L'Union Sacrée

Bonsoir tout le monde!!!

Voilà, ça fait un petit moment que j'ai cette idée de fanfic! Je dois dire que j'ai mis pas mal de temps à réfléchir à son contenu et que je le fais encore d'ailleurs! Ouais parce que pas facile de faire quelque chose d'original avec toutes les fanfictions qu'il y a sur le net ^^' J'ai même hésité à l'écrire à un moment donné en me disant que ça ne serait pas suffisamment originale, que ça tomberait trop dans les clichés etc... Mais bon finalement je me suis quand même lancée et... Bah on verra bien ce que ça donne et si j'ai réussi à relevé mon défis! ^^

Quelques détails cependant pour vous y retrouver:


L'histoire se passe 8 ans après la défaite de Kid Buu. Dans cette histoire, Son Gokû et Chichi ont eut une fille que vous découvrirez plus tard, qui est de 3 ans plus jeune que Gohan et Gros Buu n'a pas survécu à ses blessures après la bataille finale.

Je n'en dit pas plus car vous en saurez bien assez au fil de l'histoire. Le rythme de parution des chapitres se fera assez aléatoirement. Cela dépendra du temps du nombre de chapitres que j'aurais en avance et du temps que je mettrai à les peaufiner.

Je n'ai rien d'autre à ajouter pour le moment si ce n'est que j'espère que vous apprécierez cette histoire!

Voilà, je n'ai plus qu'à vous souhaitez une bonne lecture! ^^
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Premier Arc -Première partie :

Deuxième partie :



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À venir :

Chapitre 29 : Un avenir incertain
Chapitre 30 : Déboires
Chapitre 31 : L'homme idéal ?
Chapitre 32 : Agitations
Chapitre 33 : L'épée de Damoclès
Chapitre 34 : Personne n'est à l'abri
Chapitre 35 : Pleine Lune
Chapitre 36 : Possession

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Dossier : Personnages - Planètes

Personnages:

Maëllyss:

Tayrun :

Genïe :


Darkon :

Kera :

Zoria :

Klyden :

Jam :

Gluus :

Ayaà :



Gelinaa :
Gelatina :
Gsuus :
Doorg :

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Planètes :

Vergas:


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Bonus : dessin OC'S :

Genïe

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~ Prologue ~


Vergas, planète située dans un coin reculé de la galaxie ouest…

Dans une petite salle joliment décorée située dans une grande bâtisse, on pouvait apercevoir un homme et une femme d’une quarantaine d’années en train de discuter autour d’une table placée au centre de la pièce.

- Alors des nouvelles ? Demanda l’homme.

- Non, on sait juste qu’elle a tué deux membres du clan de l’obscur et que maintenant elle est introuvable.

- Je vois…

- Elle devient de plus en plus incontrôlable… Et dangereuse ! Il faut faire quelque chose. Est-ce que tu as pu contacter la famille ?

- Sa gardienne est en train de s’en charger.

- Et alors ?

- Je crains qu’ils n’aient pas plus de résultats que nous malheureusement. De plus, il ne faut pas oublier qu’elle est en conflit avec eux. Et même Genïe a de plus en plus de mal à la raisonner.

- Pourtant c’est son boulot, non ?

- Il ne faut pas être trop dur avec Genïe. Elle fait son maximum pour aider la petite. C’est d’ailleurs un miracle qu’elle n’ait pas complètement sombré après ce qui lui est arrivée.

- Peut-être ! Mais ça pas empêché les ténèbres d’envahir son cœur. De plus je doute que le clan obscur laisse passer cet affront qu’elle leur a fait. Il faut nous rendre à l’évidence. La situation nous échappe de plus en plus. On n'arrivera pas à la faire revenir à la raison.

- Attends, attends un instant. Ne nous emballons pas si vite. La situation est peut-être critique, mais cela ne veut en aucun cas dire qu’elle est désespérée et qu’il n’y a plus rien à faire.

- Bah dis donc je sais pas ce qu’il te faut de plus! On sait tous que tu veux défendre ta petite protégée mais je crois qu'à ce stade, il faut te faire une raison. Si même la Majin n'a rien pu faire, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus...

L’homme qui se tenait au centre de la table joignit ses mains dans le creux de son menton et se mit à réfléchir. Elle n'avait pas tord et il comprenait parfaitement ses craintes vis à vis de cette situation. Mais pour lui, ils n'avaient pas le droit d'abandonner aussi vite.

-Bon je te laisse, j'ai un cours à assurer. Annonça la jeune femme.

Elle se leva puis laissa l'homme, toujours perdu dans ses pensées. Celui-ci se mordit la lèvre et poussa un petit soupir.

- Je crois que je n’ai vraiment plus d’autre choix… Je ne vois qu’un seul moyen de te sortir de là…

><><><><><><><><><[b] Pendant ce temps dans un univers parallèle… ><><><><><><><>><><><

Sur la planète Terre, l’heure était grave…

Sur une plage désertique située à des kilomètres de la ville, une grande silhouette musclée de couleur rose portant un haut de kimono rouge et bleu marine, était suspendu dans les airs en train de rire à gorge déployée…

- Haha !! C’est bien fait. Ça t’apprendras à te payer ma tête !

Oui… Cette fin de combat annonçait une ère très sombre pour l’histoire de la Terre. Buu avait absorbé Vegeto, le dernier espoir qu’il leur restait de détruire le monstre… Mais tandis que le démon savourait sa victoire, il fut pris d'une violente migraine l'obligeant à s'arrêter. Grimaçant, Buu se tint la tête et serra les dents.

- Arg… Mais qu’est-ce qui m’arrive ??

Soudain une voix étrange raisonna dans sa tête :

- Viens à moi ! Viens à moi…

Surpris, le démon releva brusquement la tête en clignant des yeux. Il était devenu fou ? Voilà qu’il se mettait à entendre des voix maintenant.

- Viens à moi… Viens à moi… Continua de s’exclamer la voix dans un écho de murmures.

Le Majin afficha un air ahuri. À qui appartenait cette voix ? Il ne la reconnaissait pas et n’arrivait pas à la faire taire. Grognant, le monstre se boucha les oreilles. Cette fichue voix lui demandant de venir à elle, était vraiment dérangeante et pour un peu, elle lui donnait presque la chaire de poule… Mais étrangement, plus il l’écoutait plus il se sentait comme « attiré » par elle et sentait le besoin de répondre à son appel.

Intrigué, Buu avança dans les airs, balayant l'horizon du regard.

- VIENS à MOI !!

Tout à coup un flux de lumière surgit brusquement autour de lui et l’aspira dans un tourbillon…

Pas grand chose à dire sur l'histoire pour le moment à pars que l'on ne sais pas grand chose de tes personnages.
Par contre tu précise que l'histoire se passe 8 ans après la défaite de Kid buu, alors que nous sommes dans ton prologue au moment ou BUU après avoir absorbé toute la "Z-team" pense avoir absorbé Végéto c'est bien cela? Donc c'est un événement bien antérieur au départ de ton histoire 8 ans après la défaite de kid buu?

En revanche au niveau de ton écriture, essaye de la soigner et surtout de te relire, pas mal d'erreurs :

Tout d'abord, ne pas confondre le nom entrain et la locution en train.
-Le nom entrain
On écrit en un seul mot le nom masculin entrain qui signifie « bonne humeur, vivacité ».

-La locution en train
On écrit en deux mots la locution en train que l'on rencontre notamment dans les expressions être en train de, mettre en train.

De plus les deux premiers personnages se tutoie mais les conjugaisons sont sous forme de vouvoiement.
("De plus n'oubliez pas ..." ; "Ne soyez pas trop dur ...")

Ensuite, pense a utiliser des virgules la ou c'est nécessaire :

Pourtant c’est son boulot, non

Monsieur veut faire des cachotteries, à ta guise !

Plusieurs erreurs aussi :

Ne soyez pas trop durs avec Elle

->elle

C’est d’ailleurs un miracle qu’elle n’ait pas complètement sombré après ce qui lui ait arrivé

-> est arrivée

On arrivera pas à la faire revenir à la raison

-> n'arrivera

Ils n’avaient pas tord et ils comprenait parfaitement leurs craintes et leur protestations.

-> Ce serais pas plutôt "Elle n'avais pas tord" à moins que tu ne parle du clan Obscur dans ce cas la c'est mal expliqué, et plus loin "il"

Sur une plage désertique située à des kilomètres de la ville, une grande silhouette musclée de couleur rose portant un haut de kimono rouge et bleu marine, était suspendue dans les airs était en train de rire à gorge déployée…

-> suspendu

C’est bien fait, ça t’apprendra à te payer de ma tête

Surement un mot en trop ici.

Oui… Cette fin de combat annonçait une air très sombre pour l’histoire de la Terre.

-> ère

Grimaçant, Buu se tenu la tête et serrant les dents.

-> tint la tête et serra

était vraiment dérangeant et pour un peu

-> dérangeante

Après je ne suis pas un grand maître de la conjugaison donc s'y fautes il y a je ne suis pas assez qualifié pour les corrigées.

Et courage pour la suite.

Bonsoir!

Passages édités!

Merci beaucoup! Effectivement, il y a eut un petit bug au niveau du texte car j'avais corrigé certaines erreurs que tu m'a citées plus haut mais je comme j'avais ouvert deux fichiers word avec un ayant le texte corrigé et l'autre pas tout à fait, j'ai pas pris le bon. Merci aussi de m'avoir signalé également d'autres erreurs que je n'avais pas vu lors de ma correction. Oui, le entrain ou en train je ne sais jamais lequel mettre ^^'' Je tâcherai de faire plus attention à ça tout ça à l'avenir. Encore une fois merci de m'avoir fait remarqué ces erreurs !

En ce qui concerne ta question, les deux évènements se déroulent au même moments. Mais dans des univers différents.

Voilà donc le chapitre 1! J'espère que vous l'apprécierez!




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Des lumières scintillantes… Un tourbillon dont il ne voyait plus le bout… Bon sang quelle force ! Malheureusement, plus le démon essayait de se débattre pour s’échapper de cette tornade, plus celle-ci s’intensifiait et l’entraînait dans sa course effrénée sans qu’il ne puisse rien y faire… Mais où voulait-elle l’emmener ?

Soudain, une éblouissante lumière jaillie de nulle part, obligeant le monstre rose à se cacher les yeux à l’aide de son bras pour de ne pas être complètement aveuglé. Mais les rayons qu’elle produisait étaient tellement puissants, qu’une sensation de brûlure vient lui piquer la peau…

Enfin, après quelques instants, la lumière s’estompa. Et lorsque Buu ré ouvrit les yeux, il constata qu’il se trouvait dans une grotte sombre et humide. L’endroit était vraiment immense et avait pour seule lumière, des torches de feu dispersées un peu partout. Buu, resta immobile, les yeux fixés droit devant lui. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait mal à l’aise. L’atmosphère mystérieuse et pesante qui régnait en ces lieux était quelque peu... Dérangeante.

- Quel endroit étrange. Où est-ce que j’ai bien pu atterrir… Se demanda Buu intrigué.

Son regard se posa alors par terre. À ses pieds, d’étranges fruits étaient disposés tout autour de lui formant un pentagramme. À bien y regarder, ceux-ci ressemblaient beaucoup à des pommes. Mais bizarrement, elles avaient une drôle de forme… Qu’est-ce que des pommes foutaient par terre ? Fronçant les sourcils, le démon décida d’ignorer ces drôles de fruits. Mais lorsqu’il voulut sortir du pentagramme, un champ de force l’en empêcha et le fit légèrement reculer. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Depuis quand des pommes étaient capables de produire une telle force ??

- Héh, oh… Tu ne sortiras pas. Tu dois rester ici ! Déclara l’un des fruits.

Surpris, Buu écarquilla les yeux et regarda autour de lui pour savoir qui avait parlé, mais ne vit personne… Étrange, il lui avait pourtant semblé avoir entendu une voix parler… Il avait des hallucinations ou quoi ?? Soudain, il baissa son regard en direction des pommes.

« Se pourrait-il… non impossible ! Les fruits ça ne parle pas...» se dit-il pour lui-même.

Un long silence s’installa durant lequel, Buu observa avec attention, ces curieuses choses se trouvant à ses pieds. Mais tout à coup, plus aucun bruit ne se fit entendre aux allons tours.

- Boaf peut importe ! J’ai sûrement dû rêvé. Conclu le monstre toujours les yeux rivés au sol.

Clignant des yeux, il décida de sortir du cercle, mais à peine avait-il posé son pied droit en avant pour le franchir, qu’une violente décharge électrique lui traversa le corps. Une moue vint déformer son visage.

- T’es sourd ou quoi ? On t’a dit de rester tranquille. Ah ces jeunes je vous jure. Aucune patience… S’exclama le deuxième fruit.

À ces mots, Buu fit des yeux ronds et fixa intensément les pommes par terre. D’accord... Là il n’y avait plus aucun de doute, il n’avait pas rêvé. Incroyable… Comment des fruits pouvaient-ils faire ça ?

- Des fruits qui parlent maintenant...

C’était une plaisanterie ? Qu’est-ce que c’était que ce délire, là ? Et où est-ce qu’il avait atterri ? Ne voulant pas se laisser intimider aussi facilement, il lança :

- Si vous croyez m’impressionner vous faites erreur ! Ce ne sont pas de vulgaires pommes parlantes qui vont m’empêcher de sortir de ce cercle.

- Olala… Qu’est-ce qu’il est ronchon celui-là… Fit remarquer le troisième.

- T’a pas eu assez de dessert ce midi ou quoi ? Renchérit le quatrième d’un ton sarcastique.

- Vulgaire ? Il a dit vulgaire ?? S’emporta le cinquième.

- Non mais pour qui il se prend celui-là ?? S’énerva le deuxième.

- Vous allez la fermer, oui !!? Cria Buu en serrant les poings.

Les cinq pommes sursautèrent et le regardèrent d’un air apeuré. Visiblement celui-là ne rigolait pas et il leur faisait même presque peur… Faut dire qu’ils n’avaient jamais eu affaire à un monstre comme celui-ci. L’énergie qu’il dégageait était monstrueuse et ils n’étaient d’ailleurs pas du tout certain de pouvoir le contenir suffisamment longtemps dans le pentagramme…

- Oh ça va hein. Si on peut plus parler entre nous, franchement c’est un scandale ! Qu’est-ce qui a pris au maître de nous envoyer ici ? S’indigna le premier fruit.

- ça j’en sais rien mais c’est pas possible de travailler dans ces conditions moi je vous le dit ! Pesta le quatrième.

Le démon afficha un air exaspéré. Décidément ces fruits commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs. Mais tout à coup, un sourire diabolique se tissa sur ses fines lèvres roses. Il s’accroupit.

- J’ai un petit creux tout à coup. Et si je vous mangeais ?

- Ah bah non, on est pas comestible nous… Protesta le troisième fruit en se tournant sur lui-même.

- Et si on essayait pour voir…

Il attrapa l’un des fruits et le serra dans sa main. Mais malheureusement pour lui, celui-ci n’avait nullement l’intention de se laisser faire et lui mordit fortement la main.

- Arg, saleté de pommes! Vous allez voir.

Furieux, le démon éjecta le fruit au loin, qui prit alors l'apparence d’une sorte de cristal, puis retomba lourdement par terre. Mais au même moment, et à la plus grande surprise de Buu, un petit halo de lumière violette entoura le cercle, brisant ainsi l’effet de « barrière » qui avait été mit en place. Il ne fut pas beaucoup de temps à Buu pour qu'il comprenne ce qu'il s'était passé. Et c’est avec un large sourire, dévoilant l’intégralité de ses dents, qu’il se redressa lentement, avant d’utiliser son KI pour envoyer valser le reste des pommes aux quatre coins de la grotte.

- Et c’est tout ? Je m’attendais à un peu plus de résistance…

- C’est toujours pareil. On rend service aux gens et on s’en ramasse toujours plein la pomme… Gémit le cinquième fruit en pleurnichant.

- Héhé ! Désolé mais je n’ai pas l’intention de rester indéfiniment ici !

Maintenant qu’il avait le champ libre et s’était débarrassé de ces fruits plus que gênants, il traversa le cercle et s’avança dans la grotte. Soudain une voix grave s’éleva derrière lui :

- Bonsoir Buu. Je suis vraiment ravit de te revoir.

La créature rose fit volte-face. Devant lui, se tenait une grande silhouette, vêtue d’une sorte de longue tunique noire, sous laquelle était dissimulée un élégant costume noir et blanc et d’une cravate rose. À en juger par la voix, c’était sans doute un homme. Mais impossible pour Buu de distinguer son visage, car celui-ci était caché par une grande capuche de la même couleur que sa tunique. Restant sur ses gardes, il demeura silencieux et attendit que l’homme daigne se présenter. Mais voyant qu’il ne semblait pas très disposé à vouloir le faire, il prit la parole :

- À qui ai-je l’honneur ?

- Je m’appelle Tayrun. C’est moi qui t’ai fait venir ici. Tu as beaucoup changé, mais tu as l’air en forme ! ça fait plaisir à voir. Répondit l’homme d’une très aimable et posée.

Le démon afficha un air déconcerté. Qui était cet homme ? Il semblait le connaître, pourtant lui, n’avait aucune idée de qui il était et ne l’avait encore jamais vu auparavant…


- Et donc c’est toi qui m’a fait venir ici ? Tu es une sorte de magicien ?

- Un Mage, plus précisément.

- Hm... Tes pouvoirs ne doivent pas être très puissants, je n’ai eu aucun mal à me débarrasser de cette pseudo barrière que tu avais installée. Dommage... Fit remarquer le démon d’un ton sarcastique.

- Bien sûr que tu n’a eu aucun mal à t’en débarrasser. Mon but n’était pas de te garder prisonnier ici. Si cela avait été le cas, j’aurais utilisé quelque chose de bien plus puissant que ça. Répondit l’homme toujours aussi calme.

- Vraiment ? S’exclama Buu incrédule.

- Bien sûr.

Le monstre arqua un sourcil, sceptique. L’homme se tenait droit comme un piquet, les mains jointes derrière son dos. Il semblait tellement sûr de ce qu’il disait et sa réponse avait été si claire et si directe, qu’elle imposait le fait qu’on ne pouvait faire autrement que de le croire…

- Qu’est-ce que tu me veux ? Continua le démon.

- Au fait, tu as faim ? Il me reste quelques gâteaux de ce midi…

- Non merci. J’aimerais savoir pourquoi tu m’as fait venir ici !

- Chaque chose en son temps. Tout ce que tu as à savoir pour le moment est que tu te trouves dans un univers parallèle à celui d’où tu viens. Quant à la raison de ta venue ici, elle est très simple : J’ai besoin de toi et tu vas m’aider.

- Dans un univers parallèle ? Répéta Buu quelque peu surpris par cette réponse. Et qu’est-ce qui te fait croire que je vais t’aider ?

- Parce que je ne te laisse pas le choix.

- ça suffit j’en ai assez. Cette petite plaisanterie a assez duré ! Tu ne sais pas à qui tu as affaire. Je n’ai d’ordres à recevoir de personne et surtout pas d’un sorcier de pacotilles comme toi. Alors tu vas vite me répondre ou je…

Fou de rage, il s’apprêta à faire exploser la grotte quand soudain son corps fut totalement paralysé et reçut de violentes décharges électriques. Seule sa bouche pouvait encore émettre des sons…

- Calme-toi jeune homme ! Inutile de s’énerver. Je sais qui tu es et je sais parfaitement à qui j’ai affaire crois-moi. « Et bien plus que tu ne le crois… » Se dit le sorcier pour lui-même.

- Libère-moi sur le champs !

- Je crains que tu ne sois pas en position d’avoir la moindre exigence. Alors, à ta place je me tiendrai tranquille.

- Attends un peu, tu ne perds rien pour attendre !

Mais malheureusement pour lui, la situation ne tournait guère à son avantage et comme l’avait si bien souligné l’homme, il n’était pas en position de force. Loin, très loin de là… Il fallait qu’il trouve une solution et vite. Mais que faire ? La douleur que lui procurait ces maudites décharges était vraiment intense et elle ne semblait pas vouloir s’estomper… Sans compter bien sûr qu’il ne pouvait absolument plus bouger… Le monstre serra les dents, furieux.

- Hm… Fit l’homme un sourire amusé aux lèvres. Puis il claqua des doigts et le libéra.

Buu le fixa du regard, en reprenant ses esprits.

- Pas mal ton petit tour, je l’admets. Mais… Il en faudra un peu plus pour m’impressionner.

Le sorcier resta quelques secondes silencieux puis répondit :

- Ah et… J’allais oublier un détail essentiel. Tu peux toujours essayer de m’absorber, mais laisse-moi te dire que ta tentative sera vouée à l’échec ! Tu n’y arriveras pas.

À ces mots, Buu éclata de rire :

- Ah, ah ! Alors ça tu vois, ça m’étonnerait. Je suis toujours parvenu à obtenir ce que je voulais et tu n’y feras pas exception.

- Bon et bien, puisque tu sembles si sûr de toi… Tu n’as qu’à faire un essai, pour voir… Répliqua le sorcier, un sourire amusé aux lèvres.

Le démon fronça les sourcils et afficha une moue. Alors comme ça il le mettait au défi ? Il allait voir ce qu’il allait voir. Ce sorcier de pacotille ne lui faisait pas peur. Et s’il croyait l’impressionner avec ses grands airs, il se foutait le doigt dans l’œil.

- Tu feras moins le malin une fois que je t’aurais absorbé...

Soudain, une partie de sa chaire de détacha de son corps et se propulsa contre le sorcier qui resta immobile, fixant la masse rose se précipiter dangereusement vers lui. Un sourire mauvais se tissa sur les lèvres du démon qui était persuadé que son adversaire bluffait et qu’il ne parviendrait pas à l’arrêter… Mais son sourire s’effaça et ses yeux sortirent de leur orbite lorsqu’il vit la masse rebondir sur l’homme et s’écraser par terre au lieu de s’en emparer.Serrant les poings, il recommença le procédé une fois. Puis encore une fois, puis une autre, mais rien ne se passa.

- NON !

« Il n’avait donc pas mentit… Il a sûrement dû trouver une parade pour me contrer. Il va me le payer… » Pensa Buu.

Fulminant de rage il regarda l’homme qui affichait toujours ce stupide sourire aux lèvres. Et en plus cela l’amusait ??

- Qu’est-ce que tu m’as fait ? Réponds !!

- Je te l’avais dit que je te connaissais très bien et par conséquent, disons que j’ai simplement pris des… Précautions.

- Des… Hm… « Il est très doué… » Se dit le démon pour lui-même.

Décidément, ce sorcier était vraiment fort et semblait posséder des pouvoirs très intéressants. De plus il était intimement convaincu qu’il était capable de bien plus encore. Sans compter bien entendu, qu’il devait certainement avoir de très grandes connaissances en magie qui lui serait sûrement très utiles. Il fallait à tout prix qu’il trouve une solution pour l’absorber. Mais comment ? S’il avait pris « des précautions » comme il l’avait dit, cela risquait d’être plus difficile que prévu et il s’attendait sûrement maintenant à ce qu’il le fasse lorsqu’il s’y attendait le moins…

- Bravo, je suis impressionné. Tu es beaucoup plus fort que ce que je pensais. Mais puisque je ne peux pas t’absorber, il ne me reste plus... Qu'à en finir avec toi !

- Tu penses bien que je ne vais pas me laisser faire, n’est-ce pas ? Je n’ai aucune envie de me battre contre toi. Ça n’est pas la raison pour laquelle je t’ai fait venir ici.

- Pff ! Je me moque parfaitement de savoir pourquoi tu m’as fait venir ici. J’en ai plus qu’assez de t’écouter raconter ces conneries !!

- Tu es vraiment désespérant… S’exclama l'homme d’une voix lasse. Après quelques secondes, il fit un rapide geste de la main et une lumière entoura le corps de Buu tel un scanner à rayons X.

Buu releva la tête et le regarda. Quelques gouttes de sueurs tombèrent de son front.

- Qu’est-ce que tu m’as fait ?

- Ton dernier ôte a défusionné. Et les deux guerriers étaient en route pour tenter de libérer leurs fils et leur ami. J’ai donc pris les mesures nécessaires pour qu’ils ne parviennent pas à leur fin.

- Quoi? Qu’est-ce que tu racontes ? S’exclama le démon d’un air stupéfait.

- Dans cet univers, Vegeto avait aussi défusionné. Et Son Gokû et Vegeta ont réussi à liber les victimes que tu avais aspirées. Ils ont également détaché le cocon dans lequel était enfermé ton bon côté. Ce qui t’a conduis à redevenir le monstre sanguinaire, sans conscience et sanguinaire que tu étais auparavant. « Même si ça n’était pas ça que tu étais au départ… » Fit-il pour lui-même.

Il marqua une petite pause puis continua :

- Son Gokû et Vegeta t’ont affronté sur la Kaioshinkaï avec ton bon côté et tu as finalement été tué. Et… Nous ne voulons pas que cela se reproduise ici aussi, n’est-ce pas ? Alors prends ça comme… Un service que je te rends. Mais détrompe-toi, je ne l’ai pas fait uniquement pour toi, mais aussi pour moi.

Le démon se figea sur place, frappé de stupeur face aux paroles du Mage. Alors comme ça dans cet univers il était mort ? Mais comment avaient-ils réussi à le vaincre ? Lui, le guerrier le plus puissant ! C'était tout bonnement impossible...

- J'ai encore énormément de choses à faire, je dois te laisser. Annonça l’homme en noir. Ne fais pas de choses inconsidérées, il serait bien fâcheux que je doive intervenir pour te rappeler à l’ordre. De plus cela risquerait de compromettre ta mission…

- Quelle mission ? Je t’ai déjà dit que je n’en avais rien à faire ! Cette histoire ne me concerne pas et tu peux toujours rêver pour que je t’aide vieux fou !

- Oh… Et dire que je n’ai même pas encore atteint la cinquantaine et on me traite déjà de vieux… S’exclama le sorcier l’air faussement outré.

- LA FERME !

- Hm… L’homme plissa les yeux puis reprit son sérieux tout en fixant le démon. Je ne te demande pas ton avis. Que tu le veuilles ou non, c’est ta destinée. Et même si ça prend du temps, tu t’y feras et y succomberas. Tu n’as pas le choix. A moins que… Tu préfères que redevenir l’être primitive que tu étais avant ? Parce que si tel est le cas, cela peut très bien s’arranger. Ça ne serait pas bien compliqué de t’enlever tout ce petit monde de ton corps.

Buu sentit un léger frisson d’angoisse lui parcourir le dos et afficha grands yeux. Non… C’était impossible. Il n’avait pas le droit. Il se sentait trop bien comme il était pour perdre tout ce qu’il avait acquis. Et l’idée qu’il puisse redevenir la bête primitive dépourvue de conscience qu’il était autrefois et perdre ainsi son identité, l’effrayait au plus au point. Il préférait de loin mourir, plutôt que de subir ça... Et ça, le sorcier le savait parfaitement et comptait sur cet argument de poids pour forcer le monstre à se tenir tranquille… Du moins, il espérait que cela suffirait…

- Non c’est impossible, tu bluff ! Je ne te crois pas, tu ne peux pas faire ça !

- Tu crois cela ? Tu veux vérifier pour voir ?

À cet instant, le visage de la créature rose se pétrifia par la peur. Il voulut répliquer quelque chose, mais aucun son ne parvint à sortir de sa bouche.

- Allons, ne prends pas cet air effrayé. Je ne suis pas ton ennemi, mais ton allié. Et je ne ferai rien de tout cela. Sauf bien sûr si tu m’y obliges. Et il serait fort regrettable de devoir en arriver à de telles extrémités. D’autant plus que comme je l’ai déjà dit, tu as quelque chose d’important à accomplir et je ne peux permettre que tout ça nuise à son bon déroulement.

- Et puis-je savoir, qu’elle genre de choses j’ai à accomplir ?

- Oh rassure-toi, tu le sauras bien assez tôt. Mais en attendant, ne fais pas trop de bêtises. Je compte sur toi !

Puis il s’évapora dans un fin halo de lumière…

Chapitre confus, manquant de détails.

Je n'ai pas tout compris avec ton histoire de rayons X. La psychologie de Buu semble un peu éloignée de mes souvenirs.

En prime plein de fautes exemple à la premiere phrase:

Des lumières scintillantes… Un tourbillon don il ne voyait plus le bout… Bon sang qu’elle force !

Bref, j'attend de voir la suite et des ameliorations.

Pensyves a écrit:Chapitre confus, manquant de détails. Je n'ai pas tout compris avec ton histoire de rayons X.

Les sorte de rayons X étaient simplement une image pour montrer que le sorcier était en train d'utiliser un sort pour piéger Gokû et Vegeta à l'intérieur de Buu.

Je peux concevoir qu'il manque de détail, mais peux-tu me dire ce que tu as trouvé de confus? Histoire que je puisse aussi par la suite faire plus attention. Après j'ai envie de garder le suspense. Donc il est clair que je ne vais pas tout dévoiler en un coup car sinon ça servirait à rien. Et si certains passages que ça soit pour ce chapitre ou les suivants sont un peu confus c'est aussi fait pour garder un peu le mystère. Car sinon autant tout dire tout de suite et vous savez à quoi vous en tenir. Cependant, je veillerai par la suite à effectivement à plus étoffer le texte et mettre plus de détail. Car le but n'est pas non plus de dégoûter les lecteurs car ils ne comprennent rien.

J'ai du mal a accrocher à ce Bou.. Certes il a quelques points similaires à l'original : pas de patience etc, mais je le trouve trop humain... J'ai du mal à le voir en tant que Bou.

De toute manière, il faut s'attendre à ce qu'il soit quelque peu différent de l'original!

Bonjour Lyne, j'ai lu tes deux chapitres.

Autant le premier, j'ai pas trop accroché, autant j'ai trouvé le second bien plus réussi.
Boo est respecté je trouve.

Quelques fautes par ci par la qu'il faut que tu reprennes avec un correcteur ou un relecteur, mais rien que tu ne puisses surmonter.

Le Pitch est assez bon et j'attends quelques chapitres de plus pour te faire un retour plus détaillé.

Merci! Je suis contente que ça t'aies plu malgré les choses à rectifier! (Que je tâcherai de corriger) mais que ça soit correcteurs sur word ou en ligne pour la grammaire et le reste ils me corrigent pas forcément tout et des fois il n'est pas facile de voir sois même les erreurs ^^"

Oui, j'avoue, le début même moi je le trouve pas fameux fameux (et j'ai eus un peu de mal à l'écrire comme je voulais, à l'inverse des autres chapitres) mais la suite devrait être bien mieux! ( enfin je l'espère ^^")

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À des kilomètres de là, dans la maison de Son Gokû. Comme chaque soirs, Chichi préparait le repas pour la petite famille. Famille… Ce mot lui semblait bien vague depuis quelques années. En effet, à part Goten, son fils cadet, elle ne voyait plus grand monde de sa famille. Gokû était sans arrêt en entrainement, Gohan continuait ses études et avait déjà bien entamé sa vie de couple avec Videl. Ils avaient même eu une adorable petite fille prénommée Pan, qui était âgée de deux ans. Quant à sa fille Maëllyss… Elle ne la voyait pour ainsi dire plus depuis longtemps. Fort heureusement, Gohan avait emménagé assez près de la demeure familiale et s’arrangeait toujours pour venir voir ses parents. Mais pour Chichi, ça n’était plus tout à fait la même chose… Même si elle était heureuse que ses deux ainés soient devenus des adultes et fassent leur propre vie, la séparation avait été difficile pour elle, au début. Et tout particulièrement celle avec sa fille… Du jour au lendemain, sans donner la moindre explication, la jeune femme avait décidé de couper les ponts avec sa famille. Et depuis, cela devenait de plus en plus compliquer d’avoir des nouvelles de Maëllyss. Cette rupture si soudaine, avait laissé un goût très amer à Chichi qui ne comprenait toujours pas ce qui avait bien pu arriver à sa fille pour qu’elle décide de ne plus les voir…

La femme de Gokû entama les quelques mètres qui séparaient la cuisine de la salle à manger lorsque soudain, son regard s’arrêta sur un des murs de la pièce sur lequel était accroché un petit cadre photo, représentant sa fille âgée de quatre ans dans les bras de son père. Elle était habillée d’une jolie petite robe bouffante à bretelles de couleur rose clair et ses cheveux étaient attachés par une queue de cheval positionnée du côté droit de sa tête. Son visage rayonnait. Une main posée sur la joue de son père et l’autre tenant une longue sucette, ses grands yeux fixaient l’homme qui la regardait avec amour et tendresse… Un sentiment de mélancolie s’empara alors de Chichi. Cet instant-là, elle s’en souvenait comme s’il s’était déroulé la veille… Ah, c’était vraiment une adorable enfant. Une vraie petite fille modèle dont toutes les mères auraient rêvé d’avoir. Elle était gentille, douce, polie et toujours très calme. La seule chose qui avait toujours intrigué la femme de Gokû était le fait qu’elle ne parlait quasi pas et restait souvent seule dans son coin.

Mais hélas tout bascula le jour où Son Gokû se sacrifia pour sauver la Terre, lors du tournoi contre Cell… Oui, elle s’en souvenait comme si c’était encore hier… Maëllyss avait sept ans à cette époque-là et ce fut à cette période que son comportement se mit brusquement à changer… Plus les années passaient, plus elle devenait agressive, turbulente et n’hésitait pas à user des pouvoirs magiques dont elle avait été dotée à la naissance contre tous ceux et celles qui la contrariaient. Cela était déjà très difficile pour elle de faire avec des guerriers dans la maison, alors une sorcière... Autant dire qu'elle eut bien du mal à se faire à cette idée. Entre la naissance de son fils cadet et sa fille qui n’en faisait qu’à sa tête, la situation devint rapidement compliquée à gérer pour la femme de Gokû et les amis de ce dernier, qui ne savaient plus quoi faire pour calmer la petite. Elle était devenue tellement incontrôlable que sa mère fut contrainte à demander de l’aide à Tayrun, l’un des instituteurs en magie qui entourait la fillette, de l’aider à la cadrer. Et heureusement c’est ce que l'homme fit pour son plus grand soulagement… Conscient que la situation devenait trop difficile à gérer pour la mère et les proches de la petite fille, il proposa même de garder cette dernière sur sa planète au lieu de faire les allés retours, comme cela était fait chaque jour, le temps qu’elle s’assagisse et maitrise mieux ses pouvoirs. Ainsi, Maëllyss vécut alors quatre ans sur la planète Vergas. Planète située dans un coin reculé de galaxie ouest. Majoritairement habitée par des sorciers Vergassiens, mais également par des êtres semblables au célèbre démon rose, qui constituent une bonne partie de la population.

Étant donné que l’école où elle allait n’offrait pas la possibilité aux élèves de rester sur place pour dormir, Maëllyss fut accueillie dans la demeure de Tayrun, qui eut également le rôle d’éducateur et devint par la suite son professeur principal en magie. Bien sûr, Chichi prenait tous les jours des nouvelles de sa fille et elle pouvait la voir régulièrement aussi. Mais pour elle, cette période n’en fut pas plus facile à vivre pour autant. Car malgré le fait que Maëllyss était entre de bonnes mains, elle avait beaucoup de peine à la savoir loin de la maison, et loin d’elle. Mais fort heureusement, ce long séjour passé sur la planète fut bénéfique pour la petite fille qui s’apaisa petit à petit et appris à mieux se contrôler. Se fut un immense soulagement et une grande joie pour Chichi quand elle apprit que sa fille, alors âgée de 11 ans, allait enfin revenir vivre à la maison avec eux. D'ailleurs, cette longue et douloureuse période passée dans la tristesse de ne pas avoir sa fille près d'elle, fut très vite oubliée durant les sept années qui succédèrent le séjour de Maëllyss sur la planète Vergas.

Mais hélas pour les proches de la jeune femme, la situation se dégrada subitement lors sa dix neuvième année et son comportement changea à nouveau du tout au tout. Elle était devenue froide, distante, hautaine et autoritaire. Ses propos étaient remplit de haine et de rancœur et personne ne sut ce qu’il s’était passé pour qu’elle devienne ainsi… Cela faisait maintenant plus de deux ans qu’elle avait quitté la maison. Deux ans que tout le monde essayaient tant bien que mal d’instaurer un dialogue afin de comprendre ce qui la poussait à agir comme elle le faisait, mais rien n’y faisait… La jeune femme se bornait à ne rien vouloir savoir d’eux et était devenue « allergique » à la moindre discussion portant sur sa famille. Levant les yeux au plafond, la chef de famille poussa un petit soupir en mettant les couverts sur la table de la salle à manger. Elle espérait tant que tout s’arrange… Soudain, la voix de Gohan la fit sortir de ses pensées.

- Maman, tout va bien ? Demanda-t-il en s’approchant d’elle.

Le jeune homme qui avait pris pour habitude de venir souper chez ses parents chaque jeudi soir, afficha un air inquiet. Il regarda sa mère.

- Oui mon chéri, ne t’en fait pas. On va pouvoir bientôt passer à table ! Répondit celle-ci d’un ton qui se voulait rassurant.

- Génial, je meurs de faim ! S’exclama Goten assit sur le canapé du salon en train d’envoyer des messages avec son téléphone portable.

Soudain, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Voyant que sa mère était occupée, Gohan alla ouvrir. Là, un grand étonnement pu se lire sur son visage lorsqu’il vit qui se trouvait devant lui. C’était Genïe, la gardienne Majin de sa sœur.

- Genïe ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda le demi Saiyan surprit.

- Bonsoir ! Je suis désolée de débarquer sans prévenir, mais… Est-ce que je peux entrer ?

- Oui, bien sûr !

Gohan s’écarta pour laisser passer la jeune femme, qui entra un peu timidement dans la maison. Elle enleva son long manteau noir aux bordures dorées puis avança de quelques pas. C’était une femme de taille moyenne, plutôt fine, sa peau était de couleur rose chewing-gum et ses yeux noirs avec des pupilles rouges. Son crâne était « coiffé » avec une longue crête qui faisait office de queue de cheval et quelques « mèches » retombaient de chaque côté de son visage. Sa tenue était composée d’un petit haut noir à bordures dorées, muni d’une bretelle du côté droit et une manche courte évasée du côté gauche, un pantalon bouffant de couleur blanche, avec un petit tissu noir attaché à sa taille et ceinture noire et dorée, sur laquelle était gravé un « M » Elle portait également deux gros bracelets noirs et dorés, un collier bleu turquoise serré au cou contenant une petite pierre couleur améthyste, des boucles d’oreilles argentées en forme d’étoile et des chaussures marron clairs.

- Genïe ? Genïe !!! S’écria la voix de Chichi qui se précipita vers elle. Comme je suis contente de te voir !

Elle savait que la venue de la Majin signifiait sûrement qu’elle avait des nouvelles de Maëllyss. Et elle espérait que cette fois-ci elles soient bonnes.

- Merci. C’est réciproque ! S’exclama la jeune femme en souriant.

- Et est-ce que tu as des nouvelles de ma fille ? Comment va-t-elle ?? ça fait des semaines et des semaines qu’on n’a plus aucunes nouvelles !

- Oui, mais...

A cet instant, Chichi émit un profond soupir de soulagement en inclinant la tête. Puis quelques secondes plus tard, elle la releva en direction de la jeune femme.

- En fait je viens vous parler parce que… Commença Genïe un peu hésitante. Mais elle eut à peine le temps de continuer sa phrase, que la porte d’entrée s’ouvrit laissant apparaître Son Gokû.

- Genïe ? Content de te voir, ça faisait longtemps ! Qu’est-ce qui t’amènes ici ? Demanda-t-il tout en s’approchant d’elle en souriant.

La démone rose afficha une petite moue avant de répondre :

- Je suis venue car il faut que je vous parle, c’est très important. C’est à propos de ma maitresse. Enfin… Lylyss…

- Il lui ait arrivé quelque chose ? Ne me dis pas qu’elle est blessée ! S’exclama Chichi en s’agrippant désespérément à la jeune femme.

- Non rassurez-vous, elle n’a rien. Mais…

- Mais… Répéta Gokû soudainement un peu inquiet de ce qu’il allait entendre.

- La situation empire de plus en plus. Elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle devient vraiment dangereuse. Elle a même tué deux Vergassiens il y a quelques jours et…

- Quoi ?? S’exclamèrent Chichi, Gokû, Gohan et Goten les yeux écarquillés.

- Non. Elle n’a pas fait ça … Continua Gohan choqué.

Pour toute réponse la démone rose baissa les yeux et afficha un air triste.

- Elle ne se contrôle plus, son cœur se noirci de jours en jours et… Je n’arrive plus à la raisonner…

Un sentiment de honte et de culpabilité se refléta alors sur son visage. Son rôle de gardienne au près de Maëllyss était de lui assurer une certaine protection et de tout faire pour la ramener à raison et qu’elle recouvre enfin ses esprits. Mais elle avait honte d’annoncer à sa famille qu’elle faillait à sa tâche. Honte, car elle était très proche de la jeune femme qui était bien plus qu’une simple maitresse à qui elle devait obéir. Elle était devenue une amie. Sa meilleure amie… Et le fait de ne pas arriver à l’aider comme elle le voulait et le devait, la rendait malade. Maëllyss comptait sur elle. Tout comme Tayrun, son créateur, et les autres aussi. Elle ne comprenait d’ailleurs pas trop pourquoi il ne brisait pas le contrat magique qui la reliait à la sorcière, étant donné qu’elle n’arrivait plus à faire son boulot correctement. Peut-être était-ce parce que malgré tout, elle avait toujours une certaine influence sur la jeune femme. Ce qui lui avait permis de la maintenir autant que possible pour qu’elle ne sombre pas totalement et définitivement dans les ténèbres. Même si malheureusement, cela commençait à être le cas… Mais l’heure n’était pas aux lamentations. Et il fallait à tout prix qu’elle garde espoir, car si elle ne le faisait pas, sa maitresse était perdue… Mais elle espérait pouvoir trouver le soutient nécessaire au près de sa famille. C’était d’ailleurs le but de sa venue ici.

- Elle a vraiment… Besoin d’aide !

- Oui, je l’avais déjà remarqué la dernière fois… Déclara Gokû d’un ton grave.

- Je veux bien mais… Que veux-tu qu’on fasse ? Elle nous rejette et refuse de nous écouter. Fit remarquer Gohan.

- C’est vrai. Les peu de fois où on a essayé de lui parler elle se braquait immédiatement… Enchaina Goten en se levant du canapé pour rejoindre ses parents.

- Peut-être que si on s’y met tous ensemble, on n’arrivera à de meilleurs résultats. Je sais que c’est beaucoup vous demander. J’en suis consciente et je sais qu’elle n’a pas toujours été très gentille avec vous, mais… On ne peut pas la laisser dans cet état-là, il faut faire quelque chose…

- Pas très gentille ? En effet c’est le moins que l’on puisse dire. Lâcha Gohan.

Il soupira puis enchaîna :

- Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé et comment elle a pu sombrer comme ça…

Oui, sa sœur avait tellement changé depuis ces dernières années… Il ne la reconnaissait plus. Et il avait beau cherché, il ne comprenait pas pourquoi elle agissait comme ça avec eux et pourquoi elle semblait tant leur en vouloir. Etait-ce parce que leur mère l’avait confiée quelques temps à Tayrun? La mort de leur père ? Car de loin qu’il se souvienne, elle ne jurait que par lui, lorsqu’elle était petite. Elle le réclamait tout le temps. Et même s’il était nettement moins présent pour eux, elle était bien plus proche de lui, que de leur mère...

« Est-il possible qu’elle n’ait jamais supporté ni fait le deuil de sa mort, étant petite ? Et qu’elle lui en veuille toujours malgré le fait qu’il soit revenu sur Terre depuis de nombreuses années ? Non, c’est absurde… Et d’ailleurs, pourquoi est-ce qu’elle lui en voudrait pour ça ? Elle a toujours sut pourquoi il était mort. On le lui a expliqué de nombreuses fois… C’est incompréhensible ! » Se dit le demi Saiyan pour lui-même.

Ou alors… Etait-il possible qu’elle n’ait jamais digéré et accepté le fait qu’il passe plus de temps avec lui, plutôt qu’avec elle, et que c’était pour cette raison qu’elle semblait tellement lui en vouloir ?

« Non enfin, c’est complètement ridicule ! Il est vrai que j’ai passé plus de temps qu’elle avec mon père. Mais à cette époque, nous étions en pleine bataille avec les Cyborgs et le tournoi contre Cell. Et il fallait bien qu’on s’entraine si nous voulions espérer pouvoir les battre... »

Alors il est vrai qu’elle n’avait pas pu beaucoup partager de moments avec leur père. Mais de là à lui en vouloir à ce point… Non, il ne comprenait vraiment pas. Et pour lui, tout ça n’avait pas de sens. Il devait sûrement y avoir autre chose là-dessous. Mais quoi ?

- Vous savez… Commença-t-il.

- On parle de moi ? L’interrompit une voix féminine qui s’éleva derrière lui.

A ces mots, toutes les personnes présentes dans la pièce tournèrent vivement la tête et affichèrent un air stupéfait en voyant que la principale intéressée du sujet de conversation, était sur le pas de la porte.

- Lylyss… Murmura Gohan le teint pâle.

La tête légèrement inclinée vers le bas, la jeune femme s’avança dans la pièce où se trouvait sa famille, puis la releva pour les regarder. Un sourire narquois se tissa sur ses fines lèvres.

Maëllyss apparaissait comme une jeune femme relativement grande. Environ 1m75. Sa taille était fine et son teint pâle. Mais contrairement à ses frères et à son père, ses cheveux étaient marron chocolat et ses yeux verts clairs. Sa coiffure était composée d’une haute queue de cheval et d’une longue frange située du côté droit, qui descendaient jusqu’à son menton, et de quelques mèches qui pendouillaient de l’autre côté de son visage. Elle était habillée d’une robe bustier noire aux bordures argentées, d’un chemisier blanc aux longues manches évasées et d’une ceinture située en dessous de la poitrine, sur laquelle était accroché un pentagramme avec une pierre de couleur émeraude à l’intérieur. Cette tenue constituait l’uniforme de base qu’elle devait porter à l’école de magie, sur Vergas. Obligatoire à porter pour distinguer les élèves en apprentissage, lorsqu’ils se trouvaient en dehors de l’établissement.

En effet, car certains professeurs n’enseignaient pas automatiquement dans l’enceinte même de l’école et préféraient plutôt donner leur cours à l’extérieur du bâtiment, expliquant que cela rendait leur enseignement beaucoup plus riches et attractifs. Il arrivait aussi parfois que dans certains cas, les matières soient données à leur propre domicile. Ce qui fut le cas pour Maëllyss lorsqu’elle vécut quatre ans sur la planète. Elle était tellement turbulente, imprévisible et incontrôlable, que le personnel de l’école avait peur qu’elle s’en prenne aux autres élèves et avait demandé à son professeur et éducateur de lui enseigner ses cours chez lui.

Son Gokû et ses fils la détaillèrent du regard. Quand soudain, une expression d’effroi se manifesta sur leur visage lorsqu’ils s’aperçurent que les yeux de la jeune femme n’étaient plus verts clairs, mais noirs. Et les guerriers ne mirent pas longtemps à comprendre qu’il ne s’agissait pas là, que d’un simple détail de couleur. Car il n’y avait pas que ses yeux qui avaient changé. Son aura aussi… Elle était devenue maléfique. Genïe leur avait donc dit la vérité…

- Oh … Quel accueil. Toute la famille, ici… Lança la jeune femme d’une voix étrangement douce. Je vous ai manqué ?

- Oh ma chérie ! Comme je suis contente de te voir. S’exclama Chichi en prenant sa fille dans ses bras. Pourquoi tu es partie aussi longtemps ? Tu penses un peu à ta pauvre mère qui s’inquiète ? Tu aurais pu appeler tout de même !

La mère se mit alors à tourner autour de sa fille et l’examina de haut en bas avant de poursuivre :

- Quelle affreuse mine. Tu as le teint vraiment pâle, ma chérie ! Tu es sûre que tu manges bien ? Tu n’es pas malade au moins ? Et qu’est-ce que tu as fait à tes yeux, tu as mis des lentilles de contactes ?

- …

Exaspérée, la jeune femme jeta un air méprisant à sa mère, puis se dégagea de son étreinte pour fixer son père du regard.

- On a des choses à régler. Lui dit-elle d’une voix sèche et glaciale.

- Ah oui ? Quelles genre de choses ? Questionna Gokû haussant les sourcils, surprit.

- Hm…

- Je suis contente que tu t’aies enfin décidé à venir parler, Lylyss. Souligna Genïe en souriant.

- Ouais, c’est ça. Parler. Siffla la jeune femme entre ses dents. Mais je viens peine d’arriver et j’ai déjà envie de partir…

- Mais qu’est-ce que tu as, ça ne va pas ? Demanda Chichi qui ne comprenait rien à ce qu’il se passait. Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ?

Mais Maëllyss ne répondit pas.

- C’est toujours la même chose ! On donne tout à nos enfants et voilà comment on est remercié ! Reprit la femme de Gokû en pleurnichant dans un mouchoir.

- Mais comme tu as été généreuse maman… Répliqua Maëllyss. Oui en effet, tu as tout fait… Absolument tout fait… Pour me pourrir la vie !

- Pardon !!? S’exclama Chichi choquée.

Elle se figea sur place et regarda sa fille avec des yeux exorbités.

- ça suffit ! Je t’interdis de lui parler comme ça. Intervint Gohan furieux.

- C’est quoi ton problème à toi ?

- Ton comportement. C’est notre mère, tu n’as pas à lui parler comme ça !

- Ah et elle avait le droit de me traiter comme elle l’a fait peut-être ?

- Mais qu’est-ce que tu racontes, tu divagues complètement ! Elle nous a toujours bien traités, toi y compris. Alors cesses de raconter des histoires !

- Bizarre, c’est pas comme ça que j’ai vécu les choses moi.

- Lylyss, s’il te plait… Fit Genïe en soupirant. Si je t’ai demandé de venir ici c’est pour…

- Toi la ferme ! Je vois que tu es de leur côté, bravo.

- Quoi ? Mais non je… Enfin, je m’efforce t’aider en les aidant à te ramener à la raison, Lylyss. Tu ne te rends pas compte à quel point tu te fais du mal et du fait du mal aux gens qui t’aiment.

- Je n’ai PAS besoin d’aide, c’est clair ? Je vais très bien.

- Non justement, tu ne vas pas bien. Répondit Gokû d’un ton sec. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu change à ce point-là et que tu en viennes à renier ta propre famille ??

A ces mots, Maëllyss éclata de rire puis répondit :

- Il s’est passé, que j’ai compris que vous êtes tous de sales menteurs hypocrites et que vous êtes nocifs pour moi. Que toute ma vie, j’ai cru que vous m’aimiez et me considériez comme étant sur le même pied d’égalité que Gohan ou Goten mais qu’en réalité, il en n’est rien ! Il s’est passé que j’ai réalisé que j’en avais plus qu’assez de faire partie d’une famille qui en a rien à foutre de moi.

Tous ouvrirent de grands yeux, estomaqués par ce qu’ils venaient d’entendre.

- Quoi ?? Non mais ça va pas ! Comment tu peux dire une chose pareille ? S’indigna Gohan.

- Oh ça va, Gohan ! Fait pas celui qui est surprit. Tu es aussi concerné par ce que je dis. On sait tous que t’es le fils parfait, sur qui on peut toujours compter, le plus fort, le plus intelligent, le plus serviable et moi ? Moi le petit le vilain petit canard que tout le monde prend un malin plaisir à rabaisser et qu’on laisse de côté car il est beaucoup moins intéressant que ses frères !

- Mais enfin Lylyss, c’est complètement absurde ! Qu’est-ce qui te prends ? S’exclama Gokû.

- Qu’est-ce que tu en sais ? T’étais là pour vérifier ce que je dis ?

- Euh bah… Balbutia le Saiyan en clignant des yeux.

- Ah non j’oubliais, toi tu as préféré tous nous laisser tomber pour te la couler douce au paradis. C’était beaucoup mieux que d’assumer ton rôle de père. Rôle dans lequel, soit dis en passant, tu n’as pas franchement assuré ! Répliqua sèchement Maëllyss.

Gokû roula des yeux. Il n’en croyait pas ses oreilles. Comment sa propre fille pouvait tenir des propos aussi durs envers eux ? Il ne comprenait pas… Mais cette phrase fit fulminer de rage Chichi, qui ne manqua pas de le faire remarquer en giflant fortement sa fille.

- Ne parle pas comme ça à ton père, tu as compris !?

La tête de la jeune femme tourna vivement de côté sous l’impact du choc. Mais Maëllyss ne broncha pas pour autant et se contenta de grimacer et de plisser les yeux. Puis elle tourna lentement la tête en direction de sa mère et lui jeta un regard noir. Regard que Gohan n’apprécia pas du tout.

- Tu ferais mieux de te calmer car tu vas trop loin dans tes accusations ! S’exclama-t-il d’un ton froid.

- A qui la faute ? Vous ne pensez pas que vous y êtes un peu pour quelque chose pour que je vous accuse comme ça ? Non, bien sûr que non… C’est moi qui divague, moi qui raconte n’importe quoi, comme d’habitude !

- Lylyss, arrêtes je t’en pries ! Supplia Genïe.

- Je n’ai PAS, envie d’arrêter. Ils savent très bien ce qu’ils ont fait. Que ça soit ma mère, mon mère, ou les autres. Mais ils sont trop fiers et bornés pour reconnaître leurs tords, et préfèrent me rejeter la faute et me faire passer pour la méchante. Tout ce qui m’arrive est de leur faute !

- Et bah non justement je ne comprends pas où tu veux en venir... Explique-toi ! Fit Gokû.

Là, une colère intense submergea le corps de la jeune femme. Elle n’en croyait pas ses oreilles. Comment osaient-ils ? Comment faisaient-il pour oublier ce qu’ils lui avaient fait ? Darkon avait vu juste et donc pas mentit… Ils en avaient rien à faire d’elle et s’en foutaient éperdument du fait qu’ils lui avaient fait du mal. Enfant et jusqu’à maintenant, elle avait refusé de croire aux paroles de cet homme. Et pensait qu’il lui avait dit ça juste pour la faire souffrir encore plus qu’il ne l’avait aussi fait durant tout ce temps. Mais à présent que la dure vérité s’ouvrait à elle, ce tourment était d’autant plus douloureux à supporter…

Mais même si les propos du sorcier avec le temps avaient finit malgré elle par la convaincre, une infime partie d’elle ne pouvait se résigner à y croire et gardait toujours un petit espoir que tout cela soit faux… Mais elle s’était trompée sur toute la ligne ! Maëllyss serra les poings. Cette constatation lui donnait un goût extrêmement amer en bouche et la mettait dans une telle rage, que son sang bouillonna fortement dans ses veines, lui donnant l’impression que son être tout entier, allait exploser sous la colère qui l’animait. Comment avait-elle fait pour être aussi bête de croire un seul instant, qu’ils avaient encore une quelconque considération pour elle ?

Ils voulaient qu’elle leur parle et qu’elle cesse de se comporter comme ça avec eux, alors qu’ils s’évertuaient à répéter sans cesse et inlassablement qu’elle divaguait et que ses accusations étaient infondées ? Tss ! Et puis quoi encore ? Et pourquoi Tayrun et Genïe tenaient tellement à ce qu’elle se réconcilie avec eux alors qu’ils étaient totalement incapables de voir qu’elle souffrait. Ils n’avaient qu’à aller au diable !

- ça suffit… J’en ai assez de t’entendre nous accuser à tord et à travers avec des propos qui ne sont pas justifiés ! Fit Gohan en serrant les poings. Ça n’est pas parce que tu es de mauvaise humeur que tu dois te permettre de nous insulter et de raconter n’importe quoi !

Maëllyss fit une moue d’enfant et répliqua d’une petite voix :

- Tu n’es pas d’accord avec moi ? Très bien. Alors allons régler ça dehors.

- Ah non, là ça devient ridicule ! Lâcha Genïe en lançant ses bras en avant.

- Non, ce qui est ridicule c’est que tu sais de leur côté alors que tu sais aussi très bien pourquoi je réagis comme ça, et qu’au contraire de ce que dit mon cher frère, mes propos sont totalement justifiés !

- Très bien. Si c’est le seul moyen pour que tu recouvres enfin la raison, allons régler ça. Termina Gohan.

Un petit sourire aux lèvres, la jeune femme fit demi tour et sortit de la maison suivie de près par son frère. Il ne voulait pas en arriver là. D’ailleurs, il n’avait aucune envie de se battre contre sa sœur. Mais peut-être que cet affrontement allait l’aider à lui faire entendre raison. Enfin, il l’espérait…

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Je vous met le troisième chapitre à la suite!

Bon, c'est la première fois que j'écris un combat aussi "vivant" que celui-ci. Car même si ça n'est pas la première fois que j'en écris, j'ai toujours (malgré moi) tendance à trop les raconter. Alors le combat qui va suivre n'est pas fameux, fameux. Mais pour ma "défense", même en ayant des images précises en tête, il m'a toujours été un peu difficile de retranscrire à l'écris ce que j'imagine. Je vous l'accorde, j'ai sûrement oublié de mettre des détails et ça manque encore de dynamisme et de pep's mais je tâcherai de me rattraper pour le combat suivant. (enfin j'espère !) Alors soyez induglents, please ! *Part se cacher car a honte.*

Sinon bonne lecture à tous ^^
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Afin de ne pas complètement dévaster la maison, Gohan et Maëllyss s’envolèrent plus loin dans les montagnes, suivit de près par Gokû, Goten et Genïe. Le trajet se fit dans le silence le plus total. Personne n’osait plus parler. Et à l’excepter de la demi Saiyanne, tout le monde abordait une mine sombre. Enfin, après de longues minutes, ils arrivèrent à destination.

- Gohan, méfie-toi. Elle n’est pas du tout dans son état normal… Alerta Gokû à l’adresse de son fils.

- Je sais…

- Vous avez vu comme son aura est maléfique ? Elle fait presque froid dans le dos. Fit remarquer Goten.

- Non, attends. Intervint Genïe. Je ne crois pas que ça soit une bonne idée que tu te battes contre elle. Elle est beaucoup plus dangereuse qu’elle n’en a l’air et…

- Mais alors qu’est-ce qu’on doit faire ? Questionna Gohan. On va quand même pas rester là les bras croiser à attendre qu’elle sombre encore plus ! Je n’ai pas envie de me battre contre elle. Mais si c’est le seul moyen de la ramener à la raison, je le ferai. Et je suis sûr que mon père et mon frère pensent pareil que moi.

- Oui, cela m’attriste de devoir en arriver là. Je ne comprends vraiment pas ce qui lui prend… S’exclama Gokû d’un ton grave.

- Bon, l’enfant prodige. Tu as besoin que je t’envoie une invitation, ou faut-il que ça soit moi qui vienne te chercher ? Déclara sèchement Maëllyss.

Plissant les yeux, le jeune homme jeta un rapide coup d’œil en direction de sa sœur qui se trouvait à quelques mètres derrière lui, puis enleva ses lunettes et s’envola vers elle. Les deux jeunes gens échangèrent un long regard tandis que la tension montait subitement d'un cran. Une grimace se dévoila sur le visage de la jeune femme qui sans perdre de temps, attaqua la première en se propulsant en avant. Disparut puis ré apparut brusquement devant lui pour lui flanquer un coup de poing en pleine face. Un coup sec, rapide et violent, mais que Gohan encaissa puis contre attaqua directement. Les coups furent tout vifs, mais la jeune femme parvint tout de même à en esquiver quelque un. Dans un mouvement rapide, elle pivota d’un quart de tour et projeta un féroce coup de coude en plein sternum du guerrier. Puis sans lui laisser le temps de réagir, lui enfonça son poing gauche dans le visage. Gohan riposta avec un coup violent de pied dans les côtes. La guerrière grimaça de douleur en serrant les dents.

Le guerrier voulu enchaîner mais Maëllyss ne lui en laissa pas le temps. D’un rapidement mouvement, elle le déstabilisa à l’aide d’un croche-pied, l’agrippa par sa chemise et le propulsa violemment contre une montagne qui se brisa net sous la puissance du choc. Quelques secondes plus tard, Gohan resurgit des décombres pour faire face à sa sœur. S'ensuivit alors un long corps à corps qui, à mesure que les secondes passaient, se déroula dans les airs. Un long face à face auquel, aucun des deux adversaires ne semblait prendre réellement l'avantage jusqu'au moment où le guerrier décida d'élever un peu le niveau en y mettant plus de puissance. Ce retournement de situation eut son petit effet sur la jeune femme, mais ne voulant pas se laisser impressionner et perdre la face, elle décida à son tour de passer à la vitesse supérieure. Puis avec un petit sourire, elle lança:

- Moi aussi, je sais me transformer.

[i]Une aura translucide virant au doré enveloppa alors la jeune femme, quand un flash éblouit un instant son frère. Ses yeux noirs devinrent bleu turquoise, les longues manches évasées de sa chemise blanche s'arrachèrent violemment, suivies de l'élastique et les quelques barrettes qui tenaient sa coiffure en place, libérant ainsi ses longs cheveux qui passèrent au doré et se dressèrent sur sa tête, laissant deux mèches se plaquer de chaque côtés de son visage.


Le jeune homme afficha d'abord un regard surprit, puis répondit en lui rendant son sourire :

- Oui, c'est ce que je vois. Mais à ta place j'abandonnerai, tu ne fais pas le poids !

Maëllyss serra les poings, puis s'élança vers lui pour reprendre le combat. Elle tenta d’attaquer avec un coup de poing au visage, mais le jeune homme se baissa pour l'éviter. Elle leva alors son genou droit, pour le frapper sous le menton, mais il le stoppa de sa main et riposta avec un violent crochet du droit. Un nouveau corps à corps s'engagea alors. Les coups portés étaient si rapides et si intenses qu’ils provoquaient tout autour d’eux, des explosions assourdissantes qui pouvaient s’entendre à des kilomètres de là. Parfois même, le sol tremblait et se fendait au-dessous d’eux. Le combat avait débuté depuis une demi-heure déjà, et même si Maëllyss se recevait de nombreux coups, lui faisant parfois vraiment mal, elle tenait bon et contre attaquait toujours aussi vivement et férocement.

- Tu te débrouilles plutôt bien soeurette ! Lança Gohan avec un petit sourire.

- Hm... Surpris ?

- Un peu, je l’avoue !

Bien sûr, il n'était pas non plus au maximum de ses capacités et n'utilisait de loin pas toute sa puissance face à sa soeur. Il était donc normal qu'elle arrive encore à tenir le choc. Mais il était toutefois très surpris. Surpris, car il fallait l'avouer, elle se défendait plutôt bien, pour le moment. Et il est vrai qu'il n'avait jamais eu encore l'occasion de la voir se battre. Il ne savait donc pas vraiment quel était son réel niveau et si elle avait dépassé le stade de Super Saiyan ou pas.


« J'espère qu’elle n’en vienne pas à utiliser ses pouvoirs magiques contre lui... Car sinon, je ne donne pas cher de la peau de ce pauvre Gohan » Pensa Genïe qui regardait avec attention sa maitresse.

- Dis-moi petite sœur, où est-ce que tu as appris à te battre comme ça ? Demanda subitement Gohan, intéressé.

- Tu as la mémoire courte, on dirait. J’ai appris à me battre sur Vergas. Et j’ai été entrainée par un ami de Tayrun, qui a été un très bon maître du reste.

- Oui, je me disais bien que tu n’avais pas appris ça toute seule. Mais tu as encore pas mal de choses à apprendre…

- Fermes-là !

Soudain, Maëllyss plaqua ses deux coudes le long de son corps, mains complètement ouvertes et légèrement tournées à l'extérieur et une rafale de Kikoha jaillis dans chacune de ses paumes et se dirigea tout droit vers Gohan qui n'eut aucune peine à les esquiver. Mais ce qu'il ignorait c'est que cette tactique servait juste de diversion à la jeune femme. Celle-ci disparut et ré apparut dans son dos. Le guerrier eut à peine le temps de retourner, qu'un autre Kikoha beaucoup plus puissant cette fois-ci, le frappa de plein fouet, lui arrachant un cri de douleur et le faisant tomber en chute libre en direction du sol.

Une nouvelle explosion retentit, provoquant un immense nuage de fumée.

- Arg...

Le demi Saiyan grimaça de douleur. Mais il lui en fallait plus pour s'avouer vaincu. Il se propulsa dans les airs pour envoyer à son tour une puissante boule d'énergie. Mais cette dernière n'eut pas le temps d'atteindre sa cible. Maëllyss s'était déjà volatilisée pour l'éviter. Sans perdre de temps, Gohan se téléporta à son tour puis réapparut derrière sa soeur. Celle-ci se tourna vivement pour lui donner un violent coup de pied au visage, mais le jeune homme para son coup à l'aide de son avant-bras puis lui flanqua un violent coup de poing au ventre de sa main libre, qui lui coupa net le souffle. Maëllyss voulu contre attaquer mais Gohan ne lui en laissa pas le te temps et enchaîna directement avec un crochet du droit puis la frappa au sommet du crâne à l'aide des ses deux mains jointes. Le choc fut si violent que la jeune femme se retrouva catapultée en avant puis tomba lourdement sur le sol...

Après quelques secondes, celle-ci se releva en se tenant le bras et lui lança un regard noir. Quelques gouttes de sang s’échappèrent de sa lèvre inférieure blessée qu'elle essuya d’un revers de main. Mais soudain, elle éclata de rire. Un rire diabolique et glacial qui fit frissonner d'angoisse les personnes présentes autour d’elle. Puis elle reprit son sérieux quelques secondes plus tard et afficha un petit sourire en coin.

- Ahaha ! Tu ne peux rien contre moi. Je suis… Bien plus puissante que toi. Lâcha-t-elle froidement.

- Je crois que tu te fourvoies... Abandonne, Lylyss. Je ne voudrais pas te faire encore plus mal. Je suis encore loin d’utiliser toute ma puissance !

Mais la jeune femme se mit à nouveau à rire aux éclats. S'il croyait lui faire peur, il se trompait lourdement. Elle n'avait pas encore dit son dernier mot...


- Tu veux un scoop ? Moi non plus… Mais laissons cela pour plus tard. Pour l’heure… J’ai autre chose à te montrer.

Gohan haussa les sourcils, perplexe.

Se son côté, Gokû observait attentivement le combat qui se déroulait sous ses yeux. C’était également la première fois qu’il voyait sa fille se battre. Même si à la réflexion faite, il aurait préféré la voir à l’oeuvre dans d'autres circonstances que celles-ci. Sa technique était plutôt bonne, malgré quelques failles. Et pour lui il était clair qu'elle manquait encore d'expérience. Soudain, il écarquilla les yeux. Quelque chose l'alarma: Même s'il pensait que Gohan restait sans doute supérieur à elle, il ne connaissait ni les pouvoirs, ni les réactions de sa fille. Et si elle avait déjà tuée deux personnes, elle était très certainement capable de s'en prendre aussi à son frère par la même occasion. Et il ne pouvait pas prendre ce risque. Il fallait à tout prix que Gohan en finisse rapidement avec sa soeur. Il plissa les yeux.

- Gohan, dépêche-toi d'en finir avant que ça ne dégénère ! Le pressa-t-il.

- Hein ? Le guerrier tourna légèrement la tête en direction de son père.


- Oh non, pas encore. Je ne le laisserai pas me porter le dernier coup ! Murmura Maëllyss.

Un sourire cruel aux lèvres, la jeune femme se mit à fixer intensément son frère du regard. Quand tout à coup, le jeune homme sentit une douleur atroce lui traverser la cage thoracique. De violentes décharges électriques parcourent son corps. La douleur était si intense que le guerrier eut beaucoup de peine à rester debout et finit par tomber par terre.Il tenta de se relever mais n’y arriva pas. Soudain, sa gorge se resserra comme si quelqu’un était en train de l’étrangler. Pris de panique, Gohan écarquilla les yeux puis mit instinctivement une main sur sa gorge en poussant un cri de douleur sous les yeux horrifiés de tous.

- Merde... C’est pas vrai ! S’exclama Gokû estomaqué face à ce qu’il voyait.

- Lylyss... Enchaîna à son tour Genïe les yeux exorbités.

Goten se figea sur place, le regard pétrifié par la peur devant la scène effroyable qui s’offrait à lui.

- Lylyss, arrêtes ça !

Mais la jeune femme n’écoutait pas. Elle était… Comme en transe et ne semblait pas entendre ce qu’on lui disait… Son regard était tellement noir et flamboyant qu’il faisait presque peur.

- Arrêtes ça, arrêtes ça, tu entends ! Tu vas le tuer, arrêtes !!! S’écria la démone en la secouant.

Plus loin, Gohan était à terre, en pleine agonie. Il essayait tant bien que mal de résister, mais la douleur se faisait de plus en plus insupportable et ne cessait de s’accroître au fur et à mesure que les secondes défilaient. L’emprise sur sa gorge était tellement forte, qu’il n’arrivait quasiment plus à respirer et ne pouvait rien faire pour la stopper. Sentant ses forces l’abandonner peu à peu, il Serra les les dents et gémit de douleur. Puis il ouvrit un œil et regarda sa sœur qui le fixait avec un sourire cruel.

- Cette fois s’en est trop ! Acheva Gokû furieux.

Il s’élança en direction de sa fille et lui administra un violent coup de pied dans les côtes l’envoyant valser quelques mètres plus loin. Et comme il l’avait prévu ce choc suffit pour stopper l’emprise que la jeune femme avait sur son frère. Après quelques secondes, celle-ci, encore un peu sonnée par le coup qu’elle avait pris, se releva en grimaçant tout en se tenant la côte droite puis lança un regard venimeux vers son père et ses frères. S’ils croyaient qu’ils avaient gagnés, ils se trompaient lourdement.

- ça, vous allez tous me le payer ! Cracha-t-elle les poings serrés. Puis elle disparut.

- Lylyss attends ! S'exclama Genïe. Elle voulu la suivre mais Gokû la stoppa avec son bras.

- Non, laisse-là.

Choqué par ce qu’il venait de voir, Goten se précipita vers son frère et l’aida à se relever. Celui-ci pris une forte inspiration et se mit à tousser toujours en se tenant la gorge.

- Elle est complètement malade… Souffla-t-il en essayant de reprendre ses esprits.

- Je suis désolée… S’exclama Genïe en baissant tristement les yeux. Je ne pensais pas que ça allait dégénérer à ce point-là…

- Allons ne sois pas désolée, ça n’est pas de ta faute ! Répondit Gokû d'une voix qui se voulait rassurante.

- ça n’était pas ce que je voulais en venant ici… Je lui avais demandé de venir pour s’expliquer et non pour se battre et encore moins faire du mal à un membre de sa famille… Tout ça c’est de ma faute.

- Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Tu n’y es pour rien. Rétorqua Goten en secouant la tête.

- Si j’avais mieux fait mon boulot tout ça ne serait pas arrivé. Je suis censé la protéger. Mais au lieu de ça, je n’ai fait qu’empirer les choses.

- J’ai encore du mal à croire que c’était vraiment ma sœur qui se trouvait devant moi… Nota Goten.

- Si voulez mon avis, il a dû se passer quelque chose d’important sur Vergas. Je ne sais pas ce qui me fait penser ça mais c’est impossible qu’elle soit devenue maléfique comme ça du jour au lendemain et s’en prenne à nous sans raison valable. Quelqu’un doit sûrement la manipuler. Déclara Gohan en regardant son père.

- Oui j’y ai aussi pensé. Mais par qui et pourquoi ?

- Je ne sais pas... Mais ce qui est sûr, qu’il va falloir le découvrir assez rapidement et mettre un terme à tout ça avant que la situation ne dégénère encore plus et qu’elle s’en prenne aussi à des innocents.

- Tu crois qu’elle en serait capable ? Demanda Goten.

- Elle est dangereuse. Et dans cet état, je crois malheureusement qu’elle est capable de tout. Répondit Gohan sur un ton très sérieux.

- Reste à savoir comment on va s’y prendre. Si elle ne veut pas être aidée, ça ne va pas être facile de la ramener à la raison dans ces conditions…

- J’espère qu’on y arrivera… Soupira Genïe dépitée.

- Ne t’en fait pas. S’exclama Gokû en lui mettant une main sur l’épaule. On fera tout pour la sortir de là. On ne la laissera pas tomber...

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Oui, tout est encore un peu flou. Mais ça n'est pas une erreur de ma part et c'est totalement voulu.

Buu observa quelques instants son environnement, puis se téléporta à l'extérieur de la grotte. Et à sa grande surprise, il constata qu’il se trouvait au beau milieu d’une forêt sous laquelle brillait un magnifique soleil.

Celle-ci était calme et paisible. Idéale pour faire une petite balade. Mais le démon n’était pas d’humeur à se promener… Il avait d’autres préoccupations bien plus importantes, que celle de respirer l’air pur d’une forêt ! Mille et une question se bousculaient dans sa tête… Il se demandait si le sorcier était vraiment sérieux lorsqu’il disait qu’il était capable d’enlever de son corps toutes les victimes qu’il avait absorbées. Il bluffait c’était évident. Il cherchait sans doute à l’intimider pour espérer l’avoir sous sa coupe et le contrôler, mais Buu n’était pas idiot et si ce sorcier croyait qu’il allait se laisser faire aussi facilement, il se trompait lourdement.

Mais il n’était pas non plus sûr que l’homme mentait. De plus, la démonstration qu’il lui avait faite, en disait quand même long sur l’étendue de ses pouvoirs… Et s’il était réellement capable de faire ce qu’il avait dit ? Cette histoire le laissait sceptique. Et même s’il prétendait être son allié, Buu n’était pas du genre à obéir aux ordres de quelqu’un et n’avait aucune espèce d’envie d’accomplir sa soit disant mission. Mais en même temps, il ne pouvait pas non plus prendre le risque de se faire retirer toutes les personnes qu’il avait en lui et perdre ainsi son identité. Hm… Ce sorcier était vraiment fort. Il fallait qu’il s’en débarrasse et au plus vite avant que cela ne se retourne contre lui. Mais cette fois, il allait devoir frapper le premier avant qu’il n’ait le temps de faire quoique se soit, car même s’il avait du mal à l’avouer, ce sorcier possédait des pouvoirs magiques bien supérieurs aux siens et il ne pouvait pas tolérer que quelqu’un d’autre soit plus puissant que lui.

- Alors, on est perdu dans nos pensées ? S’exclama une voix derrière lui.

Buu se retourna vivement tandis qu'un sourire démoniaque esquissa son visage.

- Tiens, tiens, mais qui nous voilà… Alors, papy on se promène ?

- As-tu réfléchis à notre petite conversation de toute à l’heure ?

- Tu ne perds pas le nord, toi. Désolé, mais je vais devoir refuser.

- Tu refuses ? Aurais-tu oublié que j’ai les moyens de t’enlever les personnes que tu as absorbées ?

- Non. Mais tu n’auras plus l’occasion de faire quoique se soit, une fois que je t’aurai éliminé !

Son sourire s’élargit laissant apparaître toutes ses dents. Il disparut puis surgit brusquement devant le sorcier et flanqua un violent coup de poing en pleine face. Sous le choc, l’homme fut catapulté à une dizaine de mètres en arrière, venant briser plusieurs arbres qui se trouvaient sur sa trajectoire, ce qui provoqua une grande explosion qui raisonna dans toute la forêt. Il fallut plusieurs minutes au sorcier pour reprendre ses esprits. Il se releva péniblement. Son corps le faisait atrocement souffrir mais par chance, rien ne semblait cassé. Enfin, il l’espérait. Du sang vint s’écouler de sa mâchoire qu’il essuya d’un revers de main. Il avait vu juste. Le démon était incroyablement fort. Et encore, il savait très bien que ce coup ne soit rien, comparé à ce qu’il était capable de faire.

« Incroyablement fort… J’ai intérêt à agir au plus vite si je ne veux pas payer les frais de l’avoir fait venir ici. S'il commence à user de sa force brute contre moi, je suis fini. Je n’ai aucune chance face à lui. Et c’est déjà un miracle que je sois encore debout… » Se dit le sorcier pour lui-même. Il n’eut pas le temps d’approfondir sa réflexion que Buu surgit devant lui, un grand sourire aux lèvres.

- On est encore en vie ? Mes félicitations ! Je ne pensais pas que tu te relèverais après ce coup. Mais tu n’auras pas cette chance, la prochaine fois…

- Hm, tu es à la hauteur de mes espérances. Je n’en attendais pas moins de toi, je l’admets. Mais revenons à mos moutons...

- La sénilité te guettes mon vieux. Mais vu que tu ne sembles pas avoir compris, je vais te l’expliquer un peu plus clairement !

Il prolongea son bras droit pour frapper le sorcier, mais celui-ci l’esquiva en se téléportant de justesse. Mais Buu était bien plus rapide que lui, et d’un mouvement de crête, il l’attrapa par le pied et le fit tournoyer dans les airs avant de le faire s’écraser contre le sol.

- Désolé, mais je ne peux pas me permettre de te laisser en vie et risquer que tu mettes tes menaces à exécution. Lâcha froidement le démon. Puis tout en gardant son emprise, il le souleva du sol, un sourire cruel aux lèvres.

- Et bien, tu ne te défends pas ? Tu n’as plus de force, peut-être…

Un œil fermé et l’autre légèrement ouvert, le Vergassien regarda le démon, les dents serrées. Il avait les moyens de se défendre. Mais la douleur était telle, qu’il ne parvenait pas à se concentrer suffisamment pour riposter.

« Je ne peux pas… Je ne peux pas me laisser faire. Je ne peux pas me permettre de mourir et d’échouer si près du but. Il faut à tout prix… » Pensa l’homme en grimaçant de douleur. Le démon afficha un air satisfait puis continua :

- Allons un petit effort. Que t’arrive-il ? Moi qui croyais que tu étais un grand sorcier. La peur de mourir t’aurait-elle ôtée toute capacités à te défendre ?

Mais l’homme ne répondit pas et se contenta d'émettre un grognement.

- Voyons voir de quelle façon, je vais en finir avec toi. Hm… Ah et au fait, merci de m’avoir fait venir jusqu’ici et d’avoir fait en sorte que je puisse garder les deux Saiyans. C’était très sympa de ta part. Dommage que tu ne doives nous quitter maintenant. Aller, sans rancune hein ! BIG BANG ATTACK !!!

Un sourire cruel aux lèvres, il approcha sa main libre à quelques centimètres du visage du sorcier qui était à sa merci quand soudain, une puissante boule d'énergie de couleur rose apparut peu à peu dans paume de sa main. Mal en point, l'homme ferma les yeux et serra fortement les dents. Cette fois, il était cuit... Non, pas encore ! Cela ne pouvait pas se terminer ainsi. Et d'ailleurs, cela n'allait pas se terminer ainsi. Il n'avait pas encore dit son dernier mot... Il ré ouvrit les yeux, les cligna puis fixa le démon. Voyant le regard féroce que lui lançait l'homme, Buu ricana. Cette fois, il en était sûr, s'en était fini de lui. Mais alors que boule d’énergie allait le frapper de plein fouet et le détruire, celle-ci se métamorphosa subitement en pluie de fleurs avant d’atteindre sa cible qui détourna la tête.

- QUOI ?? S’écria Buu furieux.

- C’est ce qui s’appelle… Lancer des fleurs. Fit le Vergassien en ricanant. Il profita de l’effet de surprise pour s’échapper de l’étreinte du démon.

- Pas mal. Tu ne cesseras jamais de me surprendre ! Mais tu ne fais que retarder ta mort, c’est tout.

- Voyons, tout cela est ridicule. Je n’ai pas envie de me battre. Et ça n’est pas pour cela que je suis ici. Je te rappelle que tu as quelque chose à faire pour moi.

- Tu n’es pas capable de le faire toi-même ? A moins que pouvoirs ne s’affaiblissent.

- Il n’est point question de cela. De plus, cela n’est pas à moi, mais à toi d’accomplir cette mission. Toi seul peut la mener à bien.

- Magnifique… Mais vas-y, quelle est donc cette fameuse mission que je rigole un coup.

- Malheureusement, je ne peux pas te le dire. Mais je peux t’assurer qu’il est dans ton intérêt que tu l’acceptes.

- Tu as besoin que je te rafraichisse la mémoire, vieux fou ?

- Hm…

L'air songeur, le sorcier se gratta le menton. Quand soudain, il se mit en position comme s’il était assit à une table puis fit apparaître une tasse de thé et but quelques gorgées sous les yeux ronds de Buu.

- Tout cela est bien fâcheux. Enfin… Je me doutais bien que tu n’allais pas accepter aussi facilement une mission dont tu ne connaissais pas le rôle que tu as à jouer, et ce qu’il en résulterait. Mais comme je te l’ai dit, je suis ton allié et non ton ennemi. Je n’aurais donc aucun intérêt à te faire, faire une mission si elle était destinée à te nuire. Et je suis certain qu’une fois que tu l’auras accepté et menée à bien, tu en conviendras avec moi que tu as eus raison de me faire confiance.

- ça suffit ! Tu commences à me les briser avec ton histoire !

Le sorcier soupira et fit disparaître sa tasse de thé puis fixa droit dans les yeux le démon.

- Très bien.

Buu plissa les yeux, restant sur ses gardes. Le sorcier fit alors apparaître une sorte de Lampe magique couleur dorée décorée avec d’étranges motifs, sur laquelle était inscrit un « M » comme la marque qu’il portait sur sa ceinture noire et dorée. Le démon regarda d’un air déconcerté, l’objet entre les mains de l’homme. Qu’est-ce que c’était que ça ? Il n’en n’avait jamais vue au paravent Et à quoi servait-elle ?

- Je ne pense pas que tu te rappelles de ceci. Mais elle a été crée le jour de ta naissance. Expliqua le sorcier d’une voix calme et posée.

- Pff, et alors ? Qu’est-ce que ça peut me faire ?

- Rien. Mais il y a encore beaucoup de chose dont tu ne te souviens pas. Mais laissons cela pour l’instant. L’heure n’est pas au ressassement du passé. Et puisque tu ne veux pas te décider. Tu ne me laisses pas le choix. Je vais le faire pour toi !

Tout à coup, Buu eut un flash. Bibidi l’avait enfermé dans un cocon, à l’époque. Et si ce sorcier avait décidé d’en faire de même en l’emprisonnant dans cette lampe ? Il espérait quand même pas avoir un contrôle sur lui en faisant ça, si ? Mais préférant ne pas prendre le risque que le sorcier ne s’exécute, il prolongea son bras droit pour attraper le sorcier à la gorge puis se mis à serrer.

- Hé, je crois que je vais reprendre ceci si tu n'y vois pas d'inconvénients. S'exclama-t-il en s'emparant de la Lampe à l'aide de sa crête.

Il s’apprêta à lui donner le coup de grâce en lui enfonçant de toutes ses forces son poing dans la figure, mais dans un ultime effort, le Vergassien avec un bref mouvement de tête en clignant des yeux, parvint à faire tomber l'objet par terre et à enlever son couvercle. Il posa sa main droite sur le torse du démon qui, sans qu'il ne s’y attende fut brusquement aspiré à l’intérieur de la Lampe… Grimaçant, le sorcier se massa la gorge. Cette fois, il avait bien cru que son heure était arrivée…

- Je suis désolé, mais à partir de maintenant, il n’est plus question que tu décides de quoique se soit. À présent, vas accomplir ta destinée… Et ne me déçois pas.

A ces mots, il posa le couvercle sur la Lampe et la contempla quelques instants.

« J’espère que ces quelques heures passées là-dedans suffiront à te faire reprendre un peu tes esprits… » Pensa-t-il les yeux rivés sur l’objet. Enfin, il l’espérait… Car connaissant Buu, rien n’était encore gagné. Mais il était confiant. Cela devait marcher ! L’homme prit une petite inspiration, puis claqua des doigts de sa main droite pour faire disparaître la lampe afin qu’elle rejoigne le lieu qui lui était destiné…

J'ai lu tes derniers chapitres. je les commenterai plus tard, j'ai relevé certaines choses à dire.
Voila.

Oh... Je crois que je commence à avoir peur! xD

T inquiète: Xela est toujours pertinent, jamais méchant, et ton texte loin d être mauvais. Y a peu de chance pour qu il t allume, ce sera sûrement très constructif.

Pour ma part j ai bien aime la partie avec Buu, moins celle avec les Son; j ai ressenti que les infos ne sortaient pas "exprès". Si t arrives a améliorer l orthographe ce serait cool, mais c est pas le drame.

++ et amuse toi bien!

niicfromlozane a écrit:T inquiète: Xela est toujours pertinent, jamais méchant, et ton texte loin d être mauvais. Y a peu de chance pour qu il t allume, ce sera sûrement très constructif. Pour ma part j ai bien aime la partie avec Buu, moins celle avec les Son; j ai ressenti que les infos ne sortaient pas "exprès". Si t arrives a améliorer l orthographe ce serait cool, mais c est pas le drame.

Les informations ne sortaient pas exprès?

niicfromlozane a écrit:T inquiète: Xela est toujours pertinent, jamais méchant, et ton texte loin d être mauvais. Y a peu de chance pour qu il t allume, ce sera sûrement très constructif.

Non ça je sais. Mais bon comme je sais que que j'ai pris pas mal de "risques" avec les derniers chapitres, je me suis dit: Soit ça passe, soit sa casse. Donc soit on aime, soit on déteste.

Pour l'orthographe... Bah honnêtement je sais pas quoi faire de plus car j'ai beau me relire, corriger sur word, avec des sites... Je vois pas ce que je peux faire d'autre en fait. :/