Le Sacre

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Le Sacre

Messagepar GLaDOS le Ven Août 08, 2014 0:48

LE SACRE


SYNOPSIS :

    Quinze ans ont passés depuis que le Roi Démon Piccolo est devenu le maître incontesté de la Terre. L'humanité est à genoux et les démons recommencent à parcourir le monde. Réfugiés dans les tunnels, les forêts profondes et les marécages oubliés, les derniers maîtres en arts martiaux préparent depuis tout ce temps leur revanche.

SOMMAIRE :


DRAMATIS PERSONAE :
Mis à jour au chapitre 12.

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LES DÉMONS


Créatures de légende pendant des siècles, ils sont devenus les souverains de la planète Terre depuis l’accession au pouvoir de leur père à tous.

LE ROI DÉMON PICCOLO, dit Piccolo Daïmao, souverain auto proclamé de la planète depuis la destruction de la Capitale, quinze ans plus tôt. Il règne depuis son immense forteresse, construite sur le sang et les cadavres des humains qu’il a réduit en esclavage. Il a engendre de nombreux enfants pour l’aider à contrôler la Terre.

    — Son fils, PIANO, deuxième du nom, administrateur de la région Centre, il passe pour le bras droit de son père mais c’est surtout lui qui a pour charge de gérer tout ce qui n’intéresse pas le Roi.
      — Son fils, TAMBOURINE, troisième du nom, appelé le garde du corps de PICCOLO, réputé parmi les plus puissants des démons.

    — Son fils, CLAVECIN [LE FILS PRODIGE], administrateur de la région Est, membre du quatuor et réputé parmi les plus puissants enfant du Roi. Il a des opinions plus tranchées que ses frères et sœurs sur les méthodes de leur père.
      — Son fils, ORGUE, bras droit du précédent, qui l’aide à gérer les affaires de la région Est, fidèle à son supérieur.

    — Son fils, LUTH, administrateur de la région Nord, membre du quatuor et plus large que ses chaises.

    — Son fils, TOUBA, administrateur de la région Ouest, membre du quatuor et toujours avide de combat. Réputé parmi les plus puissants enfants du Roi.

    — Son fils, {EPINETTE}, ancien administrateur de la région Sud, membre du quatuor. Assassiné par les Cuivres, dans l’explosion de son centre de commandement.

    — Sa fille, HARPIE, remplaçante d’{EPINETTE}, administratrice de la région Sud, proche de son frère CLAVECIN qui l’a recommandé à leur père.
      — Son fils, CYMBALE, deuxième du nom, ancien assistant d’{EPINETTE} et dorénavant au service de celle qui lui a succédé. Malingre et faible.
      — Son fils, CELO, démon mineur, capturé par les Cuivres et interrogé durement.

LES CUIVRES


Armée ressuscitée depuis les cendres du Ruban Rouge, ils sont la principale force d’opposition aux démons dans la région Sud. Leurs méthodes ont cependant été modifiées par leur nouveau dirigeant.

— Le Général en Chef HERMANN COPPER, un des deux rescapés de l’état major du Ruban Rouge, disparu après la destruction du quartier général et la mort de son cousin {LE GÉNÉRAL RED}. Il coordonne les actions de son armée depuis une base installée secrètement dans un ancien laboratoire souterrain.

    — Le Colonel VERONICA VIOLET [LA SOLDATE POURPRE], bras-droit de COPPER, deuxième rescapée de l’état major du Ruban Rouge, capturé et emprisonné après la défaite de celle-ci. Libérée à l’accession de PICCOLO au pouvoir, elle a eu un grand rôle dans la résurrection du Ruban Rouge.
      BULMA BRIEF, P.-D.G. de Capsule Corporation et responsable du secteur Recherche et Développement des Cuivres. Elle se confine essentiellement à son laboratoire.
      — Le Lieutenant SEBASTIAN CYAN, Lieutenant en charge des communications, notamment entre le secteur R&D et le personnel de la base.

LA RÉSISTANCE


Reste du gouvernement humain renversé par les démons et de l’armée qui n’a pas été démantelé. Ils se terrent un peu partout sur le globe et utilise des méthodes de guérilla dans l’espoir de vaincre Piccolo avant que ce dernier ne termine de détruire la planète. Plusieurs groupes existent, très secrets entre eux et répartis par région.

— Le Général en Chef ARCHIBALD, dirigeant des forces du Centre depuis un réseau de tunnel aux entrées multiples. Responsable de la coordination entre tous les autres groupes.

    — L’instructeur du Centre, {YAMCHA}, survivant de la deuxième attaque contre PICCOLO et un des hommes les plus puissants du globe. Tué par PICCOLO après avoir infiltré sa forteresse pour lui dérober le bâton magique.
      — Son élève la plus prometteuse, SAHANE [LA PRINCESSE DES TUNNELS], surnommée princesse d’après le nom de scène de son père, héritière des techniques de la Tortue et porteuse actuelle du bâton. Interrompue dans son voyage vers le Nord.
      — Son ami, PLUME, chat polymorphe extrêmement doué. Il accompagne SAHANE dans son périple vers le Nord.
    — Les soldats {PIETRO}, {LAPIAS}, {OTO} et {KINO}, escorte de SAHANE lors de son déplacement vers le Nord. Massacrés par des bandits lors d’une embuscade.

— Le Général ????, dirigeant des forces de l'Ouest.

    — L’instructeur de l'Ouest, KARINE, chat intelligent et ancien propriétaire de la Tour Karine. En route vers le Nord.
      — Son élève le plus prometteur, JULIAN [LE DERNIER LOUP-GAROU], Loup-Garou et maître du corps à corps. En route vers le Nord avec son maître.
      — Son ancien élève, {UPA}, fils de {BOLA} et gardien de ce qui était la Tour Karine. Mort dans son lit après avoir contracté la Peste Verte.

— Le Général OPALE DRACO, dirigeant des forces du Nord.

    — L’instructrice du Nord, CHICHI, Reine de la montagne de Feu, fille de {GYUMAO}, marquée par les flammes.
      — Son élève le plus doué, HAGON, homme le plus puissant de la Terre, promis à manier le bâton magique.
      — Sa deuxième meilleure élève, SEVINYA

— Le Général BRASTRA, dirigeant des forces de l’Est depuis un réseau de tunnel. Éternel optimiste.

    — L’instructeur de l’Est, TAO PAÏ PAÏ, frère de l’ancien {MAÎTRE DES GRUES} et dernier héritier des techniques de cette école. Ex-Assassin, vaincu par un enfant à la queue de singe. Son corps détruit a été en grande partie mécanisé.
      — Son unique élève, RENYS.
    — Le caporal infiltré, GRÉGOIRE SHAINI, tombé sur SAHANE pendant son transfert vers le Nord. Il a abandonné sa mission sous couverture pour la ramener au QG de l’Est.


ILLUSTRATIONS :

    Ce qui arrive :

Chapitre 3 - LE FILS PRODIGE
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- Illustration d'Abysse© que je remercie tout fort et que vous pouvez remercier aussi -

Avec ses colos, versions anime :
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Et version manga :
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- Triplement merci à Abysse© pour tout ça ! -


Chapitre 9 - LA SOLDATE POURPRE
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- Abysse© -


    Ce qui est arrivé :
    Risque de spoil mineur sur les personnages qui vont intervenir

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En noir et blanc :
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Et en couleur :
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- Illustration d'Abysse© que je remercie encore une fois -


NEW Révélé dans le chapitre 13 - LA PRINCESSE DES TUNNELS V
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---

Ci-dessous, le post original pour ceux qui souhaiterait comprendre les réactions dans les commentaires. Je vous conseille toutefois de ne pas les lire en premier, car ils réagissent au prologue que j'ai déplacé plus bas.

Spoiler
Bonjour à tous et à toutes.

Je poste ici pour avertir les éventuels intéressés que j'ai depuis peu l'idée d'une grande fanfic, qui me prendra énormément de temps et d'énergie. C'est pourquoi, je viens en parler ici avant afin de vérifier si elle intéresse des gens. XD

Dans l'idée c'est une grande fresque épique qui comportera 5 tomes de 4 arcs chacun, avec éventuellement un tome 0 et un tome 6 épilogue qui ne comprendra que deux arcs. Autant aller vite donc on va partir sur au moins 2 chapitre par jour semaine mois bah on verra bien mdr

L'idée est très précise, c'est une révolution contre un tyran, qu'en pensez-vous ? Je n'en dit pas trop pour ne pas spoiler. lol
Dernière édition par GLaDOS le Dim Juin 05, 2016 14:00, édité 27 fois.
Le Sacre
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« Un très bon style d'écriture. »
- Kouki -
« Mais elle est trop bien ta fic en fait. »
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« Et la lumière fut. »
- Omurah -
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar ButterflyAway le Ven Août 08, 2014 1:10

J'avais envie de poster un commentaire, mais j'étais pas satisfaite du rendu, alors je vais le réécrire depuis le début.

Tu sais ce que j'en pense ! C'est génial, j'adore, vivement la suite ^^

A dans 6 mois.
LE TEST
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Joka le Ven Août 08, 2014 9:46

Et bien, quelle surprise ! Je ne savais pas que tu t'étais également lancé dans l'écriture d'une fanfic, GLaDOS !

Et puis, je constate que tu as déjà tout prévu (6 tomes whoua), je vais suivre parce-que j'ai bien aimé ce prologue. Tu m'as vraiment donné envie de connaitre la suite. On visualise bien l'action et la tension est très bien retranscrite.

Par contre, ici :
GLaDOS a écrit:Le voleur tendit l'index et le majeur lié, et les releva

J'ai vraiment crû que c'était Nappa ! xD

(j'ai été trahi... T-T)
Univers 09 : L'Histoire des Terriens
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Lamantin_Furtif le Ven Août 08, 2014 10:07

Bien bien bien, une fic !! Pour l'instat, c'est prometteur et intéressant, et je suis à peu près certain que tu ne vas pas abandonner après 3 chapitres (contrairement à la plupart des fics ici).

Bonne continuation, du coup.
"Dorenavant votre rage me parviendra comme un sketch de Gad Elmaleh"
Many, 12 juin 2016


Mes Fics (dans l'ordre de parution)
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Pensyves le Ven Août 08, 2014 14:20

Bien bien que vois je? Le nom de GlaD0S devant un nouveau sujet! Direct je fonce

Je suis satisfait de lire que tu as tout prévu et planifié sur le long terme, j'ouvre donc la balise spoiler!

Et là je lis le début et me dis: merde, si je commente et que je suis vache ou un truc du genre ça va me retomber sur le nez .... Alors je lis avec attention et crainte, crainte d'avoir un truc à dire ou qui ne me plaise pas. Je me questionne sur l'identité du mystérieux voleur et WAW quelle surprise à la fin. Ce prologue laisse deviner et espérer le meilleur pour la suite! J'en suis impatient!
Pensyves
 

Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar kouki le Ven Août 08, 2014 16:14

Un début intriguant, tu as un très bon style d'écriture, l'histoire l'est également, et on a hâte de connaitre la suite de cette histoire. =D
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Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Bushido le Ven Août 08, 2014 22:17

Et bien, c'est un très bon prologue. J'aime bien ton style d'écriture et, après avoir lu d'un bout à l'autre les critiques que tu as donné à certains auteurs, je suis ravie de voir que ton style d'écriture s'accorde parfaitement avec ce que à quoi je m'attendais.

Concernant le début de l'histoire en elle-même, c'est rare de voir une histoire centrée sur Piccolo Daimaô dans un tel style. La seule que je connais sur le forum est celle de Vicabouc et au vue de ce que je viens de dire, sa prend déjà une tournure bien différente.

Entre autre, j'adore tes descriptions. Elles fondent parfaitement dans l'ambiance et tu nous auras laissé le doute de "qui était le voleur" jusqu'à la fin. Je me suis douté que c'était Yamcha par élimination des héros encore en vie, mais j'ai tout de même douté. Je suis heureux de voir que finalement, mes doutes étaient fondé.

Une très bonne continuation à toi GLaD0S. :)
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Tonay le Ven Août 08, 2014 23:28

Et bien, je vais commenter tant que c'est encore chaud dans ma mémoire.

Tout d'abord, très bon texte, bien écrit, comme on pouvait l'attendre de ta part.
Ensuite, j'ai été un peu surpris que ce soit Piccolo Daimaio le grand méchant. Au début j'ai songé à Freezer, avec cette histoire de révolution envers un souverain. Mais ton choix est tout de même très intéressant.

Après pour le mystérieux voleur, je n'ai pas tilté tout de suite. J'ai pensé à Tortue Génial, Krillin et puis Upa. Tao Pai Pai aussi mais je l'ai très rapidement mis de coté.
Et puis j'ai relu brièvement le début et un détail m'a sauté aux yeux. ''Il préférait largement les étendues désertiques où il avait commencé sa carrière''

Yamcha, évidemment. Mais tu as maintenu le suspens jusqu'au bout, la surprise et l'intérêt. Et puis je ne sais pas si c'est à cause de sa réputation en générale, mais je n'ai pas pensé à Yamcha à cause de l'idée trop héroïque que je me faisais du voleur. Pas assez proche du Yamcha qui passe son temps à se faire ''Yamcher'' comme c'est si bien dit dans Dragon Ball Z Abridged.

Enfin, pour résumer, un très bon chapitre, très intéressant. Tu nous donnes une perspective toute neuve sur Piccolo et sur sa domination de la Terre qui consiste pas juste à tuer de l'humain, mais aussi à en enrôler.

Pour le coup, le château je l'imagine exactement comme le château de Magus dans Chrono Trigger. Si tu connais. Je le trouve très ressemblant et au fond dans le même thème sombre. Et puis, Piccolo et Magus partagent le design de Toriyama, les oreilles pointues, le fait d'être impitoyable et prêt à tout pour atteindre ses objectifs avec en plus une armée de serviteurs.

Quoiqu'il en soit, je suivrai cette fic avec intérêt, bon courage à toi :)
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Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar niicfromlozane le Sam Août 09, 2014 19:21

Salut GLaDOS et ravi de voir que tu prends la plume à ton tour, d'autant que ton projet a l'air ambitieux.

Je ne résiste pas à l'envie de te renvoyer aux conseils d'un excellent fic-eur du forum, Batroux, et notamment au deuxième.

Bon, c'est juste pour t'emmerder, d'autant que je peux prendre plusieurs de ces conseils en pleine gueule moi aussi. Je te ferai un vrai com' quand on aura 2-3 parties de plus :)

++ et bon courage,

Niic
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar xela26 le Sam Août 09, 2014 22:28

Salut Glados,

Je ne vais pas m'étaler, vu que presque tout a été dit et tu sais que ton prologue est bon.

J'attends vivement la suite et le démarage de l'histoire pour te poser les quelques questions qui me turlupinent (pas de Sayans dans ta saga? S'ils sont venus, comment Piccolo a pu les vaincre?)

Bref, bon courage à toi :)
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar GLaDOS le Dim Août 10, 2014 20:22

Post original :

Spoiler
Tout d'abord merci à tous pour vos messages encourageants, cela va me motiver à terminer tout ça.

Juste pour mettre les choses au clair à tous ceux qui pensent que ceci est un projet ambitieux : la première partie de mon message est du BULLSHIT, précisément fait pour me moquer un peu en parodiant certains conseils, notamment ceux de Batroux donné par Niic plus haut.
Pas 7 tomes donc, mais un certain nombre de chapitre. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus.

Bushido a écrit:Concernant le début de l'histoire en elle-même, c'est rare de voir une histoire centrée sur Piccolo Daimaô dans un tel style. La seule que je connais sur le forum est celle de Vicabouc et au vue de ce que je viens de dire, sa prend déjà une tournure bien différente.


Oui, sans trop m'avancer, je peux vous dire que ce sera très différent.

Tonay a écrit:Pour le coup, le château je l'imagine exactement comme le château de Magus dans Chrono Trigger. Si tu connais.


Je connais mais je t'avoue que je n'y pensais pas. Il donne une bonne idée de ce à quoi le château ressemble tout de même.

xela26 a écrit:J'attends vivement la suite et le démarage de l'histoire pour te poser les quelques questions qui me turlupinent (pas de Sayans dans ta saga? S'ils sont venus, comment Piccolo a pu les vaincre?)


Je ne répondrai pas immédiatement à ce genre de question de toute façon mais je pense que vous pourrez vous en faire une idée assez rapidement.

A la prochaine pour le chapitre 1.


***

    LE VOLEUR DES SABLES

Spoiler
L'éclat de la lune illuminait le couloir par intermittence. Le voleur pouvait voir l'astre à travers les immenses fenêtres qui avaient été pratiquées dans les murs. Chacune d'elles devait faire trois fois sa taille et elles n'atteignaient pourtant pas le plafond. Encore une preuve, s'il en fallait une, de la démesure des lieux. Le roi l'avait fait construire deux ans après sa prise de pouvoir et il avait fallu trois ans et près de deux milles cadavres pour le terminer. Une démonstration de force, un symbole de sa nouvelle autorité et de sa puissance écrasante. Il n'avait sans doute pas pensé une seule seconde au fait qu'il était bien plus difficile de faire garder une demeure si impressionnante.

Le voleur n'allait pas s'en plaindre. D'autant qu'il n'aimait pas du tout la disposition des lieux : ces couloirs gigantesques, ces colonnes absurdes et toujours différentes. Tous les ornements avaient été réalisés par un artiste différent, si bien qu'aucun coin n'était semblable à un autre. Une ode à l’asymétrie et une horreur absolue pour se repérer. Il préférait largement les étendues désertiques où il avait commencé sa carrière à ce dédale absurde.

Il fallait vraisemblablement être un démon pour se repérer correctement là-dedans et il en aurait été bien incapable s'il n'avait pas passé plusieurs semaines à mémoriser le plan et les chemins qu'il emprunterait. Il était entré comme dans un moulin et avait à présent l'objet qu'il était venu chercher, il ne restait qu'à sortir de là en un seul morceau.

Il sentait l'objet battre contre son épaule gauche à chaque mouvement. Il l'avait enfilé en bandoulière au-dessus de son kimono noir, puis avait refermé son épaulière de cuir souple au-dessus pour s'assurer de ne pas le perdre dans sa fuite. La tenue complète lui donnait l'impression d'être un de ces voleurs dans les mauvais contes, sauf qu'il n'avait pas la capuche ou le foulard pour se dissimuler. Pourtant, il venait bien de dérober un objet. Presque une relique en réalité, une arme qui avait donné du mal au roi des démons en personne. Bien sûr, elle n'avait été dangereuse que parce qu'elle était portée par Goku, mais le voleur pensait bien que si quelqu'un s'en montrait digne, le monstre serait vaincu avec cette arme.

Goku. La simple évocation de son nom le plongea dans une vague de nostalgie. Quinze ans déjà que le petit garçon avait disparu et avec lui tous leurs espoirs. Jusqu'à maintenant. Ils avaient déjà attendu trop longtemps. Avec lui, il emportait de quoi donner à la nouvelle génération un espoir nouveau. Il n'avait qu'à l'extraire du palais.

Il était plus que temps que l'on tente de nouveau quelque chose contre le roi, cela faisait quatorze ans qu'aucune opération sérieuse n'avait été menée, depuis le fiasco. Quatorze ans qu'ils avaient passés à se préparer, à survivre et à comploter. Leur organisation était sans faille maintenant et aux quatre coins du monde, on se préparait pour une contre-attaque trop longtemps attendue. Sauf au Sud évidemment. Il poussa un soupir à cette idée, qu'aurait pensé Goku de tout cela ? Et Bulma ? Dieu seul savait ce qu'elle était devenue depuis.

Peut-être était-ce cet élan de nostalgie qui le ralentit, peut-être un garde passa-t-il par là au mauvais moment, alors qu'il n'aurait pas dû être là, peut-être encore avait-il sous-estimé le temps qu'ils prendraient à constater le vol. Il entendit quelqu'un crier dans un couloir adjacent, un cri brutal et guttural qu'il ne comprit pas.

Il ne pouvait pas se laisser attraper, pas tant qu'il avait encore l'objet. Il fallait au moins qu'il parvienne à quelqu'un. Quelqu'un de la nouvelle génération devrait pouvoir le manier, son élève peut-être. Peu importait, il fallait juste que cet objet sorte du palais. C'était à l'humanité de s'en servir, il avait été catégorique à ce sujet : la résistance en avait besoin.

D'une impulsion, qui détruisit les dalles sous ses pieds, il accéléra et continua sa route, cette fois-ci sans prêter attention au bruit qu'il produisait. De son corps se dégageait maintenant une lueur blanche et pulsante. Il ferma les yeux et laissa la voix du vieux maître le guider. Le ki parcourait ses membres, à nouveau, réchauffant son corps fatigué. Il l'empêcha de se diriger vers son épaule droite. Ce vieux réflexe.

Devant lui, une ombre surgit. Il ne prit pas le temps de réfléchir et bondit en tournoyant sur lui-même. Le coup de pied repoussa la silhouette et il continua sans la regarder. Il n'avait pas le temps pour ça. Un autre ennemi tomba du plafond et il le repoussa de la même façon, puis chaque pas dû être accompagné d'un coup. Des démons mineurs, des criminels, rien qu'il ne pouvait affronter. Cela ne durerait pas.

Il n'en oubliait pas le chemin de la sortie et tourna à droite quand il le devait. Une masse l'attendait. Ils étaient six, peut-être sept. L'un d'eux était un enfant du roi, aux ailes longues et membraneuses, qui dardait sur lui des yeux d'or étincelants. Cette fois, il n'avait plus le choix. Sans s'arrêter, il marmonna entre ses dents.

« - Ka...Me...Ha...Me...HA ! »

L'onde de choc jaillit de sa main gauche et pulvérisa entièrement les ennemis les plus proches. Le démon majeur se jeta sur le côté pour laisser passer le rayon de pure énergie. Le mur derrière lui explosa et la fenêtre sculptée en double arc s'effondra sur elle-même. Le voleur eut le temps de se jeter dehors, slalomant entre les morceaux de mur pour atterrir sur le toit en dessous.

Il détestait pratiquer cette technique avec un bras, il avait tout le temps l'impression qu'il manquait quelque chose. Le ki ne s'échappait pas correctement, il avait du mal à le contrôler. Tout ça parce qu'il n'avait plus son bras droit. Le roi des démons l'avait arraché lors de la deuxième tentative d'assassinat. Depuis, il n'avait plus jamais combattu comme avant. Il avait passé des années à réapprendre à simplement combattre, sans se retrouver à tenter de donner des coups avec son membre inexistant. La manipulation de l'énergie était encore plus difficile à maîtriser à nouveau. C'était un processus trop complexe à oublier. Quant à porter une prothèse comme on en faisait aujourd'hui, c'était absolument hors de question. Le ki était une énergie organique, la faire passer par une machine était une aberration que son maître n'aurait pas permise.

Le voleur reprit sa course sitôt son équilibre retrouvé. Il n'avait pas prévu de passer par les toits mais il connaissait tout de même le chemin. Il était descendu d'un étage, il suffisait de descendre du toit vers la gauche arrivé au bout. Derrière lui, les démons se pressaient en courant, en volant, en rampant. Des humains se lançaient aussi à sa poursuite, il entendait les premiers moteurs s'allumer. C'était trop tard.

La tuile sur laquelle il prit sa dernière impulsion explosa et il resta suspendu dans les airs juste assez longtemps pour apercevoir la voiture volante qui s'élançait de l'étage d'en-dessous. Sa main attrapa une gargouille et il fit une pirouette pour rebondir sur la carlingue et ainsi descendre encore plus vite. Le sol était loin en-dessous mais se rapprochait à toute vitesse. Derrière lui, il entendit un battement d'aile. Tambourine.

Il roula vers l'avant dès l’atterrissage et reprit sa course. À ce stade, il ne pouvait plus espérer en sortir vivant, mais il avait prévu cette éventualité. Il s'était entraîné en vue de cette possibilité. Il n'avait qu'à atteindre la bonne distance, à vingt-cinq mètres du palais. Encore dix mètres. Il ne regardait plus derrière lui, il ne cherchait même plus à entendre ce qui se passait derrière lui, il était focalisé sur l'horizon. Il retira son épaulette de cuir et la laissa voler derrière lui, puis il saisit l'objet, le détacha de son épaule et ce fut le moment.

Il banda tout son corps en un instant et projeta son bras gauche vers l'avant avec toute la force qu'il avait. L'objet partit comme une lance dans les airs, comme ils l'avaient prévu. Dans son dos retentit un puissant battement d'ailes. Il sauta de nouveau et attrapa le pied du démon pour le ramener au sol.

Tambourine, troisième du nom, roula sur le côté en percutant le sol et se retourna immédiatement pour le toiser d'un air narquois. Le garde du corps du roi était aussi le plus grand de ses enfants. À la pâle lueur de la lune, il projetait une ombre immense sur le voleur. Ses muscles massifs roulaient sous ses écailles d'un vert si sombre qu'on l'aurait dit noir. Dans son dos, deux immenses ailes membraneuses étaient repliées, elles étaient d'un rouge brique contrastant avec le vert des écailles. Son visage était rond et fendu par une vilaine bouche, perpétuellement ouverte en un sourire qui dévoilait une double rangée de canines. Il était bien plus fort et plus dangereux que son prédécesseur, que le voleur avait tué, quatorze ans plus tôt. Ses yeux jaunes se posèrent sur le visage de son adversaire, puis sur son moignon.

« Mais c'est toi ! » gronda la bête. « T'imagines pas à quel point je suis content de te voir. »

Au-dessus de ses épaules puissantes, le voleur pouvait apercevoir les démons inférieurs et les véhicules qui fonçaient à la poursuite de la relique. Il était trop tard. Il leva la main et contracta ses doigts, canalisant tout ce qui lui restait en énergie. Une sphère se matérialisa au-dessus de sa paume, une sphère brûlante et brillant d'une énergie dorée. Il la voyait pulser, au même rythme que son cœur, c'est-à-dire de plus en plus vite. Sans hésiter une seconde de plus, il la projeta sur Tambourine.

Le monstre esquiva d'un pas de côté et ricanait déjà. « Trop lent, tu as vieilli. »

Le voleur tendit l'index et le majeur lié, et les releva. L'explosion qui s'en suivit effaca le sourire du démon et il se retourna pour voir un véhicule tomber en flammes, puis un des démons lancés à la recherche de l'objet dérobé se fit transpercer par la même sphère dorée.

« Enfoiré ! » rugit Tambourine en se jetant sur lui. Le voleur ne s'en soucia pas et se concentra sur les autres ennemis qui tentaient de récupérer l'objet. Sa main bougeait à toute vitesse et la sphère créée en suivait les exacts mouvements avec une plus grande amplitude, détruisant tout sur son passage. Le premier coup de poing le plia en deux mais sans s'arrêter. Il fallut que l'autre poing vienne lui briser la mâchoire pour que la boule d'énergie disparaisse.

Tambourine le poussa au sol et appuya un genou sur son ventre. Le prochain coup de poing envoya dans les airs une poignée de ses dents et emplit sa bouche d'un liquide poisseux, qu'il cracha au visage du démon. Un rugissement plus tard, il vit approcher les phalanges écailleuses, puis tout devint noir.

***

Lorsqu'il se réveilla, le décor avait changé du tout au tout. Il était de retour dans le palais mais dans une salle immense et mal éclairée. Seule une petite fenêtre ronde pratiquée tout près du plafond permettait d'apercevoir le trône posé en-dessous. C'était une chaise immonde, d'un blanc froid comme taillée dans des ossements. Elle figurait un crâne disgracieux et cornu à son sommet, et deux autres crânes, humains cette fois-ci, qui en terminaient les accoudoirs. Une ombre imposante assise sur le séant lui donnait un aspect encore plus sombre et le voleur ne le vit bouger que grâce à la lueur que la lune apportait à travers la fenêtre.

A gauche comme à droite, d'immenses bannières descendaient contre les murs. Elles étaient d'ordinaire rouges mais à cette heure, la lune leur donnait un aspect encore plus sombre, quasiment noir. L’emblème blanc était toujours parfaitement discernable. La marque du démon.

Derrière lui, il sentait la présence de Tambourine agenouillé. Il était le seul démon présent, mais c'était largement suffisant pour l'empêcher de tenter quoi que ce soit. D'ailleurs la douleur se rappela brusquement à lui en lui vrillant la cervelle. En plus de sa bouche maculée de sang, sa jambe droite avait été brisée juste en-dessous du genou. On s'était assuré qu'il ne se débattrait pas, mais il n'en avait pas la moindre envie de toute façon.

La silhouette sur le trône se leva et parcourut en quelques pas la distance qui le séparait du voleur. En quatorze ans, le roi n'avait pas perdu en taille. Encore plus grand que ses fils, il se tenait au milieu de la salle et cela suffisait à cacher le trône pourtant imposant derrière lui.

« Je ne pensais pas te revoir un jour. » tonna-t-il.

Le roi portait un kimono simple et noir, retenu à la taille par une ceinture de tissu rouge. Sur son torse était visible la même marque que sur les banderoles, sur un fond blanc cerclé de rouge. Ses antennes étaient dardées vers lui et il serrait si fort les dents que sa mâchoire en tremblait. « Pathétique créature ! » cracha-t-il entre ses canines.

Lorsqu'il l'atteint enfin, il n’eut qu'à se baisser pour attraper la gorge de l'humain entre ses quatre doigts et le soulever comme une plume. Ses ongles noirs et longs se plantèrent dans sa peau comme autant de serres. Les pieds du voleur battirent une seconde dans le vide avant qu'un rugissement ne l'interrompe.

« Où est-il ? »

Un sourire ourla les lèvres ensanglantées du voleur : s'il posait la question c'est qu'aucun de ses sbires n'avait été capable de le lui rapporter. La mission était accomplie. Daïmao gronda.

« OÙ EST-IL ? »

La fureur du démon faisait apparaître des veines gonflées sur la peau verte de son front. La vision amena un sourire sur le visage du voleur, dévoilant au roi ses gencives mutilées par les coups de poing de son fils. Il y a quatorze ans, il avait fui en pleurs, échouant même à emmener son bras avec lui. Cette fois, il terminait le sourire aux lèvres. Il avait battu Daïmao, il lui avait dérobé l'objet que Goku avait utilisé pour le pousser dans ses derniers retranchements. La situation le fit brusquement éclater de rire, la douleur disparue.

Il riait si fort qu'il ne sentit même pas la deuxième main du roi Piccolo se refermer sur sa gorge. Puis il commença à serrer, et le monde de Yamcha devint noir.


***

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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Paulemile le Jeu Août 14, 2014 19:32

Merde, j'étais passé à côté de ça. Les vacances sans smartphone, ça fait des dégâts Image

Forcément, je vois que c'est toi qui écris, je place a barre des exigences assez haute :lol:
Et franchement, mis à part quelques fautes par-ci par-là, je n'ai rien à redire. L'ambiance, le décor, les descriptions, le rythme, l'action... tout y est. J'aime vraiment beaucoup et j'ai hâte de lire la suite. On sent ici pourquoi les commentaires que tu fais sur les autres fics sont pertinents 8-)

Bref, je suis conquis pour le moment !
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar Batroux le Mar Août 19, 2014 13:17

Bonjour, comme le pseudo à votre gauche l'indique, je suis Batroux, et je suis là parce qu'il le faut. Parce qu'il y a des trucs en temps normal qu'on peut pas laisser passer comme ça. Mais là, franchement, ça va.

GLaDOS a écrit:Tout d'abord merci à tous pour vos messages encourageants, cela va me motiver à terminer tout ça.

Juste pour mettre les choses au clair à tous ceux qui pensent que ceci est un projet ambitieux : la première partie de mon message est du BULLSHIT, précisément fait pour me moquer un peu en parodiant certains conseils, notamment ceux de Batroux donné par Niic plus haut.
Pas 7 tomes donc, mais un certain nombre de chapitre. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus.


Méchante ! Mais ça te va si bien au teint !

++
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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar GLaDOS le Sam Août 23, 2014 17:53

Bonjour à tous et à toutes, comme le pseudo à votre gauche l'indique, je suis GLaDOS et il est temps de poster le prochain chapitre.

Mais avant cela, comme cela fait très longtemps depuis le dernier et que je ne veux pas vous perdre en route, voici un résumé de la situation :

Dans l'épisode précédent.
Yamcha s'est infiltré chez Piccolo Daïmao, il avait changé de coupe de cheveux pour que ça aille mieux avec sa tenue de voleur noire. Il la trouvait un peu cheap mais c'est tout ce qu'il avait pour cette mission alors bon, il a bien fallu s'en contenter. Là-bas, l'ancien élève de feu Kamesennin a découvert que Piccolo n'avait décidément aucun goût en matière d'architecture, et qu'il fallait avoir un sacré sens de l'orientation pour retrouver son chemin dans tout ça.
De son côté, Tambourine fut interrompu en plein visionnage des "Feux de la Désolation" par une alerte dans le palais de son père. Il fut évidemment bien déçu car il aurait aimé connaître le fin mot de l'histoire entre Bryand et Brandy, les jumeaux incestueux. Mais bon, Piccolo Daïmao n'aime pas trop quand on intervient trop tard sur une alerte et tout le monde sait ce qui arrive quand le père des démons n'est pas très content. Alors Tambourine y est quand même allé pour ramener le voleur.
Daïmao a donc réglé le problème avant de retourner se coucher parce qu'à son âge, ce n'est pas bon de faire autant d'exercice en si peu de temps.
Ah oui, et Yamcha est mort aussi. Il avait volé un truc aussi.

Voilà, j'espère que ça vous aidera à ne pas perdre le fil parce que je sais que c'est compliqué tout ce que je fais.

***

Sérieusement, deuxième chapitre :

    LE DERNIER LOUP-GAROU

Spoiler
La toile était vieille et élimée, même déchirée par endroits, mais son ami n'aurait pas aimé une autre que celle-ci. Julian s'agenouilla et déposa le corps, puis enroula doucement le tissu autour de lui. Il évita soigneusement de toucher les plaies vertes et enflées, même s'il ne risquait plus rien. La toile était si grande qu'il réussit à faire trois fois le tour du corps de son ami avant de terminer. Au moins n'aurait-il pas froid durant son voyage vers l'autre-monde, si sa religion impliquait bien un tel passage. Il se rendit compte qu'il n'en avait pas la moindre idée.

« Besoin d'aide ? » demanda son maître d'une voix douce.

Le jeune homme lui adressa un petit sourire mais secoua la tête. Il n'avait pas besoin d'aide pour cela, et il savait que son ami aurait préféré qu'il le fasse seul. Tout doucement, il passa ses bras sous le dos du cadavre et le souleva. Il ne se souvenait pas qu'il était si léger. Sur la fin, la maladie l'avait considérablement affaibli et il avait beaucoup maigri. Quelques pas plus loin se trouvait la tombe qu'il avait creusée, il y déposa l'indien et arrangea autour de lui les objets qu'il devait emporter.

Même si Julian essayait de ne pas regarder son visage, il n'arrivait pas à s'en empêcher. Upa souriait. Un sourire léger et doux qui faisait presque oublier la plaie atroce qui lui dévorait la joue gauche. Julian prit une inspiration et passa sa main dans les cheveux de jais pour rajuster la plume qui y était plantée.

Il n'avait jamais tant souffert que durant ces deux dernières semaines où il avait regardé son ami lentement dépérir. La peste verte, la mort verte, la pestilence, on avait donné de nombreux noms à la maladie. Elle se répandait dans la région ouest depuis plusieurs années maintenant. L'ouest avait toujours été pauvre, selon son maître, mais depuis l’avènement de Piccolo et la destruction de la plupart des hôpitaux, les fléaux comme celui-ci se propageaient d'autant plus vite. Upa l'avait probablement contracté en croisant un des réfugiés de la zone 18 qui avait été sélectionnée il y a un an pour la destruction.

Piccolo Daïmao l'avait promis le jour de son triomphe, il détruirait chaque année une zone à l'anniversaire de sa prise de pouvoir. 15 en avaient déjà fait les frais, et une seizième serait sélectionnée dans moins d'un mois. Julian connaissait bien cela : à huit ans, ils avaient fuit la zone 31 avec sa mère avant qu'elle ne soit détruite. C'était Upa qui les avait trouvés et qui avait conduit Julian à son maître. Comment aurait-il pu savoir à l'époque qu'il serait celui qui enterrerait l'indien, dix ans plus tard ?

Une larme roula lentement de ses yeux bleu profond sur ses joues et il tendit une main tremblante pour prendre la pelle dont il s'était servi pour creuser.

Le chat s'était approché en silence, appuyé sur sa canne de bois. Il releva les yeux vers son dernier élève et s'exprima d'une voix douce.

« Tu ne veux pas dire quelque chose ? »

Julian baissa la tête sur son ami. Bien sûr qu'il aurait voulu dire quelque chose, comme il aurait voulu parler aux trois enterrements précédents. Il ne voyait simplement pas quoi dire et dans le cas d'Upa c'était encore pire. Il tenta d'ouvrir la bouche mais le chagrin lui étreignit la gorge et les mots s'étouffèrent avant même de franchir ses lèvres.

« Tu étais... mon ami. Le meilleur ami qu'on puisse espérer. Tu étais... le meilleur d'entre nous. » finit-il par éructer d'une voix déformée par les pleurs.

Il y avait tant d'autres choses qu'il aurait aimé dire, comment l'indien et son père l'avait recueilli alors que sa mère repartait chercher les siens. Comme ils avaient appris tous les deux les arts martiaux, grâce à Maître Karin. Comme Upa l'avait toujours soutenu, même dans les pires situations, même alors que la lune était grande et ronde dans le ciel.

Il prit une pelletée de terre et commença à reboucher la tombe. Maître Karin ne bougea pas de sa place, ses yeux interdits fixés sur le visage de son jeune élève. Julian devinait parfaitement ce qu'il pensait : de tous les élèves qu'il avait pris sous son aile depuis l’avènement de Piccolo, Upa était le meilleur et le plus prometteur. Il ne lui restait plus que Julian et il savait bien qu'il ne valait pas autant que son ami disparu. Il était fort, oh ça oui, mais il manquait d'agilité, de vitesse et de maîtrise. Même sa force, il ne la tenait que de sa nature et pas de l'entraînement qu'il avait subit.

« Arrête. » commanda doucement maître Karin avant qu'il ne recouvre le visage de l'indien.

Julian suspendit son geste et suivit le regard de son maître. Comme toujours, le chat resta silencieux. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes.

« Au revoir, mon ami. » finit-il par soupirer et le chat opina de la tête.

Ils passèrent ensuite quelques minutes à tasser la terre pour que la tombe soit un peu présentable. Lorsqu'ils eurent terminé, elle ressemblait à celle à sa droite : celle de son père. C'était le souhait d'Upa d'être enterré à ses côtés et il l'avait exprimé dès les premiers symptômes. Julian le comprenait : Bora avait été un héros qui avait participé à la première tentative de rébellion contre Piccolo, il avait même fini terrassé par le plus puissant enfant du démon : Clavecin... Upa aurait très bien pu être le suivant s'il n'en avait pas été de la maladie.

« Nous devrions partir. » souffla Karin alors qu'ils sortaient du cimetière.

Julian préféra ne pas répondre immédiatement, il savait exactement ce que son maître allait dire et il ne voulait pas discuter de ça maintenant. Il récupéra son grand maillot blanc et l'enfila, il l'avait retiré pour creuser car dans cette zone, désertique dès que l'on quittait la forêt, le soleil tapait fort.

Une fois suffisamment loin, Julian se retourna vers son maître. Sa carrure de taureau projetait une ombre immense autour du félidé et pourtant il se sentait comme un gamin chaque fois qu'il devait lui faire face. Karin ne le laissa pas commencer.

« Je nous ai retenus trop longtemps ici. » commença-t-il et Julian sentit sa voix se briser pour la première fois. « Ce qui est arrivé est entièrement ma faute. »

« Maître, vous savez que c'est faux. »

Il l'arrêta d'un geste de la patte. « Peu importe, nous ne pouvons plus rester ici. »

« Mais on ne craint rien ! »

Karin n'était jamais tombé malade et Julian était persuadé qu'il ne pouvait pas. Quant à lui, sa nature lui conférait une protection unique contre certaines maladies, sa mère le lui avait expliqué avant de partir.

« Pas de la maladie Julian, mais ton entraînement doit continuer, et je n'ai plus rien à t'apprendre. »

Karine reprit son chemin vers l'orée de la forêt.

« Cela fait des années que d'autres élèves, comme toi, s'entraînent aux quatre coins du monde. J'aurais aimé qu'Upa, David et Kali viennent avec nous, mais il est temps pour toi de les rencontrer. Peut-être les autres maîtres auront-ils quelque chose à t'apprendre aussi. »

Julian connaissait déjà tout cela. La stratégie était simple : disperser les maîtres d'arts martiaux survivants et leurs élèves pour éviter qu'une unique frappe des démons n'annihile toutes les chances. Karin avait écopé de la zone la moins protégée car la résistance n'était pas installée dans l'ouest, la région n'avait pas assez d'infrastructures.

« Mais... »

Karin le coupa immédiatement et son ton était d'une dureté rare chez lui. « Tu sais que tu ne peux plus l'attendre, Julian. »

Le jeune homme ralentit le pas. Cela faisait dix ans que sa mère était partie pour tenter de retrouver les autres membres de son espèce. Les loups-garou avaient été très durement touchés par la destruction de la zone 31, où la plupart de leurs villages se trouvaient. Elle voulait juste retrouver d'autres membres pour vivre avec eux, mais elle lui avait promis qu'elle reviendrait le chercher. Il était trop dangereux à l'époque de se balader sur les chemins avec un enfant de son âge.

« Je ne l'attends plus. » tenta Julian d'une voix blanche.

« Alors plus rien ne nous retient ici, n'est-ce pas ? »

Julian ne répondit pas avant qu'ils ne soient arrivés au camp. Il ne méritait plus ce nom d'ailleurs, il ne restait que deux tentes installées. Il commença à rassembler ses affaires puis émit un soupir. Il passa la main dans ses cheveux noirs, coupés bien court, et se tourna vers le félin.

« Vous avez raison, pardon maître. Je prépare mes affaires. »

Pendant qu'il fouillait sa tente pour préparer le petit sac qu'il emporterait avec lui, Julian ne put s'empêcher de se poser la question qui le tourmentait depuis dix ans : si sa mère ne revenait pas, cela voulait-il dire qu'il était à présent le dernier de son genre ? Les humanimaux avaient particulièrement souffert du règne de Piccolo : ils étaient déjà en minorité mais leur nombre avait drastiquement diminué. Les loups-garou ne faisaient pas exception à la règle. Cette crainte le tenaillait depuis longtemps mais il n'avait jamais osé l'évoquer en présence de maître Karin.

« Julian ? Tu as bientôt terminé ? »

Il se dépêcha de fourrer sa tenue d'entraînement dans le petit sac et le jeta sur son dos, il n'avait pas grand chose à prendre en fait. Il ressortit de la tente et ils défirent entièrement le camp pour n'emporter qu'une seule grande tente que Julian chargea sur son dos. Karin lui tendit une petite capsule.

« Garde ça précieusement, veux-tu. C'est notre radio. Une fois qu'on se sera un peu éloignés, nous contacterons les résistants du Centre et du Nord pour savoir où nous diriger. »

Évidemment, il était hors de question de prendre la direction du Sud. Outre le désert qu'ils devraient traverser, ils ne trouveraient personne pour les aider là-bas. L'Est était trop loin, même si Julian aurait beaucoup aimé y aller. On prétendait que le roi Piccolo avait confié à son fils aîné le commandement de cette région.

« Nous partons directement vers le Nord, maître ? »

« Non, d'abord nous allons faire un détour, si tu le veux bien. Suis-moi. »

Ils firent un dernier tour de ce qui leur avait servi de camp pendant un an, puis Karin s'enfonça dans la forêt et Julian le suivit. Il ne comprenait pas ce que son maître pouvait avoir à récupérer là-dedans mais il savait qu'il n'était pas temps de poser des questions. La traversée se fit donc en silence, jusqu'à ce qu'ils quittent la zone luxuriante au bout d'une heure de marche, pour pénétrer dans une région brûlée où la nature reprenait lentement ses droits. L'incendie datait déjà de quinze ans et pourtant seuls quelques arbrisseaux s'était installés.

Karin ne s'arrêtait toujours pas et ils traversèrent cette région jusqu'à ce qui fut une clairière avant que ceux qui l'occupaient en soient chassés. La terre y était plus claire mais là aussi la flore envahissait lentement l'espace. Julian comprit en voyant une étrange protubérance au sol. C'était une colonne qui devait mesurer des dizaines de mètres lorsqu'elle était debout. Maintenant effondrée et brisée, elle était à moitié recouverte par la poussière et les racines. Il y avait plusieurs morceaux éparpillés tout autour d'eux. Au loin, au cœur de la forêt luxuriante, on distinguait le sommet arrondi de ce qui avait été la tour Karin. La résidence de son maître avant que Piccolo ne prenne le pouvoir.

Il ne l'avait jamais vue mais Upa lui avait raconté cet épisode mille fois. Comment Piccolo s'était rendu sur place lui-même après sa victoire contre le petit garçon singe. Comment il n'avait rien trouvé et comment il avait détruit la tour et les environs dans un accès de rage.

« ...jamais complétée. »

Karin murmurait quelque chose en cherchant dans les débris, quelque chose que Julian ne comprit pas. Il s'était attardé dans sa contemplation du dôme gigantesque. En quelques pas il rattrapa son maître.

« Que cherchons-nous ? »

« Je l'ai trouvé. » annonça Karin en tapant de sa canne sur un morceau de la tour effondrée. « Pourrais-tu soulever ça Julian ? »

Le loup-garou opina de la tête et s'agenouilla pour déblayer la poussière, arrachant quelques racines au passage. Il passa ses bras autour de la pierre. Le morceau était plus long qu'il ne le croyait et une partie était enfoncée dans la terre. Julian dut s'y reprendre à deux fois, bandant les muscles de son bras en grondant lorsque, enfin, il réussit à soulever la colonne. Il la maintint ainsi le temps de faire deux pas puis la laissa retomber et rouler.

Maître Karin était déjà en train de fouiller au sol pour planter sa canne en un endroit précis. Il se mit à creuser avec les pattes, sur une dizaines de centimètres, tout en expliquant à son jeune élève :

« Piccolo ne serait jamais venu les chercher ici-même. Je les ai laissés trois ans après qu'il ait détruit la tour. »

Par chance, la région n'avait jamais été sélectionnée pour être détruite. La puissance de Piccolo aurait risqué de détruire ce trésor, même enfoui à plusieurs mètres de distance de la surface. Julian se demanda ce qui nécessitait une telle précaution. Il s'agenouilla face à son maître et observa ce que ce dernier était en train de déterrer.

Enfin se dévoila un petit paquet, puis un autre plus large. Karin les retira tous deux avec précaution et défit rapidement le plus gros. C'était une théière, ancienne et travaillée mais qui ne présentait rien d'exceptionnel aux yeux du novice.

« Maître... ? » commença-t-il.

« La Chôshinsui. » murmura le vieux chat. « Un élixir divin qui peut dévoiler les forces enfouies au plus profond de toi. Il faut cependant la boire lorsqu'on a encore du potentiel à révéler et que l'on a atteint un certain degré de sagesse, ou elle tue celui qui la boit. Goku en a bu avant de partir affronter Piccolo mais j'en ai reçu une nouvelle théière ensuite. »

Julian resta interdit, il avait déjà entendu quelque chose comme ça. Pas de son maître, mais de son ami.

« Upa disait qu'elle s'appelait Chôseisui... »

« Il ne parlait pas de la même chose. Celle-ci est concoctée par Dieu en personne. »

C'était la première fois qu'il voyait son maître parler de quelque chose avec autant de respect, même s'il y avait de la crainte aussi. Julian resta interdit, le regard fixé sur la théière.

« Je devrais la boire pour devenir plus fort ? »

Aussitôt, Karin recula en serrant l'objet contre lui. « Non ! » s'exclama-t-il précipitamment. Puis il reprit ses esprits. « C'est trop risqué de te soumettre à une telle épreuve sans garantie. Je l'emporte au cas où mais je refuse de t'y faire boire pour le moment. »

Julian opina de la tête. Il n'était pas étonné. Bien sûr, l'élixir ne lui était pas destiné. Si quelqu'un devait le boire, ce quelqu'un était à présent enterré sous trente centimètres de terre. Le loup-garou préféra ne pas s'appesantir là-dessus. Il comprenait parfaitement le choix de son maître.

« Et l'autre paquet ? »

Une fois rassuré, Karin déposa la théière au sol et défit tout aussi délicatement le deuxième paquet. Une fois ouvert entre ses pattes, Julian vit ce qu'il contenait : deux petits haricots d'un vert pâle. Ils semblaient un peu flétris mais son maître les tenait comme s'il s'était agit de diamants. Le jeune homme savait pertinemment pourquoi, Upa le lui avait expliqué il y a de nombreuses années. Il mit un peu de temps à retrouver leur nom.

« Des senzus. Il vous en reste alors ? »

Ces grains très spéciaux étaient capables de soulager la faim pour plusieurs jours, faire disparaître la fatigue et soigner les petites blessures. Pendant un instant, le loup-garou se demanda s'ils auraient été utiles contre la peste verte mais Karin les aurait utilisés si ça avait été le cas.

« Un seul. » murmura le chat en réponse.

Son élève fronça les sourcils. Il en avait pourtant compté deux. Karin roula le premier dans son petit paquet et le ferma soigneusement avant de le tendre au loup-garou.

« Conserve-le précieusement. »

Julian prit le paquet, bouche-bée. Son maître se retournait déjà pour, semble-t-il, chercher quelque chose. Il rangea le paquet entre la ceinture de tissu qui lui ceignait la taille et son pantalon noir. Puis il rattrapa son maître et ouvrit la bouche pour poser une question.

« Comment est la lune ce soir ? » l'interrompit Karin.

La question décontenança Julian mais il n'eut que peu d'hésitation à répondre. « C'est la lune noire ce soir, maître. »

Comme tous les membres de sa race, il était connecté à l'astre nocturne par un lien étrange et invisible. Il pouvait sentir, dans toutes les fibres de son être, les modifications du cycle lunaire. C'était une sensation plaisante qu'il avait découverte sur le tard. En effet, la lune était restée invisible pendant de nombreuses années après sa naissance, détruite selon certains. Les loups-garou du monde entier étaient désespérés quand elle était réapparue, trois ans après la prise de pouvoir de Piccolo.

Julian ne se laissa pas dérouter bien longtemps et il se dépêcha d'enchaîner : « Que faites-vous maître ? »

Karin finit par trouver ce qu'il voulait : un petit morceau de l'ancienne colonne qu'il redressa pour que le morceau cassé fasse face au ciel. Il y déposa alors le petit haricot qu'il avait encore dans la patte. Aux yeux de Julian, la scène ressemblait diablement à un petit autel sur lequel on déposait une minuscule offrande.

« Celui-ci doit rester ici. » expliqua-t-il d'une voix faible et douce.

Julian ne discuta pas cette fois, mais il garda les yeux baissés sur son maître. Celui-ci avait les yeux rivés sur le ciel, comme s'il recherchait quelque chose. Enfin, il pencha la tête et pointa une direction du bout de la canne.

« D'abord, plein Nord. Nous allons longer la mer pendant un moment puis nous verrons si nous continuons vers la région nord ou le Centre. Tu es d'accord ? »

Le loup-garou opina doucement de la tête.

« Alors nous partons tout de suite. »

Ils prirent la direction indiquée et commencèrent par traverser la même zone brûlée. Julian se réjouit de voir que leur chemin allait passer près du dôme qui avait jadis été le sommet de la tour Karin. Arrivé à l'orée du bois, il prit tout de même le temps de se retourner vers la clairière qu'il venait de quitter. Son regard aiguisé capta rapidement le petit autel improvisé. Il ne voyait peut-être pas bien, mais il était presque sûr que le senzu n'y était plus.


***

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Re: Chroniques d'une révolution

Messagepar siberia le Sam Août 23, 2014 19:34

Batroux a écrit:
Méchante ! Mais ça te va si bien au teint !



Je vois que tu as bien cerné le personnage.... :twisted:

Sinon pour parler de la fic : je savais déjà aimer ton style d'écriture, donc ça va toujours. Et un grand MERCI : je connais tes personnages, et je vois même à quoi ils ressemblent sans avoir besoin de les chercher sur Wikipedia ! (A ce stade, je pense que ça se voit que je connais pas trop l'univers, oui ?) Bref : continue comme ça, et j'oublierai que je suis arrivée sur ta fic par hasard et non sur invitation sur papier bristol. :evil:
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