Aliens VS Saiyen : Espoir

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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Sam Sep 10, 2016 20:34

Edit : Je m'en occupe, Pensyves !

Chapitres :

Dan était assis sur l’un des nombreux rocher du désert qu'il visitait désormais quotidiennement pour s'entraîner. Il se délectait du magnifique spectacle du coucher du soleil, admirant les teintes rougeâtres qui coloraient le ciel. Il oubliait tout les petits tracas qui composaient ses journées ; entraînement, stress du tournoi imminent, le mal du pays…

Le “mal du pays”. C'est comme ça que Prince avait nommé cette sensation étrange.

C'est que le jeune Saiyen n’avait pas revu ses proches sur Gokiburi depuis un peu plus de trois mois et pourtant, il avait l’impression que des années s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu’il leur avait parlé. L’envie de les revoir ne manquait pas, et chaque jour, il se retenait d’aller prendre une capsule pour rentrer, mais il devait devenir plus fort pour protéger sa planète, malgré la pulsion qui se faisait de plus en plus forte avec le temps.

Ce qu'on lui avait enseigné ici, il n’aurait jamais pu l'apprendre sur sa planète natale, et il était loin d'avoir fait le tour de la question. Plus Dan pratiquait, plus il réalisait qu'il n’en était qu’aux balbutiements des bases du combat, comparé à certains génies comme le prince ; et s’il voulait un jour protéger Gokiburi le plus efficacement possible, il devait rester sur Vegeta et suer du sang, si possible, afin d’atteindre les plus hauts niveaux

- Je peux m’asseoir à côté ?

Dan sursauta. Il n'avait pas remarqué la présence de son grand frère. Le jeune Saiyen lui offrit son plus beau sourire et tapota sur une parcelle du rocher sur lequel il était assis, l’invitant à l’y rejoindre. Bien loin de son exubérance habituel, Prince s’était installé, silencieux, à côté de son frère de cœur.
Le Gokiburi d’adoption compris à ce moment qu’il n’était pas le seul à avoir changé. Prince était différent de celui qu’il connaissait avant leur venue sur Vegeta. La rencontre avec le Xénomorphe sur le satellite l'avait marqué. Il y avait quelque chose de nouveau en lui, il semblait presque… mature ? Le terme paraissait excessif. Prince demeurait excentrique, capable de piquer une crise pour un sujet sans importance, comme le programme télé. Mais il était désormais aussi capable d'accalmies et de politesses auxquelles Dan n'était pas habitué, comme en ce moment.

- Ça va, Prince ?
- Ça va… Je me rends compte qu’on a juste pas eu le temps de parler à propos de… tu sais… le liquide.

Le Saiyen avait totalement oublié que Prince voulait lui parler d’un évènement qui s’était passé sur le satellite. La dernière fois qu’il avait abordé le sujet, c’était il y a deux mois, juste avant qu’Esharotto ne vienne et lui propose de l’entraîner. Et depuis, il n'avait aps eu une minute. Les évènements s’étaient enchainé à une telle vitesse qu’ils en avaient tout les deux oublié ce sujet là. À moins que Prince n'ait pas vraiment oublié ? Qu'il ait simplement attendu à dessein ? Non… Ça ne lui ressemblait pas. Dan déglutit avant de répondre :

- Je t’écoute.
- Je ne sais pas ce qui s’est passé CONCRETEMENT à ce moment là… mais je sais que tu étais toi, mais… sans l’être, tu vois ?
- Euh… pas du tout…

Prince réfléchit quelques instants pour trouver un terme qui expliquerait expliquer son ressenti. Il avait beaucoup de mal à mettre des mots sur les sensations qu'il avait éprouvées durant le changement temporaire de son frère, tant il avait l’impression que tout s’était passé si vite, mais que, paradoxalement, l’adrénaline lui avait fait vivre ça au ralenti. Finalement, il se jeta à l'eau :

- C'est un peu comme si tu avais été hypnotisé….Je ne sais pas ce que ce liquide t'a fait, mais ça t'a rendu différent.
- Différent comment ?

Une autre pause. Prince avait pensé que les mots viendraient tout seul, comme à chaque fois qu'il s'adressait à son frère, mais cette fois, se faire comprendre s'avérait bien plus difficile que d'habitude. Il choisit avec minutie ses mots pour lui faire comprendre qu’il n’était pas dans son état naturel, sans pour autant être un monstre, malgré la terreur que le Gokiburi d'origine avait ressentie en plongeant ses yeux dans les orbites noires de son frère.

- Tu étais… froid… Non : glacial… et tu as assassiné ce Xénomorphe avec une telle technique et une telle aisance que…. Qu’on dirait que c’était une habitude pour toi…
- C’était mieux, non ?
- Non.

Dan était intrigué. De ce qu'il comprenait, ce que Prince venait de lui dépeindre, c’était le tableau du parfait guerrier. Calme et fort, il s’était débarrassés du Xénomorphe avec l’aisance naturelle d’un guerrier expérimenté, forgé par des années de combats contre ces créatures venu d’ailleurs. Exactement ce à quoi il aspirait. Il chercha encore une fois à mieux comprendre ce que son frère voulait lui dire :

- Pourquoi ça n'était pas mieux ?
- Tu n’étais plus Dan.
- Hein ?

Le fils biologique de la reine de Gokiburi inspira longuement, peu habitué aux paroles qu’il allait prononcer. Il n’aimait pas mettre des mots sur ses émotions, tant cela lui paraissait artificiel de vouloir traduire l’intraduisible. Les émotions se ressentaient, elles ne se comprenaient pas.
Cependant, il voulait bien faire une exception pour son petit frère. Dan avait été plongé dans un monde différent du sien, à un âge assez difficile, où il se cherchait encore. C’était son rôle d'aîné de le guider dans cette période difficile, où à force de se chercher, il risquait surtout de se perdre.

- Ecoute, frérot… Maman t’aime et Papa, où qu’il soit là haut, t'aime lui aussi de toute son âme, j’en suis sûr ! Mais je ne pense pas qu’ils veulent voir leurs fils devenir une machine à tuer sans cœur… Tu n’es pas Ikary. Tu es Dan. tu as peut être du sang Saiyen ou je ne sais quoi encore, mais tu es quelqu’un de bien. L'un des meilleurs gokiburi. Je ne te demande pas d’arrêter de te perfectionner à l’art du combat, mais je te demande de ne pas abandonner ton humanité en cours de route. Voilà. C'est ça qui me fait peur. Ce qui s'est passé montre qu'il y a quelque chose d'inhabituel en toi, et je ne tiens pas à ce que cette part sombre prenne le dessus sur le frère que j'aime.

Dan était resté silencieux durant la tirade de son frère. Puis un petit sourire s’était lentement formé, avant qu’il n’essuie les larmes qui commençaient à se former dans ses yeux. Cette vision aurait d’habitude agacé Prince, qui n’aimait pas vraiment les effusions de larmes. Il n'avait même pas assisté à l’enterrement de son propre père, mais à présent, elle rassurait le futur régent de Gokiburi quant à la nature de son frère.
Prince avait raison, son père ne voudrait surement pas voir l’enfant qu’il avait élevé comme s’il était de son sang devenir un bloc de glace sans pitié. Les souvenirs de ce père d’adoption, les petites histoires qu’il lui racontait, sa tendresse apaisante, son humour bien particulier et les moments de complicités partagés avec lui achevèrent de convaincre Dan que Prince ne s'ouvrait pas ainsi à la légère.

- Promis, Prince ! Je vais faire attention.

À peine eut-il prononcé ces mots que les antennes balantes de l'aîné se redressèrent et que son air grave s'évanouit pour laisser la place à une détermination nouvelle. Il était temps de se changer les idées :

- Et si on perfectionnait aussi la technique qu’on a échouée à apprendre quand on étaient jeune ? proposa-t-il d'un air malicieux.
- Laquelle ?
- T’as oublié ?

Les sourcils de Dan se froncèrent, tandis que sa queue de singe s’agitait, signe qu’il fouillait chaque recoin de ses souvenirs pour se rappeler d’une technique particulière. Puis son regard semblait dire qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait.

- Mais… ça avait été un échec complet… commenta-t-il.
- Par ma faute, répliqua Prince du tac-au-tac, l'air grave.
- Non, je….
- Écoute, Dan, n’essaie pas de me caraméliser le cul, faut dire ce qu’il en est ; c’était un problème de manque de volonté, et ça venait de moi. Maintenant, je suis prêt !
- Bien ! Cette fois, nous allons maitriser « Le Lien » !

-------------------------------------- Terre :

Bonken était resté silencieux et gardait ses yeux fixé sur la flamme du campement. Il ne bougeait pas, il ne sourcillait pas. Les seuls mouvements qu’on pouvait distinguer étaient ceux de sa respiration et celui de ses paupières.
Il n’aurait pas été si nerveux s’il n'avait pas été en présence de cette folle aux cheveux gris. Avant, il vivait heureux dans une cohésion familiale parfaite, près de sa famille adoptive. Il avait des occupations, des livres à lire tranquillement dans sa chambre au souterrain, dissertait avec sa sœur, et passait même du temps avec son père à bricoler des inventions plus farfelue les unes que les autres.
À présent, il était seul dans ce monde sauvage avec une folle à la force colossale malgré son physique en porcelaine. Bien sur, il savait que les apparences étaient trompeuses, il était très bien placé pour savoir que seuls les imbéciles pouvaient s’y fier, mais la puissance de cette ravagée dépassait vraiment de loin la sienne, si bien que ses testicules le faisaient encore souffrir du coup qu'elle lui avait asséné plusieurs heures plus tôt.

- Alors, t’es vraiment amnésique ? lui demanda-t-elle soudainement.

Il allait lui répondre de la façon la plus cinglante qui soit, mais son éducation, sa dignité, et surtout son instinct de survie, l’empêchèrent de lui servir une réponse composée d’insultes dégradantes. Et s’il voulait sauver sa famille, il devait survire. Ce fut donc avec cet objectif en tête qu’il répondit le plus laconiquement possible :

- Oui.

Après coup, le jeune homme eut la désagréable impression de parler tel un abruti monosyllabique, tant il détestait s'exprimer d’une manière aussi primitive, mais c’était bien la meilleur façon de survivre avec une fille aussi instable qu’elle. Elle était parfaitement capable de lui offrir son plus beau sourire -à la dentition parfaite- tout en s’occupant de lui refaire la sienne en lui malaxant bien peu délicatement les joues à coups de poing.

- Peu loquace, hein ? Allez, pour ouvrir la discussion, je m’appelle Katani.
- Moi, c’est Bonken, et désolé, parler n’a jamais été une activité dans laquelle j’excellais.
- Ça se voit…
- Par contre, j’ai une question… je peux la poser ou ça me vaudra une séance gratuite de massage des parties génitale à coups de genoux ?

Les mots avaient dépassé ses pensés et il crut un instant que question ou non, il allait y avoir droit à ce massage, avec en bonus une exploration de sa zone rectale. Heureusement pour lui, son appareil reproductif et son fondement, son interlocutrice était de bonne humeur.

- Vas-y.
- C’est qui le gamin sur la photo ?

Pour la première fois, il ressentit un trouble. La jeune femme semblait partagée entre plusieurs sentiments ; nostalgie et tristesse se mêlait dans son regard de couleur ambre.

- Il s’appelait D-1, et il était comme toi une création de Géro.
- Était ? Il lui est arrivé quoi ?

La colère qu’il ne croyait pas voir venir surgit comme un prédateur des fourrés. Les sourcils de Katani se froncèrent, tandis que ses pupilles brillaient d’une fureur à peine contenue. Il sentait une aura meurtrière pulser violemment autours d’elle, son instinct de survie lui intimant de fuir à toute jambes. Mais celles-ci ne répondaient plus, paralysées qu'elles étaient sous la terreur primaire qui s'était emparée de son corps. Finalement, les lèvres serrèes de la jeune femme remuèrent dans une succession de syllabes détachées et menaçantes :


- Et ta mère, je lui en pose des questions sur qui l’a grimpée pour t’avoir ?!
- P-Pardon !! Je… Je suis désolé !! s'empressa de bégayer Bonken en tendant ses mains paumes en avant dans un geste bien inutile de fausse protection, sans même relever l'insulte.

Elle tourna la tête et ne se gêna pas pour cracher sur le sol. Encore une fois, il garda pour lui ses commentaires sur la bonne tenue, s’estimant chanceux de ne pas être la cible de ses crachats. Un long silence passa avant qu’il ne se risquât à reprendre la parole, estimant qu'un autre sujet pourrait peut-être calmer cette sauvage..

- Pourquoi il n’y a pas d’Alien ici ? Ils étaient nombreux la dernière fois que le bouclier s’était désactivé.
- Parce que normalement, il n’y a que rarement des Aliens par ici.
- Normalement ?
- Les Aliens, malgré ce qu’ils laissent croire, sont bien plus intelligents qu’ils ne le laissent paraître. Ils ont vite compris qu’ils ne tireraient rien à rester autours d’un dôme d’énergie alimenté continuellement et ça fait un moment qu’ils ont déserté la zone.
- Et donc les Aliens qui ont attaqué la base….
- Bingo, ma couille... ils ont été emmenés là par quelqu'un d'autre. À quoi beau risquer ses couilles quand t’as des Aliens contrôlé qui peuvent faire le boulot pour toi.
- Ils peuvent les contrôler ?
- D’après ce que j’ai vu, oui, avec des appareils bizarres, comme des veines dorés sur le crâne, mais ça n’a pas l’air d’être fabriqué à grande échelle. C'était la première fois que j'en voyais, et les ressources manquent ici.
- Mais c'était quoi, leur but ? Me tuer ?
- Tu te donnes trop d'importance. Leur cible, c'était sûrement Brief et sa fille. En tout cas, si tu veux le libérer, ce n’est pas avec ta force actuelle que tu réussiras.

Il se sentit légèrement vexé dans son égo, mais prit ça en compte. Il devait devenir plus fort afin de libérer le Docteur, Tight, ainsi que touts les autres habitants du souterrain. Il se redressa, et fixa son regard bleu dans les pupilles ambre de la jeune femme.

- Et tu me conseilles quoi ?

Cette fois-ci, le sourire revint à la jeune femme. Malgré l’air froid et glacial qu’il se donnait, il ressemblait énormément à D-1, dont il était portrait craché, en plus jeune… Même au niveau de sa mentalité, il avait cet esprit d'analyse et de mesure dans ses paroles, ce côté calculateur. Gero n'avait jamais été très original dans la programmation de ses intelligences artificielles. Et puis, il y avait cette insouciance constante face au danger, que ce soit elle ou les aliens… Elle venait de lui dire qu’il allait affronter une armée qui avait mit au point un dispositif pour contrôler les Xénomorphes, et il voulait encore en découdre. Oui, elle avait peut-être enfin trouvé un allié valable…

Bonken fut secoué par un frisson de terreur pure quand la jeune femme se lécha les babines en l'observant de cet air affamé qui la caractérisait.

En vérité, Katani se délectait de la perspective de former cet androïde, et elle espérait qu'il serait à à la hauteur de ses ambitions. Si c’était le cas, il avait peut être une chance de réussir…

- Je vais t’entrainer.
- Ah… on commence quand ?...
- MAINTENANT !

Le jeune homme vit des étoiles lorsque le pied de la jeune femme percuta avec violence sa mâchoire, décollant son corps du sol sur plusieurs mètres avant qu’il ne s’écrase au sol, après avoir rebondi plusieurs fois sur des rochers plus solides que son crâne.

- Mouais… L’esquive est à revoir…

Pour seule réponse, elle perçut les gémissements de souffrance du jeune homme, encore face contre terre, qui tentait de se dresser sur ses bras pour prendre une position plus digne.

- Par contre, l’endurance, ça va, je donne un quinze sur vingt, vu ton niveau de trafiole.

--------------

Raditz tentait désespérément d'échapper à l'étreinte de sa tortionnaire, mais plus il se débattait, plus la prise sur sa gorge se resserrait. Il ne voulait pas mourir comme ça. Il voulait aller de l'avant, progresser encore, voir enfin la fierté dans les yeux de son père. Il ne pouvait aps laisser une fille le tuer, et encore moins cette sorcière qui semblait si frêle, si fragile…

— Je suis là pour te parler du projet d’évasion des gladiateurs.

Il aurait voulu demander grâce, mais elle ne lui en laissait même pas l'occasion.

— Tu vas te soumettre à l’autre con de Slugh…

Raditz ne demandait que ça, mais comment faire alors qu'elle s'apprêtait à le tuer ?!

— Je t'aime, mon fils.

Sous le chapeau de cuir, les yeux émeraude arboraient désormais les nuances gris foncé de ceux de Gine. Kisuke avait disparu et c'était maintenant sa mère qui le tenait dans ses bras, tendrement. Raditz aspira une large bouffée d'air et sentit les larmes se presser contre ses orbites.

— Tu ne vas quand même pas pleurer ?! rugit-elle agressivement. Tu es un saiyen ! Je ne t'ai pas éduqué comme ça ! Tu dois être fort !


La porte de la cellule s'entrouvrit dans un grincement aigu qui arracha le saiyen au sommeil tourmenté dans lequel il avait fini par plonger. Encore à moitié endormi et affaibli par près de deux semaines de jeûne, il fut absolument incapable de résister quand la poigne d'acier d'un colosse à l'apparence reptilienne le saisit à l'épaule pour l'entraîner sans ménagement hors de sa prison.

La vision floue, il fut entraîné dans le méandre des couloirs sombres de l'arène, percevant à peine les plaintes des autres prisonniers, jusqu'à ce qu'enfin on le jeta à terre sans ménagement, dans une pièce suffisamment éclairée pour l'éblouir encore plus et le priver de toute vision. Et alors qu'il s'apprêtait à plonger une fois encore dans l'inconscience, son odorat perçut soudain une odeur familière, douce et revigorante.

De la bouffe !!

Le saiyen rassembla ses ultimes forces pour ouvrir les yeux et supporter la lumière vive. Il se trouvait dans une petite pièce circulaire. Face à lui se trouvait une table garnie de mets tous plus appétissants les uns que les autres. Il voulut se redresser pour se jeter sur les victuailles, mais à peine eut-il amorcé son mouvement que la poigne du colosse l'agrippa à nouveau fermement à l'épaule dans le but manifeste de le maintenir à genoux.

— Bande… de… salopards ! articula-t-il faiblement. Qu'est-ce que vous voulez ?

— Nous voulons savoir si tu es enfin disposé à collaborer, répondit une voix chevrotante et suintant la malice.

Raditz aperçut alors un petit être à l'allure de crapaud humanoïde à peau brune qui s'approcha de lui pour lui faire face, tandis que son tortionnaire resserrait encore un peu plus la prise sur son épaule, pour bien lui signifier que toute tentative d'utilisation de la force s'avérerait inutile. Le saiyen soutint le regard du batracien avec toute la fierté dont il était capable dans sa situation. Ce dernier sourit cruellement de ce spectacle pitoyable avant de poursuivre :

— Je m'appelle Medamacha et je suis ton nouveau maître. J'espère que ces quelques mois de cachot t'auront rendu plus conciliant. Nous voulons trois choses : ton code d'accès aux données confidentielles saiyennes, les numéros d'identification de ta capsule spatiale et ton entière collaboration aux tournois hebdomadaires. Si tu remplis ces conditions, tu pourras manger tout ton saoul et tu pourras intégrer la Deuxième Ligue. Crois-moi, tu ferais bien d'accepter.

Va te faire foutre, sale con ! furent les premiers mots que l'esprit de Raditz formula, mais il se retint. Les mots de Kisuke résonnèrent encore une fois dans son esprit :

— Je suis là pour te parler du projet d’évasion des gladiateurs. Avant tout ça, je veux m’assurer d’avoir un mec assez solide pour suivre le plan sans crever en cours de route, donc tu m’écoutes ; tu vas te soumettre à l’autre con de Slugh…



Le regard du saiyen passa rapidement des yeux malsains de son interlocuteur aux victuailles abondantes qui recouvraient la table, avant de revenir se poser sur les iris jaunâtres de l'homme-crapaud. Il ne pouvait pas trahir son peuple. Le sens de cet endroit étrange lui échappait toujours, mais ces enfoirés en avaient visiblement après sa planète natale… Il devait absolument réussir à s'enfuir pour avertir les siens, et Kisuke représentait sa meilleure chance.

Mais il savait que ça n'était qu'une excuse : ce furent les effluves odorantes qui le firent craquer. La perspective d'ingérer de la nourriture était bien la seule chose capable de venir à bout de sa fierté saiyenne, et ce fut presque comme si son estomac parlait à sa place.

— Filez-moi à bouffer et je vous donnerai ce que vous voudrez, finit-il par concéder en baissant les yeux à terre, autant par honte que pour signifier une apparente soumission.

— Je savais bien que la faim te rendrait raisonnable. Vous êtes tous les mêmes, vous autres… se moqua Medamacha en faisant signe au colosse à la peau reptilienne de relâcher leur prisonnier.

Ce denier se jeta instantanément sur une large cuisse d'un animal inconnu qu'il mordit à pleines dents, sans quitter des yeux l'être repoussant qui le toisait d'un regard empli d'une satisfaction vicieuse. Son corps saiyen assimila rapidement les protéines, et moins d'une minute plus tard, il se sentit à nouveau capable de poursuivre la négociation.

Et soudain, Raditz comprit qu'il avait été berné. Kisuke n'avait jamais agi contre Slugh. Elle était à son service, et lui avait fait miroiter la possibilité d'une évasion pour mieux l'amener à collaborer. C'était évident. Le piège était pourtant grossier et le saiyen se maudit de ne pas avoir compris plus tôt. Tout en continuant de ses sustenter en silence, il étudia la situation sous tous les angles dans le but d'en tirer le meilleur parti. Il devait montrer tous les signes d'une soumission, faire croire à ses tortionnaires qu'il avait mordu à l'hameçon, et rassembler un maximum d'informations. Dans l'immédiat, c'était la meilleure carte qu'il avait à jouer.

— Je vous donnerai ce que vous voudrez, mais mon niveau d'habilitation ne vous servira pas à grand chose. Je ne suis pas un guerrier d'élite. Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de “Deuxième Ligue” ? s'enquit-il entre deux bouchées.

— C'est très simple. Nos combattants sont répartis en plusieurs ligues de douze guerriers en fonction de leurs capacités. Les vainqueurs de la Ligue supérieure reçoivent l'indicible privilège d'intégrer la Garde d'Élite de Slugh. Le combat que tu as livré contre le Xénomorphe à ton arrivée te permettra d'intégrer la Deuxième Ligue. Si tes performances en combat et tes progrès s'avèrent satisfaisants, tu auras l'opportunité d'intégrer la Ligue supérieure et de servir le futur maître de la Galaxie. C'est une opportunité inespérée pour toi.

Raditz n'en croyait pas ses oreilles. Ces abrutis semblaient n'avoir aucune idée de ce qui se passait à l'extérieur de la planète. Et pourtant, ils connaissaient bel et bien les xénomorphes, puisqu'il avait combattu l'un d'eux… Ça signifiait que ces gens avaient un plan, une arme, ou quoi que ce soit qui pouvait certainement aider son peuple dans sa lutte contre les aliens. Il continua de faire profil bas.

— Donc, tout ce que j'ai à faire, c'est d'éclater d'autres guerriers, et je serai libre ?

— Dans un premier temps, tu seras nourri correctement et tu recevras une chambre à partager avec un autre combattant. Si tu atteins la Première Ligue, tu auras droit à une chambre particulière et d'autres avantages, notamment l'accès au Centre de Repos.

— Ça ne m'a pas l'air très compliqué.

— Si tu le dis, Saiyen… commenta Medamacha avec un sourire mauvais. Je tiens à te prévenir : je déteste ton peuple, et si tu n'as pas été exécuté, c'est uniquement parce que ta race intéresse notre maître. Si ça ne tenait qu'à moi, tu serais déjà mort. Alors au premier faux-pas, n'espère pas la moindre indulgence de ma part.

Mais le discours n'eut pas l'effet déstabilisant escompté. Au contraire, le saiyen arbora à son tour un large sourire en répliquant :

— Je n'en aurai pas besoin.
Image

Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Bushido le Mer Oct 19, 2016 14:41

Je ne savais pas que tu faisais dans la publicité mensongère, kouki ! Il y a écrit chapitres et on en a qu'un à se mettre sous la dent... :P

Les choses avance du côté des trois parties, c'est bien. J'avais hâte "qu'elle" rentre en scène... :) Bien que je m'attendais à ce que tu développes davantage les souterrains. Peut-être à l'avenir ?
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar niicfromlozane le Sam Oct 22, 2016 22:05

Yo !

Donc pour ceux qui n'ont pas remarqué les quelques erreurs toutes "niic-esques" dans la dernière partie du chapitre précédent, j'ai repris la réalisation des parties sur l'arène, parce que c'est typiquement le genre d'environnement qui me plaît et sur lesquels j'ai envie d'écrire -depuis que kouki me l'a évoqué, donc avant le chapitre 4, en fait- tant je vois un potentiel énorme dans cette trame secondaire. Mais rassurez-vous, ça se fera évidemment toujours avec le consentement et l'approbation de kouki. Cela pour dire que si les chapitres ont du retard à l'avenir -comme en ce moment, par exemple-, vous saurez pourquoi. ^^ ©niic

Sinon, comme les chapitres c'est cool, voilà le


Chapitre spécial n°07 : Le Plan Divin



précédemment dans AVS :

L'histoire ne dit pas comment se déroula la première rencontre entre Sor'Ano et le dernier représentant des Kaio Shin sur la planète Veladia. Tout ce qu'on en sait, c'est que tous deux y survécurent, et qu'à l'exception des sayens sauvés par Kibito, ils en furent les uniques survivants. Suite à cela, Kaio Shin s'établit directement sur la planète Vegeta et en assura la protection, tandis que la flotte xénomorphe fit demi-tour pour regagner Prométhée-01.




Quand Kibito se matérialisa à nouveau sur Veladia, Kaio Shin était à bout de forces, assis contre un rocher, le bras droit atrocement mutilé. Plus le moindre Xénomorphe à l'horizon. Le serviteur divin se précipita vers son maître et apposa deux mains contre son torse dans une diffusion de lumière blanche qui enveloppa les deux êtres. Quelques secondes plus tard, ils se redressaient, et seuls les vêtements du plus petit portaient encore les stigmates de la bataille.

— Je n'ai pas pu l'abattre, annonça-t-il, l'air grave. Ils sont trop forts. Même à deux, ce sera trop juste.

— Vraiment ? s'étonna Kibito.

— Oui, jamais je n'aurais imaginé que l'alpha puisse atteindre un tel niveau de puissance. J'ai pu le blesser, mais les autres nous ont séparé et ils ont pu battre en retraite. C'est leur nombre qui fait leur force. Nous avons été négligents, on aurait dû intervenir plus tôt.

— Nous ne pouvons pas être partout… Dois-je vous rappeler que Babidi est toujours en train de…

— Je sais ! le coupa Kaio Shin sans ménagement. Mais si nous avions réagi immédiatement, nous n'aurions pas à combattre sur deux fronts à la fois. Nous allons être obligés de demander de l'aide.

Kibito prit un air horrifié :

— Vous ne pensez quand même pas à requérir l'intervention du Dieu de la Destruction ?!

— Si. C'est exactement ce que je compte faire. C'est son rôle, il doit l'assumer, et tant pis s'il doit se lever un peu plus tôt que prévu.

— Je ne suis pas sûr que…

— C'est ma responsabilité, Kibito, pas la tienne, l'interrompit encore une fois son maître. Tu l'as dit toi-même : on ne peut pas être partout à la fois. Beerus ne peut rien contre Buu, mais il peut nous débarrasser des Xénomorphes. Emmène-nous.

Quelques instants plus tard, toute forme de vie disparaissait de la planète Veladia.




* * *




Whis était occupé à arroser un large massif de fleurs violacées quand le son caractéristique de la téléportation résonna dans son dos. Il se retourna, tout sourire, pour saluer ceux dont il connaissait déjà l'identité :

— Maître Kaio Shin ! Kibito ! Quelle excellente surprise ! Cela faisait bien trois siècles depuis votre dernière visite ! Quel bon vent vous amène ?

— Bonjour, Whis, répondit le dernier gardien de l'univers. Nous sommes venus voir Beerus. Peux-tu aller le réveiller ?

— Oh ! Il est déjà debout. Je crois qu'il se repose près du lac.

— Quoi ? s'étonna Kaio Shin. Il ne devait pourtant pas se lever avant cinq à dix ans.

— En effet, mais je l'ai incité à sortir de son sommeil suite aux récents événements, informa Whis, un sourire en coin.

— Alors vous êtes au courant de ce qui se passe, mais vous n'avez rien fait ? demanda Kaio Shin le plus poliment du monde, mais sans parvenir à retenir un froncement de sourcil qui trahissait sa colère intérieure.

— Bien sûr que si ! Nous avons rendu une petite visite au maître de ces créatures, c'était la moindre des choses.

Kaio Shin serra les poings. Il s'apprêtait à répliquer quand une voix grave et nasillarde retentit dans son dos :

— Oh ! C'est vous ?! Qu'est-ce que vous venez encore faire ici ?

Beerus s'approchait du petit groupe à pas mesurés, les yeux clos et les mains jointes dans le dos. De son apparence comme de sa stature s'échappait la profonde sérénité de celui pour qui le temps n'a pas cours.

— Maître Beerus ! s'exclamèrent Kibito et Kaio Shin en chœur tout en s'inclinant respectueusement. Quel plaisir de vous voir ! poursuivit le plus petit. Désolé de venir troubler votre repos, mais nous avons une requête à vous soumettre qui ne souffrait d'aucun délai.

Le Dieu de la Destruction passa à côté d'eux sans leur accorder le moindre regard pour venir prendre place devant Whis, de profil, avant de répondre avec une politesse ennuyée :

— Je vous écoute, mais faites vite. Ma sieste de l'après-midi va bientôt commencer.

— La création toute entière est en danger, expliqua Kaio Shin. Une race que nous croyions éteinte, les xénomorphes, ont fait leur retour et menacent désormais l'équilibre universel. Ils ont déjà envahi l'essentiel de la Galaxie nord.

Alors le Dieu félin ouvrit un œil qu'il dirigea en coin vers ses interlocuteurs :

— J'ai rencontré le leader de ces xénomorphes. Il ne menace en rien la création, ce n'est pas mon problème. Protéger les êtres vivants relève de votre responsabilité, pas de la mienne.

— Vous voulez rire !! s'exclama Kibito, immédiatement remis à sa place par un regard ferme du dernier Kaio Shin ; ce dernier reprit :

— Pardonnez l'impétuosité de mon serviteur, mais je ne peux qu'aller dans son sens sur le fond. Les xénomorphes ont déjà ravagé d'innombrables planètes, et depuis la mort de mes frères, je ne suis plus à même de gérer seul une menace de cette ampleur. Si vous pouviez faire preuve d'un geste envers nous, nous vous en serions à la fois gré et redevables.

— Non, répliqua le Dieu félin en refermant la paupière qui avait révélé son regard dur. Les xénomorphes n'ont détruit aucune planète, et les populations qu'ils ont éliminées ont été renouvelées. Ils constituent simplement une forme d'évolution. Tant qu'ils ne marchent pas sur mes plate-bandes, je ne vois pas pourquoi je m'en mêlerais.

Alors l'inimaginable se produisit. Kaio Shin, l'être responsable de la création, au sommet de la hiérarchie divine, posa un genoux à terre et inclina le visage vers le sol, se prosternant avec respect sous le regard horrifié de Kibito, en complète soumission.

— Parce que je vous le demande humblement, comme un service.

Cette fois, Beerus ouvrit les deux yeux, et l'espace d'un instant, mais d'un instant seulement, une lueur d'étonnement et d'indécision traversa ses pupilles. Mais il se reprit rapidement et son attitude sereine laissa la place à une expression aussi dure que mauvaise sur son faciès émacié.

— Je comprends votre situation, mais je vous ai déjà dit que ce n'était pas mon problème. Débrouillez-vous tout seul !

Alors Kibito explosa de rage :

— Comment osez-vous ?! Maître Kaio Shin vous implore, et vous, vous le méprisez !! Pire, vous l'humiliez !! JE NE TOLÉRERAI PAS QUE…

Le simple regard du Dieu de la Destruction coupa l'imposant serviteur des dieux dans son élan, lui intimant un silence respectueux.

Kaio Shin, lui, se releva sans un regard pour Beerus, tourna les talons et souffla simplement d'un ton las :

— C'est inutile, Kibito. Viens. On s'en va.

Lorsqu'ils eurent disparu, Whis sortit enfin de son mutisme.

— Un Kaio Shin qui implore un Dieu de la Destruction de lui accorder son aide, c'est rare. Pourquoi avez-vous refusé ? Ça n'était pas si compliqué et ils vous auraient été redevables.

— Pour la même raison que j'ai épargné Sor'Ano lors de notre première visite, répondit Beerus. Parce que la menace xénomorphe constitue ma meilleure chance de voir apparaître le Super Sayen God.




* * *




La chambre royale de la planète Vegeta était plongée dans une obscurité uniquement troublée par la lumière pâle diffusée par la cuve de régénération dans laquelle baignait le prince. Face à l'appareil se trouvait le roi, dont on aurait pu croire qu'il veillait sur son héritier, mais dont le regard était en réalité perdu dans le vide, tant le monarque était occupé à planifier ce qu'il ferait une fois que son fils aurait retrouvé ses forces ; un fils qui l'avait déjà largement dépassé en puissance -et pour cause : sa force allait au-delà de celle de tous les sayens encore en vie-, mais dont la loyauté à toute épreuve lui assurait de conserver son trône face aux innombrables traîtres qui convoitaient sa place en ces temps troublés.
Car son fils, lui, ne le trahirait jamais. Il en avait l'intime conviction. Des années de conditionnement sur la fierté de la lignée royale sayenne constituaient sa meilleure garantie. Et une fois encore, le prince avait réussi l'impensable : sa victoire sur la flotte xénomorphe était aussi inespérée qu'essentielle, tant elle réaffirmait l'autorité du roi sur ses sujets et lui offrait enfin une certaine marge de manœuvre politique. Il lui tardait que son fils récupère ses forces pour lui narrer la manière dont il avait vaincu. Et ensuite, il prendrait les dispositions nécessaires à ce que tout son Empire en connaisse les moindres détails, en arrangeant les quelques passages qui, le cas échéant, ne serviraient pas ses intérêts.

Perdu dans ses pensées, le Roi ne réalisa pas qu'il n'était plus seul dans la salle du trône. Derrière lui venaient de se matérialiser deux êtres dont l'incommensurable puissance n'activa pourtant pas le scouter que le sayen portait en permanence sur le côté gauche afin de se prémunir contre une attaque inattendue. Il sursauta donc de surprise quand la voix résonna dans son dos :

— Bonjour, Roi des Sayens, Conquérant de l'Empire et Grand Régent des Planètes libérées.

Vegeta Ier fit volte-face pour découvrir un être fluet à la peau violacée coiffé d'une crête iroquoise, accompagné par un colosse à la peau rose et aux longs cheveux blancs. Leur style vestimentaire lui était totalement inconnu. Comment s'étaient-ils introduits dans les appartements les mieux gardés de la planète ? Même un yardrat n'aurait su y pénétrer, à cause matériaux particuliers qui recouvraient les murs et camouflaient le Ki !

— Ne vous inquiétez pas, nous ne vous voulons aucun mal, reprit la voix, qui appartenait au plus petit des deux. Nous sommes venus parlementer.

— Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrés ici ?! tonna le roi sans se laisser impressionner.

— Un peu de respect !! rugit Kibito. Tu as devant toi Maître Kaio Shin, être inférieur !

— Kaio Shin ?! répéta le sayen, incrédule, avant de retrouver sa superbe et de s'esclaffer. Ha ! Ha ! Ha ! Vous croyez que je vais avaler de telles sornettes ?! Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vais vous faire passer le goût de la plaisanterie !!

Le roi arma un poing et s'apprêtait à s'élancer, mais l'être divin tandis négligemment une paume dans sa direction et Vegeta Ier sentit son corps lui échapper. Il était complètement immobilisé.

— Désolé, s'excusa faussement Kaio Shin, mais je n'ai pas le temps de vous ridiculiser en combat singulier. Nous sommes venus ici vous offrir notre protection. Nous avons déjà sauvé votre fils et vos troupes d'élite d'une mort certaine, cela devrait vous suffire pour vous prouver nos bonnes intentions. Le cas échéant, vos hommes vous confirmeront cela une fois sortis des cuves de régénération. Alors, êtes-vous prêt à parlementer ? Pensez simplement à la réponse, je suis télépathe.

Le sayen était fou de rage, mais les années passées à gouverner la planète lui avaient également appris l'art de la diplomatie et du sang-froid. Il savait reconnaître où se trouvait son intérêt. Un instant plus tard, il retrouvait le contrôle de son corps.

— C'est donc vous, et non mon fils, qui avez repoussé les troupes xénomorphes ? questionna-t-il de façon rhétorique.

— Officieusement, oui. Mais il est important que cela demeure un secret, et que votre peuple ignore notre existence. Cela dit, votre fils n'a pas démérité sur Veladia… Loin de là !

— Pourquoi est-ce que vous nous aidez ? Je croyais que les dieux restaient en dehors des affaires des mortels ?

— Parce que les xénomorphes sont une menace pour tous les peuples de l'univers, et que les sayens représentent actuellement notre meilleure chance de les contenir dans la Galaxie nord, dans un premier temps, puis de les vaincre.

Le Roi Vegeta serra les poings. Ces deux énergumènes venaient clairement de sous-entendre que les aliens constituaient une menace plus sérieuse que celle des sayens. Un jour, il leur ferait payer cet affront, fussent-ils des dieux !

— Je vous rappelle que je suis télépathe, poursuivit Kaio Shin d'un ton impérial. Votre vanité n'a pas sa place dans cette discussion. Tout ce qui m'importe, c'est d'organiser la résistance mortelle contre les xénomorphes. Et votre première mesure va être de vous allier avec ce qui reste de l'Empire des Colds.

— Vous voulez rire ! rugit le sayen. JAMAIS !! Je préfère encore voir notre race s'éteindre que de m'allier aux impériaux !

Kibito prit le relais, tout aussi impressionnant que son maître :

— Je ne crois pas que vous réalisiez dans quelle situation vous vous trouvez. Ce n'est plus vous qui décidez de la voie à suivre, désormais.

Le ton qu'il avait employé témoignait du profond dégoût que lui inspirait la race sayenne, et Vegeta Ier le ressentit instantanément.

— Parce que vous croyez que Ginyu va accepter cette alliance, lui, peut-être ? ricana le roi.

— Nous disposons d'un argument convainquant, répondit calmement Kaio Shin. Le problème actuel, c'est de savoir si vous, vous êtes décidé à collaborer de bonne foi.

— Vous pouvez aller vous faire foutre ! répliqua Vegeta Ier. Les sayens ne sont les sujets de personne, pas même des dieux. Nous survivrons ou mourrons seuls. Si vous voulez nous aider, libre à vous, mais c'est nous qui dicterons nos conditions.

Kaio Shin laissa échapper un long soupir las avant de répondre :

— J'espérais ne pas avoir à en arriver là, mais vous ne me laissez pas le choix. Kibito, tu sais ce que tu as à faire.

Le serviteur des dieux se laissa aller à un large sourire cruel avant d'annoncer :

— Ça va être un plaisir.




* * *




Le prince Vegeta ouvrit les yeux et arracha le respirateur artificiel qui lui recouvrait le bas du visage sans ménagement.

La cuve finit de se vider et le sas d'accès se releva lentement devant lui. Il sentit immédiatement qu'il avait encore gagné en puissance et se laissa aller à un sourire aussi cruel que satisfait, qui s'effaça aussi vite qu'il était apparu lorsque les événements récents lui revinrent en mémoire. L'assaut sur la flotte des envahisseurs, l'atterrissage sur Veladia, l'organisation sans faille de leurs ennemis, la destruction des vaisseaux-mères, le harcèlement ininterrompu des forces aliens… Et puis ce xénomorphe blanc à la puissance incommensurable qui l'avait traité comme un insecte… L'apparition de ces deux sauveurs providentiels auxquels il devait la vie…

Quelle honte !! pensa-t-il en grimaçant de rage.

C'est alors qu'il aperçut son père, seul face à la cuve, qui l'observait en silence de son regard froid habituel. Pourtant, quelque chose en lui semblait différent… Le prince se releva sans pudeur et s'extirpa de l'appareil pour saisir les vêtements et l'armure frappée des écussons royaux qu'il revêtit en silence.

— Bravo, mon fils ! Tu as su mettre les xénomorphes en fuite.

Le prince lui jeta un regard interrogateur. Comment ça, “mis les xénomorphes en fuite” ? Son escouade avait été vaincue ! Qu'avait-il bien pu se passer ? Vegeta décida de garder le silence le temps que Nappa lui fasse un rapport sur ce qui s'était produit durant sa convalescence et laissa son père poursuivre :

— Ton rétablissement tombe à pic. Nous avons conclu une alliance fondamentale pendant que tu reprenais des forces. Laisse-moi te présenter notre nouveau partenaire dans la lutte contre les xénomorphes… Il officiera désormais en tant que conseiller royal.

Un nouveau partenaire ? Un conseiller royal ?

Quand la silhouette sortit des ombres qui la dissimulaient d'un pas lent, le prince crut défaillir. Ce crâne lisse, cette peau violette, cette armure verte reconnaissable entre toutes…

Non, c'est impossible !!

Son père n'avait pas pu se résoudre à une telle extrémité. Le déshonneur était complet !

— Vous… Vous voulez rire, père ? Qu'est-ce que ça signifie ?! rugit Vegeta, incrédule.

— Tu oublies ton rang, mon fils !! tonna le Roi. N'oublie pas quelle est ta place ! Tu me dois respect et déférence ! Et à l'avenir, tu témoigneras des mêmes égards au Commandant Tagoma.




Il fallut de longues années pour qu'enfin quelqu'un comprît ce qui avait poussé les sayens à une alliance avec leurs anciens maîtres. Longtemps, on crut que les fiers guerriers avaient mis de côté leur vanité légendaire par pragmatisme, mais finalement, l'un d'entre eux, un basse-classe issu d'une tierce planète qui n'avait eu de cesse de s'élever dans leur hiérarchie, finit par découvrir quel terrible secret avait présidé à cette alliance contre-nature et fit éclater le complot divin au grand jour, au prix d'un terrible sacrifice.







Voilà.

Sauf idée inattendue, ma série de chapitres spéciaux vient de rejoindre la trame principale, et ce sera sans doute le dernier. On se revoit prochainement sur cette fic dans les parties sur l'arène, que je vais essayer de rendre plus proprement que la dernière !
J'espère que cette série vous aura plu, e tout cas, moi, je me suis éclaté comme un petit fou à apporter ma contribution à cet univers d'une richesse incroyable !!

++
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Point le Sam Oct 22, 2016 23:14

Chapitre de Kouki: La première partie avec Dan et Prince était excellente, j'ai bien ressenti les émotions que tu as voulu dégager et la relation entre les deux protagonistes est franchement cool! GG à mort !
Pour les deux autres parties, c'était aussi bien ! J'avoue avoir eu un peu de mal à lire la partie arène, mais globalement c'était bon.

Chapitre de Niic: Super intéressant ! Beerus est vraiment le pire des enfoirés, mais j'ai beaucoup aimé. Kibito me paraît un peu OOC, j'aurai jamais pensé qu'il s'insurge contre Beerus en l'exprimant.

GG à vous deux, j'attends la suite avec impatience.
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
En cours.
Piégé à cause de ses origines, Thalès va tenter de survivre pour venger son peuple. Mais avant tout, il va devoir se battre contre lui-même, et ce sera bien plus dur que ce qu'il imaginait.
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Dim Nov 06, 2016 17:48

En deux lignes :

Chapitre de Kouki : pour parler de ce dont je ne t'ai pas encore parlé (autrement dit pour parler d'autre chose que de Prince) j'aime toujours autant ce que tu fais de la partie Arène et de Radditz, l'écriture de cette partie-là du chapitre était fine, sans platitudes, c'était prenant de bout en bout. Need la suite :3 Bonken a un potentiel scénaristique de malade, et j'ai personnellement hâte de réentendre parler d'Alsé :)

Chapitre spécial de Niic : on a le niic seal of quality encore une fois. La partie que j'ai vraiment aimée dans ce chap, c'est qu'on ressent super bien le poids diplomatique des mots et gestes pourtant relativement anodins de Shin. Cette partie-là, je trouve que c'était du grand art. Plus globalement, tout le chapitre était très bon :)
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Sam Déc 31, 2016 1:07

( je répond aux com' aux prochains post ! )

Chapitre : Le fils de l'ogre

Leek venait de rentrer de mission.
En tant que fils du sergent-instructeur en chef Nappa, et l’un des plus puissants Saiyens de sa génération, il se devait de remplir un certain quota de missions de nettoyage, mais ils ne représentaient aucun danger pour lui : c’était des parasites, des mauvaise herbes à éradiquer.
Ils n’avaient ni la science du combat, ni techniques particulières à lui opposer.
Cela semblait dangereux et difficile, mais après une bonne trentaine de missions, cela tournait à la monotonie, une certaine routine s’installait.
Mais comme tout bon Saiyens, Leek n’appréciait pas la monotonie.
Les Saiyens sont une race de guerrier avec les avantages et les défauts qui en découlent.
Leurs marge de progression est quasiment sans égale dans l’univers. Les champions de certaines races ne pouvaient qu’envier sans pouvoir atteindre le niveau d’une basse classe.
Cependant, leurs capacités innées s’accompagnaient d’une soif de défi et de challenge permanent.
Ils ne pouvaient pas rester en place bien longtemps. Certains étaient même capable de crée une menace d’eux même pour ressentir de l’excitation.
Heureusement pour lui, Leek avait le sens des priorités : le combat était un plaisir pour lui, mais uniquement si cela ne rimait pas avec danger.
Les Xénomorphes étaient capables de stratégie particulièrement poussé pour chasser, et d’une fourberie sans limite, mais au combat pratique, ils ne valaient pas grand-chose.

- Salut Pa’a !

Leek avait rejoint le désert où son père entrainait les jeunes pousses.
Son père n’avait jamais été très à cheval sur la politesse ou la bonne tenue.
Le trouver donc comme à présent, habillé juste en slip, puant la sueur et en train de boire à même le goulot d’une bouteille n’était donc pas si surprenant.

- Hoy, Leek, déjà fini la mission ?
- Euh…. On va dire, et toi, Pa’a , ça va ?
- J’entraine les futures étoiles montantes !

Leek avait posé la question plus pour changer de sujet que par réel intérêt.
Son père se serait lancé dans une longue leçon sur le devoir Saiyen s’il lui disait qu’il avait quitté la planète avant la fin de la mission par ennuie.
Il n’appréciait d’ailleurs pas la méthode d’entrainement de son père, trop violente à son gout.
Un bruit d’explosion qu’il reconnu entre mille se fit entendre.

- Des Saibamens ? Sérieux ?
- Roh, ça va, les explosions ça forme la jeunesse BOUHAHHAA ! ça les endurcira !

Leek nota dans un coin de sa tête que son père semblait de meilleur humeur que d’habitude.
Il regretta cependant que la dite jeunesse ne puisse en profiter, affairé comme ils étaient à tenir à distance le Saibamens. Une sorte d’entrainement avant de les envoyer à la gueule des Xénomorphes.
Ces petits monstres verts tentaient d’agripper leurs jeunes adversaires qui s’évertuaient à les éviter après avoir vu leur camarade subir une explosion qui le mit hors d’état de nuire. Il était encore vivant, c’est sûr, mais il ne risquait plus de se relever avant un bon séjour dans une cuve.

- D’ailleurs, l’un d’eux à tenu tête à Ikary !

L’attention du fils fut automatique piqué au vif.

Ikary ?

LA Ikary ?

Le génie du combat, violente et nerveuse, qui avait été sa coéquipière ?
Il comprenait sa bonne humeur à présent. Une partie de lui bénissait la personne qui avait rendu son père plus jovial, et qui avait pu lui éviter une longue session d’interrogatoire sur sa mission.

Une autre partie de lui était intriguée.

- Ikary ? Celle avec qui j’étais en équipe ?
- Y’en a pas milles non plus.
- Ben, le roi et son fils, de même que la planète sur laquelle on est, portes le même nom, alors… C’est qui ?
- Qui quoi ?

Leek vida prit une bouteille d’eau dans le frigo de son contenu d’une traine avant de répondre.

- Le mec qui a tenu tête à Ikary.
- Tu te souviens du mec, petit, fragile avec un cafard à ses pieds ?
- ….. Ikary a été battu par un cafard ?
- Non ! Par le petit gars !

Leek haussa les sourcilles.

Son regard scruta le moindre signe de plaisanterie dans le visage moustachue de son père.

Mais rien.

- Intéressant ….
- Nadia s’entraine d’ailleurs dans la salle d’entrainement, tu pourrais la motiver un peu, histoire qu’elle te surpasse un jour bouhahaha ! Elle a un petit air de ressemblance avec l’autre nain là, ils ont peut être le même potentiel !

Nadia était la seconde équipière de Leek. A cause de son faible niveau, il la laissait souvent sur Vegeta, histoire qu’elle ait le temps de progresser.
Mais l’idée de son père n’était pas mauvaise.
S’il un petit gars comme l’autre avait pu autant progresser, Nadia pouvait faire mieux !

- T’as raison, j’y vais ! On se revoit ce soir !

A peine il avait dit ça qu’il s’envola pour rejoindre son équipière.
Leek n’avait jamais été très patient, cela donc n’étonna guère Nappa qui se concentra de remettre son fameux slip en place et apprécier la fraicheur de son eau, rythmé par les bruits d’explosion de Saibamen.

--------------------------------- :

- Hoy Nadia !

La petite fille aux cheveux longs sursauta.

Âgé d’à peu près douze ans, assez petite et fragile de constitution, avec son petit mètre trente, elle contrastait avec l’immense colosse qui lui servait de coéquipier.
Leek bientôt à l’âge de dix-sept années, avait hérité de la force physique colossale de Nappa, comme l’attestait sa taille dépassant légèrement le mètre quatre-vingt, et tutoyait probablement les cents kilos de muscles au vu de sa corpulence.

- Hi Leek !
- Tu t’entraine dur à ce que je vois !

Elle baissa la tête, penaude.

- Je progresse pas d’un pouce….

Le même problème encore et encore… Leek avait remarqué que la force de la jeune fille avait augmenté drastiquement depuis leur rencontre mais rien à faire, elle n’avait aucune confiance en elle.

- Ça te dit que je prenne en main ton entrainement ?

Elle agita les mains devant elle et bégaya longuement avant de répondre.

- J’aimerais pas te faire perdre ton temps…
- Mais non ! Entre amis, on se soutient !

Tant que cela ne concernait pas une mission ennuyeuse de nettoyage de Xénomorphes.

- Met toi en garde !

Leek se mit en position, stable sur ses jambes aussi épaisses que des troncs d’arbres.
Effectivement, la pauvre Nadia ne faisait pas un pli : Ses jambes tremblaient avant même le début d’un simple combat amical.
Elle se décida à passer à l’attaque et enchaina coups de poings et de pieds.
Au début, cela lui semblait simple, mais peu à peu, sans qu’elle ne s’en rende compte, le regard de Nadia changea peu à peu : presque effrayant.

- C’est pas la façon correcte de te battre, petite. Lança une voix derrière lui.

Leek ne tourna la tête que pour se prendre un punch d’une puissance incroyable qui le fit tomber à la renverse.

- Je m’appel Kairy, enchanté !

C’était la saison des lilipuciens : une fille assez petite, fragile lui tendit la main pour l’aider à se relever.

- Leek, et elle c’est Nadia.
- Je disais que ce n’est pas la façon correcte de se battre avec ton physique, petite.
- Parce que tu sais toi, peut être ?

Leek avait apprit à Nadia sa façon de se battre et son style, il était donc légèrement vexé que cette petite tête le remette en question.

- Inutile de te vexer, grand dadais ! Lui dit-elle en tirant la langue.
- Peuh, je ne suis pas v…
- Je disais donc que le problème n’est pas la façon de se battre mais que ça ne correspond pas à ton amie.

Elle était bien impertinente la petite.

- Parce que tu as la réponse toi ?
- Bien sur ! Tu en veux la preuve ?

C’était la meilleure : C’était la première fois que quelqu’un le défiait sans trembler.
Il appréciait assez cette facette de la personnalité de la petite.
Elle avait plus de cran que ceux qui étaient bien plus grand qu’elle.

- Bien, pourquoi pas !

Sans paroles, la jeune adversaire fonça sur Leek qui lança son poing sur la trajectoire.

- Ta garde est ouverte !

D’une roulade, elle se glissa entre ses jambes pour se retrouver derrière lui.
- QUE….. ?!

Leek ne se laissa pas impressionner longtemps.
Avec une célérité qu’on ne soupçonnait pas pour quelqu’un de son gabarit, il leva la jambe et tourna autours de lui-même, qu’elle esquiva en se penchant.

- Presque !

Leek sourit et laissa retomber sa jambe qui failli s’écraser sur le haut de son crâne.
Mais elle restait aussi agile et attentive et elle esquiva d’une roulade sur le côté.
De même, elle bondit pour éviter la même jambe que Leek voulu utiliser en frappant horizontalement à ras du sol.

- Tu crois m’échapper ?!

Il sauta à sa suite, tandis qu’elle desserra le poing.
Une puissante lumière jaillit et l’aveugla, avant qu’elle ne le cueille d’un coup des deux poings liés.

- Touché !

Leek retomba au sol dans un puissant fracas.

- LEEK !

Nadia voulu le rejoindre mais il se releva sans dégâts.

- Je vais bien.

Il sentit un poids sur ses épaules, puis deux doigts, un index dans chaque oreille, chauffant d’énergie.

- Echec et mat !

Leek sourit.
Il n’y était pas allé à fond, sinon, le combat aurait duré deux secondes au mieux, mais à niveau égale, il aurait perdu.

- J’admets, tu es forte !

Elle releva la tête, fière. Bien sur qu’elle l’était.

- Tu as dû recevoir une formation d’une autre planète, ton style ne ressemble pas à celui des Saiyens.

Elle eu un petit sourire.

- Les magiciens gardent les secrets de leurs tours !

Leek n’insista pas plus, par respect envers elle.

- Mais tu es très fort ! J’imagine qu’à fond tu es redoutable.
- …

Elle aurait comprit ? Il n’avait pourtant à son souvenir jamais dévoilé sa véritable puissance autrement qu’en mission.

- Je ne suis pas une idiote héhé ! Le fils de Nappa serait bien faible sinon !

Elle sauta de ses épaules.

- Bye !
- Tu pars déjà… ? Lança Nadia, timide.

Elle se tourna vers elle, un doux sourire aux lèvres.

- Tu n’as pas besoin de moi pour faire pareil, juste d’entrainement et de persévérance.

Nadia baissa la tête, peu confiante envers les vertus de l’entrainement pour elle.

- Et soit confiante, tu es très forte !
- C’est vrai ?

Kairy hocha la tête, et lui adressa un clin d’œil.

- Merci !

Leek quant à lui, se demandait ce que Kairy avait dit de particulier qu’il n’avait pas déjà dis pour encourager Nadia.
Il se frotta les cheveux, un petit sourire aux lèvres.

- Bien, je rentre chez moi, j’ai la dalle !
- Au revoir Leek et Kairy !

La petite partenaire de Leek s’envola, jovial et de meilleur humeur.

- A une prochaine Leek, j’espère que mon ami deviendra aussi fort que toi !
- Heh, si c’est le cas, j’espère que je l’affronterai !

Les deux se quittèrent après s’être salué, rentrant chacun chez eux pour un bon repos.

- Resalut, Pa !

Son père ne répondit pas. Il était comme à son habitude en train de soulever des poids , assit sur une chaise, concentré sur ses efforts.

- Hey, Leek…
- Oui, Papa ?
- Je suis fier de toi, Leek, tu sais pourquoi ? Tu as rempli une mission de A à Z !

Leek eu un petit sourire.

- Merci.
- Mais où est ton équipier ?
- Qui sait.

--------------------

Plusieurs centaines d’années lumière plus loin, sur une planète à la forêt luxuriante, Hyo était affairé avec une affaire de taille.
Et c’était le cas de le dire : Une reine Alien en mauvaise humeur et sa petite horde.

- Leek PUTAIN, JE TE HAIS !!!!!!!!

Hyo déploya son aura en fuyant la horde et lançait par instant des boules d’énergie dans le but de ralentir la marée de dents acérées qui menaçait de s’abattre sur lui.
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Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar broly97 le Sam Déc 31, 2016 18:28

Ah ! Le retour ! :D

Comme d'hab j'ai adoré,même si j'avais un peu l'impression que c'était plus bref que d'habitude.
En tout cas quel enfoiré ce Leek !
Je pensais que c'était un type réglo (pour un saïyan) mais en fait c'est un putains de lâcheur !
En tt cas je sens qu'il a envie de revoir la petite Kairouan et pas que pour combattre :twisted:
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Dim Jan 01, 2017 0:37

J'ai oublié de préciser : le personnage de Hyo de la fic de Tiguor : Une étoile oublié ! Merci à lui, ainsi qu'à Bushido et les lecteurs !

omurah a écrit:En deux lignes :

Chapitre de Kouki : pour parler de ce dont je ne t'ai pas encore parlé (autrement dit pour parler d'autre chose que de Prince) j'aime toujours autant ce que tu fais de la partie Arène et de Radditz, l'écriture de cette partie-là du chapitre était fine, sans platitudes, c'était prenant de bout en bout. Need la suite :3 Bonken a un potentiel scénaristique de malade, et j'ai personnellement hâte de réentendre parler d'Alsé :)

Chapitre spécial de Niic : on a le niic seal of quality encore une fois. La partie que j'ai vraiment aimée dans ce chap, c'est qu'on ressent super bien le poids diplomatique des mots et gestes pourtant relativement anodins de Shin. Cette partie-là, je trouve que c'était du grand art. Plus globalement, tout le chapitre était très bon :)


Merci ! J'aime prendre mon temps à mettre les choses en place pour rendre la suite plus cohérente et claire !

broly97 a écrit:Ah ! Le retour ! :D

Comme d'hab j'ai adoré,même si j'avais un peu l'impression que c'était plus bref que d'habitude.
En tout cas quel enfoiré ce Leek !
Je pensais que c'était un type réglo (pour un saïyan) mais en fait c'est un putains de lâcheur !
En tt cas je sens qu'il a envie de revoir la petite Kairouan et pas que pour combattre :twisted:


Kair est trop jeune pour Leek haha en tout cas, il est surtout animé par l'esprit de compétition ^^ !

Et aussi, il est très impatient : il sait que son équipier peut gérer ça seule, pour ça qu'il le lourde égoïstement :p !

Zaagaan Protecteur a écrit:Chapitre de Kouki: La première partie avec Dan et Prince était excellente, j'ai bien ressenti les émotions que tu as voulu dégager et la relation entre les deux protagonistes est franchement cool! GG à mort !
Pour les deux autres parties, c'était aussi bien ! J'avoue avoir eu un peu de mal à lire la partie arène, mais globalement c'était bon.

Chapitre de Niic: Super intéressant ! Beerus est vraiment le pire des enfoirés, mais j'ai beaucoup aimé. Kibito me paraît un peu OOC, j'aurai jamais pensé qu'il s'insurge contre Beerus en l'exprimant.

GG à vous deux, j'attends la suite avec impatience.


Beerus reste encore un enfoiré avant la rencontre avec Goku qui l'apaise, ou du moins, on apprend qu'il pète plus de planète depuis.

Kibito, je le vois comme ayant le sang chaud, après si ça te parait OO, j'essayerai d'être plus en phase avec le personnage ^^ !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Dim Jan 08, 2017 10:49

Yo !

Rapidement, avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques passages à rectifier, peut-être ;)
Il était encore vivant, c’est sûr, mais il ne risquait plus (?)
L’attention du fils fut automatique piqué au vif.
Leek vida prit une bouteille d’eau dans le frigo de son contenu d’une traine avant de répondre.
- Le mec qui a tenu tête à rivalisé avec Ikary.
- Les magiciens gardes le secret de ses tours !

Alors, un chapitre introduisant un nouveau personnage donc, le fils de l'Ogre. Leek est cool, ce qui en est montré jusqu'ici vaut un pouce en l'air, je le trouve tout en nuances subtiles, comme d'habitude avec tes personnages qui ne sont jamais manichéens ! D'ailleurs Kairy et Nadia c'est pareil, il y a des petits détails pertinents qui jalonnent la lecture et font toute la subtilité de leur partition dans ce chapitre.

J'aime beaucoup ton Nappa aussi ^-^
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Lun Jan 09, 2017 0:38

omurah a écrit:Yo !

Rapidement, avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques passages à rectifier, peut-être ;)
Il était encore vivant, c’est sûr, mais il ne risquait plus (?)
L’attention du fils fut automatique piqué au vif.
Leek vida prit une bouteille d’eau dans le frigo de son contenu d’une traine avant de répondre.
- Le mec qui a tenu tête à rivalisé avec Ikary.
- Les magiciens gardes le secret de ses tours !

Alors, un chapitre introduisant un nouveau personnage donc, le fils de l'Ogre. Leek est cool, ce qui en est montré jusqu'ici vaut un pouce en l'air, je le trouve tout en nuances subtiles, comme d'habitude avec tes personnages qui ne sont jamais manichéens ! D'ailleurs Kairy et Nadia c'est pareil, il y a des petits détails pertinents qui jalonnent la lecture et font toute la subtilité de leur partition dans ce chapitre.

J'aime beaucoup ton Nappa aussi ^-^
Vivement la sweet !


Merci pour le comm' qui fait plais' !j'ai corrigé les petites erreurs ! la suite est en correction et j'espère qu'elle plaira !


Contente que Leek plaise, parce que le personnage est la création de Bushido qu'on a ensuite bossé pour intégrer le mieux possible ! ça date de...fiou...2015 ?

merci encore pour les commentaires et j'espère que la suite te plaira autant !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar niicfromlozane le Lun Mars 27, 2017 21:07

Personne pour relever que dans DBS, Vegeta veut appeler sa fille Escharotto ?

Non ?

Bon. Ben de mon côté, c'est fait !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Kurama_Senju le Ven Avr 07, 2017 19:21

Ayè, enfin !

Alors, que dire ?

Eh bien, tu m'as fait découvrir "Alien". 8-)

J'aime la façon que tu as de les DBZifier sans qu'ils ne perdent leur saveur.
Le chef des Aliens est terrible, je le verrais bien rencontrer Cell tiens. :P

Pour l'instant, y'a pas encore trop de persos à retenir. Je trouve que tu les exploites bien, surtout Dan, à la fois original et qui pourrait pleinement s'inscrire dans DBZ.
Nappa envoie du lourd, ce personnage méritait un peu d'honneur... De même que Raditz ! :twisted:

Sinon, je trouve ton style sympa à lire.

Vivement la suite !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Lun Mai 01, 2017 11:08

Kurama_Senju a écrit:Ayè, enfin !

Alors, que dire ?

Eh bien, tu m'as fait découvrir "Alien". 8-)

J'aime la façon que tu as de les DBZifier sans qu'ils ne perdent leur saveur.
Le chef des Aliens est terrible, je le verrais bien rencontrer Cell tiens. :P

Pour l'instant, y'a pas encore trop de persos à retenir. Je trouve que tu les exploites bien, surtout Dan, à la fois original et qui pourrait pleinement s'inscrire dans DBZ.
Nappa envoie du lourd, ce personnage méritait un peu d'honneur... De même que Raditz ! :twisted:

Sinon, je trouve ton style sympa à lire.

Vivement la suite !


Hi, désolé pour l'absence de réponse, je me suis promis de répondre qu'après avoir un chapitre en main ! Et c'est fait !
Merci pour commentaire et j'espère que Dan, Nappa et Raditz continue à plaire !

niicfromlozane a écrit:Personne pour relever que dans DBS, Vegeta veut appeler sa fille Escharotto ?

Non ?

Bon. Ben de mon côté, c'est fait !


Bushido m'en a parlé xD ! Merci ! :p


Merci à Tiguor pour ce spécial ! L'intrigue n'avance pas des masses mais je trouve de bonne augure de densifier la personnalité de notre cher Sor'Ano !

Chapitre Spécial : La Rose épineuse

Quelque part dans l’univers, au sein d’un système solaire corrompu, l’espace-temps se brisa. Une faille s’ouvrit dans le ciel de la planète centrale, sombre comme la nuit. Un éclat de lumière blanche illumina durant quelques instants le ciel noir d’encre, rompant le silence de mort qui régnait en cet endroit morbide. Lorsque le flash de lumière se dissipa enfin, un être en émergea, debout dans le ciel, les bras le long du corps et les yeux fermés, comme s’il dormait.

Au bout de quelques secondes, il ouvrit rapidement les yeux et contempla du regard l’endroit où il venait d’arriver. A des centaines de mètres sous ses pieds courait une jungle dense et humide, d’où résonnaient les cris étranges des créatures qui l’habitaient. Des oiseaux au physique singulier, au corps lisse et noir s’envolèrent et traversèrent la canopée, poussant des cris à mi-chemin entre le gazouillement et le hurlement, glaçant le sang de quiconque se trouvant là.

L’homme venant d’arriver dans les cieux ne se trouvait cependant aucune troublé par ce raffut. Ses cheveux sombres en pics éparses voletaient timidement sous la brise fraiche de l’est tandis qu’il observait le monde en contrebas. Comme si quelque chose n’allait pas, il leva se main droite vers son visage et jeta un regard bizarre à l’anneau gris qu’il portait à l’index.

« Ou ai-je atterri ? Ou m’as-tu emmené cette fois ? » demanda-t-il alors à son bijou, d’une voix calme et posée, presque snob, bien qu’évidemment il n’obtient aucune réponse. Il avait sur le moment l’air d’un fou à s’adresser de la sorte à un objet inanimé, mais il n’en avait cure ; et de toute manière, il n’y avait personne pour le remarquer.

Soudain, il tourna rapidement la tête et évita mécaniquement l’attaque d’une créature volante hideuse, au crâne noir et lisse posé sur le corps d’un ptérodactyle, qui s’en prit à lui dans l’optique d’en faire son repas. Malheureusement pour le prédateur des airs, il avait mal choisi sa cible. Cette dernière riposta d’un coup de pied retourné, porté par l’élan de l’esquive précédente, qui coupa en deux et tua net le reptile volant, dont le sang verdâtre se manqua pas de se répandre sur les vêtements sombres et la peau mate du mystérieux visiteur.

Ce dernier, dégoûté, s’essuya du bout des doigts sans se hâter, mais révulsé par l’odeur nauséabonde qui se dégageait de ce sang étrange, fit gonfler brièvement son aura afin de faire évaporer le liquide absorbé par sa tenue. L’explosion d’énergie, bien que très brève, causa la mort de plusieurs autres animaux proches qui déversèrent eux aussi leur sang en chutant vers le sol. L’homme dissipa alors son aura qui faisait voleter la boucle d’oreille couleur émeraude à son oreille gauche.

« Ça piquote un peu…et ça pue horriblement. », s’exclama-t-il. « Répugnant ».

Il serra les poings, et dans un accès soudain de fureur sourde, plaça la paume ouverte de sa main en direction du sol et cria :

« Saletés de mortels ! Oser souiller un dieu est une offense impardonnable !», hurla-t-il alors en arborant une mine effroyable et destructrice.

Il songea à détruire cette planète emplie de choses immondes et contrenatures, à effacer cette immondice putride de la surface de l’univers, lui rendant ainsi une part de sa beauté, lorsque quelque chose attira son attention. Il venait de repérer une source d’énergie au loin. Une source d’énergie relativement puissante, et très différente de celles des autres créatures habitant cette planète, qui l’attirait comme un phare au milieu de la nuit. Décidant que la destruction pouvait attendre, il préféra se rendre auprès de cette énergie si particulière, afin d’avoir le cœur net quant à son origine.

Il porta deux doigts à son front et disparut.

*********************************

Bien installé sur son trône de fer aux bords rouillés, Sor’Ano méditait presque continuellement, de jour comme de nuit, et ce bien que la nuit ne fut pas véritablement plus sombre que la journée sur cette planète reculée. Les bras croisés, assis de manière royale comme Cold le faisait, le roi des xénomorphes se complaisait dans le clair-obscur de l’immense salle dans laquelle il se trouvait, éclairé seulement par la lueur blafarde et bleutée de Sor’Zira, le satellite naturel de sa planète. Soudain cependant, il fut tiré de sa torpeur par une sensation étrange, qui le piqua à la gorge comme s’il venait d’avaler de travers ; ce qui fut d’ailleurs le cas. Un frisson lui parcouru l’échine lorsqu’il sentit une énergie étrange et étrangère à son royaume surgissant de nulle part. Une énergie différente, très différente de toutes les autres occupant d’ordinaire sa terre. Une énergie qui n’avait rien en commun avec celles de ses enfants, les xénomorphes.

Le souverain au crâne allongé sortit de son immobilité, décroisa les bras et leva la tête, puis le haut de son corps vers le plafond de verre qui surplombait la pièce gigantesque dans laquelle il se reposait continuellement. Cette énergie ne devrait pas se trouver ici. Il était déjà fort rare que des étrangers débarquent en ce lieu, car nul n’ignore que cette planète est son territoire personnel et exclusif. La peur qu’il suscitait, jusque dans son nom, effrayait des armées entières. Son aura de force et de terreur suffisait presque toujours à faire rebrousser chemin aux importuns qui se risquaient à trainer dans SON système solaire, le plus souvent des rebelles qui pétaient trop de trouille pour oser poser leurs vaisseaux sur son sol. Et quand bien même certains s’y sont risqués, aucun n’en est jamais reparti. Les épaves de leurs bâtiments spatiaux sont encore là pour le prouver, recouvertes qu’elles sont par la jungle, la mousse et les moisissures.

Cependant, un étranger venait sans aucun doute d’arriver. Quelle en était la raison ? Et surtout, comment cela se faisait-il que ni lui ni aucun de ses loyaux sujets n’ai vu ni senti approcher un quelconque vaisseau ?

Sor’Ano ignorait la réponse à ces deux questions, et cela commença à le tourmenter, lui créer un sentiment d’inquiétude dont il n’avait pas réellement l’habitude, lui qui passait le plus clair de son temps à réfléchir en silence, cloitré dans son lit de ténèbres.

Il songea à se lever et à se rendre sur place afin de trouver des réponses à ses interrogations. Puis, il se dit que de toute manière, cette énergie et son propriétaire viendraient d’eux-mêmes à sa rencontre. Il n’avait qu’à attendre qu’on lui rende visite.

Il n’eut pas à patienter bien longtemps.

A peine quelques instants plus tard, une impulsion électromagnétique déforma l’air ambiant de la salle royale, laissant apparaitre l’être étranger à cette terre, un grand sourire aux lèvres, sa chevelure ébène se soulevant brièvement lors de son apparition avant de reprendre sa forme naturelle l’instant d’après. Sor’Ano, extrêmement surpris par cette arrivée soudaine, tourna aussi vite qu’il le put la tête vers la formidable émanation d’énergie de l’homme en noir flottant au-dessus du sol gelé de son palais. Certes il s’attendait à recevoir de la visite, mais sûrement pas aussi rapidement. Cet individu inconnu venait littéralement de se matérialiser devant lui comme par magie en ayant non seulement repéré sa position sans aucune difficulté, mais également en ayant traversé les trois quarts de la planète en moins d’une microseconde. A sa connaissance, aucune entité dans l’univers ou presque n’était capable d’un tel exploit. Même lui en était incapable, et ce même en usant de toute sa vitesse. Cela ne signifiait qu’une seule chose : cet étranger n’était pas quelqu’un d’ordinaire, pour sûr. Le sourire de psychopathe en manque de sang qu’arborait son visage ne faisait qu’aller dans ce sens. Il allait devoir se méfier.

Un silence de mort s’installa durant quelques secondes, après quoi le maître des lieux prit la parole sans rien montrer de son inquiétude :

- Je vois que tu n’as pas eu de difficultés à me trouver, étranger, commença le souverain des aliens. J’ignore ce que tu cherches ici mais laisse-moi me présenter : on m’appelle Sor’Ano, la terreur de l’univers elle-même. Mais puisque tu es ici, je suppose que tu le sais déjà, termina-t-il calmement.

Pour toute réponse, l’intrus se contenta de sourire grossièrement, dévoilant des dents plus blanches que neige qui tranchaient avec sa tenue noire comme la nuit, lui donnant l’aspect d’un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Puis il éclata d’un rire franc durant plusieurs secondes, semblant se moquer du super xénomorphe, avant d’enfin lui répondre.

- Hahaha, eh bien le moins que l’on puisse dire c’est que tu sais être drôle Sor’Ano. Vous autres mortels avez un sens de l’humour, qui bien que primitif, me fera toujours rire.

Le roi des aliens tiqua lorsque l’inconnu prononça le mot « mortels ». Que voulait-il signifier en utilisant ce mot ? En le traitant, lui, lui qui est au-dessus des autres races de l’univers, qui les dominera bientôt, de mortel ? Qui était-il donc pour le rabaisser de la sorte ?!

Cependant, Sor’Ano se garda de réagir et préféra analyser calmement la situation. Cet être dégageait quelque chose de malfaisant, une aura de mal écrasante, qui semblait se refléter dans ses yeux couleur ébène. Ces yeux qui trahissaient la noirceur de son âme, ainsi que la folie destructrice à l’état pur. Pour finir, le ki qu’il dégageait n’avait rien en commun avec ce que Sor’Ano avait pu rencontrer jusqu’à présent. Ce ki était à la fois froid et implacable, glaçant même le sang pourtant réputé imperturbable du super xénomorphe. Et il savait, en voyant ce sourire dément sur le visage de l’étranger, que ce dernier ne dévoilait alors qu’une infime partie de sa force. Jusqu’où pouvait-il aller ? Pour le moment, il l’ignorait, mais une chose demeurait certaine : il allait devoir se méfier, et tenter si possible d’éviter le combat, qui s’il avait lieu, serait à n’en point douté, très risqué.

Le souverain des aliens sentit une goutte de sueur perler sur son long crâne lisse. Bien qu’il ne voulût pas l’admettre à voix haute, il ressentait de la peur. Ce sentiment qu’il pensait avoir banni, revenait le hanter sous la forme de cet étranger mystérieux et terrifiant. Même lorsqu’il avait combattu celui qui se faisait appeler le saiyen légendaire lors d’une bataille qui faillit lui couter la vie, la peur ne l’avait pas gagné de la sorte. Cet intrus suscitait chez lui une crainte sourde et glaciale, qui le prenait jusque dans ses entrailles. Heureusement pour lui, il disposait d’un self-control à toute épreuve, qui lui permit sans difficulté de masquer cette émotion honteuse et de continuer à lui faire face sans ployer l’échine, un trait définitivement à la hauteur de sa royale personne.

- Content que cela te fasse rire, repris Sor’Ano. Mais cela ne me dit toujours pas qui tu es. Ni ce que tu viens faire chez moi.

Un léger silence s’installa avant que celui qui s’était invité dans le palais ne daigne répondre :

- Hum, je suis et je désire beaucoup de choses… dit-il d’une voix démesurément snob. Mais pour toi, disons que je m’appelle Black, et que ce que je souhaite par-dessus tout, c’est rendre à l’univers sa beauté d’antan. Et je ferai tout pour y parvenir.

Le souverain songea à une réponse cinglante, mais se ravisa.

- Et vu votre laideur à toi et à tous ceux de ta race, je vais devoir purifier cette planète de votre présence immonde, vous les mortels qui la salissez.

- Je n’ai pas envie de me battre contre toi, Black. Repars là d’où tu viens et restons-en là. Saisis ta chance, car tu seras le premier à quitter mon domaine vivant et en bonne santé, répondit Sor’Ano sans perdre son calme.

- Mais c’est que tu as du cran pour un être inférieur ! Un vrai comique ma parole ! lança Zamasuen souriant de nouveau.

- Je ne veux pas me battre car nous partageons les mêmes idéaux. Mon vœu à moi aussi est de magnifier et protéger l’univers, et ce quoi qu’il m’en coute. Cela serait dommage que je doive tuer quelqu’un qui partage ma vision, termina le roi de la planète.

Cette réponse sembla calmer Black, dont l’aura agressive se dissipa quelque peu. Le saiyen parut satisfait et ne songeait plus à la destruction immédiate de ce Sor’Ano, du moins pour l’instant. C’était bien la première fois qu’il obtenait une telle réponse d’un mortel. Cela l’intrigua. Semblant vouloir en savoir davantage, il croisa les bras et se détendit avant de poursuivre la conversation. Après tout, il disposait d’un peu de temps. Autant s’amuser un peu !

- Intéressant. Continue.

- Tu as sans doute remarqué que toute créature vivante sur cette planète me ressemble. Eh bien c’est normal, car tous sont mes enfants. (Zamasulaissa échapper un « Oh »). Au cours de ma vie, je me suis rendu compte que nombre d’êtres et de civilisations conduisaient notre bel univers à sa perte. Qu’aucune ou presque ne méritait de vivre et de perdurer. Nous les xénomorphes ne détruisons rien inutilement. Nous vivons en paix avec notre environnement, respectons simplement le cours naturel des choses, tel qu’il était lors de la création. Et à ma connaissance, nous sommes les seuls à le faire. Donc j’en suis arrivé à la conclusion que le seul moyen d’obtenir la paix dans l’univers, était de le peupler moi-même. Exactement comme je l’ai fait ici. De cette manière, je mettrai fin à la guerre, à la faim, à la violence et à la destruction. Beaucoup s’opposent à moi, et même si je dois avouer que je n’aime pas le procédé, je suis forcé de m’en remettre à la violence, le temps d’imposer cette paix, cette vision du monde qui me tiens tant à cœur.

Le vent balaya la pièce, faisant voleter les cheveux sombres de Zamasualors que plus aucun bruit ne se faisait entendre. Alors que Sor’Ano allait demander à son interlocuteur s’il trouvait quelque chose à redire, ce dernier se mit à sourire de manière franche avant de l’applaudir lourdement.

- Ha ha ha, eh bien mortel, le moins que l’on puisse dire c’est que c’est original, comme idée ! Je n’ai jamais entendu quelque chose de semblable. Bravo, bravo, c’est bien pensé.

Soudain, alors que la tension s’était apaisée, le saiyen sentit une goutte d’un liquide poisseux lui tomber sur l’épaule gauche. Il leva les yeux vers le ciel et vit alors une immense mâchoire noire garnie de dents acérées et d’une langue en forme de monstre miniature, qui claquait entre les crocs d’un monstre bien plus gros, au crâne lisse et allongé, sans yeux, à l’image de leur père quelques mètres plus bas.

Lorsqu’il tourna le regard, il découvrit une multitude de créatures de tailles et formes diverses, présentant toutes la même anatomie et les mêmes caractéristiques, grognant sauvagement dans l’obscurité, ou elles attendaient le bon moment pour frapper.

Oh bien sûr il les avait sentis depuis le début, mais il avait préféré les ignorer. Sauf qu’à présent l’une d’elles venait de commettre l’irréparable. Il ne pouvait laisser passer un tel affront.

- Tu as osé souiller mon costume… commença-t-il en serrant les dents de rage.

L’alien, de taille gigantesque, sauta sur lui crocs et griffes dehors, tel un lion sur une antilope. A priori, Zamasun’avait aucune chance d’échapper au plus terrible prédateur de l’univers. Seul Sor’Ano fit un geste de la main pour tenter de retenir son enfant. Lui, savait quelle folie son rejeton venait de commettre. Mais il était trop tard pour stopper l’attaque sauvage du xénomorphe.

Zamasuse déporta dans un mouvement surhumain et esquiva avec grâce l’assaut de la créature avant de terminer sa phrase en hurlant :

- SALE CREATURE INFIRIEURE ! TU SERAS JUGEE POUR TON ACTE !

L’assaillant n’eut même pas le temps de réagir, ni même d’entendre la phrase prononcée à son encontre. L’instant d’après, son corps démembré chutait vers le sol, son sang s’échappant par gerbes de ses organes mis à nus, répandant une odeur tout à fait immonde aux alentours.

A cette vision, les autres prédateurs tapis dans l’ombre se jetèrent tous à l’attaque de l’étranger qui avait osé tuer l’un des leurs. Poussés par l’instinct de la meute, ils foncèrent en direction de l’homme en noir, pensant que personne ne pourrait échapper à une horde de xénomorphes en furie.

Ils avaient tort. Mais ils ne pourront jamais s’en rendre compte.

Énervé, le saiyen esquiva sans problème les attaques des aliens, passant au travers du nuage noir comme si ce n’était rien. Il se déplaçait à une vitesse ahurissante, fauchant implacablement tout sur son passage, tuant instantanément tout prédateur qu’il frappait, le sourire aux lèvres. Il avait pensé donner sa chance à cet être sympathique, mais il est des choses qu’un dieu ne peut pardonner. En s’attaquant à lui, ils venaient de se condamner à mort, le confortant ainsi dans son idée de destruction. Et il s’en donnait à cœur joie, au milieu de cette danse macabre.

Abasourdi, Sor’Ano assistait impuissant au massacre de ses enfants adorés par cet étranger au visage de meurtrier. Le menacer était une chose, déjà dure à pardonner. Mais s’en prendre à ses enfants… Ce spectacle fit sortir le roi des xénomorphes de ses gonds, chassant au passage tout sentiment de crainte de son esprit. Il déploya son aura et se lança sans prévenir à l’assaut de Zamasuafin de sauver ses fils et d’arrêter ce carnage. Il ne pouvait tolérer qu’on s’en prenne à sa progéniture !

Le saiyen sourit en décapitant un alien dont il envoya valser le cadavre. Sor’Ano hurla en se jetant sur lui, le frappant de son poing gauche avec une force énorme, poussé par l’instinct de protection de ses petits. Mais Zamasupara sans soucis le coup avec le coude, tuant en même temps un autre alien d’un kikoha, ce qui eut pour effet de rendre le super xénomorphe encore plus enragé.

Ce dernier portait des coups furieux, usant de toute sa puissance pour tenter d’annihiler son adversaire le plus rapidement possible, lui effacer ce sourire hautain et détestable de son visage. Mais ce n’eut pas l’effet escompté. Bien au contraire, car l’homme à la tenue noire ne fit que sourire encore davantage lors du combat. Il semblait apprécier au plus haut point cet affrontement et ne s’en cachait point ; ce qui fit hurler Sor’Ano, qui tira un puissant laser buccal à bout portant. Malheureusement pour lui, Zamasuétait à un tout autre niveau. Il dévia l’attaque d’un simple geste de la main, l’envoyant s’écraser contre le plafond en verre qui explosa sous l’impact, avant de projeter Sor’Ano au sol d’un puissant kiai.

Le maître de la planète fut sonné et tomba à genoux. Il avait du mal à reprendre son souffle, crachant du sang par la bouche (ou plutôt la gueule), alors que l’autre n’avait pas l’air épuisé le moins du monde, bien au contraire. L’impression qu’avait eu le roi se confirma : cet individu mystérieux, ce Black, n’était pas un être ordinaire. Il avait augmenté son aura et son ki de manière phénoménale en moins d’une demi-seconde, jusqu’à surpasser sa force, et ce visiblement sans effort.

Il était dépassé. Il le savait. Ce « Zamasu» était bien trop fort pour lui. Il refusait de croire que tout allait s’arrêter ici. Que son plan ne verrait jamais son aboutissement. Que tous ses efforts allaient disparaître avec lui, à cet instant. Non, cela ne pouvait se produire. Il devait se relever et continuer de se battre ! Pour l’univers ! Peut-être pas gagner le combat, mais du moins survivre !

Cette volonté inébranlable lui donna la force de se relever et de faire face de nouveau à l’envahisseur. Cet être venu d’ailleurs possédait une force écrasante. Mais il n’avait d’autre choix que de s’en sortir. Par n’importe quel moyen !

Au moment où Sor’Ano se tenait de nouveau debout, son terrible adversaire descendit vers lui.

- Oh oh oh, on a encore envie de se battre, mortel ? provoqua le saiyen, une boule de feu jaune au creux de la main, tendue vers son ennemi.

La créature noire serra les dents. Il savait que ses chances étaient minces. Aussi il décida de jouer franc jeu, de parler sincèrement.

- Honnêtement je n’ai absolument aucune envie de continuer, Black. Ce bref échange m’a mis dans un sale état alors que toi, tu n’as même pas une égratignure et que tu souris de toutes tes dents. Il est évident que je ne fais pas le poids contre toi, je ne suis pas idiot. Mais je refuse de mourir sans me battre. Par honneur, en fait. Je suis certain que tu me comprends malgré tout. Assez parlé. Viens te battre, qu’on en finisse ! termina-t-il en déploya son aura grisâtre autour de lui, prêt à livrer son dernier baroud d’honneur.

Contre toute attente, la boule de feu dans la main de Zamasudisparut.

- Vraiment, tu es intriguant ! Tu reconnais ta défaite, et en plus tu as le sens de l’honneur ! C’est fort rare chez les mortels, tu sais. Très bien, je vais te montrer quelque chose pour te récompenser. Je vais te montrer ce qu’est la véritable beauté !

Le saiyen serra les poings. Aussitôt, une énorme pression se fit ressentir alors que le sol se mit à trembler. Soudain, Zamasus’entoura d’une aura d’un rose violacé, alors que ses cheveux se dressèrent sur sa tête en prenant une teinte rosée magnifique, et que ses yeux devinrent gris. Le souffle que la transformation provoqua balaya les corps sans vie des aliens et fit reculer leur roi, illuminant du même coup la pièce d’une élégante lumière rosâtre pulsante.

Sor’Ano n’en revenait pas. Le ki de Zamasuvenait de disparaitre d’un coup. Pourtant, il sentit un flot torrentiel de force pure émaner de lui, sous la forme de cette aura rosée sifflant dans l’air dans un bruit caractéristique. Zamasuavait à présent une grâce et une élégance presque surnaturelles, la couleur rose épousant sa boucle d’oreille pour lui apporter une légère touche de féminité, tranchant incroyablement avec sa tenue et son visage ; et pourtant cette féminité se mariait à la perfection avec l’impression de puissance sauvage et brutale qu’il inspirait. L’ombre et la lumière, la virilité et la féminité, le calme et la tempête, le pouvoir et la plénitude… Il incarnait, il était tout cela à la fois. Transformé ainsi, il était véritablement…

Divin.

Divin. C’est le seul mot qui vint à l’esprit de Sor’Ano devant ce spectacle, devant cette beauté spectrale et pourtant synonyme d’une puissance ahurissante, saisissante, qui brillait de mille feux devant lui. Voilà qui révélait donc la véritable nature de Black. Qui expliquait ses paroles et sa force. Il aurait dû le deviner plus tôt ! Il aurait peut-être pu agir différemment... Mais qu’importe à présent. Il eut alors un grand sourire et s’exprima ainsi :

- Ha ha ha ha ha, je comprends à présent ! S’exclama-t-il. Je sais pourquoi je n’ai rien pu faire contre toi maintenant ! Ha ha ha ! En tout cas tu n’as pas menti, tu m’as montré en effet le vrai sens du mot « beauté », et je t’en suis reconnaissant. Je suis satisfait. Oui, car j’ai vu deux dieux avant de mourir, et que je avoir l’honneur de périr de la main de l’un d’entre eux. Allez, vas-y, achèves-moi, kami-sama, dit solennellement Sor’Ano en dissipant son aura.

Zamasutiqua à l’évocation d’un second dieu. Ce mortel insignifiant avait rencontré un autre être divin avant lui ? Et il était encore en vie ? Comment ?! Et surtout, il ne devrait pas y avoir d’autres divinités hormis Zamasu et lui-même. Aucun n’avait survécu à la purge qu’il avait effectué… Et il doutait fortement que son allié soit déjà passé par ici. Et même si, au gré d’un voyage avec l’anneau du temps, Zamasu s’était rendu ici, il n’aurait surement pas laissé une telle créature en vie. Alors, quel dieu ce Sor’Ano avait bien pu rencontrer ? Cela intrigua fortement le super saiyen rosé, qui ne put s’empêcher de poser la question.

- Tu peux répéter ? Tu as déjà vu un dieu avant aujourd’hui ?

- Comment ça ? Vous voulez dire que vous n’êtes pas le successeur de Beerus, le dieu de la destruction ? demanda le roi vaincu, surpris.

« Beerus ? C’est donc lui qu’il a rencontré ? Mais… hum, remarque, c’est vrai que c’est possible. Après tout c’est bien le genre de ce salopard de laisser un mortel tel que lui en vie, si on l’appâte avec de la nourriture. Tout à fait pitoyable mais…C’est plausible en effet… Cependant Beerus ne devrait plus être en vie. S’il l’est, cela signifie donc que je ne suis pas dans la bonne timeline… merde… voilà qui ne m’arrange pas du coup. » analysa intérieurement Black. « Je n’ai plus rien à faire ici. Je ferai mieux de rentrer », pensa-t-il alors.

- Oublie ça, répondit le super saiyen rosé. J’ai changé d’avis Sor’Ano. Je ne vais pas te tuer. Tu m’es sympathique, et au final comme tu l’as dit, nous partageons un même idéal. Nous voulons tous deux rendre à l’univers sa beauté originelle. Alors voilà ce qu’il va se passer. Je dois partir d’ici, et je n’ai malheureusement pas le temps de m’occuper plus en détails de cet univers. Je vais donc te le confier. Moi, Black, le seul dieu de ce monde, te confie la lourde tâche de purifier l’univers de la vermine qui l’occupe, et le rendre beau à nouveau. Tu seras l’instrument de cette renaissance, Sor’Ano. Je compte sur toi. Je reviendrai un jour. A ce moment-là, nous en reparlerons. En attendant, considères-toi comme mon allié et serviteur, et porteur de ma parole et de mon jugement divins. Bonne chance, terreur de l’univers. Et à bientôt, lança Black.

Le saiyen fit un mouvement du doigt, faisant étrangement briller son anneau avant de s’évanouir dans le néant, rendant le palais du roi aux ténèbres.

Ce dernier se releva, plus heureux que jamais. « Un autre dieu m’a donné son aval… Cette fois c’est sûr, je ne peux échouer. Ma quête aboutira bientôt. Pour le salut de l’univers ! ».

Le souverain se rassit et plongea à nouveau dans le sommeil alors que Sor’Zira illuminait d’une lueur timide l’immense pièce vide, ainsi que les crocs de Sor’Ano, qui était prêt désormais à les refermer sur le monde…

Le règne des aliens ne faisait visiblement que débuter.
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar xela26 le Mer Mai 03, 2017 23:04

Je publie moins qu'avant, mais je suis toujours autant Kouki.
Ton dernier chapitre était vraiment bien, avec l'apparition en guest de Goku-Zamassu.
Sor'ano est gonflé à bloc pour conquérir son univers ! J'espère qu'on aura un nouveau chapitre bientôt.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Jeu Mai 04, 2017 14:29

Merci à toi, Xela et content que cela t'ai plu ! Je te remercie pour ta fidélité et je t'assure que mes retards sont dû a ma volonté de rendre la fic le plus agréable possible: ) !
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