Aliens VS Saiyen : Espoir

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Quelle est votre partie préférée du chapitre ?

Partie Saiyenne
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Partie Terrienne
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Partie Arène
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43%
Aucune préférence particulière
2
29%
 
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Mer Nov 07, 2018 21:40

Merci pour le comm' !

Je peux t'assurer qu'il y a un lien entre Bonken/Cell et le reste de l'univers d'AVS, mais la clé finale pour appréhender tout ça se trouve dans la boite ! La boite contient la dernière pièce du puzzle qui lie Bonken au reste de l'univers ;) ! Bonken ne pourra pas l'ouvrir avant de réunir d'autres pièces, mais une fois celles-ci réunis, la boite s'ouvrira ^^ !

Content que la partie Dan t'intéresse, et en effet, j'essaie de faire monter la sauce pour le Dan VS Prédator ^^ ! Je suis assez content de voir que le Dan/Bardock ait pu marqué, et j'espère que je pourrais largement faire mieux et répondre aux attentes !

Et j'étais particulièrement intéressé par ton avis sur Raditz et ce que tu dis me conforte ! Je voulais que ce fight soit comme tu le dis assez psychologique, tout en jouant avec le côté '' stratégie VS force pure '', j'espère que la suite te plaira ! ça arrivera très bientôt, sachant qu'il ne reste plus qu'une partie à écrire, avant la case correction !
Image

Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


News : koukishido ! La chaine DU duo d'LS !
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kouki
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Mar Nov 13, 2018 22:10

Nouveau chap ! La fin de l'Arc 1 d'AVS approche ! Plus que deux ou trois chapitres avant, et ils paraitront avant 2019 !


Chapitre : Futur imparfait.


____ Partie Saiyen :


- Merci Ikary ! Lâcha Dan entre bouchée.


Dan continua à manger à grande vitesse. Alors que la nourriture de cet endroit le dégoutait auparavant, notamment à cause des problèmes gastriques qu’elle lui avait causée, il était à présent friand des petites spécialités exotiques servit par Dokukurage, le chef culinaire à tentacules qu’il n’avait guère jugé à sa juste valeur la première fois qu’il était venu ici.

Prince semblait du même avis et continuait à engloutir les plats à sa disposition, et avalait une quantité qui pouvait sembler faramineuse pour un être de sa taille.

Peut-être que c’était l’appétit qui leur faisait engloutir a un rythme aussi effréné les plats du chef ? Après tout, le tournoi avait ouvert l’appétit des combattants comme ceux des spectateurs.


- Merci Minikary ! Remercia également Ryuki.
- De rien.


Le tournoi des basse-classe n’avait pas seulement ouvert l’appétit des participants, mais aussi ceux des spectateurs. Un bon spectacle ouvrait l’appétit, et cela avait encore plus son sens avec les Saiyens.

Cependant, Ikary était un peu inquiétée par la quantité ingérée par Ryuki. Elle ne savait pas si l’appétit de Ryuki avait une limite, mais celui de son budget en avait un, assurément ! Ça avait le mérite d’inquiéter Ikary qui voyait déjà sa bourse réduite comme peau de chagrin par la voracité de Ryuki, qui mangeait comme trois soldats affamés qui venaient de revenir du front.

Heureusement que Kyuri équilibrait la balance en ne se resservant que trois fois. La jeune femme mangeait doucement. Son regard semblait indiquait que ses pensés étaient ailleurs. La connaissant, elle réfléchissait surement à un moyen d’aller dormir sans être dérangée.

Heureusement, Dan, lui, avait largement récupéré une bonne partie de ses forces, mais Ikary ne voulait pas tirer sur la corde. Si elle devait apprendre de lui ou s’entrainer avec lui, elle voulait qu’il soit au maximum de ses moyens pour progresser le plus vite possible.


- Par contre, faudra penser à aller en mission, d’ailleurs. Ça fait plus de trois mois qu’on n’a pas décarré d’ici.


Ils allaient sérieusement devoir accélérer le rythme des missions pour compenser cette petite ‘’pause’’.
Cependant, elle devait avouer que la pause n’avait pas eu que de mauvais côtés. Cela avait donné l’occasion à Dan de progresser à un niveau assez impressionnant pour un laps de temps aussi court. Ils allaient pouvoir être encore plus efficaces qu’avant, et obtenir des missions beaucoup plus délicates que celle d’avant, mais qui leur permettraient de rebondir financièrement.


- Du coup, Ikary, on va reprendre les missions après ou avant que j’affronte Leek ?
- Après, comme ça, je prendrais ce qui restera de toi dans une boite, ça nous économisera l’utilisation d’un pod.


Dan rigola un bon coup, avant de s’arrêter progressivement en réalisant que sa partenaire était sérieuse.


- Ouille, ça pique… Lâcha Prince, en allant de son commentaire.


Prince ne comptait pas soutenir son frère sur ce coup là. Ce que cherchait à faire son frère, c’était progresser très vite, sans se rendre compte que progresser trop vite et brûler les étapes signifiait très probablement jouer un jeu dangereux.


- Tu sais quoi ? C’est une bonne idée : c’est une économie de temps, tu parleras moins pour ne rien dire, et tu seras plus utile, en tant que boite qu’actuellement.


Ikary exagérait bien sur. Elle s’était bien promit d’être plus sympa avec Dan, et même de cesser de faire semblant d’oublier son prénom, effort considérable pour quelqu’un d’aussi fier qu’elle, et qu’elle n’accordait qu’à peu de personnes.
Cependant, elle était allergique à la connerie.


- Ecoutes, je doute que Leek soit à ce point loin du niveau que j’avais contre Bardock…
- Tu veux dire celui où tu prenais plus de coups que tu n’en donnais ou le niveau que t’arrives pas à déployer à volonté ? Lâcha Esharotto entre deux bouchers.


Dan se gratta l’arrière de la tête, gêné. Il n’allait pas pouvoir compter sur Esharotto pour le soutenir, cette fois-ci.
Esharotto lui avait promit de le soutenir autant que possible, cependant, elle n’allait pas se priver d’afficher son désaccord.

Ikary répondit calmement, avec le ton de quelqu’un qui énonçait des évidences scientifiques irréfutables. Esharotto savait quand même Ikary se montrait raisonnable, cela signifiait que le résultat était certain.


- C’est simple, t’affronte Leek maintenant, tu meurs. Il est plus fort que Nappa, et c’est le seul Saiyen à tenir tête au prince Vegeta.


Elle haussa un sourcil en le voyant frissonner. Ce n’était pas que de la peur, c’était autre chose aussi. C’était … de l’excitation ? Il est sérieux ? Il veut affronter l’homme le plus fort de la planète malgré la série d’évidences qu’elle venait de lui énoncer, évidences qui aurait fait frémir presque n’importe qui dans l’univers ?


- Si je ne le dépasse pas, comment je pourrais mieux protéger ma planète ?


Elle soupira, comme un adulte lassé d’expliquer à un enfant un concept très simple pourtant, et énoncé avec une simplicité tout aussi désarmante. Elle allait devoir la jouer d’une autre façon.


- Je ne te conseil pas d’abandonner l’idée de l’affronter un jour, je serais hypocrite de te reprocher ça. Ce que je te reproche, c’est de vouloir l’affronter maintenant.


Elle s’arrêta quand elle entendit Kyuri avaler bruyamment le contenu de son bol, une soupe rose. Elle qui était du genre à apprécier prendre son temps, si elle accélérait, c’était qu’elle avait une chose à dire, et c’était assez rare pour que même Ikary la laisse prendre la parole.


- Pour te donner une idée, même si toi, moi, Esharotto, Ikary, Ryuki, Kairy et ton Cafard là, on attaque tous Leek en même temps, nous n’aurions aucune chance, ‘’ Dan chou ‘’.
- Voilà ! Confirma Ikary.
- Surtout parce que tu ne bougerais pas de son canapé ! Lâcha Ryuki, accompagné d’un petit rire.
- Je confirme ! Ajouta Esharotto, rieuse.


Kyuri lâcha pour seul réponse un simple ‘’ hmf ‘’ avant de bailler aux corneilles. Après avoir si bien mangée, elle avait encore plus sommeil qu’avant.
Kairy écoutait la discussion, tout en mangeant le contenu de son plat. Leek était visiblement encore plus fort que prévu, et il n’avait rien montré contre elle.


- Après, mon frère a… tendance à être un peu trop gentil sur les bords, il se donnera pas à fond contre toi.
- Tiens, vous êtes là, vous ?


Bardock n’était pas étonné de revoir Dan et son équipe ici, vu qu’il avait souvent vu son équipe diner ici, avant même l’intégration de Dan, lors qu’elle n’était composée que d’Ikary et son équipière.

Dan semblait très content de le revoir et le salua d’un large geste de la main, en tentant de dire ‘’ Salut, monsieur Bardock ‘’ avec la bouche remplie de nourriture. Le vétéran se contenta de sourire et de lever la main.


- Salut, gamin. Je vois que tu vas mieux.


Dan leva un pouce en l’air pour confirmer ses dires. Bardock prit place à côté de lui, sous le regard inquiet d’Ikary qui pensait qu’elle allait encore devoir payer pour un autre goinfre. Bardock le remarqua très vite, un petit sourire moqueur aux lèvres.


- Calme-toi, gamine, c’est moi qui paie la tournée !


Ikary se relâcha et se permit même de commander encore pour elle-même, sous le regard blasé de Bardock dont une sueur coulait le long de sa tempe. Elle n’avait aucune gêne, cette fille.


- Moi aussi, je reprends ! Lança Ryuki.


Kyuri lança un regard au vétéran, l’air de dire ‘’ Tu ne sais pas dans quel merdier tu viens de te mettre, vieux ‘’, même si elle se garda de le prévenir. Ce n’était pas ses affaires après tout, s’il voulait payer la tournée.
Bardock n’en tint pas rigueur, et tourna son attention vers Dan qui était en train de mordre dans une cuisse plus grosse que sa tête. Il n’était pas là pour ça.


- Alors vous partez quand en mission ?
- Demain. J’irais voir Nappa pour qu’il nous confie une mission. Se permit de répondre Ikary.


Bardock se retint de montrer une réaction particulière. Ce n’était pas bon, vraiment pas bon.
Après son combat contre Dan, il avait eu une vision particulièrement…tragique.

La vision montrait le gamin et son équipe qui étaient sur une autre planète, avec de l’herbe violette et un ciel de couleur vert. Il ne reconnaissait pas particulièrement cet environnement.
Ikary et Esharotto étaient très mal en point, à terre, Prince semblait dans un état encore plus déplorable, ses jambes étant séparé de plusieurs mètres du reste du corps, mais il semblait encore respirer.

Dan, lui, était sur l’épaule d’un Prédator qui entrait dans son vaisseau. Il ne savait pas s’il était encore en vie, mais en général, ce n’était jamais un bon signe pour quelqu’un d’être la proie d’un Prédator. Ceux-ci s’étaient alliés à l’empire Saiyen depuis l’apparition des Xenomorphes, donc c’était encore plus intriguant que Dan soit la cible de l’un d’eux.

Cependant, Bardock ne savait pas si la mission qui prenait place dans cette funeste vision était celle du lendemain ou une autre, mais il espérait qu’en les empêchant d’aller en mission demain, il allait avoir une vision qui confirmerait qu’il avait réussi à changer leur avenir, au moins le temps que Dan et son équipe soient prêt.
Il devait trouver une excuse, n’importe laquelle, pour les en empêcher.


- Demain ? Mais Dan a défié Leek, non ?
- Il n’est pas prêt.


Ikary était la cheffe d’équipe. Il devait la convaincre elle s’il voulait que son plan marche. Les autres suivraient.


- Peut-être, mais on n’a pas vu le gamin se battre, après tout ! Il pourrait nous surprendre, et même si Leek est si au-dessus, il ne va pas le briser en miette, c’est pas un connard ! Et je paierais aussi le buffet de demain ! Allez, gamine, ça va être un super spectacle.


Une veine commença à pulser sur le front d’Ikary. Bardock craint un instant qu’il avait échoué, cependant, Ikary leva les bras en l’air, abandonnant l’idée de convaincre son subordonné.
Si ça amusait Bardock de jeter son argent par la fenêtre et de voir un combat perdu d’avant, alors qu’il s’amuse !


- Vous faites ce que vous voulez, si ça vous amuses, mais je te veux prêt après-demain, Dan ! Même si Leek t’arraches les jambes, tu viendras en mission ! Je me suis bien fait comprendre ?


Dan hocha joyeusement la tête. Mis à part Kyuri, qui se contenta d’hausser un sourcil, personne ne remarqua le soupir de soulagement de Bardock.
Ikary n’avait pas abdiquée pour faire plaisir à Dan, mais si elle pouvait manger à l’œil encore un autre jour, elle n’allait pas refuser. Après tout, quel Saiyen serait assez fou pour refuser un spectacle suivit d’un buffet gratuit ?


- Vous pensez que j’ai mes chances, Monsieur Bardock ?


Bardock sentit le regard de Dan se poser sur lui, tandis qu’il souriait. Si le vétéran avait apprit une chose depuis qu’il avait acquis ses visions….


- Bien sur, gamin, assurément.


… C’était l’art du mensonge.


_____________________ :


Hyo sortit de sa capsule, fatigué. Les cernes sous ses yeux indiquaient que le sommeil artificiel n’avait guère suffit à lui faire recouvrir entièrement ses forces. Il ne restait plus rien de son armure, et affichait son torse nue recouvert de cicatrices qui témoignaient d’un passé de combattant qui avait survécu à bien des batailles.

Cinq heures lui auraient suffit à Leek pour s’occuper de cette mission ! Résultat ? Il part s’amuser quelque part et le laisse tout régler tout seul. Résultat ? Il ne savait même pas s’il n’avait pas un centimètre de peau qui n’avait pas été mordu par ces saloperies de Xenomorphes ! Il savait bien que MONSIEUR Leek avait des responsabilités avec Ishi, en tant qu’assistant du scientifique royal, mais merde, ça ne se faisait pas !

Hyo soupira rageusement, avant de remercier machinalement les ingénieurs qui s’occupaient de transporter son pod au garage pour effectuer les vérifications habituel. Si y avait réparation à avoir, ils s’en occuperaient très vite, le vaisseau ayant heureusement été épargné par ces saloperies, lui au moins.


- Yo, Hyo, ça s’est bien passé ?


Leek entendit presque un grincement, en voyant la façon lente et sinistre qu’avait Hyo de se tourner vers lui. Il avait même l’impression que ses pupilles s’étaient rétractés pour ne former que de minuscules points.

Qu’est-ce qu’il avait à le regarder avec autant de colère dans les yeux ? Certes, il l’avait laissé seul sur une planète remplie de Xenomorphes, mais c’était pour son bien ! Et en plus, il avait prit de son temps pour aller l’accueillir quand le signal de son pod avait été repéré.

Il était même venu le plus vite possible et n’avait même pas encore eu l’occasion de se changer, et portait donc encore une blouse de scientifique et ses lunettes, semblable à celle d’un soudeur.

Hyo inspira un moment. Il se retenait de coller son poing à la figure de cette face d’ahurie qui voulait sincèrement savoir s’il allait bien après l’avoir abandonné, mais il se calma bien vite. Cela lui ferait plus de mal qu’autre chose de le frapper.


- ça s’est bien passé…
- Par contre, t’a raté le tournoi, vieux !
- A CAUSE DE QUI ?
- Allons, t’es vivant !
- Comme si c’était prévisible avec la mission que je me suis coltiné ! Tu ne vois pas dans le futur, que je sache !
- Ou peut être que si, et que pour t’éviter la mort, je t’ai abandonné pour te permettre de devenir plus fort, pour que tu ne meures pas dans une autre mission !


Une nouvelle fois, Hyo ravala difficilement sa colère. Il se foutait de sa gueule en plus. Il lui aurait suffit de cinq HEURES pour régler le problème, a eux deux, c’aurait été vite réglé ! CINQ HEURES !
Hyo soupira rageusement une nouvelle fois pour évacuer sa colère naissance.


- C’est ça, prends moi pour un con…


Leek se garda de lui dire qu’il connaissait effectivement quelqu’un qui voyait dans le futur. C’était quelque chose qui devait rester dans un cercle très restreint, et cela ne lui plaisait pas de garder ça secret pour son vieil ami.

Il devrait plutôt dire que Bardock subissait le futur plutôt que le voir. Dans les premiers temps, elles survenaient sans prévenir, à n’importe quel moment, et il en était même presque devenu fou. Grâce à Ishi qui avait scanné ses ondes cérébrales, il lui avait imposé des exercices de méditation pour parvenir à contrôler plus ou moins le flot de ses visions. Cependant, s’il perdait son calme, il n’était plus à l’abri de ces visions.

Elles pouvaient survenir à n’importe quel moment, ou lui révéler des informations qui n’avaient aucunes importances.
Cela s’avérerait fâcheux de perdre un élément aussi unique, aussi bien par sa force, ses techniques, et son expérience que son pouvoir spécial. Il était d’autant plus précieux, qu’après l’extinction des Kanassiens, il était le dernier possesseur de cette capacité.



- J’ai faim, amuse toi bien avec ton voyant…
- Attend, je viens avec toi, je te paie le diner !


Hyo haussa les épaules en lâchant un laconique ‘’ Merci ‘’. Il voulait juste aller manger un morceau et se trouver une compagne d’une nuit.


- C’est Bardock qui a gagné, cette fois ?
- Ouais et non, c’est un gamin qui l’a battu, mais ils ont été promut tout les deux !


Hyo haussa un sourcil. Deux promotions ? C’était un cas qui n’était jamais arrivé avant, d’aussi loin qu’il s’en souvenait.


- En vrai, c’est le gamin qui a voulut ça ! Il a même dit que si Bardock n’était pas promut, alors il lui offrait sa place.


Hyo sourit. Un gamin pareil, ce n’était pas commun. Lors qu’il était gamin, il ne lui serait jamais venu une telle idée en tête.


- Il m’a même défié au combat.


Leek avait dit ça d’un ton moins enjoué, plus sérieux, mais il gardait son long sourire qui étirait ses lèvres d’un bout à l’autre de son visage, qu’il avait hérité de Nappa. Hyo écarquilla les yeux et s’arrêta net.


- Et t’a accepté ?
- Ouais.
- Mais tu ne comptes pas l’affronter, hein ?


Leek resta silencieux, mais Hyo savait lire sur son visage. Il avait surement accepté juste pour faire plaisir sur le moment, mais il n’allait jamais l’affronter. L’équipier de Leek soupira, connaissant parfaitement ce schéma.


- Ce gamin ne deviendra jamais aussi fort que moi. Je veux dire, y a des génies qui apparaissent partout dans l’univers, pourtant, je ne pense pas que tout le monde peut atteindre un niveau aussi élevé que le mien. Malheureusement, je doute qu’il devienne assez intéressant pour.
- Dis plutôt que tu as les chocottes ! Lâcha Hyo, un sourire aux lèvres.


Leek ne répondit même pas à cette absurdité et garda le silence, les mains dans les poches de sa blouse. Il n’était pas arrogant, il énonçait de simples faits qui ne lui plaisaient pas lui-même. Il avait dépassé son père, puis le roi Vegeta, et égalait maintenant le niveau du prince lui-même. Il appréciait bien Dan, mais ce n’était pas le premier type devenu très fort qui pensait pouvoir le vaincre avant de le regretter amèrement.
C’était en général les premiers qui mourraient en premier contre les Xenomorphe, en pensant qu’ils sont devenus invincibles.


- Je te pari qu’un jour, ce gamin dépassera tes espérances ! T’es peut être un crack de la science et du combat, mais tu ne vois pas le futur !
- Certes, mais j’en doute.


Cependant, Leek devait avouer que Dan avait eu le don de le rendre curieux dès la première fois qu’il avait commencé à entendre parler de lui, et qu’il avait ressentit une certaine excitation à l’idée d’affronter un génie naissant, mais il avait vite apprit à refreiner ses pulsions.
Il estimait avoir raison. Malgré le talent du gamin, il était encore loin du niveau d’un génie tel que Vegeta, qui avait prouvé bien plus que Dan qu’il méritait son statut.

Cependant, si cela faisait plaisir à Hyo, il voulait bien laisser au gamin le bénéfice du doute et voir jusqu’où il pourrait aller. Il n’avait pas envie de l’affronter, mais pour autant, ça pouvait être une expérience d’observation intéressante.
Après tout, il était bien scientifique.


- Mais bon, si ça te fais plaisir, je tiens le pari.


___ Partie Terre :


Bonken se réveilla en sursaut, la sueur dégoulinait à flot sur son visage. Paniqué, il regarda autours de lui, et vit ses équipiers le fixer, effaraient de le voir se réveiller après quelques heures seulement d’un sédatif qui devait le mettre KO pour l’équivalent d’un jour entier.

Etait-il enfin réveillé de son songe ? Etait-ce réel ? Il ne savait et ne comprenait plus rien, son cerveau était encore embrumé par ces informations qu’il avait subit dans les méandres de son sommeil.


- Tu vas bien, le Bonken ?


Bonken sursauta et fixa le visage de Shinagawa, encore sous le choc. Il avait encore du mal à digérer la transition entre son rêve et la réalité.
Il regarda autours de lui d’un air un peu paniqué. La vue de l’environnement familier qu’était le véhicule lui permit de se reprendre un peu. Il inspira calmement tandis qu’il se répéta mentalement qu’il était en sécurité, entouré d’alliés et dans un véhicule en pleine marche.


- Je..je vais bien…


Il devait garder son rêve pour lui-même, pour l’instant. Il ne voulait pas être prit pour un fou, et de toute façon, qui le croirait ? Déjà que lui-même doutait sérieusement de l’état de sa psyché après ce voyage perturbant au cœur même de celle-ci.


- Putain, mais t’es déjà réveillé, toi ?


La voix de Katani le perturba encore plus. Il se rappela de ce qu’il avait apprit à propos de D-1, et si cela s’avérait vrai, il ne savait pas comment le lui annoncer. Il n’y avait aucune façon d’annoncer à quelqu’un que la personne à qui elle tenait le plus n’était plus de ce monde.

Il ne pouvait pas lui en parler maintenant. Il n’allait pas lui cacher la vérité, mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour le lui annoncer. Katani était une personne assez instable, il ne savait pas du tout comment elle réagirait s’il lui annonçait la vérité sur D-1, ou même si elle le croirait.


- Je suis réveillé…et ce n’est pas grâce à toi…


Elle vint de l’avant du véhicule, un sourire ravageur aux lèvres, alors qu’il pensait qu’elle conduisait. Il se rendit compte que le véhicule n’était pas en marche.
Bonken ne ressentait aucune vibration comme lors qu’il était en marche, et il sentit un vent de panique monter en lui. Il y avait encore un problème par rapport à celui-ci comme avec Dave plutôt ? Une nouvelle attaque d’Alien ?


- Il se passe quoi ? Pourquoi on n’avance pas ?
- Il fait nuit, on est à distance raisonnable des Aliens pour ne pas être prit en cible par eux ! Dit Katani, les bras croisés.
- Et s’ils nous repèrent quand même ?
- T’inquiète, j’ai pissé sur les roues du véhicules, ils ne s’approcheront pas d’ici !


Bonken resta un moment, la bouche ouverte. Il voulait dire quelque chose, mais il ne savait pas quoi précisément. Il en vint à la conclusion qu’il n’y avait rien à dire à ce genre de déclarations. Il aurait dû s’y habituer avec le temps, c’était Katani après tout.

Bonken balaya les alentours du regard. Si elle faisait une crise, en apprenant la mort de D-1, alors ils risquaient tous de mourir. Il ne voulait plus être responsable de la mort de qui que ce soit d’autre. S’il devait le lui annoncer, il le ferait quand il serait seul avec elle.


- Y a eu aucune attaque d’Alien depuis que je me suis endormi ?
- Non, aucune… On a pensé à faire des rondes, c’est moi qui commence ! Lança Shinagawa.
- Je viendrais avec toi.


Bonken remit sa veste, et s’épousseta machinalement l’épaule.


- Ce n’est pas la peine, je me déb….
- Non, tu ne te débrouilleras pas seul. Si les Aliens t’attaquent en groupe, tu n’auras aucune chance. Et ta mort nous mettrait en danger, et en plus…


Bonken s’échauffa en faisant rouler ses épaules. Il avait besoin de réveiller ses muscles encore un peu engourdit par le sommeil forcé. Il avait besoin d’oublier un peu son petit trajet spirituel.


- …J’ai un peu trop dormi pour mon propre bien ! Lâcha-t-il en regardant son propre poing qu’il serait et desserrait.


Shinagawa se contenta d’acquiescer sans insister plus que ça. Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, il devait avouer qu’il n’était pas très rassuré à l’idée de surveiller tout seul les environs, en étant assit sur le toit du véhicule.





Le Dr Brief n’appréciait pas travailler pour quelqu’un qui lui forçait la main pour crée des armes de destruction, cependant, il n’avait pas le choix. On lui avait fait implicitement comprendre que s’il ne coopérait pas, cela risquait de très mal se passer pour sa fille et les autres habitants du souterrain.

Il avait vite comprit cependant que celui sur lequel il voulait mettre la main était Bonken, le seul qu’ils n’avaient pas pu capturer. Malgré le peu de temps passé ensemble, il s’y était attaché à ce gamin perdu. Il ne savait pas pourquoi ils le cherchaient, mais il espérait qu’ils ne pourront pas le retrouver et qu’il est en sécurité.

Le Dr Brief soupira longuement en regardant le robot qu’il était en train d’ausculter sur la table. On lui avait donné un laboratoire très bien équipé avec d’autres gens renommés du monde scientifique, dont le docteur Flapp, reconnaissable à sa coupe afro complètement blanche et sa petite moustache, et le docteur Collie, dont le front dégarnie témoignait d’un début de calvitie, renforcé par le blanchissement des premières mèches. Cependant, son esprit semblait toujours aussi actif, en cela pouvait témoignait la vivacité de son regard qui n’avaient rien à envier au plus jeune et frais scientifique que pouvait produire la plus respectable des universités.

C’était deux scientifiques spécialisés respectivement en robotique et en génétique, réputés pour avoir travaillés avec les meilleurs. Le docteur Collie lui avait même raconté qu’avant ça, il avait aussi été séquestré par le ruban rouge, mais qu’il avait eu l’occasion de travailler avec l’un des meilleurs roboticiens de l’époque : le docteur Géro.

Cependant, le roi n’était pas stupide, bien loin de là. Il ne pouvait se permettre de laisser des personnes aussi avancés dans leur domaine sans une ‘’ petite surveillance. ‘’

Cette ‘’ petite surveillance ‘’ était composé d’un soldat pour chaque scientifique, qui surveillait le moindre de ses faits et geste.
Pendant que le Docteur Brief décortiquait l’exosquelette de métal sur sa table d’opération, assisté du docteur Flapp, il ne put s’empêcher de détailler le laboratoire du regard.

C’était un endroit complètement blanc, ce qui lui donnant un aspect de pureté et de propreté assez déroutant par rapport aux horreurs qui flottaient dans les cuves collées au mur.

Certaines d’entre elles contenaient des humains d’âge et de sexe diverse, tandis que dans d’autres flottaient des créatures difformes et malformés, peut être des expériences ratés, qui témoignaient des horreurs qui se jouaient dans ce laboratoire.

Des scientifiques, qui semblaient sous les ordres du Docteur Collie, s’affairaient en permanence devant cette collection macabre, de laquelle le docteur Brief tentait tant bien que mal de soustraire son regard, empêché pas sa curiosité et sa volonté de savoir ce qu’il se passait ici.

Son regard croisa celui du docteur Flapp qui semblait se poser les mêmes questions. Que se passait-il ici ? Cependant, le docteur Flapp avait apprit depuis son expérience au Ruban Rouge qu’il valait mieux éviter de poser trop de questions et faire ce qu’on leur ordonnait.
Ils se retournèrent en entendant la porte coulissante lourdement gardé du laboratoire s’ouvrir, ce qui n’arrivait pourtant que lors que les scientifiques étaient autorisés à aller se reposer.


- Salutation, mes chers amis !


Les trois scientifiques se tournèrent vers le l’homme assez âgé qui venait d’entrer par la porte. Il était assez petit, moins grand même que les trois scientifiques. Il était complètement chauve et était rasé de très près. Seuls ses sourcilles pouvaient témoigner de la couleur de sa pilosité.

Il se tenait fièrement dressé, le dos bien droit, les mains derrière celui-ci. Il arborait une veste et un pantalon complètements blancs, à l’exceptions des boutons qui étaient d’un doré scintillant et du ‘’K’’ bleu inscrit sur la partie gauche de sa poitrine.

Il arborait un petit sourire supérieur en balayant le laboratoire du regard. Celui d’un conquérant qui entrait en territoire conquit.
Les soldats se mirent bien droit et frappèrent leur torse du poing droit, sans même oser le regarder.


- C’est…le roi ? Lança le docteur Brief.
- C’est la première fois que je le vois aussi… Lança Flapp, légèrement inquiet.


Le docteur Brief et la plupart des autres n’avaient jamais eu l’occasion de faire connaissance avec le roi auparavant, ou même de le voir. Aussitôt capturés qu’ils étaient briefés sur ce qu’ils avaient à faire ici par ses hommes, assez convainquant en général pour qu’ils se mettent au boulot.

Personne ne l’avait vu auparavant. Seuls des rumeurs circulaient sur lui, parlant d’un homme à la force colossale qui aurait réussi à vaincre une Reine Alien par sa seule force physique. D’autres disaient que ce n’était que de la propagande, et au vu de la carrure de cet homme, il commençait à le croire aussi.

Que se passait-il pour que cet homme daigne quitter sa tour d’ivoire ? Très peu de personnes l’avaient vu, et de nombreuses rumeurs existaient à son sujet, si bien que le Docteur Collie l’avait imaginé… plus massif.

Cependant, si le docteur Brief pouvait affirmer que le Flapp n’avait rien perdu de la vitalité dans son regard, que pouvait-il dire à propos de ce vieil homme ?
La lueur dans son regard était à la fois fascinante et effrayante. Il dégageait la parfaite sérénité d’un homme qui se savait dans son environnement. Cependant, il avait l’impression de l’avoir déjà vu, mais où ?


- Calmez-vous, je suis juste venu vérifier comment avancent vos recherches.


Le docteur Brief devait avouer que cela ne le rassurait pas tant que ça. Dans ce laboratoire… il se passait des choses inquiétantes. Des créatures flottantes dans des cuves dont il n’avait aucune idée de l’utilité, des cyborgs programmés avec des capacités de combat avancées, des espèces de veines dorées qui servaient à contrôler des Aliens…

Le Roi leur tournait autours, comme un prédateur qui lorgnait ses proies et décidait quand il allait partir à l’attaque. Parfois, le docteur Brief le pensait derrière lui avant de croiser son regard derrière l’épaule du docteur Collie.

Comment un vieil homme pouvait être aussi rapide ? Pourquoi jouait-il avec leurs nerfs ainsi ? Le docteur Brief avait l’impression qu’il voulait leur faire avouer quelque chose, mais pourquoi ne posait-il aucune question ?

Alors qu’un silence de plomb régnait, seulement entrecoupé par le bruit d’un matériau reposé à sa place, et que le docteur Brief sentait que ses nerfs allaient bientôt craquer, le roi s’arrêta brusquement, sa voix semblait résonner encore plus fort dans ce silence sinistre.



- Voyez-vous, une expérience très importante s’est échappée, il y a un bon moment… Elle est instable, et croyez moi, ce n’est pas le genre de créature que vous voudriez voir croiser votre enfant.


Il appuya sur le mot ‘’ enfant ‘’ en posant son regard sur le docteur Brief.


-Son nom est William. William Afton. Inutile de retenir son nom, ce cher William doit le changer bien souvent, la seule chose que vous devez savoir, c’est qu’il représente une très grande menace.
- Une menace pour la Terre ou pour vous ?


Le roi sourit à la remarque du Docteur Brief. Cette fois-ci, son regard se posa sur le Docteur Collie qui se fit soudainement très petit, le visage livide. Il savait quelque chose, le docteur Brief en était sûr, mais quoi ?


- Une menace pour chacun d’entre nous ! Lors d’un regrettable incident, celle-ci s’est échappée et a causé la mort d’une personne très précieuse pour l’humanité, le docteur Géro. C’est pour cela que j’ai décidé de…vous engager, Docteur Brief et Docteur Flapp.


Les scientifiques n’osèrent faire remarquer ses méthodes de recrutements, surtout en présence des soldats lourdement armés.


- Bien sur, vos connaissances sont loin d’être au niveau de celle d’un visionnaire tel que le docteur Géro, mais je ne doute pas que vous saurez me surprendre, surtout que vous avez eu l’honneur de travailler avec lui, Flapp.


Le roi se tourna et s’avança vers la porte qui s’ouvrit devant lui. Cependant, alors qu’il allait sortir, il s’arrêta brusquement.


- Oh ! Je suis vraiment tête en l’air, j’ai presque oublié ! J’ai quelques nouvelles à vous donner, Brief.


Le docteur cité sentit un frisson parcourir son échine. Il n’aimait pas le ton employé par son séquestreur, mais il garda son calme comme il put.


- Quelles nouvelles ?
- Des nouvelles qui concernent votre fils adoptif.


Le cœur du docteur Brief rata un battement. Bonken ? Pourquoi voulait-il lui parler de lui ? N’était-il pas avec le reste des prisonniers ?


- Votre fils adoptif n’a malheureusement pas pu être transporté ici, une certaine personne l’a récupéré pour son propre bénéfice.


Brief était partagé par deux émotions. La joie de savoir Bonken en vie, et la terreur de le savoir dehors, dans ce monde dangereux. Il était fort, certes, mais ce n’était rien comparé aux Aliens qui pullulaient à l’extérieur.


- Heureusement pour vous, il est aussi précieux pour moi qu’il ne l’est pour vous. Quand je le récupérerais, il sera bien en sécurité dans sa cuve, vous pourrez le voir autant que vous le voulez, je peux vous l’assurer.


Le docteur Brief perdit son calme et attrapa le roi par la veste. Les soldats s’apprêtaient à réagir, mais le roi, d’un geste de la main relevée, leur fit signe de rester à leur place.


- Que lui voulez vous ? Il ne vous a rien fait ! Il est innocent !
- Dans ce monde, personne n’est innocent, mon cher…


Le roi s’approcha de lui et le fixa directement dans les yeux, comme s’il pénétrait son âme pour y fouiller le moindre recoin. Un petit sourire relevait le recoin de ses lèvres, dans un rictus qui mit le père de Tight encore moins à son aise.


- D’ailleurs, pensez-vous m’apprendre quoi que ce soit sur ‘’ Bonken ‘’ ? Vous ne savez pas ce qu’il a pu être avant son amnésie, quel genre de personne il est, ni même ce qu’il a pu faire.
- Je n’en ai aucune idée, certes, mais je sais ce qu’il est maintenant : quelqu’un de bien.


Le roi resta un moment silencieux avant que son vieux corps ne soit secoué par un rire incontrôlable. Il appréciait le courage et la candeur de Brief, qui avait survécu tel un roc indestructible aux vagues d’Aliens qui s’étaient imposés dans son quotidien.


- Puis-je au moins savoir pourquoi vous le cherchez ?


Le brave docteur dû attendre que le roi finisse de rire avant d’avoir une réponse. Ce cher Brief ne savait pas du tout ce que représentait Bonken, loin de là. Nul doute que même s’il l’avait su, il l’aurait quand même recueilli, mais c’était un fait assez amusant à souligner pour le roi.

Il empoigna les poignets du docteur Brief et commença à serrer assez fort pour le faire lâcher et grimacer de douleur, sans aller jusqu’à briser ses os. Ses mains étaient encore trop précieuses pour lui pour qu’il puisse les casser.

La douleur fut suffisante pour faire agenouiller en face de lui le docteur Brief. Il ne pouvait pas se permettre de laisser passer un tel manque de respect envers sa personne aussi facilement, qu’importe la raison derrière l’emportement de ce brave docteur.

Un personnel qui travaillait bien est un personnel qui craignait son employeur. Qui craignait la colère qui s’abattrait sur lui au moindre signe d’insubordination ou de manque de respect.

Même le docteur Flapp n’osa réagir, par crainte des représailles sur ses proches et sa famille. Il serra les poings et les dents sous l’impuissance qu’il ressentait, les larmes de frustrations au bord des paupières.

Au grand soulagement du docteur Flapp, le roi le lâcha avant d’épousseter sa veste, tandis que le docteur était encore à genou, en sueur sous la puissante douleur dû à l’étau qui avait failli lui briser les os du poignet.

A défaut d’être sûr que les rumeurs sur lui étaient entièrement fondés, il avait eu la preuve qu’elles n’étaient pas le fruit d’une simple propagande.


- Si votre fille disparaissait du jour au lendemain, et que vous appreniez qu’elle était devenue amnésique, ne chercheriez vous pas à la retrouver.


La phrase prit un moment avant d’être correctement décrypter par le cerveau du docteur Brief, qui était pourtant loin d’être lent à la détente. Avait-il bien entendu ?
Le docteur Brief en resta coi de stupéfaction, tandis que le roi se retourna sans un mot pour se diriger vers la sortie, satisfait de l’effet de sa révélation.

Bonken était…Bonken était le fils du roi ?! Mais… Le docteur Brief ne savait même pas quoi penser de tout cela. Le roi n’avait pourtant pas l’âge d’être le père d’un si jeune homme ! Peut-être son grand père, mais son père ?
Le roi sembla avoir lu dans son esprit.


- Vous vous dites, comment un vieil homme peut être le père d’un adolescent ?


Le roi se tourna simplement vers la sortie, dont les portes coulissantes en métal s’ouvrirent devant lui. Il prit le temps de répondre à cette dernière question avant de s’en aller.


- Croyez-moi, Docteur Brief, son physique actuel est loin de représenter son âge réel.


___ Partie Arène :


continuerait à les garder à l’œil tout en entrainant le jeune fils de Freeza.

Il avait montré un talent assez prononcé pour le combat, et avait une science du combat largement supérieure à celle de son père qui n’était pas un véritable combattant. Cependant, il lui restait beaucoup à apprendre, et malheureusement, ce n’était pas au Kaioshinkai que son talent pouvait fleurir. Il devait réfléchir au meilleur moyen pour lui permettre d’exploiter son potentiel.

Kaioshin avait peut être sa petite idée pour ça. Il avait lu dans l’esprit et dans les souvenir de ce jeune Dan pour savoir comment il avait pu apprendre le Lien.

D’après ce qu’il avait pu en tirer, Dan et son frère adoptif ont pu maitriser le Lien en s’entrainant un mois avant le tournoi des basse-classe, ils ont prit connaissance de l’existence de cette technique et des clés pour y parvenir il y a quelques années de cela.

Il comptait bien solliciter l’aide de leur professeur à ces deux là pour apprendre le Lien à Kuriza. Heureusement pour lui, bien que ce fut malheureux, la personne était morte très peu de temps après, et Kaioshin pouvait donc solliciter son aide, tandis que son invité logera au Kaioshinkai sans avoir besoin de retourner chez lui, ou être préoccupé par des affaires privés dans le monde des vivants.

Ce fut une tâche très laborieuse de le retrouver dans des archives qui répertoriaient tout les morts de l’existence depuis le début de la vie, mais par chance, la tâche fut nettement facilité en recherchant dans la date précise du décès, même si ce n’était pas non plus une sinécure, avec la liste immense de décès dû aux Xenomorphes, les morts naturels, et ajouté à cela les survivants qui se faisaient la guerre entre eux pour des raisons diverses au lieu de s’allier contre ces créatures qui déferlaient en vague.

En voyant cela, Kaioshin ne comprenait que trop bien la quête de Sor’Ano, même s’il n’en approuvait pas les méthodes.
Dû aux circonstances héroïques de sa mort, la personne fut autorisée à garder son corps au paradis, au lieu d’une simple enveloppe d’énergie spirituelle nuageuse. C’était un honneur attribué spécialement aux personnes ayant périt dans des conditions héroïques.

Le Gokiburi était allongé sur l’herbe, une paille dans la bouche, à côté d’autres héros avec qui il discutait. D’un toussotement, Kaioshin fît remarquer sa présence aux héros qui se levèrent très vite et se penchèrent en signe de respect.

Le Gokiburi, d’un mètre à peine, se leva, et après avoir regardé ses amis d’un air interrogateur, leva la main et lâcha un sympathique ‘’ Yo ! ‘’


- Un peu de respect ! Lâcha un homme à tête de poisson.
- C’est Kaioshin ! Lâcha un autre, une chenille énorme.
- Je…ne connais pas…


Le Gokiburi ricana d’un air gêné en se grattant l’arrière du crâne. Il se reprit et se pencha en signe de respect avant de se relever.


- Salutation à vous, héros ! Inutile de vous en faire pour les protocoles, je suis venu ici pour une raison très précise qui nécessite votre aide, souverain de Gokiburi !


Son regard se fît sérieux lors que son ancien rang lui revint en mémoire. Cela faisait bien dix ans qu’il n’avait pas été appelé comme ça. Il fut nostalgique du souvenir de sa bien aimée Raibu, sa femme, ainsi que ses enfants.
Il espérait sincèrement que Dan et Prince avaient au moins put faire la paix.


- Vous n’êtes pas sans savoir que le monde d’en bas subit quelques complications.
- Les Xenomorphes ? J’en ai entendu parler. Pleins de gens ici sont là à cause d’eux, j’ai pu me faire une idée assez précise de ce problème.
- Bien, cela nous fera gagner du temps. J’ai put assister à une utilisation du Lien assez incroyable ! De la part de votre fils adoptif, Dan !
- D…DAN MAITRISE LE LIEN ?


La dernière tentative d’entrainement au Lien avec Prince fut… pour le moins désastreuse. Comment avait-il pu le maitriser ? Est-ce que…


- … il a maitrisé ça avec Prince ?
- En effet, à présent, il forme un duo soudé !


Des larmes s’échappèrent des yeux du roi, sous le regard inquiet de ses compagnons. Ces deux là avaient toujours eu du mal à s’entendre, plus à cause du caractère assez méprisant de Prince qu’à cause de Dan, bien trop timide et renfermé. Prince méprisait son frère adoptif, et jugeait son caractère comme une faiblesse.
Le roi essuya ses larmes avec ses bras, gêné de se laisser aller devant ce qui semblait être une personnalité importante.


- Excusez –moi, j’ai…
- C’est normal, vous pouvez être fier de vos enfants. Chacun d’eux a su trouver sa voie grâce à vous. Cependant, le monde a encore besoin de vous !
- Co…comment ?
- Mon élève est la personne la plus à même de faire face à la menace Xenomorphe, plus particulièrement leur chef ! J’aimerais que vous lui appreniez le Lien !


Le roi s’approcha de Kaioshin, un pouce pointé contre le coeur.


- Je suis prêt à vous aider, si cela peut sauver l’univers.


Kaioshin sourit, heureux de constater qu’il pouvait compter sur lui.


- Au revoir, les gars, vous allez me manquer, mais on réclame le retour du Roi !
- Vas-y vieux !


Kaioshin lui signifia, en tendant la main vers lui, de le tenir. Le Roi obtempéra, et après une brève concentration, Kaioshin et lui se téléportèrent au Kaioshinkai.


- Wow ! C’est cool, votre truc !
- Merci ! J’aimerais vous présenter votre futur él…
- C’et ça, celui dont tu me parlais ?


Le roi se tourna vers un petit être à la tête de châtaigne, qui dardait son regard méprisant sur lui. Le roi leva la main et lança un sympathique ‘’ Yo, je m’appel Seji ! ‘’ Que le petit être ignora royalement.


- Tu vas me dire que ce petit Cafard va être mon enseignant ?


Alors que Kaioshin allait faire un commentaire sur le ton méprisant de Kuriza, Seji sourit.


- Petit, hein ?


Sous le regard surpris de Kaioshin et Kuriza, Seji se métamorphosa. Ses deux minuscules bras grandirent de concert avec ceux d’au dessus, tandis que son corps s’allongea de plus en plus. Des ailes majestueuses en chitines lui poussèrent au dos, d’abord minuscules, avant de devenir presque aussi grand que lui.
Lors qu’il cessa de grandir, il mesurait deux mètres cinquante, pour un poids qui devait dépassait les cents vingt kilos.


- Et là, je suis assez grand pour toi ?




Kisuke savait se montrer discrète. En sa qualité d’ombre, elle apparaissait puis disparaissait à volonté. Elle se glissait dans l’ombre des gardes de Slugh, dont le front était marqué d’un M reconnaissable, et les suivaient sans qu’ils ne s’en rendent compte.

Elle devait avouer que malgré le mépris qu’elle ressentait pour ces raclures de Babidi et Slugh, elle devait avouer que les planètes vaisseaux étaient un système incroyable. Toute la surface de la planète servait de protection pour l’intérieur qui était creux.

Plusieurs arènes étaient disposés dans divers coins de ce monde intérieur, avec des salles à manger, des salles d’entrainements, et même des hangars à vaisseau extrêmement surveillés par les plus puissants serviteurs de Slugh et Babidi, et régulièrement scanné par des mages spécialement formés par le sorcier pour repérer le moindre signe de vie suspect dans cette région là.

Elle devait avouer que ces deux là avaient réussi à crée un véritable écosystème au sein de cet endroit macabre, bien ficelé pour éviter le moindre risque. Heureusement que Babidi ne faisait assez confiance en quelqu’un d’autre que lui-même pour apprendre tout ses petits tours de magiciens, ainsi que pour former plus de mages que nécessaire pour surveiller les points stratégies.

En dehors des temps de repos, les Gladiateurs rentraient dans leur cellule spécialement aménagé pour éviter la moindre fuite. Si certains avaient... certaines envies, ils devaient attendre la période d’activité pour pouvoir aller dans des chambres spéciales.

Elle devait trouver une faille dans ce système finement huilé. Si elle parvenait déjà à libérer ceux qui étaient sous le contrôle de Babidi, ça serais déjà un début. Elle doutait qu’ils appréciaient être traités pire que des chiens par ce petit gnome méprisant et pourrit jusqu’à la moelle.

Cependant, même ses capacités à elle avaient des limites, ceux de Babidi en avaient assurément. S’il avait besoin d’autant de mages, c’est qu’il ne pouvait pas tout gérer seul, et il ne faisait confiance à personne d’autre que lui-même pour surveiller le cocon de Buu, pour que personne ne s’en empare.

Heureusement, ils avaient un Saiyen de leur côté. Elle savait de quoi étaient capable les Saiyens, ils avaient peut-être un potentiel sans limite ! Raditz pouvait être d’une aide inestimable s’il continuait ses progrès.

Elle avait remarqué qu’avec l’aide d’Alsé, Raditz avait progressé de façon intéressante. Il n’était aucunement utile à son niveau actuel, mais s’il continuait sur cette lancée, elle espérait beaucoup de sa part.

Elle cessa d’y penser encore plus longtemps que les gardes arrivèrent à proximité de la porte qu’elle cherchait. Cela faisait des années qu’elle se faufilait dans cette arène, si bien qu’elle en connaissait le moindre recoin.
Elle se glissa sous la porte sans que personne ne l’ai remarqué.

De l’autre côté de la porte, Kisuke reprit sa force humaine, un sourire aux lèvres. Elle avait remarqué que le soir, si Babidi surveillait son cocon, et ses mages les points cruciaux de cette prison, personne ne surveillait les cellules des Gladiateurs. Après tout, les gardes faisaient déjà la ronde dehors, qu’est-ce qu’ils pouvaient bien faire ?


- Toi encore ?


Raditz n’arrivait pas à dormir. Ou plutôt, si, mais il dormait à peine trois ou quatre heures, son sommeil hanté par des cauchemars assez insupportable. Il ne supportait pas d’être mis en cage comme un animal. Il fut surpris de revoir l’ombre après autant de temps, et espérait qu’elle puisse lui offrir l’espoir d’une libération.


- Tu es réveillé ? Ça m’arrange !
- Qu’est-ce que tu me veux ?


Raditz n’était pas d’humeur à jouer. Kisuke se contenta de sourire et s’adossa dos au mur, les bras croisés.


- Je suis venue voir comment tu allais ! Depuis la dernière fois, Alsé a commencé ta formation, non ?


Raditz se contenta de hocher la tête. Il devait avouer qu’il y avait un mieux par rapport à avant. Il espérait juste continuer sur cette lancée.


- J’aimerais savoir un truc que je soupçonne depuis un moment… cette histoire de Ligues que m’a raconté Slugh…c’est du pipeau ?
- Oh ? Il t’a fait ce coup là ? D’habitude, il est plus varié.
- Comment ça ?


Kisuke soupira. Ce Slugh était un sacré malade, et allié à ce Babidi, il était encore plus dangereux. Il capturait des gens assez fort pour les intéresser en leur promettant la liberté, la puissance, ou autres. Bien sur, toutes ses promesses n’étaient que mensonges destinés à motiver la victime à participer à son petit cirque macabre.

Désespéraient, les victimes faisaient n’importe quoi pour gagner leur liberté, et plongeaient dans les travers des combats violents, des meurtres, et d’autres joyeusetés qui faisaient qu’elles devenaient de plus en plus influençable au pouvoir de Babidi.

Ce n’était pas si facile de prendre le contrôle d’un esprit, et plus une personne était viciées, plus elle était susceptible de tomber sous le contrôle de Babidi. Tout cela n’était qu’un jeu pour Babidi, un petit passe-temps avant qu’il ne puisse lancer les festivités lors du réveil de Buu.

Elle tâcha d’expliquer cela à Raditz qui prit cela assez bien. Du moins, elle s’attendait à une crise de colère, mais il se contenta de serrer la mâchoire.

Intérieurement, le Saiyen brûlait d’une rage incommensurable. Il était utilisé comme un pion par cette saleté de sorcier pour réveiller sa merde coincé dans un cocon, et il voulait en plus de cela le soumettre à sa petite personne. Sa fierté Saiyen ne le permettrait pas.


- Je suis venue ici pour te prévenir. Les choses vont commencer à s’accélérer, pour toi et Alsé. Plus il y a de combats, plus la renaissance de Buu avance…
- Mais plus je m’entraine, plus ça avancer plus vite, non ?


Raditz avait comprit que plus ils se battaient, et plus la renaissance de Buu approchait. Cependant, s’il s’entrainait, il allait fournir un effort physique et ça allait donner de l’énergie à cette créature.


- Sa renaissance requière BEAUCOUP d’énergie. Vous les Saiyens, vous progressez très vite, si tu atteins la puissance nécessaire pour dépasser Slugh, ou qu’au moins toi, Alsé, et peut être mêmes grâce à d’autres gladiateurs, vous pourrez battre Slugh et Babidi avant sa renaissance.


Raditz comprenait le plan, à présent. Il ne disait pas non à l’idée d’écraser cette limace toute ridée. Il allait comprendre ce qui lui en coutait d’emprisonner un Saiyen.


- Je viens même t’apprendre une capacité intéressante, qui t’aideras énormément dans cette arène.


Raditz haussa un sourcil. Une capacité intéressante ? Il était encore plus intéressé par ça.


- Quelle capacité ?
- Ressentir les forces.


Raditz avait déjà entendu parler de cette capacité. Elle était extrêmement rare à l’échelle de l’univers. Très peu de peuples maitrisaient cette technique, cela leur permettait de ressentir la présence d’un être, et même d’évaluer sa puissance. Selon certains, ils pouvaient même ‘’ ressentir le vice d’une personne ‘’ à travers son ‘’ aura ‘’, mais il avait un peu de mal à y croire.

Cependant, dans cette arène, il avait du mal à voir en quoi ça allait lui servir.


- A quoi ça pourrait me servir ?
- Allons, Raditz, tu as vus ce dont sont capables les gens ici ? Certains se transforment, d’autres matérialisent des armes, certains maitrisent la magie… Ils peuvent crée des copies d’eux même, ou cacher une partie d’eux dans le terrain. En apprenant ça, tu te préserve de bien des dangers.


Raditz souriait. C’était parfait, ça allait lui être très utile. S’il maitrisait en plus de ça la matérialisation du Ki, il allait devenir beaucoup plus dangereux.


__

La vie était assez paisible sur la planète Doriana. Les autochtones, de petites hommes oranges à tâches violettes à la tête toute lisse appelés ‘’ Dorianiens ‘’, assez avancés technologiquement. Ils avaient été parmi les premier à crée un système de bouclier à énergie renouvelable qui recouvrait une ville et empêchait l’attaque des Aliens.

Cependant, cette fois-ci, quelque chose s’est mal passé. Le bouclier de la capitale avait soudainement cédé. Aussitôt, la plaine d’herbe violette qui entourait la ville fut entourée d’une vague de Xenomorphes grouillants vers la ville.
Par chance, les mesures de sécurités furent vite prises et avant que de gros dégâts ne soient occasionnés, les armés Doriannienes et les troupes Saiyens sur place furent vite prêt à défendre la ville.

Une véritable déferlante de boules d’énergie s’abattit sur les Aliens, depuis les cieux, de la part des Saiyens, tandis que les troupes Doriannienes assuraient la sécurité du sol par le biais de leurs canons d’énergies portative. Cependant, les Saiyens étaient trop peu nombreux pour véritablement enrayer efficacement la menace Xenomorphe.

L’un des Saiyens vît un facehugger s’accrocher au visage de l’un de ses équipiers, et au vu de la situation qui empêchait toute mesure pour retirer la créature à temps, le Saiyen dû exécuter avec un certain regret l’une des mesures à prendre lors d’une situation pareille, et désintégra son compagnon pour éviter la propagation de l’infection.

Ce même Saiyen hurla de rage et redoubla de forces pour éradiquer les créatures qui menaçaient la ville.

Les techniciens étaient en effervescence pour réparer le bouclier, mais les techniciens en charge de ce secteur ne répondaient plus. Il ne fallait pas leur en vouloir, le Prédator comprenait parfaitement que les techniciens ne puissent plus faire grand-chose, la tête séparé du reste du corps. Très peu de race, si ce n’est aucune, ne pouvait vivre sans une tête au bout du corps.

Il s’était occupé d’eux en premier avant même qu’il ne désactive le bouclier avec la technologie fournie par les scientifiques de Slugh.
Il devait avouer que ses scientifiques étaient très compétents. Ils arrivaient à crée des pilules qui maintenaient en vie le vieux Namek, tout en créant des gadgets aussi utiles que des brouilleurs de bouclier.

Et au cas où une autre équipe était envoyée pour remplacer leurs défunts camarades, le Prédator s’était assuré de laisser quelques œufs de facehugger en guise de cadeau d’accueil. Il en gardait toujours dans son vaisseau, dans un caisson de stase pour éviter qu’ils ne s’ouvrent dans son vaisseau.

Les Aliens qui résulteront des futures victimes Dorianniennes causeront surement des dégâts lors du combat qui suivra pour les déloger de là, et en attendant les réparations, un bouclier temporaire sera activé, mais la durée sera insuffisante pour que tout soit réparé à temps.

Ainsi des renforts seront en route, et il y avait de grande chance que sa proie en face partie. Dan était devenu un Saiyen de moyenne classe, au vu de l’importance capitale de cette planète, ils n’allaient pas envoyer des basse-classe.
Il ne lui restait plus qu’à le cueillir.


- Patience… il sera bientôt là…


Le Prédator se répétait sans cesse cela, en rentrant dans son vaisseau. Il allait se préparer à l’arriver du gamin en aiguisant ses armes et en préparant ses pièges.

Et si le gamin n’était pas envoyé pour cette mission, il réitérera cela avec une autre planète. Encore et encore. Il n’en avait pas grand-chose à faire de combiens de morts cela allait occasionner.

Il voulait sa proie, il avait attendu une proie pareils des années durant, et il n’allait lésiner sur aucun moyen pour pouvoir avoir l’affrontement qui faisait bouillir ses veines sous l’attente.


- Bientôt…Bientôt…


Ses mains en tremblaient sous l’excitation, mais il devait garder son calme. Il ne devait prendre aucun risque, et le manque de maitrise serait un sérieux handicape s’il se laissait à ça. Il valait mieux pour lui qu’il aille méditer un peu, pour accueillir le gamin au maximum de sa forme.
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar Tiguor le Ven Nov 16, 2018 16:48

Yo Kouki ! Alooors *frotte ses mains* J'ai tout lu ! Et j'ai des choses à dire. C'est parrtii !

Déjà, les côtés positifs. Ton style évolue, en bien. Au fur et à mesure des chapitres on le voit, on le ressens, et ça c'est cool. Surtout quand on se rappelle de la première version :mrgreen: Y a des petites fautes d'orthographe parfois, surtout les accords masculins/féminins j'ai remarqué, mais globalement c’est plutôt du très bon, surtout vers la fin.

Ensuite, l'idée est vraiment très très bonne. L'univers qui en découle regorge de possibilités, y a moyen de raconter un putin de truc épique, dramatique et fantastique avec ça. Ce que tu fais... Ou du moins à commencé à faire !

Les personnages ensuite. Y en a des bons, et des moins bons, mais globalement, je te le dis direct, les meilleurs ne sont pas ceux que tu pense pour moi. Les meilleurs sont Leek, Alsé et (Hyo) Raditz (Bushido m'a payé pour dire ça je suis obligé... Hein quoi ?). Ils sont marrants, attachants, ont des belles personnalités, sont plutôt bien développés et introduisent très bien la suite du récit. Dan et Bonken, si dans le fond, ils sont objectivement bons, j'ai des choses à dire dessus un peu plus bas.

Les points négatifs ensuite. Le premier point que je veux soulever c'est que, les insultes dans les dialogues, un peu, c’est bien, ça donne un cachet crû et authentique, mais là, c'est trop. Mais genre vraiment trop. Surtout des personnages féminins. Pas besoin de placer une punchline à chaque ligne de dialogue ! Change, varie un peu. Parfois, une simple description, une simple action pèse plus que mille mots.

Je sais que ça va pas te plaire mais je me sens obligé de te le dire : Dan est chiant. En fait, c'est pas tant le personnage lui-même qui est chiant, mais le fait qu'il est beaucoup trop central, sachant qu'AVS est un récit chorale. J'en peux plus de Dan. Rien que voir son nom des fois ça me saoule tellement il est là :lol: Je pense qu'une piste sur laquelle tu peux travailler c'est de laisser le temps à ton univers de se développer tout seul, sans Dan, du moins temporairement. Laisse le lecteur respirer de Dan. Fais en sorte qu'il nous manque, et qu'on soit content de le revoir après une absence. Car là pour le coup c’est l'effet inverse x)

Ensuite : la partie terrienne. Dans le fond, c’est une bonne idée : ça montre le côté dramatique et catastrophique de l'invasion Alienne, mais y a des choses à améliorer. Je vais dire ici un point qui concerne l'ensemble de l'oeuvre : ça manque cruellement de descriptions des paysages et environnements. Y a des fois ou je me suis demandé ou est-ce que tes héros évoluaient. On ne sait pas ou il sont, s'il fait jour ou nuit, on ne voit presque aucune interaction avec l'environnement... Surtout la partie terrienne : c'est un monde post-apo, et pourtant j'ai pas ressenti ce côté ou tout est détruit, en ruine, avec un alien qui peut surgir de n'importe quand. Idem par exemple dans le dernier chapitre : Dan, Bardock et les autres mangent ensemble, d'accord, mais ou ? Dans une taverne ou un restaurant j’imagine, vu qu'il est question de payer sa tournée, mais pourquoi ils sont seuls ? Ou est le bruit environnant ? Les serveurs/serveuses ? Les lumières ? Parce qu'au début j'ai cru qu'ils étaient seuls autour d'un feu de camp en pleine forêt...

J'arrive à la fin de ma critique en disant ceci : prend le temps de développer ton univers. Ne cherche pas à raconter ton histoire trop vite. Pose les bases, même si tu dois faire un chapitre de 70 pages (dédicace Bushido 8-) ). Fais en sorte que le lecteur ait visuellement la scène en tête, ne rush pas sur les dialogues. Une histoire, ce n'est pas que les dialogues. Et pour terminer, Dan doit prendre une pause, pour le bien du récit, à mon sens.

Voilà, j'espère qu'avec tout ça tu continueras ton histoire, je suis à jour maintenant donc t'as intérêt :mrgreen:

++
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Sam Déc 22, 2018 20:04

Yo l'ami !

Je comprends tes arguments, et même si la mise en avant actuelle de Dan est nécessaire pour la suite ou il sera un moins présent ( même s'il le restera ), je comprend tes arguments ! Et j'espère que la suite te donnera plus envie de lire ! Et je comprends pour les dialogues également, je tenterais de m'améliorer pour tout les points que tu as soulevé, tout en améliorant également les bons points !

Edit :

Pour donner des nouvelles, le prochain chapitre sort bientôt, et celui d'après je l'espère avant le 31 pour finir l'arc 1 avant 2019 ! J'espère que la suite vous plaira, le prochain arrivera probablement cette semaine !
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar Kurama_Senju le Sam Déc 22, 2018 22:00

Good.
La partie Dan me fait vraiment bien kiffer. Et je remarque qu'encore une fois, nos Raditz suivent une voie similaire avec l'apprentissage des capacités sensorielles. 8-) Je suis curieux de voir où tu vas l'emmener...
À très bientôt... :wink:
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Kurama_Senju
 
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Sam Déc 29, 2018 23:41

HI hi !

Merci pour ton commentaire, Kurama, j'espère que la suite ne te décevras pas et te donneras l'envie de continuer !

Il ne reste que 3 jours pour deux chapitres, mais voir l'avant dernier chap de l'arc ! Rendez vous probablement le 31 pour le dernier chapitre de l'arc 1 !


Chapitre : L'instinct de survie !


_______________________ Partie Dan :


Dan se regardait dans le miroir, le sourire aux lèvres. Il regardait les muscles nouvellement formés de son corps. Depuis qu’il était sur Vegeta, il avait largement progressé en force et cela pouvait se remarquer dans son physique, plus sculpté qu’avant.
Les rondeurs enfantines commençaient à disparaitre pour être remplacées par des débuts de muscles qui n’en seront que plus remarquable au fur et à mesure de l’âge. Du moins, il allait rester dans son état actuel jusqu’à un certaine âge, dû à la période juvénile Saiyenne qui était très longue, et avoir un physique adulte lors qu’il atteindra les dix-huit ou vingt ans.
Il avait tout pour être fier, mais quelque chose clochait…


- Demain, j’affronterais Leek, et je gagnerais peut-être même ! Lança-t-il pour lui-même, pour se motiver.


Dan restait silencieux en regardant ce reflet de lui-même. Son sourire, l’éclat dans son regard, la motivation dans sa propre voix.
Même lui, avait du mal à croire en ce qu’il disait.
A chaque fois, les paroles d’Esharotto, Kyuri, Ryuki et Ikary lui revenait en tête. Il l’avait défié en pensant faire face à quelqu’un de très fort, mais pas d’un tout autre niveau. Mais à croire ce qu’il avait entendu sur lui, Leek était d’une tout autre ligue.
Il était le fils de Nappa, il était l’égale du Saiyen le plus fort de la planète, le prince héritier Vegeta. Que pouvait-il faire face à ça ? Peut-être qu’ils avaient raison. Peut-être que Leek était juste trop loin au dessus pour concevoir qu’un match entre lui et le fils de Nappa se solderait autrement que par un massacre.
Mais une autre partie de lui refusait l’idée de l’abandon. C’était cette partie de lui qui lui avait permit la victoire contre Bardock. Il espérait que cette partie de lui ne cause pas sa perte un jour.
Et s’il défiait un jour trop fort pour lui, quelqu’un qui ne soit pas aussi amical que Leek ? Et s’il mettait en danger son équipe dans une mission délicate avec les Xenomorphe ?


- Qu’est-ce que tu aurais fais à ma place, Papa…


Son père avait toujours su trouver les mots justes et agir sagement. C’était quelqu’un qui inspirait l’espoir par sa seule présence. Avec lui, tout aurait été plus facile.
Mais il n’était plus là, et il devrait faire avec. Il allait devoir grandir et se débrouiller en prenant ses propres décisions. C’était à lui de décider s’il était prêt ou non à affronter Leek.
Après avoir croisé son propre regard déterminé dans le miroir, il prit la décision de se coucher. Demain était un autre jour, il pourra prendre sa décision avec l’esprit et le corps reposé.
C’est avec cette pensée qu’il ferma les yeux, le sourire aux lèvres.




Leek soupira. Déjà, il n’appréciait pas être dérangé dans son laboratoire, et la personne qui le faisait avait intérêt à avoir une très bonne raison de le faire.
Il était actuellement extrêmement occupé à ranger le matériel extrêmement sensible du laboratoire. Ishi , qui ne semblait pas avoir apprécié qu’il ait encore provoqué une nouvelle explosion et transformé son laboratoire en ce qu’il appelait ‘’ foutoire ‘’, il était de corvée de rangement, seul, sans l’aide d’un assistant.


- C’est normal qu’il y-ait un trou dans le mur ? Lança Bardock, en avisant le-dit trou qui ornait le mur.
- Ce qui serait normal, c’est que tu me dises maintenant ce que tu viens faire ici, au lieu de tourner autours du pot. Une nouvelle vision ?


Leek était habitué à être la première personne informée des visions. Le roi était souvent trop occupé par ses responsabilités, tandis qu’Ishi n’avait que peu de possibilité d’intervenir aussi vite que lui en cas d’urgence. Leek, lui, pouvait frapper fort au bon moment quand c’était nécessaire.


- Ta sœur et son équipe.


Bardock sursauta lors que l’éprouvette dans la main de Leek explosa sous la pression exercé par celle-ci. Son visage, lui, ne trahissait aucune émotion. Le fils de Nappa regardait sa main d’un air nonchalant. Il semblait même être plus dérangé d’avoir gâché du matériel que par la nouvelle en elle-même.
Il poussa un soupir, tandis qu’il fixa son regard et son attention sur Bardock.


- C’est grave ?
- Ils sont morts, ou au mieux très gravement blessés. Ils sont la cible d’un prédator.


Un prédator ? Cette espèce avait pourtant signé un traité de non agression avec les Saiyens. Cependant, il avait prit connaissance de l’existence de renégats au sein de l’espèce de cette espèce. Peut-être était-ce un de ceux-là ?


- Il faudra que j’aille me renseigner auprès des locaux.
- Non, justement, j’ai un plan pour éviter ce futur.
- Oh ?


Leek haussa un sourcil.


- Tu vas devoir affronter Dan.


Leek grimaça. Il ne voulait pas vraiment ce battre contre un gamin qui n’avait aucun challenge à lui proposer. Il appréciait bien le gamin, mais il n’était juste pas de taille.
Il n’appréciait pas non plus mentir car c’était trahir sa profession de scientifique, dont le but était de découvrir la vérité. N’était-ce pas pire de lui miroiter l’espoir qu’il valait plus qu’en vérité.


- Et tu me dis que je dois l’affronter pour leurs sécurités ?
- Exactement !


Leek regardait Bardock, l’air de dire ‘’ tu ne te foutrais pas un peu de moi ? ‘’


- D’habitude, j’assure la sécurité de ceux que je protège, pas ceux que j’affronte…eux, j’ai tendance à leur casser la gueule.
- Ecoutes, si demain, ils partent en mission, tu ne les reverras plus ! Tu les affrontes, et ils ont une chance de survivre.


Leek ne doutait pas de la parole de Bardock, mais pour autant, il n’appréciait pas l’idée d’affronter quelqu’un qui ne lui offrirait aucun challenge. Avec les Xenomorphes, c’est simple, un rayon d’énergie, et il les vaporisait.
Même ceux de son niveau n’étaient pas très intéressant à affronter, c’était juste des animaux sans aucun sens du combat. Il ressentait le challenge avec ceux qui le dépassaient et qui lui permettait de se donner à fond.
Malheureusement en un sens, ces Xenomorphes se faisaient de plus en plus commun, de sorte à rendre la tâche des Saiyens moins fort que lui beaucoup plus ardue.
Ce qui rendait dangereux les Xenomorphes plus faible que lui le frustrait. En effet, les Xenomorphes s’assuraient de pondre leurs nids là où leurs ennemis ne pourraient se donner à fond, comme à proximité d’une centrale énergétique, ce qui empêchait l’utilisation de Ki, à moins de vouloir raser la région de toute trace de vie aux alentours.
Leek revint à lui après avoir détourné son attention de la discussion, son regard posé sur Bardock.


- Et tu veux que je l’affronte demain ?
- C’est tout ce que je veux que tu fasses.


Leek grimaça. C’était nécessaire, visiblement, il n’y échapperait pas. Ça lui faisait vraiment bizarre qu’on le sollicite pour donner une raclée à un gamin dans le but de lui sauver sa peau. Il vivait une drôle d’époque.
Le regard de Bardock suffit à le convaincre. Il ne s’était jamais trompé, et ses visions leurs avaient permit d’éviter quelques dommages qu’il aurait été assez difficile à encaisser, comme l’extinction de toute forme de vie sur la planète dont la forme de vie intelligente locale avait permit de grandes avancés dans la création de bouclier plus performant pour la protection des villes.


- Soit… Tu peux y aller maintenant ? J’ai encore du boulot, mon oncle a besoin que je l’aide pour sont travail.
- Tant que tu fais le nécessaire demain.
- J’ai compris, j’ai compris…


Bardock allait partir, avant que Leek ne l’interpelle à nouveau.


- Ce gamin… tu as vu quelque chose à propos de lui qui le rendrait intéressant ?


Bardock resta silencieux un moment avant de fermer les yeux, en haussant les épaules, les bras pointés vers le haut.


- Rien à part ce que je t’ai raconté, mais qui sait ?


Leek resta un moment silencieux, en fixant le vétéran d’un regard neutre. Est-ce qu’il lui disait la vérité, après tout ? Bardock l’avait à la bonne, ce Dan. Peut-être qu’il voulait le pousser à l’affronter pour remercier le gamin pour son coup de pouce ?
Ce manège dura quelques secondes qui parurent durer plusieurs minutes avant que Leek ne cesse de le fixer. Bardock voulait peut-être l’empêcher de se défiler comme il avait l’habitude de le faire avec les défis.
Mais par mesure de précaution, il ne voulait pas prendre de risque et mettre en danger sa sœur et son équipe.


- D’autres questions ?
- ça ira, merci.


De toute façon, il pouvait lui-même y gagner quelque chose. Il était curieux de voir en action la technique du gamin qui lui avait permit la victoire contre Bardock. Ça serait nettement plus constructif de l’observer directement sur le terrain qu’en tant qu’arbitre.


__


Leek avait mit son armure, et s’échauffait pour le combat. Il essayait d’avoir l’air optimiste, mais il n’en avait tellement rien à faire de ce combat que c’était très difficile. Il y’avait énormément de personnes dans les gradins, y compris Nadia et Hyo qui le saluaient depuis leur places.
Les applaudissements et les cris d’encouragements formaient un brouhaha assez désagréable. Il n’aimait pas se donner en spectacle, alors qu’il pouvait faire avancer les choses dans son labo et sur le terrain.
Mais non, les gens préféraient venir s’enorgueillir ‘’ de la puissance de la terrible race des Saiyens ‘’, en se battant entre eux dans leur petit bac à sable, pour ensuite aller mourir au front parce qu’ils ont préféré écouteur leur ‘’ fierté Saiyen ‘’ au lieu de rester prudent.

Son regard croisa celui de Bardock, qui lui fît un discret mouvement de la tête, l’air de lui signifier qu’il faisait ce qui était juste.
Leek eut envie de lui envoyer son poing à la gueule. Il faisait ça pour sa sœur, pas pour ce qui était juste. Faire ce qui était juste aurait été de continuer ses travaux au laboratoire ou accomplir une mission sur le terrain.
Dan apparut peu de temps après, mais il semblait différent, comme beaucoup moins motivé que la dernière fois qu’il l’avait vu. Qu’est-ce qu’il avait en tête ?
Leek prit son ton le plus enjoué. Il allait y aller molo avec lui, peut-être lui faire un peu mal pour que ça fasse illusion, faire semblant d’avoir eu un peu mal, puis le mettre KO très vite.


- T’es prêt, Dan ?


Dan semblait avoir quelque chose à dire, mais il avait du mal. Il serrait ses poings, tandis qu’il évitait de croiser son regard. Leek plissa les yeux, ne faisant même plus attention au brouhaha du public autour de lui.


- … Dan ?
- Leek…je…je ne veux plus me battre.


La phrase avait été prononcée lentement, Dan semblait presque honteux de ce qu’il venait de dire, mais pourtant, aussi bien Leek que le public l’avaient entendue aussi clairement que s’il avait hurlé. Ce n’était pas un mensonge, son manque d’envie de se battre transpirait clairement par tout les pores de sa peau.
Le fils de Nappa resta silencieux, presque stoïque. Il ne s’était pas attendu à ça.


- Je n’abandonne pas, soyons clair, mais… j’ai compris que je n’étais pas de taille… t’affronter maintenant n’a aucun sens, et j’aimerais qu’on reporte le combat jusqu’au jour où je serais de taille !


Le public, venu pour voir un combat dantesque, fut extrêmement déçu. Ils étaient venu voir un bon spectacle ! A présent qu’ils s’étaient déplacés, ce gamin se dégonflait ? Les applaudissements et les cris d’encouragements se muèrent vite en hué pour Dan qui baissa la tête, honteux.
Leek soupira en voyant ça. Il vivait dans un peuple où la personne qui faisait preuve du plus de jugeote et d’intelligence était conspué. Il sentit vite l’agacement poindre le bout de son nez quand il vit que Dan allait presque fondre en larme de honte.
Les hués s’interrompirent soudainement quand le public sentit que le sol commençait à trembler. Une aura fît son apparition autours de Leek, qui redressa sa chevelure de jai, tandis que son regard se fît plus perçant.
Dan releva la tête. Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi le sol tremblait ?
Le jeune Saiyen releva la tête et vît des nuages sombres se former au dessus d’eux. Des éclairs commençaient à gronder et faisait vibrer l’air de concert avec le sol, comme si toute la planète était secouée.
Il écarquilla les yeux quand il sentit à travers le Lien que c’était dû à la puissance de Leek. Le corps de Dan commença à trembler avec le reste de la planète. Son instinct de survie le pressait de fuir le plus loin possible, mais son corps était tout bonnement figé par la peur.
Les détecteurs de tous ceux qui avaient eu le malheur de le garder allumé explosèrent d’un coup, n’ayant même pas pu calculer la puissance du fils de Nappa.
Hyo et Nadia ne réagirent pas vraiment, connaissant la puissance du chef d’équipe. Ikary garda les bras croisé, les dents serrées, une goutte de sueur coulant le long de son front, tandis qu’Esharotto tenait Prince et Kairy pour éviter qu’ils ne s’envolent sous la puissance que dégageait le frère de leur cheffe.
Esharotto avait déjà entendu parler de la puissance de Leek, mais elle n’aurait jamais cru qu’il soit aussi puissant. C’était un tout autre niveau que tout ce qu’elle avait pu voir dans sa vie.


- Le frimeur… il aime bien rappeler à tout le monde qui est le chef ! Lança Hyo, avec un sourire goguenard.


Comme en réponse à Hyo, les évènements se calmèrent soudainement, tandis qu’un long sourire, digne de celui d’un prédateur, étira les lèvres de Leek.


- Bon, vu que vous conspuez un gamin qui a fait preuve de jugeote, et si l’un de vous venait prendre sa place et montrer à tous son courage.


Un long silence suivit la déclaration. Sans étonnement, personne n’osa en redire quoi que ce soit. Leek pouvait presque sentir le battement cardiaque de la moindre personne qu’il fixait accélérer à grande vitesse, terrifiée à l’idée d’être choisie pour remplacer Dan sur le terrain.


- Leek, ça suffit.


Le Prince Vegeta se posa en face de lui, le regard sérieux. Il n’appréciait déjà pas ce rassemblement de clowns qui s’amassait pour venir voir des bagarres futiles alors que de véritables guerriers risquaient leur vie sur d’autres planètes, mais si en plus de cela, Leek commençait à joueur leur jeu, ça commençait à bien faire.
En voyant que le fils de Nappa ne bronchait pas, le Prince dégagea son aura pour faire remarquer sa présence. Si la puissance de Leek était déjà écrasante de base, Dan se sentait à présent prit entre le marteau et l’enclume.
Leur puissance n’avait clairement rien à voir avec celle de Bardock, et il comprenait que pour peu que l’un d’eux se mette un peu sérieusement contre lui, il n’avait aucune chance.
Leek soupira, tandis que son sourire prédateur se mua en sourire moqueur.


- Je me calme, Veggie, je me calme …heh !


Leek se tourna vers Dan qui sursauta lors qu’il vit les yeux du fils de Nappa se poser sur lui. Il ne se sentit même pas capable de bouger quand le fils de Nappa s’approcha de lui avant de lui frotter les cheveux.


- … Tu en as dans la tête.


Dan ne savait vraiment plus quoi dire. Leek se retourna, et commença à s’éloigner de lui, tandis qu’il fit un signe de la main à son équipe, dans les gradins, pour qu’ils viennent le rejoindre.
Cependant, avant de partir, il s’arrêta un instant. Il ne se tourna même pas vers Dan, mais celui-ci comprit qu’il s’adressait à lui.


- Ceux qui survivent ne sont pas ceux qui foncent sur le danger inconsciemment, mais ceux qui savent évaluer quand ils sont de taille et quand ils ne le sont pas. Quand tu seras prêt, j’aurais hâte de t’affronter.


Le prince Vegeta ne rajouta rien. Il se contenta de jeter un regard à ce basse classe qui ne semblait guère payer de mine, avant de détourner la tête en lâchant un ‘’ Tch… ‘’ méprisant avant de s’envoler lui aussi. Il avait d’autres chats à fouetter que rester ici.
Dan, lui, ne savait même plus quoi dire. Il se contenta de regarder Leek s’envoler, sans aucune réaction. Il ne vit même pas venir son équipe qui se posa près de lui.


- Dan … ? ça va ?


Dan se tourna vers Esharotto. Son esprit avait du mal à traiter toutes les informations qu’il venait d’assimiler.
Elle comprenait parfaitement qu’il ait du mal, même elle, elle était encore un peu sous le choc.


- ça y est, tu es satisfait ? Lâcha Ikary, irritée.
- Tu as bien fais, Dan !


Dan tourna son regard, encore un peu hagard, vers Prince. Il pensait que Leek serait de lui avoir fait perdre son temps, mais il semblait plutôt satisfait. Ne voulant cependant pas inquiéter son frère, Dan se reprit.


- ...Merci, Prince.


Dan lui fît un sourire rassurant. Le fils de Nappa avait raison. Que ce soit pour progresser ou ne pas mettre en danger son équipe, il devait apprendre à être prudent et savoir quand il pouvait gagner un combat et quand il ne pouvait pas.
Il n’allait pas décevoir Leek, il allait faire du mieux qu’il pouvait pour devenir encore plus fort tout en restant prudent. Survivre chaque jour pour faire mieux le lendemain.


- Et merci à toi, Leek…


_________________ Partie Bonken :


- Le Bonken, ça va ?


Bonken se tourna vers Shinagawa qui le regardait d’un air inquiet. L’amnésique planta son regard sur lui, silencieux. Ce n’était pas qu’il l’ignorait, mais que pouvait-il lui dire ? Qu’il était amnésique et qu’il avait rêvé de sa vie d’avant ? Qu’il est l’une des œuvres du tristement célèbre Géro ?
Le compagnon de fortune de Katani soupira. Il cherchait une réponse correcte, sous le regard inquiet de son collègue.


- Je..je te dérange ?
- Hein ? non… c’est juste que..


Bonken s’arrêta un instant et se frotta du pouce et l’index ses paupières. Il était fatigué. Même dans son sommeil, il ne pouvait espérer aucune sorte de repos.
Réveillé il devait lutter contre les prédateurs suprême sur Terre, et dans son sommeil, il devait lutter contre ses propres souvenirs.


- J’ai juste fais un mauvais rêve…Merci de poser la question.
- De rien !


Ils étaient assit sur le toit du véhicule, en train de surveiller qu’il n’y avait aucune menace Alien aux alentours. C’était assez difficile pour Shinagawa de bien voir dans l’obscurité, mais pour Bonken dont les yeux étaient artificiels, il parvenait à voir aussi bien qu’un nyctalope.
C’était le silence complet, uniquement interrompu par le hululement de hibou dans les bois. Bonken soupira. Même lui, n’appréciait guère un silence aussi pesant, et pourtant, il aurait espéré un silence pareil quand Katani l’abreuvait d’insultes lors qu’elle l’entrainait.


- Pourquoi t’es ici, Shin’ ?
- Ben, pour la ronde nocturne, pardi !


Bonken se fustigea. Lui aussi était stupide pour poser une question aussi peu précise.


- Je veux dire, dans cette mission.


Shin se gratta la tête d’un air gêné. Il semblait gêné d’en parler.


- Je…je ne sais pas si j’peux le dire…
- Moi, je suis amnésique.


Bonken avait lâché ça de but en blanc. Il avait besoin de parler de ce qu’il ressentait. Avec Katani, ce n’était jamais possible, mais Shinagawa semblait un peu plus ouvert à la discussion.


- C’est…difficile...de ne pas se souvenir de qui on a été. Je ne sais pas qui je suis, ce que j’ai pu être avant… mes seuls souvenirs d’avant, ils viennent des rêves que j’ai eu.
- Comment tu sais que ce ne sont pas des rêves ?
- Beaucoup trop de détailles et pas assez absurde… Je ne sais plus vraiment sur quel pied danser..
- Quel rapport avec la danse ?


Shinagawa le regardait d’un air dubitatif, la tête penchée vers la droite, tandis que Bonken soupira.


- C’est juste un idiome, Shin’…
- C’est quoi un idiome ?

Bonken réfléchit un moment à un moyen de lui expliquer cela d’une façon claire et précise.

- En gros, un idiome, c’est une phrase qui a un autre sens que celui qu’elle a l’air d’avoir.
- C’est compliqué, ton truc…
- Par exemple, quand je dis que je ne sais pas sur quel pied danser, par exemple, ça veut dire que je ne sais pas quoi faire… Ce qui m’énerve, ce n’est pas vraiment d’avoir oublié ma vie d’avant, mais j’ai l’impression que sans mes souvenirs, je ne pourrais pas régler mes problèmes actuels… Tu ferais quoi si tout tournait de travers autour de toi sans que tu ne t’en souviennes ?


Shin se frotta l’arrière du crâne, en train de réfléchir à la question. Il n’avait jamais imaginé sa vie sans ses souvenirs, et n’avait surtout jamais expérimenté les problèmes que vivait Bonken, aussi chercha-t-il une réponse adéquate qui l’aiderait peut-être.


- Je pense qu’avant tout, je me contenterais de faire ce qui est juste.
- Comment être juste dans un monde qui ne l’est pas ?
- C’est ça la vraie force, Bonken… C’est de faire ce qui est juste, même quand tout autour de toi te pousse vers la mauvaise voie, c’est ça, la vraie force.


Bonken resta silencieux.


- Malheureusement, une longue histoire de malentendus a fait qu’il a pleins de problèmes.
- S’il est aussi fort, il peut régler ça tout seul.
- Aussi fort qu’on puisse être, on ne peut pas tout régler seul, le Bonken…


Son regard et celui de Shin’ se fixèrent l’un sur l’autre avant qu’ils ne sourient. Il avait peut-être bien raison ? Après tout, même Katani, aussi forte soit-elle, avait besoin de lui. Peut-être qu’il avait besoin d’aide pour ses propres problèmes psychologiques.
Après avoir encore discuté un peu, Shinagawa avoua se sentir épuisé. Après s’être excusé d’interrompre leur discussion, il alla réveiller Murasaki qui vint accompagner Bonken dans sa garde. Le ninja le salua, avant de se planter dans son mutisme. Il tenait son Katana et regardait autours de lui.
Ses oreilles étaient à l’affut du moindre bruit suspect, et il sursauta lors qu’il entendit un ronflement. Quel était ce bruit ? Le feulement d’un Alien ?
En sueur, il ne se tourna même pas vers son équipier, qu’il tâcha cependant de prévenir avant une possible attaque.


- Bonken, tu as entendu ?


Le jeune homme ne répondit pas et Murasaki se tourna vers lui. Le gamin avait les yeux fermés. Il semblait plus apaisé que tout à l’heure, comme retiré d’un poids qui l’avait empêché d’accéder au repos dont il profitait pleinement. Le ninja violet décida de le laisser dormir. Bonken était un élément important de l’équipe et il devait être en pleine forme pour la mission.




Bonken fut douloureusement réveillé par un coup de pied aux fesses qui le sortit brutalement du repos qui lui faisait oublier les problèmes qui pesaient sur lui.


- Bonken, réveil toi…
- Hein… ?


Les yeux de Bonken s’ouvrirent pour être accueillis par le visage encore tiraillé par le sommeil de sa ‘’ partenaire ‘’. Elle semblait tout autant fatiguée que lui, et la seule envie qu’elle semblait avoir, c’était de retourner dormir.


- B’jour Katani…
- C’ça, bonjour…


Katani s’étira longuement, en baillant. Elle avait hâte d’en finir avec cette mission, elle irait faire une sieste après ça.


- t’as pas l’air d’avoir bien dormie. Lâcha Bonken.
- ça ira pour massacrer les Aliens de cette foutue grotte, entre dans la bagnole, on y va.


Après s’être étiré pour réveiller ses muscles, Bonken quitta le toit du véhicule d’un saut, avant d’entrer dans le véhicule. Il fut suivit de peu par Katani qui prit sa place de conductrice, tandis que Bonken se posa à côté d’elle.
Le trajet ne fut pas très long, une heure tout au plus avant d’arriver à proximité de la grotte. Celle-ci semblait être l’endroit parfait pour les Aliens pour capturer leurs victimes et les entreposer pour les utiliser comme couveuses pour leurs larves.


- Bon, les gars, va falloir rester soudés, on ne se sépare sous aucun prétexte ! Lança Murasaki.
- Je préviens, me collez pas, j’ai pas eu mes heures de sommeil…


Katani semblait assez blasé par cette mission. Des Aliens, elle en avait vu de toute sorte. Elle doutait trouver des Aliens extrêmement dangereux dans une grotte. Elle s’assura d’un regard que Bonken qui gardait son calme, et il semblait être assez concentré pour être plus efficace qu’hier.
Il fut suivit par les membres de son groupe, chacun semblant prêt à en découdre. Yajirobé et Murasaki tenaient leur Katanas, Shinagawa tenait sa hâche, tandis que Bactérie semblait être à en découdre avec ses poings.
Cependant, à peine le dernier du groupe entré qu’un étrange mur de boue violette referma l’entrée derrière eux.


-C’est quoi ça ?! Lança Yajirobé, inquiet.
- Merde ! C’est lui !


Bonken se tourna vers Katani. Celle-ci serrait les dents et les poings, semblant autant furieuse qu’inquiète.


- Comment il a pu savoir qu’on serait là !
- De qui tu parles, Katani ?


Katani ne l’écoutait même pas, elle fît apparaitre, de deux capsules, ses deux épées à lames dentelés. Heureusement que Bonken avait apprit à manier le Ki, ils auraient plus de chance de résister.


- Bonken, à quoi ressemblait le mec qui est mort ?


L’amnésique était aussi étonné par le ton sérieux de Katani que part le fait qu’elle l’interpelait sans le rabaisser. Il se reprit cependant, tâchant d’être concentré dans ce qui semblait être une situation délicate, même pour Katani.


- Dave ? Cheveux gris, yeux violets…
- Alors on est tombé dans son piège.


Elle invectiva les autres de rester près d’elle et de garder une formation fermée. Elle s’en fichait d’eux, mais contre celui contre qui ils allaient faire face, la moindre aide était précieuse.
Bonken lui, essayait tant bien que mal de garder son calme. Ce mur violet, il ressemblait à ce qui composait la créature de son souvenir. Qui était cette chose ? Elle était déjà bien terrifiante dans son flashback, mais si même Katani était sérieuse, c’était qu’ils n’étaient pas à leur avantage.
Bonken et Shinagawa se lancèrent un regard entendu et se mirent en position de combat. Ils devaient être prêts au moindre signe d’agression. Bactérie, lui, resta à proximité de Bonken et Shin.
Quelques instants plus tard, les murs autours d’eux commencèrent à fondre et vomir des créatures… reconnaissables mais différentes. C’était des Alien, six pour être précis c’était indéniable au vu de leur morphologie : un crâne long, une démarche de Predateurs, des dents acérés comme des rasoirs… Cependant, un étrange liquide suintait des pores de leur peau et de leur bouche, un liquide pourpre sombre.
Leur démarche était cependant plus saccadée que celle des Aliens habituels, et leur tête était parfois prise d’étranges convulsions en poussant des gémissements terrifiant.


- Les…Les gars, c’est normal, ça ?
- Je n’ai jamais vu ce genre d’Alien… Avoua Murasaki.

Katani lança ses armes à Bactérie, en lui conseillant de se défendre avec. Il était le plus faible du groupe, l’utilisation des armes lui permettrait de mieux se défendre.


- Bonken, j’espère que tu te souviens de ce qu’on a appris tout les deux. Lança Katani.


Bonken hocha la tête.
Il ne fut donc pas étonné quand Katani l’attrapa par le bras et fonça avec lui sur les Aliens. L’un d’eux, celui qui semblait être le plus téméraire, fonça vers eux, mais il fut accueillit par Katani qui balança Bonken, en le tenant encore par le bras, vers l’Alien.
Bonken profita de la force qu’avait mise Katani pour renforcer le coup de pied qu’il assena à l’Alien qui poussa un hurlement, projeté au sol par la puissance du coup.
Deux autres Aliens le prirent pour cible à peine il posa le pied au sol, sans remarquer qu’il tenait encore Katani. L’un d’eux fut repoussé sans ménagement par Yajirobé qui prit son courage à deux mains.
Bonken balança Katani sur l’autre Alien, qu’elle plaqua au sol. D’un geste vif, elle lui retourna la tête, lui brisant la nuque.
Shin, lui, lança sa hache directement sur la tête d’un Alien qui s’effondra au sol.
Il lança un regard à Murasaki qui s’occupait de l’Alien qui l’avait attaqué. Le jeune homme avait clairement un avantage technique, parant les assauts à l’aide de sa lame, mais l’Alien semblait presque insensible à la douleur, ce qui n’était pas du tout le cas des Aliens habituellement.
Shinagawa s’inquiéta un instant que Katani, instable, à mette plus à mal la mission qu’autre chose, mais son duo avec Bonken semblait assez efficace. Il fut même content de la voir avec eux quand elle avait octroyé ses armes à Bactérie.
Celui se débrouillait mieux qu’il ne le pensait. Il parvenait à gérer assez bien l’Alien en utilisant sa force pour donner de puissants coups de lames sur les Aliens qui l’attaquait, même s’il n’était pas vraiment à son avantage, il parvenait à s’en tirer. Assez pour qu’il puisse s’occuper d’aider les autres avant de lui apporter un coup de main.


- Que …


Shinagawa assista avec horreur à un spectacle qu’il n’aurait jamais cru voir. L’Alien à qui il avait porté son coup de hâche… il se relevait, et alors qu’il pensait mal voir, la créature porta la main sur la manche de sa hâche et, après quelques bruits peu ragoutants, retira l’arme de son crâne.
Celle-ci avait à moitié fondue, mais normalement, elle aurait dû complètement fondre, au vu de la puissance du sang acide des créatures, habituellement. Du crâne, s’écoulait une matière violette avec des traces de vert.


- C’est…C’est quoi ça ?!


La créature poussa un hurlement avant de foncer à nouveau vers lui. Heureusement, il avait affronté plus expérimenté que ça, et il parvenait donc à tenir tête à la créature mutante. Ses griffes aussi aiguisées que des lames de rasoir passaient à quelques millimètres de le toucher, si bien qu’il sentait le mouvement d’air occasionné par les coups de griffes.


- Merde… Je suis mal !


Bonken alla rejoindre Shinagawa pour le soutenir, mais une queue s’enroula autours de son cou et l’envoya percuter le sol plusieurs fois de suite. Heureusement pour lui, la queue fut vite tranchée par un coup de lame de Yajirobé.


- Vas-y ! Je m’en occupes !
L’amnésique toussa en se frottant le cou. Ces saloperies étaient coriaces, il avait cru avoir asséné un coup mortel à la créature qui lui avait presque brisé la nuque.


- Me…Merci, Yajirobé…
- Le Bonken ! Essaie de détruire le mur avec ton Ki ! Je pourrais me débrouiller ! Hurla Shinagawa.


Shinagawa avait raison. Qu’importe la mission, cela n’avait aucun sens s’ils mourraient tous maintenant. Mieux valait ouvrir un passage vers l’extérieur et aviser ensuite de ce qu’ils feraient. Il concentra son énergie vers le mur de boue qui empêchait d’accéder à l’extérieur et expulsa une puissante boule d’énergie.
L’explosion fut phénoménale et repoussa aussi bien les créatures que ses alliés, et même son lanceur fut projeté vers l’arrière. La grotte entière fut secouée par le choc sismique provoqué par la manifestation de Ki de Bonken.
Heureusement, les mercenaires se relevèrent plus vite que les Aliens, et foncèrent vers la sortie tant espéré.


- Que … ?! Lâcha Bonken, surprit.


Le mur était intact, sans aucune trace de dommage. Enfin si, une petite trace de brulure pouvait être distinguée dans la masse boueuse, vite recouverte, comme si elle se régénérait.


- Le Bonken, tu ne peux pas y aller plus fort ?!
- J’ai tout donné !


Alors qu’ils s’apprêtaient à se remettre en position de combat, une main violette surgit du fond de la grotte et attrapa Bonken par le visage.
Un visage surgit du bras relié à la main, entièrement formé par cette masse boueuse. Un long sourire égayait son facies. Ses yeux étaient noirs, et un petit point blanc dans chaque œil faisait office de pupilles.


- Excusez-moi, je vous l’emprunte quelques instants !


La main attira Bonken jusqu’au bout de la grotte, sous le regard choqué et terrifié du groupe. A l’exception de Katani, personne ne savait ce que c’était cette chose, et ils commençaient à regretter d’avoir choisis cette mission.


___ Partie Arène :


Des heures étaient passées durant lesquelles Kibito et Kuriza fixaient un vulgaire petit caillou tout rond. D’après Seji, pour se connecter au Lien, il fallait s’entrainer en duo avec une personne proche. Kibito étant celui ayant passé le plus de temps avec Kuriza, il fut donc tout désigné pour cet entrainement.
D’après le défunt roi de Gokiburi, qui avait reprit sa forme miniature, s’ils n’arrivaient pas à créer un Lien entre eux, il leur serait impossible d’en créer un avec l’univers lui-même.
D’ailleurs, pendant que Kibito et Kuriza fixaient ce bout de caillou, Seji ne cessait de fixer la boule de cristal que Kaioshin avait matérialisé pour lui. Il voulait observer comment allaient sa famille. Sa femme et ses enfants encore sur Gokiburi, ainsi que ses deux fils sur la planète Vegeta.
Seji avait un petit sourire nostalgique en voyant à quel point ses fils avaient grandit. Dan avait beaucoup changé physiquement, mais il semblait encore être le gentil garçon qu’il avait élevé. Prince, par contre, n’avait guère changé physiquement, mais était devenu beaucoup plus mature, comme un grand frère et futur souverain devrait l’être.
Cependant, son attention se détourna de sa paisible activité quand il sentit que son jeune élève n’y mettait pas du sien.


- Restez concentrez et ne pensez à rien.


Le Cafard ne détourna même pas le regard de la boule. Il n’en avait pas besoin, il ressentait très bien les pics d’activités de l’énergie spirituelle de Kuriza.
D’ailleurs, celui-ci se releva furieusement et se positionna en face du père adoptif de Dan qu’il fixa droit dans ses yeux noirs globuleux que son professeur daigna enfin relever de la boule pour soutenir le regard acéré de la créature à tête de châtaigne.


- En quoi ça va nous aider ?
- C’est simple : l’énergie spirituelle est une énergie issue de l’esprit, et c’est la source d’énergie lors de l’utilisation du Lien, et qui peut être bridée ou amplifié par les émotions ou les pensés…
- Je sais très bien ça, je n’ai pas besoin de toi pour savoir ce genre de choses !


Le défunt roi de Gokiburi se releva et tendit la main vers un caillou qui s’envola et atterrit directement dans sa main.


- Tu vois ?
- C’est ça le niveau de votre technique ?


Kuriza leva la main, paume vers le ciel, et une centaine de petits cailloux s’envolèrent en même temps. Leur race était naturellement dotée d’un potentiel physique et psychique hors du commun, n’ayant aucune commune mesure avec ces ridicules tours de passe-passe Gokiburi.
Dès que Kuriza referma la main, les cailloux explosèrent en même temps, tandis qu’il arborait un petit sourire arrogant et méprisant.


- Rien de plus facile.


Seji ne réagit nullement comme il l’espérait. En effet, le défunt souverain se contenta de lâcher un laconique ‘’ hmmm’’.


- En effet, ce niveau de Lien permet à des êtres qui n’ont pas de pouvoirs psychiques d’en utiliser, donc ça ne te sert à rien de maitriser le Lien…
- C’est bien ce que je pensais.
- … du moins, si on se contente de s’arrêter aux apparences.


Kuriza haussa une arcade sourcilière.


- Aux apparences ?
- Vu comme ça, le Lien a l’air d’être en effet juste une version bien minable de tes pouvoirs psychiques, mais c’est bien plus que cela. À l’origine, l’univers ne faisait qu’un, et après un évènement appelé Big Bang, cela …
- Je sais ! Je m’y connais très bien…
- C’est là le problème, tu connais, mais tu ne comprends pas.


Kuriza hésita un moment à griller ce minable insecte pour ses remarques irrespectueuses, mais il se retint. Il était curieux de voir où il voulait en venir.


- Nous sommes tous une partie de l’univers, toute cette énergie, tout ce qui nous entoure, nous sommes une partie de ce qui nous entoure. Et le Lien permet d’exploiter justement d’exploiter cette énergie universelle.
- Et donc ? Pour l’instant, tu m’expliques en quoi ta technique consiste, mais pas à quoi ça change quoi que ce soit.


Seji soupira. Même Prince n’avait jamais été un élève aussi difficile que ce gamin là.


- Quand toi tu te contentes de soulever ces pièces, moi, je ressens chaque atome en elle, chaque partie d’elle, en entier.


Le souverain de fustigea. Pourquoi se donnait-il cette peine ? Il pouvait faire bien plus simple.


- … Hmm, c’est simple, tu peux diminuer ton niveau de puissance pour l’ajuster au mien ?


Kuriza resta circonspect. Qu’est-ce qu’il cherchait à faire ? Se battre avec lui ? Cela n’avait aucune espèce de sens.
Cependant, face au regard sérieux de Seji, il décida d’obtempérer. Kuriza divisa sa puissance par plusieurs milliers de fois sa puissance maximale.
Le souverain, lui, ferma les yeux, et sembla plonger dans une profonde concentration. Peu à peu, une fumée étrange commença à se dégager de son corps. Kibito reconnu cet étrange phénomène lors que Dan l’utilisa lors du tournoi des basse-classe.
Cependant, l’étrange fumée du père adoptif du Saiyen était plus…. Fine ? Comme si elle était plus maitrisée, alors que celle de Dan était plus disparate. Peu après, le Gokiburi ouvrit les yeux et fixa Kuriza.


- Frappes-moi avec ton niveau actuel.
- Hein ?
- Frappes-moi, je t’ai dis.


Kuriza sembla se faire hésitant un moment. Il n’appréciait pas des masses ce Cafard, et il avait eu envie de le griller, mais maintenant qu’ils en venaient aux mains, il n’avait pas envie de le brutaliser.
Cependant, face au regard calme du défunt souverain, il se décida à obéir. Il lança un simple coup de poing sur Seji qui l’évita aisément.


- T’a pas moins basique ?


Kuriza fut surpris un instant avant de sourire. Il voulait qu’il il aille un peu plus sérieusement ? Bien.
Kibito n’intervint pas dans la joute entre eux d’eux, et le fils biologique de Freeza considéra cela comme une approbation pour le laisser dévoiler pourquoi il n’était pas dangereux seulement pour sa puissance.
Il bondit tel un prédateur sur sa proie, le poing vers l’avant que Seji évita une nouvelle fois et assena un coup de poing sur le visage de Kuriza qui fut projeté sur l’arrière sous la surprise d’une contre-attaque.
Le fils de Freeza resta un moment circonspect avant de sentir un liquide chaud couler le long de son menton. Ce…ce Gokiburi venait de le blesser ? Son visage se transforma sous la fureur qui commençait à l’habiter.


- Espèce de sale…


Kuriza fonça à nouveau sur le père adoptif de Dan qui évita à nouveau chacun de ses coups. Pour chaque coup qu’il ratait, le fils de Freeza en encaissait un. Kuriza ne cherchait même pas à augmenter son niveau, ne serais-ce que d’une unité. Pour lui, cela équivaudrait à admettre sa défaite face à son adversaire.
Kibito était très surpris, les yeux écarquillés. Kuriza n’était pas quelqu’un qui reposait seulement sur sa force pure, et était un combattant assez aguerrit, et c’était donc très surprenant de le voir aussi impuissance face à un Gokiburi.
Lassé de servir de sac de frappe, le fils de Freeza bondit vers l’arrière pour rompre le contact, tandis que l’aura autours de Seji se dissipa. Il n’avait pas besoin que son élève le dise pour comprendre que leur petite joute n’avait pas besoin de continuer pour qu’il comprenne.


- Saleté…
- C’est ce que te permettrait le Lien de la perception, je ressens ton coup avant même qu’il n’arrive. C’est ça, ce que ça fait de créer un Lien avec l’univers. Ce n’est pas juste soulever des milliers de cailloux et les détruire, c’est comprendre ce caillou, ressentir chaque aspect de celui-ci.

Ce type de Lien nécessitait beaucoup de patience et d’entrainement, bien que certains élèves aient pu le déployer par instinct de survie en étant mit au pied du mur lors des entrainements.
Cependant, cette forme était beaucoup plus instable à maintenir. Dans tout les cas qu’il connaissait, cette utilisation miraculeuse ne durait pas plus d’une minute. D’après Kaioshin, Dan avait pu utiliser cette capacité contre son adversaire dans un tournoi.


- Bon, petit, retourne à l’exercice que vous aient donné à toi et Kibito ! Et ne pensez à rien et concentrez vous sur ce caillou.


Cet exercice permettait à deux esprits de communier et créer un Lien entre eux par le biais d’un objet, tout en essayant de ressentir chaque atome et aspect du caillou.
Pour Kibito, il n’avait pas à s’inquiéter, mais Kuriza semblait encore trop fermé pour créer ce Lien. Cependant, il fut content de voir l’élève reprendre sa place et y donner du sien, même si c’était fait de mauvaise volonté.
Le défunt roi, lui, fut content de pouvoir reprendre le visionnage de la boule de cristal.


__


Cumber s’entrainait régulièrement dans la salle d’entrainement de la patrouille. Il esquivait avec aisance les tirs de rayon tranquillisant, projetés par des petits androïdes blancs ovales avec une sorte ‘’ d’œil ‘’ rouge.
Les tirs étaient loin d’être suffisant pour pouvoir paralyser un Saiyen de sa trempe, mais c’était assez désagréable pour que ça le motive à esquiver les projectiles.
Cependant, alors qu’il était enfin échauffé et prêt à aller plus loin que les cyborgs furent désactivé, comme il pouvait le constater en voyant l’œil, normalement rouge, s’éteindre.
La porte de la salle s’ouvrit, et laissa entrer Jaco qui semblait assez pressé.


- On te cherche ! Y a une mission pour nous !


Cumber grogna de mécontentement.


- J’étais enfin échauffé…
- Ben justement, heureusement qu’on a tout désactivé avant que tu ne commences à tout péter ! Ces nouvelles intelligences artificielles valent cher !


Le Saiyen roula des yeux. Il détestait parler en termes d’argent et de prix, et il n’avait pas envie de commencer à débattre de ce genre de broutilles avec Jaco.


- Bon, c’est quoi la mission ?
- Une invasion sur la planète Doriana.


Doriana ? La planète qui était extrêmement bien protégée par quelques Saiyens et des protections à la pointe de la technologie ?


- Je peux passer un appel avant ?
- Fais vite alors ! On se rejoint à la rampe de lancement !


Il n’attendit pas la réponse de Cumber avant de décamper à toute vitesse. Même si son partenaire n’était pas très compétent dans beaucoup de domaines nécessaires à la survie contre les Xenomorphe, il devait avouer qu’il compensait largement cela avec une vitesse à la course impressionnante qui lui avait valu le surnom de ‘’ Barta de la patrouille ‘’ de sa part.


- Bon…


Le Saiyen patrouilleur partit vers sa chambre dont il s’assura de refermer la porte derrière lui. Ce n’était pas par méfiance envers ses collègues, mais il préférait être trop prudent que pas assez. Il fouilla ses affaires pour chercher son détecteur, tâche qui lui prit une bonne minute au vu du rangement inexistant dans sa chambre.
Lors qu’il le retrouva, il chercha la fréquence du détecteur qu’il voulait contacter avant de lancer l’appel. Il attendit quelques secondes avant qu’une voix féminine ne se fasse entendre.


- Kairy, à l’appareil.


Cumber avait entrainé Kairy depuis qu’elle était un des fameux bébés qui avaient subit une expérience qui l’avait transformé en ‘’ Xeno Saiyen ‘’ comme lui. Même si sa puissance restait très moyenne, faute d’être passionné plus que ça par le combat, elle était d’une intelligence redoutable et avait des capacités au combat au corps-à-corps très impressionnants.
Elle avait été infiltrée au sein de l’équipe où son petit frère travaillait actuellement pour qu’elle le surveille. Elle était ses yeux et ses oreilles dans cette équipe pour qu’elle surveille son cadet.


- C’est moi, Cumber.
- Je sais bien, qui d’autre m’appellerait ?


Un petit rire moqueur suivit la déclaration, tandis que le jeune homme eut un petit sourire à peine visible.


- On va en mission, moi et Jaco, j’aimerais savoir si vous vous apprêtiez à aller sur la planète Doriana, j’aimerais éviter de le croiser pour l’instant.
- Hé bien, on devait aller en mission, mais on a eu un empêchement, donc pas pour aujourd’hui ! J’imagine donc que c’est safe !


Le Saiyen soupira de soulagement.


- Merci. Prenez soin de vous.


Il raccrocha avant même qu’elle ne lui réponde. C’était une habitude qui hérissait le poil de tout son entourage, mais il n’aimait pas perdre de temps en fioriture. Il lui avait dit ce qu’il avait à lui dire, et elle ne devait l’appeler que si son aide à lui était nécessaire.
Après cela, il enfila sa combinaison de patrouilleur galactique et cacha sa queue de singe dans son justaucorps. Il ne voulait pas être reconnu en tant que Saiyen.
Après s’être habillé, il partir rejoindre Jaco à la rampe de lancement. Une veine pulsait sur le front de celui-ci, les bras croisés et un pied qui tapotait le sol en guise d’impatience.


- T’as pris ton temps !


Cumber agita de la main, comme pour balayer les remarques de Jaco. Il n’aimait pas beaucoup recevoir des remontrances, surtout de la part de Jaco qui n’était pas du tout le mieux placer pour en faire.


- Je suis là, maintenant, alors on tais toi, et monte au véhicule si tu ne veux pas que je conduise moi-même.


L’agacement de Jaco fut vite remplacement par une terreur profonde. Cumber dans un véhicule était probablement encore plus dangereux qu’un Xenomorphe. Ses atterrissage étaient souvent catastrophique et ses ‘’ cours de conduite ‘’ avaient déjà coutés énormément à la patrouille galactique.


- je m’y colle !


Le patrouilleur prit sa place sur la place du conducteur, tandis que Cumber prit place à côté de lui. Celui-ci resta un moment silencieux, un petit sourire aux lèvres. Jaco le connaissait assez pour distinguer un sourire là où d’autres ne verraient qu’un simple soulèvement des commissures des lèvres.


- T’es sûr que tu ne veux pas que je con…
- La ferme !


Le verre de protection du vaisseau se referma sur eux, tandis que la porte du hangar s’ouvrit. Il n’aimait pas quand Cumber était d’aussi bonne humeur, ça voulait dire qu’il allait être tout bonnement insupportable durant ce voyage.


- le voyage va être long …


Un ricanement sinistre du Saiyen accompagna l’entrée des deux équipiers dans le vide spatial. Le voyage allait être très long.
Image

Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


News : koukishido ! La chaine DU duo d'LS !
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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Mar Jan 01, 2019 0:50

Comme promis, fin de la partie 1 d'AVS !


Chapitre : Réunion


La galaxie de l’Ouest était considérée comme la galaxie la plus dangereuse des quatre de l’univers sept. Cette galaxie était si dangereuse que seuls quelques Saiyens d’élite, voir ceux de Moyenne classe avec un très haut niveau, pouvaient prétendre y entreprendre des missions.
On pouvait y trouver des planètes à la gravité aberrante, des formes de vie extrêmement puissante, le taux de criminalité était d’un tout autre niveau. Certains prétendaient que les Colds, dont la réputation de conquérant n’était plus à faire, ainsi que Reacum, du très célèbre commando Ginyu, étaient originaires de la galaxie de l’Ouest.
Beaucoup de pirates de l’espace parcouraient cette galaxie également, et certains étaient même devenus de telles légendes que peu croyaient encore à leur existence, tel que le célèbre Bojack le conquérant.
Ces légendes avaient été reléguées à l’oubli depuis l’apparition des Xenomorphe. Ces créatures avaient transformé une galaxie, déjà bien difficile à vivre, comme véritable lieu à éviter à tout prix.
Cependant, les peuples qui y survivaient devenaient beaucoup plus fort. Les Teinos étaient un peuple qui avait été taillé à la dure par les difficultés de leur galaxie. Pirates, conquérants, Prédators… ils s’étaient tous écrasés contre la force titanesque des Teinos.
Taikai était un guerrier de ce fier peuple qui n’en avait vu des vertes et des pas mûres.
Il avait lutté pour repousser les forces de Freeza, et grâce à lui et sa force acquise après des années d’entrainement et d’expériences, son peuple, la forme de vie intelligence dominante de la planète Hokori, avait pu tenir contre l’invasion des Colds jusqu’à la fin de ceux-ci
Mais actuellement, comme beaucoup de personnes dans l’univers, il commençait à regretter la disparition du tyran en voyant venir à lui l’assaut des vagues de Xenomorphes, une véritable marée noir grouillante, coordonnée.
Ordinairement, le colosse à la peau verte aurait été terrifié, mais il avait tout perdu durant cette guerre : il avait vu sa mère rejoindre son défunt père qui les avaient quitté des années plus tôt, après avoir été parasité par un facehugger.
Il avait vu sa femme être perforé par une queue sur laquelle il pouvait encore se souvenir du reflet de son propre regard désespéré sur la cuirasse luisante de la créature au crâne allongée.
Il avait échoué à tenir la promesse qu’il avait faite à sa femme mourante de protéger leurs enfants.
Il n’avait plus rien.
Son peuple avait rejeté par fierté l’aide des Saiyens, pensant qu’ils allaient pouvoir se débrouiller contre les Xenomorphes. Mais maintenant, il regrettait plus que jamais l’idiotie de son peuple.
Cependant, aujourd’hui, ils allaient se battre seuls, non pas pour gagner, mais pour assumer leur responsabilité, la tête haute et ils allaient emporter avec eux le plus d’adversaires possibles.
Il savait qu’ils n’allaient pas gagner car IL était là.
Descendant du ciel, une forme sombre et massive se posa au sol. Il dégageait la sérénité de celui qui savait le combat réglé d’avance.
Le légendaire Xenomorphe était là, celui qui avait soumit une bonne partie de la galaxie de l’Ouest en à peine un peu plus d’une dizaine d’année. Des milliers de peuples éteints par sa faute. Là où il passait, nul bouclier ne pouvait protéger, nul lance ne pouvait contre attaquer.
Cependant, il allait faire en sorte que cette chose se souvienne d’eux.


- TEINOS ! AUJOURD’HUI SERA PEUT-ÊTRE LE DERNIER JOUR DE NOTRE HISTOIRE !


Il regarda ses hommes qui gardaient le même regard déterminé que lui.


- CEPENDANT !


Il pointa son doigt vers la masse qui approchait. Une rangée de dents en forme de rasoir qui se faisait de plus en plus proche, qui n’aurait aucune hésitation à déchirer la chaire de la première personne sur laquelle elles se refermeraient.


- NOUS ALLONS SURVIVRE DANS L’HISTOIRE COMME ETANT LE PEUPLE QUI A FAIT FACE A LA MORT AVEC LA RAGE DE VAINCRE ! POUR HOKORI !


Un hurlement accompagna le discours de Taikai, avant que l’armée ne fonce sur la masse noirâtre. Même les Xenomorphes sentirent poindre une pointe d’hésitation en voyant cette horde de sauvage foncer sur eux avec une expression de pure folie dans le regard, mais continuèrent l’assaut.
Taikai brisa le crâne du premier Xenomorphe qui vint à sa rencontre d’un coup de poing formidable qui provoqua une onde de choc supersonique qui se répercuta tout autour de lui et repoussa les Xenomorphes qui l’encerclaient.
Ses hommes redoublèrent de rage en la présence de leur chef. L’un d’eux, même après avoir été transpercé par la queue d’une de ces créatures, continua à marteler la cage thoracique de celle qui le transperçait.
Un autre avait le visage à moitié rongé par l’acide, mais continuait à se battre. Son visage exposait plus d’os que de chaire, mais il ignorait la douleur pour se concentrer sur les coups qu’il allait abattre sur. Il ne succomba que lors qu’un autre Xenomorphe vint lui arracher la tête d’un coup de mâchoire, mais même après ça, la rage qui s’était emparé du défunt continuait à animer son corps qui distribuait des coups encore quelques secondes après sa mort avant de définitivement s’écrouler.
Pour la première fois depuis longtemps, Taikai sentit un sourire étirait ses lèvres. Ses hommes lui faisaient honneur. Il était fier de mourir à leurs côtés. Et pour continuer à leur faire honneur, il allait face à l’ultime défi de sa vie.
Tandis qu’il n’accorda même pas une once d’attention au Xenomorphe qui avait tenté de le prendre en tenaille, qui se débattait, multipliant les coups de griffes pour se défaire de la prise du guerrier à la porte verte, celui-ci fixait d’un regard lucide face à la mort que représentait ce Xenomorphe suprême.
Celui-ci lui rendit son regard, malgré son absence de globes oculaires apparents. Il brisa la nuque de l’ennuyeuse créature qui se débattait.
Taikai dégagea sa force sous la forme d’une aura verte surpuissante. Il se sentait approcher de ses limites avant de les dépasser, devenant de plus en plus fort. Des veines commencèrent à parcourir son corps, signe qu’il allait bien au dessus de ses limites.
Son hurlement était tel qu’il éclata les tympans de ses propres guerriers sur un périmètre de dix mètres autours de lui, tandis que le cerveau de certains Xenomorphe éclata simplement sous la pression.
Ses guerriers se contentèrent tout simplement de canaliser la douleur qui s’emparait d’eux pour multiplier leur rage de vaincre. Il considérait ce présent comme un cadeau de leur chef.
Pourtant, le Xenomorphe resta stoïque face à une telle émanation d’énergie. Il était fort, certes, mais il était loin d’avoir le niveau des Saiyens élites qu’il avait déjà terrassé auparavant.
Le colosse à la peau verte lui fonça dessus, revêtant son aura qui repoussait les Xenomorphes qui essayaient de l’approcher avant même qu’elles ne le touche.
Il lança de toute sa force un coup de pied horizontal que le Xenomorphe primaire se contenta de bloquer avec son avant bras, ce qui fît serrer les dents à Taikai. Il ne l’avait même pas vu lever le bras, et ne s’était rendu compte de sa présence que lors qu’il l’avait percuté.
Il éjecta de sa main une boule d’énergie en plein sur le visage du colosse au crâne allongé avant de s’éloigner de lui en lançant plusieurs petites boules d’énergie, formant un nuage de fumée tout autours de lui.


- Pourquoi ne pas s’amuser après tout.


C’était la première qu’il l’entendait parler, et Taikai ressentit un frisson parcourir son échine à l’écoute de cette voix d’outre-tombe.
La créature surgit de la fumée à grande vitesse, avec la même sauvagerie apparente que celle de ses enfants, mais pourtant, Taikai parvenait à distinguer sa trajectoire. Il serra les dents, furieux, en bloquant le premier coup qui trembla sous la force titanesque du Xenomorphe, sans pour autant céder.


- Comment oses-tu te moquer de moi ?!


Un sourire amusé prit place sur le visage sans yeux de la création.


- Pousses-moi à y aller plus fort.


Furieux, le guerrier à la peau verte lança de toutes ses forces son poing à la figure du Xenomorphe qui bloqua prestement avant de le lancer vers la marrée noir en dessous d’eux, avant de le poursuivre. Il n’allait pas le laisser reprendre son souffle.
Pourtant, surgissant de la vague de Xenomorphe, à moitié dévoré, un Teinos surgit en poussant un cri de rage. Il attrapa la jambe de son chef qui allait tomber, et usant de ses dernières forces, le lança sur le Xenomorphe colossale.


- Qu’est-ce que … ? Lâcha Sor’Ano.


Profitant de la force de lancée, Taikai se promit de faire en sorte que le dernier baroud d’honneur de son collègue ne soit pas vain. Une puissante lueur verte illumina le poing du guerrier de Hokori, poing qu’il fracassa avec force sur le visage de l’envahisseur.
L’énergie cinétique relâchée lors que la créature se fracassa contre le sol fut phénoménale, créant une onde de choc qui balaya les environs et creusa un cratère d’un millier de mètres de diamètre. Pourtant, l’Alien se releva sans aucun dommage notable et s’épousseta l’épaule.


- Tu as compris que tu n’avais plus aucune chance ? Lança-t-il, les bras écartés, comme pour montrer qu’il n’avait reçu aucun dommage.


Pourtant, à son grand étonnement, le géant vert ne se découragea pas et reparti à l’attaque avec une rage redoublé. Arrivé à son contact, il tenta un coup du tranchant de la main qui Sor’Ano bloqua avec sa main. Ce dernier enroula sa queue autours du cou de Taikai et le fracassa plusieurs fois au sol avant de le relâcher en l’air et d’enchainer avec un kikoha.
Le guerrier s’écrasa au sol, parcouru de brûlures que Sor’Ano jugeait assez douloureuse pour qu’il ne se relève plus. Pourtant Taikai parvint à se remettre sur ses pieds et à lancer un regard de défi à Sor’Ano.


- Plutôt tenace, hmm…


Il s’élança sur Taikai en y mettant un peu plus de force, histoire de le clouer au sol. Ses griffes vers l’avant, il visa le cœur, mais le colosse vert esquiva de justesse en se décalant sur le côté, même si cela ne fut pas assez rapide pour éviter que l’envahisseur parvienne à lui infliger une griffure tout le long du torse.
Profitant de la proximité, il colla un coup de genou au ventre sans défense de Sor’Ano qui cracha de la salive sous la douleur ressentit. Sa….Sa force était encore plus élevée qu’avant !
Le coup de deux poings qui s’abattit sur son dos confirma à Sor’Ano que la force de Taikai ne cessait d’augmenter, canalisant sa douleur et sa rage dans chacun de ses coups pour multiplier leur puissance.
Taikai cloua son poing au sol, à l’exacte endroit où était Sor’Ano avant qu’il ne recule d’une pirouette étonnamment agile pour une créature de sa taille. Pourtant, aucunement désireux de lui laisser du répit, Taikai reprit sa charge furieuse et lança une série de coups de poings sur Sor’Ano qui bloquait.
Sor’Ano décida de participer un peu à cette joute et entre deux coups esquivait, il tentait de percer la garde du vétéran qui parvenait à bloquer ses assauts. Lors qu’il les encaissait, ce n’était que pour mieux frapper par la suite.
L’être au crâne allongé sourit, devant avouer qu’il admirait le courage de cet homme et ses compétences. Broly était fort, mais il n’était qu’une brute qui frappait très fort, mais sans aucun véritable art martial discernable dans son style inexistant.
Si Taikai avait eu la force de Broly, nul doute qu’il n’aurait eu aucune chance de le vaincre. Malheureusement pour lui, aussi fort que puisse-t-être un Formicidé, il ne pouvait rien faire face à la puissance d’un Pachyderme.
Un coup de poing, que Taikai bloqua en positionnant ses avant-bras vers l’avant, suffit à repousser celui-ci, ses pieds creusant chacun un sillon.
Face à un tel adversaire, Sor’Ano fit présent à Taikai du plus grand honneur que pouvait faire un guerrier à un autre.
Il se mit en position de combat, tandis qu’il dégageait sa force au maximum. La planète entière trembla, comme si elle-même prenait peur face à la puissance du titan qui foulait son sol. Un cyclone se forma dans les nuages, parcourus d’éclairs qui s’abattaient ponctuellement sur le sol.
Partout à travers la planète, des crevasses s’ouvrirent, libérant des jets de magma. Les batisses et constructions, aussi bien récente qu’ancienne, furent avalé par la Terre, comme si la planète elle-même se pliait à la volonté de Sor’Ano d’effacer toute trace d’une précédente civilisation pour la remplacer par sa race.
Pourtant, malgré cet impressionnant étalage de force, Taikai ferma les yeux et inspira un long moment pour purifier son corps de toute trace de doute et d’appréhension. Il n’avait pas peur de ce qui l’attendait, il accueillait la fatalité à bras ouverts.


- Mère, Shinsen…Ransen…Litenna…j’arrive…


Sor’Ano ne tiqua guère, mais comprit l’une des raisons pour lesquelles cet homme avait voulut l’affronter.
Taikai et Sor’Ano foncèrent l’un sur l’autre, dans un combat dont l’issu était connue d’avance, chacun d’eux sachant pertinemment qu’il n’y avait qu’une seule issue possible à ce combat.
Un puissant BANG résonna lors que le poing du guerrier à la peau verte se fracassa contre la mâchoire de Sor’Ano, tandis que le poing de Sor’Ano fît littéralement voler en éclat la partie inférieur du corps de Taikai.
Une gerbe de sang jaillit de la bouche du guerrier, sur le visage de celui qui a été son plus adversaire.

- Quel est ton nom… ? Lâcha Sor’Ano.
- Tai…Kai…
- Adieu… tu continueras à vivre ma mémoire, Taikai.


Le sourire apaisé aux lèvres, le corps du grand guerrier chuta vers le sol. Etait-ce le sourire de celui qui allait rejoindre ses proches ? Ou celui d’un guerrier dont on avait reconnu la valeur ? Taikai allait emporter la réponse avec lui dans sa tombe.
Comme signe de respect, Sor’Ano continua de suivre du regard le corps du fier combattant jusqu’à ce qu’il s’écroule au sol.
Ce jour là, la race des Teinos s’éteint sous la pugnacité et la rage animal des Xenomorphe, comme d’innombrables autres races. Bientôt, l’écosystème entier d’Hokori allait être remplacé par ses enfants, mais les fiers Teinos, eux, continueront à vivre à travers leur plus tenace représentant dans l’esprit de Sor’Ano.


__


A l’écart de l’immense empire Saiyen, une petite république de quelques planètes s’était formée dans le but de contrer la menace Xenomorphe. Une véritable mine d’information avait été recueillie sur ces créatures.
Leur méthode de reproduction, leurs forces, et d’autres détailles dont l’utilité variait. Cependant, leur cible prioritaire pour les plus hautes instances de l’univers n’était pas la survie du bas peuple. Après tout, il restait encore des milliards de gueux, ils n’étaient clairement pas la priorité pour eux.
La priorité était l’élimination de la menace principale, la créature qui avait donné naissance à toutes ces monstruosités qui hante l’univers entier. Plusieurs noms lui avaient été donnés, mais dans le cadre de la réunion qui réunissait les chefs de gouvernements, les têtes pensantes et autres gratins de ce genre là, le nom qui lui a été donné à cette chose est ‘’ Xenomorphe Zéro ‘’.
L’ambiance n’était pas au beau fixe. Assit autours d’une table, éclairée par un simple néon accroché au plafond qui commençait à faire mal aux yeux du professeur Spargel qui retira ses lunettes pour se frotter les yeux. Le scientifique n’avait pas l’air d’en être un, avec son crâne rasé, son regard dur, et les muscles parfaitement discernable sous sa blouse de scientifique.
Spargel tentait d’ignorer les émanations de fumées que dégageaient ses collègues, de véritables cheminés qui faisait planer une odeur extrêmement désagréable, que ce soit pour ses narines ou sa concentration.


- Professeur Spargel, nous finançons vos recherches depuis plus de dix ans, et nous n’avons aucune avancée ! Cette chose ne cesse d’avancer dans ses conquêtes, sans aucune inquiétude.


Le professeur espérait sincèrement que son mépris ne transpirerait pas trop à la face de ce visage dont la bouche était en partie cachée par une sorte de moustache composé de tentacules. Ne savaient-ils pas que le progrès prenait du temps ? Lui aussi n’appréciait pas que cela prenne autant de temps, mais à croire ces abrutis qui murmuraient, mécontents et du même avis que son abruti d’interlocuteur, qu’ils utilisaient les fonds qui leurs étaient alloués pour organiser des fêtes.
Heureusement pour lui, il n’avait jamais été quelqu’un de très expressif. Il prit son ton le plus froid, tout en restant dans les limites du respect.


- Ecoutez, nous parlons d’un être dépassant de loin ce qu’on a vu avant…


Il pointa du doigt la représentation holographique de la créature, d’une taille qui avoisinait les trente centimètres, au milieu de la table.


- … Cette chose là, elle a tué les trois Colds, de ce qu’on sait d’elle. Maintenant, en sachant qu’on était impuissant déjà contre ces trois là, vous pensez sincèrement qu’on a une chance de terrasser cette créature aussi vite ? Nous avançons, mais pas aussi vite que nous le voulons, voilà la nuance.


Spargel détestait qu’on porte atteinte à son travail. Cela faisait des années qu’il trimait pour trouver une solution pour vaincre cette chose.
Lui et son équipe épluchaient la liste des races connus pour en trouver peut être une qui avait des capacités intéressantes. Ils essayaient d’étudier chaque possibilité pour gagner du premier coup, pendant que cette chose était encore persuadée de son invincibilité.
S’ils se rataient, le Xénomorphe Zéro deviendrait beaucoup plus prudent et ils auraient beaucoup moins de chance de l’avoir une prochaine fois, et encore moins de le surprendre.


- C’est bien beau ce que vous dites, mais en attendant, ce n’est pas vos avancés qui vont nous sauver si l’Alien Zéro vient à notre porte.
- Actuellement, le Xenomorphe Zéro est en constante surveillance par mes soins et ceux des équipes sous mes ordres. La seule raison pour laquelle cette chose surprendrez, ça serais uniquement dans le cas où je déciderais de ne pas vous prévenir.


L’homme aux moustaches tentaculaires comprit la menace et se contenta de se renfrogner et se tût.
Heureusement pour eux que Spargel n’avait aucun intérêt à leur mort, et même s’il en avait une, il n’allait pas laisser le plaisir à ce Xenomorphe de massacrer ces abrutis qui pensaient qu’argent rimait avec compétence. Il n’avait pas besoin d’eux, mais de leur argent, la seule raison pour laquelle ils étaient autorisé ici, c’était pour pouvoir traire plus de subvention.
Il était fatigué de devoir expliquer à chaque réunion à ces abrutis que ce n’était pas parce qu’ils subventionnaient leur recherche que le miracle allait se produire d’un claquement de doigt. Ils allaient avoir besoin de beaucoup de temps et de préparation.


- Actuellement, le projet de combattant artificiel pour combattre cette chose progresse, lentement mais surement. Cependant, nous devons créer un androïde capable non seulement de gérer le Xenomorphe Zéro, mais aussi ses enfants.


Plusieurs enregistrements holographiques firent leur apparition au dessus de la table. Ceux-ci relataient des combats de la créature à la puissance titanesque.
Ses exploits ne semblaient avoir aucune limite : tantôt achevant de surpuissants adversaires d’un simple coup qui ne semblait contenir qu’une infime fraction de son véritable pouvoir, tantôt transformant des paysages par la simple force de sa puissance psychique.


- Actuellement, nous sommes encore en train d’étudier comment faire en sorte de comment immuniser un Androïde aux manipulations psychique de cette chose.


S’ils y arrivaient, ils avanceraient d’un grand pas dans leur lutte contre ce Xenomorphe. Ils leur priveraient d’un de ses plus dangereux atouts. A défaut de trouver un combattant capable d’arrêter cette créature, ils allaient devoir en créer un de toute pièce.


- Cependant, nous allons devoir encore patienter, cela me peine autant que vous de ne pas pouvoir arrêter dès maintenant le Xenomorphe Zéro, mais quelle chance nous reste-t-il ?


Tout le monde se tût, laissant planer un silence pour seule réponse, uniquement perturbé par les bruits de combats issu des projections holographiques.
Les images de ce monstre qui terrassait sans aucune hésitation ses adversaires, sans recevoir de dégâts, achevèrent de convaincre les investisseurs de patienter et de reposer leurs espoirs en ce combattant artificiel.
Ce projet était en effet leur seule chance, mais est-ce qu’ils pourront vraiment créer un combattant capable de faire face au Xenomorphe Zéro ? Ils en doutaient sincèrement, mais le seul être qu’ils avaient actuellement pour vaincre cet ennemi, était justement le seul être qui a été créé pour le tuer.


__


- Bordel, c’était quoi cette chose ?!



Murasaki était en état de choc.
Le ninja en avait vu des horreurs durant son service au Red Ribbon : entre les créations du Docteur Géro et les surhommes du programme ‘’Ten Times’’, l’armée avait commencée à ressembler à des monstres de foires tout droit sortis de vieux films en noir et blanc. C’était ce qui l’avait poussé à déserter en premier lieu…

Mais face à ces nouveaux types de xénomorphes, et cette masse fongique qui les avait privés de l’un de leurs meilleurs éléments, il était prêt à revoir ses définitions.



- Z’avez pas besoin de savoir si vous crevez ! Occupez-vous de ces merdes, moi, je vais retrouver Bonken ! Lâcha Katani



On entendait l’inquiétude dans la voix de la jeune femme. Elle ne s’en rendait pas compte mais, après un mois de vie commune, un lien s’était créé avec Bonken. Elle s’était accoutumée à sa présence.
Alors qu’elle s’apprêtait à se lancer à la poursuite de son compagnon, sa route fut barrée par l’imposant Bactérie. L’odeur manqua de la faire s’évanouir, mais elle le remercia intérieurement en remarquant qu’elle avait fait reculer les prédateurs.



- T’approches pas trop ! C’est p’têt comme les Cordyceps ! C’est un champignon qui transforme les fourmies et les araignées en zombies. Si ça a infecté un xéno, je donne pas cher de not’ peau !



Bactérie était cuistot. Il savait reconnaitre les différents types de champignons, grâce à son expérience, et ces….choses lui rappelaient douloureusement le mauvais souvenir de l’existence de ces champignons…

La jeune femme grogna de mécontentement, se dégageant de la poigne du participant du 21ème Tenkaichi Budokai. Elle n’avait pas besoin de lui pour savoir ce dont il était capable.


- Ils ne m’infecteront pas, dit-elle, sûre d’elle, contentez-vous de les distraire !


Shinagawa colla son pouce contre son torse pour se désigner comme volontaire.


- Je m’en charge ! Va retrouver le Bonken !


Katani lui jeta un regard et lança un bref ‘’ Merci ‘’. La jeune femme se tourna vers Bactérie et lui lança une de ses épées, qu’il eut momentanément du mal à porter. C’était lourd !


- Tu en auras besoin pour te défendre, tu me la rendras plus tard.

Le cuisinier la remercia d’un hochement de tête avant d’empoigner fermement l’épée.

Le jeune homme à l’accent de la campagne prit une profonde respiration. Il retira les protections qu’il portait habituellement, non pas pour se protéger, mais pour s’entrainer en portant des poids.

Un bruit étouffé se fît entendre lors que les poids qu’il portait tombèrent au sol.

Dans l’ombre, les xénomorphes étaient rois. Capables de se déplacer dans l’obscurité sans avoir besoin de voir, leur exosquelette leur permettait de se fondre dans la pénombre afin de surprendre leurs éventuelles victimes. Faisant de cette grotte un endroit idéal pour fonder un nid.
Il fallait donc les priver de cet avantage.

Shinagawa relâcha son souffle, et un courant d’air chaud vint lécher sa peau. L’intérieure de la grotte se fit alors de plus en plus visible, et les mercenaires purent distinguer parfaitement les xénomorphes détourner leur attention de Katani pour se concentrer sur le jeune artiste martial.
C’est alors qu’ils les virent : les cadavres.

...Ils bougeaient.

L’odeur de Bactérie avait camouflé l’odeur, et les grognements des xénomorphes le bruit de leurs déplacements, mais l’halo de lumière que dégageait Shinagawa les avait dévoilé au grand jour. Yajirobé se retint de vomir devant cette vision d’horreur, et pourtant, ce n’était pas ce qui tétanisait Murasaki sur place.


- Sh-Shinagawa… Ce symbole... Tu es…
- J’expliquerais plus tard… restez en retrait et attaquez que lors qu’une ouverture sera disponible.


Shinagawa saisit sa hache à deux mains d’une main, se mouvant doucement afin de ne pas exciter davantage les créatures qui lui faisaient face. Puis, d’un mouvement vif, il donna un coup dans le vide avec son arme, et le courant d’air devint une bourrasque. En un seul coup, plusieurs d’entre elles avaient été coupés en deux. Bien que ce ne soit pas suffisant pour arrêter le parasite qui les habitait, celui-ci faisant mouvoir les deux parties séparément. Cependant, ce fut une distraction suffisante pour que Katani s’élance d’un bond et parte à la poursuite de leur compagnon.

Son air jovial et amical qu’il arborait habituellement avait été remplacé par un regard acéré et une expression purement sérieuse.
Son ton ne souffrait d’aucune réplique, aussi tranchant que la lame de sa hache.
Sensible à la soudaine augmentation d’énergie du cadet de ce qui restait du groupe, les Aliens se désintéressèrent des autres mercenaires pour se focaliser sur lui.
Cependant, malgré l’attention qu’ils lui avaient accordée, ils furent surpris par sa nouvelle vitesse. Il assena un coup du dos du poing, à l’horizontal, à l’Alien le plus isolé du groupe, qui fut projeté sans ménagement vers le mur qu’il percuta brutale
Les Cinque autres foncèrent sur lui. Le premier, le plus téméraire, osa même une attaque frontale. Il bondit vers sa cible, les griffes vers l’avant, les dents bien mises en valeur et on pouvait même distinguer sa langue pourvue d’une mâchoire secondaire qui s’ouvrit, comme pour croquer ce repas qui se présentait à elle.
Cependant, un vif coup de poing, directement au cœur, l’arrêta net. La création lâcha quelques gargouillements, avant de reculer. Elle était prise de convulsions encore plus violente que tout à l’heure, puis son torse gonfla d’un seul coup, comme si une bombe venait d’exploser de l’intérieur de son corps.


- à votre tour.

__


Bonken gigotait fortement pour se libérer.
Il était coincé dans la même mélasse violette de tout à l’heure, accroché à une paroi de la grotte. Plus il se débattait, plus la matière fongique semblait se resserrer.
Il faisait très sombre, mais heureusement pour lui, le docteur Géro avait correctement fait son travail et il pouvait donc jouir d’une vision nocturne qui s’était activé d’elle-même lors qu’il avait été enfoncé dans la grotte.


- Cela ne sert à rien.


De l’ombre, se détacha la silhouette de la créature qui l’avait capturé. Elle était entièrement composée de cette matière violette. Elle ne portait rien, et était extrêmement basique. Son visage était littéralement juste deux trous pour les yeux, et un autre pour la bouche.
Le jeune homme sentît son cœur battre à cent à l’heure, tandis qu’un froid glacial remontait le long de sa colonne vertébrale. C’était cette chose, dans son souvenir... Qu’est-ce qu’elle était ?!
Son corps réagissait de manière primale, comme si son instinct de survie lui criait de rester loin de cette chose. Pourtant, celle-ci leva les bras en l’air, comme un signe de paix, même si le sourire qui ornait ses lèvres l’exhortait à rester prudent sur les intentions de cette chose.


- Bonjour, Bonken, je suis content de voir que tu ailles bien !
- …Qu…Qu’est-ce que tu es ?!
- Oh, tu ne me reconnais p…. Oh, suis-je stupide, excuse moi.


Sa forme commença lentement à changer, prenant une forme de plus en plus complexe, de plus en plus humaine. Son visage commença lentement à prendre des traits de plus en plus humains également, mais paradoxalement, plus il devenait humain, plus Bonken était tétanisé.


- Non…
- Mieux ?


C’était…ce visage…c’était celui de Dave ! Ces cheveux gris, ce sourire avenant et amical, ces vêtements… C’était lui ! Mais il était censé être mort !
Une rage surhumaine prit Bonken, tandis que la matière dans laquelle il était engluait avec de plus en plus de mal à le retenir. Il avait osé prendre l’apparence de Dave… C’était surement ça !
Une aura en dent de scie se dégagea de Bonken, qui fit éclater la matière qui le retenait prisonnier, grâce à la puissance nouvelle qui s’écoulait en lui grâce à la colère.


- Comment oses-tu souiller la mémoire de Dave ?!


Malgré sa colère, la seule chose qu’il reçu fut un éclat de rire qui secoua le corps de cette chose.


- C’est bien moi, Dave, pas juste une copie ! Désolé pour le tour de passe-passe avec les Aliens !


Un tour de passe-passe ? Il se foutait de lui ? Sa poitrine et son crâne avaient étés perforés ! Et il osait lui dire que ce n’était qu’une mise en scène ?!


- c’était pour voir comment tu te débrouillerais dans une situation pareil…Cell.


Bonken resta figé à l’entente de son nom, tandis que son aura se dissipa. Plusieurs flashes s’imposèrent dans un esprit. Celui qui l’avait blessé … l’Homme aux cheveux argentés… C’était…
C’était lui ?!
Puis un nom surgit de ses lèvres, instinctivement. Comme si ce nom le marquait au fer chaud, si bien que malgré la perte de sa mémoire, il restait gravé en lui.


- William … Afton …


Il ne savait pas comment il arrivait à en être sûr, mais il était fermement persuadé que cette chose qui lui faisait face s’appelait en réalité William Afton.


- Hé bien, ça commence à revenir …


Bonken ne fit pas attention à ce qu’il venait de lui dire. Afton ... c’était le nom de famille de Katani ! Comme dans ses souvenirs ! Etait-ce … un membre de sa famille ? Cependant, il se reprit. Ce n’était pas le moment de réfléchir à ce genre de futilités, pour l’instant.
Il était dans une mauvaise situation, et s’il voulait s’en sortir, il devait s’occuper de ce connard, même s’il devait le faire seul.


- Je suis très heureux de savoir que tu as pu survivre !


Il était content de voir que son ‘’ vieil ami ‘’ se souvenait encore de lui ! Cela allait faciliter un peu plus les choses ! De ce qu’il avait pu constater de sa brève aventure qu’il avait partagé avec lui, il semblait ne pas se souvenir de son ancienne identité. C’était dommage.


- On a beaucoup à rattraper !


Il fit un pas vers Bonken qui recula en retour, en position de défense.
William souffla du nez d’amusement. Il pouvait voir que Katani avait bien fait son boulot. Pour un débutant, il n’avait presque aucune faille.


- Je voulais juste discuter, mais tu as raison, après tout… pourquoi chercher à parler quand je peux juger de tes progrès par moi-même ?


Bonken se figea en voyant la main droite de William se transformer en une lame violette, aussi longue que les épées de Katani. L’amnésique espérait que ce n’était que du bluff et que William ne pouvait pas durcir ses manifestations fongiques, mais il en doutait fortement après avoir vu la résistance de ses murs.
Il n’était pas au meilleur de sa forme après le Kikoha de tout à l’heure, mais il était assez en forme pour se défendre. Même si son instinct de survie lui déconseillait cela, il allait se battre jusqu’au bout.
William vint lui-même à sa rencontre et arma son bras acéré, mais contrairement à ce qu’il pensait, au lieu de fuir, Bonken vint lui-même à sa rencontre.
Son adversaire surprit, Bonken eut le temps nécessaire pour bloquer le coup en l’attrapant par la zone du bras non transformé par la mélasse violette et lança son poing sur le visage de son ennemi dont la tête éclata sous la puissance du coup, mais en moins d’une seconde, sa tête se reforma autours de son poing et l’empêcha de bouger.


- Qu’est-ce… ?!
- Tu as plus de cran qu’avant !


Bonken baissa la tête et eut des sueurs froides en voyant qu’un visage s’était reformé au niveau du ventre de William. Mais qu’est-ce qu’il était ?!


- Je vais te montrer un véritable coup de poing !


La bouche s’ouvrit et au lieu et place d’une langue, ce fut un poing qui en surgit et lui coupa le souffle en s’écrasant sur son ventre avec une puissance phénoménale. L’amnésique n’eut même pas le luxe de reprendre son souffle en étant projeté plus loin, son bras encore coincé par la masse fongique violette.


- C’est tout ? Aller, un peu plus de moti…


William fut littéralement coupé en plein milieu de sa phrase lors qu’un coup de pied horizontal d’un Bonken, qu’il pensait en avoir eut pour son compte, le trancha en deux au niveau de son visage ventral.
Le jeune homme aux cheveux noir concentra son énergie au niveau du poing pour éclater l’étau qui enfermait son poing. Par chance, sous la surprise de sa contre attaque, la mélasse qui emprisonnait son poing s’était ramollie.


- Bravo ! Bravo ! C’était génial !


William se reforma sans aucune difficulté, comme s’il n’avait prit aucun dégât, alors que Bonken sentait qu’il avait prit quelques dommages à ne pas négliger, durant cette courte joute.
Cependant, il eut un sourire de soulagement lors qu’il vit une épée à lame dentelée transpercer William au niveau du cœur, ou du moins là où aurait été le cœur pour n’importe quel humain. Même s’il ne savait pas si sa présence à elle ferait la différence, il était déjà bien assez content qu’elle soit là.
La jeune femme aux cheveux argentés se positionna à côté de lui, en tenant sa seconde lame, les dents serrées.


- Je suis content de te revoir, Kat’…
- Reste concentré.


Bonken fut surpris un moment, puis se reprit. Elle avait raison, ce n’était vraiment pas le moment pour manquer d’attention.


- Kate, tu m’as manqué ! Susurra William.
- Katani, c’est ton père ?
- Tu crois que c’est le moment pour en discuter ?!


Même si elle ne confirma, ni n’infirma, les traits de son visage répondirent pour elle. En regardant de plus près, il était vrai qu’il pouvait distinguer une certaine ressemblance. En plus de cela, ils partageaient la même couleur de cheveux.
L’amnésique devait cependant admettre qu’elle avait raison. Pendant qu’ils discutaient, William gardaient les bras croisés, un long sourire étirait ses lèvres de manière inhumaine. Il aurait pu les attaquer, mais il restait là, comme s’ils n’étaient pas une menace, même à deux contre lui.
En même temps, avec sa constitution bizarre, Bonken devait admettre qu’il ne savait pas comment ils pouvaient venir à bout de lui …


- J’imagine que t’as pas eu la chance d’avoir le même pouvoir que lui, hein ?
- Il a engrossé ma mère avant qu’il ne devienne comme ça, donc non.


Bonken eut un sourire amer. C’était bien leur veine, vu qu’il était pratiquement immortel, de ce qu’il en savait. Est-ce que sa régénération avait une limite ?
Le seul moyen de le vaincre de manière sûre était de le désintégrer jusqu’à la dernière cellule une bonne fois pour toute.


- Katani, où sont les autres ? Si tu étais venu avec eux, on aurait eu plus de chance de gagner.
- S’ils peuvent être utiles, alors ils survivront et nous rejoindront.


__


Le combat était extrêmement serré entre les mercenaires et les Aliens. Les zombies rendaient la tâche d’autant plus ardue car même si leur force était dérisoire, le nombre les rendaient gênant.
Par chance pour Shin, ses partenaires étaient assez expérimentés pour savoir à quel moment intervenir pour l’aider. Yajirobé l’assistait plus souvent que les deux autres avec les Aliens, étant le plus fort ici après lui.
Les autres tachaient de s’occuper des zombies. Murasaki se déplaçait agilement entre les cadavres réanimés, qu’il tranchait de façon nette avec son sabre, puis achevait d’un coup net au crâne.

- Bactérie, fais attention à ce qu’il ne te morde pas ! On ne sait pas ce que ces choses peuvent nous transmettre !


Bactérie brisa entre dans sa gigantesque main un crâne avant de trancher en deux le corps d’un autre pour lui écraser la tête avec le pied. Le cuisinier se débrouillait littéralement comme un chef. Même s’il n’était pas allé très loin au 21eme tournoi du monde, il restait bien plus fort que la moyenne.


- J’assure !


Shinagawa et Yajirobé parvenaient assez bien eux aussi à gérer les Aliens. Trois d’entre eux étaient tombés une fois leur tête séparé du reste du corps. Cependant, Murasaki préférait restait prudent et leur apporter son aide contre ces créatures, nettement plus dangereuses que les zombies.
Shinagawa attrapa la queue d’un de ces monstres qui fonçait sur Yajirobé, offrant à celui l’occasion de lui asséner un coup de lame dévastateur qui sépara la tête du reste du corps.
Un Alien s’apprêta à attaquer Shinagawa par derrière, mais Murasaki intervint assez vite. Sa lame pénétra par le dos la créature qui hurla, puis remonta jusqu’à lui découper la tête en deux.
Ne restait plus que deux Aliens, Shinagawa, Yajirobé et Murasaki décidèrent de se partager la tâche. Yajirobé et Murasaki firent face à l’un des Aliens, tandis que Shinagawa s’occupait lui-même de l’autre.
L’Alien s’attaqua à Yajirobé et Murasaki qui jouèrent de leur arme pour parer les coups de griffes. Yajirobé parvint à lui trancher la main, et pendant que la créature hurla, Murasaki eut l’ouverture pour lui trancher la tête.
Shinagawa avait fini de s’occuper du sien lors que le duo avait achevé leur Alien. Il s’apprêta à les féliciter quand Murasaki lui jeta un regard sérieux.


- Shin, tu m’expliques maintenant ?


Le jeune artiste martial comprit de quoi il voulait parler. Il acquiesça et lui fît un signe de la tête pour désigne le chemin prit par Katani.


- Je préfère le faire en chemin.


Murasaki hocha la tête. Les zombies à présent définitivement terrassé, les quatre mercenaires mirent leurs lunettes de vision souterraine avant de foncer vers le fond de la grotte.
Des traces de gouttes violettes leurs indiquaient le chemin, qu’ils suspectaient d’avoir été déposé là intentionnellement par le monstre violet pour qu’il soit retrouvé.


- Shin, pourquoi tu avais le symbole ‘’ Gokû ‘’ sur le dos ?


Le jeune homme resta silencieux un moment, de même que Yajirobé et Bactérie, bien que ceux-ci le fussent à cause du choc. Go…Gokû ? L’autre nom DU Kakarotto ? Celui qui avait semé la mort et la destruction avant l’arrivé des Aliens ?!


- Je sais ce que vous pensez de lui, mais il n’est pas comme les rumeurs qui courent à son sujet…Ce n’est pas le monstre que les gens s’imaginent qu’il est.
- Hé ben, t’a pas été là à la destruction du Ruban Rouge…
- Le même Ruban Rouge qui souhaitait contrôler le monde par la force ? Répondit au tac-au-tac Shin.


Murasaki n’osa pas répliquer. Il savait que le Ruban Rouge n’avait pas été tout blanc, mais quand même !


- Les voilà ! Lâcha Shin.


Bonken devaient avouer qu’ils avaient été trop optimiste. A peine Katani l’avait rejoint que William était monté un cran au dessus. A présent, ils passaient plus de temps à essayer de survivre qu’à essayer de le vaincre.
Aussi furent-ils assez content de voir la cavalerie arriver. Shinagawa et les autres n’étaient pas non plus dans un état très reluisant, fatigué par le combat qu’ils avaient eut à mener contre les Aliens, mais peut-être qu’à six, ils auraient plus de chance de vaincre.


- Le Bonken ! Tu es vivant !
- Pas pour très longtemps si on ne se débarrasse par de lui…


Shin se tourna vers la direction que Bonken ne voulait pas quitter du regard. Il écarquilla les yeux de surprise.


- Mais… c’est Dave !
- Ouais …Enfin, ce n’est pas son vrai nom…


Bactérie ne comprenait plus rien. N’était-il pas mort ? D’après Bonken, il l’avait vu être tué par les Aliens. Comment pouvait-il se tenir là, debout, devant eux ? Etait-ce un fantôme ?


- Qu’est-ce qui se passe, Le Bonken ?
- Dave est le monstre.


Quoi ? Il plaisantait ? Shinagawa regarda Bonken, mais celui-ci garda son air sérieux. Il ne plaisantait pas. Il se mit en garde, inquiet de faire face à nouveau à ce .... truc.


- Vous pensez vraiment gagner contre moi ? Les plus forts de votre équipes sont affaiblit, alors que n’ai même pas encore eu à y aller à fond ?


Shinagawa devait avouer qu’ils n’étaient pas au meilleur de leur forme. Murasaki et Yajirobé étaient exténués. Bonken avait déjà utilisé une grosse partie de son énergie sur son kikoha sur le mur de masse fongique. Bactérie était le moins épuisé, ayant affronté des zombies humains avec une force humaine, épaulé de Murasaki, mais il restait le moins fort du groupe.
Eux par contre, n’avaient aucune idée des limites et capacités de cette créature, qu’importe son nom. Bonken avait vu Katani le perforer avec son épée, et il lui avait lui-même perforé le crâne avec un coup de poing. Pourtant, il était vivant, en pleine forme.
Pourtant Shin s’approcha, faisant déferler son aura autours de lui.


- Je n’ai pas peur de toi, mon maitre était l’homme le plus fort du monde, tu n’es rien comparé à lui !


Shinagawa n’en savait pas grand-chose en réalité, mais il s’était entrainé au côté du meilleur, il n’avait aucun autre choix que de se battre jusqu’au bout.


- J’admire ton courage, Shinagawa, tu es digne de lui, il aurait été fier de toi.
- Tu …tu le connais ?
- Qui ne connaît pas Son Gokû ?


Katani écarquilla les yeux. Ce mec est l’élève de Gokû ? LE Son Gokû ?
Ça expliquait sa force surhumaine… Mais que faisait-il là ? Pourquoi venait-il accomplir cette mission ?
Shinagawa, lui, serrait les dents. Comment pouvait-il le savoir ? William devina la question et se contenta d’un clin d’œil.


- Un petit oiseau me l’a dis !


Son coup s’allongea, ses yeux en face de ceux de Shin.


- Soyons honnêtes, tu SAIS que tu n’as aucune chance contre moi.


Shinagawa lança son poing vers le visage de William, dans lequel il s’enfonça. Malgré ses efforts, le jeune homme ne put se libérer et fut même attiré à grande vitesse vers William. Les mains de celui-ci se transformèrent en lames, se positionnèrent vers l’avant, dans le but de perforer le jeune homme, mais l’intervention de Katani, qui découpa le cou, évita à Shin ce triste sort.
Tandis que Bonken utilisait son Ki pour libérer la main de Shinagawa, Murasaki lança ses Shuriken vers le dos de William, dans le but d’attirer son attention. Il n’avait peut être aucune chance en force physique, mais il pouvait encore se révéler déterminant.
William reprit son apparence humaine et allongea ses lames. Il fusa vers Shinagawa et Katani qui bloquèrent tant bien que mal ses assauts respectivement à l’aide de leur hache et de leur épée.
Yajirobé intervint et planta son épée à l’arrière du crâne de William, s’y enfonçant comme dans du beurre, mais un poing surgit de l’arrière du crâne et le renvoya avec force vers l’arrière. Le choc contre une paroi de la grotte l’assomma.
Bacterie tenta une décapitation, par l’arrière, mais un autre poing d’une force surhumaine surgit du dos et l’étala au sol, inconscient.
Bonken surgit, entre Katani et Shinagawa, et lança une boule d’énergie qui explosa tout le haut du corps de William. Malheureusement, il se régénéra sans aucune difficulté, une nouvelle fois.


- C’était excellent, peut on le refaire ?


Bonken tomba à genou. Ils n’avaient aucune chance, ils étaient à bout. Il avait tout donné contre William, et pourtant, il était encore en pleine forme. Shinagawa, lui, resta encore debout et une fine lumière, ébauche d’aura, brillait autours de lui.


- Je ne te laisserais pas les tuer !
- Qui vous a dit que je comptais vous tuer ! Je suis ici pour vous faire une proposition que vous ne pouvez PAS refuser.


Alors que Shinagawa allait refuser d’entrée de jeu, William l’interrompit en levant le doigt en l’air.


- Tutututu ! Quand je dis que vous ne pouvez pas la refuser, ça signifie que je vous tue si vous refusez !


Le jeune homme resta sur ses gardes. Il n’avait aucune raison de faire confiance à ce type, mais s’il y avait encore une chance de survie pour eux tous, alors il allait l’écouter. Bonken restait tout aussi méfiant par rapport à William, tandis que Katani fixait son géniteur férocement.
Un objet en forme de cadran surgit de la paume de la main gauche de l’homme aux cheveux gris et une boule avec deux étoiles à l’intérieur dans la paume de l’autre main.
Il lança les deux objets à Shinagawa qui les rattrapa. Il ne savait pas ce qu’était le cadran, mais il reconnaissait parfaitement la Dragon Ball !


- Tu veux les Dragon Ball ? Il te faudra ça : c’est le détecteur de Dragon Ball, un model ultra performant qui indique précisément la zone où vous pourrez trouver le précieux sésame !
- Pour….Pourquoi ?
- Je veux que toi, Bonken, et Katani partiez réunir les sept boules : si vous y arrivez, vous pourrez faire apparaitre Shenron pour obtenir un vœu !
- Il dit vrai, Shin’ ? Demanda Bonken.


Le jeune homme hocha la tête, l’air sérieux. C’était inespéré, mais d’un autre côté, pourquoi William voudrait leur offrir les Dragon Ball ? Ça n’avait aucun sens !


- Les voyages forment la jeunesse, après tout ! Je suis sûr que vous progresserez énormément tout les trois, vous êtes les plus forts ici, et une fois que vous aurez réussis, vous me devrez une revanche.


William change son apparence pour se vêtir d’un costume violet avec un W gravé sur le torse. Il arrangea sa cravate correctement avant de se diriger vers la sortie de la grotte.


- Je précise une nouvelle fois, je veux que vous y alliez tout les trois, sinon …


Il laissa sa phrase en suspend, souriant. Ils avaient compris ce qui les attendaient s’ils le décevaient.


__


- J’imagine que je n’ai aucune chance de vous convaincre me donner la Dragon Ball.


Yajirobé et Bactérie avaient été déposés à l’intérieur du véhicule qui les avait conduits à cette mission. Heureusement, ils étaient encore vivants et ils allaient vite se remettre physiquement de cette rencontre.


- Non, désolé, je dois réaliser mon vœu ! Lâcha Shinagawa, avec un sourire désolé.
- Hé, pourquoi on réaliserait ton vœu ?! Demanda Katani.
- Parce que je le fais pour le bien commun !


Bonken soupira. Il n’avait pas la tête à entendre Katani hurler et insulter. Il se tourna vers ses deux équipiers.


- Ne commencez pas à vous disputez, suffit juste de souhaiter à ce Dragon d’avoir trois vœu, un pour chacun, c’est simple, non ?


Katani et Shinagawa clignèrent des yeux, se sentant un peu stupide de ne pas y avoir pensé. C’était vrai que c’était une solution qui pouvait arranger tout le monde. Après tout, Shenron pouvait TOUT réaliser, non ?
Murasaki monta dans sa place conducteur, poussant un soupir de dépit, mais cependant avec un petit sourire amusé. Il alluma le moteur, s’apprêtant à retourner en ville pour prendre quelques temps de repos avant de songer à participer à une autre mission.


- J’imagine que je dois déjà me sentir heureux d’être encore en vie. Prenez soin de vous, j’espère que vous pourrez éclater ce monstre.


Murasaki parti, laissant le trio seul. Katani, elle, activa sa capsule qui contenait l’overcar.


- Le véritable problème, c’est : comment on fait pour la bouffe et le carburant ? Demanda Bonken.
- Ne vous inquiétez pas ! Je vais nous conduire à un endroit où on pourra se reposer et nous ressourcer avant d’aller à la recherche des Dragon Ball !


Katani et Bonken le regardèrent, curieux.


- Où ?
- Vous verrez, je vais conduire ! Vous allez adorer la cuisine de Mamzelle Chichi !


___


Dans la salle d’entrainement de l’arène, une série de coups pleuvaient entre Raditz et Alsé. Chacun d’eux redoublait de force et de violence pour toucher l’autre.
Même s’il avait prétendu que sa force était surtout basée sur ses capacités spéciales liées au froid, Alsé était loin d’être sans défense au corps à corps. Même s’il était assez lent dans sa façon de se battre, à chaque fois qu’il touchait, il gelait le point d’impact, ce qui rendait le corps à corps plus difficile à maitriser pour Raditz.
Cependant, le Saiyen avait énormément progressé depuis son entrée à l’arène, aussi bien physiquement que mentalement. Il ne se contentait plus de bourriner ou de tirer de grosses vagues d’énergie pour toucher l’adversaire, mais tentait de créer lui-même les occasions qui lui permettrait d’exploiter ses capacités de façon optimale.


- Tu as bien progressé, Raditz, t’a enfin l’air d’un vrai combattant.


Raditz répondit avec le sourire et un coup de pied latéral qui percuta l’avant bras du Vashé qui recula sous la puissance du coup
Alsé grimaça. Encore un peu, et à cette vitesse, le Saiyen risquait de le surpasser. Dommage qu’il n’avait pas sa capacité de glace, sinon, avec sa progression physique impressionnante, il aurait été dévastateur.


- Où c’est toi qui ramollis, mon vieux …


Plaisanterie à part, Raditz avait conscience de sa progression phénoménale, mais il n’était pas encore satisfait.
Certes, il était plus rassuré quant à ses chances de survie sur cette arène, mais il devait encore s’améliorer beaucoup plus sur l’aspect technique. Il en avait vu des combat sur cette arène, et il avait conscience que se baser sur sa force pure uniquement serait stupide. Cependant, ce combat était juste l’occasion de tester ses quelques idées de techniques.
Ses techniques n’avait rien de comparable avec les capacités de Yabuki ou celles de Pyro qui lui avaient permit de battre un membre du commando Ginyu. Lui n’aurait eu aucune chance contre Jeece, mais pourtant, il avait réussi avec le minimum de dégât.
Pourtant, il avait bon espoir de les affiner suffisamment pour pouvoir tenir tête face aux monstres de cette arène.


- Reste concentré !


Raditz esquiva de justesse un jet d’énergie givrant qui frôla sa joue, lui causant une sensation désagréable de brulure par le froid.
Alsé revint à la charge et une pluie de coups s’abattirent, et cette fois-ci, il était beaucoup plus échauffé qu’auparavant.
Raditz vit son coup de poing bloqué par la main de son adversaire, qui enferma son poing dans un cocon de glace. Le Saiyen réagit vite et lança un Kikoha entre lui et le Vashé afin de pouvoir s’éloigner de lui.
Le fils de Bardock concentra son Ki au niveau de la main pour commencer à faire fondre la glace qui enfermait celle-ci, mais Alsé ne semblait pas vouloir le laisser faire.


- Il va falloir que t’apprenne à te battre même avec une main !


Raditz encaissa un coup de poing au visage qui le fît reculer. Heureusement pour lui, Alsé n’avait pas jugé nécessaire de lui geler le visage.
Le Saiyen paniqua légèrement et lança son poing valide en guise, mais Alsé évita en penchant la tête sur le côté et répliqua avec un coup de genou à l’estomac qui plia le Saiyen qui recula encore.


- Garde ton sang froid.


Il voulait qu’il gagne son sang froid ? Bien. Raditz ne s’était pas attendu à utiliser l’un de ses atouts maintenant, mais soit.
Le Saiyen lança son poing gelé vers Alsé qui se prépara à le bloquer avec la paume de sa main, mais au moment de l’impact, la glace explosa, révélant un kikoha qui brillait dans la paume de Raditz.
Ne s’étant pas attendu à ça, le Vashé encaissa la boule d’énergie qui lui blessa le bras et le repousser quelques mètres vers l’arrière.
Raditz, s’étant assuré d’éloigner le givré, commença la préparation de sa technique : il fit attention à correctement concentrer son énergie au niveau du larynx, mais pas pour un jet d’énergie. Ça allait être beaucoup plus dévastateur. Le fils de Bardock poussa un hurlement.
Au début, Alsé ne comprit pas le but de la manœuvre avant de ressentir une puissante douleur partout dans son corps. Il mit ses mains sur ses oreilles dans le but d’empêcher la rupture de ses tympans, maigre protection face à la douleur qu’il ressentait partout.
Il sentait ses os vibrer et ses organes trembler. Du sang commençait à couler de ses oreilles et de sa bouche. Il devait vite trouver un moyen de se protéger.
Alsé forma une protection de glace en face de lui dans le but de bloquer les ondes sonores. Cela lui offrit un court moment de répit, avant que qu’un craquement significatif se fasse entendre.
Le Vashé comprit vite et reboucha à nouveau ses oreilles, avant que le mur de glace n’explose sous la puissance acoustique de Raditz, qui continuait et approcher son adversaire pour rendre l’effet encore plus dévastateur. Le jeune homme aux cheveux gris bleuté fut repoussé par la puissance du cri.
Après seulement cinq secondes qui parurent extrêmement longue pour le manieur de froid, le cri s’arrêta. Malheureusement pour le Saiyen, bien que groggy et perturbé par cette technique insolite, Alsé se releva.
Il semblait quand même avoir été assez touché par la puissance de sa technique, mais il était encore prêt à se battre.


- Putain, Raditz, ça c’était de la bombe ! LITTERALEMENT !


Contre quelqu’un avec une ouïe surdéveloppée, cette technique aurait un effet dévastateur qui la tuerait probablement sur le coup.
Raditz alla répondre, mais malgré sa bouche ouverte, aucun son ne sembla sortir de celle-ci. Il se répéta plusieurs fois, mais pourtant rien.


- …


Alsé haussa un sourcil devant cet étrange spectacle. Il lui faisait quoi, là ?
Bien que ce ne fût pas désagréable qu’il ne le fasse pas, le Saiyen se serait habituellement vanté de son exploit. Il ne lui en aurait pas tenu rigueur vu la puissance de cette nouvelle technique, mais non, il restait silencieux.
Le fait qu’il ne le fasse pas ne semblait pas dû à un bond en maturité, au vu de sa gestuelle et de son air étonné. Le Saiyen semblait vouloir parler, mais ça ne sortait juste pas.


- Putain, me dis pas que…
- …
- … Tu peux plus parler, hein ?


Alsé se frappa le visage. Bien sur qu’une telle technique avait un contrecoup, avec une force pareille. Cependant, c’était probablement temporaire.


- On continue l’entrainement.


Raditz haussa un sourcil. Il y avait plus urgent, non ? Il n’arrivait plus à parler ! Il voulait aller en salle de soin pour savoir si ça sera temporaire où s’il était devenu stupidement muet à cause d’une technique qu’il ne pourra plus réutiliser.
Alsé semblait avoir comprit, mais persistait encore pourtant.


- Dans cette arène, tu ne pourras pas quitter le match pour un simple bobo, tu vas devoir te battre jusqu’au bout avant de mériter tes soins.


Raditz comprit et se mit en position. Il allait devoir coller une raclée à Alsé avant d’avoir le droit de quitter la salle d’entrainement, alors soit, il allait foutre une branlée monumentale, comme prévu initialement, et il irait à l’infirmerie, en y emmenant Alsé sur son épaule.


- Bon, par contre, ça serais bien que tu dégèle ton poing, là…


Raditz hocha la tête et concentra son Ki vers le poing pour faire fondre la glace qui enfermait son poing. Une fois libéré, il se frotta le poignet avant de se mettre en position de combat.
Il était assez confiant. Bien qu’il n’ait pu utiliser la technique qu’une seule fois, Alsé avait été assez impacté, et le Saiyen sentait que la différence s’en ressentirait au corps à corps.
Alsé se projeta vers lui et enchaina les coups que le Saiyen esquiva pour éviter une nouvelle fois de connaitre le désagrément de se faire geler. Il était plus lent que d’habitude, c’était excellent.
Raditz lança une vague d’énergie que son adversaire évita pourtant d’un bond, mais il fut cueillit en plein vol d’un coup des deux mains jointes qui le renvoya au sol qu’il percuta douloureusement.


- Hé beh, il n’y va pas de main morte …


Raditz se posa en face de lui, les bras croisés, le sourire au lèvre, victorieux, l’air de dire ‘’ Alors ? Tu veux continuer ? ‘’


- Ouais bon, ça va, t’as gagné, on y va…


__


- Bien, merci de vous êtres tous réunis.


La sinistre voix du vieux Namek faisait toujours autant frissonner qu’à sa folle jeunesse. Bien sur, aucune des personnes présente dans cette salle de réunion n’était dupe : ils n’avaient pas le choix d’être présent ou non dans cette réunion.
Slugh avait réunis ses meilleurs mages et guerriers dans une salle assez sombre, éclairé à peine grâce aux quatre bougies qui brillaient à chaque extrémité de la table ronde de réunion.
Des gris-gris mystérieux et à l’apparence assez sinistre étaient accrochés au plafond, dont certains ressemblaient à des têtes desséchés dans le regard vide semblait exprimer la terreur des dernières secondes de vie de leur défunts propriétaires originaux.
Une odeur malsaine de cadavre flottait dans cette salle. Ce n’était bien sur guère les mystérieux gris-gris des-quelles se dégageait cette odeur purtride, mais bien d’un des mages, appartenant à la même espèce que Babidi, mais dont la peau semblait recouverte de pustules qu’il grattait frénétiquement.
PuiPui détestait cette ambiance sinistre. Bien sur, il était porteur d’une joie extatique à l’idée d’être là pour protéger son maitre Babidi, mais il n’aurait pas été contre l’idée de ne pas participer à cette réunion.
A côté de lui, une créature, semblable à une gargouille verte, bavait avidement en observant les douces lumières des bougies. Son regard exprimait un tel désire de se nourrir de cette lumière que le natif de Zun fut content de ne pas faire partie du régime alimentaire de son ‘’ collègue ‘’.
Comme si l’odeur et la compagnie des personnes présente à cette réunion n’étaient pas suffisantes pour mettre mal à l’aise Puipui, autours d’eux, chantonnant dans des paroles mystiques, des mages s’assuraient qu’aucune vision quel qu’elle soit ne puisse percevoir cette réunion.
Même si c’était fait dans un but de sécurité, ces jacassements le mettaient mal à l’aise. C’était parfaitement inutile en plus de cela car l’arène était déjà camouflée, mais Babidi était devenu assez prudent depuis sa cuisante défaite contre le Xenomorphe qui avait éradiqué une bonne partie de ses troupes, et il ne voulait prendre aucun risque.


- C’est un plaisir, grand Slugh ! Susurra d’une voix de lèche botte Nõhõ, le mage aux pustules.


Puipui fit de son mieux pour cacher le mépris qu’il ressentait pour cet être et garder une face stoïque. Comment un être aussi petit et laid, et avec une voix aussi ridicule, pouvait être toléré ici ? Même son odeur laissait à désirer.
Il n’avait rien à voir avec son maitre Babidi qui transpirait le charisme par tous les pores de la peau. Il avait la prestance d’un véritable maitre des mages et celui qui sera le futur maitre de l’univers !
Avec Buu, personne ne pourra les arrêter, et l’univers pour enfin avoir le maitre qu’il mérite d’avoir. Aucune Super Xenomorphe, aucun Kaioshin, ni rien d’autre ne pourra arrêter leur inexorable conquête de l’univers.
Slug, lui, n’était pour l’instant qu’un tremplin pour la résurrection de Buu.


- Je ne souhaite pas perdre de temps en bavardage, donc je vais en venir aux faits.


Le cruel Namek lança un regard à Babidi qui leva une main, de laquelle jaillit une fumée qui se dirigea vers le centre de la table. Une fois au centre, celle-ci commença à tourbillonner autours d’elle-même avant de se séparer en deux tourbillons de fumée.
Peu à peu, celles-ci prirent l’apparence de deux personnes. Au vu de leurs vêtements et de la queue de singe qui était accroché au bas de leur dos, c’était des Saiyens. L’un d’eux était très musclé et avec une chevelure hirsute qui se redressait sur son crâne, excepté quelques mèches qui lui tombaient sur le front.
Personne ne reconnu le Saiyen, malgré qu’il semblait être extrêmement fort au vu de sa musculature impressionnante, même pour un Saiyen.
Le second était un Saiyen d’une construction beaucoup plus fine que son congénère, mais sa musculature restait de loin respectable. Malgré un front dégarni dépourvu de mèches, il arborait une abondante chevelure qui se redressait sur son crâne qui semblait presque faire office de couronne.
Contrairement au précédent Saiyen, tous reconnurent Vegeta, quatrième du nom, fils du roi Vegeta actuel, et prince légitime du peuple Saiyen.


- Ces deux là deviendront des cibles prioritaires, je veux que vous concentriez nos troupes sur ces deux là et que vous les capturiez vivant.


Une main dans l’assemblée se releva. C’était celle d’un scientifique inséctoïde, reconnaissable à sa blouse blanche marqué d’un M stylisé au niveau du cœur.
Le pauvre aurait presque sentit un froid parcourir son échine, pourtant inexistante chez les membres de son espèce, lors que le regard cruel de Slugh se posa sur lui. Même le sourire de celui-ci qui se voulait rassurant, l’invitant à prendre la parole, ne suffit guère à le débarrasser de ses appréhensions.
Cependant, Pryfed prit son courage à deux et réunit ses forces pour parvenir à articuler quelque chose d’intelligible par le biais de ses mandibules. Slugh n’aimait pas qu’on lui fasse perdre son temps, et s’il ne parlait pas très vite, celui-ci allait perdre patience, et s’il perdait patience… Non ! Il n’allait pas y penser !


- Ne…ne…nous ne devions pas nous concentrer sur la capture du Xeno Saiyen ?


Outre l’intérêt que représentait celui-ci en tant que combattant, il espérait l’étudier suffisamment pour parvenir à en recréer d’autres comme lui.
Selon le témoignage du Prédator qui travaillait avec eux, le spécimen qu’il avait affronté était devenu une véritable machine de combat, à tel point que même un Prédator, pourtant la race de chasseurs la plus connue de l’univers, a failli périr par sa main.
Le petit silence qui prit place après sa question inquiéta l’insecte qui crut avoir posé la question de trop. Cependant, le Namek ne semblait pas en tenir rigueur et reprit.


- Notre ami tâche de capturer cet enfant, et justement, capturer deux Saiyens aussi puissant permettrait d’expérimenter sur eux ce traitement. Ces Saiyens avaient déployé un Kili de…


Slugh s’arrêta. Le Kili était une notion assez obscure pour le reste de l’univers. C’était une unité de mesure très peu répandue, utilisée généralement par les peuples de magiciens et sorciers qui ne dépendaient pas d’un détecteur classique.
Cependant, il voulait faire comprendre son propos aussi bien aux guerriers présents qu’aux magiciens qui pouvaient appréhender à peu près l’unité de mesure la plus utilisée dans l’univers.


- … leur niveau de puissance est d’au moins 45.000 unités…


Des murmures s’élevèrent parmi l’assemblée. C’était un chiffre énorme ! Très peu dans l’univers rivalisaient avec ce niveau, surtout pour des habitants de la galaxie du nord ! La plupart des spécimens ayant atteint ce niveau étaient souvent originaires de la galaxie de l’ouest !
Pryfed, quand à lui, se prit à imaginer les expériences qu’il allait pouvoir mener avec son équipe de scientifiques. Il espérait grandement qu’une fois le processus de création de Xeno-Saiyen maitrisait, Slugh lui permettrait de disséquer un spécimen pour les connaitre sous toutes les coutures.


- Babidi, je veux une équipe composé de guerriers assez forts pour pouvoir contenir les deux Saiyens, mais surtout tes magiciens les plus compétents.


Le mage sombre répondit affirmativement d’un ricanement machiavélique. Pendant que le Namek voyait en eux des futurs sbires à en devenir, le mage voyait en eux un moyen d’accélérer la renaissance de Buu.
Même si Slugh refusait que son trio de tête quitte l’arène, sous prétexte qu’il aurait besoin d’eux en cas d’une attaque de Kaioshin ou Sor’Ano, l’arène regorgeait de combattants surpuissants dont certains avaient des capacités spéciales plus qu’intéressantes pour capturer ces deux spécimens.
Une fois qu’il capturerait ces deux Saiyens, il se chargerait d’utiliser son sort de contrôle mental sur eux.
Après tout, c’était des Saiyens, ils étaient connus pour être des brutes épaisses cruelles et stupides, son sort n’aurait aucune difficulté à soumettre ces singes.


- Je veux qu’ils restent entier : vous pouvez les blesser, mais faites en sorte qu’ils restent entiers.


Tout le monde comprit que s’ils n’obéissaient pas correctement à cet ordre, ça serait eux qui ne seraient bientôt plus entiers. Slugh pouvait parfois se montrer clément, mais univers avec ceux qui obéissait correctement à ses directives.
Dans sa longue vie, il avait accumulé énormément de savoir, bien assez pour savoir comment faire souffrir longuement quelqu’un sans le tuer.


- Une information qui pourra vous êtres utiles également, c’est que l’équipier de Vegeta n’est jamais seul, et travail avec deux autres Saiyens.


Il n’eut pas à se tourner vers Babidi qui recréa avec sa magie l’apparence des deux autres Saiyens. La première était une jeune fille de petite taille, aux cheveux longs lui arrivant jusqu’au dos.
Le second est un jeune homme à la chevelure hirsute typiquement Saiyenne et une barbe de trois jours qui garnissait son visage. Une entaille lui barrait la joue droite.


- Le spécimen mâle est intéressant, donc il est conseillé de le ramener vivant, même s’il est moins important que les deux mâles.


Une nouvelle fois, le scientifique releva la main.


- Et la femelle ?


Slugh eut un petit rictus.


- Vivante ou morte, je n’en ai pas grand-chose à faire.
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Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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Re: Aliens VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Sam Juil 20, 2019 23:07

Petit spécial AVS, écrit par Bushido, Point et Tiguor, merci encore à eux !


Chapitre spécial : Bras droit.


‘’Dévoreurs de mondes’’, ‘’Aliens’’, ‘’Xénomorphes’’.
Tels étaient les noms octroyés aux créatures qui avaient causé la chute des Colds !
Il fut un temps, leur disparition fut perçue comme un présent des dieux, un rappel que la nature reprenait toujours ses droits. Puis, vint le premier contact avec une planète civilisée, la mort de Waka et la venue de Sor’Ano sur la planète Végéta…des évènements marqués d’une pierre noire par le peuple saiyan qui n’oubliera jamais que sans l’intervention de Kaioshin, ils auraient tous été condamnés.

C’était particulièrement vrai dans le cas du mentor de Végéta, qui avait assisté à ces heures sombres en première ligne.
Né durant la guerre qui opposa le camp des tsufurs à celui des saiyans, Nappa était un vieux de la vieille. Peu étaient ceux qui se souvenaient du temps où leur planète s’appelait ‘’Plant’’, de l’âge d’or du premier empire saiyan ou encore de l’ère qui avait précédée celle de Freezer. Encore moins nombreux étaient ceux qui avaient connus la vie sur Végéta avant tout cela.

En bref, cela faisait longtemps que Nappa était dans le milieu. La guerre était devenue son quotidien, sa routine. Combien de civilisations avait-il vu s’écrouler ? Combien de camarades avait-il vu tomber au combat ? Combien de soi-disant dieux et héros avait-il vu se suicider sur ses poings ? Il ne savait plus, cela faisait longtemps qu’il avait perdu le compte. Et bien qu’il appréciait toujours autant écraser ses adversaires, un sentiment de lassitude avait commencé à naître à l’intérieur du guerrier vétéran… jusqu’à l’apparition des xénomorphes.

Aujourd’hui, il paierait cher pour que les choses reviennent à ce qu’elles étaient.
Ces créatures avaient un mode opératoire : elles construisaient un nid dans une carcasse de vaisseau, un champ d’astéroïde, un satellite ou les fins fonds d’une caverne, puis se reproduisaient en utilisant la faune locale. Ils investissaient alors les mers et les océans, les forêts et les cieux, grimpant petit à petit les échelons de la chaîne alimentaire jusqu’à pouvoir s’attaquer à la race dominante. En fonction de la taille de la planète et de sa population, cela pouvait prendre une nuit ou plusieurs années.

Dans le cadre de la mission d’aujourd’hui, les xénomorphes avaient battus leur record de vitesse.

L’infection avait commencé comme elle commence toujours : avec un, et un seul, infecté. À partir de là, ça n’avait plus été qu’une question de temps avant que Nassau, ‘’le paradis des pirates’, sombre dans le chaos et n’appelle à l’aide. Ce vaisseau gigantesque, de la taille d’une capitale, se transforma en un nid de xénomorphes suffisamment colossal pour être le point de départ de la colonisation de plusieurs planètes.

Cependant, l’épidémie ne s’en était pas arrêté là.

Dans une tentative désespérée de se débarrasser de leurs infâmes passagers, ceux qui n’avaient pas encore fuit cet enfer avaient fait se poser Nassau sur une planète voisine en espérant que ses habitants soient plus appétissants qu’eux aux goûts des xénomorphes. Et cela n’avait pas manqué ! En effet, les habitants de ladite planète n’étaient nulle autre que des maîtres en arts martiaux réputés à travers la galaxie, et l’énergie qu’ils dégageaient avait agi tel un phare au milieu de la nuit. Sans crier gare, une horde constituée de milliers de ‘’dévoreurs de monde’’ s’était ruée aux portes de leur dojo. Menant à la situation actuelle.

La plupart de ces créatures ne sachant pas voler, l’équipe de Nappa avait stationné leur vaisseau en orbite. Et à peine le vétéran avait-il donné l’ordre de passer à l’action, que Leek et Végéta avaient foncés tête baissée en direction de la force de combat la plus élevée que leurs détecteurs avaient repérés.
Car ce n’était pas pour rien que des saiyans se déplaçaient pour venir en aide aux derniers survivants d’une planète condamnée : ils venaient en l’aide à l’un des leurs.

Depuis qu’ils avaient été forcés à battre en retraite, le roi Végéta avait instauré une nouvelle politique : leur armée avait besoin de se renforcer, de se revigorer avec du sang neuf. Il avait donc décidé de rapatrier tous les saiyans qui avaient été envoyés en tant que nourrissons en mission sur une planète lointaine. C’était ainsi que Nappa avait eu la surprise d’apprendre qu’il était père de plus d’enfants qu’il ne pensait en avoir.

Le concept de famille était quelque chose de très abstrait pour les saiyans. En général, ils se liaient afin d’avoir une descendance puissante, mais ça s’arrêtait là. La première fois que Nappa l’avait fait, ce n’était même pas de son initiative. Une saiyan d’élite avec qui il avait fait équipe était venue le trouver après une mission, et lui avait proposé d’avoir une descendance qui ferait parti de l’élite. Il avait accepté, et le résultat dépassant les espérances de la mère, ils avaient eu un deuxième enfant : Ikary.

Cependant, ce n’était pas la seule descendance qu’avait eu Nappa.

Peu après que la loi ne soit passée, une saiyanne qu’il avait lui-même formée était venue à sa rencontre pour l’informer qu’elle avait eu des jumeaux. Au début, Nappa n’avait pas compris pourquoi est-ce qu’elle lui en ferait part, mais il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre où celle-ci venait en venir.
Un lendemain de mission un peu arrosé pouvait avoir des conséquences inattendues.

Il fut un temps, Nappa se serait contenté d’assumer ses responsabilités et aurait envoyé ses enfants illégitimes sur une planète lointaine comme le voulait la coutume. Mais aujourd’hui, il ne pouvait plus le faire… alors, il s’occupait d’eux comme il le pouvait, les laissant parfois à son frère non-combattant, à l’une de leurs mères, ou en les emmenant en mission avec lui…

Comme aujourd’hui, par exemple.
II

Si l’on eut décrit l’état du vaisseau à ce moment là, on aurait certainement utilisé ce type de vocabulaire : défoncé, brisé, complètement pété, explosé, cassé, détruit, en cours d’annihilation totale de l’entièreté de ses composants, lesquels iraient rejoindre les poussières spatiales avec les membres de l’équipage qui n’avaient pas survécus aux xénomorphes par milliers. Les vilaines bêtes ne laissaient pas toujours un semblant de souvenir visuel des gens qu’elles tuaient, et quand elles le faisaient, on le regrettait aussitôt. Au beau milieu d’une folie sans nom, Ein, médecin en cheffe du récent feu équipage, tentait presque en vain de sauvegarder ce qu’il subsistait des corps de ses amis, qui avaient été pris dans les diverses explosions du vaisseau. Mais histoire d’éclaircir la situation, il ne pouvait pas être mauvais de rappeler les circonstances de l’assaut xénomorphe : alors que notre équipage de pirates sans fois ni lois écumaient les vagues d’astéroïdes sur leur fier destrier de métal, le Nassau, de ce coté de la galaxie en quête d’un quelconque vaisseau égaré à piller, il fut contraint de revoir sa stratégie quand les astéroïdes en question commencèrent à s’agiter de manière peu conventionnelle. Bien vite, l’équipage déduisit que l’univers lui-même ne jouait pas avec eux, mais que d’autres mortels s’amusaient à dévier les directions des rochers cosmiques. Alors, à l’intérieur, les différentes têtes de l’équipage, toutes des figures emblématiques de ce corps de métier, décidèrent d’opter pour l’ancestrale solution, la plus sage : la fuite ! Après tout, elles n’étaient pas dans une fiction, et la sécurité se trouvait justement être la décision la plus logique.

Mais s’il y a des choses sur lesquelles on peut débattre, il y a des personnes qui ne veulent pas débattre. Ici, les xénomorphes ne semblèrent pas avoir envie de signer un potentiel traité de paix, et ils fondirent cachés dans les ombres étranges des astéroïdes sur la paroi du Nassau, perçant à l’aide de leurs membres puissants les différentes parties de la structure. Habitués des abordages, les pirates de l’espace ne se laissèrent pas avoir comme des bleus, et sortirent épées et pistolets lasers pour défendre leur maison à réacteurs : ô, ils repoussèrent bien aisément les xénomorphes, qui ne furent pas assez forts contre toute une armée organisée. Cependant, le principe de ce contingent ennemi n’était pas de venir organiser des jeux équitables, plutôt d’envoyer autant de troupes que possible jusqu’à ce que le travail soit fait, et ça tombait bien parce que pas moins d’une centaine de nouvelles têtes – si l’on appelait ça des têtes – s’ajoutèrent sur le pont du vaisseau pirate. Pourquoi réfléchir quand on peut juste y aller comme une horde de bourrins décérébrés ? Enfin bon, cela paya pour les xénomorphes au détriment des pirates. Malgré leurs techniques exotiques, leurs équipements et leurs expériences respectives, les pirates eurent du mal à tenir. En seulement sept minutes après ce second assaut, on donna l’ordre d’évacuer d’urgence l’intégralité de l’équipage non-combattant et les blessés à l’aide de navettes propulsées de secours.

Ein, donc, n’avait jamais été une combattante, il fallait le noter. Elle en aurait eu envie, et elle espérait secrètement un jour pouvoir avoir la chance de se battre, mais dans ce corps qu’elle possédait, d’une race si ancienne et si peu représentée qu’elle même, malgré sa mémoire à toute épreuve, en avait oublié le nom, il faudrait un miracle pour qu’elle fasse des dégâts à n’importe qui. Après tout, elle ne dépassait pas les soixante centimètres de hauteur, et sa corpulence rondelette couplée à la forme de ses bras – six avant bras et mains pour seulement deux bras, pratique pour écrire, moins pour faire des tractions – n’étaient pas optimales dans la recherche d’un corps parfait pour la castagne. Cependant, sa volonté d’aider les autres excellait tout autant que sa folie presque religieuse pour tout ce qui touchait à la science, en particulier dans tous les domaines biologiques. Après une période difficile de sa vie, elle rejoignit l’équipage de parias pour y trouver refuge et faire bénéficier le groupe de ses talents précieux pour la médecine. En outre, elle chantait divinement bien, pratique pour animer les longues traversées. Cependant, dans la situation de guerre actuelle, ce ne furent pas les quelques soirées karaokés qui avaient été de grandes aides, plutôt le refus catégorique d’Ein d’embarquer dans les navettes de secours, et rester jusqu’à la mort pour tenter le diable ; niveau situations désespérées, Ein en avait vu d’autre à l’époque de Freezer.

Le Nassau s’effritait, et plusieurs fois Ein manqua de se faire écraser, mais elle détalait pour trouver quelqu’un à réhabiliter. Elle ne voulait pas utiliser son pouvoir sans raison, surtout qu’elle ne l’avait pas utilisé depuis longtemps, à l’époque où elle était encore...Non, pourquoi penser à ça maintenant ? Elle ne pouvait se remémorer son passé tant que l’équipage n’était pas sauvé. On lui avait appris à mettre sa vie en jeu pour les autres, et justement, une sorte d’humanoïde-bouc venait de se faire empaler la jambe par la queue d’un xénomorphe, lequel n’avait pas envie de le laisser échapper à son courroux. Ni une ni deux, Ein sortit un flingue de sa poche et troua le dos de l’alien qui succomba facilement à l’attaque en traître. Trouant sa tête en plus pour être sûre, Ein passa par dessus le corps et attrapa la tête du pirate :

-Vous voulez vivre ?

-Aidez moi ! Sauvez moi ! Ma jambe !

-Je prends ça pour un oui.

D’une petite sacoche, Ein sortit une énorme scie et d’une expertise certaine elle découpa la jambe avant de passer sur le futur moignon un gel qui cicatrisa automatiquement la blessure. Le pirate hurla comme il n’avait jamais hurlé et Ein lui susurra de partir vite en rampant. Il n’obéit pas tout de suite alors qu’elle partait, et gueula :

-IL N’Y AVAIT QU’UN TROU DANS MA JAMBE !

-Si j’avais essayé de guérir cette jambe, nous aurions perdu trop de temps. Au moins là, y’a des chances pour que vous atteigniez la navette. Grouillez.

Sans demander son reste, Ein détala pour trouver quelqu’un d’autre à cisailler. Les explosions commençaient à avoir raison de son avancée à cause des souffles que ses genoux ne supportaient pas. Elle parvint à atteindre les salles de commande encore intacts, gardées par les pilotes paniqués. Ein leur frappa l’épaule :

-Est-ce que vous savez où trouver des blessés ? Je suis médecin je vous rappelle !

-Qu’est ce que j’en ai à foutre !? Je cherche comment esquiver ces astéroïdes sans nous écraser !

-Posez vous quelque part, il y a bien une planète quelque part.

-On ne pourra jamais atterrir si nous sommes attaqués par des xénomorphes, dans ce secteur, les planètes tirent à vue !

Une formulation pour expliquer que les planètes encore habitées par autre chose que cette peste galactique ne laissaient personne venir sans vérification. Ici, atterrir signifierait juste mourir plus vite.

-Vous préférez tenter ou mourir dévoré par un xéno ?

-Bordel, on a peut-être une chance par ici…

Sur l’écran de bord, il était signalé une structure planétoïde apparentée à une arène gigantesque qui n’appartenait à aucune juridiction, en plein milieu du champ d’astéroïde Rozmarï-DKB-2000. Il semblerait que le vaisseau pirate s’y dirigeait, par chance. Dans un espoir ultime, le pilote actionna ses manettes et voulut s’y rendre. Cependant, un xénomorphe pénétra par la vitre et lui écrabouilla le crâne avant de jeter le reste du corps derrière. Les pilotes prirent la fuite, mais pas Ein. Elle venait de trouver un échappatoire pour tout le monde, elle ne pouvait le gâcher. C’était l’heure du combat ultime : les xénos avaient atteint le cockpit, il fallait vite guider le Nassau jusque sur la planète en question.

Ein se concentra et inspira vivement alors que le xénomorphe approchait sa langue fourchue de son petit corps. Alors, ses yeux s’illuminèrent d’un bleu étincelant, comme des lampes torches, et le xénomorphe, qui était littéralement à deux pas de dévorer Ein, stoppa son avancée et se figea. Rassurée, Ein sortit son pistolet lui tira dans le crâne. Cependant, elle ne fit pas reparaître la couleur habituelle de ses pupilles, car il restait d’autres créatures, et elle subirent le même sort. En tout, Ein abattit huit xénomorphes. Des témoins s’étonnèrent, ce à quoi Ein ne répondit pas, presque au bord de la fatigue, car son pouvoir lui drainait toute son énergie, et d’ailleurs, il fallait en parler. Fruit d’expériences multiples grâce à un composé magique nommé l’Essence, Ein avait développé une capacité magique très puissante : celle de faire oublier la mémoire. Ainsi, en supprimant la mémoire des xénomorphes avant que ceux-ci n’utilisent leur cerveau, elle les immobilisait et leur tirait une balle laser dans la caboche. Un si puissant pouvoir pour un si petit corps…

Bref, les xénomorphes furent vaincus temporairement. Ein beugla aux pirates ici présents de se dépêcher de trouver un truc à faire, comme au hasard viser des têtes de xénos et sauver des gens. Un des survivants pilotes prit une chaise en vitesse près d’Ein et tapota sur les boutons. Ein réagit :

-Que faites vous ?

-J’envoie un message à la planète du champ d’astéroïde. Il doivent savoir que nous arrivons avec des milliers de xénos sur nous.

-Bonne idée, mais j’ai autre chose à vous demander…

Ein explora ses souvenirs. A une époque, elle participait à un mouvement rebelle galactique qui avait comme objectif de détruire Freezer et son Empire, et s’était constituée une des têtes de ce groupe. Mais il tomba vite : les xénomorphes anéantirent les Colds. Malgré son génie, Ein ne pouvait rétablir l’armée rebelle seule...mais le temps de la nostalgie était inutile ici, ce n’était pas parce qu’elle avait envie de se ressasser le passé qu’elle retournait dans son crâne, mais parce qu’elle avait besoin d’un souvenir précis. Oui, elle recherchait un code. En utilisant son pouvoir unique, Ein oublia pendant un court instant toutes les infos qui polluaient son esprit. Elle traçait un chemin vers une information capitale : les code des canaux de transmission de secours de la planète Végéta. Elle avait utilisé ce code maintes et maintes fois quand elle y travaillait. Si Végéta était éloignée, elle connaissait une technologie de pointe et ses guerriers étaient les plus puissants de la galaxie.

Elle tapota sur l’écran ce code sous les yeux étonnés du pilote et envoya un message à base de « Nassau attaqué par des xénomorphes » « Vaisseau en déroute » « Demande d’assistance urgente » ainsi que des coordonnées. Il ne faudrait pas plus d’une ou deux heures pour qu’ils arrivent s’ils recevaient la transmission. Une fois ceci fait, la doctoresse leva les yeux et y découvrit la vue magnifique d’une planète isolée, sauvage, pure. Tout cela...et des xénomorphes qui s’y approchaient. Dépitée, Ein se retourna et lâcha :

-Partez vite avec les vaisseaux de secours, c’est votre dernière chance.

Elle ne pouvait pas partir avec les autres. Dans un sens, Ein avait accompli tout ce qu’elle avait à faire dans sa longue vie. Elle ne savait même plus exactement son âge. Si elle avait mourir, ce serait maintenant : tuer ou être tuée par les xénos. Elle s’en alla en chercher alors que le vaisseau tanguait en pénétrant trop vite dans l’atmosphère de la planète. Les xénomorphes commençaient déjà à sauter par dessus bord pour rejoindre le sol et infecter tout ce qui bouge. Ein tuait tout ce qui la voyait, en maintenant son pouvoir par diverses drogues qu’elle s’injectait dans le corps. Elle faisait un carnage, des dizaines de xénomorphes tombaient sous ses lasers et son pouvoir. Mais elle ne tint pas plus, les boosts conférés par ses drogues s’amenuisaient de plus en plus. En chutant, elle se demandait si elle avait encore une chance de survivre. Non, quasiment aucune. Elle rampa jusqu’à une carcasse énorme de xéno et s’y réfugia. Juste avant que le Nassau ne s’écrase, elle utilisa son propre pouvoir pour effacer de sa mémoire toute possibilité que son corps n’émette la douleur, et aussi, toute émotion négative que sa mémoire ait pu éprouver. Elle laissa sa conscience s’évanouir un grand sourire sur le visage, prêt à affronter son funeste destin.

A ce moment là, elle fut nostalgique. Quelle heureuse vie elle avait traversé...

III

La marée noire. Voici comment l’Histoire se souviendra de ce jour. Jamais une planète n’avait connu pareille catastrophe, et surtout pas aussi rapidement. Le sol devint noir en quelques minutes, noyé sous des milliers et des milliers de prédateurs affamés. Mené par un instinct animal irrépressible, ces créatures de cauchemar dévorèrent un monde en l’espace d’une seule nuit.
L’invasion xénomorphe fut sans appel. Brutale, sauvage et implacable.
Tout commença par l’arrivée d’un large vaisseau, dont les radios n’émettaient rien si ce n’est un inquiétant « mayday ». Le jeune homme, à l’instar de ses amis et de son maitre, trouva cela étrange. Il eut un très mauvais pressentiment, d’autant que ce genre de vaisseau était très souvent la propriété soit d’éminents commandants de l’armée des Cold, soit celle de pirates de l’espace sans scrupules. Dans les deux cas, cela n’annonçait rien de bon. Pourquoi ce genre d’individu viendrait demander de l’aide dans ce lieu isolé du reste de l’univers ?
Mais, comme son maitre le lui fit remarquer, « on ne peut refuser notre aide à quiconque la sollicite ». L’immense bâtiment spatial posa ses imposants pieds au sol. Ce fut le début de la fin.
Lorsque ses portes s’ouvrirent, aucun sbire ni aucun pirate n’en sortit. Ce fut pire. Bien pire. Des hordes de créatures à la peau cuirassée aussi noire que les ténèbres s’en échappèrent par vagues entières, recouvrant le paysage d’un voile de mort en l’espace de quelques secondes. Hommes et animaux, aucune distinction ne fut faite : tous furent dévorés ou assimilés de la même façon peu enviable. Les plus chanceux furent ceux qui servirent de repas aux carnivores aux crânes allongés. Ils ne souffrirent pas longtemps en étant réduit en charpie. Les autres ne purent en dire autant, lorsque d’immondes petites bestioles brunes leur sautèrent au visage et s’agrippèrent à eux telles des sangsues, injectant le plus mortel des poisons dans leur corps. Leurs larves. Qui dévorèrent leurs infortunés hôtes de l’intérieur, suffisamment rapidement pour poursuivre l’invasion, mais assez lentement pour causer des souffrances que personne n’aurait imaginé possibles.
Il l’avait senti venir. Il avait tout de suite su qu’ils auraient mieux fait de détruire ce vaisseau alors qu’il était encore dans l’espace. Une ou deux boules de feu auraient suffi, et ces saletés auraient cramés dans l’atmosphère. Pour une fois, il n’aurait pas dû écouter son maitre ; Il avait beau être la personne que le jeune homme admirait et respectait par-dessus tout, tout le monde pouvait commettre une erreur. Et ce malgré les années d’expérience et de sagesse que trahissait cette barbe blanche.
Ils étaient débordés. L’ennemi avait l’avantage du nombre. Hyo n’y allait pourtant pas de main morte. Il combattait au maximum de sa force, sans retenue. Chacun de ses coups était fatal pour un prédateur. Malheureusement, lorsqu’il en tuait un, dix revenaient à la charge. Cela semblait sans fin. Il en y avait partout. Dans les airs, ayant pris la place des oiseaux ; sur terre, à la place des animaux terrestres ; dans les arbres, en guise de primates immondes ; dans l’eau, ayant remplacé les poissons ; et bien sûr, sur le champ de bataille.
Le jeune saiyen avait déjà senti que le Ki de plusieurs de ses compagnons avait disparu. Il tenta de les chercher du regard en esquivant la charge de plusieurs créatures, qu’il tua d’un seul revers patriarcal. Il constata avec horreur que les corps de ses amis furent transformés en vulgaire réserve de viande pour la larve qui leur sortait du torse, le tout au milieu du chaos composé de cris d’agonie et de rugissements effroyables. C’en était trop pour lui.
Il fit exploser son aura et s’envola en l’air : il chargea une boule de feu dans chaque main, puis leva les bras vers le ciel ; deux rayons d’énergie rouges fendirent les cieux avant de se scinder en une myriade de lasers mortels qui s’abattirent sur ce qui était il y a encore une heure son dojo, pulvérisant des dizaines de xénomorphes comme s’il s’agissait d’insectes. Hurlant à la mort, Hyo répéta plusieurs fois son attaque avant d’être gagné par la fatigue. Il en venait toujours davantage, et il ne pourrait pas tenir longtemps comme ça. Il s’entoura alors d’un halo d’énergie pourpre et fonça dans le tas dans un choc effroyable. La rage l’aveuglait. Un coup terminait la vie précaire d’un alien, mais cela ne suffisait toujours pas à endiguer l’invasion. Il serra les dents en continuant sa charge, lorsqu’il fut percuté une violente bourrasque d’air qui l’envoya s’encastrer dans un rocher une bonne centaine de mètres plus loin.
Lorsqu’il se reprit, il vit avec effroi le corps de son maitre gisant au sol dans une marre de sang, tel un tableau morbide. Un xénomorphe se tenait à côté du cadavre, la main crochue tendue vers lui. « Se pourrait-il que… !? » pensa le saiyen.
Il n’eut pas le temps de tergiverser davantage qu’un puissant kiai fondit sur lui. Prenant appuie sur le sol, Hyo parvint à l’esquiver de justesse, ce qui lui permit de distinguer une aura verte entourer le corps fantomatique, encore luisant de sang, du prédateur. C’est alors qu’il comprit. Il comprit que l’assassin de son maitre, celui qui lui avait tout appris, lui avait volé ses techniques. Un sentiment naquit dans l’esprit du jeune homme. Un mélange d’une peur ancestrale et d’une rage incontrôlable.
- SALOPERIIIIE !!! hurla Hyo, en réactivant son propre halo.
Pour toute réponse, la créature émit un rugissement à glacer le sang. S’en suivit alors quelque chose de rarissime. Les lumières pulsantes autour des corps du saiyen et du xénomorphe se mirent à danser de manière étrange, avant de prendre forme et de foncer l’une sur l’autre, avalant la distance qui les séparait en moins d’une seconde.
L’impact fut dévastateur et repoussa les belligérants sur une dizaine de mètres. L’homme et l’animal s’engagèrent dans un bras de fer à l’issue mortelle, tandis qu’autour d’eux, la fin d’un monde se jouait.
Pendant plusieurs secondes, ils luttèrent férocement. A armes égales au premier abord. L’aura rouge d’Hyo ne parvenait pas à gagner du terrain face à l’énergie émeraude de l’alien. Le choc engendra de puissantes bourrasques, qui envoyèrent bouler tout ce qui se trouvait aux alentours. Mais la détermination du saiyen était sans égale. Il devait venger son maitre. Il devait survire. Il devait développer son art, le maitriser et l’enseigner ! Le faire vivre à son tour ! Il devait redonner gout à la vie à d’autres, comme son maitre l’avait fait pour lui ! Il ne devait pas… Non, il ne POUVAIT pas mourir ici !
Dans un hurlement venant du plus profond de son âme, Hyo réussi à repousser l’attaque de la créature, tandis que la sienne finit par l’avaler et alla punir celui qui avait tué sa raison de vivre dans une explosion de tous les diables.
Il haletait à présent. La fatigue commençait sérieusement à se faire sentir. Son corps s’en trouvait endommagé, et au vu de son état, le guerrier ne pourrait plus se battre très longtemps. Malheureusement, lorsqu’il se posa à terre, il ne fut accueilli que par toujours plus de xénomorphes. Il était vraisemblablement le dernier de sa planète encore en vie. Mais cela n’allait pas durer, quoi qu’il arrive.
Hyo sourit.
« Alors, c’est comme ça que ça se termine, hein ? Bordel de merde… Et dire que j’ai pas pu la revoir… Je sais même pas comment elle s’appelle en fait, mais c’est pas grave. Après tout, ne dit-on pas que les dernières pensées d’un homme doivent aller à la femme qu’il aime ? » monologua intérieurement le saiyen à bout de souffle alors que son aura entoura de nouveau son corps, brillant de mille feux.
« Je vais peut-être y passer, sales bestioles de merde, mais au moins, vous mourrez avec moi ! » cria-t-il tandis que l’énergie écarlate grandi de manière démesurée. Des ailes spectrales se formèrent derrière lui, lui donnant un air d’apparition divine. Protégeant le saiyen, le corps immense d’un dragon oriental émergea à son tour des flammes, sa mâchoire s’ouvrant en grand en direction des xénomorphes, dévoilant des crocs de feu dans le rugissement le plus étincelant que personne n’ait jamais entendu, tandis que le guerrier à l’intérieur de l’être draconique hurla :
« RAAAAHH!! DRAAAAGOON FOOORCE !!! »
Une boule de feu vint percuter la horde, tuant la plupart de ses représentants sur le champ. Plusieurs autres suivirent, réduisant le nombre d’aliens à néant en l’espace de quelques secondes. Pourtant, le dragon de feu n’avait pas bougé. A la grande surprise d’Hyo, qui resta incongru lorsqu’il vit trois silhouettes se poser à quelques mètres de lui.
- Hey Végéta, t’as vu ça ? C’est carrément classe comme truc, tu trouves pas ?

- C’est vrai que c’est pas mal, ouais. Mais heureusement pour lui qu’on a pas attendu l’autre crétin !
Le jeune saiyen était perdu. Qui étaient ces gens ? Et que… ?
Il ne put réfléchir plus longtemps. Le dragon s’évanouit dans les airs alors que son créateur s’effondra au sol, la vision trouble. Tout ce dont il se souviens, c’est de cette voix à son réveil qui lui adressa ces mots :
- Yo ! Moi, c’est Leek ! Je sais pas comment t’as atterri là, mais… Bienvenue chez toi, saiyen !

Pendant ce temps-là, alors que Hyo réalisait doucement où il se trouvait, dans une pièce au plafond immaculé, juxtaposée à celle ou se trouvais les deux saiyens, une grosse voix retentie soudain :
- Bordel, enlevez-moi ces machins ! J’en ai pas besoin je vous dis !! fit bruyamment Nappa du haut de son corps imposant, ne supportant pas les bandages entourant son bras. Allez plutôt voir le gamin qu’on a ramené, il en a plus besoin que moi. Moi j’ai qu’une p’tite brûlure mais lui… Merde, dégagez de là, c’est tout ! Houste !
L’employé médical en blouse verte ne demanda pas son reste, et s’exécuta, intimidé par l’imposante stature du vétéran. Il disait vrai : ce jeune homme avait vraiment failli mourir. Si le groupe de Nappa n’était pas intervenu, nul doute qu’il ne serait plus là aujourd’hui. Il avait eu de la chance quelque part. Le plus dur pour lui maintenant sera de s’habituer à sa nouvelle vie…
L'autre survivante, au nom et à l'appartenance inconnus, resterait pour le moment en soins intensifs, mais peut-être aura-t-elle quelque chose à offrir après que les médecins aient réussis à la sauver de son état critique.
L’équipe de végéta quant à elle, faisait connaissance avec celui qui allait bientôt devenir leur nouveau membre…

Annonce :

Je sais que je n'ai jamais vraiment été très actif, mais tenais à informer les lecteurs qu'AVS va être hiatus pour une période indéterminé. Je traverse une très mauvaise période, et l'écriture n'est pas actuellement ma priorité actuel. Je tenais à remercier tout ceux qui m'ont aider et les lecteurs, merci pour tout, et peut être à la prochaine.


Annonce 2 :


AVS reprends !

Après une période extrêmement difficile, AVS reprends, et en attendant l'arc 2, quelques petits designs pour ce qui suivra dans l'arc 2 :

Bonken :

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Axenomorphe :


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'' The Mangle ''


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Dan arc 2 :


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Majin unknow 1 :

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Majin unknow 2 :


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Crédits AVS :

Spoiler
Merci à Anaunsa pour la superbe bannière !
Merci à Bushido et niic pour l'aide-scénaristique.
Merci à niic, Tiguor et goget pour l'aide au niveau des fautes.
Et un grand merci à tous les lecteurs !


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