Aliens VS Saiyen : Espoir

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Quelle est votre partie préférée du chapitre ?

Partie Saiyenne
2
29%
Partie Terrienne
0
Aucun vote
Partie Arène
3
43%
Aucune préférence particulière
2
29%
 
Nombre total de votes : 7

Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Ewi le Lun Mai 08, 2017 17:48

Et oui Kouki, ce n'est pas un mirage, si je publie ce commentaire aujourd'hui c'est que je viens enfin de rattraper mon retard ! Je t'avais déjà fait part des quelques unes de mes impressions donc je vais compléter mon précédent avis.

Ce que j'aime dans ta fic : le monde que tu as crées. Bien entendu, le fait que je sois une grande fan des premiers Aliens m'a largement influencé dans mon choix de lire ta fiction et je ne le regrette pas. Le fait d'avoir quasiment tout lu d'une traite a pu me montrer l'évolution de ta plume mais surtout de ta patte. Je suis très sensible à chaque touche personnelle que peut apporter un auteur dans ses écrits et si au départ je trouve que ça te faisait défaut, aujourd'hui et à travers cette fic je pense que tu as acquit un style propre à toi. Et là où il transparait le plus c'est dans le caractère que tu insuffles à chacun de tes personnages, tu essayes de leur donner de la profondeur, de la consistance, tu joues sur les non dits (oui je suis horriblement mièvre et je ne peux pas m'empêcher de lire des choses peut-être totalement inventées entre Ikary et Dan). Ikary que j'ai beaucoup d'ailleurs. Au départ j'ai eu un peu de mal avec Dan, je le trouvais, comment dire, trop propre sur lui mais tout son apprentissage pour devenir Saiyen, l'influence de Nappa aussi (complètement à l'opposé de l'idée que je me fais du personnage et c'est ça qui est cool) et sa relation avec Prince (que je ne peux toujours pas voir et je pense que quelqu'un part c'est voulu), l'a rendu plus nuancé et plus complexe.

Au départ, j'avais un peu de mal avec les Chapitres Spéciaux, je trouvais que ça cassait le rythme du récit et me faisait perdre le fil (je suis une lectrice trop dissipée j'en conviens), mais au fur et à me sure j'ai compris que ça donnait plus de "corps" au monde que tu as inventé et j'ai assimilé leurs utilités. Bien entendu je n'ai pas besoin de m’épancher sur les interventions de Vegeta parce que forcément, je les adore, pas étonnant.

Le seul petit défaut que je pourrais trouver dans ta fiction, et encore je ne sais pas si on peut parler de défaut car c'est juste une question de gout, c'est l'ambiance glauque et suffocante d'Alien que je ne retrouve pas toujours. Quand je pense Alien j'imagine un vaisseau sombre (bon ça je le visualise par contre), des murs qui suintent, un air lourd... Bref, tu captes le délire. J'aurais aimé plus de descriptions dans ce genre là mais je dois avouer que c'est mon truc et que ce "jugement" n'engage que moi. Par ailleurs j'aime beaucoup ta façon de couper les scènes, c'est assez rythmé et je pense que c'est sur ce point que tu t'es le plus amélioré. Ça et les dialogues, là dessus je devrais vraiment prendre exemple sur toi ^^

Voilà, je suis ravie d'avoir posté mon avis car à partir de maintenant je pourrai davantage détailler après chaque publication ! :D
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Ven Mai 12, 2017 22:49

Merci Ewi !

En effet, je prend en compte tes commentaire et chacune de tes apréhension, il est vrai que l'ambiance d'AVS ne s'est pas trop fait sentir, mais c'est pour poser les bases de l'univers, l'arc 1 est/sera le plus long car il pose les bases, l'ambiance se fera beaucoup plus sentir par la suite !

Merci encore pour tes compliments !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Lun Mai 22, 2017 21:15

A voté Dan :mrgreen:

J'ai hésité avec Raditz, mais bon, Dan est trop swaggeux pour ne pas voter pour lui :p
Et toi, c'est qui ton propre personnage préféré Biscuit ? :D

Sinon, pour parler du dernier chapitre spécial, pour le coup je ne vais pas m'attarder sur le scénario en lui-même, mais plutôt sur le concept, parce qu'en fait bah je le trouve littéralement génial, et ça m'étonne qu'il ne fasse pas plus de bruit que ça dans la fikosphère de l'US. Pour préciser ma pensée, je trouve ce concept énormissime dans le sens où il aurait même pu te permettre de boucler AVS sur une victoire de Sor'Ano, laquelle victoire déboucherait sur une série de OS-épilogues où L'alien rencontre tous les grands du monde de DB, comme ça a déjà été le cas avec Beerus, et avec Zamasu. Et d'OS en OS, on se demande qui finira par avoir la peau de l'alien. En fait je pense même que ce concept aurait pu faire l'objet d'une fic entière, je ne sais pas si Niic serait d'accord avec moi et voit le même potentiel que je vois actuellement. (je dis Niic comme j'aurais pu dire Bushido, mais vu que Niic aime beaucoup penser en termes de structure...)

Bref, je commente juste pour dire que j'ai voté Dan, et que j'ai hâte de lire la suite !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Dim Août 13, 2017 1:16

Hi ! Nouveau chapitre spécial de notre amis Zaagaan_Protecteur !


Pour te répondre Omurah, je tenais à le faire en postant le nouveau chapitre ! Mon personnage préféré est Dan, mais en tant qu'auteur mon point de vue est forcément biaisé par le fait que je suis l'auteur et que je connais et décide du sort des personnages ^^ !

Et pour le concept, je ne considère pas Sor'Ano comme un antagoniste, juste comme un protagoniste au même rang que Dan, le véritable antagonisme incarné, vous le verrez bien assez tôt .... parce que finalement, est-ce qu'un Alien est réellement plus monstrueux qu'un humain :) ?


Chapitre spécial : Le légume et le beurre


La salle s’illuminait d’un blanc éclatant parsemé de points colorés aux teintes diverses. Tout autant qu’il y avait de races extra-terrestres dans l’ancien empire, il y en avait un. Tous rassemblés dans les ruines à ciel ouvert d’une ancienne église, les aliens tenaient bien hauts leurs mains – ou équivalent – sur leur torse – ou équivalent – en chantonnant. Les quelques à ne pas pouvoir émettre de sons grattaient sur les vitraux millénaires et abîmés pour permettre à la symphonie de réciter sa prière avec rythme et énergie. Le chœur s’animait d’une force colossale, le dévouement total et transcendant les races de chacun des membres emplissait l’espace – et bientôt l’Espace – d’une force inouïe que les dieux supérieurs eux-mêmes seraient apeurés d’entendre plus longtemps.

Tout trace des dieux que vénéraient chacun disparut. Il n’y eut alors qu’une seule personne qui puisse être capable de se proclamer comme tel : Le seigneur Freeza.

Soudainement, le son angélique de la chorale multiraciale se dissipa. Du haut d’un piédestal improvisé au fond du bâtiment, une main bleutée s’était levée pour signifier la fin du chant. Maintenant, tout le monde écoutait. Châtié sera celui qui brisera le divin silence, que seul pouvait traverser de sa cristalline voix rauque le chef absolu de l’assemblée immaculée. Sa capuche lumineuse laissa voir son magnifique visage – il était évident que ces yeux globuleux rouges aux pupilles aléatoirement disposées, cette chenille molle ocre protégeant son crâne sur la partie supérieure et cette peau bleue graveleuse s’apparentait au synonyme de la beauté. Quelques dents jaunâtres se détachèrent de ces lèvres trouées pour glisser sensuellement – mais lumineusement ! - la sainte parole aux fidèles éparpillés en attente d’entendre les confessions du messager du tyran :

-Ô mes frères qui êtes venus des confins de l’infinie galaxie ! Veuillez écouter ce que votre ami a de si important à transmettre, le message que notre seigneur lui-même me fit parvenir !

Au fond, un centaure en robe pleura sous le coup de l’émotion. Tous le fixèrent, non pas pour lui demander silence, mais parce qu’ils comprenaient tous la raison de ses larmes : Qui donc ne voulut pas manifester sa joie à ce moment-là, de savoir que l’immortel démon du froid n’était pas parti pour toujours ?

Un verre de vin dans un verre translucide fut élevé par le bras du maître de cérémonie. Il continua :

-Vous me connaissez certainement, car j’ai œuvré durant de nombreuses années pour la gloire de notre maître à tous. C’est de par ce statut que j’ai reçu une vision, il n’y a pas plus d’une dizaine de jours.

Devant lui, un minuscule humanoïde insectoïde chut de l’épaule sur laquelle il était perchée. Quand il fut rattrapé, il se noyait aussi sous ses larmes en souriant béatement.

-Alors mes frères je m’en vais vous révéler ce que j’ai appris directement du bienveillant empereur que nous chérissions tous : il en appelle à tous ses fidèles, aux quatre coins de l’univers, dans tous les corps de métiers, de tous âges et de toutes races, de tous sexes et de toutes tailles pour rebâtir ici, sur la planète Shaar, un empire capable d’accueillir dignement l’enveloppe charnelle ressuscitée de notre seigneur !

Au fur et à mesure de son discours, il s’emballait et laisser échapper une joie qui ne tarda pas à se transmettre dans toute l’église : des fidèles s’évanouirent encore, d’autres ne parvinrent pas à contenir un cri et les autres se turent pour mieux apprécier ce moment d’euphorie collective. Les quelques secondes que l’homme sur le piédestal laissa à la bonne humeur firent place à une dernière déclaration :

-Ainsi mes amis je vous demande de rester ici et de m’accompagner dans la fondation d’un temple autour duquel nous édifieront vos habitations. Un jour, le maître du froid atterrira dans le cœur même de ce temple, habillé de sa parure d’or, et sa puissance rayonnera dans toute la galaxie. Alors, nous devrons être à la hauteur de sa grandeur ! Accompagnez moi, et ensemble, l’Empire renaîtra !

Sans exception – si ce ne fut des quelques uns dans les vapes – toute l’assemblée hurla. Le chef afficha un sourire en coin – interprété évidemment comme de la bienveillance – et rabaissa son verre. Pour ponctuer son discours, il n’avait plus qu’une chose à dire :

-A partir d’aujourd’hui, nous serons membres d’un groupe invincible. Son nom sera l’Ordre du Givre ! Partez maintenant, mes amis givrés, et prenez place dans les campements de Shaar. Pour la gloire du seigneur !

Ils firent tous l’ancien signe caractéristique d’obéissance à Freeza, puis s’échappèrent de la pièce pour construire un monde meilleur. Se retirant de son perchoir, l’homme bleu s’en retourna aux appartements improvisés des cryptes et se laissa choir devant la télé.

- - -


Parmi les ombres il se dissimulait. Juste derrière les bâtisses, le jeune saiyen scrutait le flot incessant de fidèles qui tous se dirigeaient vers le centre-ville de l’endroit, ou plutôt les ruines d’un ancien bastion dévasté par la guerre. Quel était leur objectif ? Le guerrier remontait à la source du flux, allant dans le sens contraire. Après une dizaine de minutes à contourner les hommes en blanc, il finit par bondir sur une gargouille abîmée de l’église. Escaladant la paroi, rien ne saurait le faire tomber. Toujours vigilant, il s’incrusta à l’intérieur du bâtiment – gardé par quelques brutes armées – et chercha à comprendre où il pourrait s’organiser un conseil capable de diriger autant de personnes. En tout cas, ici se trouvait une personne. Et celle-ci avait des informations.

Après avoir fouillé les toits et les salles du rez-de-chaussée, le saiyen se dirigea vers les cryptes. Cependant, le seul accès à celles-ci se voyait protégé par un mastodonte reptilien à quatre bras – en toge immaculée. Un problème qui se verrait résolu. Une manchette à la nuque en témoigna.

Suivant le long chemin éclairé à la torche, l’infiltré découvrit avec étonnement un endroit complètement différent du monde ravagé à l’extérieur : chaque pavé avait été remplacé par de précieuses dalles, chaque arc qui conférait à l’édifice un style ancien remodelé, les pièces repeintes et refaites pour ressembler à l’architecture caractéristique des vaisseaux principaux de l’empire. De toute évidence, quelqu’un avait décidé de s’installer ici pour un certain temps. Ce n’était pas le genre de changements que l’on faisait pour quelques jours, quelque chose de plus dangereux qu’une simple armée fanatique se tramait.

Le saiyen laissa la pénombre le submerger et avança discrètement pour éviter les âmes qui patrouillaient, même si peu nombreuses. Après avoir découvert le contenu des salles les plus proches, il finit par être arrêté par une porte informatiquement fermée. Il fallait littéralement avoir l’œil pour déverrouiller la serrure. Il y avait alors deux manières pour rentrer – le contenu devant être assez précieux pour qu’on aie à le protéger : trouver quelqu’un d’apte et s’en servir, ou tout faire exploser. D’un coté – et de l’autre, du coup – la cible du saiyen était certainement caché derrière la porte, d’où le verrou qu’il devait être le seul à pouvoir passer. Mais ouvrir de force serait bruyant, le jeune garçon n’allait pas risquer une émeute. Même s’il la contiendrait, la force de sa cible pouvait le dépasser, l’effet de surprise se verrait anéanti.

La solution arriva sous la forme de chance.

La porte s’ouvrit d’elle-même, et l’homme bleu se découvrit à la vue du saiyen :

-Les gars, c’est quoi le nom de la quatrième planète du système de Porkulu ?

Un rhinocéros humanoïde s’approcha, interpellé :

-Freeza 45, ou 46.

-Imbécile, le vrai nom.

-Zorus, un truc comme ça. Pourquoi ?

-C’est la question à 48 000 000 crédits de « Qui veut gagner du pognon ? ». En tout cas merci.

Fort heureux de cette réponse qui lui était dispensable étant donné qu’il ne constituait pas le participant de l’émission, il retourna s’asseoir – aux cotés d’un paquet de chips et d’un litre et demi de soda dans son canapé. Mangeant bruyamment en répondant aux questions, il finit par se lasser et changer de chaîne. Un documentaire animalier ne l’intéressait pas. Cette télé-réalité non plus.

-Jamais rien à cette heure-ci !

-Regarde sur le canal 18 y’a « Pukémon » aujourd’hui.

-Pas bête.

-De rien.

Le chef des givrés bondit sur le coté en jetant involontairement sa nourriture avant de manquer de s’étouffer :

-T’es qui toi !?

-Je me présente, Cumber. J’ai des questions à te poser.

L’homme bleu n’eut pas le temps de se défendre. Le saiyen le projeta sur le mur d’un coup de pied puissant avant de le soumettre en s’asseyant sur son corps :

-Et pas de mensonge, ok ?

-Je sui….

-Barta. Ancien membre du commando Ginyu avant sa dissolution. Autoproclamé plus rapide de l’univers. A mon avis, c’est pas en bouffant des chips que tu vas continuer d’entretenir ce titre.

-Maudit singe, qu’est ce que tu me veux !?

-Je ne te veux rien de mal, je veux juste des informations. Tu vas rester docile.

-Laisse moi bouger et je répondrai !

Cumber se releva et attendit que son nouvel ami fasse de même, puis prit la télécommande pour éteindre la télé.

-Bon, je ne serai pas long, alors ne crains rien.

-Mon ordre ne veut rien de mal !

-Ressusciter un des plus grands monstres de l’histoire de l’univers n’est pas une action condamnable, c’est vrai. Mais passons, ce n’est pas ce genre de groupuscule qui peut s’avérer dangereux. Parle moi du commando, pourquoi vous êtes vous séparés ?

-Avec notre empereur mort, nous n’avions aucune raison de rester soudés. Et Ginyu est parti le premier, je n’aurai pas accepté de servir dans le commando Reecom.

-As-tu une idée d’où peut-être Ginyu actuellement ?

-Non. Qu’est ce que j’en aurais à faire ?

-Et les autres membres du commando ?

-Jeece est reparti sur sa planète natale et Guldo a été engagé par un cirque ambulant. Je savais même pas qu’il savait cracher du feu. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de Reecom.

-Merci.

Un faux merci, Cumber n’en avait pas fini. Il sépara l’espace entre eux deux en une fraction de seconde et agrippa d’une main le cou bleuté :

-Quel est ton objectif ici?

-Enfoi…

Raie. C’est à cet endroit-là que Barta reçut un violent coup de genou qui lui fit manger le mur. La pierre est moins calorique que les chips.

-Qu’est-ce que…

-Allez, accouche, j’ai toute la journée mais j’ai pas envie d’attendre plus longtemps.

-Les givrés ressusciteront Freezer et nous mettront fin à la menace xénomorphe ! Nous purifieront l’univers de toutes les races inférieures et…

Et apparemment les bottes, c’est un plat assez dépaysant, mais efficace en bouche.

-Arrête de t’emballer Barta. Je veux juste savoir de quels moyens tu disposes pour gérer ces milliers de gus. Tout le monde sait que tu peux pas ressusciter Freezer, je comprends même pas comment ils te croient.

Barta commença à trembler :

-Nous y parviendront !

-Ouai, explique.

-Notre foi le ramènera à la vie. C’est aussi simple.

-Ah…

Ils s’échangèrent des regards : ceux fixes de Barta étaient accompagnés de gouttes de sueurs, et celui de Cumber divaguait ici et là dans la pièce.

-Tu me laisses tranquille maintenant...J’ai du travail.

-Du travail ? J’aimerai bien avoir ton boulot, il est confortable ton canapé.

-…

-Bon écoute, ça me fait rire…

-De quoi tu parles !?

-Bah, ton regard. Tu me regardes fixement, tu transpires, tu bouges pas, tu es plongé dans mes yeux, enfin ça c’est pas de ta faute, c’est parce que je suis quand même beau gosse.

-Et alors ?

-T’as jamais fait gaffe que les gens qui font ça ils ont soit un truc à se reprocher, soit à cacher soit sont en train de mentir ? Moi je dirai que c’est un des trois dans ton cas.

-Tu insinues quelque chose, c’est ça ?

-Ouai. Alors, qu’est ce que tu te reproches ? Tu te dis que tu aurais pas dû être si faible et que tu aurais dû prendre les rennes du commando Ginyu pour éviter un problème ?

-Mais n’importe quoi…

-Alors...Tu caches quelque chose ?

-Je ne cache rien, si ce n’est une partie énorme de l’amour pour mon seigneur que je contiens en moi.

-Jolie réponse, 7/10. Et dernière alternative : tu mens. Je peux te poser une question ?

-Je ne m…

-Je peux te poser une question ?

-...J’ai pas le choix.

-D’où vient tout le matos de cette planque ? Pourquoi cette planque ? Les gardes sont de la partie ? Comment t’as réussi à raccorder le câble à cette télé ? Pourquoi je te dis que j’allais poser une seule question alors que j’en pose quatre de plus ?

Cumber se téléporta derrière Barta et lui attrapa les bras de sorte à ce qu’il ne puisse derrière son dos pas les bouger.

-J’ai activée ma carte piège ! cria le bleu avant de s’en prendre un.

Un monstre tentaculaire se décrocha du plafond et enserra le cou de Cumber sans crier gare. Enfin si, il cria « Gare à toi ! ». Cumber dut relâcher son étreinte et Barta se détacha en sprintant d’un coup. Le poulpe se voyait réellement puissant, et pire que ça, très lourd. Le saiyen en eut du mal à s’en débarrasser. Il pouvait en avoir la force, mais cela représentait beaucoup de ressources. Barta laissa se former un rictus sadique en s’approchant de son nouvel ami :

-Je vais pouvoir arrêter la comédie. Oui, je suis toujours aussi rapide et puissant, et je dépasse ta force de mouche poilue. Mais tu m’as pas mal aidé, rien que de savoir que certains gueux de ton espèce me cherchent.

-Et ça t’amuse ?

-De savoir que tu es à ma merci alors que tu pensais le contraire oui. J’ai gagné. Maintenant, JE pose les questions et TU la fermes.

-…

-Alors, qui t’envoies, Cumber ?

-…

-M’oblige pas à répéter.

-Je devais pas la fermer ?

-Insupportable gamin ! Réponds ou je te tue tout de suite !

-Nope. Je refuse et tu vas répondre à ma question.

-Sans rire, je vais te tuer.

-Tu es toujours aussi rapide qu’autrefois ?

-Bien sûr ! Je ne me suis pas relâché une seule seconde depuis ma séparation avec le commando. Je suis même plus fort que Ginyu sans un seul doute.

-Tu me battrais à la course ?

-Tu arriverais à me suivre ?

-Attrape moi si tu peux.

Barta ne comprit pas où était passé son ami poulpe garde du corps. Ah si, au dessus de sa tête en train de tomber...sur lui. Le gourou esquiva de justesse et lâcha sa virilité en poussant un cri aiguë quand il vit sa télé écrasée. Ses arcades se froncèrent d’autant plus que Cumber lui tirait la langue en s’enfuyant.

Les deux forces se poursuivirent très longtemps en une fraction de secondes. La rivalité de vitesse se caractérisait tout autant par l’incompréhension des gardes qui ne parvenaient pas à voir où était qui et où ne l’était pas et par la trace verte et la trace bleue qui se traçaient sur le sol dans le sillage de leur avancée. Cumber gardait de l’énergie en réserve mais faiblissait. Il savait exactement quoi faire, et son plan se voyait être mené avec brio. Il bifurquait d’un coup dans les sous-sols, zigzaguant au hasard en traversant les piliers qui soutenaient les cryptes, en creusant les murs et en jonglant avec les gardes. Barta le rattrapait inéluctablement mais ce dernier traînait dans les virages, ce qui équilibrait alors les rapports de distance. Le manège ne dura pas plus longtemps que six minutes, après lesquelles Cumber se stoppa net, se contentant d’esquiver le Barta qui creusa une nouvelle salle dans une paroi.

-Tu veux un pansement ?

-JE VAIS TE TUER !

-Moi d’abord.

Un pilier accueillait le dos du saiyen. Ce dernier n’eut aucun mal à le détruire d’une pichenette. Suivant l’effondrement de la colonne, un brouhaha étrange absorba l’attention de la pièce, et même celle du Barta énervé :

-Tu entends ? C’est toutes tes manigances qui partent en poussière. Le seul givré, c’est ton compte en banque maintenant que t’a tout perdu. Salut !

Tel un héros populaire creusant son phénomène dans la culture d’une certaine planète de la galaxie du nord et même autre part, Cumber s’envola, poing en avant, dans le ciel en pénétrant la si faible roche, puis l’église sans faire attention au reste du toit. Il laissa son œil se balader derrière lui et attendit.

Enfin, l’église s’effondra sur les cryptes et anéantit le domaine ainsi que de mauvaises ambitions.
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Artikod le Mar Août 15, 2017 12:20

Salut ! Comme promis, je viens poster mon petit (très petit) commentaire sur ce chapitre spécial signé Zaagaan !

Personnellement, je n’y vois aucun point négatif. C’est super bien écrit, j’ai bien compris les description des personnages et du ‘‘combat’’. L’humour est bien présent, que ce soit dans les dialogues ou dans la narration, pas de trop, bien équilibré.
Ensuite, le personnage de Cumber est bien fun, et sûr de sa force ! Il est aussi un bon stratège en combat ! :o

Et je vais attendre la suite avec impatience !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Mar Août 15, 2017 23:00

Je tiens à dire que j'ai beaucoup ri sur la première partie avec tout le délire autour de l'église, des crises d'épilepsie et tout et tout :)

Gros level

(ah et je kiff les dialogues sérieux)
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Artikod le Jeu Août 31, 2017 15:40

Artikod regarde la date
Hmm..
Artikod regarde la date de création du topic
Hm...
Artikod regarde l'heure et celle du topic
...

BON ANNIVERSAIRE AVS !!!
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Jeu Août 31, 2017 16:04

Artikod :

Merci ! En effet, le style de Point/Zaagaan est génial !

et merci aussi pour le joyeux anniversaire ! :D

Omurah :

Merci ! Et +1 ! C'est du sucre pour les yeux <3 !

Et sinon..

avez vous...

remarqué...

QUE C'EST L'ANNIVERSAIRE D'AVS !!!!

Donc nouvelle formule !

Des chapitres BEAAAAAAAAAAAAAAUCOUP PLUS GRANDS !!!!!


a part de maintenant, j'essayerai de faire en sorte que les suivants suive cette formule !


BONNE LECTURE !!!


Chapitre : Le tournoi commence !


----------------- Partie Saiyenne :

Spoiler
Dan s’échauffait à travers quelques mouvements. Le tournoi allait commencer dans quelques heures et il se devait d’être prêt pour les combats qu’il allait vivre. Chaque muscle de son corps, chacune de ses cellules, chaque neurone de son cerveau devait être prêt pour ce tournoi.

Il s’était levé très tôt pour se préparer convenablement. Ce fut ainsi qu’il quitta avec son frère adoptif leur petit lotissement de basse classe, habillé de sa combinaison de combat bleu ainsi que d’une armure étincelante. Il avait même coupé ses cheveux, arborant à présent juste une courte tignasse qui partait dans tout les sens. Non pas qu’il appréciait les couper, mais il avait été nerveux par rapport à la perspective d’être empoigné par sa précieuse chevelure durant ce tournoi et préféra donc couper ceux-ci pour le tournoi à venir.


- Prêt, Prince ?
- Bien sur que je suis prêt à rester assit dans un siège, pendant que TOI tu te battras. J’espère juste que mon cul sera de taille à faire face à un siège en cuir parfaitement confortable.
- …..Tu fais chier, Prince, monte sur mon dos.


Le petit insectoïde s’accrocha sur son dos avant qu’il ne s’envole. Dan veilla à maintenir une vitesse équilibrée, pour arriver à l’heure au tournoi tout en permettant à Prince de rester accroché.

La planète Vegeta étant un astre en grande majorité rocheux et désertique, les Saiyens avaient décidé d’exploiter cela. Ils avaient bâtit leur maison directement dans la roche avant l’avènement des Xenomorphe, et bien que les nouvelles technologies qu’ils devaient aux alliances leurs avaient permit d’évoluer en terme d’architecture, ils avaient privilégié l’un de leurs lieux les plus anciens et emblématique de l’ancienne époque pour le déroulement du tournoi.

De loin, cela avait l’air d’un plateau rocheux commun, peut être beaucoup plus grand que la moyenne, mais il n’avait rien de particulier pour qu’on s’y attarde. Cependant, ceux qui le survolait pouvaient voir que la surface avait été creusé en profondeur.

La surface concave servait à accueillir il y a des années des matchs d’arènes. Tantôt des combats pour gagner sa vie, tantôt des ‘’procès’’ : ceux-ci avaient une signification bien différente chez le peuple Saiyen. En effet, le criminel affrontait le ‘’Juge’’, un Saiyen de moyenne classe qui devait être vaincu pour espérer une relaxe. En cas de défaite, la peine était la mort, souvent violente, du criminel.

A présent, il allait accueillir les matchs du tournoi des basses classes. Des ‘’sièges’’ avaient été taillé à même la roche pour accueillir le publique. Le soleil de plomb se reflétait sur la carcasse métallique des deux synthétique qui stationnaient chacun d’un côté de l’arène, plusieurs mètres au dessus de celle-ci.

Leur design était très simple, une simple forme humanoïde, à la peau lisse d’un gris morne dépourvue de tout artifice. Ni bouche, ni oreilles, ni même de nez, semblables à des pages vides sur qui n’importe quel farceur aurait pu dessiner des obscénités. Si Dan avait été plus proche, il aurait pu remarquer qu’en effet, un organe génital avait été dessiné en lieu et place du nez de chaque synthétique.

Mis à part cette expression artistique de mauvais gouts, seuls leurs yeux brisaient cette monotonie argenté par le biais de deux yeux qui brillaient d’une lumière verte intense visible de très loin.


- Ils servent à quoi, ces robots ?
- Je ne sais pas… des arbitres ?


Après avoir répondu à son frère, Dan entama son atterrissage quelques mètres plus loin de l’arène. Celle-ci était complètement encerclée par une masse composée de Saiyens en grande majorité, mais aussi de plusieurs espèces issu d’autres planètes et qui vivaient et travaillaient sur Vegeta.

Dan avait même repéré l’espèce de mollusque tentaculaire qui cuisinait au restaurant où il avait diné avec Kairy. Et en se souvenant de ce rendez-vous, il se rappela de son équipe qu’il chercha du regard.

Prince s’éloigna un peu de son frère adoptif. Ses antennes s’agitaient frénétiquement pour retrouver l’empreinte énergétique des deux filles. En effet, les Gokiburi avaient un sens inné de la détection du Ki par le biais de leurs antennes. Cependant, cette capacité n’était vraiment efficace qu’à une portée assez courte et cela nécessitait une certaine concentration.

Pendant que son frère s’entrainait durement, il avait lui aussi décidé de s’y mettre sérieusement et avait réussi à maitriser cette capacité qu’il avait longuement négligé de part son statut de fils légitime du roi. Il savait qu’il n’avait pas réellement le potentiel d’atteindre le niveau de son frère adoptif, avantagé par un corps robuste formidablement adapté au combat. Cependant, ses capacités spéciales pouvaient se révéler utile lors des missions.

Dans sa concentration, il fut percuté par un jeune homme plus âgé que Dan. Ses cheveux étaient dressé sur son crâne et son regard de dédain se posa sur l’insectoïde qu’il toisa comme un Cafard.


- Regarde où tu marche, Cafard.
- Cafard ?! T’es bigleux ?! Je suis un Gokiburi ! aveugle comme t’es, ça ne m’étonne pas que tu confondes Cafard et Gokiburi.


Le Saiyen l’empoigna par les antennes et le souleva du sol. Ses yeux plongèrent dans les globes oculaires teintés d’arrogance du souverain. Un Prince ne baissait jamais les yeux, surtout pas en face d’un crétin méprisant.


- Excuse-toi, minable.


Les yeux du souverain de plissèrent, méprisant, et il cracha presque sa réponse, telle une glaire de dédain sur le visage de ce petit con en face de lui.


- Vas crever.
- Hé, Lâche-le, toi.


Prince eu envie de soupir lors qu’il entendit la voix de Dan. Celui-ci allait se mêler de cette altercation alors qu’il avait clairement l’avantage. Pourtant, son frère cadet avait un regard plus confiant que celui qu'il avait avant. Il ne s’écrasait pas, et semblait presque vouloir en découdre.


- Je m’excuse du désagrément qu’il vous a causé, mais ce n’est pas une raison pour vous comporter en rustre.
- Ce n’est pas suffisant, pet…
- T’as pas entendu le gamin ? Lâche l’insecte.


Une main puissante empoigna le poignet du jeune homme. Celui-qui était intervenu était beaucoup plus grand, bâtit comme un adulte. Il affichait un visage aux traits qui semblait familiers à Dan et Prince. La main emprisonnée semblait chercher à se dégager, mais la main et le bras auquel elle était rattachée restait solidement et fermement immobile et il ne semblait mettre aucune force à sa poigne.


- Tu fais chier, Leek, ça ne te regarde pas !
- Peut-être, mais tu crée des problèmes avant même le tournoi, tu sais qui ça risque d’énerver, Uchikina ? Mon père.


A la mention du père du-dît Leek, Uchikina lâcha immédiatement Prince qui tomba au sol, sur ses fesses. Aussitôt, le géant tranquille relâcha le poignet dont le propriétaire n’hésita pas à prendre ses jambes à son cou et s’éloigner très loin du colosse. Ce dernier se pencha et aida le petit être jaunâtre à se relever.


- Merci, monsieur ! dit Dan, sincèrement reconnaissant.
- Ouais, Ouais, merci… lâcha Prince, blessé dans sa fierté.


Leek ne prit guère rigueur du ton arrogant du petit insectoïde jaune. Il n’était pas intervenu pour sauver le cafard jaune, mais justement pour éviter à l’autre demeuré de se faire éclater par le petit Saiyen.


- De rien, petit ! Je te cherchais justement ! T’es Dan, c’est ça ?
- En effet, monsieur !


Le fils de Nappa se gratta la tempe en signe de gêne. Il n’était pas habitué à autant de politesse depuis sa rencontre avec Nadia et, sans dire qu’il détestait ça, il n’était pas très friand des formalités.
Et en y repensant, il était vrai qu’il lui ressemblait énormément, mis à part le fait que les traits de Dannya étaient plus féminin et qu’elle était un peu plus petite, rajouté à sa chevelure beaucoup plus longue qui lui arrivait au bassin.
Peut être un frère ? Ou un parent plus éloigné ? Après tout, les Saiyens avaient légèrement évolué au niveau familial, depuis le début de cette guerre, mais cela restait encore un domaine ou leurs compétences étaient à désirer.


- Appel-moi juste Leek ! Ton équipe te cherche, ma sœur est furieuse !


Le paisible géant leur fît un signe de la main, leur intimant de le suivre. Ils se regardèrent un instant avant de le suivre. De toute façon, ils cherchaient leur équipe et il avait l’air d’être quelqu’un de confiance. Cependant, un point continua d’intriguer Dan.


- Votre sœur ? … Esharotto a un frère ?
- Mais non, idiot, je suis le frère d’Ikary.


Leek sentit une goutte de sueur dévaler sa tempe lors qu’il vit les yeux des deux frères presque sortir de leurs orbites sous la surprise. C’était si étonnant que cela ?


- Je..je ne savais pas qu’elle avait un frère.
- Ouais, elle a tendance à se mettre à l’écart du reste de la famille, comme une vraie Saiyenne haha !


Dan sourit. Il était vraiment qu’Ikary n’avait pas vraiment l’air d’être friande de ce concept.
Leek semblait grommeler, comme agacé par quelque chose. Que se passait-il ?


- Vous allez bien ?
- C’est rien, juste que je suis plus habitué à ce que mon ami m’aide à me diriger.
- Il est absent ?
- Oui, en mission…je crois…


Il croyait ? Il n’était pas censé être avec son ami en mission ? Cependant, les interrogations de Dan se tournèrent sur un autre sujet lors qu’il remarqua que les Saiyens s’écartaient du chemin de Leek.


- C’est moi, ou ils nous laissent le passage ?
- Normal, vu la réputation de mon père, il me respecte énormément.
- Wow, votre père doit être impressionnant.
- Attend, tu ne sais pas qui est notre père, à moi et Ikary ?
- Je devrais ?
- C’est ton instructeur en chef, Nappa !


Leek se sentait définitivement embarrassé par tant de réactions. C’était si surprenant qu’elle était la fille de Nappa ? Toujours est-il qu’il comprenait en partie, après réflexion : sa sœur lui en avait fait baver, et son père a été leur instructeur, il était évident que rencontrer un troisième membre de cette famille bizarre devait être assez… secouant.

Secouant était trop faible pour décrire leur état d’esprit. Il comprenait mieux la terreur qu’avait ressentit l’autre Saiyen lors que Leek avait mentionné son père .Et de même, ils n’auraient jamais cru que le colosse de Vegeta avait … un fils, et même des enfants !

Mais cela restait cohérent avec le potentiel plus qu’incroyable qu’avait montré la cheffe d’équipe, et vu sa stature, le fils devait être aussi fort, si ce n’était plus.


- Et au passage, tu dois être mon beau frère, non ? Tu as affronté ma sœur, c’est un peu la cérémonie de mariage chez nous !


Le visage de Leek s’était fait stoïque, et son regard acéré, tandis que la peau de Dan pâlit. Il pouvait presque entendre la cascade de sueur qui s’écoulait et son rythme cardiaque augmenter.

Cinq secondes plus tard, le corps du fils de Nappa fut secoué d’un puissant fou rire, tandis qu’il tapota l’arrière du crâne du jeune Saiyen. Cela faisait bien longtemps que Hyo et Dannya connaissaient parfaitement le caractère facétieux de leur leader, ça lui avait manqué de tourner en bourrique une pauvre poire naïve.


- Je décoooooonne !!!


Dan soupira de soulagement. Non pas qu’Ikary était laide, elle était même extrêmement belle, mais disons, en terme poli et soutenu, qu’elle le terrifiait totalement, bien qu’il la respectait énormément pour ses qualités de guerrière et de cheffe.

Les deux frères avaient l’impression de tourner en rond, impression confirmée par les mouvements de tête de Leek qui semblait chercher son chemin.


- Dis, tu sais au moins où elles sont ?
- C’est que...d’habitude, c’est Hyo qui m’aide à m’orienter.
- Et il est où… ?
- Je l’ai oublié sur une autre planète, hahahaha !


Il riait, poings sur les hanches, comme s’il venait de raconter une boutade. Dan et Prince sentirent une goutte de sueur couler le long de leur tempe. Il plaisantait encore, n’est-ce pas ?


- Ah vous êtes là, enfin !


Dan se tourna vers Esharotto et Kairy qui venaient vers eux, celles-ci les avaient retrouvé, accompagnées par Ikary, qui gardait ses bras croisés. Ses yeux affichait un agacement sans retenu. Esharotto qui salua Dan d’un hochement de tête et Kairy qui se frottait le haut du crâne, arborait une moue boudeuse.

Dan s’approcha d’Esharotto, en faisant attention à baisser le volume de sa voix avant de parler.


- Elle a quoi, Kai’ ?
- Disons qu’Ikary l’a tapée sur la tête parce qu’elle a envoyé Leek vous chercher et…disons que Leek a le PIRE sens de l’orientation de l’histoire de la création.


Cette famille était vraiment insolite, pensa Dan. Mais il savait qu’une chose, s’ils avaient un seul point commun outre leur taille plus grande que la moyenne, c’était bien la force dont semblait hériter chaque membre de cette famille.


- Bien, je vous laisse ! Je dois m’occuper des formalités ennuyante du tournoi, tonton me surveille attentivement pour que je n’y échappe pas.
- Tonton ? Lâcha Prince.
- Oui, dans son domaine, mon oncle est aussi intransigeant que son frère…


Les deux frères tentèrent d’imaginer mille et un visage pour ce fameux frère de Nappa. Prince imagina juste un Nappa avec de longs cheveux soyeux et sans moustache, tandis que Dan imaginait Nappa avec des favoris et une barbe.

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- Tu le connais d’ailleurs, c’est Ishi, le médecin qui t’a soigné !


La mâchoire des deux frères aurait bien touché le sol s’ils n’avaient pas déjà des difficultés à assimiler les informations précédentes.


- Mais… ce n’est pas un guerrier…
- Yep, c’est le médecin en chef du centre de Gardenia et un biologiste de génie, habituellement, il laisse ses assistants s’occuper des patients dont les blessures ne sont pas trop grave, mais je ne sais pas pourquoi, il a tenu à s’occuper de toi, tu dois être spécial héhé !
- Oh…
- Bon ben, je dois vous laisser, si je suis en retard, tonton va me lobotomiser ! Merci Dan de ne pas avoir étalé d’un coup l’autre con, ça m’a évité des problèmes !


Esharotto haussa un sourcille. De quel con parlait-il ? Dan était assez étonné ; comment avait-il sondé son niveau ? Il avait bien fait attention à garder son énergie au plus bas niveau possible.


- Et à la prochaine, Minikary !


Un long silence, brisé uniquement par l’explosion d’aura du géant qui s’envola, prit place. Dans l’esprit des deux frères et de Kairy, la voix de Leek résonnait encore


…Minikary…

…Minikary…

…Minikary…



Le silence fut brisé définitivement par le fou rire de Prince. Dan fit semblant de tousser pour mettre son poing devant le visage, et cacher ainsi le sourire annonciateur du rire qui menaçait de le secouer, tandis que Kairy se mordait la lèvre inférieure, exploitant de toute ses minces force le rire d’évacuer par la barrière de ses lèvres.

Esharotto, quant-à-elle, avait déjà suffisamment entendue ce surnom pour ne pas avoir de réaction particulière outre l’amusement face à la réaction de ses amis.


- La ferme, le Cafard, le premier qui rira maintenant, je le tue.


Cela semblait apparemment suffisant pour couper le rire de Prince et tuer dans l’œuf celui de Dan et Kairy. Cependant, les deux Saiyens se jetèrent un regard et un sourire complice.

L’équipe ne perdit pas de temps et pénétra l’arène. Les Saiyens, sans êtres stupide, n’était pas vraiment des cérébrales pour la plupart d’entre eux. Ainsi, l’architecture de l’endroit était très simple. Un couloir qui se séparait en deux, l’un pour les spectateurs qui accédaient ainsi aux places, l’autre pour les participants.

Dan se sépara de son groupe et, a son grand désarroi, du soutient moral qu’était son frère. Le couloir le menait à une petite salle avec des places pour s’assoir, une table sur laquelle étaient disposé quelques aliments et des boissons variés.

Sur le mur, un écran hi-tech qui jurait avec le reste de la pièce qui était de constitution rocheuse, était accroché. Celui-ci diffusait des images de l’arène et permettait aux participants de regarder le match.


- Au moins, je pourrais me détendre avant le prochain comb…
- Le tournoi va bientôt commencer ! dans dix minutes devront se présenter Dan de l’équipe Ikary, et Uchikina de l’équipe Uchikina.


Dan songea un moment à se coudre les lèvres. Il soupira un moment pour évacuer sa nervosité : Ikary l’avait très bien entrainée, il espérait juste ne pas y aller trop fort. Il tenait non seulement à vouloir garder son véritable niveau caché le plus longtemps possible, mais aussi économiser son énergie.


- Prêt, minable ?


La voix de son adversaire le ramena à lui. C’était le Saiyen qui s’en était prit à Prince plus tôt, et visiblement, il ne l’appréciait pas du tout. Dan n’en avait que faire, lui non plus, il n’aimait pas ce personnage et il n’allait pas hésiter à donner ce qu’il avait dans la limite du raisonnable pour le défaire.

Dan détourna la tête et ne lui répondit même pas. A présent, il n’était plus le timide Gokiburi d’adoption, il était le Saiyen qui allait se battre pour gagner. Il se contenta de s’échauffer avec quelques mouvements prévu à cet effet, sous l’oeil agacé d’Uchikina, guère habitué à être ignoré.

Ce petit nain se croyait au dessus de lui parce qu’il avait tenu tête à Ikary, mais même lui pouvait la battre, il en était persuadé. Elle était juste cheffe parce que c’était la fifille du grand manitou de l’armée.

Après les dix minutes, les deux adversaires traversèrent le couloir vers l’arène où ils allaient s’affronter. C’était une petite surface plate, sans aucune aspérité, ni petit caillou qui dépassait.

Les yeux des deux synthétique au-dessus de l’arène brillèrent encore plus avant de projeter deux rayons qui formèrent l'hologramme d’un rectangle. Sur ceux-ci s’affichèrent deux informations différentes. A droite s’affichèrent les informations qui concernaient Dan : âge, sexe, planète d’adoption et puissance connue.

A sa gauche s’affichèrent bien sur les informations qui concernaient son adversaire, et celle-ci, Dan prit le temps de l’analyser. Uchikina avait 17 ans, il sauta la ligne qui révélait le sexe de son adversaire, n’ayant guère besoin de cette information, et continua sur celle de ses états de service. Fils d’un basse classe, a massacré jusqu’au dernier représentant de son peuple adoptif. Sa puissance connue s’élevait à 6000 unités, ce qui était énorme… du moins, pour les autres, il s’était entrainé avec Ikary pendant presque un mois entier, il avait connu pire.

Les deux Saiyens s’avancèrent sous les acclamations, qui concernaient pour la plupart le plus jeune des deux. Depuis le combat contre Ikary, il avait acquis une certaine notoriété, comme le lui avait fait remarqué Kairy après son réveil, et il n’avait pas prit le temps de vérifier ça depuis, ayant passé une grande partie de son temps libre entre son petit lotissement et le désert où il s’endurcissait en prévision du tournoi.

Mais ce qui attira l’attention de Dan, c’était les deux personnes assises dans la tribune d’honneur, dans la place qui leur était réservée. Le roi Vegeta, qu’il n’avait vu que dans des tableaux qui le représentait avait un regard dur et froid, identique à celui de son fils assit à côté de lui et qui regardait


- Prépare-toi à mordre la poussière !!!


Le Saiyen déploya sa puissance sous la forme d’une puissante aura qui dégagea une bourrasque de vent qui souleva la poussière autours de lui. Quant à Dan, il se contenta d’augmenter son niveau dans des effets bien moins impressionnants, une simple aura fluide et calme, comme un rideau d’eau, le recouvrit. Les plus observateur et proches pouvaient voir que la poussière s’écarta légèrement du petit Saiyen.

Certains Saiyens allumèrent leur détecteur, dont Esharotto. L’appareil n’affichait que le chiffre impressionnant de 6500 unités, mais ridicule pour les efforts qu’avait fourni Dan durant ce mois. Kairy n’eu guère besoin de détecteur pour estimer le niveau de Dan, mais l’alluma pour faire bonne mesure devant ses équipières.

Elle avait lu les dossiers sur le jeune Saiyen et elle savait que durant le combat qui l’avait opposé à Ikary, il avait déployé un niveau de 5500 unités, avec un pic maximum durant son attaque spécial qui lui avait permit de dégager l’équivalent 6800 unités.

C’était bien décevant pour un mois d’entrainement, mais Ikary n’eu aucune réaction. Elle n’alluma en réalité même pas son détecteur. Elle ne semblait guère agacée plus que ça par la faiblesse de son subordonné. Elle avait l’air plus nonchalant qu’énervée, comme si elle connaissait le résultat de l’affrontement. Et connaissant le caractère de la fille de Nappa, elle n’était pas du genre à tolérer une défaite pour faiblesse personnelle.

Elle reporta son regard sur le combat. Soit il réservait une puissance bien plus grande, soit il avait peaufiné ses techniques, voir en avait crée de nouvelles.
Uchikina avait ouvert les hostilités et généra une vague d’énergie qui fusa vers son adversaire qui évita d’un bond, soulevant un nuage de fumée. Celui-ci en profita pour le tenter de le cueillir d’un coup des deux poings lié à la verticale après l’avoir contourné en profitant du nuage de fumée, mais Dan se contenta de pivoter autours de lui-même pour lui assener un coup de pied retourné qui coupa le souffre au plus âgé des deux et le plia en deux.

Dan en profita pour lui assener un coup de coude au dos, avec une vitesse bien plus lente que celle qu’il aurait dû avoir à son niveau de puissance. Et en effet, les détecteurs n’affichait aucune diminution car Dan revenait immédiatement à son niveau précédent, mais pour quelqu’un qui pouvait détecter les forces sans comme Kairy, il n’y avait aucun doute.

Uchikina se releva en grimaçant. Il avait bien fait attention à se cacher dans le nuage de fumée pour le frapper dans le dos, mais c’était comme s’il savait déjà où il était. Impossible, c’était juste un coup de chance.


- Dan, fini le. Vite, lâcha Ikary d’un ton froid et ferme.
- D’accord, cheffe…


Dan n’appréciait pas l’idée de finir vite ce combat. Non pas parce qu’il aimait l’idée de l’humilier, mais il n’avait pas envie que son équipe gagne de lui une image défavorable. Les Saiyens pour la plupart respectaient la force, et il n’avait pas envie que son équipe perde leur respect pour lui et qu’il soit peut être rétrogradé, mais bon… ce qu’Ikary veut…

Uchikina, enragé par l’ordre d’Ikary et encore plus par la réponse nonchalante de ce sale gamin poussa un hurlement qui aurait pu faire passer celui d’un Oozaru pour une fillette. Il provoqua un nuage de fumée par le biais de Kikoha concentré autours de Dan.

Cette fois-ci, il s’était approché bien plus doucement, et attendit quelques seconde avant de passer à l’attaque et viser un point sensible : la colonne vertébrale.

Il n’allait pas le tuer, juste lui fracturer la colonne vertébrale et vivrait dans le honte d’avoir voulu le ridiculiser, incapable de vivre sans assistance et renier par son équipe. Mais les espérances d’Uchikina furent arrêté net en même temps que son coup de pied latérale par l’avant bras de Dan qui pivota à nouveau autour de lui-même et enchaina des coups de poings avec une force et une vitesse inouïe qui le projetèrent au sol.


- Ne te relève pas, ne me force pas à faire quelque chose que je ne regretterais pas.
- PUTAIN DE BATARD DE MERDE !!!!


Dan eu un mouvement de recul devant les yeux pleins de haine d’Uchikina, mais reprit vite son calme. Une lame d’énergie se forma dans la main du Saiyen enragé tandis qu’il s’élança sur lui, prêt à le transformer en cubes sanguinolents.
Au moment de toucher Dan d’un mouvement horizontal, alors que la lame n’était qu’à quelques centimètres de sa gorge, il parvint à bloquer le mouvement en s’approchant de lui au lieu d’essayer d’aller vers l’arrière, et attrapa l’avant bras à l’endroit où il n’y avait pas de lame.

La seconde qui suivit, Uchikina sentit ses forces disparaitre sous la douleur immense qui l’assaillit. Le genou de Dan s’était logé dans la partie la plus sensible de n’importe quel homme, et ce, qu’importe la race dont il était issu.
Dan lui avait littéralement donné un coup de genou aux testicules.

Le jeune Saiyen s’écarta de son adversaire qui tomba au sol, tandis que Leek, en tant qu’arbitre, atterrit dans l’arène leva le bras de Dan pour le déclarer vainqueur.

Cependant, Uchikina gémit d’une voix aiguë pour signaler qu’il était prêt au combat, mais une petite boule d’énergie se forma sur le bout du doigt de Leek qu’il jeta négligemment sur la tempe d’Uchikina, l’assommant vraiment cette fois-ci, sous le regard circonspect de Dan, tandis que Leek fit une moue agacé.


- Non mais ! J’ai déjà d’autres combats à arbitrer, pas vraiment envie de voir encore ta tête !


Dan se retint d’interroger Leek sur la légalité de ce qu’il venait de faire. Mais après tout, lui aussi n’aimait pas beaucoup son adversaire et il n’avait pas envie de se prendre la tête pour quelqu’un qui venait d’essayer de l’assassiner.



--------------------------------- Terre :


Spoiler
Cela faisait un mois que Katani s’entrainait avec celui qui l’appelait si affectueusement « La Folle ». Elle avait été étonnée par ses rapides progrès, comme si cela avait été gravé dans ses veines. Il n’avait aucun souvenir de sa précédente vie et il parvenait à exécuter une garde plus ou moins correcte, avait les reflexes de quelqu’un durement endurcit aux rudiments du combat.

Son élève restait, bien sûr, loin en dessous d’elle, mais ses progrès étaient beaucoup plus impressionnants qu’elle ne l’avait cru.

Cela ne l’étonnait pas vraiment aussi. Géro avait eu le chic pour crée des tueurs. Il aurait été débile de le faire sans songer à intégrer un véritable programme de combattant directement téléchargé dans la cervelle du sujet.


- On…peuf...peut faire une…pause ?


Elle le regarda dans les yeux et en avait presque oublié sa plus intrigante trouvaille. Les yeux de Katani n’avaient repéré, après analyse de l’organisme de Bonken que celui-ci avait bien des parties cybernétique en lui, mais guère lié à sa force brute. Les seuls composants cybernétiques étaient ses yeux… A quoi cela pouvait-il lui servir ?

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Sans oublier que sa force était naturel, du moins issu de son organisme, alors qu’elle-même, bien que très forte, ce n’était que grâce aux implants dans son organisme. Il utilisait certes encore bien trop de mouvements inutiles et il n’arrivait guère à extérioriser son énergie, que ce soit pour une sphère de Ki où une vague, mais avec le potentiel énorme qu’il avait montré, elle pourrait peut-être lui en montrer quelques rudiments avant de le laisser travailler sa pratique seul.

Bien sur, il avait le désavantage de rapidement tomber à court et de devoir se reposer une demi-heure au moins entre chaque session, dû à sa gestion de ses coups calamiteuse qui ne pouvaient être compensé par une batterie d’énergie infinie, ou une batterie de type absorption, mais il était incroyable qu’un humain puisse dégager autant de force, donc il n’aurait probablement pas besoin d’être très technique là où elle allait l’emmener pour l’instant.

Ce n’était pas comme s’il allait rencontrer un homme important du gouvernement royal avant qu’elle n’ait approfondit ses connaissances sur le sujet de la technique pure.
Après chaque session de combat, il semblait être imperceptiblement plus fort qu’avant après s’être reposé. Après un autre mois, il allait peut être pouvoir rivaliser contre un lieutenant de l’armée du gouvernement royale ?


- Ouais, ouais, c’est le moment, je pense… Lâcha-t-elle avec un petit sourire.
- Le moment de …. ?
- De reprendre la route.


Elle sortie de la poche de sa veste une sorte de boitier qu’elle ouvrit. Celui-ci contenait une petite rangée de vingt capsules classées par couleur et par numéro. Il se souvenait que Tight, Brief, et les membres de la section éclaireur en avaient un aussi, chacun avec un lot de capsules différentes. Chacun avec donc une boite de capsule qui correspondait à ses fonctions, pour l’y aider en toute circonstance.

Il avait fouillé le souterrain à la recherches de capsules qui auraient pu leur êtres utiles, mais ces enfoirés avaient quasiment tout emporté avec eux. Ils n’avaient laissés quelques miettes de réserves derrière eux.

Le ventre de Bonken gargouilla lors que le sujet de la nourriture lui revint en mémoire. Cela faisait un bon mois qu’il n’avait pas mangé à sa faim et s’il n’accomplissait pas le sauvetage des habitants du souterrain le plus rapidement possible, il allait mourir d’épuisement avant même d’arriver chez l’ennemi.


- C’est laquelle, putain…?


Bonken sentit une goutte de sueur dévaler sa tempe lors qu’il comprit qu’elle ne se souvenait même pas comment elle avait rangé ses capsule. Ce n’était pas bien difficile, non ? Du moins, cela n’avait jamais été difficile pour lui car il n’en avait pas encore eu, mais il n’avait jamais vu Tight ou Brief éprouvait une difficulté avec leurs systèmes de rangement.


- Ah ! La 11 !


Elle appuya sur l e bouton du haut, suivit d’un petit « POUF » sonore et d’une petite fumée qui révéla… une collection de magazineS érotique pour femme. Un long silence accompagna l’apparition de la collection de magazine cocasse.
Loin d’en être gêné, elle les rangea en justifiant cela par un « besoin de consommation personnel ». Elle continua à fouiller ses capsules et se demanda si elle n’allait pas lui sortir tout un attirail destiné à des pratiques extrême.


- Ah ! C’était la 12eme fait !


Bonken détourna le regard par précaution. Il ne daigna jeter un œil inquiet sur le véhicule apparu dans un nuage de fumée qu’après confirmation par le biais d’un « Ah ! » de satisfaction de la part de la dame.


- Pfiou, je croyais que t’allais nous sortir l’attirail du parfait sadique.


Elle remarqua que depuis un petit moment, Bonken prenait de plus en plus de liberté avec elle, et se permettait de petites piques lancé à son adresse. Jamais rien de vulgaire de vraiment méchant, il n’était pas si débile.

Après, cela ne la dérangeait pas, et elle appréciait avoir un peu de compagnie autre que ses propres pensés.


- Oh, mon petit Bonken-chou, ça, c’est la 10 !


Bonken se demanda un instant si elle plaisantait, ou si elle avait réellement ce genre d’attirail avec elle. Pour son propre bien, il estima qu’il devait ignorer cela sous peine qu’elle veuille réellement lui montrer ça et l’essayer sur lui.

Pour oublier les penchants sadiques de sa partenaire, il examina le véhicule apparu depuis la capsule. C’était un Hovercars, une petite voiture volante, de modèle décapotable. Ce modèle était relativement rapide mais n’avait que deux places. Il était assez étonnant d’en voir en un aussi bon état alors qu’il pensait que la fabrication avait cessé depuis l’attaque des Xenomorphes.


- Comment t’as réussi à en avoir un en un aussi bon état ?
- Géro en avait petit stock pour sa consommation personnel.


Il se retint une nouvelle fois de demander si sa « consommation personnel » ne comprenait pas une collection d’outil de dépravation, mais avec le temps, il avait apprit à calmer ses pulsions de curiosité. Avec elle, la curiosité était VRAIMENT un vilain défaut.

Son attention se reporta sur le Hoverboard. Si le laboratoire de ce Géro fourmillait de trésors technologiques aussi importants, il devrait peut être y faire un tour. Il valait mieux avoir une petite réserve de véhicules de secours.

Cependant, une petite question lui titillait l’esprit :


- Et comment tu fais pour le faire marcher ?
- J’ai les clés.
- Je veux parler du carburant.
- Oh, ça… J’en ai encore un peu, mais si on veut en avoir plus, va falloir se fournir.


Bonken s’étonna. Parce que dans ce monde, il y avait encore de quoi se fournir en carburant ? Il devait avouer qu’il ne s’était jamais intéressé à la géopolitique. Il avait juste étudié dans sa chambre les divers races qui existaient ou avaient existé avant l’apparition des Aliens.


- Où ?
- La Capitale de l’Est, ma couille !


Il ouvrit la portière du véhicule pour y entrer tandis que Katani se contenta de sauter par-dessus la porte. Bien sur, étant la propriétaire du véhicule, c’était elle qui allait conduire, mais il ne put s’empêcher de s’inquiéter.

Une folle au volant, ce n’était peut être pas la chose la plus intelligente à faire, mais il n’était ni le propriétaire du véhicule, et ne savait pas non plus conduire.


- Tu sais conduire ?
- Non, je suis venue ici en patin … pétasse…


Non contente de l’insulter, elle se permettait aussi de l’émasculer en quelque sorte par le biais d’insultes féminines. Aussi, il se permit de protester à cela par le biais d’un silence boudeur, le regard détourné.


- Tu te demande probablement pourquoi je veux qu’on aille à la capitale de l’Est. C’est simple : Celle-ci tient plus où moins encore debout.
- Ah bon ?
- Disons qu’elle est controversée : elle n’est habitée que par des cinglées, des psychopathes et autres rebuts de l’humanité. Avec les armes et leurs capacités assassines qu’ils avaient, ils ont pu protéger la ville des Aliens.
- Sympa…
- Mais attention, là bas, il n’y a aucune loi de lopette, pour ça que je t’ai endurci.
- Merci, je suppose… Mais si y a la capitale de l’Est, ça veux dire que la capitale du nord, du centre, et du sud seraient aussi intact où seule la capitale de l’Est est encore en état.
- C’est simple, la capitale du nord est un nid d’Alien, et la capitale du centre est la capitale du régime en marche, le New King Castle y est situé et c’est là que ta famille est coincée.


Il hocha la tête. Il l’écoutait avec le plus grand des sérieux et s’il voulait un jour sauver ses proches, il devait en savoir le plus possible sur l’ennemi. Se jeter dans la gueule du loup sans information au préalable serait plus débile qu’autre chose.


- Personne ne connait le nom du roi, il est juste apparu du jour au lendemain, a prit en main la situation et a littéralement nettoyé la capitale du centre et s’est mis à la tête du gouvernement, il est très fort, si les rumeurs qui tournent autours de lui sont vrais…
- Plus que toi ?
- On raconte qu’il a pu tuer une reine Alien, seul.
- Je vois…


Il comprenait un peu mieux pourquoi elle avait besoin de son aide, mais pas pourquoi elle voulait se débarrasser du gouvernement. D-1 avait peut être un rapport avec cette histoire, mais plus il en apprenait, plus des questions se posaient.


- Et celle du Sud ?
- C’est la plus horrible.
- Plus que la capitale de l’Est ou celle du nord ? Permet moi d’en douter.
- Une secte est basée là-bas. Pour eux, les Aliens sont des justiciers de l’espace, ils entrent, selon eux, à l’intérieur du corps humain pour le nettoyer de son vice.
- Charmant...
- Parfaitement ! Du coup, le lundi, ils organisent des ateliers inséminations, pour papoter et coller une espèce d’araignée de chaire sur ta gueule.


Elle conduisait mieux qu’il ne le croyait. Surtout pour quelqu’un qui parlait d’un sujet aussi peu jovial, et a sa place n’aurait pas pu raconter cette histoire avec un sourire amusé sur les lèvres. Elle avait prit selon elle une vieille route utilisé pour relier les capitale pour éviter de se perdre. Elle gardait un regard sérieux et directement pointé devant elle.


- Je suis sérieuse pour la capitale de l'Est. C’est un bordel géant, avec des putes dans un coin, des gangs dans un autre, des putains de voleurs un peu partout… Y pas tonton Brief pour te cacher derrière sa blouse. Dans cet endroit, c’est tuer ou être tué.
- Sympa….
- Là bas, tu vas prendre un boulot de chasseur, un petit contrat de nettoyage.
- J’ai jamais fais de ménage, mais je suppose que ce n’est pas cher payé.


Sans qu’il ne le comprenne, elle eu un fou rire qui la secoua… et le véhicule avec vu qu’elle avait le volant en main.


- Tu crois vraiment que tu y vas pour faire la bonne ?!
- T’as bien parlé de nettoyage !
- Je parle de nettoyage de d’Alien… réguler la population de ces saloperies.
- …Tu es sérieuse ? Parce que je ne trouve pas ça drôle.
- Je suis sérieuse.
- Ce n’est pas drôle
- Exactement, un rire, et t’as un putain d’Alien qui te saute dessus.


Bonken grimaça. Il savait que le moment allait venir où il allait devoir faire face à ce genre de créature, mais personne n’était jamais prêt pour ça.

Après plusieurs heures de route dans le silence, il vit enfin ce qui semblait être une tour avec un G stylisé gravé dessus, suivit des contours de la ville qui se dessinaient dans l’horizon. De loin, elle n’avait pas l’air si horrible que ça, mais les apparences étaient trompeuses et il allait suivre les conseils de Katani concernant celle ville.

La ville était encerclée par une véritable muraille d’un rose Fushia assez ridicule, et décorée de petites tourelles a chaque extrémité pour surveiller l’arrivé d’éventuel créatures. Le seul moyen de s’y introduire était l’entrée hautement surveillée par deux Giras, une sorte de race de Dragon, du moins, c’était le terme qu’il aurait utilisé pour décrire un mélange entre un Dinosaure et un Ptérosaure.

Ils portaient une sorte d’armure noir semblable à la texture étrange qui composait la peau des Aliens et étaient entourés d’une sorte de petit muret littéralement fabriqué avec la même matière.

Bonken se souvenait que les explorateurs qui patrouillaient les environs de la Capital de l’Ouest portaient également ça. La chaire de ces créatures est en effet immunisée à leur propre acide et cela leurs permettait d’engager le combat contre ces monstres avec des armes lourdes et des arme sans risquer d’entrer en contact avec le composant acide dont le corps de ces prédateurs étaient parcouru.

Katani arrêta la voiture quelques dizaines de mètres avant d’arriver devant l’entrée. Elle et Bonken descendirent du véhicule qu’elle rangea ensuite dans sa capsule, elle-même rangée dans sa boite.


- A partir de là, Bonken, tu vas te débrouiller seul.
- Hein ? Comment ça ?
- Ils ont des détecteurs de métaux. Toi tu n’as que des yeux prothétiques. Pleins de gens ont ça, donc ils ne te laisseront passer sans problème. Moi, je suis un véritable couteau suisse humain.
- Oh…Je comprends, mais…comment je vais me débrouiller ?
- Oh ça va, merde ! Me casse pas les couilles, je ne suis pas ta mère, débrouille toi, je vais me casser les couilles avec MES problèmes de mon côté.
- Mais…je veux dire… tu vas où ? il n’y a rien aux alentours …
- MERDE !


Bonken soupira longuement alors qu’elle s’éloignait. Il savait que si elle s’énervait comme ça, c’était à cause de D-1. Elle allait probablement je-ne-sais-où partir à la recherche d’indice. Quant à lui, il allait devoir survivre à une ville infâme remplie de criminel endurci.

Bonken se força à cesser de trembler tandis qu’il s’approchait des gardes. Il allait devoir faire face un jour où l’autre gouvernement royal pour sauver ses proches. Littéralement une force armée composé de soldats qui avaient roulé leur bosse dans le domaine du combat à mort et qui n’hésiteraient probablement pas à l’exécuter pour crime contre le gouvernement.


- Halte, gamin !


Le-dit gamin s’arrêta net devant l’immense géant de deux mètres au moins. Son visage était parcouru de balafre et son regard bleu était aussi tranchant que les lames d’un rasoir. Les griffes qui ornaient ses mains semblaient capable de trancher de la roche comme du beurre.

Les Giras étaient une race naturellement beaucoup plus forte que les humains. Avant l’invasion des Aliens, ceux-ci occupaient un territoire immense où les humains n’étaient pas les bienvenues. Ils s’affrontaient entre eux pour déterminer leur rang social et seul le plus fort pouvait prétendre être le chef de meute.

Leurs habitudes avaient bien changé depuis l’invasion. L’époque où ils étaient les loups qui chassaient le mouton était révolue. Maintenant, ils étaient les chiens de gardes qui protégeaient le troupeau dont ils avaient été les prédateurs. Assez ironique, mais grandement intéressant.

Peut être que Katani avait exagérée en disant que cette ville était sans foi ni loi ? Après tout, cela ne l’étonnait pas de la part de sa compagne de route.


- Tu t’apprête à entrer dans la capitale de l’Est, tu vas devoir passer quelques fouilles.


Le garde analysa d’abord du regard le jeune adolescent. 1 mètre 80 pour apparemment une soixantaine de kilos, il portait un débardeur bleu clair qui révélait des bras fin mais aux muscles assez bien formé. Il portait également pantalon en toile gris, avec une ceinture autours de lui avec un petit couteau accroché à celui-ci pour se défendre.

Son collègue s’occupa de fouiller le gamin. Il le fit passer au scanner portatif qui ne bipa que lors celui-ci passa devant les yeux du jeune homme. Les gardes n’en firent guère la remarque, au vu du nombre impressionnant de personnes dans le monde qui avait eu au moins une partie de leur corps remplacée par une prothèse ou juste un vulgaire bout de métal.

Un adage disait même « si tu as encore ton corps intact à 100%, alors tu n’as pas connu la vie. »

Après la fouille, le garde lui retira le couteau. Celui-ci avait l’air d’assez bonne facture, avec une manche en cuire et à la lame finement taillé. Ça devait valoir un sacré paquet de provisions.


- Confisqué, gamin, les objets contondants sont interdits à la Capitale de l’Est.
- Mais… c’est un cadeau d’un ami…
- Les. Objets. contondants. sont. interdit. c’est la loi, et tu ne veux pas avoir des problèmes avec la loi, hein ?


Bonken commençait à comprendre la pleine mesure des paroles de Katani. Il avait baissé la garde devant ce qui lui semblait être un représentant de la loi, mais ceux-ci n’étaient-ils par le reflet de la ville où ils officiaient ? Comment avait-il pu être assez débile pour croire qu’il allait avoir affaire avec des hommes d’honneur dans une ville telle que la capitale de l’Est ?

Ici, les sourires n’allaient être que des façades et des masques qui cachaient les couteaux qui se planteraient derrière le dos d’imprudents. Il allait devoir garder cela bien en tête, et même si cela paraissait exagéré, mieux valait être trop prudent que pas assez.

Lui-même, cela ne lui plaisait pas d’être aussi pessimiste. Il n’avait pourtant aucun souvenir d’un vécu social particulièrement poussé autrement qu’avec Tight et Brief, mais cela devait être des résidus de sa vie d’avant.


- Vous reprendrez votre arme à la sortie de la ville. Lança le Gira avec un sourire qui laissait un doute sur la véracité de ses propos.


Le propriétaire de l’arme se retint de lâcher un commentaire désagréable. Dès qu’il aura fini son affaire dans cette ville, il s’occupera de récupérer son arme. Et, si nécessaire, par la force.

Quand il put enfin pénétrer la citadelle, il fut effaré par ce qu’il voyait. C’était un bidonville, pas une capitale. Les habitats étaient complètements délabré, les gens étaient complètement crasseux et une immonde odeur de mort se dégageait de chaque parcelle de terrain ici.

Des mendiants parcouraient les rues. Certains étaient tellement faibles qu’ils n’arrivaient même à parler, allongés au sol. L’un d’eux se fit piétiner par un homme poursuivit par un autre, victime d’une course poursuite d’une autre victime d’un larcin.

Cette ville était bien pire que ce qu’il avait pu imaginer sur elle, et pourtant, il avait tendance à penser qu’il était très imaginatif quand ça concernait le pire. Bonken avait la sensation qu’il était en plein camp de prisonnier. Il aurait voulu voir la tête de ceux qui se plaignaient qu’ils en avaient marre de vivre dans les souterrains de la Capital de l’Ouest. Il doutait que ceux-ci oseraient encore parler de « condition de vie déplorable » après avoir vu l’état de la Capitale de l’Est.

Il s’était bien lui-même plaint de la climatisation parfois un peu défaillante dans les souterrains, et depuis un mois, il imaginait une utopie où il revenait vivre dans les souterrains, allongé sur son lit et berçé par le doux ronronnement de son climatiseur.

Après mûre réflexion, il allait même, à son retour, lui donner un petit surnom affectueux… pourquoi pas « clim » ?

Il secoua sa tête. A force de vivre avec une folle, il commençait à douter de sa propre santé mentale. Voilà qu’il devenait Climatophile, maintenant. Il allait devoir réfléchir à une humaine, bien en chaire…Sa première pensée fut pour Musashi qui était, certes très mignonne, mais peut être que dix ans d’écarts était un peu trop, non ? La seconde personne fut Tight. Et la réponse qui vint dès la première microseconde après avoir pensé à ça fut un « NON ! » retentissant de son esprit. C’était sa sœur adoptive déjà, et en plus elle avait 37 ans. Si la différence d’âge le gênait pour Musashi, ce n’était pas pour Tight que ça allait changer.

La troisième candidate dans son esprit fut Katani…Bonken souffla du nez, un petit sourire à la commissure des lèvres et un sourcil relevé. Niveau physique, elle n’avait rien à envier aux précédentes, loin de la même, mais il devait avouer que niveau personnalité…cela fit plus grimacer Bonken qu’autre chose.

Bonken perdit sa grimace et son sourire lors qu’il se rendit compte que le candidat le plus approprié était bien le climatiseur. Il allait devoir être beaucoup plus social que cela à l’avenir s’il ne voulait pas être l’amant d’un climatiseur.


- Heh, beh…. Soupira Bonken avant de tiquer.


Son instinct le prévint qu’il était la cible de nombreux regard. Plongé dans ses pensés, il n’avait pas remarqué qu’il tranchait littéralement avec le reste des habitants de cette ville, de part ses vêtements bien plus propre, et son hygiène bien moins reprochable.

Il s’insulta intérieurement pour s’être laissé allé à des pensés aussi ridicule dans une situation aussi tendue. Il avait certes la force et la vitesse pour calmer la plupart des grouillots de cette ville, mais il n’avait pas particulièrement envie d’utiliser la force sur des gens bien trop affaibli, physiquement comme mentalement.

A son grand dégout, il s’approcha d’une poubelle plus loin, qu’il fouilla. Il se retint de vomir lors qu’il se barbouilla le visage de multiples saletés. Le seul point objectif de l’affaire était la veste en assez bon état, sale certes, mais rien qui ne partirait pas après un petit lavage dans un ruisseau. Ilse permit également le luxe de porte une sorte de casquette déchiré vers l’arrière, mais qui, comme la veste, n’avait besoin que d’un petit lavage.


- Bien, ça devrait faire l’affaire…


Pour mieux se mêler sans soupçon aux restes des habitants du coin, il bondit assez pour se retrouver au sommet d’une petite habitation. Il patienta une bonne demi-heure avant de redescendre du côté d’une petite ruelle.

Il quitta celle-ci, la casquette et la tête baissé en direction du sol, les mains dans les poches. Il devait rester discret jusqu’à ce qu’il puisse trouver un boulot de nettoyage de Xénomorphes. Son regard fut justement attiré par une petite affiche collé sur un mur, ou un Giras pointait son doigt vers l’avant, avec écrit en dessous « Le roi a besoin de vous. ».

Selon celle-ci, un lot intéressant de récompenses était prévu, dont du carburant, des réserves de nourritures, et de l’eau potable. C’était justement ce dont il avait besoin, plus même. Surtout que c’était une réserve pour au moins quatre personnes. Avec Katani, ils n’auraient plus besoin de se serrer la ceinture pour économiser et allaient pouvoir donc manger à leur faim. Il pourrait peut être céder une partie de ses réserves à un gamin défavorisé…

Aussitôt, il s’assena une baffe. Il n’était pas là pour faire de la charité. Il était venu pour accomplir son but. Son but devait être l’unique objectif qui devait primer à ses yeux. S’il commençait à réfléchir aux malheurs du monde, il n’était pas sorti de l’auberge.

Après tout, n’était-ce pas la morale de ce nouveau monde ? « Tuer ou être tué » ?


- Parfait !


Il en avait marre de manger les trucs périmés en capsule de Katani et ce qui n’a pas été pillé dans le souterrain de sa famille adoptive. Il se reprit cependant. Se morfondre ne servirait à rien à part ralentir la réussite de son objectif.

Le point de rendez vous était le palais du chef des Giras, Guillan. C’était à peu près le seul quartier de la ville à avoir une architecture décente, une odeur plus ou moins supportable, et des gardes à chaque coin de la rue.

Même le sol était beaucoup plus propre. Il n’y avait point trace d’ordures ou de poubelles qui débordaient.
C’était littéralement une ville nouvelle, pas simplement un nouveau quartier. L’égalité ne devait pas être un concept très en vogue dans cette ville, mais après, qui était-il pour juger ? Il n’était là que de passage.

Le Palais n’avait rien d’impressionnant mis à part sa taille dix ou quinze fois plus élevé que le reste des habitations. Il semblait être de la même matière que les murs qui entouraient la ville. Ce n’était pas de la pierre mais cela semblait au moins aussi solide que celle-ci.

Bonken inspira longuement puis s’avança vers le palais. Il était nerveux pour ce qui allait être son premier « entretient d’embauche ».



--------------------------------- Arène :


Spoiler
Raditz devait avouer une chose. Bien qu’il n’apprécie pas du tout cette tête de glace, il était l’unique personne capable de le renseigner sur les enjeux qui régissaient cet endroit. Il avait besoin d’en apprendre plus avant de décider des mesures à prendre.
Il devait avoir une vision d’ensemble du champ de bataille. C’était la stratégie que son père utilisait lors des combats qu’il menait, et c’était celle qu’il allait suivre.


- Donc tu veux connaitre l’histoire de Buu ?
- Ouais.


Alsé avait formé une table en glace où il mangeait, assit une chaise de glace dont il avait crée une copie pour Raditz qui était assit en face de lui.


- J’espère que t’as du temps devant toi, bien…


Beaucoup, dont les Kaioshins, pensaient que Buu était une création du sorcier Bibidi. Personne n’en avait entendu parler depuis des temps immémoriaux, des temps si lointains que les Kaioshins qui avaient étés massacré par cette créature n’étaient même pas encore né.

Personne ne connaissait les véritables limites de Buu, y compris lui-même. Il n’avait aucune conscience du bien, du mal, de l’amour, de la haine. Il n’était qu’une entité destructrice, qui se nourrissait des vices de l’humanité.

Bibidi, un sorcier très doué parmi les siens, localisa l’emplacement du cocon où était enfermé Buu. Et de son esprit vicieux et maléfique, il mit en marche un plan à la hauteur de ses ambitions narcissique : dominer toute forme de vie.

Pour faire revenir Buu à la vie, il parcouru l’univers. Il utilisait sa magie pour ensorceler les êtres dont le cœur ne contenait ne serais-ce qu’un petit peu de vice et les enrôler à sa cause. Chaque combat remplissait les réserves d’énergie de Buu.

Bien sûr, il ne comptait pas que sur les combats. Ainsi, munit d’appareils semblables à des seringues qui pouvait absorber directement l’énergie d’un être vivant, ils parcouraient l’univers et chaque jour les rapprochaient petit à petit de la libération de Buu.

Et puis vint le jour du dernier souffle de vie nécessaire à la résurrection de la créature. Une puissance nuage de vapeur s’échappa aussi bien du socle qui retenait le cocon que de celui-ci. Un nuage s’était formé au-dessus de celui-ci, qui prit peu à peu une forme humanoïde.

Aux premiers abords, la créature n’avait rien d’effrayant, mis à part ses yeux complètement noir aux pupilles d'un rouge écarlate : c'était un petit être rosâtre semblable à un enfant, vêtu uniquement d’un pantalon bouffon. Sa tête était ornée d’un petit appendice, qui était lui même décoré d’une boule au bout de celui-ci. De multiples trous parcouraient son bras, sa tête, et son torse, d’où s’échappait de la vapeur lors que celui-ci était excité ou énervé.

Image

C’était l’arme de destruction parfaite. Grâce aux recherches qu’il avait fait sur la créature, il parvenait à la contrôler plus ou moins, mais seulement de façon rudimentaire : il parvenait à la calmer, la pousser à aller d’un endroit A à B, et à ne pas l’agresser lui.

Cependant, en dehors de ça, la créature était mue uniquement par ses propres instincts et pulsions, qui étaient généralement porté vers la destruction.
Cela aurait pu sembler un défaut pour un être censé lui servir d’arme massive de dissuasion, mais ceux-ci étaient contrebalancés par plusieurs atouts de taille : Sa force pour commencer était sans commune mesure, que ce soit pour les prétendus champions ou les armées des gouvernements de l’époque.

Le second était sa régénération qui semblait sans limite : tant qu’une seule de ses cellules persistait, il pouvait régénérer en un clin d’œil que ce soit une partie de son corps, ou celui-ci en entier. Si bien qu’il laissait souvent les coups, les vagues d’énergies et les armes de ses adversaires le toucher avant de les réduire en cendre.
Son corps ne semblait présenter aucune résistance, comme une sorte de chewing-gum vivant.

Combien de planètes avaient été réduite en poussière astrale par les puissantes boules d’énergie de la créature ? Combien de vie avait-elle été arrachée à la force de ses poings et de ses pieds ?

Des héros courageux s’opposèrent à lui, rayés de l’histoire et de la vie d’un clin d’œil. Beaucoup pensaient que de par sa sauvagerie, Buu était stupide, mais ceux qui le pensaient découvraient rapidement que peu de chose étaient plus loin de la vérité que cela.

Buu avait notamment causé la quasi-totale extinction d’une race surpuissante, les Jötuns, dont les descendants des derniers survivants seront connu comme étant le puissant clan des Cold. Bien que ceux-ci fussent les représentants les plus puissants de la race, ils n’étaient rien comparés au destructeur qui continuait à faire frissonner l’échine de cette race.

Il apprit notamment d’eux une puissante technique, semblable à une boule noir entouré d’éclairs rouge. C’était l’une des techniques signatures de ce peuple, et Buu l’apprit après l’avoir vu qu’une seule fois.

Bien vite, les Kaioshins décidèrent d’intervenir pour mettre fin à l’enfant rose. La force de la créature de Bibidi fut telle que deux d’entre eux, celui du nord et celle de l’Ouest, moururent peu après le début des hostilités, et le troisième, le Kaioshin responsable du secteur Est de l’univers fut laissé pour mort. Il ne s’était pas attendu à un tel déchainement de sauvagerie et d’imprévisibilité et ils en payèrent le prix.

Parmi eux, seul le Kaioshin du Sud, le plus puissant des cinq, put lui faire face. La force de Buu était telle que lui-même n’avait aucune conscience de ses limites, s’il en avait, si bien qu’elle variait énormément. Pour les êtres du monde d’en bas, cela n’avait aucune différence : il pouvait bien être à seulement un pourcent de sa véritable force que cela ne faisait aucune différence, mais contre colosse aux cheveux iroquois, c’était une tout autre histoire : Il bloquait ses coups, ses vagues d’énergie le déchirait, ses coups de poings malmenait son corps mou.

Et dans l’esprit animal de Buu, cela provoqua une réaction en chaine qui conduisit à un réflexe endormi : l’absorption. Kaioshin du Sud ne s’en rendit pas compte sur le moment, bien trop concentré dans ce combat titanesque qui allait décider de la survie de milliards d’êtres vivant, mais les petits morceaux qui s’échappaient du corps de la créature avaient commencé à s’agglutinait sur lui, peu à peu, si bien que lors qu’il s’en rendit compte, ceux-ci le recouvrirent.

Malgré les efforts du courageux Kaioshin, celui-ci fut également assimilé par la créature en intégrant la mélasse rose à son propre corps, sous les yeux horrifiés du grand Kaioshin, le chef des quatre autres. Aussitôt, un nuage de vapeur s’échappa des ouvertures présentes sur sa peau, masquant le champ de vision du Kaioshin.

Mais il n’eut pas besoin de cela pour ressentir l’effroi. La puissance de Buu semblait enfin se stabiliser à un niveau terrifiant, et lors qu’il fut enfin distinguer le résultat de l’absorption, il comprit que ce n’était guère la seule différence. Son regard sombre aux prunelles rouges n’affichait plus seulement une folie destructrice, mais une lueur d’intelligence également.

Son physique n’était plus celui d’un enfant, mais celui d’un homme en pleine force de l’âge. Ses bras fins bras laissèrent place à des troncs d’arbre en guide de membre supérieur. Son corps svelte se mût en une série de muscles parfaitement proportionnés.

Le grand Kaioshin fît son possible, grâce à ses pouvoirs, de mettre fin à la quête de destruction de Buu, mais cette nouvelle version n’était plus le gamin fou avide de destruction. Il raisonnait, il parlait, il ne se contentait plus de donner des coups pour détruire, mais pour faire souffrir.

Il aimait sentir les os se briser, les regards de terreurs, se sentir au-dessus des autres.

Ses capacités de combat n’avaient plus rien à voir. C’était devenu un véritable guerrier, dont le style était devenu un savant mélange entre les capacités martial du Kaioshin du Sud, et le sien qui se basait sur l’utilisation ingénieuse des capacités élastique de son corps.

Le Grand Kaioshin le comprit en affrontant ce Super Buu. Et le pire arriva ensuite. Grisé par la progression plus que phénoménale accomplit lors de cette absorption, aussi bien mental que Physique, il réitéra l’opération sur le Grand Kaioshin, avide de nouvelles expériences.

Mais l’absorption ne se passa pas comme prévu. Le Grand Kaioshin était différent des autres, il recélait un savoir immense et une pureté hors du commun. Cette pureté qui n’avait égale que sa sagesse était sans pareil, si bien que cette absorption semblait l’avoir complètement apaisé.

Son physiquement bien bâtit devint une sorte de copie conforme de celui du grand Kaioshin avec les traits de Buu. Ses yeux aussi bien que sa puissance se bridèrent, son physique si parfait fut remplacé par un corps enveloppé. Il portait à présent un gilet noir entouré de bordures dorées qui laissait encore son torse à l’air libre, décoré d’une cape de couleur pourpre qui flottait derrière lui, tel un super héros.

Il échangea ses abdominaux qui pouvait briser de l’acier pour une bedaine si imposante qu’elle semblait contenir un estomac capable de digérer de l’acier.
Il échangea son esprit d’analyse et son intelligent redoutable récemment gagné par une simplicité d’esprit qu’il ne fallait pas confondre avec de la stupidité, bien qu’elle ne montrait plus vraiment d’affinité particulière pour le combat.

Sa cruauté restait bien présente, mais largement diminué. Il n’était plus aussi excité par la perspective de détruire comme dans sa forme enfantine, ou celle de défi et de progression de sa forme musclé. Il n’était intéressé qu’à l’idée de jouer, bien que cela semble parfois se traduire par un combat ardue, ou la simple destruction.
Mais il n’obéissait plus à Bibidi. Si la forme musclée semblait, à ses yeux, bien moins influençable que sa forme enfantine, Buu n’en faisait plus qu’à sa tête. Parfois il arrêtait un massacre avant même d’en finir parce qu’il ‘’ s’ennuyait’’, parfois il refusait de bouger car il avait faim.

Bibidi n’en pu plus. A l’aide d’une formule magique, il renferma Buu dans son cocon. Après tout, qui pouvait le menacer ? Les Kaioshins étaient morts et il avait un groupe de guerrier au potentiel révélé à ses ordre, soumis à sa volonté et prêt à se battre pour lui jusqu’à la mort.

Il se divisa en deux partie, et créa un fils auquel il donna le nom de ‘’ Babidi. ‘’. Son but était de se diviser les tâches pour continuer ses recherches sur Buu. Ils allaient faire leur possible pour soustraire sa précieuse créature de destruction de l’influence bien trop bénéfique que lui avait apporté ces saletés de Kaioshins, tandis que son fils allait continuer de chercher des guerriers intéressant.

Mais Bibidi fît l’erreur de trop. Lors de la bataille contre les Kaioshins, Buu n’eu guère le temps d’achever le Kaioshin de l’Est, interrompu par le courageux Kaioshin du Sud.
Il fut soigné par son assistant Kibito qui était absent pour faire les courses afin de préparer le petit déjeuner de Beerus, qui allait bientôt se réveiller.
Le Kaioshin de l’Est tua ainsi le sorcier et libéra ainsi de son emprise les personnes qu’il avait contrôlées grâce à sa magie. Il s’occupa également de déposer le cocon de Buu très loin, dans une petite planète de la galaxie du nord, appelé ‘’ Terre ‘’.

Il plaça le cocon dans un endroit où aucune espèce intelligente n’avait la possibilité d’atteindre. Il ne tenta pas de détruire le cocon par peur de réveiller le monstre ancestrale de son sommeil qu’il espérait être éternel.

Cependant, il n’eu guère vent de l’existence de Babidi, qui en profita pour reprendre les recherches de son père, en toute discrétion. Intéressé à l’idée de soumettre le Super Xenomorphe à sa cause, dont la puissance lui permettrait d’avancer dans sa quête et le protégerai efficacement de Kaioshin.

Il emmena avec lui tout les hommes qui lui restait et parti pour la planète des Xenomorphe. Et Encore aujourd’hui, il tremblait de terreur en se rappelant de ce jour. Ce monstre était complètement immunisé par esprit fermement tourné vers son objectif : La Justice.

Il perdit brutalement chacun de ses hommes et il ne survécu que grâce à la servitude de ceux-ci, qui les poussait à mettre en priorité sa vie avant la leur.

Ayant presque tout perdu, il se mit sous la protection du seigneur de guerre, Slugh. Le Super Namek était parfaitement immunisé à la magie de Babidi, mais celui-ci profita de sa vanité et a la peur de la mort du vieux Namek qui sentait son heure s’approcher. Grâce à ses sorts, il arrivait à maintenir en vie Slugh.

La véritable but de Babidi était de profiter des hommes de Slugh pour se reconstituer une armée et faire revenir Buu. Grâce à leur magie conjuguée, ils étaient invisibles aux yeux des Kaioshins. Cela n’aurait pu être possible si le Kaioshin actuel n’était pas le plus jeune et le moins compétent parmi ses confrères.

Mais il ne fallait pas le sous-estimer. Ce Kaioshin était bien trop fort pour ses forces actuel, capable de tenir tête à l’Ultramorphe. Il profita de l’attention de celui-ci porté envers la menace Xenomorphe pour s’emparer du cocon sur Terre. Il n’avait à présent qu’à faire attention et patienter. Chaque combat des gladiateurs de Slugh donnait de l’énergie à Buu, et qu’importe combien de temps ça prendra, il se vengera de Kaioshin et de ce Xenomorphe.



- Et voilà comment on en est arrivé là ! Lâcha Alsé.


Alsé continuait à inspirer pendant des minutes entières après avoir raconté cette histoire d’une traite, pendant lesquelles Raditz commençait à se poser des questions sur la santé mentale du Vashé. Certes son compagnon de table avait une imagination et des capacités pulmonaire plus qu’impressionnante, mais il n’avait pas l’air forcément très sain d’esprit.


- Et bien sûr, t’es né à cette époque ?
- Non, mais Kisuke est née y a longtemps et elle connait Kaioshin, le seul problème, c’est qu’elle n’arrive pas à communiquer avec lui depuis cette foutue planète. Elle avait été chargée de trouver Babidi, mais à cause de la magie de ce sale crapaud et celle de la limace, on est coincé ici.


Raditz plissa les yeux. Il devait s’avouer qu’il se méfiait énormément de cette mégère. Il avait pensé un moment qu’elle était une alliée de Slugh, mais à présent, il commençait à en douter.


- Et tu raconte ça tranquille, alors que ce Babidi peut nous entendre, genre là ?
- T’inquiète ... Kisuke a des pouvoirs spéciaux qui bloquent certains de ceux de Babidi.


Cette histoire d’ombre commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Des ombres d’un côté, une soi-disant créature capable de faire trembler Freeza, des protecteurs de l’univers avec une coupe iroquoise…
C’était bien trop d’informations pour lui.


- Et pourquoi elle m’apparait à moi et pas à tes petits amis ?
- T’es un Saiyen ! C’est l’une des races les plus impressionnantes de l’univers ! Et elle veut pas prendre de risque devant n’importe qui !
- Je suis une basse classe…
- T’es une fille ?!
- Non, imbécile ! ça veut dire que je fais partie de la basse classe !
- Non, mais si tu t’y mets toi aussi, avec des tournures de phrases compliqués.
- Ecoute, mec, ça veux dire que je suis né à un niveau de merde…et que j’y resterais, je n’ai pas le potentiel de devenir fort…Une partie de moi veut intensément atteindre les plus hauts niveaux, mais quand tu n’as pas eu les bons gênes, crois moi, tu reste, et resteras juste de la chaire à canon.


Raditz semblait avoir murmuré ça avec une pointe d’amertume. Alsé était parfois, voir souvent, et les plus réaliste diront même tout le temps, à côté de la plaque, mais s’il y avait une chose qu’il pouvait lire, c’était bien la colère qu’on pouvait ressentir pour soi, pour sa propre faiblesse, pour ne pas être à la hauteur.

Cela pouvait être aussi la conséquence dû à un emprisonnement forcé. Comme un oiseau en cage enfermé depuis trop longtemps, sans pouvoir déployer ses ailes et se révéler aux yeux du monde.


- Et donc ?
- Tu ne comprends pas, c’est que….
- Je comprends, t’es juste une merde, quoi.
- QUOI ?!


Raditz voulut se relever pour exprimer sa rage, mais une sorte de gangue de glace semblait avoir collé ses fesses à la chaise.

Encore l’œuvre de ce sale givré… Mais cette fois, son regard avait changé, comme si une autre personnalité avait fait place. Il le regardait avec une froideur terrifiante, ou un manque d’émotion bien trop inquiétant, même pour un Saiyen.

Ce regard froid lui rappelait un peu trop le prince Vegeta pour qu’il soit plus à l’aise que ça. Même pour un Saiyen comme lui, il n’avait jamais apprécié ce type. Il représentait à lui seul ce que son père représentait.

Baddack était un homme né basse-classe, mais il était respecté dans le métier. Il avait sauvé ses équipiers de nombreuses fois, trop pour être compté. C’était même comme cela qu’il avait rencontré Gine, la femme qui deviendra la mère de ses enfants.

Au fur et a mesure, malgré son caractère bourru, il avait fini par être admiré par les basse-classe.
Pour les ennemis, c’était un monstre, pour son équipe, c’était un frère.
Pour sa femme, un mari aimant.
Et pour lui, c’était plus qu’un modèle, c’était un père.

Vegeta était celui qui, d’un regard, vous faisait comprendre que vous n’étiez qu’une merde. Vous n’étiez rien d’autre qu’au mieux des suiveurs, au pire des gêneurs, et dans le second cas, il n’hésitait pas à en finir avec eux sans aucune pitié, ni pensée pour eux.

C’était le même regard qu’il voyait en Alsé. Et il avait bien vu avec l’espèce de guerrier poilu qu’il n’hésitait pas malgré sa bonhommie habituelle à être extrêmement cruel.
Celui-ci avait les coudes sur sa table, les mains aux doigts entrecroisés devant sa bouche.

Il remarqua un fait étrange, un œil était plus brillant que l’autre. Mais il oublia bien vite ce détail insolite lors qu’il ouvrit d’où s’échappa un faible vent, comme un soupir.


- Quoi ? Ce n’est pas ce que tu as dis ? Que tu n’étais qu’une merde qui restait cloitré à un niveau de chaire à canon ?
- Ce n’est pas agréable pour autant de se le faire rappeler…
- Alors deviens plus fort. Les potentiels, les limites ect… c’est l’excuse que se donne les merdeux parce qu’ils ne sont pas foutu envie de se relever et se complaisent dans leur petit trou où ils mourront en ayant été une merde, mais ce n’est pas leur fait, ‘’ c’est papa qui a niqué la mauvaise maman ‘’ ou ‘’ Maman a niqué le mauvais papa ‘’.


Raditz serra la mâchoire, mais de l’autre côté, la vision d’Alsé lui plaisait. Progresser et atteindre le niveau de ce sale petit con de prince….Oui, c’était plaisant à imaginer et même exaltant.

Après tout, c’était l’unique solution à sa disposition, soit mourir, soit devenir assez fort pour sortir.
Le petit sourire qui était apparu sur le visage du Saiyen fit comprendre à Alsé que non seulement, celui-ci allait arrêter de se lamenter, mais qu’en plus de cela, il était motivé à devenir plus fort.


- J’imagine qu’on est dans le même bateau, le givré...
- C’est Alsé, mon nom !


Le dit givré avait reprit son caractère habituel, une moue boudeuse enfantine ornait son visage. Raditz en eu presque envie de rire sur le coup, mais il avait besoin de s’assurer l’aide de cet abruti.
Il avait passé 7 ans dans cet endroit, il avait possiblement la clé de sortie de cet endroit.


- Donc, tu propose quoi, glaçon ?
- Je vais te préparer un programme pour progresser, ça sera aussi physique que psychologique. Tu vas devoir observer chaque combattant de l’arène, les combats, les techniques, les capacités, et t’en inspirer, les copier et même inventer des contres si nécessaire.


D’après ce que Kisuke lui avait racontée, les Saiyens font partie d’une race surpuissante, adaptée au combat, capable de devenir plus puissant à chaque affrontement.
Cependant, dû à l’arrogance de certaines élites qui ont crée eux même des cases dont lesquelles ils fichaient les faibles et les forts, les Saiyens se sont vu limité dans leur une progression.

Les faibles resteront des faibles et les forts n’avaient pas besoin de faire d’effort pour progresser. Après tout, à quoi bon progresser s’ils étaient déjà au-dessus de tout ? La force et leur vie sera déterminé uniquement par leur naissance et la puissance qu’ils affichent à ce moment là de leurs vie.
Si bien qu’ironiquement, ils se sont eux même éloigné de leur idéal : le Super Saiyen.

Un guerrier légendaire issu d’un peuple incarnant le combat et la notion de guerrier dans toute sa splendeur, qui devait dépasser toutes les limites.
Mais à force, ils se sont eux-mêmes placés des chaines qui les entrainaient vers le bas et les éloignait du Super Saiyen tant admiré.
Chaque génération semblait moins forte que la précédente et ce ne fut que la venue de Freeza qui les soumit et leur donna du travail qui leur permit de retrouver un niveau décent.

Malheureusement, le système persista et même pire, le nouvel employeur encourageait ça. La puissance de Freeza était tout simplement énorme.
Mis à part les Kaioshin, personne dans l’univers ne s’approchait du centième de son véritable niveau.

Son organisation était extrêmement bien géré, non pas par lui, dû à son niveau de psychopathie hors du commun qui faisait qu’il perdait rapidement patience, ce qui signifiait aussi que la personne en face perdait la vie.

Son organisation était majoritairement gérée par ses hommes de confiance. Il donnait des ordres et ils lui rendaient des comptes.

Ceux ayant une affinité naturelle à l’utilisation du Ki, l’énergie vitale présente en chaque être vivant dans une plus ou moins grande quantité, étaient recrutés ou tués.
Cependant, il avait la présence d’esprit de s’intéresser à d’autres domaines. Ainsi, des ingénieurs hautement qualifiés furent recruté par l’organisation de Freeza.
En général, s’il en avait une, la personne cédait lors que sa famille était menacée. Ainsi, il pouvait faire tourner son business macabre.

Un peuple voulait une planète paisible et adaptée à leur besoin ? Il suffisait de contact l’organisation de Freeza et celui-ci se chargeait de trouver une planète à sa disposition.
Si celle-ci était habitée, elle était nettoyée, en y envoyant des Saiyens ou une petite troupe qui s’occupait de la forme de vie intelligente autochtone.

Une fois évidée et nettoyée des cadavres qui pouvait donner une mauvaise image de l’entreprise, ses nouveaux habitants pouvaient s’y déplacer.
Cependant, Freeza s’appropriait aussi des planètes pour son propre compte, y installant des résidences secondaire pour lui et sa famille, tandis que d’autres étaient utilisé pour y installer des casernes pour ses soldats.

Elles étaient équipés pour que ses hommes puisse garder une forme physique idéal sans être réellement prévu pour aider ceux-ci à se surpasser. Ainsi, ils s’entrainaient suffisamment pour maintenir la forme plus ques pour autant progresser significativement.
Ses meilleurs hommes avaient droit à meilleures résidences. Ainsi, le commando Ginyu logeait sur la planète Yardrat, une planète magnifique dont les habitants originels furent soumis à l’esclavage.

Le père de Freeza quant à lui, assistait son fils sans réellement s’impliquer. A l’instar de celui-ci, il n’avait jamais réellement aimé les efforts. Leurs forces, surtout conjointe, était suffisante pour faire plier n’importe quelle espèce.

Cependant, Coola, le frère aîné de Freeza et le premier fils de Cold, était différent. Bien moins violent que ces deux-là, il était par-dessus tout passionné par les défis et les combats.

Il ne cherchait jamais à se crée un business et se contenta de voyager à travers un vaisseau similaire à celui de Freeza en quête de nouveau défi.
Sa puissance et son charisme était tel que certains étaient prêt à le suivre. Son Commando était plus une bande d’admirateur qu’il avait enrôlé avec lui qu’un commando comme celui de son frère cadet.

Malgré leur caractère respectif, chacun d’eux gardait des relations cordiales avec l’autre, parvenant ainsi à maintenir leur place au sommet de la hiérarchie. S’il s’avérait avoir un but commun, ils seraient invincible... du moins...c’était ce qu’ils crurent.


- Ah d’ailleurs, Raditz, on va aussi couper ces cheveux !
- Comment ?!


Alsé se leva de sa chaise, contourna la table et se positionna derrière son ami. Ses mains empoignèrent l’épaisse tignasse du Saiyen de rang inférieur et tira avec force.
Raditz poussa un hurlement d’abord grave qui devint rapidement aiguë. La douleur était tout simplement atroce.


- C’est un point faible ! On peut t’empoigner par tes cheveux et te rouer de coups, par exemple !
- PAS LA PEINE DE CONTINUER A TIRER !!!! ARRETE !!!
- Oups !


Le Vashé lâcha le Saiyen, qui grimaçait, les larmes aux yeux, en tenant son crâne. Même pour un Saiyen, cet abruti était un rustre !


- On va supprimer chacun de tes points faibles et renforcer tes points forts.
- Et ma queue ?
- Ta quoi ?
- Ma queue, j’ai dis !


Alsé grimaça, et pencha la tête sur le côté. Qu’est-ce qu’il lui prenait encore ?


- J’ai dis qu’on allait supprimer tes points faible, je n’irais pas jusqu’à te castrer !
- ABRUTI, JE PARLAIS DE CELLE LA !!!!
- Ah ! Tu me rassure !


Alsé analysa du regard la queue de singe, c’était la fameuse queue de singe qui leur permettait de se transformer en singe géant les nuits de pleine lune.
Cependant, pour ceux qui n’entrainait pas cet appendice, cela devenait un véritable point faible : lors qu’ils étaient empoigné par cette partie du corps, ils perdaient toute leur force jusqu’à ce qu’elle soit lâché ou coupé.


- On garde et on va l’entrainer !
- C'est-à-dire ?
- Ben on va faire en sorte que tu ne perdes plus de force lors qu’on te tire par là ! Bon, par contre maintenant, tu viens ? On va observer le combat d’un ami ! Il s'appelle Yabuki, mais je l'appel '' Yab' '' ! Tu pourras analyser le combat et comme ça t’en inspirer peut être !


Le Saiyen se leva de table et suivit le Vashé, en frottant encore son crâne. La douleur restait toujours aussi vivace.


- Tiens, comment t’en sais autant sur les Saiyens alors que lors qu’on s’est rencontré, t’en savais rien ?
- Kisuke sait beaucoup de chose ! Au passage, t’aurais pu me dire la dernière fois que t’étais un Saiyen !


Raditz se retint de lui sauter à la gorge, les yeux parcouru de veines rouges, les mains vers l’avant prêt à serrer cette gorge. Il baissa cependant la main. Ce givré lui était encore utile.


- Un jour, je vais te tuer...
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar Artikod le Ven Sep 01, 2017 16:19

Salut !

Ce chapitre est vraiment sympa, et trèès long, ce qui est assez cool ! Le découpage entre chaque partie, c'est bien, pensé, ça permet de lire une partie, de faire une pause, puis de revenir plus tard pour lire une autre partie, sans avoir à chercher 10 minutes où on en était.

L'humour est assez présent dans les trois parties, pas de trop, ou pas assez, pile poil la bonne dose !

L'arrivée de Leek et le dialogue qui s'en suit est vraiment fun, surtout quand tout le monde se regroupe. Mention spéciale au surnom "Minikary" sur lequel j'ai eu un léger fou rire.
Le combat de Dan est vraiment sympa, j'ai bien réussi à le visualiser, et le moment où Ikary lui ordonne d'en finir fait vraiment un effet bien placé !

La partie Terrienne est vachement sympa aussi, notamment pour l'humour de Bonken avec ses réflexions sur la clim. Les évènements sont un peu moins marquants que pour la partie Saïyanne, mais ça se lit tout seul !

Et pour la partie Arène, Alsé qui raconte la légende de Buu sans reprendre son souffle est vraiment marrant, tout comme sa relation avec Raditz. L'idée de supprimer ses points faibles, notamment ses cheveux, est assez sympa, c'est même assez logique en fait. Mine de rien, l'histoire avance ! :o

Sinon, j'aurais plutôt vu les dessins en fin de partie, plutôt qu'au milieu, parce que je trouve que ça coupe un peu le récit !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Ven Sep 01, 2017 17:59

Merci pour le commentaire !!

En effet, la partie Saiyenne est plus prenante car les enjeux sont déjà là, là où l'aventure de Bonken vient à peine de commencer :) !

Mais bientôt, la partie Terrienne décollera avec l'intrigue qui vient de commencer !

Content que le duo Raditz/Alsé plaise, ils seront parmi les deux personnages les plus présents dans cette fic, content qu'ils plaisent déjà !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar broly97 le Dim Sep 03, 2017 15:46

Yop !

Pour l'instant j'ai lu la première partie sur les saïyans et j'ai relevé un gros défaut... TROP COURT ! J'ai bien aimé ce début de tournois très mangaesque (à savoir on sous-estime complètement celui qui semble le moins fort physiquement). Je m'attendais plus à un combat par équipe, mais j'aime bien. Hâte de voir la suite.
Je lirais le reste plus tard.
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Dim Sep 03, 2017 16:49

Merci pour ton commentaire !

En effet, cela semble mangaesque pour l'instant mais c'était pour montrer le niveau de Dan après 1 mois de souffrance :D ! ça m'étonne que tu trouves ça court d'ailleurs mais vu que t'as bien aimé, je pense que l'objectif a été atteint, cependant, je continuerais de m'améliorer pour offrir une meilleure expérience à l'avenir !

et prend ton temps pour la lecture, j'ai hâte cependant de lire tes commentaires sur les prochaines parties !
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Mar Sep 05, 2017 0:40

Partie saïyanne lue également ^^
J'ai été surpris par la puissance de Dan, je pensais pas qu'on était dans l'ordre de 5000+ !
C'est cool, ça en fait un élément militaire de premier plan du coup, pareil pour Ikary et d'autres, et je suis curieux du level de Végéta du coup ! Sa puissance officielle est connue dans la fic ou pas encore ? :o

Je lirai les autres parties asap o/
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar kouki le Mar Sep 05, 2017 1:21

Hi Omu' ! merci pour le comm' !

A vrai dire, Dan a déjà dépassé les 5000 unités contre Ikary ;) !

Les puissances pour ceux que ça intéresse, mon avis sur les modes de combat et les unités des personnages plus bas :

Pour moi, ceux qui ne maitrise pas leur Ki en quand même trois vitesse d'utilisation :

Le mode repos : ils dégagent une partie de leur force, mais un minuscule fragment de leur force. Ils peuvent ainsi tenir un verre sans le casser.
Le mode échauffement : Il dégage une partie confortable de leur force, sans s'épuiser, mais reste en dessous de leur véritable niveau.
Le mode à fond : C'est comme un sprint : ils donnent le maximum de leur force, mais plus la personne l'utilise, plus elle fatigue vite,bien que cela dépende du niveau d'endurance de la personne, ainsi, un Gokû SSJ saga Namek est beaucoup plus endurant que Freeza 100%.

Pour Dan :

Dan juste avant d'être ramené de Gokiburi était ''juste'' à 1750 unités, car malgré le fait qu'il soit le fils adoptif de la reine, il passe souvent du temps dans les forêts luxuriante de sa planète adoptif, parcouru d'animaux sauvage beaucoup plus puissant que ceux qu'on voit sur Terre et beaucoup plus dangereux. mais vivre avec plus faible que lui, notamment les animaux qu'il aime énormément et les Gokiburi fait qu'il utilise inconsciemment qu'un pourcentage de sa véritable force, qu'on peux estimer à 200 unités. Cependant, quand il est prêt à se battre, il déploie sa véritable force.

Dan après un mois d'entrainement de Nappa double sa force, et atteint les 3500 unités. l'expérience de la gravité, nouvelle pour lui + les entrainements de Nappa avec d'autres nouveaux fait que sa puissance a énormément augmenté, même s'il ne gagne guère de maitrise et n'utilise cette fois que la moitié de sa véritable force de façon conscience : 1750 unités en somme. L'entrainement de Nappa est moins efficace que celui de Kaio, car il n'est ni un aussi bon maitre que celui là, ni n'a le temps de se concentrer individuellement sur eux, particulièrement à un basse classe comme lui.

Dan après un mois d'entrainement avec Esharotto atteint les 5500 unités. Sa puissance est à présent maitrisé et il utilise 100% de sa véritable force. Il a notamment appris à maitrisé les nuances du Ki et a améliorer ses bases et s'est vu repoussé sa queue, qui lui permet de ressentir la présence de l'Oozaru en lui, la véritable nature et force du Saiyen. Et bien qu'il reste à ce moment là inférieur niveau style de combat par rapport à Ikary, Esharotto ou Kairy, il peut surprendre de façon aisé ses adversaires trop confiant et gagne le respect de Nappa.

Dan actuellement, durant ce chapitre et au repos : 3000 unités. Il a perfectionné sa maitrise du Ki par le biais de méditations et d'entrainements avec Kairy, et a entrainé sa force brute et énergétique avec Ikary, qui a aussi affiné son style de combat. Il gagne aussi en confiance et ne se laisse plus marcher sur les pieds, montrant sa véritable force de Saiyen. Contre Uchikina, sa force monte en mode combat à 6500 unités. C'est le mode qui lui permet d'utiliser une fraction de sa force sans trop s'épuiser ou en utiliser.

La véritable force de Dan à fond sera peut être révélé au cours de tournoi, s'il fait face à un adversaire assez puissant pour le mettre à mal, mais je peux dire qu'un match retour avec Ikary aboutirait probablement à un match nul, même si celle-ci a des techniques dans sa manche qui peuvent sérieusement blesser Dan.

Pour les Vegeta, c'est pas un spoil vu que sa puissance n'est pas une surprise en soi, est largement supérieur à Nappa ou Dan. Les deux tournent autours des 40.000-45.000 unités, tandis que Nappa tourne autours des 30.000 unités. Actuellement, seul Cumber peut égaler les deux Vegeta individuellement.
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Re: Alien VS Saiyen : Espoir

Messagepar omurah le Sam Sep 09, 2017 23:08

Thanks pour toutes ces infos complémentaires Kouki, j'ai tout bu d'une traite ! :mrgreen:
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