Re: Dragon Ball L'échange
Publié: Sam Mai 06, 2017 20:24
Voila le dernier chapitre j'espère que ça va plaire certain risque de trouver ça un peu tiré par les cheveux mais je pense que ça tien la route
Chapitre 27
La déflagration avait été terrible. Il ne restait du rocher qu’un gigantesque nuage de fumée qui se dissipait lentement. Le prince des saiya-jiins sourit, il savait que l’enfant ne pourrait pas survivre à cette attaque. Il aperçut alors une silhouette qui semblait trembler.
- Bejita…
- Pas maintenant, Nappa !
Quelques secondes plus tard il ne restait plus grand chose du nuage de fumée. Les deux saiya-jiins eurent alors une surprise.
Le fils de Son Goku ouvrit les yeux. C’était étrange, il n’avait pratiquement pas souffert. Il leva la tête et vit ce qui l’avait protégé.
Raditzu tremblait de tous ses membres, son armure avait été éclatée, ses bras et ses jambes, de même que son torse, portaient de profondes brulures.
- Sauve-toi Son Goten, dit-il péniblement avant de s’écrouler.
L’enfant s’approcha de son ancien mentor, celui-ci respirait toujours.
- Encore une fois tu ne fais pas ce que je dis, déclara-t-il avec un rire nerveux, va-t’en sauve ta peau.
- P… pourquoi tu m’as sauvé?
- Son Goten… tu es le seul qui m’ait jamais parlé avec respect, le seul qui ne se soit jamais moqué de moi… tu as fini par me dépasser et là encore tu me considérais comme ton maître.
L’enfant sentait les larmes lui monter aux yeux, il se rendait compte aujourd’hui que son kidnappeur, malgré sa dureté, était devenu bien plus qu’un mentor… presque un père…
- Qui aurait cru que moi un saiya-jiin, un des guerriers les plus impitoyables de l’univers, finirait par donner sa vie pour sauver un bâtard… c’est dingue l’ironie du sort…
- Tais-toi Raditzu, on va te soigner et …
- Ecoute-moi, si ton père avait pu te sauver, je suis sûr qu’il l’aurait fait. Il ne t’a pas abandonné tu peux en être certain… Tu sais, j’ai vraiment fini par aimer te former… Adieu Son Goten… et ne meurs… pas.
Le saiya-jiin chevelu expira longuement et ne bougea plus.
Fou de douleur, l’enfant frappa le sol de ses poings.
- Tu a gagné un sursis mon garçon, mais finalement le sacrifice de cet imbécile n’y changera…
Begita, eut soudain le souffle coupé, Son Goten s’était jeté sur lui et lui serrait la gorge de toute ses forces.
- Fait attention, sa puissance est monté à 19000 unités !
- Au lieu de le scanner aide moi, espèce d’idiot, je suffoque !
Le prince avait beau se débattre, le fils de Son Goku ne le lachait pas. Tel une teigne il s’accrochait obstinément à son ennemi.
- Tu vas souffrir, Bejita, criait le garçon, je vais tellement te faire mal que tu vas me supplier de te tuer…
A peine avait-il fini sa phrase qu’il sentit ses forces l’abandonner. Il se retourna. Nappa avait saisit sa queue. Voyant qu’il était affaiblit, sa victime se libéra.
- Ne le lache surtout pas ! ordonna-t’il à son garde du corps.
Le jeune Goten tomba à genou, épuisé.
- Alors petit, fit le géant, ta mère ne t’a pas appris à respecter tes supérieurs ?
- Et la tienne ? Elle t’a pas dit que ta moustache était ridicule ?
Choqué par la réponse de l’impertinent, Nappa manqua de lâcher sa prise.
- Si, c’est vrai… mais comment tu es au courant ? QUI TE L’A DIT ?!
- Il suffit ! déclara Bejita avant de le frapper jusqu’a qu’il perde connaissance, comprends-moi bien Goten, s’il y a une chose que je déteste, c’est l’insu…
- TAIYO-KEN !
Les deux saiya-jiins furent instantanément aveuglés.
- Ils ne sont plus que deux, fit le disciple du scorpion, Maron, emmène Goten à l’abri, on s’occupe des autres !
Plus rapide que l’éclair, la jeune femme trancha la queue de son fils, toujours maintenu par Nappa et s’envola avec l’enfant dans ses bras.
………………
Le vaisseau venait d’atteindre une nouvelle galaxie, mais le voyage était encore long. Son Goku et Kuririn étaient entrain de s’entrainer quand Bulma entra dans la pièce, visiblement soulagé.
- Le droïde m’a dit que Yamcha est tiré d’affaire, déclara-t-elle, il sera réveillé dans deux heures tout au plus.
Les deux amis cessèrent alors de se battre.
- Très bien, dit Son Goku, ça te laisse le temps de lui préparer une prison.
- De lui préparer une pris… NON MAIS T’AS PERDU LA TÊTE ?
- Ce n’est pas Yamcha…
La jeune femme écarquilla les yeux, stupéfaite par la déclaration de son meilleur ami.
- Goku à raison, ce n’est pas son aura que je sens.
- Lors de mon combat contre Guinyu il m’a dit que mon corps lui plaisait avant de se blesser. Au même moment Yamcha s’est retrouvé entre nous deux.
- Donc… tu veux dire qu’ils ont échangé leurs corps ? fit Bulma, abasourdie.
- Sur le coup je pensais qu’il s’était suicidé, maintenant je suis sûr qu’il voulais prendre ma force.
- Et pourquoi tu ne t’en es pas rendu compte tout de suite ?
La surprise avait maintenant laissé la place à l’affolement chez la compagne de Yamcha.
- Les deux étaient sur le point de mourir, leur ki était devenus si faibles que je ne pouvais plus les distinguer.
- Dans ce cas il faut repartir immédiatement, il faut sauver Yamcha !
- Tu oublies qu’ils sont tous en danger sur terre ! répliqua Son Goku, ils attendent qu’on arrive, ils retiennent Freeza mais ils ne tiendrons pas longtemps.
- Mais on ne peut pas le laisser, il va se faire tuer.
- On pourra toujours le ressusciter avec les Dragon Balls !
- Ah bien sur les Dragon Balls ! Avec on a toujours réponse à tout !
- Attendez, intervint Kuririn, si Yamcha a survécu il nous rejoindra.
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Ce que je veux dire Bulma, c’est que soit le petit vert et le grand rouquin vont se rendre compte qu’il y a un problème et voudront récupérer leur chef, soit ils ne se rendront compte de rien et Yamcha pourra jouer la comédie suffisamment longtemps pour rentrer sur terre.
La jeune femme n’était pas complètement convaincue mais elle avait confiance en l’intelligence du moine. Et puis dans le pire des cas, comme le disait Goku, il restait toujours les boules de cristal.
- Bon très bien, fit-elle, je vais maintenir ce type dans le coma assez longtemps pour qu’il ne se réveille pas avant d’arriver sur terre.
……………….
Au même moment sur terre, les deux saiya-jiins commençaient à recouvrir la vue.
- Ok Maâku, je prends le petit, tu prends celui qui te ressemble.
- Eh attends, pourquoi je prendrais le gros ?
- Parce que, au cas où tu ne l’aurais pas senti, le plus petit est beaucoup plus fort que toi, même moi je ne suis pas sûr de le battre.
- Et d’où il me ressemble l’autre ?
- A part les cheveux vous êtes pareil.
- Ça te prend souvent de trouver des ressemblance là où il n’y en a pas ?
Hazel se prépara à répliquer quand un poing le frappa en plein visage. Le disciple du scorpion fut alors projeté dans les airs. Quand il se rétablit, il vit le petit saiya-jiin foncer vers lui, il se mit alors en garde.
De son coté les deux gaillards s’observaient. Le chauve déclencha son dispositif et lut ce qui y était écrit.
- Force de combat 2050 unités… En fait t’es juste un minable.
- Moi un minable ? Tu vas regretter d’avoir insulté le grand Mister Satan ! répondit l’offensé d’une voix forte.
Ceci dit, il sauta dans les airs, fit un double saut périlleux, sous le regard amusé du saiya-jiin. Puis il fonça vers son ennemi, le poing en avant.
- SUPER SATAN PUNCH!
En entendant le nom de l’attaque, le guerrier dû réprimer un fou rire. Son attaque paraissait tellement ridicule qu’il ne se donna même pas la peine d’esquiver. Mal lui en pris car il sentit alors son nez se casser sous le poing du lutteur. Le choc le projeta sur un rocher qui se brisa. Alors qu’il se relevait, Nappa trépignait de rage. Ce mec l’avait pris par surprise, c’était juste un vantard.
De son coté, Bejita faisait jeu égal avec son adversaire, une fois remis du choc, l’élève du scorpion combattait vaillamment. Le prince avait beau frapper à chaque ouverture, Hazel évitait avec une habileté à faire enrager l’élite des saiya-jiins. Le guerrier frappa du poing, Hazel esquiva avant de lui saisir le bras. Il le fit passer par dessus son épaule avant de projeter vers le sol. Bejita s’écrasa dans le sable.
« Ils ne sont pas si impressionnants que ça, pensa l’oncle de Goten, Goku les aurait écrasé avec son petit doigt »
Le chef des saiya-jiins se relevait, le sable avait amorti sa chute mais la douleur n’était pas physique, elle était psychologique. Comment de simples humains faisaient pour les humilier ? Que le fils du saiya-jiin légendaire lui résiste passait encore, mais ces humains ? Qu’avaient-ils de particulier ? Il alluma son dispositif. Tout à l’heure, il lui avait affiché une force de combat de 3000 unités, mais vu les variations de puissance du gamin, il valait mieux y regarder à deux fois. Il eu alors la mauvaise surprise de voir s’afficher le nombre de 18800 unités.
- Ces terriens… ils contrôlent leurs forces comme bon leur semble !
Hazel sauta dans les airs, son adversaire ne voulait pas le perdre des yeux. Cependant quand le disciple du scorpion s’éleva devant le soleil, le prince fut ébloui, et ne put voir le coup de pied de son ennemi qui l’atteignit en pleine trachée.
………………
Au palais divin, le tout puissant regardait la terre. C’était pas bon, les soldats de ce monstre interrogeaient tous les humains qu’ils croisaient et les tuaient à chaque réponse négative. Soudain, ils sentit quatre forces, dont une très faible qui s’approchaient du sanctuaire. Il sourit. Les deux disciples de la grue arrivèrent les premiers avec le Dragon Ball entre les mains. Maron arriva ensuite portant l’enfant dans ses bras. En se posant elle demanda à son maître de descendre chez Karin-Sama pour aller chercher des senzus. Quand le vieil homme fut revenu, elle força l’enfant à manger le haricot. A peine fut-il avalé que les blessures du fils de Goku se refermèrent.
Maron regarda longuement son fils, comme si elle craignait qu’il disparaisse si elle le quittait des yeux. Il avait énormément grandi après avoir passé plus de deux ans aux cotés des saiya-jiins. Les yeux bleus du jeune guerrier s’ouvrirent alors. La naïveté et l’innocence qu’il y avait autrefois dans le regard de Son Goten, avaient aujourd’hui disparu, il n’était plus un enfant. Il semblait qu’il ne restait plus grand chose du bébé qui passait ses journées à jouer avec son arrière grand-père. Le garçon regarda autour de lui avant d’apercevoir le visage de sa mère.
- M… maman ?
………………
Dans les régions du sud, les combats continuaient de plus belle. Les élèves de Kami-Sama dominaient largement les saiya-jiins, ils n’étaient certes pas beaucoup plus forts mais leurs talents d’artistes martiaux leur donnaient un net avantage.
- Kamé-Hamé- Ha !
Le géant reçu la vague bleue de plein fouet. Quand la fumée de l’explosion qui suivit se dissipa, son amure avait fondu. Pour lui, comme pour tous saiya-jiins cette armure était comme une seconde peau.
- Comment… COMMENT UN TYPE AVEC UNE FORCE DE 2000 UNITES PEUT BATTRE UN GUERRIER D’ELITE?!
- REGARDE TON DETECTEUR IDIOT ! LEURS FORCES PEUVENT VARIER !
Nappa ralluma son détecteur et se figea d’horreur. Ce clown avait maintenant une puissance de 8600 unités.
Bejita ne s’en sortait guère mieux. Certes l’écart de puissance était plus faible de son coté mais son adversaire était un bien meilleur combattant.
- Sashimasu !
Le rayon écarlate traversa la cuisse du prince qui tomba aussitôt à genou. Nappa n’allait jamais s’en sortir contre son adversaire et lui même avait peu de chance d’en réchapper. Il eut alors une idée. Il concentra son énergie dans sa main droite et créa une boule d’énergie blanche qu’il lança dans les airs.
- NAPPA ! REGARDE LE CIEL !
Le colosse leva les yeux vers son salut.
…………………….
Kami-Sama, qui observait toujours le combat, se figea d’horreur. Détruire la lune n’avait donc servi à rien ? Ces monstres étaient donc capables de créer un substitut ? Quoi qui en soit la force des saiya-jiins était multipliée par dix. Les chances de victoire était maintenant quasi nulles. « Pour l’amour du ciel dépêche-toi Son Goku » pensa le tout puissant.
Plus loin, sur la terrasse du palais divin, Maron serrait son fils très fort contre son coeur. Tous sentiments de crainte l’avait quitté tant elle était heureuse. L’enfant, malgré la joie de retrouver sa mère, ne partageait pas l’allégresse.
- Papa…
- Ton père sera là bientôt, répondit sa mère, en séchant des larmes de joie.
- Il m’a… abandonné.
Les paroles du jeune Goten figèrent l’épouse de Son Goku. Elle ne savait pas quoi répondre.
- Il… il était plus fort que Raditzu… et il n’a… rien fait…
Maron se remémora alors la scène qui hantait ses nuits. Ce monstre avait saisi son bébé par la queue et s’en était servi comme bouclier. Son mari n’avait alors pas su quoi faire. Ensuite elle avait dû passer plus de deux ans à attendre… sans savoir si son fils était toujours vivant. Pendant une fraction de seconde elle en voulu également à Son Goku. Effectivement il s’était montré inutile à ce moment là. Sa puissance légendaire n’avait servit à rien. Elle allait approuver quand son maître s’approcha d’eux.
- Dis-moi mon garçon, sais-tu où était ton père ces deux dernières années ? Il te cherchait.
Le garçon tourna la tête vers le maître des scorpions.
- Parfaitement, continua-t-il, ton père a traversé des dizaines de galaxies, à l’affut du moindre indice pour te retrouver. Alors peut-être qu’il n’a pas fait ce qu’il fallait au moment venu mais tu peux être sûr d’une chose: il ne t’a pas abandonné.
En se rappelant de ça, Maron avait perdu tout ressentiment contre son mari. Goten, en revanche ne réagit pas. Beaucoup trop d’évènement et d’information se bousculaient dans sa tête. Il avait beau être devenu un guerrier endurci, il restait un enfant. La mort de celui qui lui avait servi de père durant ces deux dernières années, les retrouvailles avec sa mère ainsi que le fait d’apprendre que son père ne l’avait finalement pas abandonné, avait épuisé psychologiquement l’enfant. Les adultes le comprirent et ne dirent plus mots. Ils savait qu’il lui faudrait du temps pour revenir à son ancienne vie.
- Hazel et Maâku sont en difficulté, déclara le dieu de la terre sur un ton grave, et c’est d’autant plus inquiétant que d’autres puissances se dirigent vers la terre.
- Je vais aller les aider, déclara le triclope.
- Non, prépare toi plutôt à accueillir les nouveaux arrivants.
- Mais pourquoi moi, Kami-Sama ?
- Parce que que ces extraterrestres t’ont déjà vu, et je veux qu’ils continuent à croire le plus longtemps possible que tu es le seul combattant digne de ce nom.
- Très bien je vais y aller, déclara Chichi.
- Alors emmène ça avec toi, fit le maître des scorpions en lançant trois senzus à la fille de Gyumao.
Celle-ci sauta de la terrasse et s’envola vers les régions sud.
………………
C’était un spectacle épouvantable… Bien sûr Hazel avait déjà entendu parler de cette transformation mais il ne l’avait jamais vue de ses propres yeux. Le lutteur, lui, était tétanisé. Devant eux, en lieu et place de leurs ennemis, se dressaient deux singes géants.
- Maintenant, on va rigoler, fit le plus grand des deux primates, avant de cracher un Kikoha
- BAISSE-TOI ! ordonna le disciple du scorpion à son camarade.
Ce dernier, totalement déstabilisé par cette double transformation, eu juste le temps de se coucher pour éviter l’attaque.
- On… on est foutu, déclara Maâku.
- Peut-être mais je veux en avoir le coeur net, répondit le frère de Maron avant de lancer un kamé hamé ha sur le plus chétif des deux singes.
Celui-ci ne se donna même pas la peine d’éviter et contra l’attaque de sa main.
- Tes attaques ne peuvent rien face à la résistance des ozaruus, déclara-t-il d’une voix méprisante.
Il avait raison, sa puissance avait maintenant décuplé et ce terrien ne faisait plus le poids. Cependant il devait se méfier et en finir le plus vite possible, les humains n’étaient pas les ennemis les plus dangereux ici. Il se lança vers son adversaire. Ce dernier savait qu’il allait y passer mais il était décidé à vendre chèrement sa peau.
De son coté, Maâku ne s’en sortait guère mieux face à son ennemi. Certes la différence de taille lui permettait d’éviter les coups du saiya-jiin mais il savait qu’une seule de ses attaques suffirait à le tuer.
« Je n’ai pas le droit à l’erreur, pensait-il, si je continue comme ça, je finirai par me faire toucher. Il faut que je trouve quelque chose… »
Il sauta pour éviter de se faire écraser. Nappa sentait la colère monter. C’était comme essayer d’écraser un moustique : impossible de l’attraper.
- TU COMMENCES A ME CHAUFFER ! hurla-t’il avant de cracher un nouveau jet d’énergie tout en tournant sur place, pensant toucher plus facilement son adversaire.
« J’ai trouvé » pensa le lutteur en évitant la vague d’énergie.
Le primate géant cessa son attaque et regarda aux alentours. Aucune trace du terrien, il devait être désintégré. Il poussa un cris de victoire en se frappant la poitrine. Il ressentit alors des douleurs dans l’estomac. C’était comme si on le frappait mais de l’intérieur. Il comprit alors. Entre le bref instant où il avait cessé son crachat et quand il avait fermé la bouche, ce type en avait profité pour se faire avaler. Maintenant il le tuait de l’intérieur. Pris de panique le saiya-jiin se força à vomir, toussa, se frappa le ventre, rien à faire. Il sentit alors une forte brulure au niveau du plexus. Une fraction de seconde plus tard, une vague bleue sortit de son ventre. Il vit ensuite le coupable sortir du trou qu’il avait maintenant à son ventre.
- TU VAS PAYER ! hurla-t-il, fou de douleur.
- C’EST TOI QUI VA PAYER, GENOCIDAIRE ! répliqua Maâku d’une voix théâtrale.
Nappa commença à cracher du sang, après quoi il tomba à genoux. Le lutteur se posa devant lui et fit le « V » de victoire.
- TU N’AS PAS FAIT LE POIDS FACE AU GRAND MISTER SATAN !
Hazel, qui avait pris de la hauteur entendit son allié. Il vit ensuite l’autre singe s’effondrer. Maâku avait réussi, il était certes horripilant avec ses phrases de catcheur mais il fallait reconnaitre qu’il ne manquait pas d’astuce. Il sentit alors une main géante se refermer sur tout son corps. « Merde » , pensait-il, il s’était laissé distraire et ce saiya-jiin-là était un adversaire bien plus redoutable.
- Je te tiens maintenant, répondit le monstre d’une voix étonnement douce pour un être de cette taille.
Il serra alors sa prise mais en augmentant la pression très lentement, de façon à ce qu’il sente chacun de ses os se briser. Le disciple du scorpion hurla de douleur. Ces cris résonnaient aux oreilles de Bejita comme une musique particulièrement agréable. Cet humain allait payer pour l’avoir humilié.
Le frère de Maron sentait chacun de ses os se briser, il tenta d’appeler son camarade mais aucun son ne sortie de sa bouche. Et de toute façon que pouvait-il faire face à ce monstre? Cette fois-ci c’était la fin, il allait mourir. Résigné il ferma les yeux, attendant le coup de grâce. Il entendit alors une voix familière.
- DODOMPA !
Hazel sentit alors les gigantesques mains se desserrer. Il tomba et s’écrasa sur le sol. La douleur était atroce, la colonne vertébrale devait être brisée, il ne pouvait plus faire le moindre mouvement. Il ré-entendit alors la voix qu’il connaissait.
- Vite, avale ça.
Le jeune homme obéit. Aussitôt après, ses forces lui était revenu, il se releva vit qui l’avait sauvée : Chi-Chi.
- Merci…
- Tu me remercieras plus tard, on est pas tiré d’affaire.
Le singe géant se tenait le visage tout en hurlant de douleur. Soudain il découvrit son visage. Un oeil manquait, il allait le leur faire payer.
- C’est toi qui à osé me crever l’oeil ? demanda-t-il en regardant la jeune femme.
Cette dernière ne répondit pas.
- Tu n’aurais pas dû t’en mêler, ça va te coûter la vie.
Quand Maâku eu détaché les yeux du cadavre de Nappa, il vit que la situation était loin d’être sous contrôle. Le second singe était entrain de lancer une multitude de kikohas sur ses amis, il devait intervenir. Il réfléchit, ni lui ni les autres ne pourraient contrer une de ces attaques. De plus ils ne pourront pas esquiver éternellement. Il n’avait pas le choix, il devait dévier les projectiles, mais comment?
Le lutteur vit alors la queue du monstre, il eut alors une idée.
Hazel et Chichi n’en pouvaient plus, ils allaient finir par se faire toucher. Bejita vit leurs signes de fatigue et chargea des kikohas plus puissants. Il se prépara à lancer l’attaque quand il perdit l’équilibre. Les disciples de Kami-Sama virent alors le saiya-jiin tomber en arrière et, sous le choc, lancer la double attaque dans les airs. Ils avaient eu chaud.
Le prince se releva furibond, il baissa les yeux et vit ce qui l’avait fait trébucher, le bout de sa queue avait été enroulé autour de sa jambe. Le troisième terrien avait dû s’en servir pour le faire tomber. Il eu soudain un doute, instinctivement il tâta le bas de son dos, il ne sentit rien. Dans sa chute, sa queue avait été arrachée. Il sentit alors qu’il rétrécissait. Le sourire soulagé de ses ennemis lui faisait comprendre qu’il reprenait son apparence normale. Avant même que le processus soit achevé les trois humains entouraient le saya-jiin. Toute retraite lui était coupée. Maâku attaqua le premier d’un coup de poing en plein visage. Cela ne lui fit pas mal mais le projeta sur la terrienne qui enchaina d’un coup de poing autrement plus violent à l’estomac, suivit d’un coup de tête en plein visage. Ce fut finalement celui qu’il avait presque tué qui donna le coup final. Il lui attrapa la chevelure et de toute ses forces le lança dans les airs. Après quoi, les trois terriens terminèrent le combat par un triple kamé hamé ha. Quand ce fut fini, ils ne virent plus leur ennemi.
- Vous croyez qu’il est mort ? demanda Chi-Chi.
- Je crois pas qu’il ait pu survivre à cette attaque, répondit Hazel, et même si ça devait arriver il ne pourra plus se transformer, il n’est donc plus très dangereux.
………………..
Son Goten mangeait, pour la première fois depuis longtemps, de la nourriture terrienne. Ça le changeait beaucoup d’un animal grillé à la va-vite comme il avait l’habitude de le faire en mission. Il eut ensuite le plaisir de voir son oncle arriver, il sauta dans ses bras.
- Deux des trois saiya-jiin sont mort, déclara Hazel à son neveu, il ne manque plus que celui qui t’a kidnappé.
En repensant à celui qui l’avait sauvé, le visage de l’enfant redevint triste.
- Il est mort, répondit-il, Bejita l’a tué…
- Ça a l’air de te faire de la peine petit, dit le lutteur.
- Bejita allait me tuer et il s’est interposé… il m’a sauvé la vie…
Il y eut alors un silence des plus gênant. Au bout de quelques minutes Kami-Sama intervint.
- Nous allons avoir un problème… Trois forces viennent d’arriver sur terre et deux d’entre elles sont plus élevé que les vôtres …
…………….
« Il en a des bonnes Freeza-Sama, pensait Dodoria alors qu’il survolait le désert, comment il veut que je retrouve un type sans détecteur? »
Le gros alien rose commençait vraiment à désespérer. S’il rentrait bredouille, il ne donnait pas cher de sa peau.
Résigné, il se prépara à faire demi-tour quand il vit quelque chose tomber dans le sable. Curieux, il s’approcha. Avec un peu de chance c’était le terrien qui les avait privé de leur détecteurs. Quand il fut assez près pour voir de qui il s’agissait, il n’en cru pas ses yeux. Bejita, l’élite des saiya-jiins avait été vaincu par un terrien… Freeza-Sama avait dû se tromper lorsqu’il avait estimé la force des terriens avant d’y envoyer le père de Goten… Il eut ensuite la surprise de voir que le prince des saiya-jiins bougeait encore.
« Parfait, pensa-t-il, si je le ramène à Freeza-Sama, ce sera une bonne compensation »
Fin du vingt-septième chapitre
Chapitre 27
La déflagration avait été terrible. Il ne restait du rocher qu’un gigantesque nuage de fumée qui se dissipait lentement. Le prince des saiya-jiins sourit, il savait que l’enfant ne pourrait pas survivre à cette attaque. Il aperçut alors une silhouette qui semblait trembler.
- Bejita…
- Pas maintenant, Nappa !
Quelques secondes plus tard il ne restait plus grand chose du nuage de fumée. Les deux saiya-jiins eurent alors une surprise.
Le fils de Son Goku ouvrit les yeux. C’était étrange, il n’avait pratiquement pas souffert. Il leva la tête et vit ce qui l’avait protégé.
Raditzu tremblait de tous ses membres, son armure avait été éclatée, ses bras et ses jambes, de même que son torse, portaient de profondes brulures.
- Sauve-toi Son Goten, dit-il péniblement avant de s’écrouler.
L’enfant s’approcha de son ancien mentor, celui-ci respirait toujours.
- Encore une fois tu ne fais pas ce que je dis, déclara-t-il avec un rire nerveux, va-t’en sauve ta peau.
- P… pourquoi tu m’as sauvé?
- Son Goten… tu es le seul qui m’ait jamais parlé avec respect, le seul qui ne se soit jamais moqué de moi… tu as fini par me dépasser et là encore tu me considérais comme ton maître.
L’enfant sentait les larmes lui monter aux yeux, il se rendait compte aujourd’hui que son kidnappeur, malgré sa dureté, était devenu bien plus qu’un mentor… presque un père…
- Qui aurait cru que moi un saiya-jiin, un des guerriers les plus impitoyables de l’univers, finirait par donner sa vie pour sauver un bâtard… c’est dingue l’ironie du sort…
- Tais-toi Raditzu, on va te soigner et …
- Ecoute-moi, si ton père avait pu te sauver, je suis sûr qu’il l’aurait fait. Il ne t’a pas abandonné tu peux en être certain… Tu sais, j’ai vraiment fini par aimer te former… Adieu Son Goten… et ne meurs… pas.
Le saiya-jiin chevelu expira longuement et ne bougea plus.
Fou de douleur, l’enfant frappa le sol de ses poings.
- Tu a gagné un sursis mon garçon, mais finalement le sacrifice de cet imbécile n’y changera…
Begita, eut soudain le souffle coupé, Son Goten s’était jeté sur lui et lui serrait la gorge de toute ses forces.
- Fait attention, sa puissance est monté à 19000 unités !
- Au lieu de le scanner aide moi, espèce d’idiot, je suffoque !
Le prince avait beau se débattre, le fils de Son Goku ne le lachait pas. Tel une teigne il s’accrochait obstinément à son ennemi.
- Tu vas souffrir, Bejita, criait le garçon, je vais tellement te faire mal que tu vas me supplier de te tuer…
A peine avait-il fini sa phrase qu’il sentit ses forces l’abandonner. Il se retourna. Nappa avait saisit sa queue. Voyant qu’il était affaiblit, sa victime se libéra.
- Ne le lache surtout pas ! ordonna-t’il à son garde du corps.
Le jeune Goten tomba à genou, épuisé.
- Alors petit, fit le géant, ta mère ne t’a pas appris à respecter tes supérieurs ?
- Et la tienne ? Elle t’a pas dit que ta moustache était ridicule ?
Choqué par la réponse de l’impertinent, Nappa manqua de lâcher sa prise.
- Si, c’est vrai… mais comment tu es au courant ? QUI TE L’A DIT ?!
- Il suffit ! déclara Bejita avant de le frapper jusqu’a qu’il perde connaissance, comprends-moi bien Goten, s’il y a une chose que je déteste, c’est l’insu…
- TAIYO-KEN !
Les deux saiya-jiins furent instantanément aveuglés.
- Ils ne sont plus que deux, fit le disciple du scorpion, Maron, emmène Goten à l’abri, on s’occupe des autres !
Plus rapide que l’éclair, la jeune femme trancha la queue de son fils, toujours maintenu par Nappa et s’envola avec l’enfant dans ses bras.
………………
Le vaisseau venait d’atteindre une nouvelle galaxie, mais le voyage était encore long. Son Goku et Kuririn étaient entrain de s’entrainer quand Bulma entra dans la pièce, visiblement soulagé.
- Le droïde m’a dit que Yamcha est tiré d’affaire, déclara-t-elle, il sera réveillé dans deux heures tout au plus.
Les deux amis cessèrent alors de se battre.
- Très bien, dit Son Goku, ça te laisse le temps de lui préparer une prison.
- De lui préparer une pris… NON MAIS T’AS PERDU LA TÊTE ?
- Ce n’est pas Yamcha…
La jeune femme écarquilla les yeux, stupéfaite par la déclaration de son meilleur ami.
- Goku à raison, ce n’est pas son aura que je sens.
- Lors de mon combat contre Guinyu il m’a dit que mon corps lui plaisait avant de se blesser. Au même moment Yamcha s’est retrouvé entre nous deux.
- Donc… tu veux dire qu’ils ont échangé leurs corps ? fit Bulma, abasourdie.
- Sur le coup je pensais qu’il s’était suicidé, maintenant je suis sûr qu’il voulais prendre ma force.
- Et pourquoi tu ne t’en es pas rendu compte tout de suite ?
La surprise avait maintenant laissé la place à l’affolement chez la compagne de Yamcha.
- Les deux étaient sur le point de mourir, leur ki était devenus si faibles que je ne pouvais plus les distinguer.
- Dans ce cas il faut repartir immédiatement, il faut sauver Yamcha !
- Tu oublies qu’ils sont tous en danger sur terre ! répliqua Son Goku, ils attendent qu’on arrive, ils retiennent Freeza mais ils ne tiendrons pas longtemps.
- Mais on ne peut pas le laisser, il va se faire tuer.
- On pourra toujours le ressusciter avec les Dragon Balls !
- Ah bien sur les Dragon Balls ! Avec on a toujours réponse à tout !
- Attendez, intervint Kuririn, si Yamcha a survécu il nous rejoindra.
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Ce que je veux dire Bulma, c’est que soit le petit vert et le grand rouquin vont se rendre compte qu’il y a un problème et voudront récupérer leur chef, soit ils ne se rendront compte de rien et Yamcha pourra jouer la comédie suffisamment longtemps pour rentrer sur terre.
La jeune femme n’était pas complètement convaincue mais elle avait confiance en l’intelligence du moine. Et puis dans le pire des cas, comme le disait Goku, il restait toujours les boules de cristal.
- Bon très bien, fit-elle, je vais maintenir ce type dans le coma assez longtemps pour qu’il ne se réveille pas avant d’arriver sur terre.
……………….
Au même moment sur terre, les deux saiya-jiins commençaient à recouvrir la vue.
- Ok Maâku, je prends le petit, tu prends celui qui te ressemble.
- Eh attends, pourquoi je prendrais le gros ?
- Parce que, au cas où tu ne l’aurais pas senti, le plus petit est beaucoup plus fort que toi, même moi je ne suis pas sûr de le battre.
- Et d’où il me ressemble l’autre ?
- A part les cheveux vous êtes pareil.
- Ça te prend souvent de trouver des ressemblance là où il n’y en a pas ?
Hazel se prépara à répliquer quand un poing le frappa en plein visage. Le disciple du scorpion fut alors projeté dans les airs. Quand il se rétablit, il vit le petit saiya-jiin foncer vers lui, il se mit alors en garde.
De son coté les deux gaillards s’observaient. Le chauve déclencha son dispositif et lut ce qui y était écrit.
- Force de combat 2050 unités… En fait t’es juste un minable.
- Moi un minable ? Tu vas regretter d’avoir insulté le grand Mister Satan ! répondit l’offensé d’une voix forte.
Ceci dit, il sauta dans les airs, fit un double saut périlleux, sous le regard amusé du saiya-jiin. Puis il fonça vers son ennemi, le poing en avant.
- SUPER SATAN PUNCH!
En entendant le nom de l’attaque, le guerrier dû réprimer un fou rire. Son attaque paraissait tellement ridicule qu’il ne se donna même pas la peine d’esquiver. Mal lui en pris car il sentit alors son nez se casser sous le poing du lutteur. Le choc le projeta sur un rocher qui se brisa. Alors qu’il se relevait, Nappa trépignait de rage. Ce mec l’avait pris par surprise, c’était juste un vantard.
De son coté, Bejita faisait jeu égal avec son adversaire, une fois remis du choc, l’élève du scorpion combattait vaillamment. Le prince avait beau frapper à chaque ouverture, Hazel évitait avec une habileté à faire enrager l’élite des saiya-jiins. Le guerrier frappa du poing, Hazel esquiva avant de lui saisir le bras. Il le fit passer par dessus son épaule avant de projeter vers le sol. Bejita s’écrasa dans le sable.
« Ils ne sont pas si impressionnants que ça, pensa l’oncle de Goten, Goku les aurait écrasé avec son petit doigt »
Le chef des saiya-jiins se relevait, le sable avait amorti sa chute mais la douleur n’était pas physique, elle était psychologique. Comment de simples humains faisaient pour les humilier ? Que le fils du saiya-jiin légendaire lui résiste passait encore, mais ces humains ? Qu’avaient-ils de particulier ? Il alluma son dispositif. Tout à l’heure, il lui avait affiché une force de combat de 3000 unités, mais vu les variations de puissance du gamin, il valait mieux y regarder à deux fois. Il eu alors la mauvaise surprise de voir s’afficher le nombre de 18800 unités.
- Ces terriens… ils contrôlent leurs forces comme bon leur semble !
Hazel sauta dans les airs, son adversaire ne voulait pas le perdre des yeux. Cependant quand le disciple du scorpion s’éleva devant le soleil, le prince fut ébloui, et ne put voir le coup de pied de son ennemi qui l’atteignit en pleine trachée.
………………
Au palais divin, le tout puissant regardait la terre. C’était pas bon, les soldats de ce monstre interrogeaient tous les humains qu’ils croisaient et les tuaient à chaque réponse négative. Soudain, ils sentit quatre forces, dont une très faible qui s’approchaient du sanctuaire. Il sourit. Les deux disciples de la grue arrivèrent les premiers avec le Dragon Ball entre les mains. Maron arriva ensuite portant l’enfant dans ses bras. En se posant elle demanda à son maître de descendre chez Karin-Sama pour aller chercher des senzus. Quand le vieil homme fut revenu, elle força l’enfant à manger le haricot. A peine fut-il avalé que les blessures du fils de Goku se refermèrent.
Maron regarda longuement son fils, comme si elle craignait qu’il disparaisse si elle le quittait des yeux. Il avait énormément grandi après avoir passé plus de deux ans aux cotés des saiya-jiins. Les yeux bleus du jeune guerrier s’ouvrirent alors. La naïveté et l’innocence qu’il y avait autrefois dans le regard de Son Goten, avaient aujourd’hui disparu, il n’était plus un enfant. Il semblait qu’il ne restait plus grand chose du bébé qui passait ses journées à jouer avec son arrière grand-père. Le garçon regarda autour de lui avant d’apercevoir le visage de sa mère.
- M… maman ?
………………
Dans les régions du sud, les combats continuaient de plus belle. Les élèves de Kami-Sama dominaient largement les saiya-jiins, ils n’étaient certes pas beaucoup plus forts mais leurs talents d’artistes martiaux leur donnaient un net avantage.
- Kamé-Hamé- Ha !
Le géant reçu la vague bleue de plein fouet. Quand la fumée de l’explosion qui suivit se dissipa, son amure avait fondu. Pour lui, comme pour tous saiya-jiins cette armure était comme une seconde peau.
- Comment… COMMENT UN TYPE AVEC UNE FORCE DE 2000 UNITES PEUT BATTRE UN GUERRIER D’ELITE?!
- REGARDE TON DETECTEUR IDIOT ! LEURS FORCES PEUVENT VARIER !
Nappa ralluma son détecteur et se figea d’horreur. Ce clown avait maintenant une puissance de 8600 unités.
Bejita ne s’en sortait guère mieux. Certes l’écart de puissance était plus faible de son coté mais son adversaire était un bien meilleur combattant.
- Sashimasu !
Le rayon écarlate traversa la cuisse du prince qui tomba aussitôt à genou. Nappa n’allait jamais s’en sortir contre son adversaire et lui même avait peu de chance d’en réchapper. Il eut alors une idée. Il concentra son énergie dans sa main droite et créa une boule d’énergie blanche qu’il lança dans les airs.
- NAPPA ! REGARDE LE CIEL !
Le colosse leva les yeux vers son salut.
…………………….
Kami-Sama, qui observait toujours le combat, se figea d’horreur. Détruire la lune n’avait donc servi à rien ? Ces monstres étaient donc capables de créer un substitut ? Quoi qui en soit la force des saiya-jiins était multipliée par dix. Les chances de victoire était maintenant quasi nulles. « Pour l’amour du ciel dépêche-toi Son Goku » pensa le tout puissant.
Plus loin, sur la terrasse du palais divin, Maron serrait son fils très fort contre son coeur. Tous sentiments de crainte l’avait quitté tant elle était heureuse. L’enfant, malgré la joie de retrouver sa mère, ne partageait pas l’allégresse.
- Papa…
- Ton père sera là bientôt, répondit sa mère, en séchant des larmes de joie.
- Il m’a… abandonné.
Les paroles du jeune Goten figèrent l’épouse de Son Goku. Elle ne savait pas quoi répondre.
- Il… il était plus fort que Raditzu… et il n’a… rien fait…
Maron se remémora alors la scène qui hantait ses nuits. Ce monstre avait saisi son bébé par la queue et s’en était servi comme bouclier. Son mari n’avait alors pas su quoi faire. Ensuite elle avait dû passer plus de deux ans à attendre… sans savoir si son fils était toujours vivant. Pendant une fraction de seconde elle en voulu également à Son Goku. Effectivement il s’était montré inutile à ce moment là. Sa puissance légendaire n’avait servit à rien. Elle allait approuver quand son maître s’approcha d’eux.
- Dis-moi mon garçon, sais-tu où était ton père ces deux dernières années ? Il te cherchait.
Le garçon tourna la tête vers le maître des scorpions.
- Parfaitement, continua-t-il, ton père a traversé des dizaines de galaxies, à l’affut du moindre indice pour te retrouver. Alors peut-être qu’il n’a pas fait ce qu’il fallait au moment venu mais tu peux être sûr d’une chose: il ne t’a pas abandonné.
En se rappelant de ça, Maron avait perdu tout ressentiment contre son mari. Goten, en revanche ne réagit pas. Beaucoup trop d’évènement et d’information se bousculaient dans sa tête. Il avait beau être devenu un guerrier endurci, il restait un enfant. La mort de celui qui lui avait servi de père durant ces deux dernières années, les retrouvailles avec sa mère ainsi que le fait d’apprendre que son père ne l’avait finalement pas abandonné, avait épuisé psychologiquement l’enfant. Les adultes le comprirent et ne dirent plus mots. Ils savait qu’il lui faudrait du temps pour revenir à son ancienne vie.
- Hazel et Maâku sont en difficulté, déclara le dieu de la terre sur un ton grave, et c’est d’autant plus inquiétant que d’autres puissances se dirigent vers la terre.
- Je vais aller les aider, déclara le triclope.
- Non, prépare toi plutôt à accueillir les nouveaux arrivants.
- Mais pourquoi moi, Kami-Sama ?
- Parce que que ces extraterrestres t’ont déjà vu, et je veux qu’ils continuent à croire le plus longtemps possible que tu es le seul combattant digne de ce nom.
- Très bien je vais y aller, déclara Chichi.
- Alors emmène ça avec toi, fit le maître des scorpions en lançant trois senzus à la fille de Gyumao.
Celle-ci sauta de la terrasse et s’envola vers les régions sud.
………………
C’était un spectacle épouvantable… Bien sûr Hazel avait déjà entendu parler de cette transformation mais il ne l’avait jamais vue de ses propres yeux. Le lutteur, lui, était tétanisé. Devant eux, en lieu et place de leurs ennemis, se dressaient deux singes géants.
- Maintenant, on va rigoler, fit le plus grand des deux primates, avant de cracher un Kikoha
- BAISSE-TOI ! ordonna le disciple du scorpion à son camarade.
Ce dernier, totalement déstabilisé par cette double transformation, eu juste le temps de se coucher pour éviter l’attaque.
- On… on est foutu, déclara Maâku.
- Peut-être mais je veux en avoir le coeur net, répondit le frère de Maron avant de lancer un kamé hamé ha sur le plus chétif des deux singes.
Celui-ci ne se donna même pas la peine d’éviter et contra l’attaque de sa main.
- Tes attaques ne peuvent rien face à la résistance des ozaruus, déclara-t-il d’une voix méprisante.
Il avait raison, sa puissance avait maintenant décuplé et ce terrien ne faisait plus le poids. Cependant il devait se méfier et en finir le plus vite possible, les humains n’étaient pas les ennemis les plus dangereux ici. Il se lança vers son adversaire. Ce dernier savait qu’il allait y passer mais il était décidé à vendre chèrement sa peau.
De son coté, Maâku ne s’en sortait guère mieux face à son ennemi. Certes la différence de taille lui permettait d’éviter les coups du saiya-jiin mais il savait qu’une seule de ses attaques suffirait à le tuer.
« Je n’ai pas le droit à l’erreur, pensait-il, si je continue comme ça, je finirai par me faire toucher. Il faut que je trouve quelque chose… »
Il sauta pour éviter de se faire écraser. Nappa sentait la colère monter. C’était comme essayer d’écraser un moustique : impossible de l’attraper.
- TU COMMENCES A ME CHAUFFER ! hurla-t’il avant de cracher un nouveau jet d’énergie tout en tournant sur place, pensant toucher plus facilement son adversaire.
« J’ai trouvé » pensa le lutteur en évitant la vague d’énergie.
Le primate géant cessa son attaque et regarda aux alentours. Aucune trace du terrien, il devait être désintégré. Il poussa un cris de victoire en se frappant la poitrine. Il ressentit alors des douleurs dans l’estomac. C’était comme si on le frappait mais de l’intérieur. Il comprit alors. Entre le bref instant où il avait cessé son crachat et quand il avait fermé la bouche, ce type en avait profité pour se faire avaler. Maintenant il le tuait de l’intérieur. Pris de panique le saiya-jiin se força à vomir, toussa, se frappa le ventre, rien à faire. Il sentit alors une forte brulure au niveau du plexus. Une fraction de seconde plus tard, une vague bleue sortit de son ventre. Il vit ensuite le coupable sortir du trou qu’il avait maintenant à son ventre.
- TU VAS PAYER ! hurla-t-il, fou de douleur.
- C’EST TOI QUI VA PAYER, GENOCIDAIRE ! répliqua Maâku d’une voix théâtrale.
Nappa commença à cracher du sang, après quoi il tomba à genoux. Le lutteur se posa devant lui et fit le « V » de victoire.
- TU N’AS PAS FAIT LE POIDS FACE AU GRAND MISTER SATAN !
Hazel, qui avait pris de la hauteur entendit son allié. Il vit ensuite l’autre singe s’effondrer. Maâku avait réussi, il était certes horripilant avec ses phrases de catcheur mais il fallait reconnaitre qu’il ne manquait pas d’astuce. Il sentit alors une main géante se refermer sur tout son corps. « Merde » , pensait-il, il s’était laissé distraire et ce saiya-jiin-là était un adversaire bien plus redoutable.
- Je te tiens maintenant, répondit le monstre d’une voix étonnement douce pour un être de cette taille.
Il serra alors sa prise mais en augmentant la pression très lentement, de façon à ce qu’il sente chacun de ses os se briser. Le disciple du scorpion hurla de douleur. Ces cris résonnaient aux oreilles de Bejita comme une musique particulièrement agréable. Cet humain allait payer pour l’avoir humilié.
Le frère de Maron sentait chacun de ses os se briser, il tenta d’appeler son camarade mais aucun son ne sortie de sa bouche. Et de toute façon que pouvait-il faire face à ce monstre? Cette fois-ci c’était la fin, il allait mourir. Résigné il ferma les yeux, attendant le coup de grâce. Il entendit alors une voix familière.
- DODOMPA !
Hazel sentit alors les gigantesques mains se desserrer. Il tomba et s’écrasa sur le sol. La douleur était atroce, la colonne vertébrale devait être brisée, il ne pouvait plus faire le moindre mouvement. Il ré-entendit alors la voix qu’il connaissait.
- Vite, avale ça.
Le jeune homme obéit. Aussitôt après, ses forces lui était revenu, il se releva vit qui l’avait sauvée : Chi-Chi.
- Merci…
- Tu me remercieras plus tard, on est pas tiré d’affaire.
Le singe géant se tenait le visage tout en hurlant de douleur. Soudain il découvrit son visage. Un oeil manquait, il allait le leur faire payer.
- C’est toi qui à osé me crever l’oeil ? demanda-t-il en regardant la jeune femme.
Cette dernière ne répondit pas.
- Tu n’aurais pas dû t’en mêler, ça va te coûter la vie.
Quand Maâku eu détaché les yeux du cadavre de Nappa, il vit que la situation était loin d’être sous contrôle. Le second singe était entrain de lancer une multitude de kikohas sur ses amis, il devait intervenir. Il réfléchit, ni lui ni les autres ne pourraient contrer une de ces attaques. De plus ils ne pourront pas esquiver éternellement. Il n’avait pas le choix, il devait dévier les projectiles, mais comment?
Le lutteur vit alors la queue du monstre, il eut alors une idée.
Hazel et Chichi n’en pouvaient plus, ils allaient finir par se faire toucher. Bejita vit leurs signes de fatigue et chargea des kikohas plus puissants. Il se prépara à lancer l’attaque quand il perdit l’équilibre. Les disciples de Kami-Sama virent alors le saiya-jiin tomber en arrière et, sous le choc, lancer la double attaque dans les airs. Ils avaient eu chaud.
Le prince se releva furibond, il baissa les yeux et vit ce qui l’avait fait trébucher, le bout de sa queue avait été enroulé autour de sa jambe. Le troisième terrien avait dû s’en servir pour le faire tomber. Il eu soudain un doute, instinctivement il tâta le bas de son dos, il ne sentit rien. Dans sa chute, sa queue avait été arrachée. Il sentit alors qu’il rétrécissait. Le sourire soulagé de ses ennemis lui faisait comprendre qu’il reprenait son apparence normale. Avant même que le processus soit achevé les trois humains entouraient le saya-jiin. Toute retraite lui était coupée. Maâku attaqua le premier d’un coup de poing en plein visage. Cela ne lui fit pas mal mais le projeta sur la terrienne qui enchaina d’un coup de poing autrement plus violent à l’estomac, suivit d’un coup de tête en plein visage. Ce fut finalement celui qu’il avait presque tué qui donna le coup final. Il lui attrapa la chevelure et de toute ses forces le lança dans les airs. Après quoi, les trois terriens terminèrent le combat par un triple kamé hamé ha. Quand ce fut fini, ils ne virent plus leur ennemi.
- Vous croyez qu’il est mort ? demanda Chi-Chi.
- Je crois pas qu’il ait pu survivre à cette attaque, répondit Hazel, et même si ça devait arriver il ne pourra plus se transformer, il n’est donc plus très dangereux.
………………..
Son Goten mangeait, pour la première fois depuis longtemps, de la nourriture terrienne. Ça le changeait beaucoup d’un animal grillé à la va-vite comme il avait l’habitude de le faire en mission. Il eut ensuite le plaisir de voir son oncle arriver, il sauta dans ses bras.
- Deux des trois saiya-jiin sont mort, déclara Hazel à son neveu, il ne manque plus que celui qui t’a kidnappé.
En repensant à celui qui l’avait sauvé, le visage de l’enfant redevint triste.
- Il est mort, répondit-il, Bejita l’a tué…
- Ça a l’air de te faire de la peine petit, dit le lutteur.
- Bejita allait me tuer et il s’est interposé… il m’a sauvé la vie…
Il y eut alors un silence des plus gênant. Au bout de quelques minutes Kami-Sama intervint.
- Nous allons avoir un problème… Trois forces viennent d’arriver sur terre et deux d’entre elles sont plus élevé que les vôtres …
…………….
« Il en a des bonnes Freeza-Sama, pensait Dodoria alors qu’il survolait le désert, comment il veut que je retrouve un type sans détecteur? »
Le gros alien rose commençait vraiment à désespérer. S’il rentrait bredouille, il ne donnait pas cher de sa peau.
Résigné, il se prépara à faire demi-tour quand il vit quelque chose tomber dans le sable. Curieux, il s’approcha. Avec un peu de chance c’était le terrien qui les avait privé de leur détecteurs. Quand il fut assez près pour voir de qui il s’agissait, il n’en cru pas ses yeux. Bejita, l’élite des saiya-jiins avait été vaincu par un terrien… Freeza-Sama avait dû se tromper lorsqu’il avait estimé la force des terriens avant d’y envoyer le père de Goten… Il eut ensuite la surprise de voir que le prince des saiya-jiins bougeait encore.
« Parfait, pensa-t-il, si je le ramène à Freeza-Sama, ce sera une bonne compensation »
Fin du vingt-septième chapitre