De Métal, de Chair et de Sang

[ll5746]

Cold (ou plutôt le grand Guédester) a augmenter sa puissance grâce à un fruit de l'arbre sacrée, c'est bien trouver surtout que ça annonce du lourd pour la suite. Alors comme ça Skirt reste dans cette époque, remarque il auront bien besoin de son aide.

J'ai trouvé la mort de Bulma très bien écrite, on arrive bien à visualiser la scène.


Bonne continuation

[xela26]

Encore un bon chapitre comme d'hab.

le transfo de Gohan était bien sentie, j'ai été choqué par son attaque traitresse contre Skirt, mais ça se tenait parfaitement, on peut faire bien des conneries quand on est sons informé et en proie à l'émotion.
Les différentes teams poursuivent leur chemin. Cold se renforce... tôt ou tard il y aura une guerre intestine entre lui et la grande étoile tant leurs objectifs sont différents.
le nouveau venu du futur? je vois pas encore son rôle mais bon.
Vivement la semaine prochaine pour le prochain chapitre l'histoire continue a avancer et j'ai toujours un peu de mal à voir ou tu veux nous mener. Et c'est bien

[omurah]

Je suis totalement en empathie avec Skirt
La pauvre elle s'en prend plein la gueule de tous les côtés !
Du coup ça me la rend très sympathique ; RIP Bulma au passage

Très cool le moment (au chap 56) où Piccolo tente un geste sympathique mais qu'il n'en ressort qu'un geste froid.
C'était franchement très bien trouvé ça, très in-character, c'est mon moment préféré de ce chap en fait

Beaucoup de mystères avec les fruits sacrés, la gélatine, les plans de Cold, les secrets du Guedester, la timeline du futur*, l'ouverture sur le Makaï, le projet top secret de Wheelo et toutes ces joyeusetés. Je trouve ça très intéressant que tu cases des cliffhangers dans tous les sens ; et j'ai hâte d'entrer dans le vif de ces sujets


*Par contre !

Je n'ai absolument pas compris l'objectif de Cold en exposant la Timemachine ainsi tout en permettant à Skirt de s'enfuir avec (☉_☉) Apparemment ça n'a pas interpellé Xela et ll5746 donc le problème vient peut-être de moi ; du coup j'ai relu le chapitre 44 pour m'assurer que j'avais pas paumé des infos. Mais en fait au final c'est juste moi qui suis paumé lol. Qu'espérait Mirai Cold exactement en appâtant Skirt de la sorte ? C'était quoi son intention en faisant ça ? Pourquoi n'a-t-il pas fait sauter Skirt et la machine avec quand il le pouvait ? Pourquoi n'avoir pas juste utilisé Bulma comme appât sans exposer la machine ? Voilà les 3-4 questions qui vont m'empêcher de dormir ce soir

Bon, les incohérences (si tant est que ça en soit une) ça arrive, c'est pas bien grave

Cela étant, la mort de Bulma j'ai bien aimé !
(surtout que perso j'imagine bien Cold merder sur un accès de fierté et regretter trois jours plus tard )

Wheelo = super badass.
En fait j'aime quand tu le mets en scène sans en faire trop (parce que parfois (rarement, mais ça arrive) j'ai l'impression que le récit me met des panneaux de signalisation trop voyants avec écrit “aimez Wheelo ici” ; et ça me sort du truc) et là, sur ce chapitre, r.a.s, c'est nickel, on a du Wheelo bien charismatique et tout en subtilité. J'aime

J'aime bien aussi le fait que la créature soit l'œuvre de Kochin. C'est cool parce que ça permet d'ajouter une ligne au CV de ce dernier ; une manière pour toi de lui donner du poids dans l'histoire, je suppose (en + de permettre le parachutage d'un ennemi badass sur l'échiquier).

Auquel cas, c'est réussi

[Paulemile]

Cold (ou plutôt le grand Guédester) a augmenter sa puissance grâce à un fruit de l'arbre sacrée, c'est bien trouver surtout que ça annonce du lourd pour la suite. Alors comme ça Skirt reste dans cette époque, remarque il auront bien besoin de son aide.

J'ai trouvé la mort de Bulma très bien écrite, on arrive bien à visualiser la scène.

Bonne continuation

Merci ! Bon, ça sera un peu plus compliqué que ça en ce qui concerne les fruits, mais j'aimais bien l'idée aussi.

Encore un bon chapitre comme d'hab.

le transfo de Gohan était bien sentie, j'ai été choqué par son attaque traitresse contre Skirt, mais ça se tenait parfaitement, on peut faire bien des conneries quand on est sons informé et en proie à l'émotion.

Quand on est un gamin aussi, on a tendance à voir tout noir ou tout blanc. J'essaie de faire Gohan mature pour son âge mais toujours gosse quand même. C'est vraiment pas simple et je pense que ça pourrait être bien mieux géré mais bon. L'important c'est que ça plaise aux lecteurs

Les différentes teams poursuivent leur chemin. Cold se renforce... tôt ou tard il y aura une guerre intestine entre lui et la grande étoile tant leurs objectifs sont différents.
le nouveau venu du futur? je vois pas encore son rôle mais bon.
Vivement la semaine prochaine pour le prochain chapitre l'histoire continue a avancer et j'ai toujours un peu de mal à voir ou tu veux nous mener. Et c'est bien

Héhé, de nouvelles infos font leur apparition dans le chap qui vient. Il se peut quand même que j'oublie des renseignements vu que j'ai le truc bien visible dans ma tête mais que c'est pas forcément clair pour les lecteurs. N'hésitez pas à poser des questions et on verra si je peux y répondre

Je suis totalement en empathie avec Skirt
La pauvre elle s'en prend plein la gueule de tous les côtés !
Du coup ça me la rend très sympathique ; RIP Bulma au passage

Ouais c'est mon perso punching ball
J'ai envie que les gens s'attachent à elle. Comme c'est pas forcément simple avec un OC, je lui mets la misère pour voir si ça marche

Très cool le moment (au chap 56) où Piccolo tente un geste sympathique mais qu'il n'en ressort qu'un geste froid.
C'était franchement très bien trouvé ça, très in-character, c'est mon moment préféré de ce chap en fait

J'ai pensé à toi quand j'ai écrit ce passage, je sais que t'es friand de ce genre de détails. Grâce à toi j'essaie d'en ajouter dès que je trouve que ça peut s"insérer dans le récit.

Beaucoup de mystères avec les fruits sacrés, la gélatine, les plans de Cold, les secrets du Guedester, la timeline du futur*, l'ouverture sur le Makaï, le projet top secret de Wheelo et toutes ces joyeusetés. Je trouve ça très intéressant que tu cases des cliffhangers dans tous les sens ; et j'ai hâte d'entrer dans le vif de ces sujets

On y viendra, pour la plupart. Certains sont aussi de simples ajouts pour édulcorer l'histoire et n'auront pas forcément une grande importance. Mais d'autres oui, clairement, j'ai hâte de voir les réactions que ça va susciter

*Par contre !

Je n'ai absolument pas compris l'objectif de Cold en exposant la Timemachine ainsi tout en permettant à Skirt de s'enfuir avec (☉_☉) Apparemment ça n'a pas interpellé Xela et ll5746 donc le problème vient peut-être de moi ; du coup j'ai relu le chapitre 44 pour m'assurer que j'avais pas paumé des infos. Mais en fait au final c'est juste moi qui suis paumé lol. Qu'espérait Mirai Cold exactement en appâtant Skirt de la sorte ? C'était quoi son intention en faisant ça ? Pourquoi n'a-t-il pas fait sauter Skirt et la machine avec quand il le pouvait ? Pourquoi n'avoir pas juste utilisé Bulma comme appât sans exposer la machine ? Voilà les 3-4 questions qui vont m'empêcher de dormir ce soir

Bon, les incohérences (si tant est que ça en soit une) ça arrive, c'est pas bien grave

Alors non, c'est pas une incohérence, c'est voulu comme ça. L'explication viendra dans les chapitres suivants. Après, je ne suis pas certain que l'explication soit hyper convaincante On en reparle au chapitre 60 héhéhéhé !

Cela étant, la mort de Bulma j'ai bien aimé !
(surtout que perso j'imagine bien Cold merder sur un accès de fierté et regretter trois jours plus tard )

J'ai bien aimé écrire cette scène aussi. Ca serait cool de la refaire avec la vision de Bulma d'ailleurs. Si jamais je me lance dans l'écriture des chapitres spéciaux de cette fic, avec le futur de Skirt comme base. Vous m'avez bien donné envie de m'y mettre

Wheelo = super badass.
En fait j'aime quand tu le mets en scène sans en faire trop (parce que parfois (rarement, mais ça arrive) j'ai l'impression que le récit me met des panneaux de signalisation trop voyants avec écrit “aimez Wheelo ici” ; et ça me sort du truc) et là, sur ce chapitre, r.a.s, c'est nickel, on a du Wheelo bien charismatique et tout en subtilité. J'aime

Ouais ça a dû arriver plusieurs fois dans la fic, quand je voulais ABSOLUMENT que les lecteurs apprécient le personnage. C'est à double tranchant, effectivement. Je pense que j'ai arrêté de le faire sur Wheelo. Par contre, je vais me calmer sur Skirt et sur Piccolo

J'aime bien aussi le fait que la créature soit l'œuvre de Kochin. C'est cool parce que ça permet d'ajouter une ligne au CV de ce dernier ; une manière pour toi de lui donner du poids dans l'histoire, je suppose (en + de permettre le parachutage d'un ennemi badass sur l'échiquier).

Auquel cas, c'est réussi

Ça aussi, on en reparle plus tard

Chapitre 58 : De Glace, de Foudre et de Caoutchouc

Le Guedester est reparti tant bien que mal de la planète qui avait servi de terreau à l’arbre géant. Le fruit synthétisé avait fourni largement assez de carburant pour nous rendre sans problème vers d’autres destinations mais au bout de quelques minutes, tout s’est dissipé. Heureusement qu’il restait de quoi s’alimenter dans le noyau de ce monde qui nous venions de quitter. Quoi qu’il en soit, nous voilà repartis à une allure diablement lente.

Disposant de longues semaines à rester oisif, je me suis donc penché sur le second fruit que j’ai ramené à bord du vaisseau. Je l’ai examiné sous toutes ses formes, toutes ses coutures… puis je l’ai mangé lui aussi. J’ai aussitôt ressenti l’extase de la première fois, cette puissance incroyable qui a parcouru mon corps… pour m’être immédiatement volée d’un seul coup par le Guedester.

Cette fois j’en suis convaincu. Il ne souhaite pas que je prenne trop de place. Ou plutôt, il veut que je reste à ma place, celle du cerveau grâce auquel il s’est bâti une conscience, celle du corps surpuissant qui lui sert de moteur et de modèle pour ses soldats… mes soldats…

Quel dommage que ces fruits ne se soient pas révélés exploitables. L’énergie qu’ils procurent est fantastique mais éphémère. Ils auraient à la fois pu servir d’essence pour les propulseurs du Guedester et de piles énergétiques pour me rendre encore plus fort, et ainsi donner vie à des répliques de métal encore plus fantastiques. En attendant, le seul qui se gave d’énergie en ponctionnant les planètes, c’est lui et pas moi.

Mon regard tombe encore une fois sur les deux Saiyajin que nous maintenons toujours prisonniers. Eux au moins, ils ne sont pas voués à finir dans le ventre du vaisseau. Quelle chance qu'il ne puisse pas digérer leur Ki… pour le moment. Je suis certain que le Guedester est lui aussi en train de réfléchir à la manière dont il pourrait les assimiler. À moi de trouver le comment les utiliser avant lui… sans trop attirer l’attention. Il n’est pas question que ces merveilles de puissance terminent en simples barils de carburant.

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Wheelo était assis devant son ordinateur, complètement absorbé par la lecture du dossier écrit par Kochin. Il valait mieux en apprendre un peu plus sur ce mystérieux adversaire avant de s’y frotter. Le Saiyajin n’avait jamais pris le temps de s’y intéresser, même quand son collègue lui avait transmis le mode opératoire pour tenter de donner vie à la fusion de leurs trois sbires, près de trois ans auparavant.

Il fallait reconnaître que ce vieux fou avait de bonnes idées. Des idées qui paraissaient totalement inconcevables, mais bonnes malgré tout. Aujourd’hui, il était clair qu’elles n’étaient si farfelues que ça. Il fallait simplement espérer que ce monstre ne soit pas capable de réaliser tout ce qui avait été consigné sur le fichier de son acolyte.

Concentré comme il l’était, le généticien mit quelques secondes à prendre conscience que son confrère l’appelait depuis la salle de surveillance.

“J’arrive ! brailla le généticien en repoussant une mèche noire de ses yeux.”

Agacé, il éteignit brusquement son écran et sortit de son bureau. Leur temps était compté, mieux valait que Kochin ait quelque chose d’important à dire. Lorsqu’il rejoignit son collègue et qu’il vit le radar, il n’eut pas besoin d’explications.

“Il sait donc se cloner à volonté… soupira-t-il. C’est bien l’un de ses atouts que j’aurais aimé ne pas avoir à gérer.
-Il n’y a rien à faire pour vaincre cet individu ! s’exclama le vieillard édenté. Il est bien trop sophistiqué ! Il faut tenter de le raisonner et de le ramener auprès de nous ! Nul doute qu'il doit rester dans son subconscient des souvenirs du temps où ses trois composantes nous obéissaient aveuglément.”

Wheelo réfléchissait à toute vitesse. Cette histoire l’exaspérait de plus en plus. Il n’avait qu’une envie, que tout se calme et qu’il puisse travailler sur ses Terriens avant que Metal Cold ne vienne en finir avec eux. Soudain, il se rappela d’un paragraphe qu’il avait à peine survolé dans le dossier écrit par son collègue. Il était étonnant que celui-ci ne s’en souvienne pas lui-même, d’ailleurs.

“Bon… on change de plan, décida-t-il. J’oublie la confrontation directe. Quant à toi, mon cher Kochin, tu es la personne qui a créé cette aberration sur le papier. Tu es donc indirectement responsable et tu vas faire ta part du boulot aussi. On va jouer au petit chimiste.”

Avant qu’il ne puisse protester, le vieillard fut emporté par la manche de sa blouse. Wheelo ne s’arrêta que parce qu’il percuta une armure verte flambant neuve au détour d’un couloir. Le scientifique avisa Numéro 16 qui n’avait pas bronché d’un millimètre tandis que lui-même se tenait le nez pour atténuer la douleur.

“Vous m’avez l’air bien occupés, vous deux ! lâcha Gero d’un ton glacial, trônant fièrement à côté de sa création.
-Laisse-nous passer et envoie ton molosse au charbon pour qu’il limite les dégâts, répliqua Wheelo.”

Le roboticien feignit d’être étonné par cette demande. Il regarda autour de lui et finit par jouer la surprise en constatant que l’on s’adressait à lui.

“Comment ça ? questionna-t-il. Tu voudrais que je mette mon meilleur robot en péril pour réparer vos propres bêtises ?
-Cette chose ne vient de nulle part ! siffla Kochin. Tu le sais aussi bien que nous, nous n’y sommes pour rien !
-C’est vous qui l’avez imaginée sur le papier, non ? s’emporta Gero. Alors débrouillez-vous ! Je dois travailler sur Numéro 17 et Numéro 18, ce n’est pas le moment de m’embrouiller l’esprit avec vos histoires.”

Le Saiyajin soupira et se gratta nerveusement le crâne. Depuis quelques semaines, il se répétait régulièrement la même chose : pourquoi Kochin et lui avaient-ils gardé l’esprit de Gero intact lors de sa cybernétisation ? Certes, il était nécessaire de conserver ses compétences, mais son humeur colérique avait presque empiré depuis. Rien ne servait d’élever la voix avec cet homme plus borné que Wheelo et Kochin réunis. Il faudrait le convaincre par la diplomatie… ou la force. Le généticien aux cheveux longs se fit violence pour parler calmement.

“Si tu ne nous aides pas maintenant, tu devras certainement faire face à bien pire par la suite. Et tout seul, car Piccolo et les autres seront morts.
-Eh bien qu’ils crèvent ! aboya Gero. C’est ce qu’on a toujours souhaité, non ? Numéro 16, suis-moi au sous-sol, on a du boulot.”

Hieronimus avança de quelques pas mais s’arrêta rapidement, remarquant que son robot de l’avait pas suivi.

“Numéro…
-Je vais prêter main forte aux Terriens… coupa le grand androïde en se dirigeant vers la sortie du laboratoire. C’est objectivement la meilleure chose à faire.”

Après avoir esquissé un petit sourire sans émotion, il disparut du champ de vision des trois scientifiques. Kochin se tourna vers un Gero consterné et ne se priva pas pour se moquer de la situation.

“Je vois que tu sais toujours te faire aussi bien obéir de tes créations !”

À la grande surprise des généticiens, le vieux moustachu ne dit rien et se rendit seul dans les souterrains du bâtiment.

“Bon… fit Wheelo, amusé par la déconvenue de son rival. Maintenant que le super robot s’est joint à la fête, on a un peu plus de temps devant nous. Allons mettre au point de quoi se débarrasser du monstre. J’espère que tu es en forme, mon bon Kochin, car il va quand même falloir faire vite.”

Le vieux généticien emboîta le pas du Saiyajin à vive allure. Wheelo ne remarqua rien, mais le sourire malicieux du cyborg vétuste trahissait quelque chose. Manifestement, il était du même avis que son maître mais peut-être pas pour les mêmes raisons.

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Skirt avait avalé les kilomètres la séparant de sa cible en volant le plus vite possible, sans prendre la peine de se cacher. Elle avait tout de même choisi de ne pas se transformer, au cas où… il valait mieux s’économiser quand on allait présenter ses respects à un ennemi inconnu. Le Ki qu’elle suivait n’était pas effrayant mais la fille de Nappa avait vécu suffisamment de désillusions au cours de sa vie pour savoir que ça ne voulait pas dire grand-chose.

La jeune femme finit par avoir le mystérieux individu dans son champ de vision. Celui-ci était resté immobile depuis qu’elle l’avait détecté, ce qui signifiait qu’il devait être incapable de ressentir les énergies. Quand il la verrait, il se mettrait certainement en position de combat, révélant ainsi une partie de ses capacités, si tant est qu’il en possédait. En se posant à quelques mètres de la créature, Skirt fut donc plutôt surprise de la voir se tourner tranquillement et lui faire face sans broncher.

Car c’était bien une créature qu’elle avait devant elle. Un monstre humanoïde mesurant près de deux mètres de haut se dressait face à elle, faisant rouler sa musculature impressionnante. Sa peau était moite et granuleuse à la fois, d’un beige brunâtre qui évoquait la putréfaction. Une odeur nauséabonde accompagnait d’ailleurs le tout. Son visage était tout aussi repoussant : mâchoire carrée, dents acérées, yeux perfides, nez de chauve souris, front large et oreilles pointues. Il était vêtu d’un simple uniforme noir qui collait à son corps gras et musclé à la fois. La combattante fronça les sourcils en l’examinant de plus près: elle connaissait bien ce vêtement... et le logo apposé sur le torse aussi. Le logo de l’empire. C’était le même uniforme qu’elle-même avait toujours porté.

Skirt fut aussitôt submergée par un bouffée de colère. Elle ne savait pas comment, mais cette chose l’avait suivie à travers les époques. Depuis sa propre dimension, Cold continuait de la torturer. Il avait certainement piégé son vaisseau pendant qu’elle se cachait. Le Nihilien n’avait même pas eu le courage d’emprunter la machine lui-même. Il préférait utiliser des subterfuges et autres manœuvres de lâche… comme s’en prendre à Bulma.

La Saiyajin fut incapable de se contenir plus longtemps. Elle laissa exploser sa puissance et se para de cheveux dorés avant de se ruer sur son adversaire en hurlant de rage. À en juger par la force qu’elle avait mis dans son poing et le Ki que le monstre développait en cet instant, elle s’attendait à lui causer de sérieux dégâts.

Toutefois, elle fut relativement étonnée de constater que son bras s’était enfoncé de toute sa longueur dans le thorax de son ennemi. Ce qui se révéla encore plus surprenant, c’est que l’individu ne sembla pas s’en soucier outre mesure, se contentant de rester apathique… avant de se liquéfier intégralement en laissant une flaque dégoûtante sur le sol herbeux. Ecœurée, Skirt agita nerveusement sa main pour se débarrasser des restes visqueux de la créature et fit disparaître le tout dans un kikoha qui laissa un petit creux dans la terre.

La jeune femme attendit quelques secondes afin de s’assurer que son opposant était bien mort. Plus rien ne bougeait, pas une goutte de Ki ou de matière venant de la chose n’avait subsisté. Mission accomplie. Malgré tout, la fille de Bulma avait trouvé cela bien trop facile. Connaissant Cold, il ne pouvait pas avoir envoyé sur Terre une bestiole aussi simple à détruire. Skirt en eut la confirmation un instant plus tard. Deux autres individus révélèrent leur présence, à environ cent cinquante kilomètres d’ici. Leur Ki était trop similaire au premier pour que ce soit une coïncidence. Lâchant un ricanement dédaigneux, Skirt s’envola dans leur direction.

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Piccolo venait de détruire son quatrième adversaire, tout aussi facilement que la Saiyajin s’était défaite des siens. À l’instar de Skirt, il éprouvait de plus en plus la sensation de se faire mener en bateau. À chaque fois que l’un de ces trucs était vaincu, un ou deux autres se manifestaient, toujours un peu plus éloignés des précédents. Le Namek s’était rapidement rendu compte qu’il n’avait affaire qu’à de simples clones du vrai monstre. Chaque réplique était pratiquement immobile et incapable de se défendre. Leur seul rôle était apparemment de séparer les trois guerriers les uns des autres.

D’ailleurs, il y en avait un parmi eux qui n’avait pas bougé depuis le début, c’était Gohan. Il déployait visiblement un niveau proche de son maximum, ce qui signifiait qu’il se battait sérieusement. On pouvait d’ailleurs identifier le Ki de son adversaire, le même que tous les intrus du jour, simplement plus élevé. Bien plus élevé.

Conclusion, le garçon affrontait en ce moment même la seule et unique cible digne d’intérêt. Délaissant ces ersatz inutiles, Piccolo partit rejoindre son protégé à toute vitesse. S’il n’avait manifestement pas besoin de lui porter secours au vu de la puissance affichée par son ennemi, il aurait au moins le loisir de le voir à l’œuvre.

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Après avoir parcouru plusieurs régions, Son Gohan était enfin arrivé à destination et avait atterri à une vingtaine de mètres du mystérieux individu qu’il devait rencontrer. Ce dernier avait certes une carrure impressionnante, mais rien qui ne soit plus troublant que son aura. Elle était chargée de vice, de cruauté et d’autres choses malsaines plus difficiles à définir. Mais le plus surprenant est qu’elle semblait… multiple, comme si plusieurs personnes partageaient le même corps.

C’était peut-être déroutant mais avait également le mérite d’être clair. Comme l’immense majorité des gens qui débarquaient sur Terre sans prévenir, celui-ci était animé d’intentions belliqueuses.

La confirmation vint sous la forme d’un kikoha tiré dans sa direction, sans même un avertissement. Le garçon esquiva d’un bond et para in-extremis le poing dirigé vers son visage. Le choc le fit tout de même reculer et il retomba au sol les jambes fléchies, pour sauter à nouveau afin d’éviter un nouveau coup qui fracassa la roche, pile à l’endroit où il se trouvait une fraction de seconde plus tôt.

Le fils de Goku resta haut dans les airs à fixer ce monstre trapu aux airs de batracien carnivore. Cette chose était capable de masquer sa force et de la faire monter à volonté, à un niveau plus que respectable. Le père de Gohan avait appris à son garçon qu’il fallait toujours discuter avec un adversaire inconnu avant de l’affronter.

Le jeune Saiyajin n’était plus de cet avis depuis que son gentil papa avait disparu, capturé par un Nihilien de métal qui n’avait pas articulé le moindre mot. Il savait déjà qu’il n’arriverait à rien par la diplomatie contre son ennemi du jour. Un frisson le parcourut lorsqu’il comprit qu’il allait devoir se transformer. Il se remémora le peu de souvenirs qu’il avait de ce moment intense, la première fois qu’il avait atteint le stade de Super Saiyajin, lorsqu’il avait failli tuer Skirt pour assouvir sa soif de violence. C’était il y a à peine une journée seulement… Une partie de lui-même mourait d’envie de retrouver cet état de transe, cette puissance inimaginable parcourant son corps. D’un autre côté, cela le terrifiait.

Le petit garçon se ressaisit. Ici, aucun risque de faire mal à quelqu’un qui se battait dans son camp. Il n’y avait que ce monstre et lui. Encore fallait-il réussir à atteindre le même niveau que la veille… il n’avait alors même pas eu conscience qu’un changement s’était produit, comment remplir les conditions nécessaires à la transformation lorsqu’on ne les connaissait pas ? Il se rappelait avoir été dans une colère noire et tout s’était débloqué d’un coup. Il se souvint soudain que c’était ce que Son Goku lui avait dit aussi. Il s’était changé en Super Saiyajin lorsqu’il avait vu son enfant mourir devant lui. Gohan avait fait de même en pensant à son père absent, son père captif, son père qui lui manquait énormément. Le jeune guerrier sut que cela avait fonctionné avant même de se parer d’une aura dorée et d’une chevelure blonde hérissée.

Son Gohan fut soudain submergé par un immense sentiment de fierté. Il avait accompli sciemment ce que son père avait fait avant lui, il venait d’entrer lui aussi dans le cercle fermé des combattants de légende. Il aurait tant voulu que Goku soit là pour le voir ! Son euphorie aurait été complète ; il aurait mis un point d’honneur à se débarrasser de ce monstre seul, sous le regard bienveillant de son héros, du héros de la Terre.

Les secondes passaient et la puissance de Gohan n’arrêtait pas d’augmenter. Le paysage autour de lui se pliait à sa volonté. Les arbres se couchaient, les rochers roulaient ou s’effritaient face à la déferlante d’énergie qui émanait du jeune garçon. Alors qu’il fixait son adversaire de ses pupilles vertes, son exaltation se transforma peu à peu en ivresse, qui elle-même se changea en colère sourde.

Le fils de Goku avait l’impression qu’un animal surpuissant hurlait à plein poumons à l’intérieur de son corps, comme pour lui intimer de laisser libre cours à son instinct de tueur sanguinaire. Voilà ce qui lui avait fait perdre la raison au point de laisser Skirt au bord de la mort. Voilà ce qui allait lui permettre de réduire le monstre qu’il avait devant lui en charpie.

Tout en poussant un cri de rage pure, Son Gohan arriva au contact de la créature et frappa du plus fort qu’il put. Une fois, deux fois, trois fois… il était pris d’une frénésie de violence qui se calmerait seulement lorsque son ennemi serait mort. À chaque coup qui faisait mouche, le garçon entendait l’animal féroce l’encourager dans sa tête. La bête le persuadait que la violence lui ferait le plus grand bien, que c’était la seule manière de se sentir mieux.

Totalement dépassé, l’étrange individu aux airs de crapaud carnassier subissait sans pouvoir réagir. Son visage se déformait dangereusement sous les assauts répétés du petit Saiyajin. N’importe quel être normalement constitué de ce niveau aurait déjà eu la peau en lambeaux et les os en bouillie. Ce n’était pourtant pas le cas de ce monstre. Il n’était pas simplement visqueux en apparence, son organisme tout entier semblait fait d’une matière gélatineuse qui absorbait les coups, fussent-ils d’une puissance titanesque comme ceux que Gohan distribuait à la pelle.

À bien y regarder, on pouvait même nettement distinguer que la créature n’avait pas cessé de garder un sourire bien large sur son faciès d'amphibien infernal. Même si elle reculait inexorablement sous la force qui faisait pression sur elle, l'aberration ne flanchait pas.

Malgré son esprit embrouillé et sanguinaire, Son Gohan finit par remarquer le phénomène et s’autorisa inconsciemment un bref moment d’hésitation dans son entreprise de démolition. Manifestement plus vif d’esprit qu’il en avait l’air, son opposant profita pleinement de cette courte pause. Lorsque le fils de Goku balaya horizontalement l’air de son pied, tout son corps trembla. Son tibia avait rencontré une surface incroyablement dure au lieu de la chair graisseuse qu’il s’attendait à martyriser.

Faisant abstraction de la douleur, le garçon constata à peine que l’avant bras qui avait paré son coup était désormais recouvert d’une épaisse couche de glace qu’il n’avait même pas réussi à ébrécher. Ses yeux furent alors attirés par quelque chose qui bougeait à sa droite. L’autre bras de son ennemi avait gagné en longueur ainsi qu’en élasticité et décrivait une large courbe, dont Gohan était le point d’impact. Le garçon n’était pas assez lucide pour réagir avec la bonne stratégie. Il tendit la main pour tenter de repousser le membre étiré mais celui-ci s’enroula autour de son poignet.

Aussitôt, le fils de Goku ressentit une horrible douleur dans tout son organisme. Chacun de ses muscles était en train de surchauffer, parcourus par un puissant courant électrique qui. Son corps se tétanisait lentement mais sûrement. L’instinct de Son Gohan lui ordonnait de continuer le combat mais ses forces faiblissaient à chaque seconde. L’animal qui rugissait de rage au fond de lui se mit progressivement à gémir de terreur. Le petit enfant perdit soudain toute envie de se battre et ne pensa plus qu’à sa propre survie. Il voulait qu’on vienne le sauver, son père… Piccolo…

C’est sur cette pensée que la souffrance cessa. Avait-il été entendu ou avait-il simplement perdu conscience ? Le voile noir qui passa devant ses yeux lui apporta un début de réponse. Le garçon n’entendit par contre rien de ce qui suivit : un choc sourd suivi d’un grondement. Il ne vit pas non plus la main à quatre doigts qui se posa sur son visage fumant pour s’assurer qu’il allait bien.

La créature avait été percutée avec une violence inouïe sur le côté et s’était retrouvée au milieu d’un gros rocher, qui s’était rapidement écroulé sur lui. Le monstre se releva sans se presser, sans trop prendre son temps non plus. Il s’avança à travers l’épais écran de fumée et fut à nouveau propulsé à l’horizontale par un puissant coup à l’abdomen. Lorsqu’il s’arrêta de racler le sol, son regard tomba sur une grande silhouette à peau verte, vêtue d’une tunique violette.

“C’est à croire que vous ne savez vous attaquer qu’aux enfants, sur cette planète... lâcha Piccolo. Viens donc te frotter à une grande personne, cette fois. Je te préviens tout de suite, ton fouet électrique ne fonctionnera pas sur moi.”

[omurah]

Le coup de l'animal dans la poitrine, c'était excellent ; je trouve les intro en POV de Cold de plus en plus croustillantes ! Joli concept de ta part =) ; le coup d'avoir fait fusionner les trois sbires de Wheelo/Kochin, je trouve toujours que c'est une idée excellente sur le papier, idée à laquelle ce chapitre fait plutôt bien honneur. Toujours autant hâte de lire la suite ^^

[Paulemile]

Le coup de l'animal dans la poitrine, c'était excellent ; je trouve les intro en POV de Cold de plus en plus croustillantes ! Joli concept de ta part =) ; le coup d'avoir fait fusionner les trois sbires de Wheelo/Kochin, je trouve toujours que c'est une idée excellente sur le papier, idée à laquelle ce chapitre fait plutôt bien honneur. Toujours autant hâte de lire la suite ^^

J'ai trouvé ça marrant de faire réapparaître un projet de Wheelo / Kochin qui avait été mis de côté précédemment dans la fic. Et puis je me suis bien amusé à imaginer ce perso et ses capacités. Le fight a été plus plaisant à écrire que prévu, ça se ressent certainement dans le chapitre qui vient

Je suis content aussi de voir que les introspections de Cold font leur petit effet. C'est parti pour durer quelque temps donc autant que ça apporte de la valeur ajoutée.

Aujourd'hui donc, chapitre un peu plus long qu'à l'accoutumée.

Chapitre 59 : Soupçons et Duperies

Je commence à trouver le temps long. Certes, nous avançons désormais vers notre destination mais le Guedester veut être certain d’arriver parfaitement préparé. Il économise son énergie au maximum et par conséquent, se déplace toujours très lentement à travers l’espace. Je me demande de combien de planètes il a besoin pour enfin être rassasié. Il a déjà repris la construction de soldats et nous en possédons maintenant une bonne dizaine. Il n’a pas l’air prêt à s’arrêter en si bon chemin ; les chaînes de production tournent à plein régime.

Bien que je ne sois pas certain qu’il soit bien nécessaire d'assembler des effectifs trop importants, je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine fierté en voyant ces puissants guerriers prendre vie. Ils sont faits à mon image et possèdent ma prestance. Quand je les observe, immobiles et bien en rang, les souvenirs de mon empire tout puissant envahissent mon esprit. Une partie de mon être voudrait reprendre les rênes de ce royaume intergalactique mais l’envie d’en découdre avec mes ennemis reste plus forte que tout.

J’éprouve toutefois un certain doute quant à la stratégie du Guedester. Il mise sur la quantité plutôt que sur la qualité et par conséquent, passe ses semaines à absorber des noyaux de planètes pour bâtir un contingent suffisamment grand pour son ego. Pendant ce temps, nos ennemis se réorganisent.

J’aurais de loin préféré qu’il coopère avec moi pour percer le secret de ces Saiyajin afin d’améliorer la puissance de nos troupes. Elles seraient alors moins nombreuses mais bien plus aptes à se débarrasser de nos opposants, notamment ce robot en armure verte qui s’est certainement échappé. Si notre rythme de croisière reste stable, il me reste encore de longs mois pour tenter de convaincre mon hôte de métal. Je trouverai bien un moyen.

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Wheelo s’affairait dans une petite pièce encore plus sale que les autres. Elle était équipée d’un grand système de ventilation qui aspirait la fumée ambiante. Sur les trois tables métalliques placées en “U”, de nombreuses fioles et flacons, plus ou moins reliés entre eux, formaient une structure complexe dans laquelle circulaient divers liquides bouillonnants aux couleurs variées. Des flammes bleutées dansaient sous plusieurs bocaux, diffusant la seule lumière du lieu, mis à part une ampoule crasseuse accrochée au plafond.

Le Saiyajin réfléchissait à voix haute, en marmonnant les instructions qu’il lisait sur les dossiers écrits par Kochin. Ce vieil entêté avait heureusement tout prévu. Conscient qu’il avait imaginé une créature presque invincible, il avait également pensé un système permettant de s’en débarrasser si elle devenait incontrôlable. Restait à confirmer que c’était bien ce monstre qui était apparu il y a peu, et non une copie qui aurait été altérée par le mystérieux scientifique qui avait pu lui donner vie, aussi invraisemblable que cela puisse paraître.

“Alors, Kochin, ça vient ? s’agaça le généticien aux cheveux longs.
-Tout de suite, maître, répliqua ce dernier d’un ton exagérément soumis.”

Le vieillard édenté était lui aussi en train de concocter une mixture qu’il faudrait mélanger à celle de Wheelo pour obtenir le produit fini. Le scientifique cyborg se faisait attendre et le Saiyajin avait bien compris pourquoi : Kochin refusait que l’on détruise cette chose. Il voulait l’analyser afin de comprendre d’où elle venait et par conséquent, trouver celui qui avait accompli l’exploit de mener à bien son ambitieux projet.

Wheelo quant à lui, aspirait simplement à la tranquillité, travailler au calme afin de mener ses propres objectifs à bien, avant que les monstres de métal ne viennent tous les massacrer. Il semblait être le seul à se soucier de ce problème, ici. Gero était persuadé que ses nouveaux jouets baptisés Numéro 17 et Numéro 18 suffiraient largement à régler ce souci mineur. Kochin semblait plus absorbé par l’aberration Cell qui barbotait dans son tube à essai extra large. Wheelo avait les Terriens, en qui il voyait toujours l’accomplissement de toute une vie, et qui était toujours persuadé qu’il tenait là l’ultime paire de ciseaux qui découperait les nœuds dans lequel était actuellement imbriqué le monde.

“Voilà, c’est prêt, dit calmement Kochin, en faisant presque sursauter le Saiyajin en armure.”

Ce dernier n’avait même pas vu son serviteur s’approcher et agrippa distraitement le petite flasque de produit destiné à détruire la créature.

“Je persiste à croire que vous faites une bêtise en voulant anéantir cette merveille… grogna le vieillard en blouse.
-Je n’ai pas oublié ce que tu en pensais depuis la dernière fois que tu me l’as rappelé, ironisa Wheelo. C’est-à-dire, il y a dix minutes à peine. Tu sais comme moi que nous n’avons pas besoin d’un problème supplémentaire en ce moment.”

Kochin ne répondit pas. Il était déjà en train d’éteindre le feu sous les récipients et de ranger ce qui pouvait l’être.

“Je devrais être de retour dans moins d’une heure, lança le Saiyajin en reprenant son air amusé. Ne fais pas de bêtises.”

Le vieil édenté resta silencieux le temps d’être certain que Wheelo soit parti. Il se permit alors un ricanement et secoua lentement la tête. Il resta ainsi sans bouger pendant quelques instants avant de relever la tête et de fixer la sortie de la pièce. Il se dit soudain qu’il n’avait pas vérifié l’avancée des travaux de son maître depuis un bon moment. Il décida donc de se remédier à cela.

Kochin arriva devant le labo privé de Wheelo et tapa le code qu’il avait piraté des mois auparavant. Il n’avait jamais été question de laisser le Saiyajin travailler sans surveillance. Tout brillant qu’il était, ce dernier ne faisait plus office d’allié fiable depuis longtemps. Le vieillard en blouse entra et tomba aussitôt sur ce qu’il cherchait : les quatre sarcophages réfrigérés, contenant leur butin respectif. Les documents les plus récents ainsi que les dernières applications utilisées sur les ordinateurs étaient parfaitement laissées en évidence.

Le généticien aux cheveux longs était tellement absorbé par son projet, il se pensait tellement à l’abri derrière sa porte blindée, qu’il ne prenait même pas la peine de camoufler un peu ce qu’il faisait. Kochin put se plonger à loisir dans les méandres de l’esprit torturé qui habitait l’ancien corps de Raditz… et ce qu’il vit le fit presque s’étouffer de stupéfaction.

Wheelo avait énormément avancé ces deux dernières années, encore plus lors des récentes semaines. Son serviteur aurait dû être plus suspicieux. Lui-même accaparé par Cell et les cyborgs, il s’était simplement assuré que le Saiyajin en armure arborait toujours son visage émacié, ses yeux fatigués et son attitude maussade. Cela avait semblé être une preuve suffisante pour conclure qu’il stagnait, alors qu’il n’en était rien, en réalité. Peut-être que Wheelo avait joué un double jeu, lui-aussi, c’était tout à fait possible.

Kochin continua son investigation, en lâchant tantôt un murmure admiratif, tantôt un bruit désagréable trahissant sa dentition incomplète. Quand il estima avoir terminé, il fixa à nouveau les caissons avec une appréhension manifeste. Il avait toujours pensé que l’objectif de son maître était impossible à atteindre. Aujourd’hui, il n’en était plus si sûr et il devait avouer qu’une bonne part de lui-même était séduite par l’idée.

L’autre partie était du côté de Gero, du larbin plus facile à contrôler, des résultats médiocres mais rapides et probants. Pour la première fois depuis de longs mois, le vieil édenté se demanda sincèrement s’il avait choisi le bon camp. Il hésita encore un bon moment avant de soupirer, presque déçu par sa propre décision. Gero resterait le meilleur parti… jusqu’à nouvel ordre.

Le vieux scientifique s’installa au bureau de Wheelo et bidouilla un programme à la hâte qu’il intégra au code source affiché sur l’écran devant lui. Cette commande serait suffisamment discrète et nocive pour que le Saiyajin ne remarque rien lorsqu’il se remettrait au travail. Il penserait faire fausse route, tout en espérant se rattraper aux branches rapidement. Kochin remit ensuite tout comme il l’avait trouvé et se leva en espérant avoir suffisamment masqué son intervention. Délaissant enfin cet endroit à la fois lugubre et attirant, il se rendit d’un pas ferme vers les sous-sols du bâtiment.

L’écoutille se referma derrière lui dans un grincement sinistre. Le vieillard en blouse descendit l’échelle avec dextérité et contempla le grand bocal rempli de liquide verdâtre dans lequel nageait placidement une sorte de fœtus d’animal étrange. Il se sentit aussitôt rassuré sur ses récents agissements.

Des bras et des jambes encore atrophiés avaient poussé depuis quelques jours, donnant à la créature une forme vaguement humanoïde. Bien qu’elle ait arboré une teinte relativement émeraude lors de ses premières années de gestation, sa peau était aujourd’hui d’un bleu profond, presque nuit. Ses taches noires ressortaient beaucoup moins que sur sa teinte originelle.

Kochin tapota sur un clavier d’ordinateur accollé au caisson, dont l’écran affichait des informations relatives à l’assimilation de cellules de Baiomen dans le corps de Cell. Informations indiquant visiblement que l’opération était un succès. Des bruits d’outils posés sur une table métallique firent détourner le regard au vieillard. Il eut le temps de voir une bâche recouvrir deux corps allongés et inertes avant d’aviser un moustachu grognon qui venait vers lui.

“Tiens, Hiéronimus ! dit-il d’un ton faussement enjoué. Tu accordes un peu de répit à tes pauvres cobayes du moment ?
-Hmm… marmonna le roboticien. Ils sont trop précieux pour que je perde mon temps en participant à tes querelles avec Wheelo. Montre-moi un peu les avancements de Cell. Arrivera-t-il à maturité rapidement ?”

Kochin fit pivoter l’écran afin que Gero voie par lui-même. Les traits du vieux cyborg se durcirent.

“Naissance prévue dans neuf ans, sept mois et vingt-deux jours ? lut-il, la mine contrite. C’est mieux que les vingt-cinq ans initiaux mais encore bien trop long !
-Je sais, je sais… soupira le vieil édenté. J’ai encore une carte en main, cela dit, même si elle reste hasardeuse.
-Hasardeuse ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Qu’elle ne dépend que du bon vouloir de Wheelo.”

Hiéronimus écarquilla les yeux et lâcha un ricanement méprisant. Il pouvait oublier Cell pour un moment.

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Piccolo rouait son adversaire de coups au visage. Il ne lui laissait aucun répit. La tête du monstre se faisait balloter d’un côté et de l’autre à une vitesse trop rapide pour que le mouvement soit suivi à l’œil nu. Le Namek s’en donnait manifestement à cœur joie et cherchait à faire mal au batracien. Les coups pleuvaient bien trop vite, ce dernier était totalement submergé, incapable de se défendre. Gohan lui-même n’aurait pas pu mettre autant d’intensité dans cet enchaînement de poings.

Pourtant, à l’instar du petit garçon, le fils de Daimao ne faisait que gaspiller son énergie. La créature ne prenait aucun dégât, sa peau semblait capable de résister à des assauts bien plus terribles que ceux-là. Et lorsque Piccolo arma son bras pendant une fraction de seconde de trop, son ennemi choisit de réagir enfin. Il leva son avant-bras et y fit apparaître une épaisse couche de glace.

C’est ce que le mentor de Gohan attendait. Plutôt que d’écraser son attaque sur ce bouclier, il se lança donc tout entier pour percuter l’humanoïde gluant au menton. Celui-ci fut projeté dans les airs et le Namek le propulsa à toute vitesse dans un gros rocher d’un coup de pied dans le thorax.

À nouveau, la créature croula sous des tonnes de pierre et mit un certain temps à s’en dépêtrer, expulsant les débris d’une décharge de Ki. Lorsqu’elle avisa le fils de Daimao, ce dernier venait de tendre deux doigts lumineux vers elle, tirant un rayon doré aux reflets violets, pulsant d’énergie concentrée, autour duquel dansait une spirale de la même teinte.

“Essaie d’encaisser ça !”

Ce furent les mots qu’entendit le monstre avant de recevoir l’attaque en plein dans l’abdomen et d’être catapulté vers l’arrière, détruisant bien plus de blocs rocheux que lors de sa chute précédente.

Piccolo se permit de souffler un moment mais il n’était pas rassuré du tout. Le fait que son adversaire ait reculé sur une si grande distance n’était pas bon signe. Le Makankosappo était conçu pour transpercer, pas pour emmener sa cible en promenade. Et si cette technique ne pouvait pas venir à bout de cette carcasse puante, le Namek se retrouverait vite à court de solutions. Il en eut d’ailleurs la confirmation alors que l’aberration purulente fonçait déjà sur lui… équipée de deux fouets électriques, cette fois. Elle avait visiblement décidé de passer à l’offensive.

Dès lors, un étrange ballet se mit en place, qu’aucun spectateur n’était dans la capacité d’observer. Le fils de Daimao s’employait à esquiver les armes de la brute qui lui servait d’ennemi. Cette dernière maniait d’ailleurs ses extensions avec une dextérité impressionnante. Par chance, elle était bien moins rapide que Piccolo, qui réussissait plutôt bien à rester hors de portée. Si bien, même qu’il parvint à riposter en enfonçant son poing dans le ventre du monstre.

À la grande surprise du Namek, c’est son bras tout entier qui s’enfonça dans la masse graisseuse, manquant de le déséquilibrer. Il tenta de le retirer mais cela se révéla impossible. Après avoir volontairement ramolli la texture de sa chair au niveau de l’abdomen, le batracien à tête de démon l’avait durcie à l’aide de son pouvoir de glace.

Le bouche de la créature dévoila ses dents acérées dans un sourire carnassier. L’aberration contempla un instant son adversaire tenter vainement de se libérer et tout en poussant un cri guttural, abattit son poing sur le bras à peau verte, le déchirant sur le coup. Piccolo étouffa un juron de douleur et grimaça en voyant son moignon sanguinolent. Après tout, c’était une manière comme une autre de se libérer d’une entrave telle que celle-ci. Il se recula pour se poser à une trentaine de mètres de son opposant repoussant. Ce dernier se débarrassa du morceau de bras d’une simple contraction abdominale, le brisant en mille morceaux congelés.

L’instant suivant, l’expression suffisante de la créature se mua en circonspection. Elle leva la tête vers le ciel, simplement pour se faire emporter dans un torrent de lumière et d’énergie venu d’en haut. Le sol se fit ravager sur un espace circulaire de cinq mètres de rayon et Piccolo s’élança auprès de Gohan pour qu’il ne se fasse pas balayer par la violente rafale de vent qui suivit. Le phénomène dura près de vingt secondes et lorsque la vague de Ki se dissipa, une silhouette de jeune femme à l’aura dorée trônait fièrement dans les airs.

“Oh… elle est venue me sauver… balbutia le fils de Goku, qui se réveillait tout juste.
-Ouais, si on veut… lâcha son mentor en laissant le garçon se remettre debout. Tu peux encore te battre ?
-Je pense que oui, si je ne me fais plus avoir par ses fouets électriques…”

Skirt vint aussitôt se poser aux côtés du Namek et de Gohan. Le premier ne lui adressa pas un regard tandis que le second l’admirait avec un sourire sincère.

“Merci pour l’intervention… lâcha le fils de Daimao sans sympathie. Même si ça n’a servi à rien.”

La jeune femme l’avait déjà compris. Au centre de la zone visée par son attaque, la terre n’avait pas été vaporisée, comme si un couvercle l’avait protégée. Ce couvercle avait la forme d’un gros cube de glace aux arêtes irrégulières, dans lequel on pouvait distinguer, par transparence, la présence du mystérieux monstre.

“C’est solide à quel point, ce truc ? demanda la fille de Nappa.
-Aucune idée… répondit Piccolo. Ce ne serait pas plutôt à moi de te poser la question ?"

Ce dernier fit repousser son bras sans effort et retrouva un corps comme neuf. Cet acte ne surprit pas Skirt outre mesure, qui avait vu des soldats impériaux réaliser des choses bien plus étranges. Elle était plus choquée par la quasi-accusation du Namek que par sa régénération.

“Qu’est-ce que tu insinues ? demanda-t-elle, sur la défensive.
-Tu m’as bien dit l’année dernière que l’acolyte de Raditz travaillait pour Cold dans ton monde, non ?
-Raditz ? Tu veux dire Wheelo ? Tu crois que Kochin serait venu avec moi dans la machine et que je l’aurais gentiment laisser foutre la merde dans votre époque ? Tu te fous de moi ou quoi ?”

Piccolo ignora le ton agressif de la jeune femme et reporta son attention sur le cube de glace, toujours inactif.

“Cette chose me fait penser à des adversaires que nous avons combattu par le passé, daigna expliquer le combattant. Mais ils étaient trois et celui-ci, il combine toutes leurs particularités en les optimisant bien au-delà de ce qu’on a pu voir auparavant. De plus, il porte le même genre de fringues que toi et enfin, comme par hasard, il débarque à peu près en même temps que ta machine arrivée hier…”

Skirt n’eut pas l’occasion de répliquer. La protection gelée du monstre se mit à bourdonner, en faisant vibrer l’air autour d’elle. Au bout d’une dizaine de secondes, elle se fissura et vola en éclats tranchants dans toutes les directions. Les trois protagonistes furent assez rapides pour se protéger et n’écoper que de petites écorchures, mais ils étaient loin de se douter que ce phénomène n’était qu’une diversion.

Effectivement, le sol sembla se nervurer sous la forme de nombreuses lignes brisées lumineuses qui serpentèrent jusqu’aux guerriers à la vitesse de l’éclair. Lorsqu’elles entrèrent en contact avec leurs cibles, un terrible courant électrique les parcourut, achevant de fissurer la pierre et propulsant les gardiens de la Terre vers l’arrière.

Le trio retomba au sol en même temps, le corps de chacun d’entre eux encore fortement électrisé. Skirt et Piccolo se relevèrent plutôt rapidement mais Gohan éprouva les plus grandes difficultés du monde à se remettre debout. Son mentor eut un pincement au cœur en constatant son état. Lui-même avait clairement faibli depuis le début de l’affrontement et la Saiyajin venue du futur n’arriverait à rien de plus qu’eux. Le monstre était toujours là, en pleine forme, à les narguer en arborant ce stupide sourire supérieur et dénué de toute forme d’intelligence. Le Namek montra les dents et serra les poings de rage. Ils étaient en train de se faire ridiculiser par une bête débile et moins puissante que le plus faible du lot. Bientôt, cette humiliation allait se changer en torture, puis en exécution.

“Cette horreur est là pour nous tuer… lâcha le fils de Daimao. Que ce soit ton animal de compagnie ou l'œuvre d'un piège dans lequel tu t'es fait berner, le résultat sera le même pour nous.
-Reste concentré au lieu de jouer au suspicieux, rétorqua Skirt. C’est vraiment pas le moment.
-Il va attaquer ! s’exclama Son Gohan, rattrapé par la peur.
-Merde ! cracha Piccolo.”

La créature voulait manifestement presser son avantage psychologique, qui devenait également physique dès qu’une nouvelle confrontation avait lieu. Ses bras prirent du volume et de nombreux éclairs dorés se mirent à danser dessus. Elle poussa un hurlement bestial et se jeta sur ses proies d’une puissante impulsion qui réduisit en poussière la roche sous ses pieds. Le Namek et les deux métis avaient du mal à imaginer une issue enviable à cet affrontement mais ils étaient prêts à donner le maximum malgré tout.

Arrivé à mi-chemin, le monstre fut pourtant stoppé par un choc d’une violence inouïe reçu en plein sur le flanc. Il disparut du champ visuel de ses ennemis et partit détruire une falaise dans un torrent de poussière et de bruit. Un schéma qui semblait se répéter, pour le plus grand bonheur des protagonistes.

Skirt ne connaissait pas celui qui venait probablement de leur sauver la vie. Un grand gaillard en armure verte, pourvu d’une petite touffe de cheveux roux sur le haut du crâne. Gohan écarquilla les yeux et ouvrit la bouche de surprise, tandis que Piccolo esquissait un sourire en coin.

“Numéro 16… salua-t-il. À vrai dire, j’avais presque oublié que tu existais.
-Je serai toujours là pour protéger la Terre, répondit le robot en gardant un visage fermé.”

Puis il se tourna vers le Namek en lui rendant son sourire.

“Vous pouvez rentrer chez vous, vous êtes désormais en sécurité, assura-t-il.”

L’androïde s’élança à la suite du monstre, qui ne se rétablit qu’à la seconde précédant l’arrivée de son nouvel opposant. La création de Gero avait déjà armé son poing et l’abattit avec force sur la joue visqueuse du batracien ocre. La tête de ce dernier faillit effectuer un tour complet tant le choc avait été violent. Il trébucha et effectua quelques pas pour se remettre d’aplomb. Lorsque son visage fit face à celui de Numéro 16, il arborait toujours cette expression figée dans un rictus presque dément. Par contre, pour la première fois, sa peau s’était déchirée au niveau de la pommette et révéla sa chair brune dans laquelle des circuits électriques se frayaient un chemin.

Ainsi, il était possible de détruire cette chose repoussante ; il fallait simplement taper suffisamment fort.

Le robot enregistra cette donnée et continua son entreprise de démolition, sous le regard médusé des trois autres combattants.

“C’est qui celui-là ? lâcha Skirt, la plus impressionnée des trois.
-Tu n’as jamais rencontré les machines de Gero ? ricana Piccolo. Tu m’en as pourtant parlé.
-Pas des comme ça en tout cas, continua la jeune femme. Si Freezer possède des troupes de ce niveau, je me demande encore pourquoi il n’a pas conquis l’univers de mon époque.”

Numéro 16 frappait sans relâche, blessant un peu plus la bête à chaque coup. Celle-ci avait tenté de riposter en invoquant son électricité mais l’androïde y était apparemment insensible. Elle avait voulu se protéger avec un bouclier de glace, mais la force du robot en était venu à bout sans problème.

À présent, la créature gisait allongée sur le sol, deux canons pointés sur elle. Sans plus de cérémonie, le grand personnage en armure fit appel à toute sa puissance et déversa un ouragan de flammes destiné à avoir enfin raison de l’intrus. Loin d’être effrayé, le monstre avait ouvert grand les yeux avant de partir d’un rire rauque, comme s’il accueillait la mort avec bonheur… ou qu’il connaissait une parade quelconque.

L’énergie déployée par Numéro 16 sembla s’accumuler un court moment sous terre, puis le sol se disloqua, libérant une tempête de lumière et de feu qui obligea les autres protagonistes à se reculer. Le phénomène dura plus de dix secondes et lorsque tout se calma, il n’y avait plus qu’un énorme trou béant sous la création de Gero. Il était large de plusieurs dizaines de mètres et on n’en distinguait pas le fond. Pourtant, Numéro 16 avait visiblement écourté son attaque, en proie à une doute certain, ce qui n’avait pas échappé à Piccolo.

“C’est étonnant, fit remarquer le robot, sans quitter la crevasse des yeux. La planète a été bien plus abîmée que prévu par ma technique, j’ai été obligé de m’arrêter pour ne pas causer de dommages irréversibles. D’après mes calculs, j’aurais dû rencontrer plus de résistance.”

Le Namek afficha une mine encore plus grave. Il n’en était pas certain mais il avait cru voir leur ennemi disparaître, une fraction de milliseconde avant de se faire emporter. La réaction de l’androïde confirmait malheureusement ses pensées.

“Tu en conclus quoi ? lança Piccolo à l’intention du robot.”

Après quelques instants de réflexion, ce dernier tourna la tête et dirigea ses pupilles azur vers son interlocuteur.

“J’en conclus qu’il s’est échappé…”

Au même moment, le fils de Daimao se sentit défaillir, comme privé de toute son énergie sans raison. Il connaissait bien cette sensation et cela n’augurait rien de bon.

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Totalement concentrée sur l’étude de l’étrange vaisseau apporté par Skirt, Bulma commençait à se dire qu’elle avait besoin d’une pause lorsqu’elle entendit quelqu’un sonner à la porte. Elle supposa que c’était Chichi ou Gohan et ne prit même pas la peine de regarder les écrans de surveillance pour s’en assurer. La venue d’un visiteur servirait d’excuse idéale pour penser à autre chose qu’au boulot. Lorsqu’elle ouvrit la porte, pourtant, elle hurla de terreur et fit un bond de deux mètres en arrière.

“Bonjour mademoiselle ! déclara joyeusement Wheelo en réalisant une petite courbette. Navré de vous déranger, mais j’ai grandement besoin d’accéder à votre hangar principal.”

La scientifique était pétrifiée par la terreur et se trouvait dans l’incapacité de parler. Face à elle, le Saiyajin était tout sourire, mais c’était plutôt dû à une certaine crispation qu’à de la bonne humeur. Crispation qui témoignait du stress intense auquel le généticien lui-même étant soumis.

“Soyez sûre, ma chère enfant, que je me rendrai à ma destination, que vous le vouliez ou non. À vous de voir si cela doit se faire avec ou sans heurt.”

Bulma, toujours livide et silencieuse, finit par hocher la tête et d’un geste du bras, invita Wheelo à la suivre.

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Non loin de la Tour Karine, un petit morceau de matière beige était posé dans l’herbe. Tout comme une pierre, il était totalement inerte et semblait s’être trouvé là depuis toujours. Un lézard qui passait par là avait même trouvé le courage de grimper dessus, non sans être surpris par l’odeur étrange que ce caillou dégageait.

Puis le reptile s’enfuit soudain du plus vite que ses courtes pattes le permettaient. En effet, le morceau de roche, qui n’en était pas un, s’était mis à grossir, de manière archaïque d’abord, puis mieux structurée ensuite, jusqu’à prendre la forme d’un monstre humanoïde à tête de crapaud carnivore. Il ressemblait trait pour trait à celui qui s’était battu contre les gardiens de la Terre. D’ailleurs, son visage était toujours couvert des blessures infligées par Numéro 16 quelques minutes auparavant, prouvant que c'était bien le même individu. Sans perdre de temps, il leva la tête vers le ciel et s’envola à grande vitesse en direction du palais divin.

Le jeune Kamisama interrompit aussitôt sa séance d’entraînement avec Yajirobé. Le dieu de la Terre fut assailli par un sentiment de terreur mélangée à du dégoût et l’instant suivant, un batracien humanoïde se posait sur les dalles blanches du bâtiment. L’humain corpulent fut envoyé au tapis d’un seul coup et le Namek se retrouva emprisonné dans une cage de glace autour de laquelle serpentaient de petits arcs électriques.

“Kamisama ! Non ! s’écria Mister Popo en tendant vainement les bras vers son maître.”

Ses yeux implorants se focalisèrent sur l’immonde bête qui souillait de sa présence ce lieu sacré. Celle-ci ouvrit la main vers le haut et sourit encore plus largement.

“Les… Dragon… Ball… gronda-t-elle de sa voix crocodilienne.”

[broly97]

Oulala ! Sa sent la traitrise du côté decette vipère de Koshin. A tout les coups il a piraté les données de Wheelo. Je sens que ça va lui retourner dans la tronche tout ça, en plus de Cell et de C-17 et C-18.

En plus il y a Miraï Cold qui joue les trouble fête avec son monstre qui veut avoir les Drgagon Ball. Sans doute pour avoir l'immortalité. Ah oui concernant le monstre de Miraï Cold... il sait parlé ! .

[omurah]

Pour la scène Wheelo/Bulma : j'ai rien compris à ce qui s'est passé/joué là-bas

Mais je ne doute pas qu'il s'est passé/joué quelque chose d'intéressant !

Et en attendant que lumière soit, si on parlait un peu construction ?
Parce que moi je trouve que c'est très bien construit tout ça.

J'ai mis le temps mais je commence à voir ce que tu cherches à faire avec Metal Cold.
Autant au début j'étais en mode "ouais, bof hein" mais là je suis totalement à fond.

Ensuite, C-17 & C-18. Les présenter comme des enjeux sérieux, sachant qu'à côté on a déjà du C-16 (et du Cell en préparation), je dis +1 ; c'est original comme parti pris, ça titille forcément l'intérêt du lecteur, qui se demande ce qu'il se passe. Bref, +1 point de construction.

Ensuite, Kochin. Il s'immisce dans les affaires de Wheelo ; il s'immisce dans le projet Cell ; il est à l'origine de l'existence de l'ennemi actuellement en œuvre sur Terre (au passage, miraï Cold qui se sert de la timemachine comme d'un cheval de troie, j'aime beaucoup l'idée, puis ça se tient si on part du principe que Bulma ne lui aurait jamais permis - à lui - d'utiliser la machine). Il (Kochin) est placé en position de flottement entre Wheelo et Gero, donnant à penser qu'il pourrait théoriquement pencher d'un côté ou de l'autre. Si on se demandait encore ce que Kochin foutait dans cette histoire, bah là on a la réponse, pour moi. Et c'est très bien senti et surtout très bien structuré.

Le batracien. Un super ennemi sur le terrain. Je comprend très bien ce que tu entends par "plus plaisant à écrire que prévu". Parce qu'en fait ça se ressent à la lecture que l'inspiration a répondu présent. Le combat est intense, nerveux, original et mémorable. Non vraiment y'a de belles scènes, genre le moment où le sol est lézardé par des traits lumineux, ou encore le cube de glace à la solidité extrême, et le moment où l'énergie de l'attaque de C-16 s'accumule sous terre avant de rejaillir, pour ne citer que ces trois exemples.


Un très bon chapitre en tout cas.

[Paulemile]

Oulala ! Sa sent la traitrise du côté decette vipère de Koshin. A tout les coups il a piraté les données de Wheelo. Je sens que ça va lui retourner dans la tronche tout ça, en plus de Cell et de C-17 et C-18.

En plus il y a Miraï Cold qui joue les trouble fête avec son monstre qui veut avoir les Drgagon Ball. Sans doute pour avoir l'immortalité. Ah oui concernant le monstre de Miraï Cold... il sait parlé ! .

Juste pour préciser, Kochin a fait ce qu'il fallait pour ralentir Wheelo et espérer finir le job avec Gero avant.
Pour le monstre du futur ouais, il sait dire trois mots

Pour la scène Wheelo/Bulma : j'ai rien compris à ce qui s'est passé/joué là-bas

Mais je ne doute pas qu'il s'est passé/joué quelque chose d'intéressant !

Logiquement on sait pourquoi Wheelo sort de sa tanière. Après, comment il agit, il faudra attendre le chapitre suivant pour avoir l'explication
Si c'est pas clair, ce qui est tout à fait possible, j'expliquerai ce que j'avais en tête.

Et en attendant que lumière soit, si on parlait un peu construction ?
Parce que moi je trouve que c'est très bien construit tout ça.

J'ai mis le temps mais je commence à voir ce que tu cherches à faire avec Metal Cold.
Autant au début j'étais en mode "ouais, bof hein" mais là je suis totalement à fond.

Tiens, ça m'intéresserait bien de savoir ce que tu crois que je cherche à faire
Je me doutais aussi que Metal Cold ne passionnerait pas les foules au début. Comme Wheelo en son temps. Je compte sur l'eau qui coule sous les ponts pour faire évoluer les choses dans le bon sens

Ensuite, C-17 & C-18. Les présenter comme des enjeux sérieux, sachant qu'à côté on a déjà du C-16 (et du Cell en préparation), je dis +1 ; c'est original comme parti pris, ça titille forcément l'intérêt du lecteur, qui se demande ce qu'il se passe. Bref, +1 point de construction.

Gero compte beaucoup sur ses cyborgs, oui. Est-ce qu'il a raison de le faire... on verra bien

Ensuite, Kochin. Il s'immisce dans les affaires de Wheelo ; il s'immisce dans le projet Cell ; il est à l'origine de l'existence de l'ennemi actuellement en œuvre sur Terre (au passage, miraï Cold qui se sert de la timemachine comme d'un cheval de troie, j'aime beaucoup l'idée, puis ça se tient si on part du principe que Bulma ne lui aurait jamais permis - à lui - d'utiliser la machine). Il (Kochin) est placé en position de flottement entre Wheelo et Gero, donnant à penser qu'il pourrait théoriquement pencher d'un côté ou de l'autre. Si on se demandait encore ce que Kochin foutait dans cette histoire, bah là on a la réponse, pour moi. Et c'est très bien senti et surtout très bien structuré.

Cool, Kochin reçoit un peu d'amour
Tu as exactement trouvé ce que je voulais faire ressentir au lecteur. Ca fait plaisir. Kochin se sent toujours proche de Wheelo, du fait de leurs nombreuses années passées ensemble. Mais il conteste ses choix et ses idées, ce qui le fait naturellement aller vers Gero, qui a l'air plus facile à manipuler. Bref, je suis content.
Juste un truc par contre. On est bien d'accord que ce n'est pas vraiment ce Kochin là qui a conçu le batracien fusionné, hein ? J'ai distillé pas mal d'indices un peu partout mais peut-être que c'est pas assez clair.

Le batracien. Un super ennemi sur le terrain. Je comprend très bien ce que tu entends par "plus plaisant à écrire que prévu". Parce qu'en fait ça se ressent à la lecture que l'inspiration a répondu présent. Le combat est intense, nerveux, original et mémorable. Non vraiment y'a de belles scènes, genre le moment où le sol est lézardé par des traits lumineux, ou encore le cube de glace à la solidité extrême, et le moment où l'énergie de l'attaque de C-16 s'accumule sous terre avant de rejaillir, pour ne citer que ces trois exemples.

Un très bon chapitre en tout cas.

Héhé ! J'aimerais être inspiré de la même manière pour tous les fights que j'écris.

Merci à vous deux, comme toujours, c'est un plaisir de lire vos commentaires.

[Rebel O'Conner]

moi je sens bien le piège.
Cold a laissé Skirt fuir exprès, non sans avoir mis la créature dans la machine temporelle.

[omurah]

Logiquement on sait pourquoi Wheelo sort de sa tanière. Après, comment il agit, il faudra attendre le chapitre suivant pour avoir l'explication
Si c'est pas clair, ce qui est tout à fait possible, j'expliquerai ce que j'avais en tête.

Nop, c'est très clair ; j'avais paumé une partie des infos (à savoir le lien entre la visite de Wheelo et le cas du Batracien) du coup j'étais perturbé parce que je pensais que Wheelo était là pour la timemachine du coup, mais ton commentaire m'a poussé à relire en diagonale et la lumière fut rapidement ; désolé pour le dérangement

Tiens, ça m'intéresserait bien de savoir ce que tu crois que je cherche à faire

Je disais ça sur la forme surtout, pas sur la finalité, que je ne devine pas (pas encore en tout cas ). En gros : ancrer Cold au moyen d'une mini-épopée. Comme un side-plot mais qui au lieu d'être parallèle avec le fil rouge, est tracé de sorte à ce qu'on devine que les deux droites se rejoindront à un point qu'on pourra qualifier de climax. Bref, Cold qui se bat contre lui-même avant d'aller se battre contre les autres, je trouve l'approche intéressante sur la forme, parce que ça nous laisse le temps d'entrer en empathie avec le nihilien ^^

Juste un truc par contre. On est bien d'accord que ce n'est pas vraiment ce Kochin là qui a conçu le batracien fusionné, hein ?

Oui oui, quand je parlais de Kochin à ce niveau-là c'était sous-entendu "du futur" ^^

Vivement la suite !

[Paulemile]

moi je sens bien le piège.
Cold a laissé Skirt fuir exprès, non sans avoir mis la créature dans la machine temporelle.

Ouais, ça se pourrait bien
Je peux répondre vu que ce n'est pas expliqué clairement mais c'est ce que ça laissait entendre. A voir si j'écrirai ça en détail dans des chapitres spéciaux consacrés à l'époque Mirai Cold / Skirt.

Nop, c'est très clair ; j'avais paumé une partie des infos (à savoir le lien entre la visite de Wheelo et le cas du Batracien) du coup j'étais perturbé parce que je pensais que Wheelo était là pour la timemachine du coup, mais ton commentaire m'a poussé à relire en diagonale et la lumière fut rapidement ; désolé pour le dérangement

Ahah, y a pas de souci. Je pense que c'est presque normal de ne pas forcément tout capter direct. Entre les publications 1 fois par semaine, ma volonté de ne pas tout expliquer clairement et ce que je pense être évident alors que ça ne l'est pas... ça fait beaucoup de conditions
De toute façon, tout deviendra plus clair dans le chapitre qui vient.

Je disais ça sur la forme surtout, pas sur la finalité, que je ne devine pas (pas encore en tout cas ). En gros : ancrer Cold au moyen d'une mini-épopée. Comme un side-plot mais qui au lieu d'être parallèle avec le fil rouge, est tracé de sorte à ce qu'on devine que les deux droites se rejoindront à un point qu'on pourra qualifier de climax. Bref, Cold qui se bat contre lui-même avant d'aller se battre contre les autres, je trouve l'approche intéressante sur la forme, parce que ça nous laisse le temps d'entrer en empathie avec le nihilien ^^

Ouais c'est exactement ce que j'ai cherché à faire : qu'on s'attache un peu au personnage en lui donnant un peu plus de cachet qu'il n'en avait eu dans le film. Je me suis un peu amusé à imaginer que le Guedester n'est pas qu'une simple boule de métal surpuissante, mais qu'elle a des limites, des réserves qui s'épuisent... etc. Et Cold pas juste un machin encâblé qui a un rire de savant fou

Oui oui, quand je parlais de Kochin à ce niveau-là c'était sous-entendu "du futur" ^^
Vivement la suite !

Ok, bon tout va bien alors
La suite arrive... tout de suite.

Chapitre 60 : Apaisement

Le métabolisme des Saiyajin est réellement passionnant. Voilà plus de deux mois que j’étudie leur constitution sous toutes les coutures, que des sondes parcourent leurs vaisseaux sanguins et leur cerveau sans relâche. J’ai compris d’où venait leur capacité à se transformer, qui est directement liée à leurs émotions.

Là où la race à laquelle j’appartenais possédait une aptitude innée à se métamorphoser, Son Goku, Vegeta et leurs congénères étaient plutôt des êtres taillés pour le combat sur le long terme. Leur espèce a besoin d’un long apprentissage mais dispose visiblement d’un potentiel bien supérieur à pratiquement n’importe quelle entité vivante de l’univers… y compris les Nihiliens.

Si seulement j’étais en mesure de transférer cette formidable quantité de Ki qui sommeille en eux… je pourrais moi aussi bénéficier de cette faculté à progresser, je pourrais m’améliorer rien qu’en aspirant leur force vitale. Je commence à comprendre de quelle manière je devrais m’y prendre si je veux y parvenir.

Pour cela, il faut partir en quête d’autres débris à récolter dans l’espace ou sur des planètes abritant une civilisation à la technologie avancée. Le Guedester aura besoin de nouvelles machines adaptées à ce que je veux lui demander..

J’ai encore le temps de réfléchir à la manière dont je vais m’y prendre… et de trouver comment pousser le Guedester à m’écouter. Pour le moment, il reste totalement hermétique à mes tentatives de discussion. Serait-il en train de craindre mes ambitions ? Ne voit-il pas que je suis totalement lié à lui, que le peu de matière organique qui subsiste de moi a un besoin absolu de lui pour survivre ? Pourquoi serait-il aussi méfiant ?

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Tout compte fait, le batracien à tête de démon avait récupéré les Dragon Ball plutôt facilement. Il s’était attendu à devoir maltraiter le dieu au point de risquer d’être rejoint par ses adversaires. Son plan serait alors vraisemblablement tombé à l’eau. Mais un autre Namek, peut-être un enfant, lui avait légué les artéfacts bien plus vite que prévu, ne supportant pas de voir les autres habitants du palais se faire torturer. Le monstre n’avait plus qu’à revenir au vaisseau et tout serait réglé. Cold obtiendrait lui aussi le pouvoir des boules de cristal et pourrait enfin s’assurer la victoire sur ses fils.

La créature se concentra et repéra mentalement la balise corporelle qu’elle avait laissée à Capsule Corporation. Elle fit appel à ses aptitudes de téléportation pour se matérialiser dessus. Sa première réaction fut alors de constater qu’elle ne se trouvait pas où elle l’aurait souhaité. Au lieu d’être apparue dans une grande pièce fermée, à côté de la machine à remonter le temps, elle était dehors, à la périphérie d’une grande ville, dans l’herbe.

Son second réflexe fut ensuite de se passer la main sur le visage pour tenter d’essuyer le liquide qui venait d’y être projeté… par un homme aux cheveux longs qui lui faisait face. Celui-ci tenait une sorte de fiole vide qu’il laissa tomber par terre.

“Tu t’attendais à te faire la malle sans problème, mon joli ? fit Wheelo d’un air enthousiaste. Désolé pour toi, ton existence vient de prendre fin.”

Lorsque le Saiyajin prononça le dernier mot de sa phrase, la bête ressentit une douleur indescriptible, là où le produit l’avait atteinte. Elle regarda son moignon, auparavant pourvu de quatre doigts, qui se désagrégeait en fumant et en grésillant, libérant une odeur encore plus nauséabonde qu’à l’accoutumée. Son visage subissait le même sort : des gouttes de peau et de chair s’écoulaient le long de son cou et de son torse.

On pouvait désormais distinguer la paroi osseuse de son crâne sur tout un côté de la tête. Sans surprise, son mugissement terrifié compléta le tableau.

Wheelo contemplait la liquéfaction du monstre avec une expression mi-amusée, mi-choquée. Si tout se passait bien, il ne resterait plus rien de cette aberration dans très peu de temps. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Le batracien, censé mourir à petit feu, avait l’air encore relativement en forme. Ses tremblements cessèrent peu à peu et il finit même pas se ruer sur le Saiyajin en armure pour lui faire payer ce qu’il venait de subir. Le scientifique esquiva de justesse le poing tendu de son adversaire et se para aussitôt de son aura orangée.

“Enfoiré de Kochin… pensa-t-il. Tu m’as encore roulé dans la farine.”

La créature était folle rage et paniquée à l’idée de savoir qu’elle pouvait être vaincue si facilement. Elle cherchait à frapper son agresseur, sans même prendre la peine d’ajuster ses coups ou de les charger d’électricité. Peut-être ne le pouvait-elle plus. Wheelo devait s’employer au maximum mais il s’en sortait plutôt bien pour le moment, bien aidé par le fait que son opposant n’avait plus ou moins qu’un seul bras pour se battre.

Le Saiyajin aux cheveux longs se prit même à apprécier cette petite séance de remise en forme, à tel point qu’il se retrouva rapidement en position de force. La plupart de ses ripostes faisaient mouche… fissurant un peu plus le crâne exposé du batracien repoussant. Ce dernier sentait qu’il était en grave danger et son affolement grandissant le rendait d’autant plus vulnérable.

Alors, sur une ultime offensive, la boîte crânienne du monstre finit par céder et le généticien se retrouva avec une matière grisâtre et gluante sur les doigts, sur laquelle étaient imprimés une myriade de petits circuits électroniques. Privé d’une grosse parcelle de son cerveau, la bête visqueuse stoppa toute activité et tomba au sol. La vie s’échappa définitivement de son corps grotesque quelques secondes plus tard.

Wheelo était encore en train d’essuyer ses mains poisseuses lorsque Numéro 16 se posa en catastrophe à ses côtés.

“Nous avons été bernés par cette chose… annonça-t-il sur le ton monocorde qui le caractérisait.
-Je m’en suis douté, répondit le Saiyajin. C’est bien pour cela que je suis intervenu.”

Nullement dérangé par le mutisme de l’androïde, le scientifique aux cheveux longs fouilla la combinaison du défunt monstre et y devina la présence de petites sphères faites de verre. Quand il eut fini de rassembler les sept Dragon Ball, Piccolo, Gohan et Skirt venaient d’arriver.

Le généticien était en train d’admirer les artefacts, qui pulsaient régulièrement en diffusant une intense lumière.

“Je ferais peut-être mieux de les récupérer… elles n’ont pas l’air très en sécurité à vos côtés, murmura-t-il, sans quitter les boules de cristal des yeux. Après tout, après le coup de main que je viens de vous donner, je mériterais une récompense.
-Tu peux toujours rêver ! aboya le Namek, prêt à en découdre.
-Eh ! J’ai quand même empêché cette affreuse bestiole de les emporter ! se défendit Wheelo. Elle comptait repartir avec le vaisseau garé dans Capsule Corporation. Heureusement que j’étais là, non ? D’ailleurs, si vous pouviez m’éclairer sur la manière dont cette chose s’est retrouvée ici, alors qu’elle ne devrait pas exister… ça m’arrangerait.”

Instinctivement, tous les regards se tournèrent vers Skirt, qui l’espace d’un instant, sembla sur le point de s’offusquer. Elle se ravisa pourtant et entreprit d’évoquer la piste d’un piège tendu par le Cold de son époque. Maintenant qu’elle savait que le monstre avait cherché à s’enfuir avec sa machine, c’était le seul scénario plausible. Au début du récit, le généticien parut encore plus abasourdi que Piccolo, lorsque celui-ci avait entendu cette histoire de voyages dans le temps la première fois.

Le monologue terminé, Wheelo se gratta le menton d’un air dubitatif mais toujours moqueur.

“Kochin à la solde du père de Freezer… Ah ! Ah ! Joli programme. Je comprends mieux comment la créature que l’on vient de vaincre a pris vie. Il ne m’aura au moins pas menti sur ce point.”

Un silence pesant s’installa entre les protagonistes. Ils avaient peut-être agi de concert pour se défaire d’un ennemi commun mais ils n’en appartenaient pas moins à deux camps antagonistes. Le soulagement de s’être défait du monstre fit rapidement place à une tension tellement palpable qu’elle aurait presque pu se voir dans l’air environnant.

“J’espère que tu crois pas réellement au fait que tu vas garder les Dragon Ball, juste parce que tu t’es pointé après la fête, comme d’habitude, gronda Piccolo en fixant le Saiyajin avec suffisance.”

Ce dernier soutint le regard méprisant du Namek et le lui rendit au centuple.

“Oh si, je vais les prendre… susurra Wheelo. Je vais ressusciter Nappa avec et…
-Tu laisses mon père où il est ! intervint Skirt, les phalanges blanchies par la colère.”

Le généticien en armure prit son éternel air faussement outré et mit sa main sur le cœur.

“S’il vous plaît, mademoiselle, vous me faites peur ! Je connaissais Nappa bien mieux que toi, petite effrontée, rétorqua-t-il ensuite avec véhémence. Si j’en crois ton histoire, alors oui, je vais non seulement conserver les Dragon Ball mais je vous prendrai la machine à remonter le temps aussi. J’estime qu’elle me revient de droit après le désastre que j’ai évité à tout le monde.
-Ben voyons…”

Piccolo s’était pris le visage à deux mains en se retenant de ricaner trop fort.

“Tu voudrais qu’on vienne lustrer le carrelage de ton laboratoire, aussi ? continua-t-il. Tu m’expliques comment tu comptes t’y prendre pour nous passer dessus ?
-Je n’ai pas grand chose à faire, en fait, nargua le Saiyajin. Mon ami Numéro 16 peut bien se charger de vous tout seul.
-C’est vraiment ta seule échappatoire ? répliqua le fils de Daiomao sur un ton victorieux. T’as raison, demandons-lui ce qu’il en pense.”

Le robot tourna d’abord la tête vers le Namek, puis il sourit à Wheelo. On aurait dit qu’il était désolé pour lui.

“La meilleure option est de laisser les choses en l’état, déclara-t-il le plus sérieusement du monde. Les Dragon Ball et le vaisseau appartiennent à Piccolo et ses alliés, ils vont le rester. Nous n’en avons pas besoin pour nous préparer à l’affrontement contre les Cold de métal.”

Le scientifique en armure n’en croyait pas ses oreilles. Il avait les yeux rivés sur cet androïde, qui était beaucoup plus humain qu’il n’en avait l’air au premier abord. Dans le sens encombrant du terme.

“Franchement, je comprends pourquoi Gero n’arrête pas de répéter que tu es un échec de sa part.
-J’obéis simplement à un programme basé sur le pragmatisme et la logique, répondit Numéro 16, toujours aussi taciturne.
-On a le droit de buter cet abruti ? demanda soudain la jeune femme aux cheveux verts, en pointant Wheelo du doigt. Ce serait pragmatique et logique, non ?”

L’intéressé recula inconsciemment d’un pas et se rapprocha du robot, plus rassuré du tout.

“Nous devons être le plus nombreux possible pour la bataille qui va suivre, affirma l’androïde. La Terre va bientôt faire face à une épreuve terrible, qu’aucun d’entre vous n’est encore prêt à affronter. Personne ne mourra aujourd’hui.”
Tout le monde fixait maintenant le grand roux, la mort dans l’âme.

-On fait quoi de ça, alors ? questionna Gohan en montrant le cadavre de la créature.”

Numéro 16 s’avança et attrapa le corps pour le faire basculer sur son épaule.

“Qu’est-ce que… commença Piccolo, les sourcils froncés.
-Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour le remettre sur pieds, rassura le robot. Si toutefois il peut nous être utile autrement pour la suite, il faudra s’en servir impérativement.”

La création de Gero s’envola alors sans ajouter un mot, laissant Wheelo seul un instant. Le scientifique finit par remarquer qu’il était en danger de mort et il s’empressa de suivre le chemin de Numéro 16.

“Vous vous coltinez ce gros con de généticien depuis quand ? soupira Skirt.
-Ça va faire trois ans… maugréa Piccolo. J’espère sincèrement qu’il sera le premier à y passer contre les Metal Cold.
-On devrait peut-être rendre les Dragon Ball à Kamisama, non ? fit Son Gohan.”

Son mentor acquiesça et le trio décolla en direction du palais divin.

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Le Saiyajin aux cheveux longs arriva au laboratoire bien après l’androïde. Kochin attendait patiemment à l’entrée, appuyé des deux mains sur une canne métallique. Wheelo était furieux mais sa colère se changea en incompréhension lorsqu’il vit le visage radieux de son acolyte.

“Je pensais que tu te serais terré derrière les fesses de Gero, après m’avoir fait un coup pareil ! grogna-t-il en se posant près du vieillard.
-Eh bien non, je suis venu vous accueillir pour vous remercier, déclara le vieux généticien de sa voix nasillarde.
-Tiens donc ! s’exclama le guerrier en armure. Tu m’en diras tant.”

Kochin commença à retourner à l’intérieur du bâtiment et ramassa une masse informe qui avait été posée au sol pour la traîner derrière lui. Wheelo lui emboîta le pas.

“Je m’excuse d’avoir sciemment réduit la dangerosité du liquide censé venir à bout de cette chose, fit le vieil édenté en pointant son fardeau d’un bref mouvement de menton. Toutefois, que vous l’ayez fait sous la contrainte ou non, vous n’avez pas vaporisé son organisme une fois vaincu. En cela, je vous en suis très reconnaissant.”

Le Saiyajin ne trouva pas les mots pour réprimander son collègue de toujours. Kochin semblait réellement heureux. Pour une fois, pas une once de fourberie ne se trouvait dans le ton de sa voix ou dans son regard.

“Je peux savoir ce que tu comptes faire de ce truc ? maugréa Wheelo.”

Le vieillard en blouse s’arrêta un instant, l’air de réfléchir.

“Pourquoi ne viendriez-vous pas donc voir de vos propres yeux ? Vous pourriez dissiper vos doutes quant à nos travaux, à Gero et moi.”

Wheelo accepta, toujours aussi surpris par l’attitude affable de son confrère. Il ne se souciait que très peu des projets de Kochin, étant lui-même très absorbé par les siens. Mais le peu de fois où il avait voulu approcher la pièce en sous-sol où se terraient les deux cyborgs du troisième âge, Numéro 16 se trouvait en faction et lui faisait bien comprendre qu’il ne fallait pas insister.

Aujourd’hui, le robot était toujours à son poste mais laissa le passage sans un mot, sur un simple signe du généticien bossu. Le duo se retrouva bientôt dans une pièce circulaire et exigüe, sous le regard médusé de Hiéronimus, qui oscillait entre Wheelo et le cadavre dégoulinant du batracien fraîchement vaincu.

Devant lui se trouvaient deux lits médicaux, sur lesquels étaient allongés deux jeunes gens, totalement immobiles. On pouvait deviner qu’ils n’étaient déjà plus vraiment humains. Aaron Wheelo se douta qu’il avait devant lui les futurs Numéro 17 et Numéro 18.

“On dirait que cette victoire a mis du baume au cœur de votre relation… lâcha le moustachu sans prendre la peine de masquer son mépris.”

Les experts en génétique l’ignorèrent et Kochin préleva une goutte de sang du cadavre visqueux afin de la placer sur un appareil relié à un ordinateur… lui-même câblé à la structure qui soutenait le gros bocal cylindrique. La larve bleutée barbotait toujours dedans et le Saiyajin avait du mal à la quitter des yeux.

“Ce n’est qu’une simulation pour le moment, mais les estimations de ce programme sont rarement erronées, assura son acolyte.
-Bien… je… tu fais quoi au juste ? bégaya un Wheelo troublé par la forme de vie qui le fixait depuis son environnement liquide.”

Le vieil édenté pianota diverses instructions à la vitesse de l’éclair et laissa mouliner sa machine, tout en regardant l’écran avec une grande attention pendant plusieurs secondes. Semblant soudain se rappeler de la question qui lui était posée, il invita son maître à s’intéresser au petit écran LCD posé à mi-hauteur sur la paroi de l’aquarium. On pouvait y voir le chiffre neuf, suivi d’un sept et d’autres nombres que le scientifique aux cheveux longs ne lut même pas. Il avait déjà compris que c’était un compte à rebours qui indiquait la temps au bout duquel Cell arriverait à maturité.

Une imprimante vétuste grinça et Kochin se jeta sur le petit bout de papier qu’elle venait de cracher laborieusement. Ce qui y était affiché était déjà bien plus encourageant : un an, huit mois et douze jours. Le vieillard avait du mal à masquer son euphorie.

“Laissez-moi simplement quelques semaines, jubila-t-il. Juste le temps de confirmer ces données en pratique. Je vous promets alors que je consacrerai toute mon énergie à la réalisation de votre rêve avec les sujets Terriens.

[omurah]

Je me suis un peu amusé à imaginer que le Guedester n'est pas qu'une simple boule de métal surpuissante, mais qu'elle a des limites, des réserves qui s'épuisent... etc.

Oui, c'est un aspect qui m'avait caressé l'esprit mais que j'ai oublié de relever, tu fais bien de mettre ça sur le tapis du coup. Effectivement, quand j'ai vu que tu commençais à intégrer des limites au guedester (notamment dans la production en série des copies de Cold, et ses modalités) j'ai tout de suite compris pourquoi il était question - donc - d'un remake, et pas simplement d'un what-if. Tu t'en doutes peut-être, avec Calfiru, mais je suis extrêmement client des remake sauce DB (j'étais d'ailleurs triste d'apprendre que Le Namek fou mettait fin à sa fic sur DB version japon médiéval, parce que c'était l'une des fics dont j'attendais fiévreusement la résurgence), du coup, j'aime beaucoup ton remastering du concept de Guedester. Là ça prend une tout autre dimension, qu'il n'y avait pas du tout dans l'OAV. D'ailleurs l'intro du chapitre 60 vend du rêve avec les projets d'amélioration de Cold ! *-*

Un peu pareil pour Cell d'ailleurs, tu en ré-écris la genèse avec maestria, j'adore, tout simplement.

-On a le droit de buter cet abruti ? demanda soudain la jeune femme aux cheveux verts, en pointant Wheelo du doigt. Ce serait pragmatique et logique, non ?”

Elle était excellence celle-là ! Je croise les doigts pour que le personnage de Skirt ne meure pas tout de suite, parce que c'est peut-être mon préféré jusqu'ici (avec Wheelo qui talonne) ^^

Encore un très bon chapitre, avec des interventions très bien senties comme celle de C-16 ou Piccolo qui souhaite que Wheelo soit le premier à y passer dans la guerre à venir

[Paulemile]

Oui, c'est un aspect qui m'avait caressé l'esprit mais que j'ai oublié de relever, tu fais bien de mettre ça sur le tapis du coup. Effectivement, quand j'ai vu que tu commençais à intégrer des limites au guedester (notamment dans la production en série des copies de Cold, et ses modalités) j'ai tout de suite compris pourquoi il était question - donc - d'un remake, et pas simplement d'un what-if.

Ouais, sans (trop) spoiler, j'avais presque plus envie d'écrire sur un remake de Metal Cold que sur Wheelo qui chope le corps de Raditz. Je pense que c'est assez clair qu'on va encore entre parler du Guedester pendant un petit moment

Tu t'en doutes peut-être, avec Calfiru, mais je suis extrêmement client des remake sauce DB (j'étais d'ailleurs triste d'apprendre que Le Namek fou mettait fin à sa fic sur DB version japon médiéval, parce que c'était l'une des fics dont j'attendais fiévreusement la résurgence), du coup, j'aime beaucoup ton remastering du concept de Guedester. Là ça prend une tout autre dimension, qu'il n'y avait pas du tout dans l'OAV. D'ailleurs l'intro du chapitre 60 vend du rêve avec les projets d'amélioration de Cold ! *-*

Un peu pareil pour Cell d'ailleurs, tu en ré-écris la genèse avec maestria, j'adore, tout simplement.

Ouais j'ai vu
Etant donné que tu es dorénavant mon commentateur officiel, ça m'arrive souvent de me demander ce que tu vas penser du chapitre qui vient. Je fondais pas mal d'espoirs sur Cold justement
Merci pour Cell aussi, j'avais envoie qu'on voie sa tête assez tôt. Tout le monde sait que Gero bosse dessus depuis un bail dans le manga, alors pourquoi pas en parler un peu

-On a le droit de buter cet abruti ? demanda soudain la jeune femme aux cheveux verts, en pointant Wheelo du doigt. Ce serait pragmatique et logique, non ?”

:lol:
Elle était excellence celle-là ! Je croise les doigts pour que le personnage de Skirt ne meure pas tout de suite, parce que c'est peut-être mon préféré jusqu'ici (avec Wheelo qui talonne) ^^

Je suis pas du genre à me lancer des fleurs mais j'étais content de la sortir, celle-là
Le chapitre suivant devrait te plaire si tu apprécies Skirt. J'en n'ai pas encore fini avec elle

Encore un très bon chapitre, avec des interventions très bien senties comme celle de C-16 ou Piccolo qui souhaite que Wheelo soit le premier à y passer dans la guerre à venir

Merci bien ! Je m'éclate toujours autant à écrire sur Piccolo et donner un rôle important à C-16 me plait vraiment aussi. C'est cool si ça se ressent

Chapitre 61 : Vivre l'Instant Présent

Je peux le sentir, les batteries du Guedester à présent sont pleines à craquer. Il s’est repu d’une trentaine de planètes, sans oublier d’écumer deux cimetières de vaisseaux sur le trajet. L’heure de foncer vers la Terre est enfin venue… à une vitesse modeste bien sûr. Il ne faudrait pas vider toute l’énergie méticuleusement accumulée depuis tout ce temps. Mon hôte veut être frais et dispos lorsque nos ennemis seront à portée. J’ai hâte de voir leurs visages dépités quand l’armée de soldats à mon effigie se jettera sur eux ou prendra place sur leur planète.

Quant à moi, je n’ai pas réussi à mettre au point de quoi absorber le Ki de Son Goku ou de Vegeta. J’ai trouvé comment m’y prendre mais je ne parviens pas à concevoir l’ultime outil qui me permettrait d’arriver à mes fins. Je soupçonne toujours le Guedester de bloquer mes synapses pour que je me tienne tranquille. Malgré cet échec, j’ai toutefois appris de belles choses.

Le Ki… ce n’est pas seulement une source de puissance, c’est un art tout entier. Maîtriser cette énergie relève de la prouesse héroïque et je me rends compte que j’étais loin de la contrôler quand je me nommais encore Empereur Cold. Aujourd’hui, j’ai moi aussi réussi à accomplir cet exploit. Dorénavant, je suis capable de ressentir les énergies d’autres combattants, mais aussi de faire fluctuer la mienne, au point de la masquer totalement. Cela, je le dois encore à mes deux prisonniers. Je me demande s’ils ont d’autres merveilles de ce genre à m’apprendre.

Mon côté conquérant laisse de plus en plus de place à une facette plus scientifique dans mon esprit, et ce n'est pas pour me déplaire. Finalement, c’est peut-être moi qui vais finir par trouver ce voyage trop court.

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Son Gohan dévorait goulûment son petit déjeuner sans jamais quitter Skirt des yeux. Il affichait en permanence un sourire béat sur son visage, que la jeune fille lui rendait parfois, un peu gênée, quand elle ne se battait pas avec sa cuillère ou ses baguettes. Visiblement, elle n’avait jamais mangé comme une Terrienne.

“Merci d’avoir accepté de m’héberger, répéta-t-elle pour la troisième fois à l’intention de la femme brune qui s’affairait dans la pièce.
-Aucun problème, répondit aimablement Chichi. Tu peux rester ici autant de temps que tu le souhaites.”

La femme de Goku, en réalité, était moins ravie qu’elle n’en avait l’air. Tout en faisant semblant d’être très occupée, elle surveillait les moindres faits et gestes de la combattante. Une réaction des plus logiques, lorsque l’interlocuteur se raidissait comme un bâton à chaque question évoquant son passé.

Chichi mettait toute la bonne volonté du monde pour paraître affable, mais elle ne put s’empêcher de grincer des dents lorsque Skirt fit tomber une boulette de riz sucré de ses baguettes et renversa son bol entier en tentant de la rattraper. Le garçon ne se priva pas de rire franchement.

“Désolée… fit-elle, extrêmement confuse.
-C’est pas grave ! lança Son Gohan. Tu peux finir en mangeant avec les doigts, je voudrais te montrer un truc. Maman, je vais faire visiter la région à Skirt, on reviendra pour déjeuner.”

La mère du garçon acquiesça en le mettant tout de même en garde contre Wheelo. Elle savait que son enfant était terriblement fort et accompagné d’une adolescente plus puissante encore, mais elle ne pouvait pas ne pas s’inquiéter. Chichi soupira et se mit à ranger le repas lorsque le duo sortit dans le jardin et décolla.

Son fils avait tout de même un talent rare pour se faire d’étranges amis. Après Piccolo le démon, voilà qu’il s’acoquinait avec une Saiyajin venue d’on ne sait quel coin de l’espace et dépourvue de tout savoir vivre Terrien. Au moins, cette Skirt semblait plus fréquentable que le Namek. Peut-être même qu’une fois accoutumée à cette planète, elle pourrait trouver un travail et un logement. Surtout, elle pourrait participer à la recherche de Goku… à défaut de débarrasser la table qu’elle venait de salir dans son intégralité.

Tout ceci cachait quelque chose… Chichi l’avait bien deviné. La nouvelle copine de Gohan n’était pas si innocente qu’elle en avait l’air. L’évocation de Bulma la mettait extrêmement mal à l’aise alors qu’elle ne l’avait soi-disant jamais rencontrée. Sans parler du fait qu’elle rougissait carrément lorsque la conversation dérivait sur Son Goku. La jeune femme essayait de se faire la plus petite possible, ce qui était plutôt compliqué, vu sa carrure. Le petit garçon venait à son secours à chaque fois et Chichi n’avait pas poussé l’interrogatoire plus loin… pour le moment.

Néanmoins, la présence de cette fille semblait ravir Gohan et c’était le plus important. L'étrange accès de violence auquel il avait succombé lors de son anniversaire semblait totalement oublié et sa mère avait fini par mettre cela sur le compte de l'absence de Goku. Si Skirt apportait un peu de stabilité émotionnelle au garçon, elle serait la bienvenue pour toujours.

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Les deux métis volaient à vitesse soutenue et à hauteur suffisante pour ne pas se faire voir par d’éventuels humains qui auraient la tête levée vers le ciel.

“On arrive bientôt, assura Gohan. On voit la forêt au loin.
-Tu es sûr que je peux sortir comme ça ? grogna Skirt en tiraillant sur son kimono rouge pour essayer d’en effacer les plis.
-Mais oui, c’était une tenue à mon père. Il n’y avait que ça à ta taille. Il se baladait partout avec et personne ne le regardait bizarrement. Sauf quand il arrivait du ciel pour se poser en plein milieu d'une avenue, forcément.”

La jeune femme ne parut pas convaincue mais hocha tout de même la tête.

“Ma mère a dit qu’elle en ajusterait quelques-uns pour toi, ajouta le garçon.
-J’aurais préféré mon ancienne combinaison… marmonna la fille de Nappa. En plus, elle est était auto-nettoyante,autant pour elle que pour moi.
-Vraiment ? C’est génial ! s’écria Gohan.
-Je n’avais jamais eu à prendre de… douche de ma vie, ajouta la jeune fille. Je ne sais pas si j’ai bien fait. Toute cette eau, c’était bizarre. Le sol de la salle de bains s’essuie automatiquement, j’espère.”

Le fils de Goku ne put s’empêcher de s’esclaffer et s’attira une réprimande faussement sévère.

“Bulma a promis qu’elle allait voir pour t’en faire une nouvelle en s’inspirant de celle qu’on lui a donnée, continua-t-il. Ton uniforme a été très abîmé pendant le combat. Tu voudrais qu’on aille lui demander si elle a un peu avancé ? En plus, c’est un peu ta mèr...
-Non !”

Le regard de Skirt s’était soudainement durci et l’espace d’un instant, le garçon constata que Nappa était bien son père, leur visage se ressemblaient énormément à ce moment précis. La Saiyajin se rendit compte qu’elle avait réagi un peu violemment et tenta de rattraper le coup.

“Je veux dire… je préférerais attendre un peu avant de la rencontrer. Je t’ai déjà expliqué, c’est trop dur pour moi.
-Oui, désolé, s’excusa Son Gohan.”

Le duo termina le trajet en silence et s’arrêta dans une petite clairière où poussaient de hautes herbes. Ils s’assirent au milieu et se retrouvèrent alors au cœur d’une foule d’insectes bourdonnants et châtoyants, tandis que l’écoulement d’une rivière et le chant des oiseaux ajoutaient au charme sonore du lieu. Même les arbres et les rochers semblaient plus beaux ici qu’ailleurs. L’ambiance était incroyablement apaisante. Skirt, qui venait pourtant de perdre sa mère et de quitter son monde pour toujours, sentit son moral remonter.

“C’est… c’est magnifique… murmura-t-elle. La Terre est vraiment une belle planète.
-Je venais souvent ici avec mon papa après un entraînement, raconta le garçon. J’y suis beaucoup retourné seul aussi, depuis qu’il a disparu… Ça me rendait triste et content en même temps. C’était bizarre. Maintenant, je ne pleure plus...”

Les deux jeunes gens restèrent muets pendant quelques minutes, le temps de laisser passer leur mélancolie respective. Gohan s’était allongé et mâchonnait un brin d’herbe, réflexe qu’il avait pris pour imiter son père.

“Eh, Skirt, fit-il. J’ai jamais trop compris ton histoire de voyages dans le temps. J’ai pensé à un truc y a pas longtemps et ça m’a fait vachement peur. Imagine que ton Cold vienne nous attaquer dans le passé ! s’exclama-t-il en se redressant. Il pourrait revenir alors que je ne suis qu’un bébé et que tu n’es pas encore venue nous sauver !”

À cet instant, Son Gohan écarquilla les yeux, frappé par une révélation.

“Attends, on pourrait tout arranger aussi, nous ! Il suffirait qu’on reprenne ta machine, qu’on revienne encore plus dans le passé et qu’on aille attaquer Cold, Cooler et tout alors qu’ils ne se doutent de rien ! On pourrait sauver mon père avant qu’il ne soit capturé et même, on pourrait tuer Raditz, puisqu’on sait où est son laboratoire ! T’es d’accord pour faire ça, nan ?”

Le fils de Goku jubilait. Il s’était mis debout, les poings serrés dans une posture victorieuse. Il fut cependant surpris de voir que Skirt ne partageait pas son enthousiasme. Elle le regardait avec un sourire compatissant qui n’augurait rien de bon.

“Je suis désolée, mais ça ne fonctionne pas comme ça… lâcha-t-elle, presque en s’excusant.”

La fille de Bulma invita Gohan à se rasseoir face à elle et plongea ses yeux verts dans les siens.

“Je vais t’expliquer rapidement. Lorsque je suis venue chez vous la première fois, j’ai créé ce qu’on peut appeler une nouvelle timeline. Une nouvelle dimension dans laquelle le cours de l’histoire tel que je le connais a été changé. C’est pour ça que même si le Cold de chez toi a été vaincu, il est toujours vivant chez moi. Nos deux mondes ne seront jamais liés, tu vois ?”

Le garçon hocha piteusement la tête, la mine triste.

“En quelque sorte, quand je suis arrivée dans ton époque, j’ai posé une limite de temps que l’on ne peut pas dépasser, continua-t-elle. Enfin on pourrait revenir encore plus tôt, mais ça créerait une nouvelle timeline, qui n’a aucun lien, ni avec la tienne, ni avec la mienne. Bien sûr, ce serait toujours bien de se dire qu’on sauverait ton père et le mien dans un autre monde mais ils ne reviendraient pas parmi nous pour autant.
-Oui… t’as raison… bougonna le fils de Goku en baissant la tête.
-Je suis désolée, lorsque je me suis enfuie avec la machine la première fois, j’aurais voulu arriver quelques jours plus tôt mais je n’ai pas eu le temps de me préparer. Cold était déjà à ma recherche. J’ai fait comme j’ai pu.”

Skirt resta quelques secondes à regarder le garçon. Elle comprenait très bien ce qu’il ressentait. Elle-même ne pourrait jamais retrouver sa vraie mère. Sa machine était condamnée à revenir à l’époque à laquelle elle avait été lancée. L’image de Bulma, mourant écrasée dans la puissante main du Nihilien cornu, la hanterait toute sa vie.

La jeune femme soupira et se releva pour ne pas succomber à ces pensées morbides. Elle ébouriffa les cheveux de Gohan, un réflexe qu’elle avait pris pour lui redonner le sourire.

“Allez, la bonne nouvelle, c’est que Cold ne pourra jamais nous attaquer dans le passé, déclara-t-elle sur le ton le plus joyeux possible. Tu n’as pas à t’inquiéter de ça. Et s’il n’est jamais revenu dans notre présent, c’est qu’il n’a jamais pu reconstruire de machine à voyager dans le temps non plus. Le sacrifice de ma mère n’a pas été vain. Peut-être qu’un jour, j’y retournerai pour faire payer à cette enflure de Nihilien toutes les atrocités qu’il a fait subir à l’univers.”

Skirt se fit silencieuse encore un court instant. Une sorte de bourdon rose et bleu s’arrêta devant elle et reprit sa route lorsqu’il comprit qu’il n’y aurait rien à butiner dans cette chevelure pourtant aussi verte que la végétation alentour.

“Oublie toute cette histoire de voyage dans le temps, petit gars, conclut la fille de Bulma. Pense à ton monde à toi, il y reste des choses à sauver, comme Son Goku par exemple. En parlant de ça, on devrait aller s’entraîner pour dépasser nos limites. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Je suis d’accord ! scanda Gohan en levant le poing en l’air. On peut aller chercher Piccolo ?”

Skirt acquiesça en silence. Elle n’était pas une grande fan du Namek mais sa puissance et son expérience allaient être de précieux atouts pour remporter la bataille qui se profilait à moyen terme. Bizarrement, la guerrière avait hâte d’affronter ce nouvel ennemi, qui avait manifestement beaucoup de points communs avec sa propre Némésis.

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“Metal Cold !”

Kamisama stoppa son duel amical avec Yajirobé et se tourna lentement vers celui qui venait de se poser sur son palais.

“Eh bien, Piccolo, tu parais bien sur les nerfs aujourd’hui, se moqua le dieu de la Terre. Pourquoi tant d’ardeur à prononcer ce nom qui m’est inconnu ?
-Arrête de faire de l’esprit ! répliqua le fils de Daimao. C’est comme ça qu’on appelle l’entité qui a envoyé ses soldats nous attaquer il y a plus d’un an.”

Le Namek divin s’essuya le crâne avec une serviette rapportée par Mister Popo et soupira de soulagement. Le combat qu’il venait de mener contre le Terrien enrobé avait été particulièrement intense et lui avait fait le plus grand bien.

“Que veux-tu savoir ? demanda-t-il.
-L’apparition soudaine du monstre venu du futur m’a fait revenir à la réalité, expliqua Piccolo. Je m’étais presque habitué à la vie paisible que je mène depuis que nous sommes rentrés de la Nouvelle Namek. J’avais même réussi à me convaincre que Wheelo n’était plus un problème. Ce qui s’est passé hier a remis de l’ordre dans mes idées.”

Kami invita son alter-ego à venir s’installer un peu plus loin, près du palais à proprement parler. Il avait la sensation que la discussion ne prendrait pas fin de sitôt.

“Je sais que tu es en contact avec Kaio, continua le fils de Daimao. Il doit surveiller de très près la progression de Metal Cold. Je ne veux pas être pris au dépourvu comme contre ce truc visqueux alors que cette fois, nous avons la possibilité de nous organiser.”

Le dieu ricana, d’un rire plus nerveux qu’amusé. Ils n’étaient effectivement pas passés loin du drame contre un seul adversaire. Quel serait le résultat contre des dizaines, voire des centaines d’ennemis ?

“Dis-moi quand est-ce que ce truc nous attaquera, ordonna Piccolo. Qu’on sache au moins si on aura une chance de s’en sortir ou non.
-Kaio m’a raconté que l’engin venait juste de commencer à faire route vers la Terre… répondit Kamisama, après un petit silence. Il a rencontré de nombreuses difficultés et s’est beaucoup éloigné de nous avant de pouvoir repartir, mais cette fois c’est sûr. S’il garde sa vitesse actuelle, vous avez encore une petite année et demie devant vous.”

Le guerrier Namek piaffa, autant à cause du fait que son alter-ego soit resté si longtemps silencieux sur le sujet, qu’à cause de la tournure de sa dernière phrase.

“Une année et demie devant nous… grogna-t-il. Tu attendais que je vienne gentiment te demander pour m’annoncer ça ? Tu crois qu’on n’a aucune chance contre lui ou quoi ?
-Je ne me permettrais pas de juger, admit l’être divin. Kaio par contre, a été formel. Vous n’avez pas la moindre possibilité de l’emporter, même en vous entraînant sans relâche pendant le temps qu’il vous reste. Inconsciemment, j’ai peut-être voulu vous préserver encore pendant un moment.
-Nous préserver ?”

Piccolo hésitait maintenant entre hurler de rire et frapper Kamisama au visage.

“Tu peux préserver les petits Terriens qui vivent dans l’ignorance de tout ce qui se passe autour d’eux mais tu ne peux pas préserver des combattants cent fois plus puissants que toi ! Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? D’ailleurs, j’ai remarqué que ça faisait plusieurs semaines que tu ne progressais presque plus ! Ta nouvelle ascension aura été de courte durée. Tu ferais bien de te préserver toi-même !
-Nous y voilà… murmura le dieu de la Terre.”

Les deux congénères se fixèrent pendant de longues secondes. Le plus sage affichait un air résigné, presque amusé, tandis que le plus fougueux avait du mal à desserrer les dents. Tigu, alerté par le bruit, était sorti et avait rejoint Yajirobé et Mister Popo dans leur mutisme inquiet. Ils n’osaient pas bouger et regardaient la scène en retenant leur souffle.

“Alors, tu te décides enfin à évoquer le sujet à nouveau, reprit finalement Kamisama.
-Rends-toi à l’évidence, rétorqua Piccolo. C’est le seul moyen que l’on ait à notre disposition pour espérer s’en sortir. Si tu ne t’améliores plus, tu ne m’es plus d’aucune utilité. Je me fiche bien que tu répondes aux prières de la populace. La Terre n’a pas besoin d’un dieu qui reste perché sur son palais, elle a besoin d’un guerrier qui la sauvera de la destruction.”

Les paroles du fils de Daimao résonnèrent longtemps dans la tête de chaque individu présent. Yajirobé leva un sourcil, Tigu tourna fébrilement la tête, cherchant du soutien auprès de quiconque pourrait le rassurer, en vain. Mister Popo, quant à lui, se mit à trembler. Il fixait son maître avec une tristesse qui s’intensifiait progressivement.

“Kamisama… finit-il par implorer.”

Le Dieu de la Terre baissa la tête en souriant. Il avait pris sa décision.

“Il n’est pas question que je fusionne avec toi, déclara-t-il sèchement.
-Comment ?”

La question de Piccolo transpirait la rage et la frustration. Ses poings se crispèrent autant que sa mâchoire. Malgré tout, un certain soulagement pu se lire sur le visage du génie noir et du jeune rescapé Namek.

“Pas pour le moment, du moins, continua Kami. Je peux encore progresser durant l’année qui vient. Ce sera peut-être minime, mais ce sera déjà ça de gagné. De plus, Tigu n’est pas encore prêt à me remplacer et il n’est pas question que je laisse un monde sans Dragon Ball derrière moi.
-On n’aura plus jamais besoin de Dragon Ball si je t’assimile ici et maintenant, ricana le combattant Namek et dévoilant ses dents acérées.”

Kamisama lui rendit son sourire et écarta les bras, mimant une position vulnérable.

“Tu peux toujours essayer, provoqua-t-il. Tu te doutes bien que si je t’ai parlé de ce dernier recours, c’est bien parce que ça ne dépend pas de toi. Si tu veux fusionner avec moi, il faudra que je sois d’accord. Sans quoi, rien ne se passera.”

Piccolo donnait l’impression de pouvoir massacrer son vis-à-vis à tout moment. Bien sûr, il n’aurait jamais levé la main sur le dieu de la Terre, quand bien même cela ne l’aurait pas blessé lui-même. Cela ne l’empêchait pas d’être exaspéré par son comportement et de s’imaginer le corriger pour lui faire passer l’envie de faire le malin. Le fils de Daimao allait envoyer une réplique bien sentie lorsqu’il remarqua deux Ki approcher. Gohan et Skirt se posèrent peu de temps après.

“On se disait qu’on pourrait aller se dégourdir un peu les poings, proposa la jeune femme.
-C’est pas de refus, lâcha Piccolo. J’ai besoin de me changer les idées.”

[omurah]

Un chapitre (à la) cool, j'ai bien aimé, ça change des gros cliffhangers et ça fait du bien occasionnellement de poser un peu le rythme parce que ça donne une agréable sensation de suivre l'histoire en temps réel, quelque part. Ce qui est forcément bien vu puisqu'il faut bien qu'on en vienne à sentir le poids du temps qui passe, étant donné qu'on compte ici en années (un peu comme dans le manga période sayen avant l'arrivée de Végéta & Nappa). Du coup c'est bien, surtout qu'on a eu droit à de beaux passages descriptifs ci et là du chapitre ^^