Fics et one-shots inachevés

par Abysse
Si cela agrée aux modérateurs et aux intervenants réguliers de la section fanfic, je me permets de créer ce topic qui recenserait les « fictions et oneshots inachevés ».
Sinon, qu'on l'efface ou le poste ailleurs.
L'idée serait que chacun pourrait y poster ses fonds de tiroirs, ébauches, esquisses, one-shots de quelques lignes et fics mortes-nées, définitivement classées sans suite, ou qui servaient d'idées de départ ou de brouillons qui ont abouti à des fics régulières et à direction différente.
Je sais que beaucoup possèdent de tels fichiers. Vous voudriez peut-être les partager ?
Après, chacun pourrait piocher des idées ou de l'inspiration dans les « fics et one-shots inachevés » des autres.
Alors voilà, ce topic pourrait en quelque sorte être la « poubelle » de la section fanfic.
Qu'en pense la communauté ?
J'ai moi-même retrouvé au fond de mes tiroirs, en rangeant un peu mes vieux fichiers, quelques textes word. ou odt. d'un ou plusieurs chapitres, quand l'envie me prenait d'écrire quelques lignes de one-shot, de versus ou de commencer un ersatz de fic, et auxquels je ne donnerai probablement jamais suite.
Cela ne m'empêche pas de vouloir vous les partager :
-Goku VS Freezer
Ce sont quelques lignes du combat Freezer/Goku sur Namek dans le manga, écrit du point de vue intérieur de Freezer. One-shot mort né.
-Apool-Dodoria-Ginyu
Ce texte concentre brièvement les descriptifs de trois intervenants dans ce qui aurait pu être une fic basée sur l'aspect bureaucratique de l'empire de Freezer. Projet complètement avorté.
-La jeunesse de Slugh
Il s'agit d'un très vieux fichier, et qui devait, à l'origine, détailler, dans un chapitre à part, les origines de Slugh, présent dans une certaine fanfic à moi sur un certain Broly.
Chapitre-background jamais achevé.
-Birusu vs Goku
Ce court chapitre inachevé est un petit délire, un simple trip fantasmagorique qui m'avait pris à la sortie de Battle of Gods, en 2013. Un combat de Goku et Birusu sur fond d'origine de l'univers, définitivement classé sans suite.
-Vegetto vs Broly «super saiyan légendaire divin »
Toujours dans le trip post Battle of Gods, j'avais imaginé un début de combat entre Vegetto et un Broly « légendaire-divin ». One-shot complètement mort né.
Sinon, qu'on l'efface ou le poste ailleurs.
L'idée serait que chacun pourrait y poster ses fonds de tiroirs, ébauches, esquisses, one-shots de quelques lignes et fics mortes-nées, définitivement classées sans suite, ou qui servaient d'idées de départ ou de brouillons qui ont abouti à des fics régulières et à direction différente.
Je sais que beaucoup possèdent de tels fichiers. Vous voudriez peut-être les partager ?
Après, chacun pourrait piocher des idées ou de l'inspiration dans les « fics et one-shots inachevés » des autres.
Alors voilà, ce topic pourrait en quelque sorte être la « poubelle » de la section fanfic.
Qu'en pense la communauté ?
J'ai moi-même retrouvé au fond de mes tiroirs, en rangeant un peu mes vieux fichiers, quelques textes word. ou odt. d'un ou plusieurs chapitres, quand l'envie me prenait d'écrire quelques lignes de one-shot, de versus ou de commencer un ersatz de fic, et auxquels je ne donnerai probablement jamais suite.
Cela ne m'empêche pas de vouloir vous les partager :
-Goku VS Freezer
Ce sont quelques lignes du combat Freezer/Goku sur Namek dans le manga, écrit du point de vue intérieur de Freezer. One-shot mort né.
Spoiler
-Tu as éveillé ma colère !! Freezer !!
L'homme aux cheveux blancs et aux pupilles émeraude, éveillé au stade suprême de la puissance, se jeta en avant de toute sa vitesse et infligea un terrifiant crochet du gauche au visage du dictateur. Sous le choc, les sens du tyran vacillèrent et le temps sembla s'arrêter un bref instant.
Qu'est ce que c'était que cette sensation bizarre ? Jamais Freezer n'avait connu pareille sensation. Il eut beau chercher dans sa mémoire, aucun coup de poing, non pas qu'il en ait reçu beaucoup au cours de son existence, ne l'avait jamais mis dans un tel état. Pas même les corrections paternelles. Son père... Freezer se mit à songer à son père... Le seul être au monde pour lequel il éprouvait de la crainte. Freezer se souvint d'une leçon bien sentie de la part de son paternel et d'une sensation ce qu'il pourrait qualifier d'assez proche que celle qu'il éprouvait actuellement. C'était il y a un peu plus d'un siècle. Il se revit, mordant la poussière face à son père. Il était à terre, presque incapable de se relever. Le regard flamboyant de Cold était posé sur lui et le toisait.
-Cela s’appelle la douleur, mon fils.
Un choc, encore plus brutal que le premier, sortit le tyran de sa brève torpeur. Le saiyan à l'aura resplendissante venait de lui infliger un second coup, à deux mains, encore plus terrible, qui le catapulta droit vers le sol. Le grand Freezer, une fois de plus, mordit la poussière et alla s'encastrer solidement sur le sol de la planète Namek. Enseveli et plongé dans le noir, un autre souvenir lui revint à la mémoire.
Freezer se revit, une fois encore, en compagnie de son père. Ils se tenaient tous les deux, debout dans l'espace, posés sur le toit du grand vaisseau de Cold. Son père regardait droit devant lui, les bras croisés, l'air noble et fier, tel le conquérant qu'il était. Il fixait les innombrables étoiles brillantes, astres lumineux et nébuleuses féeriques qui tachetaient l'une des plus belles régions du cosmos. Freezer pouvait voir la lumière de ces étoiles briller dans les iris rougeâtres de son paternel.
-Nous sommes la race la plus puissante de l'univers. Personne ne peut nous égaler. Tu es un prince, Freezer, et l'univers, que tu vois devant toi, te doit obéissance. Nul ne saurait s'opposer à notre famille!
Mais oui... Il était Freezer ! Le prince de l'univers ! Et c'était un vulgaire Saiyan qui le mettait dans un état pareil ! Inadmissible ! Inconcevable ! La colère s'empara du tyran. Il poussa un grand cri de rage et dans une grande explosion de ki, il brisa le carcan de rochers sous lesquels il était enfoui. Son corps blanc réapparut à la lumière du jour.
Le saiyan doré, muet et imperturbable, le fixait depuis les airs. Réprimant sa colère et sa crainte, Freezer s'éleva prudemment pour parvenir de nouveau à la hauteur de son adversaire.
-Tu es devenu bien insolent... Et vous, les saiyans, vous n'avez jamais tué d'innocents, peut être ?
-C'est pour ça qu'ils ont été décimés...
-C'est moi qui les ai décimés... Je ne sais pas pourquoi, ils me tapaient sur les nerfs... Fit le tyran, en un sourire forcé.
-Cette fois, c'est moi qui vais t'anéantir.
-Moi, Freezer ? Héhéhé... Tu as eu de la chance jusqu'ici, mais c'est fini... Tu ne peux pas gagner contre moi.
Puis, hésitant et incertain, il lâcha :
-M... Même si tu étais vraiment un super saiyan...
Le super saiyan ! Freezer ne voulait même pas y penser. Il ne croyait pas à ces fariboles. Même s'il faisait tout pour chasser cette image de son esprit, il ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver un léger poids sur le cœur. Mais il refusait de se l'admettre. Cette sensation en devint si insupportable que le tyran prit son élan et déversa soudainement une rafale d'énergie brute pour faire disparaître cet énigmatique saiyan qui lui résistait encore et toujours. Cette fois, il ne rigolait plus du tout. Avec haine, il enchaîna sur une autre rafale. Puis une autre. Et encore une autre. Comme si cette brutale offensive lui permettait d'oublier ce poids persistant sur le cœur. Lorsqu'il se sentit un peu mieux, le tyran stoppa ses rafales et... écarquilla les yeux avec stupéfaction.
Le saiyan doré était toujours là, imperturbable, poings serrés, ses cheveux blancs et brillants flottant au vent.
L'homme aux cheveux blancs et aux pupilles émeraude, éveillé au stade suprême de la puissance, se jeta en avant de toute sa vitesse et infligea un terrifiant crochet du gauche au visage du dictateur. Sous le choc, les sens du tyran vacillèrent et le temps sembla s'arrêter un bref instant.
Qu'est ce que c'était que cette sensation bizarre ? Jamais Freezer n'avait connu pareille sensation. Il eut beau chercher dans sa mémoire, aucun coup de poing, non pas qu'il en ait reçu beaucoup au cours de son existence, ne l'avait jamais mis dans un tel état. Pas même les corrections paternelles. Son père... Freezer se mit à songer à son père... Le seul être au monde pour lequel il éprouvait de la crainte. Freezer se souvint d'une leçon bien sentie de la part de son paternel et d'une sensation ce qu'il pourrait qualifier d'assez proche que celle qu'il éprouvait actuellement. C'était il y a un peu plus d'un siècle. Il se revit, mordant la poussière face à son père. Il était à terre, presque incapable de se relever. Le regard flamboyant de Cold était posé sur lui et le toisait.
-Cela s’appelle la douleur, mon fils.
Un choc, encore plus brutal que le premier, sortit le tyran de sa brève torpeur. Le saiyan à l'aura resplendissante venait de lui infliger un second coup, à deux mains, encore plus terrible, qui le catapulta droit vers le sol. Le grand Freezer, une fois de plus, mordit la poussière et alla s'encastrer solidement sur le sol de la planète Namek. Enseveli et plongé dans le noir, un autre souvenir lui revint à la mémoire.
Freezer se revit, une fois encore, en compagnie de son père. Ils se tenaient tous les deux, debout dans l'espace, posés sur le toit du grand vaisseau de Cold. Son père regardait droit devant lui, les bras croisés, l'air noble et fier, tel le conquérant qu'il était. Il fixait les innombrables étoiles brillantes, astres lumineux et nébuleuses féeriques qui tachetaient l'une des plus belles régions du cosmos. Freezer pouvait voir la lumière de ces étoiles briller dans les iris rougeâtres de son paternel.
-Nous sommes la race la plus puissante de l'univers. Personne ne peut nous égaler. Tu es un prince, Freezer, et l'univers, que tu vois devant toi, te doit obéissance. Nul ne saurait s'opposer à notre famille!
Mais oui... Il était Freezer ! Le prince de l'univers ! Et c'était un vulgaire Saiyan qui le mettait dans un état pareil ! Inadmissible ! Inconcevable ! La colère s'empara du tyran. Il poussa un grand cri de rage et dans une grande explosion de ki, il brisa le carcan de rochers sous lesquels il était enfoui. Son corps blanc réapparut à la lumière du jour.
Le saiyan doré, muet et imperturbable, le fixait depuis les airs. Réprimant sa colère et sa crainte, Freezer s'éleva prudemment pour parvenir de nouveau à la hauteur de son adversaire.
-Tu es devenu bien insolent... Et vous, les saiyans, vous n'avez jamais tué d'innocents, peut être ?
-C'est pour ça qu'ils ont été décimés...
-C'est moi qui les ai décimés... Je ne sais pas pourquoi, ils me tapaient sur les nerfs... Fit le tyran, en un sourire forcé.
-Cette fois, c'est moi qui vais t'anéantir.
-Moi, Freezer ? Héhéhé... Tu as eu de la chance jusqu'ici, mais c'est fini... Tu ne peux pas gagner contre moi.
Puis, hésitant et incertain, il lâcha :
-M... Même si tu étais vraiment un super saiyan...
Le super saiyan ! Freezer ne voulait même pas y penser. Il ne croyait pas à ces fariboles. Même s'il faisait tout pour chasser cette image de son esprit, il ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver un léger poids sur le cœur. Mais il refusait de se l'admettre. Cette sensation en devint si insupportable que le tyran prit son élan et déversa soudainement une rafale d'énergie brute pour faire disparaître cet énigmatique saiyan qui lui résistait encore et toujours. Cette fois, il ne rigolait plus du tout. Avec haine, il enchaîna sur une autre rafale. Puis une autre. Et encore une autre. Comme si cette brutale offensive lui permettait d'oublier ce poids persistant sur le cœur. Lorsqu'il se sentit un peu mieux, le tyran stoppa ses rafales et... écarquilla les yeux avec stupéfaction.
Le saiyan doré était toujours là, imperturbable, poings serrés, ses cheveux blancs et brillants flottant au vent.
-Apool-Dodoria-Ginyu
Ce texte concentre brièvement les descriptifs de trois intervenants dans ce qui aurait pu être une fic basée sur l'aspect bureaucratique de l'empire de Freezer. Projet complètement avorté.
Spoiler
Apool.
A la table des négociations, Apool savourait la position qui était la sienne. Tous le dévisageaient avec circonspection et crainte.
- « Comme vous le savez, j'ai été mandaté par son altesse Zabon afin de mener à bien les termes de cet accord. »
Un murmure agité parcourut l'assistance. Plusieurs dignitaires, inquiets, parlaient à voix basse à leur voisin. Apool se délecta de l'effet de ses paroles et attendit que le silence revint pour enfoncer le clou.
-« Et il ne saurait être besoin que je vous rappelle la position qu'occupe son altesse Zabon. »
Cette fois, les murmures ne reprirent pas. Un silence de mort régnait dans la salle.
Apool jubilait intérieurement. Comme il était jouissif de mater tous ces gens si riches et de si haute lignée en quelques mots ! Il n'avait même pas besoin d'évoquer directement son seigneur et maître. De manière générale, rares étaient les négociations où il était utile d'avoir à préciser le nom de Freezer. Les petites comme les grandes gens répugnaient à prononcer son nom. Comme s'ils craignaient que le simple fait de l'évoquer attirerait le malheur sur eux. Cette superstition était très répandue sur bon nombre de mondes, et à raison. Apool lui même, en dépit de sa position particulière au sein de la troupe régulière, ne se risquait que très rarement à évoquer le nom de son seigneur et maître. Et quand il le faisait, c'était avec une attention toute particulière et une prudence extrême. Même mentalement, il n'osait s'évoquer à lui même le nom de Freezer autrement qu'avec des termes de substitution et les plus respectueux possibles. Comme s'il craignait que ses pensées puissent être lues. Des rumeurs circulaient comme quoi maître Freezer aurait ordonné l’anéantissement pur et simple d'un système solaire entier et de tous ses habitants simplement parce que leurs dirigeants omettaient un peu trop souvent d'ajouter les suffixes de politesse à son nom, lorsqu'ils évoquaient, que ce soit en coulisses ou en public, l'accord commercial conclu entre leur système et l'Organisation.
Maître Freezer avait des yeux et des oreilles partout. Probablement même dans cette salle.
Surtout dans cette salle.
Apool ne connaissait pas tous les détails de l'affaire et soupçonnait les raisons de ce génocide d'être toutes autres et que le manque de politesse n'était qu'un prétexte, mais qu'importe. Le principal était que les gens aient retenu qu'il n'était pas bon de croire qu'on puisse s'exprimer en de termes trop familiers pour évoquer le seigneur Freezer, qui que ce fusse, et quelque que soit le poids et l'importance du ou des contrats passés avec lui.
Apool se leva doucement et posa ses mains à plat sur la table, comme pour capter l'attention de son auditoire. Mais il n'en était nullement besoin. Toute l'attention lui était déjà acquise. Tous attendaient anxieusement les termes du contrat qu'il apportait. Le sort de plusieurs milliers d'individus pouvait être en jeu. Apool se racla légèrement la gorge.
-«Son Altesse Zabon souhaite que 60% de la production agricole quinquennale de votre planète aille alimenter les granges de l'Organisation. »
Tous les membres de l'assistance se regardèrent avec inquiétude.
-«Mais... » Se risqua une sorte de face de brute massive orangée, aux traits du visage rudes et comme taillés à la serpe. Il était vêtu d'une toge élégante et raffinée, seul signe attestant de la noblesse de son rang, en dépit de ses traits grossiers. Il parlait visiblement au nom de plusieurs : « Si nous cédons 60% de notre production agricole, les habitants des lunes de notre planète, principalement constituées d'ouvriers agricoles et de paysans, mourront de faim. Si nous ne pouvons nourrir nos propres ouvriers, comment ceux-ci pourront-ils être en mesure d'assurer la productivité nécessaire pour remplir les termes du marché ?
-J'aime la promptitude avec laquelle vous songez d'abord à remplir votre propre panse avant celle de votre peuple. Il importe peu à son Altesse Zabon de savoir comment vous comptez redistribuer entre vous les 40% de vos récoltes. Peut-être préféreriez-vous la mise sous tutelle définitive de votre gouvernement et laisser à nos services privés le bon soin de faire le tri entre vos bouches utiles et inutiles à nourrir ?
Apool marqua un bref temps de pause afin de mesurer l'impact de ses paroles. Bon sang, qu'est ce qu'il aimait ça ! Tous ces élus et ces gens d'ordinaire si arrogants, à ses pieds... Il adorait faire le porte-parole de son Altesse Zabon. La sensation de dominer une assistance par la diplomatie était tout aussi délicieuse que de dominer un adversaire par la force.
Personne n'osa répondre.
Jubilant intérieurement plus que jamais, Apool poursuivit :
-« En cas d'incapacité de votre gouvernement à gérer le tri et la répartition des ressources que l'organisation a la bonté de vous laisser, rassurez-vous, son Altesse Zabon a bon cœur et aime la beauté et les arts. Il ne consentira peut-être pas à envoyer... disons... quelques Saiyans faire le tri parmi votre population et vos infrastructures. Vous avez déjà entendu parler de Saiyans, non ? Je suis sûr que vous n'ignorez pas que ces brutes ne font pas plus de distinctions entre les élus et le reste de la plèbe... »
Dodoria.
Une brute épaisse, voilà ce qu'il était. Tout le contraire de Zabon, qui était grand, mince et élégant. Seules sa puissance et sa loyauté sans failles à sa Seigneurie Freezer lui avaient valu une position aussi prestigieuse. Il n'aimait pas la diplomatie et préférait se servir de ses mains plutôt que sa cervelle. Le seigneur Freezer appréciait son goût pour la violence et le carnage et c'était lui qu'il envoyait lorsque que la diplomatie n'avait que peu d'intérêts ou qu'il était pressé d'obtenir un résultat radical. Car si Zabon était responsable du très influent Service des Négociations, de reventes, du tri eugénique et des migrations planétaires, Dodoria, lui, était le chef du très redouté Service de nettoyage local. Quand il fallait débarrasser une planète de ses habitants en vue d'une revente, c'était Dodoria qui s'en chargeait.
La garde rapprochée de Dodoria était à son image : composée pour la plupart de Littoliens, petits mais teigneux, et c'était lui qui faisait le plus souvent appel aux services des Saiyans pour accélérer la purge ethnique d'une surface planétaire. Dodoria lui même était issu d'une mutation exceptionnelle parmi les Littoliens. Il était né sur une gigantesque planète-laboratoire de l'organisation. Il avait rapidement pulvérisé tous les pronostics et il était si puissant que le laboratoire avait perdu le contrôle. Il avait passé les premiers mois de sa naissance à répandre la mort et la désolation sur toute la planète, tel un cobaye déchaîné. Il eut fallu l'intervention du seigneur Freezer en personne, pour mater l'expérience ratée. Dodoria n'oublierait jamais ce jour là. Le fauve déchaîné avait instantanément trouvé son maître et Freezer était la seule personne au monde pour laquelle il éprouvait de la terreur.
Ginyu.
La division de Ginyu jouissait d'un statut particulier au sein de l'Organisation. Seule une poignée d'élus étaient au courant de son existence. Et même ceux-là, des soldats puissants ou placés à des postes importants et redoutés dans tout l'univers, craignaient le commando Ginyu. Les membres du Commando étaient assignés à des missions d'une toute autre envergure que celles des départements de Zabon et Dodoria. En effet, leur puissance était si élevée, à eux cinq, qu'ils ne s'occupaient principalement que d'activités de type terraformation et qui nécessitaient l'anéantissement total de toute vie végétale ou animale d'une planète. Leurs pouvoirs et les moyens technologiques mis à leur disposition étaient tels qu'en quelques jours, ils rasaient et terraformaient un globe entier afin de pouvoir y développer des activités économiques d'une toute autre nature que ce à quoi servait la planète d'origine. C'est aussi eux qui se chargeaient à la fois du nettoyage des populations et du relief en vue d'un ajout à la collection personnelle de l'illustre grand patron.
Outre leur statut de nettoyeurs planétaires d'une toute autre ampleur, ils étaient aussi les exécuteurs personnels du maître de l'Organisation, quand il s'agissait de peuplades particulièrement puissantes ou disposant de pouvoirs anormaux. Même le puissant Dodoria avait du, plus d'une fois, solliciter, auprès du seigneur Freezer, l'intervention du Commando Ginyu. Mais cela restait exceptionnellement rare. La plupart du temps, les membres du Commando Ginyu n'avaient rien à faire et passaient leur temps à mettre au point leurs fameuses chorégraphies. Les hauts-responsables des troupes régulières avaient toujours été plus ou moins excentriques et Ginyu était le plus excentrique d'entre eux tous.
A la table des négociations, Apool savourait la position qui était la sienne. Tous le dévisageaient avec circonspection et crainte.
- « Comme vous le savez, j'ai été mandaté par son altesse Zabon afin de mener à bien les termes de cet accord. »
Un murmure agité parcourut l'assistance. Plusieurs dignitaires, inquiets, parlaient à voix basse à leur voisin. Apool se délecta de l'effet de ses paroles et attendit que le silence revint pour enfoncer le clou.
-« Et il ne saurait être besoin que je vous rappelle la position qu'occupe son altesse Zabon. »
Cette fois, les murmures ne reprirent pas. Un silence de mort régnait dans la salle.
Apool jubilait intérieurement. Comme il était jouissif de mater tous ces gens si riches et de si haute lignée en quelques mots ! Il n'avait même pas besoin d'évoquer directement son seigneur et maître. De manière générale, rares étaient les négociations où il était utile d'avoir à préciser le nom de Freezer. Les petites comme les grandes gens répugnaient à prononcer son nom. Comme s'ils craignaient que le simple fait de l'évoquer attirerait le malheur sur eux. Cette superstition était très répandue sur bon nombre de mondes, et à raison. Apool lui même, en dépit de sa position particulière au sein de la troupe régulière, ne se risquait que très rarement à évoquer le nom de son seigneur et maître. Et quand il le faisait, c'était avec une attention toute particulière et une prudence extrême. Même mentalement, il n'osait s'évoquer à lui même le nom de Freezer autrement qu'avec des termes de substitution et les plus respectueux possibles. Comme s'il craignait que ses pensées puissent être lues. Des rumeurs circulaient comme quoi maître Freezer aurait ordonné l’anéantissement pur et simple d'un système solaire entier et de tous ses habitants simplement parce que leurs dirigeants omettaient un peu trop souvent d'ajouter les suffixes de politesse à son nom, lorsqu'ils évoquaient, que ce soit en coulisses ou en public, l'accord commercial conclu entre leur système et l'Organisation.
Maître Freezer avait des yeux et des oreilles partout. Probablement même dans cette salle.
Surtout dans cette salle.
Apool ne connaissait pas tous les détails de l'affaire et soupçonnait les raisons de ce génocide d'être toutes autres et que le manque de politesse n'était qu'un prétexte, mais qu'importe. Le principal était que les gens aient retenu qu'il n'était pas bon de croire qu'on puisse s'exprimer en de termes trop familiers pour évoquer le seigneur Freezer, qui que ce fusse, et quelque que soit le poids et l'importance du ou des contrats passés avec lui.
Apool se leva doucement et posa ses mains à plat sur la table, comme pour capter l'attention de son auditoire. Mais il n'en était nullement besoin. Toute l'attention lui était déjà acquise. Tous attendaient anxieusement les termes du contrat qu'il apportait. Le sort de plusieurs milliers d'individus pouvait être en jeu. Apool se racla légèrement la gorge.
-«Son Altesse Zabon souhaite que 60% de la production agricole quinquennale de votre planète aille alimenter les granges de l'Organisation. »
Tous les membres de l'assistance se regardèrent avec inquiétude.
-«Mais... » Se risqua une sorte de face de brute massive orangée, aux traits du visage rudes et comme taillés à la serpe. Il était vêtu d'une toge élégante et raffinée, seul signe attestant de la noblesse de son rang, en dépit de ses traits grossiers. Il parlait visiblement au nom de plusieurs : « Si nous cédons 60% de notre production agricole, les habitants des lunes de notre planète, principalement constituées d'ouvriers agricoles et de paysans, mourront de faim. Si nous ne pouvons nourrir nos propres ouvriers, comment ceux-ci pourront-ils être en mesure d'assurer la productivité nécessaire pour remplir les termes du marché ?
-J'aime la promptitude avec laquelle vous songez d'abord à remplir votre propre panse avant celle de votre peuple. Il importe peu à son Altesse Zabon de savoir comment vous comptez redistribuer entre vous les 40% de vos récoltes. Peut-être préféreriez-vous la mise sous tutelle définitive de votre gouvernement et laisser à nos services privés le bon soin de faire le tri entre vos bouches utiles et inutiles à nourrir ?
Apool marqua un bref temps de pause afin de mesurer l'impact de ses paroles. Bon sang, qu'est ce qu'il aimait ça ! Tous ces élus et ces gens d'ordinaire si arrogants, à ses pieds... Il adorait faire le porte-parole de son Altesse Zabon. La sensation de dominer une assistance par la diplomatie était tout aussi délicieuse que de dominer un adversaire par la force.
Personne n'osa répondre.
Jubilant intérieurement plus que jamais, Apool poursuivit :
-« En cas d'incapacité de votre gouvernement à gérer le tri et la répartition des ressources que l'organisation a la bonté de vous laisser, rassurez-vous, son Altesse Zabon a bon cœur et aime la beauté et les arts. Il ne consentira peut-être pas à envoyer... disons... quelques Saiyans faire le tri parmi votre population et vos infrastructures. Vous avez déjà entendu parler de Saiyans, non ? Je suis sûr que vous n'ignorez pas que ces brutes ne font pas plus de distinctions entre les élus et le reste de la plèbe... »
Dodoria.
Une brute épaisse, voilà ce qu'il était. Tout le contraire de Zabon, qui était grand, mince et élégant. Seules sa puissance et sa loyauté sans failles à sa Seigneurie Freezer lui avaient valu une position aussi prestigieuse. Il n'aimait pas la diplomatie et préférait se servir de ses mains plutôt que sa cervelle. Le seigneur Freezer appréciait son goût pour la violence et le carnage et c'était lui qu'il envoyait lorsque que la diplomatie n'avait que peu d'intérêts ou qu'il était pressé d'obtenir un résultat radical. Car si Zabon était responsable du très influent Service des Négociations, de reventes, du tri eugénique et des migrations planétaires, Dodoria, lui, était le chef du très redouté Service de nettoyage local. Quand il fallait débarrasser une planète de ses habitants en vue d'une revente, c'était Dodoria qui s'en chargeait.
La garde rapprochée de Dodoria était à son image : composée pour la plupart de Littoliens, petits mais teigneux, et c'était lui qui faisait le plus souvent appel aux services des Saiyans pour accélérer la purge ethnique d'une surface planétaire. Dodoria lui même était issu d'une mutation exceptionnelle parmi les Littoliens. Il était né sur une gigantesque planète-laboratoire de l'organisation. Il avait rapidement pulvérisé tous les pronostics et il était si puissant que le laboratoire avait perdu le contrôle. Il avait passé les premiers mois de sa naissance à répandre la mort et la désolation sur toute la planète, tel un cobaye déchaîné. Il eut fallu l'intervention du seigneur Freezer en personne, pour mater l'expérience ratée. Dodoria n'oublierait jamais ce jour là. Le fauve déchaîné avait instantanément trouvé son maître et Freezer était la seule personne au monde pour laquelle il éprouvait de la terreur.
Ginyu.
La division de Ginyu jouissait d'un statut particulier au sein de l'Organisation. Seule une poignée d'élus étaient au courant de son existence. Et même ceux-là, des soldats puissants ou placés à des postes importants et redoutés dans tout l'univers, craignaient le commando Ginyu. Les membres du Commando étaient assignés à des missions d'une toute autre envergure que celles des départements de Zabon et Dodoria. En effet, leur puissance était si élevée, à eux cinq, qu'ils ne s'occupaient principalement que d'activités de type terraformation et qui nécessitaient l'anéantissement total de toute vie végétale ou animale d'une planète. Leurs pouvoirs et les moyens technologiques mis à leur disposition étaient tels qu'en quelques jours, ils rasaient et terraformaient un globe entier afin de pouvoir y développer des activités économiques d'une toute autre nature que ce à quoi servait la planète d'origine. C'est aussi eux qui se chargeaient à la fois du nettoyage des populations et du relief en vue d'un ajout à la collection personnelle de l'illustre grand patron.
Outre leur statut de nettoyeurs planétaires d'une toute autre ampleur, ils étaient aussi les exécuteurs personnels du maître de l'Organisation, quand il s'agissait de peuplades particulièrement puissantes ou disposant de pouvoirs anormaux. Même le puissant Dodoria avait du, plus d'une fois, solliciter, auprès du seigneur Freezer, l'intervention du Commando Ginyu. Mais cela restait exceptionnellement rare. La plupart du temps, les membres du Commando Ginyu n'avaient rien à faire et passaient leur temps à mettre au point leurs fameuses chorégraphies. Les hauts-responsables des troupes régulières avaient toujours été plus ou moins excentriques et Ginyu était le plus excentrique d'entre eux tous.
-La jeunesse de Slugh
Il s'agit d'un très vieux fichier, et qui devait, à l'origine, détailler, dans un chapitre à part, les origines de Slugh, présent dans une certaine fanfic à moi sur un certain Broly.
Chapitre-background jamais achevé.
Spoiler
Le vaisseau Namek se posa sur le sol de la planète ravagée. Un être, très grand de taille, aux traits nobles, drapé dans une toge blanche, en sortit solennellement. Ses mocassins foulèrent la terre stérile. L'individu fit quelques pas puis se mit à genoux et huma le sol de sa planète.
-Loués soient les Kaioshin, la planète est dans un triste état, mais elle est toujours vivante !
En effet, le cataclysme climatique avait été dévastateur. Tout était réduit en cendres. Ce qui avait autrefois été de vastes forêts verdoyantes d'Assijas et de marécages humides et florissants, tout n'était plus que déserts arides et calcinés. Les énormes orages magnétiques s'étaient retirés et laissaient à présent place à d'immenses nuages lourds et sinistres qui retenaient toute l'eau de la planète. Le ciel, autrefois d'un magnifique vert pâle, était devenu noir et les rayons des trois soleils de Namek ne perçaient plus.
Les trois soleils de Namek. La planète avait la malchance d'être située entre trois grosses étoiles. Celles-ci avaient été la cause direct du cataclysme. La brusque montée simultanée d'éruptions solaires sur les trois étoiles avait réchauffé tous les corps célestes à proximité. Étant la planète la plus proche des trois soleils, Namek avait vue son atmosphère se réchauffer et vivre l'enfer. Toute l'eau des océans et des marécages s'était évaporée et les forêts avaient pris feu. L'eau n'avait pas quitté la planète, elle était toujours là, mais en suspension anormale dans l'atmosphère, retenue par ces sinistres nuages noirâtres, et elle ne voulait pas retomber pour irriguer à nouveau la terre craquelée et meurtrie.
Devant la désolation de son monde, le survivant prit une décision. Grâce à son pouvoir, il recréa les sept Dragon Balls qu'il avait gardé avec lui, à l'état de pierres. Il invoqua alors le faiseur de rêves, le grand Dragon Sacré Polunga.
-Je veux que les nuages se brisent et rendent à ma planète toute son eau, la source de toute vie !
Ainsi fut fait. Car si les Dragon Balls n'avaient pas le pouvoir de s'opposer à la colère et à la puissance des étoiles qui avait ravagé la planète, ils pouvaient au moins contribuer à sa restauration.
Ainsi, grâce au divin Polunga, les sombres nuages qui recouvraient le ciel se déchirèrent enfin et ce fut la période des grandes pluies diluviennes qui durèrent plusieurs décades. L'eau, la terre et l'air se mélangèrent à nouveau, là où le feu les avaient dominé pendant si longtemps. La faune et la flore purent se développer à nouveau, mais très lentement.
Trop lentement.
Tout le processus d'évolution des espèces prenait plusieurs milliers d'années pour revenir au stade d'avant le cataclysme. C'est alors que le doyen utilisa le second voeu.
-Je veux que l'évolution de toutes les espèces vivantes de Namek soit accélérée, qu'elle regagne le stade qu'elle possédait avant le cataclysme !
Ainsi fut fait. Tous les poissons, tous les oiseaux et toutes les espèces animales terrestres, alors encore à l'état de bactéries microscopiques grâce au nouveau mélange terre/eau/air du premier vœu, connurent un formidable bond en avant. Là où elles auraient pris plusieurs milliers d'années pour se redévelopper, leur évolution se fit sur un cycle très court, de quelques décades à peine.
Le grand Namek survivant déplorait à présent la perte de tous ses semblables. La plupart avaient péri lors du cataclysme et beaucoup d'autres avaient fusionné avec celui qui allait être le seul survivant. Ainsi, le grand Namek contenait l'âme d'une centaine de ses semblables. Il voulut se séparer d'eux pour repeupler la planète mais il n'y parvint pas. Il était impossible de défusionner et de rendre leurs essences aux âmes hébergées en lui. C'est alors qu'il formula son troisième et dernier vœu.
-Je veux que tous mes frères morts lors du cataclysme et que les âmes qui sont en moi retrouvent leurs corps !
Mais le Dragon Sacré répondit :
-Hélas, je peux faire beaucoup de choses, mais pas tout. Je ne peux pas ramener à la vie les Nameks de la génération précédente. Ils sont morts depuis longtemps et la date limite de leur résurrection est dépassée. De plus, je ne peux ressusciter qu'une âme à la fois. Quant aux âmes que tu héberges, elles ne font plus qu'une avec la tienne. Je n'ai pas le pouvoir de dédoubler une âme.
-Alors que puis-je faire ? Se désola le grand Namek, apparemment condamné à la solitude.
Ce à quoi le divin Polunga répondit :
-Je comprends ta détresse, ô mon créateur. Aussi, puis-je me permettre de te doter d'une longévité exceptionnelle avec laquelle tu pourras, par toi même, redonner vie à la génération suivante. Tu seras le nouveau père de ton peuple et tous à venir seront tes enfants.
-D'accord !
Ainsi fut fait. Alors commença la lente reconstruction de Namek grâce aux trois vœux. Après une grande méditation, le grand Namek donna naissance aux sept premiers nés, qui deviendraient plus tard les sept anciens et chefs de leurs villages. C'est à ceux-là que se virent confier les boules sacrées. Les sept étaient nés en même temps, mais le premier d'entre eux fut Muri, l'aîné. Puis le grand Namek donna vie à beaucoup d'autres enfants selon un cycle régulier.
Tout allait bien. Namek se repeuplait.
Mais il arriva qu'un jour, il ne donna naissance à plus personne pendant longtemps. Lui même ne comprit pas pourquoi d'un coup, il n'arrivait plus à engendrer. Etait-il arrivé au terme de la longévité octroyée par Polunga ? Impossible... Il avait beau avoir déjà engendré une quarantaine d'enfants, il se sentait encore jeune, et plein de vigueur. Qu'est ce qui n'allait pas ?
Puis un jour, il comprit pourquoi.
Après une méditation beaucoup plus longue qu'à l'accoutumée, intensive et éprouvante, il donna naissance à deux jumeaux qui consumèrent beaucoup de son esprit et de son énergie. Et après qu'ils furent nés, la fatigue de vivre et la vieillisse commencèrent alors à s'emparer du grand Namek.
Les deux jumeaux reçurent les noms de Slugh et Nail.
-Plus jamais je ne pourrais donner naissance à deux êtres de la sorte, car la force qui aurait pu en faire vivre beaucoup est toute entière passée en Slugh et Nail.
Il continua néanmoins d'enfanter, mais à un rythme beaucoup plus lent. D'autres enfants naquirent, mais jamais plus il ne réitéra l'exploit de la naissance des deux jumeaux. Ces deux-là étaient différents des autres Nameks. Slugh et Nail grandirent si vite qu'ils semblaient receler quelque feu secret. Ils étaient grands, d'une allure impérieuse et au regard perçant. Ils allaient droit aux buts qu'ils se donnaient, avec ardeur et constance. Peu de gens les ont détourné de leurs buts par un conseil, et aucun par la force. De toute la nouvelle génération de Nameks qui vinrent au monde, ils eurent l'esprit le plus fin et la main la plus habile. Bien que frères et égaux dans l'esprit de leur créateur, Slugh et Nail n'en étaient pas moins différents. Nail était le plus proche de son peuple, il s'investissait beaucoup dans la reconstruction de Namek et ne semblait que peu concerné par le monde extérieur.
Slugh, lui, ne recelait pas moins de sagesse que Nail, mais il avait constamment le regard tourné vers l'espace étoilé.
-Loués soient les Kaioshin, la planète est dans un triste état, mais elle est toujours vivante !
En effet, le cataclysme climatique avait été dévastateur. Tout était réduit en cendres. Ce qui avait autrefois été de vastes forêts verdoyantes d'Assijas et de marécages humides et florissants, tout n'était plus que déserts arides et calcinés. Les énormes orages magnétiques s'étaient retirés et laissaient à présent place à d'immenses nuages lourds et sinistres qui retenaient toute l'eau de la planète. Le ciel, autrefois d'un magnifique vert pâle, était devenu noir et les rayons des trois soleils de Namek ne perçaient plus.
Les trois soleils de Namek. La planète avait la malchance d'être située entre trois grosses étoiles. Celles-ci avaient été la cause direct du cataclysme. La brusque montée simultanée d'éruptions solaires sur les trois étoiles avait réchauffé tous les corps célestes à proximité. Étant la planète la plus proche des trois soleils, Namek avait vue son atmosphère se réchauffer et vivre l'enfer. Toute l'eau des océans et des marécages s'était évaporée et les forêts avaient pris feu. L'eau n'avait pas quitté la planète, elle était toujours là, mais en suspension anormale dans l'atmosphère, retenue par ces sinistres nuages noirâtres, et elle ne voulait pas retomber pour irriguer à nouveau la terre craquelée et meurtrie.
Devant la désolation de son monde, le survivant prit une décision. Grâce à son pouvoir, il recréa les sept Dragon Balls qu'il avait gardé avec lui, à l'état de pierres. Il invoqua alors le faiseur de rêves, le grand Dragon Sacré Polunga.
-Je veux que les nuages se brisent et rendent à ma planète toute son eau, la source de toute vie !
Ainsi fut fait. Car si les Dragon Balls n'avaient pas le pouvoir de s'opposer à la colère et à la puissance des étoiles qui avait ravagé la planète, ils pouvaient au moins contribuer à sa restauration.
Ainsi, grâce au divin Polunga, les sombres nuages qui recouvraient le ciel se déchirèrent enfin et ce fut la période des grandes pluies diluviennes qui durèrent plusieurs décades. L'eau, la terre et l'air se mélangèrent à nouveau, là où le feu les avaient dominé pendant si longtemps. La faune et la flore purent se développer à nouveau, mais très lentement.
Trop lentement.
Tout le processus d'évolution des espèces prenait plusieurs milliers d'années pour revenir au stade d'avant le cataclysme. C'est alors que le doyen utilisa le second voeu.
-Je veux que l'évolution de toutes les espèces vivantes de Namek soit accélérée, qu'elle regagne le stade qu'elle possédait avant le cataclysme !
Ainsi fut fait. Tous les poissons, tous les oiseaux et toutes les espèces animales terrestres, alors encore à l'état de bactéries microscopiques grâce au nouveau mélange terre/eau/air du premier vœu, connurent un formidable bond en avant. Là où elles auraient pris plusieurs milliers d'années pour se redévelopper, leur évolution se fit sur un cycle très court, de quelques décades à peine.
Le grand Namek survivant déplorait à présent la perte de tous ses semblables. La plupart avaient péri lors du cataclysme et beaucoup d'autres avaient fusionné avec celui qui allait être le seul survivant. Ainsi, le grand Namek contenait l'âme d'une centaine de ses semblables. Il voulut se séparer d'eux pour repeupler la planète mais il n'y parvint pas. Il était impossible de défusionner et de rendre leurs essences aux âmes hébergées en lui. C'est alors qu'il formula son troisième et dernier vœu.
-Je veux que tous mes frères morts lors du cataclysme et que les âmes qui sont en moi retrouvent leurs corps !
Mais le Dragon Sacré répondit :
-Hélas, je peux faire beaucoup de choses, mais pas tout. Je ne peux pas ramener à la vie les Nameks de la génération précédente. Ils sont morts depuis longtemps et la date limite de leur résurrection est dépassée. De plus, je ne peux ressusciter qu'une âme à la fois. Quant aux âmes que tu héberges, elles ne font plus qu'une avec la tienne. Je n'ai pas le pouvoir de dédoubler une âme.
-Alors que puis-je faire ? Se désola le grand Namek, apparemment condamné à la solitude.
Ce à quoi le divin Polunga répondit :
-Je comprends ta détresse, ô mon créateur. Aussi, puis-je me permettre de te doter d'une longévité exceptionnelle avec laquelle tu pourras, par toi même, redonner vie à la génération suivante. Tu seras le nouveau père de ton peuple et tous à venir seront tes enfants.
-D'accord !
Ainsi fut fait. Alors commença la lente reconstruction de Namek grâce aux trois vœux. Après une grande méditation, le grand Namek donna naissance aux sept premiers nés, qui deviendraient plus tard les sept anciens et chefs de leurs villages. C'est à ceux-là que se virent confier les boules sacrées. Les sept étaient nés en même temps, mais le premier d'entre eux fut Muri, l'aîné. Puis le grand Namek donna vie à beaucoup d'autres enfants selon un cycle régulier.
Tout allait bien. Namek se repeuplait.
Mais il arriva qu'un jour, il ne donna naissance à plus personne pendant longtemps. Lui même ne comprit pas pourquoi d'un coup, il n'arrivait plus à engendrer. Etait-il arrivé au terme de la longévité octroyée par Polunga ? Impossible... Il avait beau avoir déjà engendré une quarantaine d'enfants, il se sentait encore jeune, et plein de vigueur. Qu'est ce qui n'allait pas ?
Puis un jour, il comprit pourquoi.
Après une méditation beaucoup plus longue qu'à l'accoutumée, intensive et éprouvante, il donna naissance à deux jumeaux qui consumèrent beaucoup de son esprit et de son énergie. Et après qu'ils furent nés, la fatigue de vivre et la vieillisse commencèrent alors à s'emparer du grand Namek.
Les deux jumeaux reçurent les noms de Slugh et Nail.
-Plus jamais je ne pourrais donner naissance à deux êtres de la sorte, car la force qui aurait pu en faire vivre beaucoup est toute entière passée en Slugh et Nail.
Il continua néanmoins d'enfanter, mais à un rythme beaucoup plus lent. D'autres enfants naquirent, mais jamais plus il ne réitéra l'exploit de la naissance des deux jumeaux. Ces deux-là étaient différents des autres Nameks. Slugh et Nail grandirent si vite qu'ils semblaient receler quelque feu secret. Ils étaient grands, d'une allure impérieuse et au regard perçant. Ils allaient droit aux buts qu'ils se donnaient, avec ardeur et constance. Peu de gens les ont détourné de leurs buts par un conseil, et aucun par la force. De toute la nouvelle génération de Nameks qui vinrent au monde, ils eurent l'esprit le plus fin et la main la plus habile. Bien que frères et égaux dans l'esprit de leur créateur, Slugh et Nail n'en étaient pas moins différents. Nail était le plus proche de son peuple, il s'investissait beaucoup dans la reconstruction de Namek et ne semblait que peu concerné par le monde extérieur.
Slugh, lui, ne recelait pas moins de sagesse que Nail, mais il avait constamment le regard tourné vers l'espace étoilé.
-Birusu vs Goku
Ce court chapitre inachevé est un petit délire, un simple trip fantasmagorique qui m'avait pris à la sortie de Battle of Gods, en 2013. Un combat de Goku et Birusu sur fond d'origine de l'univers, définitivement classé sans suite.
Spoiler
L'univers n'a pas été créé par Dieu.
Il n'y a pas de créateur de l'univers, l'univers est lui-même le créateur. Il n'est pas personnel et transcendant, il est au contraire impersonnel et immanent. L'univers n'est rien d'autre que sa façon de se manifester, de se montrer. Il est à la fois fini et infini. C'est un vide actif, immuable et éternel.
Au commencement, l'univers engendra deux courants contraires dont les rôles étaient de s'annihiler et de se compléter. Ces courants sont la destruction et la création. Leur harmonie engendra le cosmos. Et du cosmos naquirent le Paradis, les quatre Galaxies et le Makaï.
Destruction et Création, les fils de l'Univers, satisfaits de leurs œuvres, trouvèrent que le cosmos était bien vide. Ils utilisèrent alors l'énergie originelle de l'univers, appelé ki, dont ils étaient eux-même issus, pour rendre vivant le cosmos. Ainsi naquirent les Kaioshin, les premiers-nés, aussi appelés les immortels, qui se virent confier le Paradis. Les seconds-nés furent les Démons, également immortels, et à qui échurent le Makaï. Puis, pour équilibrer le tout, Destruction et Création créèrent un dernier genre, les mortels, pour peupler les quatre Galaxies.
Les mortels possédaient à la fois la pureté des Kaioshin et la malfaisance des Démons. Ils étaient capables du meilleur comme du pire. Seuls leurs propres choix dictaient leurs actes. Destruction et Création leur avaient laissé le libre arbitre.
Par le biais des Kaioshin et des démons, les mortels devaient rendre à Destruction et Création ce qu'ils leur avaient prêté : En mourant, ils renaissaient et en renaissant, ils mouraient à nouveau.
Il y eut des guerres incessantes entre le Paradis et le Makaï pour le contrôle du cosmos et le devenir des âmes des mortels. Les démons voulaient que les âmes des mortels malfaisants rejoignent le Makaï à leur mort et que les âmes des mortels bienfaisants soient condamnées à l'errance et à la souffrance avant de se réincarner. Mais les Kaioshin ne l'entendaient pas de cette oreille. Les dieux du Paradis estimaient que chaque âme bienfaisante devait rejoindre le Paradis tandis que les âmes malfaisantes devaient être purifiées, et non torturées, avant de retourner dans le monde d'en bas pour un nouveau cycle.
Destruction et Création ne se mêlèrent pas de ces querelles car au final, ça revenait fondamentalement au même pour eux, que ce soit les Kaioshin ou les démons à la tête du cosmos. Seule l'éthique séparait les Kaioshin et les démons. Destruction et Création étaient exempts de cette éthique, fondée sur les notions de bien et de mal. Pour eux, il n'y avait ni bien ni mal, tant que l'ordre universel des choses était respectée, qu'il y ait autant de création que de destruction. Peu leur importait qui tenait les rênes et la gestion du cycle de la vie et la mort des âmes des mortels.
Finalement, ce furent les Kaioshin qui gagnèrent la guerre et qui remportèrent la victoire pour le contrôle du cosmos et la gestion des âmes. Les démons furent refoulés au plus profond du Makaï qui vit ses frontières reculer et celles du Paradis s'agrandir. Les démons n'eurent plus le droit de sortir du Makaï et de s'occuper des affaires des quatre Galaxies.
Destruction et Création reconnurent alors la légitimité des Kaioshin à la tête du cosmos, leur confiant définitivement les rênes de l'univers pour se reposer sur eux.
-Tout est ki. Le ki est partout. La formation d'une étoile, son explosion, la révolution d'un corps céleste autour d'une planète... Tout cela résulte du ki de l'univers. Les êtres vivants sont également constitués de ki et ont la capacité de le maîtriser, selon leurs aptitudes. Certains l'appellent "magie". D'autres le nomment "Force" ou je ne sais quoi. Les Sages, les Nameks, les Dieux se servent du ki pour construire, pour créer, pour améliorer, pour embellir... Les sorciers, les Saiyans, les démons du froid et autres, se servent du ki pour détruire ou pervertir... Et moi, Birusu, je personnifie cet usage destructeur du ki... Je suis l'incarnation de Destruction ! Je peux me servir du ki de l'univers pour le modeler à ma guise... Un peu comme ceci !
Joignant le geste à la parole, l'entité divine féline pointa une main griffue vers la surface de la Terre. Et par sa maîtrise du ki, il stoppa net les cycles de rotation de la planète autour du soleil et d'elle même. Elle resta brusquement figée dans l'espace. Une moitié de la Terre resta plongée dans les ténèbres tandis que l'autre moitié restait ensoleillée. Bien que la rotation habituelle de la planète restât quasiment imperceptible pour ses habitants, ils en ressentirent néanmoins son arrêt brutal. Il y eut un tremblement de terre généralisé, des avalanches dans les montagnes et des édifices qui vacillèrent. Beaucoup de terriens furent bêtement déséquilibrés et tombèrent sur leur postérieur sans comprendre pourquoi.
Son Goku en resta sans voix. Jamais il n'avait vu quelqu'un qui sache à ce point maîtriser le ki et surtout de cette façon. Stopper la rotation d'une planète, rien que ça ! Goku était à la fois épaté et inquiet.
-Et ce n'est pas fini ! Regarde bien, super saiyan !
Alors que d'une main, il empêchait toujours la planète de continuer son cycle de révolution, de l'autre main, Birusu la détacha littéralement de son orbite pour la faire lentement et dangereusement dériver vers le soleil.
A la surface, la température de l'atmosphère augmenta ostensiblement à l'approche du soleil. Les premiers effets furent la fonte subite de glaciers éternels et une brusque élévation du niveau des mers. Les villes côtières furent le théâtre de raz de marée gigantesques et des centaines de milliers de personnes furent englouties, emportées par le déchaînement des flots. Et dans les pays proches de l'équateur, ce fut des sécheresses dévastatrices qui frappèrent d'un coup. Le sol sec et carbonisé se craquelait sous la chaleur et ouvrait des failles béantes qui avalaient villes et villages fortuitement situés sur son ouverture. Tout ceci n'était que le début.
-Arrête, Birusu !! Hurla Goku, en ressentant la détresse de milliers de terriens.
Une veine à vif sur la tempe, le saiyan se rua sur son adversaire, alors qu'ils se situaient tous les deux dans la thermosphère, à la limite entre l'espace et l'atmosphère. Et d'un coup de poing, il frappa le dieu de la destruction à la joue.
Sous le choc, ce dernier fit un vol plané de plusieurs mètres en arrière.
-La Terre n'a rien à voir là dedans ! Laisse la tranquille !
Birusu se redressa et essuya nonchalamment sa joue à peine marquée.
-Allons, ne te met pas dans un état pareil saiyan, la Terre n'est qu'un jouet... Elle n'en vaut pas la peine. Mais je vais faire comme tu le désires... Je ne tiens pas à ce que ta concentration soit amoindrie pour notre combat...
Déployant son extraordinaire maîtrise du ki, Birusu ramena la Terre vers son orbite et lui rendit sa place, soumise à l'attraction solaire habituelle.
Il n'y a pas de créateur de l'univers, l'univers est lui-même le créateur. Il n'est pas personnel et transcendant, il est au contraire impersonnel et immanent. L'univers n'est rien d'autre que sa façon de se manifester, de se montrer. Il est à la fois fini et infini. C'est un vide actif, immuable et éternel.
Au commencement, l'univers engendra deux courants contraires dont les rôles étaient de s'annihiler et de se compléter. Ces courants sont la destruction et la création. Leur harmonie engendra le cosmos. Et du cosmos naquirent le Paradis, les quatre Galaxies et le Makaï.
Destruction et Création, les fils de l'Univers, satisfaits de leurs œuvres, trouvèrent que le cosmos était bien vide. Ils utilisèrent alors l'énergie originelle de l'univers, appelé ki, dont ils étaient eux-même issus, pour rendre vivant le cosmos. Ainsi naquirent les Kaioshin, les premiers-nés, aussi appelés les immortels, qui se virent confier le Paradis. Les seconds-nés furent les Démons, également immortels, et à qui échurent le Makaï. Puis, pour équilibrer le tout, Destruction et Création créèrent un dernier genre, les mortels, pour peupler les quatre Galaxies.
Les mortels possédaient à la fois la pureté des Kaioshin et la malfaisance des Démons. Ils étaient capables du meilleur comme du pire. Seuls leurs propres choix dictaient leurs actes. Destruction et Création leur avaient laissé le libre arbitre.
Par le biais des Kaioshin et des démons, les mortels devaient rendre à Destruction et Création ce qu'ils leur avaient prêté : En mourant, ils renaissaient et en renaissant, ils mouraient à nouveau.
Il y eut des guerres incessantes entre le Paradis et le Makaï pour le contrôle du cosmos et le devenir des âmes des mortels. Les démons voulaient que les âmes des mortels malfaisants rejoignent le Makaï à leur mort et que les âmes des mortels bienfaisants soient condamnées à l'errance et à la souffrance avant de se réincarner. Mais les Kaioshin ne l'entendaient pas de cette oreille. Les dieux du Paradis estimaient que chaque âme bienfaisante devait rejoindre le Paradis tandis que les âmes malfaisantes devaient être purifiées, et non torturées, avant de retourner dans le monde d'en bas pour un nouveau cycle.
Destruction et Création ne se mêlèrent pas de ces querelles car au final, ça revenait fondamentalement au même pour eux, que ce soit les Kaioshin ou les démons à la tête du cosmos. Seule l'éthique séparait les Kaioshin et les démons. Destruction et Création étaient exempts de cette éthique, fondée sur les notions de bien et de mal. Pour eux, il n'y avait ni bien ni mal, tant que l'ordre universel des choses était respectée, qu'il y ait autant de création que de destruction. Peu leur importait qui tenait les rênes et la gestion du cycle de la vie et la mort des âmes des mortels.
Finalement, ce furent les Kaioshin qui gagnèrent la guerre et qui remportèrent la victoire pour le contrôle du cosmos et la gestion des âmes. Les démons furent refoulés au plus profond du Makaï qui vit ses frontières reculer et celles du Paradis s'agrandir. Les démons n'eurent plus le droit de sortir du Makaï et de s'occuper des affaires des quatre Galaxies.
Destruction et Création reconnurent alors la légitimité des Kaioshin à la tête du cosmos, leur confiant définitivement les rênes de l'univers pour se reposer sur eux.
-Tout est ki. Le ki est partout. La formation d'une étoile, son explosion, la révolution d'un corps céleste autour d'une planète... Tout cela résulte du ki de l'univers. Les êtres vivants sont également constitués de ki et ont la capacité de le maîtriser, selon leurs aptitudes. Certains l'appellent "magie". D'autres le nomment "Force" ou je ne sais quoi. Les Sages, les Nameks, les Dieux se servent du ki pour construire, pour créer, pour améliorer, pour embellir... Les sorciers, les Saiyans, les démons du froid et autres, se servent du ki pour détruire ou pervertir... Et moi, Birusu, je personnifie cet usage destructeur du ki... Je suis l'incarnation de Destruction ! Je peux me servir du ki de l'univers pour le modeler à ma guise... Un peu comme ceci !
Joignant le geste à la parole, l'entité divine féline pointa une main griffue vers la surface de la Terre. Et par sa maîtrise du ki, il stoppa net les cycles de rotation de la planète autour du soleil et d'elle même. Elle resta brusquement figée dans l'espace. Une moitié de la Terre resta plongée dans les ténèbres tandis que l'autre moitié restait ensoleillée. Bien que la rotation habituelle de la planète restât quasiment imperceptible pour ses habitants, ils en ressentirent néanmoins son arrêt brutal. Il y eut un tremblement de terre généralisé, des avalanches dans les montagnes et des édifices qui vacillèrent. Beaucoup de terriens furent bêtement déséquilibrés et tombèrent sur leur postérieur sans comprendre pourquoi.
Son Goku en resta sans voix. Jamais il n'avait vu quelqu'un qui sache à ce point maîtriser le ki et surtout de cette façon. Stopper la rotation d'une planète, rien que ça ! Goku était à la fois épaté et inquiet.
-Et ce n'est pas fini ! Regarde bien, super saiyan !
Alors que d'une main, il empêchait toujours la planète de continuer son cycle de révolution, de l'autre main, Birusu la détacha littéralement de son orbite pour la faire lentement et dangereusement dériver vers le soleil.
A la surface, la température de l'atmosphère augmenta ostensiblement à l'approche du soleil. Les premiers effets furent la fonte subite de glaciers éternels et une brusque élévation du niveau des mers. Les villes côtières furent le théâtre de raz de marée gigantesques et des centaines de milliers de personnes furent englouties, emportées par le déchaînement des flots. Et dans les pays proches de l'équateur, ce fut des sécheresses dévastatrices qui frappèrent d'un coup. Le sol sec et carbonisé se craquelait sous la chaleur et ouvrait des failles béantes qui avalaient villes et villages fortuitement situés sur son ouverture. Tout ceci n'était que le début.
-Arrête, Birusu !! Hurla Goku, en ressentant la détresse de milliers de terriens.
Une veine à vif sur la tempe, le saiyan se rua sur son adversaire, alors qu'ils se situaient tous les deux dans la thermosphère, à la limite entre l'espace et l'atmosphère. Et d'un coup de poing, il frappa le dieu de la destruction à la joue.
Sous le choc, ce dernier fit un vol plané de plusieurs mètres en arrière.
-La Terre n'a rien à voir là dedans ! Laisse la tranquille !
Birusu se redressa et essuya nonchalamment sa joue à peine marquée.
-Allons, ne te met pas dans un état pareil saiyan, la Terre n'est qu'un jouet... Elle n'en vaut pas la peine. Mais je vais faire comme tu le désires... Je ne tiens pas à ce que ta concentration soit amoindrie pour notre combat...
Déployant son extraordinaire maîtrise du ki, Birusu ramena la Terre vers son orbite et lui rendit sa place, soumise à l'attraction solaire habituelle.
-Vegetto vs Broly «super saiyan légendaire divin »
Toujours dans le trip post Battle of Gods, j'avais imaginé un début de combat entre Vegetto et un Broly « légendaire-divin ». One-shot complètement mort né.
Spoiler
Dans une cité en ruines un soir d'orage, deux guerriers se faisaient face à face.
Le premier portait une tunique bleue et orange, avec des cheveux de jais et des boucles d'oreille divines paraient son visage. Vegetto était d'un calme olympien. Sa sérénité était telle et son ki si bien maîtrisé que mêmes les plus grands experts dans l'art de ressentir les puissances et les scouters les plus perfectionnés de l'ex-empire de Freezer n'auraient su déceler qu'il s'agissait-là de l'un des êtres les plus puissants qui aient jamais existé, toutes dimensions confondues.
Si Vegetto possédait le calme de la glace, son adversaire, à l'opposé, reflétait la violence du feu ; l'aura que dégageait Broly était si violente et si agressive qu'elle en perturbait les éléments naturels à des kilomètres à la ronde.
- « Heureusement que j'ai pris des senzu... » Songea Vegetto.
Pris d'une rage dévorante et comme un ressort qui se détend brusquement à une vitesse vertigineuse, Broly projeta sa gigantesque masse en avant et chargea son adversaire fusionné.
- « Mais... » Poursuivit Vegetto.
Une formidable pichenette des deux doigts stoppa net la charge du saiyan légendaire. Broly sentit tous ses sens vaciller en un instant, il fut si violemment rejeté en arrière qu'il y eut comme un court circuit. Comme si on avait appuyé sur le bouton « off ». Assommé net, le fils de Paragus en perdit sa fameuse transformation et s'écroula lourdement sur le sol, inconscient.
-« … Les senzu ne sont pas pour moi... » Conclut Vegetto, avec un petit sourire.
La fusion de Goku et Vegeta tira un petit haricot de sa ceinture. D'un coup de pouce adroit, le senzu, savamment lancé à la manière d'un ballon de basket, s'envola et décrivit un petit arc de cercle pour aller se loger pile-poil dans la bouche grande ouverte du saiyan assommé.
- « Mange ça et relève toi. »
Inconsciemment, Broly mâcha. Ses yeux s'écarquillèrent immédiatement et il se releva d'un seul geste, automatiquement sur la défensive.
- «Est-ce là tout ce que vaut le saiyan légendaire ? Ben mon vieux, ta force est vraiment d'un autre âge ! » Se moqua Vegetto.
-...
Broly ne répondit pas. Il était partagé entre la peur et l'incompréhension. Qui était ce type ? Comment sa force pouvait-elle être autant supérieure à la sienne ? Lui, le saiyan légendaire, sous sa forme suprême, venait de se faire vaincre d'une chiquenaude par un type qui n'était même pas transformé ! Comment était-ce possible ?
Alors seulement, la colère s'empara à nouveau de l'esprit de Broly. Instantanément, il repassa en Légendaire dans un fracas infernal d'énergie.
Un sourire malicieux s'afficha sur le visage de Vegetto :
- « Plus un saiyan combat, plus il devient fort. J'aimerai bien savoir jusqu'à quel point cette logique est poussée chez toi, Broly. Cependant... »
En un éclair, Vegetto se téléporta droit sur Broly avant que ce dernier n'ait le temps de faire quoi que ce soit.
- « Taiyoken ! » Poussa brusquement Vegetto, à moins d'un mètre de son adversaire.
Le saiyan légendaire reçut la puissante morsure du soleil de plein fouet et hurla en se cachant les yeux. Il était aveuglé.
Alors Vegetto se recula de trois pas en levant le bras, pour enchaîner :
- « Kienzan ! »
Dans un vrombissement strident, le disque tranchant... trancha le corps épais du saiyan légendaire.
- « Cependant... » Récapitula Vegetto.
- « Même un guerrier comme Krilin pourrait te battre, avec un peu d'astuce. »
Stupéfait et interloqué, Broly en oublia même sa douleur aux yeux et regarda son torse. Il était ouvert. Du sang se mit à ruisseler abondamment de sa plaie béante. Il cracha également du liquide rouge par la bouche. Et une fois de plus, le saiyan légendaire s'écroula à terre, en soulevant un vaste pan de poussière. Sa transformation le lâcha aussitôt. Il ne subsista plus qu'un saiyan aux cheveux noirs, agonisant, le corps presque à moitié coupé en deux.
Le tout-puissant Vegetto le toisa de haut :
- « J'aimerais bien t'aider à explorer tout ton potentiel, mais malheureusement, tu es si prévisible et facile à vaincre... »
Fou de terreur, Broly, cloué au sol dans une mare de sang, avait la respiration saccadée ; la vie était en train de s'échapper lentement, mais sûrement de son corps. Il était perdu. Il allait mourir comme un chien. Il vit la main de dieu s'approcher de lui et... lui fourrer un haricot magique dans la bouche. L'instant d'après, il était en pleine forme. Mais cette fois-ci, passablement intimidé, il ne démarra pas au quart de tour. Il prit son temps pour se relever, sans détacher ses yeux de Vegetto. Ce dernier se mit à rire :
- « On dirait que tu commences à comprendre que l'aveuglement et la rage ne te mènent à rien. C'est bien, mes leçons semblent commencer à porter leurs fruits ! »
En effet, Broly hésitait à se re-transformer et à lancer une nouvelle offensive. Il réfléchissait à toute allure. Que faire ? Il y avait un tel fossé entre eux...
- « La colère est nécessaire pour accéder à la puissance... Ensuite, seule la sérénité peut te permettre de faire ressortir toute le potentiel qui est en toi. Mais la sérénité, tu ne l'as pas. » Parla Vegetto.
- « Sé... rénité ? Qu'est ce que c'est donc ? » Parla enfin Broly.
Il ne connaissait que la colère. Celle-ci lui avait permis de débloquer le formidable stade de saiyan légendaire, stade particulier que lui seul était capable d'atteindre. Est ce que ce Vegetto était en train de lui dire qu'il existait un stade encore au dessus du saiyan légendaire ?
- « C'est exactement ça », sourit Vegetto, comme s'il lisait dans les pensées de Broly.
- « Ta transformation aux gros muscles n'est un stade incomplet et ne reflète qu'une utilisation maladroite de la formidable puissance cachée qui est en toi, Broly. »
-...
- « N'importe quel saiyan lambda suffisamment bien entraîné et qui s'est ouvert à ce qu'il y a au dessus de la colère peut te dépasser. Comme ceci ! »
Alors Vegetto, bien qu'il n'en ait nullement besoin pour lui tenir tête, se transforma en super saiyan. Mais il n'en resta pas là. Il augmenta encore plus sa puissance et se mit à franchir le cap du super saiyan 2. Des éclairs se mirent à grésiller autour de ses flammes jaunes qui avaient doublé d'intensité.
- « Voilà le stade au dessus du super saiyan et de ton super saiyan légendaire ! »
Broly se sentait écrasé par la puissance qui se dégageait du corps de Vegetto. Cet être-là pouvait vraiment le tuer sans même lever le petit doigt. Il se mit à trembler, lui, le saiyan légendaire censé surpasser n'importe qui.
- « Tu es le seul être au monde à pouvoir augmenter ta puissance naturellement et sans entraînement », l'encouragea Vegetto.
- « Trouve le chemin et tu partiras loin de moi. Dois-je te faire frôler la mort une troisième fois, pour que tu comprennes ? »
- « Grrrr... »
Broly restait sceptique. Il n'avait pas envie de se faire amocher une troisième fois. Mais il n'avait pas d'autre choix. Acculé, une fois de plus, sa colère outrepassa sa peur et il se transforma à nouveau. Ses yeux blancs et sa masse musculaire énorme reprirent le dessus.
- « Tu n'as toujours rien compris, Broly ! »
De sa vitesse qui dépassait l'entendement, Vegetto en super saiyan 2 se rua sur son adversaire et lui décocha un simple, mais néanmoins formidable coup de pied en pleine tempe.
Le géant vert vacilla une fois de plus et s'écroula à terre. La nuque brisée.
Nouveau haricot adroitement lancé au fond de son gosier. Mais Broly ne bougea pas. Il préféra rester allongé. La peur le tenaillait et lui coupait l'envie de se relever et de s'énerver une nouvelle fois. Son adversaire était bien trop fort. Broly tremblait et claquait des dents. Il fit tout pour l'éviter, mais l'impensable se produisit :
Il se mit à pleurer. De peur. De dépit. D'impuissance. De tristesse. Broly s'éveillait enfin à ce dernier sentiment : La tristesse de sa propre impuissance.
- « C'est ça, Broly. Puise dans ta tristesse pour découvrir ce qu'il y a au dessus de la colère. » Fit Vegetto, qui devinait les sentiments de Broly.
- « Colère... et tristesse... ? » Pensa le saiyan légendaire à terre.
Comme s'il venait d'avoir une révélation, Broly se releva, perdu dans ses pensées et ne prêtât plus aucune attention à son adversaire.
- « Hum... »
Il se transforma en simple super saiyan.
- « Au dessus de la colère... »
Il se concentra et fit mine de passer au niveau au dessus, la forme légendaire aux gros muscles. La transformation commença à s'amorcer. Ses cheveux se raidirent. Ses pupilles furent sur le point de disparaître. Son aura jaune prit des teintes et des reflets verts.
« … La tristesse... ? »
Broly se concentra encore plus.
C'est alors que le déclic se produisit.
Au lieu de continuer à gonfler, ses muscles semblèrent rapetisser. Ses cheveux, au lieu de se hérisser davantage, revinrent à la normale. Ses pupilles floutées reprirent forme. Et surtout, son aura qui oscillait entre la couleur de l'or et du vert, se changea radicalement : le jaune et le vert semblèrent se mélanger et prirent une teinte rosacée. Un nouveau stade était né.
Bouche bée, Broly regarda ses mains. Était-ce là le véritable stade du saiyan légendaire ?
Sans vraiment réfléchir, mais plutôt en bougeant instinctivement, il fit un geste simple en direction de Vegetto, situé à plusieurs mètres. Une onde de choc foudroyante s'en détacha et Vegetto, surpris, eut tout juste le temps de faire un pas de coté. Il eut néanmoins une fine coupure sur la joue. Épaté, il lança :
- « Bravo, Broly. Tu as enfin saisi. Quelle splendide transformation ! Montre moi à présent ce qu'elle vaut vraiment ! »
Alors Vegetto concentra son énergie, fondit en avant et lança un nouveau coup de pied en direction de la tempe du saiyan légendaire.
- « Urgh !! »
Réagissant toujours instinctivement, Broly trouva le temps de lever son bras pour se protéger. Alors l'impensable se produisit : Il parvint à parer le coup de pied de Vegetto. Mais la différence de niveau était encore telle que malgré toute sa nouvelle énergie et son nouvel état, Broly se retrouva quand même catapulté en arrière et mordit à nouveau la poussière. Bien qu'ayant le bras fortement endolori, le coup ne le mit pas hors-service et il put se relever. Son geste défensif avait parfaitement su absorber le choc de l'attaque.
- « Wow, réussir à parer mon coup de pied et ne pas finir hors-jeu, c'est un peu plus typique du véritable saiyan légendaire, ça ! Ta puissance est quasiment d'ordre divin, maintenant. » Le complimenta Vegetto.
- « Mais pas de chance pour toi, ma puissance dépasse celle des dieux », poursuivit l'être fusionné, avec un petit sourire.
Le premier portait une tunique bleue et orange, avec des cheveux de jais et des boucles d'oreille divines paraient son visage. Vegetto était d'un calme olympien. Sa sérénité était telle et son ki si bien maîtrisé que mêmes les plus grands experts dans l'art de ressentir les puissances et les scouters les plus perfectionnés de l'ex-empire de Freezer n'auraient su déceler qu'il s'agissait-là de l'un des êtres les plus puissants qui aient jamais existé, toutes dimensions confondues.
Si Vegetto possédait le calme de la glace, son adversaire, à l'opposé, reflétait la violence du feu ; l'aura que dégageait Broly était si violente et si agressive qu'elle en perturbait les éléments naturels à des kilomètres à la ronde.
- « Heureusement que j'ai pris des senzu... » Songea Vegetto.
Pris d'une rage dévorante et comme un ressort qui se détend brusquement à une vitesse vertigineuse, Broly projeta sa gigantesque masse en avant et chargea son adversaire fusionné.
- « Mais... » Poursuivit Vegetto.
Une formidable pichenette des deux doigts stoppa net la charge du saiyan légendaire. Broly sentit tous ses sens vaciller en un instant, il fut si violemment rejeté en arrière qu'il y eut comme un court circuit. Comme si on avait appuyé sur le bouton « off ». Assommé net, le fils de Paragus en perdit sa fameuse transformation et s'écroula lourdement sur le sol, inconscient.
-« … Les senzu ne sont pas pour moi... » Conclut Vegetto, avec un petit sourire.
La fusion de Goku et Vegeta tira un petit haricot de sa ceinture. D'un coup de pouce adroit, le senzu, savamment lancé à la manière d'un ballon de basket, s'envola et décrivit un petit arc de cercle pour aller se loger pile-poil dans la bouche grande ouverte du saiyan assommé.
- « Mange ça et relève toi. »
Inconsciemment, Broly mâcha. Ses yeux s'écarquillèrent immédiatement et il se releva d'un seul geste, automatiquement sur la défensive.
- «Est-ce là tout ce que vaut le saiyan légendaire ? Ben mon vieux, ta force est vraiment d'un autre âge ! » Se moqua Vegetto.
-...
Broly ne répondit pas. Il était partagé entre la peur et l'incompréhension. Qui était ce type ? Comment sa force pouvait-elle être autant supérieure à la sienne ? Lui, le saiyan légendaire, sous sa forme suprême, venait de se faire vaincre d'une chiquenaude par un type qui n'était même pas transformé ! Comment était-ce possible ?
Alors seulement, la colère s'empara à nouveau de l'esprit de Broly. Instantanément, il repassa en Légendaire dans un fracas infernal d'énergie.
Un sourire malicieux s'afficha sur le visage de Vegetto :
- « Plus un saiyan combat, plus il devient fort. J'aimerai bien savoir jusqu'à quel point cette logique est poussée chez toi, Broly. Cependant... »
En un éclair, Vegetto se téléporta droit sur Broly avant que ce dernier n'ait le temps de faire quoi que ce soit.
- « Taiyoken ! » Poussa brusquement Vegetto, à moins d'un mètre de son adversaire.
Le saiyan légendaire reçut la puissante morsure du soleil de plein fouet et hurla en se cachant les yeux. Il était aveuglé.
Alors Vegetto se recula de trois pas en levant le bras, pour enchaîner :
- « Kienzan ! »
Dans un vrombissement strident, le disque tranchant... trancha le corps épais du saiyan légendaire.
- « Cependant... » Récapitula Vegetto.
- « Même un guerrier comme Krilin pourrait te battre, avec un peu d'astuce. »
Stupéfait et interloqué, Broly en oublia même sa douleur aux yeux et regarda son torse. Il était ouvert. Du sang se mit à ruisseler abondamment de sa plaie béante. Il cracha également du liquide rouge par la bouche. Et une fois de plus, le saiyan légendaire s'écroula à terre, en soulevant un vaste pan de poussière. Sa transformation le lâcha aussitôt. Il ne subsista plus qu'un saiyan aux cheveux noirs, agonisant, le corps presque à moitié coupé en deux.
Le tout-puissant Vegetto le toisa de haut :
- « J'aimerais bien t'aider à explorer tout ton potentiel, mais malheureusement, tu es si prévisible et facile à vaincre... »
Fou de terreur, Broly, cloué au sol dans une mare de sang, avait la respiration saccadée ; la vie était en train de s'échapper lentement, mais sûrement de son corps. Il était perdu. Il allait mourir comme un chien. Il vit la main de dieu s'approcher de lui et... lui fourrer un haricot magique dans la bouche. L'instant d'après, il était en pleine forme. Mais cette fois-ci, passablement intimidé, il ne démarra pas au quart de tour. Il prit son temps pour se relever, sans détacher ses yeux de Vegetto. Ce dernier se mit à rire :
- « On dirait que tu commences à comprendre que l'aveuglement et la rage ne te mènent à rien. C'est bien, mes leçons semblent commencer à porter leurs fruits ! »
En effet, Broly hésitait à se re-transformer et à lancer une nouvelle offensive. Il réfléchissait à toute allure. Que faire ? Il y avait un tel fossé entre eux...
- « La colère est nécessaire pour accéder à la puissance... Ensuite, seule la sérénité peut te permettre de faire ressortir toute le potentiel qui est en toi. Mais la sérénité, tu ne l'as pas. » Parla Vegetto.
- « Sé... rénité ? Qu'est ce que c'est donc ? » Parla enfin Broly.
Il ne connaissait que la colère. Celle-ci lui avait permis de débloquer le formidable stade de saiyan légendaire, stade particulier que lui seul était capable d'atteindre. Est ce que ce Vegetto était en train de lui dire qu'il existait un stade encore au dessus du saiyan légendaire ?
- « C'est exactement ça », sourit Vegetto, comme s'il lisait dans les pensées de Broly.
- « Ta transformation aux gros muscles n'est un stade incomplet et ne reflète qu'une utilisation maladroite de la formidable puissance cachée qui est en toi, Broly. »
-...
- « N'importe quel saiyan lambda suffisamment bien entraîné et qui s'est ouvert à ce qu'il y a au dessus de la colère peut te dépasser. Comme ceci ! »
Alors Vegetto, bien qu'il n'en ait nullement besoin pour lui tenir tête, se transforma en super saiyan. Mais il n'en resta pas là. Il augmenta encore plus sa puissance et se mit à franchir le cap du super saiyan 2. Des éclairs se mirent à grésiller autour de ses flammes jaunes qui avaient doublé d'intensité.
- « Voilà le stade au dessus du super saiyan et de ton super saiyan légendaire ! »
Broly se sentait écrasé par la puissance qui se dégageait du corps de Vegetto. Cet être-là pouvait vraiment le tuer sans même lever le petit doigt. Il se mit à trembler, lui, le saiyan légendaire censé surpasser n'importe qui.
- « Tu es le seul être au monde à pouvoir augmenter ta puissance naturellement et sans entraînement », l'encouragea Vegetto.
- « Trouve le chemin et tu partiras loin de moi. Dois-je te faire frôler la mort une troisième fois, pour que tu comprennes ? »
- « Grrrr... »
Broly restait sceptique. Il n'avait pas envie de se faire amocher une troisième fois. Mais il n'avait pas d'autre choix. Acculé, une fois de plus, sa colère outrepassa sa peur et il se transforma à nouveau. Ses yeux blancs et sa masse musculaire énorme reprirent le dessus.
- « Tu n'as toujours rien compris, Broly ! »
De sa vitesse qui dépassait l'entendement, Vegetto en super saiyan 2 se rua sur son adversaire et lui décocha un simple, mais néanmoins formidable coup de pied en pleine tempe.
Le géant vert vacilla une fois de plus et s'écroula à terre. La nuque brisée.
Nouveau haricot adroitement lancé au fond de son gosier. Mais Broly ne bougea pas. Il préféra rester allongé. La peur le tenaillait et lui coupait l'envie de se relever et de s'énerver une nouvelle fois. Son adversaire était bien trop fort. Broly tremblait et claquait des dents. Il fit tout pour l'éviter, mais l'impensable se produisit :
Il se mit à pleurer. De peur. De dépit. D'impuissance. De tristesse. Broly s'éveillait enfin à ce dernier sentiment : La tristesse de sa propre impuissance.
- « C'est ça, Broly. Puise dans ta tristesse pour découvrir ce qu'il y a au dessus de la colère. » Fit Vegetto, qui devinait les sentiments de Broly.
- « Colère... et tristesse... ? » Pensa le saiyan légendaire à terre.
Comme s'il venait d'avoir une révélation, Broly se releva, perdu dans ses pensées et ne prêtât plus aucune attention à son adversaire.
- « Hum... »
Il se transforma en simple super saiyan.
- « Au dessus de la colère... »
Il se concentra et fit mine de passer au niveau au dessus, la forme légendaire aux gros muscles. La transformation commença à s'amorcer. Ses cheveux se raidirent. Ses pupilles furent sur le point de disparaître. Son aura jaune prit des teintes et des reflets verts.
« … La tristesse... ? »
Broly se concentra encore plus.
C'est alors que le déclic se produisit.
Au lieu de continuer à gonfler, ses muscles semblèrent rapetisser. Ses cheveux, au lieu de se hérisser davantage, revinrent à la normale. Ses pupilles floutées reprirent forme. Et surtout, son aura qui oscillait entre la couleur de l'or et du vert, se changea radicalement : le jaune et le vert semblèrent se mélanger et prirent une teinte rosacée. Un nouveau stade était né.
Bouche bée, Broly regarda ses mains. Était-ce là le véritable stade du saiyan légendaire ?
Sans vraiment réfléchir, mais plutôt en bougeant instinctivement, il fit un geste simple en direction de Vegetto, situé à plusieurs mètres. Une onde de choc foudroyante s'en détacha et Vegetto, surpris, eut tout juste le temps de faire un pas de coté. Il eut néanmoins une fine coupure sur la joue. Épaté, il lança :
- « Bravo, Broly. Tu as enfin saisi. Quelle splendide transformation ! Montre moi à présent ce qu'elle vaut vraiment ! »
Alors Vegetto concentra son énergie, fondit en avant et lança un nouveau coup de pied en direction de la tempe du saiyan légendaire.
- « Urgh !! »
Réagissant toujours instinctivement, Broly trouva le temps de lever son bras pour se protéger. Alors l'impensable se produisit : Il parvint à parer le coup de pied de Vegetto. Mais la différence de niveau était encore telle que malgré toute sa nouvelle énergie et son nouvel état, Broly se retrouva quand même catapulté en arrière et mordit à nouveau la poussière. Bien qu'ayant le bras fortement endolori, le coup ne le mit pas hors-service et il put se relever. Son geste défensif avait parfaitement su absorber le choc de l'attaque.
- « Wow, réussir à parer mon coup de pied et ne pas finir hors-jeu, c'est un peu plus typique du véritable saiyan légendaire, ça ! Ta puissance est quasiment d'ordre divin, maintenant. » Le complimenta Vegetto.
- « Mais pas de chance pour toi, ma puissance dépasse celle des dieux », poursuivit l'être fusionné, avec un petit sourire.