La révolte

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: La révolte.

Messagepar Point le Ven Juil 01, 2016 0:30

Merci beaucoup ^^

Bah, tu verras ça, mais c'est un procédé que j'utilise trèèèèès souvent dans mes histoires, de personnifier un peu les animaux et les objets comme ça.
Si ça te dérange foncièrement, je veux bien tenter de diminuer ça ^^

Enfin, je t'invite à lire la suite et merci encore.
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Le fruit de ses tourments
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Re: La révolte.

Messagepar omurah le Ven Juil 01, 2016 1:01

Pas que pour les animaux et les objets d'ailleurs, j'ai aussi remarqué ton style assez irrévérencieux et décomplexé dans la narration elle-même, et franchement c'est pas pour me déplaire :)

Du coup j'en profite pour passer vite fait et dire que j'ai finalement tout lu et que y'a des passages qui m'ont bien fait marrer (j'avais fait une sélec mais j'ai perdu le fichier bloc-note) comme le moment où Tekla cause avec la scientifique au début (j'aime beaucoup ce dernier perso d'ailleurs, ainsi que l'ami révolutionnaire du père de Ginue (d'ailleurs bien joué sur le suspens avec le garde, j'ai vraiment cru que l'opération avait capoté quand il a demandé à Giorno de descendre de la caisse) ; Dark Entier of the Doom est classe, moi j'aime bien. En tout cas, tu bosses vraiment beaucoup sur cette histoire, niveau fond et forme, ça se voit facilement, donc respect.

Sinon j'ai rien compris à l'épisode 5 du hors-série, je sais pas si je suis le seul ou si c'est fait exprès ^^'

Mais bref, que de très bon chapitres, j'ai tout lu dans la soirée d'hier et on peut dire que tu as fait ma soirée du coup, j'en voulais plus à la fin :mrgreen: j’attends donc impatiemment mercredi prochain =)
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Ven Juil 01, 2016 13:36

omurah a écrit:Du coup j'en profite pour passer vite fait et dire que j'ai finalement tout lu et que y'a des passages qui m'ont bien fait marrer (j'avais fait une sélec mais j'ai perdu le fichier bloc-note) comme le moment où Tekla cause avec la scientifique au début (j'aime beaucoup ce dernier perso d'ailleurs, ainsi que l'ami révolutionnaire du père de Ginue (d'ailleurs bien joué sur le suspens avec le garde, j'ai vraiment cru que l'opération avait capoté quand il a demandé à Giorno de descendre de la caisse)) ; Dark Entier of the Doom est classe, moi j'aime bien. En tout cas, tu bosses vraiment beaucoup sur cette histoire, niveau fond et forme, ça se voit facilement, donc respect.


Et bien heureux que mon humour plutôt spécial te plaise. Par contre, j'ai pas forcément retrouvé ce moment d'humour avec Tekla et Ein mais je m'en remettrai.
Oui, c'est une histoire sur laquelle, comme tu le dis, je bosse pas mal, et j'espère qu'elle plaira de plus en plus malgré un twist scénaristique prévisible.

omurah a écrit:Sinon j'ai rien compris à l'épisode 5 du hors-série, je sais pas si je suis le seul ou si c'est fait exprès ^^'


C'est complétement fait exprès. Mais genre vraiment: Le but c'était de faire se compléter sans le faire les infos ( la masse d'infos incompréhensibles ) de l'épisode 5, et les quelques infos d'Ein dans le chapitre qui a suivi le hors-série.
Vous pouvez, en relisant, retrouver plusieurs informations utiles dans ce chapitre, mais le but c'est de comprendre doucement ce qu'il se passer dans celui-ci en continuant à lire La révolte.

omurah a écrit:Mais bref, que de très bon chapitres, j'ai tout lu dans la soirée d'hier et on peut dire que tu as fait ma soirée du coup, j'en voulais plus à la fin :mrgreen: j’attends donc impatiemment mercredi prochain =)


Vraiment ravi ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire !
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Re: La révolte.

Messagepar omurah le Ven Juil 01, 2016 23:41

- Essence flacons dans Tekla, et mort peut être.

Comment ça « Mort peut être » ????
C'en est assez pour Tekla, il ne veut pas savoir ce que veut dire « Essence flacons » non plus.

C'est passage-là qui m'avait fait rire, mais disons que j'ai un humour particulier =p
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Mer Juil 06, 2016 18:01


Chapitre 15: Trouble-fêtes



Et Ein n'arrive pas à les contenir : les deux, théoriquement si faibles, combattants klimiens lui mettent la pâté depuis déjà une bonne dizaine de minutes.
Elle ne sent pas la douleur, mais elle est blessée de tous les cotés, par des coups puissants, des attaques foudroyantes et des combos astucieux. Des hématomes, des saignements, et même des os brisés, parcouraient son corps, qui n'était protégé que par une fine couche de tissu.
En fait ce n'est pas du tissu, c'est plus une sorte de mélange entre le tissu et le plastique, et encore d'autres matériaux, extraklimiens, bien sûr.

Laktoz et Entier se battaient efficacement, plus que jamais.
Inconsciemment, ils avaient développé, très certainement par habitude de s'entraîner en duo, une manière de combattre contre Ein, qui marchait plus que bien : Laktoz comptait sur sa vitesse, plus importante que son compère, pour diriger l'attention de l'alien et ainsi laisser Entier, avec sa force nouvellement acquise, brute et concentrée, la détruire.

La klimienne saute sur le poignet d'Ein en se hissant d'abord sur sa main, et court en équilibre en deux petits pas sur son bras. Elle, de son autre membre, tente de l'écraser. Elle n'en ressortira qu'avec le sentiment bref de s'être fait bernée, et une petite douleur d'avoir appuyé sur une blessure au passage. Laktoz avait sauté, et avait pris appui sur le grand front, non protégé par le costume blanc, pour d'une pirouette arrière se repositionner sur le sol après avoir légèrement plané.

Enfin, ce n'était pas le but de l'opération précédente, ce coup était optionnel.
Maintenant, Entier, complètement prêt, derrière Ein, malgré sa blessure empirant de plus en plus, enveloppe le reste de son aura dans ses trois droites et détruit la colonne vertébrale d'un bond prodigieusement destructeur.

Bien que la-dite colonne ne soit pas brisée, elle reste amoindrie par le coup, et Laktoz peinera à esquiver le gros corps qui fonce sur elle, s'écrasant ensuite contre le mur.
Le reste du corps d'Ein ne ressemblait pas à grand chose non plus : sa combinaison tellement trouée que la seule différence qui permettait de comprendre qu'elle était habillée était la couleur du tissu. Ou plastique. Enfin, on s'en moque.

Entier alla rejoindre son amie qui était déjà prête à continuer, mais il préféra la prévenir avant :

- Lak... Laktoz... Je vais pas continuer longtemps...
- Comment ça ?
- Regarde cette traînée de sang derrière moi. Je suis prêt à parier que la moitié du sang qui la recouvre vient de moi.
- Tu as l'air moins... énervé...
- Je crois que savoir que mon fils est en vie m'a apaisé un peu... Tout à l'heure, je pense que j'aurais eu la puissance pour la tuer avec le coup que je viens de lui flanquer.
- Tu vas pouvoir tenir encore combien de temps ?
- Aucune idée. On change de stratégie par contre.
- Propose.
- Fais-moi confiance, ça va être dur a exécuter.

Ein maugréait.
Misérables insectes...
N'importe quel soldat de Freezer serait mort de honte. Et d'ailleurs, elle est morte de honte.
Elle analyse son état : elle a deux de ses six mains brisées, un de ses genoux à la ramasse, les bras en lambeaux, des articulations et os dans un piteux état... et en plus de ça, sa colonne répond mal.
Merde.

Elle se relève et constate qu'en plus de ne voir qu'à moitié d'un œil, elle voit flou.
Il reste une solution. Une seule et unique solution, pour vaincre les deux lascars, empêcher les autres de partir, et continuer ses expériences.
Mais pour ça il lui faudrait du calme, et du temps surtout. Or, on ne le lui accordera pas tout ça.

Comment faire ? Continuer ses assauts et se faire défoncer ? Là, ils arrivaient complètement à l'avoir, et ils ne faiblissaient pas.
En plus de ça, elle les maudissait pour avoir repeint une bonne partie de la salle. Et elle n'aimait pas le rouge, donc raison de plus.
Au pire, tant pis, le tout pour le tout, elle fonce.

La partie finale du duel entre Klim et l'Envahisseur.
Entier, juste devant Laktoz, est baissé et prêt à faire un uppercut. Ils ont tous les deux vu l'attaque horizontale de leur ennemie, mais ce n'était pas ça qui les intéressait.
La klimienne posa ses pieds sur le dos de son coéquipier, et tandis qu'il se relève, elle saute et atteint en un éclair, le visage d'Ein.
De par cette action, en plus d'avoir un peu abaissé le corps de l'adversaire avec le choc, elle put être assez haute pour planer sans soucis jusqu'au bureau.

Avant même que la scientifique ne puisse comprendre, Entier, tout à elle pourtant, esquiva l'attaque en passant en dessous.
Sauf qu'enfin, la possibilité de tuer Entier s’offrit à l'alien !
Son sang qui coulait avait eu raison de lui, et de son corps, et il s'écroula juste sous les pieds d'Ein !

- Enfin... Ma vengeance...

Justement, son pied droit, soulevé fonçait à toute vitesse sur le corps immobile qui peinait, à son tour, à comprendre la situation.
Mais là où le corps traînait, l'esprit avait une longueur d'avance. Et d'une seconde. Décisive.

Il put ordonner à son bras de se lever, de rassembler le ki de l'aura violette, et de la projeter. Et oui, en une seule minuscule et courte petite seconde. Plus les centièmes en rab de l'arrivée du pied sur lui.
Justement, le rayon d'énergie, il profita de ces centièmes.
Il parcourut la distance qui séparait la hache du bourreau du condamné et fit tout exploser.

L'explosion provoqua trois cris simultanés : le cri aigu d'Ein, qui signifiait son incompréhension face à la situation, et aussi de la raison du fait qu'elle vienne de s'écrouler sur le sol le pied en sang, le cri grave d'Entier, qui démontrait sa douleur en subissant l'explosion de si près, et le cri, c'était un hurlement en fait, de Laktoz, qui bondissant sauvagement du bureau, enfonça dans le crâne bleu de l'extraklimienne un crayon. Un crayon blanc, bien sur.

En se reprenant sur le sol, sans faire attention au cadavre, elle pensait déjà avoir gagné sans vérifier donc elle considérait le corps bleu, blanc et rouge comme un cadavre, elle s'approche du corps étendu et brûlé de son meilleur ami :

- T'as vu ton état !

Les lèvres et mandibules cramées, il eut du mal à sortir :

- J'étais censé passer en dessous.
- Je fais quoi là ?
- Tu... Pouf... Tu me ramènes à la capsule de soin...
- Tu survivras au trajet ?
- Une demi-heure que je me bats avec une partie du torse ouverte... C'est pas des fractures, des brûlures, et des contusions en plus qui vont me tuer...
- J'ai compris...

Ils sont enfin sortis de la salle ?
C'est bon ?
Ils ne sont pas loin, mais suffisamment.
Elle ne sent pas, allongée sur le dos, le crayon enfoncé à 40% entre ses deux yeux, et heureusement.
Elle ferme d'ailleurs ces deux là et se concentre.
Détection activée : Entier, Laktoz, le petit handicapé, le vioque, l'autre nulle, le gars dans la capsule et.... ça devient de plus en plus horripilant de ne pas réussir à trouver directement Tekla.

En usant de ses dernières ressources en ki, elle active son fameux pouvoir alternatif.
C'était sa dernière option.


----------------------------



- Kaaaaaboum !

Une dizaine de soldats armés succombèrent au même moment, partiellement désintégrés par le kikoha jaune de Giorno, qui s'amusait à crier les onomatopées correspondantes à ses attaques.
Il fit un « Boum » après avoir assommé un gars d'une gauche, un « Pfiouuuu » après avoir retourné l'arme d'un garde contre lui, contre sa tempe exactement, et pour finir un « Sprotch » après avoir marché sur le ventre d'un ennemi blessé.
Oui, ça c'est sur, il s'amusait. Qui aurait cru qu'un simple technicien avait une telle force ?

Le combat faisait d'ailleurs rage : l'entrée n'avait jamais été aussi endommagée, et quasiment tous les soldats avaient été tués, ou pour les plus chanceux, assommés.
Presque aucune perte du coté des rebelles, qui comptaient, en plus de l'effet de surprise, de combattants aguerris, comme Giorno et Bruno, bien que ce dernier soit plus en train de gueuler sur les renforts qui étaient intervenus en même temps que l'unité d'assaut, et des Princes, avec comme leader, très peu charismatique, mais talentueux, Naranz.

Justement, tandis que le rebelle au manteau de cuir marchait tranquillement, il fut interpellé par un autre rebelle lambda, qui lui demandait la suite des opérations :

- Il ne reste presque plus personne ici. Par contre, le bruit a fait appeler des renforts venus de l'autre coté de la base. Je ne parle même pas des patrouilles qui devraient être en route.
- Bah déjà, tu te calmes. Ensuite, tu vas dire aux autres que moi je m'en fous : Bruno m'a donné une mission, et j'y vais. Au pire, fermez déjà la porte, ce serait malin.

Il repartit aussi vite qu'il fut arrivé.
Là, défonçant une porte d'un coup de genou, Giorno pénétra dans le complexe. Quelle ne fut pas sa surprise de voir tout un groupe de soldats de renforts, mal réveillés, pointer leurs armes sur lui !
Et justement, ils tirèrent, à l'unisson, sans chercher à comprendre.
Sauf que Giorno n'avait pas été touché. Il avait simplement vivement reculé, et s'était caché derrière la porte, à gauche.

- Raté les mecs. Apprenez à viser.

Lui savait viser, surtout avec des kikohas, et même les yeux fermés.
Donc à l'aveugle, il pointa le groupe et propulsa son ki instantanément.
Il attendit une seconde ou deux après l'explosion, puis se décida à rentrer.
Le couloir, noirci par l'attaque et taché par le sang, menait à l'escalier principal du bâtiment.
Heureusement, Giorno savait, car il avait étudié les plans, le chemin qu'il lui fallait emprunter.


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Le pays de Talia, depuis la dictature, a coupé les ponts avec beaucoup d'autres nations.
Parmi celles-ci, Morio, le principal exportateur de Zaka, comptait beaucoup sur la présence de Talia pour ses besoins en autres ressources, et notamment en armement : en effet, la frontière avec Latcalis n'était qu'une ligne sur les cartes !
Là où entre Talia et la jungle, il y avait une énorme falaise sur des kilomètres, assez haute pour que les créatures ne parviennent pas à grimper et tuer les habitants, la nation voisine côtoyait la partie de Latcalis où la-dite falaise se confondait avec le sol.
En cela, les monstres, plus dangereux le jour, faisaient souvent des espèces de raid, très peu coordonnés, sur les habitations.

Depuis longtemps, quand même, et fort heureusement, des mesures ont été prises et des campements de l'armée tenaient chaque jour et chaque nuit les assauts.
Depuis que Talia a stoppé cet approvisionnement en équipement, Morio peine à contenir ces invasions. Pour encore plus enfoncer le clou déjà presque enfoncé jusqu'au bout, d'autres pays ont commencé à réduire leur consommation de Zaka de Morio, car les progrès technologiques nouveaux ont permis à presque toute la surface de Klim de découvrir de nouveaux gisements.
Maintenant que le clou a été écrasé, continuons encore : le plus gros de ces nouveaux gisements se situe en Talia, à l'est, et maintenant que le pays est presque indépendant, à tous les niveaux, Morio craint l'invasion, prévue, anticipée, mais fatalement, que personne ne pouvait contrer.

Finalement, après des mois de débats et de problèmes internes, un service secret vit le jour : celui-ci n'avait pas de nom, mais sera connu plus tard sous le nom de « La rébellion ».
Faisant introduire les guerriers les plus intelligents, puissants et aux capacités inédites en Klim, Morio voulut renverser de l'intérieur le gouvernement tyrannique de Talia.
Depuis plusieurs dizaines d'années, ce dernier état commença doucement à réduire ses activités d'armement pour envahir, et les tourner pour se défendre. Pour se défendre contre les rebelles de Morio et de leurs alliés Taliens, venus après coup, et nombreux.
Personne ne sait à qui se fier.

Néanmoins, des noms purent être donnés, des noms de rebelles, de dirigeants et de leaders du mouvement, et la traque a commencé, mais ces derniers sont assez malins pour ne pas être chopés : parmi eux, le plus éminent, et qui parfois tente des coups de pression en se donnant en spectacle dans les lieux publics, Bruno Buchalati, ou encore, bien moins présent mais repéré et tout aussi dangereux, Vinegar Diavlo.

Pendant plus de vingt ans, les rebelles s'armèrent, en s'infiltrant dans les bases et complexes, pour voler des armes, armures, et informations. Bien que tout le monde n'ait pas réussi à rester en vie, ils parvinrent à devenir assez dangereux pour enfin se mettre à attaquer le cœur du gouvernement de Talia : les bases nord, sud, est et ouest.
Chacune de celles-ci, s'étalant sur des kilomètres, contiennent tous les équipements stratégiques, mais aussi les plans des autres bases, des informations confidentielles, des troupes d'élites, et sont plus que difficiles à prendre.
Heureusement, chacune de ces bases, protégées par d'épais murs, barbelés, gardes, boucliers de Zaka, et véhicules de combat, possèdent toutes des failles différentes que les rebelles vont s'amuser à trouver.

Pour commencer, la base nord : entourée de collines et de forêts, elle cache d'incroyables secrets technologiques, mais c'est aussi celle qui possède le terrain le plus propice aux invasions.
Pour des raisons de protection par rapport à la frontière nord, la base a été construite de façon irrégulière et n'a jamais été remodelée de façon optimale de manière à mieux se défendre.
Et dans la partie ouest du complexe, il y a une porte, complètement isolée, très peu gardée.
Ne serait-ce pas l'endroit le plus viable pour débuter un assaut ? Il y a déjà des gens sur le coup, et ils ne feront pas les choses à moitié.


----------------------------



Sur la route, il élimina encore plusieurs soldats. Il ne faisait pas attention à ce qu'il se passait dehors : Bruno se débrouillerait de toute façon.
Enfin, il arriva à la salle de maintenance du bouclier de Zaka.
Seuls deux techniciens, non rebelles, gardaient les lieux, et tentaient de réparer la défaillance. Elle n'était pas grave, mais difficile à résoudre quand même, et à deux ils galéraient. Imaginez si les rebelles arrivaient avec des avions ou des hélicoptères !

Il engagea la discussion :

- Yo. Je viens aider pour cette histoire de défaillance. Je suis technicien dans la base sud, près de la frontière.
- Vous n'êtes pas en uniforme. On nous a signalé une attaque rebelle, ce n'est pas grave ?
- Mec, on est venus me réveiller pour que je vienne aider, j'ai pas eu le temps de m'habiller et de me brosser les dents.
- Vous n'avez pourtant pas l'air fatigué.
- Y'a des gens qui se réveillent vite. Bon c'est quoi le problème ?
- Là, l'alimentation ne fonctionne plus dans cette zone. Si on largue un missile, ça va passer.
- Je connais mon métier hein. J'ai déjà eu à faire à ce genre de choses. Laissez-moi vérifier.

Lui il allait vérifier l'alim', eux ils allèrent vérifier si on n'avait pas récemment passé le balai dans la salle. Giorno les avait assommés d'une vive manchette en passant, et ils s'effondrèrent sur le sol tranquillement.
Ensuite, il coupa tout simplement la fameuse alimentation, plongeant toute cette partie du complexe dans le noir, et désactivant toutes les machines, dont le bouclier.

De leur coté, Bruno et les autres attendaient patiemment toutes les unités ennemies.
Les murs étaient fermés, les portes menant aux autres parties de la base gardées, et au beau milieu de tout ça, le chef, qui venait d'écraser sa troisième clope de la journée, au moment même où toutes les lumières s'éteignaient.
Il lève une main, et fait un signe à un rebelle avec un œil au beurre noir :

- Fugo, préviens Naranz et les embusqués, on va se retirer. Giorno a enlevé le bouclier, on va pouvoir balancer la bombe.

Muet comme une tombe, il hoche la tête, et sort un pistolet rouge.
Il tire dans le ciel, et une traînée de petites étincelles de la même couleur sortent de l'épine.

Sur la colline, Naranz, toujours allongé avec son Prince, se retourne sur le ventre et sort son communicateur. Il appelle un de ses amis, un certain Bacchio, et lui dit, tout excité :

- La booooombe ! La boooooooooombe !
- Déjà ? Vous avez fait vite. Personne de blessé ?
- Quelques morts, mais pas trop de blessés. Maintenant, balance la boooombe !
- Très bien. À tout de suite.

Quelques minutes plus tard, on voit au loin un avion arrivant très rapidement. Il largue doucement un paquet blanc au dessus de la tour qui surplombe toute la base.

- Bon, ça va péter dans une minute. Ça nous laisse largement le temps de nous retirer.

Au moment même où le chef fait signe à tout le monde de, du coup, se retirer, en passant par le coté où Giorno a détruit le haut du mur, il reçoit un appel de Naranz :

- Les renforts sont là !
- On s'en occupe. Ils sont combien ?
- Une centaine !
- Pas de problème alors ?
- Si ! Gros problème !
- Quoi donc ?
- Ils ont rapporté... Kavoth !
- T'es pas sérieux !?

C'était rare que quelque chose apeure Bruno comme ça, mais c'était Kavoth, un des neuf supérieurs, et ça risque d'être plutôt chaud de le contenir en plus de cent hommes armés.

- Mais que fout Giorno !? Bordel, vous l'avez vu ?
- Non, il n'est pas ressorti, monsieur.
- Merde...

En passant au-dessus du mur, il voit au loin un véhicule : les fameux renforts.
Il enlève son armure, et laisse voir son torse à tout le monde.
Geste inconscient ? Non, c'est Bruno. Bruno Buchalati, l'ancien premier ministre de Morio, le seul klimien a avoir déjà survécu à un combat contre trois des neuf en même temps.

Ce n'est pas un ou deux D.A.N. qui auront raison de lui.
Et c'est justement quand une dizaine d'hommes de chaque camp appuyèrent sur la détente qu'il fonça tête baissée sur le camion de renfort en face de lui.

Mais ce même camion largua au même moment, et cela fit stopper la progression du leader rebelle, un énorme titan de métal, qui toisa le fumeur de ses yeux rouges.
Et d'une voix assez grave pour qu'on puisse se demander où sont passés ses poumons, noircis par la nicotine :

- Bruno... Cela fait bien longtemps...
- Kavoth... Tu n'as pas changé d'un pouce, ou plutôt d'un boulon, si j'ose dire.
- Tu n'as pas changé non plus, toujours aussi laid.
- Laid ? On ne doit pas avoir la même définition de la laideur. Ce que je vois en face de moi a perdu tout ce qui faisait de lui un klimien pour devenir une machine : ça c'est la laideur.
- J'ai acquis la force. Je sers la force. Je vais mater cette tumeur qu'on appelle « La rébellion ». C'est en cet objectif que j'ai transformé mon corps. Maintenant tais-toi, et bats-toi !
- J'attendais que tu fermes ta gueule pour commencer, Kavoth !

Et sur cette grossièreté de plus, ils foncèrent l'un sur l'autre, poing contre poing, avec en bruit de fond un affrontement spectaculaire, encore un, des rebelles contre l'armée.


----------------------------



- J'ai été bon là nan ?
- De quoi tu parles ?
- Bah, pour éviter de s'encombrer de Tial.
- Tu veux dire de crier ?
- Bah ouais, c'était fun. Je me suis trouvé marrant sur l'instant.
- Non. Imagine si elle était venue nous poursuivre.

Ils couraient tous vers la sortie, et Candya ne voulait pas rire avec Laito, aussi termina-t-elle cette conversation et ne répondit pas à ce qu'il dit ensuite.

Mais à peine arrivèrent-ils devant la grande porte qui menait au-dehors, qu'ils furent tous, à l'exception de Tekla dans un premier temps, parcourus d'une sorte de chaleur.

- Y'a que moi qu'ai chaud genre ?
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Je commence à avoir des frissons, s'inquiéta Candya.
- N'y pensons pas, cherchons plutôt un moyen d'ouvrir la porte, coupa Ginue.
- Il faudrait monter sur le bur....

Une impulsion. Tout le monde fut à terre.
Black Out total, instantanément, presque sans avertissement.

Les quatre corps tombèrent lourdement, et Tekla par-dessus, n'avait rien.
Il marmonna quelque chose, comme un « Que se passe-t-il ? » mais son incapacité à tout faire était un problème : personne ne pouvait bouger, ils étaient tout près de sortir, mais pourtant si loin d'y parvenir.


Plus loin, dans la salle du combat, les yeux d'Ein, devinrent, en plus du rouge du sang qui les recouvrait, jaune orangé, de la même teinte que ceux de Tekla, sans que ça n'ait de rapport.
Elle tenta sans succès de se relever, donc elle rampa, avec les membres qu'elle pouvait mouvoir. Elle rampa jusqu'à la porte, et continua jusque dans une autre pièce, avec bien des difficultés pour ne pas briser sa concentration, ouvrir les portes, et survivre.

Elle appuie sur un bouton, après en avoir souffert le martyr pour se hisser jusqu'à une télécommande, et se place dans une capsule de soins, qu'elle programme juste avant.

Elle sourit : elle avait gagné.

- J'aurais dû commencer par là...


Entier et Laktoz étaient à terre.
Ils avaient été mis à terre et assommés de la même façon que les autres.
Entier n'en avait plus pour longtemps. Donc il le souleva, et le plaça dans l’œuf. Heureusement, il y avait déjà une programmation.
Il fit pareil pour Laktoz.

Ensuite, Tial partit pour comprendre ce qu'il s'était passé pendant son sommeil.

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Chapitre précédent //// [ Ce soir peut être ]
Dernière édition par Point le Mer Août 03, 2016 14:24, édité 1 fois.
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Re: La révolte.

Messagepar Max le Ven Juil 08, 2016 0:11

Plop.

Bon, le pitch de départ, l'origine de Ginyu / Ginue, c'est pas des plus sexy, mais franchement, tu t'en tires bien.
J'ai pas grand chose à critiquer dans l'écriture, le style est correct, ya parfois deux trois formulations bizarres et deux trois passages très bon dans un même chapitre.
Tu devrais peut-être donner plus de détail au niveau du dialogue; j'ai parfois du mal à comprendre qui parle quand plusieurs personnages sont rassemblés, comme dans ce passage.

Spoiler
- Oui, néanmoins, logiquement, certaines ne sont pas pourvues de grandes ressources ou d'assez d'argent pour bénéficier de ces ajouts technologiques.
- Je vois.
- À leur plus grande surprise, un habitant de la planète en question, un petit être rose tacheté, venait d'ouvrir un passage dans le bouclier.
- Pour quelle raison ?
- Pour les laisser passer.
- Mais l'armée de Freezer ne vient pas asservir la planète ?
- Ils ne le savaient pas, je suppose. De toute façon, un si petit nombre de soldats ne suffirait pas pour coloniser une planète de cette taille.
- Intéressant.
- Un détachement d'une cinquantaine d'hommes alla accompagner ce mystérieux être.
- Comment cet être a pu aller aussi haut en altitude ouvrir une brèche dans le bouclier ?
- Je ne sais pas.
- Comment ça ?
- Bah, j'y étais pas.
- Ce sont des témoignages ?
- Oui.
- Voilà qui explique tout, continuez, je vous prie.
- Finalement, ils allèrent rendre visite au chef de la planète entière. Cet homme était autrefois appelé « le long-voyant ». Il gouvernait cette planète, qui se nommait, et se nomme toujours aujourd'hui, Yardrat. Les habitants, les yardrats donc, comprenaient la langue officielle de l'empire, le commun, on ne sait pourquoi. Ce peuple donna envie au détachement de visiter leur planète, ces derniers ayant promis qu'ils reviendraient avec des personnes douées de pouvoirs défiant les lois de la nature.
- Pourquoi cela ?
- Ah, j'ai oublié de le mentionner. Les yardrats sont des experts en magie, certains des leurs sont allés sur d'autres planètes pour ramener des arts magiques qu'eux-mêmes, alors qu'ils sont un peuple qui en savait un rayon sur cette discipline, ne connaissaient pas.
- Et donc, la diversité des races que constituent l'empire était un bon point pour les connaissances et l'envie d'apprendre des yardrats, c'est ça ?
- Exactement.

Candya s'en foutait royalement, mais elle s'était calmée. Elle alla voir les deux blessés dans leur cuve, comme elle le faisait souvent, et plus particulièrement Entier.
Elle le regarda dans les yeux, et elle put constater que c'était pareil de son coté : il était réveillé et fronçait les arcades sourcilières.
Sa compagne posa sa main sur la vitre, en espérant qu'il fasse de même, et voulut poser son front dessus aussi, comme acte de tendresse, mais... Elle retira instinctivement sa main : la vitre était brûlante !
A l'intérieur, l'eau bouillait.
Candya recula et manqua de se cogner au mur.


- Ils visitèrent les institutions les plus prestigieuses de Yardrat, mais surtout, et c'est à partir de là que tout a dérapé, les fleuves d'essence.
- Les fleuves d'essence ?
- De longues étendues qui traversaient la planète, au nombre de cinq, remplies d'un liquide qui donnait comme je l'ai dit précédemment sa couleur rose à Yardrat. Les cinq « Grandes Écoles », comme ils appelaient ça, étaient bâties près de ces lieux.
- Pourquoi donc ?
- En fait, l'essence est un bien précieux. La science n'arrive pas à l'expliquer : elle donne à quiconque en ingère des aptitudes.
- Quel genre d'aptitudes ?
- Justement, cela est différent pour chaque race. Les yardrats, eux, peuvent, et nous ne saurons sans doute jamais pourquoi, les maîtriser toutes.
- Ils maîtrisent chacun toutes les magies de l'univers ?
- Non, en vérité, chaque yardrat ne possède qu'un pouvoir, mais deux yardrats possèdent rarement le même. Des réglementations je crois.

Candya courut jusqu'à Laktoz :

- Entier... Il...
- Attends, j'écoute.
- Mais c'est important...
- Il y a un problème ? Ne me dis pas que...
- Non, je t'explique... En fait...


Bien joué sur les noms des personnages, je me souviens d'un jeu de mot du style "Reviens nous Entier" qui m'avait fait rire au début.
Ton récit devient plus interessant avec l'arrivée de Ein (mais où se cachent Zwein et Drein ?) et on gagne quelques explications sur ce qui est arrivé aux animaux. J'ai quand même du mal à imaginer sa "défaite" avec autant d'écart niveau unité (c'est mentionné à plusieurs reprises, mais à défaut d'être incohérent, c'est pas très DBZesque), et ton récit me donne de plus en plus l'impression que les personnages principaux sont invincibles, en fait, protégés par le scénario. Pour être honnête, durant le combat, je m'inquiétais plus sur le sort de Ein, (qui m'est bizarrement plutôt sympathique) que sur celui de tes protagonistes. Tial était censé être limite mourant quand même, ça m'a évoqué le "I'm back" de Piccolo contre Nappa chez la TFS :mrgreen:
Je suis peut-être a coté de la plaque hein, j'ai pas vraiment fais gaffes aux indicateurs de temps, mais il me semble pas que les machines étaient aussi efficaces, surtout que comme l'histoire se passe avant DB, ou au moins avant la partie "Z", les machines de soin devraient être d'anciens modèles.

On appréciera cependant les concepts assez originaux, la taille mini ou la faune et la flore qui sont assez recherchés et donne du réalisme à ta fic.
Je tiens aussi à féliciter ta persévérance, étant donné que j'ai parfois vu plusieurs chapitres sans un seul commentaire alors que tu sembles poster assez régulièrement. Tu es sans doute victime de ton titre et ton sujet à ce niveau là, et c'est bien dommage. On sens une progression par rapport aux premiers chapitres, et l'histoire n'en est qu'au début.

Bref, ma lecture me laisse donc à penser que tu fais parti de ces auteurs "underrated", et bien que le pitch de départ me laissait assez indifférent au début, je continuerai à suivre pour voir ce que ça donne.

Bonne continuation.
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Ven Juil 08, 2016 1:05

Max a écrit:Plop.

Bon, le pitch de départ, l'origine de Ginyu / Ginue, c'est pas des plus sexy, mais franchement, tu t'en tires bien.


Justement, je savais que c'était un gros risque ^^ Et je suis content que finalement certains aient réussis à outrepasser ce préjugé de départ sur le " lol un passé d'un perso dont on s'en bat littéralement les bourses " et à lire " La révolte ".
Sinon, je sais que ça dérange certains, mais j'ai toujours écrit Ginue, et ça ne changera malheureusement pas ^^

Max a écrit:J'ai pas grand chose à critiquer dans l'écriture, le style est correct, ya parfois deux trois formulations bizarres et deux trois passages très bon dans un même chapitre.
Tu devrais peut-être donner plus de détail au niveau du dialogue; j'ai parfois du mal à comprendre qui parle quand plusieurs personnages sont rassemblés, comme dans ce passage.


C'est vrai que je constate beaucoup hétérogénéité dans la qualité de mes chapitres ( le moment le plus flagrant est sans doute le fait que j'ai pas réussi à " bien " écrire le début du combat Ein vs All devant le vaisseau, alors que juste après j'avais fait un truc relativement bon pour montrer que Laktoz ouvrait une porte )

Au niveau des dialogues, je me souviens, et c'est une des remarques que j'essaye le plus de respecter, apparemment sans succès, de ce que m'avais dit Batroux à l'époque de " Le cube" sur le sujet.
J'essaye, je tente de faire bien, mais là, sur cette scène, j'arrivai pas à faire un truc fluide ( sans faire des " dit Laito, rétorqua candya, etc.... ) surtout quand c'est juste Laito et Ein qui discutent, et que je précise bien quand quelqu'un d'autre parle.

Je vais voir si j'arrive à arranger ça dans les chapitres suivants !

Max a écrit:Bien joué sur les noms des personnages, je me souviens d'un jeu de mot du style "Reviens nous Entier" qui m'avait fait rire au début.


Bizarrement, je garde la vanne super évidente sur le nom d'Entier pour plus tard. Et il ne me semble pas que je l'ai faite auparavant.
Faudrait que je relise un peu tout pour vérifier.
D'ailleurs, petite note en bonus, sur les noms des personnages: Les personnages venant de Talia, ou ayant des parents venant de la-bas, ont des noms issus du lait ( Ginue, Entier, Laktoz, Tial, etc... ).
Ceux venant de Morio, les rebelles pour beaucoup, de la saison 5 de Jojo's Bizarre Adventure ( seulement les noms hein, je spoile rien d'autre que ça les gens calma ).
Les membres de l'armée de Talia, eux, ont des noms se référant aux pseudos des membres du forum et du channel que j'apprécie ( le seul exemple étant Kavoth, qui vient de Kvothe, autre pseudonyme de Seychar ^^ )
Ils y en a pleeeeeeeeeeeeeeeeeins d'autres encore, je vous laisserez deviner.

Max a écrit:J'ai quand même du mal à imaginer sa "défaite" avec autant d'écart niveau unité (c'est mentionné à plusieurs reprises, mais à défaut d'être incohérent, c'est pas très DBZesque), et ton récit me donne de plus en plus l'impression que les personnages principaux sont invincibles, en fait, protégés par le scénario. Pour être honnête, durant le combat, je m'inquiétais plus sur le sort de Ein, (qui m'est bizarrement plutôt sympathique) que sur celui de tes protagonistes.


Alors oui. Je m'attendais à cette remarque. C'était logique.
En fait, on voit que Ein n'est déjà de base pas une combattante, mais une scientifique. Elle n'a pas d'expérience et c'est mentionné plusieurs fois je crois. Aussi, elle affronte des personnages qui sont faits pour ça. Alors oui, l'écart d'unités est grand. Alors oui, ça peut paraître incohérent.
Sauf qu'on voit aussi qu'Ein ONE SHOT les personnages.
Je me suis dit que le rapport de puissances est assez étrange dès le début, donc j'ai tenté de rendre tout ça cohérent, et j'ai un peu foiré.
Sans teaser, il y a aussi une autre explication de la défaite de Ein. On verra ça plus tard.

Max a écrit:Tial était censé être limite mourant quand même, ça m'a évoqué le "I'm back" de Piccolo contre Nappa chez la TFS :mrgreen:
Je suis peut-être a coté de la plaque hein, j'ai pas vraiment fais gaffes aux indicateurs de temps, mais il me semble pas que les machines étaient aussi efficaces, surtout que comme l'histoire se passe avant DB, ou au moins avant la partie "Z", les machines de soin devraient être d'anciens modèles.


Pareil, quand j'ai écris ça, je me suis dit que c'était bizarre.
Les machines de soins sont des modèles différents, miniatures, mais similaires à celui, un ancien, que Goku utilise sur Namek.
Aussi, je suis parti du postulat que Goku, un saiyen à je ne sais combien de milliers d'unités, était régénéré à 100 fuckin' % en à peine quelques heures. Donc je me dis aussi que régénérer des insecte humanoïdes à même pas 10 unités en autant d'heures voir plus que Goku, bah c'est pas complétement incohérent.
D'autant plus qu'on voit bien qu'Entier n'est pas régénéré en...........ENTIER ! * Zaagaan qui grille ses vannes hors de ses chapitres *

D'ailleurs, on notera que l'histoire se passe avant Dragon Ball.

Max a écrit:On appréciera cependant les concepts assez originaux, la taille mini ou la faune et la flore qui sont assez recherchés et donne du réalisme à ta fic.
Je tiens aussi à féliciter ta persévérance, étant donné que j'ai parfois vu plusieurs chapitres sans un seul commentaire alors que tu sembles poster assez régulièrement. Tu es sans doute victime de ton titre et ton sujet à ce niveau là, et c'est bien dommage. On sens une progression par rapport aux premiers chapitres, et l'histoire n'en est qu'au début.


Merci beaucoup pour ce commentaire !
Effectivement, au début, je postais rarement, mais depuis que je me suis fixé un rythme de parution, bah la motivation a augmentée d'un coup sec, et le scénario a presque été entièrement renouvelé pour permettre de tenir ce rythme.
Et oui, Kouki le sait, mais je suis secrètement triste quand je poste un chapitre qui n'a pas de commentaire, puis je suis d'autant plus heureux quand j'écris la suite et que je me dis " Ballek, t'façon j'en fait un meilleur MAINTENANT et j'en aurai ! Mouhuhuhu ".

C'est vrai que le titre et le sujet ne sont pas accrocheurs, mais je fais avec !

Max a écrit:Bref, ma lecture me laisse donc à penser que tu fais parti de ces auteurs "underrated", et bien que le pitch de départ me laissait assez indifférent au début, je continuerai à suivre pour voir ce que ça donne.

Bonne continuation.


Ah bah tant que j'ai mon petit lot de lecteurs, je vais pas me plaindre ! Surtout pour une fic amateur !

Merci beaucoup !
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
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Re: La révolte.

Messagepar Max le Ven Juil 08, 2016 1:35

Zaagaan Protecteur a écrit:
Max a écrit:J'essaye, je tente de faire bien, mais là, sur cette scène, j'arrivai pas à faire un truc fluide ( sans faire des " dit Laito, rétorqua candya, etc.... ) surtout quand c'est juste Laito et Ein qui discutent, et que je précise bien quand quelqu'un d'autre parle.

Je vais voir si j'arrive à arranger ça dans les chapitres suivants !

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Alors oui. Je m'attendais à cette remarque. C'était logique.
En fait, on voit que Ein n'est déjà de base pas une combattante, mais une scientifique. Elle n'a pas d'expérience et c'est mentionné plusieurs fois je crois. Aussi, elle affronte des personnages qui sont faits pour ça. Alors oui, l'écart d'unités est grand. Alors oui, ça peut paraître incohérent.
Sauf qu'on voit aussi qu'Ein ONE SHOT les personnages.
Je me suis dit que le rapport de puissances est assez étrange dès le début, donc j'ai tenté de rendre tout ça cohérent, et j'ai un peu foiré.
Sans teaser, il y a aussi une autre explication de la défaite de Ein. On verra ça plus tard.

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Merci beaucoup pour ce commentaire !
Effectivement, au début, je postais rarement, mais depuis que je me suis fixé un rythme de parution, bah la motivation a augmentée d'un coup sec, et le scénario a presque été entièrement renouvelé pour permettre de tenir ce rythme.
Et oui, Kouki le sait, mais je suis secrètement triste quand je poste un chapitre qui n'a pas de commentaire, puis je suis d'autant plus heureux quand j'écris la suite et que je me dis " Ballek, t'façon j'en fait un meilleur MAINTENANT et j'en aurai ! Mouhuhuhu ".

C'est vrai que le titre et le sujet ne sont pas accrocheurs, mais je fais avec !
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Ah bah tant que j'ai mon petit lot de lecteurs, je vais pas me plaindre ! Surtout pour une fic amateur !

Merci beaucoup !


Ya le dico ou un post de Foe dans le "comment écrire une fanfic" qui résument bien ça, j'essayerai de le retrouver.

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J'ai pas dit que c'était de la merde non plus xD Dans mon com, je disais que c'était suffisamment cohérent dans la vraie vie, mais c'est pas un cas qui arrive dans DBZ quoi.

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C'est logique, les coms c'est un peu le "pain" de l'auteur. Sans eux, plus dur de voir ses erreurs ou ce qui pourrait être amélioré. Ya pas de honte à ça, au contraire.

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Amateur ou pas, c'est pas mon nom qui te donnera du cachet, mais en voyant les pages s'accumuler, le lecteur ne peut qu'être plus curieux ^^

@+ !
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Mer Août 03, 2016 20:03

Chapitre 16: Kavoth


Depuis tout jeune déjà, à peu près à la moitié de ses études, il trouvait que le corps klimien était imparfait pour protéger son pays. Lui qui a toujours eu une certaine force mentale et physique, il se devait, d'abord pour l'armée de Talia, puis pour la dictature, de se perfectionner.
Il a toujours pensé que la principale capacité d'un combattant était de coordonner tous les éléments principaux de l'art même du combat, soit la force, la vitesse, la technique, l'anticipation et la résistance physique, et ce peu importe les moyens prévus pour y parvenir.

Jouissant d'une popularité grandissante de par ses faits d'armes, d'abord lors des batailles contre Morio à la création de la dictature, puis contre les rebelles, il fut promu aux plus hauts grades de l'armée. Mais ça n'aurait pas été exactement la même chose s'il n'avait pas eu ce « corps ».
Le-dit corps était l'accomplissement final de ses espoirs, de ses rêves, de ses envies, et des fonds utilisés en masse pour devenir l'être parfait qui transcende l'être et le sublime, et tout ceci dans un seul but : détruire toute sorte de mal en Talia et mener le pays vers la victoire sur le monde.

Il allait être un des hérauts, un des paladins de la justice du grand général, le plus éminent des neufs qui les ferait tous passer pour des mauviettes.
Parce que oui, il fait désormais parti des neufs. Depuis qu'un des anciens est mort de maladie, il a pu prendre facilement la place vacante, et montrer aux autres de quel bois, ou plutôt métal il se chauffait.

Son équipement était d'ailleurs parfait, et recouvrait son si beau corps comme s'il était une part de lui-même. Et finalement, il ne sait pas vraiment non plus si c'est le cas, tellement la symbiose entre le klimien et ses armes était étonnante.
Il avait perdu deux de ses six bras, les supérieurs, car il disait qu'ils étaient en trop, qu'ils gênaient les mouvements rapides et fluides de ses techniques, et qu'ils ne disposaient pas d'une force de frappe identique aux inférieurs, de très peu, mais c'est ce qui pouvait faire la différence. Ses ailes aussi furent supprimées.
Ses pieds, genoux, jambes, mains, coudes, bras, torse et bas-ventre, ainsi que cou, crâne, antennes, oreilles et mâchoire, pouvaient se targuer de posséder une des armures métalliques les plus solides de Klim, mais aussi assez souples pour ne gêner en aucun cas les déplacements du guerrier.
Rajoutons à cela les diverses poches incrustées dans ces plaques d'acier, qui contenaient toutes sortes d'armes, comme des couteaux, ou des grenades.

Oui. Ce n'était qu'un soldat avec une grosse armure, des convictions et pas mal d'expérience, c'est tout. Mais ce ne serait qu'omettre ce qu'il est véritablement devenu.
Nous parlons à tort d'armure, parce qu'il EST l'armure. Ou plutôt, l'assemblage des deux.
Les diverses plaques qui la composent sont complètements accrochées, fixées, plantées dans sa peau, jusqu'à la chair à certaines endroits. Il lui sera impossible de tout retirer sans s'auto-dépecer au passage.
À plusieurs endroits, notamment son dos, ses hanches et sa nuque, sont implantées des batteries de Zaka, et circulent dans des tubes qui sont reliés à son organisme, et qui le changent artificiellement. Ses capacités en sont boostées, un effet stéroïde quasi-permanent transformant ses veines.

Ce n'est toujours pas fini.
Ses poignets sont pourvus de pistolets mitrailleurs, ses hanches de mini-missiles, ses genoux et plante des pieds de pointes rétractables : faut-il encore une preuve pour faire comprendre qu'il n'était déjà plus tout a fait entièrement klimien ?

Il y en a une autre, de preuve, mais elle n'est pas encore connue de tous.
Tout le monde peut voir son dos, où une énorme glissière remplace sa colonne vertébrale, en tout cas le dessus : mais que cache-t-il donc à cet endroit ?
Il trie sur le volet les ingénieurs qui le maintiennent, ceux qui l'équipent, et ceux qui peuvent le toucher. Par extension, ceux qui savent ses secrets.
Car des secrets, il en cache, dans son sombre passé, où se croisent haine et solitude, et tout ça le pousse à agir comme tel.

Aujourd'hui, il a finalement réussi. Il avait prévu, au jour près, l'attaque rebelle sur la base nord. Son timing était à une heure près, parfait, mais son ennemi de toujours, Bruno, il pourrait même le considérer comme rival, profitait toujours, même involontairement, de ce décalage.

Sauf qu'il venait d'empêcher la fuite du leader rebelle.
Et son duel allait commencer.

Alors Kavoth sourit en coin et fonça sur son adversaire sans hésiter, ses quatre poings de métal tendus fermement devant lui.


--------------------------------------



Qu'est-ce qui est arrivé concrètement ?
Depuis qu'il a été vaincu par l'alien, il dort. Depuis combien de temps ?
Où sont passés les autres, pourquoi seuls les deux guerriers étaient dans la pièce ?

Tial s'inquiétait beaucoup, et notamment pour Tekla.
Quand il passa, après avoir déplacé Laktoz et Entier dans les capsules, le trou qui reliait les salles, il se demandait pour quelle raison, par qui, et comment cela avait-il été possible.
Ses disciples n'étaient pas assez forts, et il doutait qu'Ein trouve ça amusant d'abîmer son vaisseau.

Il trouva, en arrivant de l'autre coté, un incroyable endroit : le sol taché de sang, et détruit à certains endroits, les murs dans un sale état, un trou dans la porte entrouverte, mais surtout, en avançant en suivant la longue ligne d'hémoglobine qui résultait certainement d'un corps qui rampait mourant, le communicateur !

Il s'empressa de lire l'intégralité des messages, et quelle fut sa surprise !
Surprise qui d'ailleurs se retrouvait alimentée par l'idée de retrouver les corps de Layo et sa femme, car il se doute bien que les cadavres klimiens qu'il a entraperçu le jour où il trouva Ginue étaient ceux de ces personnes-là ! De plus, il connait parfaitement le trajet jusqu'à cet endroit, et vu le nombre de cadavres de tigres qui traînent devant l'engin spatial, il ne sera probablement pas attaqué par une de ces bêtes.

Quoiqu'il en soit, il suit la trace activement, et tombe sur une autre porte, cette fois-ci grande ouverte, plongée dans le noir, avec juste quelques lumières qui clignotent en fond.
Il s'approche et distingue dans la pénombre une énorme capsule, avec à l'intérieur, un corps flottant, exactement comme lui il y a quelques minutes.
Sauf qu'il ne voyait pas l'état de la personne dedans : il ne voit pas comment de toute façon ça pourrait être plus grave que ce qu'il a subi lui.

En effet, bien qu'il ne se plaignait pas, Tial gardait encore des séquelles plutôt gênantes du coup inattendu de la scientifique venue d'ailleurs.
Ses os du crâne et du haut du torse, ainsi que ses bras, avaient été sauvagement endommagés. Aussi, ils sont dorénavant réparés, mais la peau de Tial est meurtrie à cause des déplacements des os, et la régénération a fait tout revenir à la normale, sauf pour ces déplacements.
Sur les épaules, les coudes et sur la partie gauche de la mâchoire, il y avait des espèces de petites bosses qui résultaient du mouvement des articulations.
Il avait survécu, et il était complètement guéri. Maintenant, la seule chose qui lui échappait, et échapperait, était la vérité.

Il jette un œil au communicateur, qui venait de vibrer étrangement. Il était marqué en haut à droite « 10% ». S'il se rappelle bien, ça veut dire que l'appareil va s'éteindre dans pas longtemps.
Il profite juste de la luminosité de ce dernier pour s'éclairer et se positionner juste devant le corps flottant. Et il constate sans plus d'étonnement que ça, Ein.

Là où il se posait des questions, c'était sur qui a pu la défoncer comme ça, étant donné ce qu'il voit, et dans quel état sont ses amis.

Tial quitta la salle: il aurait pu faire en sorte que l'alien dorme éternellement en détruisant sa machine, mais en tant que guerrier honorable, il laisse la vie à son adversaire, mais à la seule condition de revoir, et vivants, ses amis.
Dans le cas contraire, le klimien ne la tuera quand même pas, mais cette dernière ne pourra très certainement plus jamais prononcer un seul mot, marcher, se mouvoir tout simplement, percevoir les choses, ressembler à quelque chose ou même penser à autre chose qu'à son immense douleur.
C'est plutôt positif, dans un sens.

Il se dirigea vers l'entrée, et vit donc, sans plus de surprise que ça, ses amis, tous les autres, étalés sur le sol, des spasmes les parcourant étrangement, à l'exception de Tekla, mais lui il était surtout trop faible pour se mettre debout donc ça revenait au même.

- Que s'est-il passé Tekla ? Tu arrives à me répondre ? Chuchota-t-il en soulevant le pauvre garçon.

Le silence de ce dernier répondit à sa place, et malheureusement, Tekla paraissait altéré aussi par ses spasmes, mais dans une moindre mesure.

- Wooooow, je comprends plus rien. Va falloir que je retourne voir Ein, je reviens.

Il place les corps aléatoirement tombés dos à un mur, et retourne dans la salle de soins.

- Il doit bien y avoir un moyen de la réveiller, mais ce serait la tuer. Je vais plutôt attendre un peu, qu'elle soit à la moitié de sa force.

Et c'était bien étrange.
Tial n'avait en aucun cas l'air énervé, et encore mieux, il n'avait pas l'air de vouloir se venger, de vouloir être hostile envers Ein.
Même lui s'étonnait, il avait l'impression d'être en paix, intérieurement, d'être serein sans raison, comme s'il avait accompli un évènement qui le rendait assez heureux pour qu'il ne se soucie de rien.

Il pose les yeux sur Ein, et sent quelque chose de spécial: une chaleur, une faible chaleur, mais imposante. Une sorte d'énergie, qu'il voit encore mieux en fermant les yeux et en faisant le vide.
Ensuite, il fait la même chose en détournant le regard et en pensant à lui même.
Cette fois, la lueur du feu qui brûlait en lui se voyait jouir d'une exceptionnelle vigueur, mais avec une taille plus basse que celle de la blessée.

Qu'est-ce que c'est que ce phénomène ?
Il trouve celui-ci à la fois amusant, et il s'en va comparer sa flamme avec celle des autres.
Il remarque que tous les non-combattants se voyaient pourvus d'une très faible lueur, et suivant la personne, d'une façon différente de se manifester: celle de Tekla voulait exploser, Ginue s'échapper, Candya restait imobile et Laito bougeait quelques fois mais sans rien de spécial de plus.

Pour passer le temps, et surtout parce qu'il n'allait pas rester assis à coté des semis-cadavres, il s'en alla voir Entier et Laktoz, et quel ne fut pas son étonnement !
La combattante possédait une flamme si petite, si faible, mais à contrario d'une excitation improbable, et elle bougeait dans tous les sens, comme voulant s'échapper du corps de la guerrière.
Pour Entier, c'était l'exact contraire: un feu si puissant et gigantesque mais immobile.

Quelle était la signification de ces flammes qu'il sentait depuis son réveil ?
Tial y réfléchit pendant une bonne demi-heure, et commença à se lasser d'attendre la kidnappeuse géante.

Alors il eut une idée imprudente: et s'il partait chercher les cadavres des parents de Ginue ?
Dans un sens ça éviterait pas mal de complications au niveau des recherches, parce qu'il est seul et qu'il ne serait pas dérangé par un Laito chiant et commentateur, mais il ne peut pas laisser tout le monde dormir à coté d'Ein.

Et pourtant il appuya quand même sur le bouton d'ouverture de la grande porte du vaisseau.


--------------------------------------


- MAIS BARREZ-VOUS BON SANG !

Ouais, Giorno gueulait comme un sagouin sur les rebelles qui restaient près des murs alors que la bombe allait exploser d'ici vingt secondes.
En fait, c'était lui qui était en retard et qui venait d'arriver, et ces quelques rebelles attendaient leur supérieur pour être surs de sa présence.
Du coup, ils étaient un peu contrariés de se faire réprimander pour s'être inquiétés, surtout Fugo, qui était là, mais ils partirent bien vite pour éviter de se faire prendre par le souffle de l'explosion.

Néanmoins, ce dernier lança une dernière réplique à son ami, et boss, en voyant qu'il ne bougeait pas d'un pouce:

- Tu fais quoi ? On est pas censés se casser ?
- Regarde, tu ne trouves pas qu'il y a plus alléchant à faire que fuir ?

Devant eux, à une trentaine de mètres, un combat commençait à faire rage entre une puissance de la nature et une monstruosité de la technologie. Les rebelles en soutien s'étaient d'ores et déjà fait éliminer par la supériorité numérique et la qualité supérieure des armes de la dictature derrière Kavoth.

Giorno était alléché, comme il le disait si bien, par l'idée d'aller se mêler du combat entre Bruno et le tas de ferrailles. Il jeta un oeil sur la gauche et voyait Naranz qui faisait évacuer les rebelles grâce aux buggys volés cachés dans des hangars et dans des propriétés désaffectées.

- Bon Fugo, je vais aller aider le vioque. Il s'en sortira face à Kavoth mais si y'a autant de tireurs en soutien, il tiendra pas plus d'une minute.
- Giorno, t'es sérieux là ? Non, VOUS êtes sérieux là ? Comment vous pensez vous enfuir après ? Même si vous terminez Kavoth à deux leurs renforts vont sans doute arriver et on va pas vous attendre.
- Écoute-moi jusqu'à la fin mec. Toi tu vas pas partir.
- Ah si, je me casse et je survis. On a pas besoin de perdre trois guerriers d'élite en une seule attaque de petite ampleur comme ça.
- Nan, tu vas te cacher en haut de cette colline, et dès que tu vois que ça va mal, tu utilises ton petit bébé et tu fais tout péter. Si on crève on s'en bat les couilles, au moins on aura eu Kavoth qui est de loin le plus dangereux des neufs.
- Mais t'es fou Giorno... T'es à la fois inconscient, complétement con et...
- Ballek mon gars. Suis mes ordres.

Et il lui tape sur l'épaule avant de bondir dans le tas d'ennemis.

- On se reverra Fugo ! Et on parlera meufs, comme d'hab.
- Mais... que...

Complétement entubé et n'ayant pas le choix, il crache un gros mollard par terre et rugit intérieurement en promettant de lui casser les dents plus tard.
Mais pour ça il fallait qu'il suive les ordres, justement, et donc qu'il monte au sommet de la colline.

Il avait là le promontoir parfait pour ne rien rater de la scène devant ses yeux: les déferlements énormes de ki qui sortaient du corps de Bruno et qui faisaient venir le soleil bien avant son heure de réveil encourageait les rebelles qui, bien que s'enfuyant, sentaient la force pure de leur leader.

Et comme si ça ne suffisait pas, l'explosion intense de la base, à droite de Fugo, qui projeta des tonnes de de débris sur le champ de bataille déjà jonché de cadavres rebelles, exalta les survivants qui crièrent tous, sur leurs véhicules de fuite, comme déjà sortis d'affaire.

En revanche, il y en a bien un qui ne rigolait pas.
Pas du tout même.

L'explosion fit reculer Kavoth, et Bruno par la même occasion, ce qui désengagea le combat, même si ce dernier avait déjà lancé son aura monstrueuse.

- Bande de chiens de révolutionnaires... Vous ne pensez pas réussir à vous échapper quand même ???? Je vais t'écraser Bruno, et je promenerai ton cadavre en public pour montrer à tout le monde ce que Talia fait à ceux qui perturbent la population !
- Pas sûr que les civils soient heureux de voir un vieux mort dans la rue. Moi j'adorerais, mais les enfants risquent de faire des cauchemars, non ? Enfin, ils en font déjà pas mal quand ils te voient dans la rue mais c'est un autre problème.
- TU VAS MOURIR !

La distance entre les deux combattants fut avalée par la vitesse du combattant métallique.
Son poing droit alla s'enfoncer dans le visage de Bruno mais ce dernier put compter sur la présence de Giorno pour supporter le coup qui bloqua avec sa propre main, enveloppée de ki:

- Hop hop hop. Il était pas prêt. Tu sais, l'âge ça détruit les réflexes.

À la place d'un point à la fin de sa phrase, ce fut un poing dans sa mâchoire qu'il mangea.

- Casse-toi de là, gamin. Je peux me débrouiller seul.
- Non.
- Je t'ai dit de partir, c'est un règlement de compte.
- Non.

Incorrigible, il sauta juste derrière Kavoth et commença à assommer un maximum de soldats de la dictature en esquivant leurs balles.

- Tu es trop faible pour te battre seul, Bruno ?
- Je suis un peu rouillé, oui. D'ailleurs, niveau rouille, tu t'en sors ? Tu dois avoir du mal à entretenir ce tas de ferraille qui te sert de corps non ?
- Bon, assez parlé. Battons-nous une bonne fois pour toute, arrête de temporiser !

Leurs jambes s'entrechoquèrent, leurs attaques identiques, un coup de pied horizontal, ayant été portées au même moment.
Reprenant son équilibre avant l'autre, Bruno enchaîna avec un double coup gauche supérieur bien placé dans le nez du guerrier de métal, qui attrapa un bras avec les siens. Il asséna, en s'approchant subitement de Bruno, un coup de genou puissant dans son entrejambe.
Aussi ce dernier préféra ne pas sentir la douleur, et utiliser ses mains droites pour triplement détruire le torse de Kavoth, qui vacilla.

Il reculèrent tous deux:

- Encaisse ça, enfoiré.

L'extraordinaire aura de Bruno se fit avaler par un de ses poings droits, et propulser presque instantanément dans le torse de Kavoth grâce à un rayon d'énergie très fin.
Celui-ci ne pénétra pas dans son organisme mais explosa assez fort pour le faire rentrer dans un véhicule et le détruire par la même occasion.

Une grosse trace de brûlé, de fondu et de sang recouvrait son armure, percée jusqu'à la peau.
Il n'eut pas grand mal à se rétablir, mais enrageait assez pour que la bave autour de sa bouche ne laisse la possibilité à personne de comprendre ses insultes.

Il appuya sur ses hanches et une grenade sortit d'un conteneur.
Il la balança sur Bruno, un peu trop fort, et fonça à sa suite.

Le leader rebelle ne fit pas attention au projectile et l'ignora: il préféra attaquer en premier en sautant à la hauteur du crâne de Kavoth, qui n'anticipa pas et qui se prit un coup de pied bien placé au niveau du nez.
Rétabli sur le sol d'un salto en arrière, il se mit en position de blocage, et eut raison, quand il constata l'inefficacité de son précédent coup et la vitesse à laquelle Kavoth avait rejoint son adversaire, des couteaux dans les quatre mains.

Il n'encaissa aucun coup de poing, mais ses bras reçurent quatre violentes entailles qui percèrent profondément ses veines.
Mais ça ne s'arrêta pas là, car il rangea ses armes blanches dans ses poignets – grâce à un système automatique – et empoigna les bras meurtris, entre deux cris de douleur du rebelle et pour les casser.

Malheureusement, l'idiotie de Kavoth joua en sa défaveur: lui qui avait balancé la grenade derrière Bruno pour l'attaquer des deux cotés, ne se rendit compte de la blague qu'après.
En effet, le saut de Bruno n'était là que pour faire oublier à Kavoth qu'il avait lancé sa bombe, et il avait déjà la grenade dans une main, soigneusement attrapé et posée derrière le dos d'acier du général de la dictature.

Alors quand Bruno put bénéficier d'un bouclier klimien pour ne pas prendre plus de dégâts tout en en infligeant beaucoup, il fut plutôt content.
La masse de métal s'agenouilla au sol, le dos dans le même état que là où le rayon de Bruno avait fait mouche:

- Espèce d'enfoiré... Tu as de la chance d'être plus rapide que moi... Mais en force brute tu ne m'égaleras jamais !
- Arrête de parler et relève-toi. On a pas fini.

Et c'est ce qu'il fit, avec difficultés.
Mais juste avant qu'ils ne continuent à se battre, l'éternel enquiquineur déboula, ayant enfin fini de terminer les soldats:

- Bon Bruno, je vais t'aider à le finir, on a vraiment pas le temps là.
- Non, barre-toi. Merci pour ton aide, mais vraiment là, c'est mon combat.
- Je m'en fous de ce que tu penses, de toute façon j'ai pas envie que tu ne meurs, et éliminer Kavoth serait plus que bénéfique.
- Pars Giorno, tu ne voudrais pas m'énerver.

Kavoth, en plein milieu de la conversation, commença à rager d'être mis sur le coté:

- MAIS VOUS ALLEZ CONTINUER COMBIEN DE TEMPS À M'OUBLIER COMME ÇA ?

Il attrapa le reste de voiture et commença à la soulever. Il n'y arriva pas, ou plutôt il n'aurait pas pu y arriver si ses tubes de Kaza n'avaient pas commencé à briller instantanément, en coordination avec ses cris de haine.
Le véhicule était maintenant supporté par ses quatre puissants bras, et il regarda alors Bruno dans les yeux:

- CONTEMPLE LA FORCE DE LA DICTATURE !

Bruno fit exploser son aura autour de lui et leva ses bras ensanglantés en direction du projectile:

- Giorno, je ne le répéterai pas.
- Bruno, je m'en fous de ton avis.

Les paumes du leader de la rébellion s'illuminèrent de violet foncé et quatre kikohas d'énergie condensés s'apprêtaient à rejoindre l'adversaire pour ne laisser de lui qu'un tas de poussière surmonté de métal fondu.
De son coté, Giorno attrapa une de ses mains, avec une autre, et commença à gonfler sa musculature. Ses épaules devinrent plus larges et ses bras énormes: il faisait filer la quasi-intégralité de son ki dans une seule main, et cette dernière accueillit une quantité astronomique de ki klimien de couleur mauve.

Le corps énorme de Kavoth commençait à s'abaisser pour balancer le véhicule, et les deux adversaires étaient à deux doigts de balancer tout leur jus, quand une petite voix étouffée parvint du projectile du plus vieux des neufs:

- Tontooooon... !
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
En cours.
Piégé à cause de ses origines, Thalès va tenter de survivre pour venger son peuple. Mais avant tout, il va devoir se battre contre lui-même, et ce sera bien plus dur que ce qu'il imaginait.
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Mer Août 10, 2016 18:00

Chapitre 17: Interruptions


- Nan sans déconner lâche-ça, j'ai super mal.

Là où quelques secondes plus tôt, la tension régnait entre les trois combattants, qui s'apprêtaient tous à détruire littéralement l'ennemi, cette petite voix stoppa tout le monde dans une même incompréhension.
En même temps que leur hargne, les guerriers perdirent l'envie d'attaquer: oui, vouloir comprendre pourquoi en plein milieu d'une scène de conflits une voix d'adolescent sortait d'un camion semi-écrasé était un sentiment plus fort que la colère.

Soudainement, Kavoth changea totalement d'expression, et c'était plutôt beau à voir pour Giorno qui ricana justement.
Le visage dur, les arcades froncées à outrance, les dents serrées jusqu'à auto-destruction et les yeux tellement remplis de veines à cause du Zaka qui laissèrent place à un pitoyable faciès inquiet et faiblard, jusqu'à l'apeurement.

Oui, le monstre de métal, de chair et de sang palissait, il avait failli commettre l'irréparable, et il le savait. Alors il posa précipitamment le véhicule en charpie, puis se plaça entre ce dernier et les leaders rebelles, toujours prêts à faire feu.

Il leur lança alors, reprenant une expression plus sérieuse, et en mettant ses bras en étoile de façon à protéger le camion:

- Ne tirez pas !

Et Bruno éclata de rire, suivi par le klimien aux lunettes noires qui de toute façon riait avec ou sans motif la majorité du temps:

- Mais tu te fous de nous Kavoth ? Qu'est-ce qui t'arrive, tu te pisses dessus ?

Bien entendu, le plus fort des rebelles avait gardé ses mains droites devant lui, et il pourrait tout expulser d'un seul coup, et il était prêt à le faire.
En vérité, le fait d'avoir été interrompu alors qu'il allait enfin pouvoir vaincre son rival de toujours le dérangeait. Enfin, pas plus que d'être soutenu par Giorno, mais quand même.

Quoiqu'il en soit, le titan de ferraille rétorqua avec sévérité:

- Laissez-moi une seule seconde pour sortir mon neveu de la voiture, s'il vous plaît.

Et ça personne ne s'y attendait.
Justement, les visages des deux autres furent assez révélateurs.
Ils allaient presque arrêter toute action durant une seconde, avant de se reprendre, mais ils furent assez étonnés pour se faire couper leur sourire pour à tour changer d'expression:

- Attends... Ton neveu ? Pourquoi tu envoies un gosse au front ? T'es inconscient ou quoi ?
- Laisse-moi le sortir de là, s'il te plaît, et je pourrai enfin te balancer la voiture sur la gueule comme prévu. Je n'ai pas envie de perdre un être cher, tu comprends aisément je pense.

Dépité par la situation, qu'un grand nom de la dictature se doive d'interrompre un combat à mort parce qu'il a emmené un proche dans une zone de guerre, Bruno ne put s'empêcher de penser que c'était pitoyable.
Mais bien qu'il ne soit absolument pas pour les idéaux de Kavoth, il était d'accord avec lui sur le fait qu'on ne touche pas à la famille, et donc il accepta d'un signe de tête que le vieillard sorte son neveu de la carcasse.

Kavoth ouvrit une portière méconnaissable, et toucha alors le haut du crâne du-dit neveu.
Il chuchota bien fort que sa jambe était coincée et après une manipulation a droite de l'oncle, il put sortir, presque entièrement indemne, si ce n'est quelques bleus à la jambe gauche.

À l'allure plutôt svelte, le jeune klimien, qui approchait la vingtaine, se voyait doté d'un magnifique visage qui en attirerait plus d'une. Aussi, ses yeux couleur pourpre, ses antennes relevées vers l'arrière, ses minuscules mandibules, et cette forme du visage carrée jouaient pour beaucoup.
Au niveau vestimentaire, c'était assez spécial, un grand manteau vert foncé posé et tenant on ne sait comment sur ses épaules, derrière un joli costume à carreaux orange, et d'un long pantalon noir terminé par des chaussures de luxe de la même couleur.
Il avait somme toute la silhouette du beau snobinard des haut quartiers.

Il avait là une expression plutôt neutre, comme inconscient de la situation dans laquelle il était, et dévisageait les rebelles comme s'il étaient de lambdas citoyens se baladant dans la rue.
Mais avant qu'il ne puisse émettre une idée, n'importe laquelle, et sur n'importe quoi, Kavoth l'attrapa et le posa derrière lui, comme servant de bouclier.

Il murmura alors:

- Je ne veux pas savoir ce que tu fais ici. Maintenant file, on s'expliquera plus tard, cours le plus vite que tu peux.
- Je ne peux pas rester pour... regarder? répondit-il en ravalant sa salive.

Son oncle gueula bien fort:

- CASSE-TOI D'ICI !

Sur cet ordre plus qu'explicite, il prit les jambes à son coup, finalement conscient du risque après avoir constaté les dizaines de cadavres autour de lui.

Juste à ce moment-là, Kavoth se retourna et saisit puissamment le camion, comme il y a quelques secondes, puis il cria qu'ils pouvaient continuer leur combat.
Mais juste avant ça, Giorno lança à son supérieur:

- Tu voulais que je ne t'aide pas à la base ?
- C'est un duel. Un duel c'est du un contre un, bouffon.
- Ok, bah je vais te laisser.

Le bras de Giorno qui supportait la totalité de son ki se tendit subitement vers le sol, à mi-chemin entre les deux vieux rivaux.

On entendit un „Braouuuum“ strident venu de la bouche du rebelle à la chemise en cuir et une explosion tonitruante précéda un gigantesque nuage de fumée noir aux teintes mauves.

-----------------------------------------



L'ouf de régénération s'ouvre avec fracas.
Le corps meurtri, ensanglanté et endormi d'Ein s'écrasa lamentablement sur le sol, le tachant par la même occasion, ou plutôt, recouvrant la première couche de sang séché par une deuxième.
Au moment même où elle se sent tomber, elle ouvre les yeux, à moitié, quoiqu'un des deux est dans un sale état, mais elle ne voit rien si ce n'est, justement, le sol.

Allongée et impuissante, elle se sent mieux, mais est toujours gravement blessée: elle ne sent pas la douleur, et l'adrénaline ne fait plus effet, donc les dégâts déjà graves, bien que soignés en surface, sont toujours là, lui faisant défaut, et la mettant en faiblesse face au klimien qui s'approche actuellement d'elle avec un sourire malsain.

Finalement, elle comprit en regardant, et oui ça a été difficile, que le-dit sourire était plus un signe amical, pas un signe de méchanceté sadique. Ouf, pas encore de la torture, Ein en avait assez subit.
En parlant de signe, le klimien montra deux doigts tendus, en V, à la scientifique, puis annonça lentement:

- Coucou. Je suis Tial, le gars que vous avez attaqué en premier. Comme vous pouvez le voir, j'ai un peu mal vécu ce que vous m'avez fait... Mais bon, je vous pardonne pour m'avoir soigné.

Il s'agenouilla alors, et tapota sur le crâne endolori d'Ein:

- Dans votre cas, je vois que c'est différent. Je ne sais rien de ce qu'il s'est passé, vous pourriez m'expliquer ? Tout ce que j'ai appris, c'est que mes amis sont tous dans une situation critique. Du coup je m'interroge.

Voyant bien que face contre terre, elle aurait du mal à discuter, il usa de ses cinq bras pour la mettre assise contre le mur, avant de lui-même s'asseoir à ses cotés.
Bien entendu, il était prêt à sauter pour esquiver une attaque éventuelle.

Alors, elle, elle savait bien que vu son état, elle ne pouvait que coopérer.
Et c'était sa seule option de survie: si elle répondait aux questions, elle vivrait:

- L'un de vos amis... m'a agressé. J'ai riposté, mais il était trop fort... Puis les autres se sont enfuis, sauf vous... J'ai failli perdre mes sujets de tests... J'ai tellement besoin de vous...

Tial sentait la flamme d'Ein, qui faiblissait doucement, presque plus animée. Elle tiendrait encore quelques temps. D'ailleurs, le klimien fut étonné de voir la fameuse flamme avoir un sursaut quand la blessée prononça les mots „besoin de vous“.

Justement, le combattant, presque plus intéressé par le sort de ses amis, posa la question qui était sur toutes les lèvres:

- Vous avez besoin de nous ? Pour quelle raison ?
- La rébellion a besoin de vous...
- La rébellion ?
- Par delà Klim, sévit un tyran galactique nommé Freezer... Et comme je le disais à tes amis, il conquiert des dizaines de planètes pour les placer sous son joug...
- Ah et vous vous êtes là pour le renverser ? On intervient quand dans l'histoire nous ?
- Il y a des années de cela, Freezer a conquit Yardrat, et le peuple de cette planète possédait une puissante magie. La seule chose qui reste de cette magie, c'est l'essence: un fluide capable de donner d'incommensurables pouvoirs à certaines races...

Depuis tout à l'heure, Ein s'agitait de plus en plus, ressuscitée par l'envie de parler de la rébellion et de ce qui la faisait avancer, ce qui inquiétait Tial, qui voyait la flamme s'éteindre de plus en plus vite:

- Et vous... les klimiens... Oui vous, et surtout Tekla, vous êtes les derniers à posséder de l'essence à part moi et un autre...!
- Et ça nous fait quoi, l'essence ? Qu'est-ce que ça vous a fait à vous, ce truc ?
- Vous, je ne sais pas, et on ne le saura jamais si je ne poursuis pas les tests, mais le petit Tekla sera bientôt en phase de les découvrir... Quant à moi, je peux ressentir l'énergie, le ki des êtres à une certaine distance, mais ce n'est pas t...
- Le ki...? C'est à dire, comment le ressentez-vous ?
- Comme une sorte de flamme qui agit en fonction de l'état de la personne.

Tial se releva alors, étonné, et surtout heureux de comprendre.
Il expliqua à Ein le pourquoi de ce mouvement soudain:

- Alors c'est ça... C'est pour ça que j'arrive à savoir où sont les autres, sans les voir, comme guidé par une sorte d'instinct.
- Hein ?
- Je crois que je ressens le ki, comme vous. Je vois une flamme en chacun de nous: en vous, en Laktoz, en Ginue, en Tekla, et en tous les autres !

Encore plus soudainement, c'est au tour de l'extraklimienne de se relever, quoique ce n'était que la tête:

- Impossible... Tu arrives à ressentir Tekla ?
- Oui, bien sûr, comme les autres.
- Oh non... Tu es comme lui...
- Comme... lui ?
- J'ai un ami, un saiyen. Une race de guerriers très puissants. Il a gagné un pouvoir différent du mien grâce à l'essence, mais il sait naturellement ressentir le ki aussi.
- Mais ce n'est pas grâce à l'essence que je peux faire ça ?
- Non, car je ne peux pas ressentir Tekla. Il possède une sorte d'immunité, ou en tout cas une résistance aux pouvoirs yardrats, grâce à son sang. Toi, tu n'as qu'une trace d'essence en toi, il faut que je t'en injecte un peu plus pour que tu puisses découvrir des pouvoirs magiques issus de l'essence.
- Alors déjà, tu vas rien m'injecter pour le moment...

Tial préféra vérifier: oui, il sentait Tekla, parfaitement même.

- Étrange que je possède la faculté de faire ça alors que vous non.
- Les pouvoirs de l'essence peuvent s'apparenter à de la triche. Nous ne sommes pas des yardrats, et les pouvoirs naturels seront toujours plus puissants que ceux artificiellement donnés à d'autres.
- D'ailleurs, pourquoi êtes-vous dans cet état-là, Ein? C'est Laktoz qui vous a fait ça ?
- En partie, mais c'est surtout l'autre klimien qui m'a fait le plus de dégâts... Il est impressionnant, sa force vous dépasse de beaucoup, énervé.
- Et vous n'avez pas riposté ?
- J'ai tenté, mais ils m'étaient vraiment supérieurs. J'ai juste pu les faire tomber inconscients, et à me traîner ici, mais c'est tout.
- Comment vous avez fait ça si vous n'arriviez pas à les toucher ?
- Avec l'essence et... le fait de pouvoir ressentir le ki, j'ai aussi appris.... à l'altérer.
- L'altérer ?
- En clair, quand j'altère... la position du ki à l'intérieur du cerveau d'une... personne, elle tombe instantanément inconsciente... C'est ce que j'ai fait pour tous tes... amis, excepté Tekla.
- Je vois. Et donc moi je ne peux pas le faire...
- Je ne pense pas, il faudrait... avoir une excellente maîtrise de la magie pour... ça.

Ein commençait à perdre son souffle, ayant de plus en plus de mal à rester consciente.
Il faut dire qu'elle reste blessée, et même si parler avec Tial lui faisait un peu oublier, étrangement, la douleur, alors qu'elle ne la sentait pas, il ne lui restait que peu de temps.
Tial l'avait remarqué, et il lui fit donc grâce de la mort en lui disant:

- Juste avant que je ne vous remette dans votre cuve, j'aurai deux questions, simples.
- Vas-y...
- Vous voulez qu'on rejoigne la rébellion de l'espace c'est ça ?
- Oui.
- Je peux déplacer le vaisseau maintenant que j'ai enlevé les sortes d'enclumes aux pieds?
- Euh... Non... Attends, tu veux déplacer le vaisseau ? Quoi ?

Tial attrapa Ein par un coté de sa tenue et força plutôt fort pour la faire tomber.
Puis il poussa son corps, avec du mal à cause du poids de celle-ci:

- Si tu veux vivre va falloir que tu rampes un peu...
- Mais mon vaisseau...
- On s'en fout, contente toi de bouger.

-----------------------------------------



Il court à toute vitesse, tenant son large manteau pour éviter qu'il ne tombe.
Quelle idée il avait eu aussi, de suivre son oncle, „juste pour voir“ !
Quoiqu'il en soit ça va, il est plutôt loin maintenant, il a entendu une explosion, mais son oncle est trop fort pour perdre, donc il ne s'en souciait pas.
Il avait quand même du mal, avec sa jambe blessée, mais finalement, le camion avait été écrasé seulement sur le devant, et heureusement, lui était planqué à l'arrière.

Enfin arrivé dans un lotissement, il pensait tout haut:

- Avec un peu de chance, il devrait y avoir une patrouille à cette heure encore.

Et là, comme un sifflement désagréable derrière la nuque... en fait non, c'est pas „comme“, c'est absolument ça, un chuchotement effrayant dans son dos, exprimé par une voix rauque de fumeur:

- Nan, peu de chance, ils sont partis mater les rebelles à mon avis.

Les voisins purent entendre à la fois le moins et le plus viril des cris en même temps, le premier poussé par le jeune, plutôt aiguë et strident, car surpris et surtout apeuré, et le second par Giorno, qui le suivait depuis l'explosion qu'il a lui même produite, gras et puissant, secoué et étonné par le premier cri.
Jolie scène, mais elle ne se conclut pas là.

Bien qu'effrayé, le neveu de Kavoth se retourna, et soudain, de ses doigts, tous collés et tendus, des deux mains, jaillit une pointe de ki bleue turquoise sur quelques centimètres. Celle-ci, complètement immobile, prenait la forme d'une lame qui entourait les-dits doigts:

- Qui êtes-vous ? Agressa-t-il, menaçant.
- Oh, mais quel jeune talentueux que voilà.
- Répondez !
- Tu sais stabiliser ton ki et lui donne une consistance ? Sérieux, t'as quel âge ? 17 ans à tout péter? Moi j'y arrive à peine, chanceux.
- Mais vous êtes qui putain !? Je vais vous attaquer si vous répondez pas.

Soudain, on put voir dans ses yeux qu'il avait enfin compris, comme ces quelques pas qui le firent reculer en témoignèrent, ainsi que cette expression de terreur.
Il baissa d'ailleurs ses mains:

- Mais vous êtes un des rebelles qui a attaqué mon oncle !

Pour réponse, Giorno fonça d'un coup d'un seul, et sans que personne ne puisse le voir, tant il fut rapide, il plaqua le jeune garçon au sol, plaçant ses genoux sur ses coudes pour éviter qu'il ne bouge ses bras:

- Ouais, mais je vais t'épargner mon nom, c'est mieux pour ma couverture.
- Je connais votre visage.
- Mais je peux m'assurer que tu ne puisses pas aller cafter, tu sais. Quoique, de toute façon y'a ton papi qui le connaît maintenant...
- C'est mon oncle.
- Oh, ça revient au même. Tiens d'ailleurs, c'est quoi ton nom ?
- Je ne le dirai pas à une ordure de ton espèce.
- Allez sois cool, t'façon je suis sûr que tu sais même pas pourquoi tu me traites d'ordure.

Il resta silencieux quelques secondes, tentant de se débattre, puis rétorqua:

- Les rebelles veulent détruire le gouvernement du grand général, un gouvernement qui ne veut que notre bien à tous !

Et là Giorno commença doucement à rire:

- D'après toi, est-ce que tout le monde peut donner son avis?
- Bien sûr que oui.
- Bien sûr que non. Tu crois que les parents on leur demande s'ils peuvent garder leurs enfants s'ils ont une malformation ? Tu crois que les gens choisissent ce qu'il veulent faire de leur vie ? Tu crois que toi-même tu choisiras ce que tu voudras faire plus tard, si ce n'est soldat à la botte de ton propre oncle ?
- Le grand général nous mènera à la paix ! Mais d'abord il se doit d'anéantir tous ceux qui veulent corrompre Klim !
- Mais tu ne vois donc pas que ce connard de général vous trompe tous ? Tout ce qu'il veut c'est conquérir le monde pour y imposer sa loi ! Tu n'es qu'un pion parmi tant d'autres, imbécile !
- Aaaah aaaaaah, arrêtez ! Aaaah...

Plus il avançait dans sa phrase, plus Giorno resserrait son étreinte.
Le garçon commençait à se faire lentement écraser par les genoux du klimien, en plus.
Il lâcha complétement prise, désolé:

- Oh pardon, j'étais à fond, j'ai pas fait gaffe à ma force...
- Connard de rebelle...
- Ouais, bah va te faire foutre aussi gamin. Donne-moi ton nom et je te laisse partir.
- Jamais je ne te donnerai mon nom !
- Nan mais me force pas à te foutre une gifle, ça me fait pas plaisir. Enfin si mais ça se fait pas.

Il hésita, puis se relevant, et remettant son manteau sur ses épaules:

- Je m'appelle Mani, et vous ?
- Je m'appelle Enrico.

Ils s'échangèrent des regards.

- Vous m'avez dit votre nom, du coup...
- Nan mais c'était une blague hein.
- Vous vous êtes fait avoir, sourit-il les lèvres totalement levées jusqu'à ce que ça fasse peur.
- Bah non, je te dis que c'était une blague.
- Ah ah ah. Je croyais les rebelles plus futés moi.
- Tu vas voir si je suis pas futé petit con.

Mais déjà Mani s'échappait en courant, partagé entre le rire et la peur, pour aller dénoncer le fameux Enrico aux autorités compétentes.
Bien entendu Giorno ne le poursuivit pas.
Il sortit son communicateur et appela Fugo:

- Yo mec, alors il se passe quoi de neuf ?
- Giorno t'es passé où sérieusement !?
- Je suis allé courser le gamin de Kavoth.
- Ramène-toi, on est bien dans la merde.
- Oh, ça va y'a pas le feu.
- Justement si, alors grouille !

L'appel fut interrompu par le bruit caractéristique d'un projectile de bazooka qui touche le sol avec fracas.


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le Mer Août 17, 2016 16:23

Bon, petit message pour les quelques lecteurs de La révolte.

J'ai rencontré pas mal de petits problèmes avec le dernier chapitre de La Révolte, qui est censé sortir ce soir, et je m'excuse à l'avance pour ceux qui l'attendraient, mais il y a peu de chances que je le termine pour dans 2 heures.
Ce chapitre est censé être assez conséquent ( juste par rapport aux autres de cette fanfiction ) et je me dois d'apporter un certain plus sur celui-là, car il est très important.
Aussi, en ce moment, je n'y arrive pas, à écrire, d'autant plus que d'autres projets de fics sont déjà en cours dans mon esprit et que je me dois aussi de travailler de ce coté là étant donné que La révolte possède un scénario terminé et fini dans sa globalité - il ne manque qu'à le rédiger - .
Concernant la date de sortie du chapitre 17, bah ce sera certainement retardé à demain ou après-demain ( voir ce soir avec énormément de chance, mais " ce soir " veut dire " sous les coups de 2 h - 3 h du mat donc bon... ).
Je pense aussi à supprimer le rythme de parution d'un chapitre par semaine, le Mercredi à 18 h, et de plutôt augmenter à un chapitre toutes les deux semaines. En plus, il va y avoir la rentrée et j'aurai logiquement beaucoup moins de temps à consacrer à mes différents projets. Je ne suis même pas sur à 100 % de tenir un chapitre par semaine du coup, vu la masse de travail qu'on va m'infliger cette année.

Bref, en espérant que vous comprendrez, et désolé encore si y'en a qui suivent !
Dernière édition par Point le Ven Août 26, 2016 14:41, édité 2 fois.
La révolte
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Le fruit de ses tourments
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Re: La révolte.

Messagepar broly97 le Mer Août 17, 2016 17:43

Salut !

J'ai repris la lecture au chapitre 7 et pour l'instant la fic est égal à elle-même soit bonne, même très bonne.
Particulièrement les scènes avec le lac aux bisons. Avec peu de mots, la scène était extrêmement bien décrite, et je n'ai eu aucune difficulté à visualiser la scène.

La seule chose que je regrette c'est que la faune de Latkasis est nommée d'après des noms terriens. Pour l'immersion j'aurais bien aimé que tu donnes des noms extraterrestres. Rien de grave mais j'aurais bien aimé.

Bravo en tout cas !
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Jeu Août 18, 2016 22:44

Merci beaucoup ^^
Je me souviens avoir passé du temps à écrire cette scène là, et j'en étais pas peu fier. J'ai apparemment réussi mon coup !
Merci de ton commentaire, bonne lecture !



Chapitre 18: Rivalité


La fumée commençait à se dissiper, et elle enveloppait déjà tout l'espace entre les deux guerriers, jusqu'à venir les étouffer. On les entendit alors tousser bruyamment, ce qui révéla leurs positions respectives à Fugo qui n'avait pas été atteint.
Quand elle se dissipa, quelques secondes plus tard, Giorno s'était enfui, poursuivant le gamin qui était parti. Mais ce n'était pas le plus important: Kavoth et Bruno se confrontaient dans un jeu de regards abominablement silencieux.

Ils étaient en face l'un de l'autre, séparés seulement par le trou béant créé par l'attaque de ki de Giorno. Devant eux, dans ce même trou, allait se jouer un combat dantesque, un combat qui décidera de quel coté penchera la balance. Deux piliers, chacun dans leur camp et la défaite de l'un signera la victoire de beaucoup d'autres.

Comme s'ils s'étaient longtemps concertés, Bruno et Kavoth lâchèrent tous deux ce qu'ils avaient dans les mains: le titan de fer posa lentement le véhicule derrière lui, et le leader rebelle stoppa les afflux de ki dans ses mains.
Ils étaient à la fois perturbés et remplis d'envie de se battre.

Le monstre en armures lourdes s'inquiétait pour Mani, qu'il n'avait pas senti partir. Mais il s'inquiétait d'autant plus que l'autre rebelle s'en était parti le poursuivre.
De toute façon, il ne pourrait pas le sauver: il était déjà aux prises avec un combattant redoutable qui ne le laisserait pas secourir son neveu. Alors il se résigna, et pensa que le-dit neveu saura se défendre. Après tout, c'est un prodige du ki, et Kavoth est fier d'avoir quelqu'un, enfin, de compétent dans sa famille. Un espoir de plus pour la dictature.

Du coté rebelle, s'opposaient trois situations, toutes différentes, mais convergentes en un seul point: faire en sorte d'affaiblir le gouvernement talien.
Bruno attendait le début de l'affrontement, se résignant malgré lui à devoir tuer Kavoth.
Fugo, lui, ne voulait aucunement perdre des leaders aussi puissants dans une bataille aussi incertaine que celle-ci. Oui, il avait en face de lui un monstre de la dictature. Même pas sûr que les forces combinées de ses deux amis puissent en venir à bout. Il fallait retourner ses armes contre lui, comme avec la grenade tantôt.
Ou bien, avoir du soutien, de sa part, même si ça doit détruire l'honneur et les valeurs d'un combat rituel entre deux rivaux. En cela, il se préparait, son énorme bazooka sur l'épaule, à tirer dans le dos déjà meurtri du plus vieux des neufs. Oui, c'est traître, mais d'après lui nécessaire.

Pour finir, Giorno s'en était allé trouver de nouveaux alliés, car oui, il estimait que ce jeune, Mani, était plein de potentiel, et que sa proximité avec Kavoth pourrait tourner en la défaveur de ce dernier s'il réussissait à faire ouvrir les yeux au jeune klimien.
Une façon comme une autre de combattre non ?

Quoiqu'il en soit, c'était l'heure du combat. Le silence pesant dérangeait plus que tout.
Et heureusement, il fut brisé, instinctivement, par les patiences respectives de deux klimiens enragés: le cri à l'unisson de Kavoth et Bruno résonnait près de l'entrée de la base détruite, et l'un comme l'autre fonçaient poings en avant.
D'un coté, le Zaka pur parcourait des veines déjà mises à rude épreuve par le temps, transformant un corps déjà tellement modifié que rien ne pourrait arriver de pire, si ce n'est la mort, et de l'autre, du ki parfaitement contrôlé recouvrait une peau écailleuse elle aussi rongée par l'écoulement du temps.

Trois secondes avant les premiers coups, Fugo ferma les yeux. Par réflexe. Un instant il crut que les deux corps s'entrechoquant allaient provoquer une explosion telle qu'il n'en sortirait pas indemne.
Bêtise ? Non, instinct.
Il est normal d'avoir peur quand devant nous se trouve une entité supérieure, qui ferait de vous poussière si vous dites un mot ou si vous faites un geste de travers.
La vision d'une explosion est alors logique: la nature a créé deux guerriers si puissants que les autres mortels ne peuvent qu'être effrayés, et penser au pire.

Les poings des rivaux surpuissants vinrent s'écraser les uns aux autres, dans un claquement tonitruant, assez pour créer une onde de choc qui fendit presque le sol, puis les poings devinrent mains et ils commencèrent à pousser pour écraser l'ennemi.
Le front de fer de Kavoth s'opposa aux bras supérieurs de son rival, et il se débrouilla mieux que ce que les anciens bras auraient pu faire. Ils tremblèrent, cherchant à renverser l'autre, chacun serrant les dents assez fort pour se les briser.
Finalement, Bruno réussit à toucher son adversaire au genou avec le sien, malgré la différence de taille flagrante entre eux. N'ayant pas anticipé, le klimien de fer se baissa sur le coté, déséquilibré à moitié, et étant concentré sur l'instant à se repositionner. Il oublia de forcer pendant une demi-seconde fatale, et le rebelle perça la défense de son rival, bondissant et le repoussant en arrière. Lâchant prise, il bascula en arrière, et Bruno bondit pour amplifier le choc, et le faire chuter.
Ça ne manqua pas: pour faire encore plus de dégâts, le leader s'appuya sur le genou de Kavoth, l'autre, le droit, et se projeta vers le ciel. Il vit son adversaire tomber, mais pour encore plus faire de dégâts, il retomba lourdement sur la métallique carcasse et enveloppa ses bras de ki. Le coup qui suivit fut si violent que l'impact creusa un second cratère dans le premier.

Posé debout sur le torse endolori et marqué par le poing, Bruno entama au dernier moment une pirouette en arrière qui le fit atterrir quelques mètres plus loin.
Au dernier moment ? Oui, car feignant d'avoir été gravement touché, Kavoth avait levé ses poings et sorti de ses poignets des pistolets-mitrailleurs miniatures, qui fusèrent sur son rival.
En vérité, le titan de fer voulant se battre dans les règles, cette tactique n'était là que pour le faire dégager et ainsi se relever pour ne pas recevoir plus de dommages.

Et des dommages, le leader de la rébellion n'en fera pas plus, car de son imposante silhouette, le général de la dictature commença à émettre une aura noirâtre.
Bruno avait fait ce qu'il ne fallait pas: il l' avait réellement énervé.
Maintenant, Kavoth oubliait tout, à commencer par les sentiments, mis à part la colère, ses envies, les noms, les coutumes, le contexte de la bataille, et presque même le camp auquel il appartenait.
Il était devenu, comme le montrait ses arcades froncées jusqu'à s'en déchirer les yeux, le monstre qu'on nous promettait, une créature venue des tréfonds pour anéantir la rébellion de ses bras de fer.

À ce moment-là, l'aura noire s'éleva de l'armure, ou de la peau, c'est selon, du vieil homme. Une aura si agressive que celle de Bruno se réduisit sous la puissance de la première.
Les ténèbres, alimentées par les flux incessants de Zaka dans les tubes derrière sa nuque, sortent du corps de Kavoth, et s'apprêtent à écraser la lumière violette du représentant de la rébellion.
Animé d'une rage et d'une agressivité instable et meurtrière, il place ses bras en avant et fonce, ses bras manquant de racler le sol et de le soulever. S'il l'avait soulevé, nul doute qu'un troisième cratère aurait été creusé à cause de l'improbable célérité du titan. Heureusement, quoique, il atteignit Bruno qui fut plus étonné que réactif.

Néanmoins, son expérience lui dicta de laisser se fatiguer la bête, alors il recula progressivement pour faire s'évanouir la vitesse du taureau d'acier qui détalait sur lui. Attaquant alors à l'aide de divers crochets des gauches et des droits, il manqua de peu Bruno, et ce dernier, bien qu'encore étonné, trouva une faille et passa sous les biceps saillants pour bondir et asséner en plein menton un coup de genou magistral.
La tête de fer vacilla, et les mouvement de Kavoth cessèrent. Il resta immobile le temps que l'autre pose pied à terre, puis recommença à se mouvoir. Mauvaise idée de la part du leader de la rébellion: pris au piège entre les bras de titane, et bien qu'ayant tenté de repartir, profitant à tort de l'immobilité du monstre, il fut saisi par les bras supérieurs.

Toisant son rival d'un regard vide et plein de haine, Kavoth dut supporter un quadruple punch dans le nez, qui ne lui fit pas plaisir. Pour se venger, il utilisa ses bras inférieurs pour attraper les mollets de Bruno. Il souleva alors le corps entier, qui bien que se débattant, ne pouvait rien faire face à la monstruosité qu'avait forgée la technologie alliée à la force brute.

Et commença alors une horrible scène: la taille supérieure de Kavoth, combinée à des sortes d'excroissances mécaniques au niveau des coudes, lui permirent de, après avoir déplacé Bruno au-dessus de sa tête, commencer à doucement l'écarteler.
Comme attendus, des cris de douleurs débutèrent, en même temps que le sinistre son de chair qui se déchire. Cela ne dura pas longtemps avant que les plaintes accompagnées de coups inespérés dans le vide dans l'espoir d'interrompre le processus de mise à mort ne cessent.
Bruno avait stoppé ses gémissements. Kavoth continuait de tirer.

Il tirait... Oui de toutes ses forces...
Et pourtant, pourquoi se sentait-il si faible, d'un coup ?
Pourquoi, d'ailleurs, arrivait-il à penser ?
Sa colère le privait de sensations, de sentiments alors pour quelles raisons pensait-il à lui et pas à sa scène de torture ?
Il comprit à deux moments: la première fois après avoir entendu "T'y as cru Kavoth ?" Venant de sa victime, et la seconde, quand il sentit un liquide chaud couler sur ses jambes.

Il se retourna pour voir, puis il interpréta.
À ses pieds se répandait, coulant depuis sa nuque, du Zaka sous forme liquide, le fameux produit miracle dont il tient une partie de sa force et de sa résistance.
Bruno avait découpé l'alimentation de celui-ci, voyagea d'une poche conteneur dans son dos en passant par des tubes extérieurs qui arrivaient jusqu'à sa nuque et qui alimentaient ses caractéristiques physiques. Privé de son produit dopant, Kavoth venait de perdre énormément en puissance brute.
Il entendit, alors qu'il se remémorait à peine son nom, un début de rire venant du leader ennemi.
Il ne le laissa pas terminer et le projeta violemment au sol à quelques mètres de lui, faisant voler la poussière.

Se rétablissant difficilement, et toussant, le fumeur commença, ou plutôt continua, à ricaner:

- Alors Kavoth... Je vois que tu perds en force... Tu vas enfin pouvoir te battre comme un véritable guerrier ?

L'interpellé semblait mal. Ses yeux étaient teintés d'une drôle de couleur: les effets du Zaka disparaissaient progressivement, et il reprenait conscience de ce qu'il était et de ce qu'il faisait. Sa force physique s'amoindrissait aussi, revenant à la normale, proportionnellement à sa rage envers son rival, quoique bientôt réactivée par les provocations.

Contre toute attente, à la place de charger, l'oncle de Mani répondit en grognant, se tenant une main sur un oeil:

- Pourquoi je ne t'ai pas achevé, Bruno... J'en avais la possibilité... J'aurais vaincu mon pire ennemi ! J'ai faibli !

Ce à quoi on lui répondit par un petit rire, encore un:

- Bonne question. Tu as peut être fini par m'apprécier au cours du temps, qui sait.
- Impossible... Tu n'es qu'un déchet, un de ces misérables rebelles et je me dois de t'anéantir. Tu es un obstacle au grand général, un obstacle à notre gouvernement !
- Ouais, mais tu m'aimes maintenant Kavoth. À tes yeux je ne suis plus un simple rebelle mais un rival, et tu sais très bien que si tu me tues, tu ne réaffronteras personne comme moi. Nous sommes liés par le combat, et ce jusqu'à la fin.
- Que dis-tu ? Foutaises ! Tu es juste le leader ennemi le plus puissant, avec ce psychopathe de Diavlo, et c'est dans mes devoirs de vous vaincre !
- Je ne représente pas que ça pour toi. Pourquoi ne l'admets-tu pas?
- Tu n'arriveras pas à me faire croire de telles inepties.
- Alors, je te retourne ta question: pourquoi tu ne m'as pas achevé ? Avant que je ne brise ton alimentation en Zaka, tu avais de multiples façons d'en terminer. D'ailleurs, pourquoi t'obstines-tu à vouloir te battre à la loyale, enfin, ta vision de la loyale ? Tu n'utilises que très rarement tes couteaux, pistolets et autres poisons. N'est-ce pas une preuve suffisante ?

Kavoth serra alors les dents et haussa le ton:

- Je ne désire que ta mort ! Et je veux que tu périsses par mes poings, par la force ! Je symbolise la dictature, et ce combat doit décider duquel de nous deux brisera le symbole de l'autre: Poings contre poings !
- Tu feras quoi quand tu m'auras tué, en imaginant un scénario où tu y parviens ?
- C'est simple. Je me débarrasserai de tous tes amis, puis de Diavlo, et je mettrai fin à la rébellion. Si je meurs avant, mon neveu vous terminera.
- Ton neveu tu dis ? Hâte de tester son potentiel.
- Tu n'en auras jamais l'occasion !

Il relança en criant son aura ténébreuse. Cet effort lui fit cracher du sang, mais il chargea aussitôt, ignorant ce mauvais signe.
L'aura ne grandissait pas par rapport à tout à l'heure, mais s'intensifiait. Kavoth ne possédait pas une grande connaissance du ki et ne savait l'utiliser que de façon basique, mais ses émotions influaient beaucoup sur lui. La colère qui montait à l'instant en lui, causée surtout par les déclarations fausses de son adversaire décuplait ses forces. Bien que ses forces ne soient pas aussi conséquentes que celles obtenues par le dopage au Zaka, elles n'en restent pas moins énormes
Ses muscles prirent une forme étrange, ou plutôt, ses muscles déformaient les couches de métal de sa peau, et il atteignit Bruno en hurlant:

- POUR LA DICTATURE !

La phase finale du combat débuta alors, comme au début, dans un cri partagé.
Mais cette fois-ci la chorégraphie de combat se voulut moins expéditive: Bruno esquiva les deux droites horizontales et passa en-dessous des puissants bras, il enchaîna avec une myriade de coups dans le bas-ventre, avant de reculer au moment où le genou de Kavoth, le droit, fut emporté par l'élan des coups de poings d'il y a une seconde.

Pour parer, le plus petit mit deux bras gauche, ceux du bas, devant la jambe, mais ça n'empêcha pas la projection de son corps. On aurait pu croire à une éjection simple, mais non: avec ses bras gauches, le titan de métal saisit le dos de Bruno, et ayant rétabli ses poings droits, il asséna alors en pleine face, deux coups puissants.

Le choc fut violent, et le nez de travers, cassé huit fois d'un coup, et saignant abondamment, en était témoin. De la même façon, une dizaine de dents et une mandibule, secoués et séparés de la mâchoire, pourraient le confirmer.
Fier de son coup, Kavoth allait continuer de tabasser le pauvre crâne, quand il fut surpris par la bouche du blessé, qui à la place de répondre par des mots, répondit par un rayon d'énergie surprenant.

Le rayon éjecta Kavoth, qui malgré sa résistance, vola jusqu'aux restes du camion.
Le recul dû au choc entraîna Bruno plus loin aussi. Ses dents étaient doucement noircies et de la fumée sortait de sa gorge. Malgré les blessures, qui commençaient à être graves, les deux guerriers continuèrent le combat, se relevant directement et, pour la troisième fois, à croire qu'ils ne savaient faire que ça, se ruèrent l'un sur l'autre.

Cette fois, la surprise vint de Kavoth, qui se retourna à la place d'attaquer, laissant son dos à moitié brûlé libre. Aussi, le rebelle n'eut pas le temps de réfléchir, et il asséna une gauche en haut, avant de continuer sur un enchaînement de coups, près de la nuque.
Il fut étonné de constater que son adversaire ne bougeait plus, se laissant frapper sans rien faire.

Quand soudain, il entendit, après avoir ralenti le rythme de ses attaques, un râle empli de bave d'un vieux soldat, assez dérangeant et pitoyable à entendre, suivi d'un „Activez-vous, bordel...“ bafouillé et incompréhensible.
Puis, après un „click“ aiguë, les muscles dorsaux de Kavoth s'agitèrent: Deux cercles, invisibles si on ne regarde pas de près, se dessinaient sur ces fameux muscles, et s'écartèrent alors pour laisser place à des extrémités de canons,.
Bruno n'eut pas le temps de fuir, et les canons crachèrent alors une salve de ki noirâtre à une vitesse phénoménale.
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Naranz venait d'arriver au QG rebelle du nord, une vieille souche délabrée dans une vieille zone industrielle de la région, à l'est. La place ne manquait pas, heureusement, et la dictature n'envoyait presque personne dans les parages, étant trop près de la frontière et ne voulant pas risquer d'agresser l'état voisin. Pour le moment, bien sûr.

Le jeune prodige sniper était tout essoufflé d'avoir courru. Il n'en était pas habitué. En effet, après être descendu des véhicules de fuite, il est parti chercher dans la réserve de matériel un communicateur pour rentrer en contact avec les leaders restés en arrière. Il avait une chose importante à dire.

Après en avoir trouvé un, il entra les coordonnées de Bruno, qui ne répondit pas. Il passa alors à Giorno. Il entendit des vibrations venant de la poche d'un technicien à coté, qui, surpris, rétorqua, en se souvenant au même moment:

- Giorno me l'a confié dans la voiture, j'avais oublié de vous le dire.

Après un regard contrarié de la part de Naranz, il partit, le laissant seul, et allant chercher qui il pouvait contacter. Il redescendit plus tard avec le communicateur, , sans rien de plus qu'un peu de rage de ne pas avoir trouvé et cria de sa voix totalement en désaccord avec l'idée même de virilité:

- Les gars, on a un problème !

Étant tous en train de ranger leur matériel, les rebelles n'entendirent pas la voix de Naranz, qui dut hausser le ton pour capter l'attention. Finalement, seuls certains se retournèrent interrogatifs, et il put poser sa question:

- Vous savez si quelqu'un est resté en retrait et est encore là-bas, avec un communicateur ?

Ils secouèrent la tête horizontalement, puis l'un d'eux, terminant de dissimuler un D.A.N. derrière quelques planches au sol, alla voir un des lieutenants.
En vérité, c'était une lieutenant, et Naranz qui suivait le rebelle, répéta:

- Oui... Euh... Madame Trysh... Je voudrais vous demander si vous ne sauriez pas si éventuellement quelqu'un serait resté en retrait pour euh... supporter les lieutenants... J'ai besoin de le contacter pour préven...

Elle le coupa:

- Tu fais bien d'en parler. Nous cherchions un moyen de les prévenir. Naranz c'est ça ? Le protégé de Bruno ? Pfff...Tu n'as pas l'air costaud, j'espère que tu es plus musclé autre part... Ajouta-t-elle en le faisant sursauter, le sous entendu étant gratuit et très peu approprié à la situation. Il est très peu probable que certains de nos gars soient restés, même moi je tiens pas deux minutes face à Kavoth.
- Vous pourriez demander à tout le monde, si je parviens à appeler les lieutenants, ce serait capital pour leur survie ! …. Non ?

En fait elle avait déjà commencé à crier que Naranz débutait à peine à parler.
Les autres accourèrent par crainte d'attiser la colère du lieutenant:

- Avez-vous vu un groupe rester pour protéger Bruno ?

Personne ne répondit dans l'assemblée, jusqu'à ce que l'un d'eux ose le faire et annonça:

- Le lieutenant Fugo, et les soldats Tiramisu, Gorgo et Nzola ainsi qu'une dizaine de tireurs étaient derrière moi lors de la fuite. J'étais déjà bien derrière et c'est moi qui ait fermé le portail en arrivant. J'en déduis qu'ils sont soit morts, soit là-bas.

Grâce à cette information, Naranz, aidé par certains, put retrouver un numéro, celui de Fugo, et l'appela alors.
Quelques minutes après, un jeune rebelle, fraîchement recruté, posa alors à Trysh une simple question:

- Sauf votre respect madame, quelles sont les chances pour que l'on puisse les contacter ?

Elle sourit et répondit:

- Aucune idée, rien ne nous permet de confirmer ou d'infirmer les dires de l'autre gars. C'est la seule chance que l'on a.
- Et bien nous pourrions simplement demander à l'aviateur qui a lâché la bombe de survoler la zone du combat et de nous renseigner non ? L'avion est bien muni d'un système de communication ?
- Il est malin le nouveau. Mais malheureusement, c'est impossible pour deux raisons: Bacchio, l'aviateur, doit suivre un tracé totalement différent et donc ne repassera pas le lieu de l'attaque, et de toute façon à cette distance on ne peut pas utiliser notre communicateur.
- Ah, je vois... C'est fâcheux...
- Plus que fâcheux. Il n'y a aucun autre moyen pour nous de prévenir nos boss que tout un régiment de l'armée se déplace en ce moment-même vers la base qu'on vient d'anéantir. S'ils ne partent pas maintenant, c'est fini pour eux. On avait prévu de pouvoir tenir face à deux cent hommes... là, ils vont être deux face à presque mille...

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Prochain chapitre: Bah, Mercedi dans deux semaines du coup !
Dernière édition par Point le Ven Août 26, 2016 14:43, édité 2 fois.
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
En cours.
Piégé à cause de ses origines, Thalès va tenter de survivre pour venger son peuple. Mais avant tout, il va devoir se battre contre lui-même, et ce sera bien plus dur que ce qu'il imaginait.
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Re: La révolte.

Messagepar Rebel O'Conner le Ven Août 19, 2016 4:17

ouhla ouh la.
je ne peux pas laisser passer ça

allait se jouait un combat dantesque

non non non. c'est "allait se JOUER un combat dantesque"
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Re: La révolte.

Messagepar Point le Ven Août 19, 2016 10:31

OMG OUI effectivement merci je vais modifier ça :lol:
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Re: La révolte.

Messagepar omurah le Ven Août 19, 2016 10:48

Yo Zaag !

Alors, tout comme Broly97, je kiffe toujours autant. La description d'Havock au début du chapitre éponyme était vraiment excellente. ça m'a fait penser à un certain personnage berserk de Game of Thrones (Tv), mais en plus fouillé x) ; tout le reste est très bon aussi, je crois que je l'ai déjà dit mais ça se sent que tu bosses tes chapitres, ça fourmille de détails, d'idées et de minutie. Bref, je t'encourage à persévérer, tu tiens le bon bout. J'ai de plus en plus hâte de lire la suite à mesure que les chapitres tombent x)
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