J'en ai lu quelques unes de ce forum, très bonnes! Je n'ai pas ce talent pour raconter les histoires.
J'ai donc décidé d'en tenter une dans le seul domaine que je maîtrise à peu près: l'absurde.
Voici donc la fan-fic: "le fils de Piccolo". Elle se déroule avant l'arc Cyborg, pendant l'entraînement Goku/Gohan/Piccolo.
Chapitre 1: La menace du buisson
Spoiler
Dans une petite maison arrondie, quelque part au fond de la campagne, trois femmes riaient et prenaient le thé. Elles parlaient d’éducation, de livres, et des résultats de leurs enfants. La plus jeune semble particulièrement excitée.
- Gohan sera sans doute phyisicien. Il adore tout ce qui tourne autour de l’énergie. Il est doué, il a deux classes d’avance !
- Mais comment fais-tu pour le motiver autant ? Gandofl pique des crises incroyables après seulement une heure d’étude ! Je suis obligée de l’enfermer à clé dans sa chambre ! se lamenta une blondinette randouillarde.
- C’est sûr que l’éducation à la maison, ce n’est pas facile, continua une petite brune au visage totalement mangé par de grosses lunettes vertes. J’ai vu la différence avec Loupou. Très difficile de le faire travailler quand nous avons déménagé. Quelle merveilleuse idée cette rencontre entre « les mamans du fin fond du pays » ! C’est tellement difficile de devoir éduquer son enfant à la maison car il n’y a pas d’école assez proche, on se sent moins seule en échangeant !
- Oui, répondit Chichi, je suis tellement heureuse que vous ayez pu venir ! Cela fait du bien de pouvoir échanger et d’avoir de la visite !
- Par contre…on vit toutes loin de la ville, mais toi tu es vraiment isolée. Tu n’as jamais peur ?
- Nooon, c’est très bien ici. Et mon mari est le plus fort du monde, il accourra s’il y a un problème !
- Ton mar…Ouch ! La petite brune grimaça de douleur.
- Ca va ? S’inquiéta Chichi.
- Oui oui, une crampe. J’aurais besoin de me masser la jambe. Lubia, tu m’accompagnes à la salle de bain ?
- Ok, répondit la blondinette.
Les deux se levèrent, et se dirigèrent vers la salle de bain, l’une d’un pas assuré, l’autre en boitillant. Une fois la porte verrouillée, la petite brune laissa éclater sa colère :
- Pourquoi tu m’as frappée comme ça ?
- Ne parle jamais de son mari, rétorqua Lubia. Chichi est très gentille et douée pour faire de son gosse une bête de concours, mais il semble qu’elle n’a plus toute sa tête à ce sujet. Elle nous parle sans arrêt de son soi-disant mari ultra fort qui les protègerait, elle et son fils, mais on ne le voit jamais. J’ai vu ses photos de mariage : beau mec. Mais avec les autres on est toutes d’accord : il a du se barrer avec une autre fille, et elle ne veut pas l’admettre. Du coup elle invente des histoires avec ce soi-disant mari parfait qui voyagerait pour son travail.
La brunette paraissait étonnée.
- Vous êtes sûres ? Ca arrive, les maris voyageurs…
- Quatre ans qu’Alix connaît Chichi. Jamais vu le mari. A un moment donné, Chichi n’était même pas capable de dire quand il reviendrait. Elle fait tout toute seule. L’argent, ça vient de son père, rien ne vient du mari. Et puis tu as vu comme elle colle aux basques de son fils ? Typique non ?
- C’est dingue ! Elle brode super bien en tout cas ! C’est même assez effrayant !
- Oui. Chichi a ses bons côtés, mais il paraît qu’elle a été vue avec des types étranges. Moi, je m’en vais avant le coucher de soleil. C’est un peu effrayant ici. Et puis j’ai l’impression qu’on nous observe.
- Toi aussi ? J’ai l’impression qu’il y a quelque chose dans le buisson…
- Moi aussi j’ai l’impression qu’il y a quelque chose dans le buisson !
Les deux mamans échangèrent un regard effrayé.
- On prend nos manteaux et on se casse !
Chichi faisait la vaisselle en les attendant. Une pile de livres était arrivée sur la table : »doublez le QI de votre enfant », « Comment lui faire sauter douze classes », « Mon fils sera un génie ».
- Ce sont les méthodes que je suis pour Gohan. On pourrait les regarder ensemble, et je demanderai à Gohan de venir pour dire ce qu’il en pense. Il devrait bientôt avoir fini sa biologie .
Les deux amies se regardèrent :
- Chichi, nous avons beaucoup de chemin pour rentrer, il va falloir qu’on parte .
Le regard de la jolie brune s’assombrit. Elle pensait qu’elle et ses amies allaient passer la journée ensemble.
- Vous ne pouvez pas partir aussi vite, il y a du gâteau et…
La blondinette préféra être franche :
- Désolée Chichi, c’est un peu effrayant ici, on préfère partir tôt. Ce n’est pas contre toi.
- Effrayant pourquoi ? Chichi était vraiment surprise.
Lubia continua, gênée :
- Dans les buissons, là, on a l’impression qu’il y a quelque chose qui nous regarde .
Le regard de Chichi se durcit.
- Ne bougez pas, je vais voir.
- Non, s’exclamèrent les deux mamans ! La petite brune renchérit : « C’est dangereux ».
- Mais non, rétorqua Chichi. Attendez-moi là.
Les deux amies se collèrent à la fenêtre, regardant la jolie brune se diriger vers le buisson. Elles étaient terrorisées. Chichi, quant à elle, n’avait pas l’air effrayée. Elle s’approcha de la masse verte…et sembla soudainement prise d’un accès de colère ! Les deux femmes la voyaient hurler sur le buisson. Qui se mit à bouger. Quelque chose en sortait…
Un grand machin vert avec une cape se releva. Les deux amies comprenaient quelques phrases « Achète-toi une vie ! Laisse Gohan tranquille ! Si tu veux un gosse, t’as qu’à en faire un, t’es hermaphrodite non ? Au pire y’a le vieux ! »
Les deux femmes étaient effarées. Chichi hurlait sur un homme monstrueusement grand, ayant visiblement de graves problèmes de peau. Elle ne semblait pas effrayée. Les deux femmes, elles, l’étaient. A leur grande stupéfaction, elles virent Chichi coller un coup de pied au grand truc vert. Le machin la regarda méchamment puis…s’envola ! La blondinette eu à peine le temps de rattraper son amie qui s’évanouissait. Rassemblant ses forces, elle courût en la portant jusqu’à la porte de derrière, ouvrit son vaisseau, jeta son amie à l’arrière et décolla, laissant Chichi seule avec leurs manteaux et ses gâteaux.
- Gohan sera sans doute phyisicien. Il adore tout ce qui tourne autour de l’énergie. Il est doué, il a deux classes d’avance !
- Mais comment fais-tu pour le motiver autant ? Gandofl pique des crises incroyables après seulement une heure d’étude ! Je suis obligée de l’enfermer à clé dans sa chambre ! se lamenta une blondinette randouillarde.
- C’est sûr que l’éducation à la maison, ce n’est pas facile, continua une petite brune au visage totalement mangé par de grosses lunettes vertes. J’ai vu la différence avec Loupou. Très difficile de le faire travailler quand nous avons déménagé. Quelle merveilleuse idée cette rencontre entre « les mamans du fin fond du pays » ! C’est tellement difficile de devoir éduquer son enfant à la maison car il n’y a pas d’école assez proche, on se sent moins seule en échangeant !
- Oui, répondit Chichi, je suis tellement heureuse que vous ayez pu venir ! Cela fait du bien de pouvoir échanger et d’avoir de la visite !
- Par contre…on vit toutes loin de la ville, mais toi tu es vraiment isolée. Tu n’as jamais peur ?
- Nooon, c’est très bien ici. Et mon mari est le plus fort du monde, il accourra s’il y a un problème !
- Ton mar…Ouch ! La petite brune grimaça de douleur.
- Ca va ? S’inquiéta Chichi.
- Oui oui, une crampe. J’aurais besoin de me masser la jambe. Lubia, tu m’accompagnes à la salle de bain ?
- Ok, répondit la blondinette.
Les deux se levèrent, et se dirigèrent vers la salle de bain, l’une d’un pas assuré, l’autre en boitillant. Une fois la porte verrouillée, la petite brune laissa éclater sa colère :
- Pourquoi tu m’as frappée comme ça ?
- Ne parle jamais de son mari, rétorqua Lubia. Chichi est très gentille et douée pour faire de son gosse une bête de concours, mais il semble qu’elle n’a plus toute sa tête à ce sujet. Elle nous parle sans arrêt de son soi-disant mari ultra fort qui les protègerait, elle et son fils, mais on ne le voit jamais. J’ai vu ses photos de mariage : beau mec. Mais avec les autres on est toutes d’accord : il a du se barrer avec une autre fille, et elle ne veut pas l’admettre. Du coup elle invente des histoires avec ce soi-disant mari parfait qui voyagerait pour son travail.
La brunette paraissait étonnée.
- Vous êtes sûres ? Ca arrive, les maris voyageurs…
- Quatre ans qu’Alix connaît Chichi. Jamais vu le mari. A un moment donné, Chichi n’était même pas capable de dire quand il reviendrait. Elle fait tout toute seule. L’argent, ça vient de son père, rien ne vient du mari. Et puis tu as vu comme elle colle aux basques de son fils ? Typique non ?
- C’est dingue ! Elle brode super bien en tout cas ! C’est même assez effrayant !
- Oui. Chichi a ses bons côtés, mais il paraît qu’elle a été vue avec des types étranges. Moi, je m’en vais avant le coucher de soleil. C’est un peu effrayant ici. Et puis j’ai l’impression qu’on nous observe.
- Toi aussi ? J’ai l’impression qu’il y a quelque chose dans le buisson…
- Moi aussi j’ai l’impression qu’il y a quelque chose dans le buisson !
Les deux mamans échangèrent un regard effrayé.
- On prend nos manteaux et on se casse !
Chichi faisait la vaisselle en les attendant. Une pile de livres était arrivée sur la table : »doublez le QI de votre enfant », « Comment lui faire sauter douze classes », « Mon fils sera un génie ».
- Ce sont les méthodes que je suis pour Gohan. On pourrait les regarder ensemble, et je demanderai à Gohan de venir pour dire ce qu’il en pense. Il devrait bientôt avoir fini sa biologie .
Les deux amies se regardèrent :
- Chichi, nous avons beaucoup de chemin pour rentrer, il va falloir qu’on parte .
Le regard de la jolie brune s’assombrit. Elle pensait qu’elle et ses amies allaient passer la journée ensemble.
- Vous ne pouvez pas partir aussi vite, il y a du gâteau et…
La blondinette préféra être franche :
- Désolée Chichi, c’est un peu effrayant ici, on préfère partir tôt. Ce n’est pas contre toi.
- Effrayant pourquoi ? Chichi était vraiment surprise.
Lubia continua, gênée :
- Dans les buissons, là, on a l’impression qu’il y a quelque chose qui nous regarde .
Le regard de Chichi se durcit.
- Ne bougez pas, je vais voir.
- Non, s’exclamèrent les deux mamans ! La petite brune renchérit : « C’est dangereux ».
- Mais non, rétorqua Chichi. Attendez-moi là.
Les deux amies se collèrent à la fenêtre, regardant la jolie brune se diriger vers le buisson. Elles étaient terrorisées. Chichi, quant à elle, n’avait pas l’air effrayée. Elle s’approcha de la masse verte…et sembla soudainement prise d’un accès de colère ! Les deux femmes la voyaient hurler sur le buisson. Qui se mit à bouger. Quelque chose en sortait…
Un grand machin vert avec une cape se releva. Les deux amies comprenaient quelques phrases « Achète-toi une vie ! Laisse Gohan tranquille ! Si tu veux un gosse, t’as qu’à en faire un, t’es hermaphrodite non ? Au pire y’a le vieux ! »
Les deux femmes étaient effarées. Chichi hurlait sur un homme monstrueusement grand, ayant visiblement de graves problèmes de peau. Elle ne semblait pas effrayée. Les deux femmes, elles, l’étaient. A leur grande stupéfaction, elles virent Chichi coller un coup de pied au grand truc vert. Le machin la regarda méchamment puis…s’envola ! La blondinette eu à peine le temps de rattraper son amie qui s’évanouissait. Rassemblant ses forces, elle courût en la portant jusqu’à la porte de derrière, ouvrit son vaisseau, jeta son amie à l’arrière et décolla, laissant Chichi seule avec leurs manteaux et ses gâteaux.
Chapitre 2: Une discussion dans la nuit
Spoiler
- J’en peeeeeeuxxxxxx pluuuuuuuuuuuus !
Goku était effrayé. Il était venu récupérer Gohan pour l’entraînement, et pensait en profiter pour manger un bon repas. Il s’était imaginé que Chichi serait heureuse d’avoir passé la journée avec ses amies. Ils avaient stoppé leur entraînement avec Gohan et Piccolo spécialement pour cette occasion, pour que Chichi puisse montrer à ses amies les progrès scolaires de Gohan. Il s’attendait à un vrai festin. Au lieu de ça, il avait évité deux casseroles, une marmite et un raton-laveur. Chichi lui balançait tout ce qui lui tombait sous la main.
- Attends, attends, il s’est passé quoi ? » Goku avait l’habitude de ses colères. Il s’en fichait pas mal, en fait. L’important était de la calmer pour avoir à manger. Généralement, en parlant, elle se mettait à pleurer, il lui promettait de ne plus recommencer, et ça se finissait par un bon repas.
Une petite voix s’éleva : »Maman, c’était pas si grave…
- DANS TA CHAMBRE GOHAN ! Le gamin ne se fit pas prier.
- Chichi parle moi….
- Ton pote là, le grand vert…il nous espionnait ENCORE !
Goku comprit. Depuis leur retour de Namek, Piccolo avait passé son temps à traîner autour de la maison. Chichi s’en était plaint à son retour de Yardrat. Gohan avait confirmé : lui et Piccolo s’échappaient dès que Chichi avait le dos tourné. Certes, cela énervait Chichi…mais jamais à ce niveau-là ! Il y avait autre chose.
- C’est un stalker ce gars ! Jamais il ne nous laisse tranquille. En plus tu as vu sa tête ? Jamais mes amies ne voudront reveniiiiiiiiiiiir…
Ca y était, les larmes, enfin ! Bon, trente minutes et ça devrait être bon. Il fallait continuer sur la lancée.
- Je comprends ma belle. Je vais parler à Piccolo. Prépare le dîner.
D’une pierre deux coups, il finissait de désamorcer la situation, mettait le dîner sur les rails, et s’esquivait pour la fin de la crise.
- Je serais là dans une demi-heure. Raviolis au porc! cria-t-il en passant la porte. Et il s’envola.
******
Goku n’avait pas eu de difficultés à trouver le démon vert. Celui-ci squattait une grotte, à deux kilomètres.
- Piccolo…il faut qu’on parle.
- Je m’y attendais. Ta femme est infernale.
- Oui ça tout le monde le sait. Mais elle est vraiment fâchée là. T’as fait peur à ses amies. Du coup j’ai rien à manger.
- C’est pour ça que tu es là ? Parce qu’elle refuse de cuisiner ?
- Oui. Pourquoi tu es allé voir Gohan aujourd’hui ? Ca fait quatre mois qu’on s’entraîne tous les trois tous les jours. Tu pouvais pas le laisser une journée ? En plus on t’attendait chez Tortue Géniale, on était justes pour le Jungle Speed…
- Je vérifiais que ta mégère ne le ramollissait pas trop ».
- Piccolo, on sait tous les deux que tu considères Gohan comme ton fils. Et je comprends, un gamin c’est la plus belle chose qui puisse arriver. Y’aurait que moi, tu le verrais autant que tu veux. Mais là, y’a Chichi. Il faut respecter ses désirs.
- Tu veux juste qu’elle cuisine ».
- Et elle ne cuisine que quand je lui dis ce qu’elle veut entendre. Alors SVP, arrête de tourner autour de la maison. D’accord ? »
- Grrrummpf…D’accord ».
- Je ferai de mon mieux pour que tu vois Gohan autant que possible. Après tout, tu l’as à peu près autant élevé que moi, et il t’adore. Mais il faut que je gère Chichi. Dis-toi bien que tu as de la chance : Gohan te considère comme son deuxième père, et tu n’as eu ni à passer par une expérience atroce, ni à côtoyer une hystérique pour l’avoir.
- Une expérience atroce ?
- Je préfère ne jamais en parler. On se voit demain ! Goku sortit de la caverne, et s’envola, laissant le démon seul avec ses pensées.
« Un gamin, c’est la plus belle chose qui puisse arriver ». C’était vrai. Gohan l’avait changé. Transmettre, échanger…c’était merveilleux. Il repensait aussi aux paroles de la mégère : »T’es hermaphrodite… ».
Il adorait Gohan. Mais ce n’était pas son fils. Son fils, à lui, à qui il pourrait transmettre son art…Le démon regarda la pleine lune : il est peut-être temps…
Goku était effrayé. Il était venu récupérer Gohan pour l’entraînement, et pensait en profiter pour manger un bon repas. Il s’était imaginé que Chichi serait heureuse d’avoir passé la journée avec ses amies. Ils avaient stoppé leur entraînement avec Gohan et Piccolo spécialement pour cette occasion, pour que Chichi puisse montrer à ses amies les progrès scolaires de Gohan. Il s’attendait à un vrai festin. Au lieu de ça, il avait évité deux casseroles, une marmite et un raton-laveur. Chichi lui balançait tout ce qui lui tombait sous la main.
- Attends, attends, il s’est passé quoi ? » Goku avait l’habitude de ses colères. Il s’en fichait pas mal, en fait. L’important était de la calmer pour avoir à manger. Généralement, en parlant, elle se mettait à pleurer, il lui promettait de ne plus recommencer, et ça se finissait par un bon repas.
Une petite voix s’éleva : »Maman, c’était pas si grave…
- DANS TA CHAMBRE GOHAN ! Le gamin ne se fit pas prier.
- Chichi parle moi….
- Ton pote là, le grand vert…il nous espionnait ENCORE !
Goku comprit. Depuis leur retour de Namek, Piccolo avait passé son temps à traîner autour de la maison. Chichi s’en était plaint à son retour de Yardrat. Gohan avait confirmé : lui et Piccolo s’échappaient dès que Chichi avait le dos tourné. Certes, cela énervait Chichi…mais jamais à ce niveau-là ! Il y avait autre chose.
- C’est un stalker ce gars ! Jamais il ne nous laisse tranquille. En plus tu as vu sa tête ? Jamais mes amies ne voudront reveniiiiiiiiiiiir…
Ca y était, les larmes, enfin ! Bon, trente minutes et ça devrait être bon. Il fallait continuer sur la lancée.
- Je comprends ma belle. Je vais parler à Piccolo. Prépare le dîner.
D’une pierre deux coups, il finissait de désamorcer la situation, mettait le dîner sur les rails, et s’esquivait pour la fin de la crise.
- Je serais là dans une demi-heure. Raviolis au porc! cria-t-il en passant la porte. Et il s’envola.
******
Goku n’avait pas eu de difficultés à trouver le démon vert. Celui-ci squattait une grotte, à deux kilomètres.
- Piccolo…il faut qu’on parle.
- Je m’y attendais. Ta femme est infernale.
- Oui ça tout le monde le sait. Mais elle est vraiment fâchée là. T’as fait peur à ses amies. Du coup j’ai rien à manger.
- C’est pour ça que tu es là ? Parce qu’elle refuse de cuisiner ?
- Oui. Pourquoi tu es allé voir Gohan aujourd’hui ? Ca fait quatre mois qu’on s’entraîne tous les trois tous les jours. Tu pouvais pas le laisser une journée ? En plus on t’attendait chez Tortue Géniale, on était justes pour le Jungle Speed…
- Je vérifiais que ta mégère ne le ramollissait pas trop ».
- Piccolo, on sait tous les deux que tu considères Gohan comme ton fils. Et je comprends, un gamin c’est la plus belle chose qui puisse arriver. Y’aurait que moi, tu le verrais autant que tu veux. Mais là, y’a Chichi. Il faut respecter ses désirs.
- Tu veux juste qu’elle cuisine ».
- Et elle ne cuisine que quand je lui dis ce qu’elle veut entendre. Alors SVP, arrête de tourner autour de la maison. D’accord ? »
- Grrrummpf…D’accord ».
- Je ferai de mon mieux pour que tu vois Gohan autant que possible. Après tout, tu l’as à peu près autant élevé que moi, et il t’adore. Mais il faut que je gère Chichi. Dis-toi bien que tu as de la chance : Gohan te considère comme son deuxième père, et tu n’as eu ni à passer par une expérience atroce, ni à côtoyer une hystérique pour l’avoir.
- Une expérience atroce ?
- Je préfère ne jamais en parler. On se voit demain ! Goku sortit de la caverne, et s’envola, laissant le démon seul avec ses pensées.
« Un gamin, c’est la plus belle chose qui puisse arriver ». C’était vrai. Gohan l’avait changé. Transmettre, échanger…c’était merveilleux. Il repensait aussi aux paroles de la mégère : »T’es hermaphrodite… ».
Il adorait Gohan. Mais ce n’était pas son fils. Son fils, à lui, à qui il pourrait transmettre son art…Le démon regarda la pleine lune : il est peut-être temps…
Chapitre 3: le miracle de la vie
Spoiler
Le lendemain, c’est inquiets que Goku et son fils se dirigèrent vers la caverne du namek. L’action de Goku et la promesse de Piccolo de ne plus s’approcher avaient satisfait Chichi, qui en échange avait préparé un succulent dîner et un petit déjeuner dantesque. Goku avait voulu en profiter un maximum, et malgré les supplications de Gohan qui lui rappelait que ce n’est pas poli de faire attendre les gens, ils étaient en retard à leur rendez-vous. Ils s’attendaient à trouver le démon bougon : ils ne le trouvèrent simplement pas. Gohan et Goku partirent donc le rejoindre dans sa caverne. Cependant, à mesure qu’ils s’approchaient, le saiyan et son fils sentaient le ki de Piccolo perturbé. Arrivé à quelques mètres de l’entrée, ils commencèrent à entendre des gémissements.
- Reste ici Gohan , dit doucement Goku d’un air déterminé, éloignant son fils de l’entrée.
Le guerrier entra alors, sur ses gardes. Les gémissements continuaient. Il sentait bien le ki de son ami, mais il était…étrange. Il décida tout de même d’alerter le démon de sa présence.
- Piccolo ?
Un souffle, un grognement…
- Barre-toi! s’entendit-il répondre d’une voix souffreteuse.
- Piccolo ! Goku se précipita, inquiet, vers l’origine de la voix. Et le spectacle qu’il découvrit le stupéfia.
Le grand Namek était allongé au fond de la grotte, totalement boursouflé, les veines saillantes, respirant péniblement et transpirant à grosses gouttes.
- Piccolo, qu’est-ce qui se passe ? hurla Goku en s’approchant.
- Va-t-en, ne t’approche pas ! Le namek lui jetait un regard haineux. Mais Goku pouvait lire la douleur sur ses traits.
- Hors de question.
Le namek n’eut rien le temps de voir venir : Goku s’approcha, lui posa la main sur le cou, dirigea deux doigts vers son front, et en un clignement d’œil, ils étaient au palais du Tout-Puissant.
- Mais qu’est-ce que tu as fait abruti ! Picolo semblait fou de rage, mais n’était visiblement pas capable de bouger.
- T’as l’air malade. J’te laisse avec Mister Popo, il connaît bien les nameks il sait p’têtre ce que tu as, je vais chercher des senzus chez Karine pour te soigner, je passe prendre Gohan et je reviens.
- Non, pas Gohan. Non…s’il-te-plaît Goku, non…Je…je ne veux pas qu’il me voit dans cet état.
Goku était plus qu’étonné. Ce regard suppliant, cette demande…Son vieil ennemi était sincère. Goku comprenait.
- Ok, je vais juste passer lui dire de rentrer chez sa mère et qu’on va s’entraîner entre adultes aujourd’hui.
- Merci.
Un sourire apparut sur le visage supplicié du démon.
***********
- Ca ne va pas le guérir.
Mister Popo avait stoppé Goku, qui s’apprêtait à donner un senzu à Piccolo. Piccolo qui s’était évanoui sous la douleur et l’épuisement.
- Mais pourquoi ? répondit le saiyan en s’énervant. Le senzu ça guérit tout. Il a quoi d’abord?
Mister Popo arborait un visage énigmatique, comme toujours. Il finit par répondre :
- Il n’est pas malade. Il est enceinte.
Il y eu un blanc. Puis deux blancs. Puis trois blancs.
- Quuuuuuuooiiiiiiii ? » Goku n’en revenait pas. Le namek…Enceinte ? C’était une blague !
- Il ne devrait pas tarder à pondre. Il est jeune, très jeune, à peine assez âgé pour être en âge de procréer. C’est son premier. C’est pour cela qu’il souffre autant. Mais il n’est pas malade. Ca va passer.
- Ca va passer quand ? répondit le guerrier, toujours sous le choc de la nouvelle.
- Dans quelques minutes à quelques secondes. Il est prêt. Mister Popo demeurait imperturbable.
- Quoi ? Mais mais….même les poules ça prend plus longtemps ! C’est pas possible ! On fait quoi là, on lui enlève son pantalon ? Nan, je peux pas faire ça…faites-le vous.
Goku était surpris, agité et effrayé. Cette histoire lui paraissait totalement surréaliste. Et l’idée d’assister à « l’accouchement » du grand namek le répugnait au plus au point.
- Pas la peine. Ca va sortir par la bouche.
Goku était soulagé. Décidément, l’anatomie namek était bien étrange. Mais le répit fût de courte-durée. Le démon, évanoui, commençait à être pris de spasmes.
- Piccolo !
Le grand corps vert et boursouflé s’agitait, comme possédé. Il transpirait abondamment, il était trempé.
- Mister Popo, aidez-moi à le tenir, il va se faire mal !
Le serviteur s’approcha. Goku s’énervait.
- Vous êtes sûr que c’est normal ça ? Un senzu et…
- Non, c’est normal. C’est parce qu’il est jeune et que c’est le premier. Ca ira. Garde-le senzu pour après, il sera fatigué. Le calme du bonhomme tranchait avec le stress affiché de Goku.
Un spasme gigantesque souleva le grand corps. Goku vit une boule remonter le long de sa gorge, la bouche de son ami s’ouvrir…Et un œuf en sortir ! Il le rattrapa, afin d’éviter que celui-ci ne s’écrase sur le carrelage du palais.
- Dégueu…
Il tenait l’œuf plein de bave entre les mains, l’air un peu perdu. Piccolo quant à lui se tenait immobile. Le masque de douleur avait disparu de son visage. C’était déjà ça.
- Hé, je fais quoi moi avec ça ? Faut le couver ? Goku était totalement dépassé par les évènements.
- Pas la peine. Les nameks sont une race solide. Il devrait éclore d’ici peu.
Goku posa délicatement l’œuf sur le sol. Il se dirigea vers son ami, épuisé mais serein semblait-il. Il était toujours évanoui, ce qui n’empêchait pas Goku de lui parler.
- T’as du bol, lui expliquait le jeune guerrier. « Karine n’en avait plus qu’un, il fait pousser une autre récolte. Je sais pas ce que ça t’a fait à l’intérieur, mais ça t’a sacrément secoué pour que tu t’évanouisses. Allez, ouvre la bouche et avale ça».
Et il lui fourra le senzu dans la bouche. L’effet fût immédiat. Le namek ouvrit les yeux.
- Qu’est-ce que je fais là ? Il paraissait tout étonné.
- J’ai cru que t’allais y passer, lui répondit son partenaire de combat. « T’étais tout faible avec ton œuf, tu m’expliques le bazar ? Comment t’es tombé enceinte ? »
Le visage de Piccolo se décomposa.
- Alors comme ça…ce n’était pas un rêve.
- Bah non. Tadaaaaaaaaa ». Goku lui tendait l’œuf à bout de bras. « Tu veux tenir ton fiston, papounet » ? lui demanda Goku d’un air malicieux.
Le démon regardait l’œuf, d’un air dépité.
- C’est ta faute abruti ! Avec tes discours à la con sur « être père c’est la chose la plus merveilleuse du monde » et ta harpie de femme qui m’empêche de voir Gohan… ». Le namek semblait mi-énervé, mi-désespéré.
Goku l’observait, le regard vide.
- Je comprends rien.
- Avec tout ça j’ai eu envie d’un gosse. Et ça a dû en fabriquer un, à tous les coups. ». Piccolo tremblait de rage. « Abruti ! ».
Goku se recula.
- Hé, c’est un peu facile ton truc là. Attends moi j’y suis pour rien là-dedans. J’ai juste essayé d’arranger les choses avec Chichi pour pouvoir manger, parce que tu sais pas te tenir et que tu harcelais ma famille ! Laisse-moi en dehors de ça, j’y suis pour rien !
Mister Popo, qui n’avait rien dit depuis la ponte, s’exprima enfin.
- Il a raison. C’est le désir d’avoir un enfant qui l’a fait procréer. Il semble que ce désir soit venu de tes paroles. En ce sens, tu es responsable, Goku.
- Hé mais c’est n’importe quoi votre histoire. J’ai rien à faire dans tout ça. Mister Popo, couve ça, moi je m’en vais. Je suis sympa, je viens m’occuper de mon ami qui a l’air mal en point, et il essaie de me refourguer sa marmaille. Je suis p’têtre sympa, mais être un bon père de famille, moi vivant, ça ne se verra jamais !
Goku gonflait la poitrine, emporté par l’élan de son discours.
- Je ne t’ai jamais demandé de t’en occuper ! Je dis juste que tout ça, c’est ta faute ». Le namek était vert de rage.
- Ah bah heureusement. De toute manière je sais pas faire. Les gosses, ça sert à rien avant trois ans. Ca fait rien. Moi Gohan, je l’ai vu, il a pigné, Chichi m’a demandé de préparer un biberon, je me suis barré pendant trois ans. J’ai jeté un coup d’œil de temps en temps pour voir comment il poussait, et quand il a été prêt, je suis revenu. C’était deux jours avant que Raditz débarque.
Mister Popo et Picolo se regardaient, d’un air atterré. « Et c’est moi le démon », souffla le géant vert.
Un petit bruit se fit entendre. Un craquement, léger. Le bruit s’amplifiait. Les trois hommes dirigèrent leur regard vers l’œuf, qui se craquelait, et retinrent leur souffle. Le miracle de la vie commençait.
- Reste ici Gohan , dit doucement Goku d’un air déterminé, éloignant son fils de l’entrée.
Le guerrier entra alors, sur ses gardes. Les gémissements continuaient. Il sentait bien le ki de son ami, mais il était…étrange. Il décida tout de même d’alerter le démon de sa présence.
- Piccolo ?
Un souffle, un grognement…
- Barre-toi! s’entendit-il répondre d’une voix souffreteuse.
- Piccolo ! Goku se précipita, inquiet, vers l’origine de la voix. Et le spectacle qu’il découvrit le stupéfia.
Le grand Namek était allongé au fond de la grotte, totalement boursouflé, les veines saillantes, respirant péniblement et transpirant à grosses gouttes.
- Piccolo, qu’est-ce qui se passe ? hurla Goku en s’approchant.
- Va-t-en, ne t’approche pas ! Le namek lui jetait un regard haineux. Mais Goku pouvait lire la douleur sur ses traits.
- Hors de question.
Le namek n’eut rien le temps de voir venir : Goku s’approcha, lui posa la main sur le cou, dirigea deux doigts vers son front, et en un clignement d’œil, ils étaient au palais du Tout-Puissant.
- Mais qu’est-ce que tu as fait abruti ! Picolo semblait fou de rage, mais n’était visiblement pas capable de bouger.
- T’as l’air malade. J’te laisse avec Mister Popo, il connaît bien les nameks il sait p’têtre ce que tu as, je vais chercher des senzus chez Karine pour te soigner, je passe prendre Gohan et je reviens.
- Non, pas Gohan. Non…s’il-te-plaît Goku, non…Je…je ne veux pas qu’il me voit dans cet état.
Goku était plus qu’étonné. Ce regard suppliant, cette demande…Son vieil ennemi était sincère. Goku comprenait.
- Ok, je vais juste passer lui dire de rentrer chez sa mère et qu’on va s’entraîner entre adultes aujourd’hui.
- Merci.
Un sourire apparut sur le visage supplicié du démon.
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- Ca ne va pas le guérir.
Mister Popo avait stoppé Goku, qui s’apprêtait à donner un senzu à Piccolo. Piccolo qui s’était évanoui sous la douleur et l’épuisement.
- Mais pourquoi ? répondit le saiyan en s’énervant. Le senzu ça guérit tout. Il a quoi d’abord?
Mister Popo arborait un visage énigmatique, comme toujours. Il finit par répondre :
- Il n’est pas malade. Il est enceinte.
Il y eu un blanc. Puis deux blancs. Puis trois blancs.
- Quuuuuuuooiiiiiiii ? » Goku n’en revenait pas. Le namek…Enceinte ? C’était une blague !
- Il ne devrait pas tarder à pondre. Il est jeune, très jeune, à peine assez âgé pour être en âge de procréer. C’est son premier. C’est pour cela qu’il souffre autant. Mais il n’est pas malade. Ca va passer.
- Ca va passer quand ? répondit le guerrier, toujours sous le choc de la nouvelle.
- Dans quelques minutes à quelques secondes. Il est prêt. Mister Popo demeurait imperturbable.
- Quoi ? Mais mais….même les poules ça prend plus longtemps ! C’est pas possible ! On fait quoi là, on lui enlève son pantalon ? Nan, je peux pas faire ça…faites-le vous.
Goku était surpris, agité et effrayé. Cette histoire lui paraissait totalement surréaliste. Et l’idée d’assister à « l’accouchement » du grand namek le répugnait au plus au point.
- Pas la peine. Ca va sortir par la bouche.
Goku était soulagé. Décidément, l’anatomie namek était bien étrange. Mais le répit fût de courte-durée. Le démon, évanoui, commençait à être pris de spasmes.
- Piccolo !
Le grand corps vert et boursouflé s’agitait, comme possédé. Il transpirait abondamment, il était trempé.
- Mister Popo, aidez-moi à le tenir, il va se faire mal !
Le serviteur s’approcha. Goku s’énervait.
- Vous êtes sûr que c’est normal ça ? Un senzu et…
- Non, c’est normal. C’est parce qu’il est jeune et que c’est le premier. Ca ira. Garde-le senzu pour après, il sera fatigué. Le calme du bonhomme tranchait avec le stress affiché de Goku.
Un spasme gigantesque souleva le grand corps. Goku vit une boule remonter le long de sa gorge, la bouche de son ami s’ouvrir…Et un œuf en sortir ! Il le rattrapa, afin d’éviter que celui-ci ne s’écrase sur le carrelage du palais.
- Dégueu…
Il tenait l’œuf plein de bave entre les mains, l’air un peu perdu. Piccolo quant à lui se tenait immobile. Le masque de douleur avait disparu de son visage. C’était déjà ça.
- Hé, je fais quoi moi avec ça ? Faut le couver ? Goku était totalement dépassé par les évènements.
- Pas la peine. Les nameks sont une race solide. Il devrait éclore d’ici peu.
Goku posa délicatement l’œuf sur le sol. Il se dirigea vers son ami, épuisé mais serein semblait-il. Il était toujours évanoui, ce qui n’empêchait pas Goku de lui parler.
- T’as du bol, lui expliquait le jeune guerrier. « Karine n’en avait plus qu’un, il fait pousser une autre récolte. Je sais pas ce que ça t’a fait à l’intérieur, mais ça t’a sacrément secoué pour que tu t’évanouisses. Allez, ouvre la bouche et avale ça».
Et il lui fourra le senzu dans la bouche. L’effet fût immédiat. Le namek ouvrit les yeux.
- Qu’est-ce que je fais là ? Il paraissait tout étonné.
- J’ai cru que t’allais y passer, lui répondit son partenaire de combat. « T’étais tout faible avec ton œuf, tu m’expliques le bazar ? Comment t’es tombé enceinte ? »
Le visage de Piccolo se décomposa.
- Alors comme ça…ce n’était pas un rêve.
- Bah non. Tadaaaaaaaaa ». Goku lui tendait l’œuf à bout de bras. « Tu veux tenir ton fiston, papounet » ? lui demanda Goku d’un air malicieux.
Le démon regardait l’œuf, d’un air dépité.
- C’est ta faute abruti ! Avec tes discours à la con sur « être père c’est la chose la plus merveilleuse du monde » et ta harpie de femme qui m’empêche de voir Gohan… ». Le namek semblait mi-énervé, mi-désespéré.
Goku l’observait, le regard vide.
- Je comprends rien.
- Avec tout ça j’ai eu envie d’un gosse. Et ça a dû en fabriquer un, à tous les coups. ». Piccolo tremblait de rage. « Abruti ! ».
Goku se recula.
- Hé, c’est un peu facile ton truc là. Attends moi j’y suis pour rien là-dedans. J’ai juste essayé d’arranger les choses avec Chichi pour pouvoir manger, parce que tu sais pas te tenir et que tu harcelais ma famille ! Laisse-moi en dehors de ça, j’y suis pour rien !
Mister Popo, qui n’avait rien dit depuis la ponte, s’exprima enfin.
- Il a raison. C’est le désir d’avoir un enfant qui l’a fait procréer. Il semble que ce désir soit venu de tes paroles. En ce sens, tu es responsable, Goku.
- Hé mais c’est n’importe quoi votre histoire. J’ai rien à faire dans tout ça. Mister Popo, couve ça, moi je m’en vais. Je suis sympa, je viens m’occuper de mon ami qui a l’air mal en point, et il essaie de me refourguer sa marmaille. Je suis p’têtre sympa, mais être un bon père de famille, moi vivant, ça ne se verra jamais !
Goku gonflait la poitrine, emporté par l’élan de son discours.
- Je ne t’ai jamais demandé de t’en occuper ! Je dis juste que tout ça, c’est ta faute ». Le namek était vert de rage.
- Ah bah heureusement. De toute manière je sais pas faire. Les gosses, ça sert à rien avant trois ans. Ca fait rien. Moi Gohan, je l’ai vu, il a pigné, Chichi m’a demandé de préparer un biberon, je me suis barré pendant trois ans. J’ai jeté un coup d’œil de temps en temps pour voir comment il poussait, et quand il a été prêt, je suis revenu. C’était deux jours avant que Raditz débarque.
Mister Popo et Picolo se regardaient, d’un air atterré. « Et c’est moi le démon », souffla le géant vert.
Un petit bruit se fit entendre. Un craquement, léger. Le bruit s’amplifiait. Les trois hommes dirigèrent leur regard vers l’œuf, qui se craquelait, et retinrent leur souffle. Le miracle de la vie commençait.
