De 1 à 20 :dernier journal (terminé)

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

De 1 à 20 :dernier journal (terminé)

Messagepar vicabouc le Dim Juil 17, 2016 17:56

Je sais que je ne devrais lancer une nouvelle fic alors que je peine sur celles en cours mais j'ai besoin d'écrire sur autre chose.

C'est une fic qui sera assez courte : 4 à 5 chapitres.

A l'origine, ce devait être quelques chapitres pour ma fic Piccolo l'ascension d'un démon. Ces chapitres montrent le passé de Gero.

Je sais que Tendou Buu a écrit une fic similaire (excellente d'ailleurs). Mon but n'est pas de faire mieux mais quelque chose de différent.

Voici donc :

De 1 à 20 :dernier journal

Chapitre 1 : 1 à 3 : années d'humiliations

Je n'ai jamais tenu de journal de ma vie et pourtant je commence l'écriture de celui-ci. Pourquoi ?
Peut-être est-ce la peur de mourir ? Dans exactement deux heures, mon cerveau sera transféré dans une machine. Normalement, tout devrait bien se passer. De nombreuses vies ont été prises pour que ça se passe bien. Tous ces tests, tous ces cerveaux transplantés dans des corps artificiels, tout cela a été fait pour que mon opération se passe bien. Le risque zéro n'existe certes pas mais j'en suis proche. Je ne devrais pas m'inquiéter mais c'est le cas.

Peut être est-ce celui qui doit m'opérer ? Non, ma dernière création m'est fidèle. Il ne me trahira pas. Mes cyborgs totalement artificiels m'ont toujours obéi, à l'exception de deux... Non, je ne dois pas me laisser envahir par la peur. Je suis vieux. Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre. Je veux vivre assez longtemps pour voir Son Goku mourir.

Tout se passera bien. Et pourtant, j'ai peur, je l'avoue.

Pourquoi ce journal ? Pour laisser une trace, au cas où je décéderai sur cette table d'opération ? Peut être...

Au moins, écrire me fera penser à autre chose. Commençons. Je suis le docteur Gero et... Je ne sais pas quoi écrire. Que pourrais dire de moi ? Mon enfance ? Sans intérêt. Je n'ai jamais connu mon père. Il était mort peu de temps après ma naissance. Je fus fils unique. Ma mère ne s'est jamais remariée. C'était une femme très autoritaire. Elle m'a toujours poussé à étudier, au détriment de ma vie sociale. Quand les autres enfants jouaient dehors, je restais plongé dans les livres. Ma mère me rappelais rudement à l'ordre si mon esprit osait vagabonder.

Je devins brillant sur le plan intellectuel. J'étais le meilleur de ma classe, sauf en sport. J'aurais dû avoir le respect de mes pairs mais je n'ai reçu que mépris et moqueries. Pendant le premier tiers de mon existence, je n'ai reçu que brimade de mes pairs, d'abord les autres enfants, puis les étudiants et enfin les collègues de travail. Pas étonnant que je sois devenu rapidement solitaire, pas étonnant que j'ai perdu toute confiance en autrui. Je méprisais et haïssait la masse, hypocrite et médisante, qui se cachait sous le masque de respectabilité. En réalité, ces gens bien sous tous rapports n'hésitaient pas à écraser leur semblables pour gagner plus de confort. Ils craignaient également ce qui était différent d'eux. Ils n'hésitaient pas à écraser leur inférieurs mais aussi leur supérieurs. Mon intelligence faisait de moi une élite. Ils auraient dû me respecter mais ils me méprisèrent, me rabaissèrent. J'aurais pu tant leur apporter mais ils préféraient se complaire dans la fange de leur ignorance.

Je fus un laborantin solitaire, moqué par mes collègues moins brillants ou pistonnés. J'ignorais ces railleries en collectant patiemment des fonds dans le but d'accomplir mon rêve.

Quel rêve ? Créer un homme artificiel, la parfaite combinaison entre biologique et mécanique. Cette combinaison permettrait à l'homme de se hausser à un stade supérieur en comblant les lacunes de chaque être humain. Dans mon propre cas, je rêvais de combler ma faiblesse physique. J'ai toujours admiré ces maîtres en art martiaux capable de repousser les limites de leur corps.
Je voulais créer un cyborg capable de combiner le physique et l’intellectuel. Cependant, un tel exploit était impossible à l'époque actuelle. Je devais me contenter de créer une machine qui serait le plus proche possible de l'humain. Je lui donnerai le nom de code de C1, C comme cyborg. Même si ce n'est pour l'instant qu'un robot, je savais qu'un jour, je créerai un véritable cyborg.

Je débutais ce rêve à l'age avancé de 43 ans. C1 fut le premier robot anthropomorphique jamais crée : un géant de fer de deux mètres trente, capable d'accomplir des taches physiques supérieur à l'humain sans se fatiguer. Je l'avais doté d'un masque humain de fer : un visage inexpressif auquel je comptais bien ajouter des émotions dans un futur proche. Ses mouvements étaient certes raides mais c'était un début plus que prometteur.

On loua enfin mon génie. Beaucoup de journaux me présentèrent comme le père de la robotique. Ma rancœur envers l'humanité sembla s’atténuer. Ma création allait servir pour les taches pénibles ou dangereuses. Beaucoup, dont moi-même, crurent que j'allais devenir riche. C'est alors que la réalité me donna une violente gifle à la figure.

Les industriels avec lesquels je m'étais associé me spolièrent de ce qui me revenait de droit. Ces rats cupides ne me donnèrent que des clopinettes et produisirent en masse ma création. Pauvres imbéciles avides incapables de penser à long terme ! Ne voyaient-ils pas que j'étais capable d'améliorer les robots ? En m'écartant, ils se privaient de rentrée d'argent à venir.

Je me jetais dans la création d'un nouveau robot qui supplanterait l'ancien. Pendant cinq années de vaches maigres, je créais une version amélioré. Je maudissais la lenteur de ma progression due aux lentes rentrées d'argent mais je tint bon. Je sortis C2, 1 mètre 90, plus fort, moins rigide, capable d'accomplir des taches plus complexes avec une autonomie de batterie quatre fois plus longue. Son visage d'acier pouvait imiter des expressions humains. Pendant ces mêmes années, ces porcs cupides n'ont apporté que de mineures améliorations.

Je pensais enfin prendre ma revanche envers ces industriels véreux. Je me trompais. Ces salopards m'ont traîné devant les tribunaux pour plagiat ! Je suis celui qui a crée C1 ! Comment peut-on plagier sa propre œuvre ? J'engageais des avocats pour me défendre ma cause que je pensais gagnée d'avance. J'étais certain de mon bon droit. Je sous estimais le pouvoir de l'argent et de la corruption. Mes adversaires payèrent de meilleurs avocats, versèrent des pots de vins.
Au final, on me condamna à retirer C2 du marché et à verser des dommages et intérêts à ces rapaces. Je n'oublierai jamais leurs sourires moqueurs à l'annonce du verdict. Un sourire familier : celui des brutes qui me martyrisaient pendant mon enfance et mon adolescente, celui des femmes qui rejetaient mes avances, celui de collègues narguant le reclus que j'étais, un sourire méprisant et condescendant. Mes avocats me conseillèrent de faire appel. Je ne les écoutais pas. Je savais que je n'avais pas les fonds pour un autre procès. J'étais ruiné.

Je sortis hébété du tribunal, pensant au suicide. J'imaginais alors leurs rires gras en apprenant la nouvelle. La colère embrassa mon être. Si je devais quitter cette planète, ces salopards crèveraient avant.

A de nombreuses reprises, j'avais été contacté par des individus peu recommandables. Ils souhaitaient que je mette une application militaire à mes robots. J'avais refusé auparavant mais j'étais prêt à tout pour ma revanche. Je reçus des fonds, du matériel et des armes en échange de la construction d'un robot de guerre. Je construis C3 dans cette optique. Il fut doté d'une mitraillette au bras gauche et d'un fusil de haut calibre au bras droit. C'était un modèle téléguidé que je contrôlais à distance. En guise de visage, je lui fis une tête de mort.

J'attendis leur fameux banquet annuel où ils se goinfreraient et se féliciteraient de leur bénéfice. Bien évidemment, il y avait un important service de sécurité mais ils n'étaient pas préparés à recevoir un robot tueur. Je ne pus m'empêcher de sourire quand les gardes du corps firent une tête d'ahuris en apercevant C3. Ils n'opposèrent qu'une maigre résistance. Mon vengeur rentra rapidement dans leur propriété. Les invités, alertés par les coups de feu, étaient figés. Ils ressemblaient à ces chevreuils qui semblaient paralysés en voyant les phares d'une voiture fonçant sur eux. Les premiers tirs mirent fin à ce silence. Des cris horrifiés fusèrent de tous les cotés. Les corps étaient fauchés par les balles. Je riais. Ces inconnus payaient pour les années d'humiliations que j'avais subi. J'aperçus une de mes cibles, ses jambes avaient été déchiquetés par des balles. Une jeune fille, pas plus de seize ans, se tenait à coté de lui. Elle l'appelait papa. Elle était l'image même d'une héritière : belle, des cheveux blonds ondulés, des yeux bleus et innocents en larmes et une magnifique robe verte. Je lui tirais dans le bassin. Le rapace poussa un hurlement de détresse. La gamine semblait avoir du mal à respirer. Son souffle devint saccadé, plus irrégulier puis s'arrêta. L'homme gémit en prenant dans ses mains le visage de sa fille. Je criblais le corps de balles puis je m'intéressais au reste des gens. Ils s'étaient réfugiés dans la demeure. Ils étaient en train de se barricader. J'approchais C3 du manoir. Le domaine était éloigné de la ville. J'ignorais quand la police arriverait. Je voulais pas prendre le risque de voir C3 arrêté et je ne voulais pas que mes cibles s'enfuissent. Je déclenchais la bombe qu'avait C3. L'écran en face de moi devint noir. J'éclatais de rire.

Dans les fictions, les tueurs éprouvent souvent des remords. Ce n'était et n'est toujours pas mon cas. Je ressentais de la satisfaction et de la sérénité. Je venais de faire exploser le robot de guerre promis à mon commanditaire. Je ne faisais pas d'illusions. J'allais être exécuté et même torturé. Cela m'était égal. Ma vengeance était accomplie. Le reste n'avait plus d'importance.

J'attendis en silence les représailles. Je vis enfin par la fenêtre une limousine noire se garer. Je reconnu le petit homme roux qui en sorti. Il était celui à qui je devais rendre des comptes, Red.

Je pensais que mon existence s'achevait ce soir. Je me trompais. Ma nouvelle vie était sur le point de commencer.

A suivre...
Dernière édition par vicabouc le Sam Nov 12, 2016 22:42, édité 2 fois.
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Rebel O'Conner le Dim Juil 17, 2016 21:33

intéressante vision de la vie de Gero.

je risque de t'en piquer un peu, je te préviens :lol:
Dernière édition par Rebel O'Conner le Dim Juil 17, 2016 21:49, édité 1 fois.
ImageImageImageImage
Avatar de l’utilisateur
Rebel O'Conner
 
Messages: 1086
Inscription: Jeu Août 11, 2011 19:48
Localisation: Derrière toi à observer ton cou appétissant, pauvre mortel!

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar broly97 le Dim Juil 17, 2016 21:44

J'aime bien. J'adore même ! Ton récit à le mérite d'expliquer de façon réaliste pourquoi Gero est aussi solitaire, aigri et rancunier, et à postiorie son manque de scrupule dans le récit principal. Chose que n'a pas forcément fais Tendou Buu (bon dans mes souvenirs son Gero est maléfiques de nature donc c'est normal) .
J'imagine qu'a chaque petit chapitre on aura un cyborg de contruit.

En tout cas, je suis impatient d'avoir la suite.
Avatar de l’utilisateur
broly97
 
Messages: 991
Inscription: Mar Avr 10, 2012 19:48

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar vicabouc le Dim Juil 17, 2016 22:02

Rebel O Conner a écrit:intéressante vision de la vie de Gero.

je risque de t'en piquer un peu, je te préviens :lol:


Vas-y, sers toi. :lol:

broly97 a écrit:J'aime bien. J'adore même ! Ton récit à le mérite d'expliquer de façon réaliste pourquoi Gero est aussi solitaire, aigri et rancunier, et à postiorie son manque de scrupule dans le récit principal. Chose que n'a pas forcément fais Tendou Buu (bon dans mes souvenirs son Gero est maléfiques de nature donc c'est normal) .
J'imagine qu'a chaque petit chapitre on aura un cyborg de contruit.

En tout cas, je suis impatient d'avoir la suite.


C'est une des choses qui me gênait dans sa fic. Il n'y avait pas de justifications à son caractère maléfique.

On aura plus d'un cyborg de construit par chapitre. Certains auront une plus grande importance que d'autres.

Merci à vous deux.
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Ronshen le Sam Juil 23, 2016 0:40

J'ai vraiment bien aimé, surtout l'explication du pourquoi Géro est devenu ce scientifique solitaire et revanchard. J'attends la suite avec impatience :)
Avatar de l’utilisateur
Ronshen
 
Messages: 221
Inscription: Jeu Avr 25, 2013 22:40

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar vicabouc le Sam Juil 23, 2016 18:40

Merci, voilà la suite :

Chapitre 2 : 4 à 8 : années de pouvoir

Red se doutait que je voulais prendre ma revanche. Il connaissait ma situation désespérée. Il savait mon but quand j'avais fait appel à lui après des années de refus. Il m'a laissé faire car il voulait savoir jusqu'où j'oserais aller. Ses espions ont observé le carnage perpétré par C3. Il était satisfait de la destruction causée par ma machine de guerre. Il me proposa de devenir son invité. Je me doutais que je ne pouvais refuser son invitation.

A mon arrivée, le ruban rouge n'était qu'un groupuscule de mercenaires travaillant au plus offrant. Préparer la conquête du monde nécessitait d'énormes fonds. Il était ironique que les clients employant le ruban rouge allaient devenir leurs premières victimes. Red rassemblait les armes et les connaissances. Le savoir est le pouvoir disait-il. J'adhérais à cette vision des choses. Ce n'était pas le cas de la majorité des autres scientifiques, la plupart étaient retenus contre leur gré. J'étais moi-même escorté en permanence par deux gorilles. Red se rendit rapidement compte que cette surveillance était inutile. Je n'avais aucunement l'intention de m'enfuir.

J'adhérais à l'idéologie du ruban rouge. Ce monde devait être dominé par la force et la terreur. C'était la seule solution pour mettre fin à la corruption et l'hypocrisie. Il fallait que la masse ait peur d'enfreindre la loi. Il fallait que ceux qui étaient assez stupides pour se rebeller contre l'ordre établi soient exécutés. Red était en train d'assembler une élite composée d'hommes forts et de scientifiques brillants, l'alliance parfaite entre le muscle et le cerveau. Je vis l'armée du ruban rouge s’accroître et gagner en influence. Je n'étais pas étranger à cette croissance.

Je ne contentais pas de reproduire C3 à grande échelle. J’essayais de créer de nouveaux robots plus performants.

C4 fut le premier robot crée pour le ruban rouge. Il ressemblait à un homme vêtu de bleu portant un casque de la même couleur. Il avait un canon en guise de bras droit. Les roquettes qu'il tirait avait la puissance d'un canon d'un char d'assaut. Notre armée avait donc à sa disposition un canon capable de déplacer sur tout type de terrain. Le seul inconvénient de C4 était qu'il était incapable de se recharger lui-même. Il était toujours accompagné de techniciens chargés de le réapprovisionner en roquettes. Il fut cependant un atout décisif dans la prise de bases situées dans les milieux montagneux. Les soldats le surnommèrent le méga homme, un surnom stupide trouvé par des hommes stupides.

Ce problème de réapprovisionnement me gênait. J'ai crée C5 dans l'optique de combler cette lacune. Ce robot était capable de manipuler, monter, démonter et recharger tout types d'armes à feu. Il était également programmé pour la lutte à l'arme blanche et le tir à l'arc. Pour son design, j'ai opté pour l'efficacité plutôt que l'esthétique. Il était doté d'un blindage en acier couvrant l'intégralité de son corps. D'habitude, j'essayais d'imiter un visage humain, pas pour C5. En guise de face, il était doté de deux lentilles à vision infrarouge. Une grille d'aération se trouvait au niveau de la bouche.
C5 était polyvalent quoique doté d'une force à peine plus grande qu'un humain entraîné. Il était peu coûteux à produire en série. Il servit pour des assauts qu'on aurait qualifié de missions suicides. J'avais permis de limiter les pertes de soldats.

Suite à ces deux succès, Red me laissa plus de liberté. J'en profitais pour combler mes lacunes sur la chirurgie et la connaissance de l'anatomie humaine. J'avais à ma disposition un stock important de cobayes humains : prisonniers de guerre, déserteurs et civils se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Je procédais à de nombreuses dissections et expériences, essayant d'intégrer la machine au vivant. Je fus surpris par la facilité avec laquelle je pouvais ôter la vie. Je pensais que j'éprouverai du dégoût et de la répulsion mais j'arrivais à conserver un certain détachement. J'appris à considérer mes cobayes comme de la simple viande, à leur nier toute humanité. Je ne cherchais jamais à connaître leur histoire et même leur nom. J'ignorais leurs supplications, leurs jérémiades et leurs appels à l'aide. J'avais seulement besoin de boules quies pour couvrir leurs cris quand je commençais à jouer du scalpel. Il était courant que je sortais la blouse couverte de sang et d'autre matières. Les soldats me craignirent rapidement. Ils me donnèrent, le surnom de docteur Gore, un anagramme de mon nom. Je me demande si ces simples d'esprits l'avaient fait exprès. Peu importe... J'avoue que je trouvais amusant de voir de grands gaillards baraqués s'écarter précipitamment de mon chemin lors de mes promenades.

Je me rapprochais également d'un autre scientifique collaborant de son plein gré avec le ruban rouge : le docteur Koshin. Il était devenu spécialiste dans la manipulation de l'esprit humain. Contrairement à moi, il avait déjà un lourd passif avant d'entrer dans l'armée. Il avait mené en collaboration avec le docteur Whello des expériences ayant eu pour conséquences la mort de nombres de vies. J'ignore quel était son but, la conquête du monde peut-être mais le vent a tourné quand Whello disparut mystérieusement. Il était à présent réduit à servir notre cause.

Je cherchais à rendre l'esprit de l'humain plus malléable. L’inconvénient avec la cybernatisation était que l'on donnait beaucoup de pouvoir à autrui. Certains seraient tentés d'utiliser ce pouvoir pour se retourner contre nous. Il fallait donc trouver un moyen de rendre les sujets améliorés plus dociles et loyaux. J'avais besoin de Koshin pour atteindre cet objectif.
Sa méthode était aussi simple que redoutable. Il fallait dans un premier effacer tous souvenirs du sujet. Privé de son passé et donc de ses expériences, il était par la suite plus malléable et donc plus contrôlable. Pour y parvenir, Koshin utilisait des électrochocs, des drogues et la torture psychologique.

En parallèle à ces recherches, je créais enfin mon premier androïde. C6 était en tous points identique à un être humain, tant sur le point de l'apparence que sur le point texture. Sa peau était souple et chaude comme la chair humaine. Il avait l'apparence d'une petite fille de 8 ans. Blonde, yeux bleus, C6 fut conçue à des fins d'espionnage. Je la testa en lui ordonnant d'infiltrer une base rebelle qui cherchait à reprendre son territoire. Il se présenta sous le nom d'Alice, une orpheline ayant perdu ses parents à cause du ruban rouge. Les premiers jours furent plus que prometteurs. J'étais capable de voir et entendre ces rebelles par le biais de ma création. Tout se gâta au bout d'une semaine. C6 révéla sa véritable identité et sa mission aux rebelles. Mon androïde m'avait délibérément trahi et avait pris le parti des rebelles. Ma réaction fut immédiate. Je déclenchais la bombe que portait C6 dans son corps. Le camp fut rasé, éliminant toute trace de mon échec. Je n'informais pas Red de cette catastrophe. Le général décida cependant de laisser l'espionnage à des insectes robots crée par un autre scientifique otage.

J'analysais les raisons de mon échec. J'avais rendu C6 trop intelligent. Il avait gagné un libre arbitre. Je devais donc créer des programmes inhibiteurs sur les futurs modèles pour m'assurer de leur loyauté. Pour oublier ma déconvenue, je me plongeais dans un nouveau projet : rendre mes futurs créations indépendantes du point de vue énergétique. J'avais de nombreuses pistes. La plus prometteuse était le ki, une énergique dite mystique dégagée par tout être vivant. Cependant, les hommes maîtrisant suffisamment cette énergie étaient rares. Il y avait bien Tao Pai Pai, l'assassin mais je n'étais pas assez fou pour lui demander.

Pour me fournir en énergie, j'allais régulièrement dans notre base la plus au nord. Notre armée avait pris de nombreuses mines là-bas.

Avec l'accord du commandant White, le responsable local, j'installais un laboratoire sur place. J'y construis C7, qui combinait les qualités de mes précédentes créations. Il avait l'adaptabilité de C5. Il poussait tirer des missiles comme C4, cette fois-ci par la bouche. Il ressemblait autant à un humain que C6, un humain de très grande taille. Par précaution, je ne le rendis pas aussi intelligent que C6. Tant que je maîtrisais pas les programmes inhibiteurs, je devais éviter de rendre mes androïdes trop indépendants. C7 fut un atout décisif dans les conquêtes de l'armée du ruban rouge. Ce fut White qui lui trouva son surnom : le sergent métallique.

Le général Red fut pris de ce que je considérais à l'époque comme une lubie : les dragon balls. Des artefacts mystiques capable d'exhausser les vœux, cela ressemblait à un conte de fée. Dans quel but ? Devenir maître du monde, rien que ça. C'était un beau vœu sur le papier mais une fois au pouvoir, qu'est-ce qui garantissait de le conserver ? A moins que ce dragon était capable de laver le cerveau de la totalité de la population de la planète, je craignais que ce souhait soit irréalisable. Le pire était que Koshin semblait lui aussi porter un grand intérêt à cette affaire. Je préférais me plonger dans mes recherches sur les cyborgs dans mon laboratoire du nord.

La providence vint littéralement frapper à ma porte. Un gros benêt se présenta à mon laboratoire pour soigner ses maux de ventre. Dans son esprit de paysan, docteur était forcement synonyme de médecin. Je laissa pas échapper cette occasion. Cet homme semblait robuste. Peut être pouvait il survivre à mes expériences. Après auscultations, je lui fis croire qu'il était atteint d'un cancer et qu'il fallait l'opérer de toute urgence. Ce simplet goba tout. Je commençais les implants et quand je vis que les signes vitaux étaient stables, je fis venir Koshin de toute urgence. J'observais en silence ses méthodes de lavage de cerveau. Je fis les derniers implants et je me rendis compte avec amusement que C8 ressemblait au monstre de Frankenstein. Les soldats le surnommèrent même Franky 8. Par précaution, j'implantais une bombe capable d'exploser les organes internes de mon cyborg s'il se rebellait.

Avec appréhension, je réveillais C8. Je tenais en permanence une télécommande d'autodestruction avec moi. J'étais incertain de son obéissance. Le cyborg ne manifesta pas d'agressivité, il semblait même placide. Koshin lui posa de nombreuses questions. C8 sembla n'avoir aucun souvenir de son passé. Il se plia docilement à mes tests physiques. Sa force surpassait de très loin C7 et, cerise sur le gâteau, il ne semblait n'avoir aucune séquelle de son opération. Cependant, sa placidité m'inquiétait, il avait ce même trait de caractère avant son opération. Peut être que le lavage de cerveau n'avait pas tout effacé. Malgré mes réticences, Koshin présenta C8 comme une réussite. J'obtins cependant d'enfermer C8 dans une cellule. Je recommandais de ne l'utiliser uniquement en cas d'urgence et de garder la télécommande d'autodestruction à la main s'il fallait faire appel à lui.

C'est alors que tout alla de travers...

Quelques jours après, je fus demandé de toute urgence au QG. Koshin avait été surpris en train de manipuler les dragon balls. Il fut placé en détention en vue d'être interrogé. Il s'était échappé peu de temps après. Apparemment il avait réussi à dissimuler des gadgets malgré la fouille corporelle. Ses données de recherche étaient cryptées et je devais les récupérer.

Pendant ce temps, la tour du muscle fut attaquée par un ennemi inconnu. Je dus y retourner pour récupérer mon matériel de recherche et voir si C7 était réparable. Sur place, je vérifiais quel homme était assez doué pour venir à bout de mon androïde. Je fus choqué de voir un gamin capable de tenir tête à C7. Plus incroyable encore, ce morveux était capable de maîtriser le ki. Ma seule consolation fut de voir qu'il n'avait pas réellement vaincu C7. Cet imbécile de White avait tout simplement oublié de recharger C7.

Je ne fus guère surpris de la trahison de C8. Rien ne garantissait son obéissance. J'aurais pu faire exploser sa bombe en créant une nouvelle télécommande mais j'estimais préférable de le laisser en vie. Je pourrais voir si le fonctionnement des implants sur le long terme.

Pendant le déménagement du laboratoire, je surveillais l'évolution de la traque de l'enfant. Il mit en déroute le lieutenant Blue qui fut exécuté par Tao Pai Pai. Quel gachis ! Blue aurait fait un excellent sujet d'expérience. Je demandais cependant de conserver son corps pour de futurs tests.

J’accélérais la cadence. Il fallait tout déménager avant l'arrivée des armées du roi. Mes machines furent prêtes à être rapatriées au QG. C7 venait également avec moi. Il semblait réparable.

Quand je rentrais enfin au quartier général, la place était étrangement silencieuse.


A suivre...
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Rebel O'Conner le Dim Juil 24, 2016 0:23

donc tu as préféré ne rien mettre sur le mystérieux fils de Gero.
faut dire qu'on sait pas grand chose, et que c'est difficile d'imaginé Gero marié.
ImageImageImageImage
Avatar de l’utilisateur
Rebel O'Conner
 
Messages: 1086
Inscription: Jeu Août 11, 2011 19:48
Localisation: Derrière toi à observer ton cou appétissant, pauvre mortel!

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar vicabouc le Dim Juil 24, 2016 18:34

Pas de fils, il n'y a pas beaucoup d'éléments sur lui.
Et puis, Gero marié ou en couple, ça ne colle pas avec le caractère solitaire et asocial que je lui ai donné dans cette fic.
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Hone Dake No Brook le Dim Juil 24, 2016 23:54

vicabouc a écrit:C4 fut le premier robot crée pour le ruban rouge. Il ressemblait à un homme vêtu de bleu portant un casque de la même couleur. Il avait un canon en guise de bras droit. Les roquettes qu'il tirait avait la puissance d'un canon d'un char d'assaut. Notre armée avait donc à sa disposition un canon capable de déplacer sur tout type de terrain. Le seul inconvénient de C4 était qu'il était incapable de se recharger lui-même. Il était toujours accompagné de techniciens chargés de le réapprovisionner en roquettes. Il fut cependant un atout décisif dans la prise de bases situées dans les milieux montagneux. Les soldats le surnommèrent le méga homme, un surnom stupide trouvé par des hommes stupides.


Autre défaut: il était incapable de tirer en diagonale.
C'est plus compliqué que ça
Avatar de l’utilisateur
Hone Dake No Brook
 
Messages: 947
Inscription: Mar Jan 21, 2014 5:13

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar vicabouc le Sam Sep 17, 2016 18:47

Désolé pour le silence, je suis entré en mode grosse larve. Voici enfin quelque chose.

De 9 à 12 : années d'hypocrisie

- Docteur Gero ? Les préparations sont terminées. Je peux commencer quand vous le désirez.
Le vieil homme quitta des yeux son écran pour regardez sa création rondelette et blanchâtre. Il s'était pris au jeu de l'écriture. Il voulait terminer ce journal.
- Plus tard C19, j'ai quelque chose à finir. Je t'appellerai quand je serais prêt.
L'androide s'inclina et quitta la pièce. Gero recommença à taper sur son clavier.


De cadavres partout, des murs criblés de balles, nos soldats vaincus, je compris que l'armée avait été défaite. J'essayais de ne pas céder à l'incrédulité et le désespoir. Il fallait agir le plus vite possible. Je me morfondrais plus tard. Je supposais que les savants fidèles au ruban rouge ont pris la fuite. Les rats quittent le navire, pas si fidèles que ça. Peu importe, je peux me débrouiller seul. Je libérais plusieurs robots de mes capsules et je leur ordonnais de déménager mes affaires dans mon avion cargo. Ne faisant pas confiance à de bêtes machine, je déplaçais moi-même le cadavre de Blue. J'ignorais combien de temps il faudrait pour que les armées du roi investissent le QG. Peu de temps si quelqu'un les avaient prévenu, plusieurs jours dans le cas contraire. Je regardais l'avion décoller pour se diriger vers une base secrète.
Je restais planté là, me demandant que faire ? Une fois de plus, j'étais brutalement renvoyé à la case départ. Qui avait fait ça ? Était-ce vraiment ce garçon ? Avait-il agi seul ? Et Tao Pai Pai ? Que lui était-il arrivé ? Tant de questions sans réponses...
Ne sachant quand les soldats royaux arriveraient, je décidais de libérer les scientifiques prisonniers. Je ne pouvais risquer de les voir mourir faute de nourriture. Il serait dommage de perdre leur génie. Par chance, mon caractère asocial me servit. Je ne les avais jamais côtoyé dans le passé. Certains me reconnurent, en tant que Gero, le père de la robotique, mais aucun ne firent le lien avec le redoutable docteur Gore décrit par les geôliers. Mes confrères crurent que je fus prisonnier comme eux. Quand un de mes collègues utilisa la radio, j'appris que les secours étaient en route. Il fallait que je parte. Il fallait juste un prétexte. Je dis qu'un homme avait besoin de soins de toutes urgence, qu'il lui fallait des implants cybernétiques pour survivre. Ils me laissèrent partir par avion médical. Mon vol sans but précis prit rapidement une destination. J'allais vers la tour Karine. Je devais savoir pour Tao Pai Pai. Était il vraiment mort ? Si cet enfant était suffisamment fort pour vaincre l'assassin, il était sans doute le principal acteur de la destruction du ruban rouge. Sur place, je rendis compte que trouver un corps dans cette dense forêt ressemblait à chercher une aiguille dans une botte de foin. La chance fut de mon coté.
Je repérais un cadavre dans une clairière. En me posant et me rapprochant, je vis que c'était un homme oriental atrocement mutilé. Le haut de son visage était défigué mais je reconnus Tao Pai Pai grâce à sa moustache. Ce gamin devait être redoutable pour le mettre dans un tel état. Je sursautais en voyant le corps bouger. C'était incroyable. Malgré ses blessures létales, Tao Pai Pai était en vie. Cependant, il n'allait pas le rester longtemps sans soins rapide. Avec difficulté, je parvins à l'installer dans l'avion et lui porter les premiers soins.
Je m'envolais vers la base secrète. Je fus intercepté en chemin par la flotte royale. Me sachant incapable de résister, je me rendis immédiatement. Je maudis ma stupidité. Mon avion portait le logo du ruban rouge et j'avais choisi une base trop proche du QG. Heureusement, la chance fut de mon coté. Les scientifiques que j'avais libéré me dédouanèrent immédiatement. Avoir un homme non identifiable dans mon avion « prouvait » que je n'avais pas essayé de fuir mais de sauver une vie. J'étais comme les autres « une victime kidnappé ». N'ayant pas d'autre choix, je suivis l'armée royale.

La presse célébra le retour du père de la robotique. Je ne fis rien pour dissiper le malentendu. Je ne voulais pas finir le reste de ma vie en prison. Les témoignages montrant mon véritable rôle n'étaient guère crédibles car ils provenaient de déserteurs. J'appris que le massacre perpétré par C3 avait été revendiqué par le ruban rouge. J'étais libre de mes mouvements mais j'étais à nouveau sans le sou.

Si Dieu existe vraiment, il doit avoir un sacré sens de l'humour. Bien évidemment, à l'époque, j'ignorais la mordante ironie de cet événement. Le président de Capsule Corps vint me rencontrer. Le docteur Brief est un génie distrait, trop honnête pour son propre bien. Il m'appris que Capsule Corps avait pris le contrôle de la production de robots après la mort de mes anciens collaborateurs et financiers. Il savait que j'avais été spolié de mes profits par ces rapaces. Brief me tendit un chèque. Je vis avec incrédulité le chiffre sur ce bout de papier. En souriant, cet imbécile me dit que cette somme me revenait de droit et que je percevrais une part des bénéfices dans la production de robots.

N'ayant plus à me soucier de l'aspect financier, je me concentrais sur mes deux projets :
- Créer un cyborg à partir du cadavre du lieutenant Blue, C9.
- Reconstruire le corps de Tao Pai Pai avec des implants mécaniques, C10.
En parallèle de ces projets, mes robots insectes partirent à la recherche d'informations sur l'enfant. En se basant sur les renseignements récoltés par les hommes de Blue, je retrouvais rapidement les amis de l'enfant. De leur bouche, je connus enfin son nom : Son Goku.
Il fut entraîné par Muten Roshi alias Kame Sennin. Ce vieil homme entraînait également deux autres disciples : Yamsha et Krilin. J’éclatai de rire en apprenant l'identité de la dernière amie de Goku : Bulma Brief, la fille de mon principal financier. Tant qu'à Goku, je ne retrouvai sa trace qu'au moment du budokai tenkaichi.

Pendant cette période, je m’efforçais à maintenir une bonne image. Je faisais visiter mon laboratoire à des collègues. Bien évidemment, je gardais mes expérimentations les plus sombres dans mon sous-sol secret. De temps en temps, je créais des babioles sans importante afin d'assurer une rentrée d'argent supplémentaire.

Je parvins enfin à réveiller Tao Pai Pai. Afin de le rendre indépendant énergétiquement, je pressais l'assassin de question sur le fonctionnement du ki. Peu désireux de devoir recharger régulièrement ses parties mécanique sur secteur, il coopéra. Ce fut instructif.
Cela m'aida à stopper la dégradation des tissus de Blue. Bientôt, je réussis à faire bouger le cadavre. Je remplaçais certains organes dont, à mon grand regret, le cerveau, par des équivalents artificiels. Bientôt, il fut capable de se mouvoir par lui-même.
De son coté, Tao Pai Pai devait s'habituer à ses implants.
Malheureusement, il fallut tout réapprendre à C9. L'assassin avait également une longue rééducation à faire. Tout ceci prit beaucoup de temps, le budokai tenkaichi eut lieu avant que tout soit prêt.

Furieux et impuissant, Tao Pai Pai assista à la trahison des disciples de son frère, Tenshin Han et Chaozu. Bien que n'étant pas tout à fait prêt, il partit à la recherche de son frère, écarté brutalement par Roshi. Pendant ce temps, Goku affronta une légende urbaine : Piccolo Daimao. Ce démon avait contrôlé le monde par le chaos et la terreur il y a longtemps. Tellement longtemps que les gens finirent par croire que le démon n'était qu'une légende. Ce gamin fut victorieux. Les données du combat furent encourageantes. C9 était capable de vaincre facilement Goku. Bientôt, il allait payer pour avoir anéanti mon monde. C'est ce que je croyais. Quelle blague...

Peu après sa victoire contre Piccolo, Goku disparut mystérieusement. Je savais qu'il se trouvait dans la région de la tour Karine mais mes insectes espions étaient incapables de le localiser.
Pire, les dragon balls semblaient capables de ressusciter les morts. Si je voulais tuer définitivement Goku, je devais éliminer son entourage susceptible de rassembler les dragon balls.
Je devais donc attendre trois autres années pour prendre ma revanche.
Tao Pai Pai revint avec Tsuru Sennin, son frère. Je perfectionnais les derniers implants. Je trouvais même un moyen d'amplifier le ki dans un canon situé dans son bras gauche.
Mes invités partirent en me promettant de tuer Goku. C'était peu probable. Contrairement à C9, je n'avais pas poussé C10 au maximum de ses capacités. Je ne faisais pas vraiment confiance à Tao Pai Pai. C'était un mercenaire capable de se retourner contre son employeur contre de l'argent.

Pendant ces trois ans, je cherchais un moyen de conserver et stocker le ki. Je savais l'extraire d'un être vivant, plusieurs mendiants en avaient fait les frais. Je savais aussi l'amplifier et le faire fructifier mais le conserver était difficile. Il était stocké dans un conteneur de la taille d'une maison. C'était pour l'instant impossible de l'implanter dans un androïde.
Je réussis à contourner ce problème en incluant l'extracteur d'énergie dans mes créations. Mon nouveau projet, C11, était doté de son habituel générateur à hydrogène. Il pouvait absorber les kikohas par ses mains. Il était capable d'utiliser la propre énergie de ses adversaires et de la retourner contre eux. Pour son apparence, je la prévus la plus banale possible : un homme brun, la trentaine, des poches sous les yeux et ne possédant pas un physique de sportif. Il devait sembler suffisamment inoffensif pour qu'il puise s'approcher de ses cibles sans les alerter.

Je pensais mettre C11 en renfort de C9 au cas où les amis de Goku tenteraient d'unir leur forces contre un seul adversaire. Je pensais avoir ma revanche lors du prochain budokai tenkaichi. Un imprévu mit mes plans à l'eau.

Je pensais avoir réussi à stopper la décomposition du corps de Blue. Je me trompais, je l'avais seulement ralentie. Malgré tous mes efforts, je ne pus empêcher la dégradation de C9. Quand le tournoi commença, mon cyborg était hors service. C11 n'était pas de taille face aux forces combinées de mes ennemis. Je dus retarder ma vengeance pour rendre C11 plus performant.

Sans surprise, Tao Pai Pai fut vaincu et même humilié par Tenshin Han. Une version plus jeune de Piccolo (Réincarnation ? Fils?) fit son apparition dans le tournoi. L’île fut en partie détruite lors de la lutte entre le démon et Son Goku. Il n'y aurait pas de nouveau tournoi avant un bon moment. Goku et ses amis relâchèrent donc leur entraînement pendant cette période creuse. Tandis que ma Némésis découvrait les joies de la paternité, je m'efforçais d'améliorer C11.

Deux distractions retardèrent mes plans.

La première fut l'arrivée de Koshin dans mon laboratoire. Contrairement à moi, il était activement recherché toutes les polices du monde. Il avait pris un sacré coup de vieux durant sa cavale. Il me semblait au bout du rouleau. Koshin en avait conscience et me demanda de transférer son cerveau dans une machine. Un cobaye se présentant de son propre chef chez moi, je ne pouvais refuser une telle opportunité. Mon collègue me surprit en me livrant avec détail la procédure à suivre pour une transplantation sans danger. Intrigué, je fis l'opération sans arrière pensées de traîtrise. Pendant le sommeil de Koshin, j'observais sa canne ouvragée. Je découvris avec stupeur qu'il s'aggissait en réalité d'un pistolet à kikoha très puissant. Où et quand avait il développé une telle technologie ? Je décidais de retarder son réveil pour démonter et étudier cette canne. Quand je sus comment reproduire cette technologie, je réveillais Koshin. A son éveil, il vit C11 à mes cotés. Sans un mot, il saisit sa canne et la pointa vers nous, prévisible... Il réalisa que j'avais désactivé son arme. Il baissa sa canne et me toisa avec un regard haineux et tendu. Il semblait attendre sa mort. Il fut surpris quand je lui annonça qu'il pouvait partir. Il quitta le laboratoire avec méfiance. Il se retourna plusieurs fois, s'attendant à être suivi. Il n'avait pas tord. Un insecte espion le suivait en permanence. Je voulais savoir où il avait acquis de telles connaissances. Dans le passé, il s'était associé au docteur Willow, un scientifique de génie spécialisé dans la génétique et la robotique. Ce dernier avait disparu mystérieusement. Beaucoup pensaient qu'il était mort mais, à ce moment, j'avais de sérieux doutes sur son décès.

La canne de Koshin m'aida dans le stockage du ki. Mes recherches furent un grand pas en avant. C'est à ce moment qu'arriva ma seconde distraction : le lieutenant Green. Grand, blond aux yeux bleus, ce grand gaillard musclé avait peu changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. Capturé suite à la chute du Ruban Rouge, il avait été relâché pour bonne conduite. Il voulait que le Ruban Rouge renaisse de ses cendres. Il savait qu'il n'avait pas les fonds nécessaires pour lever une nouvelle armée de mercenaires. Il savait le but de mes recherches. Il se portait volontaire pour devenir cyborg. C'est un membre fidèle et dévoué de l'armée. Il avait la confiance du général Red. Je n'avais aucune raison de me méfier de lui. J'acceptais son aide.

Bien évidemment, il était hors de question de tester des implants expérimentaux sur un sujet d'une telle qualité. Green avait recruté des hommes de mains qui se chargèrent de me rapporter des cobayes : des marginaux et des laissés pour compte qui ne manqueraient à personne. Green me laissa le temps nécessaire pour peaufiner mes implants. Il ne désirait pas y rester sur la table des opérations.

Le fils de Goku fêta ses trois années quand je fus enfin prêt. Je greffais sur Green des implants multipliant la puissance et améliorant la diffusion du ki dans le corps. Le cyborg numéro 12 avait une force et une résistance décuplée. Je remplaçais ses yeux par des équivalents bioniques et je lui greffais des implants cérébraux augmentant ses perceptions et ses réactions. Si mes prévisions étaient correctes, il était capable de repérer les mouvements imperceptibles par le commun des mortels et de se mouvoir plus vite que Son Goku. Green se réveilla sans aucune douleur. Les premiers test étaient concluants. C12 alias le lieutenant Green était un succès. Je pensais les jours de ma Némésis comptés

Fou de joie, je suggérai à Green de commencer sa conquête en tuant Son Goku. Green soupira en claquant des doigts. Ses hommes de main me plaquèrent contre le mur. Naturellement, C11 vint à mon secours. Green s'interposa et le frappa. Mon androïde n'était pas de taille face à mon cyborg. Green me félicitait de mon travail tout en commençant à démanteler C11. Furieux, je lui demandais s'il avait perdu la tête. En ricanant, il avoua qu'il n'avait jamais eu l'intention de reconstituer le Ruban Rouge, que l'organisation était morte avec Red. Il arracha la tête de C11 et la broya entre ses mains. En se tournant vers moi, il m'annonça ses projets. Il se convertissait dans le crime organisé. Il espérait devenir rapidement un parrain du crime grâce à son corps amélioré. Je lui demandais ce qu'il allait faire de moi. En ricanant, il me dit qu'il n'avait aucune intention de me tuer. J'étais, selon ses dires, son services après vente. Lui et ses hommes me laissèrent seul.

Oubliant toute prudence, je commanda du nouveau matériel. Il fallait que je construise un nouvel androïde le plus rapidement possible. Les jours passèrent et rien n'arriva. Green vint me rendre une nouvelle visite. Il m'annonça que mon matériel avait été intercepté par ses hommes. Il me dit qu'il me laissera jamais construire une nouvelle machine capable de le tuer. Il s'approcha de moi, le visage fermé. Je reculais instinctivement, craignant d'être frappé. Green éclata de rire et me tapota la joue. Il me traita de vieux fou passéiste. Il sortit de mon laboratoire comme si de rien était, me suggérant de vivre de mes rentes si je voulais vivre longtemps.

Je tombais à genoux. Je n'avais de matériel pour construite un nouveau serviteur. J'étais au point mort.

A suivre...
Dernière édition par vicabouc le Dim Sep 18, 2016 12:57, édité 1 fois.
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar broly97 le Sam Sep 17, 2016 22:00

On peut dire que ton Gero a eut pas mal de chance sur ce coups là. Comme quoi l'altruisme peut servir dès fois (en plus bien justifier car il s'agissait de scientifique et non d'homme lambda). Par contre j'imaginais plus que le Général Red avait plusieurs équipes de scientifique plus ou moins scrupuleux comme gero. Mais c'est bien aussi.

Vivement la suite et voir comment Gero va régler le problème C12
Avatar de l’utilisateur
broly97
 
Messages: 991
Inscription: Mar Avr 10, 2012 19:48

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Hone Dake No Brook le Sam Sep 17, 2016 23:00

C'est toujours passionnant à lire.
Très malin, la façon dont tu introduis le ki dans les recherches de Gero.
J'ai d'abord été surpris que C9 soit déjà plus puissant que Son Goku, mais après tout, vu l'énorme écart entre les jumeaux et les SSJ1 de base, c'est assez logique que Gero ait eu une longueur d'avance depuis longtemps.

Un point de chipotage: Tao Pai Pai, blanc? Je l'ai toujours vu comme appartenant à l'équivalent Dragonballesque des chinois, tout comme son frère, Tenshin Han et Chaozu.
C'est plus compliqué que ça
Avatar de l’utilisateur
Hone Dake No Brook
 
Messages: 947
Inscription: Mar Jan 21, 2014 5:13

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar vicabouc le Dim Oct 02, 2016 20:49

broly97 a écrit:On peut dire que ton Gero a eut pas mal de chance sur ce coups là. Comme quoi l'altruisme peut servir dès fois (en plus bien justifier car il s'agissait de scientifique et non d'homme lambda). Par contre j'imaginais plus que le Général Red avait plusieurs équipes de scientifique plus ou moins scrupuleux comme gero. Mais c'est bien aussi.


Je vais ajouter cette phrase : Je supposais que les savants fidèles au ruban rouge ont pris la fuite. Les rats quittent le navire, pas si fidèles que ça.

Hone Dake No Brook a écrit:Un point de chipotage: Tao Pai Pai, blanc? Je l'ai toujours vu comme appartenant à l'équivalent Dragonballesque des chinois, tout comme son frère, Tenshin Han et Chaozu.


Vu que dans la plupart des animes, il n'y a pas de différences entre blancs et asiatiques, j'avais mis blanc. Je vais mettre juste oriental à la place de blanc. L'asie n'existant pas dans le monde de dragon ball. Je ne peux pas mettre asiatique.

Nouveau chapitre :

13 à 15 : années de stagnation

Ironiquement, Green m'avait rendu un grand service en me privant de mes ressources. Je fus obligé de me montrer créatif dans l'exploitation du peu que j'avais à ma disposition. Je devais recycler, utiliser du matériel de récupération et surtout me montrer plus discret que je ne l'étais. Il ne fallait en aucun cas que les hommes de main de Green me voient toujours actif. Je fus également obligé de me plonger plus en détail dans des recherches que je délaissais habituellement. Bien évidemment, je ne réalisait pas à l'époque la portée de son aide involontaire.

Mes études sur l'énergie firent un grand pas en avant. Je trouvais enfin le moyen d'en produire et de le stocker efficacement. Je créais un générateur assez petit pour l'inclure dans un androïde de taille humaine. Mes recherches me permirent de trouver un moyen de diffuser le ki dans l'intégralité du corps de l'androïde et ainsi d'augmenter sa résistance au chocs et sa force. Le ki fonctionnerait sur un être artificiel de la même manière qu'un être vivant. Il me manquait juste le matériel pour transformer mes théories en réalité.

En attendant l'opportunité qui me permettrait de construire un androïde, je fis le plan de C13 qui serait construit dans le but de me venger de Green. Un androïde qui serait trois fois plus fort que C12. Malheureusement, l'opportunité ne venait pas. Pour oublier ma frustration, je travaillais sur le plan de C14, un robot capable d'accueillir un cerveau humain, le mien. Il serait plus grand pour stocker un générateur plus grand donc plus puissant. Comme ma situation ne s'améliorait toujours pas, je dus me résoudre à préparer le plan pour C15, une version compacte de C14.

Rien, toujours rien ! Mes insectes espions survolaient le monde pour trouver un moyen de me sortir de cette stagnation. Koshin, de son coté, semblait faire des recherches sur le repérage des énergies. Il semblait chercher une fréquence particulière. Ce n'était pas cela qui allait m'aider. Je pouvais construire des robots capable de tuer Son Goku. J'avais l'argent nécessaire pour acheter le matériel. Je ne pouvais pas me procurer ce matériel à cause de Green ! Le plan de C15 fut achevé. Je dus cependant contrôler mes nerfs pour ne pas le déchirer. Je pouvais pas passer le restant de mes jours à dessiner des plans de robots !

Un événement m'empêcha de sombrer dans le désespoir pour sombrer dans la terreur : l'arrivée de Radditz sur Terre.

Il était le frère de Son Goku. J'appris avec surprise que lui et ma Némésis n'étaient pas humains. Tous deux appartenaient à la race extraterrestre quasi-éteinte des saiyens, des mercenaires conquérant des planètes pour les vendre au plus offrant. Il enleva Gohan, le fils de Goku, pour obliger ce dernier à exterminer la race humaine. Goku fit alliance avec Piccolo pour vaincre son frère. Ma Némésis sacrifia sa vie pour vaincre Radditz. Le moment que j'attendais depuis longtemps arrivait enfin. Et pourtant, je ne ressentais aucune satisfaction. Je savais qu'il ressusciterait grâce au dragon et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher.

Le pire était à venir : deux autres saiyens étaient en route vers la Terre. Les terriens seraient exterminés dans un an si personne ne parvenaient à les arrêter. J'ignorais les réelles capacités de C12. Etait-il en mesure de les vaincre ? J'aurais préféré ne pas parier que sur lui. Devais je l'avertir pour les saiyens ? Il ne me croirait pas. Je n'avais pas d'autre choix que d'attendre une opportunité.

Je ne restais cependant pas inactif. Je mis au point un programme pour construire des androïdes. Plus de manutention, les machines feraient mon travail en un temps record. Je continuais mes recherches. A chaque nouvelle découverte, j'apportais des améliorations à mes plans au fur et à mesure de mes découvertes.
Je découvris le principe de l'énergie illimitée par accident, lors de mes recherches sur le ki. Je testais une nouvelle batterie d’énergie. Malgré tous mes efforts, la puissance du ki restait de faible intensité. Frustré par l'inefficacité de mes expérimentations et la perte de temps crée, je jetais à la poubelle cette batterie. Je ne la pris que trois jours plus tard pour la recycler. Je découvris avec stupeur que l'énergie ne s'était pas épuisée et n'avait même pas diminuée. La batterie semblait s'auto-recharger en permanence. J'imaginais tout de suite les possibilités qui s'ouvraient à moi. Des androides inépuisables capables de combattre infiniment, il fallait juste que je trouve un moyen d'amplifier l'energie à un plus haut niveau. Pendant des mois, mes recherches furent infructueuses et le moment où les saiyens devaient atterrir s'approchait. Désespéré, je fis l'inventaire de ce que j'avais : du matériel suffisant pour créer des implants. Je pouvais améliorer un humain. J'avais cependant besoin du bon candidat et ils n'étaient pas légion. Seuls les amis de Goku pouvaient devenir assez forts pour contrer la menace extraterrestre. Tenshin Han, plus solitaire que les autres, me semblait le meilleur candidat. Chaozu pourrait en plus me servir de garde du corps pendant l'opération.

Les saiyens firent tout tomber à l'eau en arrivant en avance. Il ne restait plus qu'à observer et à prier.

Je vis une lutte des plus dramatiques. Les défenseurs de la Terre tombaient les uns après les autres. Goku arriva en sauveur providentiel. Malgré qu'il fut notre dernier espoir, je ne pouvais me mettre de son coté. Vegeta finit par avoir le dessus. Je crus tout perdu mais Gohan et Krilin réussirent à renverser la situation désespérée. Alors qu'il me semblait impossible de hair encore plus Goku, cet imbécile me fit hurler de rage quand il épargna Vegeta. J'insultais cet idiot en voyant le saiyen quitter notre planète.

Ces idiots avaient cependant oublié l'existence du scouter de Nappa. Un de mes insectes le rapporta à mon laboratoire. Je me promis d'y travailler dessus une fois que j'aurais retrouvé une sérénité d'esprit.

Je me replongeais dans mes recherches sur l'énergie illimitée pour me calmer. J'essayais une nouvelle approche : vu que les êtres vivants étaient capables de produire naturellement du ki, il était peut être préférable de tester mon dispositif sur les êtres organiques. J'utilisais une plante verte comme cobaye. Je vis avec satisfaction l'énergie enfin se décupler en se diffusant dans le végétal. Un de mes robots assistant essaya de couper la plante avec une scie circulaire. Les dents de l'appareil se pétèrent au contact de la tige, un succès total.

Satisfait, je me penchais sur le scouter. Il me fallut une semaine pour le faire fonctionner avec notre numérotation. Avec amusement, je vis que ma plante avait 600 unités. J'avais dans mon laboratoire la plante la plus forte du monde, hilarant mais inutile. Je voulus mesurer la puissance de mes ennemis. Rien, ce n'était pas normal.

Plongé dans mes expérimentations, j'avais négligé la surveillance de Goku. Je pensais qu'il resterait s’entraîner sur Terre pour se préparer au retour de Vegeta. Ils étaient partis dans l'espace pour une raison inconnue. Il me fallut revisionner plusieurs enregistrements pour trouver un détail que j'avais éclipsé la première fois. Piccolo était en réalité un extraterrestre, un namek. Vegeta pensait qu'il existait d'autres dragon balls sur sa planète d'origine. Bulma, Krilin et Gohan était d'abord partis vers cette planète, puis Goku lui même. Je suppose que le trio avait rencontré des problèmes, probablement Vegeta, épargné contre toute logique.

Univers original :
Spoiler
Tout ce beau monde excepté Goku revint sur Terre, accompagné du peuple de Piccolo, le démon lui même et... Vegeta ? Je ne sais toujours pas qu'il s'est passé. J'ignore par quel miracle Vegeta n'est plus une menace pour notre planète. Pour être franc, je m'en fichais car je pensais que leurs progrès ne devaient pas être importants. Je réalise à présent que je suis un idiot.

Univers alternatif :
Spoiler
Tout ce beau monde excepté Goku revint sur Terre, accompagné du peuple de Piccolo, le démon lui même et... Vegeta ? Je ne sais toujours pas qu'il s'est passé. J'ignore par quel miracle Vegeta n'est plus une menace pour notre planète. Pour être franc, je m'en fiche car je pense que les progrès ne devaient pas être importants. Ils n'ont pas pu progresser en si peu de temps.

Réalisant ma négligence, je jetais un coup d’œil aux activités de Koshin. Il rassemblait des boules en pierre. J'eus des sueurs froides en réalisant qu'il s'agissait des dragon balls. Ce vieux fou avait trouvé un moyen de détecter les boules même inactives. Je ne savais pas ce qu'il préparait mais je ne pouvais plus rester inactif. Je rassemblais le matériel qui me restait et le peu que j'avais récupéré et je fabriquais des armes pour mon voyage. J'enfilais un plastron que je cachais sous une chemise et un veston. Je mis des gantelets cybernétiques et le scouter de Nappa. Je pris avec moi une bombe à kikoha et les plans de mes androides. Prêt, je me mis en route.

Bien évidemment, je ne fis pas un long trajet avant d'être intercepté par des larbins de Green. Ils m'obligèrent à m'arrêter et à descendre de mon véhicule. Ils me demandèrent où j'allais. Ne détectant pas C12 (heureusement, ses implants n'étaient pas encore assez sophistiqués pour cacher son énergie), je descendis de mon véhicule et je leur intima de dégager. En riant, un de ses minables me frappa au visage. Il hurla en tenant son poing brisé. Le plastron que je portais créait une aura protectrice. Elle n'était certes pas suffisante face à Green mais elle me protégeait des armes de ses hommes de main. Ces derniers firent aussitôt feu. Les balles ricochaient sur mon corps. Mes gantelets tirèrent des kikohas qui fauchèrent ces minables. A partir de ce moment, Green me traqua. Heureusement pour moi, le scouter m’avertissait quand il approchait et j'avais le temps de me cacher. Il finit par perdre ma trace. N'ayant plus à me soucier de lui, je pensais à l'attitude à adopter avec Koshin. Sa canne à kikoha m'inquiétait, je n'étais pas certain que mon plastron suffirait à me protéger. Il était préférable que je reste à une distance respectable. Je l'observais en toute discrétion.

Quand les dragon balls furent à nouveau actives, Koshin se dirigea vers le nord, en direction des glaciers éternels, réputés pour être plus solides que n'importe quel métal. Il invoqua le dragon et lui ordonna de détruire la glace autours d'un laboratoire mobile. J'éclatais de rire. Cet incapable avait gâché un vœu pour faire fondre de la glace. Il ne pouvait pas inventer un outil pour arriver au même résultat ? Je repris cependant mon sérieux. Ce laboratoire abritait le docteur Wheelo, un potentiel rival. Je devais agir rapidement.

A quelques kilomètres, je fis exploser la bombe d'énergie que j'avais apporté avec moi. Comme espéré, cela attira un des alliés de Goku, Piccolo. Le laboratoire s'approcha pendant que le démon enquêtait. Wheelo attaqua sans se poser de questions. Ce fut sa dernière erreur. Piccolo vint à bout rapidement de Koshin et Wheelo. Le démon s'éloignant, je vis enfin l'opportunité tant attendue s'offrir à moi.

J'investis rapidement le laboratoire. Je trouvais des robots en cours d'assemblage. La technologie, bien qu'archaïque sur certains points, était avancée sur d'autres. Le docteur Wheelo était un génie. Je suis certain que si je lui avais laissé le temps, il aurait conquis cette planète. Peut être aurais je pu m'allier avec lui mais après l'incident avec Green, je préfère ne faire confiance à personne.

C13, concu pour tuer Green, fut crée en premier. Il fut la copie conforme de Green. Je voulais que le traître voit son propre visage arrogant avant de mourir. Avec les améliorations constantes que j'avais faites aux plans, C13 était 500 fois plus fort que C11. Je me rendis compte qu'il serait même plus fort que C14 et C15. Il était trop tard pour changer les plans. Je lançais la production des deux autres androïdes.

Pendant ce temps, C13 vint à la rencontre de Green. Ce fut hilarant de voir sa tête ahurie en voyant son jumeau en face de lui. Il retrouva son sourire arrogant. Il annonça ma mort prochaine et attaqua pour se retrouver immédiatement en position d'infériorité. J'ordonnais à C13 de le démembrer comme C11. Ma nouvelle création s’exécuta avec facilité : un bras, deux bras puis les deux jambes. Beaucoup seraient morts sur le coup mais mes implants avaient rendu Green plus résistant. Il hurlait. Ce n'était pas de la douleur mais de la terreur. Je me souviens de ses dernières paroles :
« Gero, je sais que vous m'entendez ! Je suis désolé ! Épargnez moi ! Créez moi de nouveaux membres et je ferais de vous un homme riche. J'engagerai des nouveaux mercenaires. L'armée du ruban rouge renaîtra. S'il vous plaît, dites lui d'arrêter ! »
Avec un grand sourire, j'ordonnais à C13 d'arrêter... La vie de Green. L'androïde frappa, frappa et frappa jusqu'à que le visage du traître soit réduit à une bouillie rouge. Green fut ensuite réduit en cendres.

En attendant le retour de C13, je conduisais l'assemblage des deux autres. C14 et C15 avaient tous deux un cerveau électronique amovible, pouvant être remplacé à tout moment par un cerveau organique. Je devins de plus en plus réticent à l'idée de mettre mon cerveau dans C14. Je n'étais pas certain de pouvoir utiliser correctement ce nouveau corps. Et puis, je pensais pas que je me sentirais à l'aise avec l'apparence d'un colosse. J’optai finalement de créer plus tard un corps à mon image.

N'ayant plus à être une version idéalisée et jeune de moi-même, je donnai à C14 le corps typique d'un homme vivant sur les terres sacrées de la tribu Karine.
C15 eut l'apparence d'un petit homme vivant dans les jungles situées au sud. Je lui ajoutai un accoutrement original, voire ridicule pour qu'il paraisse inoffensif.
J'eus une surprise en voyant le résultat final. Je m'étais trompé lors de la coloration de la peau. C14 avait la peau blanche et C15 la peau violette. Bizarre mais sans importance, ils étaient assez forts pour tuer mes ennemis.

J'aurais pu lancer tout de suite l'assaut mais Goku était toujours absent. Je préférais attendre son retour. Je voulais qu'il voit se proches mourir. Je voulais qu'il souffre autant psychiquement que physiquement. En attendant, j'étais bien occupé.

En étudiant les données de Wheelo, j'en appris plus sur la génétique. Son but était de créer des êtres à partir d'ADN d'organismes existants. C'était une idée fort séduisante.

Tandis que mes androïdes récupéraient ce qui avait de la valeur dans le laboratoire de Wheelo. Je me penchais sur la création d'un nouvel être. Je modifiais mes insectes pour qu'ils soient capable de prélever de l'ADN sur des sujets précis. Pour la base de ma créature, j'utilisai des cellules de différents insectes et reptiles. N'étant pas certain que d'ajouter de l'ADN humain serait pertinent, je limitais le prélèvement à Tenshin Han, qui appartenait à une race humaine rare, qui possèdaient des capacités uniques. Je prélevais l'ADN de Piccolo, pour ses capacités de régénération. Je comptais également ajouter de l'ADN saiyen dès que Goku et Vegeta seraient de retour. Pas la peine d'en prendre à Gohan, je voulais de l'ADN d'un pur race.

Quand j'en eu fini avec la base de Wheelo, j'ordonnais de la détruire. Je pouvais me concentrer sur mon projet. Il ne me restait plus qu'à lui donner un nom. C16 ? Non, ce n'est ni un cyborg, ni un androïde. C'était une créature composée de différentes cellules... Cell.

A suivre...
Dernière édition par vicabouc le Mar Oct 04, 2016 18:40, édité 1 fois.
Ma liste de fanfics :
viewtopic.php?f=36&t=4672
Avatar de l’utilisateur
vicabouc
 
Messages: 1093
Inscription: Mar Fév 16, 2010 20:44
Localisation: au village pingouin

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar Rebel O'Conner le Dim Oct 02, 2016 21:40

interessant, mais, quelle est cette réalité alternative?
ImageImageImageImage
Avatar de l’utilisateur
Rebel O'Conner
 
Messages: 1086
Inscription: Jeu Août 11, 2011 19:48
Localisation: Derrière toi à observer ton cou appétissant, pauvre mortel!

Re: De 1 à 20 :dernier journal

Messagepar broly97 le Dim Oct 02, 2016 22:46

Chapitre cool ! Bien fait pour Green ! Hé, hé ! :twisted: .

J'imagine que l'univers original est celle du trunk du futur et l'alternatif c'est celui du manga.

En tout cas vivement la suite, avec un chapitre "de 16 à 18" à gros potentiel.
Avatar de l’utilisateur
broly97
 
Messages: 991
Inscription: Mar Avr 10, 2012 19:48

Suivant

Revenir vers Fanfictions

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 36 invités