Shinobi vs Saiya-jin

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Sam Oct 28, 2017 19:46

CHAPITRE 65
Les liens des âmes






Le silence s'était abattu. Seul, perdu au milieu de cette immensité blanche, recouvert par sa longue chevelure noire, Orochimaru l'immortel était à genoux, face à l'immatérielle mort qui semblait l'avoir épargné.

Et tandis que le temps passait, matérialisé par la douce neige qui tombait inéluctablement sur ce paysage glacial, le visage terrifié du Sannin fit peu à peu place à un sourire tandis qu'il relevait la tête.

Son esprit avait été comme emporté par la peur, mais ce n'était pas seulement ça. Il avait eu une révélation. Le jeu en valait la chandelle, car en dépit des risques courus, plus importants que prévus, il était parvenu à obtenir la dernière pièce d'un puzzle mental.

Acnologia n'était finalement qu'un messager, à son insu. Certes, il était puissant, probablement plus que tous les autres dragons...

Mais par le biais du Senjutsu, l'esprit du Sannin avait réagi avec celui du terrifiant dragon noir. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, mais il s'était produit quelque chose...

Alors, soudainement pris d'un éclat de folie contrôlée, il fut emporté par un rire dément, qui résonna au milieu des montagnes les plus reculées de ce monde...

******


Errant parmi les arbres, boitant, appuyé contre une branche, tel un fantôme aux yeux blancs spectraux, Neji était encore complètement sous le choc. Ce qu'il venait de vivre dépassait l'imagination. Se faire attaquer par un fanatique dangereux était une chose, mais la suite des événements n'aurait jamais pu être anticipée.

Il détenait des informations cruciales. Il devait absolument les partager. Il fallait que le monde sache...

Mais à qui les transmettre ? Ne restait-il pas que ce que l'humanité avait de pire ? Même la Résistance, le dernier espoir du monde, était aussi la plus terrible organisation terroriste qui soit...

Il repensa à Sasuke.

D'une certaine manière, on pouvait penser que son choix les avait sauvés tous les deux. Pourtant, il ne cessait de se dire que quelque chose clochait...

L'Akatsuki semblait prête à repartir en les laissant tous deux en vie. Et c'était alors l'Uchiha qui avait décidé de les rejoindre.

Était-ce donc seulement un sacrifice, ou un choix ?

Jusqu'à quel point Sasuke pouvait-il être prêt à aller pour faire partie du seul groupe capable de défier le Saiya-jin ? Et pouvait-ce être là la seule raison qui le pousserait à prendre une telle décision ?

Il avait parlé de son frère. Y avait-il un lien ?

Il ne put guère y réfléchir davantage, car son cerveau le perdait peu à peu. Sans repère ni objectif précis, la motivation qui l'avait accompagnée venait de subitement s'effondrer, et il se rendait brutalement compte que l'épuisement lié aux souffrances physiques et psychiques des dernières heures le rattrapait d'un coup. Se sentant sombrer dans l'inconscience, il ne réalisa qu'avec une distance mentale devenue onirique que sa chute était rattrapée avec une douceur inouïe que son esprit endormi associa aux souvenirs de sa défunte mère...

---






Une fois l'effet de distorsion temporelle estompé, Sasuke s'était retrouvé dans un étrange lieu obscure, sur des supports aux formes droites. Il n'avait cependant pas eu le temps d'avaler ce changement brutal de décor que Deidara, réalisant sa présence, se jetait sur lui, fou de rage.

Les Sharingan de Sasuke lui permirent d'avoir le réflexe de réaliser un pas en arrière alors même que son assaillant balayait rageusement l'air de son kunaï. Mais il se trouvait à présent juste au dessus d'un vide dont il ne percevait pas le fond, totalement noir... Et déjà, Deidara repartait à la charge.

Sasuke effectua une série de Mūdra dans un geste de désespoir quand son agresseur fut brutalement arrêté à quelques centimètres de son visage. Il venait d'être stoppé par le long dard de scorpion de Sasori, qui lui enveloppait la taille.

L'artiste, dont les yeux – et le Scouter – se trouvaient à proximité de ceux de l'Uchiha, fixa ses Sharingan d'un regard mauvais, avant de se retourner violemment tandis que Sasori relâchait son étreinte.

– Faîtes comme vous voulez, cracha-t-il. Mais je vous préviens, si ce gamin veut se la jouer Itachi avec moi...
– Tu n'as toujours pas avalé l'humiliation qu'il t'a faite ?
demanda Kisame avec un sourire provocateur.
– Répète un peu ?! s'énerva Deidara, piqué au vif en se plaçant juste sous le nez du grand épéiste.
– Dernière sommation... grogna Kakuzu, à ses côtés.

Le jeune blond tourna les yeux dans sa direction, mais préféra s'abstenir d'ajout dangereux.

– Eh ben, c'est animé, chez vous... commenta Hidan.
– Et t'as pas vu le boss ! répliqua Tobi, puérilement enthousiaste.
– Ouais, bah j'attends de voir ce qu'il dira à propos de ça, grommela Deidara en montrant dédaigneusement Sasuke d'un geste de la tête.
– Il est au courant, déclara Zetsu blanc. T'es le seul à n'avoir rien compris...

Tandis que Deidara pivotait son regard fou dans sa direction, l'homme-plante lui tourna le dos et commença à avancer, évitant ainsi un conflit sans intérêt.

– On y va... dit alors Zetsu noir.

---


Jiraiya observait la réaction du Jinchūriki. Ses pupilles dilatées sous l'effet de la colère avaient pris la forme de fentes, mais cela n'inquiétait guère le Sannin. Il avait appris que Naruto pouvait à présent maîtriser jusqu'à trois queues de son démon. Le jeune Uzumaki gardait le contrôle...

Il avait cependant marqué un temps d'arrêt pour aider le jeune garçon à digérer la nouvelle. Il se doutait que c'était particulièrement difficile à encaisser pour un gamin aussi jeune.
Après tout, Jiraiya avait lui-même connu les difficultés d'un monde en perdition, du temps de la Deuxième Grande Guerre Shinobi, alors que celle-ci avait commencé lorsqu'il était adulte, contrairement à Naruto qui n'était qu'un enfant...

– C'est quoi un Jinchūriki ? demanda alors le jeune Uzumaki.

Jiraiya manqua de tomber à la renverse – avant de toutefois réaliser qu'il était déjà allongé. Il s'était attendu à une multitude de réactions de la part de l'imprévisible ninja, mais visiblement pas toutes.

– L'hôte d'un Bijū...
– Ah, oui, ça...
marmonna le Genin en plaçant sa main contre son ventre qu'il fixa d'un air songeur. Il me semblait bien avoir déjà entendu Raditz utiliser ce mot, durant notre entraînement...

Jiraiya l'observa avec intensité. Jamais jusqu'alors Naruto n'avait évoqué son entraînement avec celui qui venait d'anéantir la civilisation Shinobi.

– Mais je ne comprends pas, reprit Naruto, comme pour parler d'autre chose. Des gens se retrouvent avec une radio du jour au lendemain et ils ne se posent pas de question ?
– Je ne crois pas que tu m'aies toi-même posé la question ?
– J'avais plus urgent en tête, 'ttebayo !
– Et c'est bien là-dessus que comptait l'Akatsuki. Ça, ajouté au fait que dans les clans importants, les radios sont déjà communes, me fait penser qu'un pourcentage non négligeable de survivants a eu accès aux informations de l'Akatsuki...


Naruto fronça les sourcils en regardant la radio de Jiraiya.

– Alors pourquoi vous la gardez, vous ? Vous savez, pourtant...
– C'est justement parce que je sais... Et, après tout, la recherche d'informations, c'est mon domaine...


Naruto releva alors la tête.

– Mais vous savez, Jiraiya-sensei... On n'a pas le temps pour tous ces détails...

Le Sannin haussa les sourcils.

– Vous devez vite vous faire soigner par votre princesse... répondit l'Uzumaki avec un sourire.
– ...
– Ensuite
, poursuivit Naruto d'un ton plus grave, on pourra s'occuper de ma mission...
– Ta... mission ?
répéta Jiraiya d'un air hébété.
– D'abord, sauver le monde...

* Était-il vraiment sérieux quand il parlait de combattre Raditz ?
pensa Jiraiya avec étonnement. *

– Puis il faudra le reconstruire
, murmura Naruto, et enfin, avant de devenir Hokage...

Son regard se fit plus lointain, mais aussi plus déterminé que jamais.

– J'ai le sentiment qu'il a survécu...
– ...
– Sasuke...


---


– Sasuke, Hidan... Bienvenue dans l'Akatsuki.

Tels furent les premiers mots de Pain, le chef de l'organisation, lorsque l'Uchiha et le groupe l'entourant l’eurent rejoint. Le jeune Genin n'avait d'ailleurs pas immédiatement repéré l'homme, trop occupé qu'avaient été ses Sharingan à contempler l'imposante silhouette qui s'était rapidement imposée à l'horizon de cette immensité presque obscure.

Au fur et à mesure de leur approche, elle s'était rapidement présentée comme étant une statue presque aussi grande qu'une petite colline, dont l'apparence avait des airs démoniaques d'humanoïde fou.

Mais à présent qu'il se tenait face au plus haut gradé de l'Akatsuki, Sasuke ne pouvait détacher son regard de celui qui semblait tous les observer de ses étonnants yeux aux cercles concentriques. Nul besoin était d'être expert en Dōjutsu pour deviner qu'ils recelaient un pouvoir qui n'avait pas à rougir devant le Sharingan. C'était comme s'ils n'étaient pas de ce monde...

– Cela a pris du temps, reprit Pain.

Il y eut un bref silence.

– Ouais, répondit finalement Zetsu blanc de sa voix détachée. Un vieil ami nous a salués...
– Orochimaru
, poursuivit Zetsu noir en réponse au regard interrogateur de leur chef.

Il y eut un bref silence.

– Et Sasori s'est montré particulièrement intéressé par les nouvelles de son ancien partenaire... commenta alors Zetsu blanc.

Pain ferma les yeux un bref instant avant de les rouvrir, fixant intensément l'homme-scorpion.

– Je vois... Je ne te savais pas si... patient, Sasori.

Le concerné ne répondit rien.

– Je pensais pourtant que les objectifs de la mission étaient clairs, poursuivit alors le chef sans jamais quitter des yeux le marionnettiste.
– Nous devions connaître ses motivations, sembla se défendre Sasori. Cela pouvait être utile.
– Je comprends. Qu'as-tu appris d'important ?


Tandis que Sasori récapitulait les événements et les révélations concernant son ancien partenaire, Sasuke ne pouvait s'empêcher de constater l'étonnant rapport de force qui s'était immédiatement installé. Alors qu'avec Kakuzu, l'homme-scorpion s'était jusqu'alors montré particulièrement autoritaire, la présence de Pain semblait avoir brutalement changé cette tendance. Et si Sasori ne montrait aucun signe d'inquiétude, il était tout aussi évident qu'il obéissait à son supérieur.

Même Hidan paraissait plus calme. Lui qui jusqu'ici n'avait montré de respect envers personne ne disait plus mot, sans toutefois perdre son regard mêlant l'agressif au provocateur que son nouveau chef ignorait toutefois.

Lorsque Sasori eut fini son récit, Pain ferma de nouveau les yeux.

– Bien. Orochimaru n'est donc pas le problème le plus urgent.

Cette phrase avait été prononcée de manière claire et directe et le silence qui suivit laissa tacitement entendre que chacun avait perçu le fin voile de reproche qui l'accompagnait. L'absence de réaction mit fin au débat.

– Qu'en est-il du Saiya-jin ?
– Il a été attiré par le combat opposant l'Uchiha à Hidan
, répondit Kakuzu d'une voix calme.
– C'était à prévoir, répondit Pain. Quelle est ton analyse ?
– Il est fort.
– Même si Samehada n'a pas vraiment apprécié son Chakra...
commenta Kisame.
– Sera-t-il difficile à supprimer ?
– Honnêtement
, répondit Kakuzu, s'il n'avait pas été fatigué par son combat, je ne suis pas sûr que nous aurions pu aussi facilement le tenir en respect.
– T'exagères pas un peu là ?
répliqua Deidara, passablement contrarié.

Tout le monde resta un bref instant silencieux.

– En plus, intervint Zetsu blanc, il semble devenir plus fort avec les combats... Avec les Saiya-jin, c'est no pain, no gain !

Pain lui lança un bref regard qui calma rapidement son enthousiasme humoristique naissant.

– Donc, reprit alors le chef de l'organisation, quand l'heure viendra, vous aurez besoin...
– ... de toi, Pain
, termina Zetsu noir.

Les Rinnegan du concerné semblèrent étinceler.

---
******






Le Rikudō Sennin se tenait devant son arbre. Il levait haut ses deux mains. Étonnamment, tous ceux autour de lui en faisaient autant.

– Euh... murmura Gokū. Que faîtes-vous ?

Pour toute réponse, les Rinnegan du sage se tournèrent vers lui et le jeune guerrier comprit ce qu'il l'invitait à faire. Alors, Son Gokū leva ses mains en l'air, comme les autres.

Il sentit alors son énergie diminuer. Ne comprenant pas au premier abord, il se rendit toutefois vite compte que le Rikudō Sennin lui absorbait une partie de sa force avec son accord inconscient. Sans même réfléchir, il savait que ce n'était pas dangereux ni malsain. C'était juste l'énergie que son cœur acceptait de transmettre à son mentor.

L'énergie se dirigeait au dessus des mains du possesseur du Rinnegan, mais au lieu de s'y concentrer en une éventuelle boule, comme la logique martiale de Gokū l'aurait imaginé, elle était directement absorbée par le sage.

Après un court instant, le Rikudō Sennin abaissa ses mains et les plaça contre le fruit rouge de l'arbre, devant lui. Gokū fronça les sourcils.

– C'était quoi, cette technique ?
– Oh... Le fruit d'une collaboration avec un vieil ami...


L'attention du guerrier se concentra alors sur le fruit rouge. Il brillait intensément et ressemblait à s'y méprendre aux yeux du Rikudō Sennin, en dehors de sa couleur et du fait que les cercles concentriques étaient parsemés de motifs noirs. L'aspect n'en restait pas moins fascinant.

– Ceci est un jeune Shinju, expliqua le sage à la question muette de Gokū. Il s'agit en fait d'une variété de Kaiju, issue du même fruit rouge que tu peux contempler, bien que celui-ci n'en soit qu'un ersatz... Approche-toi.

Hésitant, le jeune homme obéit. Le Rikudō Sennin plaça alors une main contre sa poitrine. Le guerrier, surpris d'abord, perçut soudain une incroyable énergie l'envahir. La sensation était follement agréable. Ce n'était pas tant la puissance effarante qui était plaisante, mais le lien profond qui l'unissait soudainement au sage.

C'était en fait indescriptible, comme si le corps du Rikudō Sennin était une excroissance du sien. Il voyait par ses yeux aussi bien que par les siens. Et tandis qu'il observait le sage, il se voyait en même temps à travers son regard.

Et il pouvait ainsi constater la couleur écarlate de ses cheveux flamboyants qui semblaient réagir à l'insaisissable Ki du Rikudô Sennin, au même titre que ses propres yeux étaient à présent identiques à ceux du Rikudō Sennin, comme si ceux de son maître se reflétaient dans les siens.

Et les quatre yeux divins semblèrent soudainement briller.

LIMBO


Alors, Gokū et le Rikudō Sennin furent brutalement coupés du monde. Le jeune homme regarda autour de lui, surpris. Rien n'avait changé, à l'exception près que toutes les couleurs s'étaient inversées et que les autres ne semblaient plus les voir.

En dehors des deux hommes, seul le fruit rouge de l'arbre semblait inchangé...

Gokū tourna de nouveau la tête vers Hagaromo, et remarqua soudain avec stupéfaction que ce dernier avait également changé. Au milieu du motif circulaire marquant son front s'était ouvert un troisième œil, un œil recopiant à l'identique les motifs du fameux fruit rouge.

Le Rikudō Sennin se tourna derrière lui et se concentra.

Alors, Gokū, toujours lié à lui, ressentait l'énergie considérable, astronomique, qu'il rassemblait. Une telle puissance n'avait absolument rien de naturel !

Était-ce là l'énergie qu'il avait rassemblée en levant les mains ? Combien de personnes avaient participé ? C'était complètement fou, cela dépassait l'entendement.

Mais avant que Gokū n'eût pu appréhender cette puissance effarante, il remarqua soudain que naissait, devant eux, une sorte de portail noir.

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Le Rikudō Sennin s'avança, sous les yeux prudents du guerrier qui se décida à le suivre. Et les deux d'entrer dans le portail noir...

Alors, Son Gokū et Hagaromo Ōtsutsuki se retrouvèrent soudain dans un décor totalement autre. C'était une sorte de ville sous un ciel d'un pur bleu azur. Cela rappelait à Gokū les grandes capitales qu'il avait connues de son vivant.

Autour d'eux se tenaient de nombreuses maisons, et devant, une ville immense, aux bâtiments d'apparence bien plus riche que les autres.

Gokū fronça les sourcils et observa le Rikudō Sennin d'un air interrogateur. Celui-ci avait retrouvé son état normal et le jeune guerrier conclut facilement que son propre état avait probablement été temporaire aussi.

* Alors c'est ici que je vais m'entraîner ? *

Le sage lui sourit d'un air rassurant avant de retourner son attention en direction de l'incroyable cité.

– Bienvenue, Son Gokū, à la Soul Society.

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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Antarka le Dim Oct 29, 2017 1:07

Cette dernière phrase :lol: :lol: :lol:

Prévisible et pourtant j ai rien vu venir.

Quoi que... Ou y arrêteras tu ? Est ce qu on finira aussi par voir Toriko ou Luffy ? Bon je radote mais je sais même pas à quelle époque de Bleach tu vas situer tout ça.
Ce forum est totalement rouxciste.
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar xela26 le Dim Oct 29, 2017 1:08

Soul Society??

je suis curieux de savoir ce que c'est. Si le rikoudo est capable de voyager à travers les dimensions comme sa maman, il a du trouver un endroit dans l'autre monde ou une planète ou Goku pourra s'entrainer efficacement.
Et pas mal le Genki dama modifié :)

Sinon, c'était un chap un peu plus calme que les précédents mais riche en informations.
Or donc, Pain va entrer dans la partie... j'attends ça depuis longtemps... depuis quasi le début de ta fic !! :twisted:
Vivement la suite...
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Bushido le Dim Oct 29, 2017 1:37

Je sais ce que tu veux faire, Kurama. J'avais mes suspicions mais maintenant, c'est clair comme de l'eau de roche !

Je suis curieux de voir ce que tu vas faire de l'univers de Bleach.
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Lun Oct 30, 2017 20:05

Merci pour vos retours !

Antarka a écrit:Cette dernière phrase :lol: :lol: :lol:

Prévisible et pourtant j ai rien vu venir.
Hagaromo-style... :mrgreen:

Quoi que... Ou y arrêteras tu ? Est ce qu on finira aussi par voir Toriko ou Luffy ? Bon je radote mais je sais même pas à quelle époque de Bleach tu vas situer tout ça.
Y'aura pas plus que ça en terme d'importance, et encore, là on a vraiment une transition d'un "monde annexe" à un autre : Orochimaru semble avoir eu quelques réponses tandis que son équipe le rejoint, donc son exploitation du monde de Fairy Tail est sur sa fin tandis que Riku-chan fait découvrir le nouveau monde à Son Gokû. ;-)
D'ailleurs, ces histoires annexes, bien que canon par rapport au reste de mon histoire, ont moins d'importance - ou, du moins, elles peuvent plus facilement être sautées sans que la lecture ne devienne impossible - pour ceux qui, éventuellement, seraient moins intéressés ou dérangés à l'idée d'être éventuellement spoilés sur d'autres histoires, même si ça pourrait demander un peu de gymnastique intellectuelle car tout est lié (genre, Orochimaru qui fait coucou à l'Aka).

xela26 a écrit:Soul Society??

je suis curieux de savoir ce que c'est. Si le rikoudo est capable de voyager à travers les dimensions comme sa maman, il a du trouver un endroit dans l'autre monde ou une planète ou Goku pourra s'entrainer efficacement.
Y'a de l'idée 8-) d'ailleurs tu as vu juste : Rikudô a utilisé le même genre de portails que sa mère avec son "rituel".
Et pas mal le Genki dama modifié :)
Merci ! Je trouve cette technique de DBZ particulièrement adaptée à la philosophie du Rikudô Sennin.

Sinon, c'était un chap un peu plus calme que les précédents mais riche en informations.
Or donc, Pain va entrer dans la partie... j'attends ça depuis longtemps... depuis quasi le début de ta fic !! :twisted:
Et quand Pain-sama se mêle himself d'une histoire, généralement s'ensuit un beau b*rdel... :evil:
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Vivement la suite...
J'attends avec au moins autant d'impatience ta suite... 8-)

Bushido a écrit:Je sais ce que tu veux faire, Kurama. J'avais mes suspicions mais maintenant, c'est clair comme de l'eau de roche !

Je suis curieux de voir ce que tu vas faire de l'univers de Bleach.
Ça ne m'étonne qu'à moitié de toi. 8-)
J'ai ma petite idée concernant tes déductions liées au dernier chapitre...
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Dim Nov 05, 2017 22:15

CHAPITRE 66
L'autorité du Rinnegan






– La Soul Society ? répéta Gokū, émerveillé par ce paysage incroyable. Qu'est-ce que c'est ?

Il n'avait jamais vu une ville aussi belle. Ici, pas de voitures ou de foules, seulement des bâtiments s'inscrivant pleinement dans leur environnement naturel, comme s'ils en faisaient partie.

– Ce monde était une entrée originelle vers le Paradis, expliqua le Rikudō Sennin. Il s'agit d'une dimension intermédiaire avec l'Au-delà appelée Limbo, au sein de laquelle mon Rinnegan donne accès. Les âmes des défunts y évoluaient après leur mort jusqu'à leur réincarnation. À cette époque, le nombre de planètes était restreint et, en dehors des dieux créateurs et destructeurs, il n'existait guère plus que des régisseurs planétaires.
– Régisseurs planétaires ?
répéta Gokū sans comprendre.
– Il s'agit de que je devins après la défaite de ma mère, répondit Hagaromo d'un air pensif. Et tu connais également celui de la planète de ton vivant...
– Vous parlez de Kami-sama ?


Le Rikudō Sennin acquiesça d'un signe de tête.

– Les régisseurs planétaires, reprit le sage, répondaient directement aux divinités suprêmes de l'Univers. Cependant, l'explosion de la vie à cette époque rendait difficile cette gestion. Par ailleurs, la rivalité entre Dieux et Démons n'arrangeait rien et un certain événement venu de l'Akumakai, l'Enfer de l'époque et le Royaume des Démons, mit totalement fin à cet équilibre...
– Un certain événement ?
– La naissance d'une créature destinée à anéantir toute divinité a mis un certain chaos dans l'Univers, lequel s'est retrouvé à la limite de la rupture. À son réveil, l'Hakaishin fut si furieux qu'un tel complot se fût produit dans son dos qu'il manqua de détruire l'Akumakai. Souhaitant éviter un conflit qu'ils ne pourraient gagner, les Démons ont choisi la retraite et ont mis fin à la majorité des liens qu'ils avaient avec le reste de l'Univers. Ce faisant, l'Enfer n'était plus rattaché à leur juridiction, bien que de nombreuses rumeurs circulent encore concernant d'éventuels liens qu'ils y conserveraient...


Son Gokū n'écoutait déjà plus l'initiateur du Ninshū, sa tête étant depuis un moment tournée en direction de la cité. Il ressemblait à un garçon excité.

– J'ai la sensation que de grandes puissances m'attendent... Là-bas !

Il pointa du doigt l'immense ville luxueuse.

* Intéressant... pensa le Rikudō Sennin. Serait-il capable de le ressentir, au moins inconsciemment ? Vous l'avez bien formé, vieil ami Namek... *

Et déjà, le Saiya-jin s'envolait à un mètre du sol pour se diriger vers les somptueux bâtiments.

– À ta place, murmura Hagaromo d'une voix calme, je ne ferais pas ça...
– Hein ?
s'étonna Gokū en se retournant pour fixer le sage immobile avec incrédulité.

Il eut tout juste le réflexe de s'écarter au moment où d'immenses blocs solides semblaient tomber du ciel juste devant lui, formant ce qui s'apparentait à d'immenses remparts de plusieurs dizaines de mètres de hauteur qui lui barraient la route en direction de la somptueuse ville.

– Ouch ! souffla Gokū. C'est pas passé loin... !

Il s'analysa rapidement afin d'être sûr de n'avoir pas été touché.

– Za faizait longdemps... mumura alors une voix forte et peu articulée dans son dos.

Gokū se retourna et poussa une exclamation de surprise. Un colosse aussi grand qu'une maison se tenait là, juste devant lui.

– Za faizait longdemps que guelqu'un n'avait ozé essayé de traverser le portail du lac des âmes zans avoir une bermission de ze rendre à la cour...

En observant plus attentivement la fumée qui se dissipait suite à l'impact, derrière le géant, le jeune guerrier remarqua alors ce qui ressemblait à une immense porte de plusieurs mètres de large au sein des remparts.

– Za faizait longdemps... reprit le gardien.

Gokū fronça les sourcils.

– ... Que ze ne m'édais pas amusé, mon garzon ! poursuivit le colosse.

Soudain, d'un geste vif pour sa taille titanesque, le monstre leva sa main qui tenait une hache bien plus grande qu'un homme, et frappa par terre juste à côté du guerrier. Le sol trembla et se fissura. Gokū se protégea le visage.

– Bwé hé hé hé hé... s'amusa son agresseur.

Gokū remarqua que son autre main était également armée d'une deuxième terrible hache.

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– Whouhaou ! s'exclama le jeune guerrier. T'as l'air sacrément fort ! Y'a pas de doute, t'aurais eu aucun mal à te qualifier au Tenkaishi Budokai !
– Allez...
répliqua son adversaire.

Il se redressa.

– Du peux m'addaquer gomme du voudras ! ...

Il leva une hâche.

– ... GARZON !
– T'es sûr ? s'étonna Gokū, surpris. D'accord...

Le jeune combattant fit craquer sa tête et effectua quelques mouvements pour chauffer ses articulations.

– Yosh ! s'exclama alors Gokū. C'est parti !

Il se jeta sur son adversaire et le frappa de son pied en plein ventre. Le colosse fut brutalement propulsé contre l'immense porte derrière lui.

Après un bref instant, le géant se releva d'un saut carpé impressionnant pour sa corpulence.

– Houlà, houlà ! s'exclama-t-il en soupirant, le visage en sueur. Z'ai glissé et ze suis dombé sur bon derrière !

Gokū ouvrit grand les yeux de stupéfaction. Son adversaire le pointa alors du doigt.

– Ah ?! Ne bas pas be dire gue du as gru gue tu b'avais fait domber ?!

Il semblait particulièrement mal à l'aise.

– Ha ha ! De zois bas bête ! Un garzon gomme doi ne pourrait jamais faire za !
– Il n'est pas sage de sous-estimer autrui
, intervint alors une voix derrière Gokū.
– Ne m'inderromps bas bendant mon duel... grommela le gardien. D'as vraiment augune manière, du dois être de la gambagn...

Il faillit s'étouffer en croisant le regard si unique du Rikudō Sennin et recula bien de trois pas de géant.

– Bonjour, Jidandō, le salua Hagaromo.
– Im... Imbossible... ! Je... Je ne savais bas que c'était vous...

Soudain, à la surprise de Gokū, le colosse se mit à genoux devant le Sage des Six Chemins.

– Veuillez exguser Jidanbō... !

Pour toute réponse, le Rikudō s'approcha du géant incliné et posa une main apaisante sur son épaule.

L'autre se releva brusquement et se tint droit, presque au garde-à-vous.

– Vous bouvez basser...

* Hein ?
s'étonna Gokū. C'est tout ? *

– Jidanbō vous donne la bermission de draverser le bortail de la voie blanche... !


Il fixa cependant le guerrier un bref instant.

– Du n'as bas hésidé à m'affronder, reprit alors l'imposant gardien. Du dois être courageux... Guel est don nom ?
– Son Gokū
, répondit son interlocuteur avec un sourire.
– Gokū... répéta le colosse. Za fait un peu efféminé, gomme prénom...
– Ah bon ?
s'étonna le Saiya-jin en se grattant la tête d'un air pensif. C'est la première fois qu'on me le dit...

Sur ces mots, Jidanbō se dirigea vers l'immense porte de plusieurs dizaines de mètres de haut qu'il souleva, libérant un passage.

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– Bon voyage, leur souhaita le gardien.

Le Rikudō Sennin s'avança. Son Gokū lui emboîta le pas. Mais, juste avant de passer sous l'entrée que leur tenait surélevée le colosse, le Saiya-jin s'arrêta et leva la tête pour fixer Jidanbō dans les yeux.

– J'aimerais savoir, murmura-t-il alors, y'a des types forts ici, pas vrai ?

L'autre, occupé à soutenir la lourde porte d'entrée, abaissa les yeux pour croiser ceux – déterminés et excités – de son interlocuteur.

– Il n'y a gue des gars vraibent balèzes, là-dedans !

Alors, un sourire indescriptible se dessina entre les oreilles de Son Gokū qui s'avança en lui faisant un signe d'au-revoir de la main, jusqu'à rejoindre le Rikudō Sennin tandis qu'un bruit sourd indiquait que le gardien venait de refermer la porte derrière eux.

******
---






L'atmosphère était devenue brutalement silencieuse au sein de l'Akatsuki. Chacun des membres fixait les Rinnegan de Pain qui semblaient démontrer une intensité ne laissant présager d'aucun doute sur ses précédentes paroles.

Zetsu noir paraissait particulièrement satisfait par la réponse de son chef.

– OK, marmonna Hidan qui ne semblait guère vouloir s'encombrer d'un silence respectueux. Donc en gros, vous êtes venus me voir parce qu'il y avait ce type qui vous plaisait tant...
– Penses-tu vraiment que nous serions arrivés à ce moment précis si c'était uniquement lui que nous suivions ?
demanda Kakuzu en fixant froidement le fanatique.
– C'est vrai qu'il est arrivé vite mais...

Le regard d'Hidan grossit soudainement. Il semblait réaliser quelque chose.

– Ne me dis pas que... C'était moi que vous suiviez depuis tout ce temps ?!

L'absence de réponse de son interlocuteur confirma ses soupçons.

– Nous tournions les yeux devant tes actes à tendance ambiguë sur les cadavres... ajouta Zetsu blanc.
– PUTAIN ! s'exclama l'adepte de Jashin, outré. Ça se fait pas, bordel !

Pain reporta son attention sur lui.

– En effet, évaluer et rencontrer le Saiya-jin n'était pas notre seul objectif.
– On a fait d'une pierre deux coups en sachant que le Saiya-jin allait venir !
ajouta Zetsu blanc.
– D'une pierre trois coups, corrigea alors l'infantile Tobi d'une voix surrecitée.

Les Rinnegan du chef se tournèrent brièvement en direction du masque avant de se poser vers l'individu le plus discret du groupe.

– En effet, c'était également l'occasion de tester le jeune frère d'Itachi... murmura-t-il en fixant intensément le concerné.

L'Uchiha soutenait son regard autant qu'il le pouvait mais Pain dégageait quelque chose de différent par rapport aux autres membres de l'Akatsuki. Le fait de se tenir face à lui procurait un malaise qui semblait réveiller la peur de l'esprit du jeune Genin dont la détermination fut toutefois renforcée par le prénom de son frère.

– Savez-vous quelque chose à propos d'Itachi ? demanda alors Sasuke d'une voix masquant correctement son intimidation.

Deidara fronça les sourcils à la vue de ce petit Genin qui s'adressait directement à Pain dans une posture aussi calme, presque autoritaire.

En fait, tous les membres de l'Akatsuki se montraient plutôt intrigués par cette surprenante interaction – Tobi particulièrement.

Après un court instant de silence, Pain, sans ciller, hocha la tête négativement.

– Itachi est probablement mort.

Son interlocuteur s'apprêta à reprendre la parole, mais s'en abstint en réalisant que son interlocuteur n'avait visiblement pas fini.

– Cependant, poursuivit sans surprise le chef de l'Akatsuki, nous n'avons pas retrouvé son corps.

L'Uchiha fronça les sourcils tandis que Pain tournait son regard en direction de Kisame, dont le sourire aux dents pointues s'était élargi en un rictus.

– Mon rôle est de le retrouver, expliqua l'épéiste, mort ou vif...
– Pourquoi ?
interrogea Sasuke. Pourquoi le cherchez-vous ? J'ai vu de quoi vous étiez capables...

Son sous-entendu fut très bien perçu par les membres aux nuages rouges.

– Aussi bons soient tes yeux, répliqua Pain, tu restes soumis à ton interprétation. Tu vois l'arbre qui cache la forêt...

Il prit une lente inspiration.

– L'Akatsuki a un code d'honneur.

Il s'assit par terre devant l'immense statue démoniaque.

– Seule la mort permet de la quitter.

Sasori marmonna quelque chose à propos d'Orochimaru en même temps qu'Hidan grommelait qu'il trouverait le temps long, mais tout cela fut masqué par un Tobi tout excité.

– Et puis il me faut une bague ! s'exclama l'homme masqué.

Sasuke le regarda d'un air interdit tandis que Zetsu s'approchait d'Hidan.

– J'allais oublier... Tends ta main gauche.

Le fanatique leva un sourcil soupçonneux, sembla hésiter, puis fit ce qu'il lui demandait.

Alors, Zetsu sortit une bague et l'approcha de sa main.

Hidan la retira immédiatement, visiblement contrarié.

– Je mange pas de ce pain là ! s'exclama-t-il, vexé.

– Ahah ! rit Zetsu blanc en tournant son regard en direction du chef. De ce... Pain... là, dit-il...
– Ferme-la et tends ta main
, ordonna Zetsu noir d'une voix bien plus autoritaire que son homologue blanc.

Hidan soutint brièvement son regard. Kakuzu tourna la tête dans sa direction et fit mine de s'approcher. Le fanatique grimaça et tendit de nouveau sa main gauche en levant les yeux au ciel tandis que Zetsu plaçait la bague sur son index.

Une fois l'épreuve passée, le nouveau membre de l'Akatsuki contempla sa nouvelle bague. Elle était orange et portait le Kanji « 三 » (« trois »). Il soupira.

– J'aurais préféré un marquage au fer...

Pain l'ignora. Deidara tourna son attention en direction de Sasuke.

– Et lui, on va pas lui en donner, j'espère ?
– Non
, répondit Pain. La bague d'Itachi est destinée à Tobi. Avec lui, nous sommes au complet.
– Tant mieux ! Bon, on le tue quand ?


Les Rinnegan de son chef fixèrent froidement l'artiste qui sembla n'avoir plus rien à ajouter pour la prochaine décennie.

– Même sans en être membre à part entière, il peut servir les intérêts de l'Akatsuki.
– Si Itachi était encore en vie...
murmura Sasuke. Je le tuerais...

Ses yeux croisèrent ceux de Pain, comme pour attendre une réaction de sa part qui ne vint pas.

– Je vois, murmura Kisame avec un sourire. J'imagine qu'il va m'accompagner pour chercher son frère ? Tel frère, tel...
– Non
, coupa Pain.

Le regard de Sasuke se fit soudain plus sévère. Il n'était là que pour ça. Il ne vivait que pour le retrouver...

– Si, murmura-t-il alors d'une voix dont la détermination avait cette fois totalement dominé la peur, défiant directement le chef de l'Akatsuki.

Mais cet état étonnant d'adrénaline disparut aussi soudainement qu'il était venu tandis que ses Sharingan activés sous cet excès de confiance prenaient conscience de la réalité de la puissance de Pain.

Sachant qu'il était allé trop loin, Sasuke avala sa salive. C'est alors qu'il perdit tout contrôle.
Sa salive ne descendit pas jusqu'à son estomac comme la gravité l'aurait poussé à le faire, pour la simple et terrifiante raison que la gravité ne répondait plus aux règles qu'il avait connues.

En effet, l'espace d'une fraction de seconde, l'Uchiha perdit totalement ses repères dimensionnels, ne ressentant que la douleur d'une chute dont il ne pouvait appréhender l'origine, incapable de distinguer le haut du bas. L'effet était assez similaire à celui que l'on pouvait rencontrer en passant du sommeil au rêve, à la différence que cette fois, la sensation était aussi réelle qu'effrayante...

L'instant d'après, Sasuke reprenait peu à peu conscience de sa position en se rendant compte qu'il était étendu par terre, sur le ventre, la salive qu'il avait pensé avalé coulant lamentablement au niveau de ses lèvres. Il avait visiblement été propulsé, à en juger par les positions plus lointaines des autres membres de l'Akatsuki qui le regardaient sans mot. Levant les yeux, il remarqua Pain, immobile à quelques mètres de lui, qui l'observait d'un regard froid.

L'Uchiha réalisait brutalement que son adversaire n'était pas comme tous ceux qu'il avait affrontés jusqu'alors, quelles que soient leurs forces et particularités respectives.

– Le Mangekyō Sharingan... commenta alors Pain qui l'analysait toujours aussi froidement du haut de ses Rinnegan tandis que des mouvements se faisaient remarquer au sein de l'Akatsuki.

Sasuke l'avait cependant réalisé lui-même. L'incroyable pouvoir qui, ces derniers temps, s'était inconsciemment éveillé, se révélait une nouvelle fois. Mais à présent, son utilisateur gardait toute lucidité.

L'Uchiha prit alors conscience de l'étonnante particularité de Pain. Son Chakra n'avait rien à voir avec tout ce qu'il avait vu jusqu'alors. Ce n'était pas juste une histoire de quantité effrayante. C'était plus subtil que cela.

Pain n'était pas un humain ou un ninja ordinaire. Même s'il eût été plus juste d'estimer qu'il n'était pas un être vivant ordinaire...

Le corps tremblant, physiologiquement éprouvé, Sasuke se releva toutefois péniblement pour faire face à Pain.

Pourtant, il savait qu'en dépit de son pouvoir qui lui avait permis de tenir tête contre Hidan, cela ne suffirait pas ici. Mais étonnamment, ses émotions s'entremêlant se renforçaient, comme si l'acceptation de sa peur lui permettait de rester droit face au plus puissant individu du monde – car il n'avait désormais plus aucun doute quant à ce fait.

En simple spectateur, Tobi croisa les bras, surpris par la tournure intéressante que prenaient les événements.

Après un bref silence, Pain fronça les sourcils et s'approcha d'un Sasuke terrifié qui n'hésitait néanmoins pas à lui tenir tête malgré sa démonstration de force sans équivoque.

L'Uchiha ne bougea pas, restant en position de garde. Mais son adversaire qui avançait droit sur lui ne lui laissait aucune ouverture. Que faire ? Il était à présent à distance suffisante pour l'attaquer au corps à corps, mais il ne pouvait s'y résoudre. Ce serait de la folie !

Alors, l'homme aux yeux divins leva une main. Sasuke se rendait compte qu'il était tétanisé. Son corps, droit, lancé par sa détermination à ne pas reculer, était pourtant incapable d'effectuer le moindre mouvement supplémentaire. Seuls ses yeux brillant dans le noir suivaient la main de Pain approchant lentement son corps d'un regard tendu jusqu'à ce que celle-ci ne finît sa course sur son épaule.

La surprise fut totale, pour tous. Que ce geste signifiait-il ?

– Connais-tu le village d'Ame ? demanda alors Pain.

Sasuke était trop tétanisé pour répondre mais, paradoxalement, il ne quittait toujours pas des yeux ceux de son interlocuteur.

– Il s'agit du village mon enfance... reprit le chef de l'Akatsuki. De notre enfance...

Non loin, Konan ferma sombrement les yeux.

– Cette terre était victime de conflits réguliers opposant les Grandes Nations, exposa l'homme aux Rinnegan. Les guerres ont ainsi décimé d'innombrables familles en répandant les germes de la souffrance pour le confort d'autres populations.

Sasuke fixait toujours Pain, lequel avait remarqué le bref éclat d'intérêt grandissant dans le flot d'émotions que tentait de dominer le jeune adolescent.

– Mais cette souffrance est passée inaperçue. Car tandis que le cycle des guerres laissait place aux périodes de paix, les sourires et l'ignorance des plus heureux dissimulaient les déchirures irréparables de ceux qui avaient tout perdu...

L'Uchiha ne pouvait s'empêcher d'être touché par son discours.

– Je comprends ta douleur, Sasuke Uchiha.

Il lui tourna le dos pour retourner aux pieds de la statue.

– C'est pourquoi je veux créer un monde de justice et de paix. N'as-tu pas remarqué l'impact qu'a eu toute cette souffrance ?

Sasuke rejoignait lentement les membres de l'Akatsuki, ses jambes à nouveau fonctionnelles.

– Imagines-tu seulement des guerres, dans le monde d'aujourd'hui ?

L'Uchiha fronça les sourcils et se souvint alors son sauvetage par les Hyūga, le changement d'Hinata, son alliance avec Neji, l'étrange sentiment les ayant liés à Kumo et Iwa lorsque ceux affrontaient le Saiya-jin. Non, il était tout bonnement inconcevable d'imaginer des guerres organisées dépassant le stade de la délinquance dans un monde privé de la suprématie des Grandes Nations.

– Tout ce dont ce monde manque, poursuivit Pain, c'est de stabilité. Nous pouvons l'assurer.
– Et pour la menace Saiya-jin ?
– Il contribue encore à cet équilibre. Du chaos naît l'ordre.
– Je ne parle pas seulement de lui...
murmura alors Sasuke, son esprit travaillé lui rappelant pour la première fois un autre détail que l'urgence vitale.

Face au silence de Pain, Sasuke serra les dents.

– Il... La rumeur... La rumeur veut qu'il...

Face aux regards insistants et peu patients des criminels de rang S qui l'entouraient, une goutte de sueur perla sur son front tandis que ses yeux semblaient lancer des éclairs.

– Il n'est pas seul ! Un autre est en route... Et il serait... Il serait beaucoup plus puissant...

S'attendant à provoquer un raz de marée d'émotions au sein de cette assemblée, l'Uchiha vit avec surprise le visage neutre de Pain esquisser ce qui s'apparentait à un bref sourire. Cela disparut toutefois aussitôt.

– Tu touches du doigt ton rôle primordial au sein de cette organisation.
– Mon rôle ?
– Il existe un moyen de contrer toute menace...
– ...
– Une arme...


Le regard de Pain se fit plus sérieux que jamais.

– Ta mission sera d'une importance capitale, Sasuke Uchiha.
– Vous exagérez pas un peu ?
grommela Deidara.
– C'est pourquoi tu n'agiras pas seul... poursuivit le leader de l'organisation, ignorant l'interruption.

Ses Rinnegan se tournèrent vers Sasori.

– Viens, murmura alors simplement ce dernier de son autoritaire voix grave.

Des bruits de pas se firent entendre dans son dos. Sasuke tourna la tête et ouvrit grand les yeux de stupeur en voyant approcher un jeune garçon de son âge. En dehors de la cape aux nuages rouges qu'il portait, il n'avait pas changé. Ses cheveux rouges, son regard noir, le tatouage sur son front et la gourde pleine de sable qu'il portait continuellement sur son dos ne laissaient aucun doute possible sur son identité.

* Sabaku no... pensa Sasuke. Gaara... ! *

– Gaara, Sasuke...
reprit le chef de l'Akatsuki. À compter de ce jour, votre mission consistera à mettre la main sur l'élément primordial de l'arme qui sauvera le monde...

Les deux jeunes se toisèrent un bref instant avant de reporter leur attention sur Pain.

– Le Jinchūriki de Kyūbi.
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar xela26 le Dim Nov 05, 2017 23:57

Petite coquille en début de chapitre, rien de bien méchant:
Il s'agit de ce que je devins après la défaite de ma mère, répondit Hagaromo d'un air pensif. Et tu connais également celui de la planète de ton vivant...


Sinon, encore un bon chapitre.
Le passage avec Hagamoro et Goku est sympa, je peux pas en dire plus je connais pas du tout le manga dont il est question.
Quant à la planète Naruto, on a droit à pas mal de révélation. Donc c'est officiel? Pain est donc l'être le plus fort du monde, même supérieur à Radditz (dixit Sasuké)
Si son intégration au "groupe terroriste" était sentie, que dire de l'apparition de Gaara! en vie et toujours avec son Shukaku en lui? si oui, Pain à totalement changé son fusil d'épaule? dans ce cas, pourquoi vouloir continuer à mettre la main sur naruto vu qu'il ne compte plus faire revenir Juubi? J'ai ma petite idée sur la question, mais j'attends vivement la suite pour voir ce qu'il en est réellement.
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Antarka le Lun Nov 06, 2017 10:07

Mon hypothèse sur Gaara : ils veulent toujours son Bijuu, mais celui-ci n'en a pas conscience. Comme ils sont persuadés que plus un Bijuu a de queues, plus il est fort (ce qui est pas totalement faux), ils vont faire ce qui est logique (et totalement l'inverse du manga) : recuperer les plus forts en premier. le Shukkaku sera pas un problème et en plus, ils imaginent le garder à portée de main.

Après tout, pas spécialement d'interêt à ce que le Gadou commence à stocker les Bijuu tant qu'ils ne les ont pas tous, surtout qu'ils peuvent servir d'armes assez efficaces. Mais de mémoire la grosse statue est en gros inutile tant qu'elle est pas complète.

En tout cas je suis toujours aussi curieux de la suite. Me demande à quel niveau tu pourrais placer un Madara ressuscité par rapport à Radditz (a priori pas énormement supérieur à Gai ouvrant la 8eme porte donc pas totalement inabordable contre Radditz, juste au niveau puissance). Quand au Juubi...


Xela : surpris que tu connaisses pas Bleach. Mais c'pas la peine de t'y mettre, c'est typiquement le manga que je resumerais par "deception", tant le début est excellent puis ça se casse la gueule (moi je dis au bout de 22 tomes, d'autres au bout de 30-35 tomes). Comme pour Naruto en fait, mais en bien pire je trouve.
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Mer Nov 08, 2017 21:23

Merci à vous, xela et Antarka, pour vos retours !

xela26 a écrit:Petite coquille en début de chapitre, rien de bien méchant:
Il s'agit de ce que je devins après la défaite de ma mère, répondit Hagaromo d'un air pensif. Et tu connais également celui de la planète de ton vivant...
Merci, je corrige ! (j'en ai repéré une autre au passage d'ailleurs, j'en profite)

Sinon, encore un bon chapitre.
Le passage avec Hagamoro et Goku est sympa, je peux pas en dire plus je connais pas du tout le manga dont il est question.
Pas besoin, ça pourrait aussi bien être un nouveau monde avec de nouveaux persos. ;-)
Quant à la planète Naruto, on a droit à pas mal de révélation. Donc c'est officiel? Pain est donc l'être le plus fort du monde, même supérieur à Radditz (dixit Sasuké)
Hmm, Raditz est un immigré clandestin sur ce monde, on va dire qu'il ne compte pas vraiment. :P
Cela dit, même si Sasuke n'est pas le plus à même à évaluer l'intégralité de leurs puissances, il est clair que Pain est, au moins sous un aspect, terriblement supérieur à tout ce qu'il a vu, et ça compte donc Raditz.
Si son intégration au "groupe terroriste" était sentie, que dire de l'apparition de Gaara! en vie et toujours avec son Shukaku en lui? si oui, Pain à totalement changé son fusil d'épaule? dans ce cas, pourquoi vouloir continuer à mettre la main sur naruto vu qu'il ne compte plus faire revenir Juubi? J'ai ma petite idée sur la question, mais j'attends vivement la suite pour voir ce qu'il en est réellement.
En fait, Pain n'a jamais vraiment compté faire revenir Jûbi, mais plutôt utiliser la puissance des Bijû à travers le Gedô Mazo pour en faire une arme qui le placerait au sommet de tout autre système, et ainsi se prendre pour dieu en se transformant en une sorte de générateur de cataclysmes périodiques pour conserver une paix durable à travers la souffrance.
Dans ce cas précis, avec Raditz, la donne change et Pain utilise le Saiya-jin pour faire le ménage et générer cette souffrance au monde, tout en faisant monter l'Akatsuki à travers une résistance anticipée avant même la fin des nations. Mais il ne compte pas laisser indéfiniment un électron libre (Raditz) gérer la souffrance du monde, donc l'idée de l'arme est toujours présente, arme qui, selon ses dires auprès de Sasuke, aura également pour utilité d'empêcher toute éventuelle invasion de l'extérieur (bien qu'on puisse imaginer qu'il voyait aussi là un bon argument pour convaincre l'Uchiha, qu'il n'avait pas totalement soumis par la force).
En gros, Pain ne voit pas Jûbi, mais une statue alimentée en pouvoirs de Bijû. ;-)

Antarka a écrit:Mon hypothèse sur Gaara : ils veulent toujours son Bijuu, mais celui-ci n'en a pas conscience. Comme ils sont persuadés que plus un Bijuu a de queues, plus il est fort (ce qui est pas totalement faux), ils vont faire ce qui est logique (et totalement l'inverse du manga) : recuperer les plus forts en premier. le Shukkaku sera pas un problème et en plus, ils imaginent le garder à portée de main.
Hypothèse intéressante, et potentiellement exacte. 8-)

Après tout, pas spécialement d'interêt à ce que le Gadou commence à stocker les Bijuu tant qu'ils ne les ont pas tous, surtout qu'ils peuvent servir d'armes assez efficaces. Mais de mémoire la grosse statue est en gros inutile tant qu'elle est pas complète.
La statue est quand même utile, même incomplète : lorsque Nagato l'invoque pour la première fois (à la mort de Yahiko), il l'utilise pour aspirer les âmes de l'armée d'Hanzo la Salamandre. On la revoit également pendant la guerre (la 4ème, si on peut appeler ça une guerre) où elle fout le bordel sur le champ de bataille et domine assez aisément Choji et son père ainsi que Kitsuchi (par contre là, elle a le pouvoir de plusieurs Bijû).

En tout cas je suis toujours aussi curieux de la suite. Me demande à quel niveau tu pourrais placer un Madara ressuscité par rapport à Radditz (a priori pas énormement supérieur à Gai ouvrant la 8eme porte donc pas totalement inabordable contre Radditz, juste au niveau puissance). Quand au Juubi...
Gai 7ème porte plutôt ? Il n'a pas utilisé la dernière contre Raditz : Danzô l'a interrompu juste avant.
Après si tu parles de Gaï 8ème porte, j'imagine que tu fais référence au Madara qui l'a combattu, celui ayant absorbé Jûbi, auquel cas effectivement, c'est le même ordre que Gaï 8 portes, par contre Gaï 8 portes, il serait encore nettement plus balèze que sa version qui a temporairement mis Raditz en difficulté, et vu le boost procuré, s'il avait fait ce sacrifice ultime, l'égo de Raditz aurait été le premier à mourir en lisant les chiffres affichés par son Scouter. :mrgreen:
Quant à Jûbi, je peux au moins te dire que s'il apparaissait, il serait suffisamment puissant et incontrôlable pour... se faire remarquer. :oops:

Xela : surpris que tu connaisses pas Bleach. Mais c'pas la peine de t'y mettre, c'est typiquement le manga que je resumerais par "deception", tant le début est excellent puis ça se casse la gueule (moi je dis au bout de 22 tomes, d'autres au bout de 30-35 tomes). Comme pour Naruto en fait, mais en bien pire je trouve.
+1 pour l'évolution de Bleach, et la descente aux enfers continue ensuite après avec les Quincy et l'odieux chapitre final...
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar omurah le Dim Nov 12, 2017 21:56

Re !

J'ai lu tous les chapitres parus, mais j'aurai bien du mal à en parler dans le détail étant donné que je les ai tous lus le jour de leur parution respective, or le dernier posté date du 05, ma mémoire a eu le temps de s'effriter depuis, je me souviens que d'une chose : j'ai kiffé :mrgreen:

Je suis très intrigué par Gaara du coup :)

Plus globalement, et je pense qu'Antarka sera d'accord avec moi, et c'est même une remarque que je voulais faire ou réitérer depuis quelques temps : ta fic est particulièrement cohérente aussi bien de manière intrinséque qu'eu égard aux univers respectivement croisés.
Une fic mêlant Naruto et DB, on en a rêvé, ou plutôt : on osait pas en rêver, parce que bon, c'est assez casse-gueule de s'essayer à cet exercice et il y a toutes les chances de tomber soit dans l'absence de cohérence, soit dans l'absence de crédibilité, ou les deux, toi tu as esquivé TOUS ces éceuils avec l'agilité de ce gars là

Voilà, c'était la remarque que je voulais surligner aujourd'hui parce que SvS le vaut bien 8D
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Dim Nov 12, 2017 22:07

Re ! 8-)
Ça fait plaiz de te revoir par ici !
M'est espoir que ton retour s'accompagne prochainement d'un nouveau chapitre de Calfirũ. :P

Merci à toi, omurah !

Gaara n'est donc pas tombé aux oubliettes : ça fait donc un apprenti Chûnin de plus pouvant se vanter d'avoir échappé à la fin du monde. :twisted:

Pour ce qui est de la cohérence, je suis ravi que tu le soulignes et que ce soit perçu positivement. J'essaye de faire en sorte que ma vision (qui n'est évidemment qu'une vision parmi des tas d'autres possibles) colle, sans dévier de sa ligne directrice.

Alors forcément, recevoir un commentaire comme ça, ça motive.

Ça motive tellement que je vais d'ici peu publier un nouveau chapitre, pour fêter ça... :mrgreen:
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Dim Nov 12, 2017 22:46

CHAPITRE 67
Le hasard des liens






Neji ouvrait lentement les yeux.

Son esprit à peine conscient était aussi flou que son regard d'habitude si performant. Mais le jeune Hyūga était bel et bien trop épuisé pour faire davantage que retrouver connaissance – ce qui était déjà énorme en soi et, sans doute, miraculeux.

Ses souvenirs lui revenaient lentement tandis qu'il se concentrait, tentant de faire la part des choses entre les rêves et la réalité. Force était de constater que ce qui se rapprochait le plus de cauchemars était à mettre dans la catégorie de ce qu'il s'était réellement passé – c'était du moins ce que sa raison naissante lui rappelait.

Tandis que sa vue lui revenait, un nouveau souvenir refaisait surface au milieu de ce ce flot continuel qui brouillait son esprit. Sa jambe était brisée et il ne tenait plus debout. Et effectivement, il était allongé. Il jeta un coup d’œil et remarqua alors avec stupéfaction que son tibia brisé était bandé et accompagné d'une attelle.

Il avait été soigné.

Activant instinctivement ses Byakugan, l'environnement lui fut plus clair. Il faisait nuit ; il avait probablement dormi plusieurs heures. Un homme puissamment bâti dormait près d'un feu de camp, de toute évidence suffisamment à l'aise pour se permettre de piquer un somme dans un tel décor. L'attention du Hyūga se concentra alors sur l'autre individu présent, tournant le dos aux flammes dansantes qui lui éclairaient sa longue chevelure blonde. Cette deuxième silhouette, assise, ne dormait pas, et devait monter la garde.

Neji fronça les sourcils. Il avait beau avoir été soigné, il ne pouvait leur faire confiance. Il pouvait s'agir du même type d'individus que ceux qui avaient tenté de les capturer Sasuke et lui avant leur rencontre avec Hidan.

Son cerveau tout frais avait à présent les idées claires. Mieux valait s'en prendre à l'individu éveillé. Attaquer celui endormi alerterait plus facilement l'autre montant la garde dont les sens étaient probablement concentrés, et pour peu qu'aucune solidarité particulière ne les lient, Neji deviendrait une proie facile pour l'autre. À l'inverse, se charger d'abord du réveillé aurait moins de chances d'être remarqué par son partenaire profondément endormi, et cela permettrait éventuellement au jeune Genin d'obtenir des réponses afin d'agir en conséquence.

Bien sûr, cela impliquait de l'attaquer par derrière afin d'avoir une forme de domination. C'était d'autant plus essentiel que les yeux particuliers du Hyūga avaient remarqué l'énergie qui fluctuait chez cet individu.

S'il fallait le juger selon sa seule quantité de Chakra, l'inconnu dépassait nettement même le niveau de Jōnin...

Neji fronça les sourcils mais n'hésita guère davantage. Incapable de se lever, il se mit à ramper avec discrétion sur le sol, usant habilement de sa maîtrise innée des énergies pour rendre sa progression la plus discrète possible. Cela lui demanda encore davantage d'adresse lorsqu'il eut passé le feu, son corps risquant de générer des ombres qui attireraient aussitôt l'attention de sa cible...

Après de nombreuses dizaines de secondes d'avancée si précise qu'elle ferait passer le plus habile félin pour un bougre lourdeau, Neji se retrouva à distance d'atteinte du dos de l'autre.

Il avait en vue son objectif : glissée dans son fourreau, l'épée de l'individu qui lui tournait le dos était à présent accessible. Il n'avait plus qu'à s'en emparer afin de tenir sa cible en respect.

Sa main n'hésita pas : elle se jeta sur l'arme et la saisit pour la tirer. Mais il ne parvint pas à la déplacer, et sa prise était anormalement grande, et tiède... Il se rendit compte que ce que sa poigne maintenait la main de la personne qui s'était à l'évidence placée sur le manche de l'épée juste avant la sienne et la retenait dans son fourreau.

– Attaquer une femme par derrière ? murmura alors la personne de sa voix féminine, sans même se retourner.

Neji n'hésita cependant pas et arma sa paume de Chakra, ses yeux à la précision inégalable visant les Tenketsu de l'inconnue.

Mais elle se retourna alors avec une agilité et une vitesse que les yeux du Hyūga ne purent que constater tandis que, d'un mouvement fluide, elle bloquait son offensive en lui attrapant le poignet, poursuivant son mouvement par une clé de bras qui retourna Neji sur sol, le mettant face contre terre.

– Arf, haleta-t-elle. Salaud, ton truc de Chakra m'a effleurée ! Satané Hyūga... T'es pas mauvais.

Mais Neji se rendait compte que ça ne changeait strictement rien. S'il l'avait surprise en éjectant son Chakra, elle était toutefois parvenue à esquiver suffisamment l'offensive pour n'être qu'un peu éraflée, et venait de dominer le jeune prodige de Konoha alors qu'il l'avait attaquée par derrière. Sentant les genoux de la jeune femme respectivement contre son cou et son flanc tandis qu'elle lui attrapait son deuxième bras pour le plaquer en l'air, mettant ses muscles pectoraux en position de faiblesse extrême, le Hyūga ne voyait plus la moindre échappatoire.

– Drôle de façon de me remercier de t'avoir sauvé la vie, grommela la redoutable Kunoïchi dans le dos d'un Neji vaincu.

Celui-ci serrait les dents.

– Qui êtes-vous ? murmura-t-il, en dernier recours. Que me voulez-vous ?
– T'aurais pas pu demander ça dès le début ? Ça aurait été tellement plus simple...


Elle le relâcha. Neji roula aussitôt à terre afin de garder un minimum de distance tandis que la jeune femme s'asseyait confortablement devant lui en le fixant d'un regard dur.

– En d'autres temps, si nos bandeaux frontaux s'étaient croisés, ça aurait probablement très mal fini... Pour toi.

Neji remarqua effectivement que sa longue chevelure blonde ne masquait que partiellement le symbole représentant des nuages fièrement porté sur le front de la femme. Elle était de Kumo.

– Mon nom est Yugito Nii, et...
– Faîtes place à Killer Bee
, marmonna le rappeur, visiblement dans son sommeil. Bakayaro, konoyaro...

***




Cela faisait seulement quelques minutes que Son Gokū et le Rikudō Sennin évoluaient dans la ville, mais déjà le jeune Saiya-jin avait remarqué plusieurs individus. Ils portaient tous des tenues identiques : des sortes de kimono noirs et des sandales.

Les regards que le guerrier croisait étaient assez surpris. Il fallait dire qu'un jeune guerrier en tenue orange accompagné d'un vieux sage tout de blanc vêtu devait faire sacrément tâche dans cet environnement visiblement codé.

Çà et là, le Saiya-jin pouvait observer quelques uns de ces individus croiser le fer, usant d'épées aux formes diverses et variées dans des combats plus ou moins soutenus.

– C'est incroyable ! s'exclamait Gokū, émerveillé. On se croirait dans une sorte de ville entière d'entraînement... Le rêve !

Ignorant les regards outrés des combattants lorsqu'ils remarquaient sa présence, le jeune guerrier focalisait son attention sur leur utilisation des armes.

– J'ai déjà combattu un type de ce genre, dans l'armée du Ruban Rouge. C'était un Shinobi, je crois... Vous connaissez les Shinobi ?
– Cela ne m'est pas étranger
, répondit le sage. Cependant, ceux que tu observes ici ne sont pas des Shinobi mais des Shinigami.

Le visage de Gokū sembla soudain pâlir.

– Des Shinigami... ? répéta-t-il en déglutissant difficilement. Vous voulez dire, des dieux de la... mort ?
– Tu es déjà mort, Son Gokū
, lui rappela le Rikudō Sennin.
– Ah oui, c'est vrai ! rit le concerné en plaçant une main dans ses cheveux ébouriffés d'un air gêné.

D'une manière générale, il semblait que les gens n'osaient pas faire davantage que les observer de loin. Cela n'était toutefois valable que jusqu'à ce qu'un individu ne décidât de se placer juste devant Gokū et le fixer droit dans les yeux d'un air sévère.

– Krilin ? s'étonna le guerrier, avant de se rendre compte que ce n'était pas son ami.

Mais il avait autant de cheveux sur le crâne. C'était probablement la raison pour laquelle il les avait confondus au premier abord. Par contre, celui face à lui avait un nez. Ce n'était donc assurément pas Krilin.

– Hein ? répliqua l'autre. On se connaît ?
– Euh, non, désolé
, répondit Gokū. Je t'ai confondu avec un ami. C'est juste que comme vous êtes chauves tous les deux...

À ses côtés, le Rikudō ferma les yeux – peut-être par consternation – tandis qu'une veine semblait naître sur le crâne luisant de son interlocuteur.

– T'ES MORT ! s'exclama ce dernier, fou de rage, en sortant un katana de son fourreau.

Mais il fut aussitôt retenu par un partenaire d'apparence soignée avant même de se jeter sur Gokū.

– Désolé, désolé ! s'excusa le guerrier en se grattant les cheveux avec gêne.

L'autre se calma et l'analysa rapidement.

– Et puis d'abord, c'est quoi ce Shihakushō orange bizarre ? T'es de quelle division ?
– Euh...
répondit Gokū. Je comprends pas ce que tu me dis...

L'autre fronça les sourcils et commença à lui tourner autour, l'air soupçonneux.

– Maintenant que j'y pense, je ne t'ai jamais vu... Pourtant t'as l'air sacrément entraîné, et j'ai du flair pour repérer les bons adversaires... Alors... Pourquoi je ne t'ai jamais vu, hein ?

Gokū le suivait du regard tandis qu'il l'analysait. Il restait calme mais ses sens restaient concentrés.

– Oh, Ikakku, qu'est-ce que tu fous ? fit alors une voix au loin.
– Renji ?
– Tu devrais pas chercher ce type. Il est balèze. Son Reiatsu est élevé...


Gokū remarqua le nouvel arrivant. C'était un jeune homme aux longs cheveux rouges portés par une queue de cheval haute. Son front était couvert d'un bandeau cachant partiellement ce qui ressemblait à un tatouage.

– Tu le connais toi ? demanda Ikakku à Renji.
– Nope, chuchota son interlocuteur, mais j'ai déjà vu le vieux derrière y'a quelques décennies, et je crois que c'était une sorte de célébrité parce que ça avait fait du bruit... Même les capitaines le respectent... Peut-être un gars de la division 0 ?

Bien que le Rikudō Sennin fût en retrait, Gokū était quant à lui suffisamment proche pour pleinement profiter de ces messes-basse.

– Ah ouais ? s'étonna le chauve, en chuchotant également. C'est bizarre, il a pas l'air bien fort pourtant, je sens même pas son Reiatsu.
– Ouais, je sais pas...
– Il est sacrément balèze le vieux Riku-chan
, leur murmura alors Son Gokū.

Les deux autres sursautèrent et lui jetèrent un regard mauvais.

– Au fait, Renji, reprit Ikakku à voix haute. T'es déjà rentré de mission ? Vous avez arrêté Rukia ?
– Bah ouais
, répliqua Renji en montrant du doigt un groupe de personnes derrière lui, parmi lesquelles une jeune fille ligotée.

Gokū regarda à son tour et un individu attira aussitôt son attention. C'était un grand homme mince aux longs cheveux noirs. Son allure noble n'était cependant pas ce qui fascinait tant le guerrier, car il avait beau l'analyser, il ne décelait dans sa posture posée aucune ouverture.

* Le seul fait de croiser son regard me rappelle mon combat face à Tien Shinhan... *

Renji avait remarqué l'expression sur le visage de Gokū.

– Décidément t'es pas d'ici toi... Mais t'es suffisamment doué pour réaliser ce qu'est un capitaine. Cet homme est Kuchiki Byakuya, capitaine de la sixième division.

Le dénommé Byakuya tourna les yeux, croisant ceux de Gokū avec un air d'indifférence. Et soudain, la surprise se dessina sur son visage et il se tourna en observant le partenaire du guerrier.

– Rikudō Sennin, le salua-t-il en abaissant poliment la tête.

Renji et Ikakku ouvrirent grand les yeux, surpris de voir un capitaine montrer tant de respect envers un inconnu ne dégageant aucune force.

Et étonnamment, le vieux sage semblait encore plus intéressé à la vue de la jeune fille qu'il maintenait ligotée à ses côtés. Ses yeux l'observaient de son regard pénétrant, mettant mal à l'aise l'assemblée.

– Euh, bredouilla Gokū pour mettre fin au malaise, elle a pas l'air méchante, elle a fait quoi ?
– Détrompe-toi
, grommela Renji à voix suffisamment audible pour être entendu de la jeune fille au loin. Kuchiki Rukia s'est rendue coupable du crime de passation de pouvoirs auprès d'un humain.
– Kuchiki ?
répéta Gokū en regardant alternativement Byakuya et Rukia. Mais alors...
– Ouais, elle est la sœur du capitaine.


Byakuya semblait quant à lui plus préoccupé par le regard perçant d'Hagaromo. Désireux d'y mettre fin, il reprit sa route en emmenant sa prisonnière avec lui. Renji les rejoignit aussitôt et ils s'éloignèrent dans la masse des bâtiments.

Ikakku tourna la tête vers Gokū.

– Bon, c'est OK, vous pouvez passer. Je sais pas trop ce que vous faîtes ici, mais si même un capitaine ne semble pas s'y opposer, alors c'est bon...
– Merci !
lui répondit aimablement le guerrier en lui tendant une main. Moi c'est Son Gokū.

L'autre, d'abord surpris, eut un sourire provocateur.

– Ikakku Madarame... D'après Renji t'es balèze. Faudra qu'on voit ça...
– Avec plaisir !
répliqua Gokū, sourcils froncés, sourire aux lèvres.

Après s'être serrés la main, ils se séparèrent, Gokū reprenant sa route aux côtés du sage.

– Dîtes, Riku-chan, fit le guerrier, qu'est-ce que le Reiatsu ?

Son interlocuteur fixait l'horizon, l'air pensif.

– Le Reiatsu est la manifestation de la puissance d'un Reiroku.

Gokū fronça les sourcils.

– Le Reiroku n'est qu'un autre nom pour le Yin dilué, répondit le sage à la question muette du guerrier. Il s'agit donc de l'énergie spirituelle dont dispose chaque être vivant.
– Quelque chose me surprend quand même...
reprit Gokū d'un air pensif. Lorsque j'ai senti la puissance de ce Byakuya...

Il regarda sa main en fronçant les sourcils.

– Sa puissance me semblait grande mais loin de celle que j'avais atteinte avant ma mort...

Il s'arrêta un bref instant, pensif.

– Pourtant, je n'avais pas l'impression d'être beaucoup plus fort...
– Ton estimation m'apparaît relativement juste.
– Alors... J'ai régressé ?!


Il se rendit compte que le Rikudō Sennin poursuivait sa route et dut courir pour rester à sa hauteur.

– Tu touches du doigt l'intérêt de ton entraînement, Son Gokū, dit alors le sage. Avec ta mort, tu as perdu ton corps, ne conservant que ton énergie spirituelle, ton point faible.

Il lui jeta un bref coup d'oeil.

– Ce n'est pas pour rien si je t'ai enseigné les bases de l'énergie. Ce faisant, j'ai préparé ton esprit à certaines sollicitations par leur compréhension. Par analogie avec un entraînement physique, considère qu'il s'agissait d'une forme d'échauffement... Ah, et, concernant les Shinigami, tu apprendras bien assez vite à ne pas les juger trop hâtivement.

Les lèvres de Gokū s'étirèrent en un grand sourire qui ne passa pas inaperçu aux Rinnegan du Rikudō Sennin.

– Ça tombe bien, j'avais hâte de passer aux choses sérieuses !

Il retrouva son air sérieux.

– Mais d'ailleurs, j'y pense, les autres ne ressentaient pas votre... Euh... Reiatsu... Et à vrai dire, moi non plus, je n'ai jamais ressenti votre Ki...
– Il aurait été ennuyeux que tu le sentisses.
– Pourquoi ?
– Parce qu'entraîner un Super Saiya-jin God ne serait assurément pas aussi passionnant... !


Face au regard perdu de son interlocuteur, le Rikudō Sennin pouffa. Gokū, comme contaminé par la bonne humeur du sage, ne put se retenir de rire à son tour. Et c'est dans cette bonne ambiance que le maître et l'élève poursuivirent le chemin au milieu des majestueux bâtiments de la Soul Society.

– Au fait... reprit Gokū, retrouvant son sérieux. Y'a quoi de mal à partager ses pouvoirs avec des humains ?

Le vieil homme, continuant de marcher, lui jeta un bref regard en biais.

– Trouves-tu anormal d'être puni pour cela ?
– Bah... Ouais, ça va à l'encontre du Ninshū, non ?
– Oh
, sourit le sage, il semblerait que mes précédentes heures de cours n'aient pas été totalement vaines...

Les deux hommes poursuivirent leur marche jusqu'à arriver sur une intersection de deux chemins. Le Rikudō Sennin s'arrêta, semblant réfléchir.

– On est perdus ? demanda Gokū.
– Perdus ? répéta Hagaromo. Hum, non, seulement, ces deux chemins peuvent nous mener là où nous nous rendons.
– Alors quel est le problème ?
– Il n'y en a pas.


Ils attendirent encore. Le jeune homme s'impatientait légèrement. Son partenaire de route le remarqua.

– Alors, Son Gokū, quel chemin préfères-tu ?
– Euh...


Le guerrier regarda des deux côtés. Il s'agissait de ruelles assez similaires.

– Bah... Ça m'est égal...

Voyant que le sage n'avait pas l'intention de faire le premier pas, il soupira.

– Hum... On a qu'à prendre à gauche.
– Pourquoi ?
– J'en sais rien, faut bien choisir, non ?
– Soit. Dans ce cas, tu prends à gauche, je prends à droite.
– Pourquoi ?!
– Pourquoi pas ?


Résigné, Son Gokū s'engagea seul dans la ruelle qu'il avait choisie, se séparant du Rikudō Sennin qui prenait l'autre chemin. Et ils marchèrent tous deux dans de nouvelles ruelles, progressant parmi les bâtiments.

– Et laissons-nous guider par les joies du hasard... murmura le vieil homme.

À peine eut-il finit sa phrase qu'un individu fit son apparition, sortant visiblement d'un chemin perpendiculaire. Il était grand, ses cheveux étaient châtain et il portait des lunettes. Plus important : c'était un capitaine, à en juger par sa tenue semblable à celle de Byakuya.

– En parlant de coïncidence... reprit alors le sage.

Les yeux du capitaine se tournèrent et croisèrent les Rinnegan du Rikudō Sennin. Ce dernier laissa transparaître un imperceptible sourire.

– Bonjour, capitaine Aizen.

***




– Kurama, je suis sur le point de mourir.

Ainsi fut réveillé l'effroyable démon Renard à neuf queues. Celui-ci se releva brutalement dans sa cage, avec une fluidité de mouvement ne dissimulant pas sa corpulence surnaturelle.

– Ignir ? murmura d'une voix rauque le Kyūbi, répondant à l'appel du dragon de feu.
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Kurama_Senju le Dim Nov 19, 2017 0:16

CHAPITRE 68
Adieux et retrouvailles





L'image spirituelle du Dragon de Feu apparaissait au Démon Renard à neuf queues. Dire qu'il était mal en point aurait été un doux euphémisme. Tout le flanc gauche de la créature ailée avait été arraché.

À cette image, les sourcils du Renard se froncèrent comme jamais.

– Qu'est-ce que... ?!
– Avant que je ne m'éteigne, écoute-moi, Kurama...


***


– Ainsi s'achève la grandeur du légendaire Ignir, le Roi Dragon de Feu, commenta au loin le plus terrible mage noir.

Depuis l'horizon, Zeref observait la scène du dernier combat de l'être qui, comme lui, avait traversé les siècles. Il n'était pas seul. Trois individus l'accompagnaient.

L'un d'eux avait les cheveux châtains mi-longs, le visage marqué par une cicatrice horizontale passant sur son nez. Installée sur son dos se tenait une roue de métal à 12 branches.

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– God Serena, murmura le mage noir à son adresse. Tu es le plus puissant de ce continent. Je te laisse te charger du reste ici.
– Alors c'est pour ça que vous nous avez réunis devant ce spectacle ?
s'étonna le concerné.

Observant la scène de destruction à l'horizon, son regard orgueilleux s'éclaircit.

– Ça signifie que vous m'autorisez à affronter Acnologia ?
– Fais comme bon te semble
, répliqua le mage noir qui sembla se désintéresser de lui.

Ses yeux s'étaient tournés en direction de ceux d'une femme de grande taille dont la longue chevelure écarlate était soigneusement coiffée en nattes séparées par des cercles d'or. Un grand chapeau noir recouvert de fourrure blanche ombrageait son visage soigneusement maquillé.

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– Eileen, reprit Zeref en la fixant, presque avec nostalgie.

La concernée lui sourit avec un soupçon de provocation dans le regard.

– Votre Majestée, murmura-t-elle en s'inclinant. Que souhaitez-vous me faire subir ?
– Je te donne pleins pouvoirs sur le continent d'Arbaless.


L'assurance presque outrageante qu'affichait Eileen laissa soudain place à la surprise.

– Mais... Arbaless est... Il s'agit de votre empire... !
– Plus pour longtemps
, répliqua le mage noir.
– Votre Majestée... ! intervint alors le quatrième individu en fronçant les sourcils.

Son âge avancé marqué par ses longs cheveux et barbe blancs n'en laissait pas moins deviner une vivacité d'esprit hors du commun. Sa longue toge pâle recouvrant une cape noire dont des pics sortaient derrière sa tête forçaient le respect de cet individu majestueux.

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– Qu'y a-t-il, August ? demanda le concerné.
– Cela ressemble à des adieux...
– ...
– Alors vous avez finalement trouvé un moyen de mourir ?
– Mourir, c'est partir un peu...
murmura Zeref d'un air pensif.
– Je vois...
– Mais je peux avoir encore davantage.


Le vieil homme soupira.

– J'imagine que cela a un rapport avec le cinquième individu qui vient de nous rejoindre... murmura-t-il sans se retourner.

God Serena pivota pour observer le nouvel arrivant, tandis qu'Eileen tournait sa tête d'un air intrigué.

– Je suis impressionné que vous ayez survécu après avoir croisé la route d'Acnologia... murmura Zeref d'air un pensif tandis qu'au loin semblaient s'illuminer les cieux. Orochimaru.
– Votre Majestée
, le salua avec une ironie absolue le concerné.

***


– Qui... murmura le démon Renard.
– ...
– Qui t'a fait ça ?
reprit Kurama.

Ses pupilles étaient dilatées comme jamais face au regard de plus en plus éteint d'un dragon en fin de vie. Cependant, l'étincelle sembla renaître l'espace d'une fraction de seconde dans le cœur de l'être de feu.

– Alors finalement... murmura difficilement Ignir avec un léger sourire face à la rage terrifiante de Kyūbi.

Soudain apparut dans cette communication extra-dimensionnelle une troisième créature. C'était un dragon noir que nul n'avait jamais osé défier jusqu'alors, celui-là même qui se tenait au dessus d'Ignir qu'il venait de terrasser et qu'il s'apprêtait à achever du souffle d'énergie pure qu'il condensait dans sa gueule.

Son regard remarqua alors Kyūbi, témoin spirituel de cette conclusion.

Le temps sembla momentanément se figer.

Les ailes d'Acnologia voletaient avec une lenteur extrême, bercées par ce même souffle apocalyptique qui animait les neuf queues de Kurama. Les deux créatures s'observèrent, se jaugèrent et se défièrent dans un silence que même le temps ne semblait oser rompre...

En dépit des années-lumière les séparant, le Bijū et le Dragon semblaient se reconnaître mutuellement une forme de respect primitif, seulement égalé par la rage devenant haine à l'idée seule de cette réalité.

Voyant qu'Acnologia prêt à mettre fin aux jours d'un Ignir agonisant, le Démon Renard dressa ses neuf queues et sortit les crocs.

– Ne fais pas ça.

Ce n'était pas une demande. C'était un ordre.

– Sais-tu seulement qui je suis ? murmura alors Acnologia en tournant son regard de mort en direction du terrifiant Bijū.

Il détourna son attention. Kyūbi sortit les griffes. Mais c'était vain. Il n'était que témoin.

Il avait beau hurler, rugir et se déchaîner, cela ne faisait qu'amplifier le rire démoniaque du Dragon de l'Apocalypse qui poursuivait son action sans interruption.

Et il tira.

Un flash lumineux enveloppa toute la scène.

Et Ignir de prononcer ses dernières paroles...

– ... Tu étais mon ami.

***




Lorsque le capitaine Aizen avait croisé le regard si pénétrant de l'ermite Rikudō, une brève tension s'était faite ressentir, qui n'avait pas échappé à Gokū, lequel évoluait plus loin au milieu des bâtisses.

Cependant, l'effet avait été si rapide que même l'attention du guerrier n'avait su totalement capter cette puissante qui, dès lors, lui apparaissait presque onirique.

Sourcils froncés, ses sens étaient tellement concentrés ailleurs qu'il manqua de bousculer un individu. Ou peut-être aurait-il été plus juste d'estimer qu'ils se seraient mutuellement rentrés dedans, car à l'évidence, l'autre n'était pas bien frêle. Et, comme Gokū, il regardait ailleurs.

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– Toi aussi tu l'as sentie ? murmura l'individu au visage marqué de multiples cicatrices, autant de signes d'un passé particulièrement violent.

Face à l'absence de réponse du guerrier, l'autre tourna vers lui son unique oeil visible – l'autre étant dissimulé par un cache – avant de poursuivre.

– Cette puissance alléchante...

Plus loin, le visage d'Aizen s'était changé en un sourire aimable à la vue du sage.

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– Cher Rikudō Sennin. Cela faisait longtemps. Que me vaut l'honneur de votre visite ?
– Les affaires, Aizen, les affaires...
– J'imagine que ces... Affaires... Sont en lien avec votre étonnant disciple ?
– Vos sens et votre intelligence n'ont visiblement pas diminué.
– Vous me flattez
, murmura Aizen avec délicatesse en s'inclinant légèrement.

Poursuivant leur marche côte à côte, le vieux sage et l'ingénieux capitaine ressemblaient à un père et son fils se parlant du bon vieux temps.

– Et comment vont vos affaires ? demanda alors Hagoromo.
– La routine d'un capitaine ne saurait sans doute captiver l'attention d'un sage de votre envergure.
– Détrompez-vous : ce qui se fait de plus exquis se trouve parfois dans les détails...
– Je ne peux qu'en convenir.
– À ce propos, mon excursion m'a fait croiser la route de la jeune Kuchiki.


Là où Aizen répondait toujours du tac au tac, la sensibilité extrême du Rikudō Sennin remarqua l'infime fraction de seconde supplémentaire qu'il s'accorda cette fois.

– J'ai appris pour son arrestation, réagit le capitaine. C'est une bien sombre nouvelle...
– Vous y opposez-vous ?
– Allons, cher ami, je n'ai pas le pouvoir de m'opposer aux lois...
– En parlant de pouvoir...


Le Rikudō Senin le fixa.

– Comment appelez-vous celui qui se trouve scellé dans le corps de cette jeune femme ?

* Il sait
, comprit aussitôt Aizen. *

– On ne peut rien vous cacher, Rikudō Sennin
, lui confia-t-il sans toutefois perdre son sourire serein.

Le sage s'approcha du capitaine avec calme et posa une main sur son épaule.

– Mon cher Aizen. Il est évident que vous êtes ici le... Hum...

Il effectua une légère pression sur l'épaule de son interlocuteur, mettant ce dernier en état de tension extrême toutefois parfaitement dissimulée.

– ... Le méchant de l'histoire, poursuivit alors le Rikudō Sennin.

Son regard perçant ne manqua pas de toucher avec encore plus d'intensité le capitaine qui, d'un mouvement d'une vivacité plus rapide que l'éclair, avait déjà apposé sa main sur le manchon de son épée.

Au loin, Gokū et Kenpachi ressentirent de nouveau, cette fois-ci sans l'ombre d'un doute, l'incroyable Reiatsu qu'ils avaient perçu.

* Ça dépasse le niveau que Piccolo et moi avons atteint à notre apogée... ! *

Toutefois, lorsque l'épée d'Aizen sortit de quelques millimètre de son fourreau, la définition du mot "puissance" prit un tout autre sens.

Le Sereitei tout entier sembla trembler sous la seule pression spirituelle émanant de cet individu.

Il ne fit alors plus aucun doute que les paroles du Rikudō Sennin n'étaient pas infondées. Un tel pouvoir dépassait la conception de la plupart des esprit et ne pouvait vraisemblablement être l'œuvre d'un individu normal.

Cela ne retira cependant rien au regard amusé du sage dont les Rinnegan fixaient l'infime surface mise à nue de l'épée.

– Intéressant Zanpakutō, se contenta-t-il de commenter.
– C'est la première fois que Kyōka Suigetsu, mon illusion totale, est mise à défaut...
– Un esprit tel que le vôtre en doutait-il ?
murmura le sage d'un ton espiègle.
– Assurément pas, répliqua son interlocuteur en toute confiance. Mais l'observation d'un tel pouvoir est... fascinante.

Soudain, deux autres capitaines firent irruption derrière le Rikudō Sennin. L'un d'eux avait d'étonnants cheveux argentés et semblait sourire étrangement en conservant ses yeux clos. L'autre avait la peau bien plus mate et était visiblement aveugle.

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– Gin, Tōsen, les salua Aizen d'un ton calme.
– Un problème, capitaine Aizen ? demanda Gin.
– Aucun, répondit le concerné. Je m'entretiens simplement avec un vieil ami.
– Je ne sens pas son Reiatsu, ni même sa présence
, analysa Tōsen. Je ne connais qu'un seul individu capable d'une telle prouesse...
– Bien vu
, répliqua Gin en conservant un sourire figé, de la sueur coulant toutefois sur ses tempes. C'est le Rikudō Sennin.

Les deux posèrent chacun leur main contre le pommeau de leur épée en se plaçant de part et d'autre de l'aïeul des Shinobi.

– Votre équipe semble au complet, murmura ce dernier sans même se retourner.
– Quelle perspicacité, répliqua Aizen. Vous ne semblez absolument pas dérangé à cette idée.
– Le devrais-je ?
– Eh bien, pour vous parler franchement, si nous vous attaquions tous les trois...


Un sourire se dessina sur les lèvres d'Aizen.

– J'estime nos chances de victoire à 0,01%.
– Cela semble peu.
– En effet
, murmura le capitaine en réajustant ses lunettes de son index. Il serait d'autant plus idiot de nous en prendre à vous que les autres capitaines sont en alerte suite à ma brève démonstration de force. Ils ne vont probablement pas tarder à nous rejoindre, et n'apprécieraient pas de nous voir combattre le fameux sage vénéré que vous êtes. Vous vous demandez donc sans doute ce qui me rend si confiant ?
– Vous avez vraisemblablement une raison seyante.
– Vous me connaissez trop bien.


Son sourire s'agrandit face au regard pénétrant du sage.

– Le fait que mes chances de victoire soient si faibles et que vous ayez percé à jour mes intentions réelles – probablement depuis bien longtemps – est la raison de mon assurance.
– Votre état d'esprit positif est admirable.
– En fait, cher Rikudō Sennin... Je me dis simplement que, si en dépit de vos connaissances et de vos pouvoirs... Si, alors que tout semble indiquer que vous seriez en mesure de le faire aisément, vous ne vous êtes jamais opposé à moi...


Il posa à son tour une main sur l'épaule du sage et le fixa avec intensité.

– C'est qu'il existe une raison qui vous retient de le faire.

L'absence de réponse de son interlocuteur sembla rassurer ses deux acolytes.

– J'ignore cependant laquelle, et je dois admettre que cette vision empirique est quelque peu inconfortable...

Son regard se fit plus éclairé.

– Mais j'imagine que la présence de votre nouveau disciple est un début de réponse ?

Le sol se mit soudain à trembler. Le Rikudō Sennin et les trois capitaines restèrent silencieux, jusqu'à ce que ce calme temporaire ne fût troublé par la destruction d'une bâtisse voisine. Immédiatement après, au milieu des gravats se relevait la silhouette d'un homme à travers la poussière.

C'était Son Gokū. Il semblait déjà épuisé, mais surexcité tandis qu'il regardait son adversaire l'approcher.
Le capitaine qu'il combattait le rejoignit, sourire aux lèvres, épée sur l'épaule.

– Incroyable, s'exclama Gokū. T'es aussi fort que je l'étais avant de mourir !
– Je te kiffe, gamin !
fit son adversaire dont le regard de son unique œil visible transpirait l'adrénaline du combat.
– Ce n'est pas une raison pour détruire la Soul Society, répliqua derrière eux un homme âgé.

Gokū sentit brutalement ses jambes s’alourdir face à la puissance spirituelle du nouvel arrivant. Il ressemblait à s'y méprendre au maître des tortues. Mais il était terriblement plus puissant.

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Il était entouré de deux autres capitaines.

– Capitaine-commandant Yamamoto, le salua le sage.

Gokū ouvrit grand les yeux.

* Alors ce vieux type ultra balèze, c'est... C'est le chef des capitaines ? *

Il commençait à mieux comprendre les dires du gardien géant, lorsque celui-ci l'avait informé de la puissance des individus à l'intérieur de cette cité. Mais il n'aurait jamais imaginé rencontrer aussi rapidement tant d'individus égalant voire dépassant allègrement son meilleur niveau. C'était à la fois perturbant et terriblement excitant.

– Rikudō Sennin, Ōtsutsuki Hagoromo, répliqua le chef des capitaines en inclinant respectueusement la tête.

Le sage sentit soudain quelqu'un taper du doigt sur son épaule. En se retournant, il se retrouva nez à nez avec l'un des deux capitaines arrivés avec le chef. C'était un grand homme aux longs cheveux ondulés coiffés en une queue de cheval sous son chapeau de paille. Le kimono rose à fleurs qu'il portait par dessus son uniforme de capitaine n'en retirait rien à son apparente virilité marquée par sa pilosité importante.

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Il tendait la main avec un petit air cajoleur sur le visage, ses yeux brillant d'émerveillement. C'était comme s'il se trouvait face au héros de son enfance.

– Je peux avoir un autographe ?
– Shunsui !
s'exclama le dernier capitaine en présence, visiblement offensé par son comportement.

C'était un homme svelte aux longs cheveux blancs contrastant avec ses sourcils noirs qui fixaient sévèrement son collègue.

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– T'es pas compréhensif, Ukitake... bouda Shunsui. C'est pas tous les jours qu'on a droit à la visite du Rikudō Sennin !
– Suivez-moi
, interrompit le capitaine-commandant après avoir jeté un regard appuyé en direction du Saiya-jin, coupant court aux discussions diverses.
– Son Gokū ? l'invita le sage, marchant aux côtés du vieux Yamamoto.

Les trois individus s'éloignèrent ainsi des capitaines.

– Ah, j'allais oublier... murmura le sage qui s'arrêta un bref instant, tournant son regard vers les gravats causés par le bref combat entre Gokū et le capitaine qu'il combattait.

Aussitôt, les ruines semblèrent s'animer pour se reformer d'elles-même en la bâtisse qu'elles composaient.

– Vous avez un élève prometteur, Ōtsutsuki Hagoromo-san, murmura Aizen d'une voix mielleuse en les regardant s'éloigner. J'espère que nous nous reverrons, Son Gokū-san...

***




Dans l'un des plus rapides vaisseaux de la galaxie, flottant lentement au milieu d'un liquide verdâtre régénérant, le jeune Kimimaro rouvrait les yeux pour la première fois depuis son coma.

Il n'eut pas besoin de réfléchir bien longtemps car les signaux que lui envoyait son corps répondaient déjà à toutes ses questions. C'était là sa renaissance.

Les maux de sa maladie avaient été balayés par cette technologie particulièrement avancée. Il était guéri.

Un girophare sur la machine s'alluma soudain tandis que le liquide était peu à peu évacué. Le masque relié aux turbines d'assistance respiratoire se retira alors de la bouche du jeune homme tandis que la cuve s'ouvrait.

Kimimaro posa pied à terre. Au même moment, des bruits de pas se firent entendre et quatre individus entrèrent en trombe dans la pièce. Tandis que Zakuzi recouvrait le corps nu du jeune ninja d'une serviette, Jūgo abaissait poliment la tête devant lui et Karin ainsi que Suigetsu semblaient exprimer un certain respect.

– Sommes-nous proches d'Orochimaru-sama ? furent les premières paroles du jeune homme.
– Plus proches que jamais, répondit Zakuzi. Nous sommes déjà en orbite autour de la planète des dragons. Nous attendions votre réveil pour atterrir.

Sur ces mots, l'ex-soldat de l'empire retourna au poste de commande. Le vaisseau sembla trembler, indiquant un changement de rythme ici synonyme d'atterrissage.

Le regard de Kimimaro croisa celui d'Haku, qui venait de rejoindre les trois autres ninjas. Les deux jeunes se toisèrent un moment.

– Que fait-on de lui ? demanda Jūgo en remarquant son expression sérieuse.
– J'aurais pu te tuer à plusieurs reprises... murmura Kimimaro à l'adresse de Haku.
– Moi aussi, répliqua le concerné en jetant un œil à la cuve.

Les deux se fixèrent intensément.

– Es-tu prêt à suivre Orochimaru ? demanda alors le plus fidèle disciple de celui-ci.
– Si cela peut me permettre de me venger...

Kimimaro ferma les yeux, semblant réfléchir.

– On fait quoi ? demanda Suigetsu.

Gardant le silence un moment, le chef du petit groupe finit par rouvrir les yeux, déterminé.

– On le garde, pour l'instant. Ses capacités peuvent être intéressantes. S'il nous fait faux bond, je m'en chargerais personnellement...

Il y eut une secousse. Tous les ninjas se rattrapèrent quelque part, sauf Kimimaro dont les pieds étaient solidement fixés au sol du vaisseau par le Chakra, lui assurant l'équilibre.

– Atterrissage réussi ! s'exclama Zakuzi, depuis la pièce principale.

Tous restèrent silencieux tandis que le volatile bipède les rejoignait, fixant son Scouter sur sa tête.

– Quelque part dehors... murmura Kimimaro en s'avançant vers la porte du vaisseau qui se dépressurisait pour s'ouvrir lentement. Il nous attend... Orochimaru-sama...

Jūgo semblait marcher sur ses traces. Suigetsu et Karin se jetèrent un bref coup d’œil inquiet et le suivirent. Zakuzi fronça les sourcils tandis que la porte s'ouvrait complètement.

– J'espère que nous le trouverons facilement...
– Je pense que oui
, murmura Haku.
– Hein ? Qu'en sais-tu, gamin ? s'exclama-t-il en tournant la tête dans sa direction.
– Regardez plutôt devant vous, répliqua l'ancien disciple de Zabuza.

Zakuzi percuta le dos de Jūgo.

– Bon sang, maugréa-t-il. C'est pas le moment de faire une pause...

Mais tandis que ses yeux – et son Scouter – regardaient par delà la stature imposante de l'adolescent roux, il remarqua soudain qu'une silhouette les attendait au loin.

Cet homme était encore plus fort que durant leur dernière rencontre. Car Zakuzi reconnaissait ce visage.

C'était celui de Zeref.

Le corps de l'ex-soldat de l'empire se mit à trembler. Que venait-il faire ici ? Pourquoi les attendait-il ? Quelles étaient ses intentions ?
Il jeta un œil aux ninjas. Malgré leur nombre, ils ne faisaient pas le poids. Ils étaient tous en danger...

Alors, à sa grande surprise, Kimimaro s'avança.

– Lequel des deux... murmura le jeune homme, la voix tremblante d'un mélange d'émotion et de menace.

Son regard semblait captivé par celui du mystérieux individu qui se tenait face à lui. Car, détail important, la puissance n'était pas le seul élément ayant légèrement changé chez Zeref ; ses yeux avaient cette allure reptilienne que tous les subordonnés d'Orochimaru reconnaissaient.

Spoiler
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– Lequel des deux êtes-vous... ?
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar Bushido le Dim Nov 19, 2017 2:13

Il était temps que quelqu'un rend à Orochimaru ses lettres de noblesse. Félicitation, Kurama !

Si j'ai une critique à faire concernant ton histoire, c'est qu'un non-initié à l'univers de Fairy Tail et Bleach doit être un peu perdu. :wink:
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Re: Shinobi vs Saiya-jin

Messagepar biskus le Dim Nov 19, 2017 18:38

Alors , bleach en plus , j'avais peur de perdre de plus en plus l histoire .
Mais au final non , le caractère des bleachmen son pour linstant bien respectée , de façon rapide on a une idée du niveau des capitaines vis à vis de goku , sachant que celui ci estime supérieur le niveau de haizen ( j'adore ce méchant calculateur un peu comme orochimaru ) par rapport à lui meme et sachant qu il etait encore en mode normal.
Pour revenir à un truc d'un chapitre précédent , ou rikudo fait allusion au ssjgod , je me dis que si sont but et de le faire up à ce niveau sa risque d'être fameux pour l'avenir .
Jai bien aimer kempachi/goku comme un gamin qui échappe au regard de son père goku fait des bêtises mdr.
Orochomaru/zeref aie je l'avais pas vu venir . Ceci dit vu la phrase de zeref quand il parle d une autre solution un peu avant, pas sur que roro soit maître du corps , ou alors zeref à accéder grâce à son partenariat à la capacité à changer de corps et ainsi à restée immortel mais sans la mort 💀 des autres autour .
Bref je suis hyppé par rapport au futur promesse mais en espérant que cela ne devienne pas trop confus par l ajout d'un nouveau manga.
Hyppe sur ton personnage de pain , où l'on ressent plus la prestence et la puissance, mention pour sasuke avec la fierté uchiwa.
Et quid de la réaction de kurama avec la mort de son ami vas t il se rendre docile vis à vis de naruto pour up ce dernier est espérer partir venger ignir? .
Je sens que bientôt les dragons ball auront un impact sur tous ces différents univers
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