Dragon Ball : Z-team war (Fic abandonnée)

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Tonay le Mer Oct 05, 2016 20:12

La quatrième génération est méchamment cool. J'ai un gros faible pour Koran.



Ah ! et bien c'est un certain auteur, dont on attend tous le chapitre 74 de sa fic principale, qui doit être super content de lire ça :D .


Pour le coup, l'auteur confirme que ça lui fait plaisir x)
Koran et l'un des rares personnages qui ne bouge pas beaucoup entre cette fic et ma fic. Au sujet du chapitre 74, il avance lentement, malheureusement, mais j'ai bon espoir de ne pas le finir trop tard.

D'ailleurs à ce sujet, ne prenait pas pour comptant les compétences/caractéristiques/puissances des personnages commun à ma fic et celle présentées ici. Broly a fait certains choix que je ne ferai pas et vice versa. Il ne s'agit au final que d'un autre univers, avec sa propre histoire :)
Par contre, leur caractère est respecté, j'ai juste dû le diriger pour un chapitre ou deux de vie quotidienne mais là je pense qu'il les a bien cerné ;)
De toute façon, je continue de surveiller :)
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Lun Oct 10, 2016 22:36

Salut tout le monde ! Voilà le quatrième chapitre de Zteamwar :) . Beaucoup d'entre vous vont être déçu, mais je n'ai pu faire "qu'une douzaine de page. Je me déçois parfois :cry: ... Quoi ? C'est beaucoup mieux que de scrollé pendant une heure pour passer de chapitre en chapitre ?... Hum ! :? Que dire à pars bonne lecture !

Je tiens bien sûr à remercier Rebel O'Conner (Paternité) et Tonay (Survivant) pour leur relecture et conseille pour la préparation de ce chapitre.
De plus je tiens à dédier ce chapitre à l'un de mes auteurs préférés "Charles R Saunders, qui a écrit l'un de mes romans préférés "Imaro". J'en dirais davantage sur cette oeuvre dans les notes de l'auteurs.


Résumé du chapitre précédent :
Après la Bande des Cinq, nous avons suivit les petites journée tranquille du trio composé de Junior, Séléa et Marron. Il est maintenant temps de nous concentré un peu plus sur un personnage en particulier lors de ce chapitre.


Dragon ball : Z-team war !


Chapitre 4 : Upa


Spoiler
Aussi agile que Paa, la gazelle, et rapide que Chui, le léopard, Upa esquivait de peu une décharge d'énergie verte. Le rayon d'énergie vert fît fondre le mur dans son dos. Inquiet, le fils de Bora tourna de nouveau son regard vers l'origine de cette attaque mortelle : une longue et épaisse silhouette entièrement recouverte d'une sombre cape à capuche, où brillaient deux petites lueurs vertes là où devaient se trouver ses yeux. Une grande sphère d'un vert intense lévitait au-dessus de l'être à capuche, éclairant d'une lumière verte émeraude la caverne où les deux protagonistes se faisaient face.

-Ha, ha, ha ! Est-ce cela que les Illyasaïs ont trouvé de mieux pour m'affronter, moi, le grand Chikulu ?! Un simple étranger au sang souillé ?!

Des dizaines de tentacule fluorescentes sortirent de la sphère et se lancèrent à une vitesse impressionnante vers le fils de Bora. Il esquiva d'un grand saut latéral dix d'entre elles, avant de tendre la paume de sa main vers la douzained'autres qui était en train de fondre sur lui.

-Chui N'Gurumo ! Cria Upa, alors qu'une immense vague d'énergie jaune pulvérisa les tentacules à ses trousses.

Le guerrier issu des terres de Karine toucha le sol, au moment-même où d'autres tentacules surgirent de l'écran de fumée résultant de son attaque. Upa fît apparaître une machette d'énergie et coupa tous les appendices à sa portée. Malheureusement, le fils de Bora se retrouva submergé par le nombre et ses jambes et ses bras furent enroulés par les tentacules qui le précipitèrent vers le plafond de la grotte où il se cogna avec force.
Son prisonnier un tant soit peu calmé, l'être à capuche ordonna à ses tentacules de le rapprocher de lui. L'étranger tendit alors sa main ébène vers le visage d'Upa qui remarqua son abominable maigreur.

-Tu es fort étranger, très fort. Je le sens. Les Illyasaïs ont fait du bon travail. Grâce à eux, le règne des Dieux-Démons est assuré. Que c'est ironique.

Un courant électrique vert pâle sortit des tentacules, et frappa brutalement le corps d'Upa. Aux prises d'une insoutenable douleur, Upa ne pût réprimer un terrible hurlement, lequel brisa le silence plusieurs fois millénaire qui avait régné dans la grotte depuis si longtemps.

-Ha, ha, ha, ha ! Oui, étranger, tu apprendras que la souffrance et la mort sont les premières étapes à la soumission !

En proie à la plus horrible des douleurs, le corps d'Upa fût encore secoué de spasme. De longues minutes durant, le fils de Bora passa dans un interminable cycle d'intenses souffrance et de traumatisantes expériences de mort imminente. Encore et encore, jusqu'à ce que le noir vînt emplir sa vision.
L'utilisateur du Sanaalanisha neutralisé, les tentacules cessèrent de faire passer le courant vert. Chikulu tendit sa main, d'une maigreur abominable, vers le guerrier et commença à réciter une longue formule dans une langue antique. À mesure que le sorcier avançait dans ses incantations sa main, déjà bien flétri, décrépissait davantage à vue d'œil, jusqu'à se transformer en poussière au moment où l'incantation prit fin. Dépourvu de corps à recouvrir, la longue cape sombre du sorcier s'étendit par terre, au moment où une fumée verte luminescente s'en échappa et s'introduisit dans les narines et la bouche d'Upa.
L'instant qui suivit, le corps inerte du guerrier à la natte trembla dangereusement une minute durant, jusqu’à se détendre. Avant de s'évanouir, les tentacules posèrent prestement le guerrier sur ses deux jambes et ce dernier ouvrit lentement ses yeux. Des yeux dont les pupilles noires étaient éclairées d'une lueur émeraude. L'homme à la carnation basanée avisa alors son corps, comme si c'était la première fois qu'il le découvrait. Il se baissa alors pour prendre une roche qu'il réduisit facilement en miette par la seule force de ses poignets. Alors que la poussière tombait de la main de l'homme, un sourire sardonique se dessina lentement sur son visage.

-Puissant… Très puissant. Ce corps est encore mieux que ce à quoi je m'attendais, remarqua ce dernier avec une voix grave et solennel qui n'allait pas avec son apparence. Ha… Ha, ha… Ha, ha, ha, ha ! Oui ! Le grand Chikulu est revenu !

La lumière jusque-là stable s'échappant de la sphère s'intensifia d'un coup. Illuminant de mille feux la grotte. Lentement, la luminosité émise par la sphère verte retrouva son intensité normale, tandis que le nouveau corps du sorcier commença à émettre une légère aura émeraude, emplissant ce dernier d'extase.

-Aaaah, oui ! Soupira Chikulu. Le corps surentraîné de ce guerrier me permet de canaliser davantage de m'Chawi, la magie de mes maîtres les Dieux-Démons. Beaucoup plus qu'auparavant.

L'aura verte cessa alors de s'émettre du nouveau corps de Chikulu. Ce dernier avisa la sphère flottante et eu une légère moue de déception.

-Hum ! Il semble que je ne peux pas stocker l'ensemble du m'Chawi de ma Nyanja ya nguvu, ma sphère de pouvoir. Tant pis.

Le sorcier tendit la main vers sa sphère qui au fur et à mesure qu'elle descendait à son niveau rétrécissait à vue d'œil jusqu'à prendre la taille d'une petite perle. Chikulu utilisa sa maléfique magie pour faire apparaître une petite chaîne qui se fixa à la perle, et vînt entourer son avant-bras gauche. Satisfait, le sorcier se concentra brièvement, et une grande gerbe de flammes émeraude lui recouvrit brièvement le corps avant de disparaître, révélant le sorcier habillé d'une nouvelle tenue. Au lieu de la tunique traditionnelle rouge des guerriers Illyassaï, porté jusqu'alors par Upa, Chikulu était affublé d'un ensemble gris composé d'un dashiki sans manche, d'un pantalon large, de scandales et d'une nouvelle cape à capuche. Les tresses auparavant recouvertes d'une teinture à l'ocre rouge s'étaient changés en de longues dreadlocks dépourvues de toute teinte, si ce n'était le noir, leur couleur d'origine. Peut-être par souci d'esthétique, Chikulu avait fait apparaître des bracelets d'un métal précieux de couleur gris clair autour de ses poignets.

L'utilisateur du m'chawi ouvrit l'une des paumes de ses mains et quatre images en trois dimensions de boîtes lévitèrent à hauteur de ses yeux. Ils s'agissaient des Sanduku ya uhuru, les Boîtes de Libérations. Les clés qui permettront aux maîtres de Chikulu, les Dieux Démons, de le rejoindre dans ce plan d'existence. Il y a 3000 ans, lui et ses frères sorciers avaient pût créer ces boîtes, après des siècles de rigoureux labeur. Mais pour que les boîtes puissent fonctionne, ils leur avaient fallu rassembler assez d'énergie, et la grande guerre contre les six grandes nations - composé des empires de Nubz, du Zazimbwé, des clans Kwazulu, d'Akshum, de Kongor et du Dahumey-Oyo, leur avaient attribué le tribu nécessaire à la cérémonie. Une guerre qui sonna le glas de centaines de civilisations et qui massacra des personnes par millions, précipitant la chute des six nations. Toutefois, les pertes ont été également énormes pour les servants du m'chawi qui furent tour à tour tués par d'intrépides guerriers et autres puissants magiciens du camp adverse. Tant et si bien que Chikulu fût le seul survivant de son camp. Il n'eut pas le loisir d'accomplir ses sombres desseins, car il fût scellé par son plus grand ennemi, un des derniers sorcier de Nubz, qui l'emprisonna au Tamburimé, terre des Illyassaï qui acceptèrent de jouer le rôle de gardien jusqu'à ce que quelqu'un d'assez fort ne vienne pour terrasser le sorcier. Un plan qui avait échoué car lui, Chikulu, avait pu défaire le champion des Illyassaï et même pris possession de son corps.

Le sorcier se concentra de nouveau, cette fois beaucoup plus intensivement et bien plus longtemps. Tout à coup, il fit apparaître une carte du monde de son autre main. Il serra sa première main et les boîtes se changèrent en petits points lumineux qui se posèrent sur différents lieux du planisphère. C'est avec un mécontentement non dissimulé que le sorcier vît que non seulement les points étaient très éloignés entre eux, mais qu'ils continuaient à se déplacer sur certaines zones du planisphère. Comme s’ils étaient indécis quant à la localisation à indiquer.

-Humph ! Je peux encore sentir l'énergie dégagée par les boîtes mais je ne connais pas précisément leur localisation. Maudit sois-tu, Anéphotep ! Même mort tu trouves encore le moyen de me mettre des bâtons dans les roues. Pas grave, je chercherais. Si j'ai attendu trois mille ans, ce ne sera pas quelques jours en plus qui me dérangeront. Voyons voir les souvenirs de cet étranger pour voir où en est l'état du monde d'aujourd’hui;

Chikulu se concentra brièvement et son visage fût marqué par l'incrédulité.

-Hum ! Si je me fie aux souvenirs de cet inconnu, Nyumbani a bien changé. De nouveaux peuples. Une terre remplie de vies. Et il n'y a plus de magiciens Nubsiens ni de guerriers Zazimbwéens ou Kwazulu pour me barrer la route. Parfait. L'heure de la libération des maîtres n'est plus très loin. Et lorsque ce sera fait, le paradis de m'Chawi auquel mes frères et moi aspirions sera enfin réalité. Ha, ha, ha, ha, ha, ha !...



-NOOOON ! Fît Upa.

Haletant et baigné de sueur, le natif de la terre de Karine constata qu'il s'était réveillé sur le lit conjugal. Un rapide coup d'œil à l'horloge électrique lui indiqua qu'il était 6h00. Presque l'heure d'aller préparer le petit-déjeuner. Pour l'instant, le père de Cole et Maïa n'avait pas la tête à ça, et tentait de se calmer. Il avisa rapidement sa femme qui était toujours endormie. Heureusement d'ailleurs, il n'avait pas envie qu'elle le voit dans cet état. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait ce cauchemar, ou plutôt qu'il n'avait pas revécu ce souvenir. Un souvenir marqué au fer rouge qui lui revenait encore et toujours. Heureusement, bien moins fréquemment qu'auparavant. En effet, cela faisait plus d'un an qu'il ne s'était plus remémoré le jour où Chikulu, celui qu'il considérait encore comme son pire ennemi, avait pris possession de son corps.

Chikulu…

Combien de fois ce mot avait-il hanté ses nuits durant les vingt-quatre dernières années ?
Combien de fois ce nom lui avait rappelé ses faiblesses ?
Combien de fois le souvenir de cet homme l'avait pesé ?

Il ne saurait le dire. Tout ce qu'il savait, ou plutôt qu'il pouvait imaginer, c'était l'étendue des dégâts que cet homme et ses maîtres auraient causé à la Terre et à l'Univers si Kakarotto et les autres n'étaient pas intervenus pour l'arrêter. Ils avaient même pu trouver le moyen de lui redonner le contrôle de son corps. Pour cela, le fils de Bora avait été éternellement reconnaissant aux z-fighter, autant qu'il avait eu honte de lui-même. Honte d'avoir été l'instrument qui aurait permis à Chikulu de menacer le monde et qui l'avait forcé à s'exiler. Upa avait donc parcouru seul le monde. Affrontant perpétuellement sa culpabilité et luttant contre le souvenir post-traumatique que lui a laissé le contrôle du sorcier. Un véritable chemin de croix qui l'a emmené jusque dans les montagnes enneigées du Nord, où il a rencontré sa femme, Suno.

Perdu dans ses pensées, Upa avait à peine remarqué que sa compagne se levait, à moitié réveillée. Lorsqu’elle l'avisa, il tenta un sourire rassurant qui ne réussit qu'à éveillé les soupçons de sa femme. Le fils de Bora cessa de suite sa tentative et son regard se fît fuyant. Il eut encore la sensation que sa femme était capable de lire dans ses pensées. Si la plupart du temps cela pouvait être amusant, dans le cas présent ça l'énervait plus qu'autre chose. Il détestait paraître faible devant elle. Le fils de Bora sentit alors la main de sa compagne lui caresser la joue. Il tourna son regard pour admirer le petit sourire compréhensif de Suno. Un sourire qui avait le don de l'apaiser et de le rassurer.

Lorsqu'il y pensait, leur rencontre était somme toute assez extraordinaire. Ayant sous-estimé les rudes conditions du Nord, Upa était tombé malade et avait été emmené dans la clinique du village où opérait Suno. Une rencontre bien sympathique mais qui n'aurait mené à rien si le sujet d'un certain saïyan n'était pas rentré dans la conversation. Une connaissance mutuelle qui avait favorisé le rapprochement de Suno et d'Upa. Ainsi de cette simple relation patient-médecin avait germé une amitié qui, alimenté par un respect et une admiration mutuelle, avait fleurit en une relation amoureuse. Le fils de Bora s'était donc petit à petit ouvert à sa compagne et lui avait confié la raison de son périple et de sa venue. Fort de son expérience de médecin, elle l'avait écouté patiemment, lui avait parlé longuement, et l'avait peu à peu rassuré durablement. Un tact qui fût l'une des raisons pour laquelle Upa avait été séduit par cette femme et qu'il s'était installé avec elle.

Suno se blottit sur son mari, qui eut un léger moment d'hésitation avant de répondre à son étreinte et à se détendre. Un réflexe qu'il avait pris du temps à prendre.

-Ça ira, Upa. Il est parti, et nous, nous sommes bien là.

- Je sais, chérie, mais… C'est toujours pénible d'y penser.

-Je comprends. Mais en tout cas, sache qu'à mes yeux ce n'est pas toi qui as menacé le monde, mais ce monstre. Toi, tu es l'un des guerriers qui a contribué à sa chute, et non l'inverse. Et surtout sache que tu n'es pas seul pour affronter cela. Que tu ne seras plus seul.

La femme aux longs cheveux roux embrassa la joue de son mari qui se tourna, un sourire reconnaissant aux lèvres.

-Merci.

***

Lors de son mafundishu-ya-muran, Upa avait appris bien des choses, notamment l'art de l'élevage, mais aussi le Sanaalanisha. Un art de combat s'appuyant sur la manipulation de l'énergie pure, lui apportant de nombreuse opportunité lors d'un combat, mais pas que. En effet, ils arrivaient que lors d'une chasse, les guerriers Illyassaïs s'absentent plusieurs jours de leurs campements et étaient donc forcés de cuisiner avec les moyens du bord. Autrement dit, ils devaient utiliser leur nishati, leur énergie vitale, pour se créer des ustensiles. Une méthode qu'Upa avait apprise lors de son mafundishu-ya-muran et qu'il utilisait pour cuire six œufs au plat, à l'aide d'un poêle à frire à base d'énergie. Une habitude ayant surpris Suno lorsqu'elle s'était mise en ménage avec le fils de Bora. Si dans un premier temps elle ne s'était pas gênée pour remettre en cause l'efficacité de la méthode, les talents culinaires d'Upa l'avaient rapidement convaincu. Les plats vides après chaque repas étaient des preuves plus que suffisante. Le guerrier à la natte versa les œufs sur une assiette et changea sa poêle en couteau avant de saisir un pain, préalablement chauffé. Lorsqu'il commença à le couper en tranche il décida qu'il était temps d'appeler tout le monde.

-Suno ! Les enfants ! Venez, le petit-déjeuner est prêt !

Trois secondes plus tard, Upa sentit sa natte s'élever brièvement suite au passage de deux petits courants d'air. Il se retourna pour voir sans surprise Cole et Maïa, déjà attabler et prêts à manger.

-Bonjour p'pa ! Firent les jumeaux en chœur.

-Bonjour les enfants, répondit-il amusé. Vous vous êtes préparés pour votre entraînement chez Kakarotto ?

-Oui !

-Vous avez bien pris toutes vos affaires pour une semaine ? Vos sacs de couchages, vos pyjamas et des tenues de rechanges ?

-Oui !

-Vous avez fait vos chambres avant de venir manger ?

Le frère et la sœur s'avisèrent, l'air embarrassé.

-… Oui, répondirent les jumeaux d'un ton peu convaincant.

Pas dupe sur leur mensonge, Upa s'apprêtait à leur faire avouer quand la voie de sa douce femme se fît entendre.

-COLE, MAÏA ! NON, MAIS VOUS VOUS FICHEZ DE MOI !

Alors que les bruits de pas de la mère se firent de plus en plus proches, Maïa et Cole se regardèrent de nouveau, l'air inquiet.

-Ho, ho ! Emirent les jumeaux juste avant que Suno n'arrivent furibonde.

-Vous pensez vraiment que je n'allais pas voir que vous avez fait votre chambre à la va vite ?! Vous me prenez pour une idiote ou quoi ?! Combien de fois vous-ai-je dis de ranger convenablement vos affaires ?!

-Heu…

-Ben…

-Non, taisez-vous ! Je n'ai pas envie d'entendre vos excuses. Vous allez me faire le plaisir d'aller ranger vos affaires.

Gênés de s'être fais prendre la main dans le sac, le frère et la sœur acquiescèrent la tête baissée, mais leur mère n'avait pas encore finis avec eux :

-Et bien sûr, vous allez les ranger "nor-ma-le-ment". Donc pas de supervitesse, pas de vol, pas d'objet de pur énergie et pas de télékinésie.

-Mais maman ! Se plaignirent les jumeaux.

-Silence ! A vos chambres, pronto !

-Oui, maman, firent les deux enfants résignés.

Le regard féroce de la doctoresse suivit ses enfants jusqu'à leur chambre avant de soupirer et de les suivre. Une scène qui amusa Upa, même s'il ne le devrait pas.

-Alala ! La famille. Si ça n'existait pas, il faudrait l'inventer, murmura-t-il.


Les chambres rangées, le pain coupé et le couvert installé, la famille prenait tranquillement son petit déjeuner tout en discutant de sujet plus ou moins anodins.

-Ah oui, Cole, commença Upa. J'ai oublié de te le dire, mais j'ai parlé avec Yamcha hier et il m'a dit que c'est bon, il sera disponible pour t'apprendre les "Pas de la Lune" .

-Vraiment ! Fît l'enfant enthousiaste. Quand ça ?!

-Cinq jours après votre stage chez Kakarotto.

-Cool !

-Pff ! À quoi ça va bien te servir ? Demanda Maïa sceptique. On sait déjà voler.

-Ouais volé c'est bien, mais marcher et sauter dans le ciel ça à l'air encore plus cool.

-Mouais ! Si tu le dis. Au fait maman c'est toujours ok pour acheter le nouveau livre de C.R Saunders ?

-Oui, mais pas avant samedi prochain. Ce n'est qu'à ce moment-là où je pourrais poser mon congé.

-Ok d'ac.

-Du coup on en profitera pour faire une journée entre fille aussi.

-Ouais ! S'enorgueillit Maïa, alors que son frère fît une grimace de dégout.

-Maïa, reprit Upa. J'ai aussi parlé avec Chaozu hier, et il m'a informé qu'il viendra cet après-midi pour ta formation.

-Ça marche p'pa.

Upa acquiesça et recommença à manger. Au moment où sa fille avait manifesté ses dons télékinésiques, il s'était fort logiquement tourné vers Chaozu, le seul de la bande à avoir ce genre de capacité. Ainsi, depuis plus de six ans, ce dernier apprenait à Maïa à contrôler son pouvoir qui, chose étonnante, était de même nature que le sien. Ce qui avait facilité les choses, car, d'après Dendé, les pouvoirs télékinésiques pouvaient avoir des origines diverses. Au même titre que la force physique qui pouvait naître de la maîtrise du Ki, par la magie, grâce à une quelconque technologie et sûrement par d'autres moyens inconnus.

Son assiette vidée, le fils de Bora en profita pour surveiller l'heure. Avant de pouvoir s'occuper de son troupeau de chèvre des neiges, il devait emmener les enfants jusqu'au Mont Paozu. Kakarotto avait en effet proposé de faire camper et d'entraîner la "Bande des cinq" durant une dizaine de jours. Une initiative qui a plu aux parents concernés, Upa et Suno compris. Non seulement ils savaient que leurs enfants étaient entre de bonnes mains, mais qu'ils allaient sûrement s'amuser. Et puis, à l'instar de sa femme, le fils de Bora avait bien envie de passer quelque temps sans les enfants histoire de… s'amuser pleinement avec Suno.

-Bon, Cole, Maïa, dépêchez-vous. Je n'ai pas envie d'arriver en retard chez Kakarotto.

-Compris p'pa.

Leur petit déjeuner terminé, Upa, Cole et Maïa s'étaient chaudement habillés et les enfants portaient leur sac à dos pour le camping. Ils dirent au revoir à Suno et s'envolèrent vers les régions de l'Est.


Quelques dizaines de minutes suffirent au trio pour apercevoir le Mont Paozu où les attendaient un quatuor, composé entre-autre des amis de Cole et Maïa : Koran, Pan et Bra. Ils étaient accompagnés de Son Kakarotto. Petit-fils adoptif de feu Son Gohan, c'était un saïyan aux traits réguliers et coiffé de cheveux hirsutes noirs et pourvu d'un corps puissamment bâtit. Il portait un kimono orange semblable à celui de l'école des Tortues avec un t-shirt bleu marine sans manche en dessous et des bottes de même couleur. Une apparence qui lui a collé à la peau durant plus de vingt-cinq ans et qui semblait être intemporelle.

Lorsque le père et ses enfants atterrirent en face de Kakarotto ce dernier les accueillit avec la bonhommie qui le caractérisait. Après avoir salué les jumeaux, qui en avaient fait autant, Kakarotto se tourna vers leur père.

-Ah ! Bonjour Upa, on vous attendait.

-Bonjour, mon ami. Désolé si on est en retard.

-Non, non, c'est bon. Vous-êtes pile à l'heure.

Pendant que Kakarotto et leur père discutaient, les jumeaux rejoignirent leurs amis. Pendant que Koran et Cole cognèrent leur coude afin de se saluer, les filles se contentèrent d'un simple bonjour.

-Finalement ton papa t'a laissé venir, Bra ? Demanda Maïa.

-Oui. Il m'a dit que ce serait une bonne chose pour moi de m'entraîner avec vous tous.

-Ah bon ? Ben il est plus cool que je ne l'aurais cru, Végéta.

-T'emballe pas. C'est sûr qu'il y a de ça, mais il veut avant tout que notre famille "royale" soit la plus forte. Disons qu'il m'a envoyé tâter le terrain afin que je me fasse une idée précise de votre niveau. Pff ! Enfin, ça me permet au moins d'être avec vous.

-C'est sûr, s'écria Pan. T'as bien fais de v'nir. Il parait que grand-père a invité la maman de Koran et tatie Natchi pour qu'elles nous fassent une démonstration cet après-midi.

-Sans dec ?! Fît Cole tout en rejoignant la conversation.

-Si j'te le dis Cole.

-Cool ! Ptêt même qu'elles vont se transformer en super saïyanne 2.

-Ce serait géant ! S'écria Koran

Alors que l'enthousiasme prenait ses amis, Maïa soupira.

-C'est vrai que ce serait bien de voir ça, mais je ne pourrais pas.

-Quoi ?! Firent Pan et Koran

-Ben en fait, j'aurais un entraînement avec maître Chaozu cet après-midi. Je ne pense pas que je pourrais voir ça.

-Dommage, fît Bra compatissante.

Alors qu'ils s'approchaient, Kakarotto et Upa avait entendu la fin de la conversation entre les jeunes. Upa décida d'apprendre une bonne nouvelle à sa fille.

-Ne t'inquiètes pas Maïa, Chaozu m'a dit qu'il viendra dans la région vers 16 heures cet après-midi. Tu auras bien le temps de voir la démonstration d'Eleria et de Natchi.

-Ah oui ?! Super ! S'écria la jeune fille, au même titre que ses amis.

Rassuré de voir ses enfants aussi enthousiaste, Upa se décida à partir. Il se tourna alors vers son vieil ami.

-Bon, je te les confie pour les dix jours à venir, Kakarotto. S'ils chahutent trop, n'hésite pas à les gronder.

-Ha, ha, ha ! Ne t'en fais pas, je ne pense pas que l'on va arriver jusque-là. Et puis avec ce que j'ai préparé, ça m'étonnerais qu'ils aient la force de faire beaucoup de chahut le soir. Et au pire il y a Chichi.

-Heu…Effectivement, acquiesça Upa avec un sourire légèrement embarrassé.

Pour avoir déjà mangé chez les Son, il savait qu'il ne fallait pas trop pousser avec la maîtresse de maison.

-Allez à bientôt mon ami, déclara Upa tout en s'envolant. Cole, Maïa je compte sur vous pour bien vous tenir.

-Oui papa, firent les jumeaux dont une petite partie d'eux voulaient que leur père les laisse tranquille.

Après un dernier au revoir, le fils de Bora s'envola dans les cieux, juste au moment ou Kakarotto annonça aux jeunes qu'ils allaient commencer par un petit marathon afin qu'ils s'échauffent.

Volant dans les cieux, Upa décida de ne pas se partir immédiatement vers les régions du Nord. Il se dirigea plutôt vers une forte aura un peu plus loin.

***

Assis en tailleur à un peu plus de deux mètres du sol, Son Gohan surveillait attentivement ses chèvres en train de brouter l'herbe sur une large prairie du Mont Paozu. Pour réaliser cette tâche, le benjamin de Kakarotto n'avait pas besoin d'utiliser ses yeux. Il avait en effet délimité leur zone de broutage grâce à une clôture de pure énergie qu'il alimentait en continue avec son nishati, son énergie vitale. Un exercice de base du mafundishu-ya-muran, l'entraînement des guerriers Illyasaï, destiné à exercer le contrôle de son nishati ainsi que sa propre endurance. Bien sûr, il arrivait que les chèvres veuillent enjamber la clôture, mais Gohan pouvait agrandir n'importe quelle partie de la structure pour les dissuader. Encore fallait-il les repérer. Pas de problème, pour cela Gohan comptait sur sa capacité à ressentir les forces vivantes de son environnement, son kufahuma, comme le nommaient les Illyassaïs. Autrement dit, la capacité à ressentir les aura. En fait, lorsque Upa avait pris en charge son entraînement, Gohan savait déjà utiliser cette technique de détection, à l'instar des autres de la bande. Toutefois, l'entraînement d'Upa l'avait aidé à l'aiguiser à un niveau supérieur. Il lui était maintenant aisé de discerner une aura, aussi petite soit-elle, parmi des milliers d'autres sur une longue distance. Tout comme il pouvait ressentir les plus petites fluctuations d'une aura.

Cette dernière capacité lui permit donc de remarquer la soudaine apparition d'une aura, juste à côté de lui. En un instant, le benjamin de Kakarotto créa un couteau d'énergie et en intercepta un autre qui menaçait son cou. Un couteau de même composition. Dans la foulée, il repoussa le bras tenant l'arme et colla le tranchant de sa propre lame sur le cou du propriétaire qui n'était nulle autre que son ancien instructeur, Upa.

S'accordant un sourire, les deux guerriers reculèrent tout en faisant disparaître leur couteau.

-Pas mal. Pas mal du tout mon ami, remarqua Upa dans un langage étranger.

-Je n'ai pas beaucoup de mérite tu sais, répondit Son Gohan dans la même langue. J'avais repéré ton aura près de la maison, avant qu'il ne s'évanouisse subitement. Je savais que tu viendrais tôt ou tard. Il me suffisait juste d'attendre ta venue.

-Hé, hé ! Bien vu.

Upa avisa les chèvres de son ancien disciple et s'approcha de la plus proche. Il la caressa et la contrôla avec attention.

-Hum ! Excellent, Gohan. Elles se portent bien. Même mieux que la dernière fois.

- En effet, j'ai découvert récemment que les pâturages de cette partie de la prairie étaient plus riches. Les bêtes se nourrissent mieux. Et tes chèvres des neiges ?

Les deux guerriers-éleveurs engagèrent alors une discussion sur leur passion commune. Toujours dans leur drôle de dialecte. En fait, ils s'exprimaient en Saaï, la langue natale des Illyassaï. Durant ses années passées au Tamburimé, Upa avait logiquement appris cette langue pour s'adapter au mode de vie Illyassaï mais aussi pour achever convenablement son mafundishu-ya-muran.
Lorsque Son Gohan lui a demandé de l'entraîner, Upa avait, par respect pour ses anciens instructeurs, appris le Saaï au fils de Kakarotto durant les heures consacrées à sa formation. En plus du Sanaalanisha et de l'art de l'élevage. Ce dernier faisait de même pour Cole, même s'il arrivait qu'il s'exprime dans la langue universelle à la fin de certaines sessions d'entraînement.

Pour sa part, Upa aimait bien discuter de temps à autres avec son disciple. En effet, avoir enseigné le Sanaalanisha à quelqu'un l'avait libéré d'une partie de la culpabilité d'avoir laissé échapper Chikulu. Cela lui avait donné l'impression qu'il n'avait pas entièrement gâché le savoir qui lui a été transmis.

Le plaisir était partagé pour Gohan, mais pour des raisons différentes.
En effet la puberté aidant, le saïyan s'était, comme son meilleur ami Trunk, détaché des art-martiaux pour s'intéresser à d'autres choses, comme la gente féminine par exemple. Puis lorsqu'il avait vu Upa le défendre face aux troupes de Quiet Mantis, il avait eu comme un coup de foudre pour le Sanaalanisha.
La précision des mouvements.
La dextérité lors de la création des armes énergétiques.
Les nouvelles perspectives que cela apportait sur le plan martial.

Tout cela avait séduit le fils de Kakarotto, et son instinct de guerrier saïyan, jusque-là endormi, s'était pleinement éveillé à ce moment-là et lui a donné la motivation nécessaire pour persuader Upa de le prendre sous son aile. Au fil des ans et des leçons, le formateur est devenu pour le saïyan une sorte de parrain. Un parrain l'ayant réconcilié avec le monde du combat et qui l'a permis de trouver sa voie dans l'élevage.

Presque une heure de discussion plus tard, Upa décida de prendre congé.

-Bon, il est temps pour moi d'y aller. Au revoir, Son Gohan.

-Au revoir Upa. Dis bonjours à Suno de ma part et surtout, profitez bien de ses dix jours tout seul, souhaita le saïyan tout en accordant un clin d'œil complice à son mentor.

-Hé, hé ! Nous y comptons bien, assura le guerrier à la natte avant de s'envoler.


***

Six heures après avoir déposé ses enfants et s'être occupé de ses chèvres, le fils de Bora était revenu chez lui. À cette heure de l'après-midi, Suno avait déjà dût prendre son déjeuner, comme en témoignait l'assiette sale et vide dans l'évier, ainsi que la cocotte à moitié pleine de nourriture. N'ayant pas vu le temps passer, Upa avait négligé sa sustentation et son ventre criait famine. Le père de Maïa remercia intérieurement son épouse d'avoir trouvé le temps de cuisiner. Chose dont il s'occupait d'habitude.

Une fois servit, il s'attabla et réfléchit pour savoir quand il allait rendre visite à son père, Bora. Ce dernier était l'un des rares gardiens de la Tour Karine à avoir atteint un âge assez vénérable pour se retirer de son poste et donc de pouvoir suivre la tribu dans leur déplacement à travers les grandes forêts de la Terre de Karine. Etant de loin le plus puissant guerrier de son peuple, Upa aurait aisément pu briguer le poste de gardien de la tour de Karine, mais la honte qui l'a ressenti après son échec face à Chikulu et l'affection qu'il portait pour Suno l'ont dissuadé d'accepter ce travail sacré. De plus, outre le fait qu'il aimait Suno, son voyage autour du monde et ses différents entraînements lui ont fait perdre l'intérêt pour une telle tâche. Quoique déçu, son père avait compris son choix, contrairement au reste de la tribu. Ces derniers avaient vu d'un mauvais œil que l'utilisateur du Sanaalanisha refuse un tel honneur en plus de s'être marié avec une étrangère. Par respect pour Bora et pour la force de son fils, ils faisaient de leur mieux pour accueillir ce dernier dans de bonnes conditions, mais Upa voyait qu'ils se forçaient. Ainsi lorsque Cole et Maïa venaient avec lui pour rendre visite à Bora, le père et le fils se donnaient toujours rendez-vous à l'écart du campement de la tribu pour ne pas qu'il y ait de complication et que Maïa et Cole n'aient pas un mauvais à priori sur le peuple des terres de Karine. Une situation que regrettait amèrement Upa.

Son repas terminé, le mari de Suno alla déposer son assiette quand le reflet d'une lumière verte sur la vitre se manifesta. Un peu avant que le kufahuma d'Upa ne l'avertisse. Avant même qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, un puissant choc au niveau de la tempe l’ébranla. Un choc assez violent pour le faire voltiger vers la cuisine qui vola en éclat, lorsque le dos du guerrier s'y cogna. Face contre terre et quasiment assommé, Upa ne pût qu'apercevoir les pieds basanés de son agresseur, chaussés de sandales. Il perdit connaissance au moment où ce dernier s'avança vers lui.

Masadu, le Guerrier Illyassaï, avisa le mari de Suno inconscient. Lorsque les membres de la famille étaient partis chacun de leur côté, il avait fouillé la maison par curiosité, afin d'en savoir plus sur sa cible. Il avait vu une photo de la famille du fils de Bora. Sa femme semblait vertueuse et ses enfants heureux et vigoureux. Nulle doute que sa cible leur avait donné une éducation aussi solide que qu'affective. Cela n'étonnait guère Masadu. Il avait vu le troupeau de cet homme et ses bêtes semblaient être bien traitées, malgré les rudes conditions de la région. Pour le Guerrier Illyassaï, dont le peuple jugeait un individu par l'état de son troupeau, Upa était un homme d'une grande noblesse. Il était regrettable de devoir s'en prendre à un être d'une telle valeur. Toutefois cette besogne était nécessaire. Si ce C-21 tenait parole, les bénéfices seraient considérable pour le Wamuungano, la Grande fédération des peuples de Nyuumbani, et à fortiori pour les Nations Illyassaïs qui en faisaient partie.

Soudain, les sens de Masadu se mirent en alerte. Il créa aussitôt une lance énergétique au moment où un autre homme apparut dans une gerbe de flamme verte. Le Sorcier était arrivé. Un être que Masadu avait exécré à l'instant où l'avait posé son regard sur lui. Tout en lui le dégouttait : ses vêtements, son sourire goguenard et son aura qui suintait le mal, à tel point que son kufahuma était constamment en alerte. Toutefois, ce n'était rien par rapport à son apparence qui constituait aux yeux de Masadu le summum de l'injure envers sa personne. Heureusement que ses proches et son peuple ne savaient pas qu'il devait constamment travailler avec cet homme. Ce serait le déshonneur assuré.

Masadu vît qu'une sorte de petites boules translucide vertes léviter à quelques centimètres de la paume de la main du Sorcier. Elle contenait une sorte de liquide rose qui s'agitait activement.
Voyant que le Guerrier Illyassaï s'intéressait au contenu de la boule, le Sorcier, de sa voix grave et solennelle, éclaira sa lanterne.

-Il s'agit d'une créature venant de par-delà le Chemin des Etoiles. Si j'en crois C-21, elle s'appelle Boubou ou Buu, je ne sais plus. Grâce à mon m'chawi, j'ai pu le mettre dans un état léthargique mais C-21 ne m'a pas mentit, cette créature est extrêmement puissante. Si je n'avais pas minutieusement préparé mon coup, elle nous aurait posé d'énormes problèmes.

Masadu ne prit pas la peine de remercier ni même de répondre au Sorcier. Il préféra l'ignorer et alla ramasser Upa qu'il mît sur l'une de ses épaules. Nullement offusqué par le silence du Guerrier Illyassaï, le Sorcier lui accorda un sourire amusé.

-Je vois que tu n'es guère loquace Illyassaï. C'est regrettable pour notre partenariat. À moins bien sûr …Que tu préfères que je te parle dans ta langue, finit-il en Saaï.

En un éclair la gorge du Sorcier fût compressée par la lame d'un couteau énergétique. Pas effrayé le moins du monde, le Sorcier glissa son regard vers Masadu qui lui jeta un regard meurtrier.

-Ne t'avise plus de manier la noble langue, Sorcier. Je ne supporte ta présence que par circonstance. Si le moyen de voyager à travers les plans d'existences n'était pas en jeu, je t'aurais déjà tué.

-Hé, hé, hé ! Je vois que tu es confiant, Illyassaï. Peut-être trop confiant. Dans mon plan d'existence, j'ai tué tous tes semblables. Ainsi, si tu ne veux pas connaître le même sort, je te conseille de retirer cette arme de ma gorge.

Le Guerrier Illyasaï accorda à son tour un sourire féroce à son interlocuteur.

-Je te saurais gré de ne pas confondre les Illyassaïs de ton plan d'existence et de celui-ci au mien. Mes frères, mes soeurs et moi sommes d'un tout autre calibre, je te l'assure.

Masadu fît disparaître sa lame, un peu avant qu'un portail lumineux vert pâle n'apparaisse.

-Et surtout retiens bien ceci. Dans mon plan d'existence il n'a fallu que d'un Illyassaï pour te tuer toi et tes collègues, il y a 3000 ans. Aujourd'hui, tu es seul et je suis un Illyassaï. Fais le compte. Je te conseillerais donc de réfléchir à deux fois avant de blasphémer en ma présence.

Alors que le Guerrier Illyassaï franchissait le portail vert, le Sorcier resta interdit. C-21 l'a en effet renseigné sur le plan d'existence de Masadu, et il avait du mal à croire ce qui s'y était passé. Même si il avait été bien moins puissant il y a 3000 ans, il lui était inconcevable qu'un seul homme de Nyumbani ait pût le tuer lui et ses frères sorciers. Chilaka, Chikanda, Chitendu, Chibenguela et les autres… Ils ont été si forts et si implacable à l'époque. Comment ce "Dernier Illyassaï" avait-il fais ?
Finalement le Sorcier préféra hausser les épaules et franchit le portail vert qui disparut à son passage.

Note de l'auteur :

Saaï : Hommage au Maa, la langue des Massaïs (une ethnie vivant au Kenya et en Tanzanie) qui sont originellement un peuple semi-nomade d'éleveur, même si cela tant malheureusement à changé.

Imaro de Charles R Saunder : Une des deux oeuvres (autres que DBZ qui m'a inspiré pour cette fic et ma fic principale DBOM)

Dernière édition par broly97 le Sam Oct 07, 2017 22:30, édité 2 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Rebel O'Conner le Mar Oct 11, 2016 19:12

De plus je tiens à dédié ce chapitre à l'un de mes auteurs préférés "Charles R Saunders

souvient toi ce que je t'ai expliqué sur la différence entre participie passé et infinitif.


Finalement le Sorcier préféra oser les épaules et franchit le portail vert qui disparut à son passage.


ah, et là c'est le Sorcier préféra hausser les épaules ( un oubli à la première relecture )
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Mar Oct 11, 2016 19:42

Ah mince ! Là c'est carrément de la négligence. Je corrige. Merci encore :) .
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Sam Oct 15, 2016 9:07

J'aime bien le fait que Gohan ait décidé de verser dans l'art de l'élevage, je trouve ça classe pis ça raffermit le lien que peut avoir Upa avec la Z-team ^^ ; Chaoz en prof de Maïa, c'est bien classe, j'ai bien aimé ça aussi =) ; et bien sûr le clou du spectacle, l'intervention et l'échange entre Masadu et le sorcier, tous deux associés de C-21 ! Leur échange était bien écrit et j'ai particulièrement été amusé par le passage où les deux se renvoient la balle façon "chez moi je vous ai tous éliminés" "bah chez moi il a suffit d'un seul parmi les miens pour tous vous fumer" xD ; bon chapitre en somme (je ne reviens pas en détails sur tout mais y'a plein de trucs sympa ci et là du chap), comme les précédents ^^
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Jeu Oct 27, 2016 17:48

Réponse pour omurah
Spoiler
omurah a écrit:J'aime bien le fait que Gohan ait décidé de verser dans l'art de l'élevage, je trouve ça classe pis ça raffermit le lien que peut avoir Upa avec la Z-team ^^ ; Chaoz en prof de Maïa, c'est bien classe, j'ai bien aimé ça aussi =) ; et bien sûr le clou du spectacle, l'intervention et l'échange entre Masadu et le sorcier, tous deux associés de C-21 ! Leur échange était bien écrit et j'ai particulièrement été amusé par le passage où les deux se renvoient la balle façon "chez moi je vous ai tous éliminés" "bah chez moi il a suffit d'un seul parmi les miens pour tous vous fumer" xD ; bon chapitre en somme (je ne reviens pas en détails sur tout mais y'a plein de trucs sympa ci et là du chap), comme les précédents ^^


Merci du com omurah :) !

Je me suis toujours dis qu'hormis le fils aîné de la famille (gohan/goku) les Son seraient une famille plus agricole c ( d'ailleurs un des bons points de DBS). Non seulement il économiseraient pour l'achat de grosses machinerte ( la superficie et supervitesse aidant) mais cela leur perentraient de s'entrainer. C'est dans cette logique que j'ai pensété au métier d'éleveur pour Gohan. De plus cme les yllassaïs sont indirectement inspiré des Massaïs de la vie réelle ( des éleveurs séculaires) ça collait et je pouvais faire intervenir Upa. Une pierre plusieurs coups :)

Content que tu ais aussi appréciété l'échange entre Masadu et le Sorcier (mais qui peut-il bien être :?: ). J'aime bien traités des alliances de circonstance. Je trouve le "On ne se piffe mais on collabore" classe.

En espérant que la suite te satisgait



EDIT : du 27/10/16 : Voilà le nouveau chapitre de DB Zteam war Un peu plus long que d'habitude :) . A noter qu'il se passe le même jours que le précédent chapitre.
Comme d'hab je remercie Rebe'O Conner (auteur de Paternité dont le chapitre 108 a été publié depuis quelques jours) et Tonay (auteur de Survivant dont le chapitre 74 a été publié aujourd'hui) pour l'aide qu'ils m'ont apporté pour la relecture, et surtout pour m'éviter de partir un peu en sucette avec quelqu'une de mes idées.
Sur ce bonne lecture !

Dragon ball : Z-team war !


Chapitre 5 : Enlèvements (première partie)


Spoiler
Année 791, Jour 2

DRIIIIIIING !!

Réveillé un peu abruptement par la sonnerie de son réveil, Yamcha eut besoin d’une demi-douzaine de secondes pour se redresser de son lit. Quatre autres lui furent nécessaires pour reprendre pleinement ses esprits. L’ex-bandit du désert jeta un coup d’œil à son réveil. 6H30. Malheureusement l’heure de se préparer. Il regarda sur le côté et vit que sa compagne était toujours endormie. Il s’extirpa lentement du lit afin de ne pas déranger son sommeil et se dirigea à pas de loup vers la cuisine.

Tout en buvant son thé, Yamcha sentit son esprit s’éclaircir davantage. Il commença à refaire l’emploi du temps de sa journée dans sa tête. Aujourd’hui, il aura juste à donner le cours de gym tonique de 9h, suivit de celui d’autodéfense de 10h30, ce qui lui laissait l’après-midi pour aller prendre la scie sauteuse qu’il a confiée à Trunks afin qu’il le répare. Il en aura besoin pour les travaux qu’il prévoyait pour sa cave.
Son thé avalé, Yamcha ouvrit déjà les tiroirs pour mettre le couvert quand il remarqua la présence de sa compagne, qui venait de se lever. C’était une brune aux cheveux longs et aux traits harmonieux avec un physique digne d’une athlète olympique. Enfin ça aurait été il y a quelques mois sans son ventre proéminent qui annonçait clairement une naissance prochaine. Un évènement que le couple attendait et craignait en même temps, plus que les autres couples “standard”. En effet, la compagne de Yamcha n’était pas vraiment une humaine comme les autres. À vrai dire, elle était un cyborg, une humaine artificielle créée, ou plutôt modifié, par le sinistre Dr Gero.

Jadis à la recherche de son petit frère, la conjointe de Yamcha avait été capturée par Gero et son assistant qui l’ont transformé en le vingt-deuxième cyborg de leur dernière série. Un lavage, ou plutôt une réécriture, du cerveau avait été nécessaire aux deux savants pour transformer le cyborg en esclave obéissant et apte à aller combattre Kakarotto et ses amis aux côtés de leurs autres créations. Au cours de cet affrontement C-22, ou plutôt Neris comme elle l'avait découvert plus tard, avait fini par se retrouver opposée à Yamcha. La ressemblance de l’ami de Plume avec son petit frère disparu avait été un choc mental suffisamment puissant pour aider le cyborg à sortir du contrôle mental imposé par les deux scientifiques. Dès lors Neris avait aidé du mieux qu’elle avait pu les z-fighters contre les différentes menaces qui s’étaient successivement abattus sur Terre, tout en se rapprochant de l’ami de Plume qu’elle avait fini par considérer comme un amant au lieu du frère qu’elle avait perdu.

Les contraintes imposées par sa grossesse n’empêchèrent pas Neris de gratifier le guerrier aux cicatrices d’un sourire chaleureux qu’il lui rendit avant de lui offrir sa première bise de la journée.

— Salut toi, ça va ? Demanda la cyborg.

— À part une petite difficulté au réveil, ça va au poil pour l’instant, lui répondit Yamcha avant de regarder le ventre de sa tendre, non sans inquiétude. Et tu te sens comment avec le… bébé ?

L’ex-cyborg 22 soupira avant d’ajouter :

— Pour la cinquantième fois, oui ça va Yamcha. Tu sais, je suis enceinte, pas malade.

— Excuse-moi de m’inquiéter, mais ce n’est pas tous les jours qu’un être humain modifié va donner la vie.

— Ne t’inquiètes pas va. Ça c’est bien passé pour Mary à l’époque non ? Il n’y aura pas de complication.

— Ouais, mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter. Imagine ce qui se passerait si le bébé recevait des radiations de je ne sais quelle nature de ton moteur à énergie, ou qu’il attrape une quelconque infection de tes cellules modifiées, ce serait catas…

Yamcha avisa le regard réprobateur de sa compagne, et réalisa ce qu’il avait dit sous le coup de l’émotion.

-… Merde. Il semble que j’ai fait une belle boulette.

— Non. À part que tu m’as carrément accusé d’intoxiquer notre enfant, tu n’as rien à te reprocher.

L’ancien bandit gratta le bas de sa nuque l’air embarrassé.

— Je suis désolé, Neris, j’ai parlé sans réfléchir. C’est que je… j’ai vraiment peur. Non seulement pour l’accouchement, mais aussi comment ça va se passer une fois que le petit viendra au monde. Je ne pense qu’à ça. Et plus j’y pense, et plus je me dis que ça va mal se passer. Je deviens carrément parano-là.

Neris posa délicatement sa main sur l’épaule de son conjoint et lui concéda un sourire rassurant.

— Yamcha, ce petit nous l’avons pleinement voulu. Je suis sûre que nous ferons des parents formidables, et toi particulièrement, tu seras un papa extra. Et puis si l’un d’entre nous n’est pas au top à un moment donné, l’autre sera prêt pour s’occuper du petit. Quant à l’accouchement, je te rappelle que nous serons assistés de Bulma. Tu sais, la femme qui a entre autre construit un radar permettant de retrouver des boules permettant de modifier la réalité, des vaisseaux allant plus vite que la lumière et un procédé pour faire repousser des membres perdus. Franchement, je ne vois pas les difficultés qu’elle rencontrera à faire accoucher une humaine modifiée. Une seconde fois qui plus est.

Les paroles de sa compagne apaisèrent quelques peu les inquiétudes du guerrier aux cicatrices qui parvînt même à se permettre un demi-sourire.

— Ouais, je sais, tu as entièrement raison. Je me suis trop laissé emporter par l’angoisse.

— Comme tous les futurs pères à l’approche de la naissance de leur enfant. C’est normal tu sais.

— J’imagine. Tu veux que je te fasse le petit-déjeuner ?

— Non ça ira, je m’en sens capable. Va plutôt te préparer à partir au travail.

— Ok, chef.

Après s’être habillé, Yamcha avait rapidement avalé le petit déjeuner préparé par Neris avant de se diriger vers la porte, accompagné par cette dernière.

— Bon aller, j’y vais. Si tu sens quoi que ce soit pour le bébé, le bipper est sûr…

-… La table de chevet du salon, oui je sais Yamcha. Maintenant pars, tu vas être en retard.

— Ok, ok ! Je suis super chiant, j’avoue. Mais je suis certain que c’est une bonne chose de répéter les instructions qu’on nous a données.

— Quatre fois par jour depuis bientôt trois semaines ? Effectivement je pourrais difficilement l’oublier.

Yamcha eut un sourire gêné avant de prendre son envol.

***


L’odeur de la transpiration coulant à travers ses narines.
Le bruit du métal résonant dans ses oreilles à chaque choc.
Les petits mouvements de son adversaire captés par ses yeux.
Les bouffés d’airs consommées qu’il rejetait de sa bouche
La douceur de la garde de son épée sur la paume de ses mains.

Tout cela, Trunks le ressentait à chaque fois qu’il s’exerçait à l’escrime. Soit à peu près trois heures trente par jour. Une demi-heure très tôt le matin pour se réveiller avant d’aller travailler, deux heures entre midi et deux lorsque son père daignait sortir de la salle et une heure le soir pour s’évacuer l’esprit après sa journée. En ce moment, c’était donc sa séance de midi qu’il ponctuait comme d’habitude par un duel, et son adversaire de ce début d’après-midi était l’un de ses droïdes de combat, le N-K Nekronsis II.

S’inspirant de plusieurs de ses personnages favoris de science-fiction, le fils de Bulma l’avait doté d’un exosquelette souple et puissant ainsi que d’une armature légère mais diablement résistante, du point de vue terrien tout du moins. Sa tête était couverte par un masque rappelant un crâne d’humanoïde. Il était armé d’un long bâton de métal gris dont chacune des extrémités bleutées étaient le foyer d’un arc électrique. Même s’il ne faisait pas le poids face à un super saïyan, ce droïde possédait une force et une vivacité extraordinaires. Ces derniers attributs étant dû aux petits réacteurs placés au niveau de son cœur que Trunks et sa mère ont fabriqué en s’inspirant de la technologie de Gero. C’était loin d’être aussi perfectionné que les réacteurs du savant maléfique, mais c’était beaucoup plus facile à fabriquer et à incorporer dans un corps artificiel


Pour faire face à ce dangereux adversaire, Trunks pouvait compter sur son arme favorite : une épée droite à double tranchant, longue de 75 cm, dotée d'une poignée gainée de cuir noir avec une barre de métal en tant que garde-main. Une petite merveille dont le fils de Végéta était tombé amoureux il y a deux ans de cela, et qu’il s’était empressé d’acheter. Le vendeur lui avait appris que cette arme avait été la dernière création d’un forgeron qui s’était éteint sept ans auparavant et qu’il a donc fallu un certain temps pour retrouver l’épée qui était passée de main en main suite à une bataille d’héritage avant d’atterrir dans le magasin, puis entre les mains de Trunks.

Ainsi, depuis dix bonnes minutes, le demi-saïyan aux cheveux violets et le droïde avaient entamé une joute serrée. Le programme avancé de la machine rivalisant avec l’immense savoir-faire de son créateur. Cependant, l’expérience de plusieurs années d’entraînements procurait une quantité presque infinie d’informations à l’ordinateur ultra sophistiqué qu’était l’esprit humain qui les traitait à une vitesse inimaginable. Et cela ce n’était que pour un athlète humain quelconque. Lorsque l’on parlait d’un saïyan surpuissant avec plus de dix ans de pratiques, cela prenait une tout autre dimension. Fort logiquement, le créateur finit donc par prendre le contrôle du duel à grand renfort de feintes. Déduisant qu’il ne pourrait gagner à ce rythme-là, le programme du NK Nekronsis II sélectionna une nouvelle tactique.

À l’aide de son bâton ultrarésistant, le droïde intercepta une attaque descendante de son maître. Ce qui lui servait de bouche s’ouvrit subitement et un gaz fumigène s’en échappa. Alerte, Trunk fît un grand bond en arrière pour éviter de se faire enfumer les yeux. À peine les bottes du saïyan avaient-elles touché le sol qu’une trentaine de shurikens s’échappèrent du nuage de fumée. Quoique légèrement pris de court Trunks se concentra de nouveau.

Une demi-seconde, non plutôt deux quarts de seconde. Voilà ce dont avait besoin Trunks pour bien prendre en compte la position et la vitesse de chacune des armes à jet dans un premier temps et en second lieu de déployer son bras qui effectua une trentaine d’arcs de cercles, tous savamment dosés. Ainsi de la trentaine de shurikens envoyés, trente finirent leurs courses à quelques mètres derrière le saïyan. Tous coupés en deux.
Alors que le scintillement du dernier bout d’étoile de métallique allait retentir aux oreilles de Trunks qu’un déplacement d’air titilla sa joue. D’un mouvement, qui relevait plus du réflexe surhumain, le demi-saïyan parvînt à mettre sa lame en opposition au moment où le bout électrifié du bâton de NK Nekronsis allait le frapper derrière l’épaule. Du choc strident entre la lame et le bout électrifié, suivit les premières étincelles dues à la friction des deux armes.

Trunks avait certes pu bloquer l’attaque, mais plusieurs éléments l’avaient instantanément mis en alerte. Le poids de l’attaque du droïde était bien moindre qu’avant, mais surtout la position de son épaule et celui de son buste indiquaient clairement qu’il tenait son arme d’une seule main. Arme dont la longueur avait diminué de moitié et qui était dépourvue de sa deuxième extrémité. Presque machinalement, Trunks jeta un coup d’œil sur le côté, pour voir avec stupeur que le deuxième bout électrifié du bâton se dirigea tout droit vers sa joue.

La constatation faîte, vînt la réaction.

D’un mouvement de recul ultrarapide, le métis saïyan parvînt à esquiver sur le fil du rasoir l’attaque. Mais le programme du NK Nekronsis II avait pris en compte la rapidité de son créateur. Il avait donc estimé qu’il y aurait 60 % de chance que ce dernier n’esquive son assaut. Mais il y avait également une probabilité de 94 % qu’il bénéficierait encore de l’effet de surprise dans une fourchette de 0,4 seconde suivant l’esquive. La moitié de ce temps venait de s’écouler quand le droïde se rua vers son opposant.

Trunks repoussa le premier assaut du droïde, quand il comprit pourquoi la précédente attaque de ce dernier avait failli être décisive. Il avait séparé son long bâton à double pointe électrique en deux. Une modification qui changeait tout. Aussi bien le rythme du duel que la façon de l’aborder. L’affrontement avait ainsi pris une nouvelle dimension. Une dimension à laquelle le fils de Végéta devait à tout prix s’habituer sous peine de se voir toucher par une attaque de son adversaire. Autrement dit, cela signifiait une mort virtuelle et donc la fin de la session. Une éventualité que Trunks voulait éviter à tout prix. Seulement le temps qu’il ait pris pleinement conscience de l’ampleur de la capacité offensive de son adversaire, il s’était déjà fait acculer par ce dernier. Le forçant à se mettre sur la défensive. Et cela l’agaçait autant que ça le frustrait de s’être laissé avoir de la sorte.

Tandis que la joute se poursuivait à la défaveur du métis, l’interphone de la salle d’entraînement s’alluma et Trunks pût aisément entendre la voix de sa mère raisonner à travers toute la salle.

— Trunks, tu as bientôt fini ta session d’entraînement ?

Agacé, l’homme aux cheveux violets attendit d’esquiver puis de contrer une autre attaque du droïde avant de répondre d’une voix peu patiente :

— Ça dépend. C’est pourquoi ?

— C’est Yamcha. Il est venu voir si tu avais fini de réparer sa scie sauteuse.

— Hein ?… Ah oui ! Dis-lui que je… Merde ! Jura Trunks tout en se baissant de justesse pour éviter un mauvais coup.

— Trunks !

Sans attendre, le fils tenta une coupe par les jambes, habilement esquivé par le droïde d’un saut périlleux.

— Désolé maman. Je m’apprêtais à te dire de le laisser patienter dans le salon. Je ne serais pas long.

— Très bien. Mais par contre j’aimerais bien que tu fasses une pause dans ta session la prochaine fois que je te parle.

— Oui, désolé m’man, mais si je fais ça je p… Oup ! Wow, ce n’est pas passé loin !… Euh ! Je voulais dire que je perdrais le rythme de l’affrontement et dans ce cas ce n’est plus trop profitable. Et puis c’est mieux car ça entr… Oupsla !… Entraîne ma concentration.

— Alala ! On croirait entendre ton père et ta sœur. Bon ne perds pas trop de temps.

— Ok.

Quinze seconde après l’appel de sa mère, Trunks pût s’éloigner d’une quinzaine mètres grâce à un long saut. Une distance qui lui permit de réaliser une technique qu’il avait vue pour la première fois il y a douze ans de cela.
Tout en se mettant rapidement en position pour charger son adversaire qui s’approchait déjà, il rangea son épée dans son fourreau orange. Une fois qu’il eut concentré une mince couche d’énergie sous la plante de ses pieds, il cria :

— La Technique du loup : La Griffe Tranchante du Loup !

En un clin d’œil, il arriva à hauteur de son adversaire qui n’avait pas manqué de réagir en amorçant une attaque avec une de ses deux armes. L’instant d’après, les deux opposants se retrouvèrent dos-à-dos et éloignés d’une dizaine de mètres. Trunks finit de ranger son épée dans son fourreau, quand la partie supérieure du NK Nekronsis II glissa diagonalement de son bassin, jusqu’à s’en détacher.

— L’unité NK Nekronsis II est incapable de poursuivre le combat. Victoire de maître Trunks. Désactivation de l’unité, annonça le droïde avant de s’éteindre.

Soulagé que son dernier coup ait réussit, Trunks souffla un bon coup tout en se relevant. Il s’avança vers la moitié supérieure du droïde qu’il saisit avant d’y observer sa tête.

— Pfou ! On peut dire que tu m’as donné un peu de fil à retordre aujourd’hui.

Le fils de Végéta analysa la coupe qu’il a effectuée au niveau du bassin du droïde. Il en grimaça.

— Humph ! Ça va présenter du boulot pour dimanche. La prochaine fois je tenterais de finir avec une décapitation. C’est moins galère à réparer.


Tenant la partie supérieure de son droïde sous son aisselle et la partie inférieure sur son épaule, Trunks arriva au salon de la Capsule Corporation, où deux personnes discutaient dans le salon. L’une d’entre-elles était une femme d’âge muraux cheveux bleus turquoise coiffés en chignon. Malgré les quelques rides marquant son visage, elle avait sût préserver un charme certain. Elle était assise en face d’un homme aux allures de combattant avec de longs cheveux noirs attaché en une queue de cheval. C’étaient pour ainsi dire les deux plus grands mentors de la vie de Trunks : sa mère Bulma et son ami Yamcha.

La première parce qu’elle l’avait initié au monde de la mécanique et de la technologie. En effet, ayant eu besoin de bras puissant pour l’aider dans des travaux simples, Bulma avait beaucoup sollicité l’assistance de son fils qui n’avait pas manqué de lui poser plusieurs questions. Sentant qu’elle tenait quelque chose, la directrice avait rapidement initié à Trunks sur les bases du bricolage et de la mécanique, chose à laquelle le métis avait rapidement pris goût. Cela a commencé par la réparation d’appareils simples, en passant par la maintenance et la construction de véhicule pour finir à la création d’objet de haute technologie, une fois que Trunks avait acquis les connaissances théoriques nécessaires.

Quant au deuxième il lui avait fait découvrir l’univers de la maîtrise des armes blanches. Lors du début de son adolescence, le jeune Trunks s’était désintéressé des arts-martiaux pour se consacrer à la mécanique et traîner avec son meilleur ami Gohan. Cela à changer lorsque Quiet Mantis, un subordonné de C-21 avait attaqué la Capsule Corps pour les kidnapper lui et Gohan. Une tentative heureusement avortée grâce à l’intervention d’Upa et Yamcha. Il fut alors conquis par les techniques au sabre de l’ami de Plume.

Les mouvements aussi précis que rapides.
La virtuosité des attaques.
Les nombreuses perspectives que cela pouvait apporter lors d’un combat.

L’ensemble avait fait tourner à plein régime l’esprit du combattant saïyan sommeillant dans l’esprit du garçon qui avait ainsi trouvé l’aplomb nécessaire pour convaincre Yamcha de lui transmettre son savoir. Les années passant, le professeur était devenu comme un oncle de substitution pour le métis, au même titre que Darrack. Un oncle l’ayant fait aimer de nouveau le monde des art-martiaux, même si c’était d’une façon différente.

Il n’avait bien sûr pas été facile au fils de Bulma de conjuguer ses deux passions, mais une bonne organisation, beaucoup de volonté et le fait de savoir voler à grande vitesse lui avaient permis de s’y consacrer pleinement.

— Allez Bulma ! Supplia presque Yamcha. Je te demande juste de nouveaux tests rapides.

— Humph ! Je t’ai déjà que ça ne servait à rien, si Neris se sent bien, il n’y a aucune inquiétude à avoir. Mais bon soit, je les ferais tes foutus test, mais uniquement si c’est elle qui le demande expressément.

— Mais…

— Non Yamcha, je te vois venir. Soit ta compagne vient de son plein gré, soit elle ne vient pas. Pas question que je sois complice d’une petite visite qui se transforme en séance surprise pour voir si le bébé va bien. Ne compte pas sur moi.

— Bon ok, j’essayerais de la convaincre, capitula Yamcha.

— Bien. Ah Trunks ! Te voilà. Occupe-toi de Yamcha veux-tu, j’ai affaire.

Le métis souriant attendit que sa mère soit assez loin pour s’adresser à l’homme aux cicatrices.

— Alors on s’est fait engueuler à ce que je vois.

— Pff ! Ne m’en parle pas. Les années passent mais niveau caractère elle n’a pas changé. Toujours aussi intransigeante. Comment vous faites, Végéta et toi ?

— L’habitude, mec. L’habitude. Bon suis-moi, on va dans l’atelier pour que tu ailles prendre ta scie sauteuse.

— Ok, mister bricolo.

Tout en se dirigeant vers l’atelier, le semi-saïyan et le combattant humain continuèrent la conversation :

— Alors, comment se passe la grossesse de Neris ?

— Bien pour l’instant. Il n’y a pas de quoi s’alarmer, tout m’a l’air normal. Même si, comme tu l’as constaté, je suis inquiet par rapport à l’accouchement.

— J’imagine que ça doit être le cas pour tous ceux qui s’apprêtent à devenir père.

— C’est ce que Neris m’a dit aussi. Mais je n’arrive pas à m’ôter de la tête qu’elle et le bébé pourraient souffrir. Franchement, je me demande comment Krilin a fait.

— Tu vas sans doute me trouver trop optimiste, mais on m’a dit que tout c’était bien passé pour Marron alors que maman venait tout juste de comprendre la technologie de Gero. Non franchement, Neris ne craint pas grand-chose.

— C’est aussi ce qu’elle m’a dit.

— Tu vois, même l’intéressée est plus relax que toi.

— Ok, ok ! J’ai compris j’essaierais de me prendre moins la tête… Au fait comment ça s’est passé avec Natchi ?

En entendant le nom de la fille de Kakarotto et de Chichi, Trunks sentit ses joues rosir légèrement. Le sourire entendu de Yamcha n’arrangeant rien à la chose.

— Eh bien… Plutôt bien dans l’ensemble. Je l’ai invité à la fête foraine comme tu me l’as conseillé. On s’est bien amusé, on s’est promené et…

— Et ?

— On s’est embrassé.

— YES !! Ha, ha, ha, ha, ha ! Ça c’est mon petit Trunks ! Un vrai tombeur. Ha, ha, ha ! Alors comment c’était ?

— Si je dois franchement te le dire, je dois t’avouer que c’était super bien, et en même temps super bizarre On se connaît depuis tellement longtemps. Je n’ai même pas réalisé quand elle est passée d’amie à intérêt romantique à mes yeux. C’était tellement… inattendu. Pour tout te dire, j’avais eu peur qu’elle soit gênée en l’apprenant. À tel point que j’ai longtemps tenté de me convaincre qu’elle ne resterait qu’une amie pour moi. J’avais vraiment essayé, mais…

— Il fallait que ça sorte.

— Ouais, il fallait que ça sorte, même si ça foirait et qu’elle ne ressente rien pour moi. Et puis, elle m’a retourné ses sentiments. Je ne te dis pas comment j’étais aux anges. Totalement soulagé et comblé comme jamais. C’était comme réussir l’aubade parfaite, ou réparer un générateur à fusion froide. Complètement incroyable.

— Mais…

— Mais, je dois t’avouer que j’ai quelques appréhensions. En fait, j’ai peur de tout gâcher. De ne pas être suffisamment là pour elle. De ne pas être digne de ce qu’elle attend de moi. Enfin tu vois ce que je veux dire ?

Yamcha réfléchi quelques secondes avant de déclarer :

— Si j’avais un conseil à te donner se serait de rester toi-même avec elle. De toute façon j’imagine que c’est ça qu’elle a aimé chez toi, ta personnalité, outre ton beau minois, non ?

— Je… J’imagine, fît Trunks en rougissant davantage.

— Franchement, garde confiance en toi, soit naturel, soit franc avec elle et ça ne pourra que bien se passer. En tout cas mieux que si tu laisses la peur de l’échec entraver ton jugement. Et puis, même si tu fais une connerie mais que ça part d’un bon sentiment, elle t’aidera à recoller les morceaux, c’est sûr.

— Gohan m’a dit la même chose.

— Tu vois. Au pire tu pourras demander conseil à Darack. Il a dû se passer pratiquement la même chose pour lui avec Eléria. Il saura sans doute comment gérer ce genre de relation.

Trunks médita un moment sur les conseils de son ami et l’avisa avec un sourire de soulagement.

— Oui, tu as sans doute raison.

— En tout cas, je donnerais cher pour voir la tête de Végéta quand il saura que son fils sort avec la fille de son plus grand rival. Ça lui fera un de ces chocs.

— Ha, ha, ha, ha ! J’aimerais d’autant attendre quelques semaines avant de lui annoncer la nouvelle. Il serait bien capable de défier Natchi en duel dans la colère.

— Ça aussi j’aurais bien aimé voir, plaisanta l’ex-bandit.

Les deux amis finirent par pénétrer dans l’atelier de Trunks. Cette pièce avait été jadis un ancien débarras dans lequel le docteur Brief et Bulma jetaient les composants inutiles de leurs machines ou les projets jugés défectueux avant qu’ils ne soient recyclés. Aujourd’hui, même si la famille Brief s’était débarrassée d’une grande quantité de ce bric-à-brac, un autre, constitué d’outils de toutes tailles ainsi que de pièces et de squelettes de véhicules, avait pris la place.
Trunks amena Yamcha prêt de sa table de travail. Il y posa la carcasse de son droïde et saisit la scie sauteuse qu’il tendit à Yamcha.

— Tien la voilà ta merveille : réparée, et reluisant comme au premier jour.

— Merci mon grand, répondit Yamcha satisfait tout en avisant l’appareil. Ça t’a pris longtemps pour le réparer ?

— Pas vraiment. Le plus compliqué était de me procurer une pièce de rechange, mais sinon rien de sorcier. La réparation en elle-même m’a pris moins d’une dizaine de minutes en tout et pour tout.

Yamcha acquiesça avant de mettre la scie sauteuse dans un sachet qu’il avait apporté dans ce but. Le duo regagna la sortie de la maison des Brief.

— Du coup, j’imagine qu’avec Natchi et le boulot, tu n’auras plus vraiment le temps pour nos petits duels.

— Ça va être chaud, je ne te le cache pas. Il faudra que je programme. Peut-être lundi prochain vers 19 heures. La réunion des bureaux d’études ne durent jamais trop longtemps. T’es partant pour ce jour-là ?

— Ok ! J’essayerais de me libérer ce lundi.

— Super ! Je vais faire le nécessaire de mon côté.

— Si tu ne peux pas, ne te force pas. Entre un vieux briscard comme moi et ta petite amie, je te conseillerais plutôt la fille.

— Oh ! Pour ça tu n’as pas à t’inquiéter. J’aime beaucoup l’escrime, c’est sûr, mais j’affectionne davantage les baisers et les câlins.

— Tu me rassures.

Presque machinalement, l’humain et le saïyan se frappèrent amicalement la paume de leur main.

***


De retour chez lui, Yamcha remarqua l’absence de Neris, une rapide recherche lui permit de découvrir un message de sa compagne le prévenant qu’elle était allée faire les courses.
Cette absence arrangeait bien Yamcha qui se disait qu’il pouvait commencer les travaux dans le calme. Il allait travailler deux heures durant avant de se préparer pour faire des courses rapides, car ce soir il avait une partie de poker chez Nappa, avec Krilin, Radditz et Darack. Un rendez-vous mensuel qu'il ne voulait surtout pas manquer.
En plus de la scie sauteuse, Yamcha prit sa boîte à outil set se dirigea en sifflotant vers la sortie. Lorsqu’il ouvrit la porte il tomba nez-à-nez sur son propre reflet. Non, plutôt sur un autre lui-même ! Enfin pas vraiment, car non seulement il ne pouvait pas sentir la force de cet autre Yamcha mais en plus il portait des habits avec le sigle du Ruban Rouge, détail qui choqua d’avantage l’ex-bandit qui était resté sans voix.

— Salut, fît l’Androïde à son homologue avec un sourire malicieux.

— M… M… Mais qui êtes v… OUTCH !! Eut le temps d’ajouter le guerrier aux cicatrices avant que l’Androïde ne lui colle violemment son poing dans la figure, le faisant traverser les murs de la maison avant de s’écraser de l’autre côté de son jardin.

Malgré la puissance fantastique du coup, l’ex-bandit commença à se relever, non sans déployer le peu de ressources qui lui restait. Il arriva presque à se mettre à genoux lorsque sa nuque fut frappée par un double tranchant de la main, le faisant sombrer dans l’inconscience.

Le défenseur de la Terre assommé, l’Ecclésiaste s’assura qu’il était bien hors-jeu.

— Cible neutralisée. Mission de récupération réussie. Rentrée à la base pour nouvelle instruction, fît l’Ecclesiaste avec une voix identique à celui du meilleur ami de Plume, mais avec une intonation digne de celui d’un robot.

Alors que l’Ecclesiaste chargeait sa cible sur ses épaules, il fût rejoins par l’Androïde qui regardait sa main avec intérêt.

— Wow ! J’y crois pas ! Ce C-21 n’a pas menti. Mon coup de poing s’était de la dynamite. Et pourtant je m’étais super retenu. Ha, ha, ha ! Fantastique ! Je vais pouvoir faire de vrais carnages !

L’Ecclesiaste fixa son regard vide vers son allié qui riait aux éclats. Finalement l’Androïde remarqua la non-réaction de son allié et lui demanda :

— Ben alors, pourquoi tu ne réagis pas toi ? Tu ne trouves pas ça amusant de taper de la crevette ?

— Au risque de vous décevoir, cyborg humain, tous les bioroïdes fabriqués par l’Intelligence Suprême sont programmées pour ne ressentir aucun état affectif, aussi complexe et durable qu’il soit. Les unités Ecclésiaste ne font pas exception.

Ayant à peine compris l’explication du bioroïde, l’Androïde haussa un sourcil tout en cogitant sur la réponse à donner.

— Tu as l’air du genre compliqué toi. Pff ! On dirait que j’ai tiré le gros lot parmi nous tous. Dommage que C-21 n’ait pas autorisé l’autre nain blanc à venir. On aurait bien rigolé avec lui au moins.

— Selon les prévisions de cette unité, l’employeur C-21 a bien fait de vous joindre avec elle. Si l’on vous avait associé avec l’homme dont vous parlez, les chances pour que l’on vous remarque aurait dépassé les 99 %. Cela aurait représenté un trop gros risque de compromettre notre objectif commun.

— Pff ! Allez mon gars, lâche-toi. Je sais, on va effectuer une petite virée chez le voisin d’en face. J’te laisse les parents et je m’occupe de la fille elle est toute mimi comme tout. Ça te va ?

— Cela s'avera impossible, cyborg humain, cette unité ne peut vous laissez accomplir vos actions menées par vos pulsions chaotiques. Cela mettrait la phase 1 en péril.

— Et si je décide quand même d’assouvir mes pulsions ?

Comme première réponse, le bioroïde ouvrit la paume de sa main en face de l’Androïde qui eut d’instinct un mouvement de recul, jetant un coup d'œil un peu partout.

— Cette unité se verra dans l’obligation de vous éliminer. Selon ses estimations, il y a 98 % de chances que l’employeur C-21 ne lui en tienne pas rigueur. Ainsi, la propagation du Calme et de la Tranquillité aura de fortes probabilités de se poursuivre.

Un portail vert apparut alors. Cependant aucun des deux ravisseurs de Yamcha n’y prêta attention. Ils étaient trop occupés à se dévisager avec une neutralité à toute épreuve. Finalement, l’Androïde rompit le silence avec un rire gras.

— Ha, ha, ha ! T’as du cran, c’est bien. En fin de compte tu ne m’es pas aussi antipathique que prévu.
Allez, viens on rentre.

Voyant que son partenaire semblait avoir abandonné ses intentions insensées, l’Ecclésiaste baissa la main. Le bioroïde réfléchit alors sur l’élément déclencheur de l’allégresse du cyborg. Est-ce qu’il voulait cacher l’appréhension que lui inspirait sa propre destruction ou qu’au contraire l’idée de sa propre destruction provoquait en lui une authentique jouissance ? Une des nombreuses questions que l’outil de l’Intelligence Suprême se posait sur les êtres à l’esprit isolé. Des questions qui trouvaient très rarement des réponses précises, et donc qui ne faisaient que renforcer le bien-fondé de l’objectif du Grand Précurseur et de l’Intelligence Suprême : le Calme et la Tranquillité.

Chargée de sa victime, l’unité Ecclésiaste franchit à son tour le portail.

***

Ok, fin de la journée, les gars ! Cria Krilin.

La dernière instruction du petit chef d’équipe n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et le groupe d’ouvriers s’occupant de la construction de la maison de la famille Hoshikawa poussa des “ouf” de soulagement. Ils avaient dû travailler rapidement pour rattraper leur retard sur la mise en place des tuiles.
Avant qu’ils ne partent tous, Krilin réunit les ouvriers et leur donnèrent ses instructions pour demain. Une heure de route plus tard, ils rentrèrent au siège de l’entreprise où ils y rangèrent le matériel, et se lavèrent avant de partir chacun de leur côté. À l’instar de ses amis de la z-team, Krilin s’assura de ne pas être vu avant de s’envoler.

En haute altitude, le père de Marron pût enfin de se détendre. Le rôle de chef d’équipe était assez stressant il fallait dire. Traiter avec le chef de chantier. S’assurer que les ouvriers achèvent leurs tâches en temps et en heure, tout en effectuant convenablement sa part de travail. Savoir gérer et rattraper les retards qui ne manquaient jamais d’arriver. S’occuper au besoin les tensions qui pouvait régner dans l’équipe.
Non franchement ce n’était pas un métier de tout repos, mais cela plaisait à Krilin. Deux ans plus tôt, lorsque le directeur de la boîte lui avait proposé le poste il avait dans un premier temps hésité. Motivé par sa femme et sa fille, il avait finalement relevé le défi et ne se débrouillait pas si mal que ça en fin de compte.

Il y a douze ans, il n’aurait jamais cru accéder à une telle fonction, pas juste après sa période sabbatique de trois ans. Des années lui ayant servi à s’entraîner intensivement au Palais Céleste avec ses camarades humains. En effet, suite à l’attaque de Buu, Yamcha, Krilin, Tenshinhan et Chaozu avaient fini par réaliser que, même en surnombre, les saïyens pouvaient être mis en échec par un ennemi astucieux. Le grand Buu en avait été la preuve. Il avait pu prendre l’avantage après avoir absorbé Kakarotto et Végéta au cours de leur affrontement. Sans l’intervention de Baddack, le djinn aurait tué tous les saïyens présents. Si ce macabre scénario s’était produit, qui serait resté pour affronter le monstre ? Eux quatre ? Ils n’avaient même pas eu le niveau pour combattre C-17 décemment, alors Buu.
Ce fût ce sentiment d’impuissance qui avait motivé le quatuor à se rendre au Palais Céleste pour s’entraîner convenablement. Même s’ils savaient qu’ils ne pourraient pas rejoindre le niveau de leurs amis extraterrestres, ils voulaient au moins devenir un soutien utile.
Rejoins par Upa, ils avaient ainsi pu dépasser leur limite. Utilisant à bon escient la Salle de l’Esprit et du temps et une salle de gravité fournit par Bulma. Une formation qui les a servis beaucoup plus tôt qu’il ne l’aurait cru, à cause des machinations de C-21.

Presque un an après cette bataille, Krilin avait, grâce à ses contacts dans le monde de l’intérim, pût contacter le directeur d’une entreprise de BTP. Ce dernier a fini par l’embaucher après avoir vu la quantité de travail qu’il pouvait accomplir malgré son âge. Il fallait dire qu’une endurance surhumaine aidait beaucoup.

Alors qu’il était à quelques minutes de vol du Kamé House, Krilin choisit d’atterrir sur la grande île voisine. Plus précisément en face d’une épicerie dans laquelle il pénétra. Comme à l’accoutumée, il y vît sa femme au comptoir.

— Salut chérie.

— Ah Krilin, répondit Mary tout en se laissant embrasser par son conjoint. Et le boulot ?

— Compliqué, soupira le petit chauve. Mike a eu du retard lors de la livraison des tuiles et on a dû accélérer le mouvement. En plus comme Fred est malade, je dois faire appel à un autre menuisier. Finir cette maison, ça ne va pas être de la tarte. Et toi ?

Mary haussa les épaules.

— La routine. Les mêmes clients que d’habitudes. Du coup, j’imagine que tu es venu récupérer les bières pour le poker de ce soir chez Nappa.

— Entre autres, mais sache que je voulais avant tout voir ma merveilleuse femme, précisa-t-il tout en clignant d’un œil.

— Pff ! Flatteur va. Ne bouge pas, je te les apporte.

— Pas de problème.

Pendant que l’ex-cyborg 18 allait prendre la marchandise, Krilin avisa encore une fois l’épicerie qui avait bien changé. Depuis la retraite de Madame Ogg, Mary avait repris la boutique et y avait fait des changements au niveau de l’agencement des rayons. Aidé par Yamcha et Neris, Krilin s’était personnellement occupé de la rénovation des lieux. Une tâche qui n’avait pris que quelques semaines. Les super capacités et le savoir-faire aidant.

La blonde revînt bientôt avec deux packs de bière à la main.

— Et voilà quelques invendus du mois, fît Mary tout en tendant la caisse à Krilin. À consommer à tout prix cette semaine. Bonne chance.

— Ne t’inquiète pas pour ça. Nous serons avec trois saïyens, dont Nappa. Sans parler de Yamcha qui supporte bien l’alcool. Ça devrait le faire.

— J’imagine. Inutile que je te précise que ce n’est pas ton cas, ironisa le cyborg.

— Ne t’inquiète pas pour ça. J’ai de toute façon un chantier à continuer demain, je ferais attention. Aller, on se revoit à la maison.

Après avoir donné un dernier baissé à sa femme, Krilin s’envola de nouveau, cette fois vers le Kamé House.
Le père de Marron était content qu’il ne soit chargé que d’amener les boissons. Et pour cause, lors des soirées poker que Nappa, Radditz, Yamcha, Darack et lui-même s’organisaient à peu près tous les mois, il arrivait que l’alcool coule un peu trop facilement, mais c’était sans commune mesure avec la quantité de nourriture que les trois saïyens pouvaient s’enfiler. Ainsi, pour rajouter un peu de piment aux parties, les deux grands perdants de l’ultime partie fournissaient la nourriture, le deuxième et le troisième les boissons, et le vainqueur se contentait d’amener le jeu et d’accueillir si possible les joueurs chez lui. Ayant remporté la précédente partie chez Yamcha, Nappa allait donc organiser la partie de poker dans son manoir.

Krilin fît le compte de sa course sur la quantité de boisson qu’il s’était procuré, l’air perplexe.

Huum ? J’ai bien peur qu’il n’y ait pas assez. Espérons que Radditz va apportAAARGH !!

Sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit, le terrien encaissa un formidable coup de poing sur le dos qui le propulsa à une vitesse supersonique vers le sol sur lequel il s’écrasa, provoquant un fracas de tous les diables. Le crash avait ainsi creusé un cratère dont le fond se remplit en partie du contenu des canettes de bières qui n’avaient pas résisté au choc. Trempé et sévèrement blessé, Krilin parvînt, malgré la douleur qui rongeait son dos, à se mettre bon an mal an à quatre pattes et commença à reprendre son souffle.

— Haa… Haa… Haa ! Qu…Haa… Quelle force ! Qu… Haa…Qui a pu bien faire ça ? Se demanda le meilleur ami de Kakarotto, juste avant qu’une paire de bottes noires ne vienne se poser sur la flaque de bière.

Lorsque Krilin aperçut le visage de son opposant, la surprise le laissa sans voix, à tel point que la douleur s’estompa de moitié.

— Qu… Mais… Mais c’est impossible ! Ça ne se peut pas. C’est… C’est mOutch !!

Un coup de pied aussi puissant que soudain cogna le crâne du père de Marron qui fut assommé sur le coup. Trop choqué par le visage de son premier agresseur il n’avait pas senti venir le second.

Une fois leur cible assommée, le premier agresseur, l’Officier, chargea le mari de C-18 sur ses épaules tandis que le second, le Leader du Syndicat, ramassa l’une des seules canettes de bière qui était restée à peu près intact après le crash de leur victime. Il l’ouvrit et bût quelques gorgées avant d’aviser la canette avec une évidente satisfaction.

— Ah ! La bonne vieille 76-4 ! Il semblerait que d’un univers à l’autre elle soit toujours aussi délicieuse et que j’ai toujours autant de goût pour les boissons, remarqua le Leader du Syndicat pour lui-même. Tu ne veux pas goûter ? Je suis sûr que toi aussi tu vas apprécier.

— Non merci, refusa l’Officier. J’évite de consommer toutes substances susceptibles de diminuer mes capacités.

Le Leader du Syndicat haussa les épaules.

— Comme tu veux.

Ce fût à cet instant qu’un portail rectangulaire vert lumineux apparut. Le Leader du Syndicat fini aussitôt sa canette, la broya et la jeta négligemment.

— Cassons-nous avant qu’il n’y ait des curieux.

— J’allais te le proposer.

Les deux agresseurs s’apprêtaient à partir lorsqu’une voix les interrompit.

— Hey ! Vous deux, vous savez ce qui s’est passé ? Et mais c’est quoi ce drôle de truc vert ?

Lorsque les deux agresseurs de Krilin tournèrent leur regard vers le propriétaire de la voix ils virent qu’il s’agissait d’un panda anthropomorphe. Il était accompagné d’ailleurs d’un renard ainsi que d’une chienne, eux aussi anthropomorphes. Plus inquiet que ses deux amis, le renard demanda :

— Ça va pour vous les gars ? On dirait qu’il a salement morflé votre ju…

La tête du renard éclata après avoir encaissé une pichenette de l’Officier qui l’avait rejoint en un clin d’œil. Alors qu’une gerbe de sang s’échappait du cou décapité de sa première victime, l’Officier enchaîna avec un tranchant de la main, explosant la tête des deux amis du renard. Dépourvus de cerveaux, les deux corps s’écrasèrent mollement sur le sol, pendant que leur cou laissèrent échapper un geyser d’hémoglobine. Alors qu’une large flaque de sang nappait l’herbe d’une teinte écarlate, l’Officier observa les trois corps aux sols avec dégoût.

— Pff ! Des animans. Je vois que dans cet univers ils n’ont pas exterminé cette vermine.

D’un bref envol, le Leader du Syndicat rejoignit son allié qu’il avisa avec perplexité. S’il se fichait royalement du meurtre des trois animans, il était tout même interloqué par la dernière parole de l’Officier.

— Si j’ai bien compris, dans ton univers vous vous êtes débarrassé de tous les animaux anthropomorphes. N’est-ce pas ?

— Bien sûr que oui, lui confirma l’Officier comme si c’était une évidence. Pour nous, sujets de l’Empire de l'Humanité, se sont des vermines et à ce titre ils ont été supprimés comme toutes les autres races xénos non-humaines qui ont eu l’impertinence de se trouver sur le chemin de notre glorieux empire.

— Je vois le genre. Autrement dit, une belle perte de temps et un gros gâchis de ressources. Vous auriez pu les utilisez comme esclaves. Non, mieux, faire comme nous : les stigmatisez pour acheter la paix sociale. Crois en mon expérience, le secret d’une domination durable repose sur deux choses essentielles : Créer un climat de terreur et trouver des boucs émissaires à tous les problèmes. Réunis ces deux conditions, et non seulement la populace arrête de t’emmerder mais les affaires deviennent florissantes.

— Hum ! Je ne remets pas en cause les moyens que vous utilisez ton groupe et toi, mais je préfère de loin les méthodes que nous, Primarques, pratiquons.

— Quelles méthodes ? Exterminez à tous-va ? Pff ! Pourquoi s’emmerder à tuer tous les peuples que vous croissez quand ils peuvent vous servir et vous vénérer. Ce n’est pas dur tu sais. Tu viens, tu leur fais comprendre qui est le patron. Tu corromps les dirigeants frileux tout en éliminant les plus têtus. Tu fais en sorte que leurs institutions se cassent la gueule. Tu leur fais mépriser et oublier leur propre histoire et tu leur fais miroiter le « rêve terrien » ou une connerie du genre. Ça prend un peu plus de temps que le génocide, mais tu auras des esclaves lobotomisés qui travailleront pour trois fois rien. Bien meilleur pour le business à moyen et long terme.

— Ah oui ? Et s’ils décident de se soulever, qu’est que l’on fera alors ? Critiqua l’Officier.

— Ha, ha, ha ! Mais c’est ça le plus beau : tu n’auras pas à t’en soucier, car les êtres vivants aspirent à l’ordre et à la stabilité, même s’ils sont malheureux. Une fois que les régimes fantoches que tu as installés sont durablement enracinés, ils seront trop angoissés par l’inévitable chao qui suivra le changement et par l’incertitude que cela engendrera pour leur petite personne. Même si tout va mal, ils, ou tout du moins la plupart, s’empresseront de mendier ta pitié pour améliorer leur misérable petite vie. Il te suffit juste d’en donner un peu à une minorité pour obtenir beaucoup de la majorité. Simple mais efficace. C’est ce que je fais depuis presque trente ans dans mon monde.

L’Officier réfléchit quelques secondes avant de répondre.

— Intéressante comme approche. Toutefois, je me permettrais de répéter ce que tu viens de me dire : une belle perte de temps et un gros gâchis de ressources. Pourquoi s’embêter à traiter avec les vaincus quand tu peux exploiter toi-même leur monde. C’est beaucoup plus rapide et il n’y aura aucune chance d’insurrection, puisqu’il n’y aura plus d’habitants.

— Hé, hé ! C’est une méthode qui se défend. Mais celle que j’utilise est beaucoup plus amusante.

— Qui te dit que je ne prends pas plaisir à appliquer la mienne ? Répondit l’Officier tout en rendant son sourire sardonique au Leader du Syndicat.

Les deux complices franchirent le portail qui se ferma derrière eux.

à suivre...
Dernière édition par broly97 le Sam Oct 07, 2017 22:31, édité 4 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Rebel O'Conner le Ven Oct 28, 2016 19:19

aucun rapport, mais en y repensant, je ne me souvient pas d'avoir jamais vu une "ani-woman" dans dragon ball. les seuls animaux anthropomorphique dont je me souviens étaient tous mâles.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Ven Oct 28, 2016 23:32

Maintenant que tu le dis, c'est vrai. Du coups dès que je le pourrais je vais un peu modifier la scène du cratère, et peut-être créer une première sur le forum :)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Lun Oct 31, 2016 15:21

Très intéressant. Et comme je m'y attendais, les alliés de C-21 envoient du lourd!
J'ai particulièrement apprécié la discussion entre les deux derniers en toute fin de chapitre :)

Tous ces gens, ça me fait penser à l'Akatsuki quelque part. Et c'est excellent !
En tout cas tes personnages ont l'air d'être au moins aussi hauts en couleur ^^
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Nov 13, 2016 21:39

Réponse pour omurah + tableau récapitulatif des univers

Spoiler
omurah a écrit:Très intéressant. Et comme je m'y attendais, les alliés de C-21 envoient du lourd!
J'ai particulièrement apprécié la discussion entre les deux derniers en toute fin de chapitre :)

Tous ces gens, ça me fait penser à l'Akatsuki quelque part. Et c'est excellent !
En tout cas tes personnages ont l'air d'être au moins aussi hauts en couleur ^^


Yop ! omurah ! Déjà merci pour ce message, ça encourage vachement :D .

Content que tu apprécie mes antagonistes, au points de les comparés au mec de l'akatsuki que j'ai adoré :mrgreen: (même et surtout Tobi, si si ! :) , dommage que son histoire ait été baclé soit dis en passant :( ).

Je n'y avait pas vraiment pensé mais c'est vrai que j'aime bien quand un groupe d'antagonistes puissants qui doivent coopérer s'apprécient plus ou moins suivant avec qui ils interagissent dans le groupe (je penses notamment à l'Aka ou à la Brigade Fantôme pour ne nommer qu'eux). J'espère que je ne te décevrais pas quant à leur développement.

PS : J'en profite aussi pour annoncer que j'ai fais unupdate sur les univers, mais vous pouvez le consulter juste en dessous :

[spoiler]Univers 0 : Univers du cross-over (Survivant-Paternité)

Résidents :
Famille de Baddack (Baddack, Kakarotto, Son Goku,...), Famille de Ryack (Ryack, Eléria, Darack,...) Ami de Kakarotto (Krilin, Yamcha, Upa, Tenshinhan...), C-21.

Histoire :

Dans cette univers, Baddack et l'un de ses meilleurs ami, Ryack, ont pu s'enfuir de la planète Végéta avec leurs enfantsjuste avant qu'elle ne soit exploser par Freezer.
Sur Terre, Baddacka laissé Son Gohan (le vieux) élevé Kakarotto qui a exactement la même personnalité que le Son Goku du manga et a vécu une histoire très légèrement différente. L'une de ces légère différences est que Kakarotto et Chichi ont donné à leur fils premier né (l'homologue de Son Gohan dans le manga), le prénom qu'avait donné jadis le grand père adoptif du saïyan, Son Goku.
Finalement les deux familles se sont réunis sur Namek et ont combattu Freezer. Ce dernier a été tué par Baddack sur Namek lorsque ce dernier s'est tranformé en super saïyan (suite à la mort de Kakarotto, ressucité quelques mois plus tard par les DB des nameks).
La z-team a ensuite affronté les ennemis habituels (Coola, Cell, Buu...) et quelques ennemis inédits (un homme s'appelant Chikulu et C-21)

Fiches des personnages :

Chikulu : Pas grand chose n'est sût de ce personnage, mais il semble avoir pris le contrôle du corps d'Upa a un moment donné.

C-21 : Antagoniste principal de la fic.


Univers 1 : Univers de l'Androïde

Résidents :

l'Androïde (Yamcha), Son Gohan (du futur), Trunks (du futur)

Histoire :

L'histoire de cet univers est pratiquement semblable à celle de l'univers 12,14 ou 15 de DBM, à la différence près que Son Goku et les z-fighters sont arrivés, pour une raison ou pour un autre, à vivre pratiquement les mêmes aventures sans Yamcha. En effet, au lieu d'être dans le désert ave cPlume, il a suivit le chemin d'un petit délinquant qui a finis par e mené dans le labo de Gero à la place des jumeaux.
Ainsi, une fois que Son Goku soit mort de sa maladie au coeur (suite au combat avec les démons du froid), et qu'il est raté son attaque initial, le Dr Gero a activé Yamcha qui l'a tué aussitôt avant d'éliminer les z-fighters, sauf Gohan et Trunk qui ont put survivre.

A noter que dans cet univers, Bulma n'a pas construit de machine à remonter dans le temps. Soit parce qu'elle n'avait pas eu l'idée, ou elle n'en avait pas eu les ressources.
Cell n'existe pas dans cet univers.

Fiche des personnages :

l'Androïde : Homologue de Yamcha qui s'est retrouvé cybernétisé par le docteur Gero.Même si il n'était pas un tendre avant sa cybernétisation, ce Yamcha est devenu après coupcarrément sadique, sans scrupule et misanthrope, et a détruit son monde sans vergogne et sans remord.

Son Gohan : Même personnalité que le Mirai Gohan originel, à part qu'il a toujours son bras gauche et qu'il est plus puisssant (presque niveau C-17 et C-18 du présent)

Trunks : Le même que le Miraï Trunks originel hormis qu'il est pluspuissant (presque niveau C-17 et C-18 du présent)


Univers 2 : ???

Pas de renseignement pour l'instant


Univers 3 : Univers du Syndicat

Résident : Le Leader du Syndicat,...

Histoire : Inconnu pour l'instant sauf qu'un curieux groupe appelé le "Syndicat" sembla avoir pris possession de la Terre, mené par son tyranique leader


Univers 4 : ???

Pas de renseignement pour l'instant


Univers 5 : Univers du Sorcier

Résidents : Le Sorcier

Histoire : Peu de chose sont connu dans cet univers hormis que le Sorcier y a tué tous les guerriers Illyassaïs


Univers 6 : ???

Pas de renseignement pour l'instant


Univers 7 : Univers de l'Officier/Primarque

Résidents : l'Officier et des êtres s'appelant les Primarques

Histoire : Pour une raison inconnu les animans (animaux antromorphes) ont été exterminés par les humains de la Terre qui font de même avec les civilisations extraterrestres


Univers 8 : Univers de Masadu, le Guerrier Illyassaï

Résidents : Masadu

Histoire : Dans cette univers un farouche guerrier Illyassaï a décimé une secte de sorcier il y a 3000 ans. Parmis les victimes de ce mystérieux "Dernier Ilalyssaï", on peut compter l'homologue du Sorcier (univers 5)


Univers 9 : Univers de l'Ecclésiaste


Résident : L'Intelligence Suprême ainsi que des "bioroïdes" qu'il a créé, incluant ainsi l'Ecclesiaste

Histoire : Pas grand chose n'est connu de cet univers hormis qu'une "Intelligence Suprême" créé des humains artificiels, l' Ecclesiaste compris.


Univers 10 : ???

Aucun renseignement sur cette univers pour l'instant


EDIT du 13/11/16

Salut tout le monde !

Voilà le sixième chapitre de zteam war !
Normalement, il aurait dû être plus court, mais j'avais eu envie de rallongé une certaine partie et j'étais motivé à ce moment là.
Et par contre le prochain chapitre sera dans 3-4 semaines afin de préparer plus de chapitres en avance afin que je me retrouve pas à faire un hiatus de plusieurs mois.

Bien sûr je ne me lasserais jamais de l'écrire mais j'aimerais remercier Rebel O'Conner (auteur de Paternité) et Tonay (auteur de Survivant) pour leur aide dans la relecture et la correction de ce chapitre

Voilà, bonne lecture !


Dragon Ball : Z-team war !


Chapitre 6 : Enlèvement (partie 2)


Spoiler
Année 791, Jour 2


Lévitant dans la position du tailleur depuis bientôt deux heures, Chaozu était en pleine séance de méditation. Une activité qu'il a régulièrement effectuée depuis presque treize ans, soit depuis qu'il avait développé ses nouveaux pouvoirs psychiques suite à son entraînement commun avec Yamcha, Krilin, Tenshinhan et Upa. Des pouvoirs qui, il le sentait, semblaient sans limite, à tel point que le meilleur ami de Tenshinhan estimait qu'il avait le potentiel pour rivaliser avec les super saïyens. Chose qui lui aurait semblé inconcevable des années auparavant. Et pourtant au fond de lui Chaozu avait toujours senti ces fameux pouvoirs. Il lui a fallu effectuer une sorte de "retour aux sources" en lui-même afin de les libérer pleinement de l'entrave que représentait le Ki. Il avait en effet théorisé, à raison, que s'était sa maîtrise de l'énergie qui avait grandement diminué ses pouvoirs psychiques, qui eux-mêmes avaient limité sa maitrise de l'énergie vitale. Un double problème qui l'avait handicapé de longues années durant et il ne voulait pas que ça arrive à Maïa, sa disciple.
La première fois qu'il l'avait vu, Chaozu avait décelé en la fille d'Upa un pouvoir similaire au sien, mais s'était gardé de le dire à ses parents, car jugeant qu'il ne maîtrisait pas assez ses propres capacités pour dispenser une formation de qualité. Au moment où Upa l'avait contacté, Chaozu avait été anxieux quant à l'enseignement qu'il apporterait à l'enfant de son ami.

Saura-t-il lui apprendre à se servir convenablement et avec parcimonie de ses dons ?
Saura-t-il lui apprendre à éviter les écueils dans lequel il était tombé étant jeune ?
Saura-t-il lui apprendre à se détourner d'une voie obscure comme celle que Tenshinhan et lui-même ont failli succomber ?

Toutes ses questions avaient longtemps torturé l'esprit de Chaozu jusqu'au jour fatidique du premier entraînement. Finalement, il s'était révélé être un assez bon pédagogue, et avait su offrir un enseignement efficace à Maïa. Aidée de son intelligence supérieure à la moyenne, cette dernière avait rapidement progressé dans l'utilisation de ses pouvoirs psychiques. Mieux, Chaozu s'était lui-même amélioré dans la maîtrise et la compréhension de ses capacités depuis qu'il enseignait à la fille aux cheveux roux. Ainsi, maître et élève évoluaient de concert sans même s'en rendre compte.

Chaozu sentit tout à coup, l'aura de son meilleur ami apparaître près de lui grâce au Déplacement Instantanée. Sans cesser sa lévitation, il pivota et accorda un sourire cordial à Tenshinhan. Un puissant guerrier chauve aux trois yeux. Tout comme le petit homme blanc, il était vêtu d'un hangfu bleu attaché au niveau des hanches par une étoffe écarlate et portante un pantalon oriental noir. Bien sûr cette similarité vestimentaire excluait le petit chapeau noir surmonté d'un ponpon rouge propre qui était le propre du mentor de Maïa.

Chaozu rendit son sourire à Tenshinhan, content qu'il était de revoir son meilleur ami. Conséquence directe du développement de ses pouvoirs, Chaozu avait eu un mystérieux besoin d'isolement l'ayant souvent poussé à partir s'exercer seul dans la nature, des semaines, voire des mois durant. Une situation qui avait grandement bousculé la vie des deux compères, habitués à toujours vivre ensemble. Finalement, ils s'y étaient faits, et cela a permis à Tenshinhan de renforcer une autre de ses relations.

-Bonjour mon ami. Comment vont Lunch et vos jumelles ?

-Mieux. Lunch n'es plus victimes de fatigues chroniques dues à l'accouchement et Wan et Tan seront bientôt en âge d'apprendre la Dance de l'air.

-Tant mieux.

Chaozu se rappela comme-ci s'était hier de la grossesse de Lunch, sept ans plus tôt. Une grossesse tardive et qui avait pris de court les deux concernés qui s'étaient jusqu'alors imaginé vivre sans descendance. Le triclope et la femme à la double personnalité avaient longtemps hésité pour savoir s'ils poursuivraient l'aventure. Outre le fait que ça allait chambouler leur mode de vie nomade, une grossesse pour une femme de plus de cinquante ans présentait des risques élevés. Pour ne rien arranger, Tenshinhan avait aussi confié à Chaozu qu'il craignait que si ses enfants ne naissent avec trois yeux, cela compliquerait leur existence. Ce fût ainsi une période compliquée qui avait nécessité la présence de Chaozu qui était constamment resté avec le couple. En fin de compte, et avec l'aide de Bulma et d'une de ses connaissances dans le milieu médica, tout c'était bien passé. Même quand il a constaté que les bébés étaient effectivement pourvus de trois yeux, Tenshinhan en avait été finalement heureux. Le seul bémol était que Lunch avait pris du temps pour retrouver sa vitalité.

-On y va du coup, il est bientôt l'heure.

-Oui.

Chaozu mit sa main sur l'épaule du triclope qui les téléporta.

Les deux anciens disciples de la Grue apparurent au Mont Paozu juste à côté de Kakarotto qui les y attendait.

-Salut Tenshinhan, salut Chaozu ! Fît le fils de Baddack avec enthousiasme à ses vieux deux amis qui lui répondirent sur le même ton.

-Alors où se trouve Maïa ? Il faut que l'on commence l'entraînement.

-Là-dedans.

Kakarotto indiqua du doigt une de salle d'entraînement semblable à celle qu'utilisaient Végéta et toute la famille de Ryack, lorsqu'ils s'entraînent à la Capsule Corporation. Comme toutes celles inventées par la directrice de la Capsule, cette dernière permettait de cacher le Ki de ceux qui s'y trouvaient à l'intérieur. Cela permit à Tenshinhan de comprendre pourquoi il n'avait senti que Kakarotto avant de se téléporter.

-Eleria est en train de leur faire une démonstration avec Natchi à l'intérieur, ajouta le saïyan. Vous voulez voir ?

Tenshinhan et Chaozu échangèrent un regard avant de hausser leurs épaules. Un peu de distraction ne faisait pas de mal avant de passer aux choses sérieuses.

-Oui, ça pourrait se révéler intéressant.

Suivi par deux de ses plus anciens amis, Kakarotto se dirigea vers la salle d'entraînement et en ouvrit le sas. Les trois combattants de la Terre sentirent alors deux monstrueuses auras à l'intérieur de la salle. Ils constatèrent que Bra, Cole, Koran, Maïa et Pan regardaient, à travers une paroi d'énergie transparente rouge, deux femmes se combattre dans les airs. Elles étaient chacune entourée d'une aura dorée cerclée d'éclairs bleus. Captivé par le combat, il fallut une bonne vingtaine de secondes aux cinq enfants pour remarquer la présence de Kakarotto et des deux nouveaux venus. Ils vinrent donc les saluer, particulièrement la fille de Suno.

-Maître Chaozu, Tenshinhan ! Vous voilà aussi, fit Maïa avec enthousiasme.

-Oui, comme prévu, lui répondit Chaozu.

-J'imagine que l'on va commencer l'entraînement tout de suite.

-Non pas maintenant. Laissons Eléria et Natchi finirent leurs démonstrations puis nous allons nous y mettre.

-Ouais, cool ! S'enorgueillit Maïa avant de reprendre sa place auprès de ses amis pour regarder la fin du combat entre les deux supers saïyennes de niveau 2.

L'ensemble de la petite assemblée pût alors admirer le combat de haute volée que se livraient les deux femmes. Un duel où chaque coup porté et chaque approche tentée repoussaient les limites de l'excellence martiale. Une démonstration qui impressionna non seulement les plus jeunes mais aussi les plus expérimentés, Chaozu en premier. Même s'il s'était beaucoup amélioré dans la manipulation de ses nouveaux pouvoirs depuis la bataille contre C-21, l'ami de Tenshinhan doutait fortement de pouvoir battre l'une des deux supers saïyannes. Peut-être tenir une poignée de minutes avec une bonne stratégie, mais guère plus en l'état actuel des choses. Et encore, il était certain qu'elles n'étaient pas à fond. Au bout de cinq minutes, les deux guerrières décidèrent d'un commun accord de cesser leur match d'exhibition.

Après avoir annulées leur transformation puis désactivées le bouclier d'énergie rouge grâce à la console centrale de la salle, Eléria et Natchi convergèrent vers le reste du groupe et saluèrent Tenshinhan et Chaozu à leur tour.

Kakarotto se posta en face des jeunes.

-J'espère que vous vous êtes bien amusés, car nous reprendrons l'entraînement dans une dizaine de minutes, sauf Maïa qui va du coup s'entraîner avec Chaozu.

Tenshinhan profita de l'accalmie pour s'adresser à Chaozu.

-Bon, je ne vais pas rester plus longtemps.

- Compris. Je viendrais vous rendre visite en fin d'après-midi.

-Très bien, Lunch et les filles devraient revenir de leur promenade à ce moment-là.

Tenshinhan fît un au revoir collectif avant de s'envoler vers chez lui.

Chaozu rejoignit alors son élève :

-Bon il est temps pour nous de commencer l'entraînement, Maïa.

La jeune fille acquiesça et s'apprêta à saluer ses compagnons quand Natchi eût une idée.

-Et si vous nous faisiez une démonstration, Chaozu ?

La remarque surpris tout le monde y compris l'intéressé.

-Pardon ? Une démonstration ?

-Ben oui ! Dans le groupe, Maïa et toi êtes les seuls à posséder des pouvoirs psychiques. S'il n'est pas rare de vous voir affronter des combattants comme nous, on n'a jamais eu le loisir de vous voir à l'œuvre dans un face à face tous les deux.

L'idée de la fille de Kakarotto commença à plaire à l'assistance, surtout aux jeunes. Koran se tourna avec enthousiasme vers la fille d'Upa.

-Ouais ! C'est vrai que ce serait super de te voir combattre quelqu'un qui a les mêmes pouvoirs que toi, Maïa.

Un peu embarrassée, la fille de Suno répondit :

-Je ne sais pas trop… C'est quand même assez brusque quoi.

-Allez Maïa sois bonne joueuse, renchérit Bra d'un air conspirateur. Tu nous as tous bien vu lorsque l'on s'est transformé en super saïyan, alors que nous n'avons pas encore vu tes fameux pouvoirs à l'œuvre.

La fille d'Upa avisa celle de Bulma avec réprobation. En fin de compte Végéta n'avais pas de soucis à se faire. Sa fille était à peine moins compétitive que lui et tout aussi maligne.

- Ils ont raison, Maïa ! Intervînt Pan toute excitée. Nous aussi on aimerait bien voir ce que tu sais vraiment faire.

Devant l'insistance de ses camarades, la rousse ne vît aucune raison de refuser. Après tout eux aussi avaient démontré ce qu'ils avaient dans le ventre.

-Bon ok, je veux bien. Mais seulement si Eleria, Kakarotto et maître Chaozu sont d'accords.

-Pour ma part je ne vois aucun problème, répondit le fils de Baddack enthousiaste. Ce sera sûrement amusant.

Eleria haussa les épaules avant de répondre :

-Même si ce n'était pas vraiment prévu, je ne suis pas contre cette petite exhibition.

Le meilleur ami de Tenshinhan réfléchit un moment avant de sourire.

-Je suis d'accord. Ça nous fera un petit échauffement avant de commencer l'entraînement proprement dis.

Alors que les enfants saïyens poussèrent des cris de joie, Cole tapota l'épaule de sa sœur et lui chuchota :

-Allez vas-y, épates les.

Sa sœur lui rendit son sourire et répondit.

-J'y compte bien.

Une fois sortis de la salle d'entraînement, les spectateurs laissèrent un espace libre à Chaozu et son apprentie afin qu'ils puissent combattre dans de bonnes conditions et sans gêne. Ces derniers s'étaient placés face à face, adoptant au passage la même garde, plutôt légère au goût de Kakarotto. Le saïyan devina que la confrontation à venir sera très engagée.

Se fixant d'un regard neutre l'un l'autre, les deux télékinésistes attendaient le signal d'Eleria qui ne tarda pas à venir :

-Commencez !

L'instant d'après, Maïa utilisa l'hyper vitesse pour rejoindre Chaozu qui dévia son poing avec le dos de sa main avant de lancer une contre-attaque prestement esquiver par son adversaire. Alternant attaques, esquives, et contre-attaques à une vélocité inhumainement soutenue, maître et élève se lancèrent dans une confrontation où la fluidité des mouvements était élevée au rang d'art et les blocages réduits à leur strict minimum. Conformément au style que Chaozu avait développé durant ses douze dernières années. Ainsi en plus d'être rapide l'échange entre Maïa et son mentor était agréable à regarder pour les spectateurs.

Quoique amusant, le combat n'impressionna pas tant que ça le fils de Darack. Certes leur technique était plus que bonne et leur vitesse d'exécution correcte, mais il n'y avait rien d'extraordinaire à cela. Aussi gracieux qu'étaient les mouvements, il n'en restait pas moins qu'il s'agissait d'un "simple" combat entre deux surhumains "banals". Même s'il ne se transformait pas en super saïyan, Koran aurait pu soutenir l'échange. Toutes ses constatations déçurent grandement le fils d'Eleria qui se lassait déjà du spectacle. Un spectacle qui gagnerait en intérêt si Chaozu et Maïa daignaient utiliser leurs pouvoirs spéciaux, mais il semblerait qu'ils aient décidé de s'en passer malgré la demande antérieure des spectateurs, à la grande frustration de Koran.

À mesure que les secondes passèrent le duel troubla de plus en plus le jeune saïyan qui n'arrivait pas à savoir pourquoi. Une observation plus minutieuse lui permit de mettre le doigt sur la réponse : il avait de moins en moins de facilité à suivre les mouvements des deux protagonistes.

-C'est bizarre, remarqua Pan incrédule.

-Comment ça ? Fît Bra tout en continuant à suivre le duel d'un œil attentif.

-Eh ben, lors de l'entraînement de ce matin Maïa était la moins rapide d'entre nous et là je dois avouer que… qu'elle se déplace plus vite que nous là, et sa vitesse augmente de plus en plus. J'comprends pas.

-Mais… t'as raison ! En plus leur niveau d'énergie ne bouge pas ! Qu'est-ce que ça veut dire ?

Malgré leur volonté à ne pas se contrer, l'affrontement amena Chaozu et Maïa à cogner leur poing respectif, engendrant une onde de choc qui fît dangereusement trembler les alentours dans un rayon de plus de deux cent mètres. Cela impressionna du même coup les spectateurs qui ont failli se faire emporter, à leur grande surprise.

-Wow ! Marmonna Bra, les yeux écarquillés tout en assurant de nouveau ses appuis. Il n'y a pas que la vitesse, leur force de frappe a aussi drastiquement augmenté. Et pourtant leur niveau de ki est le même qu'au début. Je ne comprends plus rien.

À l'instar de la fille de Bulma, la petite assemblée comprenait difficilement comment faisaient les deux combattants. Les plus perspicaces en avaient déduit que c'était en relation avec leur pouvoir psychique, et ils avaient raison. Le Fluide, car c'était comme ça que la sœur de Cole l'avait nommé, s'écoulait telle une rivière invisible et sans fin à travers l'ensemble du corps de Chaozu et de Maïa. Une rivière qui leur apportait une puissance et une vitalité virtuellement inépuisable et infinie. Virtuellement, car en pratique pour puiser dans les bienfaits qu'apportaient le Fluide il n'y avait qu'une clé : une solide détermination. Une qualité qui, elle, était finie, mais qui pouvait être néanmoins renforcée par un rigoureux entraînement, exigeant au passage énormément du corps comme de l'esprit. Une formation que Maïa avait effectuée au cours des six dernières années, augmentant ainsi son contrôle du Fluide qui, appliqué à l'ensemble de son corps, optimisait considérablement et durablement ses prouesses physiques. Le tout sans utilisé son propre Ki. Une véritable plus-value par rapport aux utilisateurs de l'Energie, qui ne pouvaient pas compter sur une force supérieure afin d'améliorer leurs capacités.

Le problème pour la fille d'Upa c'est que son maître possédait le même avantage qu'elle. Il avait en plus eu le luxe de renforcer davantage sa maîtrise, lui permettant de puiser davantage de force dans le Fluide. Fort logiquement, il finit par prendre l'ascendant et la fille au teint basanée commença à avoir du mal à maintenir le rythme. Elle ne s'inquiéta pas outre mesure car le Fluide lui donnait accès à une autre capacité forte intéressante. Une capacité très proche de celle que possédaient certains membres de la bande. Ainsi, pratiquement dos au mur, la fille de Suno vît.

…À l'aide d'une habile feinte, Chaozu saisit le bras de Maïa et la projeta avant de plaqué la jeune fille par terre avec son pied…

Chaozu saisit le bras de Maïa avant d'entamer une projection. La fille d'Upa, qui avait légèrement pivoté son poignet peu de temps avant que Chaozu ne l'ai saisis, parvint à se dégager en plein vol. Elle ne manqua pas d'apercevoir la porte d'entrée que représentait la main de son mentor. Elle agit donc en conséquence…

… En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, Maïa saisit le bras de son maître et profita de son élan pour placer sa jambe devant le cou de Chaozu qui fût plaquer et maintenu par terre grâce à une clé de bras…


Au moment où Maïa voulut saisir le bras de Chaozu, ce dernier le retira juste à temps, n'offrant à Maïa que la possibilité de se poser à terre. Malgré l'échec de sa tentative, La sœur de Cole repartit de suite à l'assaut, entamant une nouvelle phase de combat avec son adversaire.

Beaucoup plus rapide que la précédente phase, cette nouvelle joute força davantage l'attention des spectateurs qui avaient le plus grand mal à suivre. Bien que dans une moindre mesure, Maïa elle-même avait du mal à se calquer au rythme imposé par son mentor qui la surpassait également en vitesse. Et pourtant la petite rousse tenait toujours, encore grâce au Fluide, ou plus précisément grâce au mystérieux don d'anticipation qu'il lui offrait. Une capacité fortement semblable à un pouvoir de voyance, mais que le maître et l'élève devinaient qu'il n'en était pas un. Non, ils avaient tous les deux la sensation qu'il s'agissait d'un "instinct supérieur". D'un "sens nouveau", au même titre que celui leur permettant de sentir les présences, qui leur conférait la capacité de percevoir un danger immédiat que leurs six autres sens ne sauraient détecter, ou tout du moins pas à temps. Un autre avantage que Maïa utilisait pour prévoir les offensives de son professeur et même pour lui porter de dangereuses contre-attaques. Des tentatives vouées à l'échec car Chaozu les prévoyait avec son propre don d'anticipation, amenant le duel à une impasse. Impasse qui ne dura pas car, fort de sa plus grande maîtrise, Chaozu parvînt à s'offrir une ouverture en repoussant le poing droit de sa disciple …

… De son autre main Chaozu enclencha de suite une poussée psychique, envoyant Maïa tout droit vers un arbre qu'elle percuta de plein fouet…


Sans attendre Maïa tendit sa main vers celle grande ouverte de son professeur et activa une poussée psychique qui contra celle de Chaozu. L'attaque de Maïa ne fût cependant pas assez puissante et la poussée de Chaozu l'emporta sur la sienne, la projetant ainsi vers un arbre. Surpassée et rejetée par son mentor, Maïa ne laissa pas cette déconvenue la décourager. Elle n'était pas finie, loin de là.

Malgré la violence de la projection, la fille d'Upa parvînt à se retourner dans les airs et à atterrir sans encombre sur le tronc d'un arbre qui plia clairement à la réception, mais ne rompit pas. D'un bond, Maïa se reposa à terre et tendit ses bras vers une dizaine de gros rochers qui s'élevèrent du sol. La combattante aux cheveux roux ferma ses poings et les rochers éclatèrent en plusieurs morceaux qui foncèrent vers Chaozu lorsque Maïa ouvrit les paumes de ses mains. Aidé de ses compétences psychiques, l'ami de Tenshinhan commença à stopper aisément les roches. Une action anticipée par Maïa qui savait qu'elle ne prendrait pas l'avantage ainsi. La fille d'Upa avisa du coin de l'œil une pile de bâtons longs de soixante centimètres chacun qui servaient d'habitude à effectuer des exercices simples comme ceux destinés à travailler l'équilibre par exemple. Pour sa part, Maïa avait d'autres projets les concernant.

D'une brève concentration mentale, Maïa fît converger vers elle deux des bâtons par télékinésie. Un pour chacune de ses mains qui les saisirent au vol. De ses doigts habiles, la fille d'Upa fît brièvement tournoyer ses deux nouvelles armes. Testant du même coup leur maniabilité. Calculant le nombre d'approche qu'ils lui procureraient. Anticipant toutes les ouvertures qu'ils lui permettraient de se créer et d'exploiter.

Ses manipulations achevées, la fille de Suno se mit en garde, armée de son nouvel arsenal en plus du Fluide qui, portée par sa volonté, s'écoulait à travers chaque parcelle de son être. De son cerveau jusqu'à la plus petite des cellules. Son esprit suffisamment préparé et son corps galvanisé comme jamais, Maïa fondit vers son mentor qui avait déjà renvoyé les projectiles à l'envoyeur.

D'un geste rapide et précis du bras droit, Maïa pulvérisa la première roche grâce à son bâton. Une deuxième arme à jet suivit, puis un troisième, puis une dizaine, puis une multitude qui forcèrent la jeune fille à ralentir drastiquement, mais pas à s'arrêter. Faisant face à la déferlante de pierre, la rousse détruit les uns après les autres tous projectiles venant à sa portée.

Sollicitant au passage l'ensemble de ses sens pour anticiper.
Multipliant les enchaînements aussi vifs que courts dans le but de pulvériser.
Utilisant parfois des mouvements acrobatiques pour s'offrir de nouveaux champs de possibilités ou tout simplement pour esquiver.

Tout cela avec une précision et une fluidité captivantes pour l'auditoire qui put alors apprécier les fruits de l'entraînement intensif de la jeune fille. Fruits qui lui permirent de se rapprocher inexorablement de son mentor qui décida de changer de tactique, ou plutôt d'imiter celle de sa cadette.

Peu avant que les dernières pierres ne soient réduites en poussière par sa disciple, Chaozu fît converger par télékinésie un bâton qu'il attrapa juste à temps pour parer celui de Maïa ayant menacé sa tempe.

Le regard du maître et de l'élève se croisèrent. Par le plus primitive des réflexes, leurs esprits se connectèrent entre eux. Six années de formation passèrent alors dans la tête des deux protagonistes. Six années marqués de durs labeurs, d'appréhension et de doute, mais qui étaient largement compensés par la satisfaction, l'accomplissement et la fierté qui en ont résulté. Et, de par leur connexion, ce fût ces trois derniers détails que le maître et l'élève partagèrent. Une expérience heureuse et intense, mais qui ne dura qu'un fugace instant. L'instant d'un regard, avant que la réalité ne reviennent à eux.

D'un mouvement du bras, Chaozu repoussa le bâton de Maïa avec sa propre arme avant de prendre l'initiative de la joute qui suivit. Enchaînant aubades, parades et contre-attaques, les deux protagonistes laissaient leur expérience guider leurs actions et le Fluide "inspirer" leur talent dans ce duel à l'arme blanche de haute volée où chacun avait une approche différente de la victoire.

Forte de ses deux armes, de son intellect polyvalent et de sa fougue, Maïa affectionnait les coups rapides, les enchaînements multidirectionnels et les feintes vicieuses pour faire perdre ses repères à son adversaire et ainsi le mettre au dépourvu.
Armés de son bâton, de sa maîtrise supérieure et de sa plus grande puissance, Chaozu se démarquait plus par sa défense solide, ses coups puissants et ses contre-attaques détonantes pour mettre la pression sur son opposante et ainsi la contraindre à l'erreur.
Deux stratégies efficaces et équivalentes qui amenèrent le duel à une situation d'équilibre, qui menaçait tout de même de se rompre à tout moment. Et ce moment vînt au bout d'une poignée de minutes très tendues.

Déstabiliser suite à une attaque au fer de Chaozu, Maïa fût contrainte d'effectuer un bond vers l'arrière pour esquiver le coup qui suivit. Chaozu profita d'avoir enfin le champ libre pour effectuer un large mouvement du bras, levant ainsi un nuage de poussière vers Maïa qui reçut des grains dans les yeux, la contraignant à les fermer.

…Aveuglée par le nuage de poussière, Maïa n'eut pas le temps de de se préparer à intercepter le bâton lancé par Chaozu qui s'écrasa en plein sur son front…


Prévenue par son don d'anticipation, Maïa, d'un geste rapide, pût placer in extremis ses armes en opposition juste au moment où le bâton lancé par Chaozu fut pratiquement à sa hauteur.

… Le poing de Chaozu s'abattit sur le flanc de la jeune fille qui l'encaissa sur la joue.…


-Mince ! Cria la jeune fille qui distraite par la fumée n'eut pas le temps de se protéger du poing de son maître qui, tout en reprenant son bâton en vol, la fit voltiger plusieurs mètres plus loin, où elle s'écrasa sur le dos.

Même si Chaozu avait dosé son coup, Maïa sentit tout de même une petite goutte de sang couler sous son nez. Elle n'en tint cependant pas rigueur et se releva, l'air de rien.

Voyant que ça ne servirait à rien de continuer plus longtemps, Chaozu se détendit.

-Je pense que l'on va s'arrêter là, Maïa.

Sachant qu'elle ne pourrait pas faire mieux, la petite-fille de Bora acquiesça et fît un waï haut à son maître qui lui rendit son salut.

Les jeunes saïyens qui avaient assisté à la scène étaient d'autant plus impressionnés par ce qu'ils avaient vu. Chaozu et Maïa avaient enchaîné leurs mouvements à une telle vitesse qu'ils ont à peine pu les suivre. Nul doute que même sous leur forme de super saïyan ils auraient toutes les peines du monde à vaincre leur amie si elle utilisait ses pouvoirs. Même Eléria, qui était pourtant une combattante aguerrie, reconnut qu'elle aurait quelques difficultés à vaincre la jeune fille si elle n'utilisait que le niveau 1 du super saïyan. Quelle que soit la nature des pouvoirs de Chaozu et de Maïa, la femme de Darack était plutôt soulagée qu'ils ne soient pas des ennemis, sinon ils auraient quelques soucis à se faire.

La fille de Noros se tourna vers les jeunes avant de déclarer :

-Bon, vous avez vu de quoi sont capables Chaozu et Maïa ? J'espère que que vous vous doutez qu'avec leur capacités ils peuvent aisément vous mettre en difficulté. En d'autres mots, il y a encore beaucoup de boulot.

Cole et les autres ne purent qu'acquiescer aux paroles d'Eléria. De toute façon ils n'avaient pas vraiment les moyens de prétendre le contraire, ce serait idiot.

Extrêmement enthousiaste après avoir assisté à ce spectacle fort rare, Kakarotto tapa vigoureusement des mains :

-Bien, maintenant c'est parti pour la séance de l'après-midi !

-OUAIS !! Crièrent Koran, Pan, Bra et Cole avant de s'envoler avec leur professeur, plus motivés que jamais.

Chaozu qui avait rejoint Maïa s'assura qu'elle n'avait rien de casser avant de lui parler.

-Tu t'es bien battue, mais fais attention avec ton don d'anticipation. Tu as tendance à être plus attentiste quand tu l'utilises. Essaie de rester dans l'instant présent le plus que possible.

-Oui, maître.

-Bien, allons travailler plus loin.

***

Cette première après-midi d'entraînement terminée, Chaozu se rendit chez Tenshinhan en volant. Il avait remarqué que les performances de Maïa avaient été en deçà de leur niveau habituel. Cela ne l'alarma pas. Il devinait que cela était dû à la fatigue qu'elle avait accumulée suite à l'entraînement de Kakarotto, et à leur combat d'exhibition. Lui-même doutait de ressortir en meilleur forme après une telle journée d'entraînement.

Quelques minutes de vol plus tard, Chaozu atteignit enfin la demeure du triclope, une maison traditionnelle en bois. Au moment où il atterrit près de la porte, la première chose qui le frappa était le trou béant qui se trouvait sur les restes de la porte d'entrée. La seconde était le désordre complet qui régnait dans la pièce de la maison. De toute évidence il y a eu une confrontation à l'intérieur. La troisième et la plus inquiétante était qu'il ne ressentait pas le Ki de Tenshinhan.
Les sens désormais en alerte, Chaozu essaya de repérer les auras de Lunch, Wan et Tan. Il fut soulagé de constater qu'elles étaient toujours dans le village voisin et, d'après l'intensité de leur aura, elles étaient détendues, signe que tout allait bien pour elles. Rassuré sur ce point, Chaozu sortit de l'habitation dans l'espoir de trouver des indices qui lui permettront de savoir ce qui était arrivé à son meilleur ami et peut-être même savoir où il pourrait se trouver.

… Surgissant en hyper vitesse derrière Chaozu, un homme abattit ses deux poings joints sur son crâne, neutralisant instantanément le petit guerrier à la peau blanche…


Surgissant en hyper-vitesse derrière Chaozu, un homme abattit ses deux points joints vers son crâne. Alerté par son pouvoir, Chaozu parvint à esquiver le coup d'extrême justesse.

Chaozu prit aussitôt ses distances de son agresseur et le détailla. Ce fût le choc de sa vie. Dans un premier temps enclin à se détendre, le mentor de Maïa remit aussitôt ses sens en alerte. L'aura clairement maléfique de son assaillant et l'hostilité palpable qu'il lisait sur son visage exclurent d'emblée l'hypothèse d'une mauvaise farce.
Cette expression sanguinaire sur "ce" visage… Chaozu l'avait quelquefois cauchemardé. Toutefois y être confronté en vrai était encore plus terrifiant et déroutant. Le nain à la peau blanche s'interdit néanmoins de perdre son sang-froid. Il avait la sensation que celui qu'il avait devant lui était un inconnu, malgré son apparence. Paniquer était la dernière chose à faire.

Dans un premier temps surpris que sa cible ait pu esquiver son attaque, le Conquérant finit par accorder un sourire mauvais à Chaozu.

-Hé, hé ! Bien esquivé demi-portion. Mais ne crois pas que tu auras plus de chance lors de mon prochain assaut.

Maintenant convaincu qu'il ne connaissait pas cet homme, Chaozu se mit en garde.

-Qui es-tu ? Et pourquoi tu ressembles à…

…Un second agresseur surgit du sol et, de ses deux bras, serra le cou de Chaozu, qui finit par tomber dans l'inconscience…


Chaozu prit aussitôt de l'altitude, évitant ainsi de se faire surprendre par son deuxième agresseur, qui avait surgi du sol, avant d'atterrir une dizaine de mètres plus loin sur un rocher. Lorsque l'ami de Tenshinhan posa son regard vers son deuxième adversaire il fût tout aussi étonné. Ce dernier ressemblait à s'y méprendre au premier, si l'on faisait fît de sa tenue et de quelques autres détails physiques.

Passablement agacé par sa tentative ratée, le Prisonnier avisa le petit homme tout blanc avec agacement.

- Bordel ! Comment ce nabot a pu voir venir mon attaque surprise ? Je m'étais pourtant assuré d'avoir totalement caché ma présence.

- Aucune importance, fit le Conquérant tout en rejoignant son allié. Avec moi, il ne fera pas long feu.

Mécontent, le Prisonnier s'avança pour se placer juste devant son compère.

- Pas moyen que je te le laisse ! J'ai besoin de plus d'exercice pour me dégourdir les jambes.

Devant ce manque évident de respect, le Conquérant se renfrogna.

-Hé blanc-bec ! Tu vas me le laisser et te la fermer ! Compris ?!

-Sinon quoi, connard ? Demanda le Prisonnier tout en jetant à son allié une expression clairement hostile.

-Tu veux vraiment jouer comme ça avec moi, enfoi…

-Ça suffit ! Tonna une troisième voix.

À l'instar de ses deux opposants, Chaozu tourna son regard en direction du propriétaire de la voix. Il eut un nouveau choc. Il s'agissait d'un homme de taille très courte portant un manteau à capuche masquant ses traits, mais pas son aura. Cette dernière était d'une stabilité limpide et en même temps dégageait une obscure froideur, laissant deviner un sang-froid certains couplée à un manque de scrupules évident. Pour ne rien arranger Chaozu sentait que cet homme avait les mêmes capacités que lui… Non ! Il sentait que la maîtrise de ce dernier était d'un cran bien au-dessus des siennes. Même si le mentor de Maïa n'avait jamais vu l'homme à capuche de sa vie, il avait aisément deviné son identité. Et cela le laissa sans voix.

Les mauvaises surprises ne s'arrêtèrent pas là pour le petit guerrier blanc, car il vît bientôt son meilleur ami, lourdement blessé et assommé, léviter à côté du troisième homme.

-Tenshinhan ! Cria Chaozu inquiet.

Satisfait d'avoir toute l'attention de Chaozu, l'homme à capuche, ou plutôt le Médium, se permit un léger rictus. De sa voix calme, il continua de s'adresser à l'ami du triclope.

-Comme tu l'as sans doute remarqué, ton ami a subi une petite correction. Je te garantis néanmoins qu'il est bien vivant, mais si tu ne te rends pas, je le tue. Si tu essayes de contacter tes amis, je le tue. Si tu essayes de jouer les héros, je le tue. Dans tous les cas de figure, vous ne serez pas gagnant, mais vos vies peuvent néanmoins être épargnées. Il te suffit juste de te rendre. À toi de choisir.

Si cet homme était bien celui que Chaozu croyait qu'il était, alors ne pourrait pas sauver son ami tout seul. Surtout avec les deux autres dans la partie. Ainsi, c'est à contrecœur qu'il baissa ses poings.

-T… Très bien, je me rends. Mais, s'il te plaît, laisse Tenshinhan en vie.

- Bien, tu es raisonnable. Comme promis, ton ami et toi resterez en vie. Du moins…

Sans que Chaozu ne s'en rende compte, l'encapuchonné était arrivé à sa hauteur et lui décocha un puissant coup de poing à l'estomac, lui coupant le souffle quelques secondes avant de le mettre KO.

-… Jusqu'à ce qu'on l'ait décidé.

Le petit homme blanc assommé, le Médium le fît léviter à l'horizontale et le plaça aux côtés de son meilleur ami. Un portail d'énergie vert fît son apparition, juste à côté du Médium qui s'apprêta à franchir le portail lorsqu'il fût hélé par le Prisonnier.

-Eh demi-portion ! Qui est-ce qui t'as permis de t'occuper de ce type ?!

-Ouais ! Ce nabot était à moi ! Renchéris le Conquérant.

Le Médium se tourna lentement vers les deux homologues qui sentirent alors que leur estomac était soumis à une horrible douleur, les forçant à se comprimer le ventre tout en poussant des cris étouffés. Le Médium s'approcha tranquillement de ses deux alliés qui durent se mettre à genoux pour mieux s'accommoder de la souffrance. Avec le plus grand calme, le Médium les regarda s'agiter, se débattre et mordre l'herbe dix secondes durant avant de s'adresser à eux.

- Non seulement vous avez failli tuer l'une de nos cibles, mais votre querelle stupide aurait permis à l'autre de s'échapper. Finalement le C-21 de ce monde a bien fait de m'avoir envoyé pour superviser leur capture. Vous-êtes une belle paire d'idiot.

Tandis que ses deux complices souffraient le martyre, le Médium marqua une pause avant de poursuivre.

- Votre double de mon univers aurait agi avec parcimonie et discrétion. Il aurait eu cet homme du premier coup. Franchement, il aurait eu honte de vous. Vous avez de la chance que ça soit moi qui aie décidé de venir et pas lui, sinon vous seriez mort.

Le Prisonnier et le Conquérant sentirent soudainement que la terrible douleur tenaillant leurs entrailles avait disparu d'un coup. Tout en commençant à se relever péniblement, les deux homologues continuèrent d'écouter le Médium, non sans lui lancer des regards meurtriers :

- Allez venez, C-21 et les autres doivent nous attendre.

Le Médium fît léviter les deux anciens élèves du maître des Grues à travers le portail avant de le franchir lui-même. Tout en finissant de se relever, le Conquérant fixa le portail franchi quelques secondes auparavant par le Médium avec haine.

-Une fois que l'on aura fini avec tout ce bordel, je m'occuperais personnellement de ce nain arrogant.

-Garde moi un ticket, je sens que l'on sera deux sur ce coup, renchérit le Prisonnier.

Préférant mettre de côté leur inimitié commune pour le Médium, les deux alliés franchirent le portail vert à leur tour avant que ce dernier ne s'évanouisse.


***

Réajustant sa chemise noire et son pantalon de même couleur, Darack se préparait pour se rendre à la soirée poker organisée chez Nappa. Le fils de Ryack avait été initié à ce jeu par Yoro, l'un des principaux employés de l'entreprise de Nappa mais aussi un des amis de longue date du grand saïyan. Si, lors des premières parties, Nappa avait invité tous les membres de la z-team, seuls Krilin, Yamcha, Radditz et lui-même s'étaient vraiment intéressés à l'activité en fin de compte. Les deux terriens naturellement parce qu'ils connaissaient le jeu et les deux saïyens parce qu'ils avaient fini par le trouver amusant. Ainsi comme d'habitude, Darrack devrait y retrouver ses quatre partenaires de jeu ce soir, et il comptait bien se refaire. Lors de la dernière partie il s'était lamentablement fait plumer. Résultat des courses, s'était à lui de fournir la nourriture. Une tâche des plus ingrates en sachant qu'il y avait trois saïyans pur-sang sur la table.
Après avoir rajusté son chapeau panama gris sombre, Darrack prit ses sacs de courses et se téléporta.

Le conjoint d'Eléria apparut à côté de la balise bioénergétique placée sur le jardin du manoir et se dirigea près de la porte pour sonner à l'interphone. Le saïyan attendit un moment avant que la voix du maître des lieux ne lui réponde.

-C'est toi Darrack ?

-Ouais.

-Je t'ouvre.

Après avoir entendu la sonnerie du déverrouillage, Darrack poussa la porte d'entrée. Chaque fois qu'il venait, il ne pût s'empêcher de remarquer les changements apportés à ce lieu depuis que son ami y avait élu domicile. Il était incroyable de remarquer à quels point remplacer des rideaux et ajoutés quelques tableaux changeaient l'atmosphère des lieux.

Arrivé dans le grand salon, Darrack fût accueilli par Nappa. Habillé avec une chemise en soie blanche et d'un jean bleu marine, le fils de Burnane n'avait pas vraiment changé depuis la première fois où il était venu sur Terre. Toujours aussi massif, toujours aussi chauve et toujours la même tête patibulaire. La seule petite différence étant qu'il s'était rasé la moustache et laissé pousser le bouc.

-Alors mon gars, comment ça va ? Salua Nappa

-Pas mal, et toi ? répondit Darack

-Comme un charme ! Ha, ha, ha !

Les deux saïyens se dirigèrent vers la table où Nappa avait déjà dressé le jeu de poker. Darack y déposa la nourriture et prit le verre de whisky qu'il lui offrit. Les deux amis trinquèrent et burent une gorgée de whisky. Après avoir savouré une première rasade d'alcool, Nappa entama la conversation.

-Et la famille comment ça va ?

-On ne peut mieux. Papa est revenu hier soir.

-Ça doit faire plaisir à ton fiston.

-Pour sûr. Même si leur combat de retrouvailles habituel a été plus musclé que prévu.

-Plus musclé que prévu, tu dis ? Ryack n'a pas dû y aller de mainmorte, alors.

-En fait par "plus musclé", il lui a juste remonté les bretelles. Koran est un enfant intelligent, mais il lui arrive d'être imprudent. Ça peut lui jouer des mauvais tours

-Bah ! Comme tu l'as dit, le gamin en a dans le ciboulot. Il a juste dû baisser sa garde parce qu'il y avait son grand-père en face. Contre un ennemi sérieux je suis sûr qu'il fera gaffe.

-Peut-être, mais je suis d'accord avec papa. Il faut qu'il prenne les bonnes habitudes maintenant.

-Hé, hé ! Comme nous à l'époque. Tu te souviens de l'entraînement que l'on a fait avec les cinq Broly virtuels.

Le fils de Ryack plaqua sa main devant son visage, l'air consterné.

-Comment oublier cette boulette.

Les deux saïyens s'installèrent sur des fauteuils et continuèrent de parler de leurs expériences passés quand, dix minutes plus tard, la sonnerie de l'interphone retentit. Il s'agissait de Radditz. L'aîné de Baddack rentra les bras chargés de boisson qu'il déposa près de la nourriture apporté par Darack avant de prendre le verre de whisky tendu par Nappa et rejoignit la conversation. Après une demi-heure de discussion les trois saïyens commencèrent à s'impatienter. Yamcha et Krilin n'étaient toujours pas arrivés.

-Mais qu'est- qu'ils font ? D'habitude ils arrivent toujours avant moi, remarqua Radditz.

-Ils doivent avoir un contretemps, émit Nappa. Je vais appeler Yamcha.

-Bonne idée, je vais faire de même avec Krilin, fît Darak tout en prenant son portable.

Le saïyan attendit que le meilleur ami de Kakarotto décroche, mais il tomba sur sa messagerie. Sachant que Krilin n'était pas du genre à oublier une de leurs parties, Darack ne laissa aucun message. En tournant son regard vers Nappa, il constata que ce dernier avait obtenu le même résultat du côté de Yamcha. Le fils de Ryack posa ses deux doigts sur son front.

-Bon ne bougez pas, ils doivent sûrement être en route. Je vais utiliser la téléportation pour les ramener ici dare-dare.

Darack se concentra pour sentir l'aura de Yamcha, mais il s'avéra rapidement qu'il n'arrivait pas à la repérer. Il essaya alors avec Krilin, même chose. C'était comme-si les deux terriens avaient disparu de la surface de la Terre. Le fils de Ryack n'aimait pas ça.

-Je n'arrive pas à les repérer, avoua-t-il d'un air grave.

-Comment ?! Emit Radditz. Ils ne peuvent pas s'être évaporés comme ça.

-On dirait bien que oui. À moins qu'ils ne se soient rendus indétectables pour une quelconque raison, mais je ne vois vraiment pas pourquoi.

Nappa voulut dire quelque-chose, mais ce fût à ce moment-là que son portable sonna.

-Oui ? Mary, c'est toi. Est-ce que Krilin est… Non il n'est pas là, j'allais justement te demander s'il n'était pas avec toi…

Darack comprit d'emblée que l'épouse de Krilin ne savait pas où se trouvait son mari en ce moment. Source d'inquiétudes supplémentaire. Le père de Marron était du genre prévenant et jamais il ne se serait absenté sans dire à sa famille où il allait. De son plein gré tout du moins.

-Je vois, continua Nappa. Et il ne t'as rien dis. Ce n'est pas normal, on va…(sonnerie de portable)… Attends, j'ai un double appel, le temps de voir qui c'est et je suis de nouveau à toi… Oui allô ? Neris ? Ça va, t'as voix à l'air bizarre... Où se trouve Yamcha ? On se posait la même question figure toi … Non, il n'est pas avec nous, et on a le même problème avec Krilin. On les attend depuis presque une demi-heure… Quoi ?! Votre maison a été défoncée ! Et tu penses qu'il y a eu une lutte...

Nappa passa quinze bonnes minutes à discuter successivement avec les deux femmes, avant de raccrocher en leur disant aux préalables qu'ils allaient appeler toute la bande pour commencer des recherches.

-Ok, là ça commence à devenir inquiétant, fît Radditz.

-Je ne te le fais pas dire, renchéris Darack. L'hypothèse la plus probable c'est que quelqu'un attendait que Yamcha soit seul chez lui pour l'enlever.

-Et tu penses que c'est ce même agresseur qui a attaqué Krilin ?

-Le même ou des complices.

-Mince ! Et le plus inquiétant c'est que l'on n'arrive pas à les repérer.

-Non, le plus inquiétant c'est que, s'il y a eu effectivement lutte, nous avons affaire à un ou plusieurs individus capables de neutraliser des guerriers aussi forts que Yamcha et Krilin sans que l'on puisse repérer quoi que ce soit. Soit les kidnappeurs ont des pouvoirs spéciaux, soit ils ont été assez puissants pour neutraliser rapidement nos amis. Que ce soit l'une ou l'autre de ces options, il y a tous lieux de s'inquiéter.

Nappa et Radditz digérèrent l'hypothèse du fils de Ryack lorsque le portable du frère de Kakarotto sonna à son tour.

-Allo ?... Oui c'est toi Goku. Justement Nappa, Darack et moi on allait t'appeler pour… Comment ça où se trouve Upa ? Je ne sais pas moi... Comment ?! Suno a découvert des traces de luttes chez elle et Upa est introuvable !...

Radditz, Darrack et Nappa se regardèrent avec gravité pendant que le frère de Kakarotto écoutait les explications de son neveu.

-Ouais, c'est inquiétant, mais ce n'est pas tout. On vient de recevoir des appels de Neris et de Mary. Elles n'arrivent plus contacter Krilin et Yamcha… Oui bien sûr on a essayé de les localiser nous aussi mais sans succès. On croit qu'ils ont été victimes d'une agression mais nous n'avons pour l'instant aucune idée de comment s'y sont pris les supposés assaillants, ni s'ils les ont kidnappés ou tués. Il y a pour l'instant beaucoup trop d'hypothèses… Ok d'accord, je pense que c'est une bonne idée, je le dis à Darack et Nappa et on se rejoint chez Bulma.

Darack attendit que Radditz décroche pour demander :

-Alors qu'est-ce qu'il t'a dit ?

-Que l'on devrait tous se rejoindre chez Bulma, afin de voir si personne d'autre ne manque à l'appel. On avisera ensuite pour savoir quoi faire.

-C'est une bonne idée de la part de Goku. Si l'on est à plusieurs au même endroit, les agresseurs seront moins susceptibles de nous attaquer.

-Bon j'appelle Loua et ma fille, et on y va.

***

Quelque part dans l'espace, dans un univers parallèle.


En cet instant, C-21 devait être l'être le plus heureux de l'Univers. Les cinq hommes qu'il honnissait plus que tout étaient là, inconscients et lévitant chacun dans de grandes cages en verre ultrarésistant qui émettaient un puissant somnifère en leur sein. Leurs jambes et leurs bras étaient recouverts par de gros cylindres métalliques qui leur interdisaient tout mouvement. En cet instant, Chaozu, Krilin, Upa, Tenshinhan et Yamcha étaient totalement à sa merci et il pouvait les torturer selon son bon vouloir avant de les exécuter. C-21 avait néanmoins quelque chose de bien plus jouissif en tête. Avant de les tuer, il ferait en sorte que ses pires ennemies perdent tous. Absolument tous.

Le scientifique à la peau noire entendit la porte de la salle s'ouvrir, puis des bruits de pas indiquant que ses associés étaient venus le rejoindre, comme il leur avait demandé. Le cyborg se retourna et leur fît face. Le Leader du Syndicat, le Prisonnier, le Guerrier Illyasaï, le Médium, l'Androïde, l'Officier, le Conquérant, le Sorcier, l'Ecclésiaste et le Dément. Tels étaient ceux qu'il était arrivé à persuader afin de l'accompagner dans sa croisade de vengeance, en échange de quelques menus services.

Avant d'entamer son discours, C-21 s'éclaircit la gorge :

-Tout d'abord, laissez-moi vous féliciter messieurs. La phase une s'est déroulée sans encombre. Vous avez fait du bon travail, et…

-Trêve de salamalec, cyborg ! Coupa sèchement le Leader du Syndicat. Nous les avons amenés à toi comme tu nous l'avais demandé. Maintenant on passe à la phase suivante. Plus vite on aura fini et plus vite tu pourras honorer tes promesses.

Nullement gêné par la brusquerie de son hôte, C-21 étira au contraire un sourire détendu :

-Et elles le seront, soit en sûr. Je te demanderais cependant de patienter encore un peu. Kakarotto et les autres ne sont pas encore là où je veux qu'ils soient. Ça ne devrait d'ailleurs plus tarder. Et à ce moment-là, ce sera de nouveau à vous de jouer.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Lun Nov 14, 2016 13:53

Encore un bon chapitre, égal aux précédents en termes de qualité :)

Le concept du fluide infini couplé à la détermination finie, c'est intéressant, tout autant que le match d'exhibition, fouillé, bien écrit et avec de bien belles phases. Toujours un joli travail d'orfèvre sur l'ambiance générale. J'aime les noms que tu as donnés aux associés de C-21, ils sont tous très classes. Ce dernier fait de plus en plus "boss de fin" et la hype monte en puissance du coup.

Vivement la suite :)
Ps : tu n'es plus obligé de fusionner tes messages pour éviter les double-post, cette interdiction a été partiellement levée ^^
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Lun Nov 14, 2016 22:06

omurah a écrit:Encore un bon chapitre, égal aux précédents en termes de qualité :)

Le concept du fluide infini couplé à la détermination finie, c'est intéressant, tout autant que le match d'exhibition, fouillé, bien écrit et avec de bien belles phases. Toujours un joli travail d'orfèvre sur l'ambiance générale. J'aime les noms que tu as donnés aux associés de C-21, ils sont tous très classes. Ce dernier fait de plus en plus "boss de fin" et la hype monte en puissance du coup.

Vivement la suite :)
Ps : tu n'es plus obligé de fusionner tes messages pour éviter les double-post, cette interdiction a été partiellement levée ^^


Salut omurah !

Comme d'hab, ton retour fait vachement plaisir à lire :D

Content que le match d'exhibition t'es plu. A l'origine il était vachement plus court, mais au moment de poster le chapitre j'ai eu l'inspiration et l'envie de faire plus long et mieux. Même si après relecture ce passage reste encore très perfectible je suis assez satisfait.

Pour les associés de C-21, il devrait faire leur entrer officiel d'ici un chapitre ou deux :wink: . En espérant que tu es toujours la même opinion d'eux lorsque je vais révéler leur identité.

Pour la décision de lever l'interdiction "poster un chapitre après un(e) (réponse de) commentaire", je ne peux que la saluer. Cela facilitera grandement la clarté des chapitres postés :D et l'organisation de ce topic :mrgreen:
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Mar Déc 20, 2016 14:35

Salut tout le monde ! :D C'est avec un peu de retard que j'apporte le prochain chapitre de DB Zteam war. Cela a prit plus de temps que prévu du fait des multiples modifications qui a dût y être aporté.
Du coup pour prévenir encore, le prochains chapitre sera aussi dans un mois car il faut encore préparé les deux autres prochains chapitres qui sont longs. Après je vais un peu tricher dans la parution avec des chaps spéciaux :twisted: (hé, hé !).

Comme d'hab, je remercie Rebel O'Conner (auteur de Paternité) et Tonay (de Survivant) qui m'ont été d'un très grand secours. Surtout pour modifier un peu la trame qui n'était pas aussi satisfaisante que ce que je le pensais à la base.


Bonne lecture !

Dragon Ball Z-team war


Chapitre 7 : Prélude de guerre


Spoiler
Jour 3, 9h00, à la Capitale de l’Ouest dans la propriété des Brief.


Assise sur l’un des nombreux fauteuils du salon des Briefs, Natchi buvait silencieusement son café. Entre deux pensées, elle jeta un œil sur sa famille et tout le reste de la bande. Le moins que l’on pouvait dire était que l’ambiance était des plus moroses, et c’était peu dire, car tous les membres de la bande restaient à attendre le retour de Kakarotto de chez maître Kaïo dans un silence tendu. Un silence que la fille de Chichi n’avait aucune n’envie de briser car, à l’instar de tous ses amis, elle était très inquiète. Inquiète pour Chaozu, Tenshinhan, Upa, Krilin, Yamcha et Buu. En effet, hier après-midi ces derniers avaient tous mystérieusement disparu dans l’après-midi. Bien sûr l’ensemble des protecteurs de la Terre avaient mené leur enquête. Inspectant des lieux où les disparus étaient susceptibles de s’être rendu, interrogeant d’éventuels témoins. Ils avaient finalement eu vent d’une horrible tuerie ayant couté la vie à trois animans. Probablement le lieu de l’enlèvement de Krilin, car on y avait retrouvé les bières que Mary avait confié à ce dernier. D’après le cratère et les bières éclatées, le ou les agresseurs de Krilin avaient eu recours à la force. À cause de la présence de la police et des habitants, les z-fighters n’avaient pas pu mener eux-mêmes l’enquête. D’après les informations, les policiers avaient conclu à un règlement de comptes par armes à feu, sans toutefois en être sûr et sans avoir la moindre piste sur le ou les responsables de ce carnage. Les z-fighters doutaient qu’ils les trouvent d’ailleurs. De par leur expérience des guerres et des combats “surhumains”, ils étaient plus à même d’analyser de telles agressions. Seulement ils avaient eu beau sonder les lieux des différents enlèvements des quatre autres terriens, ils n’ont pas pu trouver le plus petit indice.

Il n’était donc pas étonnant de voir les familles des concernés manifester des gestes trahissant leur nervosité. Marron, habillée de l’uniforme de l’école des Tortues, claquait inlassablement ses doigts tandis que Mary faisait les cent pas. Suno et Lunch fixaient d’un œil inquiet leurs enfants qui ne pipaient plus mots. Neris quant à elle, caressait son ventre à rythme régulier comme pour s’assurer que la dernière trace tangible de son conjoint ne lui sera pas retirée. Enfin, Videl et sa mère, Miguel, tentaient d’apaiser du mieux qu’elles pouvaient le désarroi de Mister Satan suite à la disparition soudaine de son meilleur ami, Boo.

Natchi tourna son regard et constata sans surprise que l’humeur n’était guère meilleure chez les saïyens. Assis juste à côté d’elle, son petit ami, Trunks, ainsi que son petit frère, Son Gohan, s’étaient renfermés dans un mutisme total et profond. Les deux guerriers étaient perdus dans leurs pensées qui n’avaient rien de joyeuse, ce qui était clairement visible rien qu’à leur expression. La fille de Chichi savait à quel point les mentors respectifs des deux saïyens avaient joué dans leur vie et elle devinait aisément que sa propre inquiétude à elle n’était que bien peu de chose par rapport au sang d’encre que Trunks et Gohan se faisaient à propos de Yamcha et d’Upa. Peut-être dans l’espoir de combattre leurs ravisseurs, les deux descendants saïyens s’étaient préparés à un éventuel combat. Pour Gohan un t-shirt bleu sans manche, des protège-poignets noirs, avec un ensemble rouge formé d’un pantalon et d’une étoffe allant de l’épaule jusqu’au bas des reins. Quant à Trunks il portait un débardeur noir avec un pantalon gris sombre ainsi qu’un blouson en jean bleu, sans compter son épée à double tranchant.
Pour apaiser quelque peu son amant, Natchi posa doucement sa main sur la sienne. Le fils de Végéta tressaillit légèrement, comme si il venait de se réveiller avant de comprendre ce qu’il se passait. Il lui accorda un sourire avenant et répondit à sa délicate attention, en resserrant sa prise, nullement inquiet que l’on découvre la véritable nature de leur relation.

Un peu plus rassurée elle-même, Natchi avisa les autres saïyens qui, comme elle, s’étaient tous préparés pour une éventuelle confrontation. Des vêtements de combat saïyans noires composés d’un justaucorps et d’un plastron bordé de ligne rouge ou dorée pour Ryack et sa famille. Nappa et Séléa avaient eux aussi opté pour une tenue saïyan, mais avec une combinaison sans manche. Baddack, lui, avait simplement passé un plastron d’armure bleu nuit et vert sur ses vêtements habituels, t-shirt blanc, pantalon de toile ample et grosse bottes. Il portait aussi son bandana, et sa petite-fille savait que ça signifiait qu’il prenait l’affaire très au sérieux. Goku et Pan portaient quant à eux un kimono violet, si semblable à celui porté par Piccolo. À l’instar de Marron et de Natchi, Radditz avait opté quant à lui pour le kimono de la Tortue, alors que Junior avait préféré se vêtir d’un simple t-shirt et d’un jogging. Bien entendu, Végéta et sa fille portaient une combinaison moulante bleue, un plastron blanc ainsi que des gants et des bottes eux aussi de couleur blanche. Natchi eu l’impression, l’espace d’un instant, qu’elle assistait à une réunion de clans, où chaque famille avait leurs équipements, leurs tenues et leurs emblèmes

À l’instar des familles des disparus, tous étaient inquiets pour leurs amis même s’ils l’affichaient à des degrés divers ou essayaient tout simplement de le cacher. Même Végéta, qui était sans doute le plus distant envers Buu et le quintet humain, trahissait une légère appréhension. Pour la fille de Chichi, cette simple constatation en disait long sur l’émoi général qui régnait dans la pièce.

La jeune femme allait boire une nouvelle gorgée de café quand son père réapparut par téléportation. Toutes les personnes présentes dans la pièce recentrèrent d’emblée leur attention vers Kakarotto, vêtu de son habituelle tenue orange, espérant que ce dernier soit porteur de bonnes nouvelles.

— Alors Kakarotto, qu’est-ce que ça a donné ? Demanda Baddack.

— Eh bien, je suis allé voir Emma et il m’a dit qu’il n’a pas vu les âmes de Krilin et des autres. Une chose est sûre, c’est qu’ils ne sont pas morts.

L’ensemble du groupe poussa un léger soupir de soulagement. Au moins les six guerriers disparus n’avaient pas été tués. C’était déjà une bonne nouvelle en soi. Restait tout de même à savoir où ils se trouvaient.
Si pour sa part Eleria semblait aussi soulagée que les autres, elle n’en était en réalité que plus inquiète. Elle savait très bien qu’il y avait des sorts bien pires que la mort, elle regrettait presque que les terriens n’avaient pas rejoint Emma. Dans le pire des cas, Shenron les auraient ressuscités, ensuite ils auraient traqué les coupables et les auraient pulvérisés. Mais la saiyanne se garda bien de faire le moindre commentaire, elle doutait que les autres personnes présentes ne partagent son avis, hormis Piccolo, Baddack, Vegeta et Ryack, à la rigueur.

— Je suis ensuite allé voir maître Kaïo pour lui demander s’il avait une idée où ils se trouvaient, mais ça n’a malheureusement rien donné de ce côté-là. Il n’a rien trouvé. C’est comme-ci ils n’étaient plus dans les Quatre Galaxies.

Le soulagement laissa de nouveau place à l’angoisse suite à cette deuxième information du saïyan. Devant cette maigre consolation, le sang de Marron ne fît qu’un tour et toute la patience qu’elle avait pût accumuler jusque-là vola en éclat.

— C’est tout ce que tu as pu apprendre, qu’ils ne sont pas encore morts ! Bon sang mais quelle perte de temps ! Ça valait bien la peine d’attendre jusque-là !

— Calme-toi, Marron ! Invectiva Goku. Ça ne sert à rien de s’énerver comme çà. Mon père a fait de son mieux et…

— Et ça ne suffit pas ! On n’a pas la plus petite idée où se trouve mon père et les autres, ni dans quel état ils sont. Si ça se trouve ils sont en train d’être torturés à l’heure qu’il est !

— Marron, arrête ça tout de suite ! Ordonna Piccolo. T’emporter comme ça ne nous donnera pas plus d’indice sur la position de Krilin et des autres. Tu ferais mieux de garder ton énergie pour l’utiliser à meilleur escient que de passer tes nerfs sur les autres. Ton père ne serait pas fier de te voir réagir de la sorte. Apprends à gérer tes émotions ! Si tu ne le fais pas pour nous, fais-le pour ton père. Une dispute serait une perte de temps et justement, nous manquons de temps !

Vexée par la remarque, la blonde soutenue le regard calme mais sévère du namek. De mauvaise grâce, elle se fit violence pour ne pas s’énerver davantage.
Soulager d’avoir empêché une dispute stérile, Piccolo en profita tout de suite pour enchaîner, histoire que le groupe se concentre sur les recherches au lieu de se renvoyer la pierre.

— Même si on ne sait pas où ils se trouvent, nos amis sont toujours en vie, ce qui est déjà un bon point.

— Malheureusement, comme l’a fait remarquer Marron, on ne sait pas où commencer les recherches, fît remarquer Ryack. Ils peuvent être n’importe où dans l’univers. Que ça soit sur Terre ou ailleurs. Sans compter que l’on n’a pas le moindre indice pour savoir où leurs ravisseurs les ont emmenés et encore moins comment aborder les recherches.

— Pourquoi ne pas essayer avec les Dragon Ball ? Proposa Trunks. On pourrait demander à Shenron où ils se trouvent, ou encore mieux, nous les ramener. Au pire il pourrait nous donner une piste en faisant, je ne sais pas moi, une sorte de restitution dans le passé de ce qui a bien pu arriver sur les lieux des enlèvements.

— Les Dragon Ball peuvent faire ça ? demanda Eléria sceptique.

— Techniquement oui, mais on a jamais essayé ce genre de vœux. On peut toujours tenter le coup, conclut Piccolo qui n’avait pour l’instant pas de meilleures idées.

Même si la solution de Trunks semblait être incertaine, il n’en fallut pas plus pour galvaniser l’optimisme de Kakarotto.

— Très bien ! On va les chercher les Dragon Ball, alors. Bulma, combien de radar as-tu de disponible ?

La directrice de la Capsule Corps réfléchit quelques secondes avant de répondre :

— Cinq, dont trois en état de marche. Si vous me donnez vingt minutes supplémentaires je pourrais réparer les deux autres.

— Super ! On va attendre, le temps que tu les répares,et on partira à la recherche des boules de cristal. Qui veut venir avec moi ?

— Ne vous donnez pas cette peine, ce ne sera pas nécessaire, fît une nouvelle voix audible de tous.

Surpris pour le coup, l’ensemble des personnes présentes se mirent immédiatement en alerte. Les guerriers se préparaient à toutes les agressions possibles, tous en se rapprochant de leurs proches et amis afin de les à protéger. Les secondes défilèrent et l’assemblée n’avait toujours pas trouvé le propriétaire de la voix, jusqu’à ce que Tortue Géniale et Plume ne montrent une petite sphère de métal gris léviter pratiquement à hauteur du mur. Aussitôt découverte cette dernière descendit, amenant les personnes présentes à reculer par prudence. Certains guerriers, les plus expérimentés, laissaient déjà apparaître une aura bleue autour de leur corps et se tenaient prêts à se transformer à tout moment. Une fois que la sphère fût à hauteur d’homme un petit compartiment s’ouvrit à sa surface, projetant l’hologramme d’un homme à la carnation noire. Ce dernier était coiffé de longue locks et était vêtu d’une combinaison futuriste avec une cape attachée au niveau de ses épaules. Conscient de l’effet qu’il allait produire dans quelques instants, l’individu aux locks se permit un sourire amusé.

Dans un premier temps, ce fût l’incrédulité qui frappa l’ensemble du groupe, puis la mémoire de Piccolo et des combattants saïyens fît son œuvre et ces derniers reconnurent l’homme, à leur grande stupeur. Un homme qu’ils croyaient et même espéraient ne plus jamais revoir. Le visage de certains d’entre eux se figea alors dans une expression choquée, pour d’autre se fût un voile de colère qui vînt assombrir leurs traits, et il y en avait qui avaient pu garder une expression interdite, malgré la mauvaise surprise. Cependant aucun d’entre eux ne doutait plus quant à l’identité du ravisseur. Il leur avait jadis fait subir cette déconvenue.

— C-21 ! Firent la plupart des saïyens d’une même voix.

Cela surprit leurs amis et familles qui eurent un nouveau mouvement de recul simultané. Ils avaient en effet tous déjà entendu parler de cet homme qui a jadis mis hors-jeu leurs plus puissants combattants, presque sans effort. Ils devaient bien se l’avouer, voir le cyborg en vrai était beaucoup plus intimidant que d’en entendre parler via un récit. Surtout s’il était censé être mort depuis longtemps.

— Eh oui ! C’est moi mes chers ennemis, en chair, en os et en métal si je puis dire, plaisanta le cyborg hilare tout en mettant en évidence son bras droit mécanique. Cela fait combien de temps depuis la dernière fois ? Plus d’une douzaine d’années si ma mémoire ne me fait pas défaut.

L’hologramme du numéro 21 balaya le groupe de son regard, s’attardant davantage sur les plus jeunes ainsi que sur les femmes enceintes.

— Hum ! Typique du règne animal. L’absence de prédateur vous a permis de vous répandre davantage. Enfin, passons plutôt aux questions. J’imagine que vous…

— Qu’est-ce que tu as fait de mon père et de nos amis ?! Interrompit Marron qui avait maintenant l’occasion de déverser sa colère sur le coupable, à défaut d’en faire plus.

Quelques secondes durant, le scientifique maléfique dévisagea la jeune femme blonde, jusqu’à ce qu’il devine son identité, le faisant hausser un sourcil.

— Je vois que les dures lois de la génétique ont été heureuses pour Krilin. Très jolie. Mais bon les femelles orageuse et fanatique d’art-martiaux n’ont que très peu de charme à mes yeux.

— Je m’en fous de tes goûts, enfoiré ! Réponds à ma question !

— Et impatiente avec ça. Ne vous en faites pas, vos amis sont encore en vie et entre de très bonnes mains, les miennes.

— Et où te trouves-tu, vermines ?! Demanda Mary qui n’y tenait plus.

L’être à la peau noire avisa l’ancien cyborg 18 avec amusement.

— Ah ! Mais n’est-ce pas mon cher sujet numéro 33 ? remarqua C-21 avant de tourner son regard vers Nerys. Et ici mon bon vieux sujet 40 ? Je vois que vous avez réussi votre vie de famille, à défaut d’être performante sur le plan martial.

— Arrête de tourner autour du pot et répond ! Invectiva Marron.

— Hé, hé, hé ! Je pourrais répondre à cette question, mais rien ne presse. J’imagine que d’autres questions vous taraudent depuis un moment déjà.

Ryack qui était resté silencieux depuis l’apparition du cyborg décida de prendre la parole.

— Comment as-tu fait pour survivre, C-21 ? Yamcha et les autres t’ont envoyé dans l’espace. Tu n’avais aucun moyen de survivre, et encore moins de revenir.

— Très bonne question mon cher Ryack, et je vais te répondre tout de suite. Prenez un siège, car ça va être un peu long…

***

Alors que le jour prenait peu à peu place, un portail vert s’ouvrit sous le ciel bleu azur. Dix guerriers, ou plutôt dix calamités, d’outre univers en sortirent dans la seconde et volèrent en groupe vers la surface, bien décidés à appliquer l’étape suivante de leur stratégie commune.

Pour certains, ce fût le sens du devoir et de l’honneur qui étaient leurs principaux moteurs. Pour d’autres, ce fût le gain qui les avait appâtés. Poussé par leur rancœur, quelqu’uns d'entre-eux avaient également décidé de se joindre au projet du cyborg. Enfin, pour les moins scrupuleux ce fût tout simplement un plaisir malsain de destruction et de meurtre qui les a convaincus de participer à cette sombre aventure.

Le Sorcier, le Médium, l’Androïde, le Conquérant, le Leader du Syndicat, l’Officier, le Prisonnier, l’Ecclésiaste, le Dément et le Guerrier Illyassaï. Tous étaient prêts à entamer la phase 2 qui allait durement marquer la Terre et ses habitants.

Après avoir volé en escadron dans un premier temps, ils se dispersèrent chacun dans une direction différente afin de fondre, telle des oiseaux de proie, vers la cité qui leur était attribuée.

***


Quinze minutes durant, C-21 raconta de façon exhaustive son périple. Depuis sa défaite sur Terre, jusqu’à sa victoire face à Hilios et les bienfaits qui en avaient découlé.

— Ainsi donc cette machine-là, Hilios, t’a sauvé et t’as donné tous ces nouveaux bidules ultra-sophistiqué, résuma Kakarotto.

— Disons que je l’ai gagné après l’avoir éliminé, rectifia le cyborg à la peau noire.

Tout en suivant l’explication du numéro 21, Ryack avait pu réfléchir sur ses intentions qui lui apparurent alors claires.

— Si ce que tu nous as dit est vrai, j’imagine qu’avec toutes les ressources dont tu disposes tu es hors de notre portée et prêt à nous attaquer. Te permettant ainsi de te venger de Krilin et des autres qui t’ont battu par le passé en les obligeant à voir notre mort.

Affichant un sourire amusé, C-21 applaudit le saïyan.

— Ho, ho ! Toujours aussi perspicace, mon cher Ryack. Effectivement, mon objectif est de tous vous tuer afin de faire payer à ces cinq imbéciles l’échec de mon ambitieux projet.

Les intentions clairement hostiles du cyborg mît les guerriers encore plus en alerte tout en faisant frémir le reste de l’assistance. Nullement ému par la réaction de ses ennemis, C-21 continua.

— Seulement tu te trompes sur deux points. Depuis le début de notre entrevue, je suis juste sous votre nez. Plus précisément à l’intérieur de ma base spatiale en orbite géostationnaire autour de la Terre. Et deuxièmement ce ne sera pas moi qui vous attaquerai.

Étonné, comme l’ensemble de ses amis, le père de Darack haussa un sourcil devant la réponse du cyborg qui poursuivit.

— Oui je sais, en ce moment tu dois te demander pourquoi l’idiot que je suis te donne sa localisation exacte. Eh bien cela tient à trois raisons. La première c’est qu’avec mes brouilleurs il vous ait impossible de repérer l’aura de ces vermines et donc pas de téléportation pour apparaître instantanément dans ma base.

Darack qui avait essayé de repérer les auras de ses amis depuis l’apparition de C-21 ne pût que confirmer les dire du cyborg par une grogne discrète.

— Deuxièmement, même si je ne doute pas que vous possédiez les capacités de survivre suffisamment longtemps dans l’espace pour vous y rendre, je vous déconseille néanmoins cette solution. Pourquoi ? Eh bien…

Une autre ouverture se manifesta sur la sphère de métal, et une petite antenne surmontée d’un petit voyant lumineux orange y apparut. Les guerriers les plus expérimentés s’étaient déjà mis en posture pour contrer toutes mauvaise surprises du cyborg. Ils avaient même plissé leurs yeux, en cas d’attaque, genre Taïkyoken, qui les éblouirait. Alors que la lumière clignotait ultra rapidement, la petite assemblée se demandait où le cyborg voulait en venir. Deux hurlements leur donnèrent la réponse. À leur grand effroi et incompréhension, les z-fighters regardèrent Piccolo et Dendé à genoux qui hurlaient de douleur tout en se bouchant les oreilles. Pourtant personnes d’autres ne ressentait quoi que ce soit.

— Mais qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu es en train de leur faire ?! Demanda Goku dont les crient incessants de ses amis nameks commençaient à lui faire perdre son sang-froid.

Le cyborg lui accorda un sourire sardonique avant de répondre.

— Il s’agit d’une pulsation sonique à très haute fréquence. Inaudible pour vous comme pour moi, mais pour vos compères nameks ici présents cela revient à entendre le bruit d’une craie frottée sur un tableau noir, en dix mille fois pires. Un véritable calvaire. Quant à vous…

De nouvelles ouvertures dévoilèrent des sortes de petites vitres bleues à la surface de la sphère. De ces vitres s’échappèrent des ondes lumineuses bleues qui se propagèrent à travers toute la pièce.
Craignant une mauvaise surprise du cyborg, Marron s’était bouchée les oreilles d’instinct, mais à sa grande surprise elle n’entendit rien et ne ressentit rien de désagréable. Incrédule, la fille de Krilin regarda un peu partout pour voir avec stupeur que plus de la moitié de l’assemblée s’était effondrée. Ryack, Badddack, Kakarotto, Goku, Séléa, Natchi, Junior, Radditz, Nappa, etc. Tous les saïyens étaient cloués à terre et semblaient lutter de toutes leurs forces pour rester conscient.

-… Voilà mes bonnes vieilles ondes anti-brutz ! Toujours aussi efficaces à ce que je vois.

L’affaiblissement brutal des z-fighters alerta leurs amis. Bulma en particulier tentait d’aider son conjoint et ses enfants, plus diminués que jamais. Dans l’immédiat, elle se contenta de les faire s’appuyer sur un mur, aidée de ses parents.

— Ne bougez pas, je vais chercher les… Pan ?

Bulma regarda en direction de la famille de Goku, plus précisément vers Pan qui aidait également les saïyens Son. La fille de Goku semblait se porter aussi bien que les humains et les animans de la pièce. Se pourrait-il que ses gènes humains l’aient sauvé des effets de ces maudites ondes ?

— Tiens bon, grand-père ! Cria Pan tout en aidant Kakarotto à s’asseoir prestement sur un fauteuil.

La scène n’avait pas échappé au cyborg à la peau noire qui avait deviné la filiation entre Son Goku et la jeune brune. Contrairement à ses confrères saïyens, la petite-fille de Kakarotto ne semblait pas souffrir de l’effet des ondes brutz. Cette déconvenue n’inquiéta cependant pas le cyborg 21 qui reprit son monologue, plus pour lui-même que pour l’auditoire :

— Hum ! Evidemment, j’avais déjà remarqué ce petit problème lors de mes voyages. Même si les gènes saïyans sont dominants à presque 100 % sur celui des humains, il y a à peu près 2 chances sur 10 qu’un descendant de saïyan ne possède pas de queue. Une particularité génétique qui ne m’arrange pas car mes ondes anti-brutz ne peuvent pas se propager convenablement dans l’organisme afin de toucher leurs cellules. Du moins dans leur état originel, car en modifiants certains paramètres, on obtient ceci.

Les ondes bleues devinrent alors violettes et Pan qui jusque-là s’était sentie bien se retrouva tout à coup sans force ou presque. Elle s’effondra au sol, au grand dam de ses grands-parents humains qui s’empressèrent de lui porter secours.

— Ha, ha, ha, et voilà ! Pas de jaloux. Pas d’exception. Il y en aura pour tous les saïyens.

Après avoir retrouvé un peu de sang-froid, Marron trouva le moyen le plus rapide pour faire cesser le calvaire de ses amis. D’un déplacement ultra-rapide, elle saisit la sphère métallique et la broya de ses mains, interrompant à la fois le signal sonique, la génération des ondes anti-brutz, ainsi que l’hologramme de C-21. La fille de Krilin se retourna et vît avec soulagement que ses équipiers saïyens et nameks semblaient ne plus souffrir, même s’ils ne pouvaient cacher leur état de faiblesse.

— B… Bien joué, Marron, fît Nappa tout en se relevant avec l’aide de sa femme.

Radditz qui venait lui aussi de se remettre debout remercia la fille de Mary à son tour avant d’ajouter :

— La vache ! Ce truc fait toujours aussi mal. Ça va pour vous, Dendé et Piccolo ?

— O… Oui, rassura le Dieu de la Terre encore déboussolé par cette désagréable expérience. Je… Je m’en remettrais.

— Pareil pour moi, informa Piccolo qui tentait tant bien que mal de garder un peu de prestance.

Alors qu’humains, nameks et saïyens se rassuraient mutuellement, une deuxième sphère, semblable à celle que Marron avait broyée, entra par la fenêtre et généra un nouvel hologramme du cyborg. Ce dernier ne semblait pas offusqué de la destruction de son invention. Au contraire, il affichait une satisfaction malsaine en constatant les difficultés qu’avaient la plupart des z-fighters à se remettre de leur expérience.

Une fois qu’il s’était assuré que ses enfants s’étaient remis à leur tour, Végéta darda l’hologramme avec une expression courroucée.

— Sale lâche ! Viens donc te battre directement au lieu d’utiliser tes gadgets !

— Ha, ha, ha ! Je te remercie du compliment, cher prince. Ne sois donc pas étonné que je refuse ta proposition. Pourquoi me priver de l’avantage que me procurent lesdits gadgets ? Une seule pensée de ma part et vous êtes tous à mes pieds.

— Ne t’emballe pas, patte de fer ! Prévint Marron tout en s’approchant de l’hologramme. Ton truc bleu-violet et ton machin super-sonore n’ont aucun effet sur moi. Si les autres ne peuvent pas te donner ta leçon, je me ferais un plaisir de le faire moi-même. Tu as eu tort de donner ta position, et encore plus d’avoir fait du mal à mon père et aux autres.

— Je l’entends bien, jeune fille. Malheureusement tu n’auras pas le luxe de me poursuivre. Ce qui nous amène au troisièmement. Vous serez tous très occupés dans les quelques minutes à venir.

— Occupé ? Mais qu'est-ce que tu nous chantes-là ?!

— Comme on dit, une image vaut davantage que mille explications. Allumez la télé et mettez-vous sur la chaîne des infos.

Chacun des membres du groupe se regarda avec incrédulité avant que Bulma n’allume le poste sur le canal de ZTV. Le cameraman montrait une ville dévastée, qui semblait en plein bombardement. Parmi les immeubles en flammes et partiellement détruits, le cameraman montrait une série de cadavres gravement mutilés ou grillés sur place. L’envoyé de ZTV qui marchait avec prudence aux côtés du caméraman se plaça devant ce dernier et commenta à voix basse.

Qu… Quel spectacle effroyable mesdames et messieurs. Alors que nous nous apprêtions à effectuer un reportage sur la fête patronale de la ville, un projectile d’origine inconnue s’est écrasé au centre de la ville et depuis les bombardements et les cris d’effroi n’ont pas cessé. En bon professionnel nous essayons de nous approcher afin d’avoir des images sur la chose responsable de tout ce mas… Attendez ! On vient de me prévenir que d’autres villes à travers le monde subissent elles aussi des attaques comme celle-ci. Se pourrait-il que ce soit l’œuvre de terroristes ? Le mystère reste…


Avant que le journaliste ne finisse sa phrase, sa tête fût vaporisée par un projectile d’énergie, provoquant de suite la panique du cameraman, qui hurla à plein poumon d’horreur. Un second projectile faucha ce dernier. La caméra chuta sur le sol, accompagné des cris d’agonie de celui qui l’a porté il y a de cela quelques secondes. Après quelques instants interminables, le signal fut rompu.

Choqués par ce qu’ils venaient de voir, les plus jeunes et les plus fragiles de la bande retinrent difficilement leur émoi suite à la scène auquelle ils avaient assisté.
Contrairement au cyborg coiffé de locks, le spectacle n’avait pas du tout enchanté Goku.

— Qu’est-ce que c’est que ça, C-21 ?! Je croyais que tes cibles s’étaient nous ?! Des innocents n’ont rien à voir avec nos comptes.

— Désolé mon cher Goku, mais j’ai laissé carte-blanche à mes associés pour qu’ils attirent votre attention et, malheureusement pour les futures victimes, ils ne font pas dans la dentelle.

— Tes associés ? Mais quels associés, bon sang ?!

— Hé, hé ! Vous le verrez bien assez tôt. Maintenant que vous avez conscience de la situation, je vais maintenant vous expliquer votre rôle. Vous allez mourir, ça c’est une certitude. Mais pourquoi se contenter de banals meurtres ? Autant joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, dans ma grande mansuétude, j’ai décidé de respecter votre « honneur de saïyan » et de vous offrir une dernière bataille. Dans une dizaine de villes à travers le monde, mes dix associés vous attendent. Prêt à engager le combat. Bien que je doute que vous fassiez le poids, j’aimerais tout de même que vous résistiez un peu, histoire de nous livrer, à mes hôtes et moi, un beau spectacle.

— Et tu crois sincèrement que l’on va t’écouter bien sagement et foncer tête baissée sur ce qui est clairement un piège ? Demanda Darack sur un ton indiquant clairement qu’il n’appréciait pas que C-21 le prenne pour un idiot.

— Hoo ! Bien sûr vous pouvez refuser mais, comme vous l’avez vu aux infos, mes associés ne sont pas d’un naturel patient et à chaque seconde qui passe ce sont des dizaines, voire des centaines, de victimes qui s’accumulent. Serais-tu prêt à les abandonner à un sort peu enviable, mon cher Darack ?

Le père de Koran darda le cyborg avec haine, signe que ce dernier avait visé juste.

— Hé, hé ! C’est bien ce que je pensais. Si ça ne vous suffit toujours pas, rien ne me fera plus plaisir que de torturer et de mutiler vos proches justes sous vos yeux. Vous tenez vraiment à voir ça ?

— Saleté de monstre ! Jura Radditz.

— Merci, mon cher Radditz, mais la flatterie n’arrangera pas vos affaires. Tic-tac, tic-tac ! L’heure tourne, et le compteur des victimes davantage. Décidez-vous et vite.

— Très bien C-21 ! Fît Baddack décidé. On va combattre tes larbins, et quand on en aura finis ce sera ton tour.

Le scientifique maléfique étira un large sourire satisfait :

— À la bonne heure, que la partie commence !

Tout à coup, les z-fighter ressentirent des auras dépassant de très loin la moyenne. Interloqués de ne pas les avoir repérés plus tôt, ils se posèrent des questions. Ce fût encore C-21 qui les éclaira.

— J’imagine que vous pouvez maintenant repérer leur présence grâce à votre étrange sens. C’est normal, tandis que je vous parlais j’avais installé des brouilleurs autours de la propriété des Briefs pour que vous ne soyez pas distraits durant notre petite entrevue. Maintenant, vous avez tous ce qu’il vous faut pour les repérer, ce sera à vous de jouer. Mais avant…

Le cyborg tourna son regard vers Bulma.

— J’imagine, ma chère Bulma, qu’à l’issue de ma dernière attaque sur les saïyens tu as cherché, voire réussi, à trouver une parade contre ma première génération d’ondes anti-brutz, n’est-ce pas ?

La concernée ne cacha pas sa surprise que le sujet soit abordé. Elle avait en effet fabriqué des combinaisons spéciales afin de protéger ses amis saïyens contre les ondes anti-brutz. Malheureusement, cette solution pourrait ne pas suffire suite aux modifications que C-21 a apportées à son arme anti-saïyan. Ils y avaient trop de nouveaux paramètres à prendre en compte avec cette deuxième génération d’onde pour que ses combinaisons soient suffisamment efficaces. Ainsi la présidente de la Capsule Corporation ne vît aucune raison de cacher ce fait.

— Oui, j’en ai trouvé un. Et alors ?

— Je m’en doutais. Et j’imagine que cette fameuse contre-mesure est stockée dans ton laboratoire avec toutes sortes d’équipements utiles comme des appareils de soins, n’est-ce pas ?

-Ou veux-tu en ve…

… Un projectile énergétique pulvérisa en partie la maison des Briefs, désintégrant au passage les non-combattants ainsi que les moins puissants de la bande…

Avertie par leur vision commune, Baddack et Goku s’envolèrent sans plus tarder au-dessus du groupe et créèrent en toute hâte un bouclier d’énergie recouvrant la bande, juste au moment où une déflagration pulvérisa le salon de la famille Brief, engendrant une secousse qui fît trébucher certains membres de la bande.

Tandis que la fumée issue des débris s’épaississait, Goku et Baddack désactivèrent leur bouclier, avant de balayer d’un mouvement de la main la poussière qui s’était levée. L’assemblée constata alors l’ampleur des dégâts. Plus de la moitié de la maison des Briefs avait été pulvérisée par l’explosion, au grand dam de Bulma qui tomba alors des nues en sachant ce qu’elle avait perdu au passage.

— NON, MON LABORATOIRE ! MES PROJETS ! MA DERNIERE GENERATION DE CUVES DE SOINS ! MES EXYRAS ! Tous… Tous… !

— Tous partis en fumée, ma chère, finit C-21 dont l’hologramme avait été ironiquement protégé par deux de ses ennemis.

Plus furieuse que jamais, la femme de Végéta jeta un regard venimeux au cyborg.

— MONSTRE ! CANCRELAT ! SABOTEUR ! JE SAVAIS QUE TU ETAIS UN SALOPARD, MAIS QUE TU T’ABAISSERAIS A… A… RUINE MES PROJETS… JE… TU… JE NE TE LE PARDONNERAI JAMAIS !

— Bulma, ma chère, je vous garantis que je n’ai pris aucun plaisir à voir le travail d’un être aussi brillant que vous partir en fumée. Malheureusement, la destruction de vos équipements contre mes ondes ainsi que de votre matériel de soins étaient des atouts trop conséquents pour que je les laisse entre vos mains. Leur destruction prématurée était, hélas, une manœuvre stratégique inévitable.

La sphère générant l’hologramme commença à s’élever haut dans le ciel.

— Au fait, dernière chose. S’il s’avère que l’apparence de mes associés vous étonne, je vous déconseille de relâcher votre garde, ça vous mènera à une mort certaine.

—En quoi l'apparence de tes complices nous étonnerait ? Demanda Séla.

— Hé, hé ! Tu le sauras bien assez vite jeune f…

À la surprise générale, un kikoha pulvérisa la sphère, interrompant ainsi le cyborg 21.
Toute l’assemblée tourna son regard vers celui qui avait lancé la technique énergétique, ils en furent stupéfaits.
L’homme en question était habillé d’un kimono jaune orange à manches courtes, en dessous duquel se trouvait un t-shirt blanc, ainsi que d’un pantalon de combat bleu marine. De petite taille, l’homme avait un crâne chauve, deux rangées verticales de trois points au niveau de son front et il était, à première vue, dépourvu de nez. Il s’agissait ni plus ni moins de Krilin !

La sphère en miettes, Krilin soupira de soulagement.

— Ouf ! On peut dire qu’il aime les grands discours lui, déclara le petit chauve tout en se tournant vers la bande d’un air grave. Ça va ? Vous n’avez rien ?

Alors que le petit chauve se posait afin d’avoir une conversation convenable, les membres du groupe étaient toujours sans voix. Finalement ce fût Kakarotto qui rompit le silence.

— K… Krilin ? Comment peux-tu être là ? C-21 a pourtant dis que tu étais…

— Prisonnier ? En effet, je l’ai été toute la nuit, mais grâce à Yamcha, Tenshinhan, Upa et Chaozu, j’ai pu m’échapper. Malheureusement ils n’ont pas eu autant de chances que moi et ils se sont fait recapturer. Nous devons nous dépêcher de les secourir. Qui sait ce que C-21 va faire d’eux ?

— Je vois, fît Kakarotto qui ne pût s’empêcher de retrouver tout de même le sourire malgré la situation. Au moins tu as pu t’échapper. Pendant que l’on combat les types de C-21, tu pourras guider quelques-uns d’entre nous à travers le vaisseau pour délivrer les autres.

— Je n’aurais pas mieux dit, mon ami, répondit Krilin tout en renvoyant le sourire du saïyan.

Si la majorité de la bande était heureuse de voir le petit chauve libre, certains comme Baddack, Ryack, Végéta et Eléria avaient quelques réserves. Ils ne savaient pas pourquoi, mais ils ne pouvaient s’empêcher de penser que quelque chose ne tournait pas rond. Il en était de même pour la fille et la femme de Krilin qui, pour une quelconque raison, ne se sentaient pas aussi enthousiastes qu’elles le voudraient.

Alors que Kakarotto s’apprêtait à rejoindre le petit chauve, une silhouette le dépassa avec vivacité pour se rendre vers Krilin qui, à la surprise générale, fût sous la menace d’une lame énergétique destinée à l’égorger. Le guerrier au kimono jaune-orange jeta un coup d’œil sur le côté pour voir Gohan lui jeter un regard meurtrier.

— Je ne sais pas pourquoi tu lui ressembles, ni pourquoi tu as la même aura que lui, mais une chose est sûre tu n’es pas Krilin. Alors qui es-tu exactement, imposteur ? Fît le saïyan d’un ton clairement menaçant.

Dans un premier temps surpris, Krilin retrouva rapidement son sang-froid.

— Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu ne me reconnais pas ? Je suis bien Krilin et personne d’autre.

La réponse du guerrier chauve n’eut pour seul effet que d’encourager Gohan à compresser davantage sa lame sur son cou.

— Fous-toi encore de moi et je t’égorge. Maintenant dis-moi où se trouve Krilin, Upa et nos autres amis. Et c’est la dernière fois que je te le demanderais.

Cette scène surréaliste interloqua, voire effraya, la plupart des membres de la bande qui se demandaient qu’elle mouche avait piqué Gohan. Certain comme Végéta étaient quant à eux restés de glace. Cette scène confortait leur début de soupçon.

Pour calmer le jeu, Kakarotto s’adressa à son fils posément :

— Gohan, je peux comprendre que la situation soit stressante, avec C-21 et ses gars qui attaquent les villes, mais ce n’est pas une raison pour devenir paranoïaque et nous soupçonner entre nous. Ressens son aura. Il s’agit bien de Krilin. Donc fait disparaître ce couteau et…

— Papa tu ne la sens pas ? Interrompit Gohan sans s’arrêter de darder Krilin qui alternait son regard entre le père et le fils.

— Sentir quoi ?

— Son odeur. Sens-là et tu comprendras.

À l’instar d’une grande partie de l’assistance, Kakarotto avisa son fils avec perplexité. Il céda tout de même à ses exigences si cela pouvait le calmer. Le saïyan renifla alors en direction de Krilin, et là il comprit ce que son benjamin voulait dire. Certes ce genre d’odeur pouvait être perçu juste après un combat ou un entraînement, mais elle avait tendance à partir avec le temps. Hors ce Krilin en empestait. Ce n'était pas bon signe. Confus, le père de Gohan avisa alors Krilin, l’air incertain.

Comprenant que la situation lui échappait Krilin tenta de renouer le dialogue avec le grand père de Pan :

— Hé, Son Goku ! Mais qu’est-ce que ton fils veut dire par « mon odeur » ? Et puis non ! Dis-lui de baisser son arme, on n’a pas le temps pour ces simagrées, nos amis sont… Que ? Mais qu’est-ce que tu fais, Ryack ?!

Le grand-père de Koran s’était posté en hyper vitesse devant Krilin, sa main droite grande ouverte en face de son visage. Le guerrier chauve avisa le stratège qui le fixa avec une expression d’hostilité pure.

— Réponds à la question de Gohan ou je te pulvérise !

Ne comprenant pas ce qu’il avait dit de mal, Krilin tourna de nouveau son regard vers le fils de Baddack afin de chercher son soutien. Il eût la mauvaise surprise de constater que ledit saïyan le fixait avec une complète méfiance. Il était clair qu’il ne le croyait plus. Nerveux, le chauve serra son poing gauche.

— " Goku " était le nom que mon grand-père m’a donné quand j’étais enfant mais je ne le porte plus depuis longtemps, je m’appelle Kakarotto, rectifia le gentil saïyan. Tout le monde ici le sait, Krilin y compris et il serait bien le dernier à se tromper dessus. Maintenant, répond aux questions de mon fils, imposteur !

Krilin regarda Kakarotto d’un air neutre, le temps de prendre conscience de son erreur, avant de se laisser porter dans un bref et faible ricanement. Un esclaffement sans joie à l’issue duquel Krilin, ou plutôt le Leader du Syndicat, remplaça sa bonhomie factice par un sourire sardonique qu’il accorda à Kakarotto. A l’instar de la plupart de l’assistance, dont Marron et sa mère, le saïyan eut un léger frisson. Rares ont été les occasions où il a pu contempler une expression aussi sinistre. Le malaise était d’autant plus fort que ça venait d’un homme ressemblant en tout point au père de Marron, qui s’est toujours distingué par sa sympathie et sa gentillesse.

Sans se départir de son rictus hautain ni de son calme, l’autre Krilin fît un bref soupir avant de prendre la parole.

— Tss ! Se faire griller à cause d’un mauvais réflexe, c’est assez pitoyable je dois dire, avoua le Leader du Syndicat avant de tourner son regard vers Gohan. Dis-moi jeune homme, comment-as-tu fais pour deviner ma véritable nature ? Qu’elle était donc cette mystérieuse odeur ?

— Du sang. Tu empestes le sang.

— Comment ça ? Pourtant je n’ai touché à personne pour l’instant.

— Je ne parlais pas de sang frais, mais de sang séché. Chez toi l’odeur est clairement décelable, signe que tu as l’habitude de baigner tes mains dans le sang, ce qui impliquait deux options : Soit tu travailles dans une boucherie, soit tu es un tueur adepte du carnage. Notre Krilin n’étant ni l’un ni l’autre tu ne pouvais pas être lui. Quant à savoir ta vraie nature, étant donné la situation, la seconde option me paraît être une évidence.

— Impressionnant, c’est ce qui s’appelle avoir du flair. Je comprends mieux comment tu as vu venir la supercherie.

— Rien d’extraordinaire. Maintenant arrête de tourner autour du pot et répond à ma question : Qui es-tu ?

— Hé, hé ! Je te l’ai déjà dit, je suis Krilin. Pas le vôtre bien sûr.

— Comment ça, pas le nôtre ?

L’autre Krilin regarda successivement Ryack et Gohan.

Donc ça fait 1,2… Eh bien pour faire simple, je ne suis pas d’ici. Et par “ici” je veux dire de ce monde. De cet univers.

Tandis que les membres de la bande se regardaient l’air incertain, Krilin avisa rapidement Eléria, Darrack, Goku, Trunks, Marron, Séléa, Junior et Natchi.

3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… Tss ! Vous ne percutez vraiment pas ? Bon… C’est vrai que j’ai eu du mal à le croire quand votre C-21 est venu à moi.

— Arrête avec tes devinettes et dis-nous ce que l’on veut savoir ! Menaça Ryack.

— Ok, ok ! Fît Krilin tout en avisant les vétérans de la bande… 11, 12,13… En fait, je viens d’une réalité alternative à la vôtre.

— Une… Une réalité alternative ? Répéta Goku. Tu veux dire, une autre Terre ? Dans un autre univers ?

-… 14,15… Eh oui. Je viens d’une Terre semblable à la vôtre mais qui a suivi un parcours distinct et donc possèdent de nombreuses différences avec la vôtre. Notre existence, à mon double et moi-même, en est la preuve.

Si la majorité de la bande avait quelques difficultés à assimiler l’information, d’autres comme Goku, Bulma, Junior ou Maïa mesuraient l’ampleur de ces dires. Ainsi, il existait bien une multitude d’autres Terres parallèles à la leur dans le tissu de la réalité. Une nouvelle fantastique en soi, mais pas si extraordinaire que ça. Du moins pour les z-fighters qui savaient qu’un monde des démons existait et qu’il était possible de ressusciter les morts.

Sans prêter plus attention aux réactions de l’assemblée, le Leader du Syndicat poursuivit :

— Si chez vous, cette pathétique version de moi-même que vous considérez comme votre ami joue les justiciers à vos côtés, disons que moi j’ai choisi une voie plus ambitieuse, hé, hé !

— Une voie faite de larcins et de meurtres j’imagine, précisa Junior avec une moue méprisante.

-… 16,17… Je dirais plutôt de conquêtes et d’opportunités. Visiblement vous n’avez pas le même point de vue.

— Je dirais plutôt que l’on a n’a pas les mêmes critères moraux.

-… 18,19. Parfait ! ça fait 19 cibles donc.... Tu m’en diras tant. En tout cas, votre monde… Non, plutôt votre groupe est bien drôle.

Le Leader du Syndicat porta successivement son regard vers Kakarotto, Ryack et Piccolo.

— C’est tellement marrant de vous voir tous les trois, Son Goku, Ryack et Shinobu (*) dans le même groupe. Surtout lorsque j’ai su que vous étiez des sortes de justicier du bien commun ou une connerie dans le genre. Quand votre C-21 nous en a informés je n’y aie pas cru personnellement, mais je dois bien admettre qu’il avait raison. Les membres de mon groupe auraient trouvé ça horripilant.

La confidence du Leader du Syndicat fît apparaître la perplexité dans l’assistance. Que voulait-il dire par dans ce monde ils étaient des justiciers ? Dans ce monde alternatif étaient-ils aussi mauvais que ce Krilin ? Et puis pourquoi nommait-il Kakarotto par le nom de son fils ? Qui est ce Shinobu qu’il prend pour Piccolo ? C’était à n’y rien comprendre.

Ryack qui n’en avait pour l’instant rien à faire de ce surplus d’information décida d’accélérer les choses.

— Trêve de bla-bla inutile. Si tu veux vivre encore tu as intérêt à me dire tout ce que tu sais sur la base de C-21. A moins que tu veux que je te pulvérise ?

Pour appuyer sa menace, Ryack fît apparaître une boule d’énergie jaune de sa main qui fît lever un sourcil au Leader du Syndicat.

— Ok, ok ! Vous m’avez eu…

D’un geste presque imperceptible, Krilin resserra son poing fermé.

-… Vous méritez donc que je vous fasse la lumière sur tout cela.

Soudain, le Leader du Syndicat ouvrit sa main, libérant une forte source lumineuse, semblable au Taïkyoken, éblouissant au passage l’ensemble de la bande. Sans hésiter, le combattant maléfique repoussa la main armée de Gohan tout en livrant un coup de pied à la paume de Ryack, le levant haut vers le ciel. D’un déplacement en hyper vitesse, le chauve se plaça derrière Gohan qu’il expédia vers Ryack d’un coup pied, envoyant valdingué les deux saïyens vers le reste de la bande, toujours déstabilisé par l’aveuglement passages. Ses deux geôliers neutralisés, Krilin fonça vers sa cible, Mary. D’un double kiaï il repoussa Marron, Natchi et Piccolo qui entouraient la blonde et logea son poing sur son ventre, lui coupant ainsi le souffle, avant de s’envoler vers le ciel avec elle. Maintenant fermement le cou de sa victime, le Leader du Syndicat s’immobilisa dans les airs à bonne distance de la bande.

Il fallut quelques secondes supplémentaires pour que les premiers z-fighters ne retrouvent une vue correcte et ne s’apprêtent à se jeter vers leur ennemi qui fît en sorte de calmer leur ardeur bien vite.

— STOP ! Pas un geste ou je tue le cyborg numéros 18 ! Même chose si je sens la moindre fluctuation dans votre aura. Je sais que pas mal d’entre vous maîtrise le Déplacement Instantanée des Yardrats, donc vous ne me la ferez pas à l’envers

Pour corroborer ses dires, le Leader du Syndicat serra la gorge de Mary qui tenta vainement de se soustraire à la poigne de fer du double de son époux.
Coupé dans leur élan, les membres de la z-team, Marron en première, ne purent qu’enrager tout en retrouvant peu à peu leur vue. Il leur fallait en effet rassembler une très petite quantité d’énergie avant de pouvoir se téléporter. Le délai était même des plus brefs, mais il était là, et si ce Krilin avait les mêmes capacités que le père de Marron, il y avait un risque bien réel qu’il arrive à écraser la gorge de Mary avant que quelqu’un ne puisse se téléporter. Ils étaient pieds et poings liés.

Satisfait d’avoir pris la main, le Leader du Syndicat surveilla à la fois les membres de la z-team et la cyborg afin de prévenir une quelconque attaque surprise. Suivant le plan du cyborg 21, il aurait immédiatement dût se rendre dans la Capitale de l’Ouest après avoir détruit le laboratoire de la Bulma de ce monde. Seulement, il détestait recevoir des ordres, surtout quand ils venaient d’un C-21, quel que soit son univers d'origine. Et puis il avait préparé quelques choses de bien meilleure.

— Bien. Vous êtes tous regroupés au même endroit. Cela facilitera les choses, déclara le Leader du Syndicat toute en claquant des doigts.

Aussitôt, plus d’une centaine de boules d’énergie émergèrent du sol, flottant tout autour des combattants de la z-team abasourdi par cet énième coup de théâtre. A peine ces derniers avaient pris conscience de leur situation qu’un nouveau claquement de doigt de Krilin retentit et les boules d’énergie se changèrent en disque à bords coupant de mêmes composition.

— J’espère que vous apprécierez ma petite surprise à sa juste valeur.

Les saïyens eurent tout juste le temps de se transformer en leur forme super quand un troisième claquement de doigt du guerrier maléfique retentit, faisant converger l'ensemble des Kienzans vers les z-fighters qui se savaient en sursis.

-Merde ! Hurla Darack.


à suivre...

Note de l'auteur

(*) Shinobu : Nom d'une petite flûte traditionnelle japonaise en bois, notamment utilisée au Japon dans divers styles dont le minyo, le nagauta, la musique accompagnant les festivals (hayashi) et le kabuki. Ainsi, j'imagine que vous vous doutez pourquoi jai choisi ce nom.
Dernière édition par broly97 le Sam Oct 07, 2017 22:32, édité 2 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Mar Déc 20, 2016 18:44

C'était trop...... court :mrgreen:

Sérieusement, c'était assez intéressant pour se lire très vite et du coup les 8000 mots en paraissent 2000. Donc, j'ai bien aimé... beaucoup de choses en fait, flemme de faire un commentaire complet. Le coup de Krilin qui case des kikohas dans le sol, je sais pas comment t'as fais, mais j'ai toujours imaginé Krilin faire un truc du genre, et voir la chose être mise en scène pour de vrai ça fait plaiz ! Du reste, voir Krilin qui trouve saugrenu de constater que certains personnages ont embrassé le bon côté de la force, tandis que pour nous c'est de voir Krilin du côté sombre qui peut étonner, c'était un contraste bien emmené, je dois dire. Et le fait de voir le Leader du Syndicat se désolidariser de C-21 apporte un piquant carrément bien venu. Le moment où la baraque saute était saisissant aussi, ça vous scotche à votre fauteuil. C-21, toujours autant de prestance et d'aura, ça aussi c'est à relever, comme tout un tas d'autres choses que j'ai la flemme de lister, mais disons qu'en gros c'était un très bon chapitre :)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Mar Déc 20, 2016 22:58

Salut omurah ! Merci pour cette reviex rapide :)

C'était trop...... court :mrgreen:


J'ai longtemps rêvé que l'on me fasse ce genre de commentaire et... C'est trop cool ! Allez bye bye le format 30-40 pages ! On ne va faire que du 5 pages :twisted: ... Non je rigoles sauf contrainte je serais incapable de me donner des barrières.

Le coup de Krilin qui case des kikohas dans le sol, je sais pas comment t'as fais, mais j'ai toujours imaginé Krilin faire un truc du genre, et voir la chose être mise en scène pour de vrai ça fait plaiz !


Remercie Rebel et Tonay pour cela. Lorsque je leurs ai livré la V1 du chapitre le Krilin/le chef du Syndicat était censé lancé direct les Kienzans suite à un combat contre la zteam. Lorsqu'ils m'ont dis , avec raison, négatifs j'ai dût cherché une alternative et voilà !

Du reste, voir Krilin qui trouve saugrenu de constater que certains personnages ont embrassé le bon côté de la force, tandis que pour nous c'est de voir Krilin du côté sombre qui peut étonner, c'était un contraste bien emmené, je dois dire.


Hé oui ! :D En imaginant que ce soit un Krilin bénéfique qui tombent sur une terre peuplé d'une mauvaise z-team il aurait été horrifié. L'inverse est donc tout à fait vrai (sauf qu'il faut remplacé l'horreur par le dégoût)

-21, toujours autant de prestance et d'aura,


Aaah ! Que ça fait du bien cette remarque ! :mrgreen:

en gros c'était un très bon chapitre :)


Merci en espérant que le prochain soit à la hauteur :) .
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