A.G.P. (New edition)

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar biskus le Lun Fév 13, 2017 7:56

Alors je n'ai pas souvenir d'avoir deja commenté, mais je vais de ce pas combler cette lacune.
1- très bien écris , facile à lire
2- moi aimer la baston mais la façon dont tu narres ton histoires fait que jusqua présent on s'en passe très bien ( pas trop longtemps quand même' hein nan mais oh) .
3-sur ton dernier chapitre jai sur quelque passage rigoler tout seul dans mon coin .
4- visiblement végéta et badack on la meme gestion des problèmes ( petite mention pour le sadisme éducatif de végéta )
5- pan va t elle s'apercevoir qu'elle a délaissé son grand père maternelle ? ( si on serait dans une histoire de paulemile nul doute que j'aurai penser directe à un ssj pour pan mdr )
6- piccolo n'a finalement pas l'air d'avoir trop d'animosité envers baddack je dirais meme qu'il a l'air de le prendre en sympathie ( façon piccolo bien sûr )
7- tes persos inventé sont pas gênant et finalement respecte bien le schéma dB
8- la suite la suite la suite
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Lun Fév 13, 2017 17:25

Non, je n'avais pas encore eu le plaisir de lire ton avis ! :D

1/ Merci ! :)

2/ Bientôt... Mais souviens-toi quand même que c'est pas la finalité première de l'histoire ni ma grande spécialité donc j'espère ne pas décevoir quand même de ce côté-là ! :)

3/ Aahhhh, savoir que je fais rire est toujours un plaisir ! :D :)

4/ Effectivement mais j'imagine que beaucoup de saiyens réagissent comme eux :) (on ne change jamais à 100% :) contente que ça soit bien passé chez toi! ^^)

5/ Elle commence petit à petit à sortir de sa bulle donc y'a de l'espoir ;) (je n'ai pas bien compris le rapport avec Pan, SSJ et Mr. Satan ? Je ne dois pas être assez loin dans la fic de Paulemile :D)

6/ Disons qu'il ne réagit pas tout à fait comme Végéta donc que c'est plus supportable (et puis l'âge amène la sagesse même chez les nameks selon moi ;) )

7/ Aaaah ! Encore un truc plaisant à lire ! J'essaye de les intégrer au mieux, merci de ton soutien !

8/ Un p'tit mois ou deux mais tout est déjà structuré dans ma tête, promis il arrivera :)


Merciiiiiiiiiii tout plein pour ce chouette com biskus ! à bientôt !
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar biskus le Lun Fév 13, 2017 18:28

Pour le grand père je parlais de guimao ( arrière grand père en fait j'ai dit une bêtise plus haut 😢) en fait j'imaginais que de part la perte de guimao qu'elle a un peu délaisser au profit de baddack elle s'en sauraient voulu à elle meme et serai devenu ssj ( debloquaga par pétale de plomb lol )
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Rebel O'Conner le Lun Fév 13, 2017 19:10

Bien.
il est temps que Bardock fasse enfin ce pourquoi il est là.
ça va saigner.
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Messagepar omurah le Lun Fév 13, 2017 20:21

Hellow! :D

Bon, je commence par évacuer le point négatif, et encore je suis même pas sûr d'être dans le vrai :p

"sans déraidir ses mains de l’amas duveteux ni sans perdre sa concentration."
Je me permets de relever parce que ça apparaît deux fois dans le chapitre (l'autre fois étant :
sans cesser de mâcher son chewing-gum ni sans quitter des yeux). "Ni sans" je ne suis pas sûr que ce soit correct ; soit mettre "sans déraidir ses mains de l'amas duveteux et sans perdre sa concentration" soit "sans déraidir ses mains de l'amas duveteux ni perdre sa concentration" ;)

Du reste,
Les chats tournent en rond avant de dodo
Les chiens penchent la tête quand on leur parle
Les saiyens creusent des cratères avant d'aller pieuter ! xDD
Ce passage m'a vraiment amusé, belle trouvaille :p
Gohan qui colle des coups de pression à Baddack rien qu'en faisant fluctuer son Ki, c'était marrant aussi ^^
Haha, la contradiction de Buu, énorme, là encore ça m'a bien fait sourire xD
J'adore le personnage de Danuki, probablement le plus tragique, et celui qui suscite le plus d'empathie chez moi, jusqu'ici. Keep up! Puis Danuki entraîné par Buu, l'idée est géniale °0°
Mister Satan lui par contre il casse les burnes xD
Bra et Pan, mon rapport à ces deux personnages est assez amusant, sachant que je les trouve toutes les deux têtes à claques, mais vu qu'elles sont en opposition, je suis pris à mon propre jeu vu que l'ennemi de mon ennemi est mon ami, du coup de par leur opposition, elles en deviennent toutes les deux mes amies xD
Bon oui je sais c'est bizarre. Mais en gros c'est pour dire que leur opposition ne sert pas seulement l'intrigue, mais aussi le développement des personnages en eux-mêmes, et ça c'est doublement bieng =)

« Parce que, à l’exception de sa passion pour le combat, tout ce qu’il fait m’indiffère ou m’agace… L’avoir à mes côtés en permanence n’est pas l’important, c’est même préférable vu comme sa bienveillance et sa curiosité exacerbée me donnent des haut-le-cœur… Tout ce qui compte, c’est qu’il existe. »

Waw, ce talent dans l'écriture quand même '-'
Par ailleurs, toute la scène Végéta x Bra, du caviar, vous dis-je.

Il exigeait de temps en temps qu’elle éprouve son corps de manière extraordinaire, ainsi elle était régulièrement contrainte à évoluer dans la salle de gravité en action. Elle ne devait pas se battre avec lui, juste être dedans et supporter la pression. Avec la danse de l’air, c’était la seule manifestation de sa puissance saiyenne qu’il lui avait imposé.

Haha, typiquement le genre de détails que j'aime lire dans un chapitre =)
Dans le même genre, Mady et Kinto-Un, c'était le bien comme séquence 8D

La situation était étrange, il n’avait rien ajouté à son retour et elle n’osait plus rien dire de peur qu’il ne la menace ou seulement ne parte à nouveau.

Hahaha, Bardock ce papillon insaisissable ! On croirait qu'attraper et apprivoiser l'air serait plus facile, c'est amusant :3
J'imagine Pan en train de faire des mouvements lents et tout, pour pas brusquer ce pauvre chaton égaré loin de chez lui xD
Un pauvre chaton qui a décidé de sortir les griffes de tigre à la fin du chapitre cela dit loul

Le coup de l'arbre à nourriture et du marquage de territoire c'était...... génial xD

Je les ai observé, laisser se reproduire, me montrer des coins sympas

:lol: :lol:
Les rats ont traîné Baddack dans un club échangiste huppé ? Ou dans THE bar incontournable du coin ? 8D
Bon, je devine que c'était pas de ça que parlait Baddack (quoique xD) mais ça m'a fait rire parce que c'est la première chose à laquelle j'ai pensé lol

Pis le coup du bébé rat... horrible, j'ai eu du mal à m'en remettre xDD
Et la vanne de Baddack sur le reste de la famille qui ira tenir compagnie... vade retro satanas xD

Le revirement de Baddack qui s'adoucit pour ensuite tomber à bras raccourcis sur Pan, c'était ouf.
J'étais estomaqué. Baddack est vraiment un animal sauvage indomptable/imprévisible !
C'était le meilleur moment du chapitre pour moi, en tout cas.

« Il va le tuer. » s’écria-t-elle, éperdue.

Loul, connaissant Pan, ça m'étonnerait pas d'apprendre qu'elle parlait en fait du risque encouru par Bardock et pas Piccolo xDDDD

Tant que j'y suis, Piccolo est cool dans ce chapitre, c'est l'un de mes persos préférés (comme beaucoup d'entre nous) et j'ai bien aimé ce que tu en as fait, il s'est comporté en bon Piccolo bien in-character. Tout comme Bushido (oui je feuillette les logs du coup j'ai vu ce qui s'est dit notamment sur Baddack :p), j'ai juste regretté l'absence de mention spéciale par rapport à Pan, même si j'ai vu que c'était suggéré quand même dans le texte.

Bref, très bon chapitre, comme d'habitude ^^
RIP Gyumao '-'
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Mar Fév 14, 2017 0:37

biskus a écrit:en fait j'imaginais que de part la perte de guimao qu'elle a un peu délaisser au profit de baddack elle s'en sauraient voulu à elle meme et serai devenu ssj


okkkééé... :) Au plaisir de te croiser au prochain chap ! (et j'espère toujours être à la hauteur de tes attentes ^^)

Rebel a écrit:il est temps que Bardock fasse enfin ce pourquoi il est là.


Je rappelle que le chap 12 n'est pas le dernier chapitre ni même l'avant-dernier :twisted: Mais y'aura du GRAND mouvement dans l'intrigue principale quand même, rassure-toi 8-)

Omurah : (ouais, en spoil, pour faire genre que mon post est un peu épuré :p)

Spoiler
omurah a écrit:Hellow! :D

Bon, je commence par évacuer le point négatif, et encore je suis même pas sûr d'être dans le vrai :p


Je te crois sans hésitation, au pire, c'est correct mais très déconseillé parce que trop moche ;) Je fais parfois des corrections du genre chez les autres et je ne suis pas une graaaaaaaande littéraire donc il est tout à fait possible que ce soit une de mes vilaines formulations ! Je corrigerai ça ! Merci tout plein !

Du reste,
Les chats tournent en rond avant de dodo
Les chiens penchent la tête quand on leur parle
Les saiyens creusent des cratères avant d'aller pieuter ! xDD
Ce passage m'a vraiment amusé, belle trouvaille :p


Ben quoi, faut bien s'installer confort, non ? :D

Gohan qui colle des coups de pression à Baddack rien qu'en faisant fluctuer son Ki, c'était marrant aussi ^^
Haha, la contradiction de Buu, énorme, là encore ça m'a bien fait sourire xD

Ouuuf :)

J'adore le personnage de Danuki, probablement le plus tragique, et celui qui suscite le plus d'empathie chez moi, jusqu'ici. Keep up! Puis Danuki entraîné par Buu, l'idée est géniale °0°


Rhaaann le soulagement ! J'avais peur de le rendre trop trash incohérent... Je continue !! J'espère que la suite continuera de te plaire de lui :)

Mister Satan lui par contre il casse les burnes xD
C'est fait exprèèèès ! :D

Bra et Pan, mon rapport à ces deux personnages est assez amusant, sachant que je les trouve toutes les deux têtes à claques, mais vu qu'elles sont en opposition, je suis pris à mon propre jeu vu que l'ennemi de mon ennemi est mon ami, du coup de par leur opposition, elles en deviennent toutes les deux mes amies xD
Bon oui je sais c'est bizarre. Mais en gros c'est pour dire que leur opposition ne sert pas seulement l'intrigue, mais aussi le développement des personnages en eux-mêmes, et ça c'est doublement bieng =)
Merciii ! Heureuse qu'elles te fassent te l'effet, elles vont encore bien évoluer :)

« Parce que, à l’exception de sa passion pour le combat, tout ce qu’il fait m’indiffère ou m’agace… L’avoir à mes côtés en permanence n’est pas l’important, c’est même préférable vu comme sa bienveillance et sa curiosité exacerbée me donnent des haut-le-cœur… Tout ce qui compte, c’est qu’il existe. »

Waw, ce talent dans l'écriture quand même '-'
Par ailleurs, toute la scène Végéta x Bra, du caviar, vous dis-je.


Hiiiiiiiiiiii elle est dans mon top des scènes plaisir à écrire ! Ravie que tu l'apprécies ! De là à dire que j'ai un talent d'écriture... :p Je préfère me dire que j'ai su te toucher avec ce que j'a voulu dire et ça je kiiiiiiiiffe ! :D

Il exigeait de temps en temps qu’elle éprouve son corps de manière extraordinaire, ainsi elle était régulièrement contrainte à évoluer dans la salle de gravité en action. Elle ne devait pas se battre avec lui, juste être dedans et supporter la pression. Avec la danse de l’air, c’était la seule manifestation de sa puissance saiyenne qu’il lui avait imposé.

Haha, typiquement le genre de détails que j'aime lire dans un chapitre =)
Dans le même genre, Mady et Kinto-Un, c'était le bien comme séquence 8D

keur keur keuuuuur certains détails de ces passages servent vraiment à justifier pas mal de choses de la suite :)

La situation était étrange, il n’avait rien ajouté à son retour et elle n’osait plus rien dire de peur qu’il ne la menace ou seulement ne parte à nouveau.

Hahaha, Bardock ce papillon insaisissable ! On croirait qu'attraper et apprivoiser l'air serait plus facile, c'est amusant :3
J'imagine Pan en train de faire des mouvements lents et tout, pour pas brusquer ce pauvre chaton égaré loin de chez lui xD
Un pauvre chaton qui a décidé de sortir les griffes de tigre à la fin du chapitre cela dit loul


Le coup de l'arbre à nourriture et du marquage de territoire c'était...... génial xD

Je les ai observé, laisser se reproduire, me montrer des coins sympas

:lol: :lol:
Les rats ont traîné Baddack dans un club échangiste huppé ? Ou dans THE bar incontournable du coin ? 8D
Bon, je devine que c'était pas de ça que parlait Baddack (quoique xD) mais ça m'a fait rire parce que c'est la première chose à laquelle j'ai pensé lol

Pis le coup du bébé rat... horrible, j'ai eu du mal à m'en remettre xDD
Et la vanne de Baddack sur le reste de la famille qui ira tenir compagnie... vade retro satanas xD

Le revirement de Baddack qui s'adoucit pour ensuite tomber à bras raccourcis sur Pan, c'était ouf.
J'étais estomaqué. Baddack est vraiment un animal sauvage indomptable/imprévisible !
C'était le meilleur moment du chapitre pour moi, en tout cas.[/quote]

Je l'aime <3 (et je vois que tu l'aimes aussi :p)

« Il va le tuer. » s’écria-t-elle, éperdue.

Loul, connaissant Pan, ça m'étonnerait pas d'apprendre qu'elle parlait en fait du risque encouru par Bardock et pas Piccolo xDDDD

Tant que j'y suis, Piccolo est cool dans ce chapitre, c'est l'un de mes persos préférés (comme beaucoup d'entre nous) et j'ai bien aimé ce que tu en as fait, il s'est comporté en bon Piccolo bien in-character. Tout comme Bushido (oui je feuillette les logs du coup j'ai vu ce qui s'est dit notamment sur Baddack :p), j'ai juste regretté l'absence de mention spéciale par rapport à Pan, même si j'ai vu que c'était suggéré quand même dans le texte.


Genre y'avait un doute qu'elle s'inquiète pour Piccolo, ma p'tite Pan obsessionnelle, tu crois ? :)

Pour Piccolo d'ailleurs, ça me rassure ! Il fait partie des persos difficiles à traiter pour moi (avec, pour faire original, ce très cher Son Goku...)
J'avais remarqué au chap précédent que tu lisais les logs :D J'me demandais comment tu savais pour Bushido... Puis j'ai tilté ;) j'me suis d'ailleurs douté en discutant avec lui que tu lirais peut-être, j'ai failli lâché un p'tit "coucou Omurah"

Bref, très bon chapitre, comme d'habitude ^^
RIP Gyumao '-'


Merciiii 10 000x à toi de me suivre aussi bien, ça fait plaisir :)


Merci à tous les trois !!! :)
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Jack Le Flocon le Ven Mars 03, 2017 12:01

Voilà, enfin fini les 11 premiers chapitres, et mon Dieu que c'est génial !

Spoiler
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Un petit commentaire condensé pour donner mon avis global:

Tu arrives parfaitement à maîtriser un large panel de personnages différents, ils sont bien travaillés. Même si j'avais beaucoup de mal au départ à différencier Yanu, Miiky et Zarina (ou plutôt à les distinguer), leurs caractères bien définis m'ont permis de régler ce problème. Concernant les interactions entre personnages, je trouve celle entre Bardock et Pan, le "duo" principal, particulièrement bien travaillé. J'ai quand même l'impression que Pan, au-delà de son admiration (obsession ?), veut carrément le pêcho, non ? 8-)
J'adore aussi ton Gohan et ses doutes vis-à-vis de Bardock, ainsi que Zarina et Miiky et leurs doutes vis-à-vis de leurs propres personnes.

L'histoire en elle-même avance bien, c'est très cool de se retrouver dans le quotidien des personnages, la quasi-absence de fight ne me dérange pas tant l'histoire et l'intrigue sont intéressantes. J'attends la suite !

Amoureusement.
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar CupNero le Ven Mars 03, 2017 23:13

ALORS.

Chose promise, chose due, voici mon commentaire.

Ta fic est... Originale. Je n'ai pas lu énormément de fanfictions Dragon Ball, alors forcément, j'ai commencé avec en tête le cliché suivant : "Baston, entourée de lore tourné vers la baston". Ce qui n'est pas le cas de ton histoire, ou en tout cas pas de façon aussi binaire ou omniprésente. Et... Ben finalement, j'aime bien ! Beaucoup même !

Ce à quoi j'adhère beaucoup :

- Le personnage de Bardock. Son sarcasme, plus précisément. Il est soigné aux petits oignons, ça se sent. Je pense notamment aux chapitres 7 et 8, juste après son passage du "côté lumineux" (et surtout du côté bavard, donc). C'est peut-être parce que je n'étais pas encore habitué, mais j'étais plié de rire à chacune de ses répliques, sans exagérer, ce qui est rare - et donc appréciable.
- Son Goten. Tu le gères bien. On ne l'a jamais vu adulte, après tout ; tu réussis à montrer qu'il reste un digne fils de Gokû sans pour autant en faire un Gohan bis, ce qui aurait été le risque, ça mérite un bon point ça.
- L’ambiguïté. J'ai brutalement réalisé, à la fin du chapitre 11, qu'on ne sait pas à quel voeu Bardock correspond. J'étais parti du principe qu'il était le type que Pan avait demandé... Mais en y réfléchissant quelques instants, Danuki s'est brutalement orienté vers l'idée de la battre à tous prix juste après le souhait. Rien n'empêche, donc, que Bardock soit le fameux "monstre", et qu'il pète réellement un câble au bout des quelques semaines. Ou, encore mieux, que Bardock soit deux vœux en un. J'en sais rien encore, ce qui me donne envie de lire la suite, du coup GG !
- Bulma, qui est potentiellement mon personnage préféré dans cette fic. Notamment dans son rapport à Vegeta, et par extension à Bardock, c'est du très bon boulot je trouve.

Ce sont les quatre points qui me font le plus aimer ta fic. Ça veut pas dire que j'aime pas le reste, bien au contraire - je pense notamment à Pan qui est très attachante dans l'ensemble, Son Gohan qui est appréciable à souhait, ou encore les trois enfants qui m'amusent pas mal, et la trame de fond avec les expériences de Gohan (je te félicite de lui avoir refilé cette folie des grandeurs, d'ailleurs, c'est une bonne traduction de l'arrogance dont il faisait preuve quand il était le plus fort, dans les sagas Cell et Buu).

Après, si je devais m'attacher à des trucs qui me plaisent moins, sans forcément me rebuter...
- J'ai beaucoup de mal à cerner ton interprétation de Vegeta. On alterne entre des moments où je le reconnais très bien, des moments où je constate une évolution logique, et... Le reste, qui me chamboule un peu. Par exemple, on voit bien dans ses rapports à Trunks qu'il a évolué par rapport à l'enfance de celui-ci, qu'il a réalisé ses "erreurs" (encore que le verbe SUSURRER à l'oreille dans le passage de la salle de gravité m'a beaucoup trop fait penser à Dio Brando, et c'est assez horrible à imaginer) mais je n'ai pas l'impression qu'il soit très différent vis-à-vis de Zarina... Bref, j'ai un peu de mal.
- Mr Satan. C'est ton interprétation et je l'accepte, mais j'aime bien ce personnage, du coup mon esprit préfère oublier à quel point il peut être horripilant pour mettre en avant ses qualités... Et toi tu fais l'inverse.
- Danuki. Mais cette fois c'est purement subjectif. Il est bien écrit, on va dire que j'aime ne pas l'aimer. Tu l'as écrit de telle sorte à ce qu'il soit typiquement le genre de personnages qui m'agace. J'espère très, très sincèrement qu'il ne remettra jamais la main sur Pan, même si je vois ma déception arriver grosse comme un camion xD

En résumé, j'aime beaucoup ta fic. Les personnages sont pour la plupart bien traité, j'apprécie énormément trois d'entre eux, moins trois autres - on s'y retrouve. Si j'devais résumer mon commentaire en une phrase...

"Je lirai la suite !"
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Lun Mars 06, 2017 21:48

Jack Le Flocon :

Spoiler
Jack Le Flocon a écrit:Tu arrives parfaitement à maîtriser un large panel de personnages différents, ils sont bien travaillés. Même si j'avais beaucoup de mal au départ à différencier Yanu, Miiky et Zarina (ou plutôt à les distinguer), leurs caractères bien définis m'ont permis de régler ce problème.


J'espère que la différenciation s'est fait assez rapidement quand même :)

Concernant les interactions entre personnages, je trouve celle entre Bardock et Pan, le "duo" principal, particulièrement bien travaillé. J'ai quand même l'impression que Pan, au-delà de son admiration (obsession ?), veut carrément le pêcho, non ? 8-)


Tu fais un transfert, j'te jure. :lol:

(ou pas 8-) )

J'adore aussi ton Gohan et ses doutes vis-à-vis de Bardock, ainsi que Zarina et Miiky et leurs doutes vis-à-vis de leurs propres personnes.

"Doute" encore un titre qui aurait marché pour cette fic. :)

L'histoire en elle-même avance bien, c'est très cool de se retrouver dans le quotidien des personnages, la quasi-absence de fight ne me dérange pas tant l'histoire et l'intrigue sont intéressantes. J'attends la suite !
Amoureusement.


Tu résumes tout ce que j'ai envie de transmettre !! Merci my baby Jackyyy ! :) <3 (J'espère que l'amour ne t'a pas rendu trop aveugle et subjectif :p)


Cupnero :

Spoiler
CupNero a écrit:
Ta fic est... Originale. Je n'ai pas lu énormément de fanfictions Dragon Ball, alors forcément, j'ai commencé avec en tête le cliché suivant : "Baston, entourée de lore tourné vers la baston". Ce qui n'est pas le cas de ton histoire, ou en tout cas pas de façon aussi binaire ou omniprésente. Et... Ben finalement, j'aime bien ! Beaucoup même !


Ravie que ma fic soit ta première "hors cadre traditionnel" qui te plaise :)

- Le personnage de Bardock. Son sarcasme, plus précisément. Il est soigné aux petits oignons, ça se sent. Je pense notamment aux chapitres 7 et 8, juste après son passage du "côté lumineux" (et surtout du côté bavard, donc). C'est peut-être parce que je n'étais pas encore habitué, mais j'étais plié de rire à chacune de ses répliques, sans exagérer, ce qui est rare - et donc appréciable.


J'espère que même habitué, il te fera toujours rire ou au moins te plaira toujours !

- Son Goten. Tu le gères bien. On ne l'a jamais vu adulte, après tout ; tu réussis à montrer qu'il reste un digne fils de Gokû sans pour autant en faire un Gohan bis, ce qui aurait été le risque, ça mérite un bon point ça.


Hiii, Gogo !! :) Cool que son caractère passe bien chez toi. J'ai effectivement essayé de lui offrir une personnalité distincte mais qui en même temps ne "cloche" pas. Tout en me fiant aux peu d'indices qu'on a de son enfance.

- L’ambiguïté. J'ai brutalement réalisé, à la fin du chapitre 11, qu'on ne sait pas à quel voeu Bardock correspond. J'étais parti du principe qu'il était le type que Pan avait demandé... Mais en y réfléchissant quelques instants, Danuki s'est brutalement orienté vers l'idée de la battre à tous prix juste après le souhait. Rien n'empêche, donc, que Bardock soit le fameux "monstre", et qu'il pète réellement un câble au bout des quelques semaines. Ou, encore mieux, que Bardock soit deux vœux en un. J'en sais rien encore, ce qui me donne envie de lire la suite, du coup GG !


Et là je réalise que heureusement tout est bien clair dans ma tête et que 'ya plus qu'à' tout bien faire passer :) J'apprécie tes interrogations, heureusement aucune ne me choque et j'espère que tu les trouves toutes plausibles :p "Ambiguïté" encore un mot que j'aurais pu choisir en titre ! :D

- Bulma, qui est potentiellement mon personnage préféré dans cette fic. Notamment dans son rapport à Vegeta, et par extension à Bardock, c'est du très bon boulot je trouve.


Choueeeette ! J'ai essayé de la faire évoluer un peu aussi tout en la laissant fidèle à ce qu'on connait ! :) Je continuerai à bien la soigner pour la suite ^^

et la trame de fond avec les expériences de Gohan (je te félicite de lui avoir refilé cette folie des grandeurs, d'ailleurs, c'est une bonne traduction de l'arrogance dont il faisait preuve quand il était le plus fort, dans les sagas Cell et Buu).


Je suis très déçue quand je lis quelque chose où Gohan est juste devenu un type banal intelligent vidé de sa force (sauf si "il se met en colère") ou le contraire, qu'on mette de côté son côté "savant" en le faisant se dépasser pour la fight parce que "c'est le meilleur, surtout quand il est en colère" (plus rare). Pour moi il est un mélange des deux et je le crois capable d'arrogance comme tu dis :) même petit, je ne l'ai jamais trouvé gnangnan ou "parfait" totalement. Puis il a épousé quelqu'un qui n'est pas du tout gnangnan ou du genre "laisser aller", il a forcément évolué à son contact.

- J'ai beaucoup de mal à cerner ton interprétation de Vegeta. On alterne entre des moments où je le reconnais très bien, des moments où je constate une évolution logique, et... Le reste, qui me chamboule un peu. Par exemple, on voit bien dans ses rapports à Trunks qu'il a évolué par rapport à l'enfance de celui-ci, qu'il a réalisé ses "erreurs" (encore que le verbe SUSURRER à l'oreille dans le passage de la salle de gravité m'a beaucoup trop fait penser à Dio Brando, et c'est assez horrible à imaginer) mais je n'ai pas l'impression qu'il soit très différent vis-à-vis de Zarina... Bref, j'ai un peu de mal.


Zuuut :( Par rapport à Zarina, je le veux justement très protecteur et à l'écoute de ses besoins. ça ne doit pas être assez suggéré ... En relisant, je tâcherai de corriger ça. En fait, je l'imagine toujours a priori distant et froid mais très attentif et dévoué dans les faits. Il cherche à apporter ce que les gens qu'il aime veulent coûte que coûte (et non pas ce que lui voudrait. Si c'était le cas, il la drillerait jusqu'à ce qu'elle progresse et la laisserait en plan voir s'en désintéresserait dés qu'il remarquerait qu'elle n'arriverait jamais à rien "naturellement")

Pour le verbe susurrer, désolé du traumatisme ! :D Remplace-le par un synonyme qui sonne moins "suave" si tu veux :p et la référence à Jojo's c'est pour m'encourager à lire le manga, c'est ça ? :p

- Mr Satan. C'est ton interprétation et je l'accepte, mais j'aime bien ce personnage, du coup mon esprit préfère oublier à quel point il peut être horripilant pour mettre en avant ses qualités... Et toi tu fais l'inverse.


J'aime beaucoup rendre les choses ambiguës mais là je pense que j'ai pas encore mis assez de nuances dans ce perso... Parce que je pense aussi qu'il a effectivement beaucoup de qualités, j'adore également son côté "faux prétentieux" et "j'en rajoute" ... J'en rajoute donc un peu trop je pense ! Encore un truc à affiner lors des relectures générales futures... Merci Cup ! :) il est prévu que ses côtés positifs ressortent plus tard, je rassure les fans :p

- Danuki. Mais cette fois c'est purement subjectif. Il est bien écrit, on va dire que j'aime ne pas l'aimer. Tu l'as écrit de telle sorte à ce qu'il soit typiquement le genre de personnages qui m'agace. J'espère très, très sincèrement qu'il ne remettra jamais la main sur Pan, même si je vois ma déception arriver grosse comme un camion xD


Il me fait flipper cet OC ! je sais pas si je l'ai réussi ou totalement foiré xD C'est perturbant comme sensation... Mais là, c'est trop tard, l'histoire est bouclée ! :p Je dois juste trouver un juste milieu entre ne pas le rendre insupportable pour le lectorat ni trop éloigné de ce que je veux qu'il soit.

"Je lirai la suite !"


Joie et allégresse ! Merci tout plein Cuppi pour ce retour complet, développé et pertinent ! ça m'aide beaucoup et surtout me fait terriiiiiiiiiiiblement plaisir !

à bientôt ! :) (et quelle pression pour pas te décevoir maintenant :( ;) )


Merci à tous les deuuux !!! :)
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Heika le Ven Mars 10, 2017 22:15

Ca y est, j'ai tout lu ! ^^

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas douée pour commenter ce que font les autres, surtout quand j'ai des contacts avec. :/

Pour le coup, je vais parler du fond et de la forme. è__é

La forme, déjà : il y a pas mal de maladresses, de fautes (temps, tournures de phrases, mots qui m'ont semblé mal employés, parfois peut-être même des contresens... ?)... MAIS !!! Mais que ce passage ne te déprime pas : après tout, j'ai tout lu, et très rapidement, donc ça n'a absolument pas été rédhibitoire.
Je te le signale, au contraire, pour t'encourager à continuer. ;)
Tu m'as semblée très admirative (le terme est un peu fort, je le reconnais ^^' ) quant à ma façon d'écrire. Mais rappelle-toi la chanson de Shania Twain :
Spoiler
Okay, so you're Brad Pitt
That don't impress me much
So you got the looks but have you got the touch
Don't get me wrong, yeah I think you're alright
But that won't keep me warm in the middle of the night
That don't impress me much

C'est vraiment ça, hein, j'ai le look, mais pas forcément... XD

J'ai juste lu le commentaire de Cuppy et ta réponse, et tu prévois donc de reprendre encore AGP ? Ca ne sera que bon. ^^
Après tout 3615 MYLIFE mode *ON*, il y a mes écrits épouvantables d'adolescence, mes écrits très maladroits de jeune adulte, et ce n'est que récemment que j'ai pu écrire comme j'écris maintenant. *OFF* Ouais, je crâne. Je peux, hein, je peux ?
N'hésite pas, ne réfléchis pas, continue !! ^0^/
PS : pour varier côté vocabulaire, n'hésite pas à utiliser le terme "métisse", aussi ?

Le fond : je l'aborde en 2e parce qu'il est bon, et c'est toujours bien de finir sur le positif. ;)
Je n'ai pas vraiment lu de fanfic jusqu'à maintenant, je débute, depuis un mois, et découvrir tous plein de problèmes "réels" dans cette histoire qui s'est toujours voulu "fantasque", c'est... C'est presque du crossreality ! XD
*Ta façon d'envisager Bardock me surprend un peu, mais vu que c'est un personnage qu'on n'a quasiment pas vu évoluer, tout est envisageable.
*je n'ai pas eu de difficulté à me rappeler qui était qui dans la dernière génération, une fois lancée pour de bon dans la lecture. C'est vite rentré. ^^
*Gohan qui cherche toujours à sauver le monde, à sa façon... C'est tout à fait lui. Ce côté obsessionnel que tu fais ressortir, sur lequel je n'avais pas percuté avant de lire le commentaire de Cupnero, est une grande idée ! J'avais l'impression de sentir sa déception et sa frustration, quand il a annoncé le décès de son grand-père. Il a échoué. Il n'a pas su repousser les limites de la Mort elle-même, il considère donc qu'il a échoué.
*Pan, je crois que tu es condamnée à vivre avec des chats jusqu'à la fin de tes jours. Je parle d'expérience. XD
*Zalina est épouvantable à souhait. Je ne peux pas m'empêcher de l'adorer. <3 (p'têt aussi parce que c'est SA fille ? *sifflotte innocemment*)
*Bra, sa froideur et son détachement apparent : haaa, ma p'tite princesse...
*Trunks n'a pas perdu ce côté un peu tête-à-claques que je lui trouvais quand il avait 9 ans... ^^
*Goten et la franchise : c'est... Très lui. XD

Et sinon, je suis assez étonnée de voir quelle patience ils ont tous par rapport au vocabulaire peu châtié de Bardock... Le cynisme, les piques, l'ironie, à la rigueur, mais les insultes ouvertes, étranger ou pas...
Mes Dieux, j'ai l'impression d'être une barbare à envisager la façon de lui inculquer la politesse, ou au moins à tenir sa langue sur son opinion sur la descendance des Saiyens... ^^'
Un Saiyen, c'est censé parler avec ses poings, après tout, non ? '__'

A quel morceau de voeu, ou quel(s) voeu(x) correspond Bardock ?
Quid de notre outsider Danuki ?
Les recherches génétiques de Gohan ne vont-elles pas transformer Zarina en monstre ? >_< (et plaf, le terrible ennemi c'est Zarina qui pête totalement un câble, et qui se retrouve à en vouloir un max à Miiky et Yanu ! Et voilà comment le problème "monstre" se retrouve cantonné à eux-trois... :D )

Je tremble à l'idée de ce qui se passera dans l'avenir...
Et j'ai hâte que la suite arrive ! ^^
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Sam Mars 11, 2017 0:27

Heika a écrit:

La forme, déjà : il y a pas mal de maladresses, de fautes (temps, tournures de phrases, mots qui m'ont semblé mal employés, parfois peut-être même des contresens... ?)... MAIS !!! Mais que ce passage ne te déprime pas : après tout, j'ai tout lu, et très rapidement, donc ça n'a absolument pas été rédhibitoire.
Je te le signale, au contraire, pour t'encourager à continuer. ;)

Tu m'as semblée très admirative (le terme est un peu fort, je le reconnais ^^' ) quant à ma façon d'écrire. Mais rappelle-toi la chanson de Shania Twain :
J'ai juste lu le commentaire de Cuppy et ta réponse, et tu prévois donc de reprendre encore AGP ? Ca ne sera que bon. ^^
Après tout 3615 MYLIFE mode *ON*, il y a mes écrits épouvantables d'adolescence, mes écrits très maladroits de jeune adulte, et ce n'est que récemment que j'ai pu écrire comme j'écris maintenant. *OFF* Ouais, je crâne. Je peux, hein, je peux ?
N'hésite pas, ne réfléchis pas, continue !! ^0^/
PS : pour varier côté vocabulaire, n'hésite pas à utiliser le terme "métisse", aussi ?


Je ne m'inquiète pas et ai bien conscience de mes plus ou moins grosses lacunes :) J'ai fait bien du chemin d'ailleurs (merci les étuuuudes...)
J'ai également à l'esprit qu'on est pas tous égaux face aux "talent d'écriture" je ne serais jamais excellente dans ce domaine mais j'ai la maturité suffisante pour me dire que ça m'est égal xD

ça ne veut cependant pas dire que ce que j'écris me convient totalement... Ainsi j'ai l'intention de refaire effectivement une relecture de forme attentive pour ensuite demander un p'tit coup de main extérieur (j'ai des noms en tête, les "heureux élus" seront prévenus en temps et en heure et ils auront tout le loisir de refuser de m'aider ou non :p) mais je suis bien décidée à bannir tout ce qui est formulations trop alambiquées, erreurs de conjugaison, orthographes, contresens (mert' y'en a encore :( ) ...

Je suis surtout admirative de certaines personnes qui écrivent direct bien mieux que moi avec beaucoup moins d'expérience... (mais j'avoue qu'effectivement ça serait bien qu'au final mon style soit aussi net que le tien un jour ... Mais j'y crois moyen xD) Ce qui me prouve que ce n'est pas un de mes talents hahah ! :D Mais j'ai trop d’orgueil pour faire corriger totalement mes écrits ... mon histoire c'est tout personnel et me correspond bien, j'ai toujours pensé avoir plus de fond que de forme dans la vie ;)

Le fond : je l'aborde en 2e parce qu'il est bon, et c'est toujours bien de finir sur le positif. ;)
Je n'ai pas vraiment lu de fanfic jusqu'à maintenant, je débute, depuis un mois, et découvrir tous plein de problèmes "réels" dans cette histoire qui s'est toujours voulu "fantasque", c'est... C'est presque du crossreality ! XD


Heu ouais, presque :p xD Je m'amuse à développer des points à peine suggérés mais de manière bien exacerbée pour justement ne pas m'éloigner totalement du "fantasque" :)

*Ta façon d'envisager Bardock me surprend un peu, mais vu que c'est un personnage qu'on n'a quasiment pas vu évoluer, tout est envisageable.


Baba <3 Je serais curieuse d'en discuter avec toi ^^ Mais je suis très fière de son traitement et tout est calculé et étudié. Une vraie composition. Mon oeuvre d'art (je suis pourtant rarement fière des choses que je fais :p ) avec tout ce que ça comprend de beauté et de laideur.

*je n'ai pas eu de difficulté à me rappeler qui était qui dans la dernière génération, une fois lancée pour de bon dans la lecture. C'est vite rentré. ^^


Victoiiiire ! :D mes babies sont identifiables ! *fière*

*Gohan qui cherche toujours à sauver le monde, à sa façon... C'est tout à fait lui. Ce côté obsessionnel que tu fais ressortir, sur lequel je n'avais pas percuté avant de lire le commentaire de Cupnero, est une grande idée ! J'avais l'impression de sentir sa déception et sa frustration, quand il a annoncé le décès de son grand-père. Il a échoué. Il n'a pas su repousser les limites de la Mort elle-même, il considère donc qu'il a échoué.


Tout à fait. Ravie qu'il te soit "parvenu" comme je l'imagine :) Gohaaaaaaaaaaaan <3
*Pan, je crois que tu es condamnée à vivre avec des chats jusqu'à la fin de tes jours. Je parle d'expérience. XD


Haaaaaahahaha :D Ma pauvre Pan totalement à la masse qui se fait jeter de partout xD Mais elle est bien dans l’obsessionnel elle aussi :)
*Zalina est épouvantable à souhait. Je ne peux pas m'empêcher de l'adorer. <3 (p'têt aussi parce que c'est SA fille ? *sifflotte innocemment*)


Hiii, enfin quelqu'un qui annonce officiellement aimer Zaza ! (J'espère quand même que tu l'as trouvé réussie pour une autre raison que son paternel héhé)

*Bra, sa froideur et son détachement apparent : haaa, ma p'tite princesse...


<3

*Trunks n'a pas perdu ce côté un peu tête-à-claques que je lui trouvais quand il avait 9 ans... ^^


J'm'en doutais que tu dirais quelque chose comme ça ! ;) J'espère que ce n'est pas trop négatif parce qu'il était hors de question qu'il soit trop comme son homologue d'un autre univers (d'ailleurs je crois que c'est un perso que t'aime pas trop ouf :p ) et j'espère malgré tout qu'en même temps tu n'es pas trop jalouse de Tressi ( ;) Quand j'étais petite j'étais amoureuse du Robin des Bois de Disney, inutile de te dire que je pouvais pas piffer Marianne... )

*Goten et la franchise : c'est... Très lui. XD


Ah ? Tant mieux si tu le retrouves :) j'aime bien le p'tit Gogo... J'avais un peu de mal à savoir quoi en faire au début, maintenant tout s'éclaire ^^

Et sinon, je suis assez étonnée de voir quelle patience ils ont tous par rapport au vocabulaire peu châtié de Bardock... Le cynisme, les piques, l'ironie, à la rigueur, mais les insultes ouvertes, étranger ou pas...
Mes Dieux, j'ai l'impression d'être une barbare à envisager la façon de lui inculquer la politesse, ou au moins à tenir sa langue sur son opinion sur la descendance des Saiyens... ^^'
Un Saiyen, c'est censé parler avec ses poings, après tout, non ? '__'


Après tout, Bardock vient d'un peuple pas très doué pour la tolérance, les différences de culture ou la capacité de ne serait-ce que d'envisager de mettre des filtres. Les métis eux par contre, je les ressens tous avec cette petite condescendance qui dit "il est comme il est, le pauvre faible 'sauvage'... un jour il comprendra" après tout, ils peuvent le balayer comme ils veulent... Bardock n'a pas beaucoup d'armes ! Et en plus, j'aime à le présenter comme quelqu'un qui perturbe beaucoup par sa personnalité et ce qu'il éveille chez les autres. Une personne qu'on déteste mais qui nous attire en même temps parce qu'on y sent autre chose.

A quel morceau de voeu, ou quel(s) voeu(x) correspond Bardock ?
Quid de notre outsider Danuki ?


DATIZZEUHKWESTIOOOONSSSS !

Les recherches génétiques de Gohan ne vont-elles pas transformer Zarina en monstre ? >_< (et plaf, le terrible ennemi c'est Zarina qui pête totalement un câble, et qui se retrouve à en vouloir un max à Miiky et Yanu ! Et voilà comment le problème "monstre" se retrouve cantonné à eux-trois... :D )


Théorie intéressante... Merci de l'avoir énoncée !! :)

Je tremble à l'idée de ce qui se passera dans l'avenir...
Et j'ai hâte que la suite arrive ! ^^


Tu trembles carrément ?! :p

Eh bien un grand merci de ton avis !! ^^ Encore un lecteur à ne pas décevoir pour la suite ;)
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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Ven Avr 14, 2017 18:49

Bonjour les amis !

Voici le chapitre 12 ! J'avais promis de la fight mais ça ne sera qu'un début de fight. En effet, par souci de rythme et de cohérence, j'ai du prendre mon temps sur certaines scènes !

J'ai mis plus de temps que les précédents à cause de tous ces choix à faire ! J'ai hâte d'avoir votre avis, il ne ressemble pas du tout à ce que j'imaginais au départ même si la trame de fond est respectée.

Je flippe... *veux pas vous décevoir* mais n'hésitez quand même pas à dire ce qui chiffonne si des choses chiffonnent !


Chapitre 12 : Super excessif


Il y a environ cinquante ans, un incident enflammé survint, provoquant la rencontre de Chichi et Son Goku ainsi que la destruction de la montagne surmonté du château familial. Depuis l’épatant sauvetage, le mont Fry-Pan était une petite région paisible où il faisait bon vivre. Les habitants étaient très liés entre eux ainsi qu’à leur histoire. Ils en étaient même arrivés à instaurer des règles et des habitudes qui devenaient des rites et traditions. La mort de leur chef qu’ils aimaient appeler ‘roi’ les touchait donc beaucoup. Pour cette raison, la famille de Gyûmao pouvait compter sur bon nombre d’habitants pour organiser les cérémonies d’hommage et d’incinération ainsi que le nettoyage et rangement de la demeure du défunt patriarche.

Son Gohan était debout au milieu de la grande cour de réception du château où un autel trônait avec une photo du défunt souriant. Ce jour, l’espace servait de lieu de recueillement au mort et de condoléances aux familles avant la cérémonie d’incinération qui devait avoir lieu le lendemain matin. Il observait les vas-et-viens distraitement autour de lui, d’un côté il y avait les visiteurs et de l’autre les personnes venues aider à l’organisation. Il n’était que peu actif depuis son arrivée avec Videl et ses enfants. Il avait été très désorienté de se déplacer jusqu’ici en se concentrant sur sa maman et non plus sur son grand-père. Cette absence commençait à le peser. Particulièrement depuis qu’il était allé le voir dans la pièce où il reposait. Il avait la sensation de ne pas savoir quoi faire. Il ne savait pas par où commencer. L’attitude de sa fille ne l’aidait pas à prendre le dessus. Il avait exigé qu’elle cesse de parler de leur aïeul saiyen et qu’il était inenvisageable qu’elle reste une nouvelle fois seule avec lui. Cette nouvelle avait eu pour effet qu’une fois le pied posé dans le château familial, Pan avait disparu. Pourtant, il aurait tant eu besoin d’un réconfort de sa part ou juste de sa présence.

Il entendit au loin la voix de son frère discuter avec un des habitants à propos du lieu où étaient organisés les hommages, serait-ce le même lieu que celui de l’incinération ? Gohan n’en savait strictement rien et se sentit soulagé d’entendre son cadet répondre facilement. Il ne capta même pas sa tristesse dans la voix. Goten savait très bien cacher sa peine et passer au-dessus au moment opportun. Trait de caractère de Son Goku qui ne s’était pas aussi bien développé chez lui, visiblement.

Cette sensation l’amena à penser à son père. Il lui manqua alors terriblement. Posant deux doigts à son front, il se mit à le chercher. En vain. Il était sans doute encore beaucoup trop loin. Dans sa recherche, il perçut par contre son grand-père paternel de manière ténue. Il chassa son ressentiment qui s’était mis à enfler. Il ne voulait pas que sa colère remonte, il se convainquit que Piccolo saurait bien gérer la situation. Le manque de son mentor se fit sentir aussi subitement. Toutes les personnes qui l’aidaient à se rationaliser étaient dans l’incapacité de lui faire redresser la tête.

Toutes, sauf une. Il entendit le pas de Videl qui venait vers lui. Il n’avait même pas besoin de la regarder pour la reconnaitre avec certitude. Une fois arrivée, elle lui prit la main qu’elle voyait légèrement trembler. En croisant alors son regard, elle osa un petit sourire encourageant. Il revint un peu à lui grâce à ce contact réconfortant.

« Miiky est avec Chichi. Qu’il reste occupé, ça sera moins douloureux. Est-ce que Pan est reparue depuis qu’on est arrivé ? » il répondit par la négative.

« Je ne sais même pas exactement où elle est. Je n’ai pas encore beaucoup bougé, à vrai dire… Je suis beaucoup moins à l’aise que je ne le pensais, moi aussi… ça ne devait pas se passer comme ça. Cette situation ne devait pas arriver… Comme ça. » il s’interrompit, repensant aux dernières heures et jours, cherchant ce qui avait cloché selon lui, ce qui avait provoqué son manque d’assurance. « J’aurais dû être plus prévoyant… Voir les priorités là où elles sont. Tout est de ma faute. »

« Ça ne se prévoit pas. Tu n’as rien à te reprocher. Tu as fait ce qu’il fallait.» le ton de Videl était sans appel sans être sec. « Personne ne te reproche rien, à part toi-même ! Tu es toujours à la hauteur, il est hors de question que quiconque en doute, même pas toi ! »

La fille de Mr. Satan connaissait par cœur son mari et avait bien mal au cœur de le voir si empli de culpabilité. Elle savait qu’il recommençait à imaginer des scénarios parallèles utopistes où personne ne serait triste ou contrarié.

Un nouveau bruit de pas pressé attira leur attention du côté de la grande maison. Portant son fils dans ses bras, Mady trottinait vers eux. Miiky était sur ses talons.

Les pleurs de son neveu serrèrent encore un peu plus le cœur de Gohan. Il regarda alors son fils à lui et s’accroupit à sa hauteur. Égoïstement, il fut soulagé que lui ne pleurait pas. « Ça va ? » lui demanda-t-il plus pour lui que pour l’enfant qui était égal à lui-même : plus longtemps dans les faits et l’inquiétude des autres que dans son propre ressenti.

« Oui. J’aide grand-mère à organiser la cérémonie et le repas. D’ailleurs, je suis là pour ça. Vous voyez, on a un problème… On ne sait pas combien de personnes exactement viendront manger pour le grand banquet de demain ! Un villageois de plus ou de moins ça change rien mais au niveau de la famille, c’est important de savoir pour les quantités… Elle dit que grand-père viendra pas, mais est-ce qu’on est sûr de ça ?… » son père lui sourit en le prenant dans ses bras tout en se redressant. Comme le petit air de réflexion dynamique de son fils lui faisait du bien. C’était un peu comme si Son Goku était là finalement grâce à cette attitude.

« Elle a raison. Je l’ai déjà cherché et il est encore beaucoup trop loin pour revenir à temps… Mais je suis certain qu’il pense fort à nous et à Papy Gyû. »

« Dommage pour nous. Une planète a plus besoin de lui que nous maintenant, alors. C’est normal. » fit l’enfant avec une moue affirmative. Les pleurs de Yanu redoublèrent. Il ne semblait pas aussi bien le prendre que son cousin.

« J’veux voir grand-pèèèère… » hoqueta-il d’une voix étouffée dans la nuque blonde de sa mère. « Ou papiliii et mamiliii… » Mady resserra son étreinte, elle essayait de l’apaiser comme elle le pouvait en lui caressant la tête et en lui murmurant des mots rassurants.

« Gohan peut aller chercher tes parents maintenant si il faut, Mady. » dit Videl, touchée par le chagrin de l’enfant.

« C’est gentil… Mais ils ne savent pas se libérer avant plusieurs jours. Délais de demande de sortie, travail, tout ça… »

Les parents de Mady vivaient dans un petit pays du nord. À l’origine, Lady, la mère de la jeune femme, était une fille de la lignée d’aristocrates les plus influents du pays. Ils vivaient dans le luxe et la prestance, aimés et admirés de tous. Leur lignée était si pure qu’ils ne pouvaient se « mélanger » avec n’importe qui au risque de se faire exclure et déshériter sans concession ni possibilité de retour en arrière. Lady eut la malchance de tomber amoureuse du garde forestier et chasseur responsable de l’entretien du domaine de la famille Net. De leur amour naquit Mady. Ne souhaitant pas tomber en disgrâce, Lady et son amant gardèrent leur histoire secrète et l’enfant fut élevée comme quelqu’un de la famille. Aussi fou que ça pouvait paraitre, le clan prestigieux crut l’histoire incroyable comme quoi Mady était l’enfant du saint esprit comme en témoignait sa chevelure blonde presque blanche et ses yeux bleus profonds. Ce ne fut qu’au dixième anniversaire de la petite que la supercherie découverte, la famille de Lady la chassa avec sa fille et le garde forestier. Son nom de famille lui fut retiré et ils furent contraints de vivre dans le bourg comme de simples habitants dépendant de la famille de laquelle ils étaient déchus. Heureusement, à la majorité de Mady, elle put être envoyée dans l’Ouest pour faire des études. Études qu’il fallait alors rembourser à la ‘généreuse’ famille. Les parents quant à eux ne pouvaient quitter la ville qu’un certain nombre de jours sur l’année et pour des raisons précises et demandées par écrit aux dirigeants au moins quarante-huit heures à l’avance.

« J’avais autre chose à demander… » réfléchit Miiky en se grattant le menton de l’index droit. « Ah, oui ! Pour une question de quantités aussi, grand-mère demande si AGP viendra manger ? Il fait plein de surprises alors ça m’étonnerais pas, moi ! »

Son Gohan s’assombrit soudain, troublé que son faiseur de troubles de grand-père fasse encore une apparition imprévue. Il n’avait pas prévenu son fils de la soudaine agressivité du saiyen. Il chercha les mots pour lui expliquer. Leurs expliquer. Yanu avait soudain cessé de pleurer, il reniflait doucement en attendant la réponse de son oncle.

« Les enfants, je… heu… Bardock ne viendra pas, non plus. » il s’interrompit dans son explication en voyant les larmes remonter dans les yeux bleus et rouges de son neveu ainsi que l’air concerné et réfléchi de Miiky se muer en surprise et déception. « Il… »

« Il garde la maison ! » intervint soudainement Videl. Son mari la regarda, interloqué. « La maison n’est quasiment jamais laissée vide comme maintenant… Alors il la garde. » elle ne voulait pas que Miiky se mette à pleurer, ce qui aurait définitivement enterré l’humeur de Son Gohan et la sienne.

Yanu renifla et s’essuya les yeux pendant que Miiky hochait la tête d’un air convenu. « Logique. Faut bien qu’on garde un œil sur notre maison ! »

« Et notre maison à nous, qui la garde ? » demanda Yanu à sa mère.

« On habite en ville, on a un bon système d’alarme, mon chéri ! » justifia directement Mady en embrassant son fils, ne voulant pas qu’il se remette à pleurer.

« Yanuuu, Miikyyy… » tous se tournèrent vers Son Goten qui arrivait vers eux la mine réjouie. « J’ai une mission pour vous ! » il s’arrêta à leur hauteur. « Plusieurs villageois viennent de me rapporter qu’ils sont sûr qu’il y a un rôdeur dans les parages… ça les inquiète beaucoup ! J’ai donc pensé que vous pourriez aller voir ce qui se trame, les enfants ! »

Les yeux des deux petits s’illuminèrent pour le plus grand bonheur de tout le monde.

« Soyez prudents ! » dit Videl, trouvant l’idée pour occuper les enfants très bonne. « Dès que vous l’avez trouvé, prévenez la police du bourg ! »

« Ce qui veut dire : ne faites pas de mal au voleur ! » ajouta Mady en voyant les enfants courir vers la sortie de la cour du château, très enthousiastes à l’idée de chasser les méchants. Tous félicitèrent Son Goten pour cette brillante idée, il précisa sa démarche.

« Il y a vraiment un rodeur, je pense… Ils doivent profiter du trouble dans le village pour tenter quelques pillages... Pas de chance, nos gamins veillent et ont besoin de se changer les idées ! »

« En plus, grand-père adorait les chasses aux trésors… Je me souviens d’interminables parties avec toi, Goten. C’est bien que nos fils parcourent le village d’une manière similaire. »

Un silence s’installa quelques secondes où les quatre eurent une pensée pour Gyumao. Soudainement, le plus jeune petit-fils reprit la parole, comme frappé par quelque chose après avoir observé plus attentivement son frère et sa belle-soeur.

« Ohlalala… Dans quel état vous êtes… Si maman vous voit… »

« Mais enfin, je viens d’aller déposer des fleurs partout dans le domaine comme elle me l’a demandé ! »

Gohan baissa la tête mais n’ajouta rien, conscient de son inactivité.

« Je parlais de votre accoutrement ! »

Les parents de Pan et Miiky se dévisagèrent, ils trouvaient respectivement leur tailleur et costume fort de circonstance : humbles et soignés… Puis la pièce tomba quand ils virent les tenues de Goten et Mady. Ils étaient vétus de tenues beaucoup plus traditionnelles : elle portait une robe rose foncé droite au liseré blanc comme en portait régulièrement Chichi et lui un habit bleu roi à manches longues et pantalon rouges.

« On y a pas pensé, c’est vrai… » grimaça Videl, qui détestait tout habillement sortant du classique moderne.

« Nous devons aller nous changer. C’est important. » décida Gohan en souriant avec mélancolie. Depuis qu’il fréquentait son épouse, il s’était résolument tourné vers la vie citadine, mettant inconsciemment de côté sa culture campagnarde traditionnelle. Cette décision lui rappela son éducation maternelle qui avait forgé son côté bien élevé et dévoué à sa famille. « Quelqu’un a vu Pan ? » Mady lui répondit qu’elle avait demandé où elle pouvait aller se reposer et qu’elle avait directement pris cette direction parce qu’elle voulait être seule. « J’ai la sensation qu’elle nous échappe complètement, en ce moment… »

« Elle a sans doute besoin de réfléchir. Allez vous changer et faire une sieste. On s’occupe de tout. Et par faire une sieste j’entends déconnecter complètement ! » dit Son Goten en notant la mine apitoyée de Gohan et le visage cerné de Videl.

Afin de les convaincre, les sachant peu enclin à être ‘inactifs’, Mady ajouta « Gyumao ne veut très certainement pas de vos têtes d’enterrement pour ses célébrations ! Allez, au dodo ! à charge de revanche ! »

Cette petite touche d’humour acheva de convaincre le couple d’aller se reposer un peu tout en lâchant prise quelques heures. Il était vrai que, les funérailles mises à part, leurs nerfs étaient mis régulièrement à rude épreuve ces derniers jours. Se reposer en se laissant totalement aller à la bienveillance de Mady et la vigilance de Son Goten qui semblaient si bien gérer cette situation et en qui ils avaient une totale confiance, ne pouvait pas se refuser.

--

Pan était effectivement dans sa chambre. Elle était allongée sur sa couchette à même le sol dans la sobre pièce qu’elle occupait habituellement lorsqu’elle venait au mont Fry-Pan. Elle fixait un point dans le plafond. Des larmes coulaient doucement sur ses joues sans qu’elle ne cherche à les arrêter. Elle était en prise à un très profond abattement. Elle se repassait le film des derniers jours et ne voyait définitivement rien de positif à tout ça. Tout lui échappait, rien ne s’était passé comme elle s’y attendait ou aurait voulu. Elle perdait toutes les personnes qu’elle aimait les unes après les autres. Depuis Danuki qu’elle avait repoussé par bêtise jusqu’à son arrière-grand-père maternel qui était décédé avant qu’elle n’ait pu lui dire qu’il était important pour elle une dernière fois. Elle qui venait si régulièrement avant, il avait dû se sentir blessé de son absence, peut-être même s’était-il senti abandonné comme elle se sentait seule à présent. Bra lui aurait certainement fait redresser la tête et consolée à sa manière mais ça non plus ce n’était plus une option réaliste. Enfin, il y avait eu la colère de Bardock qui l’avait également beaucoup touché. Elle qui s’évertuait à lui rendre la vie la plus agréable possible, voilà qu’il se mettait à la rejeter aussi. Preuve ultime selon elle qu’elle n’était vraiment qu’une idiote ingrate qui ne comprenait rien aux besoins de personne. Elle avait même réussi à décevoir son père. Ce qu’elle avait vu dans son regard quelques heures plus tôt avait achevé de la désemparer et de l’inciter à se punir en se cachant littéralement dans son lit afin de souffrir seule.

Soudain elle sentit un courant d’air sécher ses larmes et quelqu’un entrer calmement dans la chambre rustique en pierre située au troisième étage du château. Elle se redressa assise sur son lit et eu du mal à retenir ses lèvres d’esquisser un sourire en identifiant la personne qui se tenait à présent devant elle dans la lumière du jour qui déclinait.

Bardock souriait de l’air de celui qui atteignait enfin son but. Il avait volé longtemps mais savait exactement où il allait, Pan raisonnant littéralement en lui. Par curiosité, il avait pris le temps d’observer le nouvel environnement où sa descendance évoluait puis il s’était élevé vers son objectif final. C’était tellement facile, personne n’avait pris la peine de dissimuler son énergie. Plus il s’approchait, plus il se sentait sur de ce qu’il devait faire et la voir là comme un oiseau sans défense qu’il pourrait écraser en un clin d’œil le confirma dans sa satisfaction.

« Ba… » commença la jeune fille dans un murmure. Elle s’interrompit dans un étranglement. Le saiyen s’était approché d’elle d’un pas fluide, déposé un genou au sol et avait saisi la jugulaire d’une main leste et ferme.

Elle resta interdite à ce contact à la fois glacial et très chaud. Elle se laissa faire quand il se releva en l’emportant avec lui, la remettant sur ses pieds. Il la fixait droit dans les yeux, savourant à l’avance le plaisir immense qu’il allait ressentir une fois que le bourdonnement incessant que lui imposait la jeune fille cesserait en même temps que sa vie.

En même temps que leur vie à tous les deux. En réalisant cela, il perdit légèrement son rictus d’enthousiasme.

Quelques secondes passèrent sans qu’aucun des deux ne sourcille. Bien que le changement fut quasiment imperceptible, Pan avait remarqué que le genre du saiyen avait changé, ce qui lui rappela encore que lui aussi était déçu de ce qu’elle était et qu’elle ne savait même pas exactement pourquoi. Sans doute s’était-elle fourvoyée depuis le début, comme avec Bra. Elle sentit la main sur sa gorge se resserrer ce qui lui rétrécit un peu plus les conduits respiratoires.

Il chassa la peur de mourir qui était apparue subrepticement tout en resserrant un peu plus sa prise. Ne pas se détourner de son objectif, se rappela-t-il. La mort n’était rien, il avait déjà tout perdu, il ne pourrait rien retrouver. Ce qu’il vivait depuis sa résurrection était inhumain. Probablement pire que l’enfer. Même si il ne se souvenait plus avec précisions de ce qu’il avait enduré pendant six décennies.

« Est-ce que tu as peur de mourir ? »

Pan pressa les yeux. Alors c’était effectivement pour ça qu’il était venu. Il tenait sa promesse, il venait la tuer. Parce qu’elle était une épouvantable personne. Il se passa encore une minute avant qu’elle n’ose rouvrir les yeux afin de le regarder. Elle devait tenter de se confesser avant la mort.

« Je suis désolée… De ne pas avoir su t’aider à t’adapter à ta nouvelle vie. » elle pressa à nouveau les yeux quand la main du guerrier se renforça. Il n’appuyait cependant pas encore assez fort que pour lui couper totalement la parole. Elle gémit. « Je ne suis bonne qu’à décevoir les gens que j’aime. »

« Console-toi, ta mort compensera tout ! » il chercha en lui à retrouver sa motivation à agir sans réfléchir davantage mais la réaction de Pan le déstabilisait. Il s’était attendu à ce qu’elle se débatte ou donne une alerte rapidement. Ou encore qu’elle pleure et le supplie de l’épargner. Tout sauf des excuses déraisonnées. Resserrant encore sa prise au point d’entendre la jeune fille chercher une goulée d’air, il reprit son sourire de satisfaction, constatant grâce à ce réflexe de survie qu’elle voulait malgré tout vivre. « Alors, une dernière volonté avant mon grand ‘crac’ libérateur ? » il posait cette question par pur sadisme. Elle allait répondre par la négative et attendre de passer de vie à trépas quand il reprit, sur le souffle. « Ne sois pas triste… Je te poursuivrais jusque dans les couloirs de l’au-delà… »

Les yeux de Pan s’écarquillèrent d’horreur. Elle réalisa que sa mort entrainerait celle de Bardock par les propres mains de Son Gohan. Père qui serait dévasté au point de commettre sans retenue possible un geste qu’il répugnerait. Il détestait la violence engendrée par la haine et la vengeance mais ne pourrait le réfréner. Elle ne pouvait pas lui imposer ça, lui qui aimait tant la paix et voulait tant aider le monde en étant particulièrement profitable aux siens. Il vivrait cet acte comme un échec. Surtout aujourd’hui, il se sentait déjà si mal de n’avoir pu prolonger encore la vie du père de sa mère qu’il chérissait. Pan ne pouvait pas lui imposer un nouveau sentiment d’impuissance si profond. De plus, il ferait peut-être souffrir Bardock et elle détestait le voir avoir mal, même si elle n’aurait plus été là pour le voir…

« S’il te plait, ne me tue pas aujourd’hui. » elle dévisageait de nouveau son jeune aïeul, suppliante. « Je ne peux pas vous faire ça à tous les deux. »

La main de Bardock se mit à trembler et il ne souriait plus du tout. Il avait encore changé d’humeur, passant au calme du soulagement au doute en passant par la hâte d’agir. Mais là son malaise revenait. Encore. Dès que ça allait mieux et qu’il agissait à garder cette sensation de plénitude, cette impression de picotement insupportable lui revenait. Était-ce finalement la bonne décision ? Quel autre choix avait-il ?

Sans qu’il ne se l’explique, il lâcha brusquement Pan qui s’effondra sur sa couchette comme une poupée de chiffon.

« Vous me faites chier. » se contenta-t-il de dire, encore éberlué de sa propre réaction. Il devait vraiment être fou. À reculons, Il s’éloigna de quelques pas vers la fenêtre d’où il venait. « Demain alors je te tuerais. » en disant ses mots, il réalisait qu’ils étaient totalement absurdes mais il ne pouvait s’expliquer ce besoin contradictoire de la voir morte et satisfaite en même temps. Il se convainquit que ce devait être de la pitié. Ce n’était pas impossible. Il ne se souvenait pas en avoir jamais ressenti dans toute sa vie fragmentée jusqu’à présent.

« Après-demain, s’il te plait. Il y aura des célébrations pour les obsèques de mon grand-papy toute la journée et soirée de demain… Nous ne rentrerons qu’après-demain. »

L’évocation de la mort du vieux terrien ramena un sourire sur le visage du saiyen. Ça l’éloigna de ses émotions étranges qui l’avaient poussé à lâcher Pan. En effet, il ne comprenait pas la peine qu’on pouvait ressentir pour la mort d’une vieille personne, faible et inconnue. Grâce à ça, il était dans la capacité de retourner dans son ironie douteuse. « D’accord ! Mais n’en profite pas pour te suicider, alors… Je te surveille, gamine ! »

Elle ne dit pas tout haut qu’elle était sans doute trop lâche pour passer à ce genre d’acte. Elle ne fit plus un geste en le regardant sortir par où il était entré. Même si la peine était loin d’être partie, elle se sentait profondément soulagée. Pas d’avoir évité la mort mais plutôt de ne pas avoir ajouté de souffrances incommensurables à sa famille. Elle ne s’attarda pas non plus sur l’étrange folie de ne pas avoir eu peur de mourir et d’être quelque part contente d’avoir vu partir Bardock avec un sourire.

Rattrapée par son état d’épuisement, elle se recoucha dans un long soupir et s’endormi presque immédiatement.

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Tout était prêt pour la cérémonie d’incinération.

Depuis le dernier souffle de son père, Chichi gérait tout d’une main de maître et ne semblait pas prête à s’effondrer, il y avait encore du travail afin d’honorer comme il se devait cet homme adoré de tous et toutes. De plus, c’était sa fierté et son devoir de voir son village natal satisfait de l’organisation de la journée et dans les meilleures conditions afin que la succession se passe au mieux.

Elle avait été ravie et touchée que toute sa famille se soit vêtue selon la tradition locale. C’était très important pour elle. Malgré les circonstances, chacun portait une qipao personnalisée par des coloris souvent vifs : chemise verte sur pantalon jaune ainsi qu’une robe blanche au liseré doré pour Gohan et Videl ; robe jaune sur un pantalon rouge pour Pan ; pantalon orange sous chemise vert pomme pour Miiky ; pantalon blanc sous chemise bleu clair pour Yanu. Enfin, Goten et Mady avaient revêtus leur tenue de la veille. La fille du défunt avait quant à elle revêtu une robe mauve au liseré jaune.

Elle balaya du regard les personnes qui commençaient à arriver dans la cour. Beaucoup de monde était venu, de tous les âges et de toutes les origines. Elle les observait être placés par Mady. Elle sourit, reconnaissante de cette attitude si concernée et attentive aux besoins des villageois et de la tradition. Preuve que même si elle avait été exclue de la sienne, elle ne méprisait pas ces pratiques. La presque totalité du village avait manifesté son intention de venir aux funérailles. Toutes les chaises avaient été installées en ligne devant la structure où serait posé le corps de Gyumao avant sa crémation publique. Le premier rang était réservé à la famille proche. Les amis et villageois devaient se tenir dans les rangs suivants. Chichi avait été touchée également de voir que leurs vieux amis de toujours avaient fait le chemin.

Le sommeil avait été réparateur, Son Gohan et Videl avaient plus de couleurs et d’énergie que la veille. Chichi avait très bien pris l’initiative de son cadet de les envoyer se reposer, elle trouvait aussi qu’ils en faisaient beaucoup trop tous les deux et qu’ils avaient toujours eu plus de mal à faire face à la mort que les autres, même si elle était inéluctable comme celle-ci. Son ainé avait tellement à cœur de sauver le monde à tout prix que tout échec ou déception le perturbait profondément. Quant à Videl, son père avait toujours œuvré avec succès pour qu’elle ne connaisse pas la tristesse depuis le décès de sa mère quand elle était petite. Elle les vit discuter avec Yamcha, Krilin et C18 qui venaient d’arriver, ça leurs faisait surement du bien de voir des têtes familières et sécurisantes.

L’épouse de Son Goku posa alors un regard sur son fils cadet qui était presque affalé sur une des chaises du premier rang. Elle fronça les sourcils de son attitude puis secoua la tête. Il avait beaucoup donné depuis la veille et méritait donc bien une petite pause, d’autant qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire qu’attendre le moment du début de la cérémonie.

Elle avait eu vent du rôdeur inquiétant certains villageois. Elle regrettait que son mari ne soit pas là, il aurait été le plus à même de régler ce petit souci en un tour de main. Elle pensait que Pan aurait pu aider mais, même si la jeune fille était moins distante que la veille au soir, elle ne la sentait pas apte à gérer cette situation. Heureusement, le fameux malfrat ne s’était plus manifesté depuis la veille. D’après Goten, ce n’était rien d’inquiétant. Ses petits-fils continuaient à le chercher. Elle espéra qu’ils reviendraient bientôt.

Chassant ses préoccupations d’ordre familial et d’organisation, elle alla à la rencontre des villageois et de ses amis à son tour. Tout se déroulait comme il le fallait.

Trunks s’approcha de Goten sans dire un mot. Il vit dans son attitude d’apparence nonchalante qu’il commençait un peu à s’occuper de sa peine d’avoir perdu son grand-père aimant, il tombait au bon moment pour l’aider à ne pas sombrer tout en respectant son deuil. Son Goten ne voulait pas craquer avant le lendemain.

« Avant de démarrer, un petit remontant à la betterave bleue ‘ distillée de manière artisanale au goût légèrement terreux et fruité dont vous vous souviendrez longtemps’ ? » Le plus jeune fils de Goku sourit légèrement et se mit debout en signe d’acquiescement. Il regarda son ami de toujours déboucher une bouteille avec les dents tout en sortant deux verres d’une poche de sa veste. Il en tendit un à Goten et remplit les deux verres. Ils trinquèrent et burent d’une traite le breuvage brunâtre aux légers reflets bleus. Leur réaction simultanée fut une grosse grimace de dégoût. « Toujours aussi dégueulasse… » c’était une bouteille qui lui avait été offerte par Gyumao à la naissance de Zarina.

« On sent bien le goût terreux. J’me demande comment mon grand-père pouvait adorer boire ça ? » s’interrogea l’autre.

« Si tu veux mon avis, on ne sent même que ça, le goût terreux. »

« Mon père aime bien, aussi. Il en buvait beaucoup avec mon grand-père… C’est vraiment une boisson fétiche ici ! Tout le monde apprécie ! C’est peut-être meilleur quand on en boit plusieurs… »

« Quand les papilles gustatives sont détruites ? Certainement. Bon… Je vais me retenir de la balancer dans l’évier et en boire de temps en temps avec toi et ton père pour rendre hommage au mont Fry-Pan, alors. »

« Excellente idée. » sourit sincèrement Son Goten, reconnaissant du geste de Trunks pour ce petit intermède amical.

Ils furent interrompus par un mouvement de foule. Les personnes rejoignaient leur siège. La cérémonie allait commencer. Trunks reprit les verres, prit brièvement son ami contre son torse en lui tapant sur l’épaule en signe d’encouragement et rejoignit sa place au rang juste derrière.

Son Gohan se dirigea vers le côté gauche de la première rangée. Un souffle de mélancolie s’abattit sur lui une nouvelle fois à l’annonce du début de la cérémonie. Ce sentiment pesant depuis plus d’un jour l’étonnait tout de même. Comme si cette sensation n’était pas uniquement due à la peine provoquée par le décès. Ce sentiment maussade fut apaisé par le bruit du vent dans la cape blanche de son ami Piccolo. Prenant la place de Miiky et avant que Videl ne vienne se positionner à la gauche du métis, le namek s’enquit de leur état. « Alors ? Comment allez-vous, tous ? »

« C’est difficile mais on tient le coup. Je me sens plus abattu que je ne l’imaginais. C’est pire que quand papa est mort, c’est incroyable… »

« C’est normal. Ici, c’est concret, immuable. Le corps de Gyumao est sous nos yeux et nous savons tous qu’il ne reviendra jamais dans ce monde. Il devait y avoir une partie au fond de chacun de nous qui savait que Son Goku allait revenir, lui. »

Un silence suivit cette déclaration. Gohan fixant son grand-père allongé éternellement sous le drap blanc, ne laissant deviner que sa silhouette amaigrie mais toujours imposante. Soudainement, il fronça les sourcils et se tourna vers Piccolo.

« Qu’as-tu fait de mon… Autre grand-père ? »

Piccolo retint un soupire. « Il est dans le coin. Rien d’alarmant. » il sentit une vague de colère monter en Son Gohan. « Occupe-toi de ton deuil. Ne nous fais pas l’affront de me forcer à te rappeler que, à raison, tu me fais une confiance aveugle. »

Les épaules de Gohan s’affaissèrent légèrement, se refusant à le chercher, se persuadant qu’il n’était un danger pour personne à ce moment même comme annoncé par celui en qui il avait le plus confiance au monde avec sa famille et celle de Bulma. D’ailleurs, il se convainquit que c’était peut-être Végéta qui le surveillait alors… Remarquant que Bulma était arrivée uniquement avec son fils et sa famille. « Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? »

« Je ne sais pas. Mais lui commence à envisager ce qu’il va faire de vous. »

« C’est-à-dire ? »

Comprenant que si Piccolo ne répondait pas directement c’est qu’il ne répondrait pas du tout, Son Gohan soupira en enlaçant les épaules de son épouse. Il vit du coin de l’œil Pan les rejoindre et s’assoir à leurs côtés sans un mot. Il se retint de tenter un nouveau contact, il ne voulait plus qu’elle l’évite comme la veille, c’était trop douloureux. Elle viendrait à lui quand elle serait prête, se persuada-t-il.

« Tu as vu Miiky ? Il a trouvé le « rôdeur » ? » demanda-t-il à Videl, ne voyant pas son fils dans les parages. Légèrement mal à l’aise, elle lui répondit :

« Ne t’énerve pas mais le rôdeur est revenu. Il aurait apparemment massacré et dévoré un troupeau entier de moutons… Les enfants l’ont trouvé et ton frère est allé voir… » elle vit le regard de son mari s’agrandir de crainte, il avait bien compris l’identité du fameux importun.

« Gohan, quoi qu’il arrive, tu ne bouges pas. C’est un ordre. » imposa le namek. « C’est aussi valable pour toi, Videl. »

Le métis avala sa salive et resserra son étreinte sur les épaules de son épouse afin de se contenir. Ils savaient que Piccolo agissait pour le bien-être de tous et le bon déroulement de la journée. Ils obéiraient, bien que ça leur coûta terriblement.

Chichi avait été immédiatement prévenue de l’incident et elle traversait maintenant la cour afin de rejoindre ses petits-fils qui reparaissent sur le lieu de cérémonie. Goten les suivait de quelques mètres d’un pas décidé en trainant Bardock portant le petit sourire suffisant du gamin fier de sa bêtise.

« Mais enfin, qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? » demandait-t-il tout haut sans le regarder.

« On a combien de temps pour en parler ? » cette ironie acheva d’agaçer le plus jeune fils de Son Goku.

« Bon, maintenant tu vas aller t’asseoir là bien en vue de tous et la boucler jusqu’à nouvel ordre ! Je te préviens, ici il y a à peu près dix personnes capables de te faire ta fête si tu mouftes ! »

Peu soucieux de l’exactitude de ses paroles, le métis hurlait presque dans le silence ambiant. Toute l’assemblée pouvait les entendre.

« Mais enfin, quelle idée d’aller dévorer du bétail qui ne t’appartient pas !! » s’exclama Chichi presque aussi fort que son fils cadet en s’approchant de son vandale de beau-père. « Je le sentais que toi ou Goku alliez débarquer donc j’ai tout prévu pour le banquet mais un peu de patience, que diable ! Il aura lieu après ! Va t’installer, maintenant ! Nous parlerons de la manière dont tu vas rembourser les dégâts, plus tard ! Allez, du nerf ! Nous sommes en retard pour la cérémonie ! Ouste ! » elle indiqua la place restée vacante à la gauche de Yanu.

« Je veux que la gamine soit à côté de moi. »

« Oui, oui, tout ce que tu veux tant qu’on se dépêche ! » dit Chichi qui se dirigeait déjà vers sa propre place à proximité directe du corps de son père. Le père de Yanu soupira lourdement en jetant sa tête en arrière, sidéré de la réponse de sa mère – qui n’avait pas été mise au courant de la tentative d’assassinat - mais choisit de lui obéir afin de ne pas faire plus d’histoire en inquiétant davantage les villageois tout en clôturant cette histoire de vandalisme.

Comprenant que son caprice allait être exaucé, le saiyen avait sagement obéit sous les yeux inquisiteurs de son petit-fils. Ce dernier alla ensuite chercher Pan qui s’était déjà levée, comprenant l’urgence de la situation.

« Ne me regardez pas comme ça ! Il ne va rien lui arriver, on est juste à côté ! » se justifia Goten vivement en voyant les regards affligés de son frère et sa belle-sœur.

« ça ira. Je ne serai pas loin. » confirma la jeune fille avec une petite voix. Elle échangea donc sa place avec celle de son oncle, à côté d’AGP.

À la seconde où tout le monde fut installé, la cérémonie commença. Elle était prévue d’une très grande simplicité, à l’image de celui qu’elle honorait. Chichi s’approcha solennellement du corps de son père avec une petite torche et alluma le lit de paille et de bois sur lequel l’imposant cercueil était posé.
Le brasier prenait lentement, permettant aux gens de se recueillir. Une fois la flambée emportant entièrement Gyumao, sa fille ferait une petite allocution.

« Tu m’as raconté n’importe quoi… » dit Bardock à voix basse. Il tira légèrement une mèche de cheveux de Pan, pensant qu’elle n’avait pas compris qu’il s’adressait à elle. Elle tourna la tête vers lui. Il fut consterné par son air abattu. « Tu penses que comme tu es la source de mes problèmes je vais t’ignorer ? C’est bon… Je t’ai promis que je me tiendrais à carreaux jusque demain… Après tout, c’est pas ma faute si je suis là… » il attendit qu’elle acquiesce puis il continua. « C’est la tienne encore, en fait ! Tu m’avais dit que je pouvais manger des plus gros animaux… Ce n’est pas vrai, visiblement… »

« Je pensais que ça allait de soi que je parlais d’animaux sauvages ! Et tu n’as pas été malin d’agir ici quand tout le monde est là… Tu aurais dévoré un troupeau ailleurs, au pire tu aurais été repéré par des terriens qui n’auraient rien su faire et tu ne serais pas contraint d’être là surveillé par tout le monde… »

« Finalement c’est pas si mal… Depuis que je sais ce que j’ai à faire, rares seront les choses qui pourront me contrarier, tu sais ! Même ta présence me gêne moins ! C’est plus supportable depuis que je sais que ça s’arrête définitivement demain… » il fit une pause puis posa une main sur son épaule et lui murmura, fier et sadique. « …Jusqu’à ce que la mort nous sépare ! »

Elle frissonna. Elle ne sut dire si c’était à cause de ce contact et de son souffle si proches ou du poids de ses paroles.

« Vous allez vous marier ? » demanda une petite voix enfantine au niveau du sol. Le saiyen et la quarteronne se dévisagèrent, surpris, puis se penchèrent vers le sol. C’était Yanu qui venait de parler, il avait quitté son siège discrètement pour aller littéralement s’accrocher à la jambe droite de Bardock.

« Ah, c’est ça que j’avais chaud à la jambe depuis un moment… Je croyais que c’était le brasero devant. »

Miiky était assis juste à côté aux pieds de sa sœur et ajouta « C’est comme ça qu’on dit au revoir à papy Gyu ! On le regarde monter vers le ciel. »

« Super… Comme si il ne faisait pas assez chaud et lumineux… »

« Tu nous avais pas remarqué, au fait ? T’as la tête ailleurs, AGP ! »

« Ouais, je suis déjà parti en lune de miel, hein gamine ? »

Pan allait répondre qu’il regardait décidément beaucoup trop la télé et que ses paroles n’étaient pas très respectueuses quand les personnes situées derrière eux leurs intimèrent de se taire. Elle reporta alors son attention sur l’incinération en cours et se souvint d’où elle était. Probablement à son insu, Bardock l’avait encore emmené ailleurs… Elle voulut revenir totalement à son état de deuil, elle lui murmura :

« Est-ce que tu peux me lâcher l’épaule, s’il te plait ?... »

« Non… La tête de tes parents vaut de l’or… On dirait qu’ils pensent que je vais te démembrer sur le champ… »

« Alors au moins tais-toi, s’il te plait. Tu m’as aussi promis de les laisser tranquille… C’est déjà à moitié raté. Mon père est au bord de la crise de nerfs ! »

« Je sais pas. Il m’a rendu insensible, je te rappelle. Et t’habiller dans une couleur aussi criarde, c’est un appel, non ? Cuic…Cuic… »

Un nouveau « chuuut » de la part de Mady qui était à une chaise laissée libre par les enfants, d’eux – la distance et les craquements de la flambée l’empêchant d’entendre autre chose que des chuchotements de leurs conversations, les convainquit de se taire quelques minutes.

Ensuite, le saiyen se pencha à l’oreille de Pan pour ajouter encore quelque chose « …C’est pour ça que j’ai tant envie de te tuer, peut-être… Il m’a sûrement enlevé mon âme… Et le jaune ça rend agressif… »

La jeune fille soupira imperceptiblement. Il fallait vraiment qu’ils se taisent, même si elle avait une grande envie de lui dire que si il n’avait plus d’âme, il ne serait certainement pas ici, à leurs côtés, mais aurait déjà tout explosé afin d’en finir.

« Il lui parle à l’oreille… » marmonna Videl, dépitée.

« On va devoir supporter cette pression longtemps sans rien faire ? » demanda Gohan à Piccolo.

« Concentrez-vous. Pan va très bien. » il se retint d’ajouter qu’il trouvait même son désespoir amoindrit depuis l’arrivée du saiyen mais cette appréciation ne serait très certainement pas la bienvenue.

« Il l’a déjà menacé et n’est jamais délicat avec elle. » rappela Videl.

« Elle vit très mal la disparition de Gyumao. Elle est très vulnérable. Elle a besoin d’être protégée, pas angoissée davantage. » ajouta le père.

« Je sais. Je te laisserais aller si tu désirais vraiment agir pour la protéger et non pas par pure jalousie. » Gohan et Videl étaient estomaqués et protestèrent. « Je ne juge pas. J’ai souvent vu Chichi l’être quand tu étais enfant. C’est apparemment un sentiment normal quand on est un parent humain. »

« C’est surtout que je trouve totalement dingue qu’elle continue à être si admirative et proche de lui alors qu’il a quand même essayé de la tuer et lui parle comme à un chien ! »

« Tel père, telle fille …» Le namek précisa ses idées, constatant que ses amis étaient bouche bées. « Tu as la mémoire courte. Tu ne te souviens pas comme tu m’appréciais et me respectais de manière irrationnelle alors que je te faisais vivre un véritable enfer ? »

« C’est… Tu ne voulais pas me tuer. »

« Bien sûr que si. Tu étais insupportable. »

« Je… Je ne me rendais pas compte, j’étais petit… »

« Ne te fatigue pas. Tu sais que j’ai raison. Tu as très vite détecté l’once d’humanité que j’avais en moi et tu t’y es accroché. Pan fait de même avec Bardock. »

« Alors on doit la laisser se faire harceler et tuer ? » gronda la fille de Mr. Satan. Gohan la pris à nouveau par les épaules en inspirant et exprimant dans le vain objectif de la canaliser.

« Même Chichi l’a accepté. D’ailleurs, au vu de cette crise de jalousie, tu lui dois des excuses, Gohan. Ça devait être épouvantable de te voir faire les quatre cents coups avec un démon désagréable, ton père désinvolte et sa bande de fous furieux. Au moins vos enfants et ton grand-père restent sous vos yeux. »

Le couple resta interdit de nombreuses secondes, méditant sur les paroles du namek. Le fils ainé de Son Goku finit par soupirer, légèrement détendu.

« Notre amitié tient du miracle. Contrairement aux saiyens, Piccolo était un vrai démon à l’époque… Je suppose que nous devons faire confiance à notre fille. »

« Tu es psychologue en plus de philosophe, Piccolo. » finit par capituler Videl.

« Gyumao aurait pu dire ce genre de choses. Il faut bien quelqu’un pour propager sa bonne parole. »

Ils furent interrompus par le raclement de gorge de l’autre petit-fils du sage défunt. « En parlant de bonne parole… » il pointa de l’index droit leur mère qui s’était levée et dirigée vers le simple pupitre de bois qui leur faisait face à tous, à proximité raisonnable du grand feu qui emportait maintenant son père.

Le mot de Chichi fut clair, dépouillé et sincère. Elle était la plus à même à trouver les mots justes pour parler de cet être aimé de tous qu’était son père. Pas besoin de dire beaucoup de choses pour rappeler qui il était : un homme entier, drôle, généreux, optimiste, présent sans être imposant tout en étant imposant sans être de trop. Elle remercia les villageois de leur présence, de leur amour et de leur soutien et elle rappela que jamais elle ne les abandonnerait et que sa famille leur serait toujours fidèle et dévouée.

La seconde partie de son allocution fut consacrée à la manière dont Gyumao aurait aimé qu’ils vivent après sa disparition. Elle dit que la mort n’était qu’un passage pour les gens se comportant de manière honorable et qu’il les attendrait bien confortablement au paradis. Ensuite, ses paroles se tournèrent vers un discours réconfortant, disant que sa mort ne devait pas les empêcher de vivre et d’être heureux. Que du contraire, sa vie avait été extraordinaire grâce à eux tous. Par la bouche de sa fille, il remercia son village natal et adoré pour leur patience et leur affection ainsi que tous ses amis et modèles qui participèrent à ce qu’il fut. Il énuméra ensuite toute sa petite famille extra-ordinaire, il cita sa flamboyante fille unique idéale, son fantasque beau-fils, ses petits-fils intelligents et forts, ses jolies et patientes belles-petites-filles et enfin sa malicieuse arrière-petite fille ainsi que ses coquins d’arrières-petits-fils.

Le message se termina en disant qu’on pouvait avoir plusieurs vies. Que c’était les rencontres et les circonstances qui avaient fait ce qu’il était. Que sans tous ces événements, il ne serait peut-être pas aussi aimé et qu’il n’aurait pas eu une aussi belle vie si il n’avait pas eu le bonheur de l’embrasser à cœur ouvert. La disparition de son épouse l’avait ébranlé et rendu aigre mais il avait réussi à passer au-dessus pour elle grâce à de magnifiques rencontres, pour qu’elle soit heureuse là-haut de le voir bien et épanoui. Il l’avait à présent retrouvé et avait hâte de lui parler de sa longue et merveilleuse vie. Ainsi se clôtura sa « bonne parole ».
Pan n’avait su détourner les yeux durant tout le discours. Elle le vivait littéralement, au point d’en verser plusieurs larmes. Tenant sa promesse, Bardock n’avait plus rien dit et fut contraint d’écouter lui aussi, surtout troublé par l’attitude de Pan qui recommençait à le mettre mal à l’aise. À cause de ces étranges sentiments qui le poussèrent à se dire encore qu’il était fou, il avait parfois pressé l’épaule de la jeune fille, tantôt il était tenté de la retirer, en vain, comme si elle était trop lourde pour être soulevée.

Une fois que la grand-mère de Pan eut terminé son message d’amour, la jeune fille parla tout bas. « Comme je suis désolée et me sens égoïste… »

La voix de la jeune fille fit sortir le saiyen de son espèce de léthargie. « Qu’est-ce que tu bredouilles encore ? »

« Je me plains de la disparition de Gyumao mais je réalise que toi tu n’as jamais pu dire au revoir à ton peuple correctement… Tu les as tous perdus si brutalement… Et nous comme des idiots, nous nous fâchons parce que tu ne nous comprends pas… Mais c’est nous qui n’avons rien compris… Pardon… Je comprends maintenant que tu veuilles t’en aller et que tu nous détestes… »

Bardock se sentit soudainement fébrile, à la fois touché et outré des paroles de son arrière-petite-fille. Il retira vivement sa main de son épaule. Pan le surprendrait jusqu’au bout. Vivement qu’il s’en débarrasse.

« T’as pas envie de changer de disque ? Vous allez tous me rappeler combien de fois que je suis paumé, seul au monde et rejeté de toutes parts parce que ma planète minable a explosé et que c’était bien mérité, hein ? »

« Je… Je croyais que c’était ça qui te rend de mauvaise humeur et te donne envie de tout détruire… La peine peut donner envie de faire ça… Je fais beaucoup de peine à tout le monde ces temps-ci… » Pan avait baissé la tête en parlant. Elle avait encore raté une occasion de se taire. Passer la dernière soirée et journée avec lui en colère contre elle n’était vraiment pas ce qu’elle voulait. Un silence glacial s’installa entre eux. Ils ne dirent rien pendant plusieurs minutes.
Les villageois, la famille et les amis se dirigèrent vers l’espace attenant où se déroulerait un grand banquet en l’honneur de Gyumao, dédié à la fête et la gaieté en comparaison à la précédente réservée au recueillement et souvenir. Le duo atypique se leva lorsque presque tout le monde avait quitté le lieu d’incinération.

« Tu sens ? » dit soudainement le saiyen en passant le porche les menant en vue du grand carré de tables préparées pour le repas. Il répéta sa question en se pointant le nez. Elle répondit par un hochement de tête négatif, à la fois contente qu’il lui adresse la parole à nouveau et craintive de ce qu’il allait dire. « ça sent le roussi… » elle osa un sourire, rassurée qu’il voulait encore rire avec elle malgré ses paroles de tout à l’heure qui l’avaient ébranlés. « …Et la bouffe ! Bon, on s’installe ? J’ai la dalle… On m’a interrompu au ¾ de mon troupeau. »

Bardock chassa son interrogation de savoir ce qui le poussait à se dire qu’il se ne reconnaissait vraiment pas dans ses attitudes schizophréniques. Il ne voulait pas s’éloigner à nouveau du monde parce que la solitude lui donnait des idées noires. En même temps, la présence de Pan et sa famille le mettait mal à l’aise à cause de ses réactions incompréhensibles. Il décida donc d’essayer de se concentrer sur d’autres choses plus universelles comme la faim, il devait se changer les idées jusqu’au moment où il pourrait se libérer de cette étrange emprise lorsqu’il tuerait Pan. Manger était une excellente distraction.

Il s’installa souplement à une des places, à côté de Trunks qui attendait visiblement que sa femme et sa fille le rejoignent. Pan resta debout près d’eux sans rien dire une minute puis se décida à s’asseoir à son tour, quelque peu hagarde et confuse. Elle voulait aller près de ses parents, après tout, c’était peut-être les dernières heures qu’elle passait en vie… Elle n’osait pas demander au saiyen. Elle non plus ne comprenait pas trop son attitude et ce qui se passait… Elle pensait qu’il la voulait près de lui par cruauté mais elle n’en était pas profondément persuadée. Elle voulait aussi aller près de ses parents parce qu’ils étaient souvent très calme et là, elle en avait besoin.

« Ce ne sont pas vos places. » dit le fils de Végéta sans détourner le regard.

« C’est la place de ton petit papa ? » demanda le saiyen.

« Celles de ma femme et ma fille. Quant à mon père, il a le respect de ne pas se présenter dans des endroits où il risquerait d’être irrespectueux et maladroit. »

« y’a des gens irrespectueux ici ? Montre ! Que j’les démonte comme un mouton… » histoire de renforcer encore sa provocation, il sortit de son armure au flanc un os cassé en pointe d’un seul côté, se cura une dent avec et se tourna vers Pan en l’interpellant au moyen de son cure-dents. « Hein, gamine ? Tu vois de qui parle Bâtard Roy... ? … Aïe ! » Trunks venait de lui saisir le genou droit sous la table avec fermeté.

« Écoute-moi bien, Barbare Bipolaire… Je ne sais pas ce que tu cherches mais tu vas arrêter immédiatement ta petite comédie. Je suis extrêmement patient mais ta vulgarité sans limite commence à me courir ! N’oublie pas que ce n’est pas parce que Gohan t’a fait le cadeau insensé de t’aider à contrôler tes capacités que tu es plus qu’une mouche que nous pourrions écraser à tout moment… Tu perds des alliés de minute en minute depuis hier. »

« … Je n’en ai jamais eu, sur cette merde de pla… » il dut s’interrompre sous la douleur, Trunks n’avait apparemment pas fini de parler car il renforça sa prise pour le faire taire.

« Je ne supporte pas les inadaptés irrespectueux dans ton genre qui ne comprennent rien… Ils se sont coupés en quatre pour ton confort et toi c’est tout ce que tu leurs offres en réponse ? de l’angoisse ? des menaces ? du harcèlement ? On aurait préféré que tu tentes de nous attaquer de face, espère de fourbe… » il fit une pause. Il balaya du regard les gens qui se mettaient à table. Son objectif n’était pas de faire de vagues supplémentaires. « Tu n’as pas intérêt à faire pire que maintenant… Gohan est prêt à imploser et tu as même réussi à dégouter Goten ! Tu sais à quel point il est conciliant et souriant, d’habitude ? Non, bien sûr que non … Il n’y a que ta petite misère qui compte… »

« Trunks, ça suffit ! » imposa Pan dans un souffle en se penchant vers eux. Le fils de Végéta se pencha sur la table afin de mieux la voir, sidéré que ce soit elle qui intervienne. Elle avait une main protectrice posée sur le bras gauche de Bardock, toujours en contrôle du niveau de son ki malgré ses dents serrées sur son os de mouton.

« Franchement, Pan … Je trouve que ma sœur est d’une grossièreté sans nom de ne pas être ici aujourd’hui quelle que soit ses raisons et vos histoires … Mais ta réaction actuelle me confirme bien qu’elle a sans doute raison : tu es complètement endoctrinée au point d’en devenir pathétique ! »

« Occupe-toi de tes affaires ! J’en ai assez qu’on me prenne pour une pauvre victime ! Je n’agis sous l’emprise de personne ! »

« Elle ne collerait quand même pas un type insensé qui veut la trucider demain, ça serait de la folie… » intervint le saiyen, cynique, presque sans desserrer les dents.

Prenant sa parole pour de l’humour mal placé, Trunks renforça légèrement sa prise sur la rotule ce qui provoqua un grincement de dents chez le martyrisé.

Pan se sentit ignorée lorsque le fils de Végéta ne prit même pas la peine de relever sa remarque. Elle en avait plus qu’assez qu’on la prenne pour une victime idiote incapable de voir le danger. Elle trouvait également gonflé que Bardock dise tout le temps que c’était elle qui le collait alors que c’était lui qui exigeait d’être près d’elle au même moment et qu’elle avait soi-disant un comportement agaçant alors qu’elle ne faisait rien… Elle regarda de l’autre côté du carré de table vers son père et Piccolo. Eux au moins assumaient vouloir être près d’elle, faisaient attention à ce qu’elle disait et ressentait sans répondre systématiquement à côté. Elle se leva subitement et contourna la table, décidée à les rejoindre. Bardock l’invectiva afin de savoir où elle allait en voulant se lever afin de la suivre mais le fils de Végéta le maintint sur sa chaise.

« Je vais près de mes parents, à quinze mètres ! … J’en ai assez de me faire ignorer ou rabrouer pour aujourd’hui ! à demain ! … »

« Sage décision… » dit Trunks. Elle résista à l’envie d’ajouter qu’il était en partie responsable et qu’elle-même et toute sa famille n’avait pas besoin de ses leçons de morale.

« Y’a intérêt… Vivement demain… » sourit cruellement Bardock à son arrière-petite-fille.

Trunks soupira au ton employé par le saiyen qu’il n’apprécia pas du tout. « Quant à toi … Fais-toi tout petit… Ou je te fais disparaitre ! Rappelle-toi bien que ta présence ici n’est appréciée de personne et qu’elle n’est due qu’à la trop grande clémence de certains. »

Le saiyen ne répondit rien, la mâchoire soudainement crispée. Quelle idée stupide il avait eu de venir s’asseoir là…

Le père de Zarina fronça soudainement les sourcils et se pencha pour regarder sous la table en soulevant la nappe de sa main libre. Yanu, les sourcils froncés était en train de tirer sur ses doigts qui pinçaient la rotule de Bardock.

« Lâche AGP, Trunks ! Je veux pas que tous mes arrière-grands-pères meurent ! » il semblait alarmé, entre la tristesse et la colère. Trunks soupira, inévitablement touché par l’inquiétude du fils de ses meilleurs amis. Sans quitter d’un œil menaçant Bardock, il libéra sa prise en demandant à l’enfant ce qu’il fichait là. « C’est maman qui m’a dit de venir manger près d’AGP… »

Le fils de Végéta se demanda quelle idée était encore passée dans la tête de Mady pour laisser son fils auprès d’un tel type instable…

Sa fille était revenue avec Yanu.

« Pousse-toi, c’est ma place ! » dit-elle brusquement au saiyen, très contrariée.

« Impossible, bébé roussie… Ton père m’a broyé le genou, je ne bougerais plus jamais de ma vie de cette chaise. Et en plus, un bébé bâtard essaye de fusionner avec mon mollet droit… »

« Il a bien fait de te faire mal parce que t’as piqué ma place ! Et je suis pas rousse, d’abord ! »

« Il aurait dû te casser la mâchoire, on t’aurait moins entendu, papy. Accessoirement, t’aurais moins eu facile de manger ce que tu ne pouvais pas. » intervint Goten en venant apporter les plats. Il avait un air beaucoup plus détendu que quelques heures auparavant. Il contempla Trunks et Bardock, tous les deux crispés. « Faites pas cette tronche… C’est bon, on arrête l’angoisse, là… J’apporte l’agneau de la paix ! Super, hein ? » arrogant, le saiyen fit basculer son cure dent en os sur l’autre côté de sa mâchoire, bien décidé à ne pas répondre. « Par contre, si tu continues avec cet air vicelard, je vais devoir t’éclater l’autre genou… »

« Celui-là ? » demanda-t-il en frappant la table avec sa rotule libre. Zarina s’exclama qu’il devait faire attention pour ne pas renverser pendant que Trunks soulevait de justesse les plats que Goten venait d’apporter.

Pan observait de loin ce petit manège et soupira, paradoxalement déçue et soulagée de s’en être éloigné. Elle se rassit convenablement sur son siège et se tourna vers ses parents, qui étaient ravis qu’elle soit revenue près d’eux.

« Ce n’était pas trop dur, aujourd’hui ? » demanda Gohan, inquiet d’avoir vu sa fille aux prises d’un être désireux de l’attaquer, voire de la tuer. Videl et Piccolo étaient également attentifs à la réponse.

« Si. C’est difficile de voir Papy Gyu s’en aller pour toujours. Mais j’ai décidé de reprendre le dessus, comme il l’aurait voulu. » elle repensait au discours de sa grand-mère qui l’avait un peu consolée de son absence auprès de Gyumao, sans doute ne lui en voulait-il pas.

« Pan ! Que fais-tu assise là ? » demanda Chichi en s’approchant avec un plat fumant dans chaque main. « Vas-tu enfin choisir ta place définitivement pour le repas ? Je te croyais à côté de Trunks et de Beau-père. » Piccolo eut un petit sourire en entendant comment Chichi dénommait Bardock.

« Yanu prendra sa place. » répondit Mady, elle aussi les mains pleines. « Il voulait absolument être près de Bardock pour manger, il est très déçu que mes parents n’aient pu se libérer… Je déteste vraiment le voir pleurer… »

« Tu es sur que c’est une bonne idée ? » demanda Videl, sous l’émotion, faisant tanguer son plateau rempli de cruches d’eau et de vin. Les belles-sœurs se suivirent pour assurer le service en discutant, la blonde disant que Bardock était probablement le seul capable de lui changer correctement les idées, étant en total décalage par rapport à ce qui se passait.

« Maman, tu ne veux vraiment pas qu’on vous donne un coup de main pour le service, Pan et moi ? » demanda Gohan en voyant sa mère compter tout bas le nombre de gens qu’il y avait encore à servir. Il suivit ensuite des yeux Miiky qui aidait aussi au service, portant en équilibre un grand plateau rempli d’assiettes pleines à bout de bras.

« Non, c’est gentil, mon chéri. Tu sais bien que vous êtes très maladroits quand vous êtes anxieux ou que le sort d’une vie ou du monde n’est pas en jeu. J’ai déjà hésité à mettre Videl à contribution vu qu’elle est un peu comme vous… » Videl n’avait pas permis à sa belle-mère de refuser son aide, en réalité. Le père et la fille s’échangèrent un regard complice, reconnaissant ce trait de caractère commun puis Gohan pris la main de Pan dans la sienne.

« Regarde, elle a déjà oublié de laisser une cruche d’eau à disposition pour Piccolo.»

« Ce n’est pas grave, Chichi. Je vais m’en aller, merci. Mes pensées vont vers vous et Gyumao. » Chichi acquiesça puis elle partit servir les tables suivantes. Il vit ensuite la déception sur le visage de Gohan. « Ma mission est terminée pour le moment. Profitez des moments ensemble. Vous saluerez les autres pour moi… » il salua son meilleur ami et sa fille puis parti vers la sortie du château.

Pan sursauta en entendant la voix de son arrière-grand-père retentir dans un cri de surprise et de douleur. Elle se tourna et vit que rien de grave ne se passait au vu de l’éclat de rire de Yanu et du « ils t’avaient prévenu, Bardock » de Tressi qui les avait rejoint.

« Ils ne lui font pas vraiment mal… » dit Gohan doucement, voyant où l’attention de sa fille était portée.

« Je sais… Il est aussi vrai qu’il est un peu énervant et tendu, aujourd’hui. Cependant, Trunks aussi est agaçant ! Il est dans cette humeur que je déteste ‘je suis là pour protéger les pauvres imbéciles et faibles qui ne savent pas le faire tout seul ’ ! Ce n’est qu’un idiot condescendant, voilà ! Et cette fois c’est pas moi qui suis Bardock ! Je leur prouve à tous les deux que je suis capable de prendre mes propres décisions et de me protéger ! Je sais me passer d’eux ! Voilà ! » elle serra un peu plus la main de son père. « Toi au moins tu n’es pas comme ça, papa. Merci de m’écouter et de me faire confiance. »

Son Gohan lui répondit d’un sourire un peu forcé. Sans Piccolo, c’était sans doute lui qu’elle aurait qualifié d‘idiot condescendant. Ça aurait été affreux… Il la serra dans ses bras, heureux de l’avoir à ses côté pour la fin de la journée.

Au bout de quelques minutes de bien-être, le père se décida à annoncer une nouvelle importante à sa fille.

« Bardock n’est tout de même pas heureux, ici, tu sais… » les yeux de sa fille se ternirent. « Bulma a terminé sa machine. Elle s’est démenée toute la nuit pour l’achever quand elle a appris qu’il commençait à être tendu au point d’essayer de s’attaquer à toi… Il partira avec demain. » les yeux de la jeune fille s’agrandirent de surprise. Il reprit quand il trouva les mots. « Il a besoin de choses qu’on ne peut lui apporter ici… Il faut qu’il parte avant de faire une bêtise irréparable. C’est mieux pour tout le monde. J’espère que tu comprends ? »

Les larmes coulèrent sans un bruit quand elle hochait la tête positivement. Son père la pris contre lui une nouvelle fois car il la sentit très fragilisée par l’annonce. Ce serait effectivement dur pour elle de le voir partir mais elle savait qu’il avait raison. Elle espéra juste qu’il ne décide pas de la tuer avant de partir pour la Capsule Corporation. Ça serait catastrophique pour lui, il était si proche de ce qu’il voulait : retrouver sa vie d’avant.

Le grand banquet se termina sans aucun autre incident. Les villageois avaient pour la plupart été étonnés du comportement de la famille de Chichi et particulièrement de l’étrange « beau-père ». Cependant, ils étaient finalement habitués, Son Goku faisant toujours quelque chose de farfelu à chaque visite, la dernière en date ayant été d’organiser un petit « match de gala » improvisé entre lui et Végéta le jour où Gyumao avait invité tout le monde pour fêter l’anniversaire de sa fille.

Tout le mont Fry-Pan allait maintenant entrer dans une période de deuil de plusieurs jours. Au terme de celui-ci, une nouvelle journée de cérémonie allait avoir lieu, beaucoup plus festive et joyeuse : le couronnement du nouveau roi du mont Fry-Pan.

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Tout le monde était rentré chez lui le soir même, les deux jours avaient été éprouvants. Au grand soulagement de tout le monde, Bardock n’avait plus fait de vague après sa petite conversation douloureuse avec Goten et Trunks. La plupart se disant que c’était certainement parce qu’il avait le ventre plein.

Le saiyen avait bien dormi dans la chambre d’amis. Il ne s’était pas interrogé sur la raison de la clémence de Son Gohan de l’avoir autorisé à regagner « son » lit. Le métis avait par contre gardé ses sens aux aguets. Malgré l’analyse pertinente et rassurante de Piccolo, il avait craint une nouvelle attaque. Il ne s’était rien passé. Il essaya de se convaincre que ce n’avait été qu’un coup de folie…

Il ignorait cependant que Bardock avait imaginé tout une mise en scène pour l’exécution de sa Némésis. Il voulait être seul avec elle afin de procéder, dans la clairière aux cerisiers. Il espérait que son père la laisse partir avec lui après la visite chez Bulma. Il serait prêt à tout pour ça. Il l’attendait calmement à l’extérieur de la maison, assis en tailleur contre le mur. Il ne broncha pas au joyeux salut de Miiky qui venait de sortir de la maison après avoir engloutit son petit déjeuner. Il dissimula un soupir, c’était la dernière fois qu’il le supportait, se convainquit-il.

« J’ai bien dormi ! On a une grande journée, aujourd’hui ! »

« Effectivement. » il n’avait pas pu s’empêcher de répondre, sachant qu’ils ne parlaient pas de la même chose.

« Tu viens avec nous dans la montagne enneigée ? »

« On y est à la montagne. Et y’a pas de neige, c’est pas la saison… »

« Mais non, pas cette montagne-ci ! Une bien plus haute et bien plus loin au nord ! Il y a de la neige et de la glace tout le temps, là-bas ! C’est trop beau ! » Bardock ne l’interrompit pas car il était interpellé par ses paroles, un endroit où il ne dégèle jamais sur une planète où il y a des endroits où il dégèle ? Il n’avait encore jamais vu ça… « D’habitude on y va après la visite au mont Fry-Pan parce que c’est plus près mais là on avait beaucoup de choses à ramener de chez Papy Gyu… »

« Des cendres ? »

« Descendre où ? » Miiky avait eu soudainement les yeux dans le vague, réfléchissant à autre chose. « Désolé, j’ai eu brièvement la tête ailleurs ! » il ne laissa pas au saiyen le temps de parler. « Je me demandais si tu allais t’entrainer avec nous dans la montagne ? On y fait toujours une grosse bataille de fou avec tonton Gogo, Yanu, Pan, papa, maman et même tata participe ! Mais j’espère qu’on va quand même se battre sérieusement… à cause du tournoi auquel Pan va participer, papa néglige un peu ma propre progression, je trouve… » Bardock avait pris le parti de se taire, désireux que le flot incessant de paroles du petit s’arrête. « Tu peux garder un secret ? » Il tourna un regard en biais vers l’enfant. Malgré lui, il l’écoutait à présent, interpellé par le ton sérieux si rarement employé par Miiky.

« Je serai muet comme une tombe. » il disait ça au premier degré, ce qui échappa à l’enfant qui ne quitta pas son air grave.

« Yanu, Zarina et moi on a souhaité se battre contre un vilain monstre qui doit arriver dans quelques temps. On l’a pas dit à nos parents parce qu’ils n’auraient pas été d’accord… Mais maintenant c’est trop tard, il va arriver alors on doit s’entrainer ! Zarina, son grand-père s’occupe d’elle mais Yanu et moi, non… Tu voudras bien nous aider pour quand le méchant arrivera ? »

« Quelle connerie… » soupira Bardock, ne sachant quoi répondre à cette supplique insensée et ridicule de son point de vue.

« Oui… On a fait une connerie. Chut ! Pan arrive ! Il ne faut rien lui dire, non plus ! »

La jeune fille sortit de la maison en tenue de ville avec un petit air boudeur.

« Tu n’es pas encore parti chez Bulma ? » se surprit-elle à demander à Bardock.

« Comme tu vois… Mais détends-toi, j’ai décidé de faire durer un peu cette journée… Après tout, on a bien le temps, non ? On ira tout à l’heure nettoyer l’arbre à nourriture, il faut faire de la place pour les nouveaux cadavres… »

« Si tu le dis. » soupira-t-elle. Elle était peu encline à partir dans son délire matinal, ne sachant trop si il avait encore réellement l’intention de la tuer ou non.

« Moi aussi j’ai envie de venir avec vous ! Vous y aller tout le temps quand je suis à l’école, c’est pas juste ! Tout ça parce que je suis sûr que tu es l’ange gardien de Pan, AGP ! Elle était bien moins triste, hier, quand tu étais là. »

« Je dirais plutôt son démon destructeur… » sourit cruellement Bardock sans détourner son regard de la jeune fille, ne prenant pas la peine de réfléchir à la fin de la phrase de Miiky.

Son Gohan sortit à son tour de la maison, prêt à partir pour la Capsule Corporation. Il avait déjà vu ses enfants plus tôt dans la matinée, il ne salua donc que son grand-père avant d’énoncer la suite de la journée. « Bien. Aujourd’hui nous allons voir Bulma, Bardock et moi. Dites-lui au revoir, les enfants. »

Le saiyen ne s’interrogea pas sur cette demande étrange. Le visite chez Bulma était la chose la moins importante de son programme de la journée, plus vite c’était fait, mieux ce serait. Il hocha la tête aux au revoir joyeux et moroses de respectivement Miiky et Pan. Gohan n'insista pas, se disant que sa fille ne voulait pas être plus expressive de peur de perturber le saiyen. Il mit sa main sur l’épaule de son grand-père et disparu avec lui grâce au déplacement instantané.

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Le rendez-vous chez Bulma commença de manière habituelle par des échanges de banalités. Bardock s’était immédiatement assis sur la table métallique qu’il avait cabossée la dernière fois. Ensuite, la terrienne entama la conversation afin d’arriver vers la proposition qu’ils avaient à faire au saiyen. Gohan restait en retrait.

« Journée compliquée, hier, n’est-ce pas ? » il ne répondit pas. « Un peu à cause de toi. Il faut reconnaitre que tu es épuisant, quand tu veux… »

« Je pense plutôt que c’est tout ce bordel pour un mort et quelques animaux mangés qui était épuisant et compliqué… »

« Rassure-toi, tu n’auras bientôt plus à subir ce déroutant supplice… Aujourd’hui, tout rentre dans l’ordre pour tout le monde ! »

« Super… C’est ce que je comptais faire aussi aujourd’hui, remettre de l’ordre… »

Ignorant sa remarque ironique, la scientifique entra dans le vif du sujet. « J’ai le moyen de te ramener à ta vie d’avant. Avec quelques efforts et réflexions, ça sera comme si tu n’étais jamais passé par ici. » elle lui montra un dessin sur un écran : il représentait une petite machine ronde métallique sur trois pieds noirs dont la partie supérieure était constituée d’un hublot. Volontairement, son design se rapprochait des pods individuels employés par les saiyens. « Je te présente la machine à remonter le temps à usage unique. Comme son nom l’indique, tu ne pourras l’utiliser qu’une seule fois donc il faut bien choisir à quel moment tu veux revenir dans le passé. Parce que une fois que tu seras arrivé, les composants permettant les changements spatio-temporels s’autodétruiront. Tu partiras de la Terre donc tu dois également prendre en compte le trajet jusque la planète Végéta. »

« Vous avez peur que je revienne tout péter avec des potes surpuissants ? »

« Exactement. » intervint froidement Gohan.

« On craint surtout que la machine ne tombe entre de mauvaises mains… » répondit Bulma, de manière moins sévère envers le saiyen « Personnellement, je ne pense pas que venir nous retrouver pour vous venger vous traverserait l’esprit. »

« Effectivement, on en aurait rien à foutre… Quoi que… Il m’a torturé, faut bien qu’il paye. » le fils de Son Goku roula des yeux à la remarque de son aïeul mais n’ajouta rien.

« Bon, tu veux savoir comment ça marche ou tu préfères continuer tes petites remarques stériles ? » intervint Bulma. Le concerné haussa les épaules, déçu du manque de réaction de Gohan à sa petite blague.

« Si je retourne pile au moment de ma mort, ça va rien changer. Freezer sera toujours là. Lui et toute sa clique… »

« Je t’ai dit qu’il te fallait une stratégie avant de partir ! Gohan, aide-moi ! C’est toi qui a été en contact avec lui, finalement… »

Un peu à contrecœur, Son Gohan obtempéra « Le plus compliqué sera d’atteindre Freezer sans éveiller ses soupçons. Tu es capable de le battre sous sa première forme. »

« Et je dois vous croire sur parole ? »

« On ne t’enverrait pas là-bas si je n’étais pas certain de ce que j’avance… Tu es beaucoup plus fort qu’au moment de ta mort. La soi-disant torture que je t’ai infligée… a considérablement stimulé ton ki, donc ta puissance. Et je ne prends pas en compte avec précision tes nombreuses crises dûes à tes visions avant que tu ne prennes le médicament qui ont provoqué sans aucun doute une amélioration inconsciente et progressive de ta puissance. »

Le saiyen acquiesça tout en étant plongé dans ses réflexions. « De toutes façons, ça ne m’arrangerait pas… Mon escadron était déjà mort avant l’explosion de la planète. »

« Alors remonte un peu plus tôt ! Plusieurs possibilités s’offrent à toi avec cette machine géniale ! Seul point commun inconditionnel, tu devras te débarrasser du Bardock de cet univers-là afin de prendre sa place. » elle ajouta, voyant les yeux du saiyen s’agrandir. « …ou tu arrives à le convaincre que tu es son jumeau caché qui fait sa grande apparition mais ça complique considérablement le scénario… »

« Te tuer et reprendre ta place serait plus facile… Tu connais tes points faibles en plus. Et vu ton niveau actuel ça serait rapide. » précisa Son Gohan. Il n’avait pas été facile qu’il soit convaincu de la moralité de cet acte mais il avait finalement accepté de se fier à l’objectif principal : rendre à son grand-père ce qu’il avait perdu, peu importe les dommages collatéraux.

« ça va, on le saura que je suis beaucoup plus fort, hein… ça fait partie du problème, d’ailleurs. » grommela le saiyen. Son petit-fils tiqua, il n’avait pas l’air de prendre sa nouvelle force comme une bonne nouvelle. « Bon, j’arrive sur Végéta, je me dégomme et puis ? Freezer nous encule toujours… »

« Non ! Pour plus d’efficacité, tu devrais remonter pile avant que vous ne fassiez affaires avec Freezer ! Ainsi tu pourras convaincre le peuple saiyen de ne pas lui faire confiance ! Tu as toutes les cartes en mains : tu sais t’exprimer correctement, tu vois l’avenir, tu es très puissant… Si tu te débrouilles bien, vous pourriez même le vaincre ensemble ! Toi à leur tête ! Tu serais un héros ! » Bulma était super enthousiaste, elle pensait vraiment que c’était le scénario idéal pour lui, un renversement de l’empire par les saiyens. « Qu’est-ce qui cloche encore ? » elle ne comprenait pas pourquoi Bardock continuait à la regarder comme si elle parlait une autre langue.

« Le héros c’est celui qu’est adulé par les faux-culs et méprisé par les autres ? Super… »

« Vous pourriez être plusieurs à agir, si tu préfères… Tu n’es pas obligé de tout faire tout seul… »

« Ils ne m’ont pas cru, la première fois… Ils ne me croiront pas plus tôt… Convaincre le roi ? Même si j’y arrive, c’est une charogne têtue et fière, il fera tout pour me démolir quand il saura que je suis plus fort que lui, que je suis une anomalie… Il va surtout tout faire pour savoir pourquoi je sais tant de choses ! Si je lui explique tout, il va donc vouloir venir ici, par exemple… »

« Mais qu’il vienne ! Au pire, la Terre sera ravagée et vendue… Ce n’est pas grave ! »

« Mais… Et vous ? »

« Nous n’existerons pas ou à peine dans ce nouvel univers que ton retour dans le passé va provoquer. La belle affaire ! Mais nous existerons toujours bien dans notre univers ici, ça ne changera rien. »

« Ah… Donc pour vous rien ne changera mais moi je devrai changer toute la vie des miens pour arriver à mes fins ? »

« C’est la seule solution pour que tu retrouves ta vie d’avant. »

« Non. Ce ne sera pas ma vie d’avant ! Ma vie d’avant était simple, j’étais dans ma bande, on faisait ce qu’on nous demandait, on se battait, on revenait bouffer, dormir et baiser et puis on repartait sans se poser plus de questions, c’était ça ma vie d’avant ! Et si moi je suis au milieu de tout ça en étant différent ça sera pire ! Je l’ai vu nous manipuler, J’ai vu des saiyens mourir, j’ai vu cette enflure nous faire exploser, je ne serais plus considéré de la même manière en étant plus fort ! ils vont me rejeter ! à raison ! J’aurais aussi rejeté un taré, puissant ou non, qui surgit pour nous dire que notre petite vie pleine de confiance va s’éteindre ! » il avait sorti ses tirades quasiment sans respirer, semblant mélanger plusieurs idées.

« Tu n’as pas envie de te venger de tout ce que cette enflure vous a fait ? »

« Mais c’est fait, ça ! Il est mort ! Tué par un saiyen, en plus ! Pourquoi je devrais retourner en arrière pour recommencer ? Risquer de nous planter encore ? Pour quoi au final, devenir un paria ? Tu crois que les saiyens sont du genre reconnaissant ? Tu crois qu’ils vont me porter aux nues parce que je suis fort ? Non… Je suis un p’tit soldat, que je les sauve ou non ils m’éjecteront sans dire merci ! »

« Prends le pouvoir, alors ! »

« ça ne m’intéresse pas ! »

« Alors qu’est-ce que tu veux ? »

« Me battre à nouveau peinard avec des potes sans réfléchir ! »

« Mais c’est ce qu’on te propose ! »

« Non ! C’est trop compliqué ! Je sais trop de choses ! Je ne suis plus le même ! Si j’arrive à reprendre ma place dans un système sans Freezer je saurais que moi je suis différent ! Donc je continuerais à avoir mal à la tête ! »

« Je pourrais te faire oublier tout ce que tu as vécu ici ? » proposa Gohan. Le visage du saiyen se décomposa. « ça ne devrait pas te retirer des facultés intellectuelles ou de la puissance acquise… Oui, c’est poss… »

« Mais je serai toujours aussi fort et dégénéré ! Je vais rien comprendre à ce qui m’arrive ! Ils vont m’envoyer ailleurs, ça sera encore pire ! Les mecs déviants on s’en débarrasse, j’ai dit ! C’est pour ça que Kakarotto a été envoyé bien loin… Parce qu’il était différent ! Laissez tomber… »

« Le racisme ordinaire et stupide… Pitoyable… » ne put s’empêcher de commenter Gohan.

« …Juste te battre en groupe et tout détruire, dis-tu ? Le contexte n’a pas d’importance ? » demanda Bulma, empêchant le saiyen de répondre à son petit-fils.

« Rien à foutre ! » il répondait à la fois à la terrienne et à son petit-fils qui l’avait mis grandement mal à l’aise malgré lui, il battait des jambes nerveusement en pensant à ces sensations perdues. Il s’était encore senti vibrer à cause des paroles prononcées. C’était ça qui avait changé, il ne réfléchissait pas autant à ce qu’il ressentait avant, il avait même l’impression de si peu ressentir même… Parce qu’il se battait plus. Ça compensait certainement. Il se tourna vers Gohan. « Je crois que c’est ça qui me rendait un peu dingue et qui faisait que je voulais tuer ta gamine. Elle est pas régulière au niveau de ses vibrations et comme je me bats pas assez, ça m’énerve ! Hier, ça allait mieux… »

« … Tu ne t’es pas battu hier. » répondit le demi-sang. Il trouvant ses explications confuses et suspectes.

« Non… Mais j’y ai beaucoup pensé dans mon cerveau de malade. J'ai eu mal et ça m’a temporairement suffit. Et elle était moins chiante, la petite. »

« Elle n’a rien changé par rapport à d’habitude ! Qu’est-ce qui te prend avec Pan ? Si tu choisis de ne pas utiliser la capsule temporelle, il va falloir que tu arrêtes de la harceler ! »

« Mais j’ai rien fait ! J’ai même obéi à ce qu’elle m’a demandé avant-hier soir ! Je ne l’ai pas étranglée parce que ça t’aurait fait de la peine ou un truc du genre ! »

La mâchoire de Son Gohan manqua de se décrocher tant il était choqué de ce qu’il entendait. « Avant-hier soir ? Mais on était déjà au mont Fry-Pan ! »

« Est-ce qu’on peut revenir au sujet principal ? » demanda Bulma qui s’était éloignée vers un des postes de communication de la maison afin d’y recueillir des informations.

« Je crois qu’on va te laisser réfléchir pour la machine temporelle… C’est un peu dommage vu le temps que j’ai passé dessus mais tu as raison : retourner là-bas n’effacera pas tout. Tu devras accepter ton propre changement. »

« Tu ne crois pas que tu serais plus heureux là-bas qu’ici, malgré tout ? » repris Gohan, refrénant sa vague de colère. « Tu es totalement incohérent par rapport à notre mode de vie ! »

« Mais nous, nous ne sommes pas une bande de racistes qui nous débarrassons de la différence, ni un peuple tyran voulant contrôler tout le monde… Gohan, je te propose qu’on lui montre la salle de gravité et toutes ses merveilleuses options ! Je viens de regarder, Végéta n’y est pas, il mange probablement ! C’est le moment idéal. Après un p'tit défoulement, Bardock sera peut-être plus enclin à tout de même rentrer chez lui ou à mieux se comporter ici. »

Le père de Pan soupira. Il était partagé. D’un certain côté, il trouvait touchant que Bardock reconnaisse que ce qui lui manquait le plus ne reviendrait jamais dans aucun cas ainsi qu’il n’était pas intouchable dans la mentalité saiyenne impitoyable. Mais d’un autre côté, il était vexé qu’il ne trouve pas une solution noble pour quand même rentrer chez lui tout en faisant amande honorable, en agissant uniquement pour sauver son peuple du désastre, par exemple.

« Bâtard Royal arrive par ici. » dit Bardock.

Une minute plus tard, Trunks fit effectivement son entrée, saluant tout le monde.

« Désolé de vous déranger, je viens juste chercher Son Gohan pour quelques instants. » le fils de Goku demanda ce qu’il voulait, surpris. « C’est ton frère qui exige une réunion de nous trois, ça a l’air tendu… D’après lui, nos gosses auraient mentis ! Il arrive pour en discuter. »

« D’accord. Même si ça m’étonnerait que Miiky et Pan me mentent… » Il se demandait ce qui passait encore par la tête de son frère. Il se rassura en voyant que Trunks n’avait pas l’air inquiet, a priori.

« Eh ! On ne va pas voir la glace et la neige éternelle ? » demanda subitement Bardock dont l’évocation du mensonge de Miiky dont il était au courant mais dont il se fichait précisément avait éveillé un sujet qu’il trouvait plus intéressant.

« Comment tu sais ça ?... En quoi ça t’intéresse ? » Gohan fronça les sourcils, il ne comprenait vraiment pas les réactions ni les intérêts de son grand-père.

« Arrête de faire n’importe quoi pour les énerver, tu vas te faire mal… Au fait, comment va ton genou ? » » taquina Trunks.

« Super, il est très attiré par ta gueule maintenant, j’ai du mal à le retenir ! » il leva son genou vers le fils de Végéta comme si il avait la volonté propre d’aller vers le demi-sang.

Bulma soupira en roulant des yeux, consternée par ce petit échange de boutades puériles. « Gohan, allez voir ce que ton frère raconte pendant que je montre la salle de gravité en mode réalité virtuelle à Bardock. Vous verrez ce que vous ferez du reste de la journée, après. »

« T’as pas intérêt à vomir dedans… » menaça le fils de Végéta.

« Pourquoi ? ça te contrarierait ? C’est trop tentant maintenant… » il suivit des yeux Gohan entrain de rejoindre Trunks qui ignorait délibérément la remarque du saiyen avec mépris. « Et alors, cette neige ? ça m'intéresse ! »

« Je ne sais pas ! Bardock, tu me fatigues. Va te défouler, on verra après. »

Cette remarque fit perdre son sourire au saiyen. Sans savoir pourquoi, il était déçu. « Vous me faites chier. »

Les métis avaient déjà quitté la pièce.

« Allez, viens. Fais-moi confiance, ça va te plaire ! Tu ne seras pas tout seul et je peux même t’envoyer te battre dans la neige si tu veux ! » assura Bulma en l’attendant à une autre sortie du laboratoire. Il la suivit jusque dans la salle de gravité.

Suite à plusieurs mises à jour et améliorations, la taille de la salle gravitationnelle avait légèrement augmenté en plus de l’ajout de la coursive d’observation. La nouveauté majeure était un gros supplément de fonctionnalités. La salle de gravité avait maintenant une fonction de réalité virtuelle, plongeant l’utilisateur de la machine dans un monde parallèle. Tout y était paramétrable : le lieu, la gravité, la météo, le nombre d’opposants et d’alliés ainsi que leur puissance, la durée du combat… L’idée avait été émise par Trunks suite aux nombreuses plaintes de son père d’atteindre trop souvent les limites de l’ancienne salle, le contraignant à ralentir ou d’aller ailleurs dans l’espace sur une planète déserte, ce qu’il détestait - avec le temps, Végéta devenait de plus en plus casanier -. Le grand intérêt de cette formule de salle était que le combattant pouvait se donner à fond étant donné qu’il était propulsé dans une autre dimension. Le désavantage était que le côté virtuel enlevait certaines sensations. Ainsi, c’était un outil d’entrainement, préparant aux rencontres réelles récurrentes entre les saiyens dans des espaces déserts pas trop éloignés de la Terre.

Bulma finit d’expliquer le principe au saiyen qui regardait le moteur central avec émerveillement. « Voilà… C’est cet air-là que j’aime le plus sur le visage d’un saiyen. Ce petit pétillement d’enthousiasme… »

Le saiyen tourna son visage vers elle. « C’est en créant des trucs comme ça que tu prends ton pied, hein ? Petite tsuful… »

Elle répondit avec un clin d'oeil « Autant que toi quand tu vas la configurer et l’utiliser, grosse brute dégénérée ! Et je ne suis pas comme ce pauvre petit peuple que vous avez exploité ! »

« Pff… Ils n’étaient pas à plaindre et sont restés de leur plein gré ! »

L’interphone sonna. La terrienne décrocha. Elle discuta une minute puis raccrocha.

« C’était Végéta. Il me demande de manière urgente ! Mais c’est très intéressant cette histoire de tsufuls ! Tu as trouvé le sujet de notre prochaine rencontre ! »

« Je vais encore devoir venir ?... »

« Tu pourrais changer d’avis sur le voyage… et on ne sait toujours pas ce que tu fiches sur Terre… Bien sûr que tu dois encore venir me voir ! Ne fais pas de bêtises avec la salle, tu aurais toute la famille Végéta-Brief sur le dos ! Allez, bon amusement ! »

Elle quitta la salle de gravité. Bardock se mit à réfléchir à la procédure de mise en marche que la scientifique venait de lui expliquer très rapidement. Trop, en fait… Elle avait dit que c’était simple comme programmer et conduire un vaisseau. Seul problème : le saiyen programmait rarement lui-même son pod et les rares fois où il avait apporté des modifications, le résultat avait rarement été heureux.

Il hésita quelques minutes puis se mit à enfoncer quelques boutons. Rien ne se passa. Il soupira, se disant qu’il avait certainement oublié une étape… Il sourit sans lever la tête quand il entendit la porte de la salle s’ouvrir. Il pensait que c’était Bulma qui revenait.

« … j’y arrive pas ! Je suis pas assez intelligent, je pense… »

« Éloigne-toi du moniteur de commandes. »

Le saiyen leva la tête afin de voir la personne qui avait cette voix glaciale et menaçante. Il s’agissait de Bra. Le blanc prédominait sur sa tenue : elle portait un juste au corps à longues manches et un pantalon moulant. Il n’y avait qu’une petite armure bustier bordée et renforcée de gris assortie à ses gants et bottes. Elle terminait de se coiffer d’un chignon le moins sauvage possible.

« Tiens, Batarde creuse, je t’avais presque oublié. J’ai un geôlier au rabais aujourd’hui. » il eut un rictus méprisant qui agaça la fille de Végéta.

« Ferme-là, pourriture ! » elle se précipita sur lui, poing en avant. Il se décala d’un pas souple.

« Fais gaffe… Le blanc ça tâche et c’est fort voyant… »

Elle répéta au saiyen de se taire en tentant une nouvelle attaque avec son autre poing. Il se baissa afin de l’éviter mais se redressa presque immédiatement en se déportant légèrement vers l’avant, percutant le menton et la gorge de Bra avec son crâne, ce qui la fit vaciller vers l’arrière. Sous le choc elle s’était mordu l’intérieur de la joue et de la lèvre inférieure, elle porta immédiatement sa main à sa bouche afin de retenir le sang qui commençait à couler. Une goutte s’était d’ailleurs déjà échouée au niveau de sa clavicule.

« Je te l’avais dit, princesse putride ! Allez, dégage ! Je ne dirais à personne que tu es passée me voir… »

Elle lui cracha violemment à la figure puis recula à une distance de combat, en position de défense. Elle sentit son ki enfler brièvement puis se calmer, il refoulait sa rage.

Il s’essuya la joue pleine de sang et de salive d’un revers de manche. Il n’avait pas apprécié du tout ce geste.

« Retourne en enfers, macaque puant et vulgaire ! Tu ne t’attaqueras plus à personne sur cette planète ! Haaaah ! » il était en train de se jeter sur elle. Elle n’eut pas d’autre choix que de croiser les bras en croix devant elle afin d’encaisser le choc au mieux. Le tibia gauche du saiyen vint s’éclater sur son épaule droite, la propulsant toute entière contre la centrale de commandes.

« S’éloigner du moteur, c’est aussi valable pour toi… ! » il lui cracha dessus à son tour. « Le combat ne sera pas virtuel, finalement. »


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Voilà ! Merci de votre lecture ! Au plaisir d'en discuter avec vous !
Dernière édition par Masenko le Mar Juin 27, 2017 11:21, édité 2 fois.
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Jack Le Flocon le Sam Avr 15, 2017 18:04

Koukou <3

Ce fut un excellent 12ème chapitre. Je ne me suis pas ennuyé malgré sa longueur. Comment veux-tu nous décevoir avec un chapitre pareil, franchement ?

J'ai particulièrement apprécié tout le développement autour de l'enterrement de Gyûmao, où on sent qu'il y a une volonté de montrer, développer les points de vue de chaque personnage vis-à-vis de Bardock en les ramenant tous dans la même scène. C'est une sorte de condensé qui fonctionne très bien.

Le couple Bardock-Pan est au bord de la rupture. Le coup du "jusque la mort nous sépare" est très intelligent, puisqu'il résume à lui seul la relation passionnelle mais destructrice des deux chenapans. C'est aussi souligné avec le court échange matinal de Bardock et Miiky:
- (...) tu es l’ange gardien de Pan, AGP !
- Je dirais plutôt son démon destructeur…


Concernant la dernière partie du chapitre, on se rend compte que le problème de Bardock n'a pas d'issue possible. J'ai l'impression que Bulma se sera emm**** pour rien avec la machine temporelle.

Et enfin:
Le combat ne sera pas virtuel, finalement.

Hype.
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Bushido le Sam Avr 15, 2017 19:25

J'ai trouvé le chapitre malsain.

Toute la partie où Bardock agit presque comme un petit ami pour Pan est très gênant, je trouve. Ça fait presque avoir peur pour le sort de Bra...

Si c'était l'effet voulu, GG en tout cas.
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Re: A.G.P. (New edition)

Messagepar Masenko le Dim Avr 16, 2017 20:20

Merciii à tous les deux pour vos retours rapides :)

Jack Le Flocon :

Ton commentaire me réconforte beaucoup ! Tu as ciblé ce que je voulais qu'on remarque ! ça fait plaisir :)

Et je suis aussi rassurée que tu trouves que ça avance... L'objectif de base était de mettre la fight en entier à la fin du chap... Mais j'ai du choisir un autre développement :)


Bushido :

Oh purée ! Carrément malsain ! xD

J'espère que ça ne t'a pas dégoûté ? :( J'avoue avoir eu cette volonté de malaise mais j'ai aussi fait le max pour la doser ... (notamment par l'intervention des enfants, etc.)

Pour te rassurer, sache que j'ai une vision très particulière des relations dans ma fic, j'espère vous faire douter jusqu'au bout mais au final, il faudra que vous terminiez votre lecture en vous disant "ah c'est çaaa... Maintenant tout est clair!" sinon je devrai changer des trucs ! :)


En tout cas, un grand merci pour vos commentaires ! Je fais ressentir des choses, c'est gagné ! :D

... Bien gérer ma fight après et l'évolution de mes relations (malsaines ou non)
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