Calfirũ

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Ven Déc 23, 2016 16:42

Ton second test est presque parfait à mes yeux, mais deux choses coincent (toujours à mes yeux de noob en puissance) :
- la petite musique du "s" qui me donne la sensation de rouler sur du gravier
- le fait que dans l'absolu la vitre relevée n'empêchait pas à Plume de s'exprimer (la problématique étant ici de se faire entendre)

Entendons-nous, ma tournure je la trouve pas tellement mieux, loin de là, au contraire même, mais juste pour dire qu'en général, la manière dont je formule mes phrases n'est pas hasardeuse et si je suis souvent loin d'un résultat optimal, ce que je vous propose est - à mon sens, à tort ou à raison - ce qui dans ma tête s'en approche le plus au moment où je valide tel ou tel choix, dans le sens où justement, sans faire l'exégèse desdits choix d'écriture, ce que je propose résulte généralement d'une réflexion, d'une pesée et d'un arbitrage englobant tous les paramètres entrant en ligne de compte, du moins tous ceux présents dans mon arsenal personnel. Autrement dit, je suis à mille lieux - dans l'intention - de la posture de l'élève de Terminale qui se touche la nouille sur les trois mots savants qu'il aligne sur sa copie. Cela étant, je ne suis pas à l'abri des loupés de tout poil (les ";" relevés par Zaagaan par exemple), et je compte sur vous pour ne pas les laisser passer ;)
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Re: Calfirũ

Messagepar Paulemile le Ven Déc 23, 2016 17:30

T''inquiète pas, c'est ultra évident en lisant tes textes que tu as bossé comme un dingue dessus. Je suis loin d'avoir la patience de faire pareil ! Même pas certain que j'en sois capable d'ailleurs. Tu vois, j'avais même pas fait gaffe que j'avais écrit deux "s" apostrophe de suite. C'est le genre de détail qui m'échappe la plupart du temps. Il faudrait vraiment que je fasse un gros taf de formation sur toutes ces subtilités pour progresser.

Toi tu sembles déjà posséder un level au-dessus en écriture et en relecture. Du coup ça renvoie au fait que c'est juste un problème de goût personnel que de formulation. Y a vraiment que ça qui m'a à peine fait tiquer, le reste passe tout seul. :wink:
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Ven Déc 23, 2016 18:00

C'est toujours intéressant de discutailler goûts personnels ! Et pour ce qui est de l'aspect formulation, t'inquiète pas qu'il y'a une jolie petite poignée d'auteurs dans le coin face auxquels j'oserai pas lever les yeux, question écriture, heing, faut pas déconnay, je connais ma place :lol:
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Re: Calfirũ

Messagepar Tonay le Sam Déc 24, 2016 0:47

Après m'être absenté pendant des semaines à cause de la fac, me voici enfin disponible pour lire et faire un retour !

Alors déjà un problème majeur que j'ai avec cette fic : Omurah, tu m'énerves. Tu m'énerves vraiment. Pourquoi m'énerves-tu ? Eh bien c'est très simple : je déteste avoir à me répéter. Et c'est pourtant ce que je vais faire maintenant : Cette fic est génial et va sûrement trouvé sa place dans le panthéon de l'union sacré dans la catégorie WTF mention : absence de combat.

Car oui, il n'y a pas eu de combat, tout ça ''n'est qu'un'' thriller. Un long roman policier où après chaque chapitre on se demande qui ou quoi va appuyer sur le bouton Armageddon. Et quand ?

Les ultimatums s'enchaînent et se superposent dans un monde où nous n'avons que deux certitudes :
-Tout le monde veut faire la peau à tout le monde.
-Dans trois jours grand max, dénouement.

Chaque jour compte. Chaque heure compte. Chaque minute compte. Chaque seconde compte. On est plongé dans le Tic Tac d'une bombe qui ne souhaite qu'une chose : exploser.
Alors on suit les aventures de personnages que l'on connaît sans vraiment les connaître, que l'on redécouvre dans un univers où le ''bordel'' prédomine, où tout le monde se trahit et se menace, où avoir un cerveau est parfois aussi, voir plus, important que d'avoir des muscles.

Bref, bienvenue sur Terre.

L'univers est super et très bien développé, bien construit, et, comme ta précédente fic, le chaos n'est que d'apparence car tout est pensé à d'avance dans un style qui t'es propre, avec certes quelques pavés, que l'on pardonne aisément car ils ne sont ni dénués de sens ni d'intérêts.
J'envie ta compétence à créer des personnage avec un tel charisme, un tel panache, qui s'impose tout simplement par leur matière grise dans une histoire aussi complexe.


Pour résumer ce message : Tu as géré, Omurah.
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Sam Déc 24, 2016 1:42

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Tu sais j'avais ébauché un super gros commentaire il y a deux semaines pour tenter d'expliquer en quoi le début de Calfiru tenait du thriller plutôt que du film d'action. Mais le commentaire était trop gros et j'aime pas poster des trucs trop gros si c'est pas des chapitres, du coup j'ai skip en me disant tant pis. Alors t'imagines pas ma surprise de te voir débouler tel le messie et dresser le portrait de ce début de fic exactement de la manière dont je cherchais à ce que ce soit perçu, jusqu'aux plus petits détails, jusqu'aux mots-clés, t'as tout vu. En fait tu expliques mieux que je n'aurais jamais su le faire (et c'est pas une façon de parler), mes intentions avec les 10 premiers chapitres. A ce niveau-là c'est carrément du mentalisme. Ton commentaire est vraiment... j'ai pas les mots.

Merci.

Spoiler
:cry: :cry: :cry: :cry:
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Re: Calfirũ

Messagepar Tonay le Sam Déc 24, 2016 12:50

Tu sais, quand je me suis retrouvé à écrire mon commentaire après avoir lu quatre chapitre d'affilé, j'ai passé une bonne minute à me demander ce que j'allais bien pouvoir dire. Et puis j'ai réfléchi et j''ai eu le déclic quand je me suis rendit compte que malgré la présence d'un tournoi, de guerriers surpuissant, de menace en tout genre, il n'y avait pas eu un seul combat. Pas même une bagarre. C'est plus évident, avec le recul, peut-être qu'en lisant un chapitre par semaine, je ne l'aurais même pas vu.

Si j'ai réussi à dresser ce portrait de fic, c'est avant tout parce que tu as réussi ce même portrait, tu as rempli tes objectifs.
Bon, j'ai quand même une petite pointe de satisfaction à avoir réussi à dire dans un commentaire ce que tu voulais exprimer à part x)

Sinon, de rien Omurah, c'est un plaisir :wink:

Bon, on se revoit dans deux mois et quatre autres chapitres pour un nouveau commentaire frôlant la divination :mrgreen:
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Re: Calfirũ

Messagepar Masenko le Jeu Déc 29, 2016 12:27

Victoire !!

Je suis à jour !!


Alors... Je serai de nouveau pas trop longue vu que tu préfères ça ! :D

1. Vivement l'action ! J'avoue que ça devient long à mon goût toutes ces explications et analyses + retournement de situation... Je suis plus friande d'analyses jumelées avec des actions qui expliquent des retournements de situations et j'avais la sensation qu'il y en avait plus de ce genre dans les premiers chapitres...

Bref, à partir de maintenant, ça sent bon pour que ça bouge et je pense à présent te connaître assez pour savoir que les analyses et retournements de situation ne vont pas s'arrêter pour autant ! xD


2. Gero me perturbe, je ne sais pas si il m'énerve à toujours avoir réponse à tout ou si je l'adore pour ça. Et j'ai parfois du mal à discerner le vrai du bluff, mais je pense bien que c'est voulu de ta part ! :D


3.
Calfiru est flanqué du sceau de la théorie de la relativité restreinte :mrgreen:. Raison pour laquelle d'ailleurs je fais souvent en sorte de vous rappeler l'heure qu'il est, au début de chaque chapitre ou en cours de route :). L'embarquement pour le bus du tournoi est prévu pour 9h45. Au point où tu en es de l'histoire (chapitre 6), il est environ 5h30, le soleil n'est pas encore levé ^^


Rhoo, j'avais pas fait hyper gaffe... Du coup, j'me dit que c'est peut-être pas assez indiqué clairement ? (ou c'est moi qui n'ouvre pas bien les yeux...) Parce que maintenant que je sais ça, la relation au temps me perturbe moins.

Tu ferais pas une ligne du temps quand même ? xD (j'déconne bien sur !) faudrait que je sois courageuse et que je relise tout d'un coup ou presque pour bien apprécier ce que Tonay décrit. Parce que je suis assez d'accord avec son analyse mais je n'ai pas eu toutes les sensations d'un coup comme lui et je pense que c'est dû au fait de la lecture chapitre après chapitre...

Et je remarque que tu es passée de 40% à 60% quant au prochain chapitre d'AGP, is cool ! On retient notre souffle 8-)


Il doit sortir aujourd'hui héhé... J'ai galéré mais je tiens bon ! J'espère qu'il ne décevra pas...


à bientôt "chez toi ou chez moi" 8-)
- Masenko -


Fanfiction : A.G.P.

Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Ven Déc 30, 2016 17:28

Tonay a écrit:Tu sais, quand je me suis retrouvé à écrire mon commentaire après avoir lu quatre chapitre d'affilé, j'ai passé une bonne minute à me demander ce que j'allais bien pouvoir dire. Et puis j'ai réfléchi et j''ai eu le déclic quand je me suis rendit compte que malgré la présence d'un tournoi, de guerriers surpuissant, de menace en tout genre, il n'y avait pas eu un seul combat. Pas même une bagarre.

Si l'expérience d'une fic où les persos se mettent sur la gueule certes à coup de kikohas mais aussi d'appels téléphoniques et de signatures, te parle, eh bien je suis content ^^

Tonay the Mastermind a écrit:Bon, on se revoit dans deux mois et quatre autres chapitres pour un nouveau commentaire frôlant la divination :mrgreen:

Chiche. Voyons voir si les coups de génie au contraire de la foudre peuvent frapper deux fois au même endroit :twisted:

Masenko a écrit:Victoire !!

Je suis à jour !!

Youpi !! :3

Masenko a écrit:Alors... Je serai de nouveau pas trop longue vu que tu préfères ça ! :D

T'appeles ça "pas longue" toi ? xD
T'as écrit un roman :3 (merci <3)

Masenko a écrit:Bref, à partir de maintenant, ça sent bon pour que ça bouge et je pense à présent te connaître assez pour savoir que les analyses et retournements de situation ne vont pas s'arrêter pour autant ! xD

:)

Masenko a écrit:2. Gero me perturbe, je ne sais pas si il m'énerve à toujours avoir réponse à tout ou si je l'adore pour ça.

#Gero_de_Schrödinger :mrgreen:

Masenko a écrit:Et j'ai parfois du mal à discerner le vrai du bluff, mais je pense bien que c'est voulu de ta part ! :D

Déjà tu as pressenti qu'il y avait parfois des coups de bluff, et rien que ça, ça m'impressionne à ce stade de l'histoire :p
Pour tout te dire, fut un temps où j'avais pour projet de mettre à la fin de chaque chapitre un compteur de mensonges de Gero et d'autres personnages, parce qu'il se trouve que ça ment beaucoup dans Calfiru (le champion toutes catégorie étant Tao Paï Paï, of course) :mrgreen:

Masenko a écrit:Rhoo, j'avais pas fait hyper gaffe... Du coup, j'me dit que c'est peut-être pas assez indiqué clairement ? (ou c'est moi qui n'ouvre pas bien les yeux...) Parce que maintenant que je sais ça, la relation au temps me perturbe moins.

Tu ferais pas une ligne du temps quand même ? xD (j'déconne bien sur !) faudrait que je sois courageuse et que je relise tout d'un coup ou presque pour bien apprécier ce que Tonay décrit. Parce que je suis assez d'accord avec son analyse mais je n'ai pas eu toutes les sensations d'un coup comme lui et je pense que c'est dû au fait de la lecture chapitre après chapitre...

J'aurais peut-être dû opter pour un système à la 24 heures chrono anéfé (si je me souviens bien l'heure qui passe est clairement mise en exergue là-bas, façon gros, gras et souligné nan ? Mon souvenir s'étiole, j'ai vu très peu d'épisodes et ça date :3)

Masenko a écrit:à bientôt "chez toi ou chez moi" 8-)

Mi casa es su casa :)
Je ne suis pas très porté sur le Kikoha, mais bon, après, la vie c'est fait pour expérimenter des choses :mrgreen:

Merchi pour ton com' !
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Ven Déc 30, 2016 17:29

8

Cogito Ergo Es


La tour du muscle… cette perle stylistique drapée dans un chiffon d'une banalité affligeante sinon grossière. Lequel chiffon consistait en la seule façade extérieure de ladite tour, dont les détails se précisaient à mesure que l'enfant du désert et le fils d'Albon s'en approchaient ; tant et si bien d'ailleurs qu'ils foulèrent bientôt - des quatre mocassins - les dalles lactescentes du perron cerclant le QG de B. Red. À la droite immédiate des deux roublards : une Rolls Royzz blanc coquille d'œuf, stationnée sur ces mêmes dalles aussi laiteuses que glaciales. Laquelle Rools chromée prêtait le flan à la monumentale porte en fer raccordant perle et chiffon. Dos contre cette même porte grisâtre aux reliefs ouvragés se tenait un seul homme. Un seul grand homme qui du haut de son mètre 95 n'était autre que le numéro 2 de l'état-major officiant sous l'autorité de Barnaby Red. S'il n'y suffisait pas : le princier costume blanc dudit n°2 donnait l'air à ce monsieur d'être encore plus grand qu'il n'y paraissait déjà. Les clés de la Rolls — dépassant de l'une de ses poches — achevaient de le grandir encore plus ; quand bien même ne serait-il pas propriétaire du véhicule.

À vérifier…

— Moctar, si je m'attendais à te voir ici ! Quel beau vent t'emmène au pied de la tour du muscle un vendredi matin avant le lever du soleil ? flagorna Yamcha en abandonnant soudain Gero sur le perron pour alors aller serrer la pince de cet homme quatre fois trop grand qui faisait encore le pied de grue devant une certaine porte métallique au style résolument médiéval.

L'interpellé semblait regarder ailleurs, jusqu'ici. À croire qu'il n'avait pas remarqué le débarquement des deux loups solitaires.

Yamcha ne sut jamais si tel était le cas ou non.

— Peut-être le même vent qui t'as vraisemblablement soufflé l'imbuvable idée de te saper avec exactement le même costume que moi ce soir, Wolfgang Yamcha, répliqua le chauve au teint hâlé ; acceptant, par correction, la main tendue vers lui.


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3 heures plus tard…


Au premier étage du foyer familial, Gero se laissait pousser racines devant une certaine porte fermée. Et cette porte, voilà bien dix minutes que l'orphelin se cherchait le courage de l'ouvrir. D'ailleurs, cette scène, il l'avait déjà vécue quelques heures plus tôt, quand il hésitait encore à entrer dans sa propre chambre, au campus de l'URR. Le voilà désormais condamné à revivre exactement le même scénario, à la différence qu'il se trouvait cette fois au pied de la chambre d'un certain petit frère.

Gero retira sa main de la poignée en bronze et s'en alla. Il s'en alla sans bruit dans la mesure où les clapotis de ses tongs sur le parquet du présent couloir furent tous ensevelis sous les cris de douleur chronique poussés par Stanley, depuis la chambre dont l'aîné des Gero se détournait à l'instant-même. Il fuyait les cris justement. Ou alors son impuissance, étant entendu que les cris - eux - avaient fatalement fini par se fondre dans le décor, avec le temps, à la manière de l'auguste et légendaire arbre à senzu, qu'on voyait tant et si bien - où qu'on se situât au large de Lomekatt - qu'on ne le voyait plus, au final. À ceci près que les hurlements de Stanley avaient le chic pour poser un malaise quand on était deux ou plus à les entendre depuis le salon. Surtout que le petit ne mâchait pas ses mots, quand il était question d'exprimer toute sa douleur.


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Entre le premier étage du manoir familial et l'immense salon principal constitutif des ¾ du rez-de-chaussée se dressaient 71 marches d'escalier-piano. Chacune desquelles monumentales marches musicales avait un nom — comme on en donnait aux rues et autres boulevards — tout en se voyant connectée à un orgue souterrain d'une envergure telle qu'on eut aisément pu le confondre avec quelque maisonnette baroque. La maman de Gero était de ces grandes dames versant dans l'art noble de la descente — grandiloquente, austère et classieuse — des marches d'escalier domestique. Ceci expliquant cela. Hiéronimus dévala d'ailleurs bientôt une certaine marche, dont le “do” — pour le moins tonitruant — noya les bruissements de la télévision aménagée au cœur du salon principal sur lequel donnait l'excentrique escalier-piano.

Bruissements noyés – oui - mais en partie seulement, puisqu'Hiéronimus n'avait — tout du long — jamais manqué de percevoir, en filigrane, le doux bruit des dessins animés du matin, servis par le poste de télévision, apparemment allumé. De quoi supposer par ailleurs que les employés du manoir — meuporgs comme humains — avaient déjà investi les canapés du séjour… et s'y prélassaient sans faire grand cas de leur devoir de gardiennage, de cuisine, et de tout ce qui s'en suivait. Oh, ces gens-là ne se seraient pas permis pareil laxisme du temps où la maîtresse de maison était encore de ce monde. Mais l'eau aura passé sous les ponts depuis. Désormais les souris en tablier dansent — et paressent — sachant que Gero - lui - se soucie peu de savoir que les hortensias du jardin fanent jour après jour ; que la poussière tapisse les étagères couches après couches ; que les montagnes de vaisselles n'ont toujours pas appris à se faire toutes seules ; que les belles pièces d'argenterie ne disparaissent pas comme ça, sans raison ; et tutti quanti.

Le camarade de chambre d'Aaron Wheelo avait - du reste - abandonné l'idée de licencier tout ce beau monde, dès lors que s'était rappelé à sa mémoire le fait que ces gens-là ne restaient pas dans le coin pour un quelconque salaire — qu'ils ne percevaient plus depuis longtemps, dèche abyssale oblige — mais simplement par fidélité à l'autrefois grand nom des “Geroo”. La fainéantise dans le rang des fidèles n'en était pas moins rampante. Or, la gouvernante de la maison s'était avérée n'avoir pas assez de poigne et d'autorité pour obliger ses troupes à accomplir leur devoir et mériter leur non-salaire. Aussi en arrivait-elle parfois à l'aberration de tout faire toute seule, au domaine des Gero ; des jardins aux écuries en passant par la petite ferme et le vieux moulin ; entre autres travaux domestiques du quotidien. La jouvencelle en faisait largement trop pour une seule personne. Hiéronimus pensait parfois à la libérer, avec une petite somme d'argent qui lui permettrait de tenir le coup, financièrement ; le temps de trouver un job étudiant moins ingrat, des collègues moins ingrats… et un employeur moins ingrat.

Il y pensait, parfois.
Mais il oubliait, toujours.



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— Bonjour, Hiéro ! Tu as bien dormi ? s'enquit la gouvernante, depuis le seuil de l'escalier musical.

— Quelle heure il est ? souffla mollement le prince héritier, en avalant les trois dernières marches dudit escalier tout en aventurant une main dans ses cheveux malmenés par la micro-sieste tout juste consommée à l'étage. La même micro-sieste qui lui avait par ailleurs complètement froissé son éternelle chemise blanc cassé à manches courtes, ainsi que son tout nouveau pantalon en toile - couleur crème - gracieusement offert par Yamcha, quelques heures en amont.

— 9 heures… et des poussières. Ton petit-déjeuner est prêt, sourit Lunch en indiquant, d'une main avenante, la fastueuse table à manger située un peu en retrait, derrière les causeuses meublant le présent salon aux chaudes couleurs.


Hiéronimus avait déjà pris son petit-déjeuner, aux frais du loup blanc. Il se dirigea pourtant — en traînant des pieds — vers la table ainsi indiquée. Le frère d'Ali Stanley prit finalement place sur une chaise ; non en vue de se restaurer, ou alors à coup de soupe froide, matérialisée par la rediffusion de l'épisode 4 d'Albaataar!, vu et revu ; bientôt re-revu… par le jeune étudiant, depuis la position excentrée qu'il avait accessoirement adoptée à dessein de s'épargner la proximité envahissante de la petite troupe avachie sur les canapés du salon. Les pupilles et le subconscient d'Hiéronimus s'amarrèrent bientôt à l'écran de télévision ; ses pensées et sa conscience - ceci fait - repartirent aussitôt à la dérive, ou plutôt à la pèche aux réminiscences. Laquelle pèche se fit d'ailleurs rapidement on ne peut plus fructueuse, tant il s'était passé de choses entre le moment où l'étudiant et Yamcha s'était pointés devant Moctar, et celui où Gero avait prononcé - depuis la terrasse d'un café - les mots…

— Ramène-moi chez moi, s'il te plait.

— Oui……, oui tu as raison. Allez, on décolle. Je te dépose chez toi puis je vais en finir une bonne fois pour toutes avec cette satanée tour. C-17 m'attend d'ailleurs déjà aux abords du campus universitaire, probablement en compagnie des renforts meuporgs que j'ai commandés au téléphone tout à l'heure. Cette fois putain on va se la faire, cette tour du muscle !

— …

— C'était quoi l'ultimatum du colonel Kiwi, déjà ? Il nous a mis en demeure de nous présenter au vaisseau-mère à quelle heure exactement ?

— 10h30. Au plus tard. Tant qu'il n'est pas 10h30, ni toi ni moi ne risquons rien à priori. Si à 10h30mn01s on ne s'est pas pointés au vaisseau-mère… alors on devient automatiquement des poisson-miracles baignant dans la rivière des fantasmes de tous les soldats Impériaux assoiffés de promotion, et de tous les meuporgs Impériaux affamés d'affranchissement, qui chercheront tous autant qu'ils sont à être les premiers à nous embrocher au bout d'une lance.

— Je viendrai te trouver chez toi avant 10h30mn01s. Et on ira se planquer où tu veux. Même en antarctique si tu veux.

— …

— Roooh, mais quoi encore ?? C'est quoi ce regard ?

— Promets-le.

— …

— Promets-moi que tu viendras me chercher chez moi avant 10h30mn01s. Sans toi, je suis nu comme un ver face à l'Empire.

Wolfgang remarqua non seulement l'indicible peur de finir lobotomisé, dans les yeux de Gero, mais surtout une certaine forme de solennité, trahissant le fait que cet adolescent-là était de ceux qui sacralisaient les promesses ; de ces gens qui ne promettaient jamais rien, s'ils n'étaient pas d'abord sûrs de tout faire pour ensuite tenir leur engagement. Yamcha s'accorda alors le temps de mesurer les mots apparemment irrévocables qu'il s'apprêtait à relâcher, puis répondit au regard solennel de Gero par un regard d'égale dignité, tandis que les deux se levaient de table d'un même élan, sans se quitter des yeux, ne serait-ce que pour ciller.

Une violente poignée de main scellant le pacte sacré se forma spontanément, sans qu'aucune des parties prenantes ne puisse déterminer d'où était venue l'initiative, comme un signe du destin s'attachant à rappeler qu'il est des choses relevant de la compétence exclusive de la Providence. Des choses qui peuvent, et doivent, se faire toutes seules.

— Je te promets de boucler la prise de la tour du muscle avant 10h30. Et quand bien même ne me resterait-il alors plus qu'une seule seconde pour arriver devant chez toi dans les temps, je me débrouillerai pour arriver devant chez toi, en une seconde.


— Tu ne manges rien ? … Même pas les petits chocolats au café ? hasarda Lunch, en se postant bientôt à la gauche immédiate de Gero - droite comme un i - juste après avoir vérifié que le sucrier sur la table était bien rempli.

— J'ai déjà pris mon petit-déjeuner, Milady.

— Force quand même. S'il te plaît.

— De toute façon, toute cette bouffe-là, c'est pour vous que je l'ai ramenée au bercail. Pas pour moi. Je sais que le frigo est totalement vide depuis une semaine, même si personne n'en fait la remarque. Aussi me suis-je permis de taxer Yamcha pour acheter de quoi vous permettre à tous de manger correctement, au moins aujourd'hui. Et toi qu'est-ce que tu fais ? Tu déballes sur Ma table de petit-déjeuner absolument tout ce que j'ai acheté pour Vous. Tu n'as strictement rien gardé de côté.

— Non, non… je n'ai pas tout mis sur ta table… enfin…… si ; mais tu ne peux pas finir tout ça à toi tout seul, voyons.


Gero prit le temps de récupérer le mégot “le moins pire” depuis le cendrier posé sur la présente table à manger. Il alluma ensuite ce même mégot au moyen du briquet de Vampet ; trésor de guerre dont le jeune étudiant avait fait acquisition officieuse depuis sa dernière virée en merko 757. Ce même étudiant qui porta bientôt, à ses lèvres, la clopinette ressuscitée.

— Je sais, mais je n'aime pas ta démarche, sur le principe. Parce qu'en mettant toute la bouffe à ma disposition, ce que je ne mangerai pas sera, par définition, considéré comme un résidu ; emballage inviolé ou pas. Or je ne suis pas un lion. Vous n'avez pas à vous suffire des restes de mes repas.

— C'est obligé… d'intellectualiser tout ? Même les petits-déjeuners ?

— Vous n'avez toujours pas trouvé le code de désactivation ?


Ce “vous” tenait en réalité du “tu” tout ce qu'il y avait de moins impersonnel. Ce qui n'échappa pas à Lunch, laquelle s'était précisément fait une spécialité de savoir repérer les moments où Gero utilisait le “vous” en référence à un groupe ou quand - au contraire - il l'employait à dessein de vouvoyer sa gouvernante. Le fils d'Albon avait cette drôle d'habitude de passer du vouvoiement au tutoiement sans réel motif. Du moins sans motif apparent. Or, Lunch avait eu beau chercher des patterns quelconques, elle n'eut jamais récolté plus que des choux blancs, et s'était alors rendue à l'idée que cette lubie d'Hiéronimus – lubie qui d'ailleurs ne s'appliquait étonnamment qu'à elle seule – n'était rien de plus que cela : une lubie.

— Non, malheureusement. 1363 essais pour 1363 échecs.

— Maman aimait les chiffres impairs et les dates historiques. Cherchez de ce côté-là. De toute façon, si vous ne trouvez rien d'ici à la fin du mois, je vais devoir vendre l'orgue… ou le faire démanteler si je ne trouve pas d'acheteur ; parce que merde, y'en a marre de ces do ré mi fa sol gothico-sataniques…


Lunch opina, après un moment de flottement.
Elle ne put néanmoins retenir un commentaire.

— Ali est attaché à cet escal…

— Je sais.

— …

— Milady, change de chaîne s'il te plait. Mets la cinq. Et referme quelques rideaux au passage. De là où je suis - et avec toute cette lumière ambiante - je ne vois rien de ce qu'il se passe à l'écran. Ah et si les autres gueulent après toi, dis-leur que c'est moi qui t'ai dit de changer de chaîne, anticipa l'adolescent, pas plus boutonneux que ça ; le même qui se laissa finalement tenter par un premier chocolat saveur café.

— Le JT ? À cette heure-ci tu préfères les dessins animés, d'habitude…

— Il se passe des choses dans le pays, actuellement. Et j'aimerais savoir où ça en est, exactement.




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La 5.
Maelström TV.
Et sur Maelström TV…
… deux autopompes.
Trois ambulances.
Onze banderoles jaunes ceinturant la tour du muscle sur un périmètre évasé.
Une demi-douzaine de voitures de police aux gyrophares éblouissants.
Un banc de reporters frétillants, rivalisant d'astuce pour outrepasser les mailles de la flicaille.

Le temps ne fuit plus ; il fait le mort.
Le ciel se pare de gris quand les bruits s'habillent en couleur.


La scène de crime par excellence.

Un tableau vivant, organique, agité comme la pêche du matin.
Tout l'inverse des auteurs du crime ; inanimés, cristallisés, froids.
Les civières émergent une à une de la tour, chacune soutenue par deux ambulanciers.
C-17… C-97… et tout un tas d'autres meuporgs dits révolutionnaires…

… tous dans un sale état.
Tous évacués un par un.

Certains finiront aux urgences.
D'autres en réanimation.
Le reste, dans une chambre froide.

Mais pour l'heure : récupération des corps puis évacuation au compte-goutte.

C-17
Évacué

C-489
Évacué

C-340
Évacué




Yamcha
Évacué



Les yeux vitreux de Gero burent à grandes lampées toutes les images débitées en continu par un certain écran mural. Ces mêmes images qui se décidèrent bientôt à mettre en lumière les abords immédiats de la tour du muscle, là où se jouaient deux conversations : Veronica Blanc, devisant avec le général White, tandis que — cinq mètres plus loin — Barnaby Red assommait son chauffeur personnel — Moctar — à coup de questions par grappes de huit. Ce qui ne ferait — au final — jamais plus que la deuxième fois — cette journée — que Moctar se serait vu assommé par quelqu'un. La première étant signée Yamcha. D'où le bandage enveloppant présentement le front du basané. Bandage initialement blanc. Désormais rougi par une tâche de sang qui s'étendait lentement mais sûrement. Nonobstant quoi, Red ne semblait toujours pas vouloir réaliser que son chauffeur n'avait plus assez de jus spirituel pour tenir une conversation, dans l'immédiat. Les indices sur l'état déliquescent de Moctar ne manquaient pas, pourtant ; sachant qu'à priori, quand on pète la forme, on ne se retrouve pas avachi sur un perron, à faire reposer son dos contre les briques froides matérialisant la façade extérieure d'une certaine tour. Non, quand on pète la forme, déjà, on a plutôt tendance à se tenir debout et bien droit, comme c'était le cas de Veronica Blanc, par exemple. Elle qui par ailleurs flottait encore dans son pyjama — à l'instar de Barnaby — tandis que White - lui - n'arborait guère plus qu'un débardeur noir surmontant un treillis militaire. Classique du genre. Ledit général White n'était - du reste - absolument pas avachi au sol comme pouvait l'être Moctar, aussi dominait-il Veronica par la hauteur — à défaut du grade — durant leur conversation. Le corps du général en question, taillé dans le roc, n'en était pas moins constellé d'hématomes ; signe qu'il venait de livrer bataille — au contraire de Veronica — à qui il faisait justement un compte-rendu des événements qui s'étaient tenus sous la tour au moment où la jeune femme se tournait encore les pouces dans les bras de Morphée. L'espace d'une seconde, Gero crut lire sur les lèvres de White le mot “Kaïoken”. Ou était-ce Lunch qui avait expertement lu sur les babines du général ? Oui, c'était bien Lunch. Hiéronimus - lui - n'avait pas la tête à lire sur quelque lèvre que ce soit. Il avait plutôt la tête à ramasser une assiette sur une certaine table à manger pour ensuite jeter ladite assiette du plus fort qu'il pourrait contre le mur le plus proche.

Ce qu'il fit, précisément.


— “Je te promets de boucler la prise de la tour du muscle avant 10h30” hein ?? “Et quand bien même ne me resterait-il alors plus qu'une seconde pour arriver devant chez toi, je me débrouillerai pour arriver devant chez toi, en une seconde” hein ?? vociféra l'héritier en ramassant une nouvelle assiette sur la table pour aussitôt lui faire subir le même sort qu'à celle d'avant.

Le plat ainsi jeté alla de fait rejoindre l'autre au pied du mur visé. En mille morceaux, les assiettes ? Non. De casse aucune. Les services de table en porcelaine craignent les chocs. Pas ceux en os de mouschlât. N'en déplaise à Gero, dont le regard outré se détourna finalement du fail, pour aussitôt se laisser réatterrir sur l'écran mural, plus précisément sur le coin inférieur gauche dudit écran, là où s'affichait l'heure.


9:33 a.m.


Gero se ferma comme une huitre tapie dans les océans incolores du 404 not found.



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??:46 a.m.

Comté de Lomekatt → métropole A3 → avenue Bendo na Bendo.
Immeuble Andrealphus → 9e étage → parking n°6.


Image




Hiéronimus sprintait à s'en déchirer les poumons. Furetant entre les voitures stationnées en rang plus ou moins ventilés, l'étudiant évoluait — de zigzags mal assurés en dérapages plus ou moins contrôlés — à travers la forêt de poutres en béton, éperdument en quête d'un certain Graal sur roues qui ne se décidait toujours pas à montrer le bout de son nez fuselé. Parfaitement à bout de nerfs, le fils d'Albon stoppa subitement sa course pour aussitôt se jeter contre la première voiture venue, comme qui chercherait à se couvrir ou se cacher de quelque chose. L'adolescent avait - du reste – tant transpiré durant sa cavale, qu'il aurait su douter de sa capacité à décoller son dos - trempé - de la clinquante Ferrara rouge contre laquelle il s'appuyait désormais si lourdement. Une grosse goutte de sueur bien salée longea d'ailleurs la frêle main gauche du veule étudiant au moment où il glissait cette même main - en tremblant - dans la poche unique de son pantalon couleur crème, pour en tirer le téléphone portable au moyen duquel Hiéronimus put alors composer le numéro personnel d'une certaine Brief. Celle-là même qui décrocha bien moins vite que l'orphelin n'aurait préféré.

— Allô, Bulma ?! Putain je la trouve pas !

— Elle est là. Cherche bien.

— Je la trouve pas je te dis !

— Cherche bien.

— Plus le temps, c'est mort, ils vont débarquer dans ce parking d'une seconde à l'autre et me pincer ! Je les entends qui montent le 4e étage du bâtiment !

— Calme-toi bordel. Tu es bien au parking n°6 ? Neuvième étage de l'immeuble Andrealphus ?

— Mais oui merde ! Et la Rouxmobile n'est garée nulle part ! On t'a filé de fausses infos !

— On ne m'a rien filé du tout, Geronimo. Je me suis servie à la source, dans les bases de données de la police municipale. La Rouxmobile est bien là. Sa propriétaire l'a garée dans ce parking avant d'aller faire ses courses dans l'immeuble. Et la propriétaire en question ne reviendra pas récupérer sa voiture avant midi, donc la Rouxmobile est encore là. Cherche bien. Peinture blanche. Vitres fumées. Design plus qu'excentrique.

— Bordel, des voitures blanches aux vitres fumées et au design excentrique y'en a partout ici !

— Regarde au niveau des plaques d'immatriculation. Celle de la Rouxmobile a la forme d'un hélicoptère.

— …

— …

— …

— Ça y est. J'ai trouvé.

— Parf…

Gero avait déjà raccroché. À dessein de se libérer les deux mains. En vue d'entamer l'ultime session de car-jacking qui le séparait de l'ultime Game Over version IRL. Laquelle session ne réclamait par ailleurs aucune participation active de sa part sinon par le fait de scotcher - sur la présente voiture de collection au design si singulier - un certain dispositif mis au point par Bulma elle-même. À huit ans. L'appareil en question allait en l'occurrence servir à faire sauter les verrous informatiques qui seuls séparaient Gero de l'intérieur cinq étoiles qui se devinait déjà à travers les vitres de la Rouxmobile. Le fils d'Albon pouvait en fin de compte s'estimer heureux que la cadette du Dr. Brief — habituée à globetrotter les poches vides, façon routarde vagabonde — ait jadis mis au point pareil dispositif — celui qu'Hiéronimus avait présentement sur lui — permettant de s'assurer une liberté et une autonomie de tous les instants en matière de déplacements, le goût du risque en plus. Restait à voir si cet appareil hors du commun saurait triompher du système de sécurité d'une voiture qui n'avait rien d'ordinaire, elle non plus.


Image



Image



12%.
6e étage.
120 à l'heure.

Trois informations pour une seule conclusion.


La première de ces trois informations concernait l'état d'avancement du hack de la Rouxmobile. Lequel état des lieux transparaissait sur l'écran incrusté au dos de l'imposant appareil en forme d'araignée qu'Hiéronimus avait d'ores et déjà ôté de sa capsule miniaturisante puis scotché sur la vitre — côté conducteur — d'une certaine voiture à nulle autre pareille. La seconde indication chiffrée concernait la position — dans l'immeuble — des poursuivants de Gero. La troisième - elle - s'intéressait à la vitesse allusive à laquelle tambourinait le cœur du camarade de chambre d'Aaron Wheelo ; camarade qui par ailleurs tournait - à l'instant encore - autour de la Rouxmobile, comme un lion en cage. Un lion en tongs. Du reste, la conclusion à tirer du parallèle opérable entre ces trois informations respirait l'évidence : c'est mort !

59%
6e étage
130 à l'heure.

68%
6e étage
132 à l'heure.

71%
7e étage
145 à l'heure.

77%
8e étage
170 à l'heure.

83%
8e étage
180 à l'heure.

84%
8e étage
200 à l'heure.

86%
9e étage
9000 à l'heure !

Un tir de Blaster venu de nulle part. Hiéronimus se le prit en plein estomac et fut éjecté en arrière à la vitesse à laquelle battait son propre cœur aux dernières nouvelles. L'étudiant percuta de tout son poids le 4x4 monoplace mal garé tout à l'autre bout du parking. Gero traversa littéralement la vitre côté conducteur et s'écrasa — de l'intérieur du 4x4 — contre la portière côté passager, manquant de culbuter le véhicule sous la violence de l'impact.

Le fils d'Albon mit bien 10 secondes à réaliser qu'il n'était pas encore mort. 10 de plus à se redresser aussi laborieusement que laissait deviner sa position au cœur du 4x4 qu'il venait à l'instant d'investir en toute clandestinité. Portant par réflexe une main — celle qui n'était pas prisonnière d'une certaine ceinture de sécurité — le long de sa chemise jusqu'au au niveau de son ventre, Hiéronimus sentit alors couler entre ses doigts ce qu'il pensa être du sang, avant de réaliser qu'il s'agissait plutôt de quelque espèce de gélatine verdâtre et fluorescente. Cette même gélatine qui — sous forme de boule compacte — l'avait à l'instant balayé sans sommation. Gero comprit néanmoins, à la nature étonnement inoffensive de l'attaque ainsi encaissée, qu'en dépit de son évident manque de coopération, on le voulait toujours plus vif que mort. Ce qui ne le rassurait absolument pas, dans la mesure où le sort épouvantable que lui réservaient ses traqueurs avait de quoi faire passer la mort pour un Happy End.

Tandis qu'il reprenait encore lentement mais sûrement les rennes de son propre corps, monstrueusement emmêlées par tous les chocs subis, Gero réalisa enfin d'où provenait le bruit de fond désagréable qu'il lui semblait entendre depuis un petit moment déjà. Ça venait du téléphone que l'étudiant se rendit compte avoir encore sur lui, dans la main gauche. Hiéronimus ne tarda alors pas à comprendre qu'il n'avait en réalité pas correctement coupé le dernier appel avec Bulma, comme il pensait l'avoir fait. D'où le fait que la benjamine du Dr. Brief parlait encore… dans le vide. Le fils d'Albon entreprit naturellement de porter le mobile 7G au niveau de son oreille, histoire d'entendre ce que Bulma pouvait bien raconter comme ça depuis tout ce temps, mais s'arrêta à mi-parcours, son attention ayant subitement été détournée par ce qui se déroulait au même moment, à l'entrée du parking, de laquelle émergeaient déjà, par barquettes de six, en droite provenance de l'escalier hélicoïdal donnant sur la présente plateforme de stationnement, les émissaires du colonel Kiwi. Parmi eux, pléthore de soldates et soldats dits à armures dorées, celles caractérisant la fine fleur des officiers Impériaux.


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Tous ces “dorés” crémeux avaient les crocs. La dalle des gagnants.
Et ces affamés-là, oui, prenaient leurs steaks saignants.
Et ces affamés-là, oui, transpiraient l'envie de se payer une tranche de loup blanc.
Ici et maintenant.


Ils allaient être déçus.


Les “non-dorés” n'allaient à contrario pas tarder à soupirer de soulagement, dès lors que s'éventerait l'apaisant constat que de Wolfgang Yamcha il n'y avait pas l'ombre à l'horizon. Et encore, il y avait “non-doré” et “non-doré”. Certains ne tremblaient pas des genoux et se sentaient parfaitement à même de ne pas trop faire de figuration face à un membre mid-tier de la GN. D'autant que ces preux-là se voyaient — pour une poignée d'entre eux — accompagnés de meuporgs de toute taille et de toute couleur, tous du top 500. Minimum. À main levée, Hiéronimus estima qu'il y eut bientôt, en tout, une bonne trentaine d'ennemis — meuporgs compris — déployés au large du présent parking. L'adolescent devinait pourtant bien que tous les traqueurs détachés par Kiwi n'étaient pas montés au neuvième étage du bâtiment pour y cueillir Les Cibles. La face immergée de l'iceberg fourmillait probablement ailleurs, s'employant déjà à créer quantité de barrages — et autres points de contrôle — à tous les niveaux de l'immeuble Andrealphus ; voire de l'avenue toute entière.



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— Sors de cette voiture, les mains bien en évidence !

Gero s'alarma, puis obtempéra, non sans chercher du regard l'auteur de l'injonction. L'auteure, en l'occurrence. Une aliène humanoïde dépourvue de pupilles. C'était elle qui avait ouvert le feu. La fumée âcre s'échappant encore de son arme de poing en témoignait. Les prunelles de l'étudiant s'attardèrent — l'espace d'une réflexion — sur l'objet non identifié, tandis que sa main gauche débarrassait parallèlement - et mécaniquement - sa chemise blanche des restes de gélatine apparemment aussi collante que salissante.


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Gero se désintéressa bientôt de l'arme, dont il pourrait accessoirement se vanter avoir déjà à peu près compris les grandes lignes du fonctionnement, en quelques secondes d'observation à peine. Il reporta lentement son regard — préalablement et consciencieusement lavé de toute trace d'émotion — sur l'aliène couleur orchidée. Elle dont les iris bleu - pour l'un - et rouge - pour l'autre - n'étaient clairement pas sans rappeler ces lunettes 3D qu'on se voyait parfois remettre à l'aube d'une séance de cinéma. Le visage de l'énigmatique demoiselle — constellé de taches de “rousseur” vertes — n'exprimait rien qui ne se devinait déjà à sa tenue corporelle impérieuse, que rehaussait le doré singularisant son armure intégrale ; armure conçue, personnalisée et paramétrée sur mesure — et sur commande — au contraire des grossiers plastrons génériques que se coltinaient masse d'officiers infiniment moins gradés. Quantité d'autres traqueurs en présence arboraient eux aussi ce type d'armures non-génériques et dorées par endroits. Les modèles pouvaient différer d'un officier supérieur à un autre, suivant les paramètres que lesdits officiers préféraient personnellement faire jouer sur le terrain. Il n'en demeurait pas moins que les armures dites dorées présentaient toutes un énorme point commun, un énorme avantage sur toutes les autres classes d'armures Impériales existantes : elles se lavent à sec et ne perdent pas leur éclat à force de lavages agressifs ! Accessoirement, elles possèdent aussi un bouton permettant de réguler à volonté les douleurs ressenties suite aux dégâts encaissés au combat. Le degré 0 de la douleur n'ayant cela dit pas été programmé par les concepteurs des armures en question. Ce pour des raisons faciles à comprendre.

Gero sortit finalement par la portière côté passager et non par celle côté conducteur, ce à dessein de perdre du temps. Et quelle meilleure manière de tuer le temps que celle de s'obliger à faire tout le tour d'un certain 4x4, par le chemin le plus long, avant de tomber en capacité de se rendre.

— Fais le tour de cette voiture et viens ici ! scanda la demoiselle aliène dont l'accent trahissait le sang bourgeois.

Gero fit comme demandé. Autrement dit comme prévu. En traînant des pieds. Quelle ne fut alors pas la surprise du jeune étudiant lorsqu'il vit le 4x4 être soudain dégagé sur la gauche, comme soufflé en ligne horizontale par un puissant coup de vent. Un vent télékinétique. L'un des 30 traqueurs actuellement présents ci et là du parking avait apparemment découvert le pot aux roses. Ou alors le traqueur en question n'avait-il — ou elle — pas la même patience que la demoiselle aux yeux bleus et rouges, tout simplement.

— Bon, voilà, plus de voiture. Maintenant emmène-toi ici et ne fait surtout rien de bizarre que tu pourrais regretter, réitéra la jeune aliène aux tâches de “rousseur”, en se promettant par ailleurs de faire exécuter l'officier qui avait osé aller à contrecourant du “fais le tour de cette voiture”, si tant est bien sûr qu'il s'agisse d'un soldat moins gradé… et pas d'un supérieur à elle.

Gero s'arracha les cheveux en son for intérieur tout en demeurant de marbre à l'extérieur, dans le plus pur style d'un certain Julien Wilpher. Et certes, hurler, il y avait légitiment de quoi. Plus de voiture mal garée pour servir de couverture. Plus de pot autour duquel tourner. À gauche de l'adolescent débraillé : une rangée absolument “clean” de véhicules parfaitement bien garés. À droite : pareil. L'ensemble de toutes ces voitures formant le couloir menant tout droit aux traqueurs, sans détour possible. Ça c'était pour la mauvaise nouvelle. La bonne tenant en ceci que l'une des voitures du couloir de la mort n'était autre que la Rouxmobile elle-même.

La suite se devine aisément.

Gero allait se remettre en marche, comme ordonné. Puis — une fois à portée de la Rouxmobile — viendrait l'instant critique de jeter quelque discret regard au niveau de “l'araignée” de Bulma, histoire d'y déceler l'avancement actuel du hack. 100%… et l'étudiant se jette aussitôt dans la voiture la plus chère du système solaire, pour s'y enfermer sans demander son reste. 99% ou moins… et les carottes sont cuites. 99% ou moins… et le fils d'Albon admet sa défaite et reprend sa marche vers l'échafaud, sous peine de se prendre un nouveau “blast” au motif qu'il n'avait pas à s'arrêter d'avancer sans y avoir été expressément invité.

— Tu es bouché ou quoi ?! Emmène-toi merde !

Gero obtempéra et se remit en mouvement, avalant par là même, de ses pieds nus - puisqu'ayant perdu ses sandales à l'occasion de son dernier vol plané en date - le sol glacial de l'immense et non moins labyrinthique parking. Hiéronimus avançait relativement vite — cette fois — mais à très faible amplitude dans les pas, en espérant que cette nouvelle tactique tueuse de temps s'avère moins facile à détecter que celle consistant à sortir par une certaine portière côté passager. Tuer le temps pour permettre à “l'araignée” d'atteindre les 100% avant que les pas de La Cible — le long du couloir de la mort — n'aient porté cette dernière à proximité de la Rouxmobile. Voilà tout l'enjeu.

30 petits pas plus tard… Gero parvenait sans encombre au voisinage de la Rouxmobile.
Un regard furtif ensuite, et l'adolescent relevait le pourcentage affiché sur un certain appareil à 8 “pattes”.

Spoiler
100%


Gero ne sourit pas. Pas le temps. C'est en réalité tout juste s'il ne s'était pas littéralement téléporté à l'intérieur de la Rouxmobile. Ouverture et fermeture de la portière côté conducteur s'étaient d'ailleurs faites si vite qu'elles avaient frôlé la simultanéité et – par là même – la déchirure de l'espace-temps. C'est dire à quel point Hiéronimus tenait à la vie.

Needira, l'aliène aux yeux bicolores, avait eu le temps de braquer son canon — puis le temps de charger un tir — entre le moment où elle avait senti une perturbation dans la force et celui où Gero s'était enfermé pour de bon dans la Rouxmobile. Mademoiselle taches de rousseur vertes avait eu le temps de braquer et charger son arme… là où d'autres traqueurs moins alertes n'eurent que le temps du braquement. Needira - elle - en était déjà à l'étape 2. Par contre, l'étape n°3 — autrement dit le tir en lui-même — lui avait échappé d'un cheveu. Et Gero avec. La jeune aliène aux airs d'éternelle première de la classe balaya tous ses autre collègues d'un regard à la gravité quasi-religieuse, elle constata alors que tous les “dorés” en étaient eux aussi à l'étape 2. Needira leur fit signe de ne pas passer à l'étape 3. Ces derniers n'en comprirent pas la raison, mais se plièrent à cette demande et baissèrent leurs canons, abandonnant provisoirement le projet de crever — à coup de blaster — les quatre pneus du drôle de véhicule dans lequel La Cible venait tout juste de se terrer.

— Alexander Hiéronimus Gero, héla l'aliène. Qui es-tu ?

Pratiquement aucun des traqueurs en présence ne comprit l'intérêt ou le pourquoi de cette question. Encore aurait-il fallu — pour ceux qui n'avaient pas compris — prendre la peine de rafraîchir, d'un clic, les informations servies par les scouters que la plupart d'entre eux arboraient à la manière d'un monocle. Needira - elle - n'avait pas besoin de scouter, son œil gauche savait faire tout ce que permettaient les meilleurs détecteurs Impériaux, y compris ceux ouvrant accès aux bases de données Impériales — voire Gouvernementales, selon accords bilatéraux — sans limitation administrative aucune, permettant ainsi d'obtenir - sur écran - la “bio” complète de n'importe quel individu fiché entrant dans le périmètre d'action des scouters en question. Certains détecteurs disposaient même d'une fonction recherche permettant — rien qu'en entrant un niveau de puissance donné — d'obtenir la liste de tous les individus possédant ou avoisinant le niveau de puissance en question. Tout cela, Needira savait le faire toute seule, en bien mieux. Elle possédait d'ailleurs sa propre base de données, en local, autrement dit dans sa tête. Une base de données certes beaucoup moins fournie que celle de l'Empire - encore heureux - mais néanmoins suffisamment garnie pour faire de cette jeune tsundere — de la race des tsundere — un véritable moteur de recherche ambulant. D'où l'interpellation suivante, à l'endroit d'Hiéronimus.

— Tu possèdes actuellement 1200,049 unités du référentiel Impérial. Ce qui correspond - à la millième décimale près - à la puissance officielle qu'enregistrait au repos un certain soldat Impérial basse classe répondant au nom Radditz, aujourd'hui décédé. Peux-tu m'expliquer ça s'il te plaît ?


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Cogito Ergo Es


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Re: Calfirũ

Messagepar Mystic_Joh le Ven Déc 30, 2016 18:03

Magnifique.

C'est juste génial.
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Re: Calfirũ

Messagepar Point le Ven Déc 30, 2016 21:31

Mystic_Joh a écrit:Magnifique.

C'est juste génial.


Je plussoie doublement en ajoutant que Gero sera choisi comme personnage peu importe la catégorie aux futurs awards de fics parmi ceux que je choisirai. J'aime réellement ce personnage et ce chapitre ne fait que me conforter dans cette idée de bon personnage. J'aurai autre chose à ajouter sur ce chapitre mais je pense que juste citer Gero est suffisant pour que tu comprennes. De toute façon, tu sais très bien toi-même ce que je pourrais te dire, donc je te laisse imaginer.

Salut et hâte, évidemment, du chapitre prochain.
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
En cours.
Piégé à cause de ses origines, Thalès va tenter de survivre pour venger son peuple. Mais avant tout, il va devoir se battre contre lui-même, et ce sera bien plus dur que ce qu'il imaginait.
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Re: Calfirũ

Messagepar omurah le Ven Déc 30, 2016 21:48

Bon, j'avais pas l'intention de répondre ici aujourd'hui mais là je craque.
Merci les gars, ça fait vraiment plaisir au delà du raisonnable ce genre de retours ! :cry:
Merci MJ. Merci Zaagaan.
Et à très bientôt ;)

Zaagaan_Protecteur a écrit:J'aurai autre chose à ajouter sur ce chapitre mais je pense que juste citer Gero est suffisant pour que tu comprennes. De toute façon, tu sais très bien toi-même ce que je pourrais te dire, donc je te laisse imaginer.

Haha bien joué ! ;) ; et ne vous inquiétez pas (puisqu'il me semble bien que vous avez tous les deux compris) pour les autres lecteurs, personne ne sera largué ^^
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Re: Calfirũ

Messagepar Tonay le Sam Déc 31, 2016 14:31

Yamcha a fatalement échoué... mais contre qui ? Ou quoi ?

Le personnage de Gero qui prend toujours plus d'ampleur. Sans doute le personnage qui te fascine le plus dans DBZ, ou du moins celui avec lequel tu es le plus à l'aise car il laisse une grande marge de manoeuvre.
Ah et aussi : ''la race des tsundere'' :lol: OK pas mal du tout, encore une fois je ne l'avais pas vu venir x)
La musique choisi m'a tellement fait rire et fais naître un sentiment nostalgique que j'ai dû la couper, mais le choix est, encore une fois, très bon.

La fin m'a semblé un peu confuse, un peu lourde. Il ma fallu m'y reprendre à 3 fois pour comprendre mais c'était intéressant. Gero semble être étrangement bien plus puissant que prévu et tu dilue suffisamment bien tes informations pour obliger ton lecteur à réfléchir. Très bon travail Omurah.

Et Radditz, éternel basse classe qui meurt au combat. On dirait une blague commune à tout les univers, j'en aurai presque de la peine pour lui. En fait, sans la mention de ce genre de nom, on oublierait presque que c'est une fic sur DBZ.

Bref, toujours de la qualité venant de ta part dans un chapitre bourré de références habilement disséminés.
Comme tout ceux qui ont lu ce chapitre, j'attends la suite avec intérêt :D
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?

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Re: Calfirũ

Messagepar Kurama_Senju le Sam Déc 31, 2016 15:33

Très bonne idée que ce chapitre imagé !

C'est drôle, parce qu'il y a énormément de texte mais rien d'inutile - tu laisses même le lecteur comprendre comme un grand certaines choses.

Cette petite allusion à Raditz ne peut que me plaire, tu t'en doutes. D'autant plus qu'en dehors du personnage, c'est aussi un beau retour sur DBZ duquel tu ne t'éloignes jamais vraiment, malgré ton histoire pourtant totalement différente.

En tout cas, ça chauffe, tout s'est mis en place, là on est dans l'action et ça me plaît.

Bon, et comme d'hab', le texte est incroyablement bien travaillé, tout est propre et nickel. Ce n'est pas comme si ce n'était pas le cas avant, mais il faut le souligner, parce que chaque chapitre est un travail qui mérite respect rien que pour cet aspect.

Vivement la suite, et bonne continuation !
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Re: Calfirũ

Messagepar Paulemile le Mar Jan 03, 2017 17:51

Que dire qui n'ait pas déjà été dit par les commentateurs précédents ? Pas grand chose, si ce n'est que j'éprouve moi aussi le besoin de dire que j'aime toujours autant.
J'ai toujours du mal à capter comment on en a pu arriver à de tels anachronismes mais au final c'est pas bien gênant. Chaque chapitre qui passe me fait prendre conscience qu'on tient là une fic qui mérite de figurer parmi les meilleures de l'US.

Comme j'avais déjà dit à Glados par le passé. Ceci n'est pas une fic, c'est un roman DBZ :mrgreen: D'ailleurs, pas que DBZ mais bon, l'important, c'était de placer le compliment :mrgreen:

C'est toujours impressionnant de lire un chapitre comme ça et de se dire qu'il y a des gens bien meilleurs que soi dans la capacité à raconter une histoire, que ce soit dans le style, la richesse du vocabulaire, l'originalité du scénario, le charisme des personnages et j'en passe. Je ne suis pas jaloux, juste sincèrement impressionné... et content de pouvoir lire un truc pareil, surtout.

Ah et cette fois, j'ai tout lu d'une traite 8-)
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