C'est bourré de private joke, donc peut-être que beaucoup ne comprendront pas certains épisodes, mais on sait jamais :p
Episode 1 : Zaagaan et Many
Zaagaan est un ado turbulent, écrivain de fanfic en devenir. Comme toujours, c'est cette passion débordante qui sera la source de toutes les disputes.
Aujourd'hui et comme à son habitude, Zaagaan vient parler de sa fic dans le salon. Jack le flocon soupire, et Antarka est dégoûté de ne pas avoir le droit à la parole, lui qui allait raconter la façon dont il a perdu son billet de loto gagnant, alors qu'il s'est retrouvé au milieu d'une fusillade.
Many, sa mère (qui est également son père) n'en peut visiblement plus de voir son fils tout ramener à sa fic, et il lui fait savoir :
MANY : « Y en marre ! . Le fruit de ses tourments par ci, la révolte par là... Aujourd'hui c'est moi qui me révolte ! »
Ce n'est pas au goût de Zaagaan, ce grand gaillard aux cheveux frisés, qui refuse toute autorité.
ZAAGAAN : « Qu'est-ce que tu vas faire ?! Hein?! TU VAS FAIRE QUOI ! »
Comme souvent, Kouki essaye de s'interposer.
KOUKI : « On se calme les ami... »
Mais celui qui voulait jouer les médiateurs se prend la télécommande de la télé dans la tête.
ZAAGAAN : « Qu'est-ce que tu vas faire toi aussi ?! De toute façon personne ne m'aime dans cette baraque ! »
Il ne faudra pas longtemps à Zaagaan pour partir s'isoler dans sa chambre, comme souvent dans les moments de dispute.
Quelques heures plus tard, Many tente de venir parler à son fils dans sa chambre. Malheureusement, l'ado reste fermé. Il refuse d'écouter les paroles de sa mère.
MANY : Tu sais, on ne peut pas continuer comme ça. Je souffre tu sais, on n'arrive plus à se parler.
ZAAGAAN : Qu'est-ce que tu me casses les couilles?! Tu vas faire quoi?! Me bannir de la maison ?
MANY : Calme-toi »
Mais l'ado en vient rapidement aux mains avec son père. Il tente de se débattre mais l'ado a bien grandit, et le géniteur n'oppose plus de résistance. Zaagaan l'attrape par la nuque et lui met la tête dans l'oreiller.
Ce que l'ado ignore, c'est que Pascal se trouve derrière la porte. Il jaillit soudainement dans la chambre et attrape Zaagaan par le bras. Ce dernier tente de lui mettre un coup de coude mais Pascal le pousse contre le sol.
PASCAL : Oh ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! »
Zaagaan se relève et se dirige vers la porte mais Pascal l'attrape par l'épaule.
PASCAL : Oh, tu vas où ?
ZAAGAAN : Laisse-moi tranquille !
PASCAL : Je suis là maintenant, je suis là !
ZAAGAAN : Dégage de là wesh ! »
L'ado essaye de sortir de la chambre mais Pascal fait barrage avec son corps. Zaagaan tente de le pousser mais Pascal ne bouge pas d'un poil.
PASCAL : Oh, c'est quoi le problème ?! On m'appelle, et c'est comme ça qu'on m'accueille ?! T'es sérieux là ?
ZAAGAAN : Je veux pas te parler.
PASCAL : Eh bien pourtant il le faudra. Moi je suis là pour t'aider mais si tu parles pas, ça sert à rien. Si tu parles pas, je vais te forcer à parler. Moi je suis pas ta mère, tes frères ou ta soeur, si tu veux en venir aux mains, moi aussi je vais en venir aux mains et ce sera pas la même chose !
ZAAGAAN : Moi j'ai pas besoin d'aide.
PASCAL : Moi, moi, moi, moi, tu parles que de toi ! J'ai vu les images et ta mère elle en peut plus. Elle en peut plus que tu parles de ta fic à longueur de journée, tu te rends compte de ce que tu lui fait endurer ? De ce que tu fais endurer à tes frères et sœur ? C'est GRAVE !
ZAAGAAN : Je m'en bat les couilles.
PASCAL : Alors déjà... Tu vas me parler autrement, je suis pas ton père. Parce que si j'étais ton père, moi je t'aurais donné une éducation, et crois-moi que tu parlerais pas comme ça.
Impressionné par Pascal, l'ado se mure dans le silence, en baissant la tête.
PASCAL : C'est bon, tu es calme là ? On peut discuter ?
ZAAGAAN : Oui.
Pascal regarde une dernière fois Zaagaan dans les yeux, et tend la main à Many pour l'aider à se relever. Ils se dirigent vers le salon et laisse le père-mère et sa fille s'asseoir sur le canapé.
PASCAL : Aujourd'hui si vous m'avez appelé, c'est parce que vous avez besoin d'aide, alors je vais vous poser une question simple : qu'est-ce que vous attendez de moi ?
Malheureusement, l'ado n'en fait qu'à sa tête et préfère jouer sur son portable plutôt que d'écouter Pascal.
PASCAL : Je t'avertis, soit tu ranges ton portable, soit je le balance par la fenêtre.
ZAAGAAN : Mais vas-y là, je répond à un SMS de Bushido qui me dit qu'il va me mettre une patate de forain !
Pascal fait un pas vers l'ado mais celui-ci range son portable dans sa poche.
PASCAL : Bien. Je répète ma question : Qu'est-ce que vous attendez de moi.
ZAAGAAN : Qu'on me respecte déjà.
PASCAL : Est-ce que toi, aujourd'hui, tu donnes envie aux gens de te respecter ?
ZAAGAAN : …
MANY : Moi je voudrais qu'on arrête de s'engueuler et je voudrais aussi que mon fils change.
Pascal met les mains sur les hanches, d'un air presque résigné.
PASCAL : Ca va pas être simple, je vous le dit. Moi les images que j'ai vu avant de venir, elles m'ont choqué.
Personne ne dit rien.
PASCAL : J'ai une annonce à vous faire. On va quitter cet endroit.
Zaagaan ouvre grand les yeux à l'entente de cette nouvelle. La révélation est trop dure à encaisser pour Zaagaan, lui qui devra se priver de son ordi pendant des semaines.
Zaagaan et son père-mère font leurs bagages. Quelques heures plus tard, Pascal et eux arrivent dans une petite maison, dans un désert.
PASCAL : Vous voyiez, on se trouve dans un endroit désert. Ici il n'y a pas d'internet, il n'y a rien. Et pour le moment je vais commencer par prendre vos portables.
Many pose son nokia 3310 sur la table et Zaagaan son Iphone 6.
PASCAL : Voilà, merci. Maintenant tu vas venir avec moi Zaagaan, et je vais te présenter quelqu'un.
ZAAGAAN : Déjà ?!
PASCAL : Bah oui déjà ! On est pas là pour se tourner les pouces, je te l'ai déjà dit, je suis pas ta mère moi !
Zaagaan grogne mais s’exécute, loin de s'imaginer le programme que lui a concocté notre éducateur. Beaucoup plus loin du camp, Pascal s'arrête.
PASCAL : Tu vois ce chemin devant toi ? Tu vas le suivre, et moi je vais t'attendre ici.
ZAAGAAN : 'kay.
L'ado rebelle s'exécute, et marche pendant dix minutes. Il n'en croit pas ses yeux quand il voit l'une de ses idoles, droit comme un I, les bras croisés. Sa peau verte luit au soleil.
??? : Tu me reconnais ?
ZAAGAAN : Oui, tu es Piccolo. Je peux avoir un autographe ?
PICCOLO : COMMENT TU OSES ME REPONDRE ESPECE DE BON A RIEN ?!
Pour la première fois de sa vie, Zaagaan est effrayé par les paroles de quelqu'un. Il se couche sur le sol et se met en position fœtale.
PICCOLO : Qu'est-ce qu'il fait ce con ?! Encore plus pitoyable que je le pensais.
Piccolo attrape Zaagaan par le bras et le relève d'un coup sec. Il lui met ensuite une droite dans l'arcade et le fait saigner abondamment.
PICCOLO : Alors, tu vas la frapper encore ta mère après ça ?!
ZAAGAAN : Non, plus jamais, plus jamais !
Piccolo ne s'arrête pas là, et continue de frapper ZAAGAAN de toutes les manières possibles, malheureusement, pour ne pas avoir de problème avec le CSA, la production a décidé de censurer la chaîne.
Lorsque l'image revient, Zaagaan a un œil au beurre noir, l'arcade et la lèvre en sang. Piccolo croise les bras une nouvelle fois et regarde Zaagaan de haut.
PICCOLO : Qu'est-ce que tu as retenu de cette leçon ?
ZAAGAAN : J'ai compris que c'était mal de frapper ma mère et de parler sans cesse de ma fic.
PICCOLO : C'est bien, je suis fier de toi. Tu me rappelles mon premier élève.
Au même moment, Pascal les rejoint.
PASCAL : Alors ? Comment ça s'est passé ? Il a été obéissant ?
PICCOLO : Oh, oui... Très obéissant.
PASCAL : C'est bien Zaagaan, c'est déjà un premier pas.
Zaagaan remercie Piccolo, et s'éloigne de cet endroit avec Pascal. Arrivés sur le prochain lieu, Zaagaan aperçoit des gants de boxe sur le sol, il soupire en repensant à sa rencontre avec Piccolo.
Pascal ramasse les gants de boxe et les enfilent aux mains de Zaagaan. Il en fait ensuite de même.
PASCAL : A partir de maintenant, tu vas me frapper.
ZAAGAAN : Pourquoi ? Tu m'a rien fait.
PASCAL : Tu vas te dire que je suis ta mère.
ZAAGAAN : Mais t'as pas autant de cheveux.
PASCAL : Mais fais marcher ton imagination bordel ! T'aimes écrire des fics, non ?
ZAAGAAN : Ouais... Enfin, je préfère en parler qu'en écrire, c'est moins chiant.
PASCAL : Eh bien voilà, c'est ça le problème ! Tu veux manier un art majeur en écrivant des choses mineures, je vais te dire les choses clairement : tu n'es qu'un bon à rien.
Une veine apparaît sur son visage, il a soudain l'impression que ses cheveux allaient devenir jaunes, mais ce n'est pas le cas.
Il se met en position comme un personnage de Hajime no Hippo avec l'adresse de Donald. Il donne un premier coup dans le torse de Pascal, puis un deuxième.
ZAAGAAN (en continuant à frapper) : Ma mère c'est qu'une grosse CENSURE incapable de comprendre ce que je ressens !
PASCAL : Voilà ! Ça c'est bien ! Continue ! Qu'est-ce que tu lui reproche à ta mère ?
ZAAGAAN : Je lui reproche PUNCH de PUNCH me laisser à l'écart ! PUNCH De préférer Tenten à moi ! PUNCH
PASCAL : EXTERIORISE TA RAGE, ZAAGAAN !!
ZAAGAAN : Et je lui reproche d'être une pro DBS ! GROS PUNCH Je lui reproche ses phases frénésie et trollesques !
Zaagaan s'effondre sur le sol et se met à pleurer. Pascal s'accroupit met sa main dans son dos pour le consoler.
PASCAL : Tu vois ? C'est sorti comme papa dans maman.
ZAAGAAN : Ca fait du bien.
PASCAL : Maintenant j'ai une dernière épreuve pour toi. Tu vas devoir dire tout ce que tu viens de me dire, à ta mère. Au fait, je ne pensais pas ce que je te disais tout à l'heure, je voulais t’énerver pour voir ce que tu avais dans le ventre.
ZAAGAAN : 'kay
Les deux hommes reviennent au camp, où Many est en train de danser près du feu, l'une de ses activités favorites, ce qui agace fortement Zaagaan. Ce dernier rebrousse chemin, ne voulant pas en voir plus. Évidemment, notre éducateur lui court après.
PASCAL : Alors quoi ? Tu as oublié tout ce que tu viens de dire ? Tu fuis ? C'est ça ? Tu fuis ?
ZAAGAAN : Laisse-moi tranquille, tu sais pas ce que ça fait que de voir sa mère imiter Great Saiyaman... Encore si elle dansait comme Ginue, j'aurais rien dit, mais elle danse comme GREAT SAIYAMAN !
Vexé par les paroles du jeune à problème, Pascal attrape le bras de l'ado.
PASCAL : Moi aussi ma mère dansait comme Great Saiyaman, mais une mère on en a qu'une, c'est comme un père. Mais dans ton cas, ta mère c'est ton père ! Si tu perds ta mère, tu perds ton père, donc si j'étais toi je serais un peu plus tolérant avec elle !
Zaagaan baisse la tête, prêt à affronter sa mère qui danse.
Les deux hommes rejoignent donc Many et notre éducateur décide de les mener vers un nouvel endroit.
Dans cet endroit, se trouve une voiture et des battes de baseball sur le toit. Pascal ordonne à Many et Zaagaan de les prendre, et leur fait mettre des lunettes de protection.
Ils se mettent chacun d'un côté de la voiture, batte en main.
PASCAL : Maintenant vous allez vous dire tout ce que vous vous reprochez, c'est parti ! Qui commence ?
MANY : Moi.
Il casse la vitre de la fenêtre avant de la voiture.
MANY : J'en ai marre de me faire insulter toute la journée !
Il frappe encore dans la voiture.
MANY : J'EN AI MARRE QUE TU ME FRAPPES DEVANT TES FRERES ET SOEUR.
ZAAGAAN (en frappant dans la pare-brise avant de la voiture qui ne se brise pas) : J'en ai marre de te voir danser comme Great Saiyaman ! Alors que si tu dansais comme le commando Ginue, je le prendrais bien mieux...
MANY (frappe sur la voiture) : Mais le commando Ginue ne sert à rien ! J'en ai marre que tu écoutes le Ginue Tokusentai à longueur de journée !
ZAAGAAN : Ca aussi BOUM je te BOUM le reproche ! Tu critiques tout le temps Ginue ! Tu sais pas à quel point ça me fait mal !
Interpellé par les paroles du gamin, Pascal s'avance doucement les bras croisés en regardant Many.
PASCAL : Aujourd'hui, votre fils il en a marre. Et il vous le dit avec beaucoup de douleur de colère dans sa voix. Pourquoi, critiquez vous sans cesse le commando Ginue ?
MANY : Je sais que je ne devrais pas, c'est insensé, mais c'est la seule façon de lui faire comprendre.
PASCAL : Ca a pas l'air de marcher.
MANY : Je sais...
Zaagaan n'en peut visiblement plus et lâche la batte. Il fait quelques pas et tourne le dos à Pascal ainsi qu'à sa mère.
L'éducateur s'approche de l'ado et met une main sur son épaule.
PASCAL : Hey, qu'est-ce qui va pas ? C'est trop dur pour toi d'aborder ce sujet ?
Zaagaan répond « oui » avec la tête.
PASCAL : Mais tu sais, si tu veux que ça aille mieux, il va falloir aborder le sujet. Allez reprend la batte.
Le garçon se dirige vers la voiture et prend la batte.
ZAAGAAN : Je voudrais que t'arrêtes de critiquer le commando Ginue.
PASCAL : Est-ce qu'aujourd'hui, Many, vous êtes prêt à faire des efforts à ce sujet.
MANY : Je veux que les choses s'arrangent entre nous, donc oui.
Zaagaan frappe à nouveau dans la voiture.
ZAAGAAN : Je te reproche aussi de m'avoir dit – alors que j'avais que 6 ans et demi – que Freezer n'était qu'à 530 000 unités.
Fait assez rare pour être souligné, l'expression sur le visage de Pascal s'aggrave. Il fronce les sourcils et décroise les bras en regardant Many.
PASCAL : Tiens donc ! On ne m'en avait pas parlé de ça. Vous avez réellement dit ça à votre fils ?
MANY : Oui, mais en même temps c'est la vérité.
PASCAL : Ah non.
MANY : Ah si.
PASCAL : Ah non.
MANY : Ah s...
PASCAL : En plus vous me prenez pour un pigeon ?! Je vais vous le dire directement moi, ce genre de conneries ça marche pas avec moi ! Si vous voulez me la mettre à l'envers, on va pas s'entendre, je vous le dit moi !
MANY : …
PASCAL : Alors je vous le demande encore : êtes vous prête à faire des efforts à l'avenir et ne plus répéter ce genre de choses ?
MANY : Oui, je ferai de mon mieux, parce que je l'aime et je veux que ça s'arrange.
PASCAL (à Zaagaan) : ça fait quoi d'entendre ça ?
ZAAGAAN : Du bien.
PASCAL : Elle t'avais jamais dit qu'elle t'aimais ta mère ?
ZAAGAAN : Non...
Touché en plein cœur, Zaagaan lâche la batte, fait le tour de la voiture et enlace sa mère. Les larmes coulent des deux côtés.
ZAAGAAN : Je t'aime maman...
MANY : Moi aussi je t'aime...
Pascal ne montre pas ses émotions et se contente de regarder le géniteur et son fils s'enlacer.
PASCAL : Voilà... Mon travail ici est terminé. Je suis fier de ce que vous avez pu accomplir.
Il s'approche de Zaagaan et l'enlace virilement.
PASCAL : Je suis fier de toi mon grand, tu as parcouru du chemin, et cela en même pas une journée. Je te fais confiance pour la suite.
ZAAGAAN : Merci Pascal...
PASCAL : Je te lâcherai pas hein, on garde contact !
Sur ces mots, Pascal le grand frère fait un dernier sourire de BG et s'éloigne de Many et Zaagaan en leur faisant des grands gestes d'au revoir, les laissant s'enlacer avec passion dans le désert.
Un mois après le tournage, les tensions se sont apaisées entre Zaagaan et Many, et ce n'est pas étonnant si on prend en compte le fait que Pascal ait oublié les deux hommes dans le désert. Aujourd'hui, le corps de Many est en décomposition, il est mort de soif. Pendant ce temps, Zaagaan se fait grignoter les restes par des vautours, mais au moins, il lui reste encore sa tête.
Mission accomplie pour Pascal, qui aura réussi à arrêter les disputes dans cette famille, qu'il dorme tranquille, les choses ne sont pas prêtes de changer.
