Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 29 |

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Votre avis sur ; Buu ~ La légende du prince des Majin~

Excellent ! L’histoire est très originale et l’univers qu’elle propose est intrigant. J’ai envie de découvrir la suite !
2
18%
Bof. J’ai suivis, mais c’est pas ma cam. L’univers est trop décalé de ce qu’on voit habituellement.
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La race des Majins que tu développes super intéressante. J'ai envie d'en savoir plus sur eux !
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Il y a trop de Majins dans cette histoire…
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J'adore ce Buu ! Il est super classe et charismatique !
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Bof, Buu est plat et du tout respecté
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Le personnage de Maelyss est cool mais sans plus…
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9%
J'adore Maelyss. Elle est classe et charismatique !
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Maelyss est insupportable. Je n'aime pas du tout son caractère.
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Genïe est le personnage que je préfère. Je veux la voir plus souvent !
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Genïe est cool, mais je préfère les autres Majins.
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Tes oc's sont super intéressants, j'ai envie d'en découvrir plus sur eux
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Tes oc's ne sont pas aboutis et manquent de profondeur...
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J’aime le traitement que Goten a dans cette histoire. Et le fait qu’il ait des pouvoirs magiques apporte un vrai plus au personnage.
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Bof, les pouvoirs magiques n’apportent rien au personnage et le traitement qu’il a n’est pas vraiment intéressant...
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Un petit bonjour d'un lecteur de l'ombre
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Mouais, je je vois pas trop où tu veux en venir avec cette histoire.....
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 14

Messagepar Lyne le Ven Fév 23, 2018 17:09

Chapitre 47
Une décision inattendue



... .Vergas, au manoir de Tayrun. ...




Le soleil venait à peine de se lever lorsque Maelyss avait décidé de se mettre aux fourneaux. La fille de Gokû était toujours très matinal et quoi de mieux que de s'entraîner à la pâtisseries dans l'air et le calme du matin ? Ses préparations de la veille en vue de l'ouverture prochaine de leur magasin n'avait guère convaincu Genïe. Les gâteaux aux poires et tartes au citron étaient toujours trop secs ou pas assez cuits selon la Majin. Il faut dire que la Majin était particulièrement exigeante en matière de pâtisserie.

Elle lui avait donc demandé de s'entraîner davantage pour être prête lors du jour-J. Hélas, plus les jours passaient, plus Maelyss s'interrogeait sur ses attitudes à répondre aux exigences de sa meilleure amie. Deux heures s'étaient écoulées et la Saiyanne avait plutôt bien avancé. Les quatre tartes au citron étaient enfin prêtes, les gâteaux aux poires n'allaient pas tarder à achever leur cuisson et charlottes aux fraises étaient en cours de préparation. Pourvu que cela plaise à Genïe...

— Hmmm, ça sent bon ! Tu es déjà au travail ? s'exclama la Gardienne qui venait d'entrer dans la cuisine.

— Oui, je voulais commencer tôt pour avoir de l'avance. J'espère que ça ira cette fois-ci !

— La décoration et la présentation sont plutôt réussies je trouve, nota la Djinn tout en inspectant le travail de son amie.

Elle saisit une part de tarte au citron et l'inspecta minutieusement. Une légère grimace s'étala subitement sur ses lèvres tandis qu'elle dégustait la pâtisserie.

— Ça ne va pas ? s'enquit Maelyss, priant intérieurement tous les Kaio pour que cela plaise à Genïe.

La réponse tomba comme un couperet sur un pauvre morceau de viande.

— Lylyss, la crème est vraiment très épaisse...

— Non... non ne me dis pas ça ... c'est pas vrai !

— Si malheureusement, ça fait boule dans l'estomac. Rappelle-toi : il faut que soit ça soit léger et onctueux à la fois.

— Mais comment c'est possible ? J'ai tout suivis à la lettre et je suis restée devant le four pour surveiller !

— Tu as dû avoir un souci lorsque tu as mélangé les ingrédients à mon avis. Ou alors tu n'as pas fait les bon gestes. Ce qui explique pourquoi il en reste encore dans le saladier alors que tout devait bien se décoller, expliqua la Djinn.

— C'est pas vrai... souffla la guerrière. Bon, cette fois j'abandonne, j'en ai marre ! s'exclama-t-elle en retirant son tablier avant de le poser sur le plan de travail à côté d'elle. De toute façon tout ce que je fais est pourri, aujourd'hui, il vaut mieux que j'arrête.

Un léger soupir s'échappa des lèvres de Genïe alors qu'elle regardait son amie quitter la pièce d'un air incrédule. La méthode de confection de pâtisseries des Majins n'était pas chose aisée. Mais si Maelyss tenait à être prête pour ouvrir leur enseigne, elle allait devoir mettre les bouchées doubles... et être beaucoup plus organisée dans son travail ! Nota la Gardienne tout en balayant du regard l'ilot centre laissé à l'abandon par la métisse. Une légère brise se faufila à travers la fenêtre ouverte en imposte, diffusant un air agréablement frais dans toute la pièce. Un sourire se dessina sur le visage de la Djinn tandis qu'elle humait le parfum de fleur émanant du jardin.

Soudain, les yeux de Genïre sortirent de leur orbite lorsque les pâtisseries ratées sur l'ilot central se mirent subitement à pourrir.

— Oui, en effet ! Là, c'est pourri... souffla la Majin rose pour elle-même. Euh Lylyss tu peux venir ? appela-t-elle en croisant les bras.

— Quoi ?

La Gardienne désigna les pâtisseries pourries à l'aide de son index droit d'un air exaspéré.

— Genïe, je sais qu'elles étaient ratées mais de là à les pourrir... c'était peut-être pas nécessaire !

— Ce n'est pas moi qui ai fait ça !

Les yeux de la fille de Gokû s'écarquillèrent légèrement. Son visage pâlit lorsqu'elle comprit qui était la responsable du massacre.

— Bon je résume, commença Genïe. Avant-hier, tu as changé le manoir en palais de glace car tu avais trop chaud. Hier, tu manque de peu de tuer un Vergassien lors d'une querelle qui l'opposait à une Majin en lui disant qu'il n'avait pas de coeur. Et ce matin, tu me fait l'affront de pourrir des pâtisseries qui auraient peut-être pu être rattrapées ! Qu'est-ce que ça sera ensuite ?

— Faire enfin de bonne pâtisseries ? suggéra la guerrière d'un ton angélique, le sourire crispé.

— ...

— Je suis sérieuse ! Lylyss, il est grand temps que tu apprennes à canaliser ton pouvoir !

Mal à l'aise, la Saiyanne détourna le regard en se raclant la gorge avant de se mordre la lèvre inférieure. Décidément, ce pouvoir commençait à prendre un peu trop d'ampleur à son goût.

— Pour le palais de glace et le Vergassien c'était au figuré que je parlais ! se défendit la guerrière.

— Plutôt réaliste comme figure tu ne trouves pas ?

— Mais j'y peux rien ! Ça se déclenche comme ça, sans prévenir et sans que je le veuille réellement...

— Je sais que c'est dur, mais il va falloir que tu fasses un gros effort, car ça devient vraiment dangereux à force ! Tes pouvoirs sont aussi liés à tes émotions, et si tu ne les maitrise pas, tu pourrais faire de sacrés dégâts, avertit la Majin.

Un soupir s'échappa des lèvres de Maelyss.

— Ouais, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, hélas.

— Tu peux y arriver, j'ai confiance ! Mais en attendant, fait attention à ce tu dis et à ce que tu souhaites, d'accord ? Juste par précaution...

— D'accord... Et comment on fait ?

— Commence par te détendre, ça sera déjà un bon début ! sourit la Gardienne.

— Bien sûr... Bon, je vais aller m'habiller, j'ai prévu de m'entraîner un peu aujourd'hui, annonça Maelyss.

— ... avec quelqu'un ?

— Oui, Jam, Gsuus et un de leur pote !

Les yeux de Genïe s'écarquillèrent comme des soucoupes.

— Relaxe, je vais pas les transformer en hachis ! rassura Maelyss.

— Je l'espère... Enfin, je suis contente que tu aies décidé à t'y remette !

— Oui, j'en ai besoin et ça me fera du bien, à toute à l'heure ! acheva la Saiyanne en se téléportant dans sa chambre pour se préparer.


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Buu survolait la capitale Est sous un ciel bleu dépourvu de nuages.

Quatre mois. Voilà quatre mois qu'il avait fait son entrée dans ce monde. Beaucoup de choses avaient changé pour lui. À commencer par l'assimilation de Korn. Le début du paradis pour Buu. L'acquisition de ses nouveaux pouvoirs par le biais d'autres Majins ou d'ouvrages magiques volés dans la bibliothèque de Tayrun. L'annonce de son statut de Gardien. La découverte d'un aspect de la vie qu'il ignorait totalement, puis la révélation d'une huitième hôte...

Si on lui avait dit qu'il vivrait tant de choses en posant les pieds dans cet univers, il ne l'aurait jamais cru. Mais ce qu'il ignorait encore, c'était que le destin lui réservait encore bien d'autres surprises. Les yeux du démon balayèrent la zone du grand parc de la capitale pour s'arrêter sur un groupe de Majins. Deux Gardiens en patrouille dont un - ou plutôt une -, qu'il reconnut instantanément; Gelanaà.

— C'est plutôt calme par ici, fit remarquer un Djinn bleu turquoise.

— Oui, un peu trop je trouve, nota Gelanaà, l'air songeur. Ce n'est pas normal...

— On ne va quand même pas se plaindre ! Pour une fois qu'il n'y a pas de bagarre ou de casse.

— Justement, c'est ça qui m'inquiète Loom. On a eut plus de problèmes ces deux derniers mois qu'il y en a eut toute cette année. Et puis maintenant, plus rien. C'est louche !

— La preuve que c'était juste une passade, je ne pense pas qu'il faille trop s'en faire pour ça. C'est même plutôt bon signe non ? Et puis cette zone n'est pas la plus exposée aux conflits.

— Je n'en suis pas si sûre... Pour moi ça cache quelque chose. Surtout depuis les incidents qu'il y a eu entre certains Majins et Vergassiens. Je suis même prête à parier que ce n'est que le début.

— Si tu le dis... D'ailleurs, tu sais ce qu'on dit ? Le bandit a encore frappé parmi le peuple Djinn.

— Ouais, je suis au courant... Pff, comme si on avait pas assez à faire avec l'Obscur et tout ce qui arrive, pour qu'un autre criminel ne vienne s'en mêler.

— Il devient de plus en plus gourmand. Si on ne l'arrête pas rapidement, j'ai bien peur qu'on ne puisse plus l'arrêter. Et il risque de s'en prendre au Prince.

— Pourquoi s'en prendrait-il à lui ? Il... Gelanaà écarquilla les yeux d'effroi. Tu crois qu'il veut prendre sa place ?

— Pour quelles autres raisons il absorberait tous ces Majins si ce n'est pas pour lui ravir le trône ?

— C'est affreux... Raaah ! Si seulement on pouvait trouver des indices pour le démasquer ! ragea la jeune Gardienne.

— Le Prince et la Garde y travaillent. Tôt ou tard on finira par le coincer. Il ne pourra pas se cacher indéfiniment !

Un sourire s'étala sur le visage de Buu qui se trouvait toujours suspendu en lévitation au-dessus du parc.

"C'est ça, continuez donc à chercher ! Tant que vous le pouvez..." pensa le démon, le sourire en coin.

Son plan fonctionnait à merveille ! Non seulement il agissait en toute quiétude, mais en plus, personne ne retrouvait sa trace. Jouer les coopérateurs tout en opérant ses méfaits dans l'ombre était l'idée la plus brillante qu'il avait eu. Les sots ! S'ils croyaient pouvoir le repérer avec tous les pouvoirs qu'il avait emmagasiné c'est qu'ils étaient encore plus stupides qu'il ne le pensait. Mais qu'à cela ne tienne ! Cela lui faisait gagner du temps et des pouvoirs supplémentaires. Et puis les voir tourner en rond l'amusait beaucoup. Après tout, pourquoi se priver d'un tel spectacle ?

Le trône ? Il en s'en fichait comme de sa première chaussette ! L'essentiel résidait dans le simple fait que bientôt, il serait en mesure d'affronter et absorber Jaï pour défier Tayrun. Et dès qu'il l'aurait éliminé, plus personne ne se mettrai en travers de sa route. Oh, il ignorait encore ce qu'il ferait une fois qu'il se serait émancipé du Vergassien. Il n'avait d'ailleurs pas encore réellement étudié la question. Il aurait tout le temps d'y réfléchir. Une seule petite ombre dépeignait cependant au tableau: Maelyss. Certes, sa puissance brute était risible comparé à la sienne mais ses pouvoirs magiques, eux, semblaient plus puissants qu'il n'y paraissaient. Surtout après sa petite démonstration sur Xioheart.

Pire encore, elle était la seule à pouvoir l'enfermer dans sa Lampe, excepté Tayrun cela allait de soi. Et rien que pour cela, elle constituait une menace qu'il ne devait pas négliger. D'autant plus qu'il n'avait toujours pas réussi à décoder le grimoire du Mage. Le seul ouvrage relatant des secrets de la fabrication des Majins. Il allait donc garder un oeil sur la Saiyanne par mesure de précautions, il déciderait de son sort une fois son plan achevé.

Buu tourna les talons, puis se dirigea vers le désert de dunes rouges quand une explosion attira son subitement attention. Le démon s’immobilisa, puis observa un instant au loin. Ce KI… il l’aurait reconnu entre mille. Il appartenait à celui de Maelyss. Et manifestement, elle pas n’était pas seule…

Buu eut un sursaut d’hésitation, puis décida d’aller voir de quoi il en retournait. Il quitta la capitale, traversa le désert, puis amortit sa course sur une plage abandonnée avant de se poser sur un haut rocher situé à plusieurs mètres de la guerrière pour l’étudier discrètement.

La rage, la détermination, la volonté de se surpasser… Des qualités essentielles pour un guerrier digne de ce nom. Elle les avait, il le percevait très clairement. Elle aimait se battre ! Et la flamme illuminant ses yeux était là pour le prouver. Pourtant, une question demeurait : pourquoi s'entraînait elle avec ces Majins ? Certes, les nombreuses propriétés de leur corps étaient très intéressantes pour exercer l'endurance ou la rapidité. Un atout non négligeable lors d'un combat, mais même en simple SSJ. Ces Djinns restaient inférieurs à elle.

Pour quelle raison ne s’entraînait-elle pas avec son père ou son frère Goten ? Ce dernier avait raison, ils lui offriraient bien plus de challenge que ces trois moustiques. Buu avait du mal à comprendre. Elle avait du potentiel. Du moins, elle pourrait en avoir davantage si elle s'en donnait réellement les moyens. Mais ce n'était certainement pas ces microbes qui allaient lui permettre de le développer. Encore moins de progresser comme il se devait. Il lui fallait un vrai adversaire avec qui s'entraîner. Quelqu’un de puissant, capable de lui donner un vrai défi pour lui permettre de progresser. Quelqu'un comme son père, son frère. Quelqu’un…


Quelqu’un comme lui !


Buu écarquilla les yeux, surpris par ses propres conclusions. Qu'est ce qui lui prenait ? Depuis quand s'intéressait-il brusquement à elle tout à coup ? Non ce n'était pas lui. C'était…

Son Gokû.

Oui, il le sentait. Le père de Gohan était ravi de voir à quel point la jeune Saiyanne était passionnée par le combat et il mourrait d'envie de savoir jusqu'où elle pouvait aller. Un enthousiasme et une curiosité débordante qui se faisait de plus en plus contagieuse, à la grande surprise de Buu. Avec le temps et un entraînement en bonne et due forme, cette fille pourrait bien devenir une potentielle adversaire il en était convaincu. Toujours inférieure à lui, certes, mais sa puissance augmentée combinée à sa magie pouvait être très intéressant à combattre. Pour peu que sa progression soit suffisamment rapide et élevée pour continuer d'éveiller son intérêt.

Ce qui, - à l'heure actuelle -, ne constituait aucune garantie. Mais il avait très envie de la tester. Une grimace se peignit sur le visage de Maelyss lorsqu'elle aperçut la présence de Buu à quelques mètres d'elle.

— C’est pas vrai… On ne peut décidément jamais être tranquille ! pesta-t-elle.

— Alors, c'est comme sa que tu t'entraîne ? Tu aurais dû écouter ton frère, car tu n'iras pas loin en continuant ainsi, lâcha le Majin en s'approchant de la métisse, les bras croisés.

— De quoi je me mêle au juste? Ces exercices ne représentent qu’une partie de mes entraînements.

— Vraiment ? Je pensais que tu avais beaucoup plus d’ambitions que ça. Que tu étais différente de tes frères. Je suis déçu. Ce n’est pas digne d’une Saiyanne !

— Non mais est-ce que je m’immisce dans tes entraînements, moi ? Non ! Alors, fiche-moi la paix, je sais très bien ce que j’ai à faire.

— Peut-être. Mais ce n’est pas suffisant et tu le sais.

— Quoi ? Tu...

— Il te faut un vrai adversaire. Quelqu’un avec qui tu puisses exploiter le maximum de tes capacités et au-delà ! La bonne nouvelle, c'est que je peux t'aider à y parvenir.

— C'est quoi le piège ?

— Le piège ? Il n'y en a aucun. Je disais ça pour t'aider...

— Ben voyons... et tu t'imagines que je vais avaler ça ? Que tu veux juste m'aider ? Buu, même un enfant ne goberait pas tels mensonges...

— Bien sûr il y a une légère contrepartie, comme tu l'as deviné, sourit le Majin rose.

— La condition ?

— D'une simplicité enfantine, tu vas voir ! Il y a quelques temps, tu as découvert un livre chez Tayrun. Un ouvrage très ancien relatant la création des Majins. Je veux que tu le déchiffre. Et si tu acceptes, alors je t'entraînerai...
Dernière édition par Lyne le Sam Fév 24, 2018 13:11, édité 1 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 15

Messagepar omurah le Ven Fév 23, 2018 19:49

Pas mal !
Non seulement, il fait bien d'ignorer les doutes de Maelyss et d’enchaîner sur sa proposition comme si c'était lui qui était en position de refuser ( :lol: ) mais en plus, il fait d'une pierre deux coups en trouvant le moyen de décoder le livre, pas con le Buu :mrgreen:
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 15

Messagepar Lyne le Ven Fév 23, 2018 20:25

omurah a écrit:Pas mal !
Non seulement, il fait bien d'ignorer les doutes de Maelyss et d’enchaîner sur sa proposition comme si c'était lui qui était en position de refuser ( :lol: ) mais en plus, il fait d'une pierre deux coups en trouvant le moyen de décoder le livre, pas con le Buu :mrgreen:


Bah ouais, attends ! Faut savoir joindre l’utile à l’agré... euh ! L’utile à l’utile :D
Et en plus il se foule pas pour quatre sous :P que rêver de mieux ?
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 16

Messagepar Lyne le Lun Fév 26, 2018 17:58

Chapitre 48
Mise en scène



Les yeux de Maelyss firent l'aller-retour entre l'aiguille de la grosse horloge accrochée au mur et le long rideau noir situé en face d'elle. Ses doigts tressautèrent à la manière d'un cowboy prêt à dégainer avant de se refermer sur un poing aussi crispé que le reste de ses membres. Ses yeux s'écarquillèrent subitement et son coeur manqua une mesure lorsqu'elle entendit une foule en délire applaudir derrière l'immense rideau de velours noir.

— Ça va bientôt être à toi, murmura une voix masculine derrière son oreille tandis que la main de l'homme se posait sur son épaule pour la rassurer.

La fille de Gokû se mordit la lèvre inférieure alors que le stress remontait peu à peu le long de sa gorge formant un noeud de plus en plus serré. Puis ses poumons inspirèrent une grand bouffée d'air tandis qu'elle tentait de maîtriser sa peur. Elle n'était pas très adepte des spectacles, encore moins lorsque c'était elle qui se trouvait sous le feu des projecteurs. Enfin, elle faisait ça pour la bonne cause... La jeune femme baissa ses yeux verts anis, le temps d'inspecter sa tenue.

Elle était vêtue d'un perfecto en cuir noir avec des boutons argentés et une fermeture éclaire sous lequel était dissimulé haut bustier bleu caeruléum à paillettes rattaché au cou par de fines chaînettes en or. Une jupe en cuir noir et de longues bottes à talons de la même couleur. Un look très rock et plutôt sexy ! Nota la métisse pour elle-même alors qu'un léger sourire s'immisçait sur ses lèvres. Quoique... peut-être un peu trop finalement. La guerrière tourna la tête en direction de l'un des régisseurs, cherchant à se rassurer sur sa tenue. Le sourire approbateur suivit du petit clin d'oeil de ce dernier acheva de balayer ses derniers doutes, lui décochant un sourire gêné au passage.

La chaleur régnant dans les coulisses était lourde et le stress des concurrents ne faisait qu'intensifier cette atmosphère déjà pesante. Une goutte de sueur perla le front de Maelyss tandis qu'elle remontait les longues mitaines roses agrémentées de piques argentées sur ses avants-bras. La Saiyanne en profita pour replacer ses bracelets entrelacés de couleur bleu et vert pistache.

— C'est à toi Maelyss ! raisonna la voix d'un des techniciens des coulisses.

La fille de Gokû rassembla ses forces et son courage, puis s'orienta maladroitement en direction du rideau de velours noir. Elle le contourna légèrement, puis s'avança sur la grande scène sous les acclamations du public. Une musique aux sonorités pop/rock démarra tandis que les réflecteurs décrivaient de grands cercles blancs et or sur un décor bleu roi. Sans réfléchir Maelyss exécuta sa chorégraphie aux côtés de six danseurs tous vêtus d'un tee-shirt noir, d'un pantalon en cuir et des chaussures de la même couleur. Un sourire irradia le visage de la combattante tandis qu'elle continuait à danser au rythme entraînant de la musique. Ses pas étaient si sûrs, si fluides... comme si elle n'avait jamais arrêté ses cours. Et à sa grande surprise, elle adorait ça !

Sa voix raisonna dans son microphone casque. Une voix claire, puissante et mélodieuse. Maelyss jeta un rapide coup d'oeil aux danseurs située à sa droite qui la suivaient en choeurs, formant une parfaite harmonie avec sa voix. Son sourire s'élargit lorsqu'elle aperçu Goten et Trunks arriver à sa gauche, vêtus de la même manière que les autres danseurs. Goten lui adressa un petit clin d'oeil et se mit à danser, suivit par Trunks. La musique redoubla d'intensité mais cela ne sembla ne perturba en rien les pas des trois Saiyans qui enchaînaient leur chorégraphie avec une aisance déconcertante.

Maelyss porta son regard sur les deux métis à côté d'elle. Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsqu'elle se rendit compte qu'ils avaient troqué leur style rock pour un déguisement de....

De ouistiti ?!

La fille de Gokû fixa les deux adolescent d'un air ahuri tandis qu'une musique aux sonorité pop-asiatique-orientale retenti dans les hauts-parleurs. La guerrière porta un regard sur ses autres danseurs qui arboraient eux aussi le même déguisement que Goten et Trunks. Puis sans réfléchir, la jeune femme se mit également à danser sans se préoccuper de l'accoutrement ô combien surprenant de ses partenaires. Après quelques secondes qui parurent une éternité, la musique s'arrêta suivit des danseurs sous une véritable standing ovation du public en délire. Maelyss effectua le salut habituel, puis emprunta le grand escalier situé au devant de la scène, à la rencontre des spectateurs euphoriques.

— Tu danses tellement bien ! s'exalta un adolescent en lui ébouriffant ses cheveux marrons détachés.

— Allez, un petit sourire ! fit une jeune fille à l'adresse des trois métis en braquant leur objectif sur eux.

Les trois Saiyans prirent la pose, langues pendues tout en effectuant le signe de la victoire en fixant La femme en train de les photographier.

— Ah, ah ! Je suis sûr qu'on va gagner cette récompense ! fit Goten à l'adresse de sa soeur avant de lui taper dans la main.

— J'espère bien ! Parce qu'il n'est plus question que je participe à de tels concours, lança cette dernière.

— Bah on s'est pas mal débrouillés finalement ! indiqua Trunks.

— Pas mal débrouillés ? On a assuré, tu veux dire ! renchérit le cadet de Maelyss, d'un air enjoué.

Le public forma une haie d'honneur autour d'eux tout en sifflant et en applaudissant. Maelyss adressa un grand sourire à son frère et à Trunks, les félicitant chaleureusement. Tout à coup, un bruit de mains s'entre-choquant recouvrit totalement les autres. Surprise, la magicienne tourna la tête. Ses yeux s'écarquillèrent et un frisson lui parcourt l'échine lorsqu'elle aperçut la silhouette à quelques mètres en face d'elle qui contenait à applaudir fortement, un petit sourire en coin. Le coeur de la guerrière rata un battement.

[i]Darkon.

— Belle prestation, je suis épaté ! Dommage que tu aies abandonné la danse pour te lancer dans les arts martiaux pour lesquels tu n'es vraiment pas douée, fit le Vergassien en souriant.


..



..............


.................................


Maelyss tourna la tête de droite à gauche, cherchant une issue du regard. La haie d'honneur avait disparut ainsi que le public. La métisse jeta un rapide coup d'oeil derrière elle. Goten et Trunks n'étaient plus là eux non plus et les sièges de la salle de spectacle avaient laissé place à une pièce à des murs de briques jaunes et rouges. La salle comportait deux canapés quatre places baroques, garnis bleu marine et or, assortis à six fauteuils du même style répartis autour d'une table basse en verre.

Les murs de briques rouges étaient habillés par des torches enflammées de couleur rouge, orange et jaune, prodiguant la seule source de lumière dans la pièce. L'atmosphère de la pièce était lourde et pesante et une odeur de cidre mélangé à un parfum d'homme embaumait les lieux. Le Mage Obscur s'avança en direction de la Saiyanne.

Il arborait une silhouette fine et élancée. Il affichait une peau marron clair, des cheveux noirs de jais et des yeux verts émeraudes. Sa tenue était composée d’un gilet rouge aux bordures noires sans manches lui descendant jusqu’aux mollets avec un long col et de larges épaulettes recourbées en forme de pique sur les côtés. D'un pantalon et une chemise noire, une cravate crise, une ceinture dorée ainsi que des bottes noires.

Lorsque Maelyss se retourna, la pièce était désormais occupée par une dizaine d'individus vêtus de chemises grises et pantalons noirs dissimulés sous une longue tunique noirs ouverte. De vieilles connaissances... Cinq sbires ricanaient en fixant trois hommes ligotés par des chaines magiques rouges vif. Affaiblis, les prisonniers fixaient le sol en silence, tête baissée, attendant la suite des "réjouissances".

— J'espère que vous ne les avez pas trop mutilé, ils ne pourront pas répondre à nos questions s'ils sont trop affaiblis, lâcha Maelyss, les bras croisés.

— T'inquiète pas, juste ce qu'il faut pou pas qu'ils ne s'échappent. C'est qu'ils ont failli nous avoir, les fumiers ! Mais on a été plus malins qu'eux ! lança un homme aux yeux verts olive en frappant l'épaule de l'un des détenus.

— Hm... qu'est-ce que... qu'est-ce qui s'est passé ? Et elle est où la gonzesse ? se lamenta un des sbires en se redressant du canapé tout en se frottant la tête, l'air penaud.

— C'est une gonzesse qui t'a tiré d'affaire pour cette mission, alors arrêtes de pleurnicher ! siffla la Saiyanne entre ses dents tout en lançant un regard noir à son collègue.

La jeune femme s'approcha de l'un des prisonniers et lui leva le menton.

— Bien, maintenant que tu es plus sage, tu vas me dire où est le tlisman ? demanda-t-elle d'une voix mielleuse.

— Si tu me tues tu ne sauras jamais où il est, fit l'homme le sourire crispé aux lèvres.

— Qui parle de te tuer ? Non... on va juste te torturer, ce sera beaucoup plus amusant ! répondit la métisse tandis qu'une aura verte l'enserrait. Elle orienta sa main droite en direction des jambes du détenu qui gelèrent instantanément jusqu'à ses cuisses, lui arrachant un cri de douleur. Alors ? Où est le talisman ?

— Vas au diable !

— Bon, très bien. D'un geste fluide de la main droite, la fille de Gokû fit apparaître une barre métallique avant de l'abattre violemment sur la partie gelée du corps du Vergassien qui se brisa en mille morceaux. L'homme poussa un hurlement strident qui s'étrangla à cause de la pression de la main de la magicienne qui la maintenait fermement. Souffre en silence, tu me casses les oreilles ! dit-elle d'une voix glaciale. Ecoute-moi bien, ajouta-t-elle en agrippant fermement son visage le déformant au passage à la seule aide de ses doigts fins. J'ai tout mon temps pour jouer à ce petit jeu, alors je te suggère de me dire où il se trouve si tu ne veux pas que je m'énerve ! acheva-t-elle tandis que le visage du prisonnier brûlait sous ses doigts.

Un nouveau cri couvrit les ricanements des Vergassiens dans la salle. Maelyss lâcha sa prise et braqua un regard noir sur le Vergassien en train de suffoquer.

— C'est bien, princesse ! murmura une voix masculine à son oreille. Mais ne le torture pas trop, nous avons encore besoin de lui.

Maelyss détourna son regard du détenu pour considérer le mage. Le chef du clan obscure posa ses mains sur les épaules de la guerrière, tandis qu'un rictus déformait son visage....


..

...........



..................................


— Est-ce vraiment nécessaire ? On a pas besoin de le...

Maelyss s'interrompit, la gorge serrée tout en fixant son collègue - et ancien professeur de premier cycle -, gisant sur le sol à ses pieds.

— Pitié maître, je vous en prie ! Je ne savais pas qu'il se trouvait là-bas, il nous a tendu une embuscade ! J'y retournerai et récupérerai le parchemin. Je réparerai mon erreur je vous le promet ! gémit le Vergassien, la voix tremblante.

— Tu ne répares rien du tout, le coupa Darkon. À cause de ton incompétence l'un de nos refuges a failli être repéré et cela, je ne peux le tolérer ! Heureusement Taos et Klyden ont fait ce qu'il fallait pour brouiller les pistes. Tu me déçois beaucoup Xedric, confia le mage. Mais tu ne m'es plus d'aucune utilité à présent.

— S'il-vous plaît maître ! Vous.. vous n'allez pas me tuer !

— Te tuer, moi ? Voyons bien sûr que non.

Un bref soupir de soulagement s'échappa des lèvres du sbire.

— C'est toi qui va le faire !

— Quoi ? lâcha Maelyss les yeux écarquillés. Mais je... je ne peux pas faire ça !

— Mais si tu le peux et tu vas le faire.

— Non !

— Non ? répéta Darkon d'une voix horriblement douce. Il s'approcha lentement de la Saiyanne en la toisant d'un air impérieux.

— Si tu veux le tuer, tu n'as qu'à le faire toi-même ! insista la métisse la voix légèrement éraillée.

— Maître, si vous le voulez, je me ferai un plaisir de le faire à sa place ! intervint Taos, au fond de la salle, les mains jointes derrière le dos.

— Non, c'est à Maelyss de le faire. Après tout, ce n'est que de bonne guerre, n'est-ce pas ? Considère cela comme une revanche sur les notes qu'il te mettait. Sans compter qu'il était un ami proche de notre ennemi. On ne peut plus le laisser en vie désormais. L'empereur de Vergas ne pourra plus rien contre nous une fois que tous les anciens membres de son conseil mourront, susurra le mage tandis qu'il tournait autour de la jeune femme tel un vautour prêt à bondir sur sa proie.

— Je... je ne peux pas... articula la fille de Gokû qui avait reprit un élan de lucidité.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsqu'un anneau rouge à piques noirs encercla son cou avant de le presser. Un éclair, Maelyss tomba sur les genoux sur le tapis rouge bordeaux du petit salon en hurlant de douleur. Son audace et toutes ses convictions s'envolèrent en éclat. Elle avait mal. Elle sentait ses pouvoirs s'affaiblir à mesure que ses forces l'abandonnaient, la dépossédant dangereusement de son énergie. Les paupières crispées, assaillie par de violents spasmes, la jeune femme plaqua ses mains au sol alors que son coeur - battant à tout rompre -, menaçait d'exploser dans sa poitrine.

— Ça fait mal, pas vrai ? murmura Darkon en se penchant vers elle alors qu'un sourire mauvais se dessinait sur ses fines lèvres. Mais ça le serait moins si tu apprenais à mieux obéir !

L'instrument de torture s'illumina un bref instant avant de reprendre sa couleur rouge. Maelyss s'écrasa pantelante sur le sol, amorphe. Son corps, - vidé de son énergie et de ses pouvoirs -, tremblait de tous ses membres. Elle tenta de se relever, en vain.

— Ce jouet n'est pas si mal tout compte fait, nota Darkon d'un air satisfait. Je crois que je vais le laisser là où il est. Ainsi, je pourrai garder un contrôle permanent sur toi. Il m'assurera ton obéissance et évitera les mauvaises surprises comme tes transformations intempestives par exemple.

— Mes... mes pouvoirs. Qu'est-ce que tu... souffla Maelyss, les yeux mi-clos.

— Oh, si tu veux récupérer tes pouvoirs et une partie de ta puissance, il va falloir être sage, princesse ! répondit Darkon en se penchant à nouveau sur elle. Tu comprends ça ? ajouta-t-il en agrippant fermement le menton de la jeune femme de ses doigts pour l'obliger à le regarder.

Sa bague en argent agrémentée d'un rubis dans lequel était sculpté un pantagramme situé à son index droit scintilla étrangement. Une grimace s'étala sur le visage de Maelyss tandis qu'elle tentait de fuir le regard perçant du Mage. Un rictus déforma le visage du Vergassien, mettant en évidence sa cicatrice rouge qui marquait son menton et son cou. Blessure infligée par un puissant sortilège lancé par Tayrun.

— Sage...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 16

Messagepar Lyne le Dim Mars 04, 2018 15:36

Voici la deuxième partie du chapitre :) Très courte, je préviens. Mais après on passe à plus d'action :3

Chapitre 49
mise en scène [2ème partie!]




— Mes... mes pouvoirs. Qu'est-ce que tu... souffla Maelyss, les yeux mi-clos.


— Oh, si tu veux récupérer tes pouvoirs et une partie de ta puissance, il va falloir être sage, princesse ! répondit Darkon en se penchant à nouveau sur elle. Tu comprends ça ? ajouta-t-il en agrippant fermement le menton de la jeune femme de ses doigts pour l'obliger à le regarder. Sage...



Un frisson parcourut l'échine de Maelyss lorsqu'elle sentit la fine brise caresser ses épaules dénudées. La combattante tourna la tête en clignant des yeux. La pièce aux murs de briques avait laissé place à une prairie verdoyante. Le ciel avait revêtu son manteau rose et aigue-marine et le soleil dardait ses derniers rayons sur les biches qui gambadaient joyeusement dans l'herbe abondante et parfumée. La jeune femme baissa les yeux et fixa le petit sac à ses pieds sur lequel était posé son perfecto en cuir noir. D'un bref geste de la main, elle le fit venir à elle avant de l'enfiler.

— Belle soirée pour une petite balade ! raisonna une voix masculine derrière elle.

Un sursaut de frayeur s'empara de Maelyss lorsqu'elle se retourna pour faire face à son interlocuteur. Darkon. Il était là, debout droit comme un "I", les mains jointes derrière son dos.

— J'espère que tu es contente de me voir, car nous avons des comptes à régler tous les deux, enchaîna le mage Obscur.

— Nous n’avons rien à nous dire ! répliqua Maelyss tout en essayant de garder son sang-froid.

— Oh mais si, et bien plus que tu ne le crois, ma chère. Qui t'a recueillie alors que tu étais complètement perdue ? Moi. Qui a révélé une grande partie de tes pouvoirs et qui t'a appris à t'en servir correctement ? Moi. Qui t'a soutenue lorsque tu as tourné le dos à ta famille ? Sans oublier les nombreuses choses que tu as acquises à mes côtés. Crois-tu vraiment que je vais te laisser t'en tirer à si bons comptes après tout ce que tu as fait ?

— Tu voulais que servir tes intérêts personnels et c’est tout !

— Cela ne semblait pas te poser problème, puisque tu y trouvais ton compte. Ose-tu le nier ? répliqua l’homme en s’approchant de la Saiyanne. Tu n'aurais jamais dû me trahir, Maelyss.

La fille de Gokû eut un mouvement de recul instinctif. Ses yeux fixèrent le mage Obscur tandis qu'elle tenait vainement de refouler la peur qui menaçait de la submerger.

— Ne... ne t’approches pas, laisse-moi tranquille !

L'ombre d'un sourire sadique passa sur les lèvres du Vergassien alors qu'il observait la jeune femme chercher une échappatoire. Il se volatilisa, puis en un éclair, se retrouva à quelques centimètres de la guerrière avant de la saisir brusquement par la taille.

— Ne me touche pas ! siffla Maelyss. La Saiyanne tenta de le repousser d'un hochement de la tête mais ses pouvoirs n'eurent pas le moindre effet sur le Vergassien.

— Mets-toi bien ça dans ta petite tête, susurra-t-il en agrippant les deux extrémités de la mâchoire de la jeune femme. Je fais ce que je veux, tu entends ? Ce que je veux. Tu as été très vilaine, tu le sais ça ? ajouta-t-il d'une voix affreusement mielleuse tout en jouant avec quelques mèches de ses cheveux.

Maelyss ferma les yeux et se mordit la lèvre inférieure tentant de maîtriser les tremblements qui assaillaient son corps.

— Alors, mon petit singe... Tu veux jouer avec moi ? murmura le mage tandis qu'un sourire sadique s'étalait sur son visage...

Les yeux de Maelyss soutient de leur orbite. "Mon petit singe". Une appellation aux connotations bien particulières aux yeux du mage Obscur. Surtout lorsqu'il s'apprêtait à la torturer comme un vulgaire animal. Un relent de haine et d'angoisse parcourut le corps de la métisse à cette pensée. Oui, c'était exactement ce qu'elle était pour lui dans ces instants-là. La fille de Gokû plissa les yeux. Non ! Elle ne pouvait pas le laisser faire ! Pas après tous les efforts qu'elle avait fait pour essayer de se reconstruire...

— Eh bien ? qu'attends-tu pour te défendre ? ricana le Vergassien en relâchant la jeune femme.

Maelyss leva les yeux dans sa direction. Son instinct lui intimait de se débattre, mais son corps - pétrifié par la peur -, ne répondait pas à ses ordres.

— Regarde-toi, ma pauvre petite, tu es si... faible ! s'exclama le Vergassien. Pas étonnant que tu aies besoin d'une stupide Majin pour te protéger. Dis-moi, crois-tu que cela sera suffisant pour m'arrêter ? murmura-t-il à son oreille. Bien sûr que non.

Le visage de la guerrière se décomposa. Elle baissa les yeux, tentant d'échapper au regard du mage qui la fixait intensément. Son souffle se fit plus court et son coeur pulsait démesurément dans sa poitrine. La jeune femme déglutit, tentant de maîtriser la panique qui la submergeait. Il fallait qu'elle se reprenne. Elle ne pouvait pas le laisser la torturer ainsi. Elle était beaucoup plus forte qu'avant et elle devait le lui montrer ! Un frisson lui traversa le corps et la bile traversa à sa gorge lorsque le chef du clan Obscur saisit ses joues à l'aide se ses mains.

— Ma jolie petite poupée sans défense… murmura le Vergassien en remontant le visage de la combattante pour l'obliger à le regarder. Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'une aura noire l'enveloppait, la figeant sur place.

« Non, pas ça… » supplia intérieurement Maelyss alors qu'elle sentait le sort paralysant filtrer son corps. Le regard de Darkon décortiquait ses pensées, fouillait dans son esprit et traquait le moindre de ses souvenirs. Brusquement, sa vision se brouilla et rapidement, tout se mit à tourner autour d'elle. Elle sentit ses jambes se fléchirent et son corps tomber lourdement sur le sol sans qu'elle ne puisse le retenir. Puis soudain... le trou noir.

Lorsque que la fille de Gokû reprit connaissance, elle s'aperçus qu'elle allongée par terre sur une matière qui semblait vraisemblablement être de l'herbe. Elle ne savais pas où elle était, ni combien de temps elle était restée inconsciente. Son corps tremblait et la brûlait. Une douleur atroce qui lui rongeait chaque entrailles. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'elle sentit une matière tiède s'écouler lentement derrière son crâne et le long de ses bras. Probablement du sang. Que lui avait-il fait ?

Le son de sa voix raisonnait à ses oreilles mais elle ne parvenait pas à déchiffrer ses mots. La chaleur de son souffle se rapprocha de sou cou tandis qu'il effleurait sa joue avec son index gauche glacé, la brûlant à moitié. Elle ne le voyait pas, mais elle sentait son sourire sadique se poser sur elle tel un prédateur en quête de proie. Sa main vint dégager quelques mèches de ses cheveux puis parcourut lentement son cou et son épaule droite avant de tracer une ligne verticale le long de son bras alors qu'une petite fumée s'échappait de ses doigts. La peau de la jeune femme se creusa, créant une plaie béante de laquelle sa chair ressorti avant de tomber par terre, suivie par son sang, lui arrachant un hurlement à en percer les tympans.

— NON !!!

Maelyss ouvrit brusquement les yeux puis se redressa vivement. Le soleil s'était levé sur la prairie. Au loin, des oiseaux bleus quittaient leur nids pour rejoindre un ciel bleu dépourvu de nuages. La Saiyanne tourna la tête, puis aperçut deux petits papillons se poser sur ses jambes avant de s'envoler en direction des arbres. Elle se releva, puis observa un instant son environnement alors qu'une petite brise venait caresser sa joue et jouer avec ses cheveux. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle vit un gros ourson bleu lui faire un signe de la main. Maelyss eut à peine le temps de s'en approcher que ce dernier se trouvait déjà à quelques centimètres d'elle les bras tendus dans sa direction. Un large sourire s'étala sur le visage de l'ourson tandis qu'il la serrait dans ses bras. La fille de Gokû se laissa faire sans trop résister, sentant la fourrure douce et chaude de l'animal contre son corps.

— On joue au ballon ? demanda-t-il d'une voix semi-grave avant d'entraîner la Saiyanne vers un autre ourson de couleur mauve qui tenait un gros ballon en plastique de couleur jaune.

— Ne laisse pas tomber le ballon par terre, ou tu devras nous faire à manger ! s'exclama l'ourson bleu à l'intention de la guerrière tout en lui lançant l'objet.

Maelyss se décala pour mieux visualiser sa trajectoire. Mais à l'instant où elle réceptionna le ballon, ce dernier augmenta démesurément son poids et son volume. À tel point, qu'elle avait bien du mal à le soulever. Ne parvenant plus à tenir debout, elle tomba en arrière avant de rebondir sur un trampoline. Maelyss resta allongée sur le dos et contempla le ciel teinté de rose en souriant, tout en s'étirant. Un parfum de tulipe chatouilla ses narines. Elle sourit...

..


..............


........................................

Buu et Genïe retirèrent leur main droite située à quelques millimètres des tempes de la Saiyanne tandis que l'aura rose qui les entouraient s'estompait. La Djinn rose s'empressa de soigner les blessures infligées par le Vergassien dans le rêve de son amie.

— On a vraiment eu chaud cette fois... souffla-t-elle tout en fixant sa maîtresse qui dormait à poings fermés dans son lit.

La Gardienne releva la tête et observa un instant le Majin posté de l'autre côté du lit. Il en avait mis le temps pour se décider à agir. Mais il l'avait quand même fait. Et s'il n'était pas intervenu à ses côtés pour contrer l'intrusion de Darkon dans les rêves de la métisse, qui sait ce qui lui serait arrivé... Heureusement, elle était parvenue à chasser cette réalité imposée par le Mage obscur pour dévier sur un simple rêve. De justesse...

Un soupir s'échappa des lèvres de la soeur de Gelanaà. Ses pouvoirs n'étaient définitivement plus suffisants, c'était un fait avéré à présent. Et cette nouvelle agression achevait de confirmer les propos de Tayrun. Au plus grand damne de la Djinn qui aurait préféré pouvoir se passer de l'aide du démon. Mais il était là, et tôt ou tard, Genïe savait qu'elle devrait l'accepter. Pour son propre bien et surtout, celui de Maelyss...

Buu considéra un instant la guerrière endormie. Ce Mage était doué. Très doué... Il allait devoir le garder à l'oeil celui-là. Juste par précautions. Le démon s'apprêta à quitter la pièce, quand Genïe l'interpella :

— Merci de m'avoir aidée à contrecarrer les plans de ce malade ! fit-elle d'une voix douce et reconnaissante.

Pour seule réponse, le Djinn rose tourna les tallons et disparut dans la pénombre du couloir de la maison...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 17

Messagepar Lyne le Jeu Mars 08, 2018 16:24

Hey, hey!

Le chapitre 50 ! Déjà :3

Bonne lecture à tous ^^
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Chapitre 50
Orage !


... .Au manoir de Tayrun. ...


Buu apparut dans le salon, un sachet de cookies aux pépites de chocolat à la main. L'entraînement de la matinée lui avait fait le plus grand bien. Du moins, jusqu'à ce qu'un crampe vienne sournoisement nouer son estomac, l'obligeant à interrompre ses enchaînements. Buu ne supportait pas de s'entraîner le ventre vide. Aussi, lorsque son ventre venait crier famine, il mettait un point d'honneur à écouter son corps pour répondre à l'appel de la nourriture. Surtout quand il s'agissait de sucrerie.

Alors que le guerrier s'apprêtait à s'installer confortablement sur le canapé, quand ses yeux s'écarquillèrent subitement à la vue du grimoire de Tayrun posé sur la grande table à manger du salon. Il l'observa un instant, puis un idée germa dans son esprit. S'en emparer par la force était tout bonnement inutile, il le savait. Alors il tenta une nouvelle approche. Après tout, il n'avait rien à perdre...

— Salut toi ! Ça va comme tu veux ?

Pour seule réponse l'ouvrage ferma ses pages et s'éjecta de la table du salon pour se réfugier dans un coin de la pièce.

— Pourquoi tu fuis ? Je me suis lavé pourtant.

Le grimoire s'ouvrit brusquement avant de foudroyer le guerrier. Une attaque qui eut plus le don de surprendre le Majin que de lui faire réellement mal.

— Pas peine de te fâcher je veux juste discuter, lança Buu faussement outré.

— Beuuuurp ! lâcha l'un des pages du livre.

— Quelle grossièreté !

— ... à quoi tu joues ? s'éleva la voix de Maelyss qui venait de pénétrer dans le salon.

— Rien de bien méchant, on papotait, répondit le Djinn rose sans se retourner.

— Okay... Chacun son trip hein ! s'exclama la jeune femme en s'approchant du livre.

Et alors qu'elle s'emparait du grimoire, ce dernier s'anima et fit apparaître une image représentant plusieurs petits coeurs bleus.

— C'est pas beau de faire du favoritisme ! Ah, les valeurs se perdent de nos jours... s'exclama Buu d'un air faussement peiné. D'ailleurs que pendant que j'y pense, ajouta-t-il à l'intention de la guerrière. Tu as réussi à le déchiffrer ?

— Une petite partie, oui.

— Seulement une petite partie ? Je te pensais plus douée que ça...

— Oh, ça va hein ! Ce bouquin est beaucoup moins facile à décoder qu'il n'y parait. Et je ne maitrise pas totalement tous les codes et les langues qui sont utilisés. Ça va prendre un certain temps avant que je puisse le traduire.

— Combien de temps ? s'enquit le Majin, intéressé.

— Quelques semaines, quelques mois... ça dépend.

— Très bien, je suis toute ouïe.

— Attends, avant je veux que tu me dise pourquoi tu tiens à ce que je décode ce livre.

— C'est pourtant évident non ? J'ai envie de savoir pourquoi et comment nous avons été créer.

— Si tu tiens tellement à le savoir, pourquoi est-ce tu ne le demande pas directement à Tayrun ?

— Ce grimoire relate l'origine et les secrets de la fabrication des Majins. N'es-tu pas un peu curieuse de savoir ce qu'il renferme ? Après tout, s'il existe c'est bien parce que Tayrun ne vous a pas tout dit.

— Je n'ai pas besoin de tout connaître, j'en sais déjà suffisamment.

— Vraiment ? Dans ce cas pourquoi a-t-il pas parlé de ce livre qu'il cachait égoïstement dans le sous-sol de l'école de magie ?

— Il devait sûrement avoir ses raison.

L'ombre d'un doute passa sur le visage de la jeune femme tandis qu'elle fixait le démon esquisser un sourire en coin des lèvres. Ses propos la perturbait, il le percevait très nettement. Cette réaction était d'ailleurs exactement celle qu'il attendait. Il ne lui restait plus qu'à continuer à semer le trouble dans son esprit et par la même, l'inciter à poursuivre ses recherches afin de faire tomber Tayrun une bonne fois pour toute.



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... .Capitale Est, du côté de Goten. ...


— Merci Goten ! s'exclama Gelanaà tout en quittant le magasin de crèmes glacées.

— Avec plaisir !

Un petit sourire se tissa sur les lèvres de Goten tandis qu'il fixait sa petite amie contempler le cornet de crème glacée entre ses mains. Elle était adorable comme ça. Ses yeux pétillaient comme ceux d'un enfant qui venait de déballer le nouveau jouet à la mode. Tiens, elle n'avait fait aucune remarque sur le manque de nombre de boules dans son cornet. Étrange... N'avait-elle rien remarqué ? Connaissant la perspicacité aiguë des Djinns, il paraissait illusoire de penser le contraire. Alors, pourquoi avait-elle accepté sa glace sans broncher ? Cela ne lui ressemblait pas... Le métis fronça les sourcils, incrédule. Bon, au moins elle n'avait pas piqué de crise, c'était déjà ça. Alors, il valait mieux faire profil bas et ne pas mettre les pieds dans le plat ! Il s'en sortait plutôt bien cette fois-ci.

Un soupir de bien être s'échappa de la gorge de Gelanaà alors qu'elle savourait la petite portion de glace qu'elle venait d'avaler. Vanille, chocolat, orange et fraise, ses parfums préférés ! Goten commençait à bien connaître ses goûts à présent. Enfin, en six mois de relation cela n'avait rien d'étonnant. Six mois de relation... Six mois de relation aujourd'hui ! Cette pensée raisonna dans sa tête tel un mantra. Elle n'en revenait pas ! Elle avait l'impression que c'était hier qu'ils s'étaient avoué leurs sentiments. Le temps passait tellement vite... Un sourire stupide fendit son visage en deux suite à cette conclusion.

Gelanaà porta un oeil discret sur son petit ami tout en dégustant sa glace. Est-ce qu'il le savait ? Les hommes faisaient généralement moins attention que les filles pour ce genre de choses. L'ombre fugace d'une moue passa sur ses lèvres à cette triste pensée. Goten était-il comme ça lui aussi ? Non pas qu'elle doutait de la sincérité de ses sentiments, mais il n'avait fait aucune allusion à ce sujet de toute la journée... La Djinn mauve baissa les yeux sur son biscuit. Boah ! Tout cela n'avait pas d'importance au fond. Enfin, un peu... Moins que ce qu'une partie d'elle voulait accorder, conclut-elle finalement en achevant délicieuse dégustation. Ce n'était pas le moment de s'embrumer l'esprit avec ce genre de choses. Et puis ils avaient vécu une superbe journée ensemble c'était le plus important non ?

Ils avaient passé cette dernière dans le plus grand parc d'attraction de la planète ! Et c'était peu dire... Elle avait même réussi à persuader Goten d'aller sur la toute nouvelle attraction. Une montagne russe en métal de 160 mètres de hauteur dont la vitesse avoisinait les 270kmh ! La plus haute de Vergas. Et de l'univers à en croire les rumeurs. Ce qui la distinguait des autres attractions c'était que la première partie du parcourt se faisait dans l'obscurité quasi totale ! Un chemin comportant la première descente de 160 mètres, trois inversions consécutives et un looping tandis que la deuxième - dans le jour -, se constituait de trois loopings, deux inversions à la chaîne et plus de airtimes qu'on ne pouvait en compter. Le frisson garanti !

Heureusement qu'ils n'avaient rien mangé avant de s'installer dans les wagons. Ce qui ne fut hélas, pas le cas des deux amies assise à côtés d'eux. À peine sorties, les pauvres Vergassiennes avaient rendu leur déjeuné en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire. Fort heureusement, elles étaient s'étaient montrées très gentilles et reconnaissantes lorsqu'elle proposa de les aider à se remettre de leur émotions. Au plus grand étonnement de la Gardienne qui avait presque pris l'habitude de voir les habitants de Vergas témoigner leur hostilité à l'égard de son peuple, depuis quelques mois. Peut-être était-ce parce que Goten était là ?

La Majin s'essuya la bouche, puis jeta son mouchoir en papier dans une corbeille à côté du banc. Son regard se posa sur le panda géant de couleur mauve et blanc qui prenait l'autre moitié du banc sur laquelle ils s'étaient installés. Goten n'avait pas eu à faire beaucoup d'efforts pour le gagner. Une seule manche avec six fléchettes à lancer sur des points bien précis suffit à remporter ce prix. Il visait vraiment bien ! Un petit sourire se tissa sur les lèvres de Gelanaà tandis qu'elle contemplait la mèche de la frange du métis danser au rythme de la petite brise. Ces cheveux courts - légèrement dressés sur son crâne - et ce look jeans et débardeur lui donnaient presque des allures de vilain garçon. Mais ce n'était pas pour lui déplaire.

Le soleil avait été présent toute l'après-midi, mais heureusement, les températures n'avaient pas été aussi élevées que ces cinq derniers jours. Gelanaà ne craignait ni la chaleur ni le froid. Mais pour Goten c'était différent, il aurait certainement eu moins de plaisir à sortir dehors sous un soleil de plomb et avec 37 degrés au compteur. Surtout dans un parc d'attraction où le temps d'attente dépassait bien souvent les trente minutes... La chance leur avait souri aujourd'hui. Et elle les avait également gratifiée avec un vent frais se levant à intervalles réguliers !

— J'ai vraiment passé une superbe journée ! s'exclama Gelanaà en souriant.

— Oui moi aussi ! fit Goten. Et cette nouvelle attraction... waouh ! Dommage qu'il y avait autant de temps à attendre, je l'aurais bien faite une troisième fois.

— C'est vrai qu'elle est géniale ! Bon j'étais pas très rassurée pendant la montée. Et cette musique Jazz pour nous faire patenter était un vrai supplice ! avoua la Majin.

— Oui, j'ai vu, ton teint a presque viré au blanc, ahah ! pouffa Goten.

— Ouais, ça m'a presque mise mal à l'aise... nota la Djinn en aparté. Et la première descente était vraiment impressionnante. Je ne m'imaginais pas à quel point elle pouvait être aussi haute ! Et c'était quoi ce délire d'aller dans le premier wagon ?

— Pour les sensations ! Plus de sensations ! lâcha Goten tout en lui adressant un clin d'oeil.

— Oh, je ne pensais pas que tu avais un tel goût du risque, fit remarquer la jeune fille qui ne pu retenir un gloussement.

— Au fait, j'ai un cadeau pour toi !

Une aura bleu enserra subitement le corps du Saiyan. D'un bref mouvement de la main droite, il fit apparaître un écrin en velours bleu marine tandis que l'aura qui enserrait sa main s'estompait.

— Goten, qu'est-ce que... ?

— Ouvre !

La jeune fille s'exécuta tandis que ses yeux ronds fixaient le petit écrin. Un petit bracelet en argent était élégamment disposé sur un tissu de satin. Le bracelet comportait un coeur, une clef et... un cornet de glace ? Les yeux de Gelanaà s'arrondirent d'avantage alors qu'une moue incrédule se dessinait sur ses fines lèvres.

— C'est en souvenir de la première fois où on s'est rencontré, expliqua Goten. J'avais fait tomber ton cornet de glace par terre en te bousculant.

— Je me souviens, oui. Qu'est-ce que tu étais maladroit à cette époque ! lança la Djinn, sardonique.

Elle marqua une courte pause le temps d'attacher le bijoux à son poignet gauche. Pile poil à la bonne taille ! songea la jeune fille en contemplant le bijoux.

— Merci Goten ! s'exclama-t-elle, en plongeant son regard améthyste dans celui du métis. Mais il te faudra attendre d'être chez moi pour avoir le tiens.

— Ah bon ?

— Oui, je l'ai reçu ce matin et tu es arrivé au moment j'étais en train de l'emballer.

— Qu'est-ce que c'est ? tenta le Saiyan, l'air curieux.

— Si je te le dis ce ne sera plus une surprise ! répondit Gelanaà en hochant de la tête avant d'afficher un air énigmatique.

Un sourire se dessina sur les lèvres du fils cadet de Gokû. Elle était vraiment mignonne quand elle faisait cette petite moue. Mais il savait qu'elle ne céderait pas. Pas aussi facilement que lui en tout cas. Il n'était pas doué pour les secrets, il arrivait rarement à les garder plus de trois jours. Surtout lorsqu'il s'agissait de bonnes nouvelles ou des cadeaux d'anniversaire. Il allait donc devoir prendre son mal en patience et attendre de la raccompagner pour lever le voile sur le mystère qui entourait son cadeau.

— Au fait... reprit Gelanaà hésitante. Je sais que c'est peut-être un peu tôt pour parler de ça étant donné que cela ne fait que six mois que nous sommes ensemble mais je me disais, enfin... elle s'interrompit, soudain emprunte de doutes. Qu'on pourrait... vivre ensemble, une fois que tu auras terminé ton année scolaire.

— Euh, eh bien... Oui, pourquoi pas !

— C'est vrai ? s'exclama Gelanaà stupéfaite. Tu ne me dis pas que c'est trop tôt ou un truc du genre ?

— Ben si je fais un rapide calcul : mon année se termine dans six mois, ça fera un ans qu'on sera ensemble et comme j'aurai déjà eu mes 17 ans, je pourrai faire la demande pour m'établir ici, si j'me trompe pas. Alors non, j'trouve pas que c'est si tôt que ça, répondit l'adolescent.

— Tu veux vraiment venir t'installer ici ?

— Oui, puisque tu ne peux pas venir toi. Et puis ça fait quelques jours que j'y songe. Ça d'vient de plus en plus compliqué de passer la zone de téléportation de la base spatiale de la planète, même avec le passe. Si je viens ici, j'aurai plus à me soucier de ça.

— J'ai entendu parler de ça oui. S'ils font ça c'est uniquement par mesure de sécurité. Avec tout ce qui se passe en ce moment, ils sont obligés de vérifier scrupuleusement chaque personne.

— Je sais. Mais c'est vraiment chiant ! C'est pour ça que je songe à venir ici. Durant la semaine en tout cas. Et puis comme ça je pourrai plus facilement prendre un petit boulot à mi temps pour...

— Un boulot ? répéta Gelanaà incrédule.

— Oui ! Faut bien payer le loyer et les charges de l'appartement ou du studio. Faut que j'regarde ce qu'il y a comme offre...

— Mais ce ne sera pas nécessaire ! Le salaire que je gagne suffit amplement à nous faire vivre tous les deux ! Tu n'auras pas besoin de travailler.

— Ouais, et comment j'payerai les cotisations pour les frais de scolarité ?

— Ben je m'en occuperai aussi ! sourit doucement la Majin.

— Non !

— Mais... pourquoi ? Ce n'est pas un problème pour moi tu sais !

— C'en est un pour moi, Gelanaà, rétorqua Goten.

— Je ne comprend pas, pourquoi tu réagis comme ça ?

— Enfin, de quoi j'aurais l'air si j'me fait entretenir par ma copine ?!

— Et après ? Je t'aime et je les moyens ! Je ne vois pas où est le problème ! On est plus à l'ancienne air à ce que je sache...

— On est un couple ! Les choses se font à deux, tu n'as pas à assumer tout ça toute seule !

— Mais si ça me fait plaisir de le faire ?

— C'est pas sain Gelanaà !

— Tss, c'est ridicule ! grommela la Djinn mauve en croisant le bras.

— Non, c'est toi qui est ridicule là !

Gelanaà tiqua ferme.

— Ah tu me trouves ridicule ?

— Parfaitement !

— Je suis ridicule parce que je te dis que j'ai envie de m'occuper de tout payer ? Ça c'est la meilleure...!

— Ce qui est ridicule c'est que tu ne veuilles pas comprendre que j'ai pas besoin d'être materné comme un gamin !

— ...On est peut-être pas prêts à emménager ensemble tout compte fait, se résigna la Majin, déçue et en colère.

— J'le crois aussi.

— Alors on ne fera rien !

— Parfait.

— Parfait !

— Parfait... acheva l'adolescent avant de tourner les talons...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 18

Messagepar omurah le Ven Mars 09, 2018 15:36

Eh bah, ça alors, pour le moins intéressante cette dispute de couple, l'homme qui ne supporte pas l'idée d'être "entretenu" par sa copine, cette dernière qui ne voit pas le problème...

Et ce chapitre qui est posté comme par hasard le 8 mars

Coïncidence ?

Je ne crois pas :mrgreen:

Bien joué sur ce coup Lyne ;)
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 18

Messagepar Lyne le Ven Mars 09, 2018 16:32

omurah a écrit:Eh bah, ça alors, pour le moins intéressante cette dispute de couple, l'homme qui ne supporte pas l'idée d'être "entretenu" par sa copine, cette dernière qui ne voit pas le problème...

Et ce chapitre qui est posté comme par hasard le 8 mars

Coïncidence ?

Je ne crois pas :mrgreen:

Bien joué sur ce coup Lyne ;)


Ahhh ! Au risque de te décevoir, non c'était totalement une coïncidence et j'avoue ne pas du tout avoir tilté sur ce jour "particulier" pour le coup :D Mais c'est vrai que j'aurais pu faire exprès cela dit... En même temps même je comprends la réaction de Goten ! Un homme a sa fierté quoi :3
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 18

Messagepar Lyne le Mar Avr 17, 2018 10:40

Coucou tout le monde !!

Voilà un nouveau chapitre avec la grande collaboration d'Omurah pour la mise en scène du chapitre. Merci à toi, c'est toujours un plaisir de travail avec toi très cher :3

J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture à tous ^^

__________________________________________________________________________________________


Chapitre 51
Entraînement particulier


Un petit sourire au coin des lèvres, la jeune femme s’élança dans les airs, disparut puis reparut face au Djinn s’apprêtant à lui projeter un féroce poing en pleine face. Un coup que Buu esquiva en baissant la tête. Maelyss voulut enchaîner avec un coup de genou au sternum, mais le démon stoppa l'articulation du plat de sa main droite tout en balançant violemment sa tête pour la frapper au visage à l’aide de sa crête, plus dangereuse qu'une queue de varan.

La métisse encaissa le choc et profita de l'élan pour coller un talon dans les dents de Buu qui partit en ascension. Elle l'intercepta aussitôt par au-dessus lui écrasant fortement la tête avec ses deux genoux dans lesquels Buu s'enfonça jusqu'aux talons - ses talons à lui -. Sans lui laisser le temps de réagir, Maelyss se détacha du Djinn qu'elle catapulta droit sur une montagne d'un coup d'épaule. Quelques secondes plus tard, Buu reparaissait face à elle, entouré d’une aura rose foncé.

La combattante encaissa les coups sans broncher puis contre-attaqua en lui enfonçant son pied le plus puissant, - le gauche -, sous le menton et profita de ce laps de temps pour se dégager avant de lui envoyer une rafale de Kikoha. Une attaque qui n'atteignit personne car Buu se trouvait déjà derrière elle poing droit paré, prêt à frapper. La Saiyanne l’évita de justesse et se volatilisa à son tour, puis se retrouva quelques microsecondes plus tard au-dessus de lui. S'ensuivit un long corps à corps durant lequel le Majin prit largement le dessus.

Ce qui n'étonna en rien Maelyss et encore moins Buu. S'il l'avait volontairement laissé placer quelques coups c'était pour qu'elle ne se sente pas entièrement dépassée. Mais elle ne se donnait plus autant à fond depuis quelques minutes, ce qui énerva passablement le Majin. Bien sûr, il la dominait comme il le voulait, quand il le voulait. Et utiliser son propre ki - lui-même bridé au maximum -, ne changeait rien à la situation, mais cela n'était pas une raison pour relâcher ses efforts !

Le démon intensifia son énergie tandis qu’une aura rose foncée - plus rose et plus sombre que la précédente -, l’entourait. Poussant un grognement, Il enfonça un poing sanguin dans l’abdomen de la métisse qui sous l’effet du choc, se plia en deux, le souffle coupé. Un rappel à l'ordre des plus brutales ! Et pour cause : Buu avait horreur qu'on se moque de lui. S'il avait accepté de l'entraîner ce n'était pas pour s'occuper d'une tire-au-flanc. Elle allait devoir se reprendre rapidement si elle ne voulait pas qu'il perde définitivement son calme. Car si tel était le cas, il se pourrait bien qu'elle ne sorte pas vivante de cet affrontement.

La fille de Gokû eut à peine le temps de relever la tête, que Buu lui flanqua un coup de coude sur le crâne, lui jeta son pied droit dans le menton, puis termina son enchaînement en l’éjectant au loin d'un nouveau revers de crête assassin. Les deux adversaires disparurent à cet instant, puis se firent à nouveau face un kilomètre plus loin dans un flash éblouissant provoqué par un tonnerre de coups de poing. Au-dessus de leur tête, le ciel s’alourdissait, recouvrant son tapis azur d’épais nuages sombres alors l’atmosphère changeait du tout au tout durant ce duel qui se faisait de plus en plus intense et féroce.

La combattante disparut puis dans un clignement, apparut face au démon. Elle entama plusieurs enchaînements de cruels coups de têtes et de coups de coudes, mais la créature rose les esquivait ou les encaissait avec une facilité déconcertante pour la fille de Gokû. Un petit sourire en coin, il encercla la bouche de la jeune femme puis serra fortement. La Saiyanne grimaça et tenta de lui projeter un genou en dessous du menton mais Buu l’intercepta, d'une main. La guerrière voulut enchaîner avec un pied dans l’abdomen, mais le Majin le bloqua net avec son genou droit tandis que son sourire dévoilait à présent l'intégralité de ses dents.

Maelyss afficha un air contrarié puis déplia sa queue et tenta de gifler le Djinn avec, mais celui-ci saisit fortement l'appendice à l’aide de sa main droite. La guerrière plissa les yeux, puis ouvrit grand la bouche avant de mordre de toutes ses forces la crête du démon qui, écarquilla les yeux de surprise avant de lâcher se prise tandis que Maelyss en profitait pour se dégager. Pas pour longtemps.

L’affrontement était si violent que la terre tremblait et parfois même, se fendait au-dessous d’eux générant des crevasses. Des explosions dévastaient presque tout sur leur passage dans un vacarme assourdissant.

Maelyss s’écarta bientôt, puis leva la main droite vers le zénith et l'agita comme si elle voulait attraper quelque chose dans les airs. Elle colla ensuite son index et son majeur droit ensemble puis, replia son annulaire et son auriculaire au creux de sa main. Quelques secondes plus tard, une boule d’énergie -de couleur violette- apparaissait au-dessus des deux doigts tendus.

Buu, qui se trouvait à quelques mètres de la guerrière observa attentivement la scène, un sourire aux lèvres. Son air moqueur se mua subitement en une mine diamétralement différente : la surprise. La boule d’énergie ne cessait toujours pas d’augmenter de volume à chaque seconde qui défilait. Cependant, ce n’était pas réellement qui l’intriguait, mais le fait que la jeune femme était entourée de petites « étoiles » multicolores et que ces dernières semblaient alimenter la boule d’énergie. Voilà une technique peu banale !

Une légère moue se dessina sur les lèvres du démon tandis qu'il se mettait en position prêt à encaisser l’attaque. Si elle croyait l’intimider avec ça elle se trompait lourdement. Des boules d’énergie mêlant magie et Ki, il en avait vu d’autres et ce n’était pas CE Kikoha qui allait lui faire peur.

La fille de Gokû afficha un petit sourire en coin avant de disparaître. Mais lorsqu’elle réapparut, la boule d’énergie n’était plus là. Où était-elle passée ? Buu afficha un air surpris. Mais ne voulant pas perdre de temps, se volatilisa à son tour pour reparaître derrière la jeune femme. Dans un mouvement rapide de la main droite, la guerrière fit réapparaître l’immense Kikoha puis l’envoya en plein dans la face du démon qui n’eut pas le temps de réagir avant de partir en poussière sous l’impact de l’attaque étoilée.

Mais la poussière ce n'est pas rien. Et le Majin, une fois revenu de ses cendres, s’élança à la rencontre de la jeune femme et lui administra un violent coup de pied dans le ventre puis sans lui laisser le temps de réagir, enchaîna avec une rafale de torgnoles au visage. La fille de Gokû voulut riposter, mais Buu l’attrapa par le pied à l’aide de sa crête, la fit tournoyer dans les airs et l’éjecta au loin. La guerrière arrêta sa course avant de s’écraser dans le décor puis se téléporta face au démon, mais pas à bout portant, par sécurité. Enfin, qu'est-ce qu'une distance de sécurité de dix mètres face à un monstre capable d'étendre le bras à l'infini et à la vitesse d'une fusée ? Rien.

D'ailleurs, Maelyss fut rapidement saisie à bras le corps. Ou plutôt à bouche le corps. Et c'est toute catastrophée qu'elle vit Buu l'absorber comme ça sans préavis, quand c'était la dernière chose à laquelle elle pouvait s'attendre. Ou pas. Car en vérité, Buu restait Buu. Un animal imprévisible autant qu'elle. Et depuis qu'il "vivait" au manoir, elle avait tendance à l'oublier. Manifestement un peu trop...

Sa dernière pensée fut pour ses parents, ses frères, sa meilleure amie...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 19

Messagepar xela26 le Lun Mai 07, 2018 23:54

Hello Lyn,

Je me manifeste un peu tard, félicitations pour ce chapitre 50 ainsi que la suite le chapitre 51. Donc Buu entrainera Maelyss. entrainement seulement? Avec option coquinou? :lol: :lol:
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 20

Messagepar Lyne le Mer Mai 16, 2018 17:02

xela26 a écrit:Hello Lyn,

Hey, hey Xela! Contente de te revoir par ici :D


Donc Buu entrainera Maelyss. entrainement seulement? Avec option coquinou? :lol: :lol:

Rohhhhhhh ! Mais tout de suite l'esprit mal tourné... rhalala ! :P T'es pas un mec pour rien :lol:

Merci pour ton retour !!! :3

_______________________________________________________________________________

Voici le chapitre 52 ! Un grand merci à Omurah qui m'a une nouvelle fois aidée dans la mise en scène du combat !
J'espère que vous l'apprécierez ! :)



Chapitre 52
Entrainement particulier [2ème partie]



Maelyss fut rapidement saisie à bras le corps. Ou plutôt à bouche le corps. Et c'est toute catastrophée qu'elle vit Buu l'absorber comme ça sans préavis, quand c'était la dernière chose à laquelle elle pouvait s'attendre. Ou pas. Car en vérité, Buu restait Buu. Un animal imprévisible autant qu'elle. Et depuis qu'il "vivait" au manoir, elle avait tendance à l'oublier. Manifestement un peu trop...

Sa dernière pensée fut pour ses parents, ses frères, sa meilleure amie...



Elle ferma les yeux de crispation et ne les rouvrit pas. Du moins pas dans l'endroit qu'elle s'attendait à découvrir - à savoir l'au-delà -, un lieu qu'on lui avait déjà décrit et qu'elle avait failli plus d'une fois élu domicile.

— C'est quoi ça...? Où je suis, là ?

Maelyss avait parlé pour elle-même. Et elle ne s'attendait pas à une réponse. Pourtant…

— Tu es chez moi. Mi casa es su casa.

La Saiyanne tourna sur elle-même et eut la surprise de voir Buu, debout, là quelques pas d'elle.

— Chez toi… ? Tu veux dire…

— À l'intérieur de moi. Désolé si c'est un peu le bordel, j'ai pas passé le balai. J'avais pas prévu d'avoir des invités, sourit le Majin toutes dents dehors.

Maelyss serra les poings. Sa première volonté fut de sortir de cet endroit en perçant un trou dans la paroi rosâtre du Djinn

— Si tu troues les murs, tu vas devoir payer les réparations, rit Buu, croisant les bras, un sourire sardonique.

Un grognement s'échappa des lèvres de la métisse tandis qu'elle fonçait dans la paroi rosâtre du Djinn ayant la ferme intention de sortir de là, mais à peine eut-elle le temps de la frôler qu'un champs de force la repoussa vivement en arrière. La fille de Gokû percuta violemment la cavité derrière elle avant de retomber lourdement sur une surface molle et visqueuse qui maintint fermement ses jambes au sol.

— Je vais devoir me dépatouiller toute seule ou tu vas décider à m'aider ?

— Heh, j'ai pour habitude de ne jamais ramasser ce qui traîne par terre.

La jeune femme braqua un regard noir sur le démon en guise de réponse.

— Alors quoi ? Tu ne me demandes même pas d'explications ? Et c'est quoi ce regard ? Après les murs et le plafond, c'est maintenant le propriétaire des lieux que tu veux incendier ? Quelle drôle d'invitée tu fais ! fit-il faussement offensé.

Une grimace s'étala sur le visage de la guerrière tandis qu'elle se libérait de ses liens à l'aide d'un sortilège. Buu eut à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'il fut noyé sous un déluge de kikoha tous plus mortels les uns que les autres. Enfin, mortels, cela dépendait pour qui. Toujours était-il qu'au cœur de la vague immense de kikoha, Buu but la tasse plus d'une fois, ce qui le mit passablement en rogne.

Maelyss se téléporta subitement sous le nez du Majin pour continuer la rafale mais à bout portant cette fois. Et alors qu'elle tirait et criait, tirait et criait encore, la métisse sentit bientôt un doigt tapotant son épaule. Elle se tourna toute revêche et eut la désagréable surprise de voir un autre Buu derrière elle frais comme un pinson. Il mangeait des chips.

— C'est déloyal ce tu fais ! lança-t-elle avec dans le regard un mélange d'exaspération et de lassitude.

— J'avoue, fit le Djinn tout sourire. Tu ne me demandes pas pourquoi je t'ai fait entrer dans mon corps ? Je te pensais plus curieuse...

La fille de Gokû croisa les bras.

— Bon, je réponds quand même à la question que tu n'as pas posée : c'est pour passer à la phase deux de ton entraînement.

— La phrase deux de mon entrainement ? répéta la guerrière, perplexe.

— Oui, la première était un prélude ou une sorte d'évaluation si tu préfères. Il fallait que j'analyse ta façon de te battre, quelles techniques que avais, ta manière de raisonner d'un point de vue stratégique, comment tu observais ton adversaire, ton endurance, ta capacité d'adaptation et de concentration...

— Waouh ! Et il t'a fallu trois mois pour le faire ? Bravo ! lâcha Maelyss d'un ton sarcastique.

— Pas plus d'une heure en réalité mais passons. Cela faisait trop de temps que tu ne t'étais pas entraînée. Pas sérieusement en tout cas. Il fallait que je t'adapte progressivement à un entraînement plus intense.

— Pff, ça ne coûtait rien de prévenir.

— Regarde derrière-toi. Une surprise t'attend.

Maelyss se figea, hésitant à se tourner. Qu'allait-elle découvrir encore ?

— Une bonne surprise, ne t'inquiète pas, précisa Buu, le sourire en coin.

La fille de Gokû n'en était pas plus rassurée, mais s'exécuta quand même. Bonne, peut-être, peut-être pas, en tout cas c'était bien une surprise qui s'offrit au regard de Maelyss.

— Goten ? Trunks ? Qu'est-ce que vous faites là tous les deux ?

— Ils ne peuvent pas te répondre. J'ai pris cette précaution.

— QUOI ? Pourquoi ? s'encquit la Saiyanne qui dévisageait encore les jeunes garçons amorphes.

— Parce que je veux que tu te concentres sur le combat, et pas sur la parlote.

— …

— Voilà voilà.

La combattante reporta son attention sur les deux guerriers. Elle remarqua qu'ils étaient bien plus jeunes que ceux qu'elle connaissait.

— Ils font partie des gens que tu as absorbés là d'où tu viens ? s'enquit Maelyss, sans se tourner vers celui qu'elle tutoyait ainsi.

— On va dire ça comme ça.

Maelyss se tourna alors vers Buu, perplexe.

— Donc tu veux que je me batte avec les petits ?

— Oui. Et si tu y parviens, alors Végéta apparaîtra à son tour comme par magie. Et ainsi de suite. J'ai classé tes adversaires par ordre de puissance.

— Je vois.

— Des questions ?

— Une seule.

— Je t'en prie.

— Si je les blesse …

— Ne t'inquiète pas. Vas-y à fond avec tous tes adversaires. Il ne leur arrivera rien.

— …

— Quoi ? Tu aurais préféré le contraire ?

— Je pourrai les tuer et les libérer de cette prison en les envoyant tous dans l'autre monde…

— Tous ? Parce que tu penses pouvoir battre tous tes adversaires ?

— Pourquoi pas ?

— Tu n'arriveras même pas jusqu'à Végéta. Oh, et j'oubliais, inutile de demander une guérison entre les manches, tu n'en auras pas. On n'est pas dans un jeu vidéo avec repos entre chaque round faut pas rêver hein ! Tu vas devoir “gérer ta barre de vie". Bien évidemment, c'est de matchs à mort que nous parlons. Enfin, certains de tes adversaires seront programmés pour chercher ta mort. D'autres non. Comme dans la vraie vie. À toi de déceler les intentions et d'adapter ton jeu. Je n'interviendrai à aucun moment de cette simulation. Quel que soit le risque que tu encoures ou le piège dans lequel tu tombes, tu ne devras compter que sur toi-même. Et si par hasard tu venais à mourir... life is life ! Compris ?

Pour toute réponse, Maelyss fit prendre à son corps une position dite de combat, plongeant son regard dans celui, vide, des métis. La posture de la Saiyanne avait des airs de position “Végétesque”, ce qui fit sourire Buu.

Goten et Trunks se parèrent de leurs cheveux d'or. Maelyss hésita à en faire de même, mais n'en fit rien au final. Elle préférait garder ses forces pour les gros poissons, ce que n'étaient pas, à ses yeux, les tout jeunes enfants qui tardaient encore à lancer l'affrontement. C'est avec surprise d'ailleurs, que Maelyss les vit non pas l'attaquer, mais exécuter les mouvements d'une danse mortelle pour l'adversaire qui en l'occurrence ne laissa pas les choses se faire et interposa un kikoha entre les deux “danseurs” qui furent contraints de s'écarter latéralement pour éviter l'explosion.

Mais d'explosion il n'y eut pas car le kikoha se divisa subitement en deux et chaque moitié fondit vers l'un des métis qui ne vit rien venir. Les options défensives des demi-saïyens étaient très limitées. L'une d'entre elles était la plus absurde et pourtant la seule à tenter : se renvoyer les moitiés de Kikoha. Trunks renvoya donc vers Goten, et Goten renvoya vers Trunks, d'un revers direct. Les deux moitié d'obus se rejoignirent au centre et fusionnèrent avant d'imploser sans tuer personne vu la distance. Opération réussie, mais les métis auraient-ils mal visé d'un seul millimètre que les conséquences auraient été tout autres.

Goten et Trunks ré-atterrirent en douceur, à ceci près que le fils de Végéta eut la sensation que son pied gauche s'était posé sur un caillou à l'atterrissage. Quand il réalisa que le caillou en question n'était autre que le pied de Maelyss, qui avait fait exprès de le placer là pour pouvoir le retirer de sorte à déséquilibrer Trunks, ce dernier se retrouva effectivement dans une position tout sauf naturelle, tête entre les genoux, bras verrouillé dans le dos. Maelyss l'immobilisait fermement. Le kikoha n'avait été qu'une diversion en vue de déboucher sur l'actuelle situation, autrement plus avantageuse pour la fille de Gokû qui forçait Trunks à tendre le bras gauche en direction de Goten lui-même.

— Tire, fut le mot sinistre de la jeune femme.

Evidemment, elle voulait économiser autant que possible son énergie. D'où l'idée d'utiliser un saïyan pour en abattre un autre. Le fait qu'elle ait fait prisonnier le plus fort des deux n'étant en rien dû à un hasard, ce qui n'eut pas échappé à Buu.

Elle resserra sa poigne sur le bras gauche tendu, qu'elle commençait à brûler à coup de décharges électriques. Trunks, d'abord réticent, finit par céder dans un cri de douleur et torpilla Goten sans crier gare. Le métis esquiva les dix-sept premiers obus. Pas les huitante-neuf suivants. S'en suivit un gigantesque nuage de fumée qui une fois dissipé révéla le corps parfaitement inanimé de Goten.

L'instant d'après, le corps de Trunks tomba au sol, nuque brisée. À quelques mètres de là, Buu analysait la scène. Pas mal pour un début. nota-t-il pour lui-même. Elle progressait vite. Ces trois mois d'entraînement avaient mieux porté leurs fruits qu'il ne l'avait pensé. Enfin, face aux gamins peu expérimentés qu'étaient Trunks et Goten séparés il savait qu'elle en viendrait à bout plus ou moins facilement. Mais pour son prochain challenger, ce serait tout autre chose.

L'endurance était un élément indispensable dans un combat. Et celle de Maelyss était plutôt bonne. Excellente même ! Buu en avait été le premier surpris. Mais comment allait-elle s'en sortir face à un adversaire qui contrairement à lui ne briderait pas sa puissance et ne retiendrait aucun de ses coups ? Il avait hâte de le découvrir.

— Trunks n'aurait jamais cédé aussi vite. C'est un faux, siffla Maelyss en se tournant vers Buu, qui pour toute réponse, invita la jeune femme à se détourner de lui pour regarder plutôt vers la droite.

Elle vit Végéta.


Un Végéta beaucoup plus nervuré qu'à l'accoutumée.
Un Végéta auréolé d'or crépitant, fixant la dépouille de son fils.



Maelyss comprit alors son erreur tactique. Elle aurait dû anticiper pourtant. Elle aurait dû.

Et c'est la défaite dans le regard qu'elle passa en SSJ sans rien fixer d'autre que le sol. Pourquoi avait-elle été aussi stupide ?

— On parie combien que tu vas perdre toute ta barre de vie sur ce coup-là ? rit Buu en arrière-plan.

Maelyss n'entendit pas. Elle n'entendait rien d'autre que l'éclat des poings et des torgnoles qui pleuvaient déjà sur son visage de jeune femme. Elle se dégagea subitement par elle ne sut quel miracle, et entreprit aussitôt de s'éloigner autant que possible de la bête enragée qu'était devenu Végéta.

Mais il ne lui laissait aucun répit.

Elle était partie ? Il la fit partir encore plus loin, d'un kïaï sans concession qui envoya Maelyss s'écraser sur un mur de chair. De nouveaux kïai, cette fois en SSJ2, percutèrent la fille de Gokû qui s'enfonça d'autant plus dans la paroi organique. Laquelle, semblant soudain prendre vie, se referma entièrement sur le corps de la grande sœur de Goten, puis se mit à briller en rouge et à dégager de la fumée, signe que les chairs faisaient littéralement cuir leur prisonnière comme un homard dans l'eau bouillante. Maelyss ne pouvait même pas crier tant elle se noyait dans le mur et dans sa propre douleur.

Son premier réflexe se voulut d'utiliser la magie pour se libérer de cette prison de chair. Et en temps normal c'est ce qu'elle aurait fait. Mais depuis le début de ses entraînements avec Buu, elle s'était jurée d'avoir le moins recours à la magie pour garder l'authenticité des affrontements purement physique auxquels elle se livrait. Elle n'allait donc pas céder à cette facilité pour se tirer de cette affaire. Même si la situation était pour le moins critique... Elle fut ironiquement sauvée par ce qui l'avait condamnée au départ, à savoir les Kïaï qui dégagèrent suffisamment les chairs pour permettre à Maelyss de rouler sur le côté et retomber au sol après s'être mangé de plein fouet la seizième charge invisible signée Végéta en colère.

La guerrière n'eut pas une seconde pour reprendre son souffle mort car à peine avait-elle chuté sur le sol que ce dernier la brûlait à son tour. Elle roula dessus fumante, hurlante, puis tenta de se relever, mais la gomme collante semblait ne pas vouloir la lâcher si facilement. Merde ! C'était quoi ça ? pensa-t-elle. Elle poussa son stade de SSJ jusque dans ses derniers retranchements. Mais ce ne fut même pas suffisant pour se redresser correctement sur ses deux pieds, eux-mêmes brûlés toujours plus, lui arrachant des cris de douleurs.

La fille de Gokû fut subitement renvoyée à plat ventre par un genou de Végéta qui brisa une bonne moitié des vertèbres et des esprits de la jeune femme qui gît ensuite au sol, comme un chien tétanisé, sabordé à présent par une marée de termites qui lui rongeait la peau, les muscles, et bientôt les os. Bordel qu'est-ce que c'était pour un corps ? Cela ne devait même pas exister un corps pareil ! Cela devait être interdit ! se cria-t-elle intérieurement à elle-même.

— Tu comptes rester plantée là longtemps avant de réagir ? lança Buu, les bras croisés.

— Argggg ! J'aimerais bien t'y voir tiens ! tenta d'articuler la métisse en serrant les dents.

— Il existe un moyen de te sortir de là. Trouve-le ! Mais fait vite, ou tu finiras en bouillie ! Enfin je dis ça, je dis rien, répondit le Djinn un sourire diabolique aux lèvres.

Un moyen ? Quel moyen ? Et comment le trouver ? Un cri perçant remonta à sa gorge et filtra ses lèvres tandis que des goutes de sueur déferlaient le long de ses temps sur le sol fait de chair. Elle n'allait pas céder maintenant !

Elle avait toujours su les risques encouru en acceptant la proposition du Majin. Elle savait que cela être dur, extrêmement dur. Des rudes entraînements, elle avait déjà eu à l'époque avec le premier maître qui l'avait initiée au combat. C'était lui qui lui avait enseigné la confiance en soi, qui lui avait appris à ne pas baisser les bras et à ne jamais renoncer. Même si c'était difficile, même si on était fatigué, affaibli, Même si tout espoir semblait perdu... Le mental était tout aussi important que le physique et cela Maelyss l'avait très vite assimilé. La jeune femme ferma les yeux et essaya de réfléchir à une solution, en vain.

La chaleur, la chaleur et son corps affaiblis l'empêchaient de se concentrer. Brûlée au troisième degré, Maelyss se faisait consumer par les flammes invisibles tandis que Végéta retournait se confondre dans le sol, sa mission bien accomplie. Elle criait, hurlait. Elle fondait. Buu ne daigna décroiser les bras que lorsque Maelyss n'eut plus assez de forces pour se débattre.

Il se téléporta auprès d'elle et la souleva d'un coup, puis la guérit d'une simple apposition des mains. Du moins il guérit son corps, car l'esprit de la jeune femme avait déjà fui très loin au pays des rêves.



Image




Un gémissement s'échappa des lèvres de Maelyss alors qu'elle reprenait peu à peu connaissance. Elle se redressa vivement. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'elle réalisa qu'elle se trouvait à nouveau dans le désert et... complètement guérie.

Eh bien ce n'est pas trop tôt, lança la voix de Buu derrière elle.

La fille de Gokû tourna la tête dans sa direction.

— Ça fait combien de temps que j'étais inconsciente ?

— Une heure.

— Je vois...

— Dépêche-toi de te remettre, on va reprendre l'entraînement.

— Quoi ? s'étouffa Maelyss.

— On avait dit quatre heures cette fois-ci, tu ne te souviens-pas ? Allez, lève-toi !

— D'accord, mais laisse-moi le temps de faire une pause.

— Tu t'es assez reposé et ton incident nous a fait perdre du temps ! protesta vivement Buu.

— Parce que ça va être ma faute maintenant ?

— Oui, tu n'avais qu'à mieux m'écouter.

— ...Buu, si je ne mange pas quelque chose maintenant je vais tomber dans les pommes, insista la guerrière.

― Ce ne serait pas la première fois aujourd'hui, fit remarquer le démon narquois.

Les yeux de Maelyss se braquèrent sur le Djinn tels des fusils parés à faire feu.

― Ok, tu as cinq minutes.

― Quoi ? Non, trente minutes !

― C'est quinze ou rien !

― Ah... ! D'accord, céda la guerrière.

D'un bref mouvement de la main droite, elle fit apparaître un panier contenant plusieurs sandwichs, salades, fruits et petites douceurs pour le désert. La jeune femme posa le panier à ses côtés puis débuta sa dégustation, le sourire aux lèvres. Bon sang ! Qu'est-ce que ça faisait du bien de manger.

― Tu peux en prendre si tu veux, il y a assez pour deux indiqua-t-elle à l'adresse du démon.

Buu ne répondit pas, se contentant de détourner le regard, impassible. Maelyss l'observa un instant tout en mâchant le bout de poulet qu'elle avait dans la bouche. Ces derniers jours étaient à marquer d'une pierre blanche ! Et pour cause : cela faisait cinq jours qu'elle ne s'était pas emportée contre lui. En réalité, leurs rapports s'étaient quelque peu améliorés depuis ce dernier mois. Bien sûr, les échanges houleux n'étaient jamais très loin, mais rien de comparable aux trois mois qui venaient de s'écouler.

Buu était un professeur particulier. Très particulier. Ses méthodes d'enseignement étaient tout sauf conventionnelles. Il était parfois soupe au lait, impatient, féroce, imbuvable et il ne supportait pas quand les choses ne fonctionnaient pas comme il le voulait. Enfin, le moins qu'elle pouvait lui reconnaître c'était qu'il prenait son rôle très au sérieux. Un peu trop peut-être... Elle savait pertinemment qu'elle allait en baver et que ce serait loin d'être une partie de plaisir. Mais à ce point-là ... jamais ! Est-ce que ça allait être ainsi tout le temps désormais ? Pire ? Combien de phases lui réservait-il encore ? Un léger frisson d'angoisse lui parcourut l'échine à l'idée de revivre la scène qui s'était déroulée une heure plus tôt. Une boule se forma peu à peu dans sa gorge, nouant peu à peu cette dernière.

Il fallait avoir les nerfs solides pour suivre un être tel que Buu. Encore plus lorsqu'il s'improvisait maître d'arts martiaux. Heureusement, son mental dans ce domaine était devenu suffisamment solide pour la pousser à continuer et elle était plus que jamais déterminée à progresser.

― Buu ?

― Hm ?

― Tu avais raison.

― À quel sujet ?

― Du fait que je ne pouvais pas progresser en continuant à m'entrainer comme je le faisais... Merci d'avoir voulu m'y aider.

― Mmpf, t'as intérêt à mieux t'appliquer la prochaine fois car je ne soignerai plus tes blessures. Ne compte plus sur moi pour te faire des cadeaux, pigé ?

― Ce n'est pas ce que je demande.

— T'as encore du chemin à faire. Mais je suis surpris, malgré tout ce que tu as subit, tu n'as toujours pas perdu ta transformation. Ce qui prouve que ton corps est un peu en avance sur ton esprit, mais on va rééquilibrer tout ça. De toute façon, je ne m'attendais pas à ce que tu battes Végéta du premier coup. Mais dans quelques poignées de semaines, et avec quelques coups de pouce, tu pourrais bien débloquer le pallier Gokû. Contrairement à ton père, tu as la chance d'être une métis, après tout...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 21

Messagepar Lyne le Dim Juin 17, 2018 19:44

Coucou tout le monde ! Après une petite pause je reprend enfin du service et je reviens avec un nouveau chapitre ! Plus court mais l'action viendra dans les prochains chapitres ! :p


Un petit résumé des chapitres précédents :
Buu a découvert un livre sur les secrets de la création des Majins. Il essaie de s'en approcher en vain. Il demande alors de l'aide à Maelyss en échange d'entraînements avec lui. Des entraînements très éprouvants à suivre pour la Saiyanne qui n'est pas au bout de ses surprises. Genïe accepte doucement l'idée de ne plus être la seule Gardienne de Maelyss et remercie Buu pour l'aide qu'il lui apporte. A la fin d'une journée passée en amoureux, Gelanaà et Goten émettent le souhait de vivre ensemble Hélas, les tourtereaux ne s'entendent pas sur la manière de procéder et finissent par se disputer...
_________________________________________________________________________________________________

Chapitre 53
Le projet




... . Vergas au manoir de Tayrun. ...



Allongé sur le lit, les bras sous la tête et jambes croisées l'une sur l'autre, Buu contemplait le plafond de la chambre d'un air absent. Dehors, la nuit était tombée depuis longtemps. La pluie ruisselait sur les stores extérieurs de la fenêtre, légèrement entre-ouverte et le flash des éclairs illuminait la pièce à intervalles réguliers. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis que Maelyss avait commencé à décoder le livre contenant les secrets de la fabrication des Majins. Mais hélas, Buu n'avait toujours pas obtenu les réponses qu'il cherchait.

Il fallait dire que la Saiyanne prenait son temps. Un peu trop au goût du Majin qui commençait vraiment à s'impatienter. Pourquoi était-ce aussi long ? Et combien de temps allait-il encore attendre ? Ce n'était pourtant pas si difficile de déchiffrer un bouquin ! Enfin, de son point de vue cela allait sans dire, car pour Maelyss, la manoeuvre n'était pas aussi simple qu'elle n'en paraissait... Au grand damne du démon. Pff ! Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait traduit ce satané livre depuis longtemps ! Ses hôtes Djinns connaissaient d'ailleurs le parfait sortilège pour ce genre de situation.

Il fallait qu'il trouve un moyen de voir ces textes. Mais comment ? Maelyss était la seule à pouvoir toucher le livre. Et comme si cela ne suffisait pas, elle était incapable d'utiliser le sortilège de décryptage rapide. Qu'elle ironie ! Une moue frustrée s'étala sur les lèvres du Djinn alors qu'il se redressait sur son lit, le regard fixant l'invisible. Au train où elle avançait, il n'allait pas pouvoir se débarrasser de l'influence de ses hôtes avant des semaines, voir des mois ! De plus, l'absorption de Jaï ne changerait rien à l'affaire. Non, il ne pouvait plus attendre. Il devait à tout prix chercher une autre alternative...

Alors qu'il méditait sur les différentes possibilités qui s'offraient à lui, une idée illumina subitement son esprit. Korn était capable d'explorer les souvenirs des personnes qui l'entouraient. Tout comme Genïe d'ailleurs... Il lui suffisait simplement d'utiliser cette faculté pour sonder la mémoire visuelle de la fille de Gokû afin de décoder lui-même les nombreuses combinaisons de symboles et d'écritures. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? L'ombre d'un sourire fugace passa sur les lèvres de Buu tandis que ses yeux se posaient sur la Saiyanne profondément endormie à côté de lui....


Image




Un sourire s'étala sur le visage de Maelyss alors qu'elle passait en revue toutes les fournitures qu'elle et Genïe avaient acheté pour leur magasin. Le mobilier, le matériel du laboratoire, le service de table, en passant par les petits éléments de décoration. Rien n'échappait à l'oeil attentif de la Saiyanne. Il ne restait plus que quelques jours avant l'ouverture de la pâtisserie. La dernière ligne droite. Il fallait que tout soit parfait et prêt à temps et en heure pour son inauguration se passe dans les meilleures conditions. Après tout, si elles avaient passé plus d'une heure à tenter de convaincre Tayrun pour ouvrir cette pâtisserie, ce n'était pas pour tout flanquer par terre à cause d'une erreur d'inattention...



... .Flash back. ...



— Et vous avez besoin de mon accord pour ouvrir cette pâtisserie ? s'exclama le Vergassien, incrédule.

— Oui, répondit poliment Maelyss. C'est parce que nous aimerions le faire sur Terre, ajouta-t-elle en se mordant machinalement la lèvre inférieure.
— Sur Terre ? répéta Tayrun, interdit. Pour quelles raisons souhaitez-vous l'ouvrir sur Terre ?
— Eh bien... commença Genïe hésitante.

Elle jeta un rapide coup d'oeil à son amie qui acquiesça d'un léger hochement de la tête.

— Parce que je suis convaincue que nous aurons plus de succès là-bas, reprit-elle, déterminée. Ici, tout le monde connaît les spécialités Majin. Alors que sur Terre...
— Genïe, tu sais ce que je pense de l'importation d'aliments ou de tout autre chose provenant de Vergas sur d'autres planètes, même si ce ne sont que des ingrédients, lâcha Tayrun d'un voix douce mais ferme.
— Certains composants servant à la fabrication des pâtisseries existent déjà sur Terre, indiqua Maelyss. Nous aurons juste à prendre ce qui nous manque.

— Cela n'aura donc pas le même goût que ceux que vous fabriquez ici, fit remarquer le Mage.
— Nous avons effectué plusieurs tests en mélangeant les ingrédients que nous prenons ici avec ceux qu'utilisent les Terriens. Et après plusieurs essais, nous sommes parvenues à trouver le meilleur dosage pour que l'équilibre et le goût connu ici soit le même. En moins sucré, évidemment, expliqua Genïe en se redressant sur le canapé du salon.

Le Mage leva un sourcil perplexe. Ses yeux verts fixèrent un instant la Gardienne face à lui avant de se faire plus insistants sur son élève juste à côté. Un sursaut d'angoisse envahit le corps de Maelyss. Qu'allaient-elles faire s'il venait à refuser leur requête ? Elles n'allaient quand même pas devoir tout revendre... La guerrière chassa rapidement cette idée de son esprit et observa sa meilleure amie du coin de l'oeil. Genïe remarqua l'inquiétude de sa protégée. Elle-même redoutait la réponse de Vergassien. Mais elle se ressaisit aussitôt.

D'un bref geste de la main, elle fit apparaître une petite assiette sur laquelle reposait deux simples tarentelles au chocolat qu'elle présenta à son créateur installé dans un fauteuil face à elle.

— Celle-ci a été fabriquée avec les ingrédients provenant d'ici, indiqua-t-elle en lui tendant la première tartelette.

Elle marqua une pause, le temps que le Mage la déguste.

— Et celle-ci avec le mélange de certains composants Vergassiens et Terrien, acheva-t-elle en lui donnant la deuxième tartelette.

— Hm, je ne vois aucune différence entre les deux nota-t-il surpris après quelques secondes de silence.
— Voilà où je voulais en venir, acquiesça Genïe en souriant. J'ai fait... enfin, nous avons fait, rectifia-t-elle, en sorte de respecter les goûts tout en modifiant la façon de travailler les ingrédients afin d'obtenir le meilleur résultat.
— Eh bien tout cela me paraît fort intéressant, mais en avez-vous parlé avec le Prince Jaï ? questionna Tayrun. Si vous souhaitez reproduire certaines spécialités Majins, il est préférable d'avoir son accord.
— Oui, nous lui avons fait part du projet et il le soutien ! On se demande bien pourquoi. Ou... pour qui ?! lança Genïe en adressant un clin d'oeil à son amie.

La fille de Gokû leva les yeux au ciel en secouant la tête d'un air las et consterné. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Tayrun à cette réaction. Jaï n'était donc pas insensible au charme de sa protégée. Voilà une information des plus captivantes. Mais qu'en était-il de Buu ?

— Maelyss, tu ne m'avais pas dit que tu t'entendais aussi bien avec Jaï.
— Euh... c'est-à-dire qu'on... balbutia la Saiyanne, embarrassée.
— Qu'ils vont très bien ensemble ! lâcha Genïe le sourire jusqu'aux oreilles.

La combattante braqua un regard noir sur la Majin.

— Quoi ? J'y peux rien s'il est fou de toi...
— Genïe ! C'est juste un ami ! protesta Maelyss.
— Oui bien sûr... répliqua la démone rose d'une voix mielleuse.

Les yeux de Tayrun firent l'aller-retour entre son élève et sa Gardienne en plein débat. Si Genïe disait vrai, cette histoire n'arrangeait rien à ses plans. Jaï avait beau être un Majin des plus respectables, il n'en restait pas moins qu'il avait d'autres projets pour l'avenir de Maelyss. Et il espérait fortement que Buu remettrait de l'ordre dans cette affaire.

— Mesdemoiselles, calmez-vous je vous prie ! Bien. Et tes études Maelyss ? reprit le Vergassien. Comment comptes-tu réviser avec ce magasin en plus du travail d'appui que tu donnes aux élèves de premier 1er cycle ?
— Le contrat doit se terminer la semaine prochaine, répondit la fille de Gokû. Et nous avons établi un planning horaire, ajouta-t-elle en lui remettant une feuille blanche qu'elle retira d'un classeur vert pistache.

Le Mage la parcourut attentivement.

Spoiler
Horaire - ouverture du magasin


Lundi: 8:30 - 13:00
Mardi : Fermé
Mercredi : 8:30 - 13:00
Jeudi : 12:00 - 17:00
Vendredi: 11:00 - 15:00
Samedi: Fermé
Dimanche : Fermé


— J'étudierai soi le matin avant d'aller travailler ou après. Je me suis arrangée avec les enseignants pour étudier partiellement à l'école et à domicile selon les heures de travail. Ils ont accepté, expliqua la métisse.
— Je constate que tu as pensé à tout, fit Tayrun. Mais pourquoi veux-tu travailler là-bas ? Ne préférerais-tu pas continuer avec le petit poste que tu as actuellement ? Cela te prendrai beaucoup moins de temps.

— Oui c'est vrai. Mais le salaire... n'est pas assez pour que je gagne ma vie et...
— Maelyss, tu n'as à te soucier de cela pour le moment, rétorqua Tayrun. Tu sais bien que je m'occupe de tout.
— Justement, c'est ça le problème...

Le Vergassien la considéra un instant, perplexe.

— Je vous en suis très reconnaissante de tout ce que vous faites pour moi, vraiment. Mais... je pense qu'il est temps que je m'occupe de moi toute seule. Je suis extrêmement mal à l'aise de séjourner chez vous sans avoir à me préoccuper de tous ces aspects. C'est frustrant. C'est pour cette raison que j'ai insisté pour avoir ce petit boulot pour apporter davantage ma contribution, vous comprenez ?

— Je le sais. J'ai fait en sortes que tu l'obtiennes, où est donc le problème ?
— Vous ne comprenez pas ! Il est justement là le problème. Vous faites toujours tout sans que j'aie le temps de faire quoique ce soit, sans que j'aie à lever le petit doigt et...
— Maelyss, il est normal que je m'occupe de toi après tout ce qui s'est passé. C'est vraiment la moindre des choses que je puisse faire pour toi.

— Non ce n'est pas normal ! s'indigna la métisse. Enfin... pas autant que ça, ajouta-t-elle. Je ne suis pas une princesse à qui tout est dû. Je... je n'ai pas été élevée ainsi. Dans ma famille, on m'a toujours appris à aider aux tâches quotidiennes de la maison sans qu'on doive me le demander. À m'occuper seule de ma chambre, à laver mon linge. Des choses que je ne peux pas faire au manoir sans avoir batailler pendant une heure avec Ayaaà. Lorsque je tente quelque chose je suis foudroyée du regard par elle, Gluus ou même vous, comme si j'avais tué quelqu'un alors que j'essaie simplement d'aider et de m'occuper de mes affaires...

— Dans ce cas, nous allons te trouver des tâches à faire, puisque tu sembles tant le vouloir, trancha Tayrun.
— Il ne s'agit pas que de ça. Je souhaiterai également faire les choses par moi-même, sans votre intervention. Et puis, je ne peux pas rester indéfiniment au manoir...

— Pourquoi pas ?
— Enfin ! J'ai 22 sans, je ne suis plus une enfant ! J'ai besoin de prendre cette indépendance. Et j'aimerai vraiment pouvoir ouvrir cette enseigne. Je sais qu'elle aura du succès ! Genïe y a énormément travaillé. Elle a été géniale ! Cela me permettra de gagner un peu plus d'argent et pouvoir payer ce qui reste de la maison que j'ai encore sur Terre. J'ignore ce que je vais en faire. Si je vais m'installer définitivement sur Vergas ou non. J'ai besoin de changer de travail. Et je... ça me fera du bien de retourner un peu sur Terre, acheva la fille de Gokû d'un regard suppliant.

— Maelyss... Pourquoi ne m'as-tu pas dit cela plus tôt ?
— Vous n'avez jamais vraiment voulu écouter... souligna la guerrière.

Le Mage prit un instant de réflexion tout en buvant une gorgée de thé aux baies des bois. Il se re positionna dans son fauteuil en velours rouge bordeaux assortit au canapé contemporain du vaste salon tout en fixant les deux amies. Une odeur de plusieurs roses embauma subitement le couloir et parvint jusqu'à la pièce. Ayaaà était en train de récurer les sols de la maison tandis que Gluus s'affairait à ôter la poussière des meubles du vestibule. Tayrun aimait beaucoup ce parfum. Il en émanait une fraicheur vivifiante et très agréable.

Le créateur de Genïe considéra la Saiyanne d'un air songeur. Elle avait raison. Il fallait qu'il lui laisse un peu plus de liberté et d'indépendance. Et surtout, qu'il cesse d'intervenir à chaque fois - ou presque - à son nom pour l'aider. Mais comment ? Il se sentait tellement coupable de tout ce qui lui était arrivé. Il savait qu'il n'allait pas pouvoir arrêter complètement de faire des choses pour elle afin de lui faciliter la vie. Mais il allait essayer...

— ...Entendu.


..


.........



...........................


— Finalement, tout est bien qui finit bien ! s'exclama Genïe d'un air guilleret tout en rangeant les différents articles dans un carton.

— Ça tu l'as dit ! Ah, j'ai tellement hâte ! Je suis excitée comme une puce ! s'exalta Maelyss en frappant ses mains l'une contre l'autre en sautillant sur place tandis que sa queue de singe s'agitait dans tous les sens.

— Oui moi aussi ! Depuis le temps qu'on prépare ce projet. J'ai bien crû qu'on y arriverait jamais à force de batailler pour trouver ce qu'on cherchait.

Les deux amies s'échangèrent un regard complice, le sourire jusqu'aux oreilles. La fille de Gokû posa son stylo sur la table à manger du salon, puis aida la Majin à ranger les différents articles dans un carton. Heureusement qu'il existait des sortilèges permettant de rétrécir les objets car le salon aurait très vite été encombré avec tout ce qu'elles avaient acheté, pensa Genïe en fixant les machines et autres robots pâtissier en tailles réduites à côté d'elle. La bonne humeur de la Saiyanne était communicative et Genïe n'avait pas mis longtemps à être contaminée. Hélas, une autre présence dans le salon du manoir ne semblait d'humeur à faire la fête....

Assise sur le canapé en velours bordeaux contemporain, la tête entre ses mains, coudes appuyés sur ses genoux, Gelanaà fixait un point invisible d'un air triste. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis sa dispute avec Goten et son moral était au plus bas.

— Gelanaà qu'est-ce qui se passe ? Tu n'as pas décroché un mot depuis vingt minutes...

— Rien ça va ne t'en fait pas, fit machinalement Gelanaà en réponse à la question de sa soeur.

Genïe et Maelyss échangèrent un regard incrédule.

— Ne dis pas de bêtises ! Je sais que ça ne va pas, tu sais très bien que tu peux tout me dire, fit remarquer la Gardienne rose.

— Je... je vais vous laisser un moment. Je vais en profiter pour manger un petit quelque chose, annonça la fille de Gokû en se relevant.

— Non, tu peux rester, s'exclama la cadette de Genïe.

La métisse mit son geste en suspens et prit place à côté de la Majin, rejointe par son amie.

— Bon, dis-nous ce qu'il y a, insista Genïe.

— C'est Goten... On s'est disputé ! répondit la Djinn violette avant d'éclater en sanglots. Une légère moue se tissa sur les lèvres de Genïe tandis qu'elle prenait sa soeur dans ses bras pour la réconforter.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? interrogea Maelyss.

— On est allé faire un tour au parc d'attraction qui a ouvert cette nouvelle montagne russe. Puis à la fin de la journée on s'est installé sur un banc et il m'a offert un bracelet pour fêter nos six mois de couple. On a commencé à discuter, puis j'ai évoqué le fait que je voudrai bien qu'on s'installe ensemble une fois qu'il aurait terminé son année. Il semblait très partant et puis tout à coup... ça a dérapé !

— Pourquoi ?

— Eh bien, il m'a dit qu'il voulait trouver un travail. Je lui ai dit que ce n'était pas la peine pour l'instant car mon salaire était suffisant pour subvenir à nos besoins et là il s'est fâché ! répondit la démone en s'effondrant en larmes sur l'épaule de sa soeur.

Genïe fit apparaître un mouchoir en papier qu'elle tendit à Gelanaà.

— Comment ça il s'est fâché ?

— Il m'a dit que c'était hors de question que je m'occupe de tout, qu'il aurait honte de se faire entretenir par moi et que j'étais idiote d'insister pour tout payer !

Maelyss jeta un rapide coup d'oeil à son amie, tout aussi perplexe qu'elle.

— C'est donc pour ça que vous vous êtes disputés ?

— Oui ! Sur quoi il a ajouté que c'était peut-être trop tôt pour qu'on vive ensemble ! pleurnicha-t-elle de plus belle.

— Enfin, Gelanaà ce n'est pas si grave ! intervint Maelyss. Et puis d'un côté je peux le comprendre...

— Comment ça ? Il n'y a aucune honte à ce que quelqu'un paie tout pour vous !

— Non mais ce n'est pas très sain... Et puis tu sais les garçons on leur fierté, en particulier lorsqu'il s'agit d'argent. Je crois que c'est un peu une manière pour eux de garder le contrôle, nota-t-elle en aparté sans être réellement sûre de ses affirmations. Enfin bref ! C'est normal quel ait eu cette réaction ! Pour être honnête, le contraire m'aurait beaucoup plus inquiété. Le fait qu'il évoque l'idée de se trouver un petit boulot pour t'aider à payer les frais montre qu'il veut s'investir ! Et... c'est plutôt bon signe je trouve. Cela prouve que c'est pas tire-au-flanc qui va se la couler douce à la maison pendant que tu travailleras. C'est une preuve de respect et maturité !

— Oui, c'est sûr mais de là à la traiter d'idiote... lança Genïe en secouant la tête d'un air désapprobateur.

— C'était sur le coup de la colère, souligna Maelyss. Je suis persuadée qu'il ne pensait pas ce qu'il disait.

— Si il le pensait ! répliqua vivement Gelanaà.

— D'accord, mais ce n'est pas parce qu'il le pensait à cet instant, qu'il pense définitivement que tu es réellement une idiote, Gelanaà, rassura la Saiyanne d'une voix douce.

— Peut-être, mais... renifla la Djinn avant de faire apparaître un autre mouchoir en papier pour s'essuyer le nez. Je fais quoi moi en attendant ?

— Tu as essayé de lui parler ? demanda Genïe en lui caressant le dos pour faire cesser les sanglots.

— Non, je n'ose pas ! Je suis sûre qu'il ne veut plus me voir et qu'il va me quitter !

— Je ne pense pas que ce soit le genre de Goten de faire ça juste pour une simple dispute, indiqua la fille de Gokû. Essaie de lui parler. Je suis sûre que ça va s'arranger. Il faut peut-être vous donner un peu plus de temps. Après tout, cela ne fait pas si longtemps que ça que vous êtes ensemble... Et si tu veux, je lui parlerai...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 22

Messagepar Lyne le Dim Juil 01, 2018 14:46

Voilà le chapitre 54! Plus dynamique cette fois !
J'espère qu'il vous plaira. Mes remerciements à Xela pour sa relecture :)

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Chapitre 54
Un moment de détente



... .Au manoir de Tayrun. ...



Six heures quarante-cinq. Tout était calme ce jour-là. Tarun venait de quitter le manoir pour se rendre à l'ambassade de la planète, Ayàa s'attelait au rangement de la grande cave et Gluus s'occupait au jardinage et au potager. Oui, tout était paisible au manoir... jusqu'à ce qu'un un grincement aigu émanant d'une porte de chambre à coucher située au premier étage vienne troubler le calme de la demeure.

Un léger soupir s'échappa des lèvres de Genïe alors qu'elle bouquinait tranquillement sur son lit. Le bruit provenait de la chambre à côté de la sienne, celle de Maelyss. La Gardienne jeta un rapide coup d'oeil au cadran de son réveil.

6:50.

Sa maîtresse dormait encore, elle le percevait très nettement. Quelqu'un était donc entré dans sa chambre et la Majin savait parfaitement de qui il s'agissait. Bon sang ! Il ne pouvait pas la laisser tranquille ?

"J'éviterai de la réveiller si j'étais toi. Ou tu risques de le regretter..." s'exclama-t-elle mentalement à l'intention du Djinn tandis que regard la porte de sa chambre.

Buu ne prêta aucune attention à l'intervention télépathique de sa "collègue" et pour seule réponse, referma la porte derrière lui. Pff ! Comme si elle pouvait lui faire peur... Le démon s'avança de quelques pas puis s'arrêta entre le lit et le bureau. Les deux meubles étaient à égal distance de lui, un peu plus d'un mètre. Dehors, le soleil d'or prenait lentement place dans un ciel rose orangé et l'air chaud envahissait progressivement la pièce. Le guerrier observa un instant les rayons de l'étoile dorée dessiner des ombres sur le mur violet face au lit de la jeune femme, puis porta son attention sur cette dernière.

Vêtue d'un débardeur bleu ciel à fines bretelles et d'un short de la même couleur, les cheveux coiffés en chignon, la fille de Gokû dormait paisiblement dans des draps en coton dégradé de mauve. Sa respiration était régulière, nota Buu. Ce qui n'était pas toujours le cas... Une aubaine pour le Djinn qui avait bien l'intention d'en profiter. Après tout, s'il était venu ici, ce n'était certainement pas pour la regarder dormir. Ça faisait déjà trop longtemps qu'il attendait qu'elle déchiffre les nouvelles écritures qu'elle avait recueillis. Et puisque manifestement elle n'y parvenait pas toujours pas, il allait s'en charger lui-même ! Avec elle bien sûr. Avec l'aide de sa mémoire, plus précisément...

Buu s'approcha du lit - au niveau de la tête -, puis orienta sa main droite au-dessus du visage de Maelyss. Il ferma les yeux tandis qu'une lumière rose pâle jaillissait de la paume de sa main. Buu rouvrit les yeux et observa un instant son environnement. De sa taille microscopique, l'endroit semblait immense et peu éclairé. Les yeux du Djinns balayèrent minutieusement chaque recoin de cet endroit habituellement inaccessible à toute personne extérieure. Le "coin" mémoire possédait plusieurs portes donnant accès à des escaliers montant et descendant, menant à des bibliothèques remplies de tiroirs dans lesquels étaient stockés toutes les informations de l'individu. Chacun d'eux dégageait une nuance de couleur et une énergie qui leur était propre. Plus les souvenirs étaient doux, joyeux et positifs, plus leur énergie se faisait douce et leur palette de couleur étaient pâles. Plus les souvenirs étaient douloureux, rempli d'amertume ou de colère, plus les couleurs se faisaient sombre et l'énergie diffusée était pesante.

Le regard de Buu s’arrêta finalement sur la porte située à sa diagonale. Là où il allait trouver les renseignements qui lui manquaient, il en était certain. Le guerrier s'approcha de la porte et posa sa main sur la poignée. Il eut à peine le temps de pénétrer à l'intérieur de la "pièce" qu'une vague d'énergie le repoussa en arrière. Les yeux de Buu s'écarquillèrent de surprise tandis qu'une boule d'énergie verte se matérialisait face à lui. Buu voulut s'approcher une nouvelle fois de la porte, mais la boule d'énergie projeta un bouclier sur la porte. Manifestement, il n'était pas le bienvenu, mais qu'à cela ne tienne ! Ce n'était pas la première fois qu'il sondait la mémoire d'une personne. Des barrière comme celle-là, il en avait vu d'autres, il était toujours parvenu à les traverser. Et celle-ci ne ferait pas exception à la règle !

L'ombre d'un sourire passa sur les lèvres du Majin. Il concentra son KI et orientait ses mains - paumes tendues à plat -, face au bouclier afin de le faire tomber. Une petite démonstration de force s'imposait. Comme il l'avait prévu, il ne lui avait guère fallut plus de vingt secondes pour le faire partir en éclat. Ce qu'il n'avait pas prévu en revanche, c'était l'apparition de deux nouvelles boules d'énergie - de la même couleur que la précédente-, qui fusionnèrent afin de créer un nouveau bouclier, plus puissant. Les yeux de Buu s'arrondirent comme des soucoupes lorsqu'une centaine de boules d'énergies jaillirent de nul part avant de se fondre dans le bouclier pour augmenter sa puissance chaque seconde un peu plus. Le démon n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu'une pluie de boule d'énergie - de couleur rose cette fois-ci -, fit son apparition avant de renforcer davantage le bouclier.

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Buu. Cette nouvelle énergie appartenait à Genïe, il la reconnaissait parfaitement. De toutes les personnes dont il avait sondé l'esprit, c'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un qui possédait des barrières mentales aussi fortes que celles de Maelyss. Et il fallait reconnaître que la Gardienne effectuait parfaitement son travail. Le Majin concentra une nouvelle fois son KI et le projeta sur le bouclier pour le détruire, mais rien ne se passa. Ou presque. Une nouvelle pluie de boule d'énergie surgit de subitement pour fusionner avec le bouclier. Un grognement s'échappa des lèvres de Buu tandis qu'il tentait de pulvériser la barrière, en vain.

"Ce n'est pas comme ça qu'il faut t'y prendre !" raisonna une voix féminine dans son esprit.

"La ferme !"

"Buu, écoute-moi ! Plus tu essayeras de le détruire, plus il se renforcera. Ces défenses ont été mises en place pour une bonne raison et..."

"Je me fiche de savoir pourquoi elles sont là."

"Tu ne devrais pas pourtant. Trouve la raison de leur présence et tu pourras les faire tomber !"

Trouve la raison de leur présence et tu pourras les faire tomber... Une phrase qui tourna en boucle dans l'esprit de Buu tel un écho sans fin. Que voulait-elle dire ? Buu n'eut pas le temps de méditer sur cette question que des chaînes d'énergie capturèrent ses bras et ses jambes avant de le maintenir fermement au sol.

― Tss... c'était prévisible !

Le démon concentra son énergie pour briser les chaînes. Si elles croyaient l'arrêter avec ça, elles se trompaient lourdement. Le Djinn observa le bouclier gagner en puissance tout en se remémorant les paroles de son hôte. Ses yeux s'écarquillèrent subitement et un flash apparut dans son esprit. Il compris... Si Maelyss possédait autant de barrage mental, c'était avant tout pour se protéger de Darkon et de ses intrusions. Mais il n'était pas le seul. L'autre personne contre laquelle la Saiyanne tentait si ardemment de se défendre, c'était elle-même. Une légère grimace s'étala sur les lèvres du démon. Toutes ces barrières étaient inutiles. Elles étaient alimentées par de la peur. Une peur ridicule ! Si elle voulait se libérer de l'emprise de ce Vergassien ce n'était pas en bâtissant une forteresse comme celle-ci. La force et le courage d'un guerrier se mesurait par sa capacité à affronter ses peur. Et si voulait progresser, elle devait cesser de se cacher...

Une aura rose foncée anima subitement le corps du guerrier tandis qu'il se préparait à lancer une attaque bien connue de la famille Son. Le bouclier se brisa quelques secondes plus tard sous l'impact de la puissante boule d'énergie blanche.

― Heh, rien de tel qu'un petit nettoyage de printemps pour y voir clair !

Votre tête est encombrée d'un amas de souvenirs et d'informations inutiles qui encrassent votre esprit ?
Faites appel à MonsieurBuu !
Monsieur Buu élimine 100 % de résidus.
Testez Monsieur Buu !
Monsieur Buu super musclé, peut tout vous désintégrer !


Chantonna le Djinn vêtu d'un costume moulant rouge agrémenté d'une cape de justicier tandis qu'il gonflait les muscles de ses bras et de son torse un large sourire aux lèvres. Il retira son costume quelques secondes plus tard, puis s'orienta d'un pas décidé en direction de la fameuse porte où étaient soigneusement stockées toutes les informations que Maelyss avait recueilli sur le livre. Dans quelques minutes, il allait être enfin délivré de ses hôtes...



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.
.. .Quelques heures plus tard. ...


Les yeux de Maelyss firent l'aller-retour entre les deux extrémités du long couloir du rez-de-chaussée. La Saiyanne plaqua son dos contre le mur à l'entrée de la cuisine, puis guetta furtivement l'arrivée de "l'ennemi" tout en maintenant son pouce, son index et son majeur collés à la manière d'un révolver. La maison semblait calme. Seul le bruit incessant - et ô combien agaçant - du tic-tac émanant du balancier de l'horloge accrochée au mur situé en face de la porte d'entrée troublait le silence cérémonieux dans laquelle elle était plongée.

Genïe avait sûrement dû camoufler la vie de la maison pour lui faire croire qu'elle était seule en plus de dissimuler son KI. Maligne la Majin... C'était bien joué ! Après tout, elle aussi s'était servie de la magie pour masquer sa propre aura. Le jeu en allait être que plus palpitant à présent ! La fille de Gokû plissa les yeux tandis qu'une goutte de sueur perlait son front. Son regard se posa un instant sur le thermomètre accroché sur le mur situé en face d'elle, à côté de la porte d'entrée de la cuisine.

38°C dehors, 33 à l'intérieur.

La température avait encore augmenté depuis ce début d'après-midi, ça en devenait presque étouffant à force ! Et dire que Genïe avait insisté pour éteindre la climatisation du manoir afin de pimenter le jeu. Bon sang ! Pourquoi l'avait-elle écoutée ? Un léger soupir s'échappa des lèvres de la jeune femme alors qu'elle tentait de faire abstraction de cette chaleur écrasante pour se concentrer sur son sa partie de cache-cache. La tension était palpable. Laquelle des deux trouverait l'autre la première ? Qui lancerait le second assaut ? Le suspense était à son comble !

Maelyss se décolla du mur, puis se pencha légèrement tout en sortant la tête de l'encadrement de la porte. Le couloir était définitivement désert. Allons ! Une course poursuite n'en était plus une si aucun adversaire se décidait traquer l'autre ! songea-t-elle pour elle-même. Discrètement, elle quitta la cuisine et s'aventura dans le vaste couloir reliant les escaliers, les deux salons, la salle d'eau, les deux chambres, la cuisine, la cave et le vestibule. Quelque chose de froid et humide mouilla subitement le creux de son dos. Maelyss eut à peine le temps de se retourner pour pointer son "arme" sur la Gardienne que cette dernière se volatilisa en un éclair.

― Genïe ! J'espère que tu n'utilise pas tes pouvoirs pour me pister sinon ce n'est pas du jeu... s'exclama la fille de Gokû d'une voix mielleuse.

La métisse évolua prudemment à travers le couloir et s'orienta en direction de la salle d'eau. Elle se positionna face à la porte, puis l'ouvrit brusquement tout en braquant le revolver constitué de ses doigts face à un point invisible dans la pièce manifestement vide. Une fraction de seconde plus tard, la Majin réapparut dans son dos. Mais cette fois, Maelyss fut plus rapide qu'elle. En une fraction de seconde, la jeune femme se retourna et lui balança un gros jet d'eau en plein visage à l'aide de son calibre de chair.

― Deux points partout ! lança-t-elle avant de souffler sur ses doigts, le sourire triomphal.

― Bien joué ! acquiesça Genïe, le visage et son haut rose à bretelles trempés.

Une bataille de regard s'immisça lentement entre les deux amies dont le sourire malicieux à peine voilé contrastait avec l'ambiance aux allures de Western qui s'était installée. Plusieurs secondes s'écoulèrent sans qu'aucune des "opposantes" ne bouge d'un millimètre. Leur regard s'épiaient, se juraient se défiaient, attendant le meilleur moment pour surprendre l'adversaire. Puis après quelques instants, sans montrer le moindre signe d'alerte, Maelyss passa à l'offensive, frappant la Majin de plein fouet. Elle s'apprêta à s'éclipser au salon, mais la Gardienne réagit en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, arrosant le petit short gris clair de sa maîtresse.

Le regard des deux amies se croisèrent l'espace d'un instant avant qu'elles se volatilisent toutes les deux à la cuisine. Genïe laissa à peine le temps à la Saiyanne de se positionner pour l'assaillir à coup de jets d'eau. Maelyss se téléporta, évitant un nouvel assaut qui s'écrasa contre le mur derrière elle avant de riposter avec une rapidité déconcertante. Genïe s'éclipsait, puis réapparaissait par saccade tout en projetant ses jets sur la métisse qui les esquivait à son tour tout en la bombardant joyeusement d'eau. Les deux adversaires resurgirent face à face, puis pointèrent leur "pistolet" sur l'autre. Mais alors que les jets d'eau s'apprêtaient à atteindre leur cible, une silhouette apparut entre les deux jeunes femmes.

Les yeux de Maelyss s'arrondirent comme des soucoupes lorsqu'elle s'aperçut de qui il s'agissait.

Buu.

Genïe ouvrit la bouche en "o", puis la referma tandis qu'un sourire crispé s'étalait sur son visage.

― Oups... lâcha la fille de Gokû alors qu'elle fixait le démon trempé des pieds à la tête. Genïe fuis ! cria-t-elle en s'éclipsant au jardin, suivie par la Majin.

"Tu crois qu'il est furieux ?" s'inquiéta Genïe à l'adresse de son amie par télépathie.

"Je ne veux pas le savoir !" fit Maelyss le sourire encore plus crispé que celui de la Majin. "Fais comme si de rien était !" ajouta-t-elle en orientant son "revolver" pour l'arroser.

― Ahah ! Je vais te faire tomber dans la piscine tu vas voir ! lança la Gardienne, un sourire malicieux aux lèvres.

― Mais viens mon petit bonbon, je t'attends ! fit Maelyss en lui lançant un regard de défi.

Elle s'apprêta à attaquer la première lorsque Buu apparut entre Genïe et elle, sur les dalles couleur sable de la terrasse. Les yeux du Djinn rose firent l'aller-retour entre la Gardienne et la Saiyanne tout en les considérant d'un air impassible. Plusieurs secondes s'écoulèrent. Un temps interminable pour Genïe et Maelyss qui essayaient tant bien que mal d'anticiper la réaction du Majin sans succès.

Puis sans un mot, et alors qu'elles s'y attendaient le moins, il dégaina deux gros pistolets à eau qu'il fit apparaître en un éclair avant de les braquer sur les deux jeunes femmes. Prise par surprise, Genïe recula puis tomba dans la piscine tandis que Maelyss se téléporta évitant de justesse l'attaque de Buu.

― Ah non ! Finalement c'est toi qui est dans l'eau, lâcha Maelyss d'un ton sardonique tout en réapparaissent face au démon.

― T'inquiète pas, tu vas la rejoindre ! fit Buu dont le sourire dévoilait à présent l'intégralité de ses dents.

― Là, tu rêves !

Buu se volatilisa, puis dans un clignotement, surgit derrière la guerrière avant de la pousser dans l'eau à l'aide de sa crête. Maelyss refit surface à côté de Genïe.

― Vous avez l'air malignes toutes les deux dans l'eau ! Rien ne peut me résister, je suis incivile ! ricana-t-il en croisant les bras. Alors ? Vous continuez ou vous abandonnez ?

Les deux amies s'échangèrent un regard dubitatif. Il voulait jouer lui aussi ? Était-il sérieux ou était-ce simplement une ruse pour se venger d'avoir été trempé ? Les deux ? Il n'était pas toujours facile de déterminer les intentions exactes de Buu. Encore moins lorsqu'on savait qu'il pouvait changer d'humeur comme de chemises ! Même s'il n'en portait jamais...

― Jolis jouets... fit remarquer Maelyss tout en sortant de l'eau par la voie des airs. Mais si tu crois que tu vas nous impressionner avec ça, tu te trompes lourdement ! ajouta-t-elle en se posant sur les dalles chaudes de la terrasse.

Elle ôta ses tongs noirs à strass et les fit glisser contre la porte vitrée de la fenêtre d'un hochement de la tête. Une aura vert sapin l'enserra subitement et en une fraction de seconde son tee-shirt blanc à col en V à courtes manches légèrement voilé ainsi que son short gris clair furent séchés.

― Vraiment ?

― Nous aussi on peut augmenter l'intensité de nos jets d'eau ! indiqua la Saiyanne tandis que le flux jaillissant des doigts s'amplifiait. Genïe se posa à ses côtés, un sourire en coin alors qu'elle faisait sécher également ses vêtements détrempés.

― Venez donc, je vous attend ! lança Buu un sourire diabolique aux lèvres.

Le coup d'envoi.

Maelyss dégaina la première, mais Buu fut plus rapide qu'elle. Le petit geyser la frappa de plein fouet. Genïe se volatilisa, esquivant de justesse la bombe lancée sur elle, puis contre-attaqua, manquant sa cible de peu. Buu évita les énormes giclées d'eau en se téléportant, tout en ripostant, touchant à chaque fois les jeunes femmes qui avaient bien du mal à suivre la cadence. Il n'y avait rien à redire, il était rapide. Très rapide ! Mais Maelyss ne s'avoua pas vaincue pour autant et contre toute attente, elle réussi à atteindre le Majin. Droit comme un "I", Buu tourna la tête en direction de la guerrière tandis et la dévisagea du regard.

La fille de Gokû fronça les sourcils, puis fixa le Djinn recouvert d'eau. Quoi ? Il n'allait pas se vexer parce qu'elle l'avait touché quand même ! L'ombre fugace d'un sourire passa sur ses lèvres tandis qu'elle l'arrosa une nouvelle fois.

― Allez Buu, déride-toi un peu ! Ce n'est qu'un jeu après tout ! lâcha la combattante tout en poursuivant son assaut pour le faire réagir.

Elle s'arrêta un instant puis... éclata de rire en se laissant tomber sur les fesses tandis que Genïe tentait - non sans peine - de retenir un gloussement. Oui, humeur changeante, songea-t-elle en portant son regard sur le démon. Maelyss considéra le Majin d'un air perplexe. Il lui avait pourtant semblé qu'il avait apprécié ce jeu, même s'il ne le montrait pas. Il faut dire qu'il était plus mesuré lorsqu'il s'agissait de faire étalage sentiments autres que la colère, l'ennui ou la frustration. La jeune femme inspecta du coin de l'oeil la terrasse et le jardin qui s'étaient transformé en mini pataugeoire. Heureusement qu'ils pouvaient tout remettre en ordre avec la magie sinon elle ne donnait pas cher de leur peau...

À l'instant où la fille de Gokû se leva, un nouveau flux d'eau l'aspergea. La guerrière tourna la tête en direction de Buu qui affichait un sourire satisfait. La course poursuite continua quelques minutes sur la terrasse, puis se prolongea dans le salon où les deux deux amies firent face au Djinn "armé" jusqu'aux dents. Genïe réagit au quart de tour. Elle se multiplia, puis toucha le démon par surprise. Mais alors que Buu s'apprêtait à lui rendre la pareille soutenu par Maelyss, la silhouette de Gluus surgit brusquement au milieu du salon.

― Qu'est-ce que vous fabriquez ? s'enquit-il, l'air sévère, mettant ainsi un terme au jeu.

― Euh... on s'occupait, fit Maelyss, gênée.

Ses yeux sortirent de leur orbite lorsqu'il vit l'état de la terrasse.

― Par Zâam, qu'est-ce que vous avez fait ?

― Lylyss avait chaud, alors on a fait une partie de course-poursuite pistolet à eau, expliqua Gene. Mais c'est rien, c'est rien ! On va arranger ça ! s'excusa-t-elle avant de s'orienter sur la terrasse.

Elle claque des doigts et une fraction de seconde le jardin et la terrasse recouvra son apparence initiale.

― Bon, je vais aller bouquiner un peu je crois, à tout à l'heure ! acheva-t-elle avant de s'éclipser dans sa chambre.

Une aura vert sapin enveloppa une nouvelle fois Maelyss avant que ses vêtements soient complètement séchés.

― Et moi, je... je vais aller me faire un petit casse-croûte, toute cette agitation m'a donné faim ! s'exclama-t-elle le teint légèrement rosé tout en se dirigeant vers la cuisine.

Elle prit une baguette de pain, du jambon et de la confiture de framboises, puis les posa sur l'ilot central à côté d'elle. Elle s'installa sur l'un des sièges en cuir noir puis prépare son sandwich. D'un geste fluide de la main, elle fit s'ouvrir l'un des placards de la cuisine, puis en sortit un gros paquet de cookies aux pépites de chocolat avant de le poser sur la table. Elle plongea sa main dans le sachet, s'empara d'un biscuit pour le porter à sa bouche lorsque Buu pénétra dans la pièce. Il s'approcha de la Saiyanne et sans un mot, saisit son sandwich au jambon et à la configure.

― Hey ! C'est MON sandwich ! protesta-t-elle vivement.

― Et ce sont MES cookies !

― Y a pas marqué Buu dessus, répliqua Maelyss.

― Ton nom n'est pas inscrit sur ce pain non plus.

― Je te défends de goûter ne serait-ce qu'une seule miette de ce sandwich ! siffla-t-elle entre ses dents.

Une petite décharge électrique parcourut son corps à l'instant où elle posa sa main sur l'avant-bras gauche du Djinn. Un halo - violet pour Maelyss et blanc pour Buu - jaillit subitement derrière les deux "ennemis" alors qu'ils se dévisageaient du regard avant de les traverser, provoquant une nouvelle décharge. La fille de Gokû retira sa main, les yeux écarquillés. Ce n'était pas la première fois qu'une telle chose se produisait. Elle se sentait toute bizarre. Elle observa un instant le Majin à ses côtés. Il semblait tout aussi désorienté qu'elle. Si ce n'était pas plus... Bon sang ! Que lui arrivait-il ? Et pourquoi avait-elle si chaud tout à coup ? Ce n'était pas normal. Maelyss se mordit la lèvre inférieure, tentant d'ignorer ces étranges sensations.

― Tu... la guerrière s'interrompit pour se racler la gorge. Tu vas t'entraîner ? demanda-t-elle comme si de rien n'était.

― J'ai d'autres projets, répondit simplement Buu.

La jeune femme acquiesça d'un signe de la tête, puis reporta son attention sur le paquet de cookies à côté de son assiette. Elle s'apprêta à refermer le sachet lorsqu'elle sentit l'index gauche du démon frôler sa joue. Le Djinn rose saisit son menton à l'aide de ses doigts, puis plongea son regard de feu dans le sien...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 23

Messagepar Lyne le Mar Juil 17, 2018 14:13

Voici le chapitre 55 !
J'espère qu'il vous plaira. Avec mes remerciements à Xela pour sa relecture ^^


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Chapitre 55
Passé oublié



... .Vergas. ...



Une goutte de sueur dégringola le long du cou de la Magicienne tandis qu'une grimace se peignait sur ses lèvres. Assise en tailleur sur un petit tapis de velours bleu au centre d'un pentagramme, bras en appuis et paumes orientées en direction du ciel, Jaya ouvrit lentement les yeux puis fixa un point invisible en face à elle. Si les nuages - plus nombreux qu'en début de journée -, avaient désormais totalement investi le ciel bleu devenu gris, la chaleur étouffante du désert aride n'avait rien perdu de son intensité.

Un climat oppressant qui ne semblait pas plus que ça perturber Jaya. Et pour cause, la Vergassienne avait eu la brillante idée de se parer d'un bouclier anti chaleur. La jeune femme aux longues boucles d'or ferma une nouvelle fois les yeux tandis qu'une aura verte pomme l'enveloppait. Une heure s'était écoulée depuis qu'elle s'était motivée à venir entraîner son pouvoir en ces lieux. Ce don nécessitait une attention toute particulière. Raison pour laquelle elle avait consacré la première partie de son entraînement à méditer. Mais à présent qu'elle avait acquis toute la concentration nécessaire, il était temps de passer aux choses sérieuses...

Jaya se redressa légèrement et prit une longue inspiration.

"Plaine verte, plaine verte, plaine verte..." pensa-t-elle tout en focalisant son attention sur son imagination.

L'aura verte s'intensifia subitement jusqu'à s'assombrir tandis que le désert rocheux et aride laissait peu à peu place à multiples pommiers et poiriers dominants une plaine verdoyante surplombée par un ciel bleu et un soleil étincelant. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle sentit l'air devenu subitement plus frais, plus vivifiant qu'auparavant. Et alors qu'elle maintenait sa concentration au maximum, ses oreilles captèrent le bruit d'un ruisseau azur aux reflets cristallins à proximité des arbres, tandis qu'un doux parfum de fleurs chatouillait ses narines. La jeune fille ouvrit les yeux pour contempler son oeuvre, tandis que son aura reprenait sa couleur initiale. Pas si mal pour un échauffement, conclut-elle satisfaite. Mais il était temps de corser un peu plus l'entraînement. Et cette fois-ci, pas question de fermer les yeux.

La Vergassienne se leva, puis inspira un grand coup. L'aura s'intensifia subitement et s'assombrit une nouvelle fois. La plaine verdoyante s'effaça, laissant apparaître une allée de maisons multicolores suspendues dans les airs, culminants une mer bleu sous un ciel orangé dégradé de rose et de bleu. Jaya s'éleva à quelques mètres au-dessus de l'eau pour contempler les lucioles qui volaient dans sa direction. Génial ! Elle avait même réussi à faire venir des êtres vivants.

— Je te l'avais dit, raisonna une voix derrière elle.

— Hein ?

Un sourire se tissa sur les lèvres de la jeune fille lorsqu'elle aperçut son meilleur ami.

— Depuis quand tu m'espionnes ? s'enquit-elle, amusée.

— Suffisamment longtemps pour constater les progrès que tu as fait, répondit le Djinn. Ton pouvoir d'émission devient de plus en plus puissant !

— Pas encore assez à mon goût, souligna la Vergassienne. Je n'ai pas encore réussi à maîtriser l'autre partie de ce pouvoir...

— Drainer et modifier la pensée d'autrui par sa propre volonté n'est pas si facile que ça à faire. Il te faudra sûrement du temps pour contrôler totalement cet aspect de ton don.

— Justement, le temps nous est compté ! Je ne peux plus me permettre de me reposer sur mes lauriers. Il faut absolument que je maîtrise ce pouvoir dans son intégralité si je veux avoir une chance de remporter cette bataille. La bonne nouvelle c'est que j'arrive de mieux en mieux à me projeter astralement sur la planète et même quelques parties de l'univers. Mais cela sera-t-il suffisant face à nos ennemis ? Je n'en sais rien...

— Jaya, tu es la Magicienne la plus puissante que j'ai connu, à part Tayrun, bien sûr. Tu n'as pas à t'en faire. Et on sera là pour t'aider, tu ne seras pas seule, rassura le Majin rose.

— Je sais, mais nos camarades s'affaiblissent de jours en jours à cause du clan Bidi et la plupart d'entre eux vont y laisser la vie durant cette guerre.

— Il y aura des pertes, c'est certain. Mais tu ne dois pas t'arrêter à ça, s'exclama le démon aux pupilles rouges tout en s'approchant de son amie. Concentre-toi sur tes pouvoirs et ne t'occupe pas du reste, ajouta-t-il en frôlant la joue de la jeune femme à l'aide de son pouce et de son index droit.

— C'est plus facile à dire qu'à faire...

— Tu n'as pas le choix. On doit mettre un terme à cette guerre coûte que coûte. On ne pourra pas sauver tout le monde, tu dois t'y préparer. Et tu ne pourras pas user correctement de tes pouvoirs si tu laisses ces craintes t'envahir ou tu perdras la vie toi aussi. On fait notre devoir, le reste n'a pas d'importance.

— Je sais bien, mais je ne peux m'empêcher d'avoir un mauvais pré sentiment...

— Il ne faut pas. Tout se passera bien je te le promet, je resterai toujours avec toi, rassura le Djinn en attirant doucement la Vergassienne pour la serrer contre lui.


..


.......


................



..............................



Un grésillement provenant de plusieurs ampoules en fin de vie raisonna dans oreilles de Jaya tel un écho sans fin. La Vergassienne pivota sa tête d’un quart vers la gauche tandis qu'elle immergeait peu à peu de son sommeil. Elle tenta d’ouvrir les yeux, mais ses paupières - résolument lourdes -, ne parvenaient pas à se soulever. Un frisson parcourut son être lorsque l'air froid émanant du sol remonta jusqu'à son échine. Son esprit était embrumé et une sensation de picotement envahissait ses membres ankylosés.

Après plusieurs tentatives infructueuses, la jeune femme parvint à ouvrir les yeux, elle découvrit avec étonnement qu'elle se trouvait dans une sorte de bocal géant de verre, situé dans une pièce ronde immaculée. Jaya fronça les sourcils. Que lui était-il arrivé ? Depuis quand était-elle endormie ? Pourquoi était-elle enfermée dans cette cage? Les yeux de la Vergassienne scrutèrent chaque recoin des lieux. À l'exception de ce drôle de caisson, la salle était complètement vide et... sans porte ? Les yeux de Jaya s'arrondirent légèrement. Depuis quand les pièces ne possédaient-elle pas de porte ? Bon sang ! Quel était cet endroit ?

Jaya voulut se relever, mais fut prise d'un soudain haut-le-coeur. La sensation de vertige ne tarda pas à l'assaillir. Une profonde inspiration s'échappa des lèvres de la Vergassienne tandis qu'elle tentait de reprendre ses esprits. Son regard se porta alors sur ses mains. Des mains couvertes de cloques et d'entailles. Que lui avait-on fait ? Pour quelle raison se sentait-elle si faible tout à coup ? Ce n'était pas normal... Était-ce l'oeuvre de leurs ennemis ? La bataille avait-elle déjà commencée ? Tant de questions qui se bousculaient dans sa tête. La Vergassienne aux longues boucles d'or se releva lentement, veillant à ne pas tourner de l’oeil. À l'instant où elle voulut poser ses mains sur la paroi de verre, une violente décharge électrique lui traversa le corps avant de l'éjecter en arrière.

Jaya serra les poings et fit exploser son aura - comme son Gardien le lui avait appris -, pour tenter de briser la paroi de glace, en vain. Un soupir s'échappa des lèvres de la Magicienne. Si elle se trouvait dans un état tel qu'elle ne pouvait même plus briser quoique ce soit avec son KI, c'était que cette soudaine baisse d'énergie n'était pas due au hasard. Heureusement, il lui restait encore ses pouvoirs magiques. Avec un peu de chance elle parviendrait peut-être à se sortir de ce maudit bocal !

"Sortir de cette cage !" pensa la jeune femme.

Mais rien ne se passa.

— Y a quelqu'un ?! s'entendit-elle crier.

"Mais non, réfléchis ! Comment pourrait-on t'entendre s'il n'y a pas de porte ?!" se sermonna-t-elle.

La jeune fille inspira un grand coup, puis rassembla ses forces et se concentra au maximum.

"Sortir de cette cage ! Sortir de cette cage !"

Et la magie opéra enfin. En une fraction de secondes, la Vergassienne se retrouva hors du caisson. Ouf ! Au moins ses pouvoirs étaient intactes, une bonne nouvelle. La jeune femme se volatilisa hors de cet étrange endroit sans demander son reste.

À l'instant où elle apparut au centre de la plus grande capitale de la planète, une déflagration retentit derrière elle faisant exploser une dizaines de bâtiments suivit de cris stridents. Jaya fit volte-face. Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi lorsqu'elle vit des Vergassiens terrorisés, tenter d'échapper aux assauts de leurs ennemis, - des créatures verdâtres et repoussantes ne dépassant pas les 1m40 -, suspendues dans les airs au-dessus de la ville à feu et à sang. À en juger par les nombreux corps décapités, carbonisés et fondus gisants sur le sol, la bataille avait déjà commencé. Mais depuis combien de temps ? Et où était Tayrun ? Alors quelle cherchait du regard son mentor et son meilleur ami du regard, des souvenirs resurgirent peu à peu dans son esprit...




... .Flash back. ...



"Ils sont nombreux, alors reste concentrée durant toute la durée du combat. Ne les perd pas de vue !" indiqua le Djinn rose par télépathie à l'intention de son amie.


"Entendu !"


La jeune fille observa le Majin s'élancer à la vitesse d'un train à grande vitesse tel un boulet de canon, à la rencontre de leurs ennemis. Le clan Bidi avait envahi toute l'archipel et attaquait les Vergassiens qui ripostaient férocement. Hélas, leurs adversaires étaient bien plus nombreux qu'eux. Le combat était loin d'être gagné. Alors qu'elle prenait elle-même part à la bataille qui faisait rage, Jaya remarqua que l'un de leurs opposants se tenait à l'écart de ses compagnons. C'était Bibidi, leur chef. La Magicienne s'arrêta un instant pour l'observer. Il était calme, trop calme. Les explosions et le chaos régnant autour de lui n'avaient pas l'air de le préoccuper. Moins encore que les cadavres de ses acolytes éparpillés un peu partout sur le sol.

Chose plus surprenante encore, une aura bleue marine animait son corps et ses yeux grands ouverts fixaient un point invisible. Il était en transe. Il préparait quelque chose, Jaya en était certaine ! Une déduction hélas très vite confirmée par la présence d'un halo de lumière noir qui entourait le corps de son ami en train de combattre. Sa première intention fut de l'avertir du danger, mais se ravisa, préférant attaquer le mal à la racine. N'écoutant que son courage et une force nouvellement insufflée, Jaya se propulsa en direction du sorcier pour tenter de mettre fin à son petit manège. Malheureusement, son regard braqué exclusivement sur le petit être verdâtre ne lui permit pas de prêter attention au monde qui l'entourait. Encore moins aux deux ennemis qui venaient de surgir de part et d'autre d'elle, les mains levées et paumes animées d'un halo noir, tendus à plat face à elle.


Jaya eut à peine le temps de réaliser ce qui lui arrivait, qu'elle s'écroula par terre avant de s'évanouir...

...


.............



...........................


Une goutte de sueur perla le front de Jaya tandis qu'elle reprenait subitement ses esprits.

— BUU !! cria-t-elle, paniquée.

Son éclat de voix la téléporta une fraction de secondes plus tard dans un autre lieu là où se trouvait le démon.

Jaya chercha frénétiquement son ami du regard, jusqu'à l'apercevoir au pied d'une vallée rocheuse. Elle vola en sa direction.

— Ouf, tu es là ! s'exclama-t-elle soulagée. Je craignais que Bibidi t'aies fait du mal... Tout va bien ?

Le Djinn ne manifesta aucune réaction.

Les yeux de la Magicienne s'écarquillèrent de surprise lorsque le Djinn pivota la tête dans sa direction.

— C'est pas vrai... c'est Bibidi qui t'a fait ça ?

— Ghééé ! fit le Majin, en dévoilant l'intégralité de ses dents.

— Buu... ?

Une grimace s'étala sur le visage du démon rose alors qu'il se retournait complètement pour faire face à la nouvelle venue. Jaya fronça légèrement les sourcils tandis qu'une mine incrédule se peignait sur son visage. Elle ne pouvait l'expliquer, mais elle sentait quelque chose de changé en lui. Un changement qui allait au-delà d'une simple apparence physique. Son regard n'était plus le même. Il inspirait une telle haine que cela en devenait presque dérangeant. Limite... flippant. Sans parler de son aura. Une aura qui dégageait quelque chose de très malsain.

— Je t'en pries dis-moi quelque chose ! Où est-il ? Où est Bibidi ? insista la Vergassienne en s'approchant de son ami.

Elle voulut poser ses mains sur ses épaules, mais le Majin l'éjecta du revers de la main gauche, l'envoyant valser plusieurs mètres en arrière avant de s'écraser lourdement sur le sol. Quelques secondes plus tard, Jaya se releva encore sonnée. Heureusement qu'elle avait eu le réflexe d'activer un bouclier anti-fractures, sinon elle n'aurait pas donné cher de sa peau...

— Ça va pas la tête ! Qu'est-ce qui te prends ? s'exclama-t-elle furieuse et désemparée.

— Il ne te répondra pas, raisonna une voix aigu derrière elle.

— Quoi ?

— C'est à moi qu'il obéit désormais !

Jaya se retourna vivement, les yeux sortant de leur orbite. Le chef du clan Bidi, Bibidi en personne se tenait en lévitation, un sourire narquois aux lèvres.

— VOUS !


— Eh oui, héhé ! Je ne pensais pas que tu te réveillerais de sitôt, tu es beaucoup plus résistante que je le pensais. Dommage pour toi, tu arrives trop tard...


— Que lui avez-vous fait ? beugla Jaya.


— Oh pas grand chose. Juste une petite révision hihi !


— Une... une révision ? Que voulez-vous dire ?

— Ce ne sont plus tes affaires ! Maintenant si tu veux bien m'excuser j'ai une planète à détruire et un univers à conquérir ! acheva le gnome vert avant de se volatiliser suivi de près par Buu.

Un sourire démoniaque se peignit sur les lèvres du Djinn rose face à l'agitation des Vergassiens essayant de fuir les acolytes de Bibidi. Il leva ses deux mains paumes tendues vers le ciel, faisant apparaître un gros kikoha avant de le projeter sur les habitants.

— Allez, Buu ! Détruis cette ville ! Détruis cette ville, s'excita Bibidi, euphorique.

Mais alors que la boule d'énergie était sur le point de toucher sa cible, elle dévia de sa trajectoire avant de fuser contre son propriétaire qui explosa en mille morceaux avant de se reconstituer.

— Buu, arrête ça ! s'écria Jaya.

— Grrr ! Encore toi ! Je te préviens, ne te met pas en travers de mon chemin sinon je donne l'ordre à Buu de te tuer !

— C'est moi qui vous tuerai si vous ne le libérez pas immédiatement de votre emprise sale crapaud cracha la Vergassienne.

— Bibidi, j'étais sûr que tu étais derrière tout ça, s'exclama une voix masculine derrière lui.

Le nain vert se retourna.

— Tiens mais c'est ce cher Tayrun ! Tu arrives pile poil pour assister à mon triomphe sur ton peuple ! Et cette fois, j'ai un allié de taille héhé !

— Si tu crois que je vais te laisser retourner ma propre créature contre moi tu te trompes lourdement.

— Mais c'est déjà fait, regarde ! fit remarquer Bibidi en désignant Buu en train de saccager la ville. Et j'y ai même apporté quelques... modifications.

— Quelles modifications ? Expliques-toi !

— Oh rien de bien spécial rassure-toi. Juste un petit nettoyage d'esprit afin qu'il ne devienne pas fou. Ce pauvre Buu, tu lui as incorporé tant de choses inutiles que j’ai dû enlever ce qui ne lui servait à rien. Mais je suis forcé d'avouer que tu t'es bien débrouillé avec lui.

— Non... tu l'as corrompu avec de la magie noire ?

— Tout ce dont j'avais besoin était qu’il soit puissant et qu’il ne connaisse pas la pitié. Maintenant, c'est une véritable machine destructrice qui obéit à mes ordres.

— Justement, c’est la que tu te trompe ! Il a été créé pour le bien, non pour le mal. Tout a été minutieusement étudié pour créer la parfaite harmonie. En lui ôtant toutes ces facultés y compris la capacité de raisonnement, tu viens de créer un total déséquilibre qui causera notre perte à tous !

— C'est justement ça l'idée ! Et je pourrai enfin me venger de l'humiliation que vous m'avez fait subir !

— Si je meurs, tu mourras avec moi Bibidi, je t'en fais la promesse ! Et ce n'est pas parce que tu as réussi ton emprise sur Buu que tu parviendras à le contrôler. Plus personne ne le peut désormais. Mais lorsque tu le réaliseras, il sera trop tard et tu t'en mordras les doigts !

Jaya observa son ancien ami détruite une à une les villes de la planète d'un air horrifié. Elle ne pouvait pas rester là à le laisser faire. Elle devait réagir. Pour son peuple. Pour elle. Pour lui... Elle n'avait aucune envie de voir une de ses pires craintes se réaliser...

— Buu, arrête ça tout de suite ! s'exclama Jaya en surgissant brusquement face au démon pour l'empêcher de lancer le nouveau kikoha qu'il venait de faire apparaître. ajouta-t-elle en saisissant fermement ses poings tandis qu'une aura verte pomme l'enveloppait sous les yeux ronds du démon. C'est moi, Jaya ! Souviens-toi on est amis ! ajouta-t-elle en fixant le démon droit dans les yeux.

— A... amis ? articula le monstre rose, les yeux écarquillés.

— Oui, c'est ça ! "Ça marche !" pensa la jeune femme soulagée. Buu, écoute-moi, il n'est pas trop tard, je sais que tu peux résister ! Tu es gentil, tu es gentil, Buu !

— Buu gentil... Buu gentil...

— Oui ! Tu ne dois pas faire le mal ! Tu ne dois pas tuer ces pauvres gens ! continua la Vergassienne.

Un grognement s'échappa des lèvres de Bibidi. Décidément cette fille était très forte ! Beaucoup plus qu'il ne le pensait.

"Buu, ne l'écoute pas ! Fait ce que je te dis et détruis cette planète !" intima-t-il par télépathie.

— Buu gentil, Buu ami... Buu détruire ! Amis détruite ! Am... argh !!

Une violente migraine s'empara du Djinn tandis qu'il plaquait ses mains contre sa tête. Le Djinn serra les dents et se plia en deux avant de pousser un cri de douleur.

— Résiste Buu, je t'en prie ! supplia Jaya.

Un nouveau cri s'échappa des lèvres du démon suivit d'une puissante vague d'énergie qui détruisit toute la ville, rompant ainsi l'effet du pouvoir de Jaya.

— Parfait ! Et maintenant, Buu débarrasse-toi d'elle ! Je ne veux plus la voir ! s'exclama Bibidi.

Un sourire mauvais se tissa sur les lèvres du Majin tandis qu'il fixait la Magicienne. Jaya eut un mouvement de recul instinctif. Elle tenta d'user une nouvelle fois de son pouvoir, mais rien ne se produisit. Elle était trop affaiblie pour pouvoir l'employer. La jeune femme plissa les yeux tandis que son aura magique verte fluctuait. Pas question de s'avouer vaincue !

— Buu sois gentil... murmura-t-elle.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsque Buu se volatilisa, puis dans un clignotent, réapparut face à elle sous la forme d'un rideau rose avant la recouvrir.

— S'il... NONNNNNNN !! cria-t-elle avant d'être entièrement recouverte par un rideau rose gélatineux.


..

........



....................

— NON !!!! hurla Maelyss avant d'ouvrir brusquement les yeux, la respiration haletante, le front trempé de sueur...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 24

Messagepar Lyne le Lun Juil 30, 2018 15:40

Chapitre 56
Vérités et confidences




— Parfait ! Et maintenant, Buu débarrasse-toi d'elle ! Je ne veux plus la voir ! s'exclama Bibidi.

Un sourire maléfique se peigna sur les lèvres du Majin tandis qu'il fixait la Magicienne. Jaya eut un mouvement de recul instinctif. Ce regard ne lui disait rien qui vaille. Jaya tenta d'user une nouvelle fois de son pouvoir, mais rien ne se produisit. Elle était trop affaiblie pour pouvoir l'employer. La jeune fille plissa les yeux tandis que son aura magique verte fluctuait. Pas question de s'avouer vaincue !

— Buu sois gentil... murmura-t-elle, les yeux baignants de larmes.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsque le Majin se volatilisa, puis dans un clignotent, réapparut face à elle sous la forme d'un rideau rose avant la recouvrir.

— S'il-te... NONNNNNNN !! cria-t-elle avant de se faire engloutir.



Maelyss ouvrit brusquement les yeux le front trempé de sueur. Elle tourna la tête de gauche à droite, désorientée. Elle se trouvait dans son lit, dans sa chambre. Sa respiration était haletante et son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Une lumière blanche jailli subitement de nul part, laissant apparaître une silhouette entourée dans un halo vert et blanc. Une silhouette très familière...

— Ja... Jaya ? s'étonna-t-elle.

La magicienne acquiesça d'un signe de tête en esquissant un sourire.

— Mais comment ? Comment es-tu... bégaya Maelyss stupéfaite.

— Ne te préoccupe pas de ça, l'interrompit la Vergassienne. Écoute-moi on a peu de temps. Tu dois aider Buu, annonça-t-elle.

— Comment ça ?

— Il ne faut pas qu'il oublie ce pourquoi il a été créé, répondit la Magicienne d'un ton calme et posé.

— Ce pourquoi il a été créé ?

— Oui. Aide-le à accomplir sa destinée. Votre destinée.

— Hein ? Je, je ne comprends pas ! Quelle destinée ?

— Un destin funeste se prépare pour nos deux peuples, une rébellion est sur le point d'éclater ! Vous serez mis à l'épreuve ! Tu dois à tout prix veiller à ce que Buu reste sur le droit chemin et vous gagnerez !

La lumière se fit plus vive à mesure que la silhouette fantomatique de la Vergasienne commença à s'effacer.

— Attends ! Comment puis-je faire en sorte que Buu soit de notre côté ?

— Quand le moment sera venu tu sauras ! acheva la magicienne avant de disparaître complètement.

Maelyss ouvrit brusquement les yeux avant de se redresser vivement dans son lit, désorientée. Ses yeux scrutèrent chaque recoins de la pièce. Elle était à nouveau dans sa chambre. Dehors, la nuit était tombée depuis longtemps. Les rideaux mauves et violets dansaient au gré du vent propageant un air frais apaisant. La fille de Gokû se pencha sur sa droite pour allumer sa lampe de chevet et de fixa son drap rose. Elle tourna légèrement la tête, puis observa les quelques plis apparents sur le matelas à côté d'elle. Buu était déjà parti. Depuis combien de temps ? La guerrière se massa le visage puis orienta son regard sur le cadrant de son réveil digital.

3:00.

Une grosse journée l'attendait dans quelques heures et il n'était pas question de s'endormir sur ses bouquins à cause d'un malheureux rêve. Un cauchemar plutôt ! rectifia-t-elle pour elle-même en se r'allongeant sur son côté droit. Tout ceci n'était qu'un rêve ? Cela lui avait pourtant paru si réel... Et l'apparition de Jaya, était-ce aussi un rêve ? Elle ferma les yeux, tentant de chasser ces pensées de son esprit, puis se rendormit quelques instants plus tard, priant pour que son sommeil ne soit pas trop perturber par ce réveil nocturne.

Maelyss quitta sa chambre, descendit les escaliers du premier étage et pénétra dans la cuisine l'esprit embrumé et le corps encore endormi.

— Ah, bonjour Maelyss, as-tu bien dormi ? s'enquit Tayrun, assit sur un des sièges en cuir noir tout en lisant les nouvelles dans le journal du matin.

— Bonjour, répondit la jeune femme, la voix enrouée. J'ai connu meilleure nuit... Et vous ? Vous avez bien dormi ?

Le mage leva les yeux de son journal, puis fixa la jeune femme d'un air interrogateur.

— Encore ces cauchemars ?

— Oui... Le même que je fais tous les mois. Cette fille qui se fait tuer par un Majin... C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il évolue chaque mois un peu plus.

— Il évolue ? répéta le Vergassien incrédule.

— Oui, il y a toujours nouveaux éléments qui viennent l'étoffer. Un peu comme dans une histoire. Et puis cette sensation... Tout ce que je vois semble tellement réel... C'est effrayant à force !

Le Vergassien considéra la Saiyanne en fronçant les sourcils. La dernière pièce du puzzle avait été mise, il ne pouvait plus reculer désormais. Si Maelyss faisait ces étranges rêves, ce n'était pas sans hasard et elle avait le droit d'en connaître la raison. Il avait toujours su qu'il devrait expliquer leur présence à la Saiyanne. Mais il ne pensait pas que ce jour arriverait aussi vite. L'heure était venue pour lui d'annoncer la vérité à Maelyss. La venue de Buu dans la cuisine interrompit subitement sa réflexion.

— Buu, ne vas pas t'entraîner tout de suite, j'ai à te parler, indiqua-t-il à l'intention du démon sur le point de s'éclipser, deux paquets de bonbons à la main.

— Pas maintenant, j'ai autre chose à faire.

— C'est important, assieds-toi, s'exclama Tayrun d'une voix ferme. C'est à propos de ta huitième hôte, ajouta-t-il pour capter l'attention du Majin.

Le Djinn cligna des yeux, intéressé.

— Tu de décides enfin à parler, ce n'est pas trop tôt, je commençais à m'impatienter !

— Huitième locataire ? répéta la fille de Gokû perplexe.

— Je vais t'expliquer, s'exclama Tayrun. Buu, tu ferais mieux de t'assoir, conseilla le Mage.

— Dépêche-toi de déballer ton sac qu'on en finisse.

Le Vergassien haussa le menton d'un air impérieux sous les yeux médusés de Maelyss. Pourquoi ne le reprenait-il pas ? se demanda la jeune femme tandis qu'elle braquait un regard noir sur le démon.

— Il y a cinquante millions d'années de cela, existaient deux peuples de Magiciens et de Sorciers dans l'univers; les Vergassien et les Skiim, expliqua Tayrun. Les habitants de Vergas étaient peu puissants à cette époque, mais possédaient une technologie déjà très avancée. Les Skiim quant eux à jouissaient de puissants pouvoirs, mais leur connaissance en matière de technologie était très faible. Un jour, un grand tournoi de magie fut organisé par le dieu de la magie, Zâam entre différents mondes.

— Zâam ? Le créateur de la magie ? l'interrompit Maelyss.

— En effet, répondit le Vergassien.

Les yeux de la métisse s'écarquillèrent de surprise. Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ce nom. Elle avait étudié de nombreux ouvrages le concernant. Son rôle était d'insuffler la magie dans les univers, de la neutraliser ou la supprimer lorsqu'il jugeait que cette dernière mal utilisée ou trop dangereuse pour exister. Le tout dans le but de maintenir l'équilibre entre les mondes. La jeune femme porta un regard discret sur son mentor. L'existence de de dieu l'avait beaucoup surprise lorsqu'elle était plus jeune. Elle qui avait toujours cru qu'il n'existait personne d'aussi puissant que lui dans l'univers. Excepté Darkon bien sûr...

"Ainsi, Tayrun n'est pas le Mage le plus puissant de cet univers..." pensa Buu alors qu'un léger sourire peignait son visage.

Voilà qui rendait les choses doublement intéressantes. Si la suprématie de Zâam effrayait bon nombre de Vergassiens sur la planète, il en était pas de même pour Buu, impatient de rencontrer ce fameux dieu de la magie. Dès qu'il se serait débarrassé du Mage, il lui rendrait une petite visite. Histoire de juger sur place ! Après tout, des dieux, il en avait déjà vaincu par le passé et celui-ci ne ferait pas exception. Mais pour l'heure il lui restait encore quelques détails à régler.

— Tous les cinq mille ans, Zâam organise un tournoi dans le but d’évaluer les univers porteurs de magie, révéla le Vergassien. Le peuple gagnant voyait sa magie augmenter en guise de récompense, tandis que le perdant se faisait retirer toute sa magie. Quant aux autres univers, la leur était bridée en fonction de la note que leur accordait le dieu. Telle était sa volonté, en plus de celle d’assister à un beau spectacle, expliqua le Mage. Malheureusement, une seule des nations de notre univers pouvait s’inscrire au tournoi. À la suite de quoi, une bataille s’engagea entre les Skiin et les Vergassiens pour déterminer lequel aurait le privilège d’y participer. Le peuple de Bibidi avait une longueur d'avance sur nous. Et nous étions certains de perdre malgré le délai de préparation accordé par Zâam. Par chance pour nous, les Skiin ne se préparèrent pas suffisamment. Ce qui nous permis après de très nombreux efforts à moi et mes deux compagnons de prendre l'ascendant sur eux. Nous avons donc participé au tournoi et sur les six univers restant nous avons fini troisième au classement.

— Votre magie a donc été bridée... conclut Maelyss.

— En effet.

— Ouais, tout ça est passionnant, mais viens-en aux faits, intervint Buu, agacé.

— J'y viens. Blessé dans sa fierté et son orgueil Bibidi ne supporta pas sa défaite et très vite, une nouvelle guerre éclata au sein de nos deux peuples. Une bataille du pouvoir. À celui qui détruire l'autre en premier. Puis un jour, une enfant dotée d'incroyables pouvoirs vint au monde. Malheureusement, les sages de notre peuple prédirent qu'elle pourrait en bénéficier qu'à l'âge de ses dix-sept ans. Hélas, plus les années passaient plus nos pouvoirs s’affaiblissaient à mesure que les leurs augmentaient. Pour la majorité d'entre nous, cet enfant représentait l'espoir de notre planète. Hélas, nous ne savions pas combien de temps nous allions tenir. Ni si nous serions en mesure de la protéger jusqu’à ce qu’elle puisse accéder à ses pouvoirs. C'est alors que l'un des membres du conseil, créa une créature afin qu’elle protège l’enfant à leur place. Un être doté de pouvoirs magiques extraordinaires et d’un talent inné au combat...

Toi, Buu.

— Moi ?

— Oui. Tu n’es pas venu en ce monde pour faire le mal. Du moins, ce n’était la voie à laquelle nous voulions te destiner. Ta mission était de la protéger jusqu’à ce qu’elle puisse utiliser ses pouvoirs. Et c’est ce que tu as fait.

— Comment sais-tu tout ça ? interrogea Buu, perplexe.

— Parce que j'étais présent lorsque cela s'est produit. Et parce que je suis ton père Buu. C'est moi qui t'ai créé.

Buu écarquilla les yeux. Lui, son créateur ? Décidément il aurait tout entendu ! Enfin, vu la manière dont il avait de lui parler, cette révélation ne l'étonnait qu'à moitié.

— Mais... ma famille m'a toujours dit que c'était Babibi ou Bibidi qui l'avait créé, souffla Maelyss, incrédule.

— Dans cet univers oui. Mais pas dans le miens, souligna le Mage.

— Comment ça dans le vôtre ? Vous voulez dire que vous n'êtes pas originaire de cet univers ?

— Non. En réalité, je viens du même monde que Buu.

Les yeux de Maelyss s'arrondirent tandis qu'elle fixait son mentor d'un air interdit.

— Bibidi ayant commencé son règne de terreur, je fut contraint de fuir l'univers. J'ai erré pendant quelques temps à travers les mondes, puis j'ai atterri sur celui-ci qui s'avérait être l'univers jumeau du miens. Et j'ai fini par fusionner avec mon alter-égo.

— Mais... vous n'avez pas essayé d'arrêter Bibidi et de... elle marqua une pause en se mordant la lèvre inférieure. Récupérer Buu ? fit-elle hésitante, consciente de la maladresse de ses propos.

— Non, je savais qu'il était trop tard et que je ne pouvait ni le ramener ni combattre Bibidi. Pas dans l'état dans lequel je me trouvais. J'ai gaspillé une bonne partie de ma puissance magique lors de sa création. Et je ne l'avait pas encore récupéré quand Bibidi s'en est mêlé. J'ai dû attendre plusieurs mois avant de recouvrer toute ma puissance.

— Et comment se fait-il que je ne t'aies pas reconnu ? Et pourquoi je n'ai aucun souvenir de ma vie passé ni de la huitième locataire qui se trouve en moi ?

— Bibidi a probablement dû effacer ta mémoire.

— Pourquoi aurait-il fait ça ?

— Pour que tu oublie ton ancienne vie et tout ce qui s'y rapportait. Il voulait faire de toi sa machine à tuer, l'instrument de sa domination sur l'univers. Mais j'étais là, j'ai utilisé mes pouvoirs pour tenter de l'en empêcher et de te ramener parmi nous. J'y suis brièvement parvenue. Malheureusement, il a très vite compris que j'avais une bonne influence sur toi et que j'étais sur le point de te faire recouvrir la raison. Alors, il a usé de sa puissance et profité de l'affaiblissement de les miens afin reprendre le contrôle sur toi et t'a ordonné de m'absorber, acheva Maelyss.

Un spasme secoua la jeune femme tandis que ses yeux - vert foncés -, reprenaient leur couleur anis.

— Que... qu'est-ce qui s'est passé ? s'exclama-t-elle, désarçonnée.

— C'est Jaya, répondit Tayrun. Une partie de son âme subsiste encore en toi, Maelyss, révéla-t-il.

— Quoi ? s'étonna la Saiyanne. Comment ça ?

— Lorsque Buu de cet univers a absorbé le Dai kaioshin ce dernier a réussi à libérer une partie de l'âme de Jaya, prisonnière de Buu. Et cette partie a trouvé refuge dans ton corps.

— Alors, Jaya existait aussi dans cet univers ? s'étonna Maelyss.

— Oui, c'était ma fille, celle de mon homologue de cet univers.

Les yeux de la Saiyanne s'écarquillèrent de stupeur. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son ne trouva le chemin de ses lèvres. Cette conversation prenait vraiment une drôle de tournure. Les deux Tayrun, la présence de java dans cet univers... cela faisait beaucoup d'informations à assimiler d'un coup ! Elle comprenait mieux à présent le comportement du mage à son égard. Et dire que pendant tout ce temps, elle pensait bien le connaître. Manifestement elle s'était trompée, et elle était encore loin d'imaginer à quel point... La jeune femme fixa son mentor tandis qu'une myriades de questions se bousculaient dans son esprit, au bord de l'explosion.

— Pourquoi le Buu de cet univers a-t-il absorbé Jaya ? questionna la guerrière.

— Les Vergassiens de cet univers étaient plus puissants que ceux que j'ai connu. Bibidi était sans doute trop faible pour la tuer, il ordonna à Buu de le faire. Mais il n'avait pas prévu que Jaya compenserait aussi bien son manque de compétence au combat par sa puissance magique. Buu non plus d'ailleurs. C'était la première fois qu'on lui résistait de cette manière-là. Je pense qu'il s'est sentit menacé et que c'est pour cette raison qu'il l'a absorbé. Tout comme les deux autres Kaioshin, expliqua Tayrun.

— Alors comment fait-il que je n'ai subit aucun changement après cette assimilation ? Et pourquoi je n'ai pas réussi à la localiser ? interrogea Buu, les bras croisés.

— Je l'ignore. Je suppose qu'elle a utilisé une sorte de bouclier pour t'empêcher d'avoir accès à ses pouvoirs. Quant à la raison pour laquelle tu n'as pas réussi à la rencontrer, c'est parce que son enveloppe charnelle a atteint sa limite depuis longtemps. Seule son âme subsiste. Il faut que tu saches que tu es né avec une affiliation totalement neutre. Malheureusement au fil du temps, et à mesure de côtoyer les Vergassiens, tu as commencé à absorber leur énergie positive et négative. J'ignore comment Jaya s'y est prise, mais sa seule présence suffisait à neutraliser le mélange d'énergie que tu emmagasinais. Vous étiez en symbiose. Vous protégiez mutuellement en quelque sorte. Toi en veillant sur elle, et elle empêchant que le vis accumulé te rende fou, expliqua Tayrun. Mais lorsque Jaya a utilisé ses pouvoirs pour te ramener a la raison lorsque Bibidi a tenté de te contrôler et que ce dernier l'a contrée, tu t'es trouvé face à un dilemme, reprit-il après une courte pause. D'un coté tu avais Jaya dont le coeur ne possédait aucune once de vice et de l'autre, Bibidi. Ces deux puissantes énergies en opposition tentant de t'attirer dans leur camp provoqua la déchirure de ton âme et libéra tout le mal que tu avais en toi. S'en suivit une démence qui t'ôta toute capacité de raisonnement. De la même façon que ce Majin que j'ai dû enfermer dans sa Lampe il y a de nombreuses années. C'est ainsi que tu tes devenu l'être primitif et incontrôlable que tu étais jadis. Bibidi a tenté de te maîtriser, en vain. Alors, par mesure de sécurité il te débarrassa de ces souvenirs confus afin que plus rien ne te relie à nous. Quant à la suite, tu la connais déjà, acheva le Vergassien.

Maelyss s'affala légèrement sur son siège en regardant ses mains tandis que le Majin fixait le mage, ahuri. Il comprenait mieux l'origine de ces vivions à présent. Ce lien qu'il ressentait avec la Saiyanne. Jaya avait sûrement dû les provoquer pour lui faire recouvrir la mémoire. Les souvenirs de son ancienne vie... Et dire que durant tout ce temps Babidi n'avait eu de cesse de venter les mérites de son père quant à sa création. Des mérites qui ne lui revenaient pas ! Le Djinn rose fronça les arcades sourcilières. Buu ne s'était pas attendu à de telles révélation. Encore moins que sa huitième hôte était en réalité son ancienne protégée qui avait sans le savoir, contribué à créer la bête sans âme qu'il était auparavant.

Bibidi, Babidi, toute sa vie, il n'avait été qu'une marionnette. Et les récentes révélations de Tayrun achevait de confirmer ses pensées. Cependant, même si Buu connaissait à présent la vérité sur ses réelles origines, il n'était pas question de reculer. Bien au contraire ! Créateur ou pas, il éliminerait Tayrun comme il l'avait fait pour son ancien maître. Ce n'était plus qu'une question de temps.



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... .Au centre de la Capitale Est, au pub Cool's. ...



À une table située dans un coin reculé du pub, une discussion animée faisait débat entre cinq Majins...

— Genïe tu n'es pas sérieuse ?! lâcha Kama, outrée. Tu as vraiment l'intention de demander à des Majins de sacrifier leur vie pour créer un être surpuissant ?

— Je sais que c'est radical, mais je crains qu'on ait pas d'autre choix.

— Elle a raison, continua Maha. Il est beaucoup trop puissant pour qu'on s'attaque à lui séparément.

— C'est du délire... Jamais personne n'acceptera de se laisser absorber de la sorte. Sans compter que c'est un acte punissable par la loi ! fit remarquer Kama.

— Je n'en suis pas si sûr, intervint Jam. Plusieurs Majins avec qui j'ai discuté ont eu vent de l'affaire Buu et de ce qui s'est passé avec le Prince Jaï. Et ils sont prêts à nous aider.

— Ouais d'accord, mais qui sera le réceptacle en charge de l'assimilation ? interrogea Djuu.

— Moi, répondit Jam.

— Tu serais prêt à risquer ton travail et ta liberté pour éradiquer ce Majin ? lança Kama choquée.

— Dans la mesure où ça nous permet de nous débarrasser de lui, oui. Cela ne me pose aucun problème.

— Evidemment, ce n'est pas toi qui sacrifie ta vie...

— Je comprends ta réaction. Saches que cela ne me plaît pas plus à toi qu'à moi de faire ça, mais c'est la seule solution.

— Ouais, c'est bien beau tout ça, mais qui dit que cela sera suffisant ? questionna Djuu.

— Comment ça ? fit Genïe perplexe.

— Jam aura beau avoir tous les pouvoirs combinés de ces Majins réunis en lui, sa puissance brute restera insuffisante pour combattre Buu.

— Ah là, il marque un point, nota Kama. Aucun Djinn sur cette planète ne possède une puissance capable de le détruire.

— C'est vrai, concéda Genïe. Mais je sais où ou peut se la procurer...


____________________________________________________
Petite explication :

Spoiler
°Dans l’univers de l’histoire actuelle (celui de Maelyss) Dai Kaioshin a libéré l’âme de Jaya qui a erré pendant plusieurs millénaires avant de trouver refuge dans le corps de Maelyss.
Dans l’univers de Buu, Jaya n’a pas pu être libéré par Dai Kaioshin. Jaya est donc restée dans le corps de Buu.

°Lorsque Maelyss a libéré Buu de sa Lampe la première fois, l’âme qui était dans son corps s’est « connectée » à celle présente dans celui de Buu. Raison pour laquelle Maelyss a eu accès au passé de Buu sans le savoir par l’intermédiaire de rêves.

°Tayrun n’est pas intervenu face à Buu dans l’univers actuel car ayant créé d’autres Majins, il ne voulait pas laisser Vergas sans sa surveillance. Il préféra donc laisser la Z-team se charger de Buu.
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