Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 29 |

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Votre avis sur ; Buu ~ La légende du prince des Majin~

Excellent ! L’histoire est très originale et l’univers qu’elle propose est intrigant. J’ai envie de découvrir la suite !
2
18%
Bof. J’ai suivis, mais c’est pas ma cam. L’univers est trop décalé de ce qu’on voit habituellement.
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La race des Majins que tu développes super intéressante. J'ai envie d'en savoir plus sur eux !
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Il y a trop de Majins dans cette histoire…
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J'adore ce Buu ! Il est super classe et charismatique !
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Bof, Buu est plat et du tout respecté
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Le personnage de Maelyss est cool mais sans plus…
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J'adore Maelyss. Elle est classe et charismatique !
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Maelyss est insupportable. Je n'aime pas du tout son caractère.
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Genïe est le personnage que je préfère. Je veux la voir plus souvent !
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Genïe est cool, mais je préfère les autres Majins.
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Tes oc's sont super intéressants, j'ai envie d'en découvrir plus sur eux
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Tes oc's ne sont pas aboutis et manquent de profondeur...
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J’aime le traitement que Goten a dans cette histoire. Et le fait qu’il ait des pouvoirs magiques apporte un vrai plus au personnage.
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Bof, les pouvoirs magiques n’apportent rien au personnage et le traitement qu’il a n’est pas vraiment intéressant...
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Un petit bonjour d'un lecteur de l'ombre
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Mouais, je je vois pas trop où tu veux en venir avec cette histoire.....
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Nombre total de votes : 11

Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 8

Messagepar Lyne le Dim Oct 08, 2017 16:23

Voilà le chapitre 3 !

Bonne lecture à tous ^^
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Chapitre 35
Entre coeur et raison


— Tu es sûr de vouloir le voir ? interrogea Goten, perplexe.

Satan observa un instant de réflexion. Pour la première fois depuis qu'il avait pris sa décision, il hésitait. Et si Gohan avait raison ? Et si c'était de la folie de vouloir à tout prix revoir Buu ? Après tout, il ignorait comment le Djinn réagirait cette fois-ci en le voyant débarquer sur sa planète. Et après ce qu'il avait découvert sur le Djinn, le terrien se demandait si le Saiyan n'avait pas raison... Les débuts de négociations auprès de son gendre pour obtenir les informations concernant la vérité sur la mort de son ancien ami furent quelque peu difficiles. Les réponses du Saiyan étaient très évasives. Un peu trop au goût du Terrien...

La vérité était que lors d'une discussion avec son mari, Videl lui avait demandé de ne pas dévoiler les détails de l'affaire pour ne pas effrayer son père si ce dernier venait à poser des questions. N'en voyant pas non plus l'utilité, Gohan avait accepté de jouer le jeu. Mais il ignorait encore à quel point le père de sa femme pouvait se montrer insistant et déterminé. Il en fit du reste l'expérience lorsque ce dernier lui posa un ultimatum : celui de révéler à tout le monde que c'était en réalité lui qui avait vaincu Cell, s'il ne lui donnait pas les informations qu'il voulait. Un chantage très sournois, mais qui eut son effet sur le métis.

Il crut tout d'abord à une plaisanterie. Mais face à la détermination du Terrien, il finit par abdiquer. Il savait pertinemment que cette révélation aurait de lourdes conséquences sur lui et sa famille si son beau-père venait à mettre ses menaces à exécution. Et même s'il ne prenait pas toujours très au sérieux le comportement parfois léger et plaisantin du champion du monde, il ne tenait pas à prendre ce risque. Il lui exposa alors tout dans les moindres détails. Du moins, ce qu'il savait et ce qu'on lui avait raconté.

De l'arrivée de Babidi et ses sbires au 25ème tournoi des arts martiaux, le réveil du Djinn, en passant par la rébellion de ce dernier qui tua son maître. Le dédoublement du Majin. La raison pour laquelle il avait épargné Satan. Son combat contre Gotenks dans la salle de l'esprit et du temps, son duel contre lui... Sans oublier les multiples absorptions du démons qui avaient assimilé sa famille et ses amis. Leur libération grâce à fusion de Vegeta et son père en la personne de Vegeto avec l'aide des Potalas. Les dernières mutations de Buu...

Puis, il lui conta plus en détail la bataille finale au Kaioshinkai et la raison pour laquelle le petit Buu avait recraché son double enfantin. Quant à l'arrivée d'un Buu venu d'un autre monde, Gohan ne trouva hélas aucune réponse que le champion du monde ne savait déjà...

Satan mit plusieurs minutes à assimiler toutes les informations tant il fut déstabilisé par le récit du Saiyan. Certes, certains événements contés par Gohan ne lui étaient pas inconnus, mais jamais il n'aurait pensé que cette histoire se serait étalée aussi loin... Bien sûr, l'idée que cette aventure n'était en réalité pas le fruit de son imagination - comme il l'avait pensé au début -, avait fait son bonhomme de chemin depuis longtemps déjà. Pourtant, il se surprenait encore parfois à penser que tout ceci n'avait été qu'un affreux rêve. Un cauchemar dont il était heureux d'avoir pu se réveiller.

Et maintenant ? Qu'allait-il faire à présent qu'il disposait de tous ces renseignements au sujet du Djinn ? Fallait-il suivre le conseil avisé de sa fille et de son gendre et se méfier du démon ? Devait-il faire demi-tour et abandonner l'idée de le retrouver ? Satan oscillait. Sa raison l'appelait à rebrousser chemin, mais son coeur, lui, n'avait pas peur et l'incitait à poursuivre sa démarche... Il savait qu'il n'était plus celui qu'il avait connu. Mais une partie de lui ne pouvait se résoudre au fait de l'ignorer.

Lui apprendre les codes de bonne conduite et la vie en société. Tel était l'objectif que le champion du monde s'était fixé lorsqu'il comprit que l'attitude du Majin ressemblait ni plus ni moins à celle d'un enfant que l'on n'avait tout simplement pas éduqué. Une des raisons pour laquelle le père de Videl tenait tant à revoir le Djinn. Car au fond, il savait que ce dernier n'était pas si méchant. Il l'avait vu de ses propres yeux. Et même si ses actes jouaient en sa défaveur et que tout le monde était contre lui, Satan, lui, voulait continuer de croire en Buu.

Après tout, s'il avait réussi à s'adoucir à ses côtés, - allant même jusqu'à ce montrer gentil avec lui -, le terrien ne voyait aucune raison pour qu'il ne le soit pas avec d'autres personnes. Le tout était de le lui apprendre ! Il s'était beaucoup attaché à Buu, il était devenu un ami. Et il n'était pas question de le laisser tomber ! Il n'y avait plus qu'à espérer que le Djinn se montre coopératif et accepte son aide. Une tâche qui s'annonçait difficile. Mais Satan gardait espoir ! Et qui sait, peut-être réussirait-il à regagne sa confiance.

— Wouf !

L'aboiement de Bee sorti brusquement Satan de ses pensées. Il baissa les yeux, puis observa un instant son chien qui le fixait du regard. Ce dernier était impatient de voir le Djinn. Et son air guilleret et sa queue s'agitant vivement derrière lui étaient là pour le prouver.

— Oui, mon toutou, on y va ! Goten, c'est quand tu veux, lança le Terrien à l'adresse de l'adolescent.

— Si tu es sûr de toi, alors allons-y ! Mais je persiste à dire que ce n'est pas une bonne idée... marmonna l'adolescent avant de se téléreporter à la rencontre du Majin.



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— Tu as absorbé une puissance magicienne. Une Vergassienne... s'exclama Tayrun.

Une puissante magicienne. Une puissante magicienne... ces paroles tournèrent en boucle dans l'esprit du Djinn tel un écho sans fin. Buu reposa sur la table la fraise en gélatine qu'il s'apprêtait à manger, tandis que l'ombre d'une grimace se peignait sur son visage. Alors, elle était là depuis le début... Même bien avant qu'il n'ait assimilé les Kaioshins. Enfin, s'il se référait aux dires du Mage. Mais dans ce cas, pourquoi n'avait-il subi aucun changement ? À moins... qu'elle soit à l'origine de ses dons magiques ? Non, impossible. Ses facultés étaient Majins et non Vergassiennes ! Puis, pour quelle raison Bibidi avait-il effacé ces souvenirs de sa mémoire ? Quel en était le but ?

Le Majin fixa la part de cake à la banane et aux pépites de chocolat trônant au milieu de la table basse, alors qu'une myriade de questions se bousculaient dans son esprit. Il fallait qu'il en sache plus sur cette mystérieuse locataire. Mais de quelle façon ? Son enveloppe corporelle avait atteint sa limite depuis longtemps. Seule son âme subissait encore. Et comme cela ne suffisait pas, cette dernière semblait prendre un malin plaisir à jouer à cache-cache dès qu'il tenait de la localiser. Qu'à cela ne tienne ! Si elle voulait jouer à ce petit jeu, ils allaient jouer à deux ! Et ce serait lui qui en sortirait vainqueur. Si elle croyait pouvoir lui échapper encore longtemps, elle se trompait lourdement. Buu avait la ferme intention de traquer cette hôte "indésirable". Et pour cela, il allait employer les grands moyens...



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— Ah, bonjour monsieur Goten ! Comment allez-vous ? s'enquit une Majin bleu en souriant.

— Bonjour Ayaà, je vais bien merci ! Et vous ? J'ai contacté Tayrun et... commença le métis hésitant.

— Oui, il nous a dit que vous viendrez au manoir avec un ami pour voir monsieur Buu. Enchantée de vous connaître !

— Oh, moi de même mademoiselle ! répondit courtoisement le père de Videl à l'intention de la Djinn.

— Entrez donc, je vous en prie ! s'exclama cette dernière en écartant un peu plus la porte pour leur céder le passage.

Le duo s'exécuta aussitôt.

— Mais quel adorable chien vous avez là ! Salut, toi, fit Ayaà en approchant sa main pour lui caresser doucement la tête. L'animal fixa la démone et aboya tout en remuant la queue. Comment s'appelle-t-il ?

— Il s'appelle Bee ! répondit Satan.

— Ça lui va très bien ! releva la Majin, le sourire jusqu'aux oreilles. Venez vous installer au salon ! Je vais dire à monsieur Buu que vous êtes là, ajouta-t-elle. En attendant, puise-je vous servir quelque chose à boire ?

— Un verre d'eau ça ira très bien pour moi, indiqua Goten.

— Pour moi aussi, enchaîna le champion du monde.

— Parfait, je vous apporte ça !

Satan suivit l'adolescent au salon, puis s'installa dans le canapé quelque peu intimidé. Il avait été très surpris d'apprendre de la part de Goten qu'il existait des créatures similaires à Buu sur cette planète. Cette information avait fini peu à peu par attiser sa curiosité. D'où venaient-ils ? Avaient-ils tous la même couleur ? Étaient-ils tous comme gros comme le Buu qu'il avait connu ? Des questions que le champion du monde s'était empressé de soumettre au métis lorsqu'il avait décidé de se rendre sur la planète de son ami. Un mystère très vite élucidé par le Saiyan. Et le terrien était ravi de rencontrer les semblables du Majin.

Goten se mit à l'aise tout en observant son environnement. Ce n'était pas la première fois qu'il mettait les pieds dans la demeure de Tayrun. Ce dernier l'avait du reste invité à plusieurs reprises pour des cours particuliers. Mais il était toujours impressionné par l'immensité des pièces de la maison et surtout, leur décoration. Un agencement baroque avec une pointe de modernité. Touche apportée par les Majins résidants la propriété, préférant vivre un peu plus dans l'air du temps actuel.

Si cela ne tenait qu'à eux, ils auraient fait refaire toutes les pièces de la résidence depuis longtemps. Mais cette idée fut vite abandonnée lorsqu'ils virent la réaction peu enthousiaste du maître des lieux. Après tout, c'était sa demeure, il la décorait comme il le voulait. Et puis, ils s'y sentaient bien ici. Et ce manoir dégageait un puissant sentiment de sécurité. Une sensation que Goten et Maelyss éprouvaient également à chaque fois qu'ils pénétraient à l'intérieur...

Un léger soupir s'échappa des lèvres du fils cadet de Gokû. L'idée de revoir Buu ne l'enchantait pas. Mais Satan avait tellement insisté pour qu'il le conduise ici qu'il n'avait pas pu refuser. Et puis cela semblait tellement lui faire plaisir... Connaissant Buu il fallait se parer à toute éventualité. Il avait donc décidé de rester avec lui au cas où cela tournerait mal. Histoire de s'assurer que le champion du monde ne risque rien. Il n'y avait plus qu'à croiser les doigts pour que tout se passe bien...



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— Monsieur Buu, vous avez de la visite, annonça Ayaà en entrant dans la bibliothèque du manoir.

Le démon fronça les arcades sourcilières. De la visite ? Lui ? Ses sens lui indiquaient la présence de deux nouveaux venus dans la demeure. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement à l'instant où il reconnu à qui appartenait la seconde aura.

Satan ?

Que faisait-il ici ? Et pourquoi était-il avec Goten ?

— J'ai pas le temps, j'suis occupé, lâcha-t-il en tournant les talons pour se diriger vers l'autre bout de la pièce, un gros bouquin sous le bras droit.

— Hum, hum ! Si je puis me permettre, ils ont insisté auprès du maître pour venir vous voir... fit remarquer la Majin sur le pas de la porte, les mains jointes contre son ventre.

— Oui et alors ?

— Et alors ? C'est très impoli de faire patienter des invités ! s'indigna la jeune femme en secouant la tête tandis qu'en grimace se tissait sur son visage.

Pour seule réponse, le démon lui tourna le dos et orienta son regard sur la trentaine d'ouvrages face à lui.

"Allez, tu peux faire un effort ! Et puis il y a Satan ! Tu ne vas pas congédier ton vieil ami, quand même !" raisonna la voix de la huitième locataire.

— Mets-là en veilleuse, j't'ai pas sonné !

— Pardon ? s'offusqua Ayaà.

"S tu ne le fais pas, tu le regretteras amèrement !"insista la Vergassienne.

"Fous-moi la paix !"

Et alors que le Djinn s'apprêtait à s'emparer d'un nouveau livre, quelque chose, - ou plutôt quelqu'un -, bondit brusquement contre ses jambes. Buu mit son geste en suspens, puis baissa les yeux. Bee, le chien qu'il avait soigné et recueilli le fixait d'un air enjoué. Le démon haussa une arcade sourcilière tandis qu'il observait d'un air dubitatif l'animal. Ce dernier tourna plusieurs fois autour de lui en remuant frénétiquement la queue puis avant posa ses pattes avant sur ses jambes en aboyant.

—Bee ! Bee ! Allons, mon chien reviens ! Tu n'as pas le droit de venir ici ! s'exclama le père de Videl qui avait poursuivit le quatripède jusqu'au premier étage. Le champion du monde caressa la tête de l'animal, puis s'empara de la laisse. Bo... bonjour Buu !

— Pourquoi es-tu venu ? interrogea ce dernier.

— On m'a dit que tu habitais ici désormais, alors je... je voulais venir te rendre visite. Et Bee était très impatient de te revoir ! indiqua le Terrien.

— Je ne vis pas ici, répondit Buu. Je viens juste pour manger et prendre des informations dans la bibliothèque.

— Ah, ah bon ? Mais où est-ce que tu vis alors ?

— Ici et là, où ça me chante. Je n'ai pas besoin de logement fixe où dormir. Je dors très peu.

— Ah, je comprends...

"Buu tu pourrais être un peu plus gentil ! N'oublie pas que c'est ton ami !"

"La ferme ! J'veux plus t'entendre !"

— Et que fais-tu de tes journées ? questionna Satan.

— J'étudie la magie.

— Ah oui, la magie ! Oui, oui, c'est très bien ça ! Mais dis-moi tu n'as pas recommencé à tuer j'espère !

— Non, je préfère absorber c'est encore mieux ! sourit le Djinn.

Un léger frisson d'angoisse parcourut l'échine de Satan à cette réponse. Mieux, mieux, ça dépendait pour qui... Enfin, la bonne nouvelle c'était qu'il ne tuait plus. Cela faisait une chose de moins à régler. Qui sait ? Peut-être qu'avec le temps, il réussirait à le convaincre d'abandonner la manie d'assimiler les gens. Un exploit qui n'était pas prêt à être réalisé... Le champion du monde des arts martiaux fixa un instant son ancien ami. Il avait tant de choses à lui demander. Il ne savait pas par où commencer...

Buu semblait légèrement plus ouvert au dialogue. Mais manifestement, pas encore assez pour entamer une réelle discussion. Encore moins une discussion sérieuse. Si au fil des jours il s'était habitué à l'imposante carrure du gros Buu, il n'en était pas tout à fait de même avec cette version-là. Certes, il était moins impressionnant que l'autre. Mais il dégageait quelque chose d'étrange qui intimidait quelque peu le Terrien, ne sachant pas trop de quelle façon tourner leur conversation. Un sentiment qui n'échappa pas aux sens aiguisés de Buu.

— Bon eh bien... je ne vais pas te déranger trop longtemps. J'imagine que tu as des choses à faire, alors... commença le terrien, hésitant.

— Tu peux rester si tu veux... acheva le Djinn en posant son gros livre sur la grande table table de la pièce avant de se tourner pour faire face au champion du monde.



EDIT:

Un new dessin de super green ranger! Merci à lui pour cette magnifique illustration :3

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Dernière édition par Lyne le Sam Déc 02, 2017 23:52, édité 2 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 3

Messagepar Lyne le Mer Oct 18, 2017 10:34

Voilà le chapitre 36!

Avec mes remerciements à Xela pour son aide :)

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Chapitre 36
Un air de déjà vu


... .Sur Terre, du côté de Trunks et Goten. ...

— Quoi tu veux déjà arrêter ? lâcha le fils cadet de Gokû en reprenant son souffle.

— Ça sert à rien de continuer, t'es pas concentré ! répliqua son ami, tandis que l'aura dorée qui l'entourait s'estompait.

Une demi-heure s'était écoulée depuis qu'ils avaient entamé leur entraînement. La colère de Trunks ne faisait qu'augmenter à mesure que les minutes défilaient. S'il avait su cette après-midi que Goten était aussi ramolli, il se serait entraîné tout seul dans son coin ! Et dire qu'il avait dû insister pour qu'il le rejoigne comme ils l'avaient convenu... Une fois de plus. Une fois de trop ! L'attitude nonchalante de son ami d'enfance commençait vraiment à l'exaspérer. Et il était temps de mettre les choses au point !

— Mais qu'est ce que t'a aujourd'hui ? T'arrête pas de critiquer tout ce que je fais ! C'est quoi ton problème?

— Mon problème c'est qu'on avait dit qu’on s’entraînerait une fois par semaine. Et que ces deux mois on ne la fait qu’une seule fois ! Et encore, la dernière fois tu es arrivé en retard !

— Hey, c'est pas ma faute si j’ai beaucoup de devoirs !

— Peut être que si tu passais moins de temps dans ce pub et avec ta nana, tu serais un peu plus disponible pour tes potes !

— Ah d’accord… En fait, t’es jaloux parce que j’ai une petite amie et que je me suis fait de nouveaux amis.

— Tu divagues, mec ! J’suis pas jaloux parce que t’as de nouveaux amis. Et encore moins de ta meuf ! Mais ce qui est sûr c’est que t'as beaucoup changé et pas forcément en bien. Qu’est-ce qui t’arrives, je te reconnais plus ! En plus tu négliges nos entraînements comme si t'en avais rien à foutre !

— Je sais, excuse-moi… c’est juste qu’en ce moment j’ai d’autres préoccupations que de m’entraîner. J’ai aussi besoin de développer mes pouvoirs magiques, tu comprends ? C’est très important pour moi. Mais ça me bouffe beaucoup de temps et d’énergie aussi…

— Attends, t’es en train de me dire que tu veux arrêter nos entraînements ? Je croyais que t'avais envie d'être en mesure de défendre la terre si elle était attaquée ! Qu’on devait rester dans le top 3 de la Terre !

— Trunks, c’est juste pour quelques mois, c’est pas la fin du monde si…

— Ouais, bah amuse-toi bien avec tes pouvoirs ! Moi je préfère m’entraîner sérieusement. Au moins il y aura un de nous deux qui saura défendre la terre en cas de problème ! acheva le fils de Vegeta avant de se propulser dans les airs en s’éloignant de son ami…



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Buu survolait la capitale Est tandis qu'une pluie battante se déversait sur son corps. Au loin, les oiseaux dépliaient leurs ailes et regagnaient leur abri sous un ciel sombre déchiré par les éclairs. L'atmosphère s'était quelque peu rafraîchie depuis le début de l'après-midi. Mais rien d'alarmant. Il faisait même encore très doux sous ces 20 degrés. Une température qui n'avait rien à envier aux 25 degrés du début de journée. Buu n'avait que faire de ces soudains changements climatiques. Une seule idée accaparait son esprit. Ou plutôt deux : celle de se débarrasser de cette fichue voix en bridant la volonté de ses hôtes et vaincre Tayrun.

Hélas, ses plans n'avançaient pas aussi bien qu'il l'avait espéré. Le premier était encore en phase d'expérimentation. Quant au deuxième... il l'avait quelque peu délaissé au profit du premier. Tout était une question de dosage et de précision ! Il le savait parfaitement. Mais comment gommer les caprices indésirables de ses hôtes tout en conservant une part de leur personnalité ? Telle était la question sur laquelle Buu se penchait depuis plusieurs jours. Un mystère que le démon avait bien du mal à résoudre. Après tout, il n'avait aucune envie de supprimer certains traits de leur caractère...

Tayrun prétendait pouvoir l'aider. Et pourtant, il ne lui avait toujours pas révélé la manière de procéder. À croire qu'il le faisait exprès rien que pour l'embêter ! Ou alors, il ne voulait pas le faire... Mais Buu n'avait pas l'intention d'attendre que cette hypothèse se concrétise. Et s'il ne trouvait pas son bonheur au sein de l'école de magie, il allait le trouver ailleurs. Sur Terre par exemple. Peut-être Shenron serait-il en mesure de lui venir en aide...

La pluie s'était arrêtée. Seule quelques gouttes martelaient encore le torse nu du Djinn. Buu amorti sa descente sur la terre ferme au milieu du grand parc public de la capitale, puis s'orienta en direction de l'un des nombreux tapis de carrelage rond de tailles et de couleurs différentes, dispersé un peu partout dans le parc. Buu pénétra dans le cercle de couleur bleu et patienta. Un halo de couleur bleu anima subitement ce dernier avant de déchaîner un vent chaud qui sécha le corps et les vêtements du Majin. Très astucieux ces zones de séchages ! pensa le Djinn en quittant cette dernière. Ces Vergassiens ne manquaient décidément pas d'imagination !

Le démon s'éleva majestueusement dans les airs, puis fonça en direction de l'école de magie. Mais alors qu'il n'était plus qu'à quelques kilomètres de sa destination finale, quelque chose attira son attention. Buu s'arrêta, puis baissa les yeux. Un duel de magie était en train de se livrer, là, plusieurs mètres dessous ses pieds. Avec pour opposants, deux Vergassiens. Des étudiants d'une quinzaine d'années si son analyse était bonne. Les halo de lumière animant les adolescents ne cessaient de changer au gré des sorts qu'ils se lançaient. Et au vu de leur faible intensité, il devait probablement s'agir d'un combat amical. Un entraînement en réalité.

Une joute guère captivante aux yeux du Djinn, tant il trouvait faibles ces deux moucherons. Ils ne valaient même pas la peine qu'il s'intéresse à eux. Et leur énergie magique était bien trop risible pour être digne d'être absorbée. Pff ! Ce n'était pas avec elle qu'il allait gagner en puissance. Buu s'apprêta à reprendre sa route, laissant les deux adolescents jouer aux apprentis magiciens, quand un bruit étrange raisonna au-dessous de lui. Un son qui ressemblait fortement à un aboiement. Le Majin mit son geste en suspens et observa en contrebas. Un chien venait à la rencontre des deux écoliers. Un chiot. Un chiot aux yeux jaunes et au pelage noir.

— Wouaf ! Wouaf ! s'exclamait le petit animal en agitant la queue.

— Ah, ah ! T'as vu ça ! petit Médor veut jouer avec nous ! lâcha l'un des garçons.

— Ouais ! Eh bien, puisqu'il veut jouer, on va jouer ! lâcha son ami. Il orienta son index droit et le pointa sur le chiot. Une aura jaune encercla subitement son corps avant de projeter plusieurs disques volants.

Le quadrupède s'élança à sur eux d'un air enjoué et rapporta l'un d'entre eux au premier étudiant.

— C'est bien, c'est bien ! fit ce dernier en saisissant le disque de la gueule de l'animal pour le relancer.

Buu fixa un instant le chiot détaler sur plusieurs mètres, puis sauter avant de saisir l'objet dans sa gueule. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il vit un rayon rouge heurter sa patte droite, le faisant tomber par terre.

— Oups ! Je crois que je me suis trompé de sortilège, nota le deuxième adolescent d'un air faussement navré.

— Ah, ah ! Allez, petit chien relève-toi ! ricana le second Vergassien.

L'animal s'exécuta, puis couru en direction des deux apprentis. Les yeux de Buu s'arrondirent subitement comme des soucoupes à l'instant où nouveau rayon frappa le chiot de plein fouet. Le quadrupède s'écroula au sol, inconscient. Un grognement s'échappa des lèvres du Djinn, tandis que des veines s'imprimaient sur ses tempes.

— Ah, je crois qu'il n'est plus en mesure de jouer cette fois-ci, dommage ! lâcha le deuxième garçon.

— Ouais ! Tant pis ! Allez, viens on s'en va ! acheva le premier étudiant en tournant les talons.

Buu arma ses poings serrés tandis que la colère achevait de faire bouillir son être. De vieux souvenirs refirent brusquement surface. Des souvenirs qu'il pensait avoir oublié depuis longtemps, mais qui à sa grande surprise étaient toujours aussi immuables. Il revoyait Bee jouer joyeusement à la balle. Il repensait à cet étrange sensation qui s'était emparée de lui lorsque la balle perdue de cet brigand Terrien avait violemment percuté son chien avant de gravement le blesser... Un mélange de stupeur et d'incompréhension. La douloureuse révélation de la cruauté humaine. Une réalité que Buu n'avait jamais soupçonné jusqu'alors étant persuadé qu'il n'existait pas d'être aussi méchants que son maître. S'il avait su... Pourquoi Satan ne lui avait-il rien dit ?

Une légère grimace se peignit sur les lèvres du Djinn en pensant au Terrien. La dernière rencontre avec ce dernier n'avait duré guère plus longtemps que la première. Dix minutes en plus, si ce n'était pas moins... Il savait que le champion du monde n'était pas du genre à abandonner aussi rapidement la partie. Mais jamais il n'aurait pensé qu'il reviendrait aussi vite à la charge. Et sur Vergas qui plus est.... C'est qu'il avait du cran ! Un trait de caractère que Buu appréciait et ce, particulièrement lorsqu'il pouvait s'en amuser. Il ignorait encore quelles étaient les réelles motivations du champion du monde. Et même si une part de lui rejetait la présence du Terrien, l'autre était contente de le revoir. La seule personne qui l'acceptait pour ce qu'il était.

Malheureusement, Babidi et certains Terriens n'étaient pas les seuls êtres malveillants existants dans l'univers. Et le comportement abject de ces deux Vergassiens était là pour le prouver...

— ... S'en prendre à un chiot sans défense, quel courage messieurs ! lança-t-il pour attirer l'attention des deux étudiants.

— Hey, passe ton chemin, Majin ! On ne t'a pas invité ! répliqua le premier garçon.

— Pff, c'était prévisible.

Le démon fronça les arcades sourcilières tandis qu'il orientait sa main droite tendue à plat en direction des deux écoliers. Un halo de couleur rose jaillit subitement dans la paume de sa main avant de former un kikoha. Il s'apprêta à tirer, puis... se ravisa. Il savait que les Gardiens Majins répliqueraient dès la première seconde s'il tentait de leur faire du mal. Et il n'avait aucune envie de perdre son temps avec des choses aussi futiles que les amendes et les procès. Il avait des chose plus importantes à faire.

Résigné, et d'un bref mouvement de la crête, il les changea en un tas de fumier et de déchets. Des formes qui à ses yeux, reflétaient particulièrement bien leur nature profonde... Buu amorti sa descente, puis s'approcha du chien gisant au sol. Il respirait encore. Une chance ! Le Djinn leva sa main droite, puis l’approcha du corps de l'animal, alors qu’un petit faisceau rose jaillissait de la paume de sa main. Quelques secondes plus tard, la blessure infligée par l'un des Vergassien se referma comme si de rien n'était. Le quadrupède ouvrit doucement les yeux, puis se redressa en secouant la tête avant de fixer le Majin.

— Tu peux partir maintenant, s'exclama Buu en tournant les talons.

Mais alors qu'il s'apprêtait à se volatiliser, l'animal agrippa fermement le bas de son pantalon à l'aide de sa gueule. Buu baissa les yeux et observa un instant. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsque le chiot se mit à tourner autour de lui avant de frotter sa tête contre lui. Une scène qui avait comme un air de déjà vu. Une situation un peu trop troublante pour le Majin.

— Allez, va-t-'en j'te dis ! fit-t-il en chassant l'animal du revers de la main droite. Mais ce dernier ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Il semblait vraiment vouloir remercier le Djinn de l'avoir soigné. Ne voulant pas s'éterniser plus longtemps, Buu se téléporta, laissant seul petit chiot abandonné. Il fallait qu'il avance dans ses projets. Et puis... qu'allait-il faire d'un chien ?
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 4

Messagepar omurah le Mer Oct 18, 2017 20:14

Cet arc 2 commence vraiment bien, voilà trois chapitres d'affilé que je lis et que je trouve tous réussis et sans note dissonante !
J'ai souri au moment où Buu transforme les deux gus en tas de fumier :lol:
J'ai eu mal pour le chien aussi, content de voir qu'il s'en sort à la fin :cry:
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 4

Messagepar Lyne le Jeu Oct 19, 2017 9:50

omurah a écrit:Cet arc 2 commence vraiment bien, voilà trois chapitres d'affilé que je lis et que je trouve tous réussis et sans note dissonante !

Huuw! Alors en principe lorsqu'on lit ce genre de phrase, c'est que c'est plutôt bien très bien parti :P
C'est bon pour moi donc !

J'ai souri au moment où Buu transforme les deux gus en tas de fumier :lol:
J'ai eu mal pour le chien aussi, content de voir qu'il s'en sort à la fin :cry:

Cette image les représentait bien je trouve mdrr

En tout cas merci pour ton retour Omurah ! J'espère que la suite te plaira autant, je vous réserve des surprises :D
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 4

Messagepar Lyne le Jeu Oct 26, 2017 13:49

Voilà le chapitre 37 !

Mes remerciements à Xela pour sa relecture !

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Chapitre 37
L'invité surprise



... .Sur Terre dans la maison des Son. ...




— On aurait peut-être dû attendre avant de le lui dire...

— Chichi, cela n'aurait rien changé et tu le sais aussi bien que moi, s'exclama Gyumao.

— Mais regarde dans quel état elle s'est mise ! C'est la deuxième crise de la journée... sanglota la mère de famille.

— Ça va s'arranger ma chérie ne t'inquiète pas. Elle est encore jeune, c'est normal qu'elle n'accepte pas la situation. Il faut lui laisser le temps de faire son deuil et tu verras qu'avec le temps, elle comprendra, assura le grand-père de Gohan en posant sa main sur l'épaule de la jeune femme en signe de réconfort avant de prendre place sur une chaise à côté de sa fille.

Agenouillée face au canapé, les doigts serrés, crispés sur le mouchoir en tissus qu'elle tenait entre les mains, la mère de famille fixa avec appréhension le visage de sa fille endormie sur le canapé beige du salon. L'annonce de la mort de Gokû était tombée comme un couperet sur la tête de Chichi. Si la cheffe de maison essayait tant bien que mal de faire face à la situation avec le soutien de son fils aîné et de son père, il n'en était pas du tout de même pour la plus jeune membre de la famille. Cinq jours s'étaient écoulés depuis la disparition de Gokû et Maelyss n'arrivait pas à surmonter la douloureuse nouvelle.

Comment expliquer à une petite fille de sept ans que son papa ne rentrerait plus jamais à la maison parce qu'il avait décidé de rester dans l'autre monde ? Comment trouver les mots ? Maelyss était une petite fille très éveillée et elle comprenait déjà beaucoup de choses pour son âge. Mais elle restait une enfant. Une fillette extrêmement attachée à son père. Lui mentir fut la première idée qui lui passa par la tête, mais elle l'abandonna très vite. Elle choisit donc de lui dire la vérité. Hélas, la réaction de sa fille fut encore plus vive que ce qu'elle s'était imaginé...

— Oh, elle se réveille ! annonça Gyumao.

— Il est où papa ? s'exclama Maelyss en redressant sur le canapé. Je veux voir papa ! ajouta-t-elle avant d'éclater en sanglots.

— Oh ma toute douce… fit son grand-père en la serrant doucement contre lui. Calme-toi ça va aller...

— Pourquoi il ne veut pas revenir ? Pourquoi il nous abandonne ! Je veux qu'il revienne ! Je veux mon papa ! Je veux mon papa !!!!!!!!!!!! hurla la petite fille.

Une aura verte anis enveloppa la jeune métisse, repoussant violemment son grand-père et sa mère qui s'écrasèrent contre le mur du salon. Les rideaux prirent subitement subitement feu et toutes les vitres de la maison se brisèrent en mille morceaux sous les yeux horrifiés de Clichi et de son père.

..

.........


............................

— Je n’en peux plus ! Elle n’arrête pas de pleurer ! Elle passe de phases destructrices aux crises de larmes que je n’arrive pas à apaiser. Ça fait deux mois que Gokû est parti et elle reste toujours aussi inconsolable ! Je ne sais plus quoi faire… se lamenta Chichi avant de prendre un mouchoir pour essuyer ses larmes.

— Pourquoi tu ne l’envoies pas quelques temps sur Vergas ? interrogea-t-elle.

— Sur Vergas ? Tu n’y penses pas ! C’est mon bébé, je ne pourrai pas la laisser !

— Mais et si c’était la seule solution ? Chichi regarde-toi, tu es épuisée ! Cette petite est perturbée, elle a le sentiment d’avoir été abandonnée par son père, c’est normal qu’elle soit triste et en colère ! Et au fond, je la comprends… Mais vous ne pouvez pas rester comme ça indéfiniment. Ce n’est pas sain ! Ni pour elle, son frère ni pour toi et ce petit être que tu vas mettre au monde ! Il lui faut un encadrement spécialisé. Et même s’il existe de très bons pédopsychiatres ici, je doute qu’ils sauront faire face si elle se met à briser les fenêtres et à mettre le feu aux meubles…

— Tu crois vraiment que ça va l’aider si je l’envoie sur Vergas ?

La fille du Dr. Brief observa son amie, ne sachant quoi répondre. Son regard se posa ensuite sur les débris des mouchoirs en papiers éparpillés autour de la femme de Gokû sur l'immense canapé de son grand salon. Heureusement qu'elle avait fait le plein de la réserve de mouchoirs...

— Je ne sais pas, avoua-t-elle franchement après quelques secondes de réflexion. Mais ce qui est sûr c’est qu’elle sera dans un environnement plus adapté qu’ici…


..


.........


.............................


— Lylyss, le petit déjeuné est prêt !

La voix raisonnante de Genïe sortit brusquement Maelyss de ses pensées.

— Oui, oui, j'arrive !

La Saiyanne retira ses lunettes de lecture, posa son livre de sortilège, puis quitta son lit avant de se téléphoner dans la cuisine du rez-de-chaussée.

— Hm... je meurs de faim ! Qu'est-ce que tu as fait de bon ?

— Bouillie de riz avec bacon et oeufs brouillés, des toasts, des crêpes, du fromage, beurre, confiture, kiwi, framboises, jus d'orange et thé, indiqua la Gardienne.

— Ça sent bon en tout cas ! souligna la Saiyanne avant de s'assoir à table. Merci Genïe !

— De rien ! Tu as pu dormir cette nuit ?

— Peu. On est à quatre jours de la pleine lune et je ressens déjà les premiers signes qui y sont liés arriver. J'espère que ça va bien se passer...

— Lylyss, tu n'as pas à t'inquiéter. Tu cacheras ta queue de singe et on fermeras les volets par mesure de précautions comme on l'a toujours fait.

— Je sais... Mais cet état d'agressivité et d'extrême agitation m'inquiète. C'est comme si le fait d'empêcher la transformation accentuait le côté animal que je tente de refouler. Tayrun pense... la fille de Gokû marqua une pause, le temps de trouver ses mots tout en se mordant la lèvre inférieure. Il pense que ça me ferait du bien de me laisser aller à cette transformation de temps en temps...

— Il n'a peut-être pas tort tu sais. Cela te permettrais de libérer cette agressivité enfouie au fond de toi.

La combattante secoua la tête en signe de négation.

— Ça me rappellerait de mauvais souvenirs... Ces fois où Darkon m'emprisonnait dans cette cage exposée à la lune. Je ne sais pas comment il s'y prenait, mais il prenait un malin plaisir à se servir de cette agressivité pour renforcer ses pouvoirs et ceux des autres par la même occasion. Bloquer la transformation influe fortement sur mon humeur et mon comportement, mais au moins je garde un semblant contrôle que je n'ai pas du tout lorsque je je suis en oozaru. Alors quitte à choisir, je préfère encore être très agitée, même si cela ne me plaît pas particulièrement...

— Oui, je comprends ce que tu veux dire... Cela dit, je pense que tu devrais sérieusement songer à couper cette queue de singe. Cela t'aiderait à te sentir mieux !

— Je sais, mais elle fait partie de moi, de mes origines, j’y tiens ! Je sais que c'est absurde, mais si je la retire, c’est comme si j'enlevais ne partie de mon être. J’aurais le sentiment de ne plus être moi, tu comprends ?

— Pas vraiment non, mais bon je respecte ton choix.

Un sourire se tissa sur les lèvres de la métisse. Elle saisit plusieurs crêpes, puis y étala généreusement de la confiture de fraises avant de dévorer ses crêpes en deux minutes à peine. Mais alors qu'elle allait s'apprêtait à s'emparer de sa bouillie de riz, un bruit étrange raisonna dans le jardin. La guerrière stoppa sa dégustation, puis tourna légèrement la tête pour se concentrera sur ledit bruit.

— Qu'est-ce que c'est que ça ? lâcha-t-elle, surprise.

— Quoi ?

— Y a un bruit bizarre dans le jardin.

Le regard des deux amies se croisèrent l'espace d'un instant. Piquée par la curiosité, Maelyss quitta sa chaise, puis alla voir de quoi il en retournait. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise, lorsqu'elle aperçut un petit chiot noir aboyer derrière la baie vitrée du salon.

— Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ? s'exclama-t-elle en ouvrant la grande porte coulissante pour caresser la tête de l'animal.

— Lylyss, qu'est-ce que... Genïe se tût. Son visage s'illumina subitement à la vue du quadrupède. -Wouaaaaaah ! Qu'il est mignon ce petit toutou ! s'exalta-t-elle en joignant ses mains en prière contre sa poitrine, alors qu'un large sourire s'étalait sur son visage. Salut, toi ! Oh, woui que t'es beau toi alors ! ajouta-t-elle, complètement gaga en grattant et massant la tête du chien. Mais d'où est-ce qu'il sort ? Tu crois qu'il s'est perdu ?

— Possible. En tout cas il n'a pas de collier... indiqua Maelyss.

— Viens, je vais te donner à boire ! annonça la Gardienne en laissant l'animal entrer dans le salon.

— Euh, Genïe... tu es sûre que... commença la métisse, hésitante.

— C'est un bébé, que veux-tu qu'il fasse ?

À peine rentré dans le salon, le chien détala en direction des escaliers menant au premier étage sous le regard médusé des deux amies. Buu sortait de sa chambre après une petite heure de sieste en baillant. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas dormi comme ça. Mais alors qu'il était sur le point de prendre les escaliers, quelque chose, - ou plutôt, quelqu'un -, lui bondit dessus. Les yeux du Majin s'écarquillèrent de surprise. C'était le chien qu'il avait soigné et libéré des griffes de ces deux Vergassien, la veille. Que faisait-il ? Et comment l'avait-il retrouvé ? Buu se dégagea de l'animal et tenta de le chasser à nouveau, en vain. Le quadrupède ne cessait de frotter sa tête contre ses jambes en remuant la queue. Un spectacle qui n'échappa au regard étonné de Genïe et Maelyss, venant de faire leur entrée dans le couloir du premier étage.

— Non mais je rêve... souffla Genïe, tandis qu'une grimace s'étalait sur son visage. Ne me dit pas qu'il est venu pour lui !

—... Faut croire que si, nota Maelyss. Remarque, ça fait au moins une personne qui l'aime, ajouta-t-elle d'un ton sardonique.

— Il me semblait bien que j'avais entendu du bruit en bas, raisonna la voix de Tayrun en descendant les marches du deuxième étage. Que fait cet animal ici ? interrogea-t-il.

— On ne sait pas. On l'a trouvé dans le jardin, expliqua Genïe. Mais lorsque j'ai voulu le faire entrer pour lui donner à boire, il a filé retrouver Buu. Je me demande d'ailleurs bien pourquoi... marmonna-t-elle.

— Est-ce vrai, Buu ? questionna le mage.

— Hm... Il se faisait maltraiter par des adolescents hier. Il était blessé, alors, je l'ai soigné, répondit simplement le Djinn.

— Attends, tu veux dire que tu as sauvé ce petit chien ? lança Genïe, sceptique.

— Oui, et alors ? répliqua le Majin.

Un léger sourire s'immisça sur les lèvres de Tayrun. Ses efforts commençaient enfin à être récompensé. Ce n'était pas trop tôt ! Et dire qu'il commençait à désespérer que cela arriverait un jour. Bien sûr, la partie était encore loin d'être gagnée. Mais le Vergassien avait bon espoir qu'un jour, le Majin deviendrait beaucoup plus sociale.

— Excellent. Vérifiez s'il a un maître. Et si tel n'est pas le cas, Buu, tu pourras le garder, déclara-t-il.

— Qui a dit que je voulais de ce chien ?

— Quoi ? Mais je croyais que vous ne vouliez pas d'animal au manoir ? fit remarquer Maelyss.

— Eh bien j'ai changé d'avis.

Une grimace s'étendit sur le visage de la Saiyanne.

— Bon, je vous laisse les enfants. J'ai des cours qui m'attendent, acheva le mage avant de s'éclipser.

— Chic ! On va avoir un chien ! s'enthousiasma Genïe. Va falloir qu'on lui trouve un nom !

— Ne t'emballe pas trop, il faut d'abord qu'on s'assure qu'il n'a pas de maîtres, s'exclama la guerrière.

— Ah oui c'est vrai... Tu peux regarder ça ? je dois aller voir Gelanaà. La pauvre, le repas avec tes parents la met dans tous ses états. Il faut que j'aie la rassurer ! indiqua la Djinn rose avant de se téléporter à son tour.

— D'accord... Bon, Buu tu m'aide ? fit la fille de Gokû.

Pour seule réponse, le démon tourna les talons et s'orienta en direction des escaliers menant à la cuisine, suivit par le chiot.

— ...Ne te sens pas concerné surtout ! lança-t-elle à l'intention du Djinn.



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Un léger soupir s'échappa des lèvres de Gelanaà alors qu'elle fixait les robes suspendues en lévitation en face d'elle. Cinq minutes s'étaient écoulées depuis qu'elles les avaient sorties du grand placard. Et elle n'arrivait toujours pas à se décider. Les yeux de Gelanaà firent l'aller-retour entre les deux vêtements qu'elle avait sélectionnés. Robe bustier, bretelles ? Longue, courte ? Cintrée, évasée...

Un cruel dilemme pour la Majin qui aurait bien aimé les porter toutes les deux. Fuchsia ? Non, avec sa peau violet parme, ça ferait bien trop flashy. Elle n'allait pas à une soirée dance floor ! Violet prune lui semblait être un choix plus indiqué.. C'était sobre et raffiné. Les yeux de la Majin s'écarquillèrent légèrement. Et si c'était trop sombre ? Peut-être devait-elle choisir une autre couleur ? Une mine dépitée se peignit sur le visage de Gelanaà, tandis qu'elle se laissait tomber assise sur son lit. Elle n'y arriverait jamais !

— Lana, ça va comme tu veux ? s'enquit Genïe en poussant doucement la porte de la chambre de sa soeur.

— Non ! Je n'arrive pas à me décider ! Je crois que je ne vais pas y aller tout compte fait...

— Hey, tu ne vas te priver de cette soirée sous prétexte que tu n'arrives pas à choisir une tenue quand même !

— J'aimerais bien t'y voir, tiens ! De quoi aurais-je l'air si je me rend chez les parents de Goten habillée comme un sac à patates = C'est la première fois qu'il me présente à eux. J'aimerais faire bonne impression tu comprends ? En plus, je parie qu'ils sont réticents à l'idée que je sois une Majin...

— Enfin, Gelanaà, ce ne sont pas des monstres ! Ils sont très gentils tu sais ! La preuve, ils m'ont bien acceptée ! sourit Genïe.

— Oui, mais tu n'es pas la petite amie de Lylyss, toi.

— C'est vrai, reconnut la Gardienne. Il est vrai aussi qu'ils ont été quelque peu surpris de ma présence. Mais ils ont très vite compris que je n'étais pas une mauvaise personne. Et ils se sont habitués sans problèmes.

— Si tu le dis...

— Gelanaà, tu es une fille adorable et intelligente ! Je suis sûre qu'ils t'apprécieront également.

— T'en est sûre ?

— Évidemment ! Tu es ma soeur après tout. Bon, voyons voir ce que tu as choisis. Hm... Le fuchsia est trop voyant. Tu devrais mettre la robe à bretelles prune, indiqua la Djinn.

— Tu crois ?

— Oui, cette couleur vas bien à ton teint et en plus, ça met tes pupilles améthyste en valeur ! En revanche, je la ferais plus cintrée. Ce style évasé fait un poil trop fillette.

— Comme ça ? questionna la démone violette, en resserrant la robe au niveau de la taille et des hanches d'un bref mouvement de sa petite crête située sur la tête.

— Non, ça c'est trop moulant, répliqua Genïe avant d'élargir légèrement le vêtement d'un rapide geste de l'index de sa main droite. Voilà qui est mieux. Maintenant voyons ce que ça donne sur toi ! ajouta-t-elle en faisant apparaître la tenue sur sa petite soeur. Tu es ravissante !

— Merci Genïe ! Pour les chaussures, je pensais à ces escarpins noirs et ces anneau argentés ainsi que ce bracelet comme accessoires, ça ne fait pas trop ?

— Non, du tout ! Mets-les pour voir !

La petite amie de Goten s'exécuta.

— Très chic ! Mais sans en faire trop, c'est parfait !

— Et pour la coiffure ? interrogea Gelanaà à l'adresse de sa sœur.[/color]??

— Je vais m'en occuper.

— Voilà ! Tu es magnifique comme ça !

— Tu es sûre que ça ne fait pas un peu trop ce chignon décoiffé ? questionna Gelanaà, perplexe.

— Mais non ! En plus c'est revenu à la mode chez nous. Alors, profites-en ! Bon, je te laisse. J'ai encore des courses à faire. Et ne t'en fais pas pour cette soirée, tout se passera bien, j'en suis certaine ! Tu me raconteras hein ?

— Oui, c'est promis ! Merci Genïe.

Gelanaà regarda Genïe s'éclipser avant de se contempler devant son miroir. Son aînée avait raison, elle ne devait pas être aussi nerveuse. Après tout, ce n'était qu'une réunion dans le but de faire connaissance avec la famille de Goten. Pas un examen de fin de formation de Gardiens. Bien sûr, tout cela était que purement théorique. Elle savait bien que l'interrogatoire était un rite de passage obligatoire lorsqu'on entrait dans une nouvelle famille. Encore plus lorsqu'il s'agissait d'une famille terrienne.

Elle s'attendait donc à ce qu'on la cuisine plus ou moins longtemps pour qu'elle parle d'elle et de sa vie sur Vergas. Ce qu'elle allait bien sûr faire avec plaisir. Elle n'avait du reste rien à leur cacher. Mais l'idée de rencontrer pour la première fois sa belle famille la mettait dans un état tel, qu'elle craignait de commettre des impaires et de se ridiculiser. Le pire des scénarios aux yeux de Gelanaà qui espérait tant leur faire bonne impression. Elle ne se pardonnerait pas si elle venait à faire des gaffes à cause d'un stupide stress qu'elle seule, s'infligeait...

Deux mois s'étaient écoulés depuis qu'ils avaient décidé de se mettre ensemble. Deux mois de pur bonheur. Elle n'aurait jamais pensé éprouver de tels sentiments. Encore moins pour un humain. Elle avait l'impression de flotter sur un nuage, un nuage sur lequel elle avait bien du mal à redescendre. Ce qui n'avait pas échappé aux yeux de ses amis et de ses collègues de travail, la jugeant un peu trop distraite à leur goût. Un état d'esprit qui avait bien failli lui faire défaut lorsqu'elle dû intervenir au sein d'une bagarre de civils Vergassiens dans le parc de la capital ouest.

Une bonne majorité des Djinns voyaient les relations Majins-humains d'un très mauvais oeil. Raison pour laquelle Gelanaà avait éventé le fait qu'elle était en couple avec l'un d'entre eux qu'à ses amis proches, leur demandant de garder le secret. Elle n'avait aucune envie de subir les moqueries et les plaisanteries ô combien douteuses de ses collègues si sa relation venait à leur être dévoilée.

Et puis, le principal c'était qu'elle se sentait bien avec Goten. Le reste n'avait pas d'importance... La Gardienne enfila son deuxième escarpin noir, puis quitta sa maison, avant de se volatilisa vers la zone de téléportation de la station spatiale de la planète. Une image holographique émanant de montre se trouvant dans son sac à main s'imposa subitement face à elle.

11:50.

Il n'allait plus tarder à présent. Mais alors qu'elle attendait patiemment l'arrivée de son petit ami, des doutes envahirent soudainement son esprit.

Et si elle faisait une bêtise ? Si les relations Majins-humains étaient trop compliquées comme le laissait entendre Mahaa ? Elle n'avait que dix-huit ans. Lui était jeune aussi. Trop ? Absurde ! Ils n'avaient que deux ans d'écart. Devait-elle le marquer si cela devenait encore plus sérieux ? Elle avait encore de nombreux siècles devant elle à vivre. Devait-elle les gâcher pour un amour de jeunesse ? Pourtant, si elle ne le faisait pas, elle risquait de le perdre. Elle l'aimait. Et elle ne pouvait se résoudre à l'idée qu'une autre prenne sa place. Suivre le conseil de Djuu ne l'enchantait pas. Mais c'était un risque à prendre. Et la meilleure solution qui s'offrait à elle, à ce jour. Et puis... ils avaient le temps de découvrir l'amour. Alors, au diable les conventions ! Et tant pis s'ils n'étaient pas reconnus. De toute façon, elle s'en fichait. D'ailleurs, elle avait bien assez de temps pour réfléchir à ce qu'elle allait faire... Goten venait d'arriver.


Spoiler
Pour ceux/celles qui ne s'en rappellent pas, Goten et Gelanaà se connaissaient déjà depuis deux mois avant de s'être mis ensemble. Goten avait déjà parlé d'elle à sa famille bien avant qu'ils se mettent en couple :)
Dernière édition par Lyne le Sam Fév 24, 2018 13:14, édité 1 fois.
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 5

Messagepar Lyne le Sam Nov 11, 2017 13:45

Voilà le chapitre 5 !
Avec mes remerciements à Xela pour sa relecture :)
Bonne lecture à tous ^^
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Chapitre 38
Entrer dans l'arène




Gelanàa marcha aux côtés de Goten en silence, la mine crispée et le corps tétanisé. Un noeud se forma à l'intérieur de son estomac lorsqu'ils atteignirent la porte de la demeure familiale.

— Ça va aller, t'inquiète pas ! s'exclama le métis en déposant un baiser sur la tempe droite de la Majin.

— Bon sang ! Je suis tellement angoissée ! Je suis sûre que ça se voit que je suis angoissée ! J'ai pas trop de gouttes de sueur au moins ?

— Mais non, tu es parfaite ! Détends-toi, je suis certain qu'ils vont t'adorer !

— Tu... tu crois ?

— Bien sûr. Allez, viens ! Ils vont finir par se poser des questions si on entre pas, acheva le fils de Gokû en prenant la main de la Djinn.

Le métis était si excité à l'idée de présenter sa petite amie à sa famille qu'il dû se faire violence pour effacer le sourire imbécile qui menaçait de fendre son visage deux. Un fait qui n'échappa pas au regard de Gelanaà qui sourit intérieurement malgré son appréhension. Un profond soupir s'échappa des lèvres de la démone alors qu'elle franchissait le seuil de la maison. L'heure était à présent venu pour elle d'entrer dans l'arène !


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Un large sourire anima le visage de Chichi, tandis qu'elle coupait en petits cubes un assortiment de légumes. Le jour-J était arrivé ! Elle allait enfin rencontrer la mystérieuse petite amie de son fils cadet. Sa longue - et insupportable - insistance avait finalement eu raison de ce dernier. Il fallait dire que Chichi était une experte en matière de persuasion. Rien ni personne ne lui résistait. Ou presque.

Elle avait été très surprise d'apprendre que son plus jeune enfant avait trouvé un nouvel amour. Et dire qu'elle pensait qu'il avait grandement laissé les flirts de côté pour se consacrer à ses études... pure illusion. Enfin, elle ne pouvait pas le blâmer, c'était de son âge après tout. Elle ne pouvait pas l'empêcher de sortir avec une jeune fille. Son étonnement s'avéra bien plus grand lorsque le métis lui annonça qu'il s'agissait d'une Majin...

Révélation que Chichi mit plusieurs minutes à assimiler. Elle crut d'abord à une blague... qu'elle se garda bien de signaler, préférant ne pas attiser de conflits inutiles. La vérité étant qu'elle aurait préféré que la "fiancée" de son fils soit une terrienne. Une humaine du moins. Non pas qu'elle était raciste ! Elle appréciait d'ailleurs énormément Genïe. Mais cette relation pour le moins atypique faisait naître quelques appréhensions dans l'esprit de la mère de famille. Oh, ce n'était pas le caractère, ni l'attitude de la jeune fille qu'elle craignait. Elle savait que de ce côté-là, Goten était sûrement tombé sur une très bonne personne. Après tout, Genïe étant une femme adorable à souhait, il n'y avait aucune raison que sa soeur ne le soit pas également.

Mais les probables agissements de Gelanaà l'inquiétait quelque peu. Elle avait peur que cette dernière distraie trop son fils l'empêchant d'étudier convenablement. Et par-dessus tout : l'idée que Goten fréquente une fille venant d'une autre planète l'angoissait terriblement. Et s'il avait l'intention de quitter la demeure pour la rejoindre ? Il était bien trop jeune pour ça. Il passait déjà suffisamment de temps sur Vergas. Elle ne voulait pas que la Majin le persuade de s'établir là-bas ! Maelyss avait déjà un pied à moitié sur Terre, à moitié sur Vergas. Il était hors de question que Goten en fasse de même. Il resterait sur Terre ! Avec elle. Et si Dendé entendait ses prières, il ferait comme son frère en habitant pas trop loin de chez elle afin qu'elle puisse le voir régulièrement !

— Maman, c'est nous ! raisonna la voix de Goten en pénétrant dans la demeure familiale.

— Ah mon chéri, te voilà ! s'exclama la mère de famille en accueillant le jeune couple. Et voici donc Gelanaà, je suis ravie de faire ta connaissance. Goten nous a beaucoup parlé de toi !

— Moi de même madame Son ! répondit la jeune fille. Je vous ai apporté un petit cadeau, ajouta-t-elle avant de faire apparaître un magnifique bouquet de fleurs bleu et jaunes, animées par un halo de lumière blanc.

— Oh, merci Gelanaà, il est magnifique ! s'exalta Chichi en contemplant le bouquet. Eh bien Goten, fais-là entrer au salon !

— Euh, oui, oui, bien sûr ! lâcha ce dernier avant de conduire la Majin dans l'une des pièces maîtresses de la maison, là où son frère, sa belle-soeur et sa nièce l'attendaient, tranquillement installés dans les canapés.

— Bonjour ! s'exclama Gelanaà en souriant, tandis que Gohan et Videl se levèrent et s'approchaient pour la saluer.

— Gelanaà, voici mon frère Gohan, et sa femme Videl, présenta l'adolescent.

— Je suis enchantée de vous connaître ! Et cette petite doit être Pan, nota la Majin en souriant à l'enfant dans les bras de sa mère. Elle est encore plus mignonne en vrai !

— Merci ! Nous aussi nous sommes ravis de te rencontrer, fit remarquer Gohan en serrant la main de la Djinn.

— Allez, asseyez-vous sur les canapés, je vais vous apporter quelque chose à boire, déclara Chichi en achevant de mettre les fleurs dans un beau vase bleu.

— Papa n'est pas encore là ? s'enquit Goten surpris.

— Le déjeuné est presque prêt, il ne devrait plus tarder à présent, répondit sa mère en déposant un plateau contenant deux boissons. Tiens, voilà pour toi Gelanaà. Je sais que Genïe aime beaucoup cette limonade quand elle vient ici, j'espère que toi aussi ! ajouta-t-elle en tendant le verre à la Majin.

— J'en suis sûre !

— Alors, Gelanaà, commença Gohan en s'installant dans le canapé aux côtés de sa femme. Goten nous a dit que tu travaillais dans la sécurité sur Vergas...

— Absolument. J'intervins lors d'altercations entre Majins ou Vergassiens habitant les grandes capitales Vergassiennes. Je suis chargée de régler les conflits et dans la mesure du possible, apaiser les esprits, expliqua la jeune fille. Mais je suis affectée qu'aux villes fréquentées par les Majins et les Vergassiens, précisa-t-elle.

— Intéressant ! Et vous êtes beaucoup de Djinns à faire ça ?

— Oui. Et à vrai dire, il n'y a presque plus de Vergassiens qui font ce travail-là. Tout comme le métier de médecin d'ailleurs... En réalité, il y a deux sortes de Gardiens. Ceux qui opèrent exclusivement sur le territoire Majin. Et ceux qui interviennent sur celui des Vergassiens.

— Et t'aimes-tu faire lorsque tu ne travailles pas ? questionna Chichi.

— Je fait de la danse. Je fais d'ailleurs parti d'un groupe assez célèbre sur ma planète. J'aime dessiner et je me suis aussi lancée dans la dégustation professionnelle de pâtisseries pour dénicher de nouveaux talents.

— Oui, d'ailleurs maman, je t'en ai rapporté ! indiqua Goten en faisant apparaître une boite pleine avant de la tendre à sa mère.

— Ah tu y as pensé cette fois ! Merci mon chéri ! lâcha cette dernière. Allez venez, on va passer à table !



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Un soupir d'agacement s'échappa des lèvres de Maelyss tandis qu'elle étalait la crème pâtissière sur son gâteau. Quel tâche celui-là ! Non seulement il ramenait un chien au manoir et en plus il ne prenait même pas la peine de s'assurer qu'il avait un maître. Buu préférant vaquer à ses propres occupations plutôt que de l'aider, elle dû se coltiner cette tâche toute seule. C'était son chien à lui, et pas à elle ! Pourquoi ça avait été à elle de s'assurer qu'il appartenait à quelqu'un ? Ah, elle le retenait ! Et qu'il vienne lui faire ne serait-ce qu'une réflexion, elle allait le recevoir comme il le méritait !

Elle avait d'autres choses à faire que ça. Comme... confectionner des gâteaux et autres pâtisseries pour faire la promotion de leur établissement. Genïe l'avait chargée de commencer les préparations le temps qu'elle revienne de ses derniers achats. Deux heures s'étaient écoulées depuis que la Saiyanne s'était mise aux fourneaux. Et aucun incident n'était venu perturber son travail. Du moins, jusqu'à maintenant. Elle ne s'était pas encore attelée aux tartes au citron qui lui donnaient tant de fil à retordre. Et en réalité, elle préférait laisser Genïe s'en charger.

La bonne nouvelle dans tout ça, c'était qu'elle ne s'était pas énervée depuis deux jours et elle avait la ferme intention de continuer sur cette lancée. Pour peu bien sûr que Buu daigne lui laisser cette possibilité. Ce qui hélas, demeurait encore très incertain au vu du comportement qu'affichait le démon. Tout compte fait, manger des bananes et les pommes en cas de crise, - bien qu'étant un très mauvais tic, - s'avérait finalement un très bon moyen pour se détendre et calmer ses nerfs, souvent à fleur de peau. Et Maelyss était ravie de ne plus céder aussi facilement à son côté soupe au lait. Même s'il n'était jamais loin. Même si elle savait qu'il ne disparaîtrait jamais complètement...

Un sourire illumina le visage de la guerrière alors qu'elle contemplait ses minis choux à la crème de cerise, ses éclairs au chocolat et ses petits cake banane cannelle et pépites de chocolat. Elle était fière de ce qu'elle avait fait. Et elle avait hâte que les futurs clients goûtent ses pâtisseries. Mais avant toute chose, elles devaient passer sous l'oeil scrutateur et les papilles exigeantes de Genïe pour avoir une chance d'être présentées aux futurs acheteurs. Si le cake banane était certain de passer le test, rien n'était encore joué pour les autres confections. Il n'y avait plus qu'à attendre que la Majin valide ce qu'elle avait fait.

Maelyss s'apprêta à passer ses créations au réfrigérateur, quand Buu pénétra subitement dans la cuisine, vola l'un des choux à la crème de cerise, puis quitta la pièce comme si de rien n'était.

— Te gênes surtout pas hein ! lança la fille de Gokû à l'adresse du Djinn.

Ce dernier ne répondit pas à la remarque, se contentant de déguster tranquillement la pâtisserie qu'il venait de chaparder. Pas mauvais, pensa-t-il en se léchant la lèvre supérieure. Pas mauvais, pensa-t-il en se léchant la lèvre supérieure, mais manquant tout de même d'un peu de sucre à son goût. À l'instant où le démon était sur le point de s'élever dans les airs pour rejoindre son lieu d'entraînement, quelque chose agrippa le bas de son pantalon. Buu baissa les yeux. Les yeux du chiot le regardaient fixement tandis qu'il serrait fortement le vêtement dans sa gueule.

Qu'est-ce qu'il lui voulait encore ? N'avait-il pas fini de s'accrocher à lui comme ça ? Le Majin dégagea l'animal de son vêtement, puis s'éleva quand le quadrupède se mit à aboyer et à gémir. Buu mit son geste en suspens, puis observa un instant le chien. Ayant une nouvelle fois attiré l'attention du Djinn, ce dernier fit quelques tours sur lui-même avant d'aboyer une nouvelle fois. Il voulait jouer ! Un fait qui n'échappa pas à Buu.

Le guerrier hésita un instant, puis...

Se posa au sol avant de faire apparaître un disque volant de couleur bleu qu'il lança à travers l'immense jardin. Un jouet que le chiot s'empressa de rattraper avant de mordiller dedans. Les yeux de Buu s'arrondirent légèrement. Pourquoi ne lui rapportait-il pas l'objet ? Peut-être fallait-il lui apprendre. Tout comme Satan lui avait montré pour Bee. Le Majin s'approcha de l'animal et lui reprit gentiment, - mais fermement - le jouet.

— Allez, rapporte ! s'exclama-t-il avant de lancer une nouvelle fois le disque.

La petite chienne réceptionna le disque en plein vol, atterri sur ses pattes, puis regarda en direction du Djinn en remuant la queue avant de venir légèrement dans sa direction.

— C'est bien, fit Buu en reprenant l'objet que le chiot ne voulait pas décidément pas lâcher. Maintenant, assis ! intima-t-il.

La chienne inclina la tête légèrement de côté, tandis qu'un air interrogateur se tissait sur son visage.

— Assis ! ordonna une nouvelle fois le Djinn tout en pointant le sol à l'aide de son index.

— Waff !

Buu haussa les arcades sourcilières, perplexe. Pourquoi ne lui obéissait-elle pas ? Devait-il aussi lui apprendre ? À en juger par l'absence totale de réaction de l'animal, il fallait croire que oui. Les yeux du démon s'écarquillèrent légèrement lorsque le quadrupède frotta sa tête contre ses mollets. Puis sans qu'il s'en rende Compte, sans vraiment savoir pourquoi, sa main droite vint caresser la tête du chiot. L'animal remua sa queue de plus belle. Manifestement, lui l'avait déjà adopté ! Ce petit labrador noir lui faisait beaucoup penser à Bee...

Quelques minutes plus tard, le démon rose cessa le jeu, puis rentra à l'intérieur du salon, suivit de près par le meilleur ami de l'homme. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il aperçut le grimoire de Tayrun conservant le secret de la création des Majins trônant au milieu de la grande table à manger. Que faisait-il ici ? N'était-il pas censé rester à l'abri dans l'école de magie ? Buu observa un instant l'ouvrage. La tentation était trop forte ! Il devait faire une nouvelle tentative pour s'en emparer. Peut-être le livre avait-il changé d'avis ?

Hélas, ce ne fut pas le cas. À l'instant même où Buu entreprit une nouvelle diversion pour s'en approcher qu'une tornade s'éleva dans le salon, emportant tout le mobilier dans un tourbillon qui pris fin quelques secondes plus tard avec l'intervention de Maelyss.

— À quoi tu joues là ? lâcha-t-elle tandis que le mobilier reprenait sa place initiale. C'est pas un peu extrême de provoquer un ouragan pour faire le ménage ?

Le Djinn ne répondit pas, se contentant de la toiser du regard. La guerrière le fixa un instant avant de s'attarder sur le fameux grimoire ayant atterri à ses pieds. La jeune femme secoua la tête d'un air exaspéré. Les yeux de Buu s'arrondirent comme des soucoupes à l'instant où la guerrière saisit le livre entre ses mains. Alors c'était vrai, elle était en mesure de le prendre, à l'exception de Tayrun bien sûr. Ce satané bouquin n'avait donc pas menti... Un grognement s'échappa des lèvres du Majin tandis qu'il armait son poing droit serré.

Comment pouvait-il espérer percer les secrets de cet ouvrage sans pouvoir le toucher ? Il fallait à tout prix qu'il trouve le moyen de la convaincre de le faire à sa place...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 7

Messagepar Lyne le Sam Nov 18, 2017 18:13

Voilà le chapitre 39 !

Merci à Xela pour son aide.
Bonne lecture à tous :)

___________________________________________________________________________________________________

Chapitre 39
Entrevue avec le prince




Une mine dépitée s'imprima sur le visage de Maelyss, tandis qu'elle quittait une bijouterie. C'était la cinquième qu'elle visitait Et aucune trace du collier qu'elle avait repéré deux jours plus tôt... Ils n'avaient pas vendu tous les colliers quand même ? Un soupir s'échappa des lèvres de la jeune femme alors qu'elle s'éloignait de l'enseigne du bâtiment. Allez à l'autre boutique, ils l'ont sûrement encore ! Qu'il disait... Pff, ce n'était même pas la peine de demander des renseignements à l'un de ces vendeurs, il lui dirait exactement la même chose que les autres. Qu'allait-elle offrir à sa mère dans ce cas ?

Inutile de lui acheter des boucles d'oreilles, elle ne les mettait pas. Très rarement. Ou toujours les mêmes... Un assortiment de rouges à lèvre peut-être ? Elle aimait bien ça ! Non, du rouge à lèvre c'était franchement moyen comme présent. Une trousse de maquillage ? Elle ne se maquillait presque pas. Un panier regroupant plusieurs produits de beauté ? Elle n'avait pas déjà fait ça il y a quelques années ? Elle n'allait tout de même pas lui ressortir ça... La métisse se mordit la lèvre inférieur tandis qu'un soupir désespéré trouvait le chemin de ses lèvres. C'était trop bête !

Pourquoi n'avait-elle pas suivit son intuition en prenant le collier comme elle l'avait pensé au départ ? C'était ce bijou qu'elle voulait et pas un autre. De quoi avait-elle l'air à présent ? Elle ne pouvait décemment pas débarquer à son anniversaire sans cadeaux. Pour peu qu'elle s'y rende réellement... Goten lui avait déjà demandé de venir. Mais elle hésitait. Certes, la relation entre elle ses frères avait quelque peu évolué depuis ces dernières semaines. En particulier avec son petit frère.

Mais c'était loin d'être suffisant. Voir un peu plus l'un ou l'autre de ses frères séparément était devenu faisable. Mais se retrouver dans la même pièce qu'eux toute une journée avec en prime ses parents et les souvenirs qui allaient avec... cela lui paraissait nettement moins envisageable - pour ne pas dire suicidaire -, compte tenu de ce qui s'était passé la dernière fois lorsqu'ils avaient tous été réuni.

Se quereller une nouvelle fois avec sa famille était la dernière chose dont la Saiyanne avait besoin. Elle n'avait aucune envie de revivre cet épisode. Oh, elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas les éviter indéfiniment et qu'elle devrait tôt ou tard avec une vraie discussion avec eux. Mais elle ne se sentait pas encore prête pour ça. Et puis elle commençait tout juste à renouer avec son cadet. À ce stade encore fragile de leur relation - si l'on pouvait réellement la nommer ainsi -, mieux valait ne pas brûler les étapes...

La guerrière évolua à travers les ruelles de la capitale sans trop savoir où aller, sous un ciel bleu intense. L'air s'était bien réchauffé depuis ce début d'après-midi. Le thermomètre dévoilait à présent 28 degrés. Attiré par cette belle atmosphère de début d'été, les étudiants et autre travailleurs, en période de congé, s'étaient précipitées sur les terrasses des café ou sur les bancs publics des parcs pour s'octroyer une petite collation ou une boisson rafraichissante. Maelyss contourna une petite ruelle, puis s'arrêta devant l'un des grands parcs de la capitale.

Une mine nostalgique se tissa sur son visage lorsque son regard se posa sur les balançoires situées à la place de jeux des plus petits. Tayrun l'emmenait souvent à cette dernière lorsqu'elle avait fait son premier long séjour sur la planète... quelques mois après la disparition de son père, lorsque sa mère s'était résignée à la confier aux soins de l'une de ses éducatrices Vergassienne. Elle adorait ces balançoires. Elle passait tout son temps dessus lorsqu'elle n'avait pas école. Sa préférée était celle de gauche, la plus basse des trois.

Il faut dire qu'elle affichait un bien petit gabarit à cette époque. Heureusement, la puberté avait largement remédié à cet inconvénient. Enfin, lorsque le mage était absent, c'était Ayaaà qui se chargeait de l'y emmener. Qu'est-ce qu'elle en avait passé de bons moments là-bas avec elle ! Des instants de détente et de pure rigolade. L'innocence de la jeunesse...

— Hey, regarde ça ! Un épouvantail avec une glace ! se moqua une Vergassienne.

— Ouais, t'as raison, ça devrait même pas exister, ah, ah ! renchérit son amie.

Le gloussement des deux jeunes filles sorti brusquement Maelyss de ses pensées. La Saiyanne tourna la tête dans leur direction. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement à l'instant où elle aperçut l'objet de leur moqueries. Une Majin. Une Djinn quelque peu enrobée à la peau rose fuchsia, habillée d'un pantalon pourpre et un haut jaune à bretelles. Il était vrai que son look, - loin des uniformes traditionnels des Majins -, laissait quelque peu à désirer. En particulier pour les couleurs, un peu trop voyantes au vu de la couleur de sa peau déjà, très flashy. Mais tout de même ! Ce n'était pas une raison pour se moquer ouvertement !

— Qu'est-ce qui prend le plus de place à ton avis ? Elle ou sa glace ? lança la première magicienne en désignant la gigantesque glace entre les mains de la démone.

— Les deux, ah, ah !

Les yeux de la Majin rose se tournèrent en direction des deux adolescentes, alors que la colère affluait dans son esprit. Mais elle ne répondit pas à la provocation, préférant s'occuper de sa dégustation. Et puis, une moquerie de plus ou de moins, elle n'était plus à ça près. Et ces filles ne valaient pas la peine qu'elle s'énerve. Une réaction qui n'échappa pas à Maelyss, indignée face à un tel manque manifeste d'éducation. Les Djinns étaient connu pour avoir une sacré répartie. Alors, pourquoi ne leur répondait-elle pas ? La jeune femme plissa les yeux. Genïe avait raison.

Les Vergassiens se comportaient de manière étrange depuis quelques temps. En particulier avec les Majins. Que leur arrivait-il ? Certes ils n'étaient pas toujours des modèles de bonté. Certains d'entre eux affichaient même une attitude hautaine et méprisante... Mais de là à s'en prendre à des Djinns... il y avait des limites. Cela ne leur suffisait-ils donc pas se se crêper le chignon entre eux. Il fallait en plus qu'ils mêlent les Majins à leur histoire de supériorité. Pathétique, pensa la métisse en fixant les deux étudiantes.

— Petites merdes... se dit-elle en dévisageant les Vergassiennes.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsque ces dernières se changèrent en amas de crottins. Une légère grimace se peignit sur le visage de Maelyss. Aïe, maintenant ce pouvoir s'activait même pas la pensée... Il valait mieux qu'elle s'en aille avant que l'on découvre que c'était elle qui avait fait ça. La fille de Gokû se mordit la lèvre inférieure, puis poursuivit son chemin comme si de rien n'était. Mais alors qu'elle arpentait une ruelle aux pavés multicolores, un bruit raisonna derrière elle. Maelyss fit volte-face.

Un Majin se tenait face à elle. Un Majin avec un bébé dans les bras pleurant à chaudes larmes... et un gros paquet de couches gisant sur le sol aux pieds du démon. Le père maintenait fermement l'enfant contre ses côtes. Il voulut agiter sa crête pour faire venir le sacs de langes à lui, mais la fille de Gokû le devança.

— Merci, fit le Djinn en souriant tout en saisissant la poignée maintenant le paquet.

— De rien, répondit Maelyss en esquissant elle-même un léger sourire. Coucou, toi ! ajouta-t-elle à l'intention du bébé qui gémit de plus belle en agitant sa main droite avant de la frotter à sa joue.

— Oui, je sais que t'en as marre, on va bientôt rentrer, assura le jeune père. C'est dingue, ça fait dix minutes qu'il pleure et je n'arrive pas à le calmer...

— Essayez de le secouer légèrement en faisant chuuut !

— Oh... là, là... chuuut, calme-toi... s'exclama le Majin en appliquant les conseils de la métisse. Quelques secondes plus tard, le mouflet cessa de pleurer comme par magie. Wah ! J'avoue que j'y croyais plus ! Comment saviez-vous que ça fonctionnerait ?

— En général ça les rassurent et les apaisent lorsqu'ils sont dans cet état, indiqua la Saiyanne. Du moins, ça marchait pour Goten, nota-t-elle pour elle-même.

— Merci beaucoup ! C'est mon premier enfant, je ne suis pas encore tout à fait habitué à ce qu'il faut faire, confia-t-il. Vous avez des enfants ?

— Euh non... sourit Maelyss.

— Ah ? Je suis sûr que vous serez une très bonne maman !

— C'est gentil. Bon... au revoir...

— Eh, et mon paquet ? lança le Djinn en indiquant le sac de couches que la guerrière allait emporter avec elle sans s'en rendre compte.

— Oh pardon ! Tenez ! dit-elle en tendant ce dernier au jeune père. Bonne journée ! acheva-t-elle avant de s'en aller...



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... .À plusieurs kilomètres de là, au palais du prince Jaï. ...



Le soleil se couchait peu à peu, peignant de rose et d'orange l'horizon. Une nouvelle journée bien chargée venait de s'achever pour le prince des Majins. Et il avait hâte de faire une petite visite surprise à Maelyss afin de l'inviter à se joindre à lui pour dîner. Ils se côtoyaient depuis plusieurs semaines déjà. Et plus le temps passait, plus il sentait sentait proche de la Saiyanne. L'envie de lui dévoiler ses sentiments à son égard lui brûlait les lèvres depuis longtemps. Et ce soir, il espérait avoir enfin le courage de le lui avouer... Mais pour l'heure, il lui restait une chose à faire avant d'être totalement libre...

Prendre Buu sous son aile et en faire un Gardien convenable, telle fut la mission que son créateur lui avait donné. Une chose qui ne tenait sans doute pas autant à coeur à Jaï qu'à Tayrun, mais qu'importe. Il avait d'ailleurs déjà commencé quelques jours plus tôt. Une séance hélas, très vite écourtée en raison de la forte non collaboration de la part du démon. Jaï était un Majin très observateur. Et avait très vite compris qu'avec le Djinn, il devrait user de toute sa patience et de sa pédagogie s'il voulait arriver à quelque chose avec ce dernier. Une tâche qui au vu de l'échec de la première entrevue, s'annonçait encore plus difficile. Mais Jaï ne s'avouait pas vaincu pour autant. Des Djinns récalcitrants, il en avait vu des tonnes. Et ce n'était pas celui-ci qui l'emporterait sur lui.

— Votre altesse, Buu est arrivé ! annonça Muun en pénétrant dans la grande salle à manger du palais.

— Bien, fais-le entrer !

Le Garde s'exécuta, laissant place au Djinn rose qui s'avança dans la pièce.

— Bonjour Buu, je suis ravi que tu sois venu.

— Sois bref, j'ai d'autres choses à faire que d'écouter tes stupides discours.

— Muun, tu peux disposer à présent, indiqua Jaï.

— Mon seigneur, vous en êtes sûr ? s'enquit le Majin inquiet, en se rappelant l'épisode douloureux de l'absorption de Korn.

— Oui, vas. Et qu'on ne me dérange pas !

Muun, hésita un instant, puis obtempéra, tandis que la porte se fermait après son passage. Jaï s'installa dans un fauteuil, puis fixa un instant le démon à l'autre bout de la table. Le fait de se retrouver seul dans une même pièce avec un Majin ayant déjà tenté de l'assimiler était quelque peu suicidaire. Jaï le savait parfaitement. Mais a posteriori des nombreuses oeillades venimeuses et - ô combien insistantes - que sa cours n'avait cessé de lancer au démon lors de leur première entrevue, le prince jugea qu'il était préférable de rester seul avec lui afin qu'ils puissent discuter sans interruptions et grognements en tous genres.

— Assieds-toi, je t'en prie, suggéra-t-il en désignant un siège situé à sa diagonale.

— Sans façon, je préfère rester debout.

— Comme tu voudras. Si j'ai tenu à poursuivre nos séances, c'est parce que je suis convaincu que tu peux devenir un Gardien respectable, et aussi parce que c'est le maître qui me l'a demandé.

— Pourquoi tu suis ses ordres ? questionna Buu, le ton grave.

— Parce qu'il est mon créateur. Et que même si je suis à la tête de l'empire Majins, je dois tout de même lui obéir.

— Ça t'es donc égal d'être un pantin ?

— Un pantin ? répéta Jaï incrédule. Ce n'est pas ainsi que je le vois. Ni les autres Djinns du reste. Nous travaillons avec Tayrun depuis des siècles, il y a aucune forme d'esclavage dans ce qu'il fait.

— Alors vous êtes encore plus stupides que ce que je pensais.

— Qu'as-tu exactement contre le maître ? T'aurait-il causé du tort par le passé ?

— Non. Mais il ne vaut pas mieux que mes anciens maîtres. Toujours à donner des ordres à se servir de nous pour leur propre compte.

— Je vois. Donc tu as été abusé par tes anciens maîtres dans ton univers... "voilà qui explique en partie sa tendance à rejeter toute forme d'autorité..." pensa le prince. Je suis sincèrement navré d'apprendre cela. Nul ne devrait être l'esclave d'autrui. Je comprends que tu ne veuilles plus revivre ça, mais le maître n'est...

— Écoute prince à la noix. Si je me suis débarrassé de mes anciens maîtres, ce n'est pas pour en avoir deux nouveaux dans les pattes. Je veux être libre ! Et maître de moi-même tu piges ? Et ce n'est ni toi ni ce magicien qui allez m'en empêcher !

— Buu, comme le cite un proverbe terrien très célèbre, "la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres." Tu ne peux être libre sans suivre certains codes. Le monde ne peut exister sans lois et jugements. Imagine ce que l'univers serait si tout le monde pouvait faire faire tout ce qu'il voulait et quand il le voulait. Ce serait l'anarchie ! Peu importe où tu iras, il y aura toujours des règles à respecter et tu n'auras nul choix que de t'y plier. Que tu le veuilles ou non. Je pense qu'il est grand temps que tu intègres ce concept.

— Je n'ai pas besoin de quelqu'un pour m'apprendre à vivre. Je fait très bien tout seul !

— Justement c'est la le problème. Malheureusement, tu ne sais pas comment te comporter en société. Mais tu peux l'apprendre. Et je suis là pour t'aider...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 7

Messagepar Lyne le Sam Déc 02, 2017 19:19

Chapitre 40
Evolution


... .Vergas, capitale Est. ...



— Tu veux les dernières chips ?

— Non tu peux finir le paquet, répondit Goten à l'intention de son ami.

Un petit sourire s'étala sur les lèvres de Vix tandis qu'il s'emparait du sachet pour le mettre sur ses genoux. Il plongea sa main droite à l'intérieur et saisi une poignée de chips qu'il dégusta tranquillement. Tomate, poulet et confiture de fraise, ses saveurs préférées ! Un mélange surprenant que Goten eut du mal à digérer la première fois qu'il les avaient goûtées.

Il faut dire que les goûts des Vergassiens en matière d'alimentation étaient quelque peu particuliers. Pratiquement aucun plat n'était élaboré sans une touche de sucré. Ce mélange aux notes aigres-douces ne faisait d'ailleurs pas toujours l'unanimité auprès des étrangers qui venaient étudier sur la planète. Si certains d'entre eux ne parvenaient pas à se familiariser avec la nourriture Vergassienne malgré les nombreuses années, d'autres comme Goten s'étaient rapidement habitués, allant même jusqu'à beaucoup apprécier cette cuisine pour le moins exotique.

Un soupir de bien-être s'échappa des lèvres de Goten alors qu'il prenait davantage ses aises sur le banc en acier noir du grand parc au centre de la capitale Est. Le soleil étincelait dans le ciel et l'air était agréable, surtout accompagné de cette bise qui rafraichissait l'air de cette belle après-midi. Quoiqu'un peu trop forte releva le Saiyan en observant d'un air amusé des Vergassiennes qui se battaient avec leur robe pour ne pas dévoiler leur sous-vêtements.

— Par Zalaa ! Il y a un de ces peuples ici, je n'ai jamais vu ça ! s'exclama Vix en jetant son paquet de chips vide dans la poubelle à côté de lui.

— C'est vrai, les zones de téléportation vont finir par saturer à force, ahah ! ria Goten.

— Tu crois qu'elles peuvent saturer ?

— Je ne sais pas, je ne m'y connait pas en la matière... avoua franchement le métis.

— Tu sais qu'on va avoir un cours d'orientation professionnelle bientôt ?

— Oui, dans deux semaines si j'me trompe pas !

— Tu as déjà une idée de ce que tu aimerais faire ? interrogea Vix, intéressé.

— Quelques-unes oui, mais c'est vague... J'serais assez intéressé par l'orientation médicale, médecin ou quelque chose du genre. Ou eut-être alchimiste... J'aime bien inventer des potions ! Et toi ?

— J'sais pas trop... Il y a tellement de choix que j'arrive pas à me décider.

— De toute façon tu as encore le temps ! C'est pas comme si on finissait nos études l'année prochaine !

— C'est sûr, par Zalaa !

Un léger sourire passa sur les lèvres de Goten à l'annonce de ce nom. Akmzalaa ! Il se rappelait encore du jour où il avait étudié les divinités de l'univers. Encore un dieu ! Mais pas n'importe lequel... Il s'agissait ni plus ni moins que le créateur de la magie. D'après les livres, il ressemblait à une sorte de renard vert pomme, avec des jambes et des bras très courts mesurant moins d'un mètre trente, portant deux longues moustaches traînant jusqu'au sol Nombreux étaient les Vergassiens qui le vénéraient, la plupart étant persuadés que l'évocation de son nom au sein d'une phrase les immuniseraient contre la sentence du Dieu si ce dernier venait à croiser leur route. Ce qui selon certains Mages était totalement inutile...


... .Un peu plus loin. ..
.


— Vas chercher, Kee ! s'exclama Genïe en lançant une corde au loin. Allez, vas chercher !

Le petit quadrupède noir aux yeux jaunes s'élança à la poursuite du jouet, le pris dans sa gueule et le rapporta à la Majin.

— C'est bien ! Tu es une bonne fifille ! fit la Djinn en gratifiant l'animal de grattements derrière les oreilles.

Elle lança une nouvelle fois le jouet que la petite chienne rattrapa en sautant avant de le plaquer au sol pour le mordiller.

— Kee, rapporte !

Mais l'animal ne réagit pas à l'ordre et continua de mordre frénétiquement dans la corde. Soudain, ses oreilles se redressèrent. La chienne leva la tête, une présence familière venant d'apparaître, attira son attention. Les yeux de Genïe s'écarquillèrent de stupeur lorsqu'elle vit la petite chienne courir en direction de Buu pour lui rapporter le jouet. Qu'est-ce qu'il faisait ici celui-là ? L'ombre d'un sourire fugace passa sur les lèvres du Djinn rose tandis qu'il fixait le chiot aboyer en remuant la queue à ses pieds.

— Je m'en occupe, annonça-t-il à l'adresse de Genïe qui s'approchait de lui.

— Quoi ? Je croyais que t'en avais rien à faire. Pourquoi tu veux la faire promener tout à coup ? répondit la démone sur la défensive.

— Parce que je l'ai décidé.

— Parce que tu l'as décidé ? répéta Genïe incrédule.

D'un clignement des yeux, Buu fit venir la laisse dans sa main, puis tourna les talons suivit par la chienne manifestement ravie de voir le Majin, sous les yeux médusés de la Gardienne. Les yeux de Goten s'écarquillèrent lorsqu'il aperçut le démon rose accompagné de l'animal passer à quelques mètres de lui sans lui adresser un regard.

— Ça alors... souffla le métis stupéfait tandis qu'il suivait le petit duo traverser le square.



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... .Au manoir de Tayrun. ...



Genïe franchit le seuil du manoir avant de fermer la porte derrière elle encore ébranlée. Enfin, après la scène à laquelle elle avait assisté quelques instants plus tôt, cela n'avait rien d'étonnant. La Gardienne traversa le vestibule, puis s'orienta en direction du salon d'un pas nonchalant. Si on lui avait dit un jour qu'elle verrait Buu promener le chien qu'ils avaient recueilli, elle ne l'aurait jamais cru ! Ce n'était pas vraiment le geste en lui-même qui l'avait surpris. Mais plutôt, la perspective qu'il l'ait fait sans qu'on le lui ait demandé. Et par-dessus tout : qu'il semblait prendre plaisir à le faire ! Une grande première depuis l'arrivée de l'animal au manoir. Du moins, de ce qu'elle avait pu observer.

Que s'était-il passé ? Pourquoi ce brusque changement d'attitude alors qu'il ne s'était jamais vraiment intéressé à cette chienne ? Ou à quelques occasions... très rares. La plupart du temps il ne faisait pas du tout attention à elle. Il l'ignorait même, préférant refourguer les tâches ingrates aux autres. Dire que c'était lui qui l'avait ramenée au manoir... Un mystère de plus à résoudre pour Genïe qui avait bien du mal à cerner l'être impassible et imperturbable qu'était Buu.

Enfin, elle était contente qu'il ait pris cette initiative. L'idée qu'il commençait peut-être à changer effleura brièvement son esprit. Mais cette hypothèse demeurait peu probante aux yeux de la Majin qui avait encore du mal à imaginer le Djinn autrement que ce qu'il était. Même si au fond, une partie d'elle souhaitait que l'attitude du démon évolue de façon positive. Pour lui, ainsi que les gens qu'il côtoyait. Et surtout : pour sa maîtresse. D'ailleurs en parlant d’elle... elle ne l'avait pas vue de la matinée !

Genïe se téléporta au premier étage, puis frappa deux petits coups à la porte de la chambre de Maelyss. Aucune réponse ne filtra la porte de bois beige clair. La démone ouvrit discrètement cette dernière, pensant que la Saiyanne était en train de faire une sieste. Mais à sa grande surprise, ce n'était pas le cas. Un sourire irradia le visage de la Gardienne lorsqu'elle vit sa meilleure amie assise en position du lotus, suspendue en lévitation à cinquante centimètres au-dessus de son lit, les yeux fermés.

Trois semaines s'était écoulées depuis que Maelyss avait pris la décision de s'adonner à la méditation. Cela avait commencé par des petites séances de relaxation ici et là comme elle en avait fait au début de leur rencontre. Puis le besoin de méditer se fit de plus en plus ressentir au fil des jours. Comme un appel, une nécessité. La recherche du bien être physique, émotionnel, mental et spirituel. L'harmonie, la paix intérieure. Une quête de vérité, d'identité que la fille de Gokû avait hélas, trop vite abandonnée, étant trop imbriquée et perdue dans les souffrances liées à un passé très encombré dont elle n'avait pas la force de s'en défaire... Elle n'était pas prête.

Heureusement, les choses avaient évoluées depuis un certain temps ! Ce qui réjouissait au plus haut point Genïe, c'était que Maelyss semblait vouloir continuer dans cette direction. La voie de la guérison. Certes, elle l'avait fortement encouragée, mais au final, cette décision elle l'avait prise d'elle-même, sans influence extérieure ou presque. Et c'était le plus important ! Ces séances de méditation commençaient d'ailleurs à porter leurs fruits. Genïe le percevait très nettement. Signe manifeste qu'elles avaient un effet positif sur Maelyss. Un véritable soulagement pour la Majin...

La Gardienne se dirigea vers la cuisine et se prépara un chocolat chaud. Elle s'installa sur l'un des sièges en cuir noir de l'ilot central et débuta sa dégustation quand Maelyss surgit dans la cuisine.

— Tu es déjà rentrée ? Je pensais que tu en avais pour une bonne partie de l'après-midi encore.

— Bah c'était prévu, mais un événement est venu perturber mes plans, fit Genïe à l'intention de son amie.

— Ah bon ? Quoi ? Et pourquoi Kee n'est pas avec toi ? Tu devais pas lui faire faire sa promenade ?

— Oui, mais figure-toi que Buu a débarqué au square et qu'il l'a emmené avec lui.

— T'es sérieuse ? Mais où ?

— Je ne sais pas, ça fait bien une heure maintenant...

— J'espère qu'il ne lui fera rien et qu'il la ramènera surtout ! C'est qu'on s'attache à ces petites bêtes ! releva la Saiyanne en prenant place à côté de la Majin.

— Ah, toi tu as fini par craquer hein ! taquina Genïe.

— Oui, oui, j'avoue ! Elle est tellement chou... Finalement c'est plutôt chouette d'avoir un animal au manoir. Dommage qu'elle n'ait de yeux que pour Buu.

— C'est vrai que c'est un peu frustrant à la longue... nota Genïe l'air songeur. Alors ta séance de méditation s'est bien passée ?

— Oui, j'espère que cela m'aidera à me calmer...

— Comment ça ?

— Ben c'est la pleine lune dans deux jours alors...

— Ah oui la pleine lune j'avais presque oublié. Oh t'inquiète pas, je suis sûre que ça va bien se passer. Et puis ça ne peut pas être pire que les fois précédentes.

— Si on considère que de me surprendre au lustre du salon en me balançant comme un singe avant de me déhancher sur la table basse était le pire... ouais, ça peut être que mieux cette fois-ci, pouffa la fille de Gokû.

Une réponse qui déclencha un fou rire à la Majin.

— Effectivement, t'as vraiment fait fort ce soir-là !

— Oui, à défaut de ma transformation en Oozaru...

— Tu sais que le problème serait vite réglé si tu coupais ta queue de singe.

— Je sais, mais ça c'est hors de question !

— Je savais que tu allais dire ça ! J'aurais encore essayé au moins, fit la Djinn en souriant. Bon, je te laisse ! J'ai une chorégraphie à préparer pour le groupe et il faut que je m'y mette, sinon je vais encore me faire enguirlander...

— Bonne idée. Et moi je vais voir ce que fait Buu avec Kee...
Dernière édition par Lyne le Lun Déc 04, 2017 0:01, édité 2 fois.
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 8

Messagepar Lyne le Dim Déc 03, 2017 4:44

_______________________________________________________________________________________________________


Un chapitre supplémentaire pour ce soir !

Bonne lecture à tous ^^


Chapitre 41
Pleine lune - l'instinct primaire se réveille...



. ...Vergas, au manoir de Tayrun. ...


« Un ouistiti grimpant sur une branche, deux ouistitis grimpant sur une branche, trois ouistitis grimpant sur une branche... Quatre ouistitis… »

Maelyss tourna le regard en direction du réveil posé sur la table de chevet à côté de son lit.

00:00.

Un long soupir s'échappa des lèvres de la Saiyanne. Elle souleva le duvet qui recouvrait ses jambes et son buste, puis se redressa avant de plaquer son dos contre la tête de son lit. Trois heures s’étaient écoulées depuis qu’elle était allée se coucher. Elle avait tout essayé. Un bon bain chaud avec des huiles essentielles issues de sa propre fabrication, la relaxation, des tisanes, et pour finir... de la lecture. Elle avait même été jusqu'à nettoyer le lustre du salon, en vain. Elle ne parvenait pas à se détendre. Et Morphée ne semblait manifestement pas décidé de l’appeler au sommeil… La métisse se leva, puis fit les cents pas dans la pénombre de sa chambre, tandis que sa queue de singe s'agitait nerveusement derrière elle.

Chaque mois c'était la même rengaine ! Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement passer cette soirée comme tout le monde ? Pourquoi fallait-il qu'elle passe des nuits blanches à tourner en rond comme un lion furieux en cage chaque fois que la lune était pleine ? La jeune femme se massa le visage avant de laisser échapper un nouveau soupir. Une longue nuit l'attendait. Et elle devait à tout prix trouver le moyen de tempérer ses émotions si elle voulait que cette soirée se passe mieux que la dernière fois...

La fille de Gokû quitta sa chambre en refermant doucement la porte derrière elle, puis emprunta les escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée. Tout semblait paisible dans le manoir. Gluus et Ayaà étaient de sortie et Genïe bouquinait tranquillement dans sa chambre. La guerrière s’orienta en direction de la cuisine, ouvrit le réfrigérateur et en sortit une brique de lait avant de le refermer. D'un clignement des yeux, elle fit apparaître un verre qu'elle posa sur l'ilot central de la cuisine. Et alors qu'elle s'apprêtait un se servir un grand verre de lait frais, un étrange bruit émanant du salon attira son attention. Intriguée, la Magicienne déserta la cuisine afin de voir de quoi il s'agissait.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsqu'elle découvrit Buu confortablement installé dans le canapé, s’empiffrant de choux à la crème.

— Qu’est-ce que tu fous là toi ? T'étais pas censé t'entraîner ? fit la Saiyanne.

— T'as que ce pyjama ? lança le démon en désignant le short et le haut rose à bretelles que la combattante portait sur elle depuis trois soirs.

— T’as qu’un seul neurone ? répliqua Maelyss du tact au tac.

Non mais quoi il se mêlait celui-là ? Évidemment qu'elle n'avait pas que ce pyjama ! Et quand bien même ce serait le cas, qu'est-ce que ça pouvait lui faire au juste ? La fille de Gokû inspira calmement.

« Zen, Zen... ce n'est pas le moment de s'énerver pour de telles conneries » se dit la guerrière.

La jeune femme s’installa sur le canapé. D'un bref mouvement de la main droite, elle fit apparaître un grand verre de lait, bu une bonne gorgée, puis posa sur la table basse du salon avant de s'emparer d'un journal qu'elle feuilleta sans grande conviction. Si le roman de science fiction ne l'avait pas aidée à se détendre, autant essayer avec les nouvelles du jour. Après tout, elle n'avait vraiment plus rien à perdre... Les yeux de la Saiyanne firent l'aller-retour entre les pages tandis qu'elle faisait surgir une banane dans sa main libre pour la manger.

Ses yeux s’écarquillèrent subitement quand elle s’aperçut qu’elle avait avalé plus de la moitié du fruit. Maelyss fixa un instant le restant de la banane puis la reposa d'une main tremblante sur la table en grimaçant. Plusieurs minutes s'écoulèrent dans un silence cérémonieux. Un calme bien vite troublé par le bruit de craquement du biscuit se brisant sous les dents du démon. Un son qui ne sembla pas perturber Maelyss, trop occupée par sa lecture.

Tout à coup, la combattante se gratta la nuque, la tête puis le ventre dans un geste affreusement mécanique. Le rouge empourpra subitement ses joues lorsqu'elle réalisa ce qu'elle était en train de faire. Ça y est ! Maintenant, elle faisait ça sans même s’en rendre compte ! C'était quoi la suite ? S’accroupir en tournant sur elle-même avant de prendre une liane pour s’accrocher et se balancer au lustre du salon ? Il Non… Il fallait qu’elle reprenne ses esprits et vite !

La fille de Gokû ferma les yeux avant de prendre une grande inspiration. Bah tiens... Quand elle n'était pas nerveuse ou agressive, c'était ses instincts animal qui prenaient le relais. La pleine lune avait décidément des effets très bizarres sur sa personne. La magicienne secoua la tête et s’empara d’un autre journal afin de se changer les idées. Mais alors qu'elle survolait la huitième page, un nouveau bruit de craquement émana de la bouche du Majin assit à côté d’elle.

Maelyss leva la tête, puis braqua un regard venimeux sur le Majin. Ces bruits incessants commençaient vraiment à lui taper sur les nerfs !

— Tu peux pas manger en silence ? On dirait une vache qui broute son herbe, lâcha-t-elle.

Mais Buu ne prêta aucune attention à sa remarque et poursuivit sa dégustation de pâtisseries comme si de rien n’était. Piquée au vif, Maelyss empoigna le coussin qui se trouvait à côté d’elle et le balança violemment sur la tête du démon. Coussin que Buu lui renvoya tout en avalant le dernier morceau de tarte à la crème, en guise de réponse.

— Oh ! C’est moi qui dois lancer les coussins, pas toi ! Tu gènes ma lecture avec tes bruits ! pesta la jeune femme.

— T’as qu’à te boucher les oreilles.

— T'es vraiment insupportable !

— Je t'en prie c'est gratuit !

Maelyss voulut répliquer, mais se ravisa rapidement. Elle n'allait pas lui faire ce plaisir. Elle saisit alors un autre journal, puis le feuilleta bruyamment pour faire part de son mécontentement, tandis qu'une bouffée de chaleur envahissait subitement son corps. Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi avait-elle aussi chaud tout à coup ? La Saiyanne cligna des yeux, des gouttes de sueur dégringolant le long de son front. La jeune femme se leva, puis s'orienta dans la salle de bain du rez-de-chaussée. Elle s'approcha du lavabo, tourna le robinet et passa ses mains sous l'eau froide avant de se rafraichir le visage. Elle quitta la pièce, puis retourna au salon avant de prendre place sur le canapé pour finir son verre de lait.

La jeune femme reposa le verre sur la table basse, puis observa le Majin, toujours affalé dans le canapé. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'elle constata que ce dernier avait du chocolat et de la crème partout autour de sa bouche. Une grimace s'étala sur son visage quand le café provenant de éclair au chocolat tomba sur le torse du démon. Maelyss secoua la tête avant de lever les yeux au ciel d'un air exaspéré. Elle s’apprêtait à reprendre sa lecture, lorsque ses yeux s'arrondirent comme des soucoupes; quand elle aperçut le Majin qui essuyait la crème au goût de café qu'il avait faite tomber sur son pantalon.

« Décidément, il ne sait vraiment pas manger correctement celui-là ! » pensa la guerrière.

La fille de Gokû tenta de se replonger dans son magazine, en vain. Elle ne parvenait plus à se concentrer. Et les bruits incessants de Buu mangeant à ses côtés achevait de faire bouillir son être.

Et alors que Buu s’apprêtait à s’emparer du dernier gâteau qui se trouvait dans l’assiette posée sur la petite table basse, Maelyss se jeta sur lui en super Saiyanne, le fit basculer sur le canapé et s'assit sur son corps avant de l'embrasser. Intrigué, ce dernier laissa la Saiyanne mener la danse, sentant sa langue caresser la sienne, puis la mordre. Elle était sauvage, brute… Elle en voulait toujours plus, toujours plus vite et encore plus fort. Ses griffes labourèrent le corps mou du Majin avant qu'elle ne le morde d'envie sans lui causer le moindre mal. Et même si Buu avait du mal à l'avouer, il appréciait ces envies brutes et sans retenues. Quelque chose de pur et dangereux…

Soudain, et alors qu’elle plantait ses dents dans la joue du Djinn, une violente décharge électrique traversa son corps. La métisse ouvrit brusquement les yeux et fixa le démon d'un air ahuri...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 9|

Messagepar xela26 le Lun Déc 04, 2017 23:46

ben dis-donc, ça chauffe :twisted:
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 9|

Messagepar Lyne le Lun Déc 04, 2017 23:56

xela26 a écrit:ben dis-donc, ça chauffe :twisted:



N’est-ce pas? Sacrée pleine lune ! :P qui l’eut cru ?!:twisted:
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 8

Messagepar CharlyS le Dim Déc 31, 2017 17:29

Spoiler
Lyne a écrit:_______________________________________________________________________________________________________


Un chapitre supplémentaire pour ce soir !

Bonne lecture à tous ^^


Chapitre 41
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. ...Vergas, au manoir de Tayrun. ...


« Un ouistiti grimpant sur une branche, deux ouistitis grimpant sur une branche, trois ouistitis grimpant sur une branche... Quatre ouistitis… »

Maelyss tourna le regard en direction du réveil posé sur la table de chevet à côté de son lit.

00:00.

Un long soupir s'échappa des lèvres de la Saiyanne. Elle souleva le duvet qui recouvrait ses jambes et son buste, puis se redressa avant de plaquer son dos contre la tête de son lit. Trois heures s’étaient écoulées depuis qu’elle était allée se coucher. Elle avait tout essayé. Un bon bain chaud avec des huiles essentielles issues de sa propre fabrication, la relaxation, des tisanes, et pour finir... de la lecture. Elle avait même été jusqu'à nettoyer le lustre du salon, en vain. Elle ne parvenait pas à se détendre. Et Morphée ne semblait manifestement pas décidé de l’appeler au sommeil… La métisse se leva, puis fit les cents pas dans la pénombre de sa chambre, tandis que sa queue de singe s'agitait nerveusement derrière elle.

Chaque mois c'était la même rengaine ! Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement passer cette soirée comme tout le monde ? Pourquoi fallait-il qu'elle passe des nuits blanches à tourner en rond comme un lion furieux en cage chaque fois que la lune était pleine ? La jeune femme se massa le visage avant de laisser échapper un nouveau soupir. Une longue nuit l'attendait. Et elle devait à tout prix trouver le moyen de tempérer ses émotions si elle voulait que cette soirée se passe mieux que la dernière fois...

La fille de Gokû quitta sa chambre en refermant doucement la porte derrière elle, puis emprunta les escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée. Tout semblait paisible dans le manoir. Gluus et Ayaà étaient de sortie et Genïe bouquinait tranquillement dans sa chambre. La guerrière s’orienta en direction de la cuisine, ouvrit le réfrigérateur et en sortit une brique de lait avant de le refermer. D'un clignement des yeux, elle fit apparaître un verre qu'elle posa sur l'ilot central de la cuisine. Et alors qu'elle s'apprêtait un se servir un grand verre de lait frais, un étrange bruit émanant du salon attira son attention. Intriguée, la Magicienne déserta la cuisine afin de voir de quoi il s'agissait.

Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsqu'elle découvrit Buu confortablement installé dans le canapé, s’empiffrant de choux à la crème.

— Qu’est-ce que tu fous là toi ? T'étais pas censé t'entraîner ? fit la Saiyanne.

— T'as que ce pyjama ? lança le démon en désignant le short et le haut rose à bretelles que la combattante portait sur elle depuis trois soirs.

— T’as qu’un seul neurone ? répliqua Maelyss du tact au tac.

Non mais quoi il se mêlait celui-là ? Évidemment qu'elle n'avait pas que ce pyjama ! Et quand bien même ce serait le cas, qu'est-ce que ça pouvait lui faire au juste ? La fille de Gokû inspira calmement.

« Zen, Zen... ce n'est pas le moment de s'énerver pour de telles conneries » se dit la guerrière.

La jeune femme s’installa sur le canapé. D'un bref mouvement de la main droite, elle fit apparaître un grand verre de lait, bu une bonne gorgée, puis posa sur la table basse du salon avant de s'emparer d'un journal qu'elle feuilleta sans grande conviction. Si le roman de science fiction ne l'avait pas aidée à se détendre, autant essayer avec les nouvelles du jour. Après tout, elle n'avait vraiment plus rien à perdre... Les yeux de la Saiyanne firent l'aller-retour entre les pages tandis qu'elle faisait surgir une banane dans sa main libre pour la manger.

Ses yeux s’écarquillèrent subitement quand elle s’aperçut qu’elle avait avalé plus de la moitié du fruit. Maelyss fixa un instant le restant de la banane puis la reposa d'une main tremblante sur la table en grimaçant. Plusieurs minutes s'écoulèrent dans un silence cérémonieux. Un calme bien vite troublé par le bruit de craquement du biscuit se brisant sous les dents du démon. Un son qui ne sembla pas perturber Maelyss, trop occupée par sa lecture.

Tout à coup, la combattante se gratta la nuque, la tête puis le ventre dans un geste affreusement mécanique. Le rouge empourpra subitement ses joues lorsqu'elle réalisa ce qu'elle était en train de faire. Ça y est ! Maintenant, elle faisait ça sans même s’en rendre compte ! C'était quoi la suite ? S’accroupir en tournant sur elle-même avant de prendre une liane pour s’accrocher et se balancer au lustre du salon ? Il Non… Il fallait qu’elle reprenne ses esprits et vite !

La fille de Gokû ferma les yeux avant de prendre une grande inspiration. Bah tiens... Quand elle n'était pas nerveuse ou agressive, c'était ses instincts animal qui prenaient le relais. La pleine lune avait décidément des effets très bizarres sur sa personne. La magicienne secoua la tête et s’empara d’un autre journal afin de se changer les idées. Mais alors qu'elle survolait la huitième page, un nouveau bruit de craquement émana de la bouche du Majin assit à côté d’elle.

Maelyss leva la tête, puis braqua un regard venimeux sur le Majin. Ces bruits incessants commençaient vraiment à lui taper sur les nerfs !

— Tu peux pas manger en silence ? On dirait une vache qui broute son herbe, lâcha-t-elle.

Mais Buu ne prêta aucune attention à sa remarque et poursuivit sa dégustation de pâtisseries comme si de rien n’était. Piquée au vif, Maelyss empoigna le coussin qui se trouvait à côté d’elle et le balança violemment sur la tête du démon. Coussin que Buu lui renvoya tout en avalant le dernier morceau de tarte à la crème, en guise de réponse.

— Oh ! C’est moi qui dois lancer les coussins, pas toi ! Tu gènes ma lecture avec tes bruits ! pesta la jeune femme.

— T’as qu’à te boucher les oreilles.

— T'es vraiment insupportable !

— Je t'en prie c'est gratuit !

Maelyss voulut répliquer, mais se ravisa rapidement. Elle n'allait pas lui faire ce plaisir. Elle saisit alors un autre journal, puis le feuilleta bruyamment pour faire part de son mécontentement, tandis qu'une bouffée de chaleur envahissait subitement son corps. Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi avait-elle aussi chaud tout à coup ? La Saiyanne cligna des yeux, des gouttes de sueur dégringolant le long de son front. La jeune femme se leva, puis s'orienta dans la salle de bain du rez-de-chaussée. Elle s'approcha du lavabo, tourna le robinet et passa ses mains sous l'eau froide avant de se rafraichir le visage. Elle quitta la pièce, puis retourna au salon avant de prendre place sur le canapé pour finir son verre de lait.

La jeune femme reposa le verre sur la table basse, puis observa le Majin, toujours affalé dans le canapé. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'elle constata que ce dernier avait du chocolat et de la crème partout autour de sa bouche. Une grimace s'étala sur son visage quand le café provenant de éclair au chocolat tomba sur le torse du démon. Maelyss secoua la tête avant de lever les yeux au ciel d'un air exaspéré. Elle s’apprêtait à reprendre sa lecture, lorsque ses yeux s'arrondirent comme des soucoupes; quand elle aperçut le Majin qui essuyait la crème au goût de café qu'il avait faite tomber sur son pantalon.

« Décidément, il ne sait vraiment pas manger correctement celui-là ! » pensa la guerrière.

La fille de Gokû tenta de se replonger dans son magazine, en vain. Elle ne parvenait plus à se concentrer. Et les bruits incessants de Buu mangeant à ses côtés achevait de faire bouillir son être.

Et alors que Buu s’apprêtait à s’emparer du dernier gâteau qui se trouvait dans l’assiette posée sur la petite table basse, Maelyss se jeta sur lui en super Saiyanne, le fit basculer sur le canapé et s'assit sur son corps avant de l'embrasser. Intrigué, ce dernier laissa la Saiyanne mener la danse, sentant sa langue caresser la sienne, puis la mordre. Elle était sauvage, brute… Elle en voulait toujours plus, toujours plus vite et encore plus fort. Ses griffes labourèrent le corps mou du Majin avant qu'elle ne le morde d'envie sans lui causer le moindre mal. Et même si Buu avait du mal à l'avouer, il appréciait ces envies brutes et sans retenues. Quelque chose de pur et dangereux…

Soudain, et alors qu’elle plantait ses dents dans la joue du Djinn, une violente décharge électrique traversa son corps. La métisse ouvrit brusquement les yeux et fixa le démon d'un air ahuri...


Salut, je ne sais pas pourquoi, mais j'adore particulièrement ce chapitre. chapeau
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 8

Messagepar Lyne le Dim Déc 31, 2017 18:39

Salut, je ne sais pas pourquoi, mais j'adore particulièrement ce chapitre. chapeau

Oh... merci beaucoup! Ça me fait super plaisir! J’espère que la suite te plairas davantage! :)
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Localisation: Bah ici, ça ne se voit pas ??

Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 10

Messagepar Lyne le Mer Jan 10, 2018 17:17

Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien et que vous avez tous passé de bonnes fêtes de fin d'année ! :D
Qui dit nouvelle année, dit nouveau chapitre ! Et ce dernier est plus particulier que les autres puisqu'il contient la mention "- 16 ans".
Eh oui, j'ai osé ! :3 Mes remerciements à Omurah et Xela pour leur aide précieuse !
J'espère qu'il vous plaira !
Alors bonne lecture à tous ^^


_________________________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 42
Possession [+16 ans]



... .Vergas, au manoir de Tayrun deux jours plus tard. ...


Six heures s'étaient écoulées depuis que Buu était parti s'entraîner. Il aurait bien voulu poursuive deux ou trois heures de plus, mais son estomac ne semblait pas disposé à continuer tant qu'il n'aurait pas assouvi cette faim qui le tenaillait chaque seconde un peu plus. Buu fronça les arcades sourcilières tandis que le vent faisait tournoyer les cailloux du désert autour de lui. Son corps n'était pas conçu pour se nourrir plus d'une fois par jour. Mais depuis qu'il était arrivé dans ce monde, l'envie de manger se faisait tout bonnement irrésistible. La planète regorgeait de mets en pâtisseries à damner n'importe quel Djinn. Même les Vergassiens raffolaient de ces délicieuses préparations ! À force de voir Genïe, Ayaaà et Gluus s'empiffrer à longueur de journée, il y avait de quoi donner l'eau à la bouche. Et Buu ne pouvait y résister !

Le démon quitta son aire d'entraînement, se volatilisa sur la zone de téléportation de l'un des parcs de la ville la plus proche, puis s'approcha discrètement de la demeure de Tayrun. Il franchit le seuil de cette dernière, puis s'orienta en direction de la cuisine d'un pas pressé, espérant ne pas découvrir de mauvaises surprises... Genïe et lui s'étaient livré une guerre sans merci pour la nourriture depuis son arrivée. Il n'était pas rare que la Djinn pique en douce les bonbons ou les gâteaux qu'il avait soigneusement sélectionné pour ses en-cas de la semaine. Et même si la Gardienne de Maelyss semblait s'être quelque peu calmée, Buu restait prudent. Il avait même scellé une boîte située sur le cellier de la cuisine. Question de précautions.

Mais aujourd'hui, Buu avait très envie de goûter les petits Muffins au chocolat qui se trouvaient dans l'un des placards réservés aux douceurs. Un petit sourire s'étala sur ses lèvres lorsque ses sens lui indiquèrent qu'il était seul dans le manoir. Enfin à part Maelyss. Cependant elle n'était pas concernée par cette affaire. D'ailleurs en parlant d’elle... Les événements de cette fameuse nuit de pleine lune ne cessaient de hanter son esprit. Il n'avait pas compris pourquoi elle s'était jetée ainsi sur lui. Ni la raison qui l'avait poussée à en faire de même la veille de ce jour... Vegeta, Gohan et Korn lui avaient bien fourni une piste à exploiter. Un hypothèse surprenant qui éveillait peu à peu la curiosité naturelle du Djinn.

Si les agissements de la métisse lors du deuxième jour pouvaient s'expliquer par un taux légèrement élevé d'alcool dans le sang, ce qui s'était passé ce soir-là était encore très flou pour lui. Mais Buu était bien décidé à avoir le fin mot de l'affaire. Histoire de voir si la théorie des personnes qu'il avait absorbée se confirmait ou pas. Encore fallait-il mettre la main sur Maelyss pour savoir de quoi il en retournait. Malheureusement, pour une raison qui lui échappait totalement, cette dernière l'évitait comme la peste depuis ces deux derniers jours. Bien plus que lors de ses premiers jours au manoir...



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Une légère grimace s'étala sur le visage de Maelyss tandis qu'elle séchait ses cheveux à l'aide d'un linge de bain. Sa crinière marron était difficile à dompter après lavage, même avec l'après-shampooing qu'elle s'était fabriqué. Les cheveux longs demandaient de l'entretient. Et La Saiyanne se demandait si elle n'allait pas les couper un peu. Pas plus de cinq centimètres, sinon Genïe allait faire une attaque ! Et pour cause : la Majin adorait les cheveux longs chez les humaines.

En particulier ceux de sa maîtresse qu'elle trouvait magnifiquement soyeux. Tout comme ceux de sa mère du reste. Elle jouait même souvent à la coiffeuse avec sa meilleure amie. Au plus grand damne de Maelyss qui n'appréciait pas toujours les coupes quelque peu extravagantes de la démone rose. La fille de Gokû avait donc accepté de garder sa longueur pour faire plaisir à son amie. Et puis, elle s'aimait bien aussi ainsi et n'avait aucune envie de les couper courts comme Gohan le lui avait suggéré une fois lorsqu'ils étaient plus jeunes. Et dire que Videl l'avait écouté...

La jeune femme posa le linge de bain sur l'une des barres métalliques situées près de la cabine de douche, puis saisit une brosse avant de se peigner les cheveux. Une douche fraiche le matin, il n'y avait rien de mieux pour revigorer le corps et se mettre d'attaque pour la journée. Maelyss adorait prendre des douches le matin, même si elle en prenait aussi le soir. Mais celle de l'aurore avait quelque chose de plus que l'autre. Un sentiment de bien être et de plénitude qui baissait grandement avec tout le stress accumulé durant la journée.

Mais aujourd'hui c'était dimanche ! Et comme la semaine avait été particulièrement chargée, Maelyss décida de passer ce jour de repos en pyjama ! D'un claquement de doigts, elle troqua son linge de douche contre un petit haut rose pâle à bretelles et un bas de training noir légèrement bouffant. Elle acheva son brossage, puis quitta la salle de bain pour se diriger vers sa chambre. La fille de Gokû saisit le livre d'épouvante se trouvant sur la table de chevet à gauche du lit, puis tapota les nombreux coussins sur son lit avant de s'installer confortablement.

Ses yeux se posèrent un bref instant sur le cadran de son réveil.

10:00.

Super ! Avec un peu de chance elle aurait terminé sa lecture avant le déjeuné !

Un long soupir s'échappa des lèvres de la métisse. Cinq minutes s'étaient écoulées depuis qu'elle avait repris le passage où elle s'était arrêtée la veille. Et même si l'histoire de ce bouquin était particulièrement intéressante, son esprit était trop embrumé pour se concentrer sur sa lecture. D'autres choses accaparaient son esprit. Des pensées que Maelyss ne parvenait pas à chasser de sa tête. Bon sang ! Qu'est-ce qui lui avait pris ? Jamais elle n'aurait sauté sur Buu si elle n'avait pas quitté sa chambre cette nuit de pleine lune ! Encore moins si elle n'avait pas bu aussi vite son verre de vin la veille... Elle ne supportait pas l'alcool.

La Saiyanne posa son livre, puis plaqua ses mains sur son visage tandis que la colère affluait dans son esprit. Elle inspira un grand coup, puis tenta de poursuivre sa lecture, en vain... Elle n'arrivait pas à se sortir ces événements de la tête. Pas plus que le Djinn. Encore moins sa peau douce au toucher... Avait-il vraiment la peau douce ? Les yeux de Maelyss s'arrondirent comme des soucoupes à cette curieuse pensée.

"Ma fille, c'était juste un coup de folie ! Rien, qu'un coup, de folie... Un instant d'égarement..."

Qu'est-ce qui lui prenait ? Il fallait qu'elle se ressaisisse et vite !

La jeune femme reporta son attention sur son bouquin. Son coeur rata subitement un battement lorsqu'elle aperçut le visage de Buu bondir de la page qu'elle venait de tourner. Les yeux de Maelyss s'écarquillèrent de surprise, tandis qu'elle lâchait le livre sur le matelas dans un élan purement instinctif.

— Ça va pas de surgir comme ça ! J'ai failli avoir une crise cardiaque ! s'écria-t-elle en bondissant hors du lit.

— Ah ? Je surgirai plus vivement la prochaine fois dans ce cas, lâcha Buu, un sourire dévoilant l'intégralité de ses dents.

— Très amusant. On ne t'as jamais appris à frapper à la porte avant d'entrer, gros malin ? Et qu'est-ce que tu fous ici d'abord ?

— ­Pourquoi tu m'évites ?

— Parce que j'n'avais pas envie de te voir ! Maintenant sors de cette chambre, ordonna la métisse.

Buu arqua une arcade sourcilière perplexe. Le mensonge... Il le décelait rien qu'à son regard. Un micro signe quasi invisible pour un oeil nu ou mal entraîné. Mais qui pour Buu, était aussi perceptibles qu'un gigantesque arbre trônant au milieu d'un champ. Mais ce qu'il ignorait, c'était pourquoi elle lui mentait. Et il était bien décidé à obtenir une réponse...

— Ne t’approche pas ! Reste où tu es ! intima la jeune femme en reculant d'un pas, le bras tendu et l'index pointé face au démon. Ça vaut mieux pour tout le monde… ajouta-t-elle la voix tremblante, en détournant le regard tandis que le rouge empourprait légèrement ses joues.

Un détail qui n'échappa pas aux yeux du Majin. Ni à ses oreilles lui offrant le bruit des battements du coeur de la Saiyanne qui s'accéléraient légèrement. Des signes qui d'après ses faibles connaissances en disaient long sur son état d'esprit. Le rouge de ses joues était provoqué par de la gêne. Une gêne engendrée par un désir inavoué; celui qu'il reste. Alors elle voulait qu'il reste ? Le Majin considéra la jeune femme un instant. Pourquoi donc lui demandait-elle de partir alors qu'elle pensait le contraire ? Pourquoi ce refus de l'évidence ? Le comportement humain était décidément très compliqué. En particulier celui des femmes... Mais cela ne perturba pas pour autant le Djinn, encore plus intrigué par les nouvelles réactions de la métisse.

Alors, il se volatilisa, puis dans un clignotement, réapparut face à la Saiyanne avant de la plaquer contre la porte de la chambre. Les yeux de Maelyss sortirent de leur orbite à l'instant où le démon captura ses lèvres. Elle tenta de le repousser d'une gifle, mais ce dernier saisit son avant-bras sans le moindre effort. Une guerrière qui ne résista pas bien longtemps. Sans qu’elle s’en rende compte le bécot se transforma en un baiser langoureux dévorant, désarmant. Ses bras s’apprêtèrent à enlacer la nuque du démon quand…

« NON ! »

La Magicienne ouvrit brusquement les yeux et frappa le torse du Majin à l’aide de ses deux mains et le repoussa violemment pour se dégager.

Buu haussa une arcade, perplexe.

— Ce n’était pas agréable ? demanda-t-il, incrédule.

— Non. D'ailleurs, il me semblait t'avoir déjà demander de quitter cette chambre !

— Menteuse.

— Que…

— Tu peux parler pour me mentir, mais ton corps aussi parle et lui ne ment pas.

— C’est mal… souffla-t-elle alors que son coeur cognait dans sa poitrine.

Buu fixa un instant la guerrière sans comprendre sa réaction. Depuis quand le fait d'embrasser était considéré comme mauvais ? Étrange... Bulma et Chichi semblaient beaucoup apprécier pourtant ! Enfin, d'après leur époux à ce sujet... Et si elles aimaient ça il n'y avait aucune raison qu'il en soit autrement pour la métisse. Pourquoi refusait-elle de l'avouer ?

— Non ! Reste où tu es j'te dis ! Ne t’approche… surtout pas ! ordonna une nouvelle fois la fille de Gokû à l’intention du Djinn qui s’était avancé.

— Tu dis que c’est mal. Et pourtant tu meurs d’envie de recommencer, fit remarquer Buu en croisant les bras.

— Que... quoi ? Tu délires mon pauvre ! répliqua la combattante, mal à l’aise.

Instinctivement, la fille de Gokû recula d’un pas tandis son décolleté s’empourprait de rouge.

Un nouveau détail qui, hélas pour elle, n'échappa pas au regard du Djinn. Trahie par son propre corps… Quelle ironie ! Plus il l'observait, plus il percevait quelque chose d'étrange chez la guerrière. Le même qui avait semblé l'habiter lors du soir de pleine lune...

Le désir.

Un élan qui avait désormais totalement envahi le corps et l’esprit de la métisse. Un sentiment puissant, dévorant, incontrôlable mais qui n'avait pas beaucoup de sens aux yeux de Buu. Le djinn médita un instant sur ce curieux phénomène.

— Ton corps se réchauffe. Ton souffle se fait plus court, tes mains deviennent moites et tes pupilles se dilatent. Exactement comme lorsque Chichi souhaite faire l'amour avec ton père.

— ...n'importe quoi ! D'ailleurs depuis quand t'es calé en la matière ?

— J'avoue que Vegeta et ton père m’ont beaucoup aidé.

Une grimace s'étala sur le visage de la guerrière tandis qu'elle chassait les pensées et images ô combien gênantes qui lui avaient traversé l'esprit à l'évocation de ses parents.

— R...ravie de l'apprendre, lâcha-t-elle avant de se racler la gorge, embarrassée.

— Vegeta a beaucoup d'expérience dans ce domaine. Il sait ce qui plaît ! Il faut aussi dire que Bulma sait comment s'y prendre.

Les joues de Maelyss s'empourprèrent légèrement à cette explication.

— Ton père n'est pas en reste non plus d'ailleurs... Mais un peu moins imaginatif que Vegeta...

Un silence religieux envahit la chambre de la jeune femme. Bon sang ! Pourquoi lui disait-il tout ça ? Elle n'avait pas à connaître la vie sexuelle des autres. Encore moins ceux de ses parents... Même s'ils venaient d'un autre monde.

— Hum, merci pour l'info... "Je tâcherai de l'effacer de ma mémoire." nota-t-elle pour elle-même. Je pense qu'on va en rester là pour ce sujet ça vaut mieux, s'exclama-t-elle après quelques instants de réflexion. Maintenant si tu veux bien m'excuser, j'ai... j'ai des choses à faire. Alors au revoir !

— Non.

— Non...?

— Je ne partirai pas sans avoir découvert ce que ça veut dire.

— HEIN ? Non ! lâcha la combattante en reculant machinalement. Alors, là tu rêves ! lâcha la Saiyanne tandis qu'une sueur froide lui parcourait l'échine.

Son corps se mit à trembloter et sa respiration devint de plus en plus saccadée. Son cœur rata un battement à l’instant où elle aperçut le démon s'approcher, puis s'arrêter à quelques centimètres d’elle. Maelyss recula vivement tandis que la panique déferlait dans son esprit. Ses yeux croisèrent un instant le regard du Majin, alors que la peur broyait son estomac. En réalité, ce n'était pas de lui dont elle avait peur. Mais d'elle... De cette repoussante envie d'embrasser son ennemi. De ce qui se produirait si elle laissait libre court à ces étranges sensations qui la tourmentaient depuis deux jours. Des les conséquences que cela engendrerait... Il était son ennemi et celui de sa famille. Il avait tué des milliers de Terriens, détruit des planètes entières. Elle ne pouvait pas céder ! En même temps, elle n'avait eu aucune relation depuis longtemps...

Non ! Il ne fallait pas céder ! Elle devait tenir bon !

— Buu va t’en s'il-te plaît ! Va t'en... s’entendit-elle s’exclamer à demi-mot. « C’est mal… C’est mal… » pensa la fille de Gokû en essayant d’échapper au regard du démon. Je n’ai pas le droit de faire ça à ma famille. Ce serait les trahir...»

Les doigts de la jeune femme se replièrent en un poing crispé tandis qu'elle tentait de trouver une échappatoire. Utiliser ses pouvoirs sur le démon semblait être la meilleure solution. Mais ne s'en sentait pas capable et en avait pas vraiment l'envie en réalité. Pourtant, elle devait trouver quelque chose ! Il se rapprochait dangereusement... Une transformation ? Non, ce n'était pas ainsi qu'elle l'arrêterait, elle le savait pertinemment. Que faire alors ? Les yeux de la Saiyanne se plissèrent tandis qu'elle fixait d'un air méfiant le Majin continuer à avancer.

« En même temps ma famille et moi... Non ! Je ne craquerai pas ! C’est mal… Je… oh, et puis merde ! Leurs ennemis en sont pas obligé d'être les miens ! » acheva-t-elle pour elle même.

Sans un mot, Maelyss agrippa la nuque et l’omoplate gauche du Djinn à l’aide de ses mains avant de l'embrasser fougueusement. Les yeux de Buu s'écarquillèrent légèrement de surprise face à cette réaction. Instinctivement, il enserra la taille de la guerrière et attira son corps contre le sien, sentant son aura dense l'envelopper dans un tourbillon de passion ardente. Sa main gauche glissa sur la joue de la métisse, puis se fraya un chemin entre sa chevelure pour se loger au creux de sa nuque. Puis sans qu’il s’en aperçoive, une étrange substance rose foncée s'échappa de ses doigts avant de s'infiltrer dans la peau de Maelyss.

La fille de Gokû dégagea subitement sa bouche du volcan qui l'embrasait tandis qu'un air ahuri se peignait sur son visage.

— Qu'y a-t-il ? interrogea Buu.

— Rien c'est... j'ai senti quelque chose de froid dans le dos... répondit la jeune femme.

Un fait auquel elle préféra ne pas trop prêter d'attention. Un petit sourire s'immisça sur ses lèvres alors qu'elle baissait légèrement la tête, les yeux mis-clos, son visage à quelques millimètres de celui du Majin. Son cœur pulsait à tout rompre et sa poitrine se soulevait à chaque respiration toujours plus intensément, alors que son corps s’exaltait.

Buu ne commandait plus rien. Ses interrogations s'étaient envolées et son instinct avait désormais pris possession de son cerveau, étourdi par une chaleur enivrante qui le dévorait de l’intérieur. Ses yeux aux pupilles rouge sang fixèrent la Saiyanne avant d'observer la caresse timide de ses doigts dessinant le contour de ses pectoraux. L’étreinte de ses bras se fit plus forte alors qu’il respirait l'arôme délicieusement sucré du gel douche saveur pêche embaumant la peau de la guerrière. Un parfum doux et hypnotisant qui le troublait toujours un peu plus à chaque seconde.

Son visage s’approcha de celui de la métisse avant que ses lèvres ne s’emparent de sa bouche dans d’un baiser passionné cédant à des pulsions qui lui étaient totalement étrangères. Puis sans savoir comment, il surprit ses mains en train de voyager sur le dos de la jeune femme. Ses doigts glissèrent sur une taille fine et frémissante avant de suivre la courbe de ses hanches.

De longs frissons envahirent subitement le corps de la Saiyanne lorsque les lèvres du Djinn se posèrent sur son cou avant de le couvrir de baisers. La tentation et l'envie. L'envie qui montait avec force. Un sentiment puissant, dévastateur, inarrêtable… Ses mains effleurèrent les bras guerrier tandis que ses lèvres s’appropriaient à nouveau sa bouche d’un baiser hardant. Ses jambes la guidèrent machinalement en direction du lit où elle s'assit alors que ses bras entraînaient le Djinn à en faire de même. Les bras de ce dernier allongèrent la métisse sur le lit, sans forcer dans un élan instinctif avait que ses lèvres ne viennent une nouvelle fois consumer les siennes. Maelyss détacha sa bouche de ce tourbillon dévorant. Ses yeux observèrent un instant ces deux perles de lave rouges qui la fixaient intensément. Sa fierté voulait mettre un terme à ce sentiment de soumission, à ces saveurs inconnues et à cet être rose. Mais son corps et son esprit voulaient que cet instant soit sans fin.

Tandis que le démon investissait le cou de la jeune femme de mille baisers, deux fines mains dévalèrent son dos avant d’agripper ses fesses pour les caresser par-dessus son pantalon, avant d'appuyer dessus pour coller son corps au sien. Alors qu'il la plaquait contre le lit, la métisse se transforma en SSJ afin retourner le guerrier rose qui se laissa faire, intrigué. Les yeux du Djinn observèrent la fille de Gokû prendre les commandes en s’asseyant sur son corps, se nourrissant de chacune de ses réactions. Le mouvement hésitant de ses doigts soulevant son haut de pyjama en coton rose, dévoilant une poitrine dénudée. Le visage de la guerrière s’approchant du sien avant que ses lèvres n'enflamment les siennes. Son corps brûlant et frémissant, répondant au contact de ses caresses.

Sa cuisse droite frottant sensuellement la sienne avant d'effleurer son entre-jambe. Les mains du guerrier vagabondèrent sur le dos de la métisse avant de s'attarder sur ses fesses qu'il massa fermement. Ses doigts agrippèrent ensuite le short de la jeune femme avant de le faire glisser le long de ses jambes. La fille de Gokû retira le vêtement d'un mouvement bref et fluide de la main droite, le jeta par terre, puis embrassa le torse du Djinn avant de mordiller son cou. Les yeux de Buu s'écarquillèrent légèrement. Quelque chose immergeait de sa peau, là, juste à son entre-jambe. Buu cligna des yeux, troublé. Que lui arrivait-il ? Et pourquoi avait-il aussi chaud tout à coup ?

Un léger sourire s'immisça sur les lèvres de Maelyss alors que ses yeux fixaient sur la bosse qui se formait peu à peu sous le pantalon. Buu observa ses doigts fins et habiles défaire sa ceinture avant de retirer complètement le vêtement qu'elle balança plus loin. Maelyss orienta un instant son regard sur la région du bas-ventre du Djinn. L'organe empruntait une morphologie relativement proche celle des attributs masculins humains sans y ressembler complètement. Un fait qui ne dérangea pas plus que ça la fille de Gokû dont la bouche revendiquait fougueusement celle du démon.

Un long frisson suivit d'une intense chaleur traversa le corps de Buu lorsque la queue de singe de la Saiyanne se mit à caresser cette partie sensible. Son corps se mit subitement à trembloter sans qu'il puisse sache pourquoi, sans pouvoir l'arrêter. Une sensation douce et puissante, décuplant chaque secondes un peu plus son excitation. La langue du Majin caressa celle de la guerrière alors que le bout de sa crête partait à la rencontre de son bouton de rose. Maelyss étouffa un gémissement.

Sa queue de singe resserra légèrement son étreinte tandis que ses dents se plantaient vivement dans sa joue. Le guerrier rose fixa un instant la combattante en train de lui mordiller la joue sans lui causer le moindre mal. Sans prévenir et alors que les griffes de la Saiyanne labouraient son torse musclé, le Djinn fit basculer la métisse sur le lit, puis se positionna au-dessus d'elle avant que sa bouche consume la sienne. Le désir embrasa le corps de Maelyss lorsque les lèvres du guerrier capturèrent ses seins. Son coeur manqua une mesure tandis qu'elle plantait ses ongles dans les omoplates du démon qui se liquéfia subitement avant de se répandre sur le corps de la jeune femme. Buu glissa sur des seins moelleux et fermes à la fois avant de dévaler un ventre plat et frissonnant. Il s’apprêta à franchir la seule barrière le séparant de la partie la plus personnelle de son anatomie, quand un sursaut le fit s’arrêter.

La peur.


Buu l'avait déjà assez vu à l'œuvre pour savoir que cette même peur pouvait mettre un terme à ce moment magique et peut-être unique. Alors, pour ne pas brusquer davantage la guerrière, il patienta quelques secondes, puis se répandit sur ses jambes avant de pénétrer sa partie la plus intime. Les yeux de Maelyss s’écarquillèrent en sentant la substance rosâtre la recouvrir jusqu’au cou, la plaquant sur le lit. La peur gagna peu à peu du terrain. Désemparée, elle s’apprêta à protester lorsqu'en un instant, des milliers de baisers recouvrirent son corps simultanément. Son corps se raidit tandis qu'un gémissement s'échappait de ses lèvres.

Ces contacts intenses et réguliers la faisaient trembloter de plaisir. Buu la dévorait avec plus de lèvres qu'elle ne pouvait en compter. Une chaude décharge prit peu à peu possession de son être. Une vague puissante et étourdissante qui montait toujours plus haut, l'amenant chaque secondes un peu plus à l'extase. Ses membres et ses muscles se contractèrent alors que son corps vibrant s’abandonnait peu à peu à ce tourbillon de sensations aux saveurs exquises… Son aura dorée se fit plus vive tandis qu'elle succombait au plaisir. Son cœur battant avec une force et une vigueur renouvelée.

Un tremblement brutal envahit subitement le corps de la guerrière suivit d'une vague de chaleur d'une douceur infinie ravageait son corps.

— Ahh...!! cria la jeune femme, prise de spasmes.

Quelques secondes plus tard, Buu quitta la surface de son corps avant de se reconstituer. Il était à nouveau là, entier, et légèrement inquiet…

— Ça va... ? demanda-t-il.

Maelyss se positionna sur le côté et esquissa un léger sourire avant de répondre:

— Je ne me suis jamais sentie aussi bien... avoua-t-elle les joues teintées d'un rose léger.

Buu détourna le regard, un peu perdu après ce qui venait de se passer. Et maintenant, que devait-il faire ? Il se sentait mieux, mais pas aussi bien que Maelyss.

— Tu peux rester un peu ici si tu veux...

La demande de la métisse dont les cheveux étaient à nouveaux marrons surprit le Djinn. Il se tourna dans sa direction avant de la fixer du regard. Il hésita un court instant avant d'hocher la tête. Après tout, il n'était pas pressé...



... .Quelques heures plus tard. ...




Un bâillement s'échappa des lèvres de Maelyss tandis qu'elle ouvrait les yeux fatigués. Son regard se posa sur le cadran de son réveil :

15:00.

La jeune femme se redressa vivement dans son lit. Déjà ? Combien de temps avait-elle dormi ? Alors qu'elle méditait sur la question, le souvenir de son aventure avec Buu lui revint tel un boomerang en plein visage, créant un profond malaise. Bon sang ! Qu'avait-elle fait ? La Saiyanne se mordit la lèvre inférieure alors que la culpabilité gagnait un peu plus du terrain dans son esprit embrumé.

— Eh bien, ce n'est pas trop tôt, raisonna une voix masculine dans la pièce.

Maelyss tourna la tête. Buu était debout face à la fenêtre, les bras croisés.

Une légère grimace se tissa sur le visage de la métisse. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'elle constata qu'elle était nue et à moitié découverte. Elle saisit son duvet et le ramena contre sa poitrine pour cacher son corps.

— ...j'ai dormi combien de temps ?

— Trois heures. Il faut dire que tu étais plutôt fatiguée, sourit Buu en dévoilant l'intégralité de ses dents.

La jeune femme déglutit avant de détourner la tête, embarrassée. Elle s'empara du haut rose fuchsia de son pyjama qui se trouvait au-dessus de son coussin puis l'enfila. Elle chercha du regard où était son sous vêtement ainsi que son short, mais à sa grande surprise ne les trouva pas.

— C'est ça que tu cherches ? lâcha le démon en désignant le string en dentelle accroché à son index droit.

Les yeux de Maelyss soutient de leur orbite tandis que ses joues se teintaient de rose.

— Où est-ce que tu as trouvé ça ?

— Dans ta penderie.

— Quoi ? De quel droit tu t'es permis de fouiller dans mes affaires ? C'est intime ! s'emporta la fille de Gokû.

— Quoi ? Il fallait bien que je compare...

— Hein ? Que tu compares quoi au juste ?

— Ce que ta mère, Bulma et toi portiez, répondit Buu d'un air détaché.

La guerrière resta pantoise face aux explications du Djinn. Elle entre-ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son ne filtra ses lèvres.

— Tu... tu te fous de moi ?! Tu... Donne-moi ça ! ordonna-t-elle.

— Viens donc le chercher.

Un grognement s'échappa des lèvres de la fille de Gokû tandis qu'elle armait son poing droit. Alors là c'était le pompom ! D'un bref geste de la main droite, elle fit venir le sous-vêtement à elle avant de bondir hors du lit, le duvet collé contre son corps. Elle se dirigea d'un pas ferme vers la porte, puis s'arrêta et se retourna :

— Je t'interdis formellement de farfouiller dans mon placard ou quelconque endroit qui m'appartient, compris ?! Et... sors de cette chambre ! Sors de ma chambre tout de suite !

— Oh... et tu penses pouvoir me faire sortir avec ta si petite faiblesse ? lança Buu sardonique.

La guerrière braqua un regard venimeux sur le Djinn qui sourit de plus belle. Une réaction qui acheva de faire bouillir le sang de la métisse. Pourquoi diable trouvait-il toujours le moyen de la provoquer ? Ne voulant pas rester une seconde de plus dans la même pièce que lui, elle souleva le duvet afin de ne pas s'encoubler, puis quitta la chambre avant de pénétrer en trombe dans la salle de bain sous les yeux médusés de Buu et de Genïe qui venait d'apparaître dans le couloir. Maelyss plaqua son dos contre la porte se laissa glisser par terre. Pour qui se prenait-il celui-là ? La jeune femme se massa le visage tandis que son rythme cardiaque s'accélérait peu à peu sous la colère qui l'animait.

Comparer les sous-vêtements d'une mère et de sa fille... Elle aura tout vu ! Elle en avait subit des humiliations. Mais des comme celle-ci... jamais ! Un noeud remonta subitement le long de sa gorge. Elle avait succombé. Elle avait croqué dans le fruit défendu... Et maintenant que pouvait-elle faire ? Rien, hélas. Le mal était déjà fait. Elle venait de trahir sa famille et rien ne pourrait changer ça. Maelyss ferma les yeux et ravala sa salive en se jurant que plus jamais elle ne céderait à cette tentation...
Dernière édition par Lyne le Sam Juin 01, 2019 15:07, édité 1 fois.
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 10

Messagepar xela26 le Jeu Jan 11, 2018 0:59

Je pense que beaucoup d'entre nous, la première fois qu'on voyait l'arc Buu, avons pensé à une autre utilisation des propriétés de son corps que des simples "combats" , :lol: :lol:. Je pensais qu'on allait rester dans du plus classiques, mais le coup de "recouvrement intégral", franchement bien vu !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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