Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 29 |

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Votre avis sur ; Buu ~ La légende du prince des Majin~

Excellent ! L’histoire est très originale et l’univers qu’elle propose est intrigant. J’ai envie de découvrir la suite !
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Bof. J’ai suivis, mais c’est pas ma cam. L’univers est trop décalé de ce qu’on voit habituellement.
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La race des Majins que tu développes super intéressante. J'ai envie d'en savoir plus sur eux !
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Il y a trop de Majins dans cette histoire…
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J'adore ce Buu ! Il est super classe et charismatique !
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Bof, Buu est plat et du tout respecté
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Le personnage de Maelyss est cool mais sans plus…
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J'adore Maelyss. Elle est classe et charismatique !
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Maelyss est insupportable. Je n'aime pas du tout son caractère.
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Genïe est le personnage que je préfère. Je veux la voir plus souvent !
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Genïe est cool, mais je préfère les autres Majins.
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Tes oc's sont super intéressants, j'ai envie d'en découvrir plus sur eux
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Tes oc's ne sont pas aboutis et manquent de profondeur...
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J’aime le traitement que Goten a dans cette histoire. Et le fait qu’il ait des pouvoirs magiques apporte un vrai plus au personnage.
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Bof, les pouvoirs magiques n’apportent rien au personnage et le traitement qu’il a n’est pas vraiment intéressant...
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Un petit bonjour d'un lecteur de l'ombre
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Mouais, je je vois pas trop où tu veux en venir avec cette histoire.....
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar omurah le Mar Juil 04, 2017 12:23

Masenko a écrit:Attention aux fautes d'orthographe et de frappe (mots qui se répètent etc.) à corriger quand tu referas une correction ! Encore une fois, rien de rebutant non plus...

Oh, aurais-je donc laissé passer toutes ces vilenies ? :o
Cela concerne le dernier chapitre paru ou ceux d'avant ?
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Juil 04, 2017 12:48

Surement les autres. Mais c'est aussi en partie ma faute. À force de lire et relire même avec recul, je ne vois plus les petites coquilles. Navrée..
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Masenko le Mar Juil 04, 2017 13:11

Touuutes ces vilenies j'ai pas dit ça non plus hein ! J'aurais du préciser "les quelques rares"...

*concentratiooon* *recherches*

(j'ai lu plein de chapitres d'un coup xD)

Et c'était vraiment rare, genre un tit truc en moyenne par chapitre max hein... genre deux "alors" qui se suivent quasiment (oubli d'en retirer un... Le genre de crasse que ton regard ne repère pas à chaque fois parce qu'il fait la correction tout seul :p) ou un s qui manque ou en trop (quoi que ça c'est parfois à appréciation j'en conviens... Notre belle langue est si complexe :p) d'où le fait que je conseille de relire plus tard quand le regard a "évolué":

- début du chap 22 :

"été tous seuls" -> je suis quasi sur que c'est un T à tous -> "Tout seuls"

La répétition de mots je la trouve pluuus :( c'était au début de ma lecture du jour je pense (vers les chap 18-19 je pense...) mais voilà c'est de la pure coquille ! Comme dit plus haut, à repérer quand le regard aura oublié sa première lecture :p)

Désolée de vous inquiéter Omurah et Lyne c'était pas voulu :( Vous faites ça bien ! (je suis la dernière à pouvoir donner des leçons la dessus... Que du contraire, je vois plus mes fautes pendant longtemps puis j'en retrouve en relisant longtemps après d'où mon conseil de laisser passer et de corriger plus tard tellement c'est anecdotique... )
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Juil 04, 2017 13:39

Okay je vois!

Ben pourtant j'ai laissé passé un mois dès l'instant de la publication sur le fow de correction et la publi ici donc lol c'est pas une relecture à chaud non plus. Mais c'est si con et petit que non j'ai pas fait gaffe pour ma part lol

Merci pour ton retour Masenko! Ça m'a fait beaucoup de bien et j'en avais besoin en ce momemt. Contemte que Buu ait ce "succès" vraiment ça fait hyper du bien de lire ça, tu t'imagine même pas, quoi ! :D son traitement était source de grosses inquiétudes pour ma part. Tout comme celui de Maelyss.
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Masenko le Mar Juil 04, 2017 14:59

C'est normal de louper des fautes, no stress. Je tâcherai de les repérer direct les coquilles alors si ça peut te soulager :) Y'aura pas beaucoup de travail ! :D (mais je répète que c'était pour être complète parce que je sais que tu es attentive à ce genre de chose, si je pensais que t'en avais rien à kicker je prendrais pas la peine de te faire de com tout court :p )


Désolée d'avoir pris du retard dans ma lectuuuure ! :) là c'est repartiii ! Allez, Mademoiselle Buu, tu gères, continuuue ! ;)
- Masenko -


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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Sam Juil 08, 2017 18:02

Voici le chapitre 24!

Avec mes remerciements à Omurah pour sa relecture :)

____________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 24
Amour ou amitié ?



... Vergas, deux jours plus tard. ...


À l'école du Crépuscule, les élèves de premier cycle se précipitaient à l'extérieur du bâtiment tandis qu'en fond, un son de cloche annonçait la fin des cours. Une journée placée sous le signe des contrôles et autres interrogations... Un jour dont Goten se serait bien passé. Il s'était à peine remis de sa mission et voilà qu'on lui flanquait cinq heures d'examens à la suite ! Fort heureusement, le fait de ne pas avoir cours le restant de l'après-midi et que les professeurs les aient dispensés lui et ses camarades d'études le lendemain, compensait largement ces heures de "torture". Goten était un très bon élève. Mais contrairement à certains de ses camarades, il n'était pas du tout à l'aise lors des évaluations, ce qui l'avait souvent amené à commettre des erreurs. Négligeables, certes. Mais qui avaient bien failli un jour lui faire rater un partiel...

Lorsqu'il avait intégré l'école de magie de la planète Vergas, le métis crut que sa mère ne serait plus aussi souvent sur son dos. Cette dernière n'y comprenant pas grand-chose à cet art, avait très vite déchanté pour sa sœur. Mais hélas pour lui, ce ne fut pas le cas, bien au contraire... Elle ne cessait de surveiller ses devoirs, allant même jusqu'à l'autoriser à exercer sa magie dans le domicile familial. Chose qu'elle n'eut que très rarement approuvé du temps où Maelyss vivait encore à la maison, n'étant pas encore tout à fait accoutumée à cette idée. Signe manifeste qu'elle commençait enfin à s'habituer à la magie. Ce qui n'était pas sans déplaire à Goten. Sauf lorsqu'elle s'immisçait trop dans ses révisions...

Le petit frère de Gohan arpentait les quelques mètres le séparant de la grille magique de la cour, tandis qu'il se repassait en mémoire les épreuves qu'il avait faites dans la matinée. L'histoire galactique, l'étude d'anciennes écritures et les sortilèges semblaient s'être relativement bien passés. Mais pour ce qui était des potions et de la métamorphose, c'était une autre histoire. Goten avait beaucoup de difficultés avec cette matière. La preuve flagrante étant son manque cruel de maitrise lors de son combat contre Buu en Gotenks ou quand il avait voulu faire diversion avec Trunks pour que ce dernier alerte leurs familles respectives. Cet examen ne s'était pas aussi bien déroulé qu'il l'aurait espéré. Il le savait très bien. Il n'y avait donc plus qu'à espérer que les résultats de ses autres tests soient suffisamment élevés pour compenser ceux de cette matière...

— Alors, Goten ça a été ? demanda un adolescent tout en marchant à côté de lui.

— Ah salut Vix ! Oui, à part que j'ai l'impression qu'une planète m'est tombée sur la tête... Et toi ?

Vix était un Vergassien à peine plus âgé que Goten. Il arborait une silhouette fluette et mesurait 1m75. Il affichait une peau beige, des cheveux noirs et ses yeux possédaient deux variantes de vert. Un vert amande et opaline. Deux traces argentées en forme de demi-cercle partant du dessous de l'œil jusqu'au-dessus du menton marquaient son visage.

— Ben les quatre premiers tests se sont bien passés, mais je crois que j'ai complètement foiré le dernier, répondit le Vergassien.

— C'est pas grave, tu feras mieux la prochaine fois. Moi aussi j'ai eu de la peine avec la transformation en colombe, révéla Goten.

— Pourtant, il m'a toujours semblé que les animaux les plus petits étaient plus faciles à faire que les gros, nota Vix.

— Faut croire que non. Mais d'après ce que j'ai vu, on n'était pas les seuls à avoir eu du mal avec cette métamorphose. Si ça se trouve on va tous devoir repasser le test, ah, ah !

Les deux adolescents franchirent la grille magique, puis longèrent le trottoir qui débouchait sur la capitale. Vix faisait partie de la même classe que Goten. L'un des premiers Vergassiens avec lesquels ce dernier s'était lié d'amitié. Ils passaient quasi tout leur temps ensemble lorsque Goten était sur Vergas. Ils allaient souvent chez Wraama, le magasin de glace le plus prisé de la planète. Mais aussi chez Cool's, le fameux pub où il avait emmené son ami d'enfance. Cool's était d'ailleurs devenu leur "quartier général" à mesure qu'ils se côtoyaient.

— J'espère que je passerai sans devoir le refaire, sinon je t'explique pas comment ma mère me recevra... geignit le Vergassien.

— Ah bon ? Elle m'avait l'air plutôt sympa lorsque je suis venu étudier chez toi la dernière fois, fit remarquer Goten, incrédule.

— Oui, de manière générale elle est encore assez cool. Mais pour ce qui est des études et de la magie, c'est une vraie despote ! Elle a fait partie de l'ancienne génération de Magiciennes qui soumettaient leurs maris à cause de leur faiblesse magique. Alors, elle me met une pression d'enfer pour que je réussisse mieux que mon père.

— Man, ça doit être dur ! Remarque la mienne n'est pas mieux non plus... Et ce n'est que récemment qu'elle m'autorise à m'exercer à la magie à la maison.

— Moi je la trouve sympa ta mère ! Et elle cuisine drôlement bien !

— Je sais, j'ai beaucoup de chance, héhé ! Bon, ça te dis qu'on aille boire un pot au pub ? J'ai bien envie d'une limonade framboise avec des bonbons au cassis !

— Ok, je te suis !

Les deux amis s'orientèrent tranquillement en direction du bar. Le soleil était présent en cette belle après-midi dépourvue de nuages. L'air était très agréable. Il devait faire pas moins de 23 degrés. Un temps idéal pour traîner dehors après une matinée bien remplie. Et Goten et Vix étaient ravis de pouvoir en profiter.

— Au fait, Goten, commença le Vergassien hésitant. C'est vrai ce qu'on raconte ? Tu sors avec une Majin ?

— Quoi ? Qui t'a dit ça ? s'étonna le Saiyan.

— Golam. Il dit que vous passez beaucoup de temps ensemble depuis quelques temps.

Le fils de Gokû s'arrêta. Golam... toujours à fourrer son nez dans les affaires des autres. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire qu'il côtoie une Majin ? Il y en avait partout !

— C'est vrai que j'ai fait la connaissance d'une Djinn il y a un mois et demi et qu'on s'entend bien, mais j'suis pas avec elle.

— Ah ouf, j'ai eu peur !

— Pourquoi tu dis ça ?

— Bah une Majin... grimaça Vix.

— Quoi une Majin ? La plupart sont très sympas, où est le problème ?

— Ben ça ferait un peu bizarre, non ? Et puis ils sont vachement immatures...

— Pas plus que la plupart de nos camarades de classe, je trouve.

— Ouais, bon c'est ton problème hein ! conclut l'adolescent avant de pénétrer dans le pub.

Goten resta pantois face aux propos de son ami. C'était quoi le problème au juste ? Qu'avait-il donc contre les Majins ? Certes, ils étaient passablement infantiles... carrément, même. Sans parler de leur possessivité aigüe. Quant à leur susceptibilité... mieux valait ne pas en parler ! Mais eux au moins savaient s'amuser ! Ils étaient pleins d'entrain et affichaient toujours une attitude chaleureuse et bienveillante avec tout le monde. Ce qui était loin d'être le cas de la plupart des camarades de classe que Goten côtoyait - trop occupés à se tirer dans les pattes -, ou des Vergassiens qu'il croisait dans la rue. Raison pour laquelle le métis - à l'instar de sa sœur -, préférait nettement leur compagnie à celle de certains Vergassiens. Et aux yeux de Goten, Gelanaà ne faisait pas exception à cette règle.

— Salut Goten ! résonna une voix féminine derrière lui.

Le métis se retourna pour faire face à son interlocutrice. Gelanaà fixait le Saiyan, tandis qu'un large sourire irradiait son visage. Elle ne s'attendait pas à le trouver ici, - étant persuadée qu'il était encore en cours, - mais elle était ravie de le revoir. Au contraire de la plupart des Gardiens, elle préférait changer de tenue lorsqu'elle n'était pas en service. En réalité, Gelanaà aimait être coquette. Et les nombreux vêtements et accessoires disposés dans sa penderie étaient là pour le prouver. Ce qui ne la rendait pas superficielle et prétentieuse pour autant, au contraire.

Et par ce soleil radieux, quoi de mieux qu'une jolie robe bleue légèrement évasée munie de bretelles dorées, une ceinture de la même couleur et des petites ballerines noires ? L'une des tenues préférées de la Majin. Un look qu'elle avait flatté avec des boucles d'oreilles argentées et un collier de perles nacrées. Elle avait également coiffé deux de ses plus longues crêtes en un joli chignon décoiffé, laissé quelques "mèches" en guise de frange, puis rallongé sa plus courte appendice se trouvant sur son crâne, la laissant retomber simplement derrière son dos.

— Hey Gelanaà, comment ça va ?

— En pleine forme ! Alors, tes examens se sont bien passés ? répondit la Djinn à la question du métis.

— Comment sais-tu que j'ai eu des examens ? s'étonna Goten.

— Oh, tu sais on est au courant de tout ce qui se passe au Quartier général, révéla la Gardienne.

— Je t'avais dit que c'était bizarre... chuchota Vix à l'intention de son ami.

— Hein ? lâcha Gelanaà, les yeux ronds.

— Euh, rien, rien ! fit Goten, le sourire gêné. Au fait, je te présente Vix ! Vix, voici Gelanaà.

— Enchantée, s'exclama la Majin, heureuse de faire la connaissance d'un ami de Goten.

— Moi de même, répondit le Vergassien tandis qu'un large sourire se tissait sur ses lèvres. "Alors, c'est elle la fameuse Majin... T'aurais pu choisir une autre couleur, mec ! Mauve, ça fait un peu bizarre... " charia l'adolescent.

"Déconne pas man, elle est super sympa !"

" Je te crois, je te crois !" — Bon, je crois que je vais vous laisser. Tu oublieras pas de m'inviter à ton mariage, hein ! acheva Vix avant de s'éloigner.

— Tu vas te marier ? questionna Gelanaà surprise.

— Non. Laisse tomber, il raconte n'importe quoi ! s'agaça Goten. Bon, et si on mangeait quelque chose, je meurs de faim !

— Avec plaisir !

Les deux jeunes gens s'installèrent à une table carrée, puis examinèrent la carte des menus, principalement composée de sandwich, salades, snacks, mais surtout de pâtisseries.


— Cool ! Ils ont remis le sandwich dinde, confiture de coing et salade ! Je crois que je vais prendre six baguettes avec deux limonades cassis, peu sucrées ! déclara Goten en traçant la nourriture sur la carte à l'aide de son index droit.

Une fraction de seconde plus tard, son menu apparut sur la table.

— Eh bien moi je vais prendre... Gelanaà hésita un instant. Le choix était tellement vaste qu'elle ne parvenait pas à se décider. Hm... Deux moelleux au chocolat, une tarte au citron, une tarte à la pomme, un gâteau à la cerise et un choux à la crème, ajouta-t-elle tandis que les mets se matérialisaient au fur et à mesure qu'elle cochait leur nom.

— Au fait Goten, à propos de la mission... fit Gelanaà hésitante.

— Oui ?

— ...J'espère que je ne t'ai pas parue trop collante ou avenante... car si c'est le cas, je suis vraiment desolée...

— Non pourquoi tu dis ça ?

— Eh bien je ne suis jamais sortie avec un garçon pour de vrai. Et faire croire que j'étais en couple avec quelqu'un, même pour de faux... enfin, j'savais pas trop comment m'y prendre ou ce qu'il fallait faire alors.... J'espère que je ne t'ai pas trop embarrassé, fit la Majin, un peu honteuse.

— Pas du tout, tu étais très bien ! J'trouve même qu'on a été très convaincants dans ce rôle ! avoua le cadet de Gohan, un sourire amusé.

— Oui, on ne peut pas en dire autant de ta sœur et de Buu, nota la démone en pouffant de rire.

— C'est sûr, ah, ah ! En tout cas, c'était très gentil de ta part d'avoir accepté de m'accompagner. Je ne sais pas si j'aurais pu tenir face à Buu et à ma sœur qui n'arrêtaient pas de se chamailler...

— De rien, c'est tout naturel. Entre amis, il faut bien s'entraider !

La jeune fille fixa ses mains. Elle ne se faisait aucune illusion. Elle savait bien qu'ils n'étaient que des amis et que cela resterait probablement ainsi. La Gardienne soupira intérieurement. Mahaa avait raison. Peut-être valait-il mieux ne pas se mettre avec un humain. Même si elle trouvait ledit humain particulièrement à son goût. L'effet du sortilège de Maelyss avait cessé depuis leur retour sur Vergas, mais cela n'avait rien changé au charme du métis. Il était toujours aussi à croquer ! Une métaphore bien sûr, Gelanaà n'ayant nullement l'intention d'allier le geste à ses pensées. Malgré leur échec, elle avait adoré assister à cette mission aux côtés de Goten. Un sentiment que le Saiyan partageait également.

— Wahh ! C'était délicieux, j'me suis régalé ! s'exclama-t-il en s'étirant.

— Oui, moi aussi ! Tu veux aller te promener ? À moins que tu ne veuilles rentrer chez toi te reposer ? proposa la Majin tout en payant l'addition.

— Non, il fait beau, ça serait dommage de pas en profiter ! Mais pourquoi t'as payé ?

— Pourquoi pas ? lâcha Gélanaà alors qu'une lueur amusée traversait son regard. Allez, viens allons profiter de ce beau soleil !

Elle se leva de sa chaise, puis se dirigea vers la sortie, accompagnée de Goten.
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Lun Juil 10, 2017 18:20

Chapitre 25
In extremis



Gardien... Gardien...

Ce mot raisonnait dans l'esprit de Buu, telle une mélodie que l'on ne parvenait pas à chasser de la tête.

Trois semaines s'étaient écoulées depuis qu'il avait été "élu" Gardien de Maelyss.
Trois semaines que les moindres faits et gestes de la Saiyanne venaient perturber ses activités.
Trois semaines que ces foutues "cloches" lui indiquant les changements de mouvements de la magicienne retentissaient à intervalles réguliers...

Trois semaines de calvaire...

Buu pensait que le simple fait de mettre en sourdine ces alertes suffirait à lui faire oublier le devoir qui l'incombait, mais manifestement, le sort - en les personnes de Korn et des guerriers présents en lui - en avaient décidés autrement. Le Djinn fronça les arcades sourcilières tandis que la colère achevait de bouillir son être. Pourquoi ne pouvaient-ils pas la mettre en veilleuse ? Ce n'était pourtant pas si compliqué de le laisser tranquillement ignorer cette fille ! Enfin, à bien y regarder, les guerriers et le Majin n'étaient pas les seuls à vouloir mettre leur grain de sel.

Cette autre "présence" - dont il ne savait toujours strictement rien -, semblait elle aussi vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Et ce depuis un moment déjà. Trop longtemps à son goût. La bonne nouvelle, c'était qu'il pouvait se débarrasser de ces alarmes... la mauvaise, c'était qu'il devait être en présence de la cause de ces dernières. Une belle ironie pour Buu qui n'avait aucune envie de se plier à cette règle. Hélas, les signes incessants à répétition et les combattants présents en lui, eurent finalement raison de lui...

Le Majin s'avança dans la pénombre de la chambre. Aucun son ne venait troubler le calme de cette dernière. Pas même le doux murmure du vent se faufilant par la fine ouverture de la fenêtre qui jouait avec les rideaux mauves et violets. Les yeux du Djinn balayèrent chaque recoins de la pièce tandis qu'une effluve vint chatouiller ses narines. L'odeur de Maelyss. Une odeur qui obnubilait le démon. Buu reporta son regard sur le lit où la jeune femme était endormie, puis sans savoir pourquoi, sans se poser de questions, il s'assit à ses côtés.

La fille de Gokû...


Si on lui avait dit un jour qu'il jouerait le garde adulte pour la fille de son plus ennemi, il ne l'aurait jamais cru. Et dire qu'il pensait ne plus la revoir... Il ne supportait pas cette maudite magicienne ! Encore moins sa façon de tenir lui tête... chose qu'il ne tolérait de personne en fait. Sa manie de vouloir toujours tout contrôler et diriger. Sans parler bien sûr, de ses sautes d'humeur et de son mauvais caractère ! Et pourtant, il semblerait qu'il n'ait d'autre choix que de s'y accommoder.

Les yeux du Majin fixèrent un point invisible tandis que ses oreilles lui offraient le son des battements du cœur de la jeune femme. Un bruit régulier, hypnotisant. Tantôt plus rapide, tantôt plus léger. Buu tourna la tête, puis fixa un instant la soeur de Goten. En observant son visage, il y devina de la tristesse, du désespoir et de la détresse. Sans réellement savoir pourquoi, il se surprit même à se demander ce qui avait provoqué un tel tourment. Et lui, qui jusqu’ici avait été insensible à toute forme d'émotion, souffrait de voir la guerrière dans cet état.

Une pensée qui troubla le Majin.

Le démon fronça les arcades sourcilières. Non, il ne souffrait pas. Ce n'était pas une douleur causée par une blessure, c'était... c’était quoi au juste ? Instinctivement, Buu fouilla dans la mémoire des personnes qu'il avait absorbés. Piccolo, comme Gohan, lui offrirent une réponse. Il avait de l'empathie qui déclenchait de l'inquiétude. Il éprouvait de la tristesse pour la guerrière ?

Le Djinn secoua la tête, déstabilisé par ses propres conclusions. Que lui arrivait-il ? Depuis quand avait-il une telle réaction face à la souffrance d’autrui ? Cela ne lui ressemblait pas. Ses hôtes avaient vraiment envie de l'ennuyer aujourd'hui ! Il fallait qu’il se ressaisisse et vite. Et ce n’était pas en restant ici qu’il pourrait le faire. Buu s’apprêta à se volatiliser quand soudain, les battements du cœur de la Saiyanne atteignirent un pic avant de chuter rapidement Surpris, le Majin mit son geste en suspens, puis porta son regard sur Maelyss. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'un anneau rougeâtre enserra subitement le cou de la métisse. Maelyss ouvrit brusquement. Elle tenta de retirer ces mains invisibles qui l'empêchaient de respirer, en vain.

La jeune femme se redressa vivement et s'agita violemment, alors que la peur déferlait dans son esprit. Elle suffoquait. Soudain, l’anneau se serra davantage autour de son cou, lui arrachant un hurlement qui s'étrangla bien vite. Sans réfléchir, Buu orienta son bras droit en direction de l'objet avant de tirer fermement. Mais à sa grande surprise, ce dernier opposa plus de résistance qu’il ne l’avait imaginé. Alors, par précaution - et pour ne pas blesser la métisse à la nuque en tirant trop brusquement -, le Djinn concentra son KI dans son index et son pouce, puis pressa l'anneau de toutes ses forces entre ses doigts.

Une fraction de seconde plus tard, l'objet vola en éclat dans un craquement proche d'un verre qui se brise avant de s'évaporer dans les airs. Une légère grimace s'étala sur le visage du démon tandis la frustration affluait dans son esprit. Qui avait fait ça ? Et surtout, pourquoi ? Le corps tremblant, la métisse plaqua son dos contre la tête de son lit, la respiration haletante, et le front trempé de sueur. Maelyss ravala bruyamment sa salive, puis ferma les yeux le temps de reprendre ses esprits. Elle porta alors sa main droite à son cou et frictionna la trace rouge que l’objet magique avait laissé derrière lui.

— Va-t’en ! s'entendit-elle s'exclamer alors que les tremblements de son corps se faisaient plus vifs.

Elle ne voulait pas craquer… pas ici. Pas maintenant... Encore moins devant le démon. Elle ne savait pas ce qu’il faisait ici, ni pourquoi il était là. Et n’avait aucune envie de le savoir. Elle ne désirait qu’une seule chose : qu’on lui fiche la paix ! Mais Buu ne bougea pas, se contentant de croiser les bras.

— DÉGAGE D’ICI ! hurla-t-elle déchaînant une puissante explosion d’aura qui pulvérisa le manoir de son mentor. Quelques secondes plus tard, ce dernier se reconstitua dans son intégralité. L'effet du sort mis en place par le Vergassien pour éviter que la Saiyanne ne détruise tout dans la maison.

Elle savait qui avait tenté de la tuer. Et le pire, c'est elle n'avait rien pu faire pour se défendre contre lui. Elle avait honte. Honte d'être aussi incapable, faible et vulnérable. Et rien que d'y penser, elle enrageait. Buu fixa un instant la guerrière. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'il vit la guerrière fondre en larmes. La tristesse. le désespoir... Des émotions que Buu avait souvent vues lorsqu'il s'amusait à tuer de sang-froid ses victimes. Mais il ne les avaient jamais ressenties. La voir ainsi le mettait quelque peu mal à l'aise et il ignorait ce qu'il fallait faire dans de telles situations.

Le démon tenta de s'approcher de la guerrière, mais cette dernière le repoussa en lui envoyant boule d'énergie en plein ventre. Une attaque sans aucun effet. Buu haussa une arcade, perplexe.

— Tu as besoin d’un appareil auditif ? Je t’ai dit de t’en aller ! lâcha Maelyss.

Le Majin plissa les yeux et croisa les bras. Si cette Saiyanne préférait rester là à se morfondre toute seule, c’était son problème, pas le sien ! Et puis… Qu’est-ce qu’il en avait à faire d’elle ? Ce n'était quand même pas de sa faute si elle s'était montrée aussi faible ! Le Djinn s'apprêtait à tourner les talons, quand un reniflement raisonna derrière lui. Le démon tourna la tête en direction de la guerrière. Une partie de lui mourrait d’envie de la laisser se débrouiller toute seule. Mais l'autre ne pouvait se résigner à cette idée...

Buu hésita un bref instant, puis alla s'assoir à côté de la magicienne. Et alors qu'il méditait sur le moyen de la calmer, Goten lui offrit la meilleure réponse possible. La même qu'avait Chichi pour son plus jeune fils lorsque ce dernier faisait des cauchemars. Une chose qui n’avait pas réellement de sens aux yeux de Buu. Rien de vraiment concret. Quelque chose qu’il trouvait même inutile et ridicule. Mais qu’importe, il avait bien l’intention de la mettre en pratique, à défaut de trouver d'autres solutions. Il posa alors ses mains sur les épaules de Maelyss, puis l’attira délicatement vers lui. La fille de Gokû tenta de se dégager de cette étreinte imminente, mais ses forces l’ayant abandonnée elle lâcha prise et laissa le guerrier rose la serrer contre lui.

Buu resta immobile, la jeune femme blottie contre lui, la tête collée sur son torse. Il l’entendait sangloter. Sentait son corps flageoler contre le sien et son cœur battre démesurément dans sa poitrine… La fille de Gokû tourna légèrement la tête du côté droit et posa sa main gauche toute tremblotante sur le torse du Majin qui bien que quelque peu surpris, la laissa faire sans bouger. De longues minutes s'écoulèrent sans que Maelyss ne parvienne à s'apaiser.

Puis soudain...

Le calme reprit enfin ses droits.


Buu baissa son regard sur la fille de Gokû. Elle s’était enfin arrêté de pleurer. Son corps avait cessé de trembler et sa respiration avait retrouvé un rythme normal. Après quelques secondes, le Djinn desserra son emprise pour libérer la métisse de ses bras. Maelyss se dégagea doucement, puis détourna le regard, le visage sombre, essoufflée et à bout de forces… Elle ressemblait à un petit oiseau venant tout juste de sortir de son nid, apeuré face à l’immensité du monde qui s’offrait à lui. Elle d’apparence si fière et forte… et pourtant si fragile si… vulnérable.

La guerrière leva la tête et fixa le démon droit dans les yeux, cherchant à lire dans son regard les réponses aux questions qui ne cessaient de hanter son esprit…

Pourquoi ?

Pourquoi lui avait-il sauvé une deuxième fois la vie ? Pourquoi restait-il encore là alors qu’elle n’avait pas hésité à le repousser et à lui crier dessus ? Et enfin, pour quelle raison l’avait-il prise dans ses bras ? Tant d’interrogations qui se bousculaient dans sa tête. Des questions auxquelles Buu lui-même, n’avait pas les réponses… Fort heureusement, il n’eut pas à l’exprimer par des mots. De toute façon, il n'aurait pas su le faire. Maelyss le compris très vite. Elle se contenta alors de baisser les yeux, cherchant à fuir le regard sombre du démon qu’elle n’arrivait plus à soutenir. Ses yeux étaient si profonds vu de si près qu’ils la désarmaient totalement. Elle avait l’impression de se noyer dans un océan de lave étincelante, baignant dans un ciel obscur sans étoiles avec lesquelles elle ne pouvait lutter.

Buu continua d'observer la métisse quand tout à coup, une envie germa en lui. Quelque chose qui à ses yeux, avait encore moins de sens. Une chose encore plus absurde que tout le reste. Mais il en avait envie. Et cette envie ne semblait pas vouloir disparaître. Alors, il céda à la tentation. De toute façon, il n'avait pas grand chose à perdre.

Sans réfléchir, il releva le menton de la Saiyanne à l’aide de son pouce et son index et l'embrassa...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Lun Juil 17, 2017 14:30

Voici le chapitre 26!

Merci à Omurah pour son aide !

Bonne lecture à tous ^^

::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Chapitre 26
Interrogations



Les yeux de Maelyss s'écarquillèrent subitement. Elle voulut rompre ce contact dérangeant auquel elle ne s'était pas préparée, mais son esprit et son corps refusèrent de lui obéir. Un soupir de soulagement intérieur s'échappa de la métisse lorsque Buu décrocha ses lèvres des siennes. La jeune femme le fixa un instant, alors que la confusion déferlait dans sa tête. Elle ne savait plus qui elle était. Encore moins où elle se trouvait. Son esprit semblait s'être mis en veille et elle avait l'étrange sensation d'être dans du coton.

Le Djinn frôla la pommette droite de la métisse avec son index et rapprocha son visage du sien pour l'embrasser à nouveau, mais à sa grande surprise, la jeune femme recula brusquement.

— Qu… qu’est-ce que tu fais ? À quoi tu joues ? demanda-t-elle.

Le Majin regarda la combattante sans comprendre sa réaction. Son geste avait-il eu plus de signification qu'il ne le pensait ?

— Je ne joue pas…

Un silence s’installa.

Un silence durant lequel, mille et une questions se bousculèrent dans l’esprit du démon. Ce simple geste qu’il pensait pourtant insignifiant avait manifestement plus de signification qu’il ne l’aurait pensé. Et d'après la mémoire de Korn, ces mêmes définitions évoluaient parmi de nombreux critères… Mais lui, où se positionnait-il exactement ? Le Majin secoua la tête pour reprendre le contrôle de son esprit, puis reporta son attention sur la guerrière toujours à ses côtés.

— Je m’en vais, annonça Buu.

Ces paroles ne cessèrent de résonner dans l'esprit de Maelyss tel un écho sans fin. Elle voulut réagir, mais son corps ne manifesta d'autre réaction qu'un visage sombre et un regard vidé de toute émotion. Elle ne savait depuis combien de temps elle était assise là. Elle avait l'impression d'être dans une bulle. Comme... suspendue dans le temps... Elle tenta de se remémorer les événements qui s’étaient produits quelques instants plus tôt, mais tout devint rapidement flou. Elle était perdue, sous le choc. Plongée dans l’incompréhension. Avait-elle rêvé ?

Elle sentait la présence de Buu à ses côtés. Son regard appuyé sur son être. Sans doute attendait-il une réponse de sa part… Elle voulut lui répondre, mais aucun son ne trouva le chemin de sa bouche. Soudain, sa gorge se noua et son cœur se serra dans sa poitrine lorsqu'elle sentit le démon se redresser. Une violente décharge électrique traversa son corps, l'obligeant à sortir de son état léthargique. Maelyss leva tête et braqua son regard sur le Djinn.

« Ne le laisse pas partir, tu as besoin de lui. » murmura une voix dans son esprit.

La fille de Gokû fronça légèrement les sourcils. Elle ne pouvait l’expliquer, mais avait la désagréable sensation de ne plus être seule. Elle sentait sa présence dans son corps. Cette entité qui lui était totalement étrangère… Elle devenait folle ou quoi ? Que lui arrivait-il ? Était-ce un piège ? À qui appartenait cette voix ? Elle n’était pas sûre d’être prête à le savoir…

— Attends… s’entendit-elle s’exclamer, alors que les battements de son cœur s’accéléraient dans sa poitrine.

Le démon hésita un court instant, puis se retourna en direction de la guerrière. La jeune femme le regarda fixement la bouche semi-ouverte, incapable de continuer sa phrase. Elle était terrifiée, elle ne voulait pas qu’il s’en aille, qu’il la laisse seule. Pas ici. Pas maintenant. Ce n’était pas dans son habitude de quémander de l’aide. Encore moins du réconfort. Elle avait horreur de ça. Et s’en voulait de se rabaisser à ces choses futiles qui n’étaient ni plus ni moins qu’un signe de faiblesse. Mais ce soir, elle n’avait plus la force ni le courage de lutter contre elle-même.

— Tu… tu ne veux pas rester ? demanda-t-elle à l’intention du Djinn.

— Pourquoi faire ? fit ce dernier.

— Nous avons deux chambres de libres et comme tu as nulle part où aller… je me disais que tu pouvais... rester ici… répondit Maelyss, la voix tremblante.

Buu fixa la jeune femme, perplexe. Il n’était pas dupe. Il savait que l'assurance qu’elle s’efforçait d'afficher dissimulait en réalité une peur vive de se retrouver seule. Il le percevait très nettement. Alors, si elle croyait qu’il allait gober ses pseudo-excuses, elle se trompait lourdement. Mais pour l’heure, il ne s’agissait pas de comprendre la raison qui poussait la métisse à mentir, mais de savoir ce que lui voulait et avait l’intention de faire : partir… ou bien rester ? Une question à laquelle Buu avait du mal à trouver une réponse.

Puis...

un simple hochement de la tête.





La seule chose à laquelle Maelyss eut droit avant que le Djinn reparte.

La jeune femme ferma le robinet du lavabo, puis s’essuya le visage à l’aide d’un petit linge de bain avant de le poser sur le rebord du lave-mains. Elle ramena ensuite tous ses cheveux du côté droit de son cou, saisit la brosse à cheveux se trouvant derrière le robinet et commença à les brosser. Doucement pour commencer, puis de plus en plus brusquement. La fille de Gokû fixa son reflet dans le miroir tandis qu'une grimace s'étalait sur son visage.

Trois jours s'étaient écoulés depuis que le démon était parti. Trois jours durant lesquels, la Saiyanne tentait de reprendre une vie normale. Les souvenirs de cette soirée ne cessaient de la hanter et elle ne parvenait pas à les chasser de son esprit… Maelyss reposa - non sans douceur - la brosse à cheveux sur le meuble à côté du lavabo d’un air contrarié. Flancher en présence de Genïe passait encore. Mais céder devant un ennemi tel que Buu était une des pires humiliations qu’elle pouvait subir ! La fille de Gokû serra les poings, tandis que la colère déferlait dans son esprit. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Le choc de son agression lui avait vraiment fait faire n’importe quoi ! Elle s’en voulait de lui avoir montré sa vulnérabilité et de s’être laissée faire aussi facilement…

Un soupir s'échappa des lèvres de la guerrière, tandis qu'elle quittait la salle de bains.

Elle descendit les marches des escaliers du premier étage, puis fila en direction de la cuisine avant de jeter un rapide coup d’œil au frigo. Soudain, un bruit de gargouillement se fait entendre dans son estomac. Cela faisait presque trois heures que Genïe était partie faire les courses avec Ayaà. En avaient-elles encore pour longtemps ? Maelyss s’orienta vers la table à manger servant de second plan de travail qui trônait au milieu de la pièce, puis reporta son attention sur une assiette carrée. La fille de Gokû observa un instant son contenu tandis qu'un sourire s'étalait sur son visage. Il s’agissait d’un cake. Ou plutôt, d’un restant de cake qu’elle avait fait la veille. Un dessert à la banane et aux pépites de chocolat, aromatisé à la cannelle avec de minuscules petits bouts de noisettes.

Ses talents de pâtissière étaient nettement plus développés que ceux en matière de cuisine. Et depuis que Genïe vivait avec elle, elle n’avait de cesse de s’améliorer dans ce domaine. Elle adorait confectionner de nouvelles recettes pour son amie, c’était d'ailleurs une manière de la remercier pour ce qu’elle faisait pour elle… et la Saiyanne savait que la Majin affectionnait tout particulièrement ce cake-là. Tout comme ses deux comparses. Les yeux de la guerrière fixèrent la pâtisserie avec appétit. Elle avait très envie de se laisser tenter par ses douces saveurs. Et à défaut de n’avoir rien d’autre à se mettre sous la dent, autant se faire plaisir avec ce dessert. Elle saisit alors une des parts du cake et l’engloutit en quelques secondes.

Elle s’apprêta à réserver le même sort à la dernière part quand, une aura familière surgit dans le salon. Maelyss cligna des yeux, puis reposa le bout de gâteau dans l'assiette avant de sortir de la cuisine pour se diriger au salon. Son corps se figea sur place lorsqu’elle découvrit de qui il s’agissait. Il était là, dos tourné à elle, les deux bras pendant le long du corps et droit comme un « I ».

Buu.

— Salut, fit-il simplement.

La fille de Gokû s’approcha du Djinn en silence, tandis qu'une myriades d'émotions déferlaient dans son esprit. Puis... sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, ni sache pourquoi, sa main droite se leva et atterrit directement sur la joue du Majin dans un claquement brutal et sonore. Un geste qui eut plus le don de surprendre Buu que de réellement lui faire mal. Le démon cligna des yeux, puis regarda la jeune femme sans comprendre sa réaction.

— Qu’est-ce qui te prend ? Est-ce ainsi que tu reçois tes invités ? questionna Buu, les bras croisés.

Maelyss tiqua ferme, alors que la rage achevait de faire bouillir son être.

Comment osait-il revenir et lui faire la leçon ? Elle lui en voulait. Oui, elle lui en voulait d’être parti sans prévenir en la laissant toute seule. La métisse voulut lui administrer une nouvelle gifle, mais Buu agrippa son avant-bras avant de se téléreporter et de la coller contre un des murs de la pièce.

— Écarte-toi ! siffla Maelyss entre ses dents en toisant le démon du regard.

— Sinon quoi ? Tu vas encore essayer de me gifler avec tes petites mains ? Remarque, je ne risque pas grand-chose... lâcha le Djinn d’un sourire sarcastique.

Maelyss éjecta le Djinn en arrière d'un simple hochement de la tête avant de se jeter sur lui pour le rouer de coups de poings. Buu haussa une arcade sourcilière, nullement impressionné par cette pathétique démonstration de force. Ou plutôt... de faiblesse. Il saisit fermement ses poignets et la retourna avant de la plaquer au sol en maintenant ses deux mains au sol à l’aide de ses propres mains. Un grognement s'échappa des lèvres de Maelyss tandis qu'elle tentait de se dégager, en vain. Ses mouvements furent bloqués par le poids du corps de Buu.

— Pourquoi tu m’as menti ? demanda-t-il d’une voix grave.

— De quoi est-ce que tu parles ? répliqua la fille de Gokû en grimaçant.

— Ne fais pas celle qui ne comprend pas. Je sais parfaitement que tu voulais que je reste non pas parce que je n’avais nul part où aller, mais parce que tu étais effrayée à l’idée de rester seule.

La Magicienne détourna le regard, légèrement mal à l’aise. Comment avait-il fait pour le deviner alors qu’elle avait fait tout pour le cacher ? Elle n’aimait pas être « mise à nu » de cette façon et encore moins qu’on le lui fasse remarquer.

— Je n’en sais rien… finit-elle par répondre dans un murmure, tout en prenant grand soin d’éviter le regard du Majin.

— Menteuse, répliqua ce dernier dont les traits du visage s’étaient durcis.

— Tu croyais que j’allais te le dire ? J’ai aussi ma fierté figure-toi ! lança Maelyss furieuse.

— Bah voyons. Elle ne t’a pourtant pas empêchée de te blottir dans mes bras.

— Je venais de me faire agresser dans mon sommeil, espèce de crétin ! Et je ne me suis pas blottie dans tes bras !

Les deux guerriers se dévisagèrent. Buu décolla finalement ses mains de celles de la jeune femme, puis s’écarta pour la libérer.

— Pourquoi tu es revenu ? enchaîna la fille de Gokû.

— Parce que je voulais m'assurer que tu allais bien.

— Toi... tu te souciais de moi ?

— Hey, que ce soit bien clair : si je suis revenu c’est uniquement parce que certains de mes hôtes étaient inquiets pour toi. Ça m'est complètement égal de savoir savoir si tu vas bien ou non, répondit Buu.

— Attends ! l'interpella la jeune femme, alors qu'il s'apprêtait à se téléreporter.

— Qu’est-ce que tu veux ?

— Reste…

— Pourquoi ?

La jeune femme entrouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit de ses lèvres. Elle se mordit la lèvre inférieure, incapable de trouver la bonne réponse à la question.

— Parce que…

Elle s’interrompit en fermant les yeux, le temps de prendre une inspiration.

— J’ai envie que tu reste… souffla-t-elle.

Buu haussa une arcade sourcilière. Il en avait assez entendu comme ça et n’avait aucune envie de s’éterniser davantage ici. Il tourna les talons sans un mot.

— Buu ! insista Maelyss en se téléportant face à lui pour lui barrer la route.

— Quoi ?

Pour seule réponse, la métisse se rapprocha et l'embrassa...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar xela26 le Lun Juil 24, 2017 22:51

Oula , ça commence à devenir chaud entre les deux, ça joue au chat et la souris :lol:
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Juil 25, 2017 9:10

xela26 a écrit:Oula , ça commence à devenir chaud entre les deux, ça joue au chat et la souris :lol:


Spoiler
Ou à qui chasse qui? :mrgreen:
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Ven Août 04, 2017 9:43

Voilà le chapitre 27!

Avec mes remerciements à Xela pour son aide !
Bonne lecture à tous !
_________________________________________________________________________________________________________________

Chapitre 27
L'inavouable



— Maman, maman ! Elle a fini son biberon… déclara un petit garçon assit sur le canapé du salon.

— Pose-le sur la table, mon chéri, je viens tout de suite.

L'enfant s'exécuta, puis reporta son attention sur sa petite sœur de cinq mois qui pleurait et gigotait dans ses bras.

— Mais elle pleure ! Elle en veut encore… insista le garçonnet.

— Ne t’inquiète pas Gohan, elle a bien assez mangé ! répondit Chichi depuis la cuisine.

— Bah je suis désolé, Lyss, c’est fini, ya plus ! annonça le métis en regardant le bébé qui pleura de plus belle sous le regard désemparé de son grand frère.

Gohan contempla un instant le nourrisson un sourire rayonnant sur le visage. Depuis que sa soeur était née, c'était la première fois que sa mère l'autorisait à lui donner le biberon. Il en était très fier ! Il aimait beaucoup sa petite soeur, même si elle le réveillait souvent durant la nuit lorsqu'elle pleurait. Malgré son jeune âge, il prenait déjà son rôle de grand frère très à coeur. Il avait hâte qu'elle grandisse pour pouvoir enfin jouer avec elle.

— Alors ma puce, tu as déjà tout mangé ? fit Gokû en entrant dans le salon.

— Oui, et c'est moi qui lui ai donné le biberon cette fois ! indiqua le petit garçon en souriant.

— C'est bien. Je suis fier de toi ! répondit le père de famille en caressant la tête de son fils avant de prendre sa fille dans ses bras.

La petite cessa de pleurer, puis fixa son père avec de grands yeux.

— Tu es mignonne ! s’exclama le Saiyan avec un grand sourire tout en la faisant monter et descendre dans les airs. Le bébé se mit à rire aux éclats devant les grimaces de son père, alors qu’elle faisait remuer sa queue de singe dans tous les sens.

— Doucement Gokû ! Elle vient de manger ! alerta Chichi qui revenait de la cuisine.

— Oui, oui, je sais, ne t’inquiète pas.






………



………………



Confortablement installée sur la couverture bleue de son petit parc, la petite Maëllyss agitait frénétiquement un petit singe en peluche avant de mâchouiller son oreille dans un gémissement plaintif. Une nouvelle dent de lait avait percé sa gencive quelques jours plus tôt. Et la petite fille essayait tant bien que mal de soulager cette douleur en mordillant tout ce qui lui tombait sous la main. Elle tourna la tête en direction des barreaux en bois et observa son grand frère jouer silencieusement avec de petits plots à quelques mètres d’elle, au milieu du salon. Ses yeux s’illuminèrent subitement lorsqu’elle aperçut la jolie boule orangée trônant sur le chapeau rouge et jaune du petit garçon.

Fascinée par cet étrange objet, la petite Saiyanne lâcha l’oreille de la peluche puis tendit la main en sa direction les yeux brillants. Le chapeau de Gohan se volatilisa subitement, avant d’apparaître sur la couverture de la fillette qui l’agrippa à l’aide de sa main droite, le sourire jusqu’aux oreilles.

— Oh ? fit le garçonnet, réalisant que son chapeau avait disparu. Il le chercha frénétiquement du regard. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu'il le trouva entre les mains de sa soeur. Lylyss ! Maman a dit qui fallait pas faire ça... chuchota le petit Saiyan en s’approchant de la fillette. Oh, mais non ! Il ne faut pas l'enlever ! ajouta-t-il en voyant que la petite fille tentait de retirer la boule de cristal.

— Gohan, tout va bien ? questionna Chichi tout en revenant de la cuisine, un chiffon à la main.

— Lylyss a fait de la magie pour me prendre mon bonnet, répondit le petit garçon.

— Oh, Maelyss… Je n’aime pas que tu fasses ça, soupira la femme de Gokû. Donne-moi le chapeau de ton frère.

La fillette leva les yeux vers sa mère, alors qu’une moue se peignait sur son visage. Elle empoigna le chapeau et tenta de le mettre sur sa tête, mais ce dernier lui retombait sur ses yeux.

— Il est encore un peu grand pour toi, ma petite chérie ! fit remarquer Chichi d’une voix douce avant de reprendre l’objet pour le redonner à son fils. La petite Saiyanne fixa son frère et sa mère avec un grand sourire, un filet de bave coulant le long de sa bouche. Elle attrapa sa queue de singe et porta le bout à sa bouche en gazouillant.

— Non, Maleyss, arrête ! gronda Chichi en retirant le bout de la queue de Saiyanne de la bouche de sa fille. Ne mange pas ça, ce n’est pas bon !

..


……



...………......



Le bruit de la cafetière indiquant que l'eau avait fini de bouillir tira subitement Chichi de ses pensées. La femme de Gokû retira l'objet du feu, puis le posa sur un dessous de plat avant de soupirer. Qu’est-ce qu’ils étaient heureux en ce temps-là. Les choses avaient tant changé depuis cette époque…

Trois semaines s’était écoulées depuis que Maelyss leur avait rendu visite. Et Chichi se demandait où était sa fille, ce qu'elle faisait. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était partie si brusquement. Encore moins pourquoi elle s’en était prise à Gohan. Elle ne reconnaissait plus sa fille. Plus le temps passait et plus elle la voyait s’éloigner d’eux. Une situation que la femme de Gokû avait du mal à accepter. Pourquoi ne donnait-elle pas de nouvelles ? Pourquoi se muait-elle dans son silence ? Elle était si inquiète. Elle voulait qu’elle soit près d’elle. Sa présence lui manquait tellement…

Elle voulait tant que les choses redeviennent comme elles étaient autrefois… Elle se surprit même à se demander si Maelyss viendrait pour son anniversaire. Si la jeune femme reviendrait un jour…



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... .Sur Terre, du côté de Mr. Satan. ...


Le champion du monde des arts martiaux acheva d'essuyer la vaisselle qu'il avait utilisé pour sa petite -fille avant de la ranger dans l'un des placards de la cuisine. Satan porta un instant son regard sur le cadran de l'horloge.

15:00.

Parfait, le goûter de la petite Pan reposait tranquillement dans le frigidaire et il lui restait encore un peu de temps pour zapper une ou deux émissions de télévision avant d'aller réveiller l'enfant. Ce qu'il aurait fait bien plus tôt si cette dernière n'avait pas eu autant de peine à s'endormir. Mais elle dormait si paisiblement à présent, qu'il avait de la peine de devoir l'éveiller. Le Terrien s'installa sur le canapé puis saisit la télécommande, lorsque Bee surgit subitement dans le salon. Il s'approcha du canapé, puis s'assit sur ses pattes avant de poser son museau sur les genoux de son maître. Le père de Videl esquissa un sourire, puis lui caressa la tête.

Sept ans... Il avait déjà sept ans. Le temps passait si vite... Trop vite aux yeux du Terrien. Il se souvenait encore de la première fois qu'il l'avait vu, alors qu'il était un petit chiot. C'était Buu qui l'avait ramené et soigné sa patte blessée. Buu... Une mine mélancolique se peigna sur le visage de Satan à l'évocation de ce nom. Trois semaines s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre. Et Satan ne cessait de penser à son vieil ami. Où était-il ? Que faisait-il ? Comment se faisait-il qu'un Mage l'ait fait venir ici ? Et enfin, pourquoi avait-il changé d'apparence ? Des questions que le champion du monde avait bien tenté de soulever auprès du Majin. Mais qui ne trouvèrent hélas, aucune réponse, Buu étant reparti aussi vite qu'il était apparu...

Il l'avait côtoyé que quelques jours, et pourtant une grande amitié était née entre eux. Il savait qu'il avait eu une grande influence sur le Djinn à l'époque. La preuve la plus flagrante étant le jour ou ce dernier l'avait épargné lorsqu'ils s'étaient retrouvé au Kaioshinkai. Satan n'avait du reste pas tout compris à ce qui s'était passé. Ni comment Buu était passé de gros nounous à l'état de féroce petit freluquet. Encore moins pourquoi il y avait eu tout à coups à nouveau deux Buu réunis. Sa disparition avait laissé un grand vide. Et le premier mois fut parfois un peu difficile à gérer.

Certes, il lui restait encore Bee et sa célébrité, mais ce n'était plus tout à fait pareil sans Buu. Heureusement, la naissance de sa petite fille quelques années plus tard, avait redonné une autre jeunesse. Il était grand-père à présent. Et il prenait son rôle particulièrement à coeur. Il adorait gâter sa petite princesse. Un peu trop au goût de Videl, trouvant qu'il en faisait beaucoup trop. Mais le Terrien ne semblait pas être d'accord avec elle. Il espérait que la fillette devienne une championne comme lui lorsqu'elle serait grande... au grand damne de Chichi qui s'opposait farouchement à cette idée.

Alors qu'il zappait pour la cinquième fois les programmes de télévision, des pleurs raisonnèrent depuis l'une des chambres du premier étage. Satan se leva, puis se dirigea vers les escaliers. Il fallait qu'il en sachant plus sur la présence de Buu parmi eux. Et il savait parfaitement où grapiller ces informations...



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— Goten, Goten ! Tu m'entends ?

La voix raisonnante de Genïe sorti subitement Goten de sa transe. Le métis ouvrit brusquement les yeux, tandis que l'aura bleu qui l'entourait, s'estompait.

— Ah, salut Genïe, comment ça va ? interrogea l'adolescent.

— Très bien, merci.

Position en tailleurs, Goten amortit sa descente sur le bout de gazon à un mètre au-dessous de lui. Le soleil se faisait très timide en ce dimanche après-midi. Et les nombreux nuages n'allaient pas tarder à assombrir le ciel. Fort heureusement, les 25 degrés indiqués par le thermomètre extérieur de la maison compensait ce paysage grisâtre. Sans compter la petite brise qui venait rafraichir cet air un peu lourd à intervalles réguliers. Entre les révisions et les tâches ménagèrent qu'imposaient Chichi à son fils pour l'aider à la maison, la matinée avait été particulièrement chargée pour le Saiyan. Et quoi de mieux qu'une petite séance de méditation en plein air pour se détendre et se changer les idées.

— Excuse-moi, je t'ai dérangé dans ton exercice. constata Genïe, confuse.

— C'est pas grave. J'avais presque terminé de toute façon. Qu'est-ce qui t'amène ici ?

— J'étais venue donner quelques conseils en pâtisseries à ta mère pour un désert qu'elle voulait faire ! Mais Trunks est passé chez vous tout à l'heure. Et il n'avait pas l'air très content... nota la Gardienne.

— Ah bon ? Pour... merde, l'entraînement ! Entre ces devoirs qui n'en finissaient plus et ma méditation, j'ai complètement oublié qu'on devait s'entraîner aujourd'hui... s'exclama le métis, d'un air désolé. Bon, je le rejoint tout de suite !

— Ce n'est pas la peine. Il a dit qu'il avait d'autres choses à faire et m'a dit de te dire de lui faire signe quand tu te seras décidé à prendre vos entraînements plus au sérieux. il est reparti furieux... expliqua Genïe, encore plus confuse.

— Tss, faut toujours qu'il fasse des tonnes celui-là ! J'irai le voir quand il se sera calmé.

— Dis Goten, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais tu ne devrais pas autant négliger les amis que tu as sur Terre.

— Je ne les négliges pas, c'est pas d'ma faute si j'ai des tas de devoirs et que je dois faire mes exercices ! répliqua le fils cadet de Gokû.

— Non, bien sûr que non ! C'est même une excellente chose que tu prenne tes études à coeur et que tu sois très rigoureux dans tes exercices. Mais il ne faut pas oublier le reste pour autant. Je croyais que vous vouliez vous entraîner pour ne pas rouiller et être aptes à défendre la Terre si une menace venait à apparaître. Ce n'est plus ce que tu souhaites ?

— Si, bien sûr ! Mais j'ai aussi envie de perfectionner ma magie pour devenir un grand magicien. Et ça, malheureusement, ça prend plus de temps que pour les arts martiaux. Il y a tellement de choses à prendre en compte. Ça me demande bien plus d'effort de canaliser mon énergie magique pour la projeter en sortilège que d'envoyer des boules d'énergie en combat. Ça m'épuise beaucoup aussi...

— Mais Goten, c'est normal. Ça fait à peine huit mois que tu as reçu tes pouvoirs ! Tu ne peux pas espérer être au niveau de Tayrun en si peu de temps, fit remarquer Genïe d'une voix douce.

— Je sais. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi dur. Mes entraînements avec Trunks, c'est du pipi de chat à côté de ça. En plus, j'ai reçu les résultats de mon dernier examen de métamorphose et il était pas brillant. Alors, j'ai pas le choix. Si je veux pouvoir m'améliorer et pouvoir maintenir correctement un sortilège ou une métamorphose, faut que je travaille sur mon énergie magique. Et c'est vrai que je n'ai plus vraiment le temps ou même l'envie de m'entraîner au combat après ça, avoua le métis.

— Je comprends. Et c'est normal que tu sois fatigué après ça. Mais je pense que tu devrais en parler avec Trunks. Au moins le mettre au courant. Et lui dire que c'est temporaire. Je suis persuadée que si la situation était inversée, tu serais content qu'il prenne la peine de venir en discuter avec toi. Surtout si vous aviez convenu de vous entraîner régulièrement.

— Sans doute, oui. Mais j'doute qu'il comprenne la situation.

— Ah bon ? Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

— Ben, il est devenu accroc aux entraînements depuis quelques temps. Il ressemble de plus en plus à son père d'ailleurs... Je sais que si j’lui parle de ça, il va mal le prendre.

— Tu en es sûr ?

— Oui. Il a déjà du mal à accepter qu'on se voit moins qu'avant depuis que j'étudie sur Vergas. Alors, si je lui dit que devenir un grand magicien est plus important pour moi en ce moment que de m'entraîner avec lui, il va vraiment me faire la gueule...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Masenko le Sam Août 05, 2017 11:56

Olaaa!

J'ai littéralement DEVORE mes trois chapitres de retard ! :D ça m'a vraiment plu même si l'intrigue n'avance pas beaucoup, j'apprécie vraiment d'en apprendre plus sur les personnages ! C'est super, bravo !

Maelys et Buu c'est vraiment pas mal amené ! :) on sent qu'il y a encore du chemin mais ça me parait sympa et sera définitivement acceptable et évident si tu continues à aussi bien nous présenter ça ! Continue !

ça donne envie de vivre une nouvelle aventure avec eux maintenant qu'on en sait encore un peu plus sur leurs tempéraments !

Mention spéciale à M. Satan ! Chouuu <3 et triste un peu :(


à bientôt pour la suite !
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Sam Août 05, 2017 16:02

Masenko a écrit:Olaaa!

J'ai littéralement DEVORE mes trois chapitres de retard ! :D ça m'a vraiment plu même si l'intrigue n'avance pas beaucoup, j'apprécie vraiment d'en apprendre plus sur les personnages ! C'est super, bravo !


Moi je trouve toujours qu'elle avance en fait, mais étant donné que je connais le scénario je me rend pas toujours compte du point de vue du lecteur ce que ça donne véritablement lol

Maelys et Buu c'est vraiment pas mal amené ! :) on sent qu'il y a encore du chemin mais ça me parait sympa et sera définitivement acceptable et évident si tu continues à aussi bien nous présenter ça ! Continue !
ben tu sais quoi ? ça me fait vraiment plaisir, parce que je sais que le concept "humains/majins" peut vraiment faire peur et sembler assez inadapté pour certains donc c'est vraiment cool de lire ça :D

ça donne envie de vivre une nouvelle aventure avec eux maintenant qu'on en sait encore un peu plus sur leurs tempéraments !

C'est bon ça !! ^^

Mention spéciale à M. Satan ! Chouuu <3 et triste un peu :(

J'avoue, oui ! Mais je réserve un petit traitement pour ce personnage ^^

Merci pour ton commentaire qui va tout droit dans mon petit, petit coeur :D


à bientôt pour la suite ![/quote]
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Août 08, 2017 12:18

Voici le chapitre 28!

Avec mes remerciements à Xela pour son aide!

Bonne lecture à tous ^^

________________________________________________________________________________________________________________________


Chapitre 28
Coup de sang


— Qu'allez-vous pendre aujourd'hui, votre altesse ? interrogea Muun.
 
— Oh, eh bien... je crois que je vais me laisser tenter par ce Bull'gum. Cela m'a l'air délicieux ! répondit Jaï. 
 
Il traça le nom de sa commande à l'aide de son index droit, quand une fraction de seconde plus tard,cette dernière apparut sur la table. Muum, tardait encore à se décider. Ses yeux firent plusieurs aller-retours entre les différentes propositions, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Autant de choix lui faisait tourner la tête et il en vint même à se demander s'il n'allait pas goûter à tout... à défaut de ne pas réussir à se positionner sur une seule boisson. Jaï affectionnait beaucoup ce pub, l'un de ses lieux de prédilection.
 
Le prince aimait la simplicité. Toute cette bagatelle de musique d'entrée, de tapis dorés ou d'allée de Majins se courbant à ses pieds chaque fois qu'il franchissait le seuil d'un bar ou quelconque endroit ne l'intéressait pas. Il ne l'acceptait d'ailleurs que très modérément au sein de son palais. Être un simple client Majin parmi tant d'autre, voilà ce qu'il aimait. Et contrairement à la plupart des bars et autres endroits, ce pub répondait parfaitement à ses attentes.
 
— Je trouve dommage que Raam n'ait pas voulu se joindre à nous, fit remarquer Jaï. Il ne sait pas ce qu'il rate, cette nouvelle carte de boissons et de menus m'a l'air absolument divine.
 
— Vous le connaissez, c'est un féru du travail. On doit presque le traîner de force pour qu'il accepte de faire sa pause. C'est quelqu'un d'assez solitaire qui n'aime pas trop sortir. D'ailleurs, à ce propos mon seigneur... le Djinn s'interrompit en voyant le regard appuyé du prince qui le fixait. Jaï, rectifia-t-il, pensez-vous qu'il est sage de s'amuser alors que nous avons un criminel en liberté ?
 
— Muun, je me penche jour et nuit sur ce problème, sans compter toutes les autres responsabilités qui m'incombent. J'estime avoir le droit de me changer les idées de temps à autre. Par ailleurs, nous avons des Gardiens suffisamment compétents pour que je n'aie pas à être constamment sur leur dos pour vérifier leur travail. Nous n'avons pas encore de piste précise, mais ils y travaillent d'arrache-pieds. Ils sauront bien assez vite m'avertir d'un quelconque changement. De plus, j'ai également un autre souci sur les bras. Et pas des moindres. Tayrun m'a demandé de m'occuper de Buu et de le prendre sous mon aile afin d'en faire un Gardien convenable. 
 
— Buu ? Ce mécréant qui a absorbé Korn ? lâcha le Majin, choqué.
 
— En effet. Et j'ai accepté. Si comme le maître le dis nous avons besoin de lui pour vaincre l'Obscur, nous avons tout intérêt à faire en sorte qu'il soit de notre côté et non contre nous. Mais vu le tempérament de ce Djinn, la tâche s'annonce compliquée. C'est pour cela qu'il m'a demandé de m'en charger. Il pense que Buu aura plus de facilité à accepter la situation et le rôle qu'il a à jouer s'il est pris en main par un Majin plutôt que lui...
 
 
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 ... .Un peu plus loin. ..
 
 
— Lylyss, tu es sûre que tu ne veux rien dire ? Je sais que ça te ferait du bien de parler… s'exclama Genïe.
 
La Saiyanne hocha la tête en signe de négation. Un soupir s'échappa des lèvres de la Gardienne. Sa maîtresse agissait de manière étrange depuis ces derniers jours. En particulier depuis leur retour sur Vergas. Quelque chose s’était produit, Genïe le sentait parfaitement. Elle connaissait suffisamment Maelyss pour savoir qu’elle lui cachait quelque chose. Mais quoi ? Elle avait tenté à plusieurs reprises de la faire parler, en vain. La métisse refusait catégoriquement d’en discuter. Pire encore, elle se braquait instantanément lorsque la Majin avait le malheur d’insister. 
 
Maelyss fixa un instant sa limonade, le regard perdu dans le vague. Si elle avait accepté de venir ici c’était pour se changer les idées et non pour parler de ses problèmes. Elle ne voulait pas inquiéter son amie. Et la voir culpabiliser de l’avoir laissée seule le soir de son agression, alors qu’elle avait insisté pour que la Majin sorte un peu était la dernière chose qu'elle voulait. Et puis… elle était vivante, le reste avait peu d’importance...  Buu ? Il était parti. Une fois de plus. Une fois de trop… Maelyss plissa les yeux alors que la colère déferlait dans son esprit. Comment avait-il osé ? Dire qu'elle avait pris sur elle en lui demandant de rester. Un effort qui lui avait beaucoup coûté. Elle avait même été jusqu'à l'embrasser. L'enfoiré, il ne perdait rien pour attendre !
 
La jeune femme se mordit la lèvre inférieure. Elle savait que tôt ou tard elle devrait parler à Genïe de ce qui s’était passé ce soir-là. De son agression par Darkon. Puis… Buu… Mais elle savait pertinemment quelle serait la réaction de son amie. Elle était tellement en colère. Contre elle. Contre le démon. Cette histoire était si étrange, si… inconcevable. Comment avait-elle pu faire une chose pareille ? Et surtout... de quelle manière allait-elle annoncer ça à Genïe ?
 
— Lylyss ! s’écria une Majin tout en se précipitant vers les deux amies, le sourire rayonnant.
 
La fille de Gokû eut à peine le temps de se retourner que la démone lui sauta littéralement au cou, manquant de peu de faire basculer sa chaise.
 
—  Woh… quel accueil ! lança la métisse surprise.
 
— Je suis si contente de te revoir ! indiqua la Djinn avant de desserrer son étreinte sur son amie pour aller saluer Genïe.
 
— Oui, moi aussi Kama !
 
— Désolé pour le retard, on avait une affaire importante à régler, annonça un autre démon en s’approchant du petit groupe. 
 
— Je suis contente que tu aies pu te libérer Jam, nota Genïe, un petit sourire aux lèvres.
 
— Oh Mahaa me devait un petit service, alors j'en ai profité, fit le Djinn.
 
— Ça fait du bien de vous retrouver ! avoua Maelyss. Venez, ne restez pas plantés là !
 
Les nouveaux venus, un grand Djinn bleu au corps musculeux ainsi qu'une petite démone brune et quelque peu rondelette ne se firent pas prier.
 
— J’espère bien ! C’est qu’on commençait à s’inquiéter, nous ! Tu aurais quand même pu venir plus tôt… lâcha Kama. 
 
Elle cala la longue "mèche" qui lui couvrait le côté droit du visage derrière son oreille droite, dévoilant des boucles d'oreilles en forme d'anneau bleu turquoise.
 
— Oui… je sais, excusez-moi. J’ai été pas mal occupée ces derniers temps… expliqua la guerrière. Vous ne m’en voulez pas trop au moins ?
 
— Hm...
 
Le regard des deux Djinns se croisèrent tandis qu'ils plaquaient le bout de leur longue crête sous leur menton faisant mine de réfléchir.
 
— Mais non, bien sûr que non ! répondit Jam en souriant. 
 
Le Majin fixa ses yeux rieurs - noirs aux pupilles bleus roi. - sur Maelyss. Son rire fit tressaillir son petit gilet noir alors qu'il se moquait de plus en plus de la terrienne.
 
Jam et Kama étaient des amis de longue date. Ils étaient d’ailleurs les premiers Djinns que Maelyss côtoya après Genïe. 
 
 
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 — Oh regardez, il y a Jam, Genïe, Kama et... une humaine, là-bas, indiqua Muun.
 
Le Prince des Majins leva un instant les yeux en direction de la table du fond où Maelyss et ses amis se tenaient assis.
 
— Magnifique créature... murmura-t-il.
 
— De qui parlez-vous ?
 
Jaï écarquilla les yeux, puis tourna la tête en direction de son Garde, réalisant que ses paroles avaient dépassé sa pensée. Il cligna des yeux.
 
— Hein ? Oh... je parlais de l'humaine.
 
— Vraiment ...? lâcha Muun, à la fois interloqué et intrigué. Vous regardez les humaines vous ?
 
— Certaines ne sont pas désagréables à regarder.
 
L'ombre fugace d'un sourire passa sur les lèvres du Prince tandis que son garde rapproché considéra discrètement la Saiyanne du regard.
 
— Bof, je ne suis pas friand des grandes perches athlétiques. Même celles qui tout ce qu'il faut où il faut comme elle, conclut-il après une bref analyse de la jeune femme. Je préfère les femmes plus petites avec plus de rondeurs, comme Kama !
 
 

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— Excusez-moi un instant, je dois aller voir un collège, déclara Jam avant de quitter sa chaise.
 
— On te prend quelque chose à boire ? interrogea Genïe.
 
— Oui, un Bull'gum s'il te plaît, répondit le Majin avant de s'orienter en direction d'un Djinn à la peau saumon.
 
— Ok ! fit Genïe.
 
— Au fait Lylyss, j'adore ton tee-shirt ! Surtout ces petites manches volantées... Et ce bleu ciel te va à ravir ! Il fait ressortir le vert de tes yeux !
  
— Merci Kama ! J'aime bien aussi ta nouvelle tunique ! J'aime bien ces petites bordures dorées sur les manches et surtout cette coupe en triangle sur le bas de la tunique qui est plus court que derrière. Ça change de ce que tu portes d'habitude ! Et ça fait surtout plus... décontracté que les autres tenues, même si la base reste noire et dorée, répondit Maelyss en souriant.
 
— Je suis d'accord avec Lylyss, elle te va super bien ! Et puis maintenant les moeurs ont évolués. On peut se permettre un peu plus de fantaisie dans nos choix vestimentaires de travail. D'autant plus que cela n'enlève rien à notre professionnalisme.
 
— Mes demoiselles, bonjour ! raisonna la voix Jaï derrière elles.
 
Les trois jeunes femmes se retournèrent.
 
— Prince Jaï, firent les deux Majin en s'inclinant légèrement.
 
— Comment vous portez-vous aujourd'hui ? questionna Genïe en sourit.
 
— Très bien, je vous remercie. Et vous ?
 
— En pleine forme ! Je vous présente Maelyss, ma protégée. Maelyss, voici Jaï, notre prince ! présenta la Gardienne.
 
— Enchantée, j'ai beaucoup entendu parler de vous, confia la guerrière en souriant.
 
— Moi de même, répondit le prince en prenant la main droite de la métisse avant d'y déposer un baiser. Et voici Muun, l'un de mes gardes rapproché.
 
— Mes demoiselles, salua poliment le garde.
 
— Mince, je n'arrive pas à commander le Bull'gum de Jam, lâcha Kama, frustrée.
 
— Ah bon ? Le gérant a certainement dû limiter le nombre de consommation. Je vais aller lui en demander un, déclara Maelyss.
 
— Je vous accompagne, si vous le voulez bien, annonça Jaï.
 
La Saiyanne esquissa un léger sourire, puis s'orienta en direction du bar où un Djinn de couleur bleu turquoise vêtu d'un gilet bleu marine à longues manches inspectait scrupuleusement les verres à soda.
 
— Bonjour, excusez-moi... fit la guerrière.
 
— Oui ? Que puis-je faire pour vous ? s'enquit le Djinn en regardant la jeune femme. Mon seigneur, ajouta-t-il en s'inclinant légèrement en signe de respect.
 
— Il semblerait que nous ne pouvons plus commander de Bull'gum et...
 
— Ah oui, nous avons limité le sort de commande car nous ne savions pas si cela allait plaire et en attendant de trouver le bon dosage. Nous avons eu des retours plutôt mitigés. Combien dois-je vous en envoyer ?
 
— Trois je vous pries, répondit Jaï.
 
— Très bien, veuillez patienter quelques secondes, acheva l'un des serveurs.
 

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Un sourire malicieux se tissait sur les lèvres de Genïe alors qu'elle observait son amie en compagnie du Prince. Maelyss et Jam. Jaï et Maelyss... Le sourire de la Gardienne s'élargit jusqu'aux oreilles tandis qu'elle méditait sur lequel des deux Majins conviendrait le mieux à sa maîtresse. Elle s'entendait parfaitement avec Jam. Il était gentil, moyeux, drôle, responsable, sensible, et très posé. Jaï quant à lui, était très cultivé, généreux, emphatique, prévenant, sociale et très patient. Des qualités fondamentales aux yeux de Genïe. Particularités qu'elle avait eu bien plus l'occasion d'observer parmi ses semblables que chez les Vergassiens. Non pas que ces derniers en étaient totalement dépourvu, mais leur vantardise et leur côté snobinard prenaient souvent le dessus sur leurs qualités. 
 
Non pas qu'elle tenait absolument à ce que Maelyss se mette avec l'un de ses deux-là. Mais Maelyss s'entendait bien avec les Majins. Beaucoup plus qu'avec la plupart des Vergassiens. Et sa relation désastreuse avec Klyden ainsi que ses deux dernières rencontres qui s'étaient consolidées par des échecs, étaient là pour le prouver. Genïe gardait en mémoire la discussion qu'elle avait eu avec Maha et Djuu au sujet des relations entre Majin et humains.Et elle se demandait si un Djinn pour son amie était réellement une bonne idée. Sa réflexion était si profonde,qu'elle ne réalisa pas que cette dernière se matérialisa sous forme d'image holographique entouré d'une petite bulle rose. Bulle que Kama ne manqua pas de percer pour la tirer de ses pensées.
 
— Genïe, tu devrais avoir honte, lança Kama. 
 
— Hein ? Quoi ? J’ai rien fait ! répliqua la Majin d’un air faussement surpris.
 
— Oui eh bien, heureusement que les autres clients aient été suffisamment occupés pour ne pas prêter attention à tes rêveries ou que Jam, Maelyss et le prince n'aient pas vu ce à quoi tu pensais en les espionnant, je doute qu'ils auraient apprécié.
 
— Je ne pense pas que notre Prince aurait dit quelque chose. Je crois d'ailleurs qu'il a un petit faible pour ta protégée, Genïe, confia Muun.
 
— C'est vrai ?! s'exalta la Majin.
 
La Gardienne de Maelyss tempéra son enthousiasme en voyant la grimace qui se peignait sur le visage de Kama.
 
— Enfin, je veux dire... vraiment ? fit-elle d'un ton plus modéré. 
 
— C'est que j'ai cru comprendre, oui.
 
— C'est super ! Oui, enfin, sauf si Jam a aussi des vues sur elle, auquel cas, ça risque de compliquer la chose... rectifia Genïe en aparté.
 
— Dis-moi Genïe, depuis quand jouer les marieuses fait partie de tes attributions ? interrogea Kama, d'un air amusé.
 
— Mais je ne joue pas les marieuses, qu’est-ce que tu racontes ?
 
—  Ben voyons ! Comme si on allait te croire, ironisa la Djinn. Tu sais, je crois qu'ils sont assez grands pour se débrouiller tous seuls. Alors, laisse-les un peu...
 
Mais à l'instant où Genïe s'apprêtait à répondre, une aura familière fit irruption dans le pub.  Une présence que la Gardienne n’était pas du tout ravie de revoir. Une grimace s'étala sur le visage de Genïe à la vue du monstre de puissance qu'était Buu. Qu'est-ce qu'il foutait-là celui-là ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être tranquillement avec ses amis sans qu'il soit là ? Il ne pouvait pas choisir un autre endroit ? Un sentiment que Muun, partageait également. Le Majin fixa un instant le criminel qui avait absorbé Korn. Il ne croyait pas un seul instant que ce dernier puisse devenir un bon Gardien après ce qu'il avait fait. Même si le Prince le prenait son sous aile. Et quand bien même, il y parviendrait, il resterait toujours le salopard qui avait assimilé l'un de ses amis et attenté à la vie de leur Prince à ses yeux...
 

 
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— Bull'gum, je n'ai jamais encore goûté. Ça a quel goût ? interrogea Maelyss curieuse. 
 
— Il s'agit d'une limonade cerise avec des glaçons au cassis, de la menthe, du gingembre et des gommes de framboises, expliqua le serveur. 
 
— Ça m'a l'air intéressant !
 
— Tenez, goûtez, fit le Prince en tendant le verre à la Saiyanne.
 
La jeune femme saisit ce dernier, puis le porta à ses lèvres. Mais à peine la première gorgée fut avalée, que déjà une grimace s’étalait sur le visage de la Saiyanne.
 
— Ce n’est pas bon ? s’étonna Jaï.
 
— C’est…  trop sucré !! 
 
Le prince eut toute les peines du monde à se retenir de rire, tant la mine qu'affichait la métisse était drôle à voir.
 
— Milles excuses, j'ai oublié de vous prévenir que c'était très sucré, indiqua le serveur, un peu gêné.
 
— Ce n’est rien, ne vous en faites pas, répondit la jeune femme avant de piquer elle-même un fou rire.
 
Buu tourna la tête en direction de Jaï et Maelyss, quand une légère grimace s'étala sur son visage à l'instant où il vit le Djinn retirer un bout de gelée de framboises sur le coin des lèvres de la jeune femme. Il s'approcha d'eux.
 
— Oh, bonjour Buu, je ne pensais... Jaï n'eut pas le temps d'achever sa phrase qu'un coup de poing s'abattit brutalement sur son visage. Les yeux de Maelyss sortirent de leur orbite lorsqu'elle vit le Majin s'encastrer contre les tables des clients à quelques mètres d'eux.
 
— Votre altesse, tout va bien ? s'enquit l'un des démons dont la table avait été fendue en deux sous l'impact du choc. Son collègue aida le prince à se relever, puis répara la table d'un claquement de doigt.
 
— Tout va bien, je vous remercie.
 
— Non mais ça va pas, la tête ! Qui t'a permis de le frapper, espèce de dégénéré ! s'écria Maelyss.
 
Une réponse à la quelle Buu ne parvenait pas à trouver de réponse. La créature rose fixa un instant la Saiyanne. Pourquoi avait-il fait ça au juste ? Il regardait la métisse et ce Majin et... c'était venu comme ça. La créature rose écarquilla les yeux, surpris par sa propre réaction. Qu'est-ce qui lui prenait ? Depuis quand éprouvait-il de la jalousie à l'égard d'autrui ? Une situation qu'il avait bien du mal à comprendre... Furieuse, Maelyss lui administra un violent coup de poing en plein visage en se transformant en super Saiyanne.
 
— C’est quoi le problème ? répondit Buu d’un ton froid.
 
Maelyss tiqua ferme.
 
— Tu veux dire à part le fait que tu l'aies frappé sans aucune raison ? J’ai fait l’effort de t’inviter, tu t’invites sans demander, tu te barres quand je te demande de rester et tu crois que je vais rester là sans rien dire ? répliqua-t-elle vivement.
 
Le Majin haussa une arcade, perplexe.
 
— TU TE FOUS DE MOI ! hurla la guerrière en libérant un rayon d’énergie qui détruisit une partie du pub sous le regard des clients présents autour d’elle, dont la plupart se volatilisèrent, horrifiés. 
 
« Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Quand est-il venu ? Et pourquoi lui a-t-elle demandé de rester ? » se questionna Genïe en regardant sa maîtresse, stupéfaite.
  
—Je vais te faire dégager ! siffla Maelyss furieuse.
  
— Fais-donc ! Mais... y parviendras-tu ? lâcha le Djinn d'un ton provocateur.
 
Folle de rage, la guerrière s'élança sur le démon et le frappa de toutes ses forces en plein visage. Mais le Djinn ne bougea pas d’un millimètre. Le démon tourna la tête dans le sens du coup, puis lança un large sourire à la Saiyanne avant de contre-attaquer de la même façon, expédiant avec une facilité déconcertante la guerrière contre le sol. La jeune femme se redressa, se volatilisa, puis dans un clignotement, réapparut à quelques centimètres du Djinn pour lui flanquer un coup de genou au sternum, mais le démon le stoppa du plat de sa main droite et balança violemment sa tête en avant pour frapper au visage à l’aide de sa crête. La métisse encaissa le coup en grimaçant, puis contre-attaqua. 
 
Buu esquiva le poing de la jeune femme avec un large sourire. Dans sa position, il pouvait répliquer d'un puissant coup de genou directement dans ses côtes, en ayant la nette certitude d'en briser au moins quatre. Peut-être même cinq. Mais ce n'étais pas son attention. Ce combat - ou plutôt ce faux combat -, était un jeu pour lui. Et il en avait la totale commande. Même en se cantonnant à sa propre énergie - elle-même réduite à son niveau le bas -, il la dominait entièrement. Enfin, sans transformation supplémentaire et avec une puissance aussi risible que celle de la Saiyanne, cela n'avait rien d'étonnant.
 
Maelyss voulut asséner un coup de pied circulaire en plein visage mais Buu ne lui en laissa pas le temps. Il attrapa la cheville droite de la guerrière à l’aide de sa crête et la fit tournoyer dans les airs avant de l’éjecter au loin, l’envoyant s’encastrer dans l'un des murs qui céda sous la puissance du choc, sous les yeux ronds de la trentaine de Majins encore restant. La fille de Gokû se releva et s’apprêta à foncer sur son adversaire, quand Genïe surgit brusquement face à elle pour lui barrer la route, tandis qu’un de ses collègues bougeait sa crête pour reconstruire l'ensemble du pub qui avait été détruit quelques minutes plus tôt.
 
— Lylyss, arrête ! On...
 
— Laisse-moi continuer ce combat, grogna méchamment cette dernière le regard braqué sur la Majin tels des missiles paré à faire feu.
  
Les yeux de la Saiyanne s’animèrent d’une flamme inquiétante. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait au plus haut point, c’était qu’on l’interrompt lors d’un un combat.
 
— Combat ? Ça valait à peine un échauffement... lâcha Buu, sardonique.
  
Les yeux de Maelyss sortirent de leur orbite. 
 
— Lylyss laisse tomber, il en vaut pas la peine ! insista Genïe.
 
— Mais... fit la guerrière la mine frustrée.
 
— Genïe a raison ! intervint Jaï. Vous ne devriez pas vous donner en spectacle pour lui.
 
La métisse se mordit la lèvre tout en retenant la vague de colère qui menaçait de la submerger une fois de plus, faisant bouillir le sang dans ses veines. Ses poumons inspirèrent rapidement une bouffée d'air tandis qu'elle fermait les yeux pour apaiser son esprit. Ils avaient raison. C'était ridicule d'accorder autant d'importance à un être tel que Buu. Elle lui donnait encore plus de satisfaction en répondant à ses provocations.
 
— Allez, venez. Allons faire un tour ! insista le Prince tout en prenant délicatement le bras droit de la métisse.
 
— Bonne idée, j'ai besoin de prendre l'air, acheva-t-elle d'un ton calme en retrouvant son apparence normale. 
 
Jaï esquissa un sourire puis l'entraîna doucement à l'extérieur du bar...
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Dim Août 13, 2017 14:31

Chapitre 29
Confessions



... .Un jour plus tard. ...


Un soupir d'exaspération s'échappa des lèvres de Maelyss, tandis qu'elle refermait l'énorme bouquin posé sur ses genoux, légèrement repliés contre sa poitrine. Une image holographique entourée d'un nuage mauve s'imposa subitement face à elle. La fille de Gokû leva la tête.

13:00.

Et dire que cela faisait déjà quatre heures qu'elle se trouvait sur ce lit à étudier ses cours d'anciennes écritures et d'histoire Galactique... Maelyss s'étira en baillant. Si le début de ses révisions s'était fait dans la bonne humeur et sans trop de difficulté, la concentration, elle faiblissait à vitesse grand V. Sans parler de la fatigue qui lui piquait les yeux depuis une bonne demi-heure déjà... La guerrière ôta ses lunettes de lecture, puis se massa le visage. Ce n'était pas le moment de flancher. Trois autres bouquins attendaient patiemment qu'elle daigne enfin s'y attarder pour achever ses révisions de la journée. Et vu leur taille et surtout leur épaisseur, elle avait plutôt intérêt à s'y pencher rapidement si elle ne voulait pas jouer les prolongations après le repas du soir. La Saiyanne prit son courage à deux mains, puis remit ses lunettes sur son nez, avant de s'emparer de l'un des livres qu'elle déposa sur ses genoux.

Deux minutes, trois...
Allez, un effort ! Cinq minutes ....

Non... Bon sang !

La magicienne retira une nouvelle fois ses lunettes, puis les rangea dans leur écrin avant d'éjecter son bouquin contre le mur d'un revers de la main droite d'un air dépité et exaspéré. Voilà qui était fait. La concentration l'avait cette fois définitivement abandonnée... Et comme une mauvaise chose n'arrivait jamais seule, son cerveau refusait catégoriquement d'enregistrer la moindre information qui lui parvenait. Signe manifeste qu'il était peut-être temps qu'elle fasse une pause pour se changer les idées... Cette optique ne l'enchantait guère. Mais elle avait l'esprit bien trop embrouillé pour continuer à faire quoi que ce soit. Maelyss quitta son lit, puis se mit à faire les cent pas dans sa chambre en se triturant nerveusement les doigts tandis que les évènements de la veille hantaient son esprit...

Pourquoi n'avait-elle rien fait pour mettre Buu hors d'état de nuire ? Elle en avait les capacités pourtant. Magiques, seulement... La jeune femme plissa les yeux tandis que la colère affluait son esprit. Qu'est-ce qui lui avait pris d'abandonner ses entraînements ? Rien de tout cela ne serait arrivé si elle avait daigné ranger sa fichue fierté lorsque son père s'était intéressé à Goten. Et Buu ne l'aurait pas dominé comme il l'avait fait. Pas aussi vite dans tous les cas. C'est ce qu'elle croyait. Si elle savait comment son s'était fait laminer... Maelyss serra les poins. Comment ce Majin avait-il pu revenir après ce qu'il avait fait ? Il allait le payer...

— Pauvre con ! Je t’écrabouillerai ! Je t’enfermerai dans ta Lampe et te ferai bouillir au micro-ondes ! cria-t-elle. Je t’arracherai les yeux, la tête, les… RHMM !

Elle s'apprêta à pulvériser son lit, mais se ravisa à la dernière seconde, retenant de toutes ses forces la nouvelle vague de colère qui menaçait de la submerger. Elle fit alors apparaître une banane dont elle arracha la peau à l'aide de ses dents avant de mordre nerveusement dans le fruit pour se tempérer.

"Okay, Lylyss. Zen, zen..." pensa la jeune femme en avalant un nouveau morceau du fruit.

Étouffer sa colère avec les fruits - en particulier les bananes - était une habitude qu'elle avait depuis son enfance. Manger ce fruit était la seule chose qui l'apaisait lorsqu'elle était en colère. Mais avec l'âge, la Saiyanne avait abandonné cette manie pour laisser libre court à ses émotions plutôt que de les refouler comme elle l'avait souvent fait. Mais entre s'exposer aux accès de rage - avec la certitude de détruire au moins une chose autour d'elle -, et reprendre cette attitude, le choix était vite fait. Et même si Maelyss n'appréciait pas spécialement cette méthode, c'était le seul moyen de se calmer lorsque Genïe n'était pas là pour s'en charger...

La combattante acheva sa dégustation, puis tourna en rond quelques secondes avant de s'arrêter à nouveau, tandis qu'un nœud se formait à l'intérieur de son estomac. Il fallait qu'elle se confie sur ce qui s'était passé le soir de son agression par Darkon. Elle se dirigea vers la porte de la chambre, s'apprêtant à l'ouvrir, mais tomba nez à nez sur Genïe.

— Lylyss, qu'est-ce qui se passe, pourquoi tu cries comme ça ? s'enquit la Gardienne, inquiète.

— Ah, ça tombe bien que tu sois là. Il faut que je te parle, annonça la combattante. Entre.

La Majin s'exécuta sans un mot, puis observa sa maîtresse quelque peu surprise. Cet instant-là, elle l'attendait depuis longtemps. Le jour où sa meilleure amie viendrait d'elle-même lui parler sans qu'elle n'ait besoin d'insister pour lui tirer les vers du nez. Elle savait que ce geste lui coûtait beaucoup, mais elle était heureuse et soulagée que Maëllyss le fasse. Une petite victoire, mais également un pas vers sa libération.

— Le soir où tu es sortie boire un verre avec Gsuus et Gelinaa… je me suis fait attaquer par Darkon, annonça-t-elle.

— QUOI ? Attends, c’est une blague ! Comment tu as pu me cacher ça ?!

— Je… je ne voulais pas t’affoler. Tu es sans arrêt obligée de rester à mes côtés pour veiller sur moi. Et tu étais si contente d’être sortie que je ne voulais pas que tu t’inquiètes pour moi…

— Lylyss, c’est mon boulot ! Je l’ai choisi en toute connaissance de cause. Je savais très bien que je ne pourrai pas être aussi libre qu’un autre Majin. Je ne comprends pas comment tu as pu croire ne serait-ce qu’une minute, qu’il était préférable de ne pas m’informer de ce qui s'est passé sous prétexte que j’étais avec nos amis ! Est-ce que tu te rends compte à quel point c’est grave ?

— … Je sais. J’aurais dû t’en parler avant, mais c’était trop… compliqué, répondit la métisse en se massant les tempes.

— Comment ça, trop compliqué ?

— Parce que si j’ai réussi à m’en sortir, c’est uniquement grâce à l’intervention de Buu.

— Quoi ? Qu’est-ce qu’il vient faire dans cette histoire, celui-là ? fit la Gardienne alors qu'une grimace s'imprimait sur son visage.

— Darkon a utilisé un des anneaux mortels dont il se servait pour m’affaiblir et brider mes pouvoirs pour tenter de me tuer pendant que je dormais, expliqua la métisse. Mais Buu est arrivé et il l’a détruit avant qu’il ne réussisse à m’achever. Ensuite, il a essayé de s'approcher de moi, mais je l’ai repoussé. Je me sentais tellement en colère de n’avoir rien vu venir. D’être aussi faible et vulnérable... que j’ai fondu en larmes devant lui.

— Lylyss...

— Je pensais qu’il en profiterait pour me balancer une de ses répliques bien acerbes ou qu’il me laisserait à mon sort, mais au lieu de ça, il… il m’a prise dans ses bras et... m’a embrassée…

— QUOI ?! s'écria Genïe, choquée. Ce scélérat ! Comment a-t-il osé ! Tu l'as repoussé au moins j'espère ?

La fille de Gokû se mordit la lèvre inférieure avant de détourner légèrement le regard. Genïe fixa sa meilleure amie, outrée. Maelyss avait souvent ce tic lors de situations embarrassantes ou stressantes. Et cette réaction de la part de la métisse n'était pas tout à fait ce à quoi la Djinn s'attendait...

— C'est pas vrai... souffla la Gardienne. Tu l'as embrassé !

La métisse acquiesça d'un signe de la tête.

— Lylyss ! s'indigna la démone.

— Rah ! J'étais complètement désorientée, choquée... Il était venu, puis reparti et je ne sais pas ce qui m'a pris, voilà !

La Majin fixa un instant son amie, estomaquée. Elle savait qu'un choc émotionnel conduisait souvent à des réactions complètement insensées. Et Maelyss n'échappait pas à cette règle. Mais de là embrasser son ennemi... Il y avait des limites tout de même ! Jamais elle n'aurait pensé que sa maîtresse puisse faire une chose pareille. Et elle lui en voulait de lui avoir caché la vérité…

— Bon, et pourquoi est-ce que tu lui as demandé de rester ? questionna la Gardienne, furieuse.

— Je n’en sais rien, je… ça devait sûrement être le contrecoup et...

— Oh non ça commence… murmura Genïe en reculant légèrement.

— Quoi ?

— Tu te rapproches de lui et moi je vais passer aux oubliettes ! s'emporta la Majin, alors qu'une fumée rose l'enserrait.

Maelyss voulut répliquer, mais Genïe se volatilisa à l’intérieur de sa Bouteille Magique qui se trouvait sur l’étagère derrière elle. La fille de Gokû cligna des yeux, incrédule. Ce n’était pas la première fois que la Djinn se réfugiait dans sa Bouteille. Comme la plupart des Majins, Genïe était très susceptible et il lui arrivait même parfois de rester des heures à bouder dans son objet lorsque quelque chose lui avait déplut.

— Genïe je t’en prie… soupira la Saiyanne.

— Laisse-moi tranquille ! Pars avec ton Majin puisque c’est ça qui va se passer, pleurnicha la Gardienne. Je préfère encore rester ici, plutôt que de voir un autre me prendre mon travail !

— Tu dis vraiment n'importe quoi...

— …

— Là, ça devient vraiment ridicule, sors d’ici immédiatement !

— NON ! Pas question !

— ALLEZ ! Dépêche-toi !

— ...

— Mais tu vas sortir d'ici oui ! s’exclama la fille de Gokû en saisissant la Bouteille magique avant de la secouer pour obliger la Majin à sortir.

La Djinn s'exécuta, puis croisa les bras avant de lui tourner le dos, tandis qu'une moue boudeuse s'étalait sur son visage.

— Oh ! Je peux savoir pourquoi tu réagis comme ça ? ordonna Maëllyss en fixant son amie, les bras croisés.

— Parce que Buu est en train de prendre ma place, voilà pourquoi ! Je savais que ça allait arriver ! Eh bien c'est fait, voila !

Maelyss fixa son amie. Genïe n'avait jamais réagi aussi violemment. La voir aussi affectée par la situation la mettait très mal à l’aise. Et elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable et de penser que rien de tout cela ne serait arrivé si elle avait été plus forte pour s’en sortir seule. Elle s'en voulait de mettre son amie dans une telle situation...

— Genïe… je te jure que personne ne prendra ta place. Je ne te laisserai jamais tomber. Même si un autre Majin est là pour te seconder, assura la guerrière en s'approchant de son amie pour la serrer dans ses bras. Tu es l’une des personnes qui compte le plus à mes yeux,

— Merci Lylyss ! s'exclama Genïe en esquissant un sourire. Les paroles de la métisse lui donnaient du baume au cœur. Et elle était heureuse que rien ni personne n'entraverait leur amitié.

— Bon, ça te dis un bon chocolat chaud ? interrogea la Saiyanne en desserrant son étreinte.

— Oh oui ! Mais avec des petits cookies et de la confiture de cerises ! indiqua la Gardienne tandis qu'un lécher filet de salive s'écoulait le long de ses lèvres.

— Ils vous attendent en bas à la cuisine, s’éleva une voix masculine derrière la Majin.

Les deux jeunes femmes tournèrent brusquement la tête.

— Merci beaucoup Gluus ! s’exclama Maëllyss avec un grand sourire.

— Je vois que vous n’avez pas perdu vos vieilles habitudes, nota le Majin un sourire amusé en désignant le désordre régnant dans la pièce.

— Euh, oui... La fille de Gokû se mordit la lèvre inférieure avant d'observer son environnement, quelque peu embarrassée. J'ai un peu trop tendance à m'éparpiller quand je révise, ajouta-t-elle, le sourire crispé et gêné.

— Si ce n'était que dans sa chambre... marmonna Genïe d'un ton moralisateur. Encore heureux que tu ne fasses pas ça avec tes vêtements !

— Ce n’est rien, nous avons l’habitude, souligna Gluus. Je demanderai à Ayaà de s’occuper de votre chambre et de changer les draps de votre lit.

— Ah non, non, non, ne vous dérangez pas ! Je peux m’en charger, fit remarquer la guerrière.

— Je vous rappelle que c’est notre travail. Vous allez finir par nous vexer à force de vous obstiner de refuser qu’on s’occupe de vous, répondit le Djinn.

— C’est que… j’ai l’habitude de faire les choses moi-même sur Terre, alors, enfin, vous comprenez… ça me gêne de voir les gens s’en occuper pour moi, indiqua Maelyss.

— Je le sais. Vous étiez pareille lorsque vous étiez enfant. Et c’est tout à votre honneur. Mais nous avons pour consigne de prendre soin de vous, donc laissez-nous faire notre travail et profitez-en pour vous détendre, s'exclama le Majin en posant les draps sur le bord du lit de la métisse avant de se rendre dans la chambre qui se trouvait juste à côté de celle de la Saiyanne.

— Nous allons avoir un invité ? s'étonna Maëllyss.

— Oui. Je dois préparer sa chambre. D’ailleurs, la vôtre est prête Genïe, vos affaires y ont été rangées, acheva Gluuss.

— Merci beaucoup !

Les deux jeunes femmes esquissèrent un sourire, puis descendirent les escaliers avant de se rendre à la cuisine où leurs boissons les attendaient.

— Bien le bonjour mes demoiselles ! s’exclama Tayrun qui venait de faire irruption dans la pièce.

— Bonjour ! Vous ne deviez pas donner de cours cette après-midi ? questionna la combattante intriguée.

— Non, pas ce dimanche. Je vois que tu as bien repris tes marques. Est-ce que tout est à ta convenance ? interrogea le Mage.

— Plus ou moins… répondit la fille de Gokû quelque peu mal à l’aise. Je crois que je ne m'habituerai jamais à ce qu'on fasse les choses à ma place... nota la guerrière, tandis qu’une légère grimace forçait un chemin sur son visage.

— Gluus nous a dit qu’une autre personne viendrait ici. Qui est-ce ?

— C’est Buu, répondit simplement le Vergassien en réponse à la question de Genïe. Une réponse qui ne manqua pas de faire recracher instantanément la grosse gorgée de chocolat froid que Maelyss venait tout juste d’avaler. La jeune femme toussa bruyamment.

— Quoi ? fit-elle après avoir repris son souffle. Vous lui avez dit de venir ici... au manoir... avec nous ?

— C’est cela.

La jeune femme fixa son mentor tandis qu’un sourire crispé se peignait sur son visage. Alors là, c’était le pompon ! Il voulait sa mort ou quoi ? Un avis également partagé par Genïe dont la colère achevait de faire bouillir son être.

— J'ai proposé de le suspendre par les pieds sur une branche de l'un des arbres du jardin à côté des hamacs, mais le maître a refusé, révéla Gluus, qui après avoir appris ce que le Majin avait fait, n'était pas non plus ravi de le voir séjourner au manoir.

— Hein ? Elle était bonne cette idée ! lâcha Genïe.

— Gluus, tu es un sain ! Moi j'aurais suggéré la décharge, renchérit Maelyss, d'un ton railleur.

— Alors pourquoi lui avoir demandé de s'installer ici et de donner autant de travail à Gluus et Ayaà ? interrogea Genïe.

— Parce qu’il n’a pas d’autre endroit où aller.

— Et alors ? Ce n'est pas notre problème !

— Cela deviendra celui de Maelyss si vous n'êtes pas aptes à vous entendre et que Darkon l'attaque à nouveau, fit remarquer le Vergassien d'un ton sévère.

— Sérieusement, vous croyez vraiment qu'il va collaborer ? Et quand bien même il accepterait, je ne veux pas de lui ! J’ai déjà eu suffisamment de mal à tolérer l’aide de Genïe, je ne supporterai pas qu’un autre Majin doive aussi me protéger, c’est au-dessus de mes forces ! s’emporta Maelyss.

— Tes états d'âmes à ce sujet m'importent peu, coupa fermement Tayrun. Ce qui compte c’est que tu sois en sécurité et protégée comme il faut. Aussi, il ne te revient pas de statuer de ce qui est bon ou non de faire. Cela est à moi et à moi seul d’en juger. Alors, je te suggère vivement de mettre de l’eau dans ton vin de façon à ce que les choses se passent dans les meilleures conditions. Me suis-je bien fait comprendre ?

— … oui, soupira la fille de Gokû en détournant le regard.

— Parfait. Et cela est aussi valable pour toi, indiqua le Vergassien à l'adresse de Genïe.

La Djinn croisa les bras tandis qu'une moue boudeuse s'étalait sur son visage.

— Genïe ! insista Tayrun.

— Entendu ! Mais il n'a pas intérêt à me chercher !

— À la bonne heure ! Sur ce, je vous laisse, j'ai des tonnes de dossiers à traiter pour demain. Bonne après-midi, acheva Tayrun en quittant la pièce.

— Allez, ça va aller, rassura Gluus en posant sa main sur l'épaule de la Saiyanne.

— Je n'en suis pas si sûre... murmura la jeune femme, peu convaincue.

— Maelyss, tu as de la visite ! annonça Ayaà, en entrant dans la cuisine, accompagnée d'un Majin.

La fille de Gokû se retourna. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise lorsqu'elle aperçut ledit Djinn, tandis que Gluus et Genïe s'inclinaient en signe de respect.

— Jaï, bonjour ! Que faites-vous ici ? s'enquit-elle curieuse.

— Bonjour Maelyss. Je me demandais... si vous accepteriez de vous joindre à moi pour une petite balade dans la forêt bleue, répondit le Prince.

— C'est-à-dire... ça aurait été avec plaisir, seulement j'ai encore beaucoup de révisions à faire et... "Vas-y, Lylyss, je t'aiderai pour tes devoirs ! fit Genïe par télépathie." mais je crois que je vais faire une petite pause ! acheva-t-elle en souriant, tout en s'approchant du Majin.

"Génial, tout se passe comme prévu !" pensa Genïe, le sourire jusqu'aux oreilles, alors qu'elle regardait sa meilleure amie quitter la pièce aux côtés du Djinn...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Lyne
 
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