Buu : La quête d'un nouveau destin | Arc 2 : Chapitre 29 |

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Votre avis sur ; Buu ~ La légende du prince des Majin~

Excellent ! L’histoire est très originale et l’univers qu’elle propose est intrigant. J’ai envie de découvrir la suite !
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18%
Bof. J’ai suivis, mais c’est pas ma cam. L’univers est trop décalé de ce qu’on voit habituellement.
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La race des Majins que tu développes super intéressante. J'ai envie d'en savoir plus sur eux !
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Il y a trop de Majins dans cette histoire…
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J'adore ce Buu ! Il est super classe et charismatique !
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Bof, Buu est plat et du tout respecté
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Le personnage de Maelyss est cool mais sans plus…
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9%
J'adore Maelyss. Elle est classe et charismatique !
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Maelyss est insupportable. Je n'aime pas du tout son caractère.
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Genïe est le personnage que je préfère. Je veux la voir plus souvent !
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Genïe est cool, mais je préfère les autres Majins.
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Tes oc's sont super intéressants, j'ai envie d'en découvrir plus sur eux
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Tes oc's ne sont pas aboutis et manquent de profondeur...
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J’aime le traitement que Goten a dans cette histoire. Et le fait qu’il ait des pouvoirs magiques apporte un vrai plus au personnage.
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Bof, les pouvoirs magiques n’apportent rien au personnage et le traitement qu’il a n’est pas vraiment intéressant...
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Un petit bonjour d'un lecteur de l'ombre
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Mouais, je je vois pas trop où tu veux en venir avec cette histoire.....
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Nombre total de votes : 11

Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Lyne le Mar Mai 23, 2017 8:45

omurah a écrit:Je suis bien curieux de voir quel sera le traitement de la relation Satan-Buu, sachant que je me souviens plus de la v1 à ce niveau-là, ma curiosité est donc intacte ^^

Je n'avsis pas eu le temps de la traiter comme j'aurais voulu dans ls v1. Mais je Peux dire que Satan reviendra régulièrement.quant à sa relation a avec Buu... il y a beaucoup de posibilités! :)



J'aime bien les différentes modifications par rapport à la première version, d'ailleurs. Notamment l'intégration de Goten dans la mission de recherche du collier :)

Sans doute une des idées qui me tenais le plus à coeur! Je me suis éclatée à faire ce chapitre!! Même si j'ai eu quelques difficultès avec le carsctère de Goten! Tout comme l'intervention de Maelyss lors du combat. La relation de Lylyss avec avec sa famille est quelque chose que j'ai moins développé dans la v1, (c'était prévu mais pas de cette manière) c'est donc l'occasion de le faire un peu plus dans cette v2 :)

D'ailleurs je n'ai pas cessé de penser à cette chanson https://m.youtube.com/watch?v=QgPo5hLch80 lors des tours de Gotenks ! Avec Buu en Jafar! Bon j'ai pas été jusque la mais c'était très fun à imaginé mdrr

:3

Et je suis aussi curieux de voir comment va se dérouler cette mission :mrgreen:

J'espère que tu ne seras pas décu!

Ps : le coup de Goten qui gère les transformations de Trunks, c'était excellent!

Au moins quelque chose qui aura fait mouche a l'unanimité lol

Merci pour ce commentaire, ça fait plaisir de voir des "têtes" de temps à autre, ça redonne du boost :D
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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Lyne le Jeu Mai 25, 2017 20:31

Voici le chapitre 16!

Merci à Xela pour sa relecture! :)
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Chapitre 16
Tarnazia


Tarnazia.


Une étoile située dans la galaxie sud. Une petite planète qui n'avait pas très bonne réputation auprès de certains peuples de l'univers. Et son taux de fréquentation relativement bas était là pour en témoigner. La vérité étant que bon nombre de personnes n'osaient tout simplement pas s'y aventurer. Et pour cause : les rumeurs colportées par plusieurs races racontaient que les habitants étaient tous fous et qu'il ne valait mieux pas s'en approcher. D'autres affirmaient même qu'ils n'avaient jamais retrouvés la trace de leurs proches après que ces derniers aient pénétré sur cette planète... Simples commérages ? Nul ne le saurait vraiment. Et Goten n'avait pas réellement envie d'approfondir la question.
 
L'avis très tranché de ses camarades de classe ne l'intéressait pas vraiment. Pour lui, cette planète était une étoile parmi d'autres. lI ne comprenait pas bien pourquoi elle faisait l'objet de tant de ragots. C'était une planète tout à fait ordinaire... Dotée d'un soleil rouge dominé par un ciel jaune teinté d'orange, de rouge et de bleu, surplombant une magnifique jungle tropicale agrémentée par ses hautes cascades dégringolantes dans un lit de rivière turquoise aux reflets bleu givré. Et de ses animaux géants...
 
Les yeux du métis s'arrondirent à la vue de l'énorme papillon bleu qui passait sous son nez. Enorme était le mot qui qualifiait le mieux l'insecte volant.  Il devait mesurer au moins un mètre de long, si ce n'était pas plus. Goten cligna des yeux. Il n'était pas très doué pour déterminer des dimensions pour mesurer à vue de nez les choses. Mais une chose était certaine, il n'avait jamais vu un papillon aussi gros ! Sauf en carton... Peut-être pas si ordinaire que ça cette planète tout compte fait, pensa l'adolescent. 
 
Il fallait croire que certaines races de l'univers ne portaient pas les animaux géants dans leur coeur. Quant aux médisances au sujet des occupants de la planète... Il était difficile pour Goten de se faire un avis sur la question étant donné qu'il n'avait rencontré personne depuis qu'il était arrivé dans ce monde. Le cadet de Gohan évoluait dans les hautes herbes colorées de plusieurs verts, alors qu'une petite bise caressait son visage, faisant danser quelques mèches de ses cheveux de jais. Le métis s'arrêta, le temps de savourer ce léger air frais. Le deuxième qui s'élevait depuis qu'il était arrivé. Soit, à cinq minutes d'intervalle du premier. Fait plus surprenant encore, sa durée, - de trente secondes - était exactement la même que le précédent. 
 
Goten était ravi. C'était la première fois qu'on lui confiait ce genre de mission. Son premier réflexe se voulu d'en parler à sa mère. Mais connaissant le caractère "maman poule" de cette dernière, le Saiyan se félicita d'avoir rapidement abandonné cette idée. Elle ne lui aurait jamais donné la permission de tout façon. Même s'il avait argumenté en indiquant que sa soeur était présente elle aussi. Elle aurait prétexté que c'était trop dangereux et qu'il avait des choses plus importantes à faire... comme ses devoirs.
 
Mais si en temps normal l'ami de Trunks était bien plus porté sur les études depuis qu'il se savait Magicien, mener à bien bien cette mission était encore plus captivant. Surtout lorsqu'il s'agissait d'un plan pour éviter la destruction de l'univers... Alors il décida de jouer la carte du "je vais dormir chez un copain" afin de ne pas inquiéter sa mère. Goten n'était pas du genre à mentir. Encore moins à sa mère. Mais les circonstances étaient telles qu'il n'avait pas vraiment eu d'autres choix. Et puis Gohan et son père étaient dans la confidence. Ce n'était pas comme s'il était parti sans rien dire. Il raconterait la vérité à sa mère lorsqu'ils auraient accompli cette mission. S'ils réussissaient... Goten s'essuya la tempe du revers de sa main droite. Il devait faire au moins trente degrés et le thermomètre ne cessait de grimper. Il n'était pas particulièrement friand des grosses chaleurs. Et d'aussi loin qu'il se souvienne sa soeur non plus.
 
D'ailleurs en pensant à Maelyss... Elle s'était drôlement contenue depuis qu'ils étaient arrivés. Les grognements émanant de cette dernière n'étant bien sûr pas pris en compte. Pourtant ce n'était pas faute pour Buu de l'avoir tentée avec ses nombreuses provocations. Lui-même dû se faire violence pour ne pas y répondre. Il ne restait plus qu'à espérer que Maelyss ne pique aucune crise. Ou... qu'elle aurait le réflexe de s'en prendre à Buu, plutôt qu'à lui. Et bien qu'il ne soit pas particulièrement emballé par la présence de ce dernier, Goten était content de passer un peu de temps avec sa soeur qu'il avait l'impression de redécouvrir... 

Il savait qu'il avait toutes les raisons de lui en vouloir pour ce qu'elle avait fait. Il avait d'ailleurs nourrit une certaine animosité pendant plusieurs semaines à son égard. Mais il voyait les choses différemment depuis qu'elle l'avait sauvé des griffes de Buu. Et puis, la colère ne menait nul part et ce n'était pas en restant fâché avec elle qu'il retrouverait la soeur qu'il avait connue jadis... C'est qu'il lui devait une fière chandelle ! Il serait sans doute dans l'autre monde si elle n'était pas intervenue. Tenter de tuer un frère pour en sauver un autre... sacrée ironie, nota l'adolescent. Ils n'avaient pas beaucoup parlé depuis qu'ils avaient entamé leur mission. Presque pas en réalité. Mais qui sait, peut-être qu'il pourrait se rapprocher un peu plus d'elle.
 
L'adolescent reprit son chemin accompagné par le doux bruit de la forêt. Plusieurs battements d’ailes retentirent subitement au loin. Goten leva la tête et aperçut trois énormes oiseaux au pelage rouge voler en direction des cascades à quelques mètres de lui. Goten soupira. Quinze minutes s'étaient écoulées et toujours aucune trace de l'homme dont Tayrun leur avait parlé. L’entente n’était pas au rendez-vous. Et l’ambiance glaciale régnant entre Buu et Maelyss avait convaincu le petit groupe qu’il valait mieux se séparer afin d’agrandir leur champs d’action. Ce qu'ils firent. Cela faisait déjà un moment qu'ils étaient arrivés en ces lieux et Goten se demandait où en étaient les investigations de ses deux « camarades » de mission.
 
« Lylyss, t'as trouvé quelque chose ? » demanda-t-il par télépathie.
 
« Non, rien. J’ai le sentiment qu’on tourne en rond ! » répondit la jeune femme tout en survolant de nouvelles cascades. Et je commence à me dire que ce n'est pas qu'une impression... »
 
Un avis également partagé par Goten et Buu qui continuaient leur recherche sans hélas, aucun résultats. Une situation qui commençait sérieusement à agacer Buu.
 
— Ton ami s’est trompé, il n’y a rien ici, s’exclama-t-il à l'intention de la guerrière qu'il venait de rejoindre.
 
— Non, ce n’est pas son genre de donner de fausses informations. Il est forcément caché quelque part ici, répondit Maelyss en amortissant sa descente pour se poser au sol.
 
— Qu’est-ce que tu fabriques ? C’est pas le moment de se reposer, fit remarquer le démon en grimaçant, toujours suspendu dans les airs.
 
— Je vais aider Goten pour les recherches à pieds, déclara la guerrière.
 
— On n'a rien vu depuis les airs, qu’est-ce qui te fait croire qu’on aura plus de chance en marchant ? 
 
— J’en sais rien. Mais il faut continuer à chercher.
 
— Pff, c’est une perte de temps !
 
— Eh bien reste ici si ça te chante, je n’ai pas besoin de toi ! acheva la fille de Gokû avant de s'orienter dans les hautes herbes. 

— Tu as déjà été voir par là ? interrogea la fille de Gokû.

— Non, j'allais justement y aller, répondit Goten arrivant dans sa direction en volant avant de se poser sur le sol. Au fait Lylyss...

— Hm ?

— Je voulais te remercier de m'avoir aidé.

Maelyss fixa un instant son frère avant de répondre :

—N'en parlons plus. Et je suis contente que tu sois là, je ne sais pas si j'aurais pu supporter Buu toute seule ! fit la jeune femme en esquissant un léger sourire. Bon, je vais chercher là-bas, indiqua-t-elle avant d'emprunter le chemin à sa gauche.

Soudain, une mouche fonça droit sur elle avant de remonter en piquet pour atteindre le ciel. Maelyss sursauta.
 
« Ce n’est qu’une mouche, Lylyss… » pensa la magicienne en reprenant sa route. Une mouche de la taille d'un pigeon ! nota-t-elle en espérant ne pas croiser le chemins de certaines espèces animalière qu'elle n'aimait pas...
 
Mais ce qui devait arriver, arriva.
 
Un bruit semblable à un craquement de branche morte raisonna derrière subitement elle. La fille de Gokû se retourna et… se figea sur place.
 
Un scarabée.

 
 
Un énorme scarabée venait d’apparaître sous ses yeux écarquillés. Le seul insecte dont Maelyss n'avait aucune envie de croiser la route. Et comme un malheur n'arrivait jamais seul, celui-ci était aussi gros qu’un poney ! 
 
 — …du calme Lylyss… souffla la jeune femme alors que la peur envahissait tout son être. Ce n’est peut-être qu’un rêve. La chaleur doit te monter à la tête…
 
Ses yeux s’écarquillèrent d’effroi à l’instant où l’insecte géant se mit à avancer dans sa direction.
 
— … CE N’EST PAS UN RÊVE !!



Image







 
Cinq longues minutes s'étaient écoulées.
 
Et Buu en avait plus qu'assez de chercher. Il y avait de tout dans cette jungle ; du lion en passant par le léopard, aux serpents, singes, pour finir par de plus petits insectes... Tous plus grands et imposants les un que les autres. Mais aucune trace nul part de cet homme. Le Djinn commença à se demander si ce Mage ne s'était pas trompé de planète. Malheureusement il n'avait aucun moyen de le savoir... 
 
Soudain, un cri strident raisonna au loin. Le Djinn s'arrêta et orienta son regard au-desous de lui. Ses yeux s'arrondirent lorsqu’il vit Maelyss courir à vive allure à travers la jungle. 

— Hiiiiiiiiiii ! Cette planète est pleine de scarabées !! la métisse, tout en continuant de courir pour échapper aux insectes qui la poursuivaient.
 
— Ah, il y en a qui n’aiment pas les petites bêtes ici, nota le Majin d’un ton railleurs.

Ses yeux s’écarquillèrent subitement à la vue des scarabées. Ah non, pas si petites que ça en fin de compte... pensa le Majin en admirant le spectacle depuis les airs.
 
Il faut dire que de là où il se tenait, la scène était plutôt comique à regarder. Encore plus lorsque la jeune femme lançait des rafales de kikoha et que les scarabées se reconstituaient et revenaient encore plus nombreux et gros qu'avant. Il ne comprenait pas pourquoi elle courait comme ça. Ce n'était que des insectes après tout. Pas de quoi en faire tout fromage... Le démon plissa les yeux. Bon, elle allait continuer à courir longtemps comme ça ? Non pas que la voir faire des allées et retours en hurlant pour échapper à ces insectes était ô combien divertissant, mais ils n'avaient pas que ça à faire ! De plus, la regarder tourner en rond comme une hélice commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Bon, pour aujourd’hui ou pour demain ?
 
— Tu crois vraiment que c’est le moment pour jouer au chat et à la souris ? demanda-t-il à l’adresse de la guerrière.
 
Mais cette dernière n’écoutait pas, trop occupée à hurler. Soudain, les vingt scarabées surgirent brusquement devant la jeune femme, l’obligeant à stopper sa course effrénée. La fille de Gokû ferma les yeux et se cacha le visage à l’aide de ses mains. La simple vision de ces horribles insectes la répugnait au plus haut point et elle n'avait qu'une envie; prendre ses jambes à son cou ! Hélas, ses jambes ne répondirent pas à sa requête. Maelyss tenta de calmer les tremblements de son corps, en vain.

Pourquoi n'arrivait-elle pas à bouger ? Et comment se faisait-il que cette peur ait autant d'impact sur elle ? Elle n'avait jamais connu ça sur Vergas, et les Kaios seuls savaient ô combien elle détestait ces bestioles et filait fissa lorsqu'elle en apercevait un. Soudain, elle sentit un bras ceinturer sa taille, et son corps se soulever du sol. La fille de Gokû abaissa ses mains et ouvrit brusquement les yeux. Elle était dans les airs, coincée entre le corps et le bras de Buu. Son corps tremblait de partout et son cœur pulsait à tout rompre. 
 
— Ouf… J’ai eu chaud ! fit la jeune femme, soulagée.
 
Mais à l’instant où il reprit sa route, quatre scarabées surgirent brusquement devant eux.
 
— Ah, je crois que tes copains s’ennuyaient de toi ! 
 
— Hein ? 
 
La fille de Gokû tourna vivement la tête et plaqua ses mains contre sa bouche avant d’étouffer un cri d’horreur lorsqu’elle aperçut une nouvelle fois les insectes.
 
— Hiiiiiii ! Démarre ! Démarre ! Démarre ! lança la métisse en tirant verticalement - et frénétiquement -, sur la crête du démon. J'veux pas les voir !!!
 
— Détends-toi ! C’est pas les petites bêtes qui mangent les grosses… À part quand celles-ci le sont encore plus ! fit le démon d’un ton railleur.
 
— Très amusant. Tu as absorbé un clown ce matin ?
 
Pour seule réponse, le Djinn continua sa route tranquillement comme si de rien n’était. Enfin presque… Effrayée, Maelyss n’arrêtait pas de gigoter à cause des scarabées qu’elle voyait se rapprocher de plus en plus d’eux.
 
— Continue de t’agiter comme ça et je te donne en pâture à ces scarabées, pigé ?
 
— Je sais voler toute seule, je te signale ! rappela la jeune femme en croisant les bras.
 
— Ah ! Dans ce cas… 
 
Sans autre forme de procès, le Majin lâcha la Saiyanne qui tomba la tête la première dans une marre de boue. 
 
— Le bain de madame est avancé ! ajouta le Djinn tandis qu’un sourire démoniaque s’étalait sur son visage. 
 
 Il se posa sur un petit rocher et regarda un instant la jeune femme. Quelques secondes plus tard, cette dernière ressortit brusquement la tête de la boue en inspirant fortement.
 
— Trop aimable… grogna la Saiyanne en se redressant avant d'ôter la boue qui la recouvrait de la tête aux pieds.
 
— Fais attention, bientôt c’est toi qui vas faire peur à ces pauvres bêtes, lâcha le démon en ricanant.
 
Maelyss tiqua ferme. Poings serrés, les tempes remplies de veines, elle s’apprêta à exploser, mais se ravisa et d’un claquement de doigts, fit apparaître une banane avant de la manger grossièrement, les yeux braqués sur le Majin tel un pistolet prêt à dégainer.
 
— Lylyss qu’est-ce qui se passe, j’ai entendu des cris ! s’exclama Goten en volant dans sa direction. Euh pourquoi t’as une banane … ?
 
— Ça me calme les nerfs, répondit la fille de Gokû avant d’engloutir un autre morceau du fruit, les yeux toujours braqués sur Buu tels des missiles paré à faire feu.

— Je croyais que t'avais plus ce tic... fit remarquer l'adolescent.

Pour toute réponse, la jeune femme avala le dernier morceau de banane, tandis que des veines s'imprimaient sur ses tempes. Hélas pour elle, le répit fut de bien courte durée…
 
— Oh non pas ça… souffla-t-elle, terrorisée...
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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Masenko le Lun Mai 29, 2017 21:06

et................

Chose promise chose due... Je suis à jour !!!!! ^^

... Alors j'ai eu une petite baisse d'enthousiasme avec toute l'histoire de la bataille entre Buu, Goten et Trunks... J'ai par contre du mal à dire pourquoi ! Peut-être parce que c'était la première bataille mêlant force physique et magie et que donc c'était perturbant...

Car je crois que c'est ce qui va être ton plus grand défi dans les combats : bien équilibrer tout ça ... Dans une fic DB, on a tendance à plus attendre des rayons d'énergie etc de la part de nos héros plutôt que des transformations :p Mais bon, tu sais déjà tout ça... et oeuvre pas mal du tout pour ça j'en suis certaine !


Je suppose que c'est parce que tu décris un monde magique classique mais j'ai encore trouvé très "Harry Potter" les scènes expliquant l'organisation de l'école de magie xD


Après j'ADORE le déroulement de l'histoire ! Buu en gardien c'est excellent !!! :) et cette petite aventure promet de chouettes choses ^^ je t'invite cependant à relire ton dernier chapitre, tu as laissé passer quelques coquilles (notamment un "le fils de Gohan" au lieu de Goku ...)

Je continue à me poser plein de questions et à me dire que Buu n'est sans doute pas le vrai ennemi de l'histoire 8-)


Et je me demande si Gohan et les autres auront encore un rôle...

Bref, je suis et apprécie toujours ton univers original et bien mené ! :D

à bientôt !
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Lyne le Mar Mai 30, 2017 8:50

Masenko a écrit:... Alors j'ai eu une petite baisse d'enthousiasme avec toute l'histoire de la bataille entre Buu, Goten et Trunks... Peut-être parce que c'était la première bataille mêlant force physique et magie et que donc c'était perturbant...Dans une fic DB, on a tendance à plus attendre des rayons d'énergie etc de la part de nos héros plutôt que des transformations :p Mais bon, tu sais déjà tout ça... et oeuvre pas mal du tout pour ça j'en suis certaine !

Le but premier de cette fic c'est justement de faire les choses différemment de ce qu'on pourrait attendre. Pour que ça ressorte quelque chose d'original et pas une sorte de "copier/coller" d'autres histoires qu'on peut trouver en matière de fic DB. Même si cela implique d'avoir personne qui lit ou commente :D Ensuite, si je me réfère à l'un de tes commentaires dans un autre poste, (que j'approuve totalement :P) si on présente un monde différent avec des personnages différents, on s'attend à ce que l'auteur nous montre de quoi il en retourne. Tout comme l'épisode avec le mode de vie des Majins, j'ai pas mis ça par hasard. Idem pour Goten, si je lui ai octroyé des pouvoirs, c'est bien pour l'utiliser et pas pour faire de la figuration.

Personnellement, si je lisais une fic DB avec un Goten, Gohan ou Trunks ayant des dons magiques, je m'attends à voir ce qu'ils ont un peu dans le bide lol surtout lors de combat. J'aurais été pour ma part assez déçue de ne pas voir un Gotenks utiliser de telles capacités. Mais cela dit, chacun son avis et il en faut pour tous les goûts :3 Après, ben question magie, c'est relativement vaste et on peut faire beaucoup de choses... Pour moi mettre à profit les dents de Goten dans ce combat c'était THE première occasion ! D'autant plus contre Buu avec un match retour. D'autant plus qu'il n'y a déjà pas énormément de combats dans cette histoire basée plus sur la psyché que de voir des gens se taper dessus à longueur de temps mdr. Pour les transformations, c'était plus dans l'esprit du fun, car le premier combat opposant Gotenks à Buu avait plus l'allure d'une parodie que d'un vrai combat à mes yeux. D'où le choix de transformations plutôt qu'une autre forme de magie. ^^ Et je trouve que ça collait plutôt bien à l'esprit DB et aux personnages en fait.

Pour l'équilibration des combats, je suis assez d'accord avec toi. Et c'est pour cela que je n'ai pas trop voulu en rajouter avec la magie même si j'aurais très bien pu le faire. Je pense que tout dépend des personnages. Et encore... je vois très bien un Buu par exemple utiliser que sa force brute lors d'un combat sans aucune magie. Tout comme je l'imagine très bien ridiculiser un Vegeta ou Gokû lors d'un combat par l'un de ses dons. Histoire de leur rappeler qu'ils ne peuvent vraiment rien contre lui. C'est une question de dosage je pense. Et en réalité ce n'est pas si facile à mettre en pratique que ça. Et effectivement je m'y emploie. Cela dis, je peux très bien comprendre que cette notion de différence par rapport à tout ce que l'on peut voir dans des fics DB puisse quelque peu dérouter, voir carrément rebuter certains :D. Mais c'est une question de sensibilité et de perception propre à chacun. Les goûts et les couleurs de toute façon... lol

Je suppose que c'est parce que tu décris un monde magique classique mais j'ai encore trouvé très "Harry Potter" les scènes expliquant l'organisation de l'école de magie xD
En fait ce n'est pas vraiment HP que j'ai en tête lol Si je devais vraiment dénoter l'influence d'un monde magique, ce serait plutôt Charmed. (oui, je suis fan de cette série *o*) et il y a en effet si on regarde bien, quelques similitudes avec ce monde et je ne m'en cache pas. Cet univers m'aide pas mal à m'inspirer pour le côté magique ! ^^

Après j'ADORE le déroulement de l'histoire ! Buu en gardien c'est excellent !!! :) et cette petite aventure promet de chouettes choses ^^

ça c'est bon ça ! Je vous réserve des surprises, héhé ! Je pense que tu ne seras pas déçue ! Enfin... j'espère. Sinon je peux aller m'enterrer vivante et ne plus jamais ressortir si ma seule lectrice (en dehors de mes relecteurs) est déçue ptdrr

Je continue à me poser plein de questions et à me dire que Buu n'est sans doute pas le vrai ennemi de l'histoire 8-)

Ahah! C'est super que tu te poses des questions ! Continue, j'aime ça, huhu !

Et je me demande si Gohan et les autres auront encore un rôle...

Pour ça faudra continuer à lire pour le savoir, héhé ! *Moi qui essaie d'inciter les lecteurs à poursuivre cette histoire ? Nanan ! Pas du tout :D"

Merci pour ton retour ! Je tâcherai de rectifier les petites coquilles :)
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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Masenko le Mar Mai 30, 2017 9:27

Oui je me suis peut-être mal exprimée.. je comprends tout à fait ton concept mais même en le comprenant et l'appréciant c'est pas facile de plonger dedans direct ;) maintenant ça va aller, c'est parti ! :D

Aaah charmed :p c'est donc ça ... :D c'est vrai que c'est une bonne référence du genre :)


Bonne m**** pour la suite :D
- Masenko -


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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Lyne le Mar Mai 30, 2017 11:21

@Masenko
Spoiler
]Oui je me suis peut-être mal exprimée.. je comprends tout à fait ton concept mais même en le comprenant et l'appréciant c'est pas facile de plonger dedans direct ;) maintenant ça va aller, c'est parti ! :D[/quote]

Nan, nan! Mais t'as pas à te justifier hein! :3 Et puis tu as le droit de dire ce que tu as moins apprécié, ça fait partie du jeu, héhé! En revanche ça fait partie du mien de me justifier et d'expliquer le pourquoi du comment, ahah ! Et comme je l'ai dit, ben je comprends que quand on est habitué à de la baston 100%cognante on soit un peu déstabilisé avec la magie, c'est normal! Mais je pense que tu vas t'y habituer. Immerge-toi dans ce monde féér... euh ? fin magique, laisse-toi aller, ça ira t'en fait pas! Et je te tiendrai la main pour pas que tu n'aies peur mdrr

Aaah charmed :p c'est donc ça ... :D c'est vrai que c'est une bonne référence du genre :)
Ewouais! C'est bien pour cela qu'il m'inspire beaucoup. C'est vraiment un bon univers je trouve ^^


_____________________________________________________________________________
Voici le chapitre 17! Avec mes remerciements à Xela pour son aide!! :)

Chapitre 17
Souvenirs





— Maître, venez vite ! On dirait que ça bouge ! s’écria un Majin qui venait de faire irruption dans la pièce.

Le Mage redressa vivement la tête, puis sans un mot, quitta précipitamment son bureau, délaissant ses travaux pour rejoindre une salle reliée par une grande porte vitrée. À l’entrée de celle-ci, une Djinn l’attendait. Et elle semblait inquiète…

Tayrun redressa le menton puis tourna le regard en direction de la porte vitrée. La salle était immense et ses murs, entièrement recouverts par de gigantesques étagères dans lesquelles figuraient des milliers de bocaux de tailles et de grosseurs différentes, tous soigneusement rangés selon leur catégorie de plantes et autres ingrédients. Mais la chose la plus impressionnante à voir n’était pas la multitude de tables sur lesquelles de nombreux livres étaient éparpillés ou encore les nombreuses cuves remplies de substances gélatineuses de toutes les couleurs… Non, le plus étrange c’était cette sphère de matière brune posée sur un socle d’acier qui siégeait au centre de la salle. Un cocon. Un cocon qui changea subitement de couleur et vira au rose clair avant de se mettre subitement à grossir.

— Préparez-vous, il va sortir ! annonça-t-il à l'intention de la démone.

Le Vergassien retint son souffle. Le cocon commença à se déformer. Quelque chose à l’intérieur bougeait et semblait vouloir sortir. Le Mage fit signe à la Djinn de s’approcher pour accueillir le nouveau-né tandis qu’il sortait de la salle pour observer la scène depuis la porte vitrée. La boule de matière s’arrêta de s’agiter durant quelques instants, puis reprit ses mouvements de plus belle.

La Majin fronça les arcades sourcilières. Quelque chose clochait. Plusieurs secondes s’étaient écoulées et le petit être ne parvenait pas à sortir.

Anxieuse, la démone s'approcha du cocon, puis plongea ses mains dans cette étrange substance. Ses doigts tâtonnèrent l'intérieur de la matière quand soudain, ils effleurèrent quelque chose qui ressemblait... à un bras. La djinn resserra son emprise et doucement jusqu'à ce que la créature soit complètement libérée. Le petit être demeura quelques instants par terre sans bouger puis se releva doucement en ouvrant les yeux tandis que l'étrange gelée rose foncée qui le recouvrait s'infiltrait à l'intérieur de son corps. Il tremblotait et les muscles de ses jambes encore fragiles peinaient à le maintenir debout.


C'était une fille !


Une jolie petite Majin dont l'apparence physique s'apparentait à celui d'un enfant de quatre ans. Ses yeux étaient noirs avec des pupilles rouges et sa peau arborait un joli rose pâle. La fillette resta plusieurs minutes immobile, les yeux rivés droit devant elle. Elle semblait perdue et désorientée. La Majin adulte esquissa un sourire et s’approcha précautionneusement de l’enfant afin ne pas l’effrayer.

C’était une femme relativement grande, 1m70 environ, à la taille plutôt fine. Elle affichait une peau vert pomme et des yeux noirs avec des pupilles vert anis. Deux longues crêtes faisant office de couettes basses étaient situées de chaque côté de sa tête et une petite « mèche » retombait le long de son visage.

— Bonjour, je suis Deyaa. C’est moi qui vais m’occuper de toi, déclara-t-elle d’une voix douce.

Sa tenue était composée d’un petit haut noir à bordures dorées avec une bretelle du côté gauche et une manche longue évasée du côté droite. Ainsi qu'un pantalon bouffant blanc muni d’une ceinture noire et dorée sur laquelle était gravé un « M ». Elle portait également un petit pendentif en forme de cœur accroché à une chaîne en argent, deux brassards noirs et dorés à chaque avant-bras et des chaussures de couleur marron.

La petite Djinn orienta son regard dans sa direction et inclina légèrement la tête du côté droit tout en la fixant avec des yeux ronds. La démone poursuivit :

— Il va falloir te trouver des vêtements, hum, voyons…

La fillette cligna des yeux à plusieurs reprises, d'un air ahuri. Ses yeux s’écarquillèrent subitement lorsqu’elle vit apparaître sur elle une petite robe bouffante de couleur bleu ciel et de sandalettes rose framboise.

— Voilà qui est mieux, fit la jeune femme d’un air satisfait, approche-toi maintenant.

L'enfant regarda ses pieds, s'avança d'un pas et… s’arrêta. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait ni où elle était. Encore moins si elle pouvait faire confiance à cette femme. Et enfin, cette grande pièce emplies de bassines étranges lui faisait peur...

— Allez, viens, n’aie pas peur ! Je ne te ferai pas de mal, insista la Djinn.

La petite démone hésita un bref instant, puis descendit de la petite estrade d'un air peu rassuré.

— Voilà, c’est bien. Oh ! j’y pense, il te faut un nom. Voyons, réfléchissons… Ah ! J’ai trouvé. Genïe ! Tu t’appelleras, Genïe ! Il te plaît ce prénom ?

— Genïe ? répéta la gamine avec des yeux ronds.

La fillette fixa la démone un court instant avant d'afficher un large sourire.
— Excellent ! Tu as faim ? Tu veux un gâteau ? demanda la Djinn.

D'un bref mouvement de la main droite, elle fit apparaître un petit gâteau aux fraises qu'elle tendit à la petite. Surprise, Genïe contempla cet étrange mets, puis le saisit de la main droite avant de lever les yeux vers la Majin.

— Mange !

La fillette cligna des yeux, puis afficha une légère moue en regardant le gâteau avant de l’engloutir sans se poser de questions. Soudain, son visage s'illumina alors qu'un sourire s'étalait sur ses fines lèvres.

— C’est bon hein ? sourit Deyaa. Allez Viens, je vais te montrer ta chambre, annonça-t-elle en prenant la main de la fillette pour la conduire à l'extérieur de la pièce. Tout en longeant le long couloir qui le séparait de sa chambre, Genïe remarqua avec surprise que quelqu'un l'observait avec attention depuis la vitre d'une autre salle...

La venue au monde d'une de ses créatures. Une scène que Tayrun ne se lasserait jamais de regarder. Il ne pouvait jamais y assister directement. Mais l’émotion, elle, était bel et bien présente. Et c’était toujours avec une grande fierté qu’il regardait de loin ses créations débuter leur vie de Majin. Genïe était entre de bonnes mains et le Mage avait hâte de faire la connaissance de sa nouvelle créature. Mais pour cela il allait devoir patienter quelques années et laisser les Gardiens Djinns s’occuper de la petite nouvelle...

....

.........

.....................


— Pourquoi est-ce que je ne peux pas sortir ? Pourquoi est-ce que je dois rester enfermée ici ? questionna Genïe, incrédule.

— Parce que le monde extérieur est encore trop dangereux pour toi, répondit Deyaa avant de claquer des doigts pour refaire le lit de la fillette.

— Dangereux ? Pourquoi dangereux ?

— Parce que si tu sors maintenant, tu seras également exposée au mélange d'ondes et ce n’est pas bon pour toi, expliqua la jeune femme. Elle marqua une petite pause puis reprit :

— Nous faisons partie d’une race très sensible aux vibrations émises par les gens qui nous entourent. En particulier durant les années qui suivent notre création. C’est une étape cruciale. C'est elle qui déterminera notre personnalité. Si les mauvaises énergies t’atteignent alors que tu es aussi influencée par le bien, tu risques de te faire du mal ainsi qu'aux autres et cela bouleverserait l’équilibre qui règne entre les deux peuples. Mais aussi celui de l’univers. C’est pour cela que durant cette période, nous ne sortons pas de ce bâtiment.

— Mais moi je ne veux pas rester ici ! Je veux voir ce qu’il y a derrière ces murs. S’il te plaît ! supplia la petite fille.

— Je regrette, c’est impossible. Cela ne fait que deux ans que tu es née, il est encore beaucoup trop tôt.

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— Monsieur ? appela Genïe, on se demandait… enfin… pourquoi est-il si important que nous n’utilisions pas notre pouvoir d’assimilation ? Je croyais qu’il n’y avait aucune restriction concernant son usage…

Le démon à la peau orange cligna des yeux. Si le corps enseignant ne leur avait donné que de vagues explications à ce sujet, c’était pour les préserver. Ils ne voulaient pas encombrer l’esprit de ces jeunes Majins avec ces histoires compliquées auxquelles ils ne comprendraient rien en raison de leur jeune âge. Mais l’heure était venue de leur dire la vérité. Et ils étaient suffisamment grands pour la comprendre…

— Il y a quelques années, un Majin a abusé de ce pouvoir. Comme vous, lui aussi pensait qu’il était plus facile de l’employer plutôt que d’apprendre de manière normale, comme les Vergassiens le font. Il en a tellement fait usage que peu à peu, ce pouvoir a pris « possession » de lui. Il voulait tout connaître. Sur la vie, la nature, tout. Certains d’entre vous me demanderont : « mais qui y a-t-il de si mal à vouloir tout connaître ? » Ce à quoi je leur répondrai, que ce n’était pas sa soif de connaissance qui était nocive, mais bel et bien l’usage à outrance de son don, car plus il l’employait, plus ce dernier augmentait et lui en demandait toujours plus…

Le Djinn s’interrompit, le temps de se positionner devant son bureau.

— Ce pouvoir finit par avoir tellement d’impact sur lui qu’il n’arrivait plus à se contrôler. Toute la science qu’il avait acquise à travers les livres et les manuscrits ne suffisait plus à étancher sa soif de connaissances. Il lui en fallait davantage. Seulement, comme il possédait déjà tout le savoir que l'on pouvait imaginer, il se tourna vers une autre forme d’assimilation et se mit à absorber les pouvoirs des gens qu’il rencontrait. Les personnes de son entourage ont essayé tant bien que mal de le raisonner, mais il était n'écouta pas. Il commença tout d'abord par aspirer leur cerveau. Puis en voyant qu'il n'était toujours pas repu, il les absorba entièrement, bénéficiant ainsi non seulement de leurs connaissances pures et simples, mais également de leurs aptitudes physiques et magiques, acheva le Djinn.

— Il... il les a assimilés entièrement ? Mais comment peut-on faire une chose pareille ? demanda une Majin à côté de Genïe.

— En réalité, il s'agit du même processus que lorsque tu poses tes mains sur un livre pour prendre ses informations. La seule différence, c'est que tu aspires quelque chose de matériel et de vivant, indiqua l'enseignant.

— Énorme ! Je ne savais pas que l'on pouvait également faire cela ! s'exalta un autre élève.

— Et que lui est-il arrivé ? interrogea Genïe, intéressée.

— Il représentait une menace. Alors, les membres du conseil ont ordonné à ce qu'il soit scellé dans une Lampe Magique, répondit le Djinn.

— Oh... j'espère que je ne serai jamais enfermée là-dedans, moi, marmonna la jeune fille, alors qu'une grimace s'étalait sur son visage.

— À moins que tu commettes un crime ou que tu deviennes une Gardienne et que tu aies un maître ou une maîtresse, il y a peu de chances qu'ils optent pour cette solution.

— Attendez, vous voulez dire que l'on pourra choisir ? s'étonna un autre élève.

— Bien sûr, Gsuus ! Une fois que votre formation sera terminée, vous serez libres. Vous pourrez choisir de rester avec nous, ou rejoindre le restant du peuple Majin. Bien entendu, il y aura des règles à respecter. Et ce, quel que soit votre choix.

— Et... Quand est-ce que nous pourrons sortir ? questionna Genïe.

— Dans trois ans, si tout se passe bien.

— Seulement trois ans ? Mais c’est encore très long… se plaignit un démon de l'autre côté de Genïe.

— Je sais Djuu, mais les influences sont encore trop grandes et vous n'êtes pas encore totalement immunisés contre elles, indiqua le professeur.

— Mais ce n'est pas juste ! Vous nous forcez à rester cloîtrés ici pour nous utiliser comme de vulgaires objets ! objecta un autre élève.

Un vent de protestations s'éleva dans la salle de cours.

— Allons, allons, jeunes gens, calmez-vous, je vous prie ! tempéra l'enseignant d'une main tendue à plat. Si vous sortez maintenant, vous n'aurez plus aucune de chance de redevenir ceux que vous êtes aujourd'hui, expliqua le Djinn. Le mal cherchera également à vous attirer dans son camp. Vous serez pris par d'effroyables migraines qui vous rendront fous. Dès lors vous ne serez plus capable réagir ou de raisonner correctement. Vous ne ferez plus la distinction entre vos amis et vos ennemis. Si la plupart des Djinns vivant sur la planète sont immunisés contre ce fléau, les autres ne le sont pas. Vous risqueriez de les corrompre. Et si cela arrive, vous causerez notre perte à tous, ajouta-t-il.

Les yeux des élèves s'écarquillèrent d'effroi.

— Je sais que cela peut paraître injuste de vous priver de cette liberté durant tant de temps, mais si nous vous laissons sortir, il n’y en aura plus aucune pour personne.

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Allongée à plat ventre sur son lit, la tête soutenue par ses avant-bras, Genïe fixait avec attention le petit calepin posé à quelques centimètres d'elle. Écrire ou ne pas écrire ? Voilà cinq minutes que cette question lui taraudait l'esprit. La Majin hésitait. Elle se demandait si c'était une bonne idée, si elle se sentirait réellement mieux une fois qu'elle aurait couché sur ces feuilles blanches ses histoires les plus secrètes... Après quelques minutes de réflexion, la jeune fille attrapa le livre puis se redressa et s'adossa à la tête de son lit avant de faire apparaître un stylo dans sa main droite. Elle prit une petite inspiration et... commença son écriture...

Un journal intime… j’ai toujours pensé que c’était une idée absurde inventée par les Vergassiens qui n’avaient rien d’autre à faire de leur temps libre. Mais au final, je me rends compte que c’est un excellent moyen de se vider l’esprit. Et… je crois que j’en ai bien besoin en ce moment. Aujourd’hui, je m’apprête à faire une nouvelle tentative pour sortir à l’extérieur. Je suis un peu nerveuse… La première fois ne s’est pas passée comme je l’avais espéré. J’ai dû rentrer au bout de cinq minutes, car je me sentais mal… Tu parles d’une réussite ! Tayrun et Deyaa m’ont dit que c’était normal et qu’il ne fallait pas que je m’inquiète. Selon eux c’était dû à toutes ces énergies positives et négatives qui se mélangeaient. J’avoue que j’ai encore du mal à comprendre ce concept, mais… ça viendra !



Sept ans… cela fait maintenant sept ans que j’ai vu le jour et… aujourd’hui, je suis déjà une adulte ! Vous y croyez, vous ? Pas moi en tout cas. Quand j’ai appris que je devrais rester enfermée ici et attendre que ma cure soit terminée pour que je puisse enfin sortir, cela m’a un peu effrayée…
Mais j’ai été initiée à tant de choses durant ces années que le temps est très vite passé. J’ai d’abord appris à canaliser mes pouvoirs. Hey ! Maintenant j’arrive à transformer ce que je veux sans faire de dégâts ! Je ne transforme plus mes camarades en hachis ! Génial non ? Oui, bon, je sais que dit comme ça, ça peut paraître un peu absurde, mais ce n’est pas si facile de maîtriser ce don… Si, si je vous assure ! Je suis également parvenue à prendre le temps d’apprendre sans passer par mon pouvoir d’assimilation. Deyaa était vraiment soulagée. Elle qui était si anxieuse à l’idée que j’en devienne dépendante. J’avoue que j’ai eu aussi peur …

Elle m'a conseillé de ne plus me servir de ce don pendant quelque temps. Ce que j'ai réussi à faire... ou presque. Mais n'allez pas lui dire sinon je vais avoir des ennuis !



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......................

Bon et bien me revoilà... une minute, ça fait déjà un mois que j'ai commencé ce journal ? Hey, le temps passe vite dis donc ! Hum... je ne pensais pas que je reviendrai écrire, mais... il s'est passé tellement de choses au cours de ce mois que... j'ai besoin de le raconter. En fait, je crois que je commence à y prendre goût. Il y a trois semaines, je suis sortie à l'extérieur pour la deuxième fois. Et à ma grande surprise, cela s'est très bien passé. J'étais vraiment soulagée, car pour être franche, j'avais peur qu'il ne m'arrive la même chose que lors de ma première sortie... Que dire ? Je n'ai pas de mots pour décrire ce que j'ai pu ressentir lorsque j'ai enfin pu découvrir notre belle planète.

C'est... c'est tellement différent de tout ce que j'ai pu voir ou imaginer. Bien sûr, je savais comment elle était. J'avais déjà vu toutes les forêts, les montagnes ou encore le grand désert avec ses immenses dunes de sable rouge et oranges s'étendant à perte de vue. Et enfin, j'avais appris les noms des villes et des villages sur le bout des doigts. Oui, nous avons eu aussi droit à notre « planète » dans son intégralité. Mais tout cela n'était qu'artifice et illusion afin que nous ne nous sentions pas trop emprisonnés et coupés du monde extérieur. Ce qui était plutôt réussi d'ailleurs, il faut l'avouer. Et les Majins qui se sont occupés de nous ont toujours tout fait pour que nous nous sentions bien et que nous puissions nous développer dans des conditions idéales, malgré cela.

Seulement, l'illusion et la réalité sont des choses fondamentalement différentes. J'ai mené une existence confinée dans ce monde parallèle que je croyais être le mien. J'avais appris à vivre en harmonie avec les autres. Je me sentais en sécurité et je m'y plaisais. Mais celui-ci n'était pas le vrai. Et cela, je ne m'en suis rendu compte que lorsque j'ai franchi la porte de ce bâtiment...Le bruit, les odeurs et surtout les sensations n'étaient pas les mêmes qu’au Centre. Mes sens en alerte s'étaient décuplés. Je n'avais jamais éprouvé quelque chose d'aussi fort. La seule chose qui me mettait encore un peu mal à l'aise était ces fameuses ondes qui se mélangeaient dans l'air ; celles dont on nous avait tant parlé. Je savais que je ne courrai plus aucun risque, mais le simple fait d'y être exposée me perturbait. Fort heureusement, cette désagréable sensation s'estompa rapidement et je réussis à me concentrer sur les autres choses qui m'entouraient.

J'ai fait le tour de la planète en un rien de temps. Les Vergassiens, pour ceux que j'ai rencontrés, étaient tous très gentils. J'avoue même avoir été un peu intimidée par eux la première fois que je les ai vus. Ils sont vraiment impressionnants. J'ai également visité un vrai village de Majins, c'était incroyable ! Les enfants couraient dans tous les sens et s'éclaboussaient avec de la boue colorée, les parents dansaient ou discutaient autour d'une table pendant que d'autres faisaient leur marché. Et je ne vous raconte pas les couleurs et les vêtements qu'ils portaient ! Un véritable arc-en-ciel. Et c'était encore plus impressionnant vu d'en haut. C'était vraiment beau à voir... On nous a toujours dit que c'était l'un des villages les plus festifs de la planète, mais jamais je n'aurais pensé qu'il l'était à ce point. Mieux encore que tout ce que l'on nous avait raconté. C'était vraiment une très belle découverte ! J'étais comblée et enfin libre d'aller où je voulais et quand je le voulais.


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......

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Hey, je suis de retour ! Olala ! ça fait déjà une semaine que je ne suis plus venue écrire ? Il faut vite que j’y remédie ! Mes journées sont tellement chargées que je n’ai plus vraiment le temps pour ça en ce moment… Mais comme j’ai un petit peu de temps libre devant moi, je vais en profiter :

Hier, a eu lieu l’un des événements les importants et attendu par la communauté des Djinns : la cérémonie de remise des grades pour la nouvelle génération créée par Tayrun. Et devinez quoi ? Je suis officiellement une Gardienne ! Au début je pensais que je me sentirai mieux en vivant auprès du peuple Majin. Mais... en voyant tout le travail que font chaque jour Deyaa ainsi que tous les autres Djinns et la manière dont ils se sont occupés de moi... cela m'a donné envie de faire la même chose. Et peut-être qu'un jour je serai amenée à m'occuper de nouveaux Majins, qui sait ? L'avenir nous le dira.


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— Les principales règles d'utilisation des pouvoirs sont... Genïe ? Genïe, concentre-toi sur le sujet, s'il te plaît ! s'exclama le Mage.

La voix du Vergassien tira brusquement la Gardienne de ses pensées. Surprise, la jeune femme leva la tête en direction de son créateur.

— Hein ? Oh, oui, oui, excusez-moi, j'étais ailleurs... avoua-t-elle d'un air confus.

— J'ai remarqué, répondit le Vergassien avec un petit sourire. Tu me sembles quelque peu distraite ces temps-ci. Y a-t-il quelque chose qui te tracasse ?

— Eh bien... commença la Majin, hésitante. Ses yeux se baissèrent pour fixer sa feuille de cours tandis qu'une mine dépitée assombrissait son visage.
Jamais je n’arriverai à atteindre le niveau qu'on nous demande.

— Pourquoi dis-tu cela ?

— Je suis de la même génération que Jam et Gsuus et pourtant, ils sont beaucoup plus doués que moi. La preuve, ils sont déjà au stade supérieur alors que moi j’arrive à peine à esquiver une attaque lors d’un duel de deuxième niveau. Et Gsuus dit que je n’atteindrai jamais l’étape supérieure parce que je suis trop sensible et n’arrive pas à me canaliser, expliqua la Majin.

— Gsuus a toujours été un peu excessif dans ses propos. Et il manque parfois de tact, mais il y a toutefois une part de vérité dans ce qu’il dit, indiqua Tayrun. Un jour, tu seras peut-être appelée à devoir gérer une situation délicate. Et si tu ne sais pas canaliser tes émotions, tu ne pourras pas réagir comme il se doit. Ton travail en sera directement affecté et avec le statut que tu as, tu ne peux pas te le permettre. Lorsque tu deviendras la Gardienne de quelqu’un, tu seras responsable de cette personne et de sa sécurité. C’est pour cela qu’il faut impérativement que tu saches garder ton sang-froid et ce, en toutes circonstances, tu comprends ?

— Oui…

— Tu es une personne sensible, très à l'écoute et attentive aux autres. C'est une qualité essentielle lorsque l'on est Gardien d'une personne. Je sais que c'est ce à quoi que tu aspires. Et tu y arriveras. Mais il va falloir travailler dur si tu souhaites un jour atteindre ton objectif. Et je suis certain que tu y parviendras, assura le Mage.

— Vous en êtes sûr ?

— Crois-tu que tu serais ici avec moi si ce n'était pas le cas ? questionna le Vergassien. Tu manques de pratique et d'entraînement c'est un fait, mais tu as beaucoup de potentiel et il faut que tu aies confiance en toi.

— Je ferai de mon mieux, c'est promis ! acquiesça la Djinn en souriant.

— À la bonne heure ! Alors, reprenons si tu le veux bien : voyons, où en étions-nous... ah ! J’y suis ! Peux-tu me rappeler quelles sont les règles à respecter concernant l'utilisation de tes pouvoirs ?

— Les pouvoirs basiques comme la matérialisation d'objet, la guérison, la télépathie et la télékinésie, peuvent être employés à tout moment. Nous pouvons utiliser l'assimilation, la transformation de matière et l'influence cérébrale, mais avec modération et seulement pour des situations bien spécifiques, car un usage trop abusif créée une dépendance qui peut conduire à la folie…

— Excellent. J'ajouterai également que toute forme de possession, quelle qu’elle soit, est interdite et sévèrement punie par le retrait définitif de vos pouvoirs et un emprisonnement à vie dans des Lampes ou des Bouteilles. Il en va de même pour l'usage de votre pouvoir d'assimilation dans un but autre que celui d'acquérir de simples connaissances. Toutefois, dans les cas où la situation l'oblige, les règles concernant l'usage de certains de vos pouvoirs peuvent être modifiées. Mais cette loi s'applique uniquement aux Gardiens assurant la protection d'une personne, précisa le sorcier.

— Et combien de temps dure cette prise en charge ? questionna la jeune femme.

— Cela peut durer quelques jours, quelques semaines, voir même des années, répondit l'homme. Tout dépendra de la situation dans laquelle se trouve la personne que vous devez protéger et du type de protection dont elle a besoin. Bien entendu, si pour différentes raisons la situation devient trop difficile à gérer, vous êtes en droit de réclamer d'être libéré de votre fonction envers votre maître et d'être remplacé. La demande peut également provenir de votre protégé et bien que la plupart du temps nous l'acceptions, il peut aussi arriver que nous jugions les motifs insuffisants pour concéder à la requête.

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— C'est vrai ? Vous allez me confier quelqu'un? s'exclama Genïe, dont les yeux pétillaient de joie. Oh, merci, merci maître Tayrun ! Je saurai me montrer digne de la confiance que vous me portez en me remettant ce travail !

— Je n'en doute pas une seule seconde. Toutefois, je dois t'avertir que cette situation s'avère quelque peu différente de celles auxquelles tu as été confrontée, indiqua le Vergassien. Ta présence et ta protection devront être permanentes et ce à long terme.

— Cela veut dire que la personne deviendra ma maîtresse et que je serai à même d'être enfermée dans... dans ma Bouteille ? demanda la démone, inquiète.

Son maître était dans son droit de le faire. Elle le savait. Cela faisait partie des inconvénients du métier. Mais la simple idée de se retrouver dans cette situation effrayait quelque peu la Gardienne...

— En effet, répondit le Mage. La personne dont tu devras assurer la protection s'appelle Maelyss. C'est une jeune femme que je suis parvenu de justesse à la retirer des griffes de Darkon.

— Elle... elle était... entre les mains de l'Obscur ? répéta la Gardienne, choquée.

— Oui. Ton travail consistera donc à la protéger mais également à l'aider à se reconstruire. Elle a souffert d'un passé difficile et avec ce qu'elle a subi auprès de Darkon, elle est devenue très fragile psychologiquement. Et elle est également sujette à des crises de colère et de démence où elle ne se contrôle plus. Aussi, si tu vois que tu ne parviens pas à l'apaiser avec la méthode traditionnelle, utilise ton pouvoir sédatif. Il faudra aussi que tu recoures à la barrière psychique de façon permanente afin que Darkon ne s'introduise plus dans son esprit, spécifia le sorcier.

Il marqua une courte pause puis continua :

— Je sais que cela peut paraître un peu effrayant. Cependant, sache que si mon choix s'est porté sur toi c'est qu'à mes yeux, tu es la personne qui lui conviendrait le mieux et je suis persuadé que tu feras du bon travail avec elle. Mais étant donné que les circonstances sont très particulières, tu n'es pas obligée d'accepter ce travail, acheva-t-il.

La Majin resta silencieuse quelque instants. Lorsqu'elle avait souhaité être intégrée au secteur de protection, elle s'était jurée de tout mettre en oeuvre pour aider les personnes qu'on lui confierait. Gérer les situations délicates ne lui avait fait jamais peur. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. Les choses telles que Tayrun les présentaient, s'annonçaient très difficiles. Et pour la première fois de sa vie, Genïe hésita. C'était une grosse responsabilité et elle ignorait si elle serait capable de l'assumer.


— Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l'aider. Je ne vous décevrai pas, je vous le promets !

Le Vergassien esquissa un sourire. Il était conscient que la mission qui incombait à la Majin ne serait pas des plus aisée. Mais Genïe avait fait ses preuves et il savait qu'il faisait le bon choix en la lui confiant.

— Je n'en doute pas une seule seconde et je suis très heureux que tu acceptes ce travail, car elle est l'une des meilleures élèves de son cycle et nous aurons besoin d'elle pour combattre l'Obscur, termina-t-il.

..

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.......................................


— Elle aura sans doute du mal à accepter cette situation, mais c'est pour son bien. Alors, garde ton calme quoiqu'il arrive et surtout, ne te laisse pas impressionner, annonça le Mage tandis qu'il apaisait la poignée de la porte de chambre.

Genïe pénétra dans la pièce, quelque peu fébrile. L'endroit était relativement spacieux affichait une ambiance très chaleureuse. Elle comportait une grande armoire blanche, un bureau en bois clair avec une chaise, une petite commode et un lit à baldaquin en fer forgé noir entouré deux petites tables de chevet. Genïe tourna le regard en direction du lit et aperçut une silhouette emmitouflée dans une grande couverture en coton de couleur mauve. Son visage était sombre et ses cheveux détachés, en bataille.

— Maelyss, je dois te présenter quelqu'un, annonça Tayrun tout en refermant la porte derrière lui.

— Je ne veux voir personne.

— Tu traverses une période très difficile et il te faut de l'aide.

— Je ne veux pas de votre aide, alors barrez-vous avec votre pitié à la noix ! répondit sèchement la Saiyanne.

Le sorcier cligna des yeux puis alla prendre place à côté de la jeune fille.

— Maelyss je t'en prie, nous voulons simplement t'aider, s’exclama-t-il en posant doucement sa main droite sur le bras de la métisse. Cette dernière baissa la tête en soupirant.

— Je suis désolée...

— Voici Genïe, ta Gardienne. C'est elle qui assurera ta protection, désormais.

— Bonjour, fit cette dernière avec un petit sourire.

Elle s'approcha du lit et s'assit à son tour à côté de sa nouvelle maîtresse.

— Ne t'inquiète pas, tout va s'arranger, déclara-t-elle d'une voix douce et rassurante tout en prenant la main de la jeune femme. Plus personne ne te fera du mal...





...…….


…………………...............


- Genïe ? Genïe, tu m'entends ?

La voix raisonnante d'un Majin fit sursauter la Gardienne l’obligeant à interrompre le cours de ses pensées. Cette dernière ouvrit brusquement les yeux et fixa son ami, désorienté, tandis que l'aura bleuâtre qui l'entourait s'estompait…
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar xela26 le Mar Mai 30, 2017 23:48

Je reviens sur les derniers discussions avec Masenko, moi j'aime bien cette intégration des capacités magiques dans les combats. On en a eu un petit aperçu dans l'arc Buu de DBZ justement, et je trouve que tu t'en sors bien dans la jonction du ki avec de la magie. Certes, on pourra dire que certaines capacités sont basiques et on déjà été vues dans d'autres œuvres, mais conjugué avec le ki de DBZ c'est vraiment intéressant à lire, d’autant plus que tu t'en sors super bien pour l'instant ( combats Buu-Jai, Buu-Gotenks)
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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Re: Buu : La Légende du Prince des Majins

Messagepar Lyne le Jeu Juin 01, 2017 16:28

xela26 a écrit:Je trouve que tu t'en sors bien dans la jonction du ki avec de la magie.

Sincèrement, je ne sais pas si je m'en sors bien ou pas (je ne suis pas assez prétentieuse pour me lancer des fleurs moi-même lol)
Je fais beaucoup au feeling en fait, et avec mon ressentis, ma propre interprétation tout en ayant toujours en tête d'essayer d'être le plus "cohérente" dans la mesure du possible. ça peut plaire comme pas du tout car chacun a sa propre perception de la chose. Mais bon, personne jusqu'ici ne m'a lancé des tomates pourries donc faut croire que ça plaît quand même malgré mon interprétation personnelle :3

Certes, on pourra dire que certaines capacités sont basiques et on déjà été vues dans d'autres œuvres

Ah ben ça, c'est clair que si on commence à comparer avec d'autres oeuvres, certaines capacités peuvent paraître complètement absurdes en tant que telle à mettre en avant. D'autant qu'il y a tellement d'oeuvres et de capacités. Pour moi dans une histoire "classique" je me dirais "ouais bon, bof, c'est cool, mais ça casse pas des briques, c'est du vu et réchauffé. Je pourrais même me dire que l'auteur ne s'est pas foulé (c'est vrai que pour certains dons je ne me suis pas cassé la nenette, j'avoue :mrgreen: nan, pitié pas taper moi ! Pas taper mowaaa! :cru:) mais dans un univers tel que DB, c'est déjà plus inédit, je trouve. Et c'est ça que je trouve intéressant à développer, (même si certaines facultés sont inspirées/prises d'autres oeuvres), donc je suis parfaitement d'accord avec toi sur ce point-là. :3

d’autant plus que tu t'en sors super bien pour l'instant ( combats Buu-Jai, Buu-Gotenks)


Bon Xela, faut que je t'avoue une terrible nouvelle qui va te choquer ... (ou pas, mais je tiens à le repriser, parce que c'est de mise) tout ce qui concerne les combats moi je n'ai été que les idées, le chef d'orchestre. C'est Omurah qui a été la plume, l'instrumentiste et qui a réalisé mon oeuvre (Dendé, que c'est poétique °o°)

EDIT;

Une tite illustration de Maelyss (faite par moi cette fois-ci)
Bon, c'est loin d'être parfait, je suis pas une pro du dessin mais bon :D

Spoiler
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Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Dim Juin 04, 2017 10:39

Voila le chapitre 18!

J'espère qu'il vous plaira. Merci à Xela pour sa relecture :)

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Chapitre 18
Le voile de la peur



Goten observa la scène, effaré. Qu'est-ce que c'était que cette planète ? Depuis quand les insectes se régénéraient et revenaient plus nombreux dès qu'ils étaient détruits ? Le Saiyan observa un moment de réflexion. Non pas que son esprit se soit perdu dans les nuages ou... qu'il n'était pas concentré sur les événements qui se déroulaient sous ses yeux, mais quelque chose clochait. Et ce depuis plusieurs minutes déjà.Et Goten méditait encore sur le quelque chose en question. Planète au taux bas de fréquentation, habitants fous, des gens qui ne revenaient jamais... Cela ne pouvait décemment pas être les occupants, il n'y en avait pas. Il paraissait tout aussi saugrenu de penser que les animaux et insectes géants étaient la cause d'autant de commérages.

Les animaux et les insectes géants...

Des insectes qui revivaient après avoir été détruits... Étrangement, les mêmes pour lesquels sa soeur éprouvait une peur bleue. Le fils cadet de Gokû fronça les sourcils. Quelque chose clochait définitivement sur cette planète. Pour quelles raisons Tayrun les avaient-ils envoyés ici alors qu'il n'y avait personne ? Et pourquoi Maelyss tombait sur des insectes qu'elle détestait ?...Cette deuxième réflexion étant quelque peu dérisoire, vu la nette prolifération de ce genre d'espèce sur toutes les planètes chaudes de l'univers. Il n'y avait donc rien de très surprenant à croiser ces insectes ici. Mais ce n'était pas ce qui interpellait le plus Goten. Même si ceux-ci étaient aussi gros que des lions...

Goten fronça les sourcils. Alors les rumeurs disaient vrai ! Il y avait bel et bien quelque chose d'étrange sur cette planète. Mais pas comme il l'aurait pensé. La matérialisation des craintes ne lui était pas inconnue. Il avait déjà brièvement étudié ce sujet en cours. Il semblerait que cela soit le mystère de cette planète ! El fait que l'une des phobies de Maelyss se soit manifestée ne pouvait pas être qu'une simple coïncidence... Il comprenait mieux maintenant pourquoi les gens n'osaient pas s'y aventurer. Pas étonnant non plus que personne ne revenait vivant de cette planète... Mais pourquoi Tayrun les avaient-ils envoyés ici ? Était-ce un test ? Allait-il lui aussi voir une de ses peur se matérialiser ? Dans tous les cas il fallait que Maelyss réussisse si elle ne voulait pas disparaître elle aussi…

— Lylyss écoute-moi ! s'exclama Goten. Ces scarabées ne sont pas réels ! Cette planète nous confronte à nos peurs !

Alors ce n'était qu'une illusion ? Impossible... Elle avait pourtant bien senti la patte de ce maudit insecte la toucher... Un cri s'échappa des lèvres de Maelyss alors que les scarabées lui bondissaient dessus. Elle voulait fuir, mais ses jambes, "clouées" au sol, ne répondaient pas à ses ordres. La respiration haletante, le corps tremblant de terreur, la Saiyanne ferma les yeux ruisselant de larmes. Goten tenta de rassurer sa soeur, mais cette dernière n'écoutait pas. Trop tétanisée pour réagir.


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Buu observait la scène, exaspéré. Mmpfff ! Tout ce cirque pour des malheureuses bestioles. Ridicule… Décidément, cette fille avait vraiment un grain. Le Djinn plissa les yeux. Cette comédie avait assez duré ! Il avait d'autres choses à faire que de rester là à attendre que la Saiyanne se ressaisisse. Et si cette dernière n'était pas capable de le faire, tant pis pour elle ! Le Djinn voulut se téléporter, mais une sensation étrange au niveau du coeur l'obligea à mettre son geste en suspens. Ah non ! Ça n'allait pas recommencer ! Si ses hôtes croyaient qu'ils allaient le dominer une nouvelle fois, ils se mettaient le doigt dans l'oeil! Il en avait plus qu'assez de cette mission. Et ce n'était pas eux qui allaient l'empêcher de quitter cette fichue planète ! Mais un nouveau cri le tira brutalement de ses pensées. Le Majin baissa les yeux en direction de Maelyss.

« C'est ton devoir de l'aider ! Fais-le avant qu'il ne soit trop tard... » raisonna une voix dans sa tête.

Buu fronça les arcades sourcilières. Génial... D'abord ses hôtes, puis maintenant cette voix. Il avait vraiment gagné le gros lot ! Il ignorait encore à qui elle appartenait. Mais si elle pensait qu'il allait lui obéir elle se trompait lourdement ! Il n'était pas d'humeur à l'aider. Et si cette fille mourait de peur c'était son problème à elle, et non le sien. Le Djinn se concentra pour se téléporter hors de cette planète quand un frisson glacial le parcouru, suivi d'un nouveau point de pression au niveau du coeur.

Le remord. Il aurait des remords s’il abandonnait la guerrière…

Cette pensée le cloua sur place.

Le démon plissa les yeux et serra les poings alors qu’un grognement s’échappait de ses lèvres. Ridicule ! Il n’avait que faire de cette fille ! Depuis quand se souciait-il d’un adversaire ? Le Djinn tenta de chasser ces pensées dérangeantes de son esprit, en vain. Une étrange sensation s’empara alors de lui. C’était comme une force. Une force invisible qui le sommait de faire son devoir. Et il n’arrivait pas à la dominer… Après un bref instant d’hésitation,  il leva sa main droite tendue à plat et l'orienta en direction de la fille de Gokû.

Maleyss n'en pouvait plus. Cette peur la broyait de l'intérieur et malgré ses efforts, elle ne parvenait pas à se ressaisir... Mais à l'instant où elle s'apprêtait à lâcher prise, une petite aura rose foncée d'une étrange douceur enveloppa son corps. Cette chaleur... C’était la même qu'elle ressentait quand Genïe l'apaisait avec ses pouvoirs lorsqu'elle était en pleine crise de colère... Maelyss ferma les yeux, se laissant bercer par cette douce sensation. Peu à peu, les battements de son coeur reprirent un rythme régulier alors que son corps se détendait. Les scarabées s'effacèrent à mesure que la sérénité regagnait son corps et son esprit. Enfin, lorsque Maelyss ré ouvrit les yeux quelques secondes plus tard, ils avaient complètement disparu.

Goten observa la scène, médusé. Incroyable ! Si on lui avait un jour que Buu sauverait sa sœur d’un mort quasi certaine, il ne l’aurait jamais cru !

— Merci, s’exclama Maelyss en inspirant un grand coup.

— Ouais, ça va. Partons d’ici maintenant, répliqua le Majin.

— Non, il faut continuer les recherches, je suis sûre qu’il doit être quelque part…

— Lylyss, à part des animaux, il n’y a rien ici… Peut-être que Tayrun s’est trompé ! indiqua Goten.

Soudain, les yeux de Buu s'écarquillèrent de surprise.

Une seringue.

Une gigantesque seringue venait d'apparaître sous ses yeux. Le Majin fronça les arcades sourcilières. Super... Maintenant c'était lui qui avait des hallucinations ! Tout à coup, il eut un mouvement de recul lorsque l'objet s'approcha de lui. Une étrange sensation s'empara subitement de lui. Un sentiment ressemblant à... de la peur ? Le démon grimaça. Pourquoi aurait-il peur d’une seringue géante ? C’était totalement ridicule ! À moins que... les yeux du démon s'arrondirent brusquement. Ce n'était pas lui qui avait peur. C'était...

Gokû !

Buu pensa d’abord à une blague. Mais en fouillant la mémoire du guerrier dont il était pourvu, il réalisa que c'était tout, sauf une plaisanterie. Buu savait que l'absorption d'êtres vivants pouvait avoir des effets indésirables. Il en avait d'ailleurs plusieurs fois fait les frais avec ses hôtes. Mais que ces derniers l'influencent avec leurs peurs était une première ! Les yeux du démon sortirent de leur orbite lorsqu'un énorme ver et une Chichi géante avec des livres dans les bras, surgirent face à lui. Ah non ! Ils n’allaient quand même pas tous s’y mettre !

— Ne… ne m’approchez pas ! s’entendit-il subitement crier, alors qu’il tenait de fuir ses « assaillants ».

— Alors ça, c’est trop fort ! Le grand guerrier qui se fait avoir par les peurs de ses hôtes, ah, ah, ah ! s’esclaffa Goten.

— J’avoue, c’est grotesque.

— On le laisse ici ou on intervint ?

— Bah si on était sympas on l’aiderait… commença Maelyss en fixant son frère d’un air songeur. Rah c’est dommage que j’sois pas sympa… ajouta-t-elle d'un air faussement navré.


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Buu fronça les arcades. Comment était-ce possible ? Comment les peurs des personnes qu’il avait en lui pouvaient-elles le contrôler jusque dans ses paroles et ses propres mouvements ? Un grognement s'échappa des lèvres du Majin alors qu'il serrait fortement les poings. Il s’arrêta net. Tout ceci était ridicule ! Il était l’être suprême de cet univers. Un ennemi intouchable, implacable. Il avait en lui les guerriers les plus puissants qui puissent exister. Et maintenant il se retrouvait paralysé à cause de leurs peurs ? Non ! Il ne le tolérait pas ! Il était le seul maître à bord et il n’était pas question de laisser ses hôtes et encore moins leurs phobies avoir le dessus sur lui ! 

Malheureusement pour lui, le destin ne semblait pas de cet avis... Buu était perdu. Totalement impuissant. Les peurs des combattants se faisaient de plus en plus vives et il était incapable de les contrôler. Il tenta d'utiliser les pouvoirs qu'il avait employé sur Maelyss quelques instants plus tôt, mais ceux-ci ne semblaient n'avoir aucun effet sur lui... Buu se mit à paniquer. Ses hôtes avaient pris le contrôle de son corps. Et malgré ses efforts, il ne parvenait pas à reprendre le dessus. Il était piégé. Quelle ironie !

Sans un mot, la fille de Gokû s’élança sur l’un des vers géant avant de lui administrer un coup de pied magistral dans la tête. Sous la puissance de l’impact, celui-ci s’écrasa contre un arbre et explosa.

— Bon, je me charge d’eux. Toi en attendant… la guerrière s’interrompit en voyant la tête horrifiée du démon. Essaie de te détendre.

— Dis ça à Gokû, Vegeta et Gohan ! C’est de leur faute si je suis dans cet état, protesta le Djinn.

— Personne ne t’a mis un couteau sur la gorge pour que tu les absorbes à ce que je sache. Alors, assume ! répliqua sèchement Maelyss avant de reporter son attention sur les peurs du démon.

Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devait faire. Elle n'avait d'ailleurs aucun plan précis en tête…

Ces choses étaient nombreuses à présent. Et si Buu ne se relâchait pas rapidement, tout ce qu’elle ferait ne servirait à rien. La guerrière plissa les yeux, puis se lança à l’assaut de ses « adversaires ». Bientôt rejointe par Goten qui contre toute attente emboîta également le pas. L'idée de secourir Buu ne l'enchantait pas particulièrement, mis il avait sauvé Maelyss. Sans aucun doute à contre coeur. Seulement, il l'avait quand même fait. Et il ne se voyait pas planté là à regarder sa soeur s'épuiser face à ses opposants.

Plusieurs secondes s’écoulèrent sans qu’aucun changement ne se manifeste.

Et alors que Buu se demandait s'il ressortirait indemne de cette situation, l'un après l'autre, les guerriers commencèrent à se détendre, diminuant chaque fois un peu plus le nombre de ses peurs. Ce qui facilitait grandement la tâche de Goten et Maelyss qui parvenaient enfin à les éliminer progressivement, mais définitivement. Puis son corps se commença à se relâcher. Quelques secondes plus tard, Buu avait entièrement repris possession de son être. Lorsqu'il regarda autour de lui, ses phobies avaient disparu.

— Ouf ! Ça fait du bien quand ça s’arrête… fit Maelyss en essuyant une goutte de sueur du revers de la main droite.

— Bon, partons, y a rien ici ! lâcha le démon.

— Ça t’écorcherait la langue de nous remercier ? lança Goten, furieux.

— Et ? Tu veux que je te déroule le tapis rouge aussi ?

Les deux des membres de la famille Son se braquèrent sur le Djinn tels des fusils chargés parés à faire feu. Non mais pour qui il se prenait celui-là ? pesta intérieurement Goten. Ils auraient mieux fait de suivre le premier réflexe de Maelyss devant la détresse du démon : ne pas intervenir ! Ça lui aurait fait les pieds ! Et alors que le métis bouillonnait de rage face ce moque totale de gratitude, les yeux du Saiyan s'écarquillèrent à son tour d'effroi...

Le cadet de Maelyss recula dans un mouvement purement instinctif à la vu de l'objet de sa propre peur. 

Une peur matérialisée sous l'apparence de...

D'une poupée ?



— Hiiiii ! lâcha Goten tandis qu'il se réfugiait derrière sa soeur. Heureusement qu'elle était bien plus grande que lui en taille. Non, tout sauf ça !

— Lina ? fit Maelyss. Goten, tu as peur de mon ancienne poupée ? fit Maelyss tandis qu'une grimace se peignait sur son visage.

Le mouvement verticale - et frénétique - de la tête de l'adolescent lui donna un début de réponse...

— Nan, t'es sérieux ? pouffa la Saiyanne tandis qu'un large sourire forçait le passage de ses lèvres.

— C'est pas drôle ! Elle m'a toujours fait flipper cette poupée qui parle ! Je déteste son sourire ! Elle a un air malsain ! Brrr ! répliqua vivement Goten en s'agrippant aux épaules de sa soeur à l'instant où le jouet aux cheveux blonds s'approcha d'eux.

— Tu iras te plaindre à maman, c'est elle qui m'a achetée cette stupide poupée...

— Soyez mes amis ! J'aimerai beaucoup jouer avec vous ! s'exclama le jouet.

— Gnaaaaaa ! cria le jeune homme horrifié.

Goten s'apprêta à prendre la poudre d'escampette, mais fut retenu par le col de sa chemise par le bout des doigts de sa soeur.

— Goten, il n'est pas question tu tu fuies ! Tu l'affronteras, comme nous avons fait face à nos peurs.

— Hiiiiin ! J'veux pas rester ici ! cria le métis affolé.

— Calme-toi ! Détends... La guerrière se retourna en plissant les yeux tandis que sa main droite se levait pour atterrir sur la joue du Saiyan dans un claquement brutal et sonore.

— Aïe ! Mais pourquoi t'as fait ça ?

— Pour te remettre les idées en place ! Si on est parvenu à combattre nos phobies tu peux le faire aussi ! Alors, ressaisi-toi ! répondit Maelyss.

— Mais je...

— Ferme les yeux ! fit la jeune femme. Une aura bleu entoura sa main alors qu'elle l'orientait à quelques centimètres du visage de son frère.

Le corps de Goten tremblait comme une feuille. Il avait du mal à se concentrer. Cette poupée était diabolique ! Et dire que Maelyss s'amusait avec elle lorsqu'elle était petite... Comment avait-elle pu s'amuser avec ? Et pourquoi leur mère lui en avait offerte une qui pouvait parler ? Rien que d'y penser, il en frissonnait ! Maelyss observa son frère en proie à ses "démons". Elle était bien placée pour savoir que la théorie était bien plus facile à dire qu'à appliquer. Elle en avait fait la douloureuse expérience.

Mais si elle avait réussi à les chasser, il n'y avait aucune raison pour que son frère n'en fasse pas autant. Elle avait beau avoir des contentieux avec sa famille, ce n'était pas une raison pour ne pas venir en aide à Goten. Malheureusement, elle ne possédait pas les pouvoirs de Buu. Elle allait donc devoir utiliser une autre méthode pour l'aider à surmonter ses craintes comme Buu l'avait fait pour elle... L'ainée de Goten posa ses mains sur les siennes alors qu'une aura verte l'enveloppait. Drainer et transformer la conscience d'autrui par propres pensées n'était pas chose aisée. Et Maelyss n'avait pas encore la maitrise totale de ce don. Il n'y avait donc plus qu'à prier pour qu'il fonctionne...

"C'est poupée inoffensive, elle ne peut pas me faire de faire de mal. Elle n'a pas de volonté, pas de vie. Ce n'est qu'un jouet. Elle ne ne me fera pas de mal... Elle ne me fera pas de mal ! C'est du chiffon. Juste un jouet. Elle est gentille. Elle ne me fera rien. Elle ne me fera rien.."pensa Maelyss tout en tentant de convaincre son frère par ses paroles.

Le corps de Goten se raidit tandis que la panique le submergeait chaque seconde un peu plus. Une grimace s'étala sur son visage alors qu'il serrait les poings. Oui... juste une poupée de chiffon... se dit-il mentalement en se crispant. Elle ne peut pas me faire de mal... elle ne peut ... les yeux du métis s'ouvrirent brusquement puis sortirent de leur orbite lorsqu'il vit le jouet le saluer de la main. Un cri s'échappa de sa bouche, mettant ainsi un terme au contact mental avec sa soeur.

— Ne m'approche pas tu entends ! s'entendit-il hurler tout en reculant. Son coeur pulsait à tout rompre et sa respiration devenait de plus en plus saccadée. Il était terrorisé.

Un soupir s'échappa des lèvres de Maelyss. Ce pouvoir était décidément très difficile à manipuler.

— Merci de ton aide ! lança-t-elle à l'intention de Buu.

— De rien c'est gratuit ! sourit Buu, les bras croisés.

Maelyss ne répondit pas à la provocation. Trop agacée par son échec et le fait de ne pas pouvoir aider son frère.

— Enfin Goten ! Ce n'est que du papier ! Un vulgaire petit jouet sans importance ! Du tissu moisi ! s'écria-t-elle subitement désespérée et énervée.
Spoiler
(oui, la moisissure se développe aussi sur les tissus :).)


Les yeux de Goten et Buu s'écarquillèrent de surprise à l'instant où l'ancien jouet se changea en moisissure blanche.

— Comment t'as fait ça ? s'étonna Goten.

— Euh... aucune idée. Ça vient peut-être de mon pouvoir de connexion mentale. Je n'arrive pas à avoir le contrôle dessus et étrangement, il ne se manifeste pas comme je le voudrai... nota-t-elle songeuse.

— En tout cas ça a fonctionné, je n'ai plus peur, ahah ! lança le métis tandis que la poupée transformée disparaissait de son champ de vision.

— Ouf... pour un peu je ne savais plus comment t'aider...

— Merci grande soeur ! Et puis même si ça n'a pas marché comme tu l'aurais voulu, c'était cool quand même !

— De rien.

Soudain, un rayon blanchâtre jaillissant de nul part, enveloppa Buu, Goten et Maelyss dans une lumière aveuglante avant de s'estomper quelques secondes plus tard. Les yeux des trois "coéquipiers" s'écarquillèrent de surprise lorsqu'ils découvrirent qu'ils se trouvaient dans un village. Au dessus d'eux, le ciel - précédemment jaune teinté d’orange, de rose et de bleu- avait troqué sa couleur pour un mauve très pâle, tandis que le soleil dardait ses derniers rayons sur les dizaines de maisons constituées de bois et de paille. Maelyss fronça les sourcils. Que s’était-il passé et où étaient-ils exactement ?

— Bravo ! raisonna une voix masculine derrière elle. Peu de personnes ayant débarqué sur cette planète sont parvenues à vaincre leur peur. Félicitations !

Le trio se retourna brusquement.

L’homme qui se tenait à quelques mètres d’eux n’était pas très grand, à peine 1m60 et arborait une silhouette relativement frêle. Son apparence était plutôt humanoïde dans l’ensemble. Enfin, si on l’exceptait bien sûr les piques situées sur ses bras et sur ses jambes... Sa peau était bleue marine et ses yeux rouge sang. Il possédait une corne de taureau sur le côté droit de son crâne et deux anneaux dorés étaient accrochés à son nez. Vêtu d’un simple pagne en tissu noir, le Tarnazian tenait bâton noir sur lequel étaient disposées deux piques reliées à une pierre blanche.

Goten afficha des yeux ronds. Étaient-ils toujours sur Tarnazia ? Et d'où sortait-il celui-là ?

— Qui êtes-vous ? demanda Maelyss.

— Je suis Norok, le chef de cette planète. Et vous, vous devez êtes les trois jeunes gens que Tayrun a envoyé pour récupérer le collier, indiqua ce dernier en souriant.

— Oui en effet, mais… commença la jeune femme, hésitante.

— D’où venez-vous ? Comment se fait-il que nous ne vous avons pas vu avant ? questionna subitement Buu.

— Parce que nous utilisons un sortilège qui nous rend invisibles et parfaitement indétectables, répondit le Tarnazian. Et vos peurs accentuées sont également le fruit de la magie, ajouta-t-il.

— Alors, c'était vous… C’est vous qui êtes responsable de tout ça ! s'exclama Goten.

Ses camarades n'avaient donc pas menti. Il y avait bel et bien des gens sur cette planète...

— C'est vous qui avez fait disparaître tous ces gens ! s'indigna-t-il.

— En réalité, Ils se sont fait disparaître eux-même puisqu'ils n'ont pas été capables de vaincre leurs peurs, précisa l'homme. Voyez-vous, cette planète fait en quelque sorte office de coffre-fort. Et comme nous ne possédons que très peu de pouvoirs, Tayrun nous a cédé ce don afin que nous puissions garder ses trésors à l’abri de tout regard, ajouta-t-il.

Une légère grimace se dessina sur le visage de Maelyss. Étrange… Tayrun avait largement les capacité de dissimuler tout objet qu’il ne voulait pas montrer. Alors, pourquoi avait-il besoin d’un coffre-fort ? Et à l’extérieur de Vergas, qui plus est.

Le Tarnazien esquissa un sourire puis ajouta :

— Nous lui avons demandé s’il fallait que nous suspendions la protection pour votre arrivée, mais il nous a répondu que cela n’était pas nécessaire et que vous alliez très bien vous débrouiller. Et manifestement,  il a eu raison de vous faire confiance, conclut-il à l’adresse du trio.

—  Quoi ? Comment pouvait-il savoir que nous allions réussir ? demanda Buu, perplexe.

—  Ça, ce n’est pas à moi qui faut le demander, répondit le chef Tarnazian. Mais hélas, je crains que ce que vous êtes venus chercher ne se trouve plus ici.

— Co… comment ça, pas ici ? Je croyais que c’était vous qui l’aviez ! lança Goten.

— C’était le cas. Mais j’ai dû le confier à un ami sur Xyoheart, une petite planète située dans la galaxie est, expliqua le Tarnazian.

— Quoi ?! C’est une plaisanterie ! Vous voulez dire qu’on a fait tout ce chemin pour rien ? lâcha le démon, furieux.

— Je ne comprends pas… pourquoi avoir transféré le collier là-bas alors que vous pouvez aisément protéger la planète avec cette magie ? questionna Maelyss, intriguée.

—  Le sortilège qui nous rend indétectables tout en donnant l’illusion d’une planète uniquement habitée par des animaux peut être défait. Et nous ne voulions pas  prendre le risque que Darkon ou ses hommes ne s’en rendent compte et nous empêchent d’utiliser notre pouvoir d’accentuation des peurs, répondit l’homme.

— Je vois... fit la Saiyanne.

Elle se mordit la lèvre inférieure, contrariée. Pourquoi n’avait-elle pas eu le réflexe d’utiliser le contre sort permettant de dévoiler la présence d’autrui ? Cela leur aurait éviter de tourner en rond...

—  Bon assez bavardé, allons-y et qu’on en finisse ! déclara Buu qui commençait vraiment à perdre patience.

—  Un instant ! Vous ne pourrez pas vous rendre sur cette planète comme ça, signala l’homme à la peau bleue.

— Et on peut savoir pourquoi ?

— Parce que le seul moyen d’y accéder est d’y aller en couple.

— Hein ? Vous plaisantez j’espère ! répliqua vivement Goten.

— Pas du tout. Cette planète est réservée aux fiançailles, mariages et aux lunes de miel. Et étant donné les circonstances, j’ai jugé bon de transférer le collier là-bas, sachant que cela n’est pas vraiment le genre d’endroit que Darkon pensera à fouiller, spécifia le chef Tarnazian.

— Super il manquait plus que ça… soupira la Saiyanne. Et comment je fais pour le récupérer, moi maintenant ?

— Vous n’êtes pas mariée ? Vous n’avez pas de fiancé ?

— Quoi ? Non ! Et je ne vois pas comment je vais m’en trouver en aussi peu de temps !

— Et ce jeune Homme … ? suggéra le Tarnazien en désignant Buu.

— Hein ? Ah non, non, non ! protesta la jeune femme. NON ! Vous oubliez ça tout de suite !

L’homme haussa un sourcil, perplexe.

— On va faire comme si je n’avais rien entendu, acheva la guerrière en tournant les talons, avec un sourire crispé.

— Bien, comme vous voudrez. Mais laissez-moi vous rappeler qu’il est impératif que Tayrun ait ce collier. Et ce, dans les plus brefs délais. Alors, à votre place je reconsidérerais cette suggestion…
Buu : La quête d'un nouveau destin !
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Jeu Juin 08, 2017 10:55

Voila le chapitre 19!

Merci à Xela pour son aide :)
_________________________________________________________________________________________________________________________________
Chapitre 19
Jouez le "jeu"



Goten observait les allers-retours des nombreux passants de l'hôtel qui se dressait devant lui. Une imposante bâtisse colorée de rose de jaune et de bleu dotée portes ovales et de fenêtres en losange. Il ne pensait pas qu'un jour il serait amené à mettre les pieds sur cette planète. Il s'était d'ailleurs toujours dit que s'il devait se marier un jour, il le ferait sur Terre. Le fils de Gokû observa un instant la jeune fille qui l'accompagnait.
 
Gelanaà. 
 
Fut le premier nom qui lui traversa l'esprit lorsqu'il sut qu'il devait se rendre sur Xioheart. Bien sûr, son choix aurait pu se porter sur Lubie, l'une de ses camarades de classe. Ou encore Nila, la jeune stagiaire de la bibliothèque où il étudiait régulièrement après les cours. Mais Gelanaà était la seule fille avec qui il s'entendait le mieux. Ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, mais il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Et que contrairement aux étudiantes de sa classe, elle ne vendrait pas la mèche en se ventant d'avoir fait une mission classée top secret avec lui, car c'était bien ce qu'était cette mission. Goten n'avait aucune envie de se justifier auprès de ses potes. Qui sait quelles conséquences cela occasionnerait si quelqu'un venait à ébruiter cette affaire alors qu'il était supposé ne rien dévoiler... Goten soupira. Il n'y avait plus qu'à espérer que le collier soit bien là, cette fois-ci...
 
Gelanaà porta un regard discret sur le métis, alors que ses joues s'empourpraient légèrement de rouge. Cette mission s'annonçait captivante ! Et elle était ravie que Goten lui ait demandé de l'accompagner. Faire croire qu'elle était en couple la mettait quelque peu mal à l'aise. Surtout en sachant qu'ils se ne se connaissaient que depuis deux mois. Encore plus depuis le fameux discours de Maha et les taquineries de Djuu. Oh, elle savait que tout ceci ne serait pas réel. Une comédie dont ils seraient les principaux acteurs. Et même si elle ne connaissait pas encore la nature exacte des sentiments de Goten à son égard, les siens se faisaient de plus en plus précis. Mais elle était hélas trop timide pour les lui avouer. 
 
Gelanaà contempla les quelques couples qui se tenaient autour d'elle, quelque peu fébrile. Elle ignorait la manière dont elle devait s'y prendre. Elle n'avait jamais eu de vrai petit ami jusqu'à présent. De petit ami tout court... Alors comment se comporter avec un faux fiancé ? Et que devait-elle faire ? Ou ne pas faire ? Elle ne voulait surtout pas faire de bêtises et risquer de tout gâcher ! Mais observant de plus près Buu et Maelyss, quelque chose lui disait que ce n'était peut-être pas elle qui serait à l'origine d'un éventuel fiasco.
 
Un avis également partagé par Maelyss... Un soupir s’échappa des lèvres de la Saiyanne.
 
« Mais qu’est-ce que j’ai fait aux Kaios pour mériter ça ? » pensa-t-elle tandis que son visage ne cessait de se crisper à mesure que les secondes défilaient.
 
Elle haïssait cet homme d’avoir transféré ce collier ailleurs qu'à l'endroit convenu. Elle maudissait cette planète et ses fichues lois ! Et par-dessus tout, l’idée de faire croire qu'elle était la fiancée de Buu la répugnait au plus haut point ! La jeune femme lorgna discrètement le Majin qui se tenait à ses côtés. Comment allaient-ils être crédibles ? Personne n’allait croire qu’ils étaient ensemble...
 
Buu observait son environnement d'un air dépité. Un gigantesque parc fleuri, une longue allée de palmiers et de cocotiers plantés dans des bacs remplis de sables jaune. Des bancs à chaque coins du domaine. Un grand chemin de briques multicolores conduisant à la porte du bâtiment principal. L'endroit parfait pour une week-end en amoureux. Contrairement aux vacanciers, Buu n'était pas sensible au charme des lieux. D'autres choses accaparaient ses pensées... Sa soif de challenge et de combattre des adversaires dignes de ce nom se faisait de plus en plus ressentir.

Le bref affrontement contre Gotenks l’avait laissé sur sa faim. Et comme si cela ne suffisait pas, cette planète n'abritait pas un seul guerrier potable. Fort heureusement, l’un de ses doubles sur Vergas avait enfin acquis le pouvoir qu’il convoitait. Voilà qui allait grandement l’aider pour la suite des opérations...



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— Goten, tu as une idée de comment on va retrouver le collier ? s’enquit Gelanaà.
 
— Non, aucune... Et j’sais pas pourquoi mais j’ai un mauvais pré sentiment.
 
— Vu qu’ils n’ont par l’air de vouloir se bouger, fit la Gardienne en désignant Buu et Maelyss d’un signe de la tête. On pourrait peut-être commencer par nous rendre à la réception pour avoir des renseignements !
 
— Très bonne idée !
 
Les deux jeunes gens entamèrent les quelques mètres qui les séparaient de l’hôtel, puis pénétrèrent à l’intérieur. C'était un bâtiment relativement spacieux, réparti sur trois étages. Le rez-de-chaussée disposait d'un hall d'entrée, trois salons, deux grandes salles à manger, deux salles de réception pour les soirées spéciales, une terrasse avec jardin et trois piscines extérieures. Le premier et le second étage comportaient chacun une trentaine de chambres avec salle de bains intégrée.
 
Le duo traversa le hall d’entrée, puis s’arrêta devant le comptoir d'accueil.
 
— Soyez les bienvenus aux Millenuits ! En quoi puis-je vous être utile ? demanda l'employé d’un air guilleret.
 
Goten hésita un court instant, puis s’approcha :
 
— Bonjour, est-ce qu’un certain Gorin est ici ? questionna-t-il.
 
— Oui, mais il est parti tôt ce matin, répondit l’homme. Il reviendra sans douter ce soir.
 
— Sauriez-vous par hasard où il est ?
 
— Je suis navré, nous n’avons pas le droit de divulguer des informations sur nos clients.
 
— S’il vous-plaît, monsieur ! Il faut qu’on sache où il se trouve ! intervint Gelanaà. C’est une question de vie et de mort ! Enfin, je veux dire… c’est très important ! rectifia-t-elle, en espérant ne pas en avoir trop dit.
 
— Je n’en doute pas madame, hélas je ne peux rien faire pour vous.
 
Le petit « couple » remercia le réceptionniste et s’éloigna du comptoir pour laisser la place aux autres clients.
 
— Rah c’est trop bête ! On ne va rester plantés là à attendre qu’il revienne… rouspéta la Majin.
 
— Lylyss, on a un problème, annonça Goten à l'adresse de sa soeur et de Buu qui venaient de les rejoindre dans le hall. Gorin n'est pas là...
 
— Quoi ? Ah non, cette fois-ci ça commence à bien faire ! Il est où dans ce cas ?
 
— Malheureusement le réceptionniste nous a dit qu'il n'avait pas le droit de nous donner ces informations... marmonna Gelanaà. Mais d'après lui, Gorin reviendrait ce soir ou demain.
 
Un soupir d'exaspération s'échappa des lèvres de Maelyss. Pourquoi est-ce que rien ne fonctionnait comme il fallait ?
 
— Bon j'ai compris, fit-elle en s'orientant d'un pas décidé vers le comptoir. S'il vous-plait.
 
Le regard du réceptionniste quitta un instant l'écran, puis se posa sur la Saiyanne. Bonjour, que puise-je faire pour vous ?
 
— Bonjour. j’aimerais réserver deux chambres, s’il vous plaît, annonça-t-elle à l’adresse du réceptionniste tandis qu’elle faisait apparaître une valise contenant des vêtements de rechange et le nécessaire de toilette.
 
— Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu réserves des chambres ? demanda Goten, surpris.
 
— C'est juste au cas où Gorin ne se pointe pas ce soir comme il était censé le faire à notre arrivée et qu'on ne le retrouve pas avant. Et puis il faut qu'on se repose un peu. À moins que tu ne veuilles dormir sur les transats ? Elle s'adressa au réceptionniste : donc deux chambres s'il vous-plaît !
 
— Bien volontiers, veuillez signer ici ! indiqua l’homme tout en tendant un document ainsi qu’un stylo à la jeune femme.
 
La fille de Gokû s'exécuta.
 
— Et la valise ? Tu la prend ou tes muscles tout petits en sont incapables ? demander Buu les bras croisés, narquois.
 
— T'inquiète pas mon coeur, mes muscles sont bien plus durs et solides que le minuscule morceau flasque qui te sert d'entre-jambe, répliqua la guerrière d'un sourire faussement angélique.
 
— Merci mon amour, mais vu que tu pouvais à peine marcher tout à l'heure à cause de ta lamentable faiblesse, je m'inquiètais juste de ta fragile santé. J'essaie juste de préserver ta vie inutile, répliqua Buu sur le même ton.
 
— Euh... Vous êtes vraiment en couple ? interrogea le réceptionniste, perplexe.
 
— Bien sûr ! On s’aime comme des fous ! D’ailleurs si je me mets à casser la figure de mon conjoint ne vous inquiétez pas, c'est une tradition ancestrale. Il a un petit peu de peine à comprendre quand on lui parle. Enfin, vous m’avez comprise, expliqua la Saiyanne, la mâchoire crispée.
 
— Oui, je crois…
 
— Mais n’ayez crainte, elle est tellement faible que je ne risque absolument rien, assura le Majin tandis qu'un large sourire s'étalait sur son visage.
 
— Saloperie... cracha la Saiyanne, poing droit levé et serré tandis que des veines s'imprimaient sur ses tempes. Tu ne perds rien pour attendre !
  
— Hum, hum ! Bien. Voici la clef de votre chambre ! déclara l’employé en tendant cette dernière à Maelyss.
 
— Merci, bonne après-midi, lâcha-t-elle en saisissant l'objet.
 
Elle tourna les talons, balança violemment la valise au visage de Buu, puis lui écrasa fortement les pieds à l’aide de ses talons hauts. Mais elle n'eut pas le temps de faire un mètre, que Buu l'interpella :
 
— Heh, je croyais que tu devais prendre la valise ! 
 
La métisse s'arrêta net.
 
— Oh, comme tu l'as si bien dit tout à l’heure, je suis particulièrement épuisée. Tu peux les porter pour moi ? Tu serais un amour, répondit la Saiyanne. Elle poursuivit sa marche de quelques pas, puis s’arrêta à nouveau et se retourna : Oh, et si tes bras en guimauve sont trop flasques pour pouvoir le faire, demande de l'aide ! acheva-t-elle d'un ton provocateur avant de franchir le seuil de la terrasse.
 
Buu voulut emboîter le pas, quand le réceptionniste l'appela :
 
— Hey, attendez ! Et votre bagage...
 
Le démon ne prit pas la peine de répondre et se contenta de tourner les talons sous les yeux médusé de l'employé de l'hôtel.
 
— Si tu veux mon avis, ils devraient aller consulter un psy... lâcha Gelanaà.
 
[font=Century Gothic]— Je préférerai une agence de divorce... marmonna Goten tandis qu'il s'orientait également en direction de la terrasse en compagnie de Gelanaà.[/font]


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Maelyss s'immobilisa quelques instants sur le pas de la porte de la terras en croisant les bras tandis qu'autour d'elle, des couples - confortablement installés sur des fauteuils surplombés de parasols - sirotaient tranquillement des cocktails. Une légère brise vint alors caresser sa joue. La température était vraiment très agréable. Très loin de l'atmosphère suffocante de Tarnazia. Il devait faire entre 20 ou 25 degrés tout au plus. Un climat idéal pour Maelyss qui n'appréciait que très peu les grosses chaleurs. 

Voyant que des fauteuils se libéraient, la Saiyanne se hâta d’occuper l’un d’entre eux avant de se masser le visage. Dans quelle galère s'était-elle encore fichue ? Et bon sang ! Pourquoi Buu ne faisait-il aucun effort pour se rendre un peu plus coopérant ? Cette situation commençait vraiment à lui taper sur les nerfs !
 
Un couple…

Cette notion n’avait aucune signification pour Buu. Il ne savait pas ce que cela voulait dire et encore moins ce que ça impliquait. Il ne s’était d’ailleurs jamais posé la question, ceci n’ayant guère d’importance à ses yeux. Mais en observant plus attentivement les amoureux roucouler autour de lui, d’étranges pensées commencèrent à germer en lui. Instinctivement, le Majin fouilla dans les mémoires secondaires dont il était pourvu avec l’espoir de cueillir plus de  renseignements. Mais hélas, aucun de ses hôtes ne lui apporta les réponses qu’il attendait. Sauf Korn. Bien sûr, cela n’était que purement théorique. Mais ce dernier lui révéla des choses plutôt surprenantes…
 
— C’est donc ça l’amour… lâcha-t-il l’air songeur en désignant les couples autour d’eux.
 
— Quoi ? fit Maelyss, perplexe.
 
— De l’attirance physique, sexuelle, intellectuelle, monétaire et la popularité joue aussi… répondit le Djinn.
 
— D’où tu sors ça toi ? 
 
— Des pensées de ces gens que j’ai sondé, répondit simplement le Majin. Le type d'un de ces couples là-bas a été attiré par sa copine pour ses seins, l’autre d’à côté est avec sa compagne pour son argent et la fille à droite aime sa fiancé pour son corps et son gros…
 
— Ça va, ça va, j’ai compris. Tu vas pas nous faire un dessin ! le coupa la fille de Gokû en agitant sa main pour le faire taire avant de boire une gorgée de la limonade qu’elle venait de faire apparaître. 
 
Une grimace s’immisça brusquement sur ses lèvres lorsqu’elle aperçut le couple d’extraterrestre - des poulpes rouges - en face d’elle se rouler des patins. 
 
« Ils pourraient être un peu plus discrets, y a des chambres pour ça… » pensa la jeune femme.
 
— On va devoir faire la même chose ? interrogea subitement Buu.
 
Maelyss recracha sa limonade avant de tousser bruyamment. 
 
— Ça va pas la tête ! répliqua-t-elle vivement.
 

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... .Quelques tables plus loin. ...



 
 
Une mine dépitée se peigna sur le visage de Gelanaà alors qu'elle lisait la carte des boissons fraiches à disposition. 
 
— Tu en fais une tête, ça ne va pas ? s'enquit Goten, assit à ses côtés. 
 
— Il n'y a aucune boisson potable ici ! La seule boisson très sucrée qu'ils ont c'est un cocktail multi-fruits, se plaignit la Majin. Ça ne sera jamais assez sucré !
 
— Dans ce cas tu n’as qu’à t’en commander un et rajouter du score toi-même ! proposa le métis.
 
— Ah oui, c'est vrai ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé ! nota la Gardienne mauve en souriant.
 
Soudain, elle s'aperçut qu'elle se tenait un peu trop loin du Saiyan comparé aux autres filles. La Majin hésita un court instant, puis s'approcha timidement de lui. Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsque le métis approcha son bras pour l'attirer un peu plus contre lui avant de déposer un baiser sur son front. Après tout, ils étaient un couple. Même si c'était juste pour la caméra. Et ils devaient être un minimum crédibles s'ils voulaient que les gens croient vraiment qu'ils étaient amoureux. Un geste qui provoqua une montée de rouge aux joues de la Majin...
 
— Je suis désolé de t'avoir entraîné là-dedans. Je ne savais pas vraiment à qui d'autres demander, avoua Goten.
 
— Oh mais je suis très contente d'être avec toi ! s'exclama Gelnaà d'un air euphorique. Enfin, je veux dire, se reprit-t-elle. Je suis contente que tu me fasses autant confiance. J'espère seulement qu'on arrivera à mettre la main sur ce collier. 
 
— Oui, moi aussi... 
 
Il savait que la deuxième phase de cette mission allait s'avérer particulièrement compliquée. Encore plus avec cette histoire de couple... Bien sûr, ce n'était pas vraiment pour lui qu'il s'inquiétait. Ni pour Gelanaà. Ils se confondaient parfaitement avec l'ambiance romanesque des lieux et incarnaient leur personnage improvisé à merveille ! Cette mission avait au moins le mérite de les rapprocher et de faire se connaître un peu plus. Gelanaà fixa un instant son "fiancé" d'un jour en souriant. Le sort de vieillissement jeté par Maelyss lui allait vraiment bien ! Les traits plus matures de son visage lui donnaient beaucoup de charme. Sans parler de sa nouvelle coupe de cheveux qui donnait un résultat bien plus esthétique et arrangé que les cheveux longs et en bataille qu'il affichait avant. Et finalement, c'était plutôt amusant de faire croire qu'ils étaient ensemble. Ce qui manifestement, était loin d'être une évidence pour tout le monde...

Goten fixa sa soeur se trouvant quelque tables plus loin. Il aurait préféré qu'elle ait le temps de choisir quelqu'un d'autre. Mais ce qui était fait était fait. Et même si l'idée de voir sa soeur jouer le rôle de la fiancée de Buu lui donnait la nausée, il n'avait pas d'autres choix que de s'y accommoder. Il n'y avait plus qu'à espérer que ces deux-là jouent le jeu, sinon tout serait fichu...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Lyne
 
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Juin 13, 2017 11:33

Via le chapitre 20!

Merci à Omurah pour son aide :) Un grand merci aussi à tous ceux/celles qui lisent ma fic dans l'ombre ! 3000 vues c'est super ! ^^

Bonne lecture à tous, j'espère qu'il vous plaira ! Dans le cas contraire, n'hésitez pas à le dire, je suis ouvertes aux critiques :3

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Chapitre 20
Marre de cette mission !




Un soupir d'agacement s'échappa des lèvres de Maelyss alors que l'aura verte qui l'entourait s'estompait. Eh bien, cette journée s'annonçait particulièrement longue. D'abord elle devait faire croire qu'elle était en couple avec l'ennemi de sa famille. Ensuite, Gorin n'était pas venu au lieu de rendez-vous convenu et enfin, comme un malheur arrivait rarement seul, toutes ses tentatives de localisation d'objet par le biais de sortilèges pour trouver le collier s'étaient soldées par un échec ! La jeune femme soupira une nouvelle fois. Il fallait qu'elle trouve un moyen de mettre la main sur ce maudit collier et vite si elle ne voulait pas réserver une chambre dans un asile...

Mais comment ? Partir à la recherche de Gorin semblait la meilleure idée... si elle savait au moins de quoi il avait l'air. Ce qui n'était pas le cas. Norok avait été très énigmatique sur Tarnazia. Au point d'en avoir carrément oublié de leur donner un descriptif de l'homme qu'ils devaient rencontrer... Et comme elle était trop énervée à l'idée de se rendre sur Xioheart, elle n'avait pas eu le réflexe de lui demander. Goten non plus d'ailleurs... trop occupé à contacter Gelanaà pour lui demander de l'accompagner. Quant à Buu... cette idée ne semblait même pas lui avoir traversé l'esprit. La fille de Gokû but une nouvelle gorgée de limonade tout en méditant sur la façon dont elle allait récupérer le collier. Soudain, ses yeux s'arrondirent telles des soucoupes à la vue de l'homme qui faisait son entrée sur la terrasse.

Klyden.

Son ex petit ami. Accompagné d'une... De Zoria ? Décidément le sort avait un sens de l'humour très particulier... pensa Maelyss alors qu'une grimace s'étalait sur son visage. Qu'est-ce qu'ils fichaient ici ces deux-là ? Non pas qu'elle était jalouse, loin de là. Ils n'étaient plus ensemble depuis longtemps et elle se fichait pas mal se savoir avec qui il était. Mais de là à se mettre avec sa plus grande rivale... c'était carrément de la provocation gratuite ! La métisse fut prise d'une soudaine sueur froide lorsqu'elle crut que les deux Vergassiens l'avaient vu. Heureusement, une fausse alerte.


Sachant qu'ils allaient se croiser tôt ou tard, elle prit le "taureau" par les cornes et... se colla à Buu. Se tenir aussi prêt de lui la mettait horriblement mal à l'aise, mais elle n'avait pas d'autres choix. Si elle tenait à ce que tout le monde pense qu'elle était en couple avec lui, elle devait y mettre un peu plus du sien. Et puis, il n'était pas question qu'elle perde la face devant sa rivale et son ancien petit ami. Maelyss se mordit la lèvre inférieure, ravala la boule de salive qui lui était montée à la gorge puis après un bref instant d'hésitation, embrassa la joue du Djinn avant de lui prendre la main en souriant. Un sourire nerveux cela allait sans dire.

— Que fais-tu ? demanda Buu surpris. Je croyais...

— Surtout ferme-là ! lâcha la jeune femme, le sourire figé sur une mâchoire crispée tandis qu'elle posait sa tête sur son épaule.

Et ce qui devait arriver arriva.

— Maelyss, quelle bonne surprise ! s’exclama la voix de Zoria alors qu’elle s’approchait de la table de la Saiyanne. Je suis ravie de te revoir

— Eh ben je peux pas en dire autant... lâcha la combattante en grimaçant tout en redressant la tête.

Zoria était une femme de taille moyenne d’un mètre soixante environ. Sa peau était marron, ses yeux vert sapin et ses cheveux, coiffés en un carré plongeant court, étaient rouge sang. Elle portait un jeans foncé avec un tee-shirt blanc à courtes manches, un bracelet en or à son poignet droit et des petites bottines noires.

— Je vois que tu t’es trouvée un fiancé ! Moi qui pensais que tu finirais vieille fille... Comme quoi, on peut se tromper ! nota la Vergassienne à l’adresse de la métisse. Je crois que tu connais déjà Klyden, n’est-ce pas ?

— En effet…

La combattante porta son regard sur le Vergassien. Celui-ci arborait une peau légèrement bronzée, des yeux vert foncé et ses cheveux étaient brun foncé. Il était habillé d’un pantalon noir, d’une chemise rouge à col retroussé et des chaussures noires.

— Vous êtes venus ici pour vous marier ? questionna Zoria, intéressée.

— Euh non. Juste un week-end en amoureux, répondit Maelyss.

— Nous c’est prévu dans trois mois ! Et on espère bien qu’il y aura un petit bébé pour l’année prochaine ! s’exclama Klyden, tout en caressant le ventre de sa compagne. Et vous, vous comptez en avoir ?

— Plutôt crever ! répliqua fille de Gokû le plus naturellement du monde.

Un peu trop, finalement. Réalisa-t-elle en voyant le regard interrogateur des deux Magiciens.

— Enfin, c’est encore à discuter. N’est-ce pas… chéri ?

— Je m'en fiche, lâcha Buu, le regard tourné ailleurs.

La guerrière braqua un regard venimeux sur le démon. Si l’attitude désinvolte de ce dernier commençait sérieusement à exaspérer la Saiyanne, il n’en était pas de même pour Buu qui s’amusait beaucoup de cette situation. Et le large sourire qu'il arborait sur son visage, qui dévoilait l’intégralité de ses dents, ne faisait que le prouver.

— … Bon, veuillez nous excuser, nous allons devoir vous laisser, annonça la fille de Gokû en se levant.

— Oh, vous partez déjà ?

— Oui, nous avons encore les bagages à défaire, bonne soirée ! acheva la guerrière à l'intention de Zoria avant de tourner les talons.


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Maelyss glissa la petite carte magnétique dans la fente de la porte et tourna la poignée avant de pénétrer dans la chambre. Elle était épuisée et une petite sieste allait sûrement lui faire du bien… D’un geste rapide de la main droite, la jeune femme retira ses chaussures, puis se glissa dans le grand lit avant de fermer les yeux. Mais alors qu’elle était sur le point de sombrer dans les bras de Morphée, quelque chose se mit à bouger à côté d’elle. Maelyss ouvrit brusquement les yeux et tourna la tête.

Buu était là. Allongé à côté d’elle, une jambe croisée sur l’autre et les bras derrière la tête.

— Je peux savoir ce que tu fais ? interrogea la métisse alors qu’une grimace déformait son visage.

— Ça ne se voit pas ? répondit simplement le Majin.

— Dégage. Il n’est pas question que je dorme dans le même lit que toi ! s’emporta la fille de Gokû en se redressant vivement.

— Bien. Alors, dors par terre. Ou il y a la baignoire si tu préfères ! acheva le démon avant de saisir son coussin et de s’allonger sur le côté, juste pour embêter la Saiyanne.

Maelyss tenta de reprendre le coussin qui se trouvait sous la tête du démon, mais celui-ci l’éjecta hors de la couche d’un revers de main, l’envoyant s’encastrer contre le bureau en face du lit qui explosa en mille morceaux.

La fille de Gokû plissa les yeux et fit venir le coussin à elle d’un bref mouvement de la tête avant de le dissimuler sous son haut, persuadée que le démon n’irait pas le récupérer à un tel endroit. Un sourire satisfait, elle s’allongea ensuite sur le côté, prenant soin de coincer le coussin entre sa poitrine et le matelas, puis ferma les yeux. Mais ce qu’elle ignorait, c’était que le mot « gêne » ne faisait pas partie du vocabulaire de Buu. Elle ne s’en aperçut qu’à l’instant où le Djinn se liquéfia pour se faufiler « le plus naturellement du monde » sous son haut afin de lui dérober le coussin. Maelyss se redressa vivement, les yeux écarquillés.

— Sors de là… Va t’en de là tout de suite !!! hurla-t-elle tout en essayant de retirer l’étrange substance rosâtre collée à son corps.

Un léger frisson parcourut l’échine de la combattante lorsqu’elle sentit le démon quitter la surface de son corps quelques secondes plus tard pour se reconstituer entièrement, le coussin à la main.

La respiration haletante, la Saiyanne braque son regard sur le Djinn tel un pistolet prêt à dégainer. Puis dans une pure impulsion, - les cheveux dressés sur sa tête - elle lui projeta son poing droit en plein visage.

— QUI T'A DONNÉ LA PERMISSION DE FAIRE ÇA ESPÈCE DE SALE PERVERS !

Le démon regarda un instant la jeune femme sans trop comprendre sa réaction. À l'instar d'un enfant, tout ceci n'était qu'un jeu pour lui. Maelyss l’ignorait encore, mais elle en faisait partie. Et maintenant qu’il avait trouvé de quoi se divertir le temps de finir cette stupide mission, il n’avait pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin…

— Quoi ? Fallait bien que je le récupère.

— Rends-le moi, ordonna une nouvelle fois Maelyss. Buu, je ne plaisante pas ! Rends-le moi tout de suite !

— Ou sinon...? sourit le Djinn tandis qu'il calait le coussin derrière son dos contre la tête du lit.

— Lylyss, ça va ? raisonna la voix de Goten en frappant à la porte.

Un grognement s’échappa des lèvres de Maelyss alors que des veines s’imprimaient sur ses tempes. Elle voulut se jeter à la gorge du démon pour l’étrangler, mais se résigna. Elle fit apparaître une banane d’un geste fluide de la main, arracha la peau avec ses dents, et mordit l’extrémité du fruit avant d’aller ouvrir à son frère

— J’en ai plus que marre de cette mission ! pesta-t-elle à l’intention de son frère avant de partir en direction des escaliers, manquant de peu de bousculer Gelanaà.

— Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ? s’étonna cette dernière en voyant le bureau complètement détruit.

Maelyss engloutit le reste de son fruit d’une seule bouchée et s’orienta vers le hall, suivie de près par Goten, Gelanaà et Buu. Une solution. Elle devait absolument trouver une solution pour récupérer ce collier. Cela devenait vital pour sa santé mental. La tête de la jeune femme se posa sur ses deux mains jointes en prières contre sa poitrine tandis qu'elle méditait ardemment sur le moyen de sortir de cet enfer.

— Lylyss...? commença Goten hésitant.

— Ok, j'ai une idée qui peut peut-être nous aider, annonça la Saiyanne.

— Eh bien, il t'en aura fallu du temps, souligna Buu.

Maelyss ignora royalement la remarque du Majin pour s'adresser à Gelanaà :

— Tu penses pouvoir t'introduire dans le système de l'un des ordinateurs de la réception ?

— Euh, oui je pense pourquoi ?

— Parce qu'il y a sûrement une photo de Gorin. Et si tu arrives à mettre la main dessus, il nous sera plus facile de le localiser après.

— Oui bonne idée ! Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? J'y vais tout de suite, acheva la Gardienne.

Ses yeux firent l'aller-retour en direction de chaque portes du hall d'entrée pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls. Une fois cela fait, elle laissa échapper un morceau de son corps qui prit l'apparence de l'employé qui les avaient accueilli avant de s'orienter vers le grand comptoir.

— Et maintenant il n'y a plus qu'à croiser les doigts et prier les Kaios pour qu'elle trouve quelque chose, s'exclama Maelyss avant d'aller s'assoir sur un grand canapé situé un peu plus loin dans le hall, bientôt suivie par Gelanaà et Goten.

"Pourvu que ça marche..." pensa le jeune homme fébrile.

Pour se fondre un peu plus dans la "masse", et voyant que du monde commençait à entrer dans l'hôtel pour l'heure du dîner, le métis se rapprocha de sa compagne d'un jour, avant de lui prendre tendrement la main. La Majin répondit par un sourire. Si ses débuts en tant 'qu'actrice" s'étaient avérés quelque peu compliqués en début de matinée, cette soirée s'annonçait sous de meilleurs auspices. Tant et si bien, qu'elle osa même embrasser la joue du jeune homme. Bien sûr, ceci n'était rien comparé aux démonstrations d'affections qu'exibaient certains couples autour d'eux. Mais c'était toujours plus convainquant que l'attitude froide et détachée qu'affichaient Buu et Maelyss.

Goten observa sa soeur à côté de lui, jambes et bras croisés et le regard fixant le sol.

"Lylyss !" fit-il par télépathie.

La métisse tourna la tête vers son frère.

"Quoi ?" répondit-elle en haussant les épaules tandis qu'une grimace se tissait sur son visage.

"T'as vu les gens autour de nous ? Tu penses que vous avez l'air d'un couple comme ça "

"Oui, on est un couple qui se fait la gueule, que veux-tu que je te dise..."

"Eh bien il va falloir songer à vous réconcilier tous les deux ! C'est pour le bien de la mission, allez !" intervint Gelanaà tandis que son double continuait ses recherches.

"Quoi ??"

"Ça m'ennuie beaucoup de dire ça, mais elle a raison", souligna Goten.

"T'as déjà essayé de faire croire que t'étais en couple avec Buu, toi ?" répliqua Maelyss.

"Euh... non !" grimaça le cadet de Gohan. "Mais essaie au moins de faire un petit effort ! Et puis si on y arrive pas, tu pourras dire que c'est la faute de Buu et toi tu auras la conscience tranquille, hé, hé !"

"Goten qu'est-ce que tu nous fait là ?"

"Je sais que c'est dur, qu'il ne nous facilite pas du tout la tâche. Je le déteste autant que toi, si ce n'est plus et je plains sincèrement de devoir le faire. J'aurais vraiment préféré que tu puisses avoir le temps de choisir quelqu'un d'autre, mais là on a plus le choix. Alors s'il-te plaît... Fais-le pour nous au moins ! insista le métis."

"Ok, ok ça va t'as gagné..." soupira la magicienne avant de se lever pour enlacer le démon rose sans une once d'envie.

"Bon, maintenant embrasse-là !" ordonna Gelanaà à l'intention de Buu.

"Hein? ? fit ce dernier surpris.

"Allez, on se dépêche, j'ai presque fini !"

"Ah non ! objecta Maelyss, on va..."

Elle n'eut pas le temps d'achever sa phrase que le Djinn la saisit par les cheveux, puis se pencha avant de plaquer ses lèvres contre les siennes. Geste qu'il avait vu faire sur la terrasse par l'homme d'un couple humanoïde à la peau bleue. Les yeux de Maelyss s'écarquillèrent subitement sentit la langue du démon s'introduire dans sa bouche. Elle se dégagea brusquement, rompant ainsi le contact.

"Elle t'a dit de m'embrasser, pas de m'avaler les amygdales !" lança-t-elle, en grimaçant.
Elle se ressaisit rapidement et afficha un sourire crispé.

"C'était pas tout à fait ça que je pensais, nota Goten qui ne put dissimuler un air dégoûté au fait que son ennemi juré venait d'embrasser sa soeur.

"Bon, ça y est ! J'ai ce qu'il nous faut !"

"Yes ! Merci Kaios !!!" s'exclama Maelyss, la mine soulagée.

Le clone de Gelanaà patienta que les deux derniers couples présents avec eux quittent le hall pour disparaître et réapparaître face à l'original avec de fusionner avec.

— Voilà ! s'exclama la jeune Gardienne en remettant la photo à la combattante.

— Génial, bien joué Gelanaà ! répondit Maelyss alors qu'une aura verte pomme l'entourait.

Elle ferma les yeux et se concentra un instant sur la photo qu'elle tenait entre ses mains, alors que l'aura s'assombrissait. Quelques secondes plus tard, un halo de lumière blanche surgit face à elle, laissant apparaître une silhouette. Celle de Gorin.

— Mais qu'est-ce que... lâcha ce dernier, désorienté tandis que l'halo qui l'entourait s'estompait. Quest-ce que je fais ici ? Et qui êtes-vous ? s'enquit-il.

— Vous êtes arrivé par magie, répondit la fille de Gokû. Je suis Maelyss. C'est à moi que vous deviez remettre le collier que Norok vous avait donné, expliqua-t-elle.


— Mae... Ah oui bien sûr, je me souviens ! Hélas, je crains de vous apporter une mauvaise nouvelle. Quelqu’un me l’a volé...
Buu : La quête d'un nouveau destin !
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Lyne
 
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Ven Juin 16, 2017 15:24

Voilà le chapitre 21!

Merci à Xela pour son aide :)

Bonne lecture à tous.
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Chapitre 21
Déboires


— Genïe ? Genïe, tu m'entends ?
 
La voix raisonnante d'un Majin tira Genïe de ses pensées. Cette dernière ouvrit brusquement les yeux et regarda son ami d'un air désorienté tandis que l'aura bleuâtre qui l'entourait s'estompait. Elle était à nouveau dans le pub, entourée de ses amis.
 
— Ça va, t'es avec nous ? fit le Djinn d'un air amusé.
 
— Bon sang ! Combien de temps je suis restée en transe ? demanda la Gardienne.
 
— Euh, suffisamment pour nous avoir fait partagé tes souvenirs...
 
— Pardon, je me suis laissée emporter... C'est que je suis énervée !
 
— Ça, on avait remarqué ! Mais la question qu'on te posait avant que tu ne voyage au pays des souvenirs, était : pourquoi ? 
 
Une grimace s'étala sur le visage de la Gardienne de Maelyss. L'idée de partager son travail avec un autre Majin lui était insupportable ! Comment son créateur avait-il pu lui faire ça ? Heureusement que sa maîtresse ne semblait pas ravie par la nouvelle. Mais cela ne suffisait pas pour autant à calmer la colère et l'indignation de Genïe.
  
— …  Je peux pas, c’est trop affreux ! répondit-t-elle tout en saisissant les pailles se trouvant dans un pot qui trônait au milieu de la table.
 
Le démon vert plissa les yeux, puis arracha l’objet des mains de la Majin avant de les poser devant lui d'un air exaspéré.
  
— Gsuus, tu pourrais être un peu plus gentil, quand même… fit remarquer un autre Djinn à côté de lui.
 
— Jam, je serai plus gentil quand elle daignera nous répondre ! Alors, maintenant dis-nous ce qui se passe ! insista le Majin en fixant son amie.
 
Gsuus faisait partie de la même génération que Genïe, Jam et Djuu. Il mesurait 1m80, affichant une carrure imposante. Sa peau arborait un joli vert foncé avec des noirs et des pupilles vert clair et une petite crête sur le crâne. Sa tenue était composée d’un pantalon bouffant blanc maintenu d’une ceinture noire et dorée ainsi qu'un gilet de couleur noire et doré qui lui arrivait jusqu'aux hanches.
 
— Ce qui se passe… ce qui se passe c’est que je dois partager mon travail auprès de Lylyss avec un autre Djinn ! s’emporta Genïe.
 
— Et c’est ça qui te met dans un tel état ? demanda Jam incrédule.
 
— Parfaitement et…
 
— Non mais attend ! Ça arrive fréquemment qu'on soit deux pour faire ce genre de boulot. Tu devrais le savoir ! Y a pas de quoi faire toute une montagne pour si peu, souligna Gsuus toujours aussi agacé par le comportement de son amie.

 Contrairement à ses amis, Gsuus n’était pas doté d’une très grande patience et il détestait entendre les gens se plaindre. Son fort tempérament et manque de tact l'avait d'ailleurs souvent amené en conflit avec Genïe par le passé, qui ne supportait pas les personnes aussi grognon que lui.
 
— Cela arrive lorsque c'est prévu depuis le début, rectifia Genïe. Pas quand ça fait des années que tu bosses pour une personne ! Et puis ce n’est même pas un vrai Gardien ! Si encore maître Tayrun avait choisit l’un d’entre vous, je n’aurai rien dit, mais là… Non, non, non, et NON ! Je refuse qu’il me vole ma maîtresse !
 
— Et ce Majin on le connaît ? s’enquit Jam.
 
— Oui, non. Enfin, c'est celui que tu as vu l’autre jour et qui s’est battu avec le frère de Maelyss et son ami, répondit la démone.
 
— Attends, c’est lui son nouveau Gardien ? Cela ne m’étonne pas que Tayrun l’ai choisit, il est plutôt fort, remarque…

Jam affichait une silhouette fine et musculeuse. Il arborait une peau bleu ciel, et ses yeux étaient noirs avec des pupilles bleu roi. À l’instant de son camarade, il était vêtu d’un pantalon bouffant blanc muni d’une ceinture noire et dorée et portait un petit gilet noir.

— Ce type est un monstre, oui ! pesta Genïe en s'attaquant à nouveau aux pailles que Gsuus avaient déposées devant lui.
 
— Euh… tu ne crois pas que tu y vas un peu fort, là ? fit remarquer ce dernier en arrachant pour la deuxième fois les objets des doigts dévastateurs de la Gardienne.
 
— Pas du tout et... Bon sang ! Rends-moi ces pailles ! siffla la Majin. Je sais ce que je dis ! J’ai mené mon enquête ! Il y a quelques années, ce Majin a causé beaucoup de torts à la famille de Lylyss dans son univers. Mais pas seulement ! Il a aussi tués tous les Terriens et a détruit leur planète ! Ce type est fou à lier ! 
 
— Attends, ce mec a absorbé la famille de Lylyss dans son monde, massacré des milliards de Terriens et Tayrun veut qu’il soit son second Gardien ? s’exclama Jam, choqué.
 
— Oui ! En plus Tayrun m’a dit qu’il l’avait choisi parce que mes pouvoirs n’étaient plus suffisants pour protéger complètement Lylyss et qu’on avait besoin de lui pour combattre Darkon ! Vous comprenez pourquoi je suis en colère !
 
Les regards de Jam et Gsuus se croisèrent l’espace d’un instant tandis que l'incompréhension affluait leur esprit. Ils étaient suffisamment nombreux pour seconder Genïe dans cette tâche... Pourquoi Tayrun avait-il fait venir ici un Majin originaire d'un autre monde pour protéger Maelyss ? Le même qui avait massacré sa famille dans son monde qui plus est ! Était-il au courant des méfaits du démon ? Il semblait tout à fait illusoire de penser le contraire. Et les deux Gardiens connaissaient suffisamment leur créateur pour savoir que si tel était le cas, celui-ci n'aurait jamais pris un tel risque. Du moins c'est ce qu'ils croyaient.. Mais à bien y regarder, il était d'autant plus dérisoire que le Mage ne se soit pas renseigné avant d'emmener ce Djinn sur leurs terres. Une grimace s'étendit sur le visage de Jam, tandis qu'il méditait sur ces propres conclusions. Quelque chose clochait définitivement dans cette affaire. Un avis que Gsuus partageait également.
 
— En plus il l’a envoyé en mission avec elle sans moi ! Et il en a rien à faire d’elle ! Vous ous rendez compte ? pleurnicha la Majin en jetant les pailles déchiquetées sur la table.
 
— En effet, c’est problématique… Et en attendant qui assurera la protection de Lylyss si tes pouvoirs ne sont plus suffisants et que ce Djinn se fiche de son travail ? interrogea Gsuus.
   
— Hey, je te signale que je suis encore là ! Ce n’est pas parce que mes dons ne sont plus en mesure de protéger entièrement ma protégée que je suis bonne pour la casse ! Je suis toujours sa Gardienne jusqu’à preuve du contraire et je suis encore capable de veiller sur elle ! protesta Genïe.
 
— Je le sais, ce que je voulais dire c’est que…
 
— Ça va, ça va, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie ! bouda Genïe en croisant les bras.
 
— Bon, et puis qu’est-ce que tu vas faire alors ? 
 
— Je ne sais pas Jam... répondit franchement Genïe, mais je finirai bien par trouver !
 
 — Fais attention quand même, tu risques de le payer cher si t’obstines à vouloir t’opposer à la volonté du maître. Je te rappelle qu’il a tous les droits et qu’il peut à tous moments te retirer tes pouvoirs et te bannir dans ta Bouteille, s’il en a envie, c’est la loi.

— Je sais mais je ne peux quand même rester là les bras croisés à attendre qu’un drame se produise !
 
— Attends Genïe. Tu penses vraiment pouvoir convaincre le maître de le bannir ? Allons, réveille-toi ! S'il l’a amené ici c’est qu’il avait une bonne raison. Bien que… je ne vois pas du tout laquelle et que cela me paraît très bizarre qu’il ait pu faire une chose pareille, mais passons. Réfléchis un peu avant de faire n’importe quoi ! avertit Gsuus.
 
— Ça va, je sais, je ne suis pas complètement idiote ! Mais Lylyss a déjà bien assez à faire avec ses soucis pour en rajouter avec ce type !
 
— Je sais, mais qu’est-ce que tu veux qu’on y fasse ? On a pas le droit de se mêler de cette histoire.
 
— Guus ! Lylyss est notre amie ! On ne peut pas la laisser tomber ! intervint Jam.
  
— Oh je t'en prie ! Lylyss est une grande fille ! Elle sait se défendre. Et puis je ne vois vraiment pas pourquoi vous faites tout un foin pour ce mec ! Tayrun se rendra bien vite compte qu’il s’est trompé ! Et si ce Majin tente quoi que ce soit, il saura assez le neutraliser. Alors, cessez un peu votre cirque !
 
— Alors, tu nous laisses tomber ! Et Lylyss aussi par la même occasion ? 
 
— Non. Mais je ne tiens pas à risquer ma liberté et mes pouvoirs sous prétexte que Genïe ne supporte pas l’idée qu’un autre Majin la seconde dans son travail.
 
— Ce n’est pas n’importe quel Djinn, c’est... protesta la Gardienne de Maelyss.
  
— Peu importe ! coupa Gsuus. Tayrun sait parfaitement ce qu’il fait. Alors, arrête de te plaindre et comporte-toi comme une Gardienne responsable, car tu devras faire avec, que tu le veuille ou non...
 

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. ...Au palais du prince Jaï. ...



Une nouvelle séance de conseils venait de s'achever pour le Prince des Majins. Et une fois n'est pas coutume, Jaï s'octroya une petite collation en attendant son prochain rendez-vous. Une légère moue de mécontentement se peignit sur les lèvres du prince tandis qu'il dégustait son gâteau au chocolat. Quelque chose clochait. Jaï cligna des yeux, puis mastiqua par deux fois, laissant l'arôme délicat de la pâtisserie imprégner ses papilles gustatives. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent :
 
Le sucre glace !
 
Comment avaient-ils pu mettre aussi peu de sucre glace ? Il avait pourtant précisé lors de son précédent en-cas - soit une heure auparavant - qu'il voulait plus de ce délicieux sucre glace ! Où Wiko avait-il la tête ? Cela ne ressemblait pas au pâtissier d'être aussi peu concentré. Pensa Jaï tandis qu'il engloutissait le dernier morceau de son gâteau. Il lui en toucherait un mot lorsque ses cessions seraient terminées ! D'ailleurs en parlant de rendez-vous... l'après-midi venait à peine de débuter, qu'il en était déjà à sa quatrième séance, et il en restait encore trois autres. Sans compter celles de la matinée... Que se passait-il ? Qu'avaient-ils tous à lui mander des audiences ? Non pas que prêter une oreille attentive à ses sujets en leur donnant des conseils ne lui plaisait pas, au contraire. Il adorait ça ! Mais tout de même, c'était la première fois qu'on le sollicitait autant. Une situation qui commençait à inquiéter le prince... 
 
Les portes de la salle s'écartèrent brusquement pour laisser passer un Garde Majin qui se dirigea d'un pas pressé auprès de du prince.
 
— Mika, quelles sont les nouvelles ? s'enquit Jaï tout en se redressant légèrement dans son fauteuil. 
 
— Pas très bonnes, votre altesse. On nous a signalé une nouvelle disparition ce matin, répondit le Djinn, la gorge serrée. 
 
Les yeux du prince s'écarquillèrent d'effroi. Encore une disparition ? C'était la troisième en trois jours... Cela n'en finirait donc jamais !
 
— De qui s'agit-il cette fois-ci ?
 
— Encore un Gardien. Une Gardienne, précisa Mika. Et aux dires de ses proches, elle se serait évaporée de la même manière que les deux autres, sans laisser de trace. 
 
— Je vois. "Tout ça n'est pas bon du tout..." pensa le Prince.
 
— Quels sont vos ordres mon seigneur ?
 
Jaï observa un instant de réflexion. En temps normal, il ne se serait pas affolé. Il arrivait fréquemment que des Gardiens s'isolaient dans leur Lampe ou Bouteille pour se ressourcer. Mais trois disparitions à trois jours d'intervalle, cela commençait à faire beaucoup. Et le fait que ses Gardes n'aient pas détecté une seule présence dans leur objet respectif lors de l'enquête, confirmait ses inquiétudes quant à l'état alarmant de la situation Plus inquiétant encore, il n'avait aucune idée de l'identité du criminel. Bien sûr, le premier choix de Jaï s'était automatiquement porté sur Buu. Mais ce dernier avait été emprisonné dans sa Lampe. Et les disparitions s'étaient faites avant sa libération... Cela ne pouvait donc pas être lui. Mais qui était-ce dans ce cas ? Et de quelle manière agissait-il ?
 
— Prévenez les autorités Majin afin d'augmenter les effectifs de sécurité, annonça le prince d'un ton calme mais déterminé.
 
— Très bien, votre altesse.
 
— Dites également au peuple d'observer la plus grande vigilance et aux personnes seules de ne pas se tenir à l'écart. Le tout dans la plus grande discrétion, cela va de soi. Ce n'est pas le moment de créer un mouvement de panique. Et il nous faut agir prudemment si nous voulons traquer ce criminel.
 
— Cela sera fait selon vos ordres mon seigneur.
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Jeu Juin 22, 2017 10:11

Voilà le chapitre 22!

Avec mes remerciements à Omurah pour son aide !

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Chapitre 22
L’union fait la force



— Je suis vraiment désolé… si je peux faire quoi que ce soit… fit Gorin, confus.

— Avez-vous vu par hasard l’homme qui vous a volé ?

— Non. Je me souviens juste qu’il portait un manteau noir et une cagoule… répondit l’homme à la question de Goten.

Les yeux de la Saiyanne se braquèrent sur l'inconnu tels des missiles parés à faire feu. C’était une blague ! Comment ce crétin avait-il pu se faire voler le collier ? Pensa la jeune femme. Sa colère et sa frustration étaient telles qu'en l'espace d'un flash, elle se vit lui bondir dessus pour l'étrangler. Ce qu’elle aurait certainement fait s'ils avaient été tous seuls. Mais ce n'était pas le moment de s'attirer plus d'ennuis. Elle tenta donc de préserver le peu de sang-froid qu'il lui restait avant de répondre d'un air crispé :

— Très bien, merci. On se débrouillera… lâcha la Saiyanne.

— Ah et on peut savoir comment ? interrogea Buu, les bras croisés.

— ON SE DÉBROUILLERA ! aboya Maelyss tout en fusillant le Démon du regard.

Elle n’était pas à prendre avec des pincettes, celle-là… pensa Gorin en se raclant la gorge tandis qu’une goutte de sueur dégringolait le long de sa tempe.

— Hum… très bien alors je… on m’attend, je vous laisse. Au revoir… acheva-t-il d’une voix gênée avant de tourner les talons.

Maelyss croisa les bras tandis que ses yeux - toujours menaçants - suivaient l’homme du regard.

— Génial, il manquait plus que ça, lâcha Buu exaspéré.

— Bon, et qu’est-ce qu’on fait maintenant ? questionna Gelanaà.

— On se fout en boule dans notre lit en attendant que ce cauchemar se termine… lâcha la métisse, d’un air las.

Dépitée par ce nouvel échec, Maelyss ne remarqua pas l’agitation naissante émanant du hall d’entrée. En effet, à quelques mètres d'elle, des clients de l’hôtel affluaient en direction du comptoir de réception d’un air enjoué.

— Venez ! Inscrivez-vous et participez au grand concours de ce soir ! annonça un employé de l’hôtel en distribuant des flyers autour de lui.

La voix de l’animateur tira brusquement Maelyss de ses pensées. La guerrière tourna la tête, puis fixa l’homme qui lui tendait un carton d’invitation avant de se diriger vers un autre couple. La fille de Gokû le prit par politesse, puis regarda ce qui y était écrit.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Buu.

— Chic ! Une invitation pour participer au concours de danse de ce soir ! s’exalta Gelanaà.

— Un concours de danse ? Pourquoi est-ce qu’on irait à un concours de danse… fit Goten peu emballé.

— Mais ça pourrait être chouette ! Et…

— Gelanaà on n'a pas le temps pour ça, intervint Maelyss. Il faut qu’on récupère le collier.

— Oh… bon d’accord… se résigna la Majin, déçue.

Une petite moue triste se peignit sur le visage de Gelanàa tandis qu’elle faisait disparaître le carton d’invitation. Dommage, elle qui aurait tant aimé y participer. Elle porta son regard en direction des couples autour d’elle en soupirant, quand ses yeux s’écarquillèrent subitement à la vue d’une petite extraterrestre aux cheveux roux :

— Hey, regardez ! s’exclama-t-elle pour attirer l’attention de ses camarades qui tournèrent la tête dans sa direction d’un air surpris.

— C’est pas le collier qu’on cherche ? demanda-t-elle à voix basse en désignant discrètement le bijou autour du cou de la fille rousse.

— Mais oui, c’est lui ! répondit Maelyss qui commençait enfin à reprendre espoir.

— Qu’est-ce qu’on attend pour le récupérer alors ? s’enquit Goten.

— On ne peut pas, il y a beaucoup trop de monde, indiqua la Saiyanne. Et le collier est sûrement protégé contre la télékinésie… Il faut qu’on attende qu’elle soit seule pour intervenir…

Une grimace s’étalait sur le visage de Buu tandis que son index droit tapotait son bras gauche à un rythme cyclique. Attendre, attendre… Buu n’aimait pas ce mot. Lui n’attendait pas. Jamais ! Et ce n’était certainement pas maintenant qu’il allait déroger à cette règle. Le Majin fronça les arcades sourcilières alors que l’impatience déferlait dans son esprit. Cette mission - si l'on pouvait l'appeler ainsi -, ne se terminerait jamais avec de tels raisonnements ! Si jusqu'à maintenant il avait manifesté que très peu de réactions, c'était parce qu'il ne se sentait aucunement concerné par cette affaire. Ce qui bien sûr, ne l'avait nullement empêché d'émettre ses commentaires. La seule raison de sa présence était ni plus ni moins que le fruit de la "promesse" qu'il avait faite à Tayrun. Buu laissa donc les autres se débrouiller tous seuls. Après tout, il n'avait jamais précisé qu'il participerait activement à cette mission...

Mais si jusqu'ici le Majin avait retiré un certain divertissement de voir ses "coéquipiers" patauger dans la semoule, les choses étaient bien différentes à présent. Cette situation ne l'amusait plus du tout. Et Buu savait exactement ce qu'il allait faire pour mettre un terme à cette mascarade qui n'avait que trop duré...

Buu laissa échapper un minuscule bout de son corps qui suivit discrètement la jeune femme rousse jusqu'à sa chambre. Parfait, il était temps d'utiliser le nouveau pouvoir qu'il venait d'acquérir sur Vergas grâce à une petite Majin. Un sourire démoniaque se tissa sur les lèvres du Djinn miniature alors qu'il traversait la porte de la pièce. Très pratique ce don ! Voilà qui allait grandement lui servir pour s'infiltrer dans les archives et bibliothèques privées de l'école de magie ou celles de Tayrun. Buu attendit que l'extraterrestre rousse se dirige dans la salle de bain, puis s'approcha de la table à manger où elle avait déposé le collier. Mais alors qu'il alors qu'il était sur le point de s'en emparer, il se retrouva carbonisé puis réduit en boule de gomme avant d'être aplati au sol sans aucun moyen de bouger.

— Stupide Majin… murmura Zoria qui se tenait derrière le Djinn. Elle saisit le collier et se volatilisa avec.

— Je crois que tes copains veulent aussi ce maudit collier, annonça subitement Buu à l’intention de Maelyss.

— Quoi ? Comment ça ? Quels copains ?

— Ceux qu’on a vus sur la terrasse. J’ai suivi cette fille jusqu’à sa chambre et lorsque j’ai voulu prendre le collier, ton amie m’a réduit en boule de gomme avant de s’échapper avec, expliqua le Majin.

Une mine incrédule s’imprima sur le visage de Maelyss à l'annonce du Majin. Zoria ? Mais pourquoi avait-elle fait une chose pareille ? À moins que... Les yeux de la Saiyanne s'écarquillèrent d'effroi tandis qu'un nom raisonnait dans son esprit…

Darkon.

La jeune femme fronça les sourcils. Non, elle devait se tromper. Même si Zoria adorait lui mettre des bâtons dans les roues - et ce, rien que pour le plaisir - elle ne pouvait pas croire que la Vergassienne travaillait pour lui. Et pourtant, les rumeurs disaient que Darkon avait réussi à mettre la main sur deux élèves de second cycle très puissants. Et le fait que Zoria et Klyden soient sur cette planète, dans le même hôtel qu'eux, après que Tayrun leur ait donné cette mission, ne pouvait pas être qu'une simple coïncidence...

— Vite, faut les rattraper ! s’exclama la métisse à l’adresse de ses camarades de mission.



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Le quatuor se téléporta auprès des sbires de Darkon, guidés par leur aura.

Mais à la surprise générale, ils n'étaient pas seuls. Deux hommes étaient avec eux. Des Vergassiens que Maelyss aurait préféré ne pas revoir...

— Tiens, mais c'est notre chère Maelyss. Comment vas-tu depuis tout ce temps ? interrogea l'un d'entre eux. Tu nous as manqué, tu sais !

La Saiyanne plissa les yeux en guise de réponse.

— Vous considérez-vous donc à ce point inférieurs à nous pour faire appel à vos copains ? lança-t-elle à l'adresse de Zoria.

— Tu sais ce qu'on dit, quatre esprits valent mieux qu'un ! répondit la Magicienne, avec un sourire narquois. Maintenant, Retourne dans ton Zoo, macaque ! murmura-t-elle. Une lueur bleu marine entoura subitement son corps avant d’animer celui de Maelyss.

La métisse eut un bref mouvement de sursaut et se laissa tomber lourdement sur le sol. Soudain, elle se gratta la tête, s’accroupit sur ses jambes, puis tourna plusieurs fois sur elle-même en poussant des cris de singe avant de jouer avec sa queue. Mais si les quatre Vergassiens se réjouissaient à la vue de ce spectacle ô combien amusant, il n’en était pas tout à fait de même pour Goten et Gelanaà qui observaient la scène d’un air ahuri.

Mais alors que Zoria jubilait de voir sa rivale s'humilier ainsi, ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsqu'une aura verte anima le corps de Maelyss avant que cette dernière - émancipée du sortilège - recouvre ses esprits. Maelyss se releva vivement en plissant les yeux.

— Ah, elle veut danser la chica ! On va danser... lâcha-t-elle tandis qu'un sourire mauvais se dessinait sur ses lèvres.

Le coup d'envoi.

Un sourire démoniaque se peignit sur le visage de Buu. Il fixa les deux Nokan et Palik quand soudain, ces derniers tombèrent à quatre pattes avant de sauter l'un par-dessus l'autre successivement.

— Un mouton, deux moutons, trois moutons... fit le Djinn dont le sourire - élargit - dévoilait à présent l'intégralité de ses dents.

Zoria se para pour un nouvel assaut, mais Maelyss ne lui en laissa pas le temps. Une chaleur envahit subitement les mains de la rivale de Maelyss avant de prendre littéralement feu. La Vergassienne poussa un hurlement tout en frappant ses membres, tentant d'éteindre les flammes qui se faisaient de plus en plus vives.

Klyden voulut à aider sa camarade, mais fut changé en statue de glace par Goten, ayant décidé lui aussi de prendre part au duel.

Zoria - qui s'était entre temps libérée du maléfice - riposta, projetant un tourbillon de feu sur le métis. Pour autant, ce tourbillon n’atteignit jamais sa cible, Gélanaà l’ayant préalablement fait ricocher sur Klyden d’un simple battement de paupières. La statue du Vergassien ne résista hélas pas longtemps, fondant sous les flammes mortelles.

— Klyden ! s'écria la rivale de Maelyss. Ça, tu vas me le payer, Majin ! cracha-t-elle. Une aura noire enserra subitement son corps et anima celui de Gelanaà.

La Gardienne eut à peine le temps de répliquer que des mites magiques l'envahissaient, rongeant son corps à une vitesse ahurissante. Zoria s'apprêta à lui mettre le coup de grâce en amplifiant le sortilège, mais Goten intervint et l’attaqua à l’aide d’un jet de lave magique. La rivale de Maelyss, emboîta aussitôt le pas. Goten résistait péniblement. Zoria était encore plus puissante qu’il ne l’avait imaginé… Le métis jeta un bref regard en direction de Gelanaà derrière lui. Pourquoi mettait-elle autant de temps à se régénérer ?

Goten serra les dents. Il allait céder, quand une main invisible se posa subitement sur la sienne, tandis qu'une étrange chaleur envahissait son corps. Les yeux du métis s'écarquillèrent en sentant un flux énergétique lui traverser le corps, triplant momentanément sa puissance. Goten reporta son attention sur Zoria et lui retourna brusquement le sortilège qui l'embrasa avant de la faire exploser. Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres du fils cadet de Gokû alors qu'il essuyait les gouttes de sueur perlant son front. Il l'avait échappé belle !

— Ah enfin ! résonna la voix de Gelanaà venant tout juste de se reconstituer entièrement.

— Ça va ? Tout va bien ?

— Oui ! Mais j’ai eu plus de mal à me défaire de ce sortilège que je ne le pensais… avoua la Gardienne en réponse à la question de Goten.

— C’était pourtant pas si compliqué… nota Buu qui engouffrait son dernier bonbon au café.

— D’où tu sors ces bonbons, toi ? s’étonna la Majin.

— J’avais un petit creux. Et comme j’en avais assez de m’amuser avec mes marionnettes et que vous sembliez très occupés, j’en ai profité pour en faire un apéritif, répondit simplement le Djinn.

Une révélation qui ne manqua pas de faire grimacer Goten. Il n'en loupait décidément pas une celui-là... Le métis tourna la tête puis porta un regard discret en direction de sa sœur. Si on lui avait dit un jour qu'elle l'aiderait à prendre le dessus sur un ennemi commun après s'en être prise à leur frère, il ne l'aurait jamais cru...

"Merci !" s'exclama-t-il par télépathie tout en souriant.

La jeune femme acquiesça d'un signe de la tête, tandis qu'un léger sourire chatouillait ses lèvres. Mais son air - jusqu'ici triomphal - se mua en une expression diamétralement différente lorsque sa rivale de toujours réapparut sous ses yeux. Maelyss fixa la Vergassienne, totalement ahurie. Elle l'avait vu exploser ! Comment avait-elle fait pour revenir ? À moins que... Ses yeux s'écarquillèrent brusquement. Le clonage ! L'une des techniques favorites de Darkon. À coup sûr, ce salopard la lui avait apprise...

— Surprise ! Tu ne t’attendais pas à ça, j’imagine ! fit la Magicienne d’un air satisfait.

— Rends-toi Zoria, tu es finie ! s’exclama Maelyss.

— Ça j’en doute fort !

Une aura noire enserra subitement la Vergassienne et anima Maelyss. La Saiyanne tomba à terre dans un cri de douleur en sentant de violentes décharges lui traverser le corps. La douleur était abominable. Elle avait l’impression que son être était en train de geler et que des lames venaient la transpercer de tous les côtés. Goten profita de l’inattention de Zoria pour récupérer le collier qu’elle avait laissé tomber par terre après avoir explosé, mais cette dernière ne lui en laissa pas le temps et le changea en pierre lui, ainsi que Buu et Gelanaà d’un simple clignement des yeux.

— C’est vous qui êtes finis ! acheva-t-elle en s’emparant du collier avant de s’éclipser définitivement…
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Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Lyne le Mar Juil 04, 2017 10:21

Voikale chapitre 23! Merci à Omurah pour son aide!


Chapitre 23
Le rituel



Sans perdre un instant, Maelyss contacta son mentor, lui demandant de la rejoindre aussi vite que possible. Mais à sa grande surprise, le Mage n'arriva pas seul. Il était accompagné de Genïe, particulièrement heureuse de revoir sa maîtresse.

— Lylyss ! s’exclama la Gardienne en se précipitant vers son amie. Je suis si… La Majin s’interrompit. Gelanaà ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? s’étonna-t-elle.

— Euh… eh bien je… j’accompagnais Goten, pourquoi ?

— Quoi ? Et tu ne m’as rien dit !

— Désolée… sous la précipitation, j’ai complètement oublié... avoua Gelanaà confuse.

— Ouais, eh bien on en reparlera plus tard ! acheva Genïe avant de braquer un regard venimeux sur Buu.

Elle n’arriverait décidément pas à se faire à l’idée qu’il soit le second Gardien de Maelyss…

— Maelyss, avez-vous réussi à récupérer le collier ? interrogea Tayrun.

— Malheureusement non. Darkon savait que nous étions ici pour le chercher. Il a envoyé Zoria ainsi que Klyden pour nous attaquer. On s'est débarrassés de lui sans peine, mais on n'a rien pu faire contre Zoria et elle a pris la fuite avec le collier. Je suis... vraiment désolée... répondit la fille de Gokû en baissant les yeux, le visage honteux.

Qu’allait-il penser d’elle à présent, si elle n’était même pas capable de récupérer un fichu collier ? Elle tenta de se convaincre qu’elle avait fait son possible pour réussir, mais cela avait-il vraiment été le cas ? Elle n'en était plus sûre… Sa collaboration avec Buu s’était avérée particulièrement compliquée et les nombreuses disputes avec le démon l’avaient souvent empêchée de réagir correctement. Tant et si bien, qu’elle en oublia parfois la mission qui lui incombait. En réalité, les seules personnes qui s’étaient réellement impliquées dans cette affaire, c’était Goten et Gelanaà. Et au fond d’elle, Maellyss le savait très bien. Elle commençait à regretter de s’être livrée à ces jeux infantiles avec le Majin. Et elle ignorait encore à quel point ce comportement puéril allait leur coûter cher...

— Maelyss, ne te culpabilise pas, je sais que tu as fait ce que tu as pu, s’exclama Tayrun d'une voix réconfortante.

La fille de Gokû ne répondit pas, se contentant de détourner le regard. Le Vergassien fixa un instant la combattante. Il n'était pas en colère et encore moins déçu de son élève. Non, en réalité, il était inquiet. Pas seulement à cause du fait qu'elle ne lui ait pas ramené le collier, mais aussi parce le niveau de Maelyss était censé dépasser de peu celui de Zoria. Que s'était-il passé sur cette planète ? Darkon avait-il augmenté les pouvoirs de Zoria ? L'agression de la Saiyanne par le Mage obscur lui aurait-elle laissé plus de séquelles qu'il ne l'avait imaginé ? Lui avait-elle diminué son aura magique ? Tant de questions qui restaient en suspens...

— Je savais que j’aurais dû t'accompagner, jamais je n'aurais permis que tu échoues ! s'exclama Genïe à l'intention de sa maîtresse.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? lâcha Buu en plissant les yeux.

— Ça veut dire ce que ça veut dire ! Et je parie que tu n’as rien fait pour les aider ! lança la Gardienne, furieuse.

— Si, il l’a fait. Un peu… tardivement, mais il nous a quand même aidés, assura Goten, surpris par ses propres paroles.

— Oui eh bien si Tayrun m’avait choisie à la place de cette asperge, on aurait déjà le collier en notre possession ! s’emporta la Djinn, tandis que de la fumée s'échappait des orifices de sa tête.

— Heh, j’y suis pour rien si on n'a pas réussi à ramener ce fichu collier, tes amis n’avaient qu’à être plus forts aussi ! lâcha Buu.

— On se calme, jeunes gens ! Ce qui est fait est fait, on ne va pas ressasser le passé, coupa Tayrun. Le plus important maintenant est de savoir comment on va empêcher Darkon d'accomplir le rituel.

— Le… rituel ? répéta Goten surpris.

— Oui, le collier est l'une des clefs permettant de réaliser une invocation très ancienne. Une fois achevé, ce dernier libère le pouvoir ultime. Une arme destructrice capable de tous nous anéantir sans que l'on puisse faire quoi que ce soit, expliqua le Mage.

— Alors, il va falloir lui reprendre le collier, déclara Maelyss.

— Oui, mais comment ? Tu sais très bien qu’on ne sait pas où il se trouve, fit remarquer Genïe.

— … moi je peux le savoir… souffla la Saiyanne.

— Quoi ? Non, Lylyss ! C’est beaucoup trop dangereux !

— Tu as une autre suggestion ? Je suis sûre que je peux encore l'approcher sans qu'il ne s'aperçoive de rien. Après tout, c’est moi qu’il veut pas vrai ? Alors, je n’aurai plus qu’à attendre qu’il…

— Mais c’est de la folie ! Tu tiens vraiment à revivre ce qu’il t’a fait subir ?

— Non. Mais a-t-on vraiment le choix ?

— Maelyss, même si tu parvenais à le convaincre de ta bonne foi pour le rejoindre sans qu’il ne se doute de quelque chose, ce qui est peu probable, tu ne réussiras pas à lui reprendre le collier. Une fois qu’il t’aura sous la main, il ne te lâchera plus. Tu seras prise au piège et tu n’es pas encore prête pour l’affronter toute seule, alarma le Vergassien.

— Alors que nous reste-t-il comme solution ? questionna timidement Gelanaà.

— Je crains malheureusement qu’il n’y en ait aucune. Le collier était le plus difficile à obtenir, et il est fort probable que l'Obscur se soit mis à la recherche des autres clefs ou qu'il les ait déjà en sa possession, répondit le Mage.

— Et quelles sont ces autres éléments au juste ? demanda Goten curieux.

— Pour que le rituel s'accomplisse, il lui faut un enfant, un Mage et un guerrier. Sans oublier le collier.

— Un... un guerrier ? répéta Maelyss intriguée.

— Oui, mais pas n'importe lequel. Le rite fonctionne par additions de pouvoirs : plus les clefs qu'il utilisera pour le réaliser seront importantes, plus son pouvoir sera grand et dangereux.

Goten et Maelyss se figèrent sur place, le regard frappé de stupeur. D'aussi loin qu'ils se souviennent, il n'existait aucun combattant plus fort que ceux de la Terre, hormis Buu. Et si Darkon avait besoin des plus puissants qui soient... il allait sûrement chercher sa victime parmi sa famille ou ses amis. Mais lequel et qu'allait-il en faire exactement ? S'agissait-il d'un banal rite de transfert de pouvoirs ? D'un sacrifice ? Ou pire encore : les deux... La Saiyanne déglutit, horrifiée par ses propres analyses. Quelle que soit le procédé de ce culte diabolique, il fallait à tout prix empêcher qu'il se réalise. Mais comment ?

— Il faut qu’on prévienne papa et les autres… annonça Goten à l’intention de sa sœur qui acquiesça d’un signe de la tête.

— Bon, bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais j'ai des choses bien plus intéressantes à faire que rester là à écouter vos stupides histoires. À la prochaine ! s’exclama Buu en tournant les talons.



Un instant, Buu, l'interpella Tayrun.

— Qu'est-ce que tu veux encore ? lança le démon d’un air dédaigneux sans même se retourner.

— N’oublie pas ton devoir, indiqua le Mage d'une voix autoritaire.

— Je croyais avoir été suffisamment clair : je menais cette mission et tu me foutais la paix ! Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, Mage ! acheva le démon en se volatilisant.

Maëllyss s’apprêtait à en faire de même, quand la main du Vergassien se posa sur son épaule, l’obligeant à mettre son geste en suspens. La Saiyanne fixa son mentor d’un air surpris.

— Reste ici, indiqua le Mage, d’une voix calme. Genïe ramène-là ainsi que Goten sur Vergas pour qu’ils se reposent et veille à régénérer leurs pouvoirs, ils en ont besoin.

La Majin obtempéra aussitôt, suivie par Gelanaà…
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Localisation: Bah ici, ça ne se voit pas ??

Re: Buu : La quête d'un nouveau destin

Messagepar Masenko le Mar Juil 04, 2017 12:15

Coucouuuuuuuuu !


Youpiiiie ! J'ai rattrapé mon retard !

Alors, l'aventure est bien lancée ! C'est chouette ! Je me demande qui est le guerrier convoité... :p

J'ai encore du mal à imaginer le mélange de races majin/humain en couple xD même si ça vient progressivement ;) No stress tu présentes bien ça !


Attention aux fautes d'orthographe et de frappe (mots qui se répètent etc.) à corriger quand tu referas une correction ! Encore une fois, rien de rebutant non plus...


J'le kiffe bien Buu ! J'ai hâte qu'il évolue encore :)

Genïe m'a un peu agacé, elle râle pas mal sans agir je trouve... :p (et ses potes pensent pareil héhé) Mais je suis sur qu'elle va se réveiller et me prouver que c'est une chouineuse ! ;)


Bref, à bientôt pour la suiiiite ^^
- Masenko -


Fanfiction : A.G.P.

Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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