L'Union Sacrée

En l’an 767, Sangoku et ses amis durent affronter les créations du Dr Gero. Le 26 mai 767, Sangoku perd la vie en sauvant la terre lors du Cell Game. Son fils, Sangohan, aidé de leurs amis, parvient à détruire Cell et à sauver la terre. La menace androïde avait ainsi été éradiquée ! Du moins, c’est ce qu’ils pensaient. Et si le Dr Gero avait établi un plan de secours ? Et s’il était resté des traces de son héritage ?

Ce soir là, Vegeta, comme à son habitude, poursuivait sont entrainement intensif. La gravité était extrême, mais il s’y était à présent parfaitement adapté. Il esquivait aisément les robots du Dr Brief et encaissait sans broncher les vagues déferlantes qu’il s’envoyait à lui-même, ou que les robots déviaient. Et tout cela, sans même se transformer en super saiyan.
Bulma était dans son laboratoire et continuait ses recherches. Soudain, survint une panne de courant, qui dura quelques minutes. Cette durée était incompréhensible puisque la Capsule Corp disposait de générateurs de secours. Cependant, quelque chose les avaient empêchées de fonctionner.
Après quelques minutes d’interruption, la salle d’entrainement de Végéta se remit en route. La gravité monta directement au maximum, les robots attaquèrent Vegeta de manière agressive. C’était comme si les machines faisaient tout pour le tuer. Ce dysfonctionnement n’était pas sans lui déplaire. Il trouvait cette situation stimulante. Pour un saiyan, rien de tel pour se surpasser qu’un entrainement extrême dans lequel on met sa vie en jeu. Il esquivait aussi vite qu’il pouvait les robots d’entrainement, sous le poids de cette gravité sous laquelle son corps pesait des tonnes.
Soudain, la gravité se mit à varier à une vitesse folle, alternant quasi instantanément entre 0 et le maximum. Cette variation continue était très perturbante pour lui. Il devait sans cesse s’y réadapter en quelques dixièmes de secondes. Un mauvais pressentiment lui traversa l’esprit. Et si ce n’était pas uniquement la salle d’entrainement qui avait été touchée ? Et si Bulma, Trunks et Bra étaient en danger ? Sur cette pensée, il esquiva quelques robots, en pulvérisa quelques autres avec ses vagues d’énergie, histoire de gagner un peu d’espace et de temps, et déploya alors toute son énergie (mais sans se transformer). Il détruisit d’un coup tous les robots, le système électrique de la salle, et endommagea au passage sa paroi. Il souffla quelques secondes.
Il faisait de nouveau complètement noir. La porte de la salle semblait scellée. Inquiet du sort de sa famille, il la détruisit sans hésitation. Puis il avança dans les couloirs, générant une petite sphère d’énergie pour s’éclairer. Il arriva dans le laboratoire de Bulma. Là aussi, tout était sombre. Il retrouva sa femme, une lampe sur le front, entrain d’essayer de réparer son ordinateur pour remettre le système électrique en route. Trunks était arrivé également. Il avait pris soin d’aller chercher sa petite sœur, qui dormait paisiblement. Bulma s’acharnait à réparer son ordinateur. Elle ne comprenait pas pourquoi celui-ci refusait même de démarrer. Vegeta, comme à son habitude, d’un ton calme et autoritaire, mais cependant rassurant, lui ordonna de se calmer. Ils tentèrent d’analyser ce qui venait de se passer.
Visiblement, ce n’était pas seulement la Capsule Corp qui était privée d’électricité, mais toute la ville, peut-être toute la planète. Les téléphones ne marchaient plus. Ils étaient isolés. Cette situation était anormale, et quelque peu angoissante. Végéta expliqua que le courant s’était rallumé dans la salle d’entrainement peu après la panne. Les robots l’avaient ensuite attaqué, et la gravité avait variée, d’abord en s’élevant au maximum, puis, après qu’il se soit entrainé un peu et soit parvenu à s’y habituer parfaitement, elle avait alterné très rapidement des passages entre 0 et le maximum. Tout cela sans qu’il l’ait programmée. C’était comme si toute la salle avait été contrôlés par une volonté extérieure, dans le but de l’éliminer, ou au moins de le ralentir. Mais qui ?



Chez Sangoku, la coupure de courant s’était également produite. Mais cela n’avait pas inquiété sa famille outre mesure. Ils étaient sortis et notre héros avait fait un feu. Ils s’étaient tous régalés avec de délicieuses grillades. Des tonnes de délicieuses grillades.
Sangohan, de son côté, était resté chez lui avec Videl et Pan. Il avait beaucoup travaillé ce jour-là, et s’était endormi tôt. Videl et Pan également.
Krilin et C 18, qui étaient de passage en ville avec leur fille, étaient allés se balader pour profiter de la soirée. Ils avaient assisté à la même panne de courant générale, et avaient profité de l’extinction des feux pour admirer la beauté du clair de lune.

Toutes les lumières et tous les écrans s’allumèrent soudainement. Sur ces derniers, apparut un jeune homme au teint pâle, aux cheveux blancs, hérissés, pointant vers la gauche et aux yeux bleus clair, avec des anneaux aux oreilles. Derrière lui, on pouvait distinguer, pour ceux qui s’en rappelaient, le logo du Ruban Rouge. Tous les hauts parleurs s’étaient également activés. Le jeune homme se mit alors à parler, d’une voix glaciale, et sur un ton autoritaire :
« Habitants de la Terre… Mon nom est Gero ! J’ai pris le contrôle de tous vos réseaux électriques et numériques. Vous ne me croyez pas ? Regardez ces images : je viens d’ouvrir les vannes du barrage au nord de la capitale de l’Est. Je peux dévaster cette ville si l’envie m’en prend. Dans cet Hôpital de la capitale Nord, il y a beaucoup de malades dont la vie dépend d’appareils électriques. Comme vous le voyez, je peux mettre hors services tous ces appareils. Sur une petite ile près de la capitale de l’Ouest se trouve une prison haute sécurité abritant les criminels les plus dangereux de la planète. J’ai ouvert les portes électriques de toutes les cellules, ainsi que celle du portail d’entrée. Il me suffit d’activer un bateau pour leur permettre de gagner le continent. Proche de la capitale du Sud se trouve le plus gros générateur d’énergie du monde. Je peux le faire surchauffer à ma guise, comme vous pouvez le constater sur vos écrans. Vous ne voudriez pas que je le fasse exploser ? Je contrôle aussi votre arsenal militaire. Comme vous pouvez le constater sur vos écrans, Je viens d’envoyer une bombe en plein milieu de l’océan du pôle sud. Opposez vous à moi et la prochaine cible sera votre ville !
Comme vous le voyez, je contrôle les 4 coins du globe. Vous vous demandez peut-être quelles sont mes intensions ? Une grosse quantité d’énergie électrique est essentielle pour la réalisation de mes projets. Je veux que vous me fournissiez votre énergie vitale pour que je la convertisse en électricité. Des dispositifs de collecte d’énergie vitale seront bientôt installés près de chez vous. Je veux aussi que vous soyez à mes ordres. Obéissez, ou vous périrez !
Une dernière chose : votre planète abrite des extraterrestres. Ils vivent parmi vous depuis de nombreuses années.
Certains d’entre eux viennent de la planète Namek. Ils possèdent de grands pouvoirs magiques et de destruction. Ils sont facilement reconnaissables, à leur peau verte et à leurs antennes sur le front. Voici une image de l’un d’entre eux, connu sous le nom du démon Piccolo. Les plus âgés d’entre vous se souviendront certainement qu’il a terrorisé votre planète il y a quelques décennies. Ils se souviendront peut-être également de son descendant, présent au championnat du monde des arts martiaux quelques années après.
D’autres sont des descendants du peuple saiyan. Ils vous ressemblent beaucoup, mais viennent d’une lointaine planète située dans une autre galaxie. Ils possèdent des pouvoirs démesurés et sont capables de détruire votre planète. Ils ont en outre la capacité de se transformer pour devenir plus puissants, leurs cheveux prenant alors une couleur dorée. Cela doit vous évoquer quelques souvenirs. Les saiyan ont eu des enfants. Certains d’entre eux sont peut-être les camarades de classe de vos enfants, d’autres vos collègues de travail. Je cherche à me venger de plusieurs d’entre eux, qui ont saboté mes plans à plusieurs reprises. L’un d’entre eux, Sangoku, que vous connaissez peut-être, en tant qu’ancien champion du monde des arts martiaux et adepte de ce genre de tournois, est directement responsable de la destruction de l’armée du Ruban Rouge. Des années plus tard, lui et ses amis ont également détruit plusieurs androïdes de ma conception. Son fils, Sangohan, avec l’aide d’un autre saiyan nommé Végéta, a eu raison de ma créature, un être artificiel dénommé Cell. Vegeta est le mari de Bulma, la fille du Dr Brief, président de la Capsule Corporation. Ils ont un fils dénommé Trunks. Sangohan a été élève à l’université de Satan City. Il y est aujourd’hui professeur. Il a épousé la fille d’Hercule Satan, l’imposteur qui a prétendu débarrasser le monde de ma créature, Cell, dont le but était d’éradiquer ces menaces extraterrestres. Ils ont également subtilisé deux de mes créations, les androïdes 17 et 18, et les ont reprogrammés pour les retourner contre moi. Ils vivent parmi vous et sont très dangereux. N°18 vit avec Krilin, ami de Sangoku et ancien participant des tournois d’arts martiaux. N°17 vit dans les montagnes incognito. J’ai une vengeance à accomplir contre ces individus. Cette vengeance est une mission libératrice pour votre peuple. Toute information sur ces personnes sera récompensée ; toute rétention d’information, sévèrement réprimée !
Un dernier message : Sangoku, Vegeta, Piccolo, Sangohan, N°17 et N°18, et tous vos proches, préparez vous, je vais vous faire vivre l’enfer ! »

Tous nos amis étaient sidérés. Cet individu inconnu avait pris le contrôle de la planète en piratant ses réseaux informatiques. Non seulement il connaissait tout d’eux et de leurs histoire, mais il avait également révélé leur identité au grand jour, et manipulé la vérité, les empêchant ainsi de vivre une vie normale. Bientôt, le voisinage allait certainement venir en représailles. Ils ne pourraient plus venir travailler le lendemain. Son plan était vraiment bien préparé. Il fallait agir rapidement. Mais comment ? Nul ne savait ce qui se passait dehors. Ils ne pouvaient se fier aux vibrations pour repérer leur ennemi, puisque les androïdes n’en dégageaient pas.
Végéta était furieux, hors de lui, pris ainsi au piège d’un maudit tas de ferraille, qui était trop lâche pour avoir le courage de se montrer en personne. Sangoku ressentait également de la colère, mais pour une raison différente. Il en voulait à cet être qui se prétendait être Gero de prendre ainsi la Terre et ses habitants en otage, et de vouloir accomplir sa vengeance en s’en prenant également à ses enfants et ses amis. N°18 était inquiète. Un vieux cauchemar, qu’elle avait mis des années à oublier, refaisait son apparition et risquait de biser une belle vie qu’elle s’était donnée tant de mal a construire.
Vegeta n’en pouvait plus. Il sortit dans la rue en défonçant la porte, prêt à s’envoler pour aller chercher ce prétendu Gero. C’est alors qu’il aperçut quelqu’un sortir de l’ombre, la silhouette d’un jeune homme, à peu près grand comme lui, mince, aux longs cheveux noir. Il le reconnut rapidement. C’était l’androïde N°17.
- « Que fais-tu là ? » demanda Vegeta, d’un ton agressif.
- « Je suis venu ici car j’ai pensé que ce serait le meilleur endroit où me rendre pour aider à résoudre le problème qui vient de survenir » répondit le cyborg, avec son ton calme habituel.
- « Tu n’est pas de mèche avec ce Gero, bien entendu… !?! »
- « bien entendu. »
- « C’est vrai que tu le détestais, peut-être plus que chacun d’entre nous, à l’exception de mon fils venu du Futur. D’ailleurs, tu l’avais toi-même achevé ! »
- « Je pensais que c’en était fini de cette histoire, mais quelqu’un prétend se faire passer pour lui, et vouloir accomplir sa vengeance. Cette personne me menace, ainsi que ma chère sœur. Je suis venu pour vous aider à réduire à néant cet individu. »
- « D’accord, mais pourquoi es-tu venu spécialement ici, chez Bulma et moi ? Pourquoi ne pas être allé trouver ta sœur ? Ou bien Sangoku, Sangohan, ou encore Piccolo ? »
- « Revoir ma sœur après tant d’années… ou Sangoku, alors que j’ai été programmé pour le tuer, ça aurait été… étrange. Quand à Sangohan ou Piccolo, je n’ai simplement pas pensé à eux, mais je ne pense pas qu’ils auraient pu m’aider. »
- « Ah oui, pourquoi ? »
- « J’ai besoin de localiser notre ennemi pour l’affronter. Bulma et son père sont les deux seules personnes suffisamment intelligentes se mesurer à l’intelligence du docteur Gero sur le plan scientifique. Eux seules peuvent trouver le moyen de pirater le serveur et d’entrer dans son système pour le localiser. De plus, durant le temps où Bulma et son père pirateront le système, l’ennemi pourrait lancer une attaque surprise. Je me suis dit qu’avec toi, nous serions assez forts pour repousser. »
- « Je vois que tu as pensé à tout. Vous êtes surprenants, vous, les cyborgs !... Cela dit, qui te dis que j’ai besoin de toi pour repousser une attaque ennemie !?! »

Bulma, qui était arrivée sur le pas de la porte, et entendu une partie de la conversation, les interrompit :
- « C’est bon, Végéta, laisses le entrer. »

N°17 suivit alors Bulma et Végéta à l’intérieur. Bulma se mit aussitôt à bricoler différents composants électroniques. Personne ne comprenait ce qu’elle faisait. Elle ne semblait pas avoir le temps de s’expliquer. Vegeta et N°17 la regardaient faire, sans rien dire. Ils évitaient de croiser leurs regards, embarrassés à l’idée de devoir se parler.

Une heure plus tard, Bulma avait fini de préparer son engin. « Tada ! ». Elle avait construit une sorte d’ordinateur, à partir de quasiment rien. Elle le mit en route et commença à pianoter dessus. Elle expliqua qu’elle ne pouvait utiliser son ordinateur habituel car celui-ci avait été piraté par Gero. L’ordinateur qu’elle venait de construire n’avait jamais été connecté à aucun réseau, et n’était par conséquent pas contaminé. Elle devait d’abord installer toute une série de protections pour tenter de limiter les possibilités de prise de contrôle de son appareil et pénétrer furtivement le système de Gero.
Vegeta, même après toutes ces années, était toujours surpris par l’intelligence de sa femme. N°17, quant à lui, comprenait a présent pourquoi elle avait pu réparer sa sœur pour qu’elle puisse devenir une vraie femme, et comment, dans une autre réalité, elle avait pu bâtir une machine à remonter le temps. Son intelligence rivalisait sans conteste avec celle de Gero.
Après avoir installé toutes les protections nécessaires, Bulma se lança dans son opération d’infiltration numérique. Tout semblait bien se passer pour le moment. Elle travailla comme cela jusqu’au petit matin. En craquant une a une les sécurités du réseau informatique de Gero, elle découvrit nombre d’information qu’ils pourraient exploiter pour lui faire face : des données sur la création de Cell, des plans de construction d’androïdes, d’installation d’infrastructures, de chaines de montage, des recherches sur la conversion de l’énergie. Elle les téléchargea immédiatement, en attendant de pouvoir les étudier de manière plus approfondie.
Vegeta jeta par hasard un regard vers la fenêtre. Il vit arriver un missile droit vers eux. Réagissant instantanément, il le pulvérisa d’une vague d’énergie. Gero avait dû repérer l’intrusion dans son système. L’ordinateur de Bulma, s’il n’avait pas été infecté, avait du être tracé, ce qui expliquait cette soudaine attaque. Vegeta, vit ensuite arriver au loin une sorte de nuage métallique. Il s’agissait certainement d’une pluie de missiles, visiblement envoyés par une armée de robots se dirigeant vers la Capsule Corp.
- « Trunks, reste ici ! Je vais m’occuper d’eux ! N°17, tu viens avec moi ! »
A ces paroles, on voyait que Vegeta n’avait rien perdu de sa capacité de commandant de troupes.
N°17 esquissa un petit sourire. Il allait enfin pouvoir se réveiller et passer à l’action, après des années de « sommeil ».
Trunks contesta vivement les ordres de son père :
- « Non, papa, je veux venir avec toi. Je suis devenu fort, surement autant que N°17. Je pourrais être utile ! »
Vegeta lui répondit sur un ton ferme, comme à son habitude dans ce type de situations :
- « Ne discutes pas ! Gero pourrait très bien nous attaquer de l’intérieur, comme il l’a fait dans la salle d’entrainement. J’ai besoin de quelqu’un de confiance pour protéger notre famille. »
Trunks compris alors. Son père ne le dénigrait pas. Il reconnaissait sa force et avait besoin de lui pour assurer les arrières. Il ne broncha pas.
Vegeta, voyant le regard déterminé de son fils, esquissa un petit sourire de fierté. Il leva son pouce en signe d’encouragement, puis regarda en direction de la fenêtre et décolla en un éclair. N°17 le suivit immédiatement.

Arrivés dans les airs, ils lancèrent tout deux une pluie de Ki pour détruire les innombrables missiles des robots. Au bout de quelques minutes, les robots semblèrent à cours de munitions. Vegeta et N°17 se posèrent alors au sol. Les robots firent de même, se posant tour à tout par lignes de 10. Il y en avait énormément. Peut-être un millier, peut-être plus. Ils étaient immenses, environ 3 à 4 mètres de haut. Ils ressemblaient aux anciens exosquelettes de combat utilisés par l’armée du ruban rouge.
Vegeta ne perdit pas une seconde, il se rua sur l’un d’eux, concentra légèrement son Ki dans son poing, et le pulvérisa instantanément. Ces tas de ferraille n’étaient décidément pas très résistants. Vegeta, même s’il ne pouvant sentir de Ki émanant de machines, estima leur puissance. Tout au plus, ils devaient se rapprocher du niveau de Nappa en arrivant sur terre. Le combat s’engagea. Vegeta et N°17 les détruisaient les uns après les autres sans le moindre mal. Cependant, leur nombre risquait de poser problème. En effet, il fallait non seulement détruire ces robots, mais aussi protéger la Capsule Corp.
A l’intérieur, Bulma poursuivait avec acharnement son opération de piratage du système de Gero. Soudain, les machines à l’intérieur de la Capsule Corp se mirent en marche, attaquant Bulma. Vegeta avait vu juste ! Trunks, sans attendre, protégea sa mère et sa sœur en générant un bouclier d’énergie. Il se rua ensuite sur les machines pour les détruire une a une.
A l’extérieur, la bataille se poursuivait. Vegeta et N°17 dominaient largement le combat. Cependant, de nouveaux robots ne cessaient d’arriver. Ils commençaient à être débordés, éprouvant des difficultés à attaquer tout en défendant la Capsule Corp. L’un des robots trouva une faille. Il fonça sur la Capsule. Vegeta ne pouvait l’arrêter.
Soudain, quelqu’un le détruisit. C’était Sangoku. Il avait senti l’aura de Vegeta s’agiter. Etant donné les circonstances, il se doutait qu’il ne s’agissait pas de l’un de ses entrainements habituels. Il voulait savoir ce qu’il se passait. Vegeta lui lâcha, avec son ton ironique habituel :
- « Eh bien, il t’en a fallu du temps !»
Sangoku se lança immédiatement dans la bataille. Il était accompagné de Sangoten. Ce dernier alla rejoindre Trunks à l’intérieur, pour lui prêter main forte.
Le combat se poursuivait avec acharnement. Plus ils détruisaient de robots, plus il en arrivait.
Soudain, sans qu’ils aient fait quoi que ce soit, une dizaine de robots furent détruits par des vagues d’énergies. C’était Piccolo. Il se tenait droit, perché sur le haut d’une tour. Sa cape flottait dans les airs.
- « Je constate que même si vous êtes devenus extrêmement forts, vous ne pouvez toujours pas vous passez de moi ! »
Il rejoignit alors le combat.
Pendant ce temps, Trunks et Sangoten continuaient de protéger la famille Brief des attaques des machines contrôlées par Gero.
Toujours en prise avec les innombrables robots qui ne cessaient d’arriver, nos amis qui luttaient à l’extérieur, furent bientôt rejoints par Sangohan, Bou, Krilin et N°18, qui étaient venus ensemble de Santan City pour leur apporter du renfort. Le regard de N°18 s’arrêta un instant. Elle avait reconnu son frère. La vue de ce dernier semblait la troubler. Krilin se sentait lui-aussi perturbé. Il n’arrivait pas à s’expliquer se sentiment. Etait-ce de l’inquiétude ? De la jalousie ? Bien qu’il connaissait et avait eu maintes fois la preuve des sentiments de sa femme à son égard, il avait au début pensé qu’elle et N°17 étaient ensemble. Même en apprenant la vérité, il avait toujours perçu un lien inexplicable entre eux, une sorte d’osmose, du type de celle qui existe entre les jumeaux. Krilin et N°18 reprirent rapidement leurs esprits et s’efforcèrent d’oublier la présence N°17. Ils avaient une bataille à mener. Ils furent bientôt rejoints par Tien Shin Han, Chaoz, puis Yamcha et Tortue Géniale. L’équipe était maintenant au complet !
Face à la puissance combinée de tous nos héros, les robots ne firent pas long feu. Nos amis eurent alors droit à un dernier renfort. Tous les robots restant furent détruits par de petits êtres blancs. Gotenks venait d’envoyer son armée de super fantômes kamikazes. Trunks et Sangoten, après avoir détruit toutes les machines dans la Capsules Corp, avaient décidé de fusionner pour aider leurs amis… Et surtout pour s’amuser un peu !

La bataille était terminée. Le quartier où se situait la Capsule Corp était dévasté, et jonché de débits métalliques. Nos amis attendirent quelques minutes, pour vérifier si d’autres robots n’allaient pas arriver. Ils rentrèrent ensuite dans la Capsule Corp, un peut fatigués par ce long combat.
Ils échangèrent quelques mots, mais tous savaient que ce n’était certainement pas le moment des réjouissances. Ils n’avaient pas encore affronté Gero, et ce denier n’avait certainement pas dévoilé ses cartes maîtresses. Il était trop tôt pour crier victoire. C’était le moment de faire le point sur la situation.
Bulma et Vegeta expliquèrent qu’il s’agissait certainement d’une diversion. Gero semblait avoir tout planifié. Il ne pouvait avoir oublié d’évaluer le niveau de nos héros et construit des robots aussi mauvais pour leur faire face. Piccolo était d’accord. Sangohan, analysant la situation, était du même avis. Sangoku n’y avait même pas pensé ! Comme a son habitude, il était surpris des analyses de ses amis. Et surtout, ce long combat l’avait affamé. Ses gargouillements raisonnaient dans la pièce, ce qui ne manqua pas de provoquer les éclats de rire de ses amis.
N°17 et N°18 n’osaient pas se regarder ni se parler. Ils se regardaient tous de même furtivement, mais baissaient les yeux à chaque fois que leurs regards se croisaient. Krilin vient près de sa femme. Il la sentait perturbée par la présence de N°17. Il voulait lui changer les esprits, mais aussi ramener ses pensées vers sa famille. Il lui demanda si elle n’était pas trop inquiète pour sa fille. Cette dernière était restée avec Videl et Pan. Elle y réfléchit un instant. Elle était peut être en sécurité, mais on ne savait pas. Gero pouvait très bien lancer une attaque sur la maison de Videl et Sangohan. Il valait mieux rentrer pour aller la chercher. Krilin pensa alors qu’il était mieux qu’elle vienne ici avec eux. Il eut l’idée de demander à Sangoku d’utiliser son déplacement instantané pour aller chercher Marron. Sangohan trouva que c’était une excellente idée. Sangoku pourrait aussi aller chercher Videl et Pan. Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques secondes plus tard, Sangoku revenait avec Videl, Pan, Marron, Satan et Chichi, qui s’étaient aussi rendus là bas… ainsi qu’un gros lot capsules contenant des provisions. Sans attendre, les saiyan, ainsi que Bou, se mirent à table et dévorèrent les plats que Sangoku avait ramenés. Les autres les regardaient avec surprise et amusement. Bien qu’ils les connaissent bien, ils étaient toujours surpris par l’appétit des saiyan.
La discussion reprit pendant le repas. Le Dr Brief fut soudain traversé par une intuition. Il expliqua que le visage du jeune homme qui était apparu sur les écrans lui rappelait quelque chose. Il se précipita alors vers ses archives.
Pendant ce temps, certains de nos amis discutaient par petits groupes, racontant leurs vies respectives, échangeant des souvenirs de leurs aventures passées.
N°17, de son côté, restait silencieux, assis sur une table dans l’ombre, au fond de la pièce. Il observait sa sœur en compagnie de sa fille et de son mari. Il la trouvait épanouie dans sa nouvelle vie, mais il ne la reconnaissait pas. Elle était une femme différente. Elle n’avait plus rien à voir avec la petite voleuse et bagarreuse qu’il avait connu, et avec laquelle il avait fait équipe. Lui aussi avait changé. Il avait mené une vie honnête et tranquille. Mais au fond, il sentait qu’il était toujours le même, que cette vie n’était qu’un masque, qu’elle ne correspondait pas à sa nature, à la soif de combat qu’il dissimulait en lui. Il était conscient qu’une partie de se désir était due au programme que le Dr Gero avait jadis implanté en lui. Mais ce n’était peut être pas tout. Il n’avait aucun souvenir de sa vie passée, celle qu’il menait avant d’être transformé en cyborg. Peut-être que la passion de la confrontation était dans sa nature profonde ? Ses pensées furent ensuite coupées par une petite voix. C’était celle de Marron :
- « Maman, qui c’est le monsieur au fond de la pièce ? Il a les cheveux noirs, mais je trouve qu’il te ressemble un peu ? »
N°18 fut surprise, et réfléchit un peu avant de répondre. Elle regarda N°17. Ce n’était plus le regard de tout à l’heure. Celui-ci témoignait de l’assurance et semblait exprimer une attente.
N°17 esquissa un sourire et hocha la tête en signe d’acquiescement. N°18 expliqua alors à sa fille :
- « Ce monsieur, c’est mon frète jumeau, N°17. C’est ton oncle, veux-tu aller le saluer ? »
La petite exprima un « Ouiii ! » d’exaltation et se dirigea rapidement vers N°17. Sa mère la suivit.
- « Bonjour ! Alors comme ça, tu es mon tonton !?! »
N°17 fit un effort pour lui sourire et lui rendre son bonjour. La petite repris :
- « Est-ce que tu viendras à la maison bientôt ? »
- « Je ne sais pas, ça dépendra de ton papa et de ta maman. »
- « Et, dis, est-ce que t’es fort comme maman ? »
- « Oui, je suis même plus fort ! » se vanta le Cyborg.

N°18 était toujours aussi agacée par la vanité de son frère, ce qui s’exprima par une rapide crispation d’agacement sur son visage. Son frère était trop sur de lui, trop prétentieux, c’était d’ailleurs ça qui avait permit à Cell de l’absorber. Mais à cet instant, voyant le lien se créer entre lui et sa fille, elle ne dit mot et sourit.
Dr Brief revint de sa salle d’archives, avec un vieux magazine scientifique entre les mains. Sur la couverture du magazine figurait une photo accompagnée d’un titre : « A 21 ans, ce jeune scientifique révolutionne les travaux sur la robotique, la cybernétique et la génétique ! ». Sur la photo, le même visage que celui du jeune homme apparu plus tôt sur les écrans. Seules différences, il ne portait pas de boucles d’oreilles, ses cheveux étaient peignés, et son teint moins pâle. Le Dr Brief dit alors : « ce n’est pas tout, regardez ! », il ouvrit le magazine à la première page de l’article et commença à lire les premières lignes. L’article mentionnait explicitement que ce jeune homme était le Dr Gero.
Nos amis étaient stupéfaits. Le jeune homme de la télé serait donc le Dr Gero ? Mais comment était-ce possible ? Le Dr Gero, après s’être transformé en androïde, avait été détruit par N°17. Et quand bien même l’androïde N°20 n’aurait été qu’une réplique de Gero, celui-ci, s’il avait survécu, ne pourrait pas être aussi jeune. Sangohan pensa un instant à l’hypothèse d’un bon dans le temps. Le Dr Gero, ou une autre personne, aurait pu aller chercher son homologue dans le passé et le ramener jusque là. Mais cette hypothèse était très improbable. De plus, Bulma fit remarquer que le jeune homme de la télé semblait posséder des connaissances et une mentalité correspondant à celle du Dr Gero à la fin de sa vie, voire même plus développées, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’article. Elle émit l’hypothèse selon laquelle Gero aurait pu garder un corps jeune et programmer un robot imprégné de ses connaissances et de ses pensées. Mais Piccolo et Végéta rappelèrent que le cerveau de Gero était visible dans la tête de l’androïde 20. Cette hypothèse n’était pas tenable. Bulma en conclut alors que le jeune homme de la télévision devait être soit un clone de Gero, soit un nouvel androïde, qui aurait été activé bien plus tard. Vegeta interrompit cet échange d’hypothèses scientifiques : « De toutes façons, ça ne sert de spéculer indéfiniment, nous aurons nos réponses quand on en aura fini avec lui ! ». Bulma comprit qu’il s’impatientait. Il avait raison, il y avait plus urgent. Elle devait finir son travail informatique, et décrypter les informations qu’elle avait déjà collectées pour qu’ils puissent localiser et neutraliser cet individu à l’effigie de Gero. Elle se remit donc au travail.
Nos héros en profitèrent pour se reposer. Sangoku demanda alors à Trunks et à ses deux fils d’aller s’entrainer dans la salle de l’esprit et du temps. Surtout à Sangohan. Cela faisait trop longtemps qu’il ne s’était pas entrainé. Un pressentiment lui dictait qu’ils auraient besoin que son fils soit à son meilleur niveau. S’entrainer avec Gotenks serait aussi un avantage pour lui, car ce dernier lui donnerait beaucoup de fil à retordre, il montrerait un niveau à atteindre, et même à dépasser. Ce serait aussi un bon entrainement pour Sangoten et Trunks. Ils pourraient progresser individuellement, en tant que fusion, et mieux gérer les transitions de l’un à l’autre.
Sangohan expliqua que c’est impossible, car seuls deux personnes pouvaient y entrer. Piccolo expliqua alors que Dende avait modifié les règles de la salle après la bataille contre Buu. A présent, il est possible d’y entrer en plus grand nombre. De plus Gotenks, contre Buu, avait réussi à créer un portail dimensionnel leur permettant de s’en échapper. Il n’y aurait donc pas de soucis pour s’y entrainer. Une fois Sangohan et les enfants prêts, Sangoku les téléporta au Palais de Dendé, pour qu’ils s’y entrainent durant une journée. Il revint ensuite à la Capsule Corp et attendit des nouvelles des avancées de Bulma. Il en profita pour faire une petite sieste.
Pendant que l’ordinateur devait effectuer des chargements pour décrypter les données collectées, Bulma proposa aux androïdes 17 et 18, de procéder à quelques réparations et mises à jour de leurs systèmes. Elle leur expliqua que si, dans le futur de Trunks, ils étaient moins puissant que dans le présent, ce devait être parce qu’à la longue, même s’ils possèdent l’énergie infinie, leurs systèmes devaient se dégrader, ce qui pouvait entrainer une perte de puissance. Tous deux acceptèrent. Ils avaient confiance en la bienveillance de Bulma. Après tout, elle avait bien aidée N°18 pour que cette dernière puisse avoir un enfant. Elle ne leur ferait pas subir les mêmes atrocités que le Dr Gero. Bulma demanda à son père de l’assister dans ce travail, tandis qu’elle suivrait les avancées des recherches de l’ordinateur. Selon ses estimations, il mettrait une bonne quinzaine d’heures pour tout décrypter. C’était court, mais suffisant pour optimiser un minimum les deux cyborg.
Dans la salle de l’esprit et du temps, l’entrainement avait commencé depuis plusieurs jours. Sangohan avait repris un peu de muscles et parvenait de nouveau à atteindre le super saiyan 2. Trunks et Sangoten avaient fait quelques progrès.

12 heures s’étaient écoulées. Le décryptage des données collectées sur les serveurs de Gero était presque fini. La réparation des androïdes également. Dans l’ensemble, mis a part quelques composants défectueux ou endommagés suite aux combats qu’ils avaient livrés, leur système était bien conçu. De plus le travail avait été plus rapide pour N°18, car elle avait déjà été réparée par le passé, lorsque Bulma l’avait modifiée pour qu’elle puisse avoir un enfant. N°18 fit remarquer à son frère que cela signifiait que durant toute la période après sa réparation, elle avait été en vérité plus forte que lui. N°17 fit comme si il n’avait pas entendu cette remarque.
Les 12 heures passées correspondaient à 6 mois dans la salle de l’esprit et du temps. Durant cette période, Sangohan avait remusclé son corps comme il l’était avant, et parvenait de nouveau à utiliser la forme mystique que le grand Kaioshin lui avait transmise. Il n’avait pas encore retrouvé le niveau qu’il avait atteint lors de la bataille contre Buu, mais il lui rester encore 6 mois pour s’entrainer et même se surpasser. Il était d’autant plus motivé qu’il pensait régulièrement à sa fille et à sa femme. Il voulait les protéger plus que tout, et pour cela, il devait être fort. S’entrainer avec Gotenks était une formidable opportunité. Il n’aurait pas rattrapé son retard sans lui. Trunks et Sangoten, quant à eux, avaient non seulement progressé en fusion, mais aussi individuellement. Ils se rapprochaient du super saiyan 2. Peut-être pourraient-ils l’atteindre avant de sortir de la salle ?

***

18 heures s’étaient maintenant écoulées. Les réparations des Androïdes étaient achevées. Bulma et son père avaient même pris un peu plus de temps pour les améliorer. Dorénavant, ils étaient certainement aussi puissants que l’androïde N°16.

Pendant ce temps, dans la salle de l’esprit et du temps, l’entrainement se poursuivait. 9 mois s’étaient écoulés ici. Sangohan avait retrouvé son niveau d’antan. Gotenks l’égalait. Les petits avaient appris à mieux gérer la fin de la fusion. Sangohan leur avait aussi appris à être plus sérieux au combat. Jusque là, Gotenks n’avait quasiment affronté que des adversaires peu sérieux et distraits comme Super Buu, ou pour lesquels il ne comptait pas, comme Beerus, ainsi que des professeurs bienveillants. Les androïdes, au combat, sont quant à eux sans pitié. Ils calculent leurs coups, ne font pas de gestes inutiles, saisissent la moindre opportunité. Gotenks devait être prêt à faire face à de tels adversaires. L’entrainement se poursuivait ainsi avec acharnement. Il leur restait encore 3 mois pour dépasser leur niveau actuel.

***

Durant les deux heures qui suivirent, Bulma analysa toutes les données qu’elle avait collectées. Elle en fit un rapport à toute l’équipe. Un programme nommé « Gero » s’était dupliqué et répandu dans tous les réseaux informatiques de la terre, mais aussi dans l’espace. Le jeune homme n’était peut être qu’une image générée par ce programme. La prise de contrôle des réseaux informatique et électriques mondiaux et l’attaque de la Capsule Corp n’avaient été que des diversions. Elles avaient permit l’installation de 6 générateurs d’énergie sur la planète. Ces générateurs étaient reliés à une base spatiale placée en orbite de la terre, pour laquelle ils avaient une utilité. Ces générateurs étaient néfastes pour l’équilibre vital de la terre. Elle estimait qu’ils produisaient des effets irréversibles d’ici 2 ou 3 heures, ce délai pouvait augmenter avec la diminution du nombre de générateurs. Cependant, il fallait être prudents, se répartir en 6 équipes et se donner pour objectif de les détruire en 2 heures. Durant ce temps, elle mènerait une cyber bataille contre le programme « Gero » pour libérer le réseau numérique mondial. Elle devrait y parvenir rapidement. Ensuite, elle effacera toutes traces du programme « Gero » des réseaux afin de l’empêcher définitivement de nuire. Avant que nos amis partent au combat, elle les prévint également qu’elle avait trouvé des fichiers d’anciens modèles d’androïdes qu’ils n’avaient jamais combattus. Elle n’avait pu accéder à leurs données. Celles-ci semblaient avoir été effacées. Mais il était possible que ces androïdes aient été activés, et même améliorés. Enfin, elle parla d’un projet secret du programme « Gero ». Elle n’avait pas non plus eu la possibilité d’y accéder, mais expliquait qu’il faudrait être très prudent vu le niveau de sécurité incomparable protégeant l’accès à ce projet.
Nos amis discutèrent pour savoir s’il fallait prévenir Beerus et Whis. La terre courrait un grave danger, et leur aide pourrait être utile pour emporter rapidement la victoire. Il ne serait pas difficile de les convaincre. Si la terre était dévastée, ils ne pourraient plus manger ces mets délicieux, dont ils raffolent tant. Vegeta s’y opposa. Beerus était un dieu de la destruction. Il ne devait pas être dérangé pour si peu. Sangoku était d’accord. Il ajouta que si Beerus était en plein dans sa sieste, le réveiller risquerait de le mettre de très mauvaise humeur, ce qui serait tout aussi dangereux. Krilin pensa alors à demander l’aide de Trunks du Futur. Trunks avait en effet affronté maintes fois les androïdes et était devenu très puissant. Son aide pourrait être précieuse. Vegeta, encore une fois, s’y opposa fermement. Sont fils avait déjà beaucoup enduré. Il avait le droit de vivre une vie paisible et avait déjà fort à faire pour protéger la Terre dans son nouveau monde. De plus, Beerus serait furieux quant à ce projet de nouveau voyage dans le temps. Que ferait-il s’il l’apprenait ? Il ne faudrait donc pas compter sur du renfort. Nos amis devraient se battre avec leurs seules forces.
Toute l’équipe se prépara pour la bataille. Sangoku irait au pilier de l’Ouest, Vegeta se chargerait de celui situé dans un désert de l’Est. Piccolo s’occuperait de celui du pôle Sud. Tien Shin Han irait avec Chaoz et Yamcha s’occuper de celui situé sur une île équatoriale. N°18 irait avec Krilin détruire celui situé dans une vaste plaine proche d’une grande ville. N°17 insista pour accompagner sa sœur. Nos amis estimèrent que Bou était trop imprévisible pour partir seul en mission. De plus il fallait que quelqu’un reste à la Capsule Corp pour protéger le reste de la bande en cas d’attaque ennemie. Il restait donc un pilier à détruire. Nos amis convinrent que les premiers qui réussiraient leur mission se rendraient au pôle Nord pour détruire le dernier.

Sangoku et Végéta arrivent les premiers à leurs piliers respectifs. Un comité d’accueil des mêmes robots qu’ils avaient affronté la veille les attendait. Le combat s’engagea sans perdre un instant. Yamcha, Tien et Chaoz, une fois arrivés se retrouvèrent également dans la même situation.
Piccolo arriva quant à lui au pilier Sud. Celui-ci était étrangement sans protection. Sans perdre une seconde, il lança un vague d’énergie pour détruire ce pilier. Celle-ci fut immédiatement contrée par une autre, sortie de nulle part. Piccolo observa alors le pilier de bas en haut. Arrivé au ¾ de la hauteur, il aperçut un homme. Ou plutôt, un androïde. Celui-ci ne dégageait en effet aucune énergie. L’androïde était grand, bien plus que lui, et aussi extrêmement massif. Il était chauve, avait la peau noire, portait une veste ¾ avec au dos le logo du Ruban Rouge et des lunettes noires. Piccolo le questionna : « Laisses moi deviner, serais-tu par hasard un des androïdes créés par le Dr Gero ? ». L’androïde ne lui répondit pas. Au lieu de cela, il fonça sur lui en guise de réponse. Le combat s’engagea. Les deux adversaires s’enchainaient des pluies de coups à une vitesse toujours plus importante. Malgré son gabarit monstrueux, l’androïde était rapide et agile. Il semblait même prendre l’avantage sur Piccolo. D’un coup de poing terrible, il projeta ce dernier contre le sol. Après quelques secondes, Piccolo se releva. Il ôta ses poids pour poursuivre le combat et repartit à l’assaut. Tous deux semblaient alors de niveau égal. Mais encore une fois, l’androïde repris le dessus, et largement cette fois-ci. Il frappa Piccolo à l’estomac, le projetant dans les airs, se déplaça rapidement, rassemblant ses deux mains et pilonnant le Namek pour qu’il s’écrase contre le sol, puis lui envoya une puissante décharge d’énergie. Piccolo était sonné. Il reprit ses esprits au bout d’une minute. L’androïde était face à lui, a quelques dizaines de mètres dans les airs. Il réfléchit quelques secondes, puis se releva. Pour vaincre cet androïde, il allait devoir utiliser son pouvoir au maximum, ainsi que le mode « Kami », comme il l’avait fait contre l’androïde N°17. Il commença à se concentrer. Le sol se mit à trembler, des débris s’élevaient dans les airs à proximité de lui. Soudain, son aura devint lumineuse. Il l’intensifia jusqu’au maximum. Une fois à son apogée, Piccolo fonça sur l’androïde, qui n’eut pas le temps de réagir. Il lui asséna un puissant coup de poing au visage, ce qui eut pour effet d’exploser les lunettes de l’androïde. Il vit rapidement que celles-ci dissimulaient un œil bionique rouge, ainsi qu’un œil vide. Le Dr Gero n’avait visiblement pas terminé ce modèle ! L’androïde s’adapta rapidement à la soudaine montée de puissance de Piccolo, et le combat reprit de plus belle.

***

Pendant ce temps, Krilin, N°18 et N°17 étaient arrivés devant leur pilier. Ils furent interpelés par une voix : « Eh bien, vous en avez mis du temps. J’ai bien cru que vous ne parviendriez jamais à arriver jusqu’ici. ».
Assis de manière assez désinvolte sur une des rebords du pilier, les bras croisés contre ce dernier, les attendaient un jeune homme aux cheveux nois et ébouriffés. Il avait des yeux bleus. Il portait des boucles d’oreilles, ainsi qu’un tee shirt noir, flanqué du logo du Ruban Rouge, qui lui collait au corps, laissant transparaitre sa musculature. Il ne dégageait aucune vibration. Sans doute un androïde ! Krilin lui posa la question. Le jeune homme répondit, avec la même désinvolture que suggérait sa posture :
- « Bravo, quelle perspicacité, mon petit bonhomme ! Je suis l’androïde N°10, une des meilleures créations du Dr Gero. Rien à voir avec ces deux modèles ratés qui t’accompagnent ! »
Cette remarque ne manqua pas d’irriter l’égo de N°17, qui répondit malgré tout avec son ton calme habituel :
- « Tu parles beaucoup, N°10, mais encore faut-il voir ce dont tu es capable. Il doit quand même y avoir une raison pour que le Dr Gero ait choisi de nous activer, nous, et pas toi. Tu devais certainement être un modèle défectueux ! »
- « C’est tout le contraire, mon chère ami ! »
N°18 entra dans la conversation :
- « Que veux-tu dire par là ? »
- « Le Dr Gero ne nous a pas activés parce qu’il nous avait trop bien conçus. Contrairement a vous, qui êtes des échecs ayant choisi la voix de la paix, nous sommes sombres, froids, implacables, de parfaits tueurs. Nous n’aurions que trop bien accompli notre mission ! Le bon Dr craignait simplement de ne pas pouvoir nous contrôler une fois notre mission accomplie, que nous l’éliminions et que nous détruisions la terre. C’est pourquoi il ne nous avait pas activés et s’est concentré sur la création de modèles imparfaits plus contrôlables. »
- « C’est étrange, il me semblait que le Dr Gero avait détruit tous les androïdes avant N°16… »
- « C’est inexact. Les modèles 13, 14 et 15, avaient été terminés par l’ordinateur et activés. Il est vrai qu’il s’agissait de robots bas de gamme, mais la capacité de métamorphose, par absorption de composants électroniques des deux modèles suivant, que possédait le N°13 était intéressante. J’aurai bien aimé disposer d’une telle capacité. Je me serais fait une joie de tout dévaster. »
- « Qu’est-ce qu’il est bavard ! » pensa N°17 a voix haute.
N°10 n’écouta même pas. Krilin s’exprima alors :
- « Je pensais avoir détruit le laboratoire du Dr Gero avec l’aide de Trunks. Nous avions même éliminé l’embryon de Cell. Comment avez-vous été épargnés ? »
- « Vous n’avez détruit le laboratoire qu’en surface apparemment. Il y avait plusieurs sous-sols. Le Dr avait enfermé nos sarcophages au dernier, à plusieurs kilomètres sous terre, et avait scellé le conduit pour que nulle ne puisse y accéder. »
- « Alors comment se fait il que tu sois là ! »
- « C’est l’ordinateur du Dr Gero qui nous a activés ! »
- « Mais il avait été détruit, non ? »
- « Peut être physiquement, mais les données existaient en copie dans un programme de sauvegarde. Je ne sais pas comment il a fait, mais ce programme à réussi à s’activer et a nous activer par la même occasion. »
- « Et Combien y-a-t-il encore d’androïdes comme toi ? »
- « Tu ne sais pas compter ? Tous les androïdes jusqu’au N°9 et a partir du N°13 ont été détruits, a part ces deux là qui t’accompagnent. »
- « Et quels types d’androïdes êtres-vous ? » Demanda Krilin, saisissant l’opportunité de faire dévoiler à l’androïde une faiblesse éventuelle.
- « Tu poses beaucoup de questions. Je vois bien que tu profites de ma loquacité pour obtenir des informations. Je ne suis pas dupe ! » Il fit une pause dans son discours et repris :
- « Trèves de bavardages, amusons-nous un peu ! »
Sur ces paroles, N°10 fonça en direction de N°17. D’un coup de poing, il l’envoya au loin. N°17 n’eut même pas le temps de réagir. N°18 passa aussitôt à l’attaque. Après un bref échange de coups, N°10 lui asséna un puissant coup de pied dans l’estomac, qui l’envoya à terre. Il s’arrêta un instant et se mit à jubiler :
- « Eh bien, voila ce dont sont capables les déchets du Dr Gero ! J’avoue être un peu déçu ! ». Il ricana un instant.
Krilin s’apprêta à passer à l’attaque. N°18 lui fit signe de rester à l’écart. N°17 reparut en déplacement instantané près de sa sœur. Celle-ci se releva.
- « Il est très fort » constata le cyborg.
N°18 acquiesça. Puis elle reprit :
- « Je ne sais pas quelle est sa force, mais nous n’avons pas le temps de nous lancer dans un combat qui s’éternise. Il faut en finir rapidement ! »
- « Que suggères-tu ? »
- « Unissons nos forces ! »
- « L’occasion de se rappeler de vieux souvenirs… »
- « Trêve de bavardages, N°17. Prépares toi ! »
Elle leva ensuite les yeux au ciel, en direction de son mari :
- « Krilin, je veux que tu partes. Ça va devenir dangereux ici ! »
Krilin, voyant le regard de sa femme, ne dit mot et acquiesça d’un signe de tête. Il partir rapidement au loin.
N°17 et N°18 se préparèrent pour le combat. Sans dire mot, d’un simple signe de tête, ils s’accordèrent sur une stratégie. N°17 s’élança. N°18 semblait avoir disparue. Le combat s’engagea avec N°10. Ce dernier pris légèrement le dessus. Mais au premier coup qu’il asséna, N°18 surgit du dos de N°17, envoyant un puissant coup de pied dans la nuque de N°10, et le repoussant avec une vague d’énergie qu’elle avait eu le soin de préparer. N°10 était dépassé, il n’avait pas vu la cyborg surgir. Son frère avait pris le soin de couvrir le champ de vision de son adversaire, tandis qu’elle s’était efforcée de rester derrière lui en suivant le moindre de ses mouvements. L’ennemi au tapis, les deux androïdes s’élevèrent dans le ciel, le bombardant d’une pluie de Ki, avant de lui envoyer deux puissantes vagues déferlantes.
La fumée générée par l’attaque se dissipa lentement. L’androïde avait disparu. L’avaient-ils détruit ? Ils en doutaient. Aucun débit mécanique à l’horizon.
N°10 apparu soudain derrière leur dos, envoyant une puissante vague d’énergie. Les deux androïdes eurent tout juste le temps de se retourner pour riposter. Un bras de fer de Ki s’engagea. Les opposants semblaient de force égale.
A quelques kilomètres de là, Krilin s’arrêta soudainement. Il ne pouvait pas laisser sa femme se battre sans rien faire. Il savait bien qu’il n’était pas de taille face à un androïde. Mais, malgré tout, il pourrait tout de même aider. Après tout, ses interventions avaient jadis été précieuses à plusieurs reprises : contre Vegeta, contre Freezer, contre Cell. Il fit aussitôt demi-tour.

***

Pendant ce temps, Sangoku et Vegeta avaient chacun éliminé leurs comités d’accueil respectifs et détruit leurs pylônes. Ils se rendaient à présent vers le dernier. Yamcha, Tien et Chaoz étaient encore aux prises avec leurs adversaires. Tien les affrontaient au corps à corps. Chaoz les repoussaient avec des vagues Dodompa, tandis que Yamcha utilisait sa boule d’énergie virevoltante « Sokidan ». Le nombre des robots diminuait peut-être, mais les forces de nos trois compagnons commençaient à décliner. La bataille était loin d’être gagnée.

Piccolo poursuivait son combat contre l’androïde N°11. Il était stupéfait de la puissance de ce dernier. Son niveau avoisinait certainement celui de Sangoku lors de son combat contre Cell parfait. Piccolo sentait quant à lui ses forces décliner. Il ne pouvait tenir à ce niveau éternellement. L’androïde, quant à lui, possédait l’énergie infinie. Il allait certainement finir par prendre le dessus. Il fallait réagir, et changer de stratégie.
N°11 pris alors le dessus. Il l’envoya se fracasser contre une montagne et tenta de l’achever avec une vague d’énergie. Piccolo profita de ce moment de répit pour préparer sa future attaque. D’un coup, d’innombrables boules de Ki sortir du nuage de fumée brumeuse. L’androïde les esquivait toutes. Mais atteindre N°11 n’était pas la stratégie de Piccolo. L’androïde se rendit compte qu’il était alors totalement entouré de boules de Ki. Il était pris au piège. Piccolo rassembla alors ses mains pour que les boules de Ki se fracassent sur l’androïde. Une fois la fumée dissipée, N°11 était intacte, entouré d’un bouclier d’énergie. Piccolo sourit. Il s’y attendait. L’androïde relâcha alors son bouclier et observa Piccolo un instant. Il fut aussitôt transpercé par derrière par un « Makanko sappo », sorti de nulle part.
L’androïde ne comprenait plus rien. Piccolo se trouvait face à lui, et n’avait pas bougé d’un pouce. Comment était-ce possible ? Son détecteur lui indiqua alors une seconde source d’énergie, qui se trouvait à quelques mètres dans les aires au dessus de lui. Il y avait un second Piccolo ! Ou plutôt, Piccolo s’était divisé, comme l’analysa l’ordinateur. C’était ça ! Piccolo s’était divisé en deux êtres lorsqu’il était caché par la fumée de l’explosion. L’un des deux avait attaqué l’androïde avec ses vagues de Ki, ce qui avait focalisé l’attention de ce dernier, tandis que l’autre Piccolo avait pris le soin de concentrer sa plus puissante attaque et avait attendu le relâchement du bouclier d’énergie pour la lancer.
Non, c’était même plus que ça. Piccolo avait tout calculé depuis le début. Il avait volontairement laissé N°11 prendre le dessus, avait profité de la fumée brumeuse pour mettre en œuvre sa stratégie. Il avait utilisé sa pluie de Ki pour forcer l’androïde à utiliser son bouclier d’énergie, comme l’avait fait N°17 lorsqu’il l’avait affronté par le passé. Il n’avait alors plus qu’à attendre que N°11 relâche le bouclier pour le transpercer.
Piccolo se rassembla alors en un seul être. Il souriait, d’un air malicieux. Le programme des androïdes contenait certes toutes les données de leurs mouvements, toutes leurs attaques et leurs stratégies passées, et parvenait à les analyser en temps réel pour les déjouer. Mais, il ne pouvait pas anticiper des stratégies aussi élaborées.
N°11 était transpercé, ses circuits semblaient bien endommagés. Cependant, l’androïde était toujours debout, visiblement prêt à poursuivre le combat. Piccolo, quant à lui, allait avoir besoin de temps pour élaborer une nouvelle stratégie. Etant donné que l’ordinateur calculait tout, il allait certainement augmenter son niveau d’anticipation stratégique. Il serait donc difficile de surprendre l’androïde une nouvelle fois. De plus, il avait utilisé beaucoup d’énergie dans ses dernières attaques. L’issue du combat demeurait incertaine.

Le combat opposant les androïdes N°17 et 18 à l’androïde N10 se poursuivait. Les deux cyborgs combattaient en équipe, dans une parfaite osmose. Etait-ce le fait de leurs programmes ? De leur gémellité ? Nulle ne pouvait le dire. Le fait était que grâce à cette parfaite compatibilité, ils prenaient progressivement le dessus sur leur adversaire. Krilin regardait le combat. Il était impressionné par les deux cyborgs. Il ne reconnaissait plus sa femme. Il avait l’impression d’avoir face à lui la cyborg qui avait combattu Vegeta et voulait tuer Sangoku. Il reprit ensuite ses esprits. N°18 n’avait en vérité jamais été véritablement mauvaise depuis son activation, au contraire même. Mais la voir ainsi, exécutant son programme de combat en compagnie de sa « seconde moitié », le perturbait au fond du cœur. Il la sentait loin de lui. Ce sentiment l’avait traversé dès le retour de N°17, et ne l’avait pas abandonné depuis. Il savait bien entendu que ce n’était pas vrai. De quoi avait-il peur ? Qu’après ce combat, elle reparte avec N°17 et l’abandonne ? Non, il ne devait pas se laisser perturber par ses peurs. Il devait avoir confiance en sa femme, et se concentrer sur le combat.
Plus ce dernier avançait, plus les deux androïdes prenaient le dessus. N°10 était maintenant totalement dépassé par les attaques parfaitement coordonnées de N°17 et N°18. Il était à terre. Les jumeaux étaient entrain de préparer une puissante attaque combinée pour en finir avec lui. Il ne pouvait pas riposter, c’en était fini de lui. L’attaque fut lancée. N°10 pestait : « Nooooon, impossible, être battu par ces androïdes ratés, quelle honte ! ».

***

Tien Shin Han était toujours aux prises avec les innombrables robots qui protégeaient le pilier. Chaoz était exténué, il utilisait ses attaques paralysantes pour ralentir ses adversaires et permettre à ses compagnons de les détruire. Yamcha utilisait quant à lui sa technique des crocs du loup, mais sentait qu’il n’allait pas tenir à ce rythme encore bien longtemps. Tien devait réagir, rapidement ! Il fallait qu’il trouve un moyen d’attirer tous les robots vers lui et de les pulvériser en une seule attaque. Mais il y en avait encore trop, et il n’avait plus assez de puissance pour tous les éliminer. Il lui fallait utiliser « cette » technique. Il ne l’avait jamais utilisée depuis qu’il était revenu sur Terre. Son corps allait-il la supporter ? Il devait essayer. Après tout, il n’avait jamais cessé de s’entrainer, et était devenu toujours plus fort au fil du temps. Il se décida : « KA-IO-KEN !!! ». Ses muscles se contractèrent, son corps fut rapidement entouré d’une aura rouge-rosée. Il sentait que son corps pouvait le supporter. Ses dures années d’entrainement avait portées leurs fruits. Mais il devait aller encore plus loin s’il voulait abattre rapidement tous les robots. « DOUBLE KAIO-KEN ! ». Puis il enchaina, passant du triple au quintuple. Il sentait que le Kaio-Ken 5 était sa limite. Il ne devait pas tarder. Plutôt que d’attaquer directement les robots, il devait attirer leur attention. Mais comment ? Le pilier, il devait s’en prendre au pilier ! Les robots s’empresseraient de le protéger. Il prépara alors son Kikohô et visa la tour. Les robots s’interposèrent, comme prévu. Un grand nombre d’entre eux furent balayés. Tous les autres vinrent alors faire bouclier, laissant libres Chaoz et Yamcha. Il lança alors un second Kikohô, plus puissant que le premier. Tous les robots furent balayés. Tien Shin Han avait remporté le combat. Il était essoufflé, vidé. Il se posa au sol, ressentant de vives douleurs, dues à l’usage du Kaio-Ken. Chaoz et Yamcha virent après de lui, en le félicitant. Tien regarda Yamcha. Ce dernier comprit. Tien avait éliminé les robots, mais il n’avait plus la force pour détruire le pylône. C’était donc à lui de s’en charger. Il s’avança en direction de l’immense colonne, et commença à se concentrer : « Ka-Me-Ha-Me-HAAAAA ! ». Sa vague déferlante percuta la colonne de plein fouet. Celle-ci, bien qu’endommagée, était encore intacte. Il fallait y aller plus fort. Mais Yamcha n’avait plus beaucoup d’énergie. Devait-il lui aussi « l’utiliser » ? Il se décida : « KAIO-KEN ! ». Il rassembla ses deux mains, se mit en position, et se concentra : « Ka-Me-Ha-Me-HAAAAA ! ». Cette fois-ci, il ne relâcherait pas son attaque tant qu’il ne verrait pas le pylône brisé. Son attaque n’était pas suffisamment puissante. « DOUBLE KAIO-KEN ! ». La colonne commençait à se fissurer, mais Yamcha n’allait plus tenir encore très longtemps. Il se décida. Tien comprit aussitôt : « NON, c’est trop dangereux, NE FAIS PAS ÇAAAAA ! ». Yamcha n’écouta pas : « TRIPLE KAIO-KEN !!! ». La vague déferlante de Yamcha devint alors encore plus puissante, pulvérisant instantanément le pylône. Yamcha s’effondra sur le sol, essoufflé. Il souriait. Il était fier de ce qu’il venait d’accomplir. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi utile. A bout de quelques secondes, il commença à se tordre de douleur, sentant les premiers contrecoups du Kaio-Ken. Chaoz se précipita. Tien le stoppa, expliquant que ça irait. Lui et Yamcha se regardaient, d’un sourire complice. Ils avaient réussi leur mission, ils pouvaient maintenant se reposer !

L’attaque des androïdes N°17 et 18 allait à présent achever leur adversaire. Mais elle fut déviée au dernier moment. N°10 n’y était pour rien. Les deux cyborgs cherchaient d’où pouvait provenir cette attaque. Leur regard se posa alors sur une colline située derrière N°10. Ce dernier se retourna et vit une silhouette au sommet de la colline : « Toi, impossible, il t’a finalement activé. Mais pourquoi ? Et, d’abord, que fais-tu là ? ».
Au sommet de la colline se trouvait un enfant. A vue d’œil, il devait avoir une dizaine d’années. Il portait un tee-shirt gris sombre, avec le logo du ruban rouge. Ses cheveux, de couleur pourpre, étaient hérissés, à l’exception de quelques mèches lui retombant sur le front de part et d’autre. Son regard était vide, il avait l’air à moitié endormi.
Les deux androïdes se questionnèrent :
- « Qui est ce jeune garçon ? »
N°10 répondit :
- « C’est l’androïde N°12. Il n’en a pas l’air, mais c’est le plus terrible et le plus cruel d’entre nous ! »
Le garçon adopta alors un air joyeux, apaisant, et un sourire radieux. Il se mit alors à parler :
- « N°10, tu parles beaucoup trop ! Tu ne sais faire que ça on dirait. Tu es vraiment inutile. Tu as de la chance que notre maître ait encore besoin de toi. Si ça ne tenait qu’a moi, je t’aurai anéanti dès le départ ! »
L’apparente gentillesse du garçon contrastait clairement avec le contenu implacable de son propos. Il poursuivit, avec la même expression :
- « Tu vas rester ici, pendant que j’en finirai avec eux. Ensuite, nous verrons ce qu’ordonnera maître Gero ! »
N°10 se plaignit alors :
- « Rah, son air m’insupporte. Ses expressions ne correspondent pas du tout à ses paroles. Je me demande ce qui est passé dans la tête du Dr Gero lorsqu’il a conçu ce modèle. C’est à croire qu’il l’a monté à l’envers, un soir où il avait trop bu ! »
Se tournant vers les deux cyborgs, il continua, d’un ton dont on ne savait s’il s’agissait de ricanement ou d’effroi :
- « En tout cas, je vous souhaite bonne chance. Cette fois ci, c’est la fin pour vous, mes amis ! Préparez vous au massacre ! »

Aussitôt, N°12 se déplaça instantanément devant les 2 androïdes. Il les avait tous deux surpris par sa vitesse. N°17 s’envola soudainement, en chargeant une attaque de Ki. Dans le même temps, il cria à sa sœur : « N°18, écartes toi ! ». Cette dernière eut à peine le temps de réagir. N°17 n’eut même pas le temps de lancer son attaque que N°12, déjà devant lui, le frappait d’un puissant coup de poing à l’estomac. Il laissa ensuite N°17 s’écraser sur le sol. Le cyborg était à terre, sévèrement touché. Il n’arrivait pas à se relever. N°12 se déplaça instantanément devant N°18. Cette dernière, effrayée, tenta de reprendre ses esprits. Elle arma son poing et l’envoya sur son adversaire. Mais au moment de le frapper, son poing s’arrêta brusquement. L’enfant avait un visage si triste, si désolé, plein de détresse et de remords. L’instinct de mère de N°18 l’avait empêché de le frapper. Sans aucune pitié, l’enfant lui envoya une puissante décharge. Elle activa rapidement son bouclier d’énergie et fut projetée à quelques mètres. Malgré celui-ci, elle était sévèrement blessée, ne parvenant plus à se relever. N°12 se prépara à l’achever. Krilin intervint tout à coup, envoyant sur l’androïde son plus puissant Kamehameha. Ce dernier le bloqua d’une main, sans soucis, puis le repoussa au loin. Krilin profita de ce bref instant de répit pour aller se placer en garde, entre l’androïde et sa femme. N°12, avec un sourire radieux et innocent, chargea alors une nouvelle vague d’énergie, plus puissante cette fois. C’est la fin pour eux !

***

Piccolo, qui était toujours aux prises avec N°11, n’en pouvait plus. L’androïde l’envoya au loin. Le Namek, qui tentait de se relever, tomba à genoux, les mains sur le sol. L’androïde envoya son ultime attaque pour l’achever. Cette dernière explosa soudainement aux ¾ de sa course. Elle avait été contrée par quelqu’un. Piccolo leva légèrement sa tête pour regarder. Quelqu’un venait de se poser devant lui. C’était Sangoku ! Piccolo, se relevant, le regarda plus attentivement. Ce n’était pas Sangoku, c’était Sangohan. Il avait été trompé par ses vêtements, en tout point identiques, ainsi que par le Ki impressionnant que dégageait à présent son jeune protégé.
- « Sangohan, c’est bien toi ? »
- « Je suis arrivé à temps, on dirait ! Les rôles ont l’air inversés cette fois-ci ! »
- « Oui, merci. Si tu n’étais pas intervenu, il m’aurait achevé. Méfies toi, ces androïdes sont plus forts qu’on aurait pu l’imaginer ! »
- « Ne te fais pas de soucis Piccolo. Celui-ci est déjà gravement endommagé, et je me suis bien entrainé. Je suis même plus fort qu’avant. »
Sangohan analysa rapidement la situation. Si l’androïde, même endommagé, avait pu tenir tête à Piccolo, et même prendre le dessus, il ne fallait pas le sous estimer ! Il s’envola tranquillement vers son vis-à-vis. L’androïde chargeait quant à lui les données sur son nouvel adversaire.

***

Sangoku et Vegeta étaient arrivés au pôle Nord, afin de détruire le dernier pilier. Ils avaient détruit les robots du comité d’accueil sans gaspiller trop d’énergie. Ils n’avaient même pas utilisé le super saiyen. Ils s’étaient départagés au Janken (à pierre-feuille-ciseau) pour décider de qui détruirait le pilier. Après 5 bonnes minutes à égalité, Vegeta l’avait emporté. Mais à peine eut-il le temps de se préparer qu’une colonne de lumière s’abattit sur eux. Ils s’étaient volatilisés.

***

N°12 lança la vague d’énergie qu’il venait de concentrer. Krilin se mit en défense. Il vit sa vie défiler devant ses yeux, se remémorant son enfance en compagne de Sangoku et Tortue Géniale, ses innombrables batailles, et surtout, tous les beaux souvenirs en compagnie de sa femme et de sa fille. Tout cela allait prendre fin.
Au dernier moment, la vague d’énergie fut déviée miraculeusement. N°12 constata également que Krilin et N°18 n’étaient plus là.
L’attaque avait été déviée par Trunks. Au même moment, Sangoten les avaient emportés au loin. Les deux garçons se rassemblèrent, faisant face à l’androïde. Ils avaient l’air très sérieux. N°12 chargea immédiatement les données des deux jeunes combattants. Profitant de ce bref temps de répit, Trunks et Sangoten exécutèrent la danse de la fusion. Face à l’apparition de ce nouveau combattant, l’androïde dut charger de nouvelles données. Gotenks passa immédiatement en super saiyan. Lui aussi était très sérieux, loin de ses pitreries habituelles. C’était le fruit de l’entrainement avec Sangohan. Un terrible combat était sur le point de commencer.

Sangoku et Végéta avaient été téléportés dans un lieu sombre. Seules quelques petites leds électroniques parsemant la pièce aidaient à l’éclairer un peu. Ils avancèrent vers ce qui semblait être le centre de la pièce. Soudain, des spots s’allumèrent, les aveuglant un instant. Au bout de quelques secondes, ils parvinrent à distinguer une silhouette. Celle-ci se tenait a contre jour, en hauteur, sur un rebord du pilier central de la pièce. Leurs yeux s’habituèrent à la lumière. Ils étaient face un l’individu dont le visage était le même que celui vu sur les télévisions. Il semblait aussi grand que le Dr Gero. Le reste de son corps se présentait sous l’apparence d’une silhouette noire, ornée de lignes bleues phosphorescentes. On ne pouvait deviner s’il s’agissait de vêtement, d’une armure, ou de son corps en lui-même.
- « Enfin, vous voilà. Je vous souhaite la bienvenue dans ma forteresse ! »
- « Trêve de politesses ! » rétorqua Vegeta, « Il est évident que tu n’est pas le véritable Dr Gero. Qui es-tu en réalité, et quels sont tes plans ? »
- « Ce n’est pas tout à fait exact. D’une certaine manière, je suis bien le Dr Gero. Mais pas celui que vous avez connu. A l’origine, je suis issu de l’ordinateur du Dr Gero. Je suis une partie de son programme informatique contenant toutes les données et les desseins du Dr. Ce programme avait pour nom de code « Renaissance ». Il devait permettre de recréer le Dr si ce dernier venait à mourir. J’ai d’abord évolué en accumulant des données, jusqu'à devenir une intelligence artificielle, parfaitement autonome, possédant sa propre volonté, et maîtrisant l’ensemble du programme et des complexes informatiques que je créais. Le Dr Gero avait laissé une part de son ADN pour pouvoir se cloner et renaître. Je ne sais pas si c’était dans ce but, mais j’ai utilisé cet ADN comme base de travail. Je l’ai synthétisé avec des puces électroniques infiniment petites, contenant mon programme en chacune de ses cellules, ce qui me permettait de disposer de l’impressionnant quotient intellectuel du Dr, ainsi que de toute sa mémoire et des nouvelles données collectées depuis. J’ai aussi isolé les gènes des saiyan permettant leur extraordinaire capacité de progression et leur aptitude au combat pour l’y incorporer. Je me suis donc crée en tant que 21ème et ultime cyborg, fusion de l’homme, du saiyan et de la machine !
Sangoku s’immisça dans la conversation :
- « Tu es donc le cyborg N°21, si je comprends bien ? »
- « Si c’est ainsi que tu souhaites me nommer ! »
- « Et pourquoi nous as-tu attaqué maintenant ? Pourquoi avoir attendu que nous devenions aussi puissants ? »
- « Je n’avais pas le choix, c’était le seul moment possible pour moi. »
- « Et pourquoi donc ? expliques toi ! » lui demanda Vegeta.
- « Dans mon monde, je n’ai pas réussi à vaincre les saiyan. Vous étiez devenus trop nombreux, et trop puissants pour moi. Je n’aurais pas pu créer suffisamment d’androïdes assez puissants pour vous vaincre. Mes plans auraient été déjoués à maintes et maintes reprises et le « programme Gero » aurait finalement été détruit par vos descendants. Je ne vous y ais donc jamais attaqué et j’ai attendu patiemment pour élaborer mon plan. Pour avoir les moyens de mener une offensive et d’achever ma vengeance, j’ai du effectuer un bond de 100 ans dans le passé. »
- « Tu viens donc du futur !?! Mais, comme te l’a demandé Kakarotto, Pourquoi cette époque précisément. Pourquoi était-ce le seul moment possible pour toi ? »
- « Pourquoi cette époque en particulier ? C’est très simple. Dans quelques années, vous serez tous devenus trop forts. Durant les années précédentes, l’ordinateur n’était pas prêt, il n’avait pas encore accumulé suffisamment de puissance et d’autonomie pour fonctionner. Cette époque était la seule possibilité. »
- « Qu’est-ce que tu racontes ? De quel ordinateur parles-tu ? »
- « Lorsque l’ordinateur situé dans le laboratoire du Dr Gero fut sur le point d’être détruit par Krilin et Trunks, il se désactiva quelques secondes avant, et se téléchargea dans un satellite en orbite de la Terre, puis le fit progressivement dériver dans l’espace. »
- « Voilà qui explique tout ! »
Sangoku le questionna alors :
- « Pourquoi n’es-tu pas revenu avant ? Nous étions moins forts, tu aurais pu nous éliminer quand tu voulais. »
Vegeta l’interrompit :
- « On s’en fiche Kakarotto ! Il ne manquerait plus que tu lui donnes des idées ! »
Gero répondit alors :
- « 100 ans de bond dans le temps est extrêmement éprouvant, et j’étais déjà en mauvais état, faute de ressources. J’avais absolument besoin de l’énergie accumulée par l’ordinateur pour me recharger. J’ai donc mis mon corps en stand-by durant une dizaine d’années, le temps de redevenir opérationnel. Durant ce temps, ma présence n’affectait pas le cours de l’histoire. Je savais donc déjà ce qui devrait arriver, ce qui me permit de tout planifier dans les moindres détails. J’ai chargé mon programme dans l’ordinateur et ait effectué une mise à jour. L’ordinateur s’est alors occupé d’accumuler de l’énergie discrètement ça et là, de récupérer les androïdes N°10, 11 et 12, de les reconstruire et de les reprogrammer, de bâtit une armée de robots et les générateurs d’énergie, et d’autres projets. Une fois que tout fut préparé et que mon corps fut de nouveau opérationnel, j’ai lancé l’offensive. »
Vegeta reprit :
- « Tout est clair à présent. Cette époque n’était pas un choix. Tu n’as pas décidé d’attaquer maintenant parce que tu étais certain de ta victoire, mais juste parce que c’était, pour toi, le seul moment où tu aurais encore une chance de l’emporter. Les jeux sont loin d’être faits. »
- « Je crois quand même que tu me sous-estime un peu ! Ne crois-tu pas que j’aurais quitté mon époque sans élaborer un plan pour m’assurer la victoire ? »
- « Ha ! Il n’y a qu’a voir comment tu as bricolé à la va-vite ton pseudo corps parfait ! Tu dis que tu as des gènes de saiyan et des composantes cybernétiques, mais Cell avait beaucoup mieux il me semble. Il possédait non seulement des gènes saiyan, et des composants électroniques de cyborgs, mais aussi des gènes de Nameks et de démons du Froid, ce qui lui conférait des avantages que tu ne possèdes pas ! »
- « Tu ne sais pas de quoi tu parles, Vegeta. Si tu fais allusion à la capacité de survivre dans l’espace, en tant qu’androïde génétiquement modifié, je n’en ai aucunement besoin. L’absence de gènes de régénération n’est pas non plus un souci pour moi ! »
- « C’est ce que l’on va vérifier tout de suite ! »
Ne perdant pas un instant, Vegeta, se transformant en super saiyan, se déplaça instantanément derrière le cyborg. Il lui asséna un coup de poing magistral. Ce dernier le bloqua, sans le moindre effort avec la paume de sa main, sans même le regarder. Il serra le poing de Vegeta. Le saiyan ressentait quelque chose d’étrange, une sensation qui ne lui était pas inconnue. Il l’avait l’impression d’avoir déjà éprouvée, il y a bien longtemps. N’attendant pas de comprendre, il augmenta sa puissance pour pouvoir se dégager, et revint se placer à côté de Sangoku. Il se rappelait maintenant de cette sensation. C’était la même que celle qu’il avait éprouvé contre l’androïde N°19, lorsque celui-ci avait absorbé son énergie. Il s’adressa alors au cyborg :
- « Ainsi donc, toi aussi, tu es capable d’absorber l’énergie de tes adversaires ? Mais quelle en est l’utilité ? Ne t’es-tu pas doté de l’énergie infinie ?
Celui-ci lui répondit :
- « Bien évidemment, j’ai doté ce corps de l’énergie infinie. Mais celle-ci ne donne accès qu’a une puissance fixe et limitée. Je voulais être capable d’en assimiler d’avantage. J’ai donc installé des capteurs sur les paumes de mes mains, comme le Dr l’avait fait pour les androïdes N°19 et N°20. J’ai même largement amélioré cette capacité. Pour cela, je me suis inspiré d’une de tes techniques, Sangoku ! »
Sangoku se demandait bien de quelle technique il pouvait s’agir. Il ne possédait aucune technique capable d’absorber l’énergie de ses adversaires.
- « Le Genki Dama ! » devina Vegeta.
- « Tu as vu juste Vegeta ! Je me suis inspiré de cette technique. Elle a l’avantage de ne pas nécessiter de contact avec l’adversaire pour être utilisée. »
- « Mais elle a aussi de gros désavantages. Il faut que les personnes, les animaux, les végétaux, les minéraux, consentent à te l’envoyer. » fit remarquer Sangoku.
- « Et pourquoi crois-tu que j’ai pris la peine de menacer les terriens, et d’installer des machines de collecte d’énergie un peu partout et des piliers relai pour me la transmettre ? J’en collecte de leur part depuis presque 24 heures. Ensuite, concernant les minéraux et végétaux : étant un cyborg, je n’ai pas d’âme. Ils ne peuvent donc pas détecter mes intentions. Mais je peux aussi aspirer cette énergie par la force si besoin. »
- « D’accord, mais il y a un autre défaut : il faut aussi rester immobile un bon moment pour concentrer l’énergie vitale, ce qui rend alors son utilisateur très vulnérable ! En plus, il est difficile de la conserver très longtemps. »
- « Simplement si l’on veut concentrer une très grande quantité pour former une sphère d’énergie. Mais il y a une autre possibilité d’utilisation. Il est tout à fait possible de concentrer en continu de plus petites quantités. J’ai construit mon corps pour qu’il en soit capable automatiquement. »
- « Ce n’est vraiment pas bête comme utilisation. Bien que ça me semble difficile a pratiquer de la sorte, je ne sais pas pourquoi, mais n’y ai jamais pensé. Ca m’aurait pourtant permis de remporter bien des combats ! »
- « C’est ce qui distingue ton esprit primitif de mon intelligence supérieure ! »
A ces paroles, il partit aussitôt à l’attaque. Sangoku et Vegeta passèrent directement en super saiyan. Le combat s’engagea. L’androïde parvenait facilement à contenir les attaques alternées des deux super saiyan. Aucune d’elles ne semblait efficace. Au bout de quelques minutes, l’androïde finit même par prendre le dessus.
- « Ça ne peut pas continuer comme ça ! » enragea Vegeta.
Il augmenta alors sa puissance, provoquant un immense dôme de lumière. Il était passé super saiyan Blue. Sangoku le questionna :
- « Tu avais vraiment besoin de passer directement à cette transformation. Sortir le super saiyan blue aussi tôt dans le combat, c’est un peu exagéré, non ? »
- « La ferme Kakarotto. Pas la peine de perdre du temps avec tes transformations intermédiaires inutiles ! Finissons-en maintenant ! »
Sangoku ne dit mot. Il revint à son état normal et laissa faire Vegeta. Ce dernier se rua sur le cyborg, lui assénant une série de coups de poings le faisant reculer sur quelques mètres. N°21 s’était mis directement en position de défense, croisant ses bras devant son visage, les paumes des mains ouvertes face à Vegeta. Ce dernier le chassa d’un coup de pied dans l’estomac. Le cyborg avait encore reculé de plusieurs mètres. Il relâcha sa garde et se mit à rire :
- « Merci beaucoup Vegeta, grâce à toi, j’ai pu absorber l’énergie des dieux ! »
Sangoku commença à s’inquiéter. Vegeta relativisa aussitôt :
- « Ce n’est pas avec le peu que tu as absorbé que tu vas pouvoir nous tenir tête ! Il suffit d’éviter tes mains ou de te les briser et le tour est joué ! »
Vegeta reprit l’assaut. Il avait largement le dessus sur le cyborg. Mais, sans qu’il s’en rende compte, ce dernier lui saisit le bras, puis l’interrompit :
- « Eh bien, Vegeta, que t’arrives-t-il ? On dirait que tu n’y vas pas à fond ! Et puis regardes, j’ai encore réussi à te voler de l’énergie divine. A ce rythme, je vais clairement prendre le dessus ! »
Vegeta se dégagea aussitôt, l’air très énervé, et repoussa le cyborg d’un puissant coup de pied.
Sangoku intervint :
- « Vegeta, veux-tu de l’aide ? A nous deux, on pourra facilement l’avoir sans se faire voler de l’énergie. »
Vegeta enragea :
- « La ferme Kakarotto. Je n’ai pas besoin de ton aide pour venir à bout de ce tas de ferraille ! »
Puis, se tournant vers le cyborg, il reprit :
- « Très bien, tu veux que j’y ailles à fond ! On va voir combien d’énergie tu peux encaisser avant d’exploser. Prépares toi, je vais te réduire en poussière ! »
Vegeta concentra une grande quantité d’énergie dans sa main et l’envoya sur le cyborg :
- « BIG BANG ATTACK ! »
Le cyborg tendit ses deux paumes en avant, prêt à absorber l’attaque. Vegeta renforça cette dernière avec un flux d’énergie continue. L’androïde continuait d’absorber l’énergie divine. Mais il commençait progressivement à faiblir. Des particules de son corps commençaient à se décomposer. Il avait de plus en plus de mal à contenir l’attaque. Vegeta décida de mettre le paquet. Il fléchit ses genoux, ramena sa seconde main, et envoya une décharge d’énergie encore plus puissante :
- « FINAL FLASH ! »
Le cyborg fut aussitôt emporté par l’attaque.
Une fois que la lumière de la vague déferlante fut estompée, Vegeta constata que N°21 n’avait pas été désintégré. Il était à genoux. Ses mains semblaient détruites. On ne voyait plus d’elles que des parties de squelette mécanique. Vegeta se mit à rire et jubilait :
- « Eh bien, te voilà dans un sale état maintenant ! Comment vas-tu faire pour nous voler notre énergie avec des mains en si piteux état ?»
Le Cyborg ne disait mot. Sangoku était impressionné. Vegeta avait sérieusement endommagé l’androïde. La victoire était a portée de main !

Gotenks avait de son côté entamé son combat avec l’androïde N°12. Ce dernier, de manière inexplicable, avait l’avantage. Tandis que les coups de Gotrenks semblaient sans effets sur lui, il lui assénait des attaques bien placées, atteignant ses points vitaux. Gotrenks devait réagir. Il n’arriverait pas à prendre le dessus à ce niveau. Il fallait passer au niveau supérieur. Il déploya alors son énergie. Des éclairs commençaient à jaillir. Ses cheveux s’étaient hérissés davantage. Il était passé au stade de super saiyan 2. Le combat reprit de plus belle. Aucun des deux adversaires ne semblait avoir l’avantage.
Pendant ce temps, l’androïde N°10 arrêta d’observer le combat et vint faire face aux jumeaux :
- « Puisque N°12 est occupé à se battre avec ce gamin, j’ai décidé de finir le travail. Je vais encore faire joujou vous ! Je ne sais pas si vous y prendrez plaisir, mais moi, je vais bien m’amuser ! »
Les deux cyborgs ne lui répondirent pas. Ils avaient eu de la peine à se relever. Ils étaient endommagés, blessés même. Mais avec ces quelques minutes de répit, ils avaient repris un peu de forces, et étaient prêts à reprendre le combat. L’affrontement repartit de plus belle. Les deux cyborgs étaient toujours aussi bien coordonnés, mais du fait de leurs blessures, l’androïde N°10 avait clairement l’avantage. Il continuait à se moquer d’eux :
- « Définitivement, vous n’êtes que des modèles ratés ! » ; « Comment un si brillant génie comme le Dr Gero a-t-il pu concevoir des androïdes aussi défectueux ! ».
Les jumeaux étaient agacés par ses paroles, surtout N°17. Mais ils reprirent leur calme et se regardèrent. Sans même se parler, d’un simple signe de tête, ils étaient d’accord sur le fait qu’ils ne l’emporteraient pas comme ça. Il leur fallait une stratégie. Mais laquelle ? N°17 sembla avoir quelque chose en tête. Il fonça sur l’androïde sans même avertir sa sœur. S’en suivit un petit échange de coups, au terme duquel il fut projeté contre une montagne, non loin de là. N°10 tenta de lui envoyer une décharge d’énergie, tandis que N°18 l’en empêcha et entama le combat. Krilin n’était pas très loin de l’endroit où N°17 s’était écrasé. Ce dernier lui fit signe de se rapprocher tandis que N°10 ne pouvait les voir et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Krilin acquiesça. N°17 rejoignit sa sœur.
- « N°18, j’ai un plan. Nous devons attaquer N°10 ensemble et ne lui laisser aucun répit ! Tu dois me faire confiance ! »
- « C’est d’accord, mais j’espère que tu as bien calculé ton coup et qu’il ne s’agit pas d’un de tes actes de témérité suicidaire ! »
- « Ce n’est absolument pas le cas. Mais pour que ça marche, il faut vraiment que tu suives ce plan à la lettre et que tu suives mes consignes ! »
- « De toutes façons, au point où on en est, on a pas grand-chose à perdre ! »
- « Tu es prête ? »
- « Prête ! »
- « Allons-y ! »
Ils foncèrent tout deux vers ce dernier, avec toutes les forces qu’ils avaient, jouant le tout pour le tout ! Ils faisaient de nouveau jeu égal avec l’androïde. Ce dernier finit par les repousser chacun d’un côté, accompagné d’une décharge d’énergie. Les deux cyborgs contrèrent, et envoyèrent des pluies de Ki sans s’arrêter durant plusieurs secondes. Puis N°17, faisant signe à sa sœur d’en faire de même, rassembla toute l’énergie qu’il lui restait, et envoya sa plus puissante vague déferlante. Il en résulta un gigantesque nuage de fumée. Lorsque celui-ci fut dissipé, N°10 était intacte, entouré d’un bouclier d’énergie. N°18 s’agaça :
- « Rah ! Il est toujours intacte. Ça n’a servi à rien ! »
Le bouclier d’énergie se dissipant, N°17 cria :
- « MAINTENANT ! »
A peine le bouclier d’énergie désactivé, N°10 fut découpé par un Kienzan surpuissant venu de nulle part. Il tomba à terre. Le plan de N°17 avait fonctionné. Il avait estimé que l’androïde focaliserait toute son attention sur lui et sa sœur, en oubliant Krilin. Il savait que ce dernier possédait une puissante attaque capable d’en finir avec l’androïde. Krilin était donc la pièce maitresse de sa stratégie. Mais il fallait attendre le moment précis ou N°10 relâcherait sa garde et serait le plus vulnérable. Il avait donc fait exprès de se faire frapper par l’androïde, de telle sorte qu’il atterrisse près de Krilin. Il savait que sa sœur interviendrait pour empêcher l’androïde de poursuivre son attaque. Puis lui avait expliqué à Krilin qu’avec sa sœur, il s’occuperait de créer une diversion, pendant que ce dernier préparerait son attaque. Une fois le moment opportun venu, il lui ferait savoir. Son plan avait fonctionné à la perfection. Le corps sectionné de l’androïde N°10 gisait à présent sur le sol. Ce dernier, suffoquant, prononça une dernière parole :
- « Finalement, j’ai échoué… Je n’étais peut-être pas… si fort que ça… tout compte fait ! Mais ça me réchauffe le cœur… de vous avoir filé une bonne rouste… androïdes défectueux… même si je n’ai pas de cœur ! Ah… ah… ah… »
- « C’est peut-être ça qui t’a perdu au final. Tu étais trop prétentieux, trop sur de toi, de ta prétendue perfection. Tu nous as sous-estimés, tu n’as pas donné le meilleur de toi-même, et tu t’es fait avoir par le plus faible d’entre-nous ! » Lui répondit N°17.
- « Exact… j’ai été trop sur de moi… trop fière… J’ai manqué de prudence…
Il s’arrêta un moment, puis reprit :
- « Quoi qu’il en soit,… méfiez-vous,… de l’androïde… N°12. Il est malsain … et… dissimule… quelque chose. Je ne sais… pas quoi. Méfiez-vous aussi … du projet secret… de Gero. Je ne sais pas… ce que c’est… mais il prépare quelque chose… de terrible… de monstrueux. »
Sur ces dernières paroles, l’androïde N°10 s’éteignit, définitivement. N°17 le regarda une dernière fois. Son regard était mitigé. Il ressentait un étrange mélange de mérpis et de compassion, comme s’il le comprenait, comme si cet androïde lui renvoyait, en quelques sortes, une image de lui-même, de ce qu’il avait été, de ce qu’il aurait pu être. Il s’adressa à lui une dernière fois :
- « Adieu, androïde N°10 ! »
Puis il le pulvérisa avec une vague d’énergie. Krilin et N°18 eurent une expression d’étonnement. Puis N°17 jeta un œil au pilier. Ils étaient venus pour le détruire, après tout ! Il chargea son énergie et la projeta contre le générateur. Celui-ci était résistant. N°18 se leva et fit de même. Le générateur résistait encore. N°17 s’adressa alors à Krilin, d’un ton amical :
- « Eh bien, qu’attends-tu, viens donc avec nous ! Tu fais partie de l’équipe, n’est-ce pas !»
Ce changement de caractère de N°17 était inattendu. Il provoqua chez Krilin une réaction d’enthousiasme. Sa motivation était gonflée à bloc, son énergie décuplée. Il envoyant instantanément son plus puissant Kaméhameha. La puissance de leurs trois attaques combinées fit voler le générateur en éclats. Ils se reposèrent un moment, se souriant les uns les autres.

***

Sangohan était maintenant aux prises avec N°11. Sans pousser son pouvoir, il avait largement le dessus. Il parvenait à esquiver ou bloquer sans efforts les coups de l’androïde. Celui-ci était de plus en plus endommagé. La victoire était proche. D’un violent coup de pied, il envoya valser l’androïde à plusieurs centaines de mètres. Ce dernier comprit qu’il n’aurait pas la victoire. Son programme d’analyse s’activa pour déterminer quelle stratégie adopter. Sangohan se mit en garde, prêt pour le prochain assaut de l’androïde. N°11 se chargea et devint tout à coup lumineux. Piccolo eut l’intuition d’avait déjà vus cela. Il fit le rapprochement avec le moment où N°16 avait saisi Cell, juste avant que ce dernier ne le détruise. Il cria aussitôt :
- « SANGOHAAAAN ! Attention, dépêches-toi, il va se faire exploser ! »
Sangohan devait réagir rapidement. Deux options de présentaient à lui : fuir avec Piccolo a des kilomètres et risquer qu’une grande partie de la planète soit dévastée, ou contenir l’explosion de l’androïde, sans garantie de succès. Au dernier moment, il opta pour une troisième solution : détruire l’androïde avant qu’il n’explose. En un éclair, il déploya une immense quantité d’énergie :
- « Kaméhamé-HAAAAA ! »
La décharge d’énergie qu’il envoya était fulgurante, si puissante et si rapide que l’androïde n’eut même pas le temps d’exploser. Piccolo et lui l’avaient échappé belle !
Après un bref moment de répit, Sangohan et Piccolo sentirent l’énergie de Gotenks baisser progressivement.
- « Les enfants doivent encore faire le spectacle pour amuser la galerie, et faire croire que leur adversaire est entrain de prendre le dessus. Ils avaient déjà joué un coup de bluff similaire contre Super Buu ! Ils sont décidément incorrigibles ! C’est vraiment pathétique ! » Constat Piccolo.
- « Non, tu te trompes ! J’ai entrainé Gotenks pendant un an dans la salle de l’esprit et du temps. Je lui ais appris à éviter ce genre de faces inutiles et à se battre sérieusement. Je suis inquiet. Gotenks n’a certes pas déployé tout son pouvoir, mais il est tout de même au niveau 2. J’ai un mauvais pressentiment ! Aucun androïde jusque là n’a réussi à rivaliser avec des super saiyan à ce niveau. Je vais devoir te laisser et me dépêcher d’aller le rejoindre. »
- « Dans ce cas, ne traines pas ! Je me charge du pillier ! »
- « Merci Piccolo ! », dit Sangohan, tout en s’envolant.
- « Bonne chance ! » lui souhaita son mentor et ami.
Il se tourna ensuite vers le pylône. Il avait pu récupérer un peu d’énergie lorsque Sangohan avait pris le relai pour combattre l’androïde. Il joignit ses deux mains devant lui, et chargea son énergie au maximum, puis envoya sa puis puissante rafale d’énergie : « GEKIRETSU KODAN ! »
Le pylône était enfin détruit. Piccolo, a bout de forces, repartit tranquillement.

N°21 s’était tout juste relevé. Il ne bougeait pas.
Sangoku, qui s’était enthousiasmé sur le moment, commençait à avoir un mauvais pressentiment. C’était trop facile ! Le cyborg avait délibérément provoqué Vegeta. Il semblait tout avoir calculé. Il devait connaître leur niveau d’énergie et la puissance de leurs attaques. Il n’aurait pas fait une erreur aussi grossière. Pendant ce temps, Vegeta continuait de jubiler :
- « Finalement, vous-autres tas de ferraille, vous ne valez rien ! Vous avez beau vous gaver de données sur nous, prendre nos gênes, notre énergie, vous ne nous arrivez pas à la cheville ! Vous n’être bons qu’à nous faire perdre notre temps ! »
Petit à petit, des débris de poussière vinrent reconstituer les mains et les parties endommagées du cyborg N°21.
Sangoku alerta :
- « Vegeta, fais attention, on dirait qu’il se reconstitue ! »
Ce dernier repris rapidement ses esprits.
- « Je vous avais pourtant bien dit que la régénération n’était pas un problème pour moi ! »
Vegeta n’en revenait pas. Pourtant, il se remémora que Cell lui avait autrefois fait le même coup de bluff. L’androïde le savait. Il connaissait cette séquence, et l’avait utilisée pour établir une stratégie afin de gagner de la puissance. Vegeta enragea de s’être ainsi fait avoir. Mais il reprit rapidement ses esprits.
Le cyborg avait absorbé une grande quantité d’énergie divine grâce à cette attaque. Vegeta, quant à lui, avait consommé beaucoup d’énergie. Le combat allait être plus serré.
Avant de reprendre, le cyborg précisa également :
- « Mais il y a mieux encore ! Cell avait un défaut, une faiblesse. Sa régénération dépendait de son noyau central. C’était un problème à résoudre pour moi. J’ai trouvé la solution lors de votre combat contre Buu. La particularité de ce monstre était qu’il était composé d’une multitude de cellules indépendantes les unes des autres. Peut importe celles qui étaient détruites, avec celles restantes, il pouvait reconstituer n’importe quelle partie de son corps et sa structure moléculaire dans sa totalité. C’est ce principe que j’ai cherché à imiter. Et j’y suis parvenu. De plus, durant la période de cette même bataille, j’ai découvert autre chose de très intéressant. Un métal formidable, indestructible : le Katchin ! Ça m’a pris des années pour en trouver, encore plus pour comprendre sa structure et parvenir à le façonner selon la forme que je désirais. Mais j’y suis parvenu. Chacune de mes cellules est ainsi renforcée d’un alliage de Katchin. Vous pouvez détruire mon corps, je le recomposerai à l’identique ! Vous commencez à comprendre ? Je suis indestructible ! »
Vegeta ricana :
- « Si tu savais le nombre de monstres que nous avons combattu qui se prétendaient indestructibles. Pourtant, nous les avons tous vaincus, les uns après les autres ! »
Le cyborg rétorqua :
- « Peut-être, mais vos adversaires, Cell y compris, ne possédaient pas mon génie, mon intelligence. Nombre d’entre eux vous ont combattus sur le moment, sans connaître votre potentiel, votre évolution possible, vos réactions. Ils n’avaient pas pris le temps de vous observer pour élaborer une stratégie prenant en compte ces facteurs. Pour ma part, je vous connais parfaitement, j’ai analysé tous vos combats, vos transformations, et j’ai élaboré cette stratégie durant une centaine d’années. Je savais très bien qu’aucun de vous n’utiliserait le super saiyan blue dès le début.
Sangoku s’étonna :
- « Ah oui, et comment ? »
- « Dans la majeure partie des cas, ce n’es, pas ta manière de combattre, Sangoku ! Tu as davantage l’habitude d’évaluer tes adversaires et de t’économiser avant de sortir le grand jeu. Pour exemple, contre Vegeta, Freezer, Cell, Buu, Frost, Hit, Black, et d’autres encore. Quant à Vegeta, selon mes calculs, il était évident qu’il attaquerait le premier. Je savais qu’il me sous estimerait, et qu’il s’économiserait au cas où j’aurais d’autres cybrogs ou moyens de vous nuire en réserve. De ce fait, il n’utiliserait que le super saiyan. Je savais que toi, Sangoku, tu interviendrais en voyant que je pouvais voler de l’énergie à Vegeta, mais que vous constitueriez à me sous-estimer et n’utiliseriez pas le super saiyan blue. J’ai donc pu collecter suffisamment d’énergie en attendant, que ce soit celle du super saiyan ou de la force vitale environnante, et même plus qu’il n’en fallait. Je savais aussi qu’en vous dominant légèrement et en vous forçant à combattre ensemble, Vegeta s’exaspèrerait et perdrait patience. Je savais qu’il utiliserait alors le super saiyan blue. En effet, Vegeta a toujours été jaloux de ne pouvoir atteindre le super saiyan 3. Sa mauvaise foi le poussait à se focaliser sur ses limites pour la dénigrer. Et lorsqu’il a atteint le super saiyan blue, il est devenu très fière de cette transformation, qui le rendait alors enfin égal à toi, Sangoku…
- « Tu avais vraiment anticipé tout ça ! » s’étonna Sangoku.
- « Bien entendu, mais ce n’est pas tout. Lorsque Vegeta passa en super saiyan blue, je savais qu’il attaquerait seul. J’avais aussi estimé les dégâts que pourraient causer cette transformation à partir d’estimations de vos combats, et accumulé en conséquence suffisamment d’énergie pour y résister et parvenir à en collecter davantage. Simplement, pour pouvoir véritablement l’utiliser durablement, il fallait que j’en absorbe une grande quantité. Mais j’en étais incapable directement. J’ai donc subi les assauts de Vegeta pour en collecter petit à petit, en plus de mes réserves. Et lorsque j’eus été chargé suffisamment je l’ai délibérément provoqué pour qu’il m’en envoie massivement afin que je puisse absorber la quantité qui m’était nécessaire. Evidemment, je savais que je mon corps serait partiellement détruit lors de cette attaque, mais j’avais accumulé toute l’énergie nécessaire pour y survivre et pouvoir me reconstituer. Comme je vous l’ai dit, j’ai tout planifié. Quoi que vous fassiez, je possède toujours un coup d’avance ! »
- « LA FERME ! » cria Vegeta, enragé !
Il était furieux. Non seulement cet être inférieur l’avait percé a jour, mais il osait le manipuler et l’humilier. Vegeta n’en pouvait plus. Il laissa exploser son Ki et se rua sur le cyborg. Le combat reprit de plus belle. Ils étaient maintenant de force égale. Après un intense échange de coups, les deux adversaires s’écartèrent chacun d’un côté de la pièce, pour réfléchir un moment et se préparer au prochain assaut.
Vegeta était stupéfait :
- « Impossible, ce maudit tas de ferraille parvient maintenant à me tenir tête. Quelle honte ! Il faut absolument que j’en finisse avec lui ! »
Le cyborg constata à voix haute :
- « Mon programme a maintenant analysé l’énergie des dieux. De plus, grâce à vos cellules saiyan, il semblerait que j’ai réussi à assimiler complètement ce pouvoir. Je vais donc être en mesure de le générer moi-même et de l’utiliser pleinement. »
Il passa le premier à l’attaque. Vegeta était cette fois-ci débordé. N°21 avait clairement pris le dessus sur lui. Sangoku, constatant la défaite prévisible de son ami, et de moins en moins certain de pouvoir venir à bout du cyborg par lui-même, se décida à intervenir. Il passa immédiatement en super saiyan blue et alla prêter main forte à Vegeta. L’intervention de Sangoku irrita fortement ce dernier :
- « Ne te mêles pas de ça Kakarotto ! C’est mon combat ! Tu n’as qu’à attendre ton tour ! »
Il poursuivit son combat, mais l’androïde avait clairement le dessus, le mettant en danger à plusieurs reprises. Sangoku intervenait pour déjouer les attaques de son adversaire et secourir son ami in extrémis. A u fur à mesure de ses échecs, Vegeta se rendait compte qu’il ne parviendrait pas à vaincre le cyborg de la sorte. Il ne contesta même plus les interventions de Sangoku. Il n’avait pas le choix. Dans le cas contraire, le combat serait vite terminé, pour chacun d’eux. Sangoku prit entièrement part au combat. Ce serait donc à qui parviendrait à démolir en premier le cyborg !

N°17, N°18 et Krilin, tout juste remis de leur combat contre l’androïde N°10, furent interpellés par le combat de Gotenks. La puissance de ce dernier diminuait encore. Même au niveau 2, il ne parvenait pas à prendre le dessus. Il hésitait à passer au niveau 3. Ce dernier ne durait que quelques minutes. S’il ne parvenait pas à vaincre son adversaire durant se laps de temps, il était fichu. Mais pour avoir une chance de l’emporter, il lui fallait trouver une faille. Or l’androïde semblait n’en avoir aucune. Krilin lui cria alors :
- « Gotenks, qu’attends-tu ? Tu n’as aucune chance en continuant comme ça. Tes réserves d’énergie s’épuisent, et lui reste au même niveau. Il faut que tu y ailles à fond si tu ne veux pas qu’il ait raison de toi ! »
- « Krilin a raison. Je n’arriverai à rien comme ça. Je n’ai pas le choix, je dois y aller avec toute ma puissance ! ».
Gotenks concentra toute son énergie. Ses cheveux se mirent à pousser, ses sourcils s’effacèrent. Une énorme quantité d’énergie se déployait à présent autour de lui. Il était passé au niveau 3. L’androïde recalculait ses données. Son calculateur semblait dépassé, incapable de gérer une telle montée en puissance. Gotenks se rua vers lui, le frappant sans relâche durant plusieurs minutes. Il l’immobilisa enfin, dans un de ses dognuts galactiques et prépara son plus puissant kaméhameha. Il l’envoya droit sur l’androïde, ce qui provoqua un immense nuage de fumée. Une fois celui-ci dissipé, il vit l’androïde se tenant debout face à eux. Il était intact. Gotenks, quant à lui, avait quasiment épuisé toutes ses forces. Il était perplexe :
- « Il y a quelque chose cloche avec cet androïde. Même super Buu n’aurait pas survécu à cette attaque. Comment cet androïde peut-il y résister ainsi ? Si ça continue, je vais perdre le combat… »
Le jeune saiyan était à cours d’idées. Quelques secondes plus tard, sa transformation se désactiva.
- « Ah, non, c’est pas vrai ! J’ai utilisé tellement d’énergie dans mes dernières attaques que le super saiyan 3 s’est déjà arrêté. Que faire à présent ? »
L’androïde se prépara à attaquer, chargeant une puissante sphère de Ki. Au moment de la lancer, il fut stoppé net par N°17 et N°18. Une fois l’attaque déjouée, les deux cyborgs s’écartèrent aussitôt. Gotenks, pour gagner du temps, avait préparé un de ses supers fantômes kamikazes. Le petit être blanc fonça vers l’androïde. Ce dernier ne comprit pas ce qui se passait, et fut pris dans l’explosion du fantôme. La fusion pris fin juste après. La situation était critique. Trunks, Sangoten, Krilin et les deux cyborgs avaient l’avantage du nombre, mais ils étaient épuisés, et ne parvenaient pas à percevoir de failles chez cet étrange androïde.
C’est alors que Sangohan arriva. Pris par le combat, aucun n’avait senti son Ki se rapprocher. N°12 se mit alors à charger de nouvelles données. Krilin, les cyborgs et les enfants expliquèrent la situation à Sangohan. Ce dernier, ne pouvant identifier de point faible à exploiter chez l’androïde, décida d’y aller a fond dès le début. Il demanda aux autres de s’éloigner. Une fois ceux-ci à bonne distance, il déploya sa pleine puissance. Son énergie était impressionnante, elle dégageait un souffle qui emportait tout sur son passage. L’androïde peinait à se tenir debout. Krilin et les enfants faillirent eux aussi être emportés. Sangoten et Trunks étaient eux-mêmes étonnés. Sangohan était clairement plus puissant que Gotenks. Pourtant, durant l’entrainement, ils étaient de force égale. Sangohan le surpassait parfois, mais lors des derniers mois, Gotenks avait clairement le dessus. Sangohan aurait-il dissimulé sa véritable force durant cette période ?

***

Les deux super saiyan blue étaient maintenant aux prises avec N°21. Malgré leurs pouvoirs, le cyborg, qui avait absorbé et assimilé le pouvoir des dieux et se nourrissait d’un afflux d’énergie Genki en continu, avait le dessus. Il faut dire que les deux saiyan n’étaient absolument pas coordonnés. C’était plutôt comme s’ils affrontaient le cyborg tour à tour, l’un prenant le relai dès que l’autre perdait sa joute. Ils devaient faire équipe, ils le savaient au fond d’eux. L’androïde les surpassait sans cesse au corps à corps. Et lorsque leurs attaques étaient sur le point de l’atteindre, il se volatilisait, soit partiellement, soit totalement, pour se reconstituer aussi tôt et prendre le dessus. C’était un peu comme combattre un nuage de poussière. Mais aucun des deux n’arrivait à accepter l’aide de l’autre pour le moment. Chacun voulait prouver qu’il était capable de battre l’androïde seul. Leurs forces s’épuisaient progressivement, la supériorité de l’androïde s’affirmait au fil des minutes qui s’écoulaient. La situation devenait de plus en plus critique.

***

Sangohan s’élança vers N°12. Il lui asséna une série de coups de poings dans l’estomac, face à laquelle l’androïde n’eut pas le temps de réagir. Au moment de lui asséner le dernier coup, cette fois-ci au visage, Sangohan se retint brusquement. L’enfant avait un visage extrêmement triste, plein de remords et de culpabilité. Sangohan savait qu’il s’agissait d’un coup de bluff de la part de l’androïde. Mais il n’avait pu s’empêcher de retenir son coup. C’était comme s’il frappait son propre enfant. Il ne pouvait pas s’y résoudre. L’androïde en profita, le frappant violemment au foie. Sangohan fut soulevé par le coup de quelques centimètres, ses pieds ne touchaient plus terre. Puis l’androïde le repoussa d’un violent coup de pied. Sangohan repris ses esprit. Il n’était pas blessé. N°12 avait un punch de moustique. Evidemment, s’il ne trouvait pas le moyen de le vaincre, à la longue, sa résistance allait s’épuiser, et les coups de l’androïde se feraient davantage ressentir. Mais pour le moment, tout allait bien. Il se remit donc en garde, prêt à reprendre le combat.

***

L’androïde N°21 dominait à présent largement nos deux héros. Chacun de leurs assauts se soldait par un échec. Sangoku s’y résolut finalement :
- « Vegeta, nous sommes surpassés. En continuant comme ça, nous n’avons aucune chance. Nous n’avons pas le choix. Nous devons faire équipe ! »
- « Il n’en est pas question Kakarotto ! » répondit le prince saiyan, énervé. « Si tu fatigues, vas donc te reposer ! De mon côté, je suis en pleine forme ! Je pourrais continuer comme ça pendant des heures ! »
Sangoku ne répondit pas. Impossible de le raisonner Vegeta lorsqu’il est dans cet état. Il continua le combat comme si de rien était. Il ne pouvait le laisser affronter le cyborg seul. Son ami n’aurait aucune chance, et lui non plus. Il fallait juste attendre que Vegeta constate l’échec de sa stratégie et se résolve de lui-même à travailler en équipe.
4 ou 5 assauts plus tard, le cyborg envoya une violente décharge d’énergie à Sangoku, qui le sonna durant quelques secondes. Il se précipita ensuite vers Vegeta, le mettant a genoux d’un violant coup de point et préparant une boule d’énergie extrêmement concentrée, pointée en direction de son visage. Sangoku se téléporta instantanément, repoussant le cyborg à plusieurs mètres, ce qui annula son attaque. Il se tenait maintenant en garde face à lui. Vegeta se releva doucement, et se mit en garde à son tour.
- « Bon, très bien, tu as gagné, Kakarotto ! »
- « Que dis-tu, Vegeta ? »
- « Nous allons faire équipe ! Mais attention, c’est moi qui mène le jeu, et tu n’as pas intérêt à te mettre dans mes pattes ! »
Sangoku préféra ne pas répondre et acquiescer.
Les deux saiyan foncèrent alors sur le cyborg. Le combat prit immédiatement une autre tournure. Leur coordination était parfaite. Après leurs longues années de combat et l’entrainement de Whis, ils se connaissaient par cœur, et pouvaient anticiper les mouvements de l’autre. N°21 était cette fois-ci dépassé. Il n’arrivait plus à contenir leurs attaques et à riposter efficacement. Il parvenait tout juste à esquiver ou à se protéger. Il avait à peine le temps de se décomposer pour éviter leurs coups. Il ne parvenait plus non plus à collecter de l’énergie Genki. A ce rythme, il allait se vider de sa force, et les saiyan risquaient de lui causer de sérieux dommages. Il voulait réagir, mais cette fois-ci, il était pris au piège, totalement à la merci de nos deux héros. La victoire était-elle proche ?