Sykia tome 3 : la planète Vegeta chap 26

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Mer Fév 08, 2017 20:46

Comme quoi vos remarques sur la petitesse de mes chapitres actuels ont un écho, en effet, sous la présentation actuelle, les 4/5/6 sot fusionnables.
(en version Word, les 5 et 6 le seront dans pas longtemps, mais j'ai flemme de changer le chiffre à chaque page... XD )
Et pur le coup, les chapitres 32 et 33 sont aussi fusionnés.
Mais comme j'ai, grâce à ce forum (dont certains sujets m'ont donné des idées, et je ne parle pas des fanfics !), rajouté à la correction près de 2000 mots, un chapitre a été fractionné, j'ai donc toujours officiellement 33 chapitres... ;p

Masenko a écrit:perso j'ai assumé mon affection pour DB à la rediffusion "tiens c'est bizarre, j'aimais pas y'a 2-3 ans mais je connais l'histoire par coeur... Bizaaaarre.... 8-) "

XD
Ca me rappelle du "nan mais de toute façon, j'aime pas, c'est pour les gamins" suivi d'un "mais faut dire que..." Et hop qu'on te sort un extrait avec analyse détaillée des évènements qui renvoient à ce qui a été dit plus tôt dans la saga... ^^

J'aime bien les réactions de la mère de Xavier, je la trouve bien "maman" dans le bon sens du terme héhé

Tu veux dire qu'on sent presque le vécu ? *auréole*
Ca me fait plaisir que tu dises ça, parce que j'ai beaucoup de mal avec les personnages de "mères"... ^^'
Généralement, en jeu de rôle, les mères de mes personnages sont soit mortes, soit des "je men foutiste", mères démissionnaires...


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-7-




Les deux jeunes gens étaient médusés. L’instant d’avant ils étaient en bas de l’escalier de la salle à manger, dans la maison de Xavier, et maintenant ils étaient au milieu de nulle part. Le même nulle part que la dernière fois, constata très vite Joanna avec angoisse.
« Viens vite, Xavier ! » lui murmura-t-elle en l’attrapant. « Il faut partir très vite ! Et très loin ! »
L’adolescent, déboussolé, préféra obtempérer sans poser de question. Mais le duo n’avait pas fait deux pas que le monstre apparut devant eux, à quelques mètres.
« Te revoilà donc, » dit-il joyeusement de sa voix glaciale. « Tu es coriace. Et tu m’as ramené un petit copain. C’est très gentil à toi de penser à m’occuper, je commençais justement à m’ennuyer. »

Joanna serra la main de Xavier, tremblante.
« Je vous connais. Vous êtes Cell, » lui répondit-elle avec une audace insoupçonnée.
« En effet, » répondit le monstre, nullement impressionné.
« Je voudrais savoir : quand sommes-nous ? »
La question interpella la créature verte. « Comment cela ?
-C’est quelle période ? » Insista Joanna tout en respirant profondément et lentement pour tenter de contrôler sa peur. Il fallait absolument le faire parler. Le faire parler le plus longtemps possible pour tenter de trouver une solution, un moyen de fuir.
« Je ne comprends rien à ce que tu me racontes, et tu commences sérieusement à m’aga…
-Vous avez absorbé les deux Cyborgs et donc vous avez dû battre Vegeta et Trunks, » l’interrompit-elle. « Qu’avez-vous fait après ?
-Les Cyborgs ? De quoi parles-tu ? »
Joanna pâlit. Cell ne connaissait pas les Cyborgs ? « C-17 et C-18… » Dit-elle d’une voix tremblante.
« Haa, » fit le monstre en plissant les yeux. « N°17 et n°18… Comment es-tu au courant pour eux ? » La curiosité de Cell était piquée. « Tu connais Vegeta ? »

Le stress permit à la jeune fille de se remémorer des détails de l’épisode du jour. « Quand vous avez battu Trunks, vous lui avez laissé la vie sauve. Vous lui aviez dit que vous les contacteriez tous par les médias. C’est fait ?
-C’est fait.
-Qu’avez-vous dit, exactement ? » Continua-t-elle d’interroger, boostée par l’adrénaline.
« Tu ne regardes donc jamais la télé ? Tu es bizarre, à poser toutes ces questions ennuyeuses ! Mais pour ta gouverne, sache que j’ai invité tous ceux qui le veulent à se présenter à un tournoi dont je serai le seul et unique adversaire. Combats à mort, tous les coups sont permis. L’enjeu est la survie de la terre. Cela aura lieu dans quatre jours.
-Ce n’est pas encore passé ? » S’étonna la jeune fille.
« Super, » se réjouit Xavier qui commençait à se remettre un peu du choc, en voyant Joanna faire face au monstre. « On va pouvoir rencontrer Sangoku… N’est-ce-pas, Joanna ? » Pour lui, tout ceci ne devait être qu’un rêve. Ou un cauchemar.

« Minute, tous les deux, » intervint Cell en souriant d’anticipation. « Je n’ai jamais dit que je vous laisserai partir, ou même vivre. » Sur ces mots, il tendit un bras vers le duo et envoya une petite boule lumineuse sur Xavier. Le temps de comprendre ce qui se passait, l’adolescent volait déjà quelques mètres derrière et atterrissait brutalement hors du ring. Le choc lui fit perdre connaissance.
« Xavier ! » Hurla Joanna avec un temps de retard qui amusa grandement le monstre. Elle courut rejoindre le garçon allongé sur la terre battue. Un de ses bras formait un angle anormal.
« Xavier, réveille-toi, je t’en supplie ! Réveille-toi ! Ne me laisse pas seule, ne meurs pas ! Je t’aime ! Je t’aime trop pour te perdre ! Je t’en supplie ! Ouvre les yeux !
-Quelle touchante déclaration, » fit la voix de Cell qui s’était approché. « Ne t’en fais pas, tu vas vite le rejoindre. »

Joanna se releva, les yeux voilés par la rage qui l’avait envahie, chassant toute once de peur de son être. Jamais elle n’avait éprouvé de colère ni de rancune face à ce destin qui semblait aimer à la faire souffrir depuis qu’elle était entrée au collège. Elle avait toujours tout intériorisé, ne montrant que de l’indifférence lorsque ses camarades les brimaient, elle et son amie, et lorsque la prof de français s’acharnait sur elles de façon aussi injuste ; elle avait à peine pleuré le départ de son amie du collège ; elle avait encaissé la charitable pitié de ses camarades en s’aplatissant de reconnaissance, puis le désintérêt total de sa classe actuelle en pleurant, le soir, dans son lit.
Mais là, quelque chose en elle venait de se briser, la digue de l’indifférence venait de céder et toute la colère étouffée, toute la rage refoulée venait de l’envahir d’un coup.
« Tu vas le payer. »
Un propos aussi présomptueux tira un nouveau sourire au monstre qui s’avançait tranquillement.
Et tout se passa très vite. Même Cell fut pris au dépourvu. Joanna disparut.
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Ven Fév 10, 2017 20:04

Je lis planète errante, m'kay. *-*
Je lis qu'il y aura masse de saiyens, m'kay, m'kay. *__*
Imbriquer le monde réel de la réalité véritable, et celui de DB. M'kay, m'kay, m'kay. °0°

Jusqu'ici, je dis : sur le papier j'achète. Totalement.
Et vu que j'ai lu les 7 chapitres (notamment le 4e :p) je continue de penser que je vais bien aimer cette fic, malgré la romance qui semble se profiler et semble être le nerf de Sykia. Je n'ai rien contre les histoires traitant de romance, mais je suis plus frileux en la matière :p

CELAAAAA DIIIIIT...

Des fics plus ou moins fleur bleue, j'en ai lues sur ce forum, et j'ai bien été forcé de réviser mes craintes les concernant, parce qu'elle déchirent, faut dire ce qui est. Jusqu'ici ta fic coule son bain dans ce sillage, donc je suis encore là :mrgreen:

Ton style est très bon, et me donnera à lui seul tout l'allant nécessaire pour continuer à lire en attendant de mieux cerner les enjeux et le projet derrière cette histoire ^^. Je ferai un commentaire plus construit à ce moment-là 8D

Bonne chance pour la suite des opérations ! °0°
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Sam Fév 11, 2017 1:17

Yohooo-murah ! \^__^/

omurah a écrit:Je lis planète errante, m'kay. *-*

HA ?? °o°
A ce point ?

Je lis qu'il y aura masse de saiyens, m'kay, m'kay. *__*

Je sais rester classique.
Saiyens PAWAAA !

Imbriquer le monde réel de la réalité véritable, et celui de DB. M'kay, m'kay, m'kay. °0°

Ca, c'est la partie où je perds du monde, généralement ! XD
Mais je suis heureuse de te voir enfin assumer ton amûûûr du crossreality au grand jour ! XD

Jusqu'ici, je dis : sur le papier j'achète. Totalement.

Je connais désormais la joie de ceux qui sont nominés aux Oscars, et l'angoisse qui en découle jusqu'à l'annonce des résultats finaux... XD

Et vu que j'ai lu les 7 chapitres (notamment le 4e :p)

hinhinhinhin <3

je continue de penser que je vais bien aimer cette fic, malgré la romance qui semble se profiler et semble être le nerf de Sykia. Je n'ai rien contre les histoires traitant de romance, mais je suis plus frileux en la matière :p

Tu vas rire, mais maintenant, la romance, je dis "ouais, mais à petite dose"...

CELAAAAA DIIIIIT...

HIIIIiiiiii.... *peur*

Jusqu'ici ta fic coule son bain dans ce sillage, donc je suis encore là :mrgreen:

/me imagine une moi à côté de sa baignoire, qui ouvre le robinet. La baignoire se remplit.
/me percute sur "ce sillage"... La baignoire avance désormais derrière une forme rappelant un paquebot, avec comme système de propulsion le robinet qui tire l'eau de devant la baignoire et la vire en suivant par la bonde.
/me se dit qu'elle ferait mieux d'aller se coucher plutôt que de répondre à cette heure-ci.

Ton style est très bon, et me donnera à lui seul tout l'allant nécessaire pour continuer à lire

Je n'ai pas intérêt à me relâcher !! è__éP

en attendant de mieux cerner les enjeux et le projet derrière cette histoire ^^. Je ferai un commentaire plus construit à ce moment-là 8D

Il faut un enjeu et un projet ? °__°

Bonne chance pour la suite des opérations ! °0°

*salue en transpirant* (on parle d'une fic d'ado, quand même, pour la base...)
J'ai peut-être quand même un fil conducteur, faute de mieux...


Bon, après m'être perdue (et l'être encore, en écrivant ces lignes) sur le tchat au lieu de commencer à corriger et réarranger les premiers chapitres du tome 2 (qui ont besoin d'une grosse révision, car en fait j'ai laissé tomber ce que j'avais écrit à l'époque, et donc là j'ai du tout neuf, du premier jet, du réfléchi-en-écrivant, et c'est beaucoup plus bancal... :/ ), je tente de poster un nouveau chapitre... @__@

Une énorme merci à tous mes lecteurs silencieux ! <3
Je sais que vous êtes là, à mon compteur de vues qui augmente...
(ou merci à toi qui passe 40 fois sur mon sujet chaque jour ?)

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-8-


Joanna mit quelques secondes à réaliser quel geste inconsidéré elle venait de faire. Elle s’était jetée sur Cell avec l’intention de lui faire du mal. Elle prit conscience d’une étrange démangeaison au bras gauche, une sensation qui s’était emparée de son membre au moment où la rage l’avait envahie, mais tout comme sa colère retombait, la sensation disparaissait. Et son poing droit avait frappé un mur. Ou plutôt le corps de la créature, qui était au moins aussi dur qu’un mur.
Elle ramena son poing meurtri contre elle en gémissant doucement de douleur, puis leva les yeux vers le visage du monstre. Son expression était encore plus terrifiante qu’auparavant. Il était… Réjoui. Et la lueur de convoitise dans son regard n’échappa pas à la jeune fille qui gémit de nouveau, mais de crainte.

« Je suis agréablement surpris, » lui dit l’insectoïde. « Non seulement tu t’avères être résistante, mais en plus tu as quelque chose de particulier…
-Ah ? Euh… Merci… » Joanna n’était pas sûre que tous ces compliments fussent de bon augure pour autant.
« Sais-tu que j’allais te rendre ton coup ? » Continua Cell, comme pour faire la conversation. « Mais à ce moment-là, j’ai eu une sensation étrange. Il se trouve que je l’ai déjà ressentie lorsque je t’ai frappée la première fois. » Il attrapa la jeune fille à la gorge et la souleva. Joanna, suffocant, essaya de griffer la main puissante comme un étau et de donner des coups de pieds désordonnés. Et aussi brutalement qu’il l’avait prise il la relâcha et attendit qu’elle ait repris son souffle pour continuer. « Oui, cette sensation, encore une fois… Il semblerait que tu me connaisses, et donc tu dois savoir que je n’ai aucun scrupule à frapper. J’ai même plaisir à tuer et faire souffrir. Toi, tu es un misérable petit vermisseau sans force que je peux écraser d’un regard. Si je ne me contrôle pas, je peux te tuer juste en t’effleurant… » Il vit la peur dans le regard de sa proie, et en tira un grand plaisir. « Mais il se passe quelque chose de contrariant, quand je joue avec toi. Je suis obligé de t’épargner. Et crois-moi, ça ne me plaît pas du tout.
-C-comment ça ? » Réussit à demander Joanna.
« A l’instant, j’avais envie de voir quelle pression de mes doigts serait suffisante pour séparer ta tête de ton corps, mais cette sensation m’empêche d’aller jusqu’au bout. Il semblerait que je sois incapable de te tuer, et ça ne me plaît pas. »

Joanna n’en revenait pas. Cell était vraiment en train de lui dire qu’il ne pouvait pas la tuer ? Quelle nouvelle ruse était-ce là ? Comme il avait pris plaisir à longuement le lui rappeler, elle était inoffensive, et complètement à sa merci, sans aucun espoir de pouvoir lui échapper.
« Tu peux me croire, je suis incapable de te tuer. J’ai l’impression que cela me tuerait aussi. Non, je ne te mens pas, » continua le monstre avec délectation. « Mais j’ai trouvé une solution à ce petit problème… Je pourrai te torturer encore et encore, jusqu’à ce que tu baignes dans la folie la plus totale et, qui sait ? Que tu mettes fin à tes jours ? Ce ne serait pas moi qui te tuerais, je pense que ça ne me porterait pas préjudice. »
La jeune fille était atterrée. Cell s’agenouilla pour prendre son visage dans une main et la forcer à le regarder droit dans les yeux. « Et nous nous amuserons ainsi après le tournoi. Parce que je veux que tu assistes à mon éclatante victoire. Je veux que tu espères, durant les quatre prochains jours, que tu rencontres cette troupe d’imbéciles que vous sembliez si impatients de rencontrer, ton copain et toi. Je veux que tu les vois mourir les uns après les autres, de ma main, et que tous tes vains espoirs s’envolent avec leurs âmes. Je veux te voir hurler de désespoir, puisque je ne peux te tuer. Je veux te voir sombrer dans la folie et te donner la mort. Je veux te tuer avec ta propre main. »
Des larmes coulèrent sur le visage de Joanna. Ses lèvres bougeaient, mais aucun son ne sortait.
« Ne me dis pas que tu perds déjà la tête, mon enfant, » susurra le monstre en se repaissant du désespoir qui baignait les yeux noisette.
« Vous ne… Pourrez… Jamais gagner… » Réussit-elle à murmurer.
Cell la repoussa, piqué au vif, puis se releva et éclata de rire. « Oui, c’est cela ! Espère ! Espère puis désespère ! Je les écraserai tous ! »



Un hurlement de douleur interrompit leur face à face malsain. Xavier venait de s’éveiller à son inconfortable situation.
Joanna se précipita vers lui. « Xavier ! Je suis là !
-J’ai mal ! Putain, que j’ai mal !!
-Oh, Xavier, je suis désolée ! Tout ça, c’est de ma faute ! Je n’ai pas réussi à te protég…
-Je m’en fous ! J’ai mal au bras !! »
Joanna n’osait pas le toucher, ne sachant pas ce qu’il fallait faire dans un cas pareil. Elle regarda autour d’elle en quête d’une aide providentielle, mais il n’y avait que Cell, uniquement lui.
Il s’approcha avec un air faussement ennuyé. « Il souffre, » constata-t-il. « Le pauvre, il est finalement plus fragile que toi…
-S’il vous plaît, Cell, emmenez-le à un hôpital… Je ferai ce que vous voudrez… » Supplia la jeune fille.
« C’est d’accord. Je vais l’aider, » fit le monstre avec un sourire doucereux. «Lui, je peux le tuer sans problème. Je vais abréger ses souffrances. »
Cette expression, sur son visage… Cell l’adorait de plus en plus. La peur et le désespoir seyaient tellement bien à la jeune fille, ça en devenait presque une drogue. Il leva le pied suffisamment lentement pour qu’elle suive bien l’action, et le lança vers la tête de l’adolescent comme s’il voulait taper dans un ballon. Mais son pied rencontra le dos de Joanna qui s’était jetée sur son ami pour le protéger, et tous trois disparurent de ce monde.
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Ginji le Dim Fév 12, 2017 14:57

Hey !
Bon, vu que j'ai un peu participé à la conversation du fameux cross-reality, je me suis motivé pour lire un peu tout ça.
Alors, déjà, j'ai édité ton premier post niveau de ton sommaire, c'est plus clair comme ça, nan ? :D

Chapitre 1 :
Super Nintendo ♥
J'aime bien ton style d'écriture. Tu disais qu'il y avait beaucoup de détails, je trouve pas qu'il y en ait trop, pour le coup, donc c'est bieng.
Un début intrigant, en tout cas.
J'ai toujours beaucoup aimé la narration à la première personne, aussi. C'est plus difficile pour la description d'actions, je trouve, mais bien mieux pour développer les pensées et sentiments des personnages, c'est cool. ^^
Pardon, je vais te décevoir, car je passe à la 3e personne dès le chapitre 2, une façon de marquer la séparation de ma ligne temporelle... (en vrai, je n'ai jamais bougé quand monsieur X s'énervait... 'x' )
Pardon, pardon...

Spoiler
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Chapitre 2 :
Ah ah, le bon Cell. Ca aurait pu être pire, ça aurait pu ... Euh .. Ouais, nan, ça serait compliqué de faire pire.
Ton personnage va devenir la nouvelle Satan *o*
Bon, c'est un peu court comme chapitre. Certains aiment, perso je suis pas contre, mais seulement s'ils arrivent assez rapidement, histoire d'en avoir assez. ^^
Donc j'ai pris comme solution de poster souvent...

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Chapitre 3 :
Tu t’es jetée sur mon coude

"Monsieur le juge, c'est pas ma faute, c'est lui qui s'est mis sur le chemin de cette innocente balle !"
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Je m'attendais pas à ce qu'on retourne dans le vrai monde, tiens. Généralement, une fois le switch effectué, on y reste. Intéressant.
Bah, il fallait obligatoirement qu'une fois de l'autre côté, j... Elle y reste ? 'o'

Nan. Je dirais surtout que rester dans ce monde permet de mieux le présenter, le développer, tiser des liens avec les protagonistes de l'univers étranger et y donner une vraie place au héros/héroïne de l'histoire. C'est plus facile de le faire si le personnage y reste (qui est du coup notre lien vers le monde présenté) que si sa présence est diffuse.
Après, là, on connait déjà l'univers et j'imagine que sa présence sera plus importante dans la suite pour y avoir plus d'interactions. Donc je pense pas que ça pose problème.


Chapitre 4 :
Je pensais qu'inconscience/rêve allait égaler un petit voyage express, mais c'est pas le cas, je trouve ça cool, mine de rien, que ce soit pas si facile. ^^


Chapitre 5 :
Eh eh. Heureusement qu'elle n'est pas tombée sur sa version "grosse" sur le point d'exploser, ou celle qui vomit C-18, ça aurait été beaucoup moins sexy et effrayant. Image
Lucile, Amour et Rock’n Roll

...


Chapitre 6 :
Double-poster pour les fanfics, c'est autorisé, je crois ?

Ewi !
« Quand je dis que toutes ces japoniaiseries vous pourrissent la cervelle !

Aaaaaah, cette phrase ... La fameuse. Genre je l'entends encore aujourd'hui, pour dire. Elle est merveilleuse. Image
Disparition, encore. C'est lui qui la tp, peut-être. D=


Chapitre 7 :
Bon, je pense que l'ami Xavier aurait du se faire one-shot par Cell. A la base, je me suis dis qu'il s'amusait avec eux, sans les tuer. Puis :
« Ne t’en fais pas, tu vas vite le rejoindre. »

Donc j'imagine qu'il a frappé pour tuer, quand même. C'est surprenant. ^^
Bon, après, j'ai pas la suite, peut-être qu'il est mort à 2000%.


Chapitre 8 :
-Ah ? Euh… Merci… »

Spoiler
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Ca m'a fait marrer, j'ai imaginé un Chopper qui se tortille de partout quand ses ennemis le complimente.
Woaaaaaaaaw ! C'est le chapitre des retournements de situations et des éléments scénaristiques importants !
Cell peut pas tuer l'héroïne, sans doute parce que cette version de son monde vient de son imagination ... Mais en même temps, elle connaissait pas Cell avant, donc la suite de l'histoire et le Cell Game ... Je suis intriguééééééé !
Et le passage dans le monde réel avec Cell, vont être surprit, la famille du Xavier en voyant Cell squatter leur salon. Image
Très intéressant comme décision. ^^
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Dim Fév 12, 2017 15:41

Heika a écrit:Tu vas rire, mais maintenant, la romance, je dis "ouais, mais à petite dose"...

Ah bah alors que demande le peuple ! :D

Heika a écrit:/me imagine une moi à côté de sa baignoire, qui ouvre le robinet. La baignoire se remplit.
/me percute sur "ce sillage"... La baignoire avance désormais derrière une forme rappelant un paquebot, avec comme système de propulsion le robinet qui tire l'eau de devant la baignoire et la vire en suivant par la bonde.
/me se dit qu'elle ferait mieux d'aller se coucher plutôt que de répondre à cette heure-ci.

Max, je crois qu'on a trouvé notre maître(sse) :o
#private_joke

Heika a écrit:Il faut un enjeu et un projet ? °__°

À priori, mais tu peux y aller au talent aussi ! 8D

Chapitre 8 : ça décolle au niveau de l'intrigue !
Cell qui se retrouve dans le monde réel, je l'avais pas vu venir ! Excellent !
Joli souci de la mise en scène tout le long du chapitre, ça se lit tout seul et c'est très agréable ^^
Seul bémol, je trouve que Cell ne s'intéresse pas assez aux questions "qui est-elle ?" et "d'où vient-elle", à moins que quelque chose m'ait échappé 8D

En tout cas, du très bon boulot jusqu'ici, me gusta !

Ginji a écrit:peut-être qu'il est mort à 2000%.

Bowdel jerry :lol:
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Ginji le Dim Fév 12, 2017 16:12

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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Dim Fév 12, 2017 19:22

Raiponce à Ginji (même s'il préfère Stein's Gate)
Spoiler
Ginji a écrit:Hey !

Waiiiy !! \^o^/

Bon, vu que j'ai un peu participé à la conversation du fameux cross-reality, je me suis motivé pour lire un peu tout ça.

J'ai oublié de prendre des notes, d'ailleurs, alors qu'il y avait des points super intéressants !! T__T

Alors, déjà, j'ai édité ton premier post niveau de ton sommaire, c'est plus clair comme ça, nan ? :D

Merciiii !! *o*
Tel que j'avais mis au départ, c'est parce que je n'ai jamais compris comment on fait pour renvoyer directement à un message, comme tu l'as fait. C'est mer-veil-leux. <3

Chapitre 1 :
Super Nintendo ♥

Ah, bah, POWA, quoi. <3

J'aime bien ton style d'écriture. Tu disais qu'il y avait beaucoup de détails, je trouve pas qu'il y en ait trop, pour le coup, donc c'est bieng.

Merciii ! <3 J'ai appris à faire dans la concision, parce que c'est vrai que j'ai un peu tendance à m'éparpiller, sinon... :/

Un début intrigant, en tout cas.

Surtout dans le sens "mais c'est quoi le rapport avec DB ??" XD

J'ai toujours beaucoup aimé la narration à la première personne, aussi.

C'est bien, mais c'est aussi un peu handicapant quand on prend le narrateur en grippe... XD

C'est plus difficile pour la description d'actions, je trouve,

Surtout si le narrateur ne comprend pas ce qui lui arrive... :/ Un point de vue extérieur est nettement plus pratique, car on s'en fiche que le protagoniste n'ait pas tout suivi, tant que le lecteur si.

mais bien mieux pour développer les pensées et sentiments des personnages, c'est cool. ^^

Oui, avec un bémol : dans une narration à la première personne, -et je ne parle pas là d’encarts spéciaux dans un ouvrage normalement à la 3e personne- les seuls sentiments et pensées développés sont ceux du narrateur. On a donc la psychologie approfondie d'une seule et unique personne. Je ne dis pas pour autant que c'est une tare ou un handicap.
Par contre, là où on peut perdre un peu de richesse, c'est dans la description de l'environnement...
Pour prendre un exemple : Harry Potter aurait pu être un récit à la première personne. Mais ça aurait été plus difficile de parler de choses anodines qui ont au final une importance que de les mentionner dans un récit à la troisième personne. Je pense à un passage dans le 6e livre, où Harry était parti boire un verre dans le village à côté de l'école : il aurait été plus difficile -et surtout plus lourd- de parler des deux filles qui sont sorties des toilettes avec un paquet suspect avec un point de vue interne qu'à la 3e personne.


Chapitre 2 :
Ah ah, le bon Cell.

"Bon" Cell. "BON" Cell. ............

Ca aurait pu être pire, ça aurait pu ... Euh .. Ouais, nan, ça serait compliqué de faire pire.

Le souci des autres, c'est qu'il est rare de les voir désœuvrés. Là, Cell, il n'avait rien d'autre à faire.
Pis il est joueur, le Cell... Très très joueur...
Pis c'est de lui dont j'ai rêvé, et pas de Freezer ou qui que ce soit d'autre.
Pis avec les autres, il n'y a pas Trunks.

Ton personnage va devenir la nouvelle Satan *o*

NAOOOOOOOOOOON !!! Je ne veux pas de mouuuuuuuustaaaaaaaacheuuuuuh !! T^T

Bon, c'est un peu court comme chapitre. Certains aiment, perso je suis pas contre, mais seulement s'ils arrivent assez rapidement, histoire d'en avoir assez. ^^

J'ai pris note. ^^

Chapitre 3 :
Tu t’es jetée sur mon coude

"Monsieur le juge, c'est pas ma faute, c'est lui qui s'est mis sur le chemin de cette innocente balle !"

XD

Je m'attendais pas à ce qu'on retourne dans le vrai monde, tiens. Généralement, une fois le switch effectué, on y reste. Intéressant.

Comme dit plus haut à je ne sais plus qui *flemme de chercher inside*, un seul départ signifie trop à mes yeux un seul retour, et basta, c'est bouclé, zi end, vis ta vie, arrête de rêver. Nope.
Partir pour de bon... Non plus.
C'est mon combat actuel : prouver que l'on peut être ici et ailleurs en même temps, que l'on peut être responsable et enfantin à la fois.
Et j'arrête là mon analyse psychologique, il y a d'autres choses à lire et é répondre XD

Bah, il fallait obligatoirement qu'une fois de l'autre côté, j... Elle y reste ? 'o'

Nan. Je dirais surtout que rester dans ce monde permet de mieux le présenter, le développer, tiser des liens avec les protagonistes de l'univers étranger et y donner une vraie place au héros/héroïne de l'histoire. C'est plus facile de le faire si le personnage y reste (qui est du coup notre lien vers le monde présenté) que si sa présence est diffuse.
Après, là, on connait déjà l'univers et j'imagine que sa présence sera plus importante dans la suite pour y avoir plus d'interactions. Donc je pense pas que ça pose problème.

Avec un univers connu ou inconnu, une telle façon de faire, à mes yeux, permet de :
*faire découvrir progressivement l'autre monde
*mettre plus en place le cadre du monde présent du protagoniste (parce que "notre monde" est en fait l'amalgame de divers petits mondes...)
*mettre éventuellement en exergue les différences et/ou les similitudes des deux mondes, mais là je parle d'un bon écrivain, pas de moi ^^
*et un dernier point auquel j'ai pensé en commençant à écrire ce morceau de réponse et que j'ai oublié.
Quel sérieux, vous avez vu ?

Chapitre 4 :
Je pensais qu'inconscience/rêve allait égaler un petit voyage express, mais c'est pas le cas, je trouve ça cool, mine de rien, que ce soit pas si facile. ^^

Ho, ho, hooo...
Qu'il ne s'agissait que d'un rêve, le retour ?
*poke la fic Trois Petites Secondes d'Omurah*

Chapitre 5 :
Eh eh. Heureusement qu'elle n'est pas tombée sur sa version "grosse" sur le point d'exploser, ou celle qui vomit C-18, ça aurait été beaucoup moins sexy et effrayant.

Mon côté Diva te répond que surtout, SURTOUT !! Il n'aurait jamais eu le temps de s'intéresser à moi. Mf.

Lucile, Amour et Rock’n Roll

...

Ouais, je regardais.
Ouais, juste pour le chat. <3
J'assume. ^^
En fait je zappais quand même très souvent.

Chapitre 6 :
« Quand je dis que toutes ces japoniaiseries vous pourrissent la cervelle !

Aaaaaah, cette phrase ... La fameuse. Genre je l'entends encore aujourd'hui, pour dire. Elle est merveilleuse. Image

Les ados qui passent par ici, vous y avez aussi droit ?
Parce que nous, dans les années '90, c'était LE mot à la mode chez les "bons" parents.
Pas les miens, ma mère suivait DB avec nous... ^__^ <3 Et elle jouait aussi aux jeux vidéos...

Disparition, encore. C'est lui qui la tp, peut-être. D=

Qu'est-ce-qui/que/quoi, hein ? :D

Chapitre 7 :
Bon, je pense que l'ami Xavier aurait du se faire one-shot par Cell. A la base, je me suis dis qu'il s'amusait avec eux, sans les tuer

Vi, vi, il a fait exprès de ne pas le one-shot.

Puis :
« Ne t’en fais pas, tu vas vite le rejoindre. »

Donc j'imagine qu'il a frappé pour tuer, quand même. C'est surprenant. ^^
Bon, après, j'ai pas la suite, peut-être qu'il est mort à 2000%.

Comme expliqué dans le chapitre suivant, Cell a eu une drôle de réaction avec cette fille. Il ne sait pas si il aura les mêmes réactions avec le garçon qu'avec la fille, alors on teste en y allant "progressivement". Mais comme on sait déjà ce que la fille fait, on la garde pour après, quoi qu'il arrive. Là, il ne pensait pas être totalement incapable de la tuer, donc on se débarrasse du garçon, et après on envoie la fille le rejoindre.
Désolée, Xavier, c'est aussi pour ça que t'as dégusté en premier. ;)

Chapitre 8 :
Ca m'a fait marrer, j'ai imaginé un Chopper qui se tortille de partout quand ses ennemis le complimente.

OMG, je n'avais pas pensé être perçue comme ça !! XD
Je voyais plus un air "euh, il me joue quoi, là ?"

Woaaaaaaaaw ! C'est le chapitre des retournements de situations et des éléments scénaristiques importants !

BABABAAAAM !!! ^o^/

Cell peut pas tuer l'héroïne, sans doute parce que cette version de son monde vient de son imagination ... Mais en même temps, elle connaissait pas Cell avant, donc la suite de l'histoire et le Cell Game ... Je suis intriguééééééé !

J'ai donc réussiiiii ! ^-^v

Et le passage dans le monde réel avec Cell, vont être surprit, la famille du Xavier en voyant Cell squatter leur salon.

CF plus bas ! ^^

Merci beaucoup Ginji d'avoir pris la peine de venir lire mon sujet ! <3
Et El Psy Kongroo !

*snip le reste, j'ai oublié de le supprimer le premier coup ^^' *

En tout cas, du très bon boulot jusqu'ici, me gusta !

Mewciiii !! <3


Bon, je vous mets le chapitre 9 puis je tente de ne pas revenir sur le tchat pour plutôt me concentrer sur les premiers chapitres du tome 2. @__@

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-9-


Le chaos le plus total régnait dans la salle à manger où avaient disparus les deux jeunes.
La mère braillait au téléphone que son fils avait été enlevé par un monstre à apparence d’enfant, Lucile piaillait en boucle qu’ils avaient disparus et que c’était trop dingue, le père s’était mis à fouiller toutes les pièces en répétant encore et encore que c’était impossible, François tentait d’obtenir des informations de Gaël et Gaël restait là où il était, à fixer l’endroit où se tenaient sa sœur et son ami, trois minutes plus tôt, en murmurant comme un mantra « Ils vont revenir, ils vont vite revenir… »

Il sentit un léger souffle d’air, et vit un tas, au sol, dans lequel il reconnut les deux disparus.
« Ils sont là !! » Hurla-t-il de soulagement.
Son cri fut immédiatement repris par François : « Ils sont là ! Ils sont là !! »
Gaël prit sa sœur dans ses bras, lui tirant une exclamation de souffrance.
Xavier, lui fut pris par sa mère qui était limite hystérique de voir son fils inconscient et meurtri. Elle appela immédiatement les urgences quand elle vit l’angle que formait le bras cassé.
Le père prit la jeune fille aux épaules, lui arrachant un nouveau cri de douleur, et la secoua durement, sans s’inquiéter de la souffrance qu’il lui causait. « Maintenant tu vas nous raconter ce qui s’est passé, jeune fille ! » Mais avant d’avoir pu obtenir le moindre début de réponse, il fut bousculé par Gaël, furieux.
« Ne touchez pas à ma sœur !
-Alors c’est toi ? C’est toi qui as fait ça à mon fils ? Espèce de petite brute ! » L’accusa le père, incapable de trouver une autre explication.

Lucile pleurait, et François regardait la scène sans rien dire, de plus en plus mal à l’aise. Il fixait Joanna, qui fixait quelque chose derrière le père et son frère, mais il n’y avait rien… Et elle, elle semblait terrifiée, au point que la dispute se passant juste devant elle était comme inexistante. Il vit ses yeux exorbités bouger dans une direction, puis sa tête suivre un peu, comme si elle cherchait à suivre le mouvement d’un homme invisible sans en être vue, et il eut l’impression de voit un fauteuil bouger.
« Papa… » Essaya-t-il de dire.
La mère se mêla au conflit entre son époux et le frère de l’accusée, faisant monter la tension d’un cran.
Et les yeux de Joanna se tournèrent lentement vers l’autre côté de la pièce. Et elle tourna lentement la tête vers François, qui se sentit encore plus mal à l’aise. Il se mit à donner des coups d’œil frénétiques tout autour de lui, ayant l’impression désagréable que deux chaises avaient bougé, comme légèrement bousculées par quelqu’un qui s’approchait. « Papa… » Répéta-t-il plus fort.
Il se jeta comme un dément sur son père en hurlant lorsqu’une décoration explosa juste à côté de lui.

Le silence revint enfin, en dehors des pleurs de Lucile.
« Je l’ai ramené… Je n’ai pas fait exprès, » dit enfin Joanna, en fixant toujours le vide.
« … Tu parles de Xavier, c’est ça ? » Finit par demander son frère.
« Non… De Cell… »
Tous regardaient les yeux de la jeune fille qui fixaient le vide. Et ils réalisèrent qu’elle regardait quelque chose juste devant elle. Au milieu d’eux. A travers eux. Ils s’écartèrent tous précipitamment.
Et ils la virent décoller jusqu’à cogner le plafond, et rester de longues et pénibles secondes en l’air, la gorge compressée par une main invisible. Et elle s’affala par terre en toussant et haletant.
Gaël se précipita pour l’aider.

« Il ne peut pas me tuer, » réussit-elle à lui dire tout bas, le souffle court. « Il veut tous vous tuer. Il s’amuse. Ne bougez pas ! » Réussit-t-elle à crier à l’attention des autres qui se dirigeaient vers la porte d’entrée. « Sinon il va vous tuer ! »
La table décolla et alla s’écraser devant les fuyards, manquant de peu une tête. Ils se rassemblèrent autour du corps de Xavier, toujours plongé dans une bienheureuse inconscience depuis son retour dans ce monde-ci.
« P… Pourquoi on ne le voit pas ? » Réussit à demander Gaël alors que le silence régnait de nouveau. « Qu’est-ce-qui se passe ?
-Je ne sais pas… Il dit… Cell dit que… Qu’il n’est pas en phase avec ce monde… Il ne peut pas vous toucher… Mais il commence à pouvoir bouger les objets, à… » Une vitre explosa. « A interagir avec son environnement ! » Dit très vite Joanna sous la peur. « Il dit, il dit qu’il va réussir à vite se synchroniser avec ici et il pourra alors jouer ! Mais il n’y a personne, ici ! » S’indigna-t-elle à l’attention du monstre. « Il n’y a pas de Sangoku, de Vegeta ou de Petit-Cœur ! » La surprise et l’horreur se peignirent sur son visage tandis qu’elle écoutait la réponse, et elle baissa la tête, découragée. « Alors il prendra grand plaisir à tuer chaque être vivant, puis il détruira la Terre. Je dois le ramener là-bas.
-Comment tu vas faire ?
-Je ne sais pas… Je ne contrôle rien… » Se désola-t-elle.
Autour d’eux les objets bougeaient, volaient, explosaient.



La sonnette d’entrée retentit de façon frénétique, mais personne n’osa bouger pour aller voir qui était là. De toute façon la table de séjour était éclatée dans l’escalier qui y menait, bloquant l’accès.
La ou les personnes qui venaient d’arriver donnèrent du poing en criant sur la porte, car comme toute la cage d’escalier menant de l’entrée à la salle à manger était en verre, ils pouvaient voir une partie du grabuge, en plus d’une vitre explosée par l’arrivée de la table volante quelques minutes plus tôt.
Et les inconnus cessèrent leur raffut à la porte. Ils prirent le parti de découvrir ce qui se passait dans cette maison en grimpant la forte pente herbeuse qui menait à la terrasse de la salle à manger. Et par la baie vitrée, ils tombèrent sur une scène difficile à comprendre : les habitants étaient massés à l’entrée de la cuisine, et deux jeunes étaient au milieu de la pièce, face à un canapé en lévitation. Le canapé fila brusquement sur la zone de la porte d’entrée et un bruit de verre brisé retentit.



La peur paralysait totalement Joanna. Pourvu que les gens qui avaient sonné soient déjà partis, et qu’ils n’aient pas été écrasés sous le canapé… Elle venait peut-être de tuer des gens, de ne rien avoir fait. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, elle était la seule à pouvoir faire quelque chose, et elle restait là, impuissante, sans même essayer quoi que ce soit.
« Oh, il semblerait que nos invités soient sauf, » dit Cell en regardant la terrasse. « Je les ai manqués. »
Joanna se retourna et vit ses propres parents de l’autre côté de la baie vitrée. Son père donna du poing contre le carreau tout en tentant de forcer l’ouverture, inquiet.
Cell s’en approcha en se demandant à voix haute : « Et si je frappe la vitre, est-ce-que les éclats le blesseront ? A moins que la projection de ma force ne réussisse à faire exploser sa tête ?
-C’est mon papa… » Supplia Joanna.
« Oooh, alors je vais prendre encore plus de plaisir à éliminer celui qui est à l’origine d’une engeance aussi agaçante. » Et, un sourire plein de suffisance sur le visage, il tourna le dos à la jeune fille et il leva un bras en y rassemblant ses forces, pour pulvériser la vitre et ce qui se trouvait derrière.
Joanna se jeta sur lui et l’agrippa à la taille, en hurlant : « C’est mon père ! Touche pas à mon père !!! »
Cell la dégagea d’une pichenette qui la laissa évanouie sur le carrelage du ring. Ils étaient de nouveau dans son monde à lui.


Il y a deux/trois passages dont je ne suis pas totalement satisfaite, mais je n'ai pas encore trouvé le moyen de les rendre impeccables... Pardon...


Et si les choses s'étaient passées LÉGÈREMENT autrement ? (à revenir quand j'aurai retravaillé le site)

Encore une autre ligne temporelle ? (à revenir quand j'aurai retravaillé le site)
Dernière édition par Heika le Jeu Mars 16, 2023 20:53, édité 5 fois.
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Lun Fév 13, 2017 20:11

Cell dans la vie réelle.
Nerfé en mode Poltergeist.
J'ai le droit de trouver ça génial ou pas ?
C'est génial, bordel.
J'aime bien aussi le côté nerveux des allers-retours entre le monde réel et le monde de DB !
Pis je suis à 100% d'accord, la morale voulant qu'il faut grandir un jour et fermer la porte du pays des rêves, j'ai jamais compris, c'est naze xD
Sinon, j'ai pas encore compris quel est l'élément déclencheur des "transvasements" (Joanna qui perd connaissance ?) y'a un indice qui a dû m'échapper, faudra que je relise en diagonale les chapitres précédents :3
Du très bon boulot en tout cas, jusqu'ici :p
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar xela26 le Mar Fév 14, 2017 1:23

Cell dans la vie réelle c'était :shock: :shock:
J'aimerais vraiment pas me trouver face à lui, il est vraiment creepy! :mrgreen:

Bref, tes chapitres sont courts dynamiques et publiés assez fréquement. Pour l'instant j'accroche toujours et attends, comme Omurah, de savoir quel est le déclencheur de ce schmilblick. Et j'ai bien l'impression que Xavier va y passer ! :twisted:
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Mer Fév 15, 2017 16:39

omurah a écrit:Cell dans la vie réelle.
Nerfé en mode Poltergeist.
J'ai le droit de trouver ça génial ou pas ?
C'est génial, bordel.

*insert smiley fou -ou paniqué- qui court dans tous les sens* ^^

J'aime bien aussi le côté nerveux des allers-retours entre le monde réel et le monde de DB !

Tu tiens peut-être un début de réponse à ta propre question ? XD

Pis je suis à 100% d'accord, la morale voulant qu'il faut grandir un jour et fermer la porte du pays des rêves, j'ai jamais compris, c'est naze xD

C'est clair, namého. '__'

Sinon, j'ai pas encore compris quel est l'élément déclencheur des "transvasements" (Joanna qui perd connaissance ?) y'a un indice qui a dû m'échapper, faudra que je relise en diagonale les chapitres précédents :3

Pour Jojo (... Bizarre Adventure XD)'s travels, la théorie de l'inconscience ne tient pas : sur 5 voyages, on a :
*perte de connaissance pour les 1 et 2, ok
*restée consciente pour les 3 et 4 et 5 (puisqu'elle est mise K.O. une fois revenue sur le ring)
Et on ne peut pas non plus dire "quelqu'un d'inconscient", car :
*Joanna inconsciente lors des voyages 1 et 2, ok
*Xavier inconscient lors des voyages 4 et 5, ok
*personne d'inconscient lors du voyage 3
Votre opinion, agent Mulder ?

Du très bon boulot en tout cas, jusqu'ici :p

Merciiiiiiiii~i !! <3

xela26 a écrit:Cell dans la vie réelle c'était :shock: :shock:

/me prend une serviette pour éventer xela qui semble évanoui sous le choc
Quelqu'un aurait quelque chose de fort pour Xela ? Il semble pas très bien...
Pas une baffe, du rhum !!!

J'aimerais vraiment pas me trouver face à lui, il est vraiment creepy! :mrgreen:

C'est flippant, oui !! @__@
Même en mode spectral !!! X__x

Bref, tes chapitres sont courts dynamiques et publiés assez fréquemment.

Au moins y a-t-il le côté dynamique pour rattraper la taille... Comme quoi, c'est pas la taille qui compte, mais... Si vous me cherchez, je suis sortie.

Pour l'instant j'accroche toujours et attends, comme Omurah, de savoir quel est le déclencheur de ce schmilblick.

/me mode Troll : La réponse, dans le tome 18 !!

Et j'ai bien l'impression que Xavier va y passer ! :twisted:

Que de méchancetés envers ce pauvre adolescent si typique du genre, mal dans sa peau et qui se retrouve avec une amoureuse transie indésirable... Le monde est cruel !

C'est parti pour le chapitre 10 ! (et j'ai bien fait de vous écouter et de le fusionner avec le 11, ils vont très bien ensemble, finalement. ;) )

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-10-




Joanna se réveilla dans le noir le plus total, sur une surface dure et froide. Saisie de panique, elle se leva et se cogna contre un plafond de pierre. Elle tâtonna frénétiquement à la recherche d’une issue, mais elle ne put que constater qu’elle était enfermée dans une sorte de boîte de pierre. Elle hurla à l’aide. Une vive lumière lui blessa les yeux comme le dessus était enlevé.
« Ça suffit, tu me casses les oreilles ! » S’impatienta Cell en la saisissant pour la sortir.
« On est où ? » Demanda la jeune fille, désorientée.
« Dans mon monde, et ce n’est pas trop tôt ! » Lui répondit le monstre en la laissant tomber.

Joanna regarda autour d’elle. C’était en effet de nouveau ce paysage de campagne désolée et ces montagnes étranges, et, perdue entre deux tronçons de route, l’arène qui allait servir au tournoi.
Et la boîte en pierre dans laquelle elle avait été enfermée.
« … Et ça, c’est quoi ? » Se risqua-t-elle à demander.
« Ta tombe. Tu ne te réveillais pas, alors je me suis dit que c’était approprié. » Il referma la structure. « Et sinon ça te servira de banc. Tu as failli me faire rater mon tournoi, idiote !
-Pourquoi ? » Demanda-t-elle, ébahie.
« Parce que tu nous as ramené ici moins de douze heures avant le début des festivités !
-Mais je ne contrôle rien… » Tenta-t-elle de se justifier, les larmes aux yeux.
« Et tu as failli rater mon triomphe ! » Continua-t-il de l’accabler.
« Mais…
-Mange ça et tais-toi ! » Il lui jeta un sac avec du pain rassis, du fromage et une bouteille d’eau.
Elle préféra obéir sans discuter, même si c’était difficile à avaler.

« Et profites-en pour te laver le visage, tu es dégoûtante ! » Il désigna une flaque.
Elle s’y rendit prestement, et sursauta en voyant son visage se refléter sur l’eau. La fille en face n’était pas celle qu’elle croisait généralement dans les miroirs. Ses cheveux blond vénitien formaient un buisson de nœuds sur sa tête ; ses yeux noisette semblaient hagards et agrandis par la peur ; et même si elle avait toujours un visage avenant dû à ses joues rondes d’enfant, elle se vit couverte de bleus et de sang. Elle s’était un peu ouvert le cuir chevelu quand il l’avait soulevé et cogné au plafond, et diverses griffures superficielles parsemaient sa face.
L’eau piqua les écorchures, mais elle préféra éviter de se plaindre. Cell pouvait lui faire énormément de choses sans la tuer ; lui donner un prétexte d’agacement supplémentaire alors qu’il était suffisamment énervé à l’approche de l’heure fatidique n’était sûrement pas la chose à faire...

« Viens ici ! » Aboya-t-il quand il constata qu’elle avait terminé. Il renifla dédaigneusement. « Je suppose que tu ne pouvais pas faire mieux, pauvre petite chose. » Son ton ne contenait pas une once de compassion. Il tendit une main au-dessus de la tête de la fille qui se recroquevilla de crainte. Mais elle sentit un fourmillement autour de son corps, et elle constata avec stupeur qu’elle portait un nouveau vêtement qui lui donnait un air de Cell-girl.
« Tss. Tu es tellement plate que c’en est désolant. Tu n’arrives même pas à faire une décoration potable. » Il évalua tout de même son œuvre d’un œil relativement satisfait : même si le contenu ne remplissait pas les critères esthétiques désirés, le contenant avait toute son approbation. « Ainsi ils sauront que tu es à moi, et à moi seul. Va t’asseoir sur le banc, et que je ne t’entende pas. Interdiction de leur parler, compris ? »
Joanna hocha la tête, accablée, et obéit.



Le temps passait lentement, affreusement lentement.
Un bruit étrange attira tout à coup l’attention de Joanna : une voiture approchait. Elle s’arrêta là où finissait la route, et un homme en descendit. Le véhicule repartit aussi sec, clairement peu désireux de rester plus longtemps dans le coin.
Le nouveau venu s’approcha, sans peur. La jeune fille l’observa, curieuse : qui diable pouvait être cet inconnu ? Et que venait-il faire ici ? Elle avisa qu’il portait, sous sa cape blanche, une veste marron de kimono. Il était fort trapu, clairement musclé, et son visage carré lui rappelait le catcheur Hulk Hogan. Sauf qu’au lieu d’être blond aux cheveux raides, il avait des cheveux noirs très frisés. Et sa moustache, autour de sa bouche, formait comme un M.

Cet homme inconnu venait-il pour se battre ? D’où pouvait-il donc sortir ? Un sentiment d’effarement saisit Joanna : et si la représentation de ses héros était fausse ? Et si… Et si c’était lui, Son Goku ? Avec des cheveux crépus au lieu d’une coupe en épis, une apparence bien moins svelte et avantageuse que montrée, et… Pas vraiment de super pouvoirs ? Sinon, pourquoi serait-il venu en voiture ? Mais où étaient les autres, alors ? Pourquoi était-il venu seul ?
Le moustachu monta sans crainte sur le ring. « Cell, tu as commis une grossière erreur en organisant ce tournoi, car tu ne savais pas que moi, Mister Satan, allais y participer ! Je suis l’homme le plus fort du monde, le dernier vainqueur du Tournoi mondial des Arts Martiaux ! »
Joanna soupira de soulagement. Cet homme n’était pas le célèbre héros Saiyen, mais un simple Humain bien mal tombé. Elle réalisa que Cell n’avait pas porté la moindre attention à cet être insignifiant.

Le dénommé Mister Satan avisa à cet instant la présence de la jeune fille, et, alors qu’il allait faire une réflexion, il se retint pour faire d’abord des signes vers une montagne. Suivant le regard de l’homme, Joanna aperçut un journaliste et un cameraman qui quittèrent leur perchoir pour venir en bord de ring. Ils étaient bien loin d’afficher la même assurance que celui que l’homme au micro ne cessait de louer en lui donnant du « champion » par-ci, « champion » par-là.
« Et… C’est qui, ça ? » Demanda le présentateur à Mister Satan, en désignant Joanna.
« Une pauvre âme perdue que je corrigerai après avoir donné sa raclée à Cell, » extrapola Mister Satan. « Regardez ses vêtements : elle est habillée de façon à lui ressembler ! C’est une de ses adoratrices, et peut-être même que c’est de sa faute si Cell est ici ! Elle aura invoqué ce monstre lors d’un rituel pas normal ! »
Cell daigna jeter un regard en coin à l’affabulateur, visiblement satisfait de voir qu’il suffisait d’un rien pour aliéner les gens contre la jeune fille.
Joanna sauta sur ses pieds, indignée et paniquée. « Non mais ça va pas la tête ? J’ai rien à voir avec lui, je suis sa prisonnière !!
-Aha, elle avoue ! » Fanfaronna le moustachu.
« Vous êtes sûr, Champion ? » Douta le présentateur. « Ce n’est pas ce que j’ai cru comprendre…
-Normal, vous n’avez pas mon esprit vif et entraîné à reconnaître les manigances de l’ennemi ! Cette fillette a compris en me voyant que son héros allait perdre, aujourd’hui, et elle cherche à sauver sa mise en nous sortant cette histoire invraisemblable ! Mais elle paiera elle aussi sa part de crimes ! Je la livrerai à la justice après le tournoi !
-Hoooo, maintenant je comprends mieux, en effet ! Heureusement que vous êtes là, Champion ! » S’extasia l’autre docilement.
Joanna se laissa retomber sur son banc, atterrée. Et elle eut peur. Très peur. Les autres allaient-ils vraiment penser cela aussi, à la voir habillée comme ça ?
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Dim Fév 19, 2017 18:43

Lol, Satan toujours fidèle à lui-même xD
Je me demande de quelle manière va se passer le tournoi, si tant est qu'il ait lieu comme dans le manga. Va-t-on le voir du point de vue de Joanna ? Sera-t-il raccourci ? Joanna y jouera-t-elle un rôle quelconque ? Réponse D ?
Hâte de lire la suite ^-^
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Dim Fév 19, 2017 21:22

omurah a écrit: Réponse D ?

La réponse D, c'est Obiwan Kenobi, tout le monde le sait !

Et M. Satan... Le changera-t-on un jour ? ^^


J'ai pas fait exprès d'attendre un message pour poster le nouveau chapitre, j'avais du monde, je n'ai pas pu le faire vendredi ou samedi, comme j'aurais voulu...
J'ai horreur qu'on regarde par dessus mon épaule et qu'on se mêle de ce que je n'ai pas envie de faire partager !!

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-11-





Mister Satan continuait ses fanfaronnades sur le ring, attendant ainsi l’heure du début du tournoi, réjouissant au plus haut point le journaliste qui avait eu l’audace de venir filmer les combats avec son caméraman, mais ni Cell ni Joanna ne leur prêtaient attention.
La jeune fille était terrifiée à l’idée de voir les vrais combattants arriver et la condamner comme venait de faire le guerrier moustachu.
Cell changea de position, regardant un lointain point brillant dans le ciel. Son mouvement ne passa pas inaperçu, vu qu’il avait passé les deux dernières heures sans rien faire, stoïque même face à l’absurdité des invités indésirables.
Joanna eut l’impression qu’une pierre venait de tomber dans son estomac. Ils arrivaient, le sort en était jeté.

« Oh ? Qu’est-ce-que c’est ? Un O.V.N.I. ? » Demanda le journaliste à voix haute.
L’objet volant ne resta pas longtemps non identifié, et la jeune fille oublia ses angoisses durant quelques minutes, alors qu’elle réalisait qu’elle était en train de voir un homme voler. Un homme, sans machine, par sa propre force, arrivait à se déplacer dans les airs plus vite qu’une voiture de course. Elle s’était levée sans s’en rendre compte et appuyée contre le ring, le cœur battant. Voler ! Voler librement, par ses propres moyens, se rendre où l’on voulait, sans risque d’embouteillage, ici, c’était possible ! … Pour quelques élus seulement, qui avaient payé ce don par de longues journées d’entraînement, depuis leur plus tendre enfance. Mais que c’était beau, malgré tout…

L’homme se posa à côté du ring. Il fixait Cell de ses yeux noirs empreints d’une haine féroce. Son épaisse chevelure noire désordonnée partait en épis vers l’arrière, pointant vers le ciel qu’elle venait de quitter ; il était plutôt dégarni sur le front, mais la base de sa chevelure formait comme le début d’un cœur. Son visage n’était cependant pas assez ovale pour en compléter la forme.
« Vegeta, » le salua Cell. « Tu n’as donc pas honte de remontrer ta tête après ta misérable défaite de l’autre jour ?
-Crois-moi, Cell, je ne suis plus le même homme, et je vais te faire payer au centuple l’humiliation que tu m’as fait subir, » lui répondit le nouveau venu.
Le journaliste, perplexe, s’approcha du dernier arrivé. « Pouvez-vous nous dire qui vous êtes ?
-Laisse-moi tranquille ! » Le rabroua Vegeta sans quitter Cell des yeux.
Vexé, le commentateur revint auprès de ses camarades. « Un fou… Espérons qu’il ne vous gênera pas, Champion. »

L’arrivée d’un second homme volant prit tout le monde de court. Il se posa près de la jeune fille qui le trouva impressionnant. C’était un punk roux d’au moins deux mètres de haut, aux larges épaules musclées, vêtu d’une étrange armure verte. Ses yeux étaient d’un bleu tellement clair qu’on aurait dit de la glace.
« Tiens, n°16, tu as été réparé ? » Demanda Cell. « Ils ont pensé qu’une boîte de conserve telle que toi pourrait leur être utile ? Les imbéciles… »
Les paroles du monstre ravivèrent quelques souvenirs chez la jeune fille. Cet homme, qu’elle connaissait sous le nom de C-16 pour Cyborg numéro 16, n’avait d’humain que l’apparence. Il n’était que circuits électriques, puces et programmes élaborés, création incroyable d’un savant appelé le Docteur Gero. Ce savant était aussi à l’origine de la création de Cell, manipulation génétique issue des gènes des Saiyens Son Goku et Vegeta, du Namek Piccolo et de Freezer, un être extrêmement cruel dont le passe-temps était de conquérir l’univers. Cell, la création ultime, née du sang des quatre êtres les plus puissants.

Joanna, fascinée, approcha de quelques pas. « Vous… Vous êtes vraiment un robot ? Sans rien d’humain ?
La machine la regarda alors. « Vous devriez partir au plus vite. Ce n’est pas un endroit pour les enfants. » La réponse était un peu sèche, mais le robot était vraiment soucieux pour elle.
Une pluie de terre repoussa violemment la jeune fille en arrière, alors qu’elle cherchait à rejoindre cet homme-machine qui ne la rejetait pas, qui pourrait peut-être la protéger. Cell avait de nouveau bougé, et il n’était clairement pas content.
« Je t’ai interdit de leur parler. Et tu n’as pas plus le droit de les approcher. Désobéis-moi encore une fois et je te renferme, » gronda le monstre.
Joanna ne put qu’obéir et dut se rasseoir sur le banc de pierre, les larmes traçant des sillons sur ses joues maculées de terre. Un sourire de l’humain artificiel la réconforta tout de même. Il était de son côté, et ferait ce qu’il pourrait, quand il pourrait, pour l’aider, comprit-elle.
« Champion, vous êtes sûr qu’elle est vraiment du côté de Cell ? » Interrogea le journaliste.
« C’est une machination, ça fait partie de leur plan ! » Soutint Mister Satan avec un peu moins d’assurance.



Une dizaine de minutes passa en silence, si l’on ne tenait pas compte des piaillements ininterrompus du journaliste ni des fanfaronnades du dénommé Mister Satan.
Cell bougea de nouveau, un air de satisfaction totale sur le visage. « Enfin ! Voilà ceux que j’attendais ! »
En effet, comme pour l’arrivée de Vegeta, il y avait des points dans le ciel qui grossissaient. Sept individus se posèrent derrière le prince des Saiyens. Joanna les observa comme elle put sans quitter son banc. Trois portaient le même kimono orange : un homme chauve de petite taille, qu’elle identifia comme étant Kuririn; un grand aux cheveux courts noirs, avec deux cicatrices au visage, Yamcha ; et celui pour qui toute cette farce avait été mise en place par Cell, Son Goku. Son fils d’une dizaine d’années, Son Gohan, se tenait à ses côtés. Joanna s’étonna de les voir arriver en étant déjà sous leur forme de Super Saiyens. Le père et le fils avaient, en temps normal, des cheveux et des yeux d’un noir de jais, mais là tous deux arboraient des yeux turquoise et des cheveux d’un blond tellement lumineux qu’ils semblaient faits de rayons de lumière. La jeune fille savait que Vegeta et son fils pouvaient se transformer eux aussi de cette façon, mais n’en avaient visiblement pas trouvé l’intérêt. Le choix de stratégie de chacun la laissait perplexe.

Son Gohan lui semblait plus grand que dans le dernier épisode qu’elle avait vu… Etait-ce son entraînement avec son père qui l'avait changé à ce point ? Cette réflexion lui rappela alors que l'enfant et son père avaient été dans une salle appelée la Salle de l’Âme et du Temps, où quand ici il ne s'écoulait qu'une journée, c'était une année entière qui passait là-bas. Alors oui, il avait grandi… Et il faisait vraiment petit homme, désormais. C’était impressionnant. Derrière le garçon se tenait un individu de très grande taille, vêtu du même kimono violet que l’enfant. Piccolo, l’extraterrestre à la peau verte venu de la planète Namek avait été son mentor puis son ami, voire un grand-frère, et ils avaient apparemment tenu à rappeler leurs liens à travers leur tenue.

Un humain étrange se tenait un peu en retrait, dont les trois yeux attirèrent l’attention de Joanna. Ten Shin Han était donc lui aussi venu.
Le dernier présent avait environ vingt ans et était habillé de la même façon que Vegeta : un justaucorps bleu roi tellement moulant qu’il ne laissait pas beaucoup de place à l’imagination, agrémenté d’une armure de torse blanche, tous deux faits dans une matière étonnamment résistante. Ce n’était pas seulement parce qu’il était son fils venu du futur que Trunks portait la même tenue que Vegeta, mais aussi parce qu’il n’y avait pas mieux pour se battre au maximum de ses capacités. Le vent fit voleter ses longs cheveux violets. On pouvait lire toute sa détermination dans ses yeux bleus.

Après avoir regardé Cell quelques instants, les derniers arrivants avisèrent la présence de la jeune fille dont l’estomac se serra d’angoisse. Elle ne vit que de la surprise sur leurs visages, aucune condamnation ou dégoût comme avec les premiers arrivés.
« Comment arrivez-vous à voler ? » Le journaliste tendit le micro à Son Goku pour capter sa réponse.
« Pourquoi vous avez amené une fille avec vous ? » L’interrogea en retour l’homme blond, perplexe.
« Mais nous ne l’avons pas amené ! C’est une sbire de Cell ! Ça se voit à sa tenue ! » Se fâcha le journaliste.
Sans répondre, le Saiyen porta son regard sur la jeune fille qui baissa les yeux de honte, les larmes coulant sans relâche de ses yeux. Puis il reporta son attention sur le monstre, de la colère sur le visage. « Cell… Qu’est-ce-que c’est encore que cette histoire ? Qu’as-tu donc trouvé comme passe-temps tordu ?

-Je n’ai tué personne, comme promis, » dit la créature sur un ton mielleux insupportable. « Mais tu n’en sauras pas plus, parce que tu mourras avant que je ne te raconte quel beau tour je vous joue là.
-Elle est sa prisonnière, » dit tout à coup n°16 qui s’était rapproché du groupe.
Kuririn vint le saluer. « N°16 ! Tu es réparé !
-Oui, » dit le robot en lui souriant. « Bulma a fait des merveilles. Je suis comme neuf.
« C’est toi, le robot dont m’a parlé Kuririn ? Salut, je suis Goku ! » Il lui tendit la main, mais n’eut qu’un regard glacial en retour.
« Tu oublies que je suis programmé pour te tuer, Son Goku.
-Il ne serait pas un peu borné, ton ami ? » Demanda discrètement ce dernier à Kuririn.
-Il est l’heure ! » Les interrompit Cell. « Passons aux choses sérieuses. »
La tension générale monta d’un cran.
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar xela26 le Dim Fév 19, 2017 22:10

Joanna, fascinée, approcha de quelques pas. « Vous… Vous êtes vraiment un robot ? Sans rien d’humain ?
La machine la regarda alors. « Vous devriez partir au plus vite. Ce n’est pas un endroit pour les enfants. »


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Bon chapitre! L'intégration de Joanna dans le Cell game se passe à merveille!
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar Heika le Mer Fév 22, 2017 12:01

xela26 a écrit:
Joanna, fascinée, approcha de quelques pas. « Vous… Vous êtes vraiment un robot ? Sans rien d’humain ?
La machine la regarda alors. « Vous devriez partir au plus vite. Ce n’est pas un endroit pour les enfants. »


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Meuuuh, chuis presque pas un enfant, quoi... T__T
Franchement, tu ne serais pas impressionné de te retrouver face à un Humain Artificiel ? *o*
De savoir qu'il n'y a pas un brin de viande dedans (pour n°16), ou plein de câbles (pour n°17 et 18), et qu'à l'extérieur... ON NE VOIT RIEN !! ? *o*

Pis tu crois qu'il allait répondre quoi ?
"Oui, en effet. Tâtez donc, c'est de la véritable machine ! Et regardez, quand on ouvre le clapet, ici, on voit mes circuits !"

On n'est pas dans une histoire comique, que diable ! ... Ou peut-être un petit peu quand même, mais faut pas exagérer, quoi... XD

Bon chapitre! L'intégration de Joanna dans le Cell game se passe à merveille!

J'espère que la suite ne te décevra pas ! >_<

Et merci encore d'avoir pris la peine de commenter ! <3
Et merci aussi à tous mes lecteurs silencieux ! <3

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-12-




Assise sur son banc, Joanna regarda se faire le choix du premier combattant. Elle était soulagée depuis que C-16 (ou plutôt n°16, comme ils disaient tous) avait pris sa défense, et qu’elle avait vu que tous avaient compris qu’elle n’avait rien à voir avec le monstre. Certes, qu’auraient-ils pu lui faire, mis à part se montrer froids et indifférents à son égard ? Cependant elle les admirait tellement que cette pensée lui avait été insupportable.

Elle écouta tout à coup plus attentivement comme le ton montait sur le ring. Son Goku avait, étonnamment, été volontaire pour passer le premier, mais Mister Satan s’était interposé, contrarié de n’être inclus dans la conversation à aucun moment. Le journaliste s’offusqua de la suggestion pourtant logique que les trois humains rentrent chez eux se mettre à l’abri en attendant que le tournoi se termine. Il avait foi en son Champion et ne comprenait pas l’insolence des seules personnes capables de tenir tête à Cell.
Son Goku préféra céder sa place de premier combattant pour couper court, parce qu’ils perdaient actuellement plus de temps en dialogues de sourds qu’à commencer le tournoi qui allait décider du destin du monde.

Le premier combat pour la sauvegarde du monde commença ; il fut bref, violent, intense. Mister Satan se jeta sur le monstre pour le rouer de coups, sortant ses plus fantastiques techniques de combat au corps à corps, ses meilleurs coups de poings et de pieds, et se fit propulser hors du ring d’une pichenette. Il fallait se rendre à l’évidence : que pouvaient donc faire des terriens, même très bien entraînés, face à un être tel que Cell ? Comment son monde à elle aurait-il pu s’en sortir s’il n’avait pas été ramené ici ?

Son Goku monta alors sur le ring. La pression de l’air se fit plus lourde.
« Je suis ravi de pouvoir te rencontrer, Son Gokû, » déclara Cell. « J’ai organisé ce tournoi pour toi. Il y a longtemps que j’ai envie de m’amuser avec toi. J’espère que tu seras à la hauteur !
-On m’a dit que tu connaissais tous nos tours, » se renseigna son rival.
« C’est vrai, tu ne pourras pas me surprendre, » lui fut-il répondu.

Tout était dit. Les deux adversaires se mirent en position, et le combat commença. La vitesse était impressionnante. Joanna ne pouvait suivre leurs déplacements. Elle ne pouvait voir que des ombres furtives lorsqu’ils s’arrêtaient le temps de parer ou de porter un coup, et encore, quand l’action se passait sur l’arène et non dans les airs. En de rares occasions elle pouvait tout de même voir par-ci Cell tenant le coude de son adversaire, puis le lancer à l’autre bout du terrain, par-là Cell déséquilibré par un coup…
Les deux combattants firent une pause. Ils s’étaient arrêtés chacun à un bout du terrain et se toisaient, un sourire aux lèvres. Et ils disparurent de nouveau. Et les ondes de choc reprirent. La jeune fille était plutôt contente d’être assise, sans quoi il y aurait eu belle lurette qu’elle se serait retrouvée les quatre fers en l’air. La terre tremblait, l’air la poussait en tous sens ; elle avait plus l’impression d’être prise dans un cyclone que d’assister à un combat. Elle poussa un cri de surprise lorsqu’elle les vit à moins de deux mètres d’elle, tout au bord du ring, Son Goku en position de défense pour encaisser les coups portés par Cell qui semblait ne plus avoir de bras tant il les bougeait rapidement. Et elle finissait son cri qu’ils avaient déjà disparus.

Comme elle regrettait de ne pas être dans son canapé, à regarder le combat sur son écran ! Elle était présente, assistait en direct au plus formidable combat qui lui ait été donné de voir, et elle ne pouvait rien suivre, avait froid, faim, peur, et était trop fatiguée pour continuer de pleurer. Il n’y avait sûrement personne dans son monde à elle pour l’envier et vouloir être à sa place : ce n’était là qu’un cumul de désagréments sans aucun avantage. Ou presque aucun… Elle reporta son attention sur le groupe en face d’elle. Personne ne s’intéressait à elle, évidemment, mais ils étaient fascinants à observer. C’était un peu comme de jouer au jeu des sept erreurs, de les étudier. C’était vraiment étrange… Indéfinissable. Certains avaient des visages extraordinaires, comme Kuririn qui n’avait pas de nez, ou Ten Shin Han et ses trois yeux. Elle se rendit compte que le robot l’observait de temps à autre pour voir si tout allait bien. Elle, Mister Satan, le journaliste et le caméraman. Cette machine était d’une incroyable bonté, constata-t-elle. Et elle observa Vegeta et Trunks. Ils étaient ceux qu’elle désirait le plus approcher, connaître, ceux avec qui elle voulait parler. Mais elle se doutait de la réaction du premier, et n’avait pas envie de se faire envoyer sur les roses…



Son attention fut ramenée sur le terrain par une nouvelle accalmie.
« Dis, Cell, tu permets, quelques instants ? » Demanda Son Goku avec l’air de s’excuser.
« Tu ne vas pas me dire que tu as besoin de te soulager en plein combat ? » Demanda en retour son adversaire, avec un air de dégoût.
« Non, non, » répondit le premier en secouant la main, un peu surpris de voir son intervention interprétée de la sorte. « C’est juste qu’il y a un truc qui me gêne…
-Quoi donc ? » Fit Cell, sa curiosité soudainement piquée.
Le Saiyen s’avança au bord de l’arène, vers Joanna. « Hé, toi ! Dis-moi, petite, tu pourrais t’éloigner ? Cell ne se donne pas à fond à cause de toi, et ça m’ennuie… »
Un silence d’une qualité impressionnante s’instaura durant de longues secondes surprises.

Que disait-il ? Qu’elle était un handicap, ou une gêne pour le plus terrible monstre de l’univers ? Joanna restait figée, incapable de dire quoi que ce soit, les yeux largement ouverts fixant l’homme blond. Quelle étrange plaisanterie…
Son Goku fut attrapé au col par son adversaire et jeté à travers le terrain. La colère de Cell faisait vibrer l’air. « Parce que tu crois que je me soucierais d’une vermine comme celle-là ? »
L’homme en orange se releva avec un sourire narquois. Il laissa échapper un léger rire de satisfaction. « Alors, Cell, on y va enfin sérieusement ?
-L’échauffement est terminé, » approuva l’homme-insecte, toujours un peu contrarié.

Le regard qu’il avait très brièvement jeté à la jeune fille avait comme donné des ailes à cette dernière. L’énergie que les combattants libérèrent alors l’aida à battre ses records personnels de vitesse, comme les souffles la poussèrent à une bonne centaine de mètres, puis la firent rouler jusqu’à ce qu’un rocher la retienne.
Meurtrie et contusionnée, elle se traîna tant bien que mal derrière ce refuge salvateur et pleura quelques minutes, choquée, sans se soucier des explosions et des rayons de lumière derrière elle. Puis elle se redressa enfin pour essayer de suivre le combat qui allait décider de son destin à elle aussi, juste à temps pour voir un geyser de lumière dorée s’élever du ring et se perdre loin dans le ciel. Et une fois la poussière soulevée par cette attaque retombée, ce qu’elle vit fit battre son cœur à tout rompre : Son Goku, auréolé d’un halo, ressemblait à un mini soleil, et à côté de lui se trouvaient les restes de Cell. Son corps avait été pulvérisé au-dessus des hanches par la vague d’énergie d’une puissance incroyable. Joanna n’osait en croire ses yeux. Etaient-ils enfin libres ? C’était donc terminé ?



De l’autre côté de l’arène, personne ne bougeait. Tous étaient abasourdis, hébétés. La paire de jambes de Cell, dernier vestige du monstre, gisait lamentablement sur le dallage endommagé.
Au bout d’une interminable minute, Son Goku commença doucement à relâcher sa garde.
Kuririn, soudainement fébrile, s’approcha de la surface de combat : « Attention, Goku ! Ce n’est pas terminé !! »
Et comme si elles n’avaient attendu que ce signal, les jambes s’animèrent toutes seules, se redressant dans l’horreur générale. Et les chairs brûlées de la taille se mirent à palpiter et grossir, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, un Cell entier, intact et souriant fit de nouveau face au Saiyen. La mauvaise blague qu’il venait de faire le faisait férocement exulter.
« Désolé de vous avoir fait cette fausse joie, » s’excusa-t-il faussement. « Mais ta splendide attaque n’aura pas été suffisante. Tu n’en étais pourtant pas loin, tu sais…
-Tu es un coriace, » lui répondit Son Goku. « Mais je me doutais bien que ça n’allait pas suffire à te détruire, Cell. » Sans s’attarder davantage en bavardages, il reprit le combat. La violence avait encore monté d’un cran.
« Où sont-ils ? » S’étonna Yamcha quelques instants plus tard, comme il n’y avait plus d’activité sur le ring ni aucun bruit en l’air.
« là-haut, » lui répondit Son Gohan, visage levé vers le ciel.
« De quoi peuvent-ils bien être en train de parler ? » S’interrogea Kuririn à voix haute.



« Tu m’offres un divertissement à la hauteur de mes espérances, » disait Cell à Son Goku au même moment. « Mais ce serait tellement dommage que cela cesse par une disqualification par hors ring ! » il tendit une main vers le bas, vers la surface de combat à plusieurs centaines de mètres sous eux.
Le Saiyen, pris d’un doute affreux, regarda ce que son adversaire visait, et vit par la même occasion la silhouette de Joanna s’éloigner aussi vite qu’elle le pouvait.
« Changeons un peu les règles, » reprit Cell. « La défaite par hors ring, ce n’est pas pour nous !
-Eloignez-vous tous du ring ! » Hurla Son Goku à l’attention de ses amis tandis que l’homme-insecte envoyait une déflagration pour annihiler ce qu’il avait lui-même construit.
Ce fut la débandade, en bas. Tous s’éloignèrent comme il le purent, c’était du chacun pour soi. La force et surtout la proximité de l’explosion fit bouler les plus faibles des guerriers sur le sol.
Kuririn se redressa, légèrement contusionné, une fois la terre et la poussière retombées. « Fiou, on a eu chaud… »
Mister Satan, le journaliste et le caméraman étaient indemnes, comme l’altruiste n°16 avait eu la présence d’esprit de se précipiter pour leur servir de bouclier.
Les Humains, hébétés, regardaient l’endroit où se trouvait l’arène quelques instants plus tôt, et qui n’était plus qu’un trou béant de plusieurs mètres.



Cell avait prévenu Joanna de s’éloigner encore plus de la zone des combats avant de passer à l’action. La jeune fille avait été très surprise de l’entendre parler dans sa tête, mais il était vrai que le monstre avait du sang de Piccolo le Namek ; elle n’aurait pas été autant en panique, elle se serait peut-être souvenue l’avoir vu appeler télépathiquement Son Gohan quand le Docteur Gero, qui s’était transformé en Humain Artificiel, l’avait attrapé pour lui voler toute sa force vitale. Cell démontrait une nouvelle fois qu’il avait vraiment pris le meilleur de chacun de ses « géniteurs ».
Le ton employé avait fait obtempérer la préadolescente sans discussion, et malgré ses nombreuses douleurs, elle avait fait son possible pour détaler au plus vite. Mais le souffle de l’explosion la balaya aussi sûrement que si elle avait été une plume, et la réception fut tellement douloureuse qu’elle en perdit connaissance.
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Re: Sykia la planète errante, T1 : Voyage vers l'autre monde

Messagepar omurah le Jeu Fév 23, 2017 2:11

Cependant elle les admirait tellement que cette pensée lui avait été insupportable.

Comme je te comprends Joanna :mrgreen:
Si Krilin me jetait un regard méprisant alors que je suis posé tranquille sur mon banc, je crois que je taperais une dépression instantanée :lol:

Elle poussa un cri de surprise lorsqu’elle les vit à moins de deux mètres d’elle, tout au bord du ring, Son Goku en position de défense pour encaisser les coups portés par Cell qui semblait ne plus avoir de bras tant il les bougeait rapidement. Et elle finissait son cri qu’ils avaient déjà disparus.

Haha j'imagine très bien la scène, ça doit être super impressionnant pour un humain "normal" de voir une séquence pareille se tenir à quelques centimètres de soi :o

Le fait d'avoir fait suivre le combat à travers les yeux de Joanna est une excellente idée pour permettre au lecteur de se rendre compte réellement du gigantisme du combat en cours. A travers les yeux d'un Krilin ou même d'un personnage qu'on connait déjà, ça aurait été moins poignant. Alors que là, vu qu'on s'identifie très bien au personnage de Joanna (puisqu'elle vient de notre monde) ça donne un angle de vue intéressant.

Ton traitement des personnages est très fidèle je trouve, jusqu'ici aucune dissonance, Hercule Satan est parfait, C-16 est parfait, Cell est parfait (le contraire eut été un comble pour ce dernier) etc. Bref, c'est très bien huilé au niveau du respect des personnages !

Pour le trigger des voyages, du coup si on raye l'option "inconscience", je mets une pièce sur le mécanisme qu'on peut nous-même retrouver dans nos rêves, à savoir : une forte émotion/surprise qui te fait te lever en sursaut par exemple, le genre qui te sauve la vie quand t'es en plein cauchemar mais qui te casse ton délire quand t'es dans un rêveuh bleeeu xD ; et apparemment dans ta fic le panel d'émotions pouvant déclencher le transvasement est assez large, même la colère compte :3
Ou alors je suis totalement à la ramasse mais j'aurais essayé :lol:

Pssst, quand je te parlais d'idées que tant d'autres ont eu avant moi (darn u Marvel !), t'es en plein dedans, celle-là était censée se retrouver dans Calfiru (à moins que je me sois trompé sur le mécanisme concernant Joanna) et tu m'as coiffé au poteau :p
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Vivement la suite ! Je suis toujours intrigué de voir la manière dont Joanna (qui nous représente un peu tous en fait) va bien pouvoir prendre de l'importance dans l'histoire ^^
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