Max> Merci beaucoup d'avoir pris un peu de temps pour lire mes lignes ! =^_^=
Passage en coup de vent, on voit pas souvent des histoires d'echanges d'univers, principalement à cause de la réputation de ce genre d'histoire (=13 ans, trois chapitres max, écrit avec les pieds), mais au moins, tu as le mérite de briser ce ... code.
J'ai toujours été une rulebreaker, à ma façon... XD
Bon, l'histoire a bien commencé quand j'avais 13 ans, donc la première mention est quelque part valable... XD
Mais quand je me suis mise à l'écrire, j'ai écrit 10 carnets (dont 5 sans aucun intérêt, c'était du recopiage de ce qui se passait dans le manga, sans véritable originalité, et j'ai d'ailleurs laissé tomber car ça m'avait gonflé. Il en aura fallu, du temps... XD
Ecrit avec les pieds... il faut que je fasse un version "originale" du premier chapitre, pour Masenko. Et je vous certifie que HEUREUSEMENT que j'ai évolué. @__@
Le style d'écriture est pas mal, c'est simple à lire, pas trop lourd, j'ai eu peur une seconde avant de comprendre le ton ironique que tu utilisais pour qualifier ta protagoniste.
Ironique, moi ? Oh, je ne vois pas où tu es allé chercher cette idée... 0:)
Ce deuxième chapitre me rappelle un fanmanga, justement avec Cell. Comme il n'a jamais été fini, ta fic permettra peut-être de nourrir ma curiosité... :p
Là, c'est la mienne qui est piquée. '__'
Si je peux me permettre une remarque, qui a déjà été faîte, sans doute, les chapitres sont beaucoup trop courts, du moins pour moi. A mon humble avis, tu devrais les fusionner, quite à poster moins souvent; j'ai l'impression de lire juste une scène en fait.
Je vais faire l'inverse, je m'expliquerai plus bas.
Gambatte '-'
Gambarimashô !! ^o^/
Xela> Mais queeel fanmangaaaa ? >o<
Masenko> J'hésite entre prendre une photo de mon écriture dégueulasse qui ne laissera rien lire de la façon horrible dont ça a été écrit et faire saigner mes yeux et mes doigts en tapant à la faute près...
Je réfléchis depuis le post de Max à ce problème de chapitre court...
Mais non, je ne peux pas rassembler certains chapitres, aussi courts soient-ils. C'est un peu difficile à expliquer, mais... C'est l'histoire d'une fille qui a, là, 13 ans. Changer les petits chapitres en chapitres plus gros me donneraient l'impression de supprimer une certaine fraîcheur et spontanéité liées au protagoniste principal... Ca fait récit immature, mais elle est elle aussi immature... Les chapitres s'étoffent un peu dans le tome 2, et je ne vous parle pas du tome 3
(80 pages Word pour le moment, 23 chapitres, contre 69 pages Word et 33 chapitres pour le tome 1)Peut-être que dans quelques années je trouverai ça nul d'avoir de si petits chapitres, et j'étofferai, mais à l'heure actuelle je ne peux simplement pas, ça me donnerait l'impression de dénaturer mon travail. :/
C'est idiot, pardon... U__U'
Donc j'ai pris comme solution de poster souvent...
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-3-
« Joanna ! Réveille-toi ! Je t’en prie, Joanna ! »
La jeune fille ouvrit les yeux en hurlant de terreur. Des mains la retinrent au sol.
« Là, c’est fini ! Joanna, ça va ? Joanna ! »
Les secousses infligées coupèrent le cri dans la gorge de la jeune fille et la ramenèrent à l’instant présent. L’espace était clos, une chambre sous un toit, une ambiance chaleureuse, et des visages familiers empreints d’inquiétude. Le visage maigre et anguleux de Xavier, et le visage plus rond de Gaël, son grand-frère. Xavier était blanc comme un linge.
« Ça va ? » Peu importait qui avait posé une question aussi stupide, car la réponse ne pouvait être positive, et chacun le savait.
« Qu’est-ce-qui s’est passé ? » Répondit plutôt la jeune fille.
« Je ne l’ai pas fait exprès ! Je te jure que je ne l’ai pas fait exprès !! » S’excusa immédiatement Xavier, sur la défensive. « Tu t’es jetée sur mon coude, je n’ai jamais voulu te frapper ! Dis-lui, s’il te plaît ! »
Le coup de coude. Le mal de tête qui sourdait vilement revint avec violence. Joanna se redressa brusquement avec une envie de vomir, avec la volonté de courir aux toilettes mais une douleur à l’épaule la prit au dépourvu et un haut-le-cœur lui fit rendre de la bile.
Xavier recula un peu, dégoûté, et Gaël, après une hésitation, chercha à se relever. « Je vais appeler les pompiers…
-Non !! » La main tremblante de sa sœur le retint. « … Ne me laissez pas seule, je vous en supplie… » Dit-elle à l’attention des deux adolescents, comme l’autre aussi cherchait un prétexte pour sortir.
« Mais tu es blessée ! » Argua Gaël.
« Ca va passer… » La nausée refluait en effet. Mais pas la peur.
Les deux garçons attendirent quelques minutes en silence, l’un comme paralysé, l’autre de plus en plus mal à l’aise, et jetant des regards furieux au premier. Comment avait-il pu s’en prendre à sa sœur ?
« Joanna… » Finit par reprendre Xavier. « Que… Qu’est-ce-qui t’est arrivé ? »
Très bonne question. Elle se concentra sur les évènements tangibles, sur ce qui s’était passé dans cette pièce, et non… Elle ne savait où.
« Je… J’ai voulu t’arrêter, quand je t’ai vu t’énerver. Pardon, c’est de ma faute. » Elle regarda son frère. « Gaël, ce n’est pas de sa faute, c’est moi. C’est un accident. Il a bougé son bras quand je me suis penchée en avant. S’il te plaît, ne sois pas fâchée contre lui… » Tout en s’expliquant, elle porta machinalement une main à son épaule gauche endolorie pour la masser. Le contact de la peau sur la peau la fit sursauter. Elle baissa les yeux, surprise. Son épaule était nue et un bleu énorme s'y formait déjà. Tout ce qu’elle portait, à cet endroit, avait disparu, comme brûlé.
« Et ça ? Comment il a réussi à te faire ça ? » Demanda Gaël avec colère.
« C’est pas moi, je te le jure ! » Se défendit Xavier dont la voix en fin de mue partit dans les aigus sous le stress. « Elle a disparu quelques secondes, et elle était comme ça, quand elle a réapparu !! »
Une nouvelle vague de nausée submergea la fille. Ca ne pouvait pourtant pas être réel ! Ce n’était qu’un cauchemar ! Les tremblements la reprirent.
« Tu es arrivé presque en suivant ! » Continuait Xavier à l’adresse de son ami. « Comment j’aurais pu faire ça ?!
-C’est pas lui, Gaël, » réussit à dire Joanna à son frère.
« Pourquoi tu continues de le défendre ?? » S’emporta l’aîné.
« Parce que c’est pas lui, je te dis ! C’était un monstre ! Je ne sais pas où j’étais, mais il y avait un monstre, et… Et… » Elle fondit en larmes.
« Je vais appeler les parents, on va rentrer. » Gaël sortit de la chambre sans rien dire de plus.
Xavier avança vers la porte et la jeune fille, très mal à l’aise. « Je suis désolé, Joanna… » Pour toute réponse, elle se blottit contre lui pour pleurer à son aise, paralysant l’adolescent qui voulait en fait changer de pièce.
« Je me suis cognée en poursuivant les chats, » tenta Joanna de convaincre ses parents. « Ce n’est pas de la faute des garçons, c’est moi qui n’ai pas fait attention. » Si elle arrivait à cacher son épaule sous son manteau, ça irait. « Le chat a voulu me griffer, et j’ai sursauté, et je me suis cognée. » il ne fallait surtout pas qu’elle et son frère soient interdits de revenir ici. Il ne fallait surtout pas que Xavier soit puni. Ni Gaël, bien sûr. « Ils ont entendu un gros bruit, et ils m’ont trouvé assommée. » Elle n’osait pas jeter de regard sur les garçons pour qu’ils se rangent à sa version. « Je veux juste rentrer m’allonger… »
Son dernier vœu fut exaucé, mais il lui fut impossible de cacher le reste une fois rentrée. Elle put aller s’allonger sans que cela fasse d’histoire, avec, en prime, des antidouleur.
Mais l’heure des comptes fut pour son réveil, trois heures plus tard.
« Pourquoi tu nous as menti ? » Sa mère semblait furieuse. « Tout ça pour protéger ce petit merdeux ?? Tu es conne, ou quoi ? Tu es tellement amoureuse de lui que tu le crois permis de tout faire ? Non mais tu as quoi, dans la tête ?
-Mais, maman… » Tenta-t-elle de se défendre.
« Je t’interdis de le revoir jusqu’à nouvel ordre !
-Maman, je t’en prie… » Face à la colère de sa mère, Joanna ne put que retourner pleurer dans sa chambre.
On frappa à la porte, et son père entra. Il vint s’asseoir à côté d’elle, sur le lit, et la serra un peu contre lui.
« Laisse un peu de temps à ta mère… Tu sais comment elle est, quand elle est en colère, » lui dit-il pour la consoler.
Oui, elle savait comment était sa mère. Pas très démonstrative côté affection, mais elle savait se rattraper quand la colère la prenait, pouvant parfois la mener jusqu’à un état proche de l’hystérie furieuse.
« Elle a eu très peur, en apprenant ce qui s’est passé. Et moi aussi, d’ailleurs. Mais j’aimerais que tu me racontes, toi, ce qui s’est passé. Ton frère n’a pas réussi à tout nous dire. »
Son père était généralement ainsi : plus sa mère s’énervait, plus il mettait un point d’honneur à garder un calme apparent et son sang-froid. Et il adorait se faire l’avocat du diable.
Après une légère hésitation, elle lui raconta l’après-midi qui se passait normalement, la chance qu’elle avait eu de pouvoir s’asseoir à côté de Xavier, le moment où il s’était énervé et comment il l’avait frappé sans le vouloir.
« Et ? » L’encouragea son père, voyant qu’elle marquait un silence, hésitante.
« Et… Quand je me suis réveillée, j’ai cru être en plein dans un cauchemar. J’étais dans un endroit inconnu, et il y avait… Il y avait un monstre. Il m’a parlé, il a dit que c’était de ma faute s’il allait me tuer, parce que j’étais venue sur… Sur son ring, et… Et je ne sais pas ce qui s’est passé, ça a été de nouveau le noir. Je ne l’ai pas vu bouger, rien, et plaf, je me suis réveillée dans la chambre de Xavier, et mon épaule et ma tête me faisaient souffrir, et mes habits étaient comme vous les avez vus… Et Gaël vous a appelés. »
Pour une fois son père resta silencieux. Lui qui avait toujours quelque chose à dire sur tout, pour la première fois sa fille le prenait en défaut de réponse.
« Xavier lui-même nous l’a dit, à Gaël et à moi, que j’avais disparu ! Il vous l’a dit, Gaël, hein ? »
Pour toute réponse, son père la serra de nouveau contre lui, délicatement.
« Comment tu te sens ? » Demanda-t-il enfin.
« J’ai mal à la tête, j’ai mal à l’épaule, j’ai mal au dos. J’ai l’impression d’être tombée plusieurs fois par terre… Tu crois que mon épaule est cassée ? Elle me fait vraiment super mal…
-Je pense que tu passerais ton temps à hurler, si elle l’était.
-Ha, tant mieux… C’est pas la faute de Xavier, papa…
-J’ai compris, Joanna. Je te crois. Tu n’es pas une menteuse, tu ne nous as jamais menti. » Il l’embrassa sur le front et la laissa seule.
Merci de m'avoir lu ! <3