Sykia tome 3 : la planète Vegeta chap 26

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 16

Messagepar Heika le Mer Juil 12, 2017 15:18

Quasiment 200 vues en 5 jours, vous êtes les meilleurs !!! <3

@Artikod :
*Artikod appuie sur son chrono*

Go ? :D

Fiouu ! Bon, commentaire !

Viiiii !! \^^/

Mais avant : Précédemment :
Le meilleur des oiseaux bleus a écrit:Donc, pour le début, je trouve que tu aurais pu raconter un peu plus la collecte des boules, parce que je trouve que deux lignes c'est pas vraiment assez dixit le gars qui a fait ça en moins d'un seul chapitre, à une certaine époque parce que ça fait un gros contraste quand on voit le nombre de lignes sur la 6ème.

La chasseuse a écrit:*j'aurais aimé te donner une 3e raison, mais elle m'a échappée, comme un certain oiseau bleu au moment crucial de la chasse.

Est-ce... est-ce que c'est une menace ? :o

Mais non, mais non...
Spoiler
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Peeeeeetit, petit, petiiiit... <3


Donc, un chapitre de transition avant la fin de la collecte des boules de cristal et bonne continuation Tiens ? on dirait que mon système pour finir les commentaires a un bug. Bon, ben quand faut s'y mettre..

Il paraît qu'on n'arrête pas le progrès, hein, mais en fin de compte, rien ne vaut l'huile de coude... ;)
Envoie un message au concepteur de ton programme de réponses automatique, tu pourras peut-être te faire rembourser ? XD
Oui, une transition, mais une transition logique dans la collecte des boules du dragon... :D
Bé oué, t'imagines qu'on arrive à la dernière boule, et pis...
Lecteur N : "Hé, elle a une queue de singe, et il lui arrive pô des bricoles, lors des nuits de pleine lune ? Ca existe plus les pleines lunes ?"
Lecteur V : "Oué, je croyais qu'ils mettaient du temps pour bouger, y'a pas eu de pleine lune ??"
Et bien SI !! Et vous ne m'avez même pas eu là dessus !!! MOUAHAHAHAHAHA !!

Joanna se transforme et.. Yon et Feu du Ciel se barrent.

Mauvaise langue.
Yon a tenté d'arrêter Joanna, mais il a failli se faire aplatir.
Donc OUI, ils se barrent !
Sérieux, tu ferais quoi, toi, face à King Kong ? XD

Où, on sait pas mais ils reviennent la chercher au petit matin.

Où ? Dans un endroit suffisamment à l'abri pour pouvoir laver le caleçon de Yon en sécurité... :D

Elle aurait pu partir ravager des dizaines de villes, mais vu qu'elle est gentille, elle a pas bougée :mrgreen:

Elle n'a pas bougé, tout à fait, c'est ça le pire ! XD
Ce n'est pas par gentillesse, elle a... Passé son temps à creuser. U__U' Jusqu'à épuisement. D'où le cratère dans lequel elle a été retrouvée... ^__^'
Pis les villes sont trop loin, elle n'aurait jamais pu les atteindre en une nuit. ^^

La scène de dialogue qui suit est marrante, sinon j'ai rien d'autre à dire '_'

Merciiiii ! <3

Bonne continuation, et je vais continuer de suivre ça ! Ayé, ça remarche ? :o

Fais-toi rembourser, je pense... XD


@Masenko :
Je commenterai après le chapitre suivant. Celui-ci était trop court ! :p

Je me doutais que tu allais râler de la sorte ! XD

Ah si, j'ai un truc à dire : la Jojo elle est bornée hein !! on te dit que c'est toi et non, madame insiste pour dire que c'est une tornade hein !! :p Têtue, têtue, têtue !!! :)

Mais non, elle n'est pas bornée. C'est juste que quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs.
Surtout quand elle pense avoir raison.



*Est-ce-que d'autres personnes rejoignent l'avis d'Artikod sur la désertion de Yon et FdC ? Je pensais que le passage se suffisait tel quel, mais un avis dit que ça manque un poil de précisions...
*l'Oozaru qui reste sur place choque aussi d'autres personnes ? Même en sachant que c'est prémédité ? (j'ai une idée de ressort humoristique sur ce point, ceci dit...)
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-17-




Le trio était installé dans un buisson, et les échanges étaient animés. Les choses s’étaient tellement bien déroulées jusqu’à présent que personne n’avait pensé tomber sur un tel obstacle pour acquérir la dernière boule : l’endroit où elle se trouvait était une maison isolée, habitée par une femme et son fils. Yon était allé les voir avec le peu de provisions qu’ils avaient pu récupérer pour se renseigner, puis marchander, dans l’espoir d’obtenir ainsi la sphère à quatre étoiles, mais la démarche avait été vaine. Il lui avait été répondu que la boule était un héritage familial, et qu’il était hors de question de la céder à qui que ce fut.

« Elle appartenait à son époux, un certain Son Goku, qui la tenait lui-même de son grand-père. Ils vivent seuls ici, et n’ont apparemment aucun problème que nous pourrions résoudre.
-Son Goku… Suno et Hachan nous ont parlé de lui, vous vous souvenez ? Celui qui les avait sauvés il y a quinze ans. C’est vrai qu’il était venu les voir dans l’espoir qu’ils aient cette boule en particulier en leur possession… » Joanna réfléchissait, rageant d’avoir été mise ainsi de côté tout ça parce qu’elle portait des habits de rechange de Yon, raccommodés comme ils avaient pu. Les couvertures aussi étaient toutes trouées, les gamelles percées, les ballots de plantes médicinales écrasés… En fait, à l’heure actuelle, ils avaient plus besoin d’aide qu’ils ne pouvaient en apporter… Ils ressemblaient à des mendiants bien plus qu’à des marchands ambulants. « Je ne l’ai pas vu. Je n’ai vu qu’une femme et un enfant. Où est-il ?

-Il est mort il y a un peu moins d’un an, d’une grave maladie, » lui apprit l’homme, le visage sombre. Lui d’habitude si détaché, il semblait réellement compatir au malheur de cette petite famille.
La jeune fille prit une profonde inspiration. « Nous allons donc la leur emprunter.
-Leur voler, tu veux dire ? » Rectifia l’herboriste avec cynisme.
« Non, je parle bien de leur emprunter, et de la leur rendre dès que j’aurai terminé. Nous allons attendre un moment où ils se seront tous deux éloignés de la maison.
-D’accord, nous allons ‘emprunter’… Quelle naïveté, » termina-t-il pour lui-même.



Ils veillèrent à tour de rôle durant deux jours sans que la maison ne se vide une seule fois. Jusqu’à présent, les moments les plus favorables avaient été ceux où le garçon d’environ dix ans étudiait dehors tandis que sa mère étendait le linge. Mais la porte d’entrée était encore trop exposée pour agir tranquillement…
Le troisième jour, la femme sortit une voiture d’un minuscule objet qu’elle tenait un instant auparavant au creux de sa main. La surprise manqua de faire crier Joanna, mais Yon, sentant le coup venir, l’avait bâillonnée juste à temps.
« Mon p’tit Gohan ! Je m’en vais faire les courses ! Sois sage en mon absence ! » Cria-t-elle à l’enfant assis à la table mise dans le jardin, pour qu’il profite de la douceur du printemps.

« Impeccable ! » Murmura Yon. « Il ne nous reste plus qu’à neutraliser l’enfant, et ce sera bon.
« Le neutraliser ? » Joanna ouvrit des yeux ronds. « Comment ça ? Pour quoi faire ?
-je parle juste de l’attacher le temps qu’on fasse ce qu’on a à faire…
-Ça ne va pas la tête ? » S’indigna l’adolescente. « On ne fait de mal à personne !
-Je ne parlais pas de lui faire du mal, calme-toi…
-Non, je ne me calmerai pas ! Vous n’imaginez pas la peur que ça lui ferait, à ce pauvre petit ? J’ai une autre idée. Père… » Elle murmura dans l’oreille du loup qui éternua sa désapprobation.

« Oh oui, bonne idée, » fit l’homme, grincheux. « N’attachons pas l’enfant parce que ça pourrait le traumatiser, mais envoyons-lui plutôt le loup !
-Va, Feu du Ciel. Tu peux le faire. Je crois en toi. »
Le loup, résigné, alla à la maison, y entra et ressortit rapidement avec un objet.
« Hé, toi ! Attends ! » L’appela l’enfant en se levant. « Tu peux me rendre ça, s’il te plaît ? C’est à ma mère… »
Feu du Ciel regardait le garçon comme s’il l’invitait à approcher, mais s’éloignait un peu quand il commençait à être trop près. Il réussit à l’emmener ainsi suffisamment loin pour que le devant de la maison ne soit plus dans son champ de vision. Un bref glapissement au loin lui apprit que le vol avait été effectué avec succès. Il lâcha enfin sa prise et s’enfuit pour rejoindre le duo d’Humains qui s’éloignait prestement.



« Je dois bien reconnaître que tu as eu une brillante idée, finalement. » Yon se laissa tomber sur une souche en complimentant la jeune fille. Cela faisait près de deux kilomètres qu’ils couraient sans s’arrêter, et il était épuisé.
« Un garçon que les écureuils n’ont pas peur d’approcher a sûrement l’habitude de voir divers animaux venir sans s’effrayer… Je savais qu’il n’aurait pas peur de Père. J’en étais persuadée.
-C’était un pari risqué, tout de même…
-Oui, je sais… » Elle brandit la boule à quatre étoiles. « Mais désormais, on les a toutes ! Trouvons un coin dégagé pour appeler le Dragon !
-Ça n’ira pas, ici ? » S’étonna Yon.
« Non, il y a trop d’arbres. Il aurait du mal à nous voir. » Elle se mit en route sans laisser le loisir au quadragénaire de se reposer plus longtemps.

Il se redressa en soupirant de résignation et la suivit. « Et ton vœu ? Tu y as réfléchi ? Parce que tu ne semblais pas très sûre de toi, quand nous étions chez monsieur le Maire… »
Joanna lui fit un grand sourire. « Pas de problème ! J’y ai songé tous les soirs en m’endormant ! »
Ils marchèrent encore une bonne demi-heure avant de trouver un coin satisfaisant.
Yon regarda Joanna poser les boules sur le sol, une par une, délicatement, presque amoureusement, tandis que lui posait son derrière sur un rocher pour se reposer. « Et maintenant ? Comment on fait ? Il va apparaître automatiquement lorsque la septième boule sera posée avec ses camarades ?

-Non, il faut l’appeler, » répondit-elle sur le ton de l’évidence. « Sinon il ne pourra pas savoir si les boules sont ensemble par hasard ou si il y a vraiment quelqu’un qui l’attend… Il n’a pas envie de se réveiller pour rien, voyez-vous. »
Yon se mit à rire. « A t’entendre, on croirait qu’il y a quelque chose de vivant là-dedans !
-Mais oui, c’est le cas… Et il est du genre grincheux, en plus. »
Il préféra se taire, stupéfait.
Joanna regarda les sept boules posées en cercle devant elle. Son cœur battait fort, elle était heureuse. Son bras gauche reflétait la lumière clignotante des sphères qui semblaient contentes de se retrouver. Elle sentait l’âme dans les sphères s’agiter, consciente de sa présence et prête à faire son entrée sur scène. Elle écarta alors les bras et cria : « Viens à moi, Dragon Sacré ! »



Le ciel devint noir, comme si la nuit venait subitement de tomber. Les boules, lumineuses, s’élevèrent au-dessus du sol en tournoyant vite, très vite, de plus en plus vite, puis tellement vite qu’elles semblèrent lancer un immense éclair vers les cieux. Cet éclair serpenta haut dans le ciel, et de ce serpent de lumière pure se matérialisa un Dragon aux longues moustaches.
Le dragon-serpent se déroula un peu pour se rapprocher du sol. « Dame Joanna, c’est un honneur de répondre à votre appel. »
La jeune fille le regardait avec émerveillement. « C’est toi… Tu m’as sauvé deux fois… »
Le dragon préféra reculer un peu, décontenancé. « Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà réalisé un de vos souhaits, ma Dame…

-Tu m’as réveillée, il y a quatre ans.
-Oh. J’en suis sincèrement désolé. Si j’avais su, je me serais montré plus discret…
-Non, tout va bien. C’est mon âme qui dormait. Mon corps en serait mort, si tu ne l’avais pas fait. »
Le dragon se jugea pardonné et se rapprocha de nouveau. « Dans ce cas, je suis heureux de l’avoir fait.
« Et peu de temps après, il y a eu cette douleur épouvantable, comme si…
-Dragon Sacré, ressuscite ma femme et ma fille, je t’en supplie ! »

Joanna tourna la tête vers Yon, stupéfaite. Toute à ses retrouvailles avec le Dragon, elle l’avait oublié, lui et le reste du monde. Il était debout, un pas derrière elle, et regardait la créature fantastique avec désespoir.
Et il venait de lui voler son vœu ! Et ça pour… Pour…
« Pourquoi vous ne m’en avez pas parlé ? » Dans le silence qui s’allongeait, elle s’approcha de lui et tenta de lui prendre le bras, triste. Les yeux rivés sur le Dragon, il la repoussa durement. Feu du Ciel, qui n’avait cette fois pas cédé à sa folle envie de prendre ses pattes à son cou, s’interposa immédiatement en grondant férocement.

« Rends-les-moi, je t’en supplie ! » Réitéra-t-il en pleurant.
« Je ne le peux pas, » finit par répondre l’immense créature.
« Pourquoi ? Parce que c’est elle qui t’a appelé, et pas moi ? » L’accusa-t-il.
« Parce qu’elles sont mortes depuis bien trop longtemps, et que leurs morts étaient dues à une maladie.
-Tout comme je ne peux ramener mon père à la vie, » fit une voix d’enfant derrière eux.

Le trio se tourna brusquement, surpris par cette apparition soudaine.
« Toi ! Tu es l’enfant de la maison où… » Joanna s’interrompit.
« Où vous avez volé la boule à quatre étoiles, oui, » compléta le garçon. « C’est pour l’avoir que vous restiez à nous observer depuis trois jours ?
-Tu le savais ? » L’adolescente n’en revenait pas. Il avait beau être jeune, il était doté d’un instinct incroyable.
« J’ai appris à sentir la présence des gens, » leur apprit-il en avançant.
Yon et Feu du Ciel se mirent en position de défense.

Joanna fit quelques pas en sa direction, provoquant l’incompréhension de l’herboristerie.
« Non ! Reviens ! Cet enfant n’est pas normal ! Il nous a retrouvé trop facilement !
-Il ne nous veut pas de mal. N’est-ce-pas ? » Elle plongea ses yeux noisette dans les yeux noirs de l’enfant. Il soutint l’échange sans sourciller. Son regard était d’une grande pureté.
« Je suis assez en colère. Vous nous avez volé quelque chose de précieux, à ma mère et moi. »
La jeune fille baissa la tête. « Je ferai n’importe quoi pour me faire pardonner. Je comptais te la rendre sitôt mon vœu réalisé. … S’il est réalisable…
-Les boules s’éparpillent une fois le vœu réalisé, » lui apprit l’enfant.
Elle redressa la tête. « Quoi ? Mais… Je ne savais pas…
-Alors renonce à ton vœu, si tu es sincère.

-Quoi ? Mais il déconne, ce gamin ? Après tout ce qu’on en a bavé, il croit que… » Un regard de la jeune femme interrompit Yon.
« Je pourrai les chercher de nouveau, ce n’est pas grave. Nous sommes en tort. » Elle regarda de nouveau l’enfant. « Je les rechercherai encore, et cette fois je vous demanderai la permission d’utiliser votre boule, à ta mère et toi, jusqu’à ce que vous cédiez.
-Mais sois logique ! Fais-le ton fichu vœu ! Maintenant ! De toute façon elles s’éparpilleront quand même, ces satanées boules ! » L’encouragea l’homme.
« Non, si on demande au Dragon de repartir en nous laissant la boule à quatre étoiles, ce garçon ne sera pas lésé… » Elle leva la tête vers le Dragon. « C’est un vœu réalisable, ça ?
-Ma foi, ce serait bien la première fois, mais… Je pense que oui, ma Dame… » Répondit la créature géante, de nouveau décontenancée. « Est-ce donc votre souhait ?

-Non, Shenron, » intervint l’enfant. Il sourit à la jeune fille.
« Shenron ? » Elle regarda l’être fantastique, stupéfaite. « C’est ton nom ?
-Oui, ma Dame. Je suis Shenron. »
Elle rougit, décontenancée. « Je n’ai même pas pensé à te demander ton nom ! Quelle honte… Est-ce que tu pourras me pardonner un jour ?
-Il n’y a aucun problème, ma Dame !! » S’excusa le Dragon en retour. « Il n’y a rien à vous pardonner ! »
Le garçon suivait les échanges en silence, perplexe, lorsque l’attention de Joanna se reporta sur lui.
« Pourquoi non, au fait ?
-Parce que tu as un vœu à faire, je crois ? » Lui répondit-il avec un sourire.

Elle ouvrit des yeux ronds. « Je… Je peux ?
-Le gamin t’a dit que oui, fais ton vœu, bordel, qu’on en finisse ! » L’exhorta Yon, agacé. « Tu crois que le Dragon va rester à t’attendre cent sept ans ?
-C’est vrai que d’habitude il n’est pas si patient, » nota le garçon, surpris.
« Bon, d’accord… » Elle fit face au Dragon. « Dra… Shenron, s’il te plaît, réalise mon souhait ! Quand j’aurai dix-huit ans, fige mon temps, que je ne vieillisse plus ! »
L’enfant, l’adulte et le loup la regardèrent avec stupeur, s’attendant à bien des choses, mais absolument pas à cela.

« Facile, » répondit le génie des boules avec un clin d’œil. Ses yeux rougeoyèrent puissamment durant quelques secondes. « Voilà, ma Dame ! Vous avez désormais dix-huit ans et un mois pour l’éternité ! Puis-je repartir ? »
Joanna regarda le garçon, inquiète. « Comment vas-tu récupérer ta boule ?
-Ne t’en fais pas ! Tu peux partir, Shenron ! »
Le Dragon prit de nouveau l’enfant de court en redemandant l’autorisation à la jeune fille qui le congédia avec moult remerciements.
La créature disparut, ne laissant plus que les sept boules en suspension dans l’air, toujours brillantes, et tournant sur elles-mêmes à une vitesse de plus en plus folle. Tout à coup elles filèrent ensemble vers les cieux et s’éparpillèrent dans tous les sens en laissant six traînées lumineuses derrière elles.
Le ciel redevint bleu, laissant voir quelque chose tomber vers eux depuis l’endroit où la septième boule aurait dû partir.
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 17

Messagepar Artikod le Mer Juil 12, 2017 16:01

Salut ! Un très beau chapitre 17, qui est génial ! Ah.. On me dit dans l'oreillette que j'ai oublié quelque chose. On recommence !

Salut ! Je vais désormais parler de votre dernier chapitre, si bien sûr, vous le permettez. :mrgreen:

Cette fois, rien à dire de négatif, que du positif ! c'est logique.

La petite tactique pour dérober la boule de cristal était sympa, et l'idée d'envoyer Feu du Ciel distraire Gohan était vraiment cool aussi !
On sait maintenant à peut-près où on se trouve, et dans quelle Timeline, un grand pas en avant mine de rien.
Le côté égoïste de Yon sort, mais par amouur, donc on pardonne. Par contre, après, on dirait qu'il ne réagit plus de la même façon. tristesse ou vraie nature ?
Le voeu est assez intéressent aussi, mais je me demande comment elle fera, avec sa jeunesse éternelle, quand Trunks sera vieux, surtout qu'elle aurait pu garder sa beauté très longtemps, étant une Saïyanne.

Hâte de lire la suite, bonne continuation, Heika-sama !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 17

Messagepar Heika le Lun Juil 17, 2017 18:13

@Artikod :
Salut ! Un très beau chapitre 17, qui est génial ! Ah.. On me dit dans l'oreillette que j'ai oublié quelque chose. On recommence !

Ce fut bref mais intense... :p

Salut ! Je vais désormais parler de votre dernier chapitre, si bien sûr, vous le permettez. :mrgreen:

Faites, cher Artikod, faites.
/me donne une poignée de graines pour encourager le zoizeau bleu.

Cette fois, rien à dire de négatif, que du positif ! c'est logique.

Mais c'est toujours agréable de le savoir. ^__^

La petite tactique pour dérober la boule de cristal était sympa, et l'idée d'envoyer Feu du Ciel distraire Gohan était vraiment cool aussi !

Yon était pourtant franchement dubitatif... Mais force a été de constater que ce n'était pas si mal, quand il a vu Joanna revenir avec la boule du dragon manquante... ;)

On sait maintenant à peut-près où on se trouve, et dans quelle Timeline, un grand pas en avant mine de rien.

Oui, maintenant les lecteurs peuvent vraiment s'adonner aux joies du "haaa, et comment va-t-elle aborder ci ? Et comment va se passer ça, dans son histoire ?" :D
Son Gokû est moooort... C'est trooop triiiisteuh...
C'est donc avec les Humains Artificiels, ou l'auteure vous réserve une surprise ? (c'est du faux suspens pour qui m'a un peu cerné jusqu'ici... ^^')

Le côté égoïste de Yon sort, mais par amouur, donc on pardonne. Par contre, après, on dirait qu'il ne réagit plus de la même façon. tristesse ou vraie nature ?

Je pense que le chapitre du jour va répondre à ta question... ^^

Le voeu est assez intéressent aussi, mais je me demande comment elle fera, avec sa jeunesse éternelle, quand Trunks sera vieux, surtout qu'elle aurait pu garder sa beauté très longtemps, étant une Saïyanne.

/me regarde son personnage principal. "Tu es une Saiyenne ?
Jo : "Bé j'en ai au moins la queue...
Aut : "Attends... Mais tu es moi... Alors... Je suis Saiyenne ?
Jo : "Je ne peux pas te répondre... C'est pas moi qui ai fait le scénar. Je ne fais que le subir, je te rappelle.
Aut : "Mais comment j'ai fait pour être Saiyenne ??
Jo : "Je te redis que je n'en sais rien, mince ! Et tu as intérêt à avoir une explication solide pour les lecteurs, hein... Parce que moi, là, je suis amnésique, je m'en fiche pas mal, au final, mais eux, ils aiment connaître les tenants et les aboutissants !
Aut : "Oui, oui, ça viendra, un jour... La classe, je suis Saiyenne.
Trunks : "Excusez-moi de vous interrompre...
Aut : "Oui ? Ho, Trunks..." <3
Trunks -gêné- : "Je tenais à dire... A lire le premier arc, ou tome, enfin, peu importe... La première partie de cette histoire laisse à penser que vous avez comme des... Plans d'avenir, en ce qui me concerne...
Aut : "Possible, oui ? Pourquoi ?
Trunks : "Je voudrais vous demander... Sans vouloir vous offenser... Pourriez-vous simplement m'oublier ? Joanna est amnésique, donc c'est bon. Est-ce-que vous pourriez suivre son exemple ? J'en ai un peu assez de finir en couple avec des filles sorties de nulle part, depuis que je suis apparu...
Aut : "Ce sont toutes ces adolescentes hystériques qui t'épuisent ?
Trunks : "J'avoue avoir du mal avec toutes ces jeunes filles immatures.
Aut : "Mais les femmes mûres à apparence de jeunes femmes ?
Trunks : "Elles sont déjà bien plus intéressantes, en effet. Mais je ne me fais pas d'illusion : les jeunes femmes vraiment matures dans leurs têtes sont... Rares.
Aut : "Limites tu préfères les femmes plus âgées, en quelque sorte ?
Trunks : "Elles Je pense mieux m'entendre avec elles, en effet..."
/me a le regard qui brille tel un prédateur.
Trunks : "Permettez que je vous frappe de façon à vous faire oublier cette conversation ?"
La fin de cette histoire est censurée.

Hâte de lire la suite, bonne continuation, Heika-sama !

J'espère que mon petit pavé ci dessus ne t'aura pas fait peur ! ^^



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-18-




Il n’y avait eu que six boules qui avaient disparues en tous sens pour s’éparpiller dans le monde ; la septième avait été interceptée par une forme difficile à déterminer qui descendait vers le groupe.
A la stupeur générale, ce fut l’enfant qui atterrit parmi eux, une sphère en pierre dans les mains.
« Et voilà ! Les boules seront désormais des pierres pendant un an !
-Tu… Tu as sauté aussi haut ? » Aucun membre du trio n’arrivait à en croire ses yeux.
« Ça m’a permis de récupérer la boule à quatre étoiles de mon père, » dit-il comme si cela pouvait tout expliquer. « Il faut que je rentre. Ma mère va bientôt revenir, et elle va s’inquiéter si je suis absent. Je n’ai même pas pu laisser de mot… Vous voulez venir ?
-On peut vraiment ? » S’inquiéta Joanna. « Après tous les ennuis qu’on t’a causé…
-Je voudrais discuter avec vous encore un peu. Il y a des choses qui sont vraiment bizarres, avec toi…
-Moi aussi, j’ai plein de questions à te poser ! Et je te trouve toi aussi bizarre… » Elle lui sourit en disant cela. Elle se sentait tout à coup moins seule, de ne plus être la seule personne étrange connue.



L’enfant, qui se présenta officiellement en cours de route comme étant Son Gohan, sauta les obstacles avec légèreté. Joanna lui montra qu’elle pouvait en faire de même, et ils en vinrent rapidement à s’affronter amicalement en agilité, laissant ce pauvre Yon à la traîne. La course dans les arbres qu’ils firent se soldat par la victoire de l’enfant, pas même essoufflé par l’effort.
« Tu es… Incroyable ! » Dit Joanna en se laissant tomber sur le dos, en nage, une fois arrivés à l’orée du bois en face de la demeure familiale des Son.
« J’ai des amis bien plus forts que moi, » minimisa l’enfant en souriant. Son sourire se figea. « Tu… C’est une queue de singe, que tu as là ? » Il désigna le sol à côté d’elle.
Elle s’assit et souleva délicatement son nouveau membre. « Oui ! Je suis un singe-garou, en fait. J’ai été mordue par un singe, il y a des années de cela, et maintenant j’ai une queue de singe, et les nuits de pleine lune, je me transforme en singe géant ! »
Le garçon ne répondit pas tout de suite, plutôt décontenancé par les paroles prononcées. « Un… Singe-garou… ?
-Oui, c’est comme un loup-garou, sauf que au lieu d’avoir été mordue par un loup et de me transformer en loup les nuits de pleine lune, je deviens un singe !

-… je peux te couper ta queue, pour te libérer de ta… Euh… Malédiction, si tu veux ? » Proposa-t-il.
« Ah non ! » Elle serra farouchement sa queue contre elle, ce qui lui provoqua un début de malaise. « Aïe… C’est vrai… Elle est très sensible…
-Comment ça se fait que je ne l’ai pas vu avant ? » Réfléchit Son Gohan.
« C’est parce que je la coince en ceinture, le reste du temps, » lui expliqua-t-elle. « Je n’ai pas l’habitude d’avoir une queue, alors elle est très très sensible et je ne sais pas bien m’en servir… Elle n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens, c’était énervant et en plus elle raccrochait partout, alors j’ai préféré la ranger comme j’ai pu. Et sous ma ceinture, parce que sinon elle se défaisait tout le temps. Mais quand je grimpe aux arbres, je la sors. Elle m’est très utile !
-Oh… Je vois… Tu l’as depuis quand ?
-A peu près un mois. » Elle lui raconta comment elle l’avait eue, puis la recherche des autres boules, en attendant l’arrivée de Yon.

Ils échangeaient depuis plusieurs minutes sur le village de Jingle et ce que ses habitants avaient pu raconter à la jeune fille sur leur héros précédent quand Feu du Ciel sortit d’un buisson, haletant. Yon ne viendrait pas. Le loup avait fait son possible pour lui faire prendre la bonne direction, mais l’homme stupide avait décidé de partir sur une autre route et d’abandonner l’adolescente.
Cette dernière se redressa, scandalisée. « Quoi ?? Et pour quelle raison il s’en va comme ça ? Sans rien dire ? Excuse-moi, Son Gohan… Je vais aller le chercher… »
L’enfant se releva à son tour. « J’y vais, je serai plus rapide que toi. » il s’envola sans attendre de réponse.
« Il… Vole… »



Son Gohan ne fut pas long à trouver l’homme et à le ramener contre son gré. Il le déposa devant Joanna et Feu du Ciel qui n’avaient pas changé de pose depuis son départ, figés de stupéfaction.
Cet enfant était décidément extraordinaire : il était véloce, agile, savait sauter haut mais aussi voler, et il avait porté Yon sans aucune difficulté, alors qu’il était quand même bien plus grand et large que lui. Pourtant, physiquement, même si on voyait à ses bras nus qu’il était du genre tressé, jamais il n’aurait été envisageable qu’il puisse réaliser autant de prouesses.

Mais avant d’avoir pu manifester son admiration auprès du garçon aux longs cheveux noirs hirsutes, le regard de la jeune fille croisa celui de l’herboriste. Yon, calmé par sa balade dans les airs, détourna le visage, en proie à divers sentiments tels que la culpabilité et la honte.
« Pourquoi êtes-vous parti ? On vous attendait, ici… »
L’homme poussa un soupir amer et se laissa tomber sur le sol. « Je présume que je n’avais pas non plus le droit d’échapper aux règlements de comptes… Oui, je t’ai trahie, oui, je t’ai menti. Oui, j’avais déjà entendu parler des boules du Dragon avant de te rencontrer, et jusqu’à ce que je vois la tienne, j’ai cru à une simple légende. Et oui, si j’ai décidé de t’accompagner, c’était pour me servir de toi comme d’un détecteur et de te voler les boules ou le vœu dès que j’en aurais eu l’occasion.
-Yon… » Elle s’accroupit devant lui et posa une main sur son épaule. « Pourquoi vous ne m’en avez pas parlé plus tôt ? Bien sûr que vous pouviez réaliser votre vœu… Nous aurions cherché une seconde fois les boules, et là, j’aurais réalisé le mien…
-Mais je n’ai rien dit, et j’ai tout fait foirer. »

Joanna s’assit en face de lui et prit ses mains. « J’aurais vraiment aimé que Shenron puisse réaliser votre vœu. Vous êtes un homme bon, Yon. Vous le méritiez.
-Non, je n’ai eu que ce que je méritais. Je n’aurais jamais dû te duper et te pousser à voler la dernière boule.
-J’ai pensé toute seule à l’emprunter, tout de même… » Corrigea la jeune fille. Elle serra les grandes mains plus fort. « C’est grâce à vous que j’ai pu trouver toutes les boules. J’ai appris énormément de choses avec vous. Je suis heureuse de vous avoir rencontré et d’avoir passé autant de temps avec vous. J’espère juste… Je voudrais que vous ne disparaissiez pas. J’ai encore besoin d’apprendre. Vous avez encore plein de choses à m’enseigner. Je ne peux pas vous laisser partir. »
De lourdes larmes tombèrent depuis la tête baissée de l’homme jusque sur ses genoux. « Dans ce cas… Crois-moi, ma p’tite, tu n’es pas prête de me voir disparaître. »



Yon avait l’impression qu’un étau s’était desserré dans sa poitrine. Il n’avait eu de cesse de penser, durant tout ce voyage, qu’il ne faisait cela que pour revoir sa femme et sa fille, qu’il avait su mettre une distance suffisante avec cette adolescente bizarre. Il s’était convaincu que la culpabilité qu’il éprouverait au moment où elle découvrirait tout et se mettrait à le haïr serait balayée par la joie de pouvoir serrer de nouveau sa compagne et son enfant dans ses bras.

Il se revoyait, chercheur en médecine, tentant d’œuvrer pour le bien-être de tous, avec sa superbe épouse enceinte. Il la revoyait, en ce jour terrible où la maladie s’était déclarée chez elle ; il revoyait la miraculeuse naissance de sa fille, et la terrible douleur d’apprendre qu’elle avait attrapé le même mal que sa mère en son sein. Il se revoyait passer du temps et du temps sur ses machines, pour tenter de trouver un remède ; il revivait l’humiliation vécue lorsqu’il avait appris à son supérieur qu’il avait trouvé quelque chose pour au moins freiner la maladie, et qu’il s’était vu bouter hors du bureau avec ordre de travailler sur une maladie plus lucrative. Il sentait de nouveau l’odeur de la terre lorsqu’il avait dû enterrer sa femme et sa fille de deux ans, qui auraient pu gagner quelques années avec son médicament. Il aurait dû tenir tête à son supérieur. Il aurait dû trouver le moyen de continuer à développer son médicament. Elles étaient mortes parce qu’il les avait abandonnées.
Le poids de la solitude le hantait. Il avait tenté de racheter sa faiblesse en étudiant les plantes et en soignant les gens à travers le monde, mais ce n’était jamais suffisant. Le nombre de vies sauvées n’était jamais suffisant. Ses connaissances, pour sauver les gens n’étaient jamais suffisantes.

Il avait vécu comme dans un brouillard durant une quinzaine d’années. Et il avait redécouvert la lumière du soleil à travers une boule orange à sept étoiles. Mais ses yeux encore aveugles n’avaient pas réalisés que ce n’était pas la sphère qui rayonnait, mais plutôt les mains qui la tenaient. Il avait couru après ce qu’il savait au fond de lui n’être qu’une chimère, et avait bien failli gâcher la plus belle opportunité de sa vie à ravoir ce qui lui manquait, à savoir une famille. Elles avaient le même âge, ou auraient dû l’avoir, si sa fille avait vécu… N’était-ce donc qu’une coïncidence, ou un signe du destin ? Perdre Joanna après avoir perdu une seconde fois sa femme et sa fille lui avait fait très mal. Son pardon était une bénédiction.
Non, elle ne lui avait pas pardonné… Elle ne lui avait simplement rien reproché. Elle avait été triste pour lui, et elle lui aurait même donné le vœu, s’il avait été réalisable. Mais ce que les boules n’avaient pu lui accorder, elle l’avait fait, même si c‘était là une étrange famille qu’il formait désormais avec cette enfant et son loup acariâtre.



Son Gohan laissa un peu de temps à ses nouveaux amis pour qu’ils puissent se reprendre. Il assistait à un tournant de leurs vies, et il savait déjà, du haut de ses neuf ans, qu’il n’avait pas à s’immiscer dans ce moment intime. Il s’éclipsa donc discrètement pour revenir, quelques minutes plus tard, avec des boissons. Après les avoir distribuées, il se permit de relancer la conversation : « Joanna, est-ce-que je peux te poser des questions ? Il y a des choses qui me semblent étranges…
-Bien sûr, tout ce que tu voudras, Son Gohan, » l’encouragea-t-elle.
« Tu m’as raconté ta quêtes des boules du Dragon, qui a été plutôt rapide, j’ai l’impression…
-On quand même a mis un an, à peu près, je crois ? » Elle regarda Yon qui approuva.
« Que un an ? En voyageant avec une roulotte tirée par un oiseau… Et vous les trouviez avec quoi ? Parce que vous aviez un détecteur, pour les repérer aussi vite, non ? »
L’adolescente se désigna du doigt. « C’est moi, le détecteur… »

Son Gohan ouvrit des yeux ronds. « Toi ? Comment ça ?
-Avant, j’avais une cicatrice, sur le bras gauche. Elle a disparu quand j’ai ma queue qui est apparue… » Elle resta quelques secondes songeuse, puis haussa les épaules face à ce mystère. « Il me suffisait de presser une boule sur ma cicatrice et de me concentrer, et je sentais où il y avait une boule. Au tout début, je les avais toutes senties, mais ça m’est très vite passé, et je ne les ai plus senties que une par une… Sans quoi je serais venue chez toi dès le départ, puisque c’était ici le plus près ! »
L’enfant resta silencieux quelques secondes, stupéfait. « Et justement… Sur ton bras gauche, tu avais une marque… Elle brillait, quand tu avais invoqué Shenron…
-Oh, ça ! C’est la cicatrice disparue ! Elle brille comme ça à chaque fois qu’il est appelé, en fait ! » Elle leva son bras vers le ciel pour l’observer. « J’étais contente de la revoir. Elle me manque un peu, depuis qu’elle a disparue…

-Mais… D’où tu connais Shenron ?
-C’était la première fois que je le rencontrais, en fait. »
Il mit encore quelques secondes pour digérer l’information, et reprit : « Comment tu sais que ça se passe comme ça à chaque fois qu’il est appelé ?
-Parce que je le sais… Comment tu savais qu’on était là ? Tu le sentais, tu as dit. Ben moi, je l’ai aussi senti. » Elle se tut à son tour pour réfléchir. « … Et je crois qu’il existe un autre Dragon sacré. »
Feu du Ciel et Yon étaient surpris par cette déclaration, mais ce n’était rien à côté de Son Gohan. Il savait qu’il existait d’autres boules, mais elles étaient sur une autre planète. Cependant, les habitants de ce monde lointain avaient été contraints de vivre sur Terre durant quelques mois, comme leur monde avait été détruit, et ils avaient amenés avec eux leurs boules, et les avaient en effet utilisées sur Terre à quelques reprises…
« Tu dis ne pas avoir vu Shenron avant aujourd’hui, mais lui semblait te connaître… Il s’est montré très respectueux avec toi ! »
Cela étonna la jeune fille. « Il n’est pas comme ça avec tout le monde ?

-Oh que non… Il a plutôt un caractère soupe-au-lait, il est toujours impatient de repartir… Alors qu’avec toi il était plus que poli, il n’a pas râlé une seule fois, il t’a même demandé la permission de partir, alors qu’il pouvait enfin s’en aller…
-Et tu m’avais toi-même dit qu’il était un peu grincheux, » se permit d’intervenir Yon.
« Ben… Je ne sais pas quoi te dire… » Joanna s’agita. Sa queue gigota en tous sens, ce qui l’énerva un peu plus ; elle essaya de la dominer pour la ranger, mais le membre rebelle ne l’entendait apparemment pas de cette oreille et ne se laissa pas faire. Elle finit par abandonner et laissa sa queue aller et venir à l’air libre, en essayant de ne pas y prêter attention.
« Et toi, Son Gohan ? Comment ça se fait que tu saches voler, et faire toutes ces choses incroyables ? » Lui demanda-t-elle en retour.
« Oh, c’est pas difficile, j’ai appris les arts martiaux avec mon père et ses amis… »
Yon préféra ne rien dire mais ne put s’empêcher de se demander en quoi c’était une explication : depuis quand les experts en arts martiaux savaient-ils voler ?
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 18

Messagepar Artikod le Lun Juil 17, 2017 19:10

Salut ! Quelqu'un a jeté un coup d'oeil à son horloge ? Non ?! Bon.. tant pis.
Encore un chapitre très bon, j'ai même l'impression que tu t'améliores !
Le passé de Yon enfin montré, c'est sympa, et le fait qu'il soit pardonné aussi.
J'ai bien rigolé à l'explication du nom "singe-garou".

Joanna va apprendre de Gohan ? :o

?? : À table Artikod !

Bonne continuation pour la suite, que je continuerai à suivre !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 18

Messagepar Heika le Sam Juil 22, 2017 14:13

@Artikod :
Salut ! Quelqu'un a jeté un coup d'oeil à son horloge ? Non ?! Bon.. tant pis.

Je sais que tu ne parles pas de moi, là, mais... Je me sens quand même visée, par rapport à l'heure de déco du tchat... XD

Encore un chapitre très bon, j'ai même l'impression que tu t'améliores !

*larmes de joie et paillettes*
Merci !!

Le passé de Yon enfin montré, c'est sympa, et le fait qu'il soit pardonné aussi.

Le pauvre, je ne pouvais pas le laisser aussi longtemps dans le coin sans le martyriser... ^^

J'ai bien rigolé à l'explication du nom "singe-garou".

Tout le monde sait ça, voyons.
Un singe-garou, c'est comme un loup-garou, sauf qu'on est mordu par un singe.
CQFD, non ?

Joanna va apprendre de Gohan ? :o

Ha ? Tu crois ? 'o'

?? : À table Artikod !

Bé... Bonap' ! ^^

Bonne continuation pour la suite, que je continuerai à suivre !

Merciiiiiii !!!! <3 <3 <3
/me met des graines Deluxe pour son zozio bleu




Avec ce chapitre, c'est un peu la fin d'une époque...
Je suis émue...
Et inquiète pour nos amis. Les prochains temps seront durs.
Ouais, c'était du teasing sur le chapitre 20 et Cie. ^^
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-19-




Un véhicule s’arrêta devant la maison, et la mère de l’enfant en sortit.
« Mon p’tit Gohan ! Tout va bien ? » S’inquiéta-t-elle.
« Maman ! Tout va bien, ne t’inquiète pas ! » Son fils la rejoignit rapidement pour la rassurer.
« J’ai vu le ciel devenir noir ! Qu’est-ce-que ça veut dire ? » Ses yeux tombèrent sur les étrangers, et en particulier sur Yon. « Vous ! Qu’est-ce-que vous avez fait à mon fils ?!
-Rien, madame, je vous le jure !
-Maman, ils sont venus me voir, nous avons discuté, et j’ai décidé de les laisser utiliser la boule de papa. » A voix basse, il lui expliqua quelle tragédie avait frappé l’herboriste, et le mauvais coup du sort qu’il avait essuyé après l’invocation du Dragon. « Si j’avais pensé à lui demander avant comment et quand elles avaient disparues, je ne l’aurais pas laissé faire… » Mentit-il.
La femme ne put retenir quelques larmes, peinée pour l’homme. Cela lui rappelait son bien trop récent veuvage…
Elle se ressaisit rapidement. « Vous allez bien rester déjeuner, n’est-ce-pas ? »

La mention de nourriture mit des étoiles dans les yeux des invités. Depuis que Joanna avait massacré la roulotte, ils avaient avancé rapidement en ne mangeant sur le pouce que les maigres provisions qui leur restaient, agrémentées de proies partagées avec Feu du Ciel.
Pendant que la mère préparait à manger, le fils montra des photos de son père à ses hôtes. Le défunt avait sur chaque cliché un visage enjoué, des cheveux noirs plus hirsutes encore que ceux de son enfant, et toujours le même vêtement, un dôgi orange à ceinture bleue. Il n’y avait bien que pour son mariage avec Chichi qu’il semblait l’avoir enlevé…

L’attention de Joanna fut attirée par un détail sur une photo montrant le couple posant fièrement avec leur enfant récemment né, et un homme de grande taille, que Gohan leur identifia comme étant son grand-père maternel, Gyumaoh.
« Gohan… C’est bien toi, le bébé sur la photo, n’est-ce-pas ?
-En effet.
-Tu es aussi un singe-garou ? » Elle n’arrivait pas à détacher les yeux de la petite queue qui pendait sur le cliché familial, impressionnée.
Le garçon se félicita intérieurement. Il n’avait pas su comment aborder la question avec sa nouvelle amie, vu qu’elle était tellement sûre de son explication… Mais grâce à la photo, elle serait peut-être plus réceptive à la vérité, espérait-il. « Je ne suis pas un singe-garou. Je suis un métisse Saiyen.
-Ha, il y a donc un nom spécial pour parler de singe-garou… Mais je trouve que Métissaïen c’est plus compliqué que singe-garou… Et moins parlant. Au moins, quand on dit ‘singe-garou’ aux gens, ils comprennent de suite. »
Gohan la regarda, consterné.

« Ne t’en fais pas, petit, c’est naturel, chez elle, » tenta de le rassurer Yon, désespéré. « Un jour je lui ai parlé d’une méthode d’apprentissage des langues étrangères appelée méthode Assimil, et elle m’a répondu en me demandant : ‘la méthode à qui ?’
-Je croyais que c’était une méthode développée par un de vos amis qui s’appellerait Simile, ou Emile, moi… » Joanna avait un visage boudeur. « Et puis c’est un drôle de nom de code, ça, A-6000. »
L’homme leva les bras au ciel, impuissant, en regardant Son Gohan avec un air de « je te l’avais dit ».

Avec un soupir de résignation, Son Gohan reprit depuis le début, à savoir la notion de métissage, puis sur les origines de son père, enfant venu d’une autre planète, envoyé alors qu’il n’était qu’un bébé dans le but d’envahir ce monde et de le préparer à la vente ; il raconta le peu qu’il avait appris sur ce peuple appelé le peuple Saiyen, sur ces guerriers mercenaires aux yeux et cheveux noirs, et possédant une queue de singe leur permettant de se transformer en gorilles géants lors des nuits de pleine lune ; il n’oublia pas de mentionner le destin tragique de la planète Vegeta, leur monde d’origine éradiquée par un individu nommé Freeza. Il termina en énumérant la liste des personnes possédant du sang de ce peuple : lui, et un certain Vegeta, dernier Saiyen pure race.
« Et toi aussi, apparemment, » conclut-il.

Joanna prit quelques instants pour digérer les informations. Elle finit par froncer les sourcils. « Je ne crois pas être une Saiyenne. Regarde-moi : mes yeux sont marrons et même si mes cheveux ont foncé depuis que Feu du Ciel m’a trouvé, je suis tout au plus châtain. »
L’enfant, un peu dépité, réfléchit quelques minutes sur ce point.
Chichi entra à ce moment-là pour lui demander de mettre la table. En la voyant, il se redressa, enthousiaste. « C’est cela !
-Quoi, c’est mettre la table, la solution ? » Personne n’arriva à faire le lien entre les Saiyens et le fait de mettre la table, et donc tous regardaient l’enfant avec perplexité.

« J’ai les yeux et les cheveux noirs, parce que ma mère elle aussi a les yeux sombres et les cheveux noirs ! Mais qu’est-ce-qui nous dit que j’aurais autant ressemblé aux Saiyens si elle avait été blonde aux yeux bleus ? Tu ressembles peut-être plus à ton parent non Saiyen, voilà tout ! »
Chichi regarda la jeune fille fixement quelques instants, l’air sévère. « Tu as quel âge ? » Lui demanda-t-elle enfin.
« Dix-huit ans depuis peu, madame ? » Répondit-elle docilement.
La femme prit encore quelques instants de réflexion, puis soupira de soulagement et sourit. « Mon Goku n’est pas ton père. Il était trop jeune quand tu es née.
-Vous… Vous avez sérieusement envisagé le fait qu’il vous ait fait des infidélités ? » Yon était sidéré.
« Feu mon époux pouvait parfois se montrer très ignorant de certaines choses, surtout avant qu’on ne se soit mariés. »
L’herboriste préféra ne pas relever.



Joanna, Feu du Ciel et Yon restèrent finalement quelques jours avec Chichi et Son Gohan, comme la maison avait besoin de bricolages urgents. L’herboriste semblait plutôt content de pouvoir rendre service à la jeune veuve pour la remercier de son hospitalité.
Quand il n’était pas en train d’étudier, Son Gohan s’amusait à rivaliser en agilité avec Joanna, et gagnait à chaque fois. Et quand la jeune fille devait laisser l’enfant se concentrer sur ses études, elle prenait des cours de maintien de maison avec la mère.
Mais la proximité de la masure de la sorcière tracassait l’adolescente. Elle voulait tenir sa promesse de revenir finir son enseignement auprès d’elle, tout en voulant continuer d’apprendre tout ce qu’elle pourrait de Yon et de Chichi.



Elle avait finalement repris la route en compagnie de Feu du Ciel ; les derniers mots du quadragénaire lui revinrent à l’esprit tandis qu’elle avançait vivement vers son but.
« Va, ne t’en fais pas pour moi. Je pense rester chez Mme Chichi encore un moment, pour lui donner un coup de main et aussi pour refaire mon stock de plantes. Je risque de m’absenter quelques jours, il faut aussi que je me rachète une roulotte, et ça va me prendre un peu de temps… Donc ne t’en fais pas. Et même si je viens à reprendre la route, je repasserai souvent ici pour savoir s’il y a des nouvelles de toi. Et je téléphonerai régulièrement durant mes déplacements pour que tu saches où je suis quand je reviendrai. Ça te va ? »
Cette proposition l’avait en effet tranquillisée.

Lors d’une pause, Feu du Ciel s’ébroua après avoir bu à un ruisseau. Le vieil Humain, content de rester là-bas ? Plutôt, oui ! Il lui rappelait ces loups qui cherchaient à obtenir les faveurs d’une femelle dans le dos de l’alpha.
Joanna haussa les épaules en réponse. Chichi venait de perdre son époux depuis trop peu de temps pour s’intéresser à qui que ce soit d’autre. Dommage pour Yon… Après, qui sait, s’il venait à s’accrocher suffisamment longtemps… Cette idée plaisait bien à la jeune fille. Ces gens malheureux avaient le droit de retrouver le bonheur.

Son Gohan aussi lui avait fait une promesse, avant de partir. Il savait vraiment faire des choses incroyables ! Il bougeait tellement vite, était tellement fort… Et il savait voler !
« Toi aussi, je pense que tu pourrais réussir à faire tout ça. Après tout, tu as toi aussi du sang de Saiyen dans les veines, tu as donc des prédispositions pour tout ça ! Il ne te manque qu’un bon professeur. Quand tu reviendras, je te présenterai à mes amis. Peut-être que Monsieur Piccolo acceptera de t’entraîner… Il est très sévère, mais c’est un excellent maître ! Sinon, je pense que Kuririn ne verra aucun problème à t’aider. Reviens-nous vite ! »

Elle soupira. Il lui en avait quand même coûté de partir. Cette année avait été riche en découvertes, les personnelles n’étant pas les moindres. Elle avait vécu en enfant sauvage avec les loups, les singes et une vieille aigrie durant un temps, et s’en était plutôt bien sortie, mais vivre à plusieurs dans une maison éveillait en elle comme un sentiment de nostalgie. Redécouvrir la musique avait été merveilleux. Elle avait eu très envie de lire un livre à la belle couverture, mais les mots lui étaient étrangers, quand ce n’était pas les caractères qui lui étaient inconnus. Mais elle avait aimé lire, elle le savait. Et elle lirait de nouveau. La liste des choses à apprendre s’allongeait à chaque instant…
Anjani allait la trouver bien changée ! Cette pensée l’arrêta net. Et si la sorcière la trouvait trop changée ? Et si elle était devenue une fille banale, à ses yeux ? Une de ces insupportables filles de village qu’elle ne supportait pas, et qu’elle la chasse ?
« Non, elle ne te dira jamais ça, » tenta-t-elle de se rassurer.



La peur de se voir rejetée fut bientôt chassée de son esprit en approchant la masure.
La région était calme, très calme.
« Quand tu reviendras, je ne serai plus là. »
Le souvenir de son départ lui revint d’un coup. La sorcière le lui avait annoncé, quand elle avait décidé de courir le monde à la recherche des boules. Cela faisait à peine un an…
Joanna se souvenait de s’être promis de chercher la vieille guenon partout, de lui montrer qu’elle ne réussirait pas à se débarrasser d’elle aussi facilement, et qu’ainsi elle serait reprise en tant qu’élève. Mais l’ambiance de la forêt avait quelque chose d’étrange. Les singes étaient toujours là. Et ils étaient silencieux.
Dans une atmosphère surréaliste, Joanna marcha jusqu’à l’entrée de la cabane et en poussa la porte. Une odeur moite lui sauta au visage, une odeur de fleurs et de mort.
Allongée sur son lit, couverte de plantes qui embaumaient, Anjani reposait en paix. La sorcière était bel et bien partie, là où Joanna ne pouvait plus la suivre.
L’adolescente reprit la route le lendemain matin, chargée des précieux livres de son premier mentor, seul trésor et héritage. Derrière elle, les cendres de la cabane continuaient de rougeoyer.


Spoiler
Désolée pour la private joke pas drôle ! :p
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 19

Messagepar Artikod le Lun Juil 24, 2017 16:36

Salut, quelques jours de retard, mais c'est à cause du décalage horaire.

Heika a écrit:/me met des graines Deluxe pour son zozio bleu

Même pas des graines de luxe ? :o

En fait, c'est pas à cause du décalage horaire, c'est juste que quand un truc est bon, ben y'a pas tellement à dire ^^
Un peu compliqué donc, mais je vais tenter de faire quelque chose de bien.

Non, c'est impossible. Je vais juste dire que le chapitre est bon, que les dialogues sont sympas, et que j'ai rien d'autre à dire '_'
Y'a des trucs qui m'ont fait sourire, et la fin m'a fait arrêter de sourire, mais c'est positif.

Bonne continuation !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 19

Messagepar xela26 le Lun Juil 24, 2017 22:22

Je vais commenter en bloc sur les quelques chapitres que j'ai de retard. La jonction avec les héros classiques de DB a été bien amenée, ainsi que les indications sur la période temporelle ou Joanna est tombée, celle précédent l'arrivée des cyborgs.
Du coup je me demande comment la suite va se dérouler. Après l'au revoir finale à Anjani ( Rip :cry: ) que vont faire Johanna et Feu du ciel? la guerre des cyborgs va tôt ou tard leur tomber dessus et perturber la quête des origines de Johanna... Vraiment intrigué par la suite. Sinon c'est toujours intelligemment et très bien écris, avec les moments lourds et les moments plus légers.
Vivement la suite !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 19

Messagepar Heika le Jeu Juil 27, 2017 18:09

@ZoizoBleu
Spoiler
Salut, quelques jours de retard, mais c'est à cause du décalage horaire.

Je connais ça, j'ai le même problème entre chez moi et Bordeaux... ^^

Heika a écrit:/me met des graines Deluxe pour son zozio bleu

Même pas des graines de luxe ? :o

Mais ce sont des graines de luxe, justement... T^T
De la marque Deluxe, tenue par un Fehling, un homme-chat, qui vivait autrefois dans le désert, du nom de Oasis de Mirage, et...
Et...
Et ma référence ne peut être comprise par personne, je suis brimée...
#jejoueauxrpgetmefaismesprivatesjokes
#autotroll

En fait, c'est pas à cause du décalage horaire, c'est juste que quand un truc est bon, ben y'a pas tellement à dire ^^
Un peu compliqué donc, mais je vais tenter de faire quelque chose de bien.

Hum, donc je dois être contente de ne pas avoir de réponses... Et m'inquiéter quand j'en ai ? XD

Non, c'est impossible. Je vais juste dire que le chapitre est bon, que les dialogues sont sympas, et que j'ai rien d'autre à dire '_'

Merci tout de même pour cet effort ! ^^<3

Y'a des trucs qui m'ont fait sourire,

\^^/

et la fin m'a fait arrêter de sourire,

Oh ? Je ne comprends pas pourquoi... :D

mais c'est positif.

Ca fait presque maso, ça... :p

Bonne continuation !

On est repartiii !! ^^/




@Xela :
Spoiler
Je vais commenter en bloc sur les quelques chapitres que j'ai de retard.

Je ne te jetterai pas la pierre, ne t'en fais pas... :/
Au contraire : merci pour cet effort. U__U

La jonction avec les héros classiques de DB a été bien amenée,

Merci à Shenron ^^
LE prétexte en chef pour prendre contact avec au moins un membre de la Z-team ! ^^

ainsi que les indications sur la période temporelle ou Joanna est tombée, celle précédent l'arrivée des cyborgs.

J'avais semé des indices avant, mais... Je me demande...
D'accord, vous avez pu voir auparavant que la marque brillait quand le Dragon était invoqué, mais de là à comprendre que la fois où elle a viré au noir et lui a produit un malaise correspond à la "mort" de Polunga...
Je crois que j'ai un peu oublié que mes chers lecteurs n'avaient pas toutes les informations... ^^'

Du coup je me demande comment la suite va se dérouler.

J'ai déjà un peu spoilé à ce niveau-là en disant qu'on arrivait à un tournant... ^^

Après l'au revoir finale à Anjani ( Rip :cry: ) que vont faire Joanna et Feu du ciel?

Déjà, il faut apprendre à gérer la perte d'un être cher. Puis Gohan avait fait des suggestions assez intéressantes... ^^

la guerre des cyborgs va tôt ou tard leur tomber dessus et perturber la quête des origines de Joanna...

Ah mais oui, mince !

Vraiment intrigué par la suite. Sinon c'est toujours intelligemment et très bien écris, avec les moments lourds et les moments plus légers.

Merciiiiiiiiiiiii !! <3 <3 <3

Vivement la suite !

La voici ! ^^




En direct de mes vacances, sous un léger crachin sympathique, voici le nouveau chapitre !!
Notes :
Spoiler
*je ne sais plus si les noms de villes sont les bons, ou si ça fait partie des infos que pour lesquelles je suis venue m'inscrire ici. ^^'
*Je voulais marquer quoi, aussi, déjà ?

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-20-





« Est-ce-que je peux entrer ? »
Joanna ouvrit doucement la porte, inquiète. Elle était rentrée aussi vite que possible après ses macabres retrouvailles et funérailles, le dos chargé de livres et le cœur chargé de tristesse et de regrets. Elle n’avait cessé de se reprocher son départ sur le chemin du retour, au lieu de profiter des derniers mois de vie de la vieille ermite. Dire qu’elle l’avait prévenue, et qu’elle n’avait pas su l’écouter !
Elle était arrivée à une masure dénuée de toute vie pour y trouver un cadavre déjà froid, et elle était maintenant face à une maison sans vie.
Quelque chose n’allait pas.

Elle avait l’impression que son estomac était tombé au niveau de son ventre, et c’était, d’ailleurs, une sensation très désagréable. C’était comme s’il avait éclaté et que son acide se répandait dans tout son corps, en un froid tétanisant. Était-ce ce genre de sensation que ressentaient les proies des araignées après avoir reçu la piqûre létale ?
La maison était vide. Il n’y avait aucun corps. Mais la vaisselle à moitié lavée laissait à supposer qu’il y avait eu un départ précipité…
Feu du Ciel grogna. Cet endroit sentait la peur. La femme était partie, chassée par la peur.
Le regard de la jeune fille erra sur la salle à manger, hagard. Elle venait de perdre un être cher ; son deuil allait-il s’alourdir ?

L’écran de la télévision toujours allumée, mais silencieuse, attira son attention. Des images passaient en boucle. Des images filmées depuis les airs montrant une ville, sur une île, une ville en ruine, fraîchement dévastée, flambante, fumante. Puis l’image revint sur les présentateurs du journal télévisé, avec derrière eux des images d’explosions. Joanna maudit son incapacité à lire la langue de ce pays et donc les bandeaux défilants en bas de l’écran qui donnaient de brèves nouvelles. Elle trouva rapidement la télécommande et rétablit le son.
« … A été victime d’une attaque terroriste hier, en fin de matinée. Le nombre total de victimes à déplorer reste encore inconnu, mais il s’élève à plusieurs milliers. Les secours, sur les lieux depuis vingt-quatre heures, cherchent les survivants. Le nombre de morts officiel à cette heure s’élève à 73 589 ; le nombre de blessés, lui, est de 547, et le nombre de disparus est de plusieurs milliers ; le bilan en vies perdues s’alourdit d’heures en heures. Regardons de nouveau les images captées par différents médias de ce qu'il s’est passé. »

Les présentateurs disparurent, remplacés par une vue aérienne de l’île remontant à la veille. Un journaliste anonyme commentait : « Il est aux alentours de dix heures hier matin lorsque l’avion de ligne Air Ball passe non loin de l’île Amenbo, pour sa liaison quotidienne entre la capitale du Sud et l’île de Papaya. C’est là qu’un passager de ce vol devient témoin involontaire d’une scène des plus incroyables, en filmant son passage au-dessus de l’île pour son album de vacances : une fumée noire commence à s’élever du centre de la ville, puis des explosions en série ravagent le cœur de la ville et se répandent de plus en plus. Au bord du vol à destination de l’île de Papaya, c’est l’horreur : tout le monde se met à regarder, impuissant, les explosions dévaster de plus en plus la ville, la raser. Soudainement, des gens semblent tomber du ciel et vont droit dans les flammes. Au bout de quelques minutes, le groupe s’envole de nouveau et s’éloigne en direction du continent. Il n’y a, dès lors, plus d’autre explosion que celles de canalisations de gaz s’enflammant à cause des nombreux dégâts. En bas, le chaos est total. La ville est quasiment entièrement ravagée. »

Les présentateurs réapparurent, le visage fermé.
« Alors que nul n’arrivait encore à réaliser ce qui venait de se passer à Amenbo, et que les secours étaient dépêchés sur l’île pour venir en aide aux survivants, un nouveau drame nous a frappé, faisant de ce douze Mai le jour le plus noir de notre histoire depuis la brutale disparition de la capitale de l’Est il y a cinq ans de cela, lorsque y sont tombés deux objets célestes. En effet, ça a été au tour de la capitale du Nord d’être la cible d’ennemis inconnus. »

Sur l’écran, les présentateurs avaient fait place à des extraits de caméras de surveillance où l’on voyait les gens courir, terrifiés ; beaucoup n’hésitaient pas en général à bousculer d’autres personnes pas assez rapides à leur goût ; mais ici une mère paniquée tentait malgré tout de remonter la marée humaine à la recherche de son enfant ; là un adolescent prenait la main d’une vieille personne qui venait de tomber pour l’aider à se relever et à repartir. Mais chaque passage, chaque geste, qu’il fut empreint d’égoïsme effrayé ou d’héroïsme apeuré était au final balayé par une lumière.

L’image revint sur les deux présentateurs. « Aussi incroyable que cela puisse être, il semblerait que ce soit la même calamité qui a frappé Amenbo et la capitale du Nord. Comment ont-ils réussi à être dans le Sud le matin, et aussi au Nord trois heures plus tard ? Ces terroristes sont dotés d’armes et d’une technologie de pointe inconnue. Notre Roi demande à la population de se montrer prudente, car la menace ne semble pas écartée. L’armée est en alerte, et est à la recherche de ceux qui ont causé ces désastres. »
Feu du Ciel renifla dédaigneusement après que sa jeune amie lui ait résumé ce qu’elle venait de voir. Il n’était décidément pas près de mettre une patte dans ces lieux de béton.



Joanna se laissa tomber sur le canapé, en proie à une intense réflexion. La maison était manifestement vide depuis la veille au soir. Qu’est-ce-qui avait bien pu pousser Chichi à partir aussi précipitamment ? L’odeur de Gohan était un peu plus ancienne. Il était parti au moins le matin de la veille. C’était assez difficile de savoir.
Elle finit par sortir et tenta de pister la femme, mais elle avait pris un de ces véhicules volants qui ne laissaient pas de trace au sol. Que faire dans une telle situation ? Était-ce en rapport avec ce qu’elle avait vu à la télévision que la femme avait fui ? Ou bien un autre danger l’avait-il guetté ici ? Dans le doute Joanna explora les environs durant une bonne heure, mais elle finit par déduire que quoi qu’il ait pu se passer, ça n’était pas un danger immédiat qui avait poussé la femme à s’en aller.

En désespoir de cause, elle décida d’attendre dans la maison. Quelqu’un finirait bien par revenir.
La télévision continuait de diffuser ses images, puisque personne ne l’avait coupée. Les présentateurs en étaient à décortiquer chaque image, et à se demander quels pouvaient bien être ces gens venus des cieux et quel avait été leur rôle dans le retour au calme d’Amenbo. Ils avaient agrandi une image tirée de la vidéo montrant sept individus semblant tomber du ciel. L‘un d’entre eux, un petit à tête noire et corps violet, attira l’attention de la jeune fille. Il avait beau être très flou, il avait quelque chose qui rappelait furieusement Son Gohan…

Le téléphone se mit à sonner, la faisant sursauter. Indécise, elle décrocha le combiné comme cela lui avait déjà été montré. « Chichi n’est pas là, » dit-elle tout de go.
A l’autre bout du fil, il y eut d’abord un silence surpris. Puis une voix connue sortit de l’appareil. « Joanna ? Tu es revenue ?
-Chichi ? C’est bien vous, Chichi ? » La jeune fille en était estomaquée de soulagement.
« Oui. Je croyais que mon père était arrivé à la maison. Il doit passer nous prendre des affaires, à mon p'tit Gohan et moi. » Le ton de la femme était inhabituellement monocorde. La jeune fille eut l’impression que son estomac s’écrasait de nouveau dans son ventre pour répandre son poison.

« Chichi ? Tout va bien ? Pourquoi vous êtes partie si vite, hier soir ? Il y a un danger ?
-Une ville a été attaquée par un ennemi inconnu. Mon p'tit Gohan a été le combattre avec les autres. Ils sont tous morts. Tous les amis de mon époux sont morts.
-S-Son Gohan… ? » Le téléphone se mit à trembler dans ses mains. Le poison de l’araignée Peur était en train de paralyser ses doigts.
« Il n’est pas encore mort. Nous sommes à l’hôpital. Il… » Chichi ne put terminer sa phrase. Il y eut un sanglot et la communication fut coupée.
Joanna remit le téléphone à sa place machinalement. Les paroles de la femme allaient et venaient dans sa tête. « Pas encore mort… Pas encore mort… » Elle n’avait pas dit « Il est vivant », mais « il n’est pas encore mort »… Elle avait envie de vomir tant elle avait peur.



Feu du Ciel regardait sa pupille prostrée sur le canapé, perplexe et un peu vexé. Depuis qu’elle avait parlé dans l’étrange artefact appelé ‘téléphone’, elle restait en boule, sur le canapé. Les seuls mots qu’elle avait dits étaient que le fils de cette maison était mourant. Cela le désolait, parce que c’était un Deux-Pattes sympathique, mais ainsi allait la vie : des êtres mouraient chaque jour, parfois on les connaissait, et leur disparition laissait un vide, mais s’arrêter ainsi quasiment de vivre pour cela n’était pas la solution. Quand il avait perdu ses camarades, à l’époque, s’il avait réagi comme elle, il serait mort sous les griffes de l’Ours ; qui alors aurait pu raconter leur combat désespéré ? Qui l’aurait trouvé, elle, et sauvé ? Avancer lorsqu’on perd quelqu’un ce n’est pas l’oublier, c’est lui permettre de vivre un peu plus longtemps à travers soi, tenta-t-il de lui expliquer. Et à trop s’attacher à ceux qu’on a perdus, c’est mourir un peu tout en se détournant de tous ceux que l’on peut rencontrer.

Mais elle n’avait pas daigné l’écouter, et il en était froissé. Il s’enferma à son tour dans le silence, un silence songeur, pour sa part. Ce n’était décidément pas loup de réfléchir ainsi. Il était mort, autrefois. Et il était revenu, changé, de la Mort. Cela lui donna une idée. Il redressa sa tête et la poussa du bout du museau. Elle n’avait qu’à le ressusciter, si jamais l’enfant venait à succomber.
« Le… Ressusciter… ? » Joanna releva la tête, hagarde. Le ressusciter… Feu du Ciel avait raison ! Mourir dans de telles circonstances n’était pas normal ! Shenron pourrait ressusciter Gohan !
Feu du Ciel bâilla, quelque peu ennuyé. Ce n’était pas vraiment ce qu’il avait voulu dire…



Un bruit étrange à l’extérieur attira leur attention. Le vrombissement de quelque chose qui venait d’arriver. Le bruit s’arrêta, puis il y eut une porte claquée ; un pas lourd s’approcha, et enfin la porte d’entrée s’ouvrit sur un homme gigantesque qui s’arrêta, surpris, sur le palier, en voyant l’étrange duo. Joanna ne s’était pas rendue compte que la nuit était désormais tombée, comme la lumière du plafond était restée allumée depuis le départ de la propriétaire des lieux, et qu’elle éclairait la fille et son loup, devant les yeux surpris du nouvel arrivant.

Joanna sauta sur ses pieds. « Vous êtes le père de Chichi ? Je vous ai vu sur des photos… »
L’homme se montra encore plus surpris. « En effet… Que fais-tu chez ma fille ?
-Chichi a appelé. Elle pensait que vous seriez déjà arrivé… Elle m’a dit, pour Gohan. Il est dans quel état ?
-Gravement blessé, en fait. Les médecins ne savent pas s’il va s’en sortir. » Le poids de la tristesse semblait accabler l’homme. « Que voulait-elle ? » Demanda-t-il tout de même.
« Chichi ? Je ne sais pas. Elle a raccroché avant d’avoir dit pourquoi elle avait appelé. »

L’imposant grand-père, qui se présenta sous le nom de Gyumaoh, prit le téléphone et appela l’hôpital. Il réussit à avoir sa fille, et nota les dernières affaires qu’elle voulait qu’il rapporte.
Joanna l’aida ensuite à rassembler ce qui était demandé, puis fit mine de monter dans la voiture volante. « Je viens. »
Face à l’air ébahi du conducteur, elle hésita, et se remémora les leçons de politesse données par Yon. « Enfin… Si cela ne vous dérange pas… ?
-Les amis de ma fille et de mon petit-fils sont les bienvenus, » l’invita-t-il alors.
Le loup, absolument pas ravi de cette décision, fit le plus gros effort de sa vie et monta dans l’engin bruyant et puant alors que chaque fibre de son être lui disait de partir le plus loin possible. Mais il ne voulait pas abandonner sa pupille maintenant. Et il ne voulait pas non plus que son nouvel ami disparaisse. Il pouvait peut-être faire quelque chose. Tout ceci était vraiment très compliqué pour son esprit de loup, et il allait à l’encontre de ses instincts primaires, écoutant plutôt une part qui lui semblait étrangère, une part venue à sa renaissance.



Le voyage fut un vrai calvaire pour le pauvre Feu du Ciel aplati contre le fond du véhicule. Il n’y avait pas autant de heurts qu’avec une voiture à roues, mais les vibrations, courants ascendants et autres trous d’air étaient une autre sinécure tout aussi déplaisante. La vitesse avait de quoi impressionner : ils dépassaient de loin des pointes de vitesse de l’oiseau qui tirait la roulotte de Yon, de très loin… Gyumaoh appuyait sur le champignon pour arriver au plus vite à l’établissement hospitalier, et les passagers étaient comme écrasés en arrière par la force produite.

Autant le voyage sembla durer une éternité au loup, autant sa pupille savoura les quatre heures passées ainsi. Elle ferma rapidement les yeux pour les ressentir pleinement, et surtout pour tenter d’attraper les souvenirs que cela semblait vouloir faire remonter. Elle finit par somnoler, et, dans un demi-sommeil, une voiture gris anthracite qui peinait dans les côtes se mit à rouler sur une route sans fin. A ses côtés une voiture bleue aux allures de break tenta de faire la course, tentant de récupérer la passagère de la première voiture. Mais Joanna ne voulait pas monter dans la Rancho, parce qu’elle avait sûrement passé des heures au soleil, et que le skaï qui recouvrait les sièges allait encore lui brûler les cuisses. Et puis le chien dans le coffre, un Dogue Allemand, allait encore lui coller plein de bave dans les cheveux. Mais le revêtement intérieur de la Visa lui tombait dessus, cette voiture tombait tellement en ruine…

Un trou d’air plus important que les autres changea le paysage du rêve. Il n’y avait plus de voiture, elle volait haut, très haut dans le ciel. Elle pouvait voir le monde sur des kilomètres et des kilomètres. Mais elle n’était pas dans un avion, elle était à l’air libre. Et elle tombait, tombait… Elle se réveilla en sursaut, un peu effrayée. Effrayée par quoi ? Elle avait toujours été en sécurité, même lorsqu’elle avait chu. Mais d’où était-elle tombée, pour si bien voir le monde ? Elle eut beau réfléchir à la question, il lui fut impossible d’y répondre. Les voitures avaient totalement déserté ses souvenirs.
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 20

Messagepar Artikod le Jeu Juil 27, 2017 18:26

Salut ! Si tu pensais que j'étais là pour commenter, tu as raison ! quel esprit de déduction, Watson.

Alors, ppppoooooouuuurrrr commencer, comment je fais ? Comment je fais ?! eh biiien euh.. :mrgreen:
C'est encore un bon chapitre, très sympa, très calme aussi.
Et puiiis c'est cool, la rencontre entre Gyomaoh et Joanna. Les infos à la télé donnent une autre indication temporelle, un peu plus précise que la dernière fois.
L'état de Gohan, et la tristesse de sa mère sont inquiétants.

Et je vais stopper ce massacre de commentaire, en disant : Bonne continuation !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 20

Messagepar xela26 le Jeu Juil 27, 2017 23:32

Chapitre bien lourd en émotions. L'introduction de l'attaque des cyborgs par la Télé et les médias, qui comprennent petit à petit ce qui leur tombe dessus, est nickel.
L'émotion de Chichi après le massacre est terriblement bien rendue, C'est vraiment le moment poignant de ce chapitre, sa conversation avec Joanna au téléphone.

Gohan survivra, on le sait. Joanna, nouvelle Z fighter avant que Trunks soit un peu plus grand pour combattre les jumeaux démoniaques?
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 20

Messagepar Heika le Mar Août 01, 2017 16:20

@Artikod :
Salut ! Si tu pensais que j'étais là pour commenter, tu as raison ! quel esprit de déduction, Watson.

Elémentaire, mon cher Basil. (Bé oui, Basil, détective privé, voilà.)

Alors, ppppoooooouuuurrrr commencer, comment je fais ? Comment je fais ?! eh biiien euh.. :mrgreen:

Ce n'est pas difficile : tu poses un doigt sur une touche, tu appuies, tu recommences avec une autre touche, les lettres deviennent des mots, les mots des phrases, les phrases un commentaire...
C'eeest le miraaaacleuh de laaaaa viiieuuuh... (ou de l'écriture ?)

C'est encore un bon chapitre, très sympa, très calme aussi.

C'est amusant de lire ça maintenant, puis le commentaire de Xela, car ici ça donne l'impression que tu as lu un passage de balade bucolique sous un soleil printanier, alors que Xela se concentre plus sur le côté dramatique des choses... ^^
C'est tellement bien, d'avoir plusieurs commentaires ! <3

Et puiiis c'est cool, la rencontre entre Gyomaoh et Joanna.

Il aurait été dommage de ne pas le faire intervenir, alors qu'il n'a jamais été dit qu'il était mort dans cette timeline... ^^
Et que l'on est avec CETTE famille-là ! :D

Les infos à la télé donnent une autre indication temporelle, un peu plus précise que la dernière fois.

Les "choses sérieuses" commencent ! è__éP
Là, en effet, on sait précisément quel jour on est. ^^

L'état de Gohan, et la tristesse de sa mère sont inquiétants.

Pour Gohan, tu sais qu'ils ont tous dégusté, à ce moment-là. Même qu'ils sont presque tous morts d'indigestion, tant ils ont dégusté... :/
Chichi a toujours relativement bien géré son stress, par rapport aux combats de son époux et de son fils. Et puis bon, il avait beau avoir ses défauts, Gokû arrivait toujours à rattraper la situation... Mais là, il est mort.
Son fils est mourant.
Piccolo et tous les autres sont morts.
Il n'y a plus aucun espoir pour les disparus.
La situation est la plus terrible jamais traversée par la femme depuis sa naissance...
Si son fils ne survit pas... Pour quelle raison continuerait-elle de vivre ? Sa propre vie ne tient plus qu'à un fil...

Et je vais stopper ce massacre de commentaire, en disant : Bonne continuation !

Massacre ? Mais non, c'était très chouette !! °o°
Et merci encore pour ta fidélité ! <3

@Xela :
Chapitre bien lourd en émotions.

Il y avait une promo, j'en ai profité...
(on me dit à l'oreillette que je suis bête... Je le revendique ! XD )

L'introduction de l'attaque des cyborgs par la Télé et les médias, qui comprennent petit à petit ce qui leur tombe dessus, est nickel.

C'est une manière de faire le lien avec le tome 1, là. Même si c'est une justification post écriture... On avait les combats, et les événements vus par Joanna, qui n'avait pas les capacités de suivre, quand bien même elle comprenait pour avoir suivi la série ce qui pouvait se passer. Là, c'est encore raconté par des gens normaux... ^^

L'émotion de Chichi après le massacre est terriblement bien rendue, C'est vraiment le moment poignant de ce chapitre, sa conversation avec Joanna au téléphone.

*regarde le passage en question*
...
°x°
Il n'y a pourtant que 5 lignes...

Gohan survivra, on le sait.

KEUWAAAAH ???
AU SPOOOOOIL !!!
:p

Joanna, nouvelle Z fighter avant que Trunks soit un peu plus grand pour combattre les jumeaux démoniaques?

Seule la suite te le dira ! ^^/
Et merci beaucoup d'avoir commenté !!


Une taille de chapitre qui va ravir ma p'tite Masenko ! ^^
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-21-




Chichi était effondrée, assise à côté du lit d’hôpital. Le visage brouillé de larmes, elle ne cessait de fixer le visage de son fils tout en lui tenant une main. Elle était silencieuse, comme si le moindre bruit, troublant l’ambiance feutrée de la chambre, pouvait interrompre la respiration laborieuse de l’enfant.
La voix de Gyumaoh la fit sursauter. Elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir.
« Chichi, je t’ai ramené les affaires que tu m’as demandé.
-Papa ? … Joanna, tu es venue aussi ?
-Oui, et Feu du Ciel aussi. Mais il ne peut pas rentrer, il est malade du voyage. Il se repose dans un coin, dehors.

-C’est bien… Les animaux n’ont pas le droit d’entrer… » La femme se plongea de nouveau dans la contemplation de son fils inconscient. Joanna, un peu piquée, réussit néanmoins à tenir sa langue. Ce n’était ni le lieu, ni le moment.
La jeune fille s’approcha et contempla le corps de son jeune ami. Plâtré, bandé, il était salement amoché. Un appareil l’aidait à respirer, tandis qu’un autre mesurait ses signes vitaux, qui étaient en fait plutôt bas.
Elle trouva un coin où s’asseoir sans le quitter des yeux ; elle ne s’était pas sentie aussi impuissante depuis longtemps. Il lui fut expliqué que s’il parvenait à se réveiller, il pourrait s’en sortir. Il fallait simplement attendre.
Le temps passa lentement.

Joanna se remémora toutes les leçons apprises auprès d’Anjani. Puis celles de Yon. Mais rien de ce qu’elle avait pu apprendre auprès d’eux ne pouvait l’aider en cet instant. Contrariée, elle recommença. Elle avait sûrement oublié quelque chose. Puis elle recommença encore. Et encore. Mais non, rien de ce qu’elle savait, rien du peu qu’elle avait appris ne pouvait les aider. Elle était totalement impuissante, inefficace.



Une infirmière passa vérifier les poches de perfusion et les moniteurs. « Sa pression artérielle est en train de chuter, nous allons lui faire une nouvelle transfusion, » annonça-t-elle d’une voix douce à la mère angoissée.
« C’est quoi, une transfusion ? » Demanda Joanna, un peu inquiète.
Ce fut Gyumaoh qui lui répondit : « Ils vont lui donner du sang, pour remplacer celui qu’il a perdu. »
La jeune fille se redressa. « Ça, je peux le faire. » Elle pouvait enfin agir ! En disant ces mots, elle prit le couteau dont se servait Chichi pour peler des pommes que l’enfant ne pouvait pas manger, s’entailla le bras profondément et arracha les tubes pour coller la plaie sur la bouche du blessé et y faire couler son sang.
Il s’ensuivit un chaos incroyable : Chichi se mit à hurler d’horreur à la voir faire, tandis que son père tentait de tirer la jeune fille hors de la chambre. Il fallut l’intervention de trois infirmiers, et surtout une bonne dose de sédatif pour réussir à entraîner l’adolescente loin du lit de son ami et lui soigner son bras.



Joanna ouvrit les yeux. Le plafond, blanc, lui était totalement inconnu.
Elle chercha à se redresser, mais ses membres refusèrent de bouger. Elle était attachée sur un lit d’hôpital. Elle tenta de se remémorer les dernières heures. Elle avait voulu faire une transfusion à son jeune ami, mais ils lui étaient tous tombés dessus comme des fous, hurlant et criant à qui mieux mieux. Gyumaoh avait beau être corpulent il n’en était pas moins habile, avait-elle pu alors constater, comme il l’avait suffisamment gênée pour qu’elle ne puisse s’enfuir. Et les gens en blanc l’avaient piqué, et là… C’était le noir total. Qu’est-ce qu’ils lui avaient fait ? Et que voulaient-ils lui faire, à la retenir ainsi contre son gré ?

Sentant la panique monter en elle, elle commença à se débattre pour tenter de se libérer, en vain.
« Chut, » lui fit une petite voix derrière un rideau. « Tu vas réveiller ma mère… »
Le cœur de l’adolescente se mit à battre la chamade. « Son Gohan ?
-Oui…
-Tu es réveillé ?
-Oui, et toi aussi ! » Son ton était faussement joyeux. « Je commençais à me demander si tu n’allais pas passer ta vie à dormir. Au fait, c’était quoi, cette idée de vouloir me faire boire ton sang ? Je ne suis pas un vampire… »
La jeune fille se rembrunit en se rappelant que c’était pour cela qu’elle était ainsi entravée. « C’est parce que l’infirmière a dit qu’il te fallait du sang. Alors je t’en ai donné. Ça les a tous rendus fous. »

Elle l’entendit rire doucement de façon plus franche, de l’autre côté du rideau.
« Tu vois l’aiguille que tu as de plantée dans ton bras, au creux du coude ? Elle est rattachée par un tuyau à une poche, derrière toi. Cela s’appelle une perfusion. Si ta poche avait été remplie de sang au lieu de ce que tu as là, ça aurait été une transfusion, » expliqua-t-il en simplifiant. « Et pour avoir une poche avec du sang, on prélève sur un donneur bénévole à l’aide du même système d’aiguille et de tuyau. »
Joanna préféra garder le silence. Elle se sentait incroyablement bête, tout à coup.



Son Gohan regardait lui aussi le rideau blanc le séparant de son amie. Il l’avait entendu remuer un peu pendant qu’elle se réveillait, puis s’agiter, une fois de nouveau consciente. Il était content d’avoir été placé dans une chambre double avec elle. Son regard se porta ensuite sur sa mère, endormie dans un fauteuil. Il s’en voulait de lui créer autant de soucis et de peine, alors que cela ne faisait pas même un an que son père était décédé. Le repos n’arrivait pas à effacer les marques de la douleur de la perte subie et de l’inquiétude présente. Il ne put s’empêcher de penser avec un serrement au cœur à la déception qu’il allait lui causer très prochainement, quand il allait devoir lui annoncer qu’il ne pourrait plus étudier aussi assidûment qu’elle le voulait. Il lui fallait s’entraîner. Les deux monstres qui l’avaient mis dans cet état couraient toujours, et feraient bientôt d’autres victimes. Il devait devenir plus fort, plus fort que ses amis, plus fort que son père, pour être sûr de pouvoir battre le terrible duo.

Le bruit de sa compagne de chambrée qui tentait encore de se défaire de ses liens l’interrompit dans ses réflexions.
« Ça ne veut pas se défaire, » l’entendit-il râler.
« C’est normal. Ils ont peur que tu ne cherches encore à te suicider.
-Me suicider ? Mais ça ne va pas la tête ? » Le ton indigné le fit un peu sourire. « Qu’est-ce-qui t’a mis dans cet état ? » Lui demanda-t-elle ensuite.
Il baissa la tête. Il redoutait cette question, et tout ce qui allait en découler. La rage, la honte et l’impuissance bouillonnaient en lui, comme l’image d’yeux d’un bleu aussi clair et froid que la glace lui revenaient en tête, et c’est en serrant les poings qu’il répondit : « Deux êtres incroyablement forts. Ils nous ont tous battus. »



Les douloureux souvenirs lui serrèrent la gorge, et il ne put rien rajouter durant quelques minutes. Mais dans sa tête, il se rappelait le message télépathique que lui avait envoyé Piccolo, son mentor et ami, ce matin-là, lui disant qu’il avait été alerté par Dieu, son double, qu’il se passait des événements étranges et terribles sur une île du Sud. L’enfant avait relayé l’appel au reste du groupe, et ils s’étaient retrouvés à quelques kilomètres du lieu du drame. Quand ils étaient arrivés à l’île, ils avaient découvert une ville ravagée par les flammes, au centre réduit à l’était de ruines.

Ils avaient tous trouvé étrange de ne sentir aucune force ennemie, et étaient malgré tout allés voir. Ils avaient atterris là où il y avait encore des explosions qui ne pouvaient être provoquées que par des gens comme eux, des experts en combat qui savaient manipuler l’énergie et la projeter en dehors de leurs corps. Aucune arme inventée à ce jour par les Terriens ne pouvait reproduire un tel phénomène.
Ils s’étaient séparés, car ils étaient incapables de trouver les responsables. Pourtant, pour provoquer de tels dégâts, les assaillants auraient dû avoir un ki important ! L’arrivée des guerriers avait semblé les avoir interrompus, et ils s’étaient cachés.
Prudent, Son Gohan avait avancé dans les décombres, guettant le moindre mouvement suspect. S’il n’avait pas déjà remarqué leur manque de présence, il aurait pu croire que les attaquants avaient masqué leur force, mais il n’en était rien… Comment ? Comment avaient-ils pu faire de tels dégâts sans force ? Quel détail leur avait échappé ?

Il avait senti tout à coup l’aura de Yamcha faiblir rapidement, de façon non naturelle. Il s’était précipité, ainsi que d’autres, là où l’homme au dôgi orange semblait s’éteindre, et avait découvert son ami coincé par un vieil homme à la silhouette élancée. Le vieillard avait tenu le guerrier d’une seule main, au niveau de la bouche pour l’empêcher de crier. Yamcha avait dû se débattre en vain, et désormais il était tout juste capable de tenir le poignet inflexible de ses deux mains tremblantes. Il ne lui restait plus qu’une étincelle de vie ; sombrant dans le coma, il n’avait pu tenir plus longtemps son agresseur, et ses mains étaient tombées, inertes, le long de son corps.

Son Gohan, accompagné de Kuririn, s’était précipité à sa rescousse, mais un deuxième individu s’était interposé. Plus grand encore que le premier, il était enrobé et avait la peau blanche comme du lait. Et il les avait repoussé comme si de rien n’était.
Comme pour les narguer, le plus vieux avait jeté le corps de Yamcha à leurs pieds. Kuririn lui avait donné précipitamment un Senzu, le sauvant de justesse.
« Qui êtes-vous et que voulez-vous ? » Kuririn, le meilleur ami du père de l’enfant, qui portait le même dôgi orange que le défunt, n’avait pu s’empêcher de tenter de comprendre les assaillants. Dans un conflit comme celui-ci, il espérait toujours tomber sur une situation de malentendu, qui pourrait se régler avec des mots, et non avec des morts. Il aimait pourtant se battre, du moment que ce n’était pas pour sauver sa vie ou celle du monde…

Ce fut le vieil homme qui lui répondit, comme le tout blanc semblait lui tenir de garde du corps. « Nous sommes deux Humains Artificiels, des êtres créés par le docteur Gero après que Son Goku a détruit l’Armée du Ruban Rouge. Notre créateur a gardé sa rancune entière durant des années, cherchant sans relâche le moyen d’éliminer celui qui avait brisé son rêve. C’est ainsi qu’il a fini par nous créer, n°19 et moi-même, n°20, dans l’unique but de vous détruire. Mais je ne vois pas Son Goku… Se pourrait-il qu’il se cache ?
-Il est mort, » lui avait répondu Piccolo sans ambages. « Vous arrivez un an trop tard.
-Quel dommage, » compatit faussement la machine. « Il ne pourra donc connaître l’humiliation avant de disparaître, comme l’avait souhaité mon créateur. Mais ne vous inquiétez pas : je compte bien que vous alliez lui raconter tout cela en Enfer.
-Pas ici, » dit Piccolo en secouant la tête. « Nous vous combattrons, mais ailleurs. »

Complaisants, les robots avaient acceptés de changer de lieu de combat. Ils s’étaient arrêtés dans une zone déserte très proche d’un relief montagneux qui n’avait pas vraiment eu l’aval du Namek, mais que le vieux robot leur avait imposé.
Dégoûté, Son Gohan ne pouvait que reconnaître l’intelligence de la machine au physique de vieil homme : il avait pris en compte la possibilité d’une défaite et s’était aménagé un chemin de repli.
Après une lutte éprouvante, ils avaient réussi à venir à bout de n°19, lorsque ses batteries avaient suffisamment baissées pour l’affaiblir. En effet, Yamcha les avait immédiatement prévenus, une fois rétabli, que ces monstres avaient la possibilité d’aspirer la force vitale via un capteur dans le creux de leurs mains. Il leur avait donc suffi de les combattre en évitant de se faire toucher et en employant le moins possible les attaques énergétiques. Furieux de voir ses plans déjoués, n°20 avait fui, non sans les prévenir qu’il partait chercher du renfort en la personne de deux autres Humains Artificiels, bien plus puissants que lui. Après les avoir aveuglés, il avait disparu dans les reliefs accidentés des montagnes proches, et Son Gohan et ses amis avaient eu beau chercher, ils avaient été incapables de le retrouver.

Kuririn avait été le plus proche de la capitale du Nord, lorsque les nouveaux robots avaient commencé à l’attaquer. Après avoir appelé ses compagnons, ils s’étaient rendus à l’endroit du massacre, et avaient découvert deux jeunes gens d’une vingtaine d’années, eux aussi sans aucune présence. L’un était un garçon aux cheveux noirs lui tombant aux épaules, habillé d’un jean et d’un tee-shirt noir. Un foulard orange cachait son cou. L’autre, une jeune fille en pantacourt vert turquoise arborait un collier de perles et une paire de gants noirs en plus du caraco noir par-dessus un tee-shirt blanc à manches courtes. Sous ses cheveux blonds mi longs, des yeux bleu de glace s’étaient posés sur les arrivants. L’homme avait exactement le même regard dénué de toute chaleur.

« Je t’avais bien dit qu’ils viendraient, si on faisait la fête, » s’était réjoui l’homme.
« Oui, ils sont tous là, ou presque. Il manque le plus intéressant, » lui avait répondu la femme.
Leurs voix hautaines contenaient autant de chaleur qu’un iceberg. Mais ce qui avait surtout fait frissonner l’enfant c’était d’apprendre qu’ils avaient fait autant de dégâts, massacré autant d’innocents dans l’unique but de les attirer, eux et surtout son père. Il n'y avait que deux absents, dont son père. Ils étaient les seuls à pouvoir être qualifiés de « plus intéressant ».
Le combat avait alors commencé.
Ce duo était effrayant : contrairement à la plupart des ennemis rencontrés jusqu’alors, ils ne s’étaient pas battus séparément mais ensemble, et avaient une synchronisation quasi parfaite. Il ne leur fallut pas longtemps pour mettre les combattants déjà fatigués du précédent combat à genoux.

L’intervention inopinée d’un homme vêtu d’une combinaison bleu moulante les avait sauvés de justesse, et ils avaient pu prendre les derniers Senzus de Kuririn.
Le nouvel arrivant était comme Son Goku, un étranger à ce monde, un réfugié du peuple Saiyen, son dernier représentant de sang pur, son nom était Vegeta. Et son plus grand point faible était son orgueil.
Les Humains Artificiels, qui s’étaient présentés comme étant n°17 pour le garçon, et n°18 pour la fille, avaient accueilli le prince avec dédain, rajoutant même que quitte à voir un nouveau combattant s’en mêler, ils auraient préféré que ce fut Son Goku, pas du second choix.
Cela avait plus que piqué au vif Vegeta. Après quelques instants de concentration pour rassembler ses forces, il avait fait éclater sa puissance sous forme d’une aura dorée qui avait transformée ses cheveux noirs en chevelure éclatante. Ainsi paré de lumière il s’était jeté sur la femme, la plus proche de lui. L’homme au foulard s’en était immédiatement mêlé, poussant le reste des combattants à se lancer dans la bataille.

Il avait fallu la puissance combinée du groupe pour séparer le duo d’ennemis et laisser le champ libre à Vegeta face à la femme. Mais d’un côté comme de l’autre, les différences de forces avaient été trop inégales. Chaoz, le plus petit en taille et le plus faible, avait été le premier à périr, la nuque brisée d’un coup de coude. Ten Shin Han, fou de douleur, avait tenté d’écraser l’homme au foulard d’une attaque appelée Kikoha, mais il avait été transpercé d’un coup de poing avant d’avoir réussi à la lancer. Yamcha avait disparu deux minutes après, pulvérisé par une déflagration d’énergie.

Son Gohan ne se souvenait que trop bien de la peur qui l’avait tenaillé, contre laquelle il avait dû lutter en plus de devoir défendre sa vie contre le monstre au foulard. Mais il s’était battu vaillamment aux côtés de Piccolo, l’extraterrestre à la peau verte, et de Kuririn. Il avait fait son possible, mais il avait failli succomber à la pluie de boules d’énergie que lui avait lancé son adversaire. Un mur lui était tombé dessus, amortissant une partie des coups. Kuririn, qui avait été pris dans la même attaque, n’avait pas eu la même chance que lui et avait tout pris de plein fouet.
Qu’était-il advenu de Piccolo et de Vegeta après cela ? Il ne le savait pas, mais il sentait au fond de lui qu’ils n’avaient pas eu sa chance. Leurs ki, leurs énergies avaient disparues de ce monde.
Il était désormais le seul à pouvoir protéger la Terre.



« Et tes amis ? »
La voix de Joanna le ramena au présent.
« Ils sont tous morts. » Il était inutile de lui cacher la vérité. De toute façon elle ne les avait pas connus. Elle n’en avait pas eu le temps. Ces monstres ne leur en avaient pas laissé le temps. Piccolo aurait pourtant été sûrement ravi d’avoir un nouvel élève. Ou peut-être pas. Il était désormais impossible de le savoir. L’amertume l’envahit.
« Je vais les ramener. » La confiance dans le ton de la jeune fille fit bondir son cœur. « Je vais chercher les boules et appeler Shenron. »
Le Dragon Sacré… L’enfant se sentit encore plus abattu. « Shenron a disparu.
-Mais non, il sera de nouveau là dans onze mois. Et alors, je le chercherai ! » L’entendre hoqueter de surprise sema le doute dans l’esprit de la jeune femme. « Attends… Tu veux dire que…

-Oui.
-Il faut donc moins de onze mois pour qu’une personne puisse être ressuscitée ? »
Le garçon poussa un soupir de tristesse. Il aurait préféré parler d’autre chose, aborder ce sujet plus tard, mais ce n’était finalement pas possible.
« Shenron a été créé par Dieu. Le problème, c’est que Dieu et Piccolo, mon maître, ne sont qu’une seule et même personne. Piccolo a été tué. Dieu a disparu en même temps, et c’était sa force qui permettait aux boules de… Vivre. Elles ne brilleront plus jamais. »
Le silence régna longtemps dans la chambre suite à cette déclaration.
La voix de Joanna finit par s’élever de nouveau, sans force, tremblotante : « Alors… J’ai failli te perdre ? Pour de bon ? »
Il ne put lui répondre. Le visage dans ses mains, il pleurait silencieusement.
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 21

Messagepar Artikod le Mar Août 01, 2017 16:57

Salut !

Ce chapitre est cool, on apprend que l'univers est un peu différent de celui du Trunks du futur présent dans le tome 1. a moins que Gohan ne lui parle jamais de C-19 et C-20 :mrgreen:

Joanna qui tente de donner du sang à Gohan était marrant, mais ce serait pas ça qui l'aurait soigné ? :p
Le récit de Gohan diffère quelque peu de celui de la Timeline originelle, normale, sans Goku. Mais la suite est vraiment sympa.

Bonne continuation !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 21

Messagepar Heika le Dim Août 06, 2017 20:58

@Artikod :
Ce chapitre est cool, on apprend que l'univers est un peu différent de celui du Trunks du futur présent dans le tome 1. a moins que Gohan ne lui parle jamais de C-19 et C-20 :mrgreen:

AHAAAA !!!
C'est super, c'est génial, tu mets les pieds dans le plat direct ! \^^/
Il se trouve que...
En fait, on ne peut pas savoir, ais-je réalisé il y a peu !
Explication : en arrivant ici, j'ai erré de sujets en sujets, de commentaires en commentaires, et j'ai découvert beaucoup de choses, (certaines m'ayant plus traumatisées que d'autre, par exemple le fait que Trunks reparte dans le futur pendant 3 ans après avoir donné le médoc à Gokû puis revienne, plus âgé, lors de l'arrivée des Humains Artificiels. Je n'arrive pas à m'y faire... T^T) et réalisé d'autres, dont ce point :
Qu'est-ce-qui nous dit qu'il n'y a pas eu N°19 et N°20 en premier, comme dans la timeline que l'on a suivi ?
Qu'est-ce-qui nous dit que ce sont N°17 et N°18 qui sont arrivés sur l'île ?
Qu'est-ce-qui nous dit que, en effet, Gohan aurait trouvé inutile de donner les détails de cet épisode traumatisant de sa vie à Trunks ?
Nous n'avons que de brèves images montrant la mort de chaque guerrier, dans une ville qui pourrait aussi bien être celle de l'île que celle de n'importe quel coin du monde...
J'aurais pu faire un one-shot pour raconter ma vision de cet épouvantable moment, mais non, je l'ai inclus à ma fic, na. ^^

Joanna qui tente de donner du sang à Gohan était marrant, mais ce serait pas ça qui l'aurait soigné ? :p

Demande à Feu du Ciel ce qu'il en pense... :p

Le récit de Gohan diffère quelque peu de celui de la Timeline originelle, normale, sans Goku. Mais la suite est vraiment sympa.

Quand tu dis "timeline originelle", tu parles de celle qu'on suit dans le manga, avec le Cell Game ?
Merci beaucoup d'avoir, une fois de plus, pris le temps de venir commenter ! <3


Voyons si la suite continue de te plaire !! >_<
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-22-





Il fallut deux semaines à Son Gohan pour pouvoir être libre de rentrer chez lui. Il avait une jambe dans le plâtre et un bras en écharpe, mais en avait terminé avec les hémorragies internes et autres problèmes de cet acabit. Il aurait pu partir au bout de quatre jours, mais il avait été gardé en observation aussi longtemps parce que les médecins n’en revenaient pas de la vitesse à laquelle il s’était remis de ses blessures les plus graves. Les scientifiques criaient au miracle, car rien ne pouvait expliquer comment il avait pu se remettre si vite. Il aurait dû rester plusieurs semaines, voire peut-être plusieurs mois alité…
Joanna ne comprenait pas pourquoi Feu du Ciel soupirait quand elle s’extasiait de la résistance de la race Saiyenne.



Une fois à la maison, une surprise attendait le garçon. Au lieu de trouver sa mère occupée à ses tâches ménagères habituelles, il la vit s’habiller de façon confortable pour sortir avec Joanna et s’entraîner.
Après cette première séance en sa présence, la jeune femme vint vers lui en souriant. « Comment tu nous as trouvées ?
-Mais… Qu’est-ce-que vous faites ? » Ne put-il s’empêcher de demander, stupéfait.
« Nous nous entraînons ! » Joanna était un peu vexée. Ce n’était donc pas évident ?
« Oui, excuse-moi… Je voulais dire… Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ?
-Parce que j’ai demandé à ta mère de m’apprendre à me battre. Tu m’avais dit qu’elle avait épousé ton père durant un tournoi d’arts martiaux, qu’elle avait réussi à aller en quart de finales. Et c’est vrai qu’elle est forte ! Elle dit qu’elle a beaucoup perdu, parce qu’elle ne pratique plus depuis que tu es né, mais je trouve qu’elle est incroyable ! » Elle était enthousiaste.
« Mais… Pourquoi tu fais ça ? » Son Gohan n’en revenait pas de sa surprise.
Le visage de Joanna se referma un peu. « Je ne peux pas les ramener, puisque Shenron n’est plus. Alors je vais essayer de les remplacer. Je veux me battre à tes côtés. »

Son Gohan plongea ses yeux noirs dans les yeux noisette de la jeune fille. Elle était agile, mais n’avait pas beaucoup de force ; cependant elle était d’origine Saiyenne… Peut-être qu’elle pourrait progresser rapidement, grâce à cet héritage ? Il lui sourit et approuva son projet.
Tout en la regardant s’éloigner, contente, il se mit à réfléchir : c’était vraiment une très bonne idée que de lui faire apprendre les bases avec sa mère, parce qu’il venait de réaliser qu’il n’aurait absolument pas su quoi lui faire faire. Son propre parcours initiatique avait été plutôt chaotique… Piccolo l’avait emmené contre son gré loin de sa mère alors qu’il n’avait encore que quatre ans pour le forcer à s’entraîner. Son père n’avait rien pu faire pour s’y opposer, il venait de mourir une première fois… Pour le préparer à combattre les adversaires qui allaient arriver un an plus tard, le Namek l’avait forcé à apprendre à se débrouiller seul durant six mois, dans une zone désertique, et ce n’avait été qu’une fois cette étape franchie qu’il avait enfin pris la peine de s’occuper personnellement de l’enfant.
Joanna avait en quelque sorte validé cette première étape, à vivre quatre ans durant dans les bois avec des loups, des singes et une sorcière acariâtre pour seule compagnie. Mais savoir qu’elle pouvait enfin être entraînée ne lui donnait pas spécialement confiance en ses capacités d’entraîneur. Mais il ferait ce qu’il pourrait, se promit-il. Après tout, Piccolo n’avait encore jamais entraîné personne, avant lui, réalisa-t-il soudainement. Et il ferait son possible pour accroître son potentiel, en parallèle.



Son Gohan avait tout de même été plutôt étonné de constater que sa mère avait accepté d’entraîner Joanna : elle était plutôt du genre mère poule et avait toujours eu de grands projets d’avenir le concernant. Son propre père, Gyumaoh, avait étudié les arts martiaux durant quelques années, puis avait mis à profit l’enseignement reçu en voyageant à travers le monde, ce qui lui avait permis de cumuler tout un tas de richesses. Après avoir rencontré une femme qui avait bien voulu de lui, il avait décidé de se poser et de se faire construire un château en haut d’une montagne, et le nouveau bourgeois qu’il était alors s’était quelque peu pris pour le seigneur du domaine où il vivait ; le destin avait fini par lui donner une leçon et lui avait réappris l’humilité qui aurait dû rester sienne depuis ses années d’entraînement aux arts martiaux.
Chichi, quant à elle, même si elle avait vécu un temps dans le luxe, avait toujours été la fille de gens simples, qui même dans la richesse étaient restés profondément ruraux dans leur façon d’être. Elle en avait gardé le bon sens, et rêvait depuis toujours de voir son fils s’élever au-dessus de leur condition de paysans en devenant un intellectuel, ou un scientifique au travail bien rémunéré.

Et Son Gohan avait fait siens des idéaux de sa mère, d’abord par obéissance et amour, puis par goût personnel. Aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours eu des livres pour lui expliquer comment étaient faites les choses, le cycle des saisons et de la terre, et ses jouets avaient été des microscopes, des télescopes, et tout un tas d’instruments pour étudier le monde qui l’entourait. Il aimait bien se battre, mais juste pour s’entraîner avec les amis de son père et avec Piccolo, pas pour mettre son destin en jeu, comme avait toujours pu aimer son père. Rencontrer des ennemis plus forts que lui, pour voir s’il pouvait les dépasser n’intéressait pas l’enfant. Il aimait vivre paisiblement, il aimait la paix.

Il ne s’en serait peut-être jamais rendu compte si sa vie n’avait pas été bouleversée à ses quatre ans, avec l’arrivée d’un Saiyen nommé Raditz, le frère de son père, venu pour enrôler ce dernier dans un plan de conquête spatiale. A partir de là, Son Gohan avait dû apprendre à se battre, et n’avait pas pu connaître beaucoup de répit, entre l’arrivée des compagnons de Raditz un an plus tard, puis le voyage sur la planète Namek dans l’espoir de pouvoir ressusciter ceux qui avaient été assassinés par le duo d’étrangers. Puis après un peu plus d’un an de calme, le terrible Freezer, que tout le monde avait cru mort, éliminé par Son Goku sur la planète Namek, était arrivé sur Terre avec son père. Il avait donc dû se battre de nouveau, aux côtés de Piccolo et de Vegeta, le Saiyen qui avait causé des troubles quelques temps auparavant, pour protéger leurs vies et la planète Terre, sans avoir le soutien de Son Goku, alors en voyage dans les étoiles. Leur victoire sur le tyran avait tenu du miracle. Puis, après presque deux ans de paix, le seul événement notable avait été le décès de son père d’une maladie de cœur. Quelle ironie ! Lui qui adorait se battre, être terrassé par la maladie…

Mais voilà, quelques mois après cette tragique perte, la paix était de nouveau menacée. Son père n’était plus, lui qui avait toujours trouvé le moyen de sauver la situation, et désormais lui, Son Gohan, enfant de neuf ans, était le dernier rempart de l’humanité face au fléau qui était apparu.



Cependant Son Gohan fut consterné en découvrant qu’en fait sa mère n’entraînait pas Joanna pour qu’elle puisse après se battre à ses côtés, mais plutôt pour qu’elle se batte à sa place contre tout nouvel ennemi qui se présenterait.
Une fois rentré chez lui, il se remit rapidement à l’entraînement, malgré ses bandages et plâtres, en utilisant des poids et en faisant des pompes. Sa mère le surprit, et durant le savon qu’il se prit suite à cela, il apprit les véritables intentions qui avaient poussé Chichi à accepter d’enseigner les arts martiaux à la jeune femme au loup.

Il n’était pas difficile de croire que les ennuis étaient terminés, comme les Humains Artificiels n’avaient pas donné signe de vie durant les semaines qui avaient suivi ce qui avait été appelé le Douze Mai de l’Horreur par les médias. Forcément, Chichi préférait elle aussi se leurrer et penser que maintenant que les amis de son défunt époux avaient disparus, les robots assoiffés de sang étaient retournés se terrer dans le trou sordide d’où ils étaient sortis, leur vengeance désormais accomplie.
Mais une nouvelle ville fut attaquée, au bout d’un mois et demi. Puis une autre, trois mois après. Et encore une autre, dix semaines plus tard. Il n’y avait aucune logique dans leurs agissements : leur rythme d’attaque était erratique, et les villes ciblées n’avaient aucun lien.

Son Gohan était à peu près guéri lors de la seconde attaque, mais il n’avait pu qu’assister, impuissant, au massacre retransmis par la télévision, du moins jusqu’à ce que la caméra soit à son tour pulvérisée. Il s’était levé, bouleversé.
« Maman ! Je dois absolument m’entraîner ! Je t’en prie !
-Non ! » Chichi avait le visage fermé. « Tu n’es qu’un enfant ! Laisse les grands s’occuper de ça ! Joanna s’entraîne pour les battre. Elle est une adulte, elle ! »
Cette dernière se sentit soudainement très mal à l’aise.
« Mais, maman… » Tenta d’insister l’enfant. « Joanna est beaucoup trop faible !
-Elle est une Saiyenne, elle aussi ! Elle progressera ! Et toi, tu deviendras un savant ! »
La conversation s’arrêta là.



Un peu plus tard, Joanna le rejoignit dans sa chambre. Elle semblait aussi malheureuse que lui.
« Je suis désolée pour tout à l’heure… »
Cela étonna l’enfant. « Pourquoi ? Tu n’as aucune raison de l’être… C’est plutôt à moi de m’excuser.
-Elle t’aime beaucoup, ça se voit, » reprit la jeune femme. « Et je crois qu’il est normal qu’une mère cherche à protéger son enfant. Sauf que… Les robots ne vont pas s’arrêter, n’est-ce-pas ? »
Son Gohan secoua la tête, abattu.
« C’est bien ce que je pense, moi aussi. Et elle finira par le comprendre elle aussi, » continua Joanna.
« Mais nous ne pouvons pas perdre du temps comme ça ! » S’exaspéra l’enfant.
« Je sais. Et je n’ai pas su quoi dire pour le lui faire comprendre, » s’excusa de nouveau Joanna.
« Tu as bien fait de ne rien dire, » la rassura Son Gohan. « Je m’en voudrais si elle te prenait en grippe et qu’elle décidait de te laisser t’entraîner seule loin d’ici… »

Joanna fit une moue dubitative. « On ne serait pas plus avancés, c’est sûr. » Elle soupira. « J’en conclus qu’il ne nous reste plus qu’à prendre notre mal en patience, dans ce cas. Dire que la vieille guenon me reprochait mon impatience… Là, je ne vais pas avoir le choix. Ça doit lui plaire, si elle peut me voir depuis l’autre monde…
-Depuis l’autre… Tu veux dire qu’elle est…
-Oui. Je n’ai trouvé que son corps en train de se dessécher comme un pruneau. » Des larmes se mirent à couler silencieusement sur son visage. « Même pour la pourriture, elle était trop coriace. Je l’ai faite brûler avec sa cabane.
-Je suis désolé…
-Elle m’avait pourtant prévenue, quand je lui ai dit que je partais. Mais je n’ai rien compris. Je n’ai même jamais pu imaginer qu’elle puisse mourir. » Le ton de la jeune femme était plein de rancœur.

« Tu me l’as toujours décrite comme étant une femme d’une grande sagesse, » dit l’enfant pour la consoler.
« Elle avait surtout un fichu caractère, oui !
-Je pense qu’elle n’a pas voulu te retenir inutilement… Je me souviens que tu m’as déjà dit qu’elle avait l’air d’en savoir plus qu’elle n’en disait. Peut-être savait-elle que tu avais des choses à faire, ailleurs… Réfléchis : si tu étais resté à ses côtés jusqu’à ce qu’elle meure, nous ne nous serions pas rencontrés.
-Comment ça ?
-Tu aurais commencé à chercher les boules du Dragon plus tard, et actuellement… Comme Piccolo et Dieu son morts… Tu n’aurais jamais réussi à tous les trouver avant que les humains artificiels n’attaquent. »

Joanna fit silence quelques instant. « C’est vrai. Elle devait savoir que nous allions nous rencontrer. Mais cette idée ne me console pas pour autant. Excuse-moi, je vais te laisser étudier, ça fera plaisir à ta mère. Je serai dans la forêt. »
Une fois la jeune femme sortie, Son Gohan resta songeur. Qu’est-ce-que la vieille femme avait pu savoir, ou deviner ? Avait-elle eu des dons de voyance, comme la sœur de Tortue Génial, le premier maître de son père ?
Il y avait des choses étranges avec Joanna. Allait-elle avoir un rôle dans la guerre qui venait de commencer ? En tout cas, si elle n’avait pas été là, à l’heure actuelle, il serait toujours dans un lit d’hôpital. Il avait bien entendu les médecins et sa mère parler de miracle, quand il s’était réveillé, ses blessures les plus graves quasiment guéries, juste après que la jeune femme lui ait fait boire de son sang. Lui avait eu l’impression de prendre un morceau de senzu, ce petit haricot qui avait le pouvoir de guérir les blessures. Ce ne pouvait être une coïncidence, il n’avait pas le pouvoir de se régénérer tout seul. Il ne pouvait donc y avoir qu’une seule explication quant à sa rémission partielle. Le sang avait peut-être été moins efficace que le légume, mais son aide avait été inestimable.



Un peu plus tard, on frappa de nouveau à la porte de sa chambre. Il vit sa mère entrer. Elle était clairement soucieuse.
« Gohan… Tu me promettras de continuer d’étudier malgré tout ? »
L’enfant s’approcha immédiatement de sa mère, inquiet. « Maman ? Que se passe-t-il ?
- J’ai bien réfléchi à notre discussion de ce midi… Ces monstres, les Humains Artificiels… Ils ne vont peut-être pas s’arrêter… Ils n’ont peut-être pas fini d’accomplir leur vengeance, en fait…
-A quoi penses-tu ?
-A toi, mon chéri. Tu nous as dit qu’ils ont été créés pour se venger de ton défunt père, et j’ai cru que la mort de tous ses amis leur avait suffi… Mais… Il reste encore toi, mon fils… Ou plutôt son fils. Est-ce qu’ils continuent parce qu’ils ne t’ont pas tués ? »

Son Gohan baissa la tête. « Je ne sais pas, maman… Je crois que ma mort ne changera rien, et qu’ils continueront de tout détruire.
-Ils vont peut-être te chercher. »
L’enfant ne répondit rien. Il préféra la laisser continuer sans l’interrompre.
« Je crois qu’il faut que tu t’entraines quand même un peu. Il faut que tu puisses te défendre si jamais ils venaient ici. Mais je veux que tu continues d’étudier, aussi. Compris ?
-Oui, maman ! » S’exclama l’enfant, soulagé. « Maman, tu sais… Si on les laisse faire, je ne pourrai pas devenir un savant, parce qu’il n’y aura plus rien à étudier, plus d’université, plus d’entreprise où travailler… »
Les épaules de la femme se voûtèrent. « J’y ai pensé. Continue ta leçon. Tu pourras faire des exercices physiques demain. »



Joanna fut soulagée d’apprendre la décision de Chichi, une fois rentrée. Si seulement le problème des Humains Artificiels pouvait se résoudre aussi rapidement et facilement, se dit-elle…
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 22

Messagepar Artikod le Dim Août 06, 2017 21:51

Eh bien ! Encore un bon chapitre, ça commence à faire beaucoup, là :mrgreen:

la plupart de mes questions trouvent leur réponse dans le chapitre et dans ta réponse :p
Chichi qui apprend les bases du combat à Joanna, c'est sympa, même très, étant donné qu'elle est très peu souvent mise en valeur en tant que combattante, dans la plupart des fanfictions.
Et puis ses réelles motivations rendent le personnage encore plus humain, c'est vraiment cool.

Du coup, je me demande si Gohan connait déjà le Super Saïyan, et s'il va l'apprendre à Joanna ? pour accentuer le côté Mary-Sue :D

En tout cas, hâte de voir la suite !
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Re: Sykia tome 2 : Un autre passé chap. 22

Messagepar xela26 le Lun Août 07, 2017 0:56

Moi aussi, j'ai beaucoup apprécié Chichi dans ton chap.
Elle percute que ses amis ne seront plus là pour les tirer d'affaire et que le grand avenir de Gohan est compromis.
J'espère que Gohan entrainera feu du ciel aussi :) ce serait sympa de voir un loup combattant !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
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