Ragnarök

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Ragnarök

Messagepar Artikod le Ven Avr 07, 2017 23:07

Salut ! Avant de lancer le prologue, je voulais juste dire que cette fanfiction va reprendre le personnage d'Érana, mais avec un passé totalement différent, donc il n'est pas nécessaire d'avoir lu l'autre fanfiction, c'tout. Bonne lecture ! ^_^




Prologue


Ce jour-là, le prince Végéta avait envie de s'entraîner avec les membres de son groupe. Enfin.. Se défouler sur eux serait un meilleur terme. Une semaine plus tard, ils partiront sur la planète Terre, pour ramener de force ce traître de Kakarotto. Étant donné que Raditz a été tué sur cette petite planète constituée uniquement de faibles, son jeune frère devait être plus fort.

Alors, le prince était motivé. Non, pas motivé. Il était juste impatient, oui. Il voulait se mesurer à Kakarotto, rencontrer de la difficulté dans un combat. Donc, Nappa et Érana lui servaient de jouet, pour combler son attente.

Végéta était le prince des Saïyans. Enfin.. techniquement, il ne l'était plus depuis que la planète portant son nom avait été détruite, par une météorite.
Le prince était un beau jeune homme de 25 ans. Il était vêtu d'un justaucorps bleu nuit, sous une armure de combat blanche à épaulettes jaunes.
Face à lui se trouvaient son tuteur, Nappa, ainsi qu'une Saïyanne, Érana, qui, d'après les rumeurs, n'était qu'en fait de sang-mêlée, avec une race inconnue.

Le premier des deux était un grand homme d'une cinquantaine d'années. Ne possédant pas de cheveux, le guerrier se plaisait à entretenir sa moustache semblable à des cornes de taureau à l'envers.
Quand à la seconde, elle était plus grande que Végéta, de quelques centimètres, pour moins d'une vingtaine d'années. Ses cheveux noirs étaient attachés en chignon, à part une mèche, qui retombait sur son côté gauche, sans gêner sa vision. Évidemment, ce style de coiffure était totalement inutile pour elle, qui ne s'embêtait pas à s'entretenir. Néanmoins, cette coupe lui permettait de ne pas être gênée par ses cheveux durant un combat. C'était donc tout naturellement qu'elle les attachait.

Les deux étaient vêtus d'un court short, à peine visible, sous leur armure noire possédant des épaulettes marrons. Rien qu'avec leur tenue, on pouvait voir qu'ils n'appartenaient pas au même monde que leur prince. C'était d'autant plus évidant lorsqu'on les regardait tenter en vain de l'atteindre, durant leur entraînement. Ils n'étaient clairement pas assez rapide. Même leur tactique était vide. San aucun travail d'équipe, ils frappaient de toutes leur force en direction de leur adversaire, et voyaient ce qui se passait ensuite.
Même le manque d'expérience de la Saïyanne se voyait, rien que par son énervement. Oui, c'était ça, les derniers Saïyans. Un prince colérique et impatient, à la tête de deux combattants, totalement à la ramasse.
On pourrait même se demander pourquoi Freezer se donnait la peine de les loger et les nourrir. Pourtant, ils possédaient un meilleur traitement que la plupart des autres soldats, presque tous plus puissants que la jeune Saïyanne.

La semaine entière passa, à base d'humiliation de Végéta envers ses sujets, qui ne parvinrent jamais à l'atteindre, sous le regard moqueur d'autres soldats qui suivaient ces entraînements, en attendant leur départ en mission. Pour eux, c'était sûr, les Saïyans ne survivraient pas longtemps. Certains même complotaient déjà afin de leur régler leur compte, au cas où ils seraient affectés à la même mission.
Le jour du départ arriva, et les trois guerriers se mirent en marche vers le hangar à vaisseaux. À mi-chemin, une autre unité composé de trois aliens violets leur bloqua la route. Sur leur peau d'un mauve magnifique se trouvaient des points jaunes, dispersés à intervalle irrégulière. De plus, ils avaient de longs cranes, tant qu'on se demandait s'ils n'étaient pas trop lourds.

« Alors, Végéta ? Toujours à la tête de ce faiblard et de cette bâtarde ? Si tu me le demandais convenablement, je t'accepterai dans mon unité» se moqua celui qui semblait être le chef des trois.

Le prince ne répondit rien et avança jusqu'à être quasiment collé à son opposant.

« Kiwi, je te rappelle que je suis toujours aussi fort que toi » déclara-t-il, tout en souriant.

« Tss. Venez, on doit faire notre rapport à Monsieur Freezer » lança ce dernier à ses deux suivants, avant de disparaître dans le couloir.

Alors, les Saïyans continuèrent leur route, arrivant enfin aux pods spatiaux. Avant d'entrer dans le sien, Érana recula de trois pas.

« J'ai oublié quelque chose d'important, je reviens » annonça-t-elle avant de se retourner et de se mettre à courir, disparaissant dans les couloirs qu'elle avait précédemment traversé dans le sens inverse.

Après moins d'une minute de course, la jeune femme s'arrêta devant une très grande et très large porte, qui se trouvait fermée. Une poignée de secondes suivant son arrivée, la porte s'ouvrit sur un imposant guerrier de couleur rose, possédant des sortes de piques sur la totalité de son crane, remplaçant des cheveux. À la vue de la Saïyanne, il poussa un petit grognement quasiment inaudible avant de la bousculer si violemment qu'elle en tomba sur le sol.

« DODORIA ! » hurla une voix provenant de l'autre côté de la porte.

En entendant ce reproche, le soldat s'excusa rapidement auprès de son maître avant de reprendre son chemin, tout en se mettant à râler à propos de la Saïyanne.
Érana se releva, enleva le peu de poussière qui aurait pu se placer sur son armure, puis se plaça de nouveau face à la porte, attendant qu'on l'accepte à l'intérieur.
De nouveau, la voix résonna.

« Tu peux entrer »

Attendant cette autorisation avec impatience, la jeune femme poussa un peu plus les portes laissées entrouvertes par Dodoria, afin d'annoncer son arrivée. Une fois face à son chef, elle se racla la gorge avant de se mettre à parler.

« Maître Freezer, nos préparatifs sont terminées, nous partons à la recherche de Kakarotto » expliqua-t-elle, tout en s'inclinant.

« Bien.. si tu détecte le moindre refus chez lui ou s'il semble trop indiscipliné, termines-en avec sa vie » déclara-t-il, du haut de son fauteuil volant.

« C'était mon intention »

« Tu peux partir » ordonna-t-il, mettant fin à la discussion.

La jeune Saïyanne disposa alors, fermant les portes derrières elle, avant de se remettre à courir vers le hangar à vaisseaux.

Edit : Sondage ! Merci de bien vouloir y répondre le plus sincèrement possible ^^
Dernière édition par Artikod le Jeu Sep 19, 2019 18:36, édité 34 fois.
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Re: Ragnarök

Messagepar Kurama_Senju le Sam Avr 08, 2017 8:01

Vegeta, Nappa et cette mystérieuse Erana forment une équipe, dans laquelle la jeune femme semble avoir un lien plus important avec l'empereur que le prince des Saiya-jin.
Et c'est parti pour la Terre ! Ça va chauffer.

Surtout que, si Vegeta a dans les 25 ans, Gokû a environ 17 ans, donc ça correspond grosso modo à l'ère Piccolo...

Juste un passage qui m'a fait tiquer :
RAGNARÖK a écrit:Le jour du départ arriva, et les trois guerriers se mirent en marche vers le hangar à vaisseaux. À mi-chemin, une autre unité composée de trois aliens violets leur bloqua la route. Sur leur peau d'un violet magnifique se trouvaient des points jaunes, dispersés à intervalles [irrégulière] irréguliers. De plus, ils avaient de longs cranes, tant qu'on se demandait s'ils [n'était] n'étaient pas trop lourds.

La répétition de "violet" pour décrire leur peau rend trop lourd aussi je trouve.
Quant à la dernière phrase, je n'en ai pas bien compris le sens.

Bonne continuation. :twisted:
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Re: Ragnarök

Messagepar Masenko le Sam Avr 08, 2017 10:53

Hello Arti !


J'ai "raté" ta précédente fic, je vais donc suivre celle-ci dés le début :)

J'aime bien le principe du métis saiyen-autre race ! je trouve que ce n'est pas assez exploité dans les fics.

Le scénario pour le moment est assez proche de ce qu'on connait, pense bien à te différencier dans la suite ;)


Niveau forme, je plussoie Kurama

Et j'ajouterai que j'ai relu ce passage :
Évidemment, ce style de coiffure était totalement inutile pour elle, qui ne s'embêtait pas à s'entretenir, comme le ferait une femme terrienne. Néanmoins, cette coupe lui permettait de ne pas être gênée par ses cheveux durant un combat. C'était donc tout naturellement qu'elle les attachait.


Je ne pense pas que ça soit l'endroit et/ou le moment pour faire ce genre de considération de manière aussi longue. C'est trop long pour un détail peu utile en fait... pour faire passer ton message, par exemple, juste un "Elle n'était pas du genre coquette, cette coiffure était surtout pratique pour ne pas être gênée pendant les combats" suffit ! :)

Dis-toi que quand tu veux faire passer un détail qui te tient à coeur (du genre cette histoire de coiffure), plus c'est court et précis, mieux ça passera! (mais je sais que ce n'est pas facile de faire court et précis xD)

Sinon c'est vraiment pas mal, tu nous donnes des petites détails sur les caractères et la situation, ce qui est assez appréciable parce que ça permet de bien s'immerger dans le récit !


Continue ! à la prochaine ! :)
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Sam Avr 08, 2017 18:49

Merci à vous deux pour vos remarques !
Pour aller un peu plus dans le détail :

Kurama_Senju a écrit:Surtout que, si Vegeta a dans les 25 ans, Gokû a environ 17 ans, donc ça correspond grosso modo à l'ère Piccolo...

Exact ! Ca va pimenter un peu la chose. Mais surtout, comment ils ont battu Raditz, du coup ? :)

Kurama_Senju a écrit:Juste un passage qui m'a fait tiquer :
RAGNARÖK a écrit:Le jour du départ arriva, et les trois guerriers se mirent en marche vers le hangar à vaisseaux. À mi-chemin, une autre unité composée de trois aliens violets leur bloqua la route. Sur leur peau d'un violet magnifique se trouvaient des points jaunes, dispersés à intervalles [irrégulière] irréguliers. De plus, ils avaient de longs cranes, tant qu'on se demandait s'ils [n'était] n'étaient pas trop lourds.

La répétition de "violet" pour décrire leur peau rend trop lourd aussi je trouve.
Quant à la dernière phrase, je n'en ai pas bien compris le sens.


Noté pour la répétition de "violet", je vais arranger ça rapidement ^^
La dernière phrase est pas très utile, elle sert juste à dire qu'on pourrait se demander comment ils supportent le poids de ces cranes, voila tout ^^
Merci pour ton aide !

Masenko a écrit:Le scénario pour le moment est assez proche de ce qu'on connait, pense bien à te différencier dans la suite ;)


C'est ce qui est prévu :wink:

Masenko a écrit:Et j'ajouterai que j'ai relu ce passage :
Évidemment, ce style de coiffure était totalement inutile pour elle, qui ne s'embêtait pas à s'entretenir, comme le ferait une femme terrienne. Néanmoins, cette coupe lui permettait de ne pas être gênée par ses cheveux durant un combat. C'était donc tout naturellement qu'elle les attachait.


Je ne pense pas que ça soit l'endroit et/ou le moment pour faire ce genre de considération de manière aussi longue. C'est trop long pour un détail peu utile en fait... pour faire passer ton message, par exemple, juste un "Elle n'était pas du genre coquette, cette coiffure était surtout pratique pour ne pas être gênée pendant les combats" suffit ! :)

Oui, c'est vrai que c'est un peu trot tôt pour comparer aux humains, vu qu'elle en a jamais rencontré ^^

Masenko a écrit:Dis-toi que quand tu veux faire passer un détail qui te tient à coeur (du genre cette histoire de coiffure), plus c'est court et précis, mieux ça passera! (mais je sais que ce n'est pas facile de faire court et précis xD)

Ouep, je vais faire de mon mieux !
Merci à toi aussi pour ton aide !
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Sam Avr 22, 2017 11:36

Et voila le chapitre 1 !

Chapitre 1

Les trois capsules spatiales monoplace venaient de décoller. Très rapidement, après s'être élevés dans les airs, les vaisseaux s'étaient éloignés. À peine le bruit de leur décollage avait résonné qu'elles n'étaient déjà plus visibles. Seule une longue traînée blanche pouvait encore prouver le départ.

Les trois combattants étaient partis en direction de la planète Terre, pour chercher Kakarotto. Enfin ça, c'était seulement l'objectif de Nappa. Végéta, en tout bon Saïyan, ne pensait qu'à se battre. Le but d'Érana était totalement différent de celui du premier, mais rejoignait en partie le dessein du prince. Elle voulait tuer le frère de Raditz, Freezer lui avait donné cette mission. Et elle le ferait.

Érana était une Saïyanne. Elle avait toujours tué. À ses 5 ans, elle avait totalement anéanti la population d'une planète. Pas un seul survivant. Rien dans les villes ne montrait qu'un combat avait eu lieu. À part le fait que les habitations étaient vides. Néanmoins, à l'entrée des villes se trouvaient des montagnes de cadavres, dont certains membres, comme les bras, ou les jambes, étaient manquants.
Ils ne furent retrouvés nulle part. Freezer décela un potentiel chez Érana et la prit sous son aile, en étant particulièrement attaché à son entraînement, dont il ne manquait aucune séance. Pourtant, malgré tous ses entraînements quotidiens, elle ne dépassa jamais le niveau de Nappa. Il lui manquait quelque chose, mais quoi ?

Pour la Saïyanne, Freezer l'avait sauvé d'une mort certaine. Il était son maître, et elle ne le trahirait jamais. Oui. Elle suivrait tous ses ordres à la lettre, même si elle devait faire les pires choses, dont elle n'avait même pas l'idée qu'elles existaient. S'il décidait qu'elle n'était plus utile, et qu'elle devait mourir, bien. Elle ferait face, sans broncher, sans tenter de fuir.

D'un coup, les trois vaisseaux se stoppèrent brutalement. Puis, une fois le choc passé, les capsules se déplacèrent très lentement, comme attirés.
Au loin se trouvait un imposant vaisseau. À son bord, tous ses habitants s'activaient et courraient dans tous le sens, les mains toujours pleines. Il s'affairaient à ramener les pods des Saïyans à l'intérieur de leur vaisseau.

Sans grandes difficultés, les trois capsules se retrouvèrent dans le hangar. Alors, toutes les troupes se trouvant sur le vaisseau encerclèrent les navettes monoplace, tout en pointant le canon de leurs armes en direction des capsules, dans l'attente du moindre mouvement pour faire feu.
Un d'entre eux, apparemment leur chef, s'avança.

« Nous sommes des déserteurs de l'empire de Freezer. Si vous nous rejoignez, nous lutterons ensemble pour le défaire. Si vous ne nous rejoignez pas, je ne peux garantir que ces armes vous laisseront filer » annonça-t-il, tout en restant méfiant.

La première capsule s'ouvrit. Érana en sortit. À ce moment-là, toutes les armes se braquèrent sur elle.

« Alors comme ça, vous êtes des déserteurs ? » demanda-t-elle, en affichant un petit sourire.
« Vous comprendrez donc que je ne peux vous laisser partir »

« C'est nous, qui sommes en position de force, n'inverse pas les rôles ! Tant pis ! On s'occupera de cet enfoiré de Freezer, avec ou sans vous ! Feu ! » hurla le chef ennemi.

Après avoir entendu cette insulte envers son maître, la Saïyanne perdit tout contrôle d'elle.
En une fraction de seconde, elle se déplaça face à un des soldats, qui tremblait. Elle tira d'un coup sec sur son bras gauche, brisant ses os et arrachant sa chair. Le bras tomba au sol, tandis que le sang se mettait à couler abondamment de la blessure. Le soldat n'eut à peine compris qu'il se laissa chuter sur ses genoux, tenant son moignon en hurlant de douleur.
Son corps heurta un mur peu de temps après, l'achevant. Tous ses compagnons étaient choqués. Bien sûr, ils avaient vu des morts, tués par Freezer, mais jamais ce ne fut aussi cruel. Leur adversaire était sadique.

En un rien de temps, tous étaient au sol, morts. Seul le chef restait encore debout, sans une égratignure.

« J'ai mal entendu, tu as qualifié mon maître d'enfoiré ? » fit-elle, se rapprochant petit à petit de lui.

« Pitié, laissez-moi la vie sauve, je ne vous ferai aucun tort »

La Saïyanne tourna les talons, et repartir vers sa capsule. Juste avant d'entrer dedans, elle tourna sa tête ainsi que son bras droit vers le seul survivant. Une boule d'énergie sortit de sa paume, pour atteindre le dernier soldat, ne laissant aucune trace de lui.
Érana entra dans sa capsule, puis la fit décoller, quittant le vaisseau géant. Une fois à l'extérieur, sa capsule s'ouvrit de nouveau, lui permettant de sortir. Cette fois, une boule d'énergie plus imposante sortit de sa paume, se dirigeant vers le grand vaisseau, qui fut atteint peu après la sortie des deux autres Saïyans.

« Tu veux nous tuer, sale bâtarde ?! » hurla Nappa dans son scaouteur.

« Si vous mourriez avec ça, c'est que vous ne méritez pas d'être au service de maître Freezer » se moqua-t-elle.

Nappa bouillonnait, dans sa capsule. Non seulement, cette bâtarde avait clairement tenté de les tuer, mais en plus, elle prenait du plaisir à se moquer du prince, qui n'avait toujours dit aucun mot.
À l'intérieur de son vaisseau, Végéta dormait. Il s'était endormi peu avant l'explosion, sans être réveillé. Il avait le sommeil léger, mais le système de sommeil artificiel de sa capsule pouvait résister à n'importe quelle situation. Le système d'alimentation venait le compléter à merveille : pendant que le guerrier dormait, l'idée qu'il venait à peine de manger s'insinuait dans son esprit. Au même moment, un petit bras articulé fait de métal venait installer un tuyau dans la bouche du combattant, faisant passer des nutriments dans sa gorge.
Évidemment, grâce à ce système, l'armée de Freezer pouvait aller coloniser plus de planètes plus loin. Mais pour cette raison, les capsules devaient se ravitailler de temps à autres, ce qui venait expliquer le fait que certains voyages duraient plusieurs années.

C'est ainsi qu'une année entière passa. Les vaisseaux survolaient déjà la planète bleue depuis quelques minutes, quand les trois Saïyans se réveillèrent. Une poignée de secondes plus tard, les capsules atterrirent avec fracas sur la petite planète. Comme Raditz l'avait annoncé, la puissance moyenne des habitants était d'environ cinq unités. C'était sans aucun doute la plus faible des planètes qu'ils n'avaient visité.

Nappa sortit de sa capsule, et s'étira, tout en étant haut dans le ciel. Cela causa l'explosion de la ville près de laquelle ils avaient atterris. Dans la zone désertique ne restaient que les trois vaisseaux monoplace, protégés par la simple présence du prince Végéta.

Rapidement, trois puissances bien plus grandes que celles des terriens normaux se firent sentir. Et, effectivement, des combattants vinrent se poser face aux Saïyans. Parmi eux se trouvait un Namek, habillé d'un t-shirt et d'un pantalon violets, reliés par une petite ceinture bleu ciel. Par-dessus se trouvaient une cape et un turban blancs, dont il se sépara très rapidement, faisant légèrement augmenter sa puissance.
Le second était un nain chauve, habillé d'une tenue orange, et portait des protèges-poignets bleus. Il avait une puissance moins élevée.

Érana eut à peine le temps de finir de regarder leurs puissances que trois autres arrivèrent. Le premier d'entre eux avait les mêmes vêtements que le nain.
Le second, plus grand, se trouvait être torse nu, au-dessus de son pantalon qui était, tout comme ses protèges-poignets, vert.
Le plus petit d'entre tous volait. Vêtu d'un débardeur gris et d'un bas noir, il arrivait au niveau du ventre de son meilleur ami.

Leurs puissances étaient dérisoires. Comment avaient-ils bien pu tuer Raditz ? Une réponse parvint rapidement aux oreilles, mais surtout au scaouteur d'Érana, qui détecta un changement brutal dans les puissances des défenseurs terriens. Le Namek, ainsi que le petit chauve, enlevèrent certains de leurs vêtements, ce qui fit encore grimper leur puissance. Finalement, ce serait peut-être un peu amusant pour Érana, qui ne pensait, jusqu'à présent, qu'à sa mission. Désormais, elle voulait jouer avec eux, avant de pouvoir tuer Kakarotto.

« Nappa. Plantes les Saibaman. On n'as pas le temps pour des minables. » ordonna Végéta, se désintéressant totalement des combattants.

La Saïyanne sembla tout d'abord surprise, puis elle se tourna, croisant ses bras, affichant une mine boudeuse, tout en allant se poser sur le sommet de son vaisseau. Les terriens semblaient étonnés, mais retrouvèrent très vite leur concentration, lorsque de petits être verts sortirent de la terre.
Ils approchaient tous de la puissance de combat de Raditz mais les humains restaient plus puissants. Ils seraient capable de les battre, en un contre un. Néanmoins, les Saïbamans étaient plus nombreux, se trouvant à six.

« Voilà comment ça va se passer : chacun d'entre vous se battra contre un humain. S'il y en a un qui se bats contre un autre terrien que le sien, il meurt. Ça marche aussi dans l'autre sens. » expliqua Nappa, en se tournant vers ses adversaires.

C'était une chance inespérée pour ces derniers, qui étaient assez soulagés.

« J'y vais en premier ! » s'exclama Yamcha, confiant, en se désignant avec son pouce.

Le combattant s'avança, au même moment que son adversaire. Ils s'arrêtèrent à quelques mètres de distance l'un de l'autre. L'humain se déplaça rapidement sur le côté gauche du monstre, et l'éjecta d'un formidable coup de poing. Ensuite, il alla se placer dans sa trajectoire de vol, et le renvoya au sol à l'aide de sa jambe droite.

Yamcha, sûr de lui, commença à repartir vers ses amis. Il n'y arriva jamais. Le Saibaman se releva et sauta, agrippant le dos de son adversaire terrien, lui bloquant les bras. Le monstre vert se mit à briller si intensément qu'on aurait dit le reflet du soleil. Puis, sans que personne ne puisse voir, une explosion retentit.
Lorsqu'ils purent voir de nouveau, les combattants aperçurent le corps de Yamcha, étendu au sol. Il était mort.
Il y avait un terrien et un Saibaman en moins dans la partie.
Krilin, choqué par la mort brutale de son ami, leva sa paume en l'air. Rapidement, de l'énergie se rassembla au-dessus et se mit à tournoyer. Le terrien lança le disque qui s'était formé vers les monstres.
Ils furent tous coupés en deux par l'attaque, qui alla finir sa course à quelques mètres des capsules spatiales.

Nappa tremblait de rage. Ce sale humain avait osé. Il avait détruit tous les Saibaman restants.
Le Saïyan vola rapidement vers Krilin mais fut intercepté puis éjecté par le pied droit de Piccolo, qui se mit aussitôt en position de combat. Tous les autres terriens l'imitèrent peu après.

« Merde, qu’est-ce que Goku fout ?! » hurla le petit terrien chauve, cherchant le moindre signe de sa présence.
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Lun Juin 05, 2017 14:36

Chapitre 2


« Les enfoirés, ils vont me le payer ! » Hurla Nappa, tout en se relevant.

Ce dernier ne prit même pas la peine d’essuyer la poussière se trouvant maintenant sur sa tenue. Il n’y pensait même pas. Dans son esprit, la seule chose qui importait, c’était de s’amuser avec les corps agonisants de ses adversaires, à commencer par le petit terrien chauve. Oui, il devait servir d’exemple. C’était celui-là, qui avait tué tous les Saibaman.
Alors, le Saïyan flotta à quelques centimètres du sol avant de s’élancer vers Krilin, plus rapidement encore que la fois précédente. Seulement, cette fois, son opposant était prêt à se battre. Néanmoins, il semblait regarder ailleurs, comme tous les autres de son groupe.

Érana s’était levée, avant de se diriger vers son chef. Une fois arrivée à sa hauteur, elle prit la parole.

« Dis, Végéta.. Si, par un malheureux hasard, ce gros balourd de Nappa se faisait tuer, est-ce que je pourrai prendre sa place ? » questionna-t-elle, le regard dans le vague.

« Je m’en fout. » fut la seule réponse du Prince.

La Saïyanne eut un sourire étrange, avant d’avancer d’un pas lent vers le groupe de combattant. En la voyant arriver, tous s’étaient stoppés, la fixant. Elle arrêta de bouger une fois face à son allié. d’un coup, ses yeux se centrèrent sur lui au moment où un sourire dément s’afficha sur son visage. Ses jambes tremblaient d’excitation.
L’instant d’après, le cœur du guerrier se trouvait dans la main de sa camarade. La victime n’eut pas le temps de comprendre qu’il s’effondra au sol, sans vie.
Les combattants terriens restants furent choqués par la violence de l’action. Chaozu vomit pendant que Krilin se retenait de le faire. Piccolo, lui, fut à la fois terrifié et amusé. Oui, ils allaient mourir. Face à eux se trouvait un véritable démon, capable de choses inimaginables.
Un nouveau sourire s’afficha sur le visage d’Érana. Celui-ci était plus humain, à sa façon.

« Voilà, maintenant, je vais pouvoir rester avec mon petit prince ! » s’exclama-t-elle de manière à être entendue de tous. « Oh, allez ! Vous pouvez bien rire un peu, avant de mourir.. »

De nouveau, son rictus lui donna un air de démence. Elle posa le cœur sur le cadavre avant de foncer avec violence vers les terriens, qui n’étaient plus en position de combat. Tout laissait présager qu’ils allaient mourir. Pourtant, un puissant Kiai repoussa la combattante, l’obligeant à reculer davantage.

Le nouvel arrivant se posa au sol. Il n’était pas seul : Son Goku était accompagné de son frère Raditz.
Immédiatement, le protecteur de la Terre constata l’état de la planète, ainsi que celui de ses amis. Il remarqua alors le corps sans vie de Yamcha reposant au fond d’un cratère, entouré de membres d’un être vert.
Bien plus loin, Nappa était étendu au sol, sur le ventre. Il baignait dans une petite flaque de son sang. Son cœur était posé sur son dos, tel une œuvre d’art.
La Saïyanne regarda à peine ses nouveaux adversaires et enleva la poussière qui était potentiellement venue se poser sur ses habits. lorsqu’elle eut fini cette tache, elle se tourna vers Végéta.

« Je te laisse Kakarotto, pour l’instant. Je vais m’occuper du traître. » lui dit-elle, presque en lui ordonnant.
Le prince ne répondit pas, mais fixa son nouvel adversaire, possédant une coupe de cheveux propre aux Saïyans et habillé d’une même tenue de combat orange, enfilée par-dessus un t-shirt bleu, que portaient les deux terriens, Krilin et Yamcha. Il semblait essoufflé, respirant par la bouche. Ses vêtements avaient l’air poussiéreux, comme s’il avait été là depuis le début des combats.

Alors, Raditz n’était pas mort. Pendant cette année, il était sur cette planète, avec son frère. Ça expliquait la puissance des guerriers. Étonnamment, il portait toujours son armure de combat, avec un pantalon de sport remplaçant son short. Le Saïyan alla se poser à la droite de Krilin, qui sursauta en le voyant. Après tout, ils étaient adversaires l’année d’avant. Tout comme avec Piccolo, d’ailleurs, qui avait bien changé.

Érana se mit en marche, sans prêter aucune attention aux terriens. Elle était concentrée sur celui qui avait trahi Freezer pour s’installer sur cette planète avec son petit frère. Il allait devoir payer. La Saïyanne allait le ramener à son maître, dans le même état que le cadavre de Kakarotto.

Goku tremblait. Il avait peur, et il avait raison. Son adversaire était d’une puissance immense, qu’il ne pouvait pas approcher. Oui, face à lui, Végéta semblait tel un véritable prince. Non, il était un roi. Pire, c’était l’incarnation d’une divinité. Mais le meilleur ami de Krilin tremblait également d’excitation. Celui qui se dressait face à lui était vraiment puissant. Ce serait sans doute un formidable combat, que le protecteur de la planète n’oublierai pas, surtout si ça devait être son dernier.

Non, il ne devait pas penser à ça. S’il venait à mourir, qu’adviendrait-il de la planète ? Non. Il devait tenir le plus longtemps possible. Oui, juste le temps requis à Raditz et ses autres amis pour vaincre cette femme étrange et venir l’aider.

En pensant à eux, Goku tourna légèrement la tête, pour pouvoir apercevoir ce qu’il se passait pour l’autre combat. Ce qu’il vit le choqua. Cette Érana, qui ne semblait pourtant pas avoir un niveau beaucoup plus élevé que celui du troisième saïyan qui avait été assassiné, se tenait debout, devant les corps des guerriers la combattant à peine un instant plus tôt. Plusieurs questions se bousculaient dans l’esprit du dernier guerrier protégeant la Terre.

Étaient-ils en vie ? Comment avait-elle fait ? qu’arriverait-il à la planète, une fois qu’il serait mort ?
Toutes ces questions trouvèrent leur réponse, lorsqu’Érana se mit à faire exploser un à un les cadavres de ses amis, avant de se tourner vers lui, avec un sourire si pur et innocent qu’on aurait dit une petite fille qui venait de terminer de dessiner sa famille. Goku n’avait pu que regarder ce carnage, impuissant. Il ne méritait pas de se présenter comme un sauveur.

Laissant éclater toute sa rage, il décolla à toute vitesse vers la jeune femme qui, surprise, ne pu rien faire d’autre qu’encaisser tout un enchaînement de coup de poings qui vinrent effacer son sourire si mignon, ainsi qu’ajouter quelques bleus, avant de l’envoyer mordre la poussière à quelques mètres de son crime.

Érana n’était pas motivée pour ce combat. Bien entendu, il y avait sa mission, confiée par Freezer, et maintenant, elle voulait se venger. Elle n’était pas motivée pour tuer Goku. Néanmoins, elle était énervée. Il s’était moqué d’elle et maintenant, il allait le payer.

La Saïyanne laissa exploser son énergie, causant de légers dommages à la planète, tels que de petites fissures dans le sol, ainsi que des morceaux du terrains de l’affrontement qui s’envolèrent et virevoltèrent autour d’elle.
Sans crier gare, la jeune femme se retrouva dans le dos de Goku, plaçant son coude parfaitement bien entre les omoplates du guerrier, appuyant sur sa colonne vertébrale. Cette action eut pour effet d’arracher un léger cri de douleur au Saïyan, calmant son opposante, sans la rendre moins puissante. Elle avait juste repris quelque peu ses esprits, et n’était plus obnubilée par la torture.
Érana relâcha alors la pression, tout en repoussant l’homme à l’aide de son pied gauche.

Le protecteur de la Terre tomba lourdement sur le sol, en gigotant. Même si son éclat de voix n’avait été qu’un gémissement, la douleur, elle, était vraiment difficile à supporter. Une chose était sûre : son adversaire n’y allait pas avec le dos de la cuillère.

Malgré sa souffrance apparente, Goku se redressa sur ses jambes en un rien de temps, montrant tout de même quelques signes de fatigue. En fait, il était clairement à bout. Il ne pouvait rien faire. Pourtant, il s’était relevé, faisant face à son adversaire, qui était un véritable démon. Rien qu’en se basant sur les quelques coups qu’ils s’étaient échangés, il avait compris. La force d’Érana était infinie, vue la différence de niveau. Cela attrista quelque peu Goku. La pauvre, elle avait dû en baver toute sa vie.

À quoi est-ce qu’il pensait ? Il prenait sérieusement cette femme en pitié ? Elle allait en finir avec sa vie d’une minute à l’autre, et lui compatissait. Bah.. de toute façon, il allait mourir, et la planète serait détruite. Alors s’il pouvait gagner quelques minutes pour ses habitants..

La Saïyanne remarqua alors la perte de combativité dans le regard de Goku, et décida de s’approcher, tant pis si ce n’était qu’un vulgaire piège. Ce n’en était pas un.

« Qu’est-ce que t’as ? Tu veux plus t’amuser avec moi ? » questionna-t-elle, à la manière d’un enfant.

« Est-ce que tu es triste de ta vie ? » demanda directement Goku, sans chercher à répondre à celle de son interlocutrice.

Celle-ci sembla tout d’abord troublée. Ensuite, après seulement moins d’une seconde, elle reprit son regard habituel et répondit en sélectionnant soigneusement ses mots, comme si le destin du monde était entre ses mains.

« Je vis uniquement pour servir maître Freezer, il m’a sauvée. »

« Et tu n’as jamais cherché à vivre pour toi ? Te faire des amis, construire une famille ? » continua le Saïyan, voyant qu’il commençait à la troubler.

« Tout ça est inutile. Meurs. » dit-elle simplement, se rapprochant encore plus, la paume tendue vers lui.

Elle allait l’achever. Alors, Goku tenta le tout pour le tout, qui sonnerait comme un coup de grâce, en cas de réussite.

« J’espère que dans d’autres circonstances, on serait devenus amis, ou rivaux. » expliqua-t-il joyeusement, un sourire aux lèvres.

Juste après, il poussa un cri de douleur, qui aurait fait fuir n’importe qui. Érana l’avait finalement transpercé. En plein coeur. Non. Elle l’avait raté, de quelques millimètres. Elle, qui d’habitude était d’une précision chirurgicale, avait manqué sa cible.

Finalement, Goku chuta au sol, son sourire collé aux lèvres. Non, tout n’était pas perdu pour la jeune femme. Il y avait encore un espoir.

La Saïyanne se remit en marche, vers son prince, qui attendait près des capsules spatiales. Elle se stoppa face à lui, attendant quelque chose.

« Bon. On repart. » se contenta de dire Végéta, qui commença à se tourner vers son vaisseau.

Il fut arrêté par une main sur son poignet. Voulant en comprendre la signification, il fixa Érana.

« Pas exactement. Tu dois mourir avant. »
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Re: Ragnarök

Messagepar broly97 le Jeu Juin 08, 2017 21:45

Salut Artikod !

Bon, j'ai lu pour l'instant le prologue et le chapitre 1 et pour l'instant je suis moyennement surpris.

Le meilleur truc c'est qu'avec ton style d'écriture, la lecture est assez agréable et rapide par contre l'intro des trois saïyens était un peu trop quelconque je trouve (aucun autre mot ne me vient à l'esprit).
Autre chose qui m'a déplus c'est le rythme du récit. On a peine le temps de voir quels sont le sconditions de vie des trois saïyens dans l'empire de Freezer que hop ! ils filent sur Terre. Je penses que un ou deux chapitres sur leur vie courante dans Freezer 79 aurait été de bon alloi. Non seulement on arait un tant soi peu pût s'attacher à ta perso principal mais aussi à tes versions de Nappa et de Végéta mais cela t'aurais même permis de creuser plus efficacement le lien entre Erana et Freezer, ainsi que ceux avec les saïyens parce que là c'est cool tu nous donnes direct l'info mais cela aurait été mieux de le faire à travers ton personnage.

Pour l'instant la partie la plus useless de ce que j'ai lu c'est celle avec les renégats de l'armée de Freezer. Cet aventure n'apporte (à mon sens) rien. En effet, aussitôt que ces derniers ont pris contact avec les saïyens qu'ils ont été éliminés sans que quelque chose d'un tant soi peu important ne ressorte de cette aventure. Hormis peut-être nus prouver qu'Erana est une tueuse d emasse accompli. Toutefois ça pose problème également, car si tu voulais faire passer Erana pour quelqu'un de cruelle non seulement on en aura sûrement la preuve sur Terre, mais la description que tu nous donne d'elle est déjà assez clair là-dessus. Je reviens à ma remarque précédente, un petit passage sur Freezer 79 aurait pût être bien plus utile (par exemple tu peux faire que Freezer lui donne le choix de tuer un type désespéré et qu'elle l'éxécute avec le sourire).

Et dernière petite critique, je penses que tu t'es un peu gouré pour la description de Kiwi que tu as mis sur le même sac que les deux aliens qui l'accompagne (des compères d'Apple je présume).

Toutefois, ne te décourage pas avec cette critique car si tu te débrouille bien, l'histoire peut avoir du potentiel. A plus pour la suite :D .

Ps : J'ai tout de même bien rigolé à cette partie là :
Alors, Végéta ? Toujours à la tête de ce faiblard et de cette bâtarde ? Si tu me le demandais convenablement, je t'accepterai dans mon unité» se moqua celui qui semblait être le chef des trois.
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Jeu Juin 08, 2017 23:42

Salut Broly97 et merci pour ton commentaire !

broly97 a écrit:Le meilleur truc c'est qu'avec ton style d'écriture, la lecture est assez agréable et rapide par contre l'intro des trois saïyens était un peu trop quelconque je trouve (aucun autre mot ne me vient à l'esprit).

Ouep, c'est vrai que j'aurais pu mieux gérer ça, on a quand même le personnage principal dans le lot :lol:

broly97 a écrit:Autre chose qui m'a déplus c'est le rythme du récit. On a peine le temps de voir quels sont le sconditions de vie des trois saïyens dans l'empire de Freezer que hop ! ils filent sur Terre. Je penses que un ou deux chapitres sur leur vie courante dans Freezer 79 aurait été de bon alloi. Non seulement on arait un tant soi peu pût s'attacher à ta perso principal mais aussi à tes versions de Nappa et de Végéta mais cela t'aurais même permis de creuser plus efficacement le lien entre Erana et Freezer, ainsi que ceux avec les saïyens parce que là c'est cool tu nous donnes direct l'info mais cela aurait été mieux de le faire à travers ton personnage.

C'est vrai que maintenant que tu me le dis, je me rends compte que j'aurais pu faire ça.. peut-être dans une version corrigée, une fois que ce sera terminé :wink:

broly97 a écrit:Pour l'instant la partie la plus useless de ce que j'ai lu c'est celle avec les renégats de l'armée de Freezer. Cet aventure n'apporte (à mon sens) rien. En effet, aussitôt que ces derniers ont pris contact avec les saïyens qu'ils ont été éliminés sans que quelque chose d'un tant soi peu important ne ressorte de cette aventure. Hormis peut-être nus prouver qu'Erana est une tueuse d emasse accompli. Toutefois ça pose problème également, car si tu voulais faire passer Erana pour quelqu'un de cruelle non seulement on en aura sûrement la preuve sur Terre, mais la description que tu nous donne d'elle est déjà assez clair là-dessus. Je reviens à ma remarque précédente, un petit passage sur Freezer 79 aurait pût être bien plus utile (par exemple tu peux faire que Freezer lui donne le choix de tuer un type désespéré et qu'elle l'éxécute avec le sourire).

Ca, pareil qu'au-dessus, mais j'ai peut-être trouvé un moyen d'y remédier sans changer le scénario mais j'en dis pas plus..

broly97 a écrit:Et dernière petite critique, je penses que tu t'es un peu gouré pour la description de Kiwi que tu as mis sur le même sac que les deux aliens qui l'accompagne (des compères d'Apple je présume).

Ouep, c'est totalement le genre de trucs que je suis capable de faire :lol: je vais aller changer ça !

broly97 a écrit:Toutefois, ne te décourage pas avec cette critique car si tu te débrouille bien, l'histoire peut avoir du potentiel. A plus pour la suite :D .

Haha t'en fais pas, je vais pas être décourage alors que tu m'as aidé à m'améliorer ^^ au contraire, ça me donne encore plus envie de faire mieux.

Et merci pour l'aide que tu m'as apporté avec cette critique !

Ps :
broly97 a écrit:Ps : J'ai tout de même bien rigolé à cette partie là :
Alors, Végéta ? Toujours à la tête de ce faiblard et de cette bâtarde ? Si tu me le demandais convenablement, je t'accepterai dans mon unité» se moqua celui qui semblait être le chef des trois.

Heureux que ça ai pu te faire rire :D
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Re: Ragnarök

Messagepar omurah le Mar Juin 20, 2017 16:07

Mais...

Wtf, on est qu'au deuxième chapitre que tout le monde est déjà mort ou sur le point :lol: :shock: :lol:
C'était le but de perturber à ce point ?
Si c'est le cas alors c'est réussi sur moi !
Dans le sens positif hein
Me gusta ! :lol:
Fais péter la sweet quand tu le sens 8-)
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Mar Juin 20, 2017 20:23

Merci Omurah pour ton commentaire !

omurah a écrit:C'était le but de perturber à ce point ?

Oui, un peu. Je voulais surtout mettre du flou sur les évènements futurs si Goku n'est pas là pour stopper Freezer.
Du coup, vraiment content que ça t'ai plus :D
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Dim Juil 09, 2017 15:02

Bon. J'arrive pas à trouver, mais quelque chose me fait dire que c'est vraiment naze, mais après plusieurs relectures, je trouve toujours pas. Donc bon, ça sert à rien de me torturer l'esprit avec ça.
Un grand merci à Zaagaan Protecteur qui m'a beaucoup aidé !

Chapitre 3

Des trombes de flammes s’élevaient depuis la Capitale de l’Ouest. Les cris des habitants, qui s’enfuyaient dans toutes les directions, raisonnaient dans les rues, parvenant même jusqu’aux oreilles d’Érana, qui se trouvait pourtant assez loin dans le ciel.
Elle était la cause de cet incendie. Elle était la cause de cette terreur. Quitte à être sur la planète Terre, autant en profiter pour la vider de ses occupants, dans le but de la vendre. Son maître, Freezer serait certainement heureux d’apprendre quel travail efficace elle avait effectué.

La Saïyanne se tenait debout, en équilibre sur ce qui pouvait encore être qualifié d’antenne radio. Sa main droite, appuyée sur son scaouteur, lui permettait de localiser en un instant chaque Terrien, avant qu’il ne soit foudroyé par un rayon d’énergie, tombant raide mort. Ils n’avaient aucune chance de survie.

Les habitants de la petite planète bleue étaient tellement pitoyables, c’en était presque risible. Aucun ne dépassait la dizaine d’unités, enfin si. Il y avait bien eu cet étrange jeune homme aux cheveux frisés quelques jours plus tôt, mais il atteignait à peine la vingtaine d’unités. Mais tout ça, c’était du passé. Il n’y aurait sans doute personne capable de l’amuser un minimum.

Soudain, comme pour la contredire, son scaouteur sonna un nombre incalculable de fois, signe d’une très grande puissance. Il venait d’un grand bâtiment, qui était encore intact. La Capsule Corporation. Rapidement, Érana s’envola dans sa direction, et fracassa un mur en passant au travers. En voyant l’intérieur, qui ressemblait à un immense labyrinthe, elle comprit qu’elle devrait y aller plus subtilement.
La Saïyanne replaça alors sa main sur son scaouteur, se laissant guider.
Ce ne fut qu’au bout de plusieurs longues minutes qu’Érana arriva face à une porte qui semblait blindée. Avant même qu’elle n’eut pensé à la fracasser, l’accès s’ouvrit de lui-même, invitant la génocidaire à entrer dans la salle.

C’était une grande pièce ovale, avec un sol fait de dalles blanches. Au centre se trouvaient deux robots, qui s’activèrent en sentant la présence d’Érana. Un micro s’activa également.

« Elle t’a plu, cette énergie qui s’est affichée sur ton détecteur ? Désolée, mais c’était faux. Toi aussi, tu trouves que je suis géniale ? Cette salle est soumise à une gravité plus importante que celle de la Terre, et ces robots sont faits pour y résister facilement, contrairement à toi. » se moqua la voix, semblant vraiment croire que son plan était parfait.

Effectivement, les deux boites de conserve semblaient se déplacer assez bien, lorsqu’elles foncèrent en même temps sur la Saïyanne. Malheureusement, cette dernière pouvait supporter une gravité plus importante, ce qui lui permis de se débarrasser de ses deux opposants en moins de quelques secondes, les écrasant au sol.
Ensuite, Érana releva la tête, lui offrant la vue d’une vitre, qui laissait apercevoir une jeune femme aux cheveux bleus.

L’instant suivant, les deux femmes se faisaient face, la vitre ayant été brisée par l’aura de la Saïyanne.

« C’est toi, qui as tué Goku et les autres, pas vrai ? » demanda la Terrienne, dont les yeux reflétaient la rage qu’elle éprouvait envers la tueuse.

Bien sûr, elle connaissait la réponse. Elle voulait juste l’entendre de sa bouche.

« Oui. » répondit simplement Érana, tout en baissant la tête, l’air honteuse.

« Pourtant, tu as l’air d’être une bonne personne. Goku le pensait sans doute aussi. » déclara Bulma, ne pensant pas avoir un tel effet sur l’autre femme.

Érana était restée debout, la tête baissée, mais désormais, quelques gouttes d’un liquide tombé de ses yeux venaient s’écraser sur le sol.

La jeune héritière de la Capsule Corporation ne s’attendait pas à cette réaction. Très rapidement, son visage afficha une mine pleine de pitié envers la Saïyanne, et son corps bougea seul, allant jusqu’à enlacer celle qui allait la tuer. En fait, son corps n’avait pas fait cet acte de lui-même. C’était comme si les deux jeunes femmes se connaissaient et ne s’étaient pas vues depuis un long moment. Mais ce n’était qu’une impression. Comment auraient-elles pu se rencontrer ? Peut-être que Bulma avait eu cette impression à cause d’un rapprochement rapide entre deux univers parallèles, elle ne voulait pas vraiment réfléchir à ça, à cet instant. Quelque part, elle appréciait faire ce câlin à la Saïyanne.

Pour Érana, c’était une situation vraiment étrange. Jamais personne ne lui avait fait ça. Encore moins quelqu’un qui voulait venger ses amis. Pourtant, Bulma dégageait une chaleur amicale. Non, c’était même familial. Alors la Saïyanne se laissa aller, détendant ses muscles, profitant pleinement de l’instant.

Après de longues minutes à rester dans cette position, les deux jeunes femmes s’éloignèrent d’elles-même. L’héritière de la Capsule Corporation avait le regard fuyant.

« Tu vas devoir me tuer, et finir d’exterminer tout le monde sur cette planète, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle, en fixant les yeux d’Érana avec les siens.

« Eh bien.. Je.. Non. Je refuse de le faire. » fut la réponse de la questionnée, qui était mal à l’aise, à cause du regard triste que lui envoyait Bulma.

« C’est vrai ? Super ! Tu vas rester ici, n’est-ce pas ? » continua la Terrienne sur sa lancée, de plus en plus enthousiaste.

« Je ne peux pas. Maître Freezer me retrouverait et il finirait le travail, en plus de me tuer. »

« Ce Freezer, il est fort ? On peut ressusciter tout le monde avec les Dragon Ball, ainsi, vous vous entraînerez tous ensemble. »

Bulma avait beau tenter de persuader Érana, au fond d’elle, elle connaissait l’amère vérité. Elle avait besoin de l’apprendre de la bouche de sa nouvelle amie car oui, elles étaient désormais liées par ce lien appelé ‘‘amitié’’ .

« C’est impossible. Il faudrait plus d’une centaine d’années pour arriver à son niveau. Et encore, personne ne sait ce qu’il cache. » expliqua Érana, sans chercher de solutions.

La Saïyanne était désormais assise contre un mur, la tête entre les genoux. Elle semblait pleurer.

« Je dois y retourner. » dit-elle simplement, prenant son envol vers le lieu où se trouvait sa capsule spatiale, dans le but de retourner auprès de son maître.

Si elle prenait trop de temps pour revenir, elle savait qu’il viendrait sur Terre. Il détruirait la planète. Elle devait l’empêcher. Au moins essayer. Elle en était capable.

Quelques jours plus tard, la navette atterrit sur la planète Freezer #79, où se trouvait celui qui avait donné son nom à cette planète. En sortant de son vaisseau, Érana prit le chemin de ses quartier, qui lui avaient étés donnés en raison de sa dévotion à son maître.
À l’intérieur, elle n’avait besoin de rien. Le lieu était composé de trois pièces : une chambre, une salle qui pourrait être qualifiée de vide, s’il n’y avait pas cet imposant frigidaire, ainsi qu’une salle de bain.

C’est dans celle-ci que la Saïyanne se rendit, après avoir déposé tous ses équipements au sol, de manière négligée. En ressortant de la pièce, elle pu découvrir une nouvelle tenue, qui n’était pas couverte de sang.

Une fois les vêtements enfilés, Érana ressortit de ses quartiers, dans le but de chercher son maître. Pourtant, à peine fut-elle à l’extérieure qu’une comète violette la percuta. C’était Ginue, le capitaine de son commando d’élite. Il était l’un des, si ce n’est le, plus puissant des subordonnés de Freezer.
À vrai dire, c’était quelqu’un d’étrange. Mis à part sa couleur de peau violette et ses veines sur le sommet du crane, il appréciait défier la Saïyanne en duel. Pourtant, leurs forces étaient incomparables. Mine de rien, il ne la traitait pas comme une bâtarde, ou un toutou de Freezer, mais vraiment comme son égale.

« Miss Érana ! C’est l’heure de notre duel ! J’espère que tu t’es améliorée ! » hurla-t-il tout en la secouant.

« Tu vas gagner, ça sert à rien de nous battre. » répondit l’interpellée, sur un ton plus calme, voire fatigué. Elle n’avait pas l’air de vouloir de ce combat.

« Mais siiiiii ! Allez ! On peut faire ça ici, si tu veux ! » insista le capitaine.

Érana soupira. Elle n’avait vraiment pas envie de débattre. C’est ainsi que les deux se retrouvèrent en face à face, dans une salle d’entraînement.
Les deux se fixaient dans les yeux, un petit sourire aux lèvres. Rapidement, ils firent grimper leur énergie au maximum, montrant au scaouteur de la Saïyanne la différence de niveau entre eux. Elle s’était améliorée, depuis leur dernier combat, mais elle en était encore trop loin. Avec ses capacités actuelles, elle pourrait difficilement vaincre Zarbon.

Ginue s’élança alors vers elle, la forçant à se concentrer sur les mouvements de son adversaire, qui venait face à la combattante, sans chercher à utiliser de stratagème. Érana, prenant cela comme un défi, fonça également vers son rival, le poing droit en avant. L’alien violet, quand à lui, sourit de plus belle et plaça son poing gauche vers son adversaire, l’imitant tel un miroir.

Finalement, le poing de chacun des deux heurta le visage de l’autre, qui n’avait même pas esquissé le moindre mouvement d’esquive. La Saïyanne fut projetée au sol, créant un trou, tandis que le capitaine se réceptionna parfaitement bien.
Avec difficulté, Érana se releva. Ses cheveux n’étaient plus attachées, et commençaient à se déplacer au rythme du vent. Une tempête était simulée dans l’espace d’entraînement. Cela renforçait le côté réel, d’après les ingénieurs.

Ginue la fixait de haut, un sourire moqueur aux lèvres. Elle détestait quand l’alien violet faisait ça pendant leurs combats. Ça montrait qu’il avait l’intention d’en terminer rapidement. Et c’est avec cette idée en tête qu’il se téléporta dans le dos de son opposante, prêt à lui asséner un coup qui la mettrait sans aucun doute hors-combat.
Pourtant, son attaque avait été anticipée et Érana, qui avait fait mine de chuter au sol pour éviter l’attaque, fit tomber son adversaire en effectuant un croche-pied sur ses deux jambes. Désormais en position de force, elle lui porta un coup dévastateur à l’estomac, qui le traversa. Elle s’était faite avoir.

Le capitaine se trouvait dans son dos. Il avait utilisé une image rémanente. En un instant, le combat se solda par la défaite d’Érana. Ginue, qui était la seule autre personne présente dans la salle, du se résoudre à emmener la Saïyanne se faire soigner, après avoir constaté qu’elle ne se réveillait pas durant les quelques minutes ayant suivi le coup.

Ce n’est qu’un peu plus d’un quart d’heure plus tard qu’Érana pu enfin aller faire son rapport à Freezer. Elle raconta tout ce qui s’était passé pendant le combat, sans oublier le fait qu’elle avait tué Végéta. Pour finir, elle inventa un mensonge, faisant croire à son maître qu’elle avait bien détruit la planète.

« Bien.. tu es prête pour ta prochaine mission. Deux autres Saïyans ont été repérés sur une planète, à une distance assez longue. Rejoins-les, et occupe-t’en. » ordonna le tyran.

« D’accord, maître Freezer. » se contenta de dire Érana, qui n’arrêtait pas de repenser aux mots de Goku et de Bulma. Oui, elle s’était faite une amie. Elle se demandait si elle serait encore capable de tuer quelqu’un.
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Lun Juil 17, 2017 14:42

Hello-o ! Voila le chapitre.. euh.. 4 !



C’est un vendredi soir que s’est produit l’invasion. L’attaque de la Saïyanne. Les petites villes comme celle dont venait notre protagoniste actuel ne possédaient pas de moyens de communication, car trop récents pour les quelques paysans habitant les lieux.
Il n’y avait que quelques villes comme ça, où moins d’une dizaine d’habitants se regroupaient, lassés des quatre villes principales, dans laquelle toute la population était agglutinée.

Un jeune homme assez petit et peu corpulent, mais pas maigre, en tout cas, il n’avait pas la peau sur les os, enfin bref. Il marchait tranquillement, à son rythme, sur un petit chemin. Il portait une tenue réglementaire pour pouvoir accéder à son lycée, c’est-à-dire, une chemise blanche sous une veste de costume bleue, de la même couleur que le pantalon. Pour ses chaussures, elles étaient noires. Les baskets n’étaient pas autorisée, jugées vestimentairement parlant trop relâchées pour son internat.
Il avait de magnifiques cheveux bruns coupés très courts, pour raison d’hygiène, et portait son sac à dos blanc sur une seule épaule.

Il s’était laissé séduire par ce style à la sortie de l’internat, désormais libre de faire ce qu’il voulait et porter ce qu’il souhaitait. Dans les limites de la loi, bien entendu. Enfin, ses pensées étaient plutôt tournées vers ses parents, qu’il n’avait pas vu depuis le week-end précédent. Il chérissait tous les moments passés avec eux. Le chemin se stoppait à l’entrée de sa ville, où il pourrait enfin les revoir.
En entrant dans le village, il ne fit pas attention aux détails, pourtant si évidents, qui montraient que quelque chose s’était passé ici.
Notre héro du jour le remarqua en entrant dans sa maison. Il y régnait une odeur étrange, qui le força à tousser et se boucher le nez.

« Maman, t’as encore fait à manger ? » plaisanta-t-il, comme à son habitude.

Voyant qu’aucune réponse ne venait, le jeune homme entra complètement dans la maison, et alluma la lumière. Face à lui se trouvaient deux cadavres, baignant dans leur sang. Ses parents.
Il mit un certain temps avant de comprendre ce qui s’était passé, et tomba au sol sur les genoux, tachant ses vêtements du liquide rougeâtre. Suite à cela, il se mit à hurler tellement fort, de rage et de peu, que les animaux peuplant la forêt s’enfuirent.

Quelques instants plus tard, le village fut submergé par une immense vague d’énergie, qui ne détruisit rien.

Le jeune homme se réveilla dans la chambre de ce qui semblait être un hôpital. Combien de temps s’était passé depuis qu’il avait trouvé ses parents morts ? Il n’en savait rien. Il ne voulait rien en savoir. Il ressassait l’événement dans sa tête en boucle, cherchant des réponses à ses questions.

C’était la troisième fois qu’il l’interpellait et que l’autre ne réagissait pas. Alors il prit la résolution de lui frapper l’épaule. Cela parvint à le sortir de ses pensées, mais il semblait tétanisé.

« Hé, ça va ? Désolé si je t’ai fait mal, s’excusa-t-il.

— Hein ? Ah, non. Je broyais du noir. Je suis Eiyō Gekido, enchanté.

— Meri Jisatsu. Toi aussi, tu as perdu ta famille ?

— On est où, ici ? » demanda le questionné, ignorant intentionnellement la question, tout en se relevant.

Il allait quitter la chambre, quand la porte s’ouvrit d’elle-même sur une belle jeune femme aux cheveux bleus. Sa vision fit rougir notre protagoniste, qui se reprit bien rapidement. Cette dernière prit la parole.

« Tu es enfin réveillé ? C’est pas trop tôt, après plus d’un mois de sommeil, se moqua-t-elle, en gardant un certain sérieux.

— Plus d’un mois ?! répéta le jeune homme, complètement étonné.

— Eh oui. La ville est déjà en pleine reconstruction, et le roi a lancé la formation de nouveaux soldats d’élite, en cas de nouvelle attaque extraterrestre.

— Alors pas de temps à perdre, je vais aller rejoindre cette unité ! » déclara Gekido, se précipitant vers la sortie.

Malheureusement pour lui, il fut arrêté par la main de la jeune femme arrivée quelques instants plus tôt.

« Et tu vas faire ça comment ? J’ai d’autres projets pour toi. Enfile tes vêtements et rejoins-moi dehors. C’est pareil pour toi. » ajouta-t-elle à l’attention de Jisatsu, qui suivait l’échange silencieusement depuis le début.

C’est à la suite de ces paroles que le premier comprit, avec honte, qu’il ne portait rien d’autre qu’un caleçon, expliquant la sensation de fraîcheur qu’il ressentait. Gekido se mit à chercher ses vêtements dans tous les recoins de la pièce, avant de les trouver, posés sur une petite commode, collée au lit qu’il avait quitté plusieurs minutes plus tôt.

Bulma attendait déjà depuis de longues minutes, et s’impatientait, à la limite de la colère, quand les deux sortirent de la chambre ensemble. Ils s’arrêtèrent face à elle, en attente d’une parole, ou d’un mouvement de la jeune femme.
Sans même regarder s’ils la suivaient, elle se mit en mouvement, leur faisant parcourir plusieurs couloirs, avant d’arriver devant une porte. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle se stoppa, se retourna vers eux, et parla.

« Vous comptiez rejoindre l’armée Terrienne, pas vrai ? Je peux vous donner bien plus de force qu’ils ne pourraient. En bien moins de temps, du moins. expliqua-t-elle, en les fixant tour à tour dans les yeux.

— Quelque chose cloche. Pourquoi ne pas coopérer avec le roi, si vous pouvez faire ce genre de miracles ? questionna Gekido, sentant un piège.

— Eh bien, voyez-vous, c’est assez complexe. Comment dire.. le roi souhaite tuer tous les extraterrestres qui pourraient venir sur Terre.

— Ce n’est pas votre but ? interrogea Jisatsu, prenant part à la discussion à son tour.

— Là, c’est la partie que vous allez pas apprécier. La Saïyanne, l’extraterrestre, qui a tuée vos familles, est mon amie.

— Quoi ? Vous êtes amie avec cette génocidaire ?! Mais vous êtes malade ?! Je dois vous rappeler ce qu’elle a fait ?! s’énerva Gekido, devenant menaçant physiquement, attrapant le col de la scientifique.

— Ce n’est pas sa faute ! Elle est obligée d’obéir à un tyran, Freezer ! Ne la juge pas sans la connaître ! » rétorqua Bulma, sans se laisser démonter.

Le jeune homme relâcha alors la jeune femme, avant de partir vers la sortie de la Capsule Corporation. Malheureusement, il ne connaissait pas ce chemin, et se perdit une dizaine de fois dans le labyrinthe que représentait le bâtiment, et se décida à sortir par le jardin.

« Bon, ben j’imagine que je vais rester ici, moi, se contenta de dire Jisatsu, tentant de briser le froid jeté par Gekido.

— Bien, enfin quelqu’un qui comprend ! Entre, et entraîne-toi. Oh, et ne fais pas attention à la personne à l’intérieur, elle est d’un niveau bien trop élevé pour toi. » expliqua la propriétaire des lieux, avant de partir dans une direction opposée à celle d’où elle était venue, avec un air contrarié.

Évidemment, le jeune homme ouvrit la porte, et entra, se retrouvant face à une autre porte. Au-dessus de celle-ci se trouvait un panneau clignotant portant l’inscription : ‘‘Veuillez fermer la porte derrière vous.’’
Après avoir répondu positivement à la demande de la pancarte, il pénétra enfin dans la fameuse salle, avant de s’écraser au sol.

Jisatsu n’arrivait pas à se lever. Peu importe ce qu’il tentait de faire, il ne pouvait pas se soulever à plus de deux centimètres du dallage de la pièce.
Néanmoins, ses cris d’effort, de douleur, et son énervement, cumulés, parvinrent à attirer l’attention de la réputée personne présente à l’intérieur.

Rapidement, elle fonça au panneau de contrôle de la salle, avant de désactiver la gravité présente dans la pièce. Ensuite, elle se déplaça jusqu’à Jisatsu, lui tendant une main amicale.
Le jeune homme la saisit, sans prêter attention à la personne.

« Tu es nouveau ? » demanda une voix féminine, sans chercher plus que ça à discuter.

Le nouvel arrivant tourna alors son regard, pour découvrir une jeune femme possédant des cheveux bruns arrivant à ses épaules. Des lunettes rouges, rectangulaires, venaient sublimer ses magnifiques yeux bleus – marrons. Elle avait une hétérochromie centrale. L’éclat ambre de ses iris venait entourer la couleur azur.

Son regard était vraiment magnifique à analyser. Tellement que Jisatsu se perdit dedans, contemplant chaque parcelle de sa vue.

La jeune femme le regardait également. Il était un garçon aux cheveux blonds, rougissants légèrement sur les pointes. Ils étaient coupés très court, laissant le front de l’adolescent se montrer. Ses yeux se trouvaient être d’un vert complètement banal, lui donnant un air fatigué, voire blasé.

Elle s’apprêtait à continuer son analyse quand elle remarqua. Il regardait ses yeux, allant jusqu’à chercher son regard, dans l’idée de fixer ses iris. Elle avait oublié ce détail. La raison pour laquelle elle restait enfermée dans son appartement, quand elle ne devait pas travailler. Les gens la jugeaient à son regard, quand ils voyaient son anomalie.
Instantanément, elle détourna le regard, baissant sa tête, tentant de couvrir du mieux qu’elle pouvait ses yeux à l’aide de ses mains.

« Tu sais, t’as pas à te cacher. Je trouve tes yeux magnifiques. c’est extraordinaire. » expliqua Jisatsu, voyant la gêne qu’il occasionnait à l’autre personne.

En entendant ces paroles, la jeune femme releva la tête, fixant son opposant, qui avait une façon de penser bien à lui.

« Hensoku Shisen. Tu le penses vraiment ? demanda la timide nouvelle amie du jeune homme.

— Bien sûr. Joli nom, au fait. Tu peux m’appeler Jisatsu. Et du coup, ton entraînement, il consiste en quoi ? questionna-t-il, se tournant vers le panneau de contrôle au centre de la pièce.

— C’est simple. J’active la gravité grâce à la machine et je m’y habitue en me déplaçant dans la salle et en faisant mes mouvements, expliqua-t-elle, se montrant très pédagogue.

— Tes mouvements ? Tu fais un sport de combat ? continua de demander Jisatsu, regardant Shisen se déplacer vers le fameux pilier.

— De la boxe.. de rue, ajouta la concernée, en prenant une pause. J’imagine que je vais devoir mettre une gravité bien plus faible, le temps que tu t’y habitue.




La capsule monoplace ovale se posa sur la planète inconnue, causant un bruit infernal, qui fit fuir tous les animaux du lieu. La porte du vaisseau s’ouvrit, faisant office d’escalier pour la Saïyanne qui s’envola directement, sans toucher le sol. L’index posé sur le détecteur, à la recherche de ses deux semblables, qui étaient aussi ses cibles. Quelques bruits provenant de l’objet apprirent à Érana leur position, ainsi que leur niveau de puissance.

À plusieurs centaines de kilomètres de là, deux personnes parlaient. Un père et son fils.

« Tiens, on dirait que Freezer a encore envoyé un jouet. Obéis-moi, et tu verras, on se débarrasseras de lui, et tu prendras sa place, au sommet de l’univers ! » ricana le plus vieux des deux.
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Mar Juil 25, 2017 23:44

Yop ! Voila le chapitre 5 ! Il tombe à pic car c'est exactement le nombre de doigts qu'on a par main ! C'est fou ! Vous le saviez ?

Il attendait, comme son père le lui avait indiqué. Lui, le guerrier le plus puissant de la planète. Non. De la galaxie. De l’univers. De tous les univers. Enfin. C’est ce que son géniteur avait voulu lui faire entrer dans la tête. Il avait voulu le changer. Le transformer. En monstre ? Non. En démon. Une bête sanguinaire qui ne pouvait se contrôler.

Lui, alors qu’il n’était qu’un jeune Saïyan réservé, avait du subir toutes ces opérations. Tous ces tests qui lui avaient étés infligés à son insu. Pourquoi lui ? Pourquoi pas quelqu’un d’autre ? Ce Kakarotto, dont il se souvenait à peine, il n’aurait pas fait l’affaire ? Ce sale bon à rien qui ne savait que pleurer, avec son niveau minable.

Broly n’était pas rancunier. Il n’en voulait pas à son ancien voisin de couchette. Seulement, il avait servi de canalisateur. À cause de ces expériences, le pauvre Kakarotto ne servait qu’à faire sortir la rage de l’autre. Son père, ce satané monstre, lui avait mit un collier autour du coup. Il en était réduit à être un vulgaire chien, à peine utile à amuser son géniteur, et détruire tout sur son passage. Il n’avait jamais voulu ça. Pourquoi lui ?

Bien sûr, il avait tenté, à plusieurs reprises, de se donner la mort. Sans succès. Ou alors il ne remarquait pas la différence. À chaque fois, il était sauvé in-extremis par son père. Il y avait bien eu une fois, où il avait presque atteint son but. Malheureusement, son côté sanguinaire ne l’avait pas accepté. Il s’était battu, et avait réussi à régénérer les réserves de Ki de l’être.

Broly était immortel, contre son gré. Du moins, tant qu’il ne trouvait pas une personne à la hauteur. D’ailleurs, si les dires de son père étaient exacts, il y en avait forcément une. Aujourd’hui serait peut-être son dernier jour, cela sembla le réjouir, étant donné qu’il tremblait d’excitation, au fur et à mesure que la puissante énergie se rapprochait de lui, tellement rapidement qu’il ne la vit pas dépasser la cible.

« Waouh.. » fut le seul son qu’il parvint à prononcer, en se retournant pour tomber nez à nez avec une femme, habillée avec la tenue de l’armée de Freezer.

Érana ne releva pas la remarque, concentrée à analyser celui qui lui faisait désormais face, non pas son corps, aussi bien sculpté qu’il semblait l’être, mais bien son énergie, à l’aide du détecteur.
Pourtant, même s’il indiquait un potentiel de combat bien trop faible pour être une réelle menace, quelque chose l’intriguait. Elle se fia à son instinct et, avec une grâce absolue, elle commença à infliger des dizaines et des dizaines de coups sur le visage de la pauvre victime, qui ne pouvait pas suivre les mouvements.

C’est au terme d’un énième enchaînement de coups qu’Érana l’envoya s’écrouler au sol, d’un coup de pied. Il y avait bien quelque chose qui clochait. Une aura meurtrière, qui était présente depuis le début. Elle venait du Saïyan au sol, qui, pourtant, semblait innofensif. D’ailleurs, il ne parvenait pas à esquisser le moindre mouvement. À peine assez de forces pour respirer. Néanmoins, la puissance était bien présente. Elle grandissait de plus en plus.

Broly était cloué au sol, aux portes de la mort. Il soupira de soulagement. Son dernier soupir. Mais ce n’était pas l’avis de son père qui, de loin, activa le collier de son fils, avec son Ki, provoquant une réaction surpuissante sur le corps du jeune Saïyan.

Il poussa un cri de douleur et de rage, tandis que ses muscles devenaient de plus en plus gros, atteignant au moins cinq fois la taille originelle. Cela provoqua alors une réaction sur le détecteur de son opposante, qui explosa, la faisant sursauter.

Broly se tenait désormais debout, un sourire aux lèvres. Il montrait sa puissance quasi-divine, que personne ne pourrait espérer battre un jour. Sa coupe de cheveux avait changée, de même pour leur couleur. Il était désormais invincible, prêt à accomplir n’importe quel ordre de son père.

Érana, peu prudente, et ayant très envie d’en finir vite, avant que ça ne dégénère, fonça vers son adversaire désormais transformé, et tenta de lui asséner un coup de poing dévastateur au visage, comme lors de ses enchaînements. Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Le monstre stoppa le poing en attrapant son bras, avant d’écraser le corps de sa rivale au sol, avec l’aide de son autre main, libre.

La fissure dans le sol était telle qu’il fallut plusieurs secondes à la Saïyanne pour pouvoir s’en déloger. C’est ce moment que choisit la bête pour la clouer au sol de nouveau, en lui frappant la joue de sa main gauche. Il ne s’arrêta pas là, et continua. Il frappa le visage d’Érana encore et encore et encore et encore, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus reconnaître sa tête, couverte de contusions. À ce moment-là, n’importe quelle personne la voyant n’aurait su dire si elle était vivante, ou morte.

Ce n’était pas le problème de Broly, qui attrapa son bras droit, la soulevant à la hauteur de son propre visage, histoire de contempler son œuvre. À son sourire, on pouvait comprendre qu’il était fier de son travail. Il allait la jeter comme un vieux chiffon, une chaussette trouée, avant qu’elle ne se dégage, en envoyant un kikoha peu puissant au visage du monstre.

En atterrissant, elle tomba sur ses genoux, n’ayant plus beaucoup de forces. Plus aucune, en fait. Elle allait sans doute mourir ici, mais elle était heureuse. Plus jamais elle ne ferait de victimes. Plus jamais elle ne tuerait. Plus jamais elle ne pourrait ressentir la joie du combat. Plus jamais elle ne pourrait ressentir quoi que ce soit. C’était sa punition, pour tous ses crimes. Pour avoir suivi Freezer dans sa folie destructrice.

Mais elle ne lui en voulait pas. Il avait fait d’elle ce qu’elle était. Ses mauvais côtés comme ses bons. Pourtant, une chose la tracassait. Que se serait-il passé si elle avait été avec Bulma, depuis le début ? Les choses auraient-elles été plus faciles ? Aurait-elle pu avoir une bonne vie ?

Le combat était sa vie. Dans n’importe quelle vie où elle aurait pu se battre, elle aurait été heureuse. Avoir des amis ou pas, ça ne servait à rien. À vrai dire, elle préférait ne pas en avoir.
Finalement, toutes ses questions avaient trouvées une réponse. Quelle ironie, que ce soit à ce moment-là.

Alors, désormais, elle faisait face à la mort. Face à Broly. Les yeux dans les yeux. Elle était prête, sans aucun regret.
Pourtant, son adversaire semblait souffrir aussi. Très rapidement, il tomba au sol, un genoux posé à terre. Un cri de douleur sortit de sa gorge, laissant imaginer sa souffrance à l’autre personne.
Très rapidement, ses muscles reprirent leur forme normale, tout comme ses cheveux et leur couleur. Finalement, il s’écroula au sol, la tête posée sur les genoux d’Érana, qui eut le souffle coupé.

Donc, elle devait prendre ça comment ? Avait-elle gagné une chance de vivre ? En avait-elle seulement le droit ? Au moment présent, cela n’importait pas vraiment. Même si elle n’aimait pas l’admettre, Broly avait besoin de soins. Et elle était la seule pouvant lui en prodiguer. Elle ne voulait pas voir une autre personne mourir par sa faute.

Par chance, de là où ils se trouvaient, elle pouvait apercevoir un château, au loin. En prenant soin de ne pas aggraver le cas du Saïyan, Érana se redressa, et le porta dans ses bras. Après un long moment de marche, elle arriva enfin à sa destination.

Le bâtiment était immense, bien plus que n’importe quelle base de l’armée de Freezer dans lesquelles elle était entrée. Mais elle ne s’arrêta qu’une poignée de secondes pour fixer l’imposant château, à la recherche d’une infirmerie, voire d’une chambre. Elle n’avait pas de temps à perdre et, quelques minutes plus tard, elle trouva enfin une salle, dans laquelle se trouvaient plusieurs cuves de soin.

Après avoir placé son ancien adversaire, nu, dans la machine, elle se permit de se poser contrer un mur, histoire de faire au moins une petite sieste. Même si elle en avait l’envie, et le besoin, d’entrer dans une cuve, elle ne pouvait se le permettre. Que pourraient-ils faire, si quelqu’un entrait dans la pièce, avec de mauvaises intentions ? Encore une fois, son instinct avait visé juste.

Il n’avait fallu que quelques minutes pour qu’une personne n’ouvre la porte. De là où elle se trouvait, Érana pouvait le voir, sans être vue. C’était un homme assez âgé, qui ne possédait qu’un œil. L’autre Saïyan qu’elle avait senti.

Rapidement, elle se redressa et, sans un bruit, arriva dans le dos de l’homme. D’un coup de la main, elle l’assomma, l’empêchant d’accomplir ce qu’il était venu faire. Il allait sans doute mettre un long moment à se réveiller. En soupirant de soulagement, elle se laissa glisser le long du mur et, contrairement à ce qu’elle voulait faire, elle s’endormit. Si ce n’était pas l’éternel, elle aurait un repos qui la remettrait en forme.

Quelques heures plus tard, elle fut réveillée par un rayon de soleil qui la forcèrent à se lever, et aller se dégourdir les jambes. Pourtant, quand elle voulu le faire, elle tomba nez à nez avec Broly, qui la fixait d’un regard étrange.

« Je peux faire quelque chose pour toi ? demanda-t-elle, gênée par la façon dont il la regardait.

— C’est toi, qui m’as sauvé ? questionna-t-il en retour, après qu’elle l’ait invité à poser la question.

— Oui, je pouvais pas te laisser mourir, après tout. Je ne veux plus voir quelqu’un mourir par ma faute, répliqua-t-elle, en montrant ses faiblesses à son interlocuteur.

— C’est assez ironique, pour une Saïyanne qui bosse pour Freezer. » blagua-t-il, en affichant un sourire chaleureux.

Pourtant, l’autre ne sembla pas prendre ça pour une plaisanterie, et en profita pour poser une question qui lui tenait à coeur.

« D’ailleurs, j’ai prévu quelque chose. Et si on s’alliait, pour débarrasser l’univers de lui ? Il est trop dangereux. »

La Saïyanne était complètement sérieuse, fixant Broly dans les yeux, en attente d’une réponse.
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Re: Ragnarök

Messagepar Artikod le Lun Août 07, 2017 12:36

Salut ! Sans plus de transition, chapitre 6 !

Fixer son objectif, et lancer son poing vers celui-ci. C’est ce que Jisatsu avait appris durant une semaine entière. Désormais, il s’approchait très rapidement du niveau de Shisen, mais ça n’allait pas assez vite. Du moins, pas au goût de Bulma Brief.

Elle était hors de contrôle, et jetais tout ce qui lui tombait sous la main. C’était sa manière de dire que rien n’allait. Soudain, elle se stoppa. Sa tête lui faisait mal. C’était au-delà de la simple douleur. Comme si son esprit était attaqué. Ce problème la força à s’asseoir, après avoir remise sur ses pieds la seule chaise de la pièce où elle se trouvait.

« Bulma ? Tu m’entends ? C’est moi, Goku ! hurla presque une voix dans l’esprit de la jeune scientifique.

— Mais.. tu es mort ! Mon esprit doit me jouer des tours, ironisa la jeune femme aux cheveux bleus, tentant de faire partir son mal de crane avec la seule force de sa volonté.

— Non, je te parles par l’intermédiaire de Kaïo ! expliqua le Saïyan, en paniquant.

— MAÎTRE KAÏO ! Faudra te le dire combien de fois, Son Goku ?! cria une autre voix, sans doute celle de la personne en question.

— Excusez-moi. Bulma ! Il y a une solution pour qu’on revienne ! Les Nameks !

— Nameks ? Qu’est-ce que c’est ?.. »

De cette manière, les deux purent dialoguer par l’intermédiaire du Kaïo du Nord, afin de ramener tout le monde à la vie.

Depuis leur planète, le chef du peuple vert parvint à ramener Piccolo, ainsi que le Dieu de la Terre, à la vie. Suite à cela, les boules de cristal furent utilisées afin de ramener toutes les personnes tuées par Érana et Nappa à la vie. Sauf les criminels, bien entendu. Tout le monde était désormais présent, à l’exception de Raditz, qui avait apparemment été jugé encore comme un criminel, malgré son aide dans le combat contre les autres Saïyans. Bulma leur expliqua rapidement la situation de son amie Saïyanne, ce qui fit afficher un léger sourire à Goku.

Il était heureux, de ne pas s’être trompé. Érana était bien une bonne personne, dans le fond. Savoir qu’elle avait épargné Bulma, et avait même sympathisé avec elle réjouissait le Saïyan, prouvant qu’elle pouvait changer. Mais le fait de savoir qu’elle avait décimée un tas de personnes restait un énorme problème. Enfin. Tout viendrait en temps et en heure. Le jour où ils la retrouveraient.

D’après Bulma, le chef d’Érana était d’un autre monde, en terme de puissance. En l’état actuel des choses, ils ne pourraient rien faire, même après avoir passé tout ce temps sur la planète du Kaïo du Nord. Lui-même leur avait certifié. Ils allaient devoir devenir bien plus puissants, et bien plus rapidement. Mais y avait-il réellement une méthode pour le faire ?

En y réfléchissant, Goku se mit à marcher, dans les couloirs de la Capsule Corporation. Ça faisait une éternité qu’il n’était pas venu, en y repensant. Soudain, il remarqua une porte, qui n’était pas présente la dernière fois qu’il était venu. La curiosité lui forçant la main, il ouvrit l’accès à la salle, arrivant dans un sas. L’entrée par laquelle il était passé se referma toute seule, et il put entendre un bruit étrange. Celui-ci servait à lui annoncer qu’il pouvait désormais entrer, ce qu’il fit.

Il tomba nez-à-nez avec deux jeunes combattants, un homme et une femme, qui faisaient plutôt penser à un garçon et une fille, en fait. Mais s’ils étaient là, c’est qu’ils avaient un bon potentiel.

« Salut, je suis Goku ! Vous vous entraînez ? demanda-t-il en les fixant, un sourire aux lèvres.

— Euh.. oui, pour pouvoir aider mademoiselle Bulma, répondit la fille, affichant une mine timide, tout en baissant son visage. Elle semblait bien différente, quand elle combattait, quelques secondes auparavant.

— C’est génial ! Ça vous dit, de tester votre niveau contre moi ? proposa le Saïyan, devenant de plus en plus enthousiaste.

— Tous les deux ? Et vous arrivez à supporter la gravité ? questionna Jisatsu, n’en croyant pas ses yeux.

— Bien sûr, après tout, elle est moins puissante que sur la planète de Kaïo, révéla le protecteur de la Terre.

— D.. d’accord, répondit enfin le jeune homme » croisant le regard de Shisen, tout aussi interloquée.

Après avoir signalé à Goku qu’ils allaient commencer à l’attaquer, les deux se déplacèrent rapidement vers lui, en courant, chacun d’un côté de leur proie. Ils avaient réussi à développer leur travail d’équipe en seulement quelques jours, si Bulma avait dit vrai. C’était tout bonnement spectaculaire. Étaient-ils vraiment de simples humains ? En tout cas, une forte confiance envers l’autre était présente.

Mais l’homme ne se laissa pas faire. D’un rapide Kiaï, il repoussa Jisatsu, qui manqua de peu d’entrer en collision avec un mur. Goku y était allé trop fort. Pourtant, sa coéquipière n’y prêta pas attention, et en profita pour blesser grièvement son adversaire, qui s’était concentré sur la chute de l’autre.
Néanmoins, il se ressaisit bien vite, attrapa le bras gauche de Shisen, avant de la repousser, vers son camarade. Les deux entrèrent en contact, mais sans recevoir de gros dégâts. Ils avaient eu beaucoup de chance, sans doute. Mais après tout, la chance faisait partie d’un combat, au même niveau que les capacités physiques, ou énergétiques.

Soudain, ils revinrent à la charge, du moins, le jeune homme. Il visait le visage de Goku, sans parvenir à le toucher. D’un coup, Shisen surgit dans le dos du Saïyan, qui, surpris, reçut enfin des dégâts à la joue gauche, atteint par le poing droit de Jisatsu. Profitant de cette opportunité, son alliée enchaîna quelques coups sur le torse de son adversaire, le forçant à reculer.

Ils étaient vraiment doués, et avaient un excellent potentiel. Pourtant, Goku ne ressentait pas réellement de blessures, aux endroits où il était sensé en recevoir. Pourtant, ils avaient au moins le niveau de Yamcha, lors de l’attaque des Saïyans. Comment cela se faisait-il ? Serait-il devenu plus fort ? Plus résistant ? En tout cas, il pouvait remercier l’entraînement qu’il avait reçu dans l’au-delà.

Il se concentra alors, fermant les yeux, oubliant tout ce qui l’entourait. Très rapidement, une aura blanchâtre commença à se former, l’enveloppant complètement. Méfiants, les deux Terriens tentèrent de finir le combat vite, mais à chaque fois qu’ils approchaient, l’aura les repoussait, qu’ils tentent de venir de face, de côté, même dans le dos de Goku, rien ne fonctionnait. Ils ne pouvaient pas l’atteindre. L’aura fonctionnait comme un bouclier, qui lui-même fonctionnait comme une bourrasque de vent.

Alors, après de longues secondes, qui avaient formées une minute, le Saïyan rouvrit les yeux, au moment où la couleur blanchâtre disparut. Il n’y avait plus rien qui les empêchait d’atteindre leur adversaire, mais quelque chose clochait. Son regard avait changé. Avant, on aurait pu dire qu’il se retenait, et se contentait de bloquer, sans chercher à riposter. Oui, il les testait. Et là, il avait terminé. Il s’apprêtait à passer aux choses sérieuses.

En un instant, Goku se retrouva dans le dos de Shisen, et l’assomma, d’un coup de la paume sur la nuque. Son coup avait été assez faible, pour ne pas causer de trop grosses blessures à la jeune femme. Là, elle dormirait juste pendant plusieurs heures, ce qui était déjà pas mal. Sans prévenir, il usa de la même tactique sur Jisatsu, qui, lui, se retourna en un éclair, et bloqua la main de son adversaire, avant de le repousser à l’aide de sa jambe droite.
Apparemment, il allait résister plus que son alliée. Mais ça n’affecta pas Goku, qui, au contraire, sembla se réjouir.

Cette fois, c’est le jeune homme qui fonça vers le Saïyan, en essayant de l’atteindre avec ses poings. Sans succès, il tenta alors avec ses jambes, alternant l’un après l’autre. Il continua pendant environ une minute, jusqu’au moment où il parvint enfin à toucher son adversaire, avec sa jambe droite. Goku, déséquilibré, tomba au sol, offrant une magnifique ouverture à Jisatsu, qui la saisit, envoyant ses poings s’écraser sur le visage de son opposant.

Le protecteur de la Terre bloqua enfin les coups du Terrien, avant de lui envoyer un coup avec son front, assommant le plus jeune des deux. Cette attaque termina le combat, avec une victoire pour Goku, qui se remit sur ses jambes et souleva ses deux adversaires, avant de les porter, en direction d’une salle de soin.


Jisatsu se réveilla en premier. Sa tête lui faisait mal et, instinctivement, il posa sa main droite dessus, lui causant une douleur encore plus puissante.

« Ah, t’es réveillé ! Ça va, tu te sens bien ? s’inquiéta Goku, qui se tenait assis sur une chaise, entre les deux lits.

— J’ai connu mieux, ironisa le Terrien, avant de regarder tout autour de lui. Il était déjà venu dans cette salle. Du moins, il s’était déjà réveillé dedans.

— Génial ! T’étais spectaculaire ! J’ai eu du mal à te battre, tu sais ?

— Haha vous avez beaucoup trop de tact. Vous nous avez battu, et vous en aviez encore beaucoup en réserve, pas vrai ?

— C’est pas encore assez. Il faudrait au minimum le double de cette puissance, voire le triple, pour avoir une chance de l’aider, répliqua Goku, une mine triste et énervée au visage.

— La Saïyanne ? » demanda Jisatsu, surpris.

Goku comptait bien évidemment, lui répondre positivement, mais à peine eut-il ouvert la bouche que Bulma fit son entrée dans la salle, visiblement énervée.

« Vous deux ! Si vous allez bien, sortez ! Vous allez la réveiller ! » s’exclama-t-elle, une pointe d’agacement dans la voix.

Ne voulant pas énerver plus la jeune femme aux cheveux bleus qu’elle ne l’était déjà, les deux sortirent sans tenter de négocier quoi que ce soit. Une fois à l’extérieur, ils eurent quand même un sourire, puis un léger rire, que l’héritière de la Capsule Corporation entendit. Bulma sortit alors, et se mit à leur courir après, en hurlant de nombreuses insultes leur étant destinées.


Sur la planète Freezer 79, Ginue avançait d’un pas déterminé. Il se rendait auprès de son maître, afin de recevoir son prochain ordre de mission. Normalement, il devrait partir en direction de la planète Yardrat, pour les enrôler dans l’armée.
Une fois arrivé devant la porte derrière laquelle Freezer se trouvait, il toussa un peu, s’éclaircissant la gorge, avant de toquer à la porte, puis l’ouvrir.

« Maître » fit Ginue, tout en posant un genoux à terre. Il jeta ensuite un regard dans la salle. Il y avait Zarbon, à la droite de l’empereur, et aussi Dodoria, un peu plus éloigné sur la gauche, qui ne pouvait contenir son rire.

« Ah, te voila. Ta prochaine mission a changée. Avec ton unité, tu vas te rendre sur la planète où j’ai envoyé Érana. Une fois là-bas, tu te débarrasseras de toutes les personnes s’y trouvant. Elle y comprit, bien entendu.

— Mais, maître ! Elle est utile, dans votre armée ! Elle fait partie des dix personnes les plus puissantes ! Vous ne pouvez pas la sacrifier sur un coup de tête ! s’exclama Ginue, choqué, tout en perdant son sang-froid.

— Aurais-tu oublié ta place ? Serais-tu entrain de te rebeller ? demanda Freezer, un sourire sadique aux lèvres.

— Non, monsieur. Si vous voulez bien m’excuser. » répliqua Ginue, en se relevant, avant de partir.

Une fois que le commandant Ginue ait quitté les lieux, ses deux bras droits se tournèrent vers l’empereur.

« Maître, vous êtes fabuleux ! le complimenta Zarbon, approuvant entièrement les actes du démon.

— Oui, et enfin, vous vous débarrassez de cette bâtarde ! s’amusa Dodoria, de plus en plus heureux.

— Bien sûr. Je ne vais pas laisser un de ces sales singes s’approcher de moi et rester en vie. » se mit à rire Freezer.



« Tu as un plan, pour tuer ce démon ? questionna Broly, encore sous le choc, suite à la demande d’Érana.

« Eh bien, j’imagine qu’on va devoir aller sur Terre. » répondit la jeune femme, sans chercher à se compliquer la vie.
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Re: Ragnarök

Messagepar Nada le Lun Août 07, 2017 13:29

Bonjour Artikod,
J'ai lu cette fic qui m'est très sympathique pour plusieurs raisons :

- Une femme saïyanne et certainement croisée à autre chose, c'est fun.
- Ton personnage n'est pas le stéréotype du saïyan sans foi ni loi.
- Les fics sur l'empire de Frieza sont mes préférées.

Au niveau de la forme, je ne suis pas bien placée pour critiquer, seulement, quelque chose me gêne dans ma lecture :
Artikod a écrit:« Alors comme ça, vous êtes des déserteurs ? » demanda-t-elle, en affichant un petit sourire.
« Vous comprendrez donc que je ne peux vous laisser partir »


Je te conseille d'éviter de refermer les guillemets tant que c'est le même personnage qui parle car c'est confus.

Certaines phrases sont incompréhensible (ou c'est moi, je ne parle plus le français couramment depuis un bail après tout ;) ), comme ici :

pendant que le guerrier dormait, l'idée qu'il venait à peine de manger s'insinuait dans son esprit.


Autre chose, ça rush vraiment trop dans le chapitre 1 (qui est en réalité un chapitre 2, car techniquement ce n'est pas un prologue ton premier écrit), surtout depuis l'arrivée des terriens. Je sais que ce n'est pas agréable de décrire une situation que l'on connaît déjà via le manga mais je crois qu'il faut le faire. ;)


Je rouspète cela dit c'est agréable à lire, ta progression est grande au fil des chapitres, mais peut-être que tu te rend pas compte.

Tu as gagné une nouvelle lectrice. ;)
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