Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar Ewi le Lun Mai 08, 2017 1:36

Hello aux lecteurs et lectrices éventuel(le)s !

Pourquoi j'ouvre un nouveau topic alors qu'au final ce sera de nouveau un petit recueil de One Shot ? Parce que je pars dans un autre délire. Je m'essaie à un genre que je maitrise pas super bien et que j'utilise très peu dans mes récits : Un ton plus léger, essentiellement des dialogues et quasiment pas de description. Du coup, comme ça ne correspond pas à mon autre Topic La Cage - Série de One Shot (que je compte étoffer aussi) beaucoup plus "sombre", je me suis permise de scinder les histoires en deux sujets différents.

Alors avant de poster ma première histoire, je tiens à remercier chaleureusement Bushido qui a su, alors que je peinais grandement, me tendre la main et me sortir de mon bourbier. Comme je ne souhaite pas récolter les lauriers d'une gloire qui n'est pas la mienne, je tiens à préciser que l'idée du titre du topic "Ewistoires Courtes" lui revient (validé par d'autres dont je tairai les noms pour le moment), je n'y ai ajouté que le "Scènes Coupées". Voilà. Comme dirait Hercule à Buu dans la VF : Merci l'ami !

Autre petite dédicace, l'idée de cette première histoire m'est venue suite à une conversation assez fun sur le chan avec Kouki et Masenko ! Donc merci à vous :D Le concept du machin c'est de prendre une très courte scène entre différents protagonistes et de la retranscrire telle qu'on je l'aurais imaginé si elle avait existé dans DBZ. Ouais c'est flou donc pour savoir de quoi je parle, reste plus qu'à lire le machin :D

OoOoOoOoOoOoO


Une nuit dans la forêt


Le ciel étoilé, la lune étincelante, le frémissement des feuilles bercées par la brise. Chaque planète possédait une odeur particulière mais son parfum changeait toujours après leur venue. Ils amenaient avec eux l’odeur du trépas. Ils évoquaient la peur, ils représentaient la mort, ils étaient des…

- ENFLURE ! Tu as osé tricher !
- Mon lion bat ta chèvre, j’ai gagné.
- Nom d’une vieille Teitonjin* culbutée par un chevreau castré, tu m’as volé cette carte.
- On ne peut pas jouer avec toi Nappa, tu ne sais pas perdre.
- Tu oses…
- Bouclez-la.

Allongé sur l’herbe, les yeux perdus dans le sombre voile céleste, il se redressa légèrement en grognant et fixa sévèrement ses acolytes.

- Raditz tu es un tricheur et toi Nappa, tu n’es qu’un imbécile, susurra-t-il du bout des lèvres. Si vous ne parvenez pas à jouer en silence, je bazarde ces foutues cartes.
- Tu plaisantes ? C’est notre seule distraction ! s’offusqua Nappa en les protégeant de ses grandes mains puissantes.
- Tu pourrais t’entrainer au lieu de passer tout ton temps à perdre aux jeux, glissa Raditz, moqueur.
- Tu as raison, ce n’est pas comme si une de mes pichenettes pouvait t’envoyer valser à l’autre bout de cette forêt.
- Faudrait-il encore que tu parviennes à différencier ton pouce de ton majeur.
- Ce que tu n’arriveras pas à différencier c’est mon poing de ton visage une fois qu’il sera enfoncé dans…
- Mais taisez-vous bon sang.

De tous les Saiyens ayant vécu sur sa planète, il avait fallu que les seuls survivants au cataclysme soient un lèche-bottes sournois et un benêt entêté. Résigné à l’idée de ne pouvoir s’endormir tout de suite, il se releva, s’avança vers le feu, où rôtissait dieu sait quelle bête, et s’installa près de ces imbéciles incapables de la fermer.

- Combien tu as gagné ? demanda-t-il sans détourner ses yeux des braises qui se consumaient devant lui.
- Combien il m’a volé plutôt !
- Tais-toi Nappa.
- Assez pour une bonne partie de jambes en l’air avec la petite nymphe bleutée qui me fait de l’œil depuis quelques mois, déclara fièrement le grand Saiyen.
- Soit.

Sans même lui accorder un regard, il tendit la main dans sa direction, paume vers le ciel.

- S’il-te plait, Vegeta…, supplia Raditz sans esquisser le moindre geste.
- Dépenser ton argent ainsi m’irrite, c’est du gaspillage. Je me paierai un bon repas avec.
- D’accord, très bien, je m’achèterai à manger alors !
- Trop tard, le simple fait que tu en aies eu l’idée mérite une sanction, rétorqua-t-il en gardant son expression impassible. Donne maintenant.

La mine penaude, le grand guerrier déposa de mauvaise grâce les quelques pièces dans la main gantée de son prince, sous le rire tonitruant de Nappa, ravi de voir son voleur se faire gruger à son tour.

- Vegeta n’a pas tort, quelle idée de payer pour quelque chose qu’on peut avoir gratuitement, railla Nappa en attrapant un morceau du gibier.
- Dit celui qui était déjà tellement laid le jour de sa naissance que sa mère préféra se crever les yeux plutôt que de contempler ce qu’elle venait de mettre au monde.
- Qu’est-ce que tu en sais au juste ? répliqua l’imposante masse, le menton dégoulinant du jus gras de la viande. Je ne l’ai jamais connu.
- Forcément, ton père l’avait payé avec le même genre de pièces que Vegeta vient de me confisquer.
- Mon père au moins n’a eu qu’un seul héritier et non pas deux gosses aussi faiblards l’un que l’autre.
- En même temps quand on voit ta gueule, on se dit qu’il a bien fait de ne pas insister, s’esclaffa Raditz en mordant à son tour à pleines dents dans la chair coriace de leur proie.

Lui, préférait concentrer son attention sur les flammes qui dansaient et se nourrissaient de la bestiole, ignorant au maximum la joute verbale à présent coutumière qui se jouait non loin. A croire qu’ils étaient inépuisables lorsqu’il était question de raconter des conneries.

- N’empêche, enchaina Nappa la bouche pleine, tu t’imagines avec un morveux collé aux basques ? La blague !
- Aucune autre race que la nôtre ne possède la force nécessaire pour porter nos enfants, je suis peinard.
- Non mais imagine une seconde que ce soit possible, insista le chauve, tu réagirais comment ?
- On aura détruit sa planète et lui avec bien avant qu’il puisse naitre.
- Mais dans le cas ou…
- Bordel Raditz ! Répond à sa question une bonne fois pour toute !

Les deux autres le dévisagèrent avec surprise et appréhension. Le gros bêta avait même stoppé son repas, sa grande bouche ouverte dévoilant ce qu’il n’avait pas encore avalé. Il était rare qu’il hausse le ton, pourtant ces deux idiots devaient bien se douter que même sa patience avait ses limites, surtout les concernant.

- Et toi Vegeta ? Si tu avais un fils, quelle serait ta réaction ?

Bien entendu, le petit malin qu’était Raditz préférait rebondir sur la question en la lui renvoyant en pleine poire. Mais aujourd’hui il était de bonne humeur, le voyage avait été court et sans accroc, la planète sur laquelle ils venaient tout juste d’atterrir semblait prometteuse et surtout il s’était enfin éloigné de cette pourriture de Freezer. Oui, il pouvait bien participer un peu avant de les faire taire pour de bon.

- Je n’ai que faire d’un métis, répondit-il sèchement. Si par chance il survit, je le tuerai de mes propres mains, ainsi que sa mère pour avoir osé donner naissance à un enfant qui ne me méritait pas.
- Enfin pour ça Vegeta, il faudrait déjà que tu profites un peu plus des plaisirs qu’une femme peut t’offrir, plaisanta allégrement Nappa, qui se tut dans la seconde devant le regard acerbe que lui décocha son chef.

Puis à nouveau le silence. Quelques coups d’œil anxieux échangés entre les deux subalternes. Le bruit de la mastication qui reprend doucement.

- Au pire Raditz, poursuivit tout de même Nappa, incapable de se taire plus de quelques minutes. Si vraiment tu n’as plus aucune chance avec la nymphe bleue, il te reste toujours Zarbon.
- Quoi ?! s’étrangla le concerné en recrachant ce qu’il était en train de mâcher.

Merde, cette fois-ci il n’avait pas pu retenir un sourire. Nappa était un abruti mais savait se montrer caustique par moment.

- Je suis sûr que ses yeux de braise commencent à te faire un peu d’effet, ta queue de singe remue dès que tu le vois.
- Elle remue de rage parce que je le déteste ! s’emporta le fils de Baddack en brandissant son poing. Garde tes blagues de mauvais goût pour toi.
- Le jour où tu me rendras tout l’argent que tu me dois !
- Je n’y peux rien si ta bêtise n’a d’égale que ta stupidité.
- Ne me fais pas rire, toi qui n’est l’égal de personne tant ta puissance est ridiculement faible.
- Ta puissance ne t’empêche pas d’être le plus grand lâche que je n’ai jamais vu, se moqua le Saiyen en le pointant du doigt. Tu crois que je ne te vois pas te cacher derrière Vegeta dès que Freezer est en colère ?!
- Forcément, toi tu ne crains rien, tu es tellement insignifiant qu’il n’a même jamais remarqué ta présence !
- Bon ça suffit vous deux, souffla le prince avec lassitude. Mangez et fermez-la.

Même leurs disputes étaient décevantes. En de rares occasions, ils leur étaient arrivés d’en venir aux mains mais Raditz, avec le temps, avait appris à l’énerver sans jamais le pousser à bout, s’épargnant ainsi une défaite humiliante.

- Tu n’as pas faim Vegeta ? s’enquit Nappa, les yeux brillant de gourmandise devant le dernier morceau de viande.
- Non.

A peine eut-il répondu que l’énorme masse vorace se jeta sur la nourriture. Peu importe, tout ce qu’il souhaitait, c’était dormir. Entendre autant d’inepties l’épuisait moralement.

- D’ailleurs, en parlant de rejeton, reprit Nappa en s’essuyant la bouche du dos de la main, il parait que le lézard a un père. Il serait même encore plus fort que lui, c’est vrai ?
- Impossible, répliqua Raditz, il est tellement paranoïaque qu’il scande haut et fort qu’il n’est pas tout seul mais à mon avis c’est juste pour tenir ses soldats en laisse.
- Vu sa force à quoi ça lui servirait ? Tout le monde le craint déjà.
- Pas moi.

A nouveau leurs regards qui se posent sur lui, muets, pleins d’anticipation.

- Freezer n’est rien en comparaison de ce que je vais devenir, déclara-t-il sereinement. Un jour je l’écraserai, je décimerai son armée et s’il le faut, je massacrerai son géniteur.

Nouveau silence. Il n’y avait plus rien à ajouter, il avait tout dit. Il était un prince. Il restait leur prince. Il représentait l’élite. Ils croyaient en lui. Ravi d’avoir réussi à créer une ambiance un peu plus solennelle, il se laissa aller à s’adosser contre un arbre, les paupières closes. Enfin un peu de paix.

Quand il entendit Raditz grommeler. Malédiction !

- Est-ce qu’une fois dans ta vie tu pourrais ne pas tout manger ?

Un jour il finirait par les tuer, c’était certain. Il prendrait la tête de l’un et la fracasserait contre le crane de l’autre.

- Sérieusement ? Si tu veux manger tu n’as qu’à le faire au lieu de discutailler comme une petite poule qui chercherait à se faire...
- Alors ce qui va se passer Nappa, c’est que tu ne vas pas finir cette phrase, siffla son compagnon de voyage, menaçant.
- Et que comptes-tu me faire au juste ? s’exclama le guerrier à présent hilare. Me fouetter avec ta longue tignasse ?
- Au moins je porte ma race jusque dans mes traits, contrairement à toi qui n’a plus un seul petit poil sur le caillou depuis deux décennies.
- Je n’ai pas besoin de cheveux noirs pour te botter le cul, comme tout Saiyen qui se respecte.
- Non, ce qu’il faudrait à un couard tel que toi, c’est une bonne grosse paire de cou…
- D’ailleurs, en parlant de longs cheveux soyeux, le coupa-t-il, un sourire narquois étirant ses lèvres. Il me semble que c’est aussi le cas de Zarbon, non ?
- Mais tu vas arrêter avec ça !

Incapable de dissimuler son rictus, il se résigna à rouvrir les yeux pour assister à leur petite scène de couple. Il n’y a pas à dire, l’absence de femmes se faisait clairement ressentir, il fallait que ces deux idiots se trouvent quelques femelles avec qui s’amuser assez rapidement.

- Sans rire, tu t’es déjà demandé comment ces insectes se reproduisaient ? renchérit Nappa sur le même ton amusé.
- Tu n’as pas d’autres sujets de conversation ?
- C’est bien toi qui parlait de la nymphe qui te fait soi-disant du gringue mais qui étrangement demande une rétribution pécuniaire pour écarter les cuisses ! Tu dois sacrément lui plaire c’est certain !
- La seule femme qui a écarté les cuisses pour toi est ta génitrice quand elle a enfin réussi à t’expulser de son ventre, grinça Raditz, tout sourire.
- Je peux savoir d’où vient ta fascination pour ma mère ? La tienne s’est si mal occupée de toi ?
- Ma mère était respectée, tout comme l’était mon père d’ailleurs.
- Ton père respecté ? Non mais sincèrement, c’est à se demander par quel miracle un être aussi pathétique que toi a pu survivre à la destruction de notre planète, répliqua l’imposant Saiyen en baillant bruyamment.
- Ta survie à toi oscille entre une gigantesque farce ou un horrible cauchemar, surtout quand je me dis que tu es censé représenter notre peuple.
- Mieux vaut être l’élite que descendre d’une basse extraction comme toi.
- Mes neurones m’ont au moins permis de m’élever alors que ta stupidité…
- Arrête de m’insulter ou sinon je…

Un claquement de doigts et le silence survint à nouveau.

- Que ce soit clair, murmura-t-il en les fixant du regard l’un après l’autre. Je suis le seul à qui vous devez votre survie.

Pas un bruit, pas un mot, uniquement le son de leur respiration se répercutant dans le sombre espace qui les entourait.

- Sans mon choix de vous prendre avec moi lors d’une mission**, vous seriez en enfer en train de vous faire torturer par tous les peuples que nous avons massacré et si vous ne tenez pas à gouter à ce plaisir dès maintenant, je vous conseille fortement de la fermer une bonne fois pour toute.

Bien, cette fois-ci aucun des deux n’oserait l’ouvrir avant un long moment. Il détestait se perdre dans d’interminables phrases alors qu’un simple coup dans le ventre ou dans les côtes aurait suffi. Mais pas maintenant. Là, tout de suite, la seule chose qu’il voulait, c’était glisser dans un sommeil serein et paisible. La chouette qui hululait au loin, la douce luminosité de la lune qui caressait son visage, la mélodie tranquille de la forêt qui vit, se meut, grandit. Le ciel, la nature, l’air frais, il faisait partie d’un tout, un point sur l’échelle de l’évolution. Mais le plus haut et le plus majestueux des points, jamais il n’était la proie, toujours traqueur, toujours chasseur, toujours guerrier. Le guerrier le plus puissant, l’unique Saiyen promit à une incroyable destinée, le meilleur des… Bordel !

Des chuchotements, quelques ricanements, divers grognements.

Combien de temps ça avait duré ? Cinq minutes ? Peut-être dix ? Dix petites minutes de calme et de sérénité. Un jour il les pulvérisera et rira à gorge déployée devant leur mine abasourdie lorsqu’ils comprendront qu’ils n’auront plus jamais l’occasion d’ouvrir leur grande gueule. Ce sera jouissif, purement et simplement, jouissif. Mais pour l’instant il devait se contenir, il ne ferait pas plaisir au lézard en tuant lui-même les derniers membres encore vivants de sa propre race. Pour le moment il devait se contenter de les supporter, et même s’ils étaient des imbéciles sans la moindre jugeote, ils pouvaient toujours se révéler utiles.

- Fermer les yeux et pioncer est trop difficile pour vous ? gronda-t-il agacé avant de refermer les yeux. Vous avez peut-être besoin d’une nounou pour vous tenir la main et vous chanter une berceuse ?
- Vegeta, nous avons dormi durant tout le trajet, ronchonna le plus âgé. J’ai besoin de me défouler un peu !
- Rends-toi utile et brise quelques arbres, au moins ça nous servira pour le feu, ricana le second.
- Si tu ne changes pas de ton, ce sont tes vertèbres que je vais briser.
- Est-ce qu’au moins tu sais où elles sont situées ?
- Je me contenterai de t’écraser et d’entendre le bruit de leurs craquements.
- En tout cas ne compte pas sur ton ouïe pour percevoir ce que te dicterais ton cerveau, vu que tu n’en as pas.
- Le mien au moins n’est pas situé entre mes cuisses.
- Peu importe où il est situé étant donné que tu ne l’utilises jamais.
- Ce qui est sûr c’est que je n'en suis pas réduit à devoir payer une nymphe pour pouvoir m’en servir.

Il finit par rouvrir un œil, d’accord, l’aube commençait déjà à pointer le bout de son nez, il pouvait dire adieu à sa précieuse nuit de sommeil. S’étirant silencieusement, déjà las d’une journée qui n’avait même pas encore débuté, il se releva et épousseta sa tenue, tout en essayant de ne pas prêter attention aux deux asticots en bruit de fond qui ne cessaient de caqueter et de cancaner. Il ne garderait pas son calme encore longtemps, il fallait trouver un moyen de les séparer sans en tuer un. Une idée, une idée…

- Raditz ! tonna-t-il d’une voix forte.

Il vit ce dernier tressaillir et se tourner vers lui, anxieux.

- Une fois qu’on en aura fini sur cette planète, tu rejoindras ton frère et me le ramèneras.
- Mais c’est un troisième classe qui n’est…
- C’est un ordre !

Qu’il dégage et qu’il lui foute la paix. Vraiment… Sa condescendance et sa mauvaise foi, alors qu’il n’était qu’un piètre combattant, l’excédait encore davantage que la bêtise de Nappa. Qu’il foute le camp et qu’ils s’entretuent avec son frère, ce sera toujours un boulet en moins accroché à ses pieds.

- Bon, le soleil ne va pas tarder à se lever, cracha-t-il en s’approchant des braises, le visage fermé. Je veux en finir rapidement, alors vous avez intérêt à vous bouger le cul pour que je n’aie pas à faire tout le travail encore une fois.

Il aperçut du coin de l’œil Raditz bondir sur ses pieds tandis que Nappa se levait avec toute la grâce qui le caractérisait. Il éteignit le feu d’un coup de talon et observa à nouveau le ciel. Avec un peu de chance, tout serait bouclé avant que le soleil n’atteigne son zénith. Enfin, les deux soleils il semblerait.

- Par contre Vegeta, risqua le gros dadais d’une voix presque timide. Il serait possible d’envisager de laisser quelques spécimens de sexe féminin vivants, histoire d’en profiter un peu ?
- Tu es sérieux ? s’étonna son grand comparse en enfilant ses gants. Tu ne sais même pas à quoi elles ressemblent ?
- Bah… Je suis ouvert à tout.

Cette fois-ci, ce fut un pur ricanement qu’il ne parvint pas à contenir. Il attrapa du bout des doigts la carcasse désossée que ces deux idiots venaient de dévorer et la mit sous le nez du chauve.

- Imbécile, tu viens de bouffer une de leur femelle.


OoOoOoOoOoOoO


* Merci à Goget et Tenten pour m'avoir trouvé le nom d'un peuple existant bel et bien dans l'univers DBZ (même si je n'ai pas dit comment j'allais l'utiliser et qu'il ne l'apprendront surement jamais héhé).
** Je sais que ça ne s'est pas passé comme ça dans l'oeuvre originale étant donné que Raditz était en mission de son côté mais ça m'arrangeait pas mal de modifier ça.

Voilà voilà... Comme je l'ai dit, je tente un tout nouveau truc et même si je me suis éclatée à l'écrire je peux aisément comprendre que ça ne soit pas forcément le cas à la lecture. L'emploi du langage très peu châtié est un choix personnel car c'est ainsi que je les imagine se parler tout simplement. Je suis bien évidemment ouverte à toute remarque, critique. A tout commentaire, conseil. Bref je suis comme Nappa, je suis ouverte à tout :D
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Re: Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar Masenko le Mar Mai 09, 2017 17:06

Aloooors...

Je suis bien contente de te voir dans un genre différent ! Je trouve que tu le maîtrises également assez bien !

J'ai eu un peu de mal avec le premier dialogue pour déterminer qui disait quoi, j'ai trouvé que ça manquait un peu de précisions à la première lecture, comme je n'étais pas encore totalement immergé dans ton récit, j'ai eu du mal à comprendre que c'était Végéta qui n'intervenait qu'à la fin. à la relecture, c'était clair mais pas à la première lecture... Maintenant, c'est peut-être moi qui suit "lente" (tu verras que dans ce que j'écris, je suis très(trop...) du genre à préciser qui parle et comment...)

Sinon ce petit interlude loufoque était bien drôle ! Raditz et Nappa m'ont bien fait rire et Végéta était juste parfait ! Je l'ai vraiment bien retrouvé comme je le perçois à son arrivée dans l'histoire, bien joué !

Les vannes que se balançent les deux saiyens sont pour la plupart formidables de grossièreté et de bêtise ! ils sont lourds à souhait et ça j'adore ! l'humour lourdingue de répétition, c'est totalement ce qui arrive entre deux crétins qui se disputent ! je n'ai qu'un seul argument débile alors je le ressors sans arrêt ! J'A-DORE ! Et j'imaginais les bons vieux rires gras qui accompagnaient le tout !

Et à côté le pauvre Végéta qui n'en peut plus... Mais qui, sans se l'avouer, se marre un peu quand même :D

Concernant ton style d'écriture, je l'apprécie toujours autant, clair et efficace ! Précis sans en faire trop ! J'aime ! ^^


Bref, un chouette moment !! ^^ Merci ! :D
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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar Rebel O'Conner le Mer Mai 10, 2017 19:07

un premier one shot particulièrement interessant.
j'adore en général les petites histoire qui racontent des détails de la vies des personnages de DB, mais là, c'est excellent.
et l'idée que Végéta ait envoyé Raditz chercher son frère pour avoir la paix...
il a du s'en mordre les doigts.
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Re: Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar Ewi le Ven Mai 12, 2017 21:48

Masenko a écrit: J'ai eu un peu de mal avec le premier dialogue pour déterminer qui disait quoi, j'ai trouvé que ça manquait un peu de précisions à la première lecture, comme je n'étais pas encore totalement immergé dans ton récit, j'ai eu du mal à comprendre que c'était Végéta qui n'intervenait qu'à la fin. à la relecture, c'était clair mais pas à la première lecture... Maintenant, c'est peut-être moi qui suit "lente" (tu verras que dans ce que j'écris, je suis très(trop...) du genre à préciser qui parle et comment...)

J'avoue que c'est aussi l'effet que j'ai eu en l'écrivant mais c'est ce que je souhaitais, qu'on ne nomme pas directement Vegeta car au final le lecteur se met à sa place donc je trouvais que se nommer lui-même aurait été étrange... Ou peut-être que je voulais qu'on relise mon histoire une seconde fois qui sait =D Mais non tu n'es pas lente, je pense que les quelques personnes qui ont lu ce court récit ont du avoir la la même impression que toi, après reste à savoir si ça a plu ou pas.

En tout cas je suis plus que ravie que tu aies aimé cette histoire, après tout elle a vu le jour un peu grâce à toi ;) On devait surement avoir le même genre d'idée pour les visualiser, c'est à dire les rires gras, les piques, les vannes en dessous de la ceinture... Bref des Saiyens entre eux quoi :D Puis le Vegeta plus silencieux mais qui ne peut pas s'empêcher de sourire quand Nappa s'en prend à Raditz, j'admets que j'ai vraiment aimé écrire ces dialogues bien que ce ne soit pas ma tasse de thé.

Vraiment merci d'avoir pris le temps de lire ce court One-Shot et de l'avoir commenté, ça fait plus que plaisir !


Rebel O'Conner a écrit:un premier one shot particulièrement interessant.
j'adore en général les petites histoire qui racontent des détails de la vies des personnages de DB, mais là, c'est excellent.
et l'idée que Végéta ait envoyé Raditz chercher son frère pour avoir la paix...
il a du s'en mordre les doigts.


Waouh merci pour le "excellent", ça me va droit au coeur ! C'est vrai que le petit clin d'oeil de ce qui va suivre avec Raditz qui rejoint son frère m'a fait sourire. Au final à cause de ses deux compagnons super chiants il va lui arriver bien des choses à notre petit Vegeta !

Merci beaucoup pour ton commentaire, ça motive toujours plus :D
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Re: Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar omurah le Lun Mai 22, 2017 21:13

La même que Rebel et Masenko :D

Mention spéciale à la chute du récit !
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Re: Ewistoires Courtes - Les Scènes Coupées

Messagepar Ewi le Mer Mai 24, 2017 14:20

omurah a écrit:La même que Rebel et Masenko :D

Mention spéciale à la chute du récit !

Chute que j'avais prévu de placer avant même que je n'écrive la première ligne de cette histoire ! Oui, des fois je commence par la fin... Hum... :D
Merci d'avoir lu et d'avoir posté ton avis très cher Omurah !!
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