Half shot

Hello !
Alors. Un "Half Shot", qu'est-ce que c'est ? C'est un récit trop court pour être considéré comme un One Shot.
Sérieusement, c'est une histoire qui ne tient même pas sur une page open office. On pourrait appeler cela un "Tiny Shot".
Half Shot n°1 - La bête ne comprenait pas
Half Shot n°2 - Damné
Half Shot n°3 - La créature de Ginger Town
Half Shot n°4 - Chômage
Mais bon ! J'aime bien en écrire de temps à autres et ils commençaient à s'accumuler sur mon ancien PC... Du coup, avant de reprendre ma fan-fiction, voici mon dernier récit :
Sa proie était faible. Facile à tuer. A sa merci. Elle aurait dû être incapable de survivre à son coup et encore moins d'esquiver son coup de patte. Sa tête aurait dû être la récompense d'une chasse fructueuse et son sang les gouttes de pluie qui venaient réhydrater sa peau. Quelque chose retenait la bête de tuer sa proie (et ce n'était pas qu'elle soit en position de soumission) : Le souvenir du visage d'un homme bon vivant.
Son rire, accompagné de jappements d'un petit animal, résonnait dans son crâne tel des tambours de guerre.
Le visage de sa proie se superposa avec le visage de l'homme de ses souvenirs. La proie se mit à rire à son tour et la douleur ne fit que devenir plus insupportable pour la bête. Elle se tenait la tête en se bouchant les oreilles. Les deux visages (qui n'en formèrent bientôt plus qu'un seul) ne faisaient que remémorer plus de souvenirs douloureux.
Des souvenirs de plus en plus confus et mélangés, apparaissant dans le désordre et simultanément. Ses instincts primaires lui ordonnaient d'attaquer sa proie. Il voulait le tuer. Il voulait détruire. Il voulait sentir le plaisir d'arracher une vie. Rien d'autre ne lui en procurait. Mais la bête n'en ressentait pas l'envie.
Un coup de feu, du sang, de la colère. Et enfin, une douce chaleur tandis que les souvenirs d'une scène d'horreur se superposaient à ceux d'une vie de famille.
La bête ressentit à nouveau un sentiment qui lui était bien connu : de la rage. Mais cette rage là lui faisait mal. Elle ne le faisait pas se sentir bien. Elle n'était pas destinée à assouvir une soif de sang. Elle était dû à la souffrance de l'homme qu'il cherchait maintenant à tuer.
Une boule se forma dans sa gorge jusqu'à remonter à sa mâchoire.Alors qu'il faisait cela, ses souvenirs disparaissaient et la bête ne ressentait plus de douleur. Elle cracha une espèce de matière rosâtre qui alla s'écraser plus loin sous la forme d'un clone bouffi de la bête.
Alors. Un "Half Shot", qu'est-ce que c'est ? C'est un récit trop court pour être considéré comme un One Shot.
Sérieusement, c'est une histoire qui ne tient même pas sur une page open office. On pourrait appeler cela un "Tiny Shot".
SOMMAIRE
Half Shot n°1 - La bête ne comprenait pas
Half Shot n°2 - Damné
Half Shot n°3 - La créature de Ginger Town
Half Shot n°4 - Chômage
Mais bon ! J'aime bien en écrire de temps à autres et ils commençaient à s'accumuler sur mon ancien PC... Du coup, avant de reprendre ma fan-fiction, voici mon dernier récit :
La bête ne comprenait pas.
Sa proie était faible. Facile à tuer. A sa merci. Elle aurait dû être incapable de survivre à son coup et encore moins d'esquiver son coup de patte. Sa tête aurait dû être la récompense d'une chasse fructueuse et son sang les gouttes de pluie qui venaient réhydrater sa peau. Quelque chose retenait la bête de tuer sa proie (et ce n'était pas qu'elle soit en position de soumission) : Le souvenir du visage d'un homme bon vivant.
Son rire, accompagné de jappements d'un petit animal, résonnait dans son crâne tel des tambours de guerre.
Le visage de sa proie se superposa avec le visage de l'homme de ses souvenirs. La proie se mit à rire à son tour et la douleur ne fit que devenir plus insupportable pour la bête. Elle se tenait la tête en se bouchant les oreilles. Les deux visages (qui n'en formèrent bientôt plus qu'un seul) ne faisaient que remémorer plus de souvenirs douloureux.
Des souvenirs de plus en plus confus et mélangés, apparaissant dans le désordre et simultanément. Ses instincts primaires lui ordonnaient d'attaquer sa proie. Il voulait le tuer. Il voulait détruire. Il voulait sentir le plaisir d'arracher une vie. Rien d'autre ne lui en procurait. Mais la bête n'en ressentait pas l'envie.
Un coup de feu, du sang, de la colère. Et enfin, une douce chaleur tandis que les souvenirs d'une scène d'horreur se superposaient à ceux d'une vie de famille.
La bête ressentit à nouveau un sentiment qui lui était bien connu : de la rage. Mais cette rage là lui faisait mal. Elle ne le faisait pas se sentir bien. Elle n'était pas destinée à assouvir une soif de sang. Elle était dû à la souffrance de l'homme qu'il cherchait maintenant à tuer.
Une boule se forma dans sa gorge jusqu'à remonter à sa mâchoire.Alors qu'il faisait cela, ses souvenirs disparaissaient et la bête ne ressentait plus de douleur. Elle cracha une espèce de matière rosâtre qui alla s'écraser plus loin sous la forme d'un clone bouffi de la bête.
Mais la bête ne cherchait plus à comprendre.
Car la bête ne souffrait plus de sentiments.