Un enterrement de vie de sayien
Publié: Sam Mars 10, 2018 18:45
Je ne me sens pas de commenter une fiction sans avoir publier ici ce que j'écris.
C'est une histoire courte, une tranche de vie. Je me demande si je fais du "LOL" ou si je je suis dans le ton par rapport au fandom. J'aimerais avoir votre avis.
Végéta fendait l’onde, étrave vivante dans un tumulte de krill phosphorescent et d’écume. Il volait bien plus lentement qu’à son habitude et il tempéra encore son allure lorsqu’il distingua les lumières vacillantes de sa destination. Plus que quelques encablures et il poserait le pied sur l’île de Kame Sennin.
Ce n’était pas la fraicheur de la brise marine qui hérissait les courtes mèches de sa nuque, ce n’était pas non plus la salinité des embruns qui lui faisait froncer les sourcils et plisser le nez. Il entendait les milliers de fiers guerriers de sa race le conspuer pour ce qu’il s’apprêtait à faire. Il luttait pour les ignorer et faire taire son égo.
Il prit une grande inspiration, se forçant à fermer les yeux. Après avoir expiré lentement, il se sentit suffisamment maître de lui-même et décrispa ses poings. Ses mains tremblaient toujours mais au moins les reproches s’étaient taris.
Considérant la bicoque rose d’où fusaient les rires de la bande des amis de Bulma, il tergiversait. Ses baskets de toile s’enlisaient dans le sable humide, l’eau froide s’infiltrait désagréablement entre ses orteils. Le Prince de Sayiens se décida à aller quémander l’aide dont il avait besoin.
Il toqua contre un des bardeaux de bois, la peinture se craquela sous la pression de ses phalanges. De mémoire de tortue de mer, personne n’avait jamais frappé avant d’entrer dans cette maison où chacun était libre d’aller et venir.
Oolong se détendit quand l’auteur du tremblement de terre franchit la porte-moustiquaire. Il avait cru à un typhon et ce n’était que ce pou plein de typhus de Sayien qui les honorait d’une visite tardive et impromptue. Il s’enfonça dans son fauteuil et se remit à laper à petites gorgées son bol de tisane, impatient de connaître la raison de la venue de Sa Grâce Intergalactique.
« J’ai décidé d’épouser Bulma » Tonna Végéta sans plus amples préambules.
Krillin, tenant toujours le bâtonnet de bois extrait avec succès de la Tour Jenga qui venait pourtant de s’écrouler, brisa le silence qui s’était abattu sur ses amis médusés.
« Fé…Félicitations !-» balbutia-t-il, «-Un faire-part aurait suffit, tu sais ce n’est pas la peine de te déplacer pour si peu… »
Végéta balaya la remarque d’un revers dédaigneux de la main.
«Sa mère se charge de toutes ces conneries de dragées et de fioritures. Je suis venu pour l’autre rite préparatoire terrien. »
Rassemblant toutes ses forces, il se courba aussi respectueusement que son orgueil lui permettait de se plier.
« Je vous demande humblement d’organiser mon enterrement de vie de garçon. » grommela-t-il.
Oolong manqua de se noyer dans sa camomille. Ce n’était vraiment pas le moment de mourir ! Il tenait enfin l’occasion de s’amuser aux dépends du pire bêcheur de la Z-Team.
Végéta avait tellement honte de s’être rabaisser à un si bas niveau qu’avant qu’ils aient pu donner leur assentiment il était déjà en train de fuir les lieux. Sur le pas de la porte il trouva l’énergie nécessaire pour donner son unique consigne.
Sans se retourner, de peur qu’ils ne lisent sur son visage à quel point toute cette infamie le cuisait, il reprit le large.
La vengeance est comme un fruit mûr. Ils cueillirent Végéta le samedi après midi de la quinzaine précédant la cérémonie.
Ils virent le déloger de la chambre de gravité où il effectuait son entrainement quotidien. Ils lui donnèrent un quart d’heure pour se préparer et l’attendirent dans le jardin du premier étage autour d’un goûter.
Tortue Géniale et le professeur Brief digressaient autour des maux de la vieillesse, tandis que Krillin et Yamcha commentaient les derniers résultats sportifs de l’équipe des Taîtans. Gohan se contentait silencieusement de vider un plateau de petits fours, Miss Brief pendue à son bras et se pâmant de joie. Qu’il avait bien grandi ! Un vrai beau jeune homme ! Ne cessait-t-elle de s’extasier.
Oolong qui montait la garde devant la salle de bain, les héla du haut de l’escalier.
« Les gars ! Il veut pas la mettre ! Venez m’aider ! » Pépiait-t-il du haut de son perchoir.
C’était le moment crucial, celui qui allait sceller la réussite ou l’échec de leur plan machiavélique. Ils montèrent tous, bien déterminés de résoudre leur proie à tomber dans leur piège.
Le professeur Brief désamorça la bombe sayienne menaçant d’explosion imminente. Il avait une connaissance approfondie du caractère de Végéta, l’expérience lui avait prouvée que le bougre prenait tout au pied de la lettre.
« Végéta, c’est ça où je te retire la permission d’épouser ma fille. » lui dit-t-il au travers de la porte. Il avait parlé d’une voix posée mais la menace était sans équivoque.
«Que… Comment ? Vous aussi ! Vous comptez participer à cette mascarade ? » Gémit Végéta, outré.
« Mon cher futur gendre, je ne raterai ça pour rien au monde ! » S‘exclama le Professeur Brief en reposant sa tasse de thé sur la soucoupe.
« Je vous déteste tous. Et vous me le paierez. Très cher ! » Les maudit Végéta, toujours tapi dans la petite salle de bain.
« Oui, oui, oui, blablabla… Allez… Fais pas ta mijaurée et sors de là ! » S’impatienta Oolong.
Après un long moment de silence, le cliquetis de la serrure retentit. Le panneau de bois pivota lentement sur ses gonds, libérant une brume de vapeur. Végéta se tenait dans l’encadrement, cramoisi et les lèvres pincées à l’extrême. Il fit un pas mal assuré vers eux, subissant avec autant de morgue que possible leurs gloussements hystériques.
Trunks, agité de soubresauts et des larmes pleins les yeux, avait du mal à cadrer la photo qu’il tentait de prendre pour immortaliser l’instant.
« Ca ne te change pas trop de l’ordinaire ! » s’esclaffa Bulma avant de plaquer une main sur sa bouche pour retenir un nouvel éclat de rire.
Végéta, affublé d’un vieux plastron dont les parties ocres avaient été repeintes pour l’occasion en doré, n’était pas de cet avis. Il portait des gants blancs de satin dont les ourlets, rehaussés de fanfreluches fuchsia, lui enserraient les bras au dessus des coudes.
Rose… Les fumiers avaient osé à nouveau lui faire porter du rose ! Des bottes à talonnettes à cet énorme nœud dans le dos !
Il se raccrochait à l’idée que le moins horrible de cet accoutrement restait le col de marin. Mais il n’arrivait pas à faire abstraction de la jupette qui flottait autour de ses cuisses et ne le protégeait ni des courants d’air ni des regards indiscrets sur sa culotte de lycra bleu.
« N’oublies pas ton diadème ! Il mettra tellement en valeur ton pic de veuve ! » renchérit Yamcha.
Au péril de sa vie, mais le risque en valait la chandelle, Yamcha lui ceignit le front d’un bijou de pacotille assorti à la couleur du pendentif en forme de lune qu’il portait déjà au ras du cou.
« En route ! Sailor Végéta ! Un long périple t’attend ! » Conclut Tortue Géniale en tapant le sol de son bâton.
Voilà, pour le moment je suis en train de rédiger le deuxième pan. J'ai rencontré quelques difficultés mais je crois que je tiens le bon bout !
C'est une histoire courte, une tranche de vie. Je me demande si je fais du "LOL" ou si je je suis dans le ton par rapport au fandom. J'aimerais avoir votre avis.
Un enterrement de vie de sayien
Végéta fendait l’onde, étrave vivante dans un tumulte de krill phosphorescent et d’écume. Il volait bien plus lentement qu’à son habitude et il tempéra encore son allure lorsqu’il distingua les lumières vacillantes de sa destination. Plus que quelques encablures et il poserait le pied sur l’île de Kame Sennin.
Ce n’était pas la fraicheur de la brise marine qui hérissait les courtes mèches de sa nuque, ce n’était pas non plus la salinité des embruns qui lui faisait froncer les sourcils et plisser le nez. Il entendait les milliers de fiers guerriers de sa race le conspuer pour ce qu’il s’apprêtait à faire. Il luttait pour les ignorer et faire taire son égo.
Il prit une grande inspiration, se forçant à fermer les yeux. Après avoir expiré lentement, il se sentit suffisamment maître de lui-même et décrispa ses poings. Ses mains tremblaient toujours mais au moins les reproches s’étaient taris.
Considérant la bicoque rose d’où fusaient les rires de la bande des amis de Bulma, il tergiversait. Ses baskets de toile s’enlisaient dans le sable humide, l’eau froide s’infiltrait désagréablement entre ses orteils. Le Prince de Sayiens se décida à aller quémander l’aide dont il avait besoin.
Il toqua contre un des bardeaux de bois, la peinture se craquela sous la pression de ses phalanges. De mémoire de tortue de mer, personne n’avait jamais frappé avant d’entrer dans cette maison où chacun était libre d’aller et venir.
Oolong se détendit quand l’auteur du tremblement de terre franchit la porte-moustiquaire. Il avait cru à un typhon et ce n’était que ce pou plein de typhus de Sayien qui les honorait d’une visite tardive et impromptue. Il s’enfonça dans son fauteuil et se remit à laper à petites gorgées son bol de tisane, impatient de connaître la raison de la venue de Sa Grâce Intergalactique.
« J’ai décidé d’épouser Bulma » Tonna Végéta sans plus amples préambules.
Krillin, tenant toujours le bâtonnet de bois extrait avec succès de la Tour Jenga qui venait pourtant de s’écrouler, brisa le silence qui s’était abattu sur ses amis médusés.
« Fé…Félicitations !-» balbutia-t-il, «-Un faire-part aurait suffit, tu sais ce n’est pas la peine de te déplacer pour si peu… »
Végéta balaya la remarque d’un revers dédaigneux de la main.
«Sa mère se charge de toutes ces conneries de dragées et de fioritures. Je suis venu pour l’autre rite préparatoire terrien. »
Rassemblant toutes ses forces, il se courba aussi respectueusement que son orgueil lui permettait de se plier.
« Je vous demande humblement d’organiser mon enterrement de vie de garçon. » grommela-t-il.
Oolong manqua de se noyer dans sa camomille. Ce n’était vraiment pas le moment de mourir ! Il tenait enfin l’occasion de s’amuser aux dépends du pire bêcheur de la Z-Team.
Végéta avait tellement honte de s’être rabaisser à un si bas niveau qu’avant qu’ils aient pu donner leur assentiment il était déjà en train de fuir les lieux. Sur le pas de la porte il trouva l’énergie nécessaire pour donner son unique consigne.
Sans se retourner, de peur qu’ils ne lisent sur son visage à quel point toute cette infamie le cuisait, il reprit le large.
------------
La vengeance est comme un fruit mûr. Ils cueillirent Végéta le samedi après midi de la quinzaine précédant la cérémonie.
Ils virent le déloger de la chambre de gravité où il effectuait son entrainement quotidien. Ils lui donnèrent un quart d’heure pour se préparer et l’attendirent dans le jardin du premier étage autour d’un goûter.
Tortue Géniale et le professeur Brief digressaient autour des maux de la vieillesse, tandis que Krillin et Yamcha commentaient les derniers résultats sportifs de l’équipe des Taîtans. Gohan se contentait silencieusement de vider un plateau de petits fours, Miss Brief pendue à son bras et se pâmant de joie. Qu’il avait bien grandi ! Un vrai beau jeune homme ! Ne cessait-t-elle de s’extasier.
Oolong qui montait la garde devant la salle de bain, les héla du haut de l’escalier.
« Les gars ! Il veut pas la mettre ! Venez m’aider ! » Pépiait-t-il du haut de son perchoir.
C’était le moment crucial, celui qui allait sceller la réussite ou l’échec de leur plan machiavélique. Ils montèrent tous, bien déterminés de résoudre leur proie à tomber dans leur piège.
Le professeur Brief désamorça la bombe sayienne menaçant d’explosion imminente. Il avait une connaissance approfondie du caractère de Végéta, l’expérience lui avait prouvée que le bougre prenait tout au pied de la lettre.
« Végéta, c’est ça où je te retire la permission d’épouser ma fille. » lui dit-t-il au travers de la porte. Il avait parlé d’une voix posée mais la menace était sans équivoque.
«Que… Comment ? Vous aussi ! Vous comptez participer à cette mascarade ? » Gémit Végéta, outré.
« Mon cher futur gendre, je ne raterai ça pour rien au monde ! » S‘exclama le Professeur Brief en reposant sa tasse de thé sur la soucoupe.
« Je vous déteste tous. Et vous me le paierez. Très cher ! » Les maudit Végéta, toujours tapi dans la petite salle de bain.
« Oui, oui, oui, blablabla… Allez… Fais pas ta mijaurée et sors de là ! » S’impatienta Oolong.
Après un long moment de silence, le cliquetis de la serrure retentit. Le panneau de bois pivota lentement sur ses gonds, libérant une brume de vapeur. Végéta se tenait dans l’encadrement, cramoisi et les lèvres pincées à l’extrême. Il fit un pas mal assuré vers eux, subissant avec autant de morgue que possible leurs gloussements hystériques.
Trunks, agité de soubresauts et des larmes pleins les yeux, avait du mal à cadrer la photo qu’il tentait de prendre pour immortaliser l’instant.
« Ca ne te change pas trop de l’ordinaire ! » s’esclaffa Bulma avant de plaquer une main sur sa bouche pour retenir un nouvel éclat de rire.
Végéta, affublé d’un vieux plastron dont les parties ocres avaient été repeintes pour l’occasion en doré, n’était pas de cet avis. Il portait des gants blancs de satin dont les ourlets, rehaussés de fanfreluches fuchsia, lui enserraient les bras au dessus des coudes.
Rose… Les fumiers avaient osé à nouveau lui faire porter du rose ! Des bottes à talonnettes à cet énorme nœud dans le dos !
Il se raccrochait à l’idée que le moins horrible de cet accoutrement restait le col de marin. Mais il n’arrivait pas à faire abstraction de la jupette qui flottait autour de ses cuisses et ne le protégeait ni des courants d’air ni des regards indiscrets sur sa culotte de lycra bleu.
« N’oublies pas ton diadème ! Il mettra tellement en valeur ton pic de veuve ! » renchérit Yamcha.
Au péril de sa vie, mais le risque en valait la chandelle, Yamcha lui ceignit le front d’un bijou de pacotille assorti à la couleur du pendentif en forme de lune qu’il portait déjà au ras du cou.
« En route ! Sailor Végéta ! Un long périple t’attend ! » Conclut Tortue Géniale en tapant le sol de son bâton.
--------
Voilà, pour le moment je suis en train de rédiger le deuxième pan. J'ai rencontré quelques difficultés mais je crois que je tiens le bon bout !