Raditz, frère de Kakarot

CHAPITRE 1
Un nouvel espoir qui se nomme Kakarot
Un nouvel espoir qui se nomme Kakarot
Un saiyan âgé de vingt-six ans était assis sur un tronc scié adroitement par ses soins, tout autour de lui se trouvait une immense praire brûlée par des attaques énergétiques, et à une trentaine de mètres de distance se trouvait un groupe de saiyans qui lui était bien supérieur. C'était les autres guerriers saiyans qui l'écartaient du groupe, pour lui faire bien comprendre quelle était sa place face aux élites.
Destiné à être faible, donc rejeté dans la culture de son peuple, le fils de Baddack fut installé bien à l'écart du commando de son prince, composé des huit derniers saiyans d'élite en vie. Il y avait les deux jumeaux, il les détestait pour leur arrogance et leur prétention. Putain d'élite, ils se pensent tous si puissant. Un jour je les écraserais par mes propres mains !
Après il y avait le prince et sa sœur, que dire d'eux à part qu'ils étaient les pires être vivant dans la galaxie, des monstres aux pouvoirs hors normes, s'amusant à torturer femmes et enfants avec le sourire. Raditz ne pouvait pas les supporter, ils le dérangeaient au plus profond de son cœur, et il ne pourrait jamais défier le prince dans sa vie pour prendre le commandement du groupe, bien évidemment, à cause de sa grande faiblesse. La royauté lui avait toujours pris son honneur et s'était moqué de lui, le privant de participer aux batailles, alors que c'était lui qui prenait tous les risques en éclaireur, il n'avait pas le droit de combattre car il devait laisser tout les adversaires pour le reste du groupe. Ce n'est qu'injustice ! Il m'est rejeté le droit de combattre parce que je suis né parmi les catégories inférieurs, mais un jour ce sera moi le plus fort, plus jamais je ne serais ridiculisé !
Je n'ai que 1 500 unités de combat et ces deux-là en ont 18 000, impossible de les dépasser, je vais passer ma vie derrière eux à leur obéir comme un petit chien. Dans toute la galaxie, une puissance de 1 500 aurait été honorable, mais lui était un saiyan de sang-pur, né d'un père et d'une mère de basse classe. Son père, Baddack était le modèle de sa vie, l'homme qu'il admirait le plus pour sa puissance et le respect qu'il imposait à tous ceux qui se trouvaient autour de lui. Si seulement il avait survécu à cette putain de météorite, il m'aurait sauvé de ce cauchemar depuis bien longtemps. Mère et père m'auraient aidés à vaincre le prince pour être enfin libre !
Si seulement je pouvais m'enfuir loin d'eux et agir en solo… Mais jamais je n'aurais le droit de combattre comme un guerrier saiyan et continuer à honorer ma lignée. Ce salaud de Végéta et sa sœur m'empêchent de me battre, je ne pourrais pas trouver une mort honorable dans le champ de bataille, me privant de toute mort honorable…
Parfois, Raditz regrettait de ne plus pouvoir revoir son père et sa mère qu'il aimait tant, ils avaient toujours été là pour lui, pour le chérir et lui faire oublier ses défauts. Mais il avait fallu qu'une putain de météorite ne vienne détruire leur planète, effaçant leur vie et celle de son frère qui venait de naître. Kakarot, j'aimerais tellement que tu aies survécu pour que tu sois avec moi, qu'il y ait quelqu'un sur lequel je puisse compter dans ce groupe des foutus élites.
Lorsqu'il avait six ans, une gigantesque météorite avait fini son chemin sur sa belle planète rouge, effaçant plus de quatre-vingt-quinze pourcents de l'espèce des saiyans. Il avait fallu que la majorité des hommes et femmes soit sur la planète pour célébrer la date historique de la défaite des stufuls, heureusement pour lui, ou malheureusement, le fils du principal héro du peuple était en train de suivre un stage d'entraînement sur la planète Freezer 93. Grâce à cet entraînement, sa vie avait été préservé et il avait pu intégrer l'un des derniers commandos saiyans restants, mais il avait fallu que ce soit celui du prince et de la princesse…
Ma survie ne tient qu'à ma chance monumentale, pourquoi donc suis-je si faible ? Je ferais tout pour être enfin apprécié et respecté à ma vraie valeur, mais je ne pourrais pas leurs prouver que je suis quelqu'un sur lequel on peut compter puisqu'il m'est impossible de prouver ma valeur sur le champs de bataille. Mais Raditz ne savait pas s'il allait pouvoir continuer longtemps à survivre, plus de dix-huit ans qu'il était dans ce groupe de huit, et jamais il n'avait pu tisser le moindre lien d'amitié avec eux. Tout ça parce que je suis le plus faible. Il servait de faire valoir au groupe et il en avait bien conscience, c'était toujours la même chose, jamais il n'était respecté pour ses capacités cognitives ou son talent unique pour la stratégie.
A chaque fois qu'ils arrivaient sur une nouvelle planète, le commando envoyait Raditz en éclaireur là où se trouvaient les énergies les plus puissantes, lui faisant courir les risques les plus importants à tous les coups. Ils m'envoient toujours là où mes adversaires sont les plus puissants afin que je ne puisse même pas avoir une chance de les affronter pour devenir plus fort… Je les hais tellement mais je voudrais leur montrer que je suis digne de faire partie de leur groupe. Une fois qu'il revenait et avait fait son rapport au prince et à sa sœur, il était congédié à rester à l'écart du groupe pour regarder les batailles avoir lieu sans même pouvoir y participer. Son sang saiyan ne pouvant jamais être comblé, il ne pouvait jamais combattre ou quand il le faisait c'était forcément pour détourner l'attention des ennemis dans une attaque suicide.
Personne ne m'a jamais aimé dans ce groupe. Avait-il remarquer, il y avait bien des années, sans même pouvoir changer les choses. Il avait bien tenté de parler au prince à propos de ses envies de combattre à leurs côtés mais il s'était juste moqué de lui et l'avait insulté de ''sale déchet, indigne de combattre comme un vrai saiyan''.
Heureusement, lors de cette mission de purge, trois autres saiyans de leur commando étaient partis à la conquête d'une autre planète. Nappa et les deux autres saiyannes du groupe étaient partit sur une petite planète forestière pour s'amuser et avoir leur propre mission, Végéta les ayant jugés digne d'agir en solo pour une fois. Raditz avait bien tenté de se faire inclure dans leur petite sauterie, mais il avait été jugé trop faible pour pouvoir ne serait-ce que tenir tête à la faune locale.
Ils m'ont tous tant déshonoré, qu'est-ce qui m'empêche de me donner la mort pour arrêter ce foutu cauchemar ? La réponse était évidente et le fils de Baddack le savait bien, il voulait survivre et tenter d'être un grand guerrier pour honorer la mémoire de son père et de sa famille disparue. Il voulait montrer à tous les autres saiyans en vie qu'il était digne d'être le fils de Baddack et de Gine, qu'il était digne d'être le fils d'un héro de basse classe ! Je ne peux pas me donner la mort dans un tel déshonneur, je ne périrais pas avant d'avoir prouvé ma valeur !
Si seulement père pouvait être en vie… Je ferais tout pour ne pouvoir que discuter avec lui. Je suis sûr que s'il avait pu être en vie, alors nous les saiyans, serions libre de l'emprise du tyran. Il aurait tué Freezer et nous nous serions entraîné pour être les guerriers les plus compétents de toute la galaxie, nous serions respectés et craints pour nos capacités inimaginables !
Ses parents lui manquaient tant. Le sourire de sa mère et le petit regard de fierté dans les yeux de son père lorsqu'il avait réussi à gagner un combat lui manquait tant. Raditz aimerait tant pouvoir retourner dans le passé pour prévenir sa famille de ce qui était arrivé à la planète… mais c'était un doux rêve…
Certaines rumeurs disaient que la planète Namek avait des objets mystiques permettant d'obtenir n'importe quel souhait, mais c'était une blague d'ivrogne après une bonne biture. Ce genre d'objet n'existait pas, c'était sûr. Mais si c'était vrai, alors j'aurais souhaité que ma famille soit de retour à la vie, ou que je puisse être libre. Tous les autres auraient souhaité quelque chose de vénal comme l'immortalité ou la richesse éternelle… Ah, surtout le prince et la princesse…
La princesse des saiyannes était une femme froide et cupide, mais il y avait quelque chose en elle d'un peu plus doux que son frère. Elle s'appelait Sukasshu, Princesse de tous les saiyannes. Raditz l'avait immédiatement apprécié physiquement lorsqu'il l'avait vu pour la première fois lorsqu'il avait été intégré dans le commando. Elle était différente de son frère, de beaux yeux noirs, un visage fin et élégant, un petit nez raffiné et des cheveux tombant en pique jusqu'à ses épaules. Toujours de noir vêtu, son frère et elle, se mouvaient en duo, terrifiant les peuples connaissant l'existence des saiyans, ils étaient tous deux d'incroyables guerriers ne jurant que par la force brute et la pureté de leur rang social.
Elle et son frère étaient parés d'une armure blanche et d'une sublime cape rouge, témoignant à la fois de leur haut rang dans l'armée et de leur royauté. Dommage qu'elle soit si horrible avec moi, elle serait une formidable compagne sinon… avait-il longtemps pensé, rêvant qu'elle soit à lui, mais il avait dû renoncer à cette idée lorsqu'elle l'avait constamment humilié lorsqu'elle était non loin de lui. J'aurais tant aimé lui montrer ma valeur mais elle m'a toujours rejeté, pourquoi ai-je été assez stupide pour ne serait-ce qu'imaginer pouvoir l'avoir ? Ce devait être mes hormones à l'adolescence, heureusement que mes stupides pensées irrationnelles m'ont quitté depuis bien longtemps.
Soufflant un coup, Raditz croqua dans un morceau de la jambe d'un des aliens qu'avaient tués ses camarades, au moins, il avait eu une jambe entière comme repas… C'était déjà bien, parfois on ne lui donnait que les os. Ils me traitent comme un petit clébard détesté, les chiens avaient au moins de l'affection. Ah, plutôt mourir que de devenir leur ami, lorsque j'aurais vaincu Végéta, je leur ferais comprendre à quel point je les hais…
Une fois que le saiyan chevelu eut fini de dévorer son seul bout de viande, il se leva et fit quelque exercices physiques dans le but de s'améliorer, mais les autres saiyans se moquèrent de lui, se moquant de ses efforts. Justes, ignore-les Raditz, ils ne valent pas ton attention ! Un jour tu deviendras le plus fort et tu pourras défier le prince pour le commandement ! Résonna la voix de son père dans son esprit pour l'encourager, le poussant à faire tout ce qu'il pouvait pour devenir plus fort.
Si la bataille m'est enlevée depuis bien longtemps, au moins je peux me concentrer sur mon entraînement ! Je rendrais père et mère fiers de moi ! Je prouverais à tout ses salauds que je suis digne d'être appelé un guerrier ! Je ne suis pas qu'un faible !
Je suis Raditz, fils de Baddack et Gine, frère de Kakarot. Je ne serais jamais le lâche qu'ils veulent que je sois !
L'homme courageux fit plus de trois cents pompes et continua avec du gainage avancé, recevant les moqueries hystérique de son prince et de sa princesse qui continuaient à manger un grand festin non loin de leur tente, où ils se retireraient bientôt pour s'écarter d'un tel roturier comme lui. Avec un rictus de colère sur son visage, Raditz les fixa avec rage. Un jour vous paierez pour ce que vous m'avez fait subir, je vous le promets !
Subitement, son détecteur clignota, signalant qu'une transmission lui était demandée. Incroyable, ce ne m'était pas arrivé depuis si longtemps… Il appuya sur le bouton et ouvrit le flux audio pour savoir ce qu'il lui était voulu. Pitié, dites-moi que je vais être transféré dans un autre groupe pour remplacer un décès !
''Soldat Raditz, guerrier de troisième classe, est-ce bien vous ?'' demanda une voix de femme aigu
''Oui, il s'agit bien de moi. Puis-je savoir la raison de votre appel ?'' Allez, dites-moi que c'est le service d'administration.
''C'est le service d'administration.'' Bingo ! Allez, dites-moi que je suis libéré de Végéta et de sa salope de sœur ! ''Nous avons retrouver des documents datant de quelque heures avant la destruction de la planète Végéta.'' Quoi ?! Incroyable, je ne pensais pas qu'il restait des documents… mais pourquoi m'informer, moi un soldat de bas rang, d'une telle chose ?
''Continuez.'' ordonna-il presque avec une voix froide
''Nous avons découvert que votre frère, Kakarot, avait survécu à la destruction de la planète Végéta et qu'il est actuellement sur la planète Terre. Il devrait normalement avoir accomplit sa mission, il vous est donc demandé, en tant que seule famille qu'il lui reste, d'aller le chercher.''
Mon… mon frère est en vie ?! Comment… comment un tel miracle est possible ? Il l'est vraiment et il attend depuis si longtemps sur la planète qu'il a purgée ? J'espère qu'il n'est pas devenu fou à cause du manque de compagnie. C'est vraiment incroyable ! Je ne suis plus tout seul dans ce foutu commando, mon frère va se joindre à moi, et ensemble nous deviendrons assez fort pour défier Végéta !
''Merci pour l'information, je m'en charge dans la minute.'' déclara-il d'un ton toujours détaché, comme s'il s'en fichait alors qu'il bouillonnait de joie et d'allégresse.
La conversation se finit lorsque le service administratif coupa la conversation en un bip, laissant Raditz se diriger vers le groupe des autres saiyans.
Les quatre autres guerriers saiyans le regardèrent avec dédain, les deux jumeaux l'ordonnant des yeux de partirent dans son coin. La royauté en le voyant, partit dans leur tente, espérant ne pas avoir à voir sa sale face de bas rang. Endaibu et Horenso, les deux frères, se levèrent et le fixèrent avec arrogance.
''Alors, le faible, que veux-tu ? Du rab, peut-être ? si tu t'agenouille, nous pourrions te donner un os.'' lui proposa Endaibu et riant doucement, son frère le suivant.
''Non. Je dois parler au prince car j'ai reçu un appel du service administratif. Je dois l'informer de mon départ sous peu.'' dit-il d'un traite, voulant écourter au plus la discussion. Vous verrez bien le jour où se sera moi qui vous ferais manger les os, vous verrez bien !
Les deux hommes s'écartèrent quelque peu, lui permettant d'aller jusqu'à la tente royale. Raditz ne s'en priva pas et fonça rapidement, ses pieds martelant le sol tellement il était stressé. Ne t'inquiète pas Kakarot, grand-frère arrive bientôt.
Raditz s'arrêta devant l'entrée et soupira un peu avant de s'annoncer. Il pénétra dans la tente et s'inclina devant la royauté, baisant les yeux pour montrer son infériorité remarquable. Profitaient bien salauds, car bientôt ce sera à vous de vous incliner devant moi et mon frère…
''Mon prince. Ma princesse. Je me dois de vous informer que le service administratif m'a appelé pour m'informer que mon frère Kakarot est sur une planète nommé la Terre. Il m'a donc été demandé d'aller le chercher au plus vite, pour le ramener parmi notre groupe.''
Les deux derniers membres de la classe royale s’arrêtèrent de jouer aux échecs et tournèrent leur tête vers lui, le toisant par leur médisance et leur supériorité. La princesse le regarda avec un dédain ostentatoire et grimaça à sa vue qu'elle trouvait déplaisante, ses yeux sondèrent son âme et Raditz se sentit écrouler sous la pression. Son putain de regard est toujours aussi glacial, pourquoi me déteste-elle tant ? Je ne leur aie rien fait pour mériter ce traitement, juste parce que je suis faible !
''Ta non-présence sera un bon débarras pour nous, heureusement, tu reviendras avec un second chien pour ronger les os. Très bien, tu es congédié, hors de notre vue maintenant.'' siffla-elle d'un ton dangereux, pour le faire sortir au plus vite.
Lorsque Kakarot et moi vous aurons fait manger le sol… alors ce sera toi qui mangeras les os! S’insurgea-il d'être ainsi rabaissé, mais il se tut du mieux qu'il pouvait, n'émettant qu'un simple grognement qui ne sortit jamais de sa gorge. Il se leva rapidement et décampa, leur tournant le dos aussi vite qu'il pouvait, ne voulant pas voir leur visage immonde le regarder.
Une fois sortit de la tente, il souffla un coup et frappa son poing dans le vide en grognant de rage d'être ainsi traité depuis si longtemps, puis il se dirigea vers l'endroit où il avait mangé pour aller chercher son petit pod spatial. Seul lieu où il pouvait avoir sa propre intimité, et il y pénétra, ignorant délibérément les moqueries et insultes que lui donnaient les jumeaux.
Lorsqu'il rentra dans son vaisseau, tous les bruits d'alentour se turent et enfin Raditz eut un peu la paix pour réfléchir calmement et rationnellement. Donc Kakarot est en vie… Je suis si heureux, j'espère seulement qu'il est quelqu'un de meilleur que les autres saiyans et qu'il me ressemble un peu.
J'espère tellement qu'il puisse m'apprécier, au m'aimer comme un frère, pour qu'enfin il y ait quelqu'un qui m'apprécie dans ce groupe d'horreur.
Raditz saisit un bout de papier bien griffonné et un crayon à papier qu'il avait trouvé il y a quelque mois, puis il commença à dessiner différents plans d'armes, d'armures ou de tenues pouvant améliorer ses compétences martiales. Bien, le temps que j'arrive sur la planète de Kakarot, je vais travailler sur la tenue blitz. Elle marche déjà bien puisqu'elle m'a déjà aidé à récupérer ma queue, mais c'est terriblement douloureux et à usage unique… Je vais essayer de travailler sur ça, je n'ai rien de mieux à faire, et puis ça pourrait être bien pratique si mon frère a perdu sa queue, j'espère que ça ne lui est pas arrivé, mais je pourrais l'aider là-dessus. Végéta et les autres ne le respecteraient absolument pas s'il n'avait pas de queue, et puis cela réduirait sa puissance brute et son agilité.
Mais rien ne me dit qu'il a perdu sa queue, donc je vais bosser un peu là-dessus avant de dormir jusqu'à mon arrivée.
Avec Kakarot, je deviendrai plus fort, et lui et moi parviendrons à faire comprendre à tous ses enfoirés que nous sommes de grands guerriers !
A suivre...
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