Concours de fanfic

[Tierts]

Pour le groupe 1 (Je ne vais évidemment pas voter pour le groupe 2), je donne mes trois points au deuxième texte. J'ai beaucoup aimé l'idée de la rencontre, des rôles initiaux des deux futurs maître et le combat était très bien.
Mon dernier point va au texte 1, j'ai un faible pour les descriptions styles livres d'histoire et celle-ci était bien maîtrisée, avec des bons petits détails, des précisions là où il faut et une description pas trop lourde. Je regrette cependant quelques paragraphes un peu gros, qui pourraient être divisés pour alléger la lecture.

Le poème était bien fait, mais j'ai du mal à le comparer aux autres textes parce qu'on ne peut rien juger de la même façon entre de la poésie et de la prose. C'est donc le subjectif qui a parlé : je n'aime pas la poésie. Cependant, il était très bien.
Le texte 4 est très bon aussi, j'ai juste eu plus de mal à rentrer dedans.

[Batroux]

Participant 1: 1 point

A force de militer, Logan avait pu rassembler quelques centaines de fidèles, qui se sont ralliés à une cause commune

Personnellement, "qui s'étaient ralliés" ne m'aurait pas choqué.

Evidemment, la population entière n’a pas pu être sauvée

Là, pour moi, il y a quelque chose en trop: "entière" ou le "pas" enfin la formule me gène.

J'ai pas été emballé. L'idée est bonne et me rappelle un film de Romero: Land of The Dead où le climat social est similaire. Par contre je ne sais pas, j'aurais préféré lire de la psychologie que de la description d'armes, de placements de mines et toussa.
L'idée est bonne mais le traitement me plait pas trop.

Participant 2: 3 points
Deux trois fautes par ci par là. Rien de bien méchant. Texte convaincant qui m'a convaincu sur l'obsession de Broly pour Goku. C'est très bien vu. Le texte est aussi très prenant. Par contre, le truc, mais "Super, Mode Nabilla, Non mais Allo quoi" relou, c'est le côté bloc du texte. Bim prends toi le parpaing dans le gueule et surtout ferme là. Si le fond est plus que plaisant la forme est rebutante.

[quent68]

Texte 1 : Texte intéressant, on rentre facilement dedans, les descriptions sont utiles et bonnes. Mais bon, faut faire un choix, et la 3ème place ne sert à rien dans ce concours

Texte 2 : Là pareil, je dirais qu'ils se valent avec le premier texte. Approche différente, bonne idée concernant les chasseurs de primes.

Texte 3 : Allez, rien que pour l'effort du poème, je lui accorde 1 point. Attention, cela ne signifie pas que l'auteur est plus talentueux :p

Texte 4 : Très bon texte. C'est celui qui m'a été le plus agréable à lire, tant sur le forme que le fond. C'est sobre, un peu comme du Dragon Ball, avec un combat bien écrit également. Voila mes 3 points.

Nouveau thème : "Parenthèse sur un texte écrit précédemment dans le concours par un autre auteur" (enjoy de tout chercher.)

Ginji, tu entends quoi par là ? Il faut reprendre un texte de quelqu'un d'autre, et intercaler un texte dans le sien ? Ou est ce qu'on peut faire une suite ?

[GLaDOS]

Pour le groupe 2 maintenant, le choix est relativement simple.

Texte 1 : Comme l'a relevé Batroux, il y a quelques fautes, des formulations un peu étrange, mais ce n'est pas ça qui m'a dérangé. L'idée de base est pour moi extrêmement peu originale, j'ai eu une impression de déjà vu énorme. Et c'est normal, c'est une idée très courante, qui a été déclinée sous des dizaines de formes depuis la première fois. Ton texte ne prend même pas la peine d'aborder les aspects importants que le contexte pourrait donner. Je pense que le texte s'est focalisé sur des détails peu importants là où il aurait été utile de découvrir un peu plus les personnages. De plus, pour moi la fin n'en est pas une. 1 point.

Texte 2 : J'ai beaucoup aimé. Je m'attendais à ce qu'un participant prenne le thème au mot en créant une histoire ou quelqu'un s'approche vraiment d'une étoile, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait plus dans l'histoire. Et celle-ci est géniale. Tu en profites pour raconter l'histoire de Broly d'une façon qui la rend extrêmement... pas réaliste, mais compréhensible. On commence à saisir ce qui passe par la tête de Broly et pourquoi ça lui passe par la tête. Etant donné ce que tu avais déjà fait de Broly dans ta fic, à quand une fic à part entière sur ce personnage qui semble te plaire ? 3 points.

Les gens, n'oubliez pas de voter pour le groupe 2, sinon ça va encore gueuler sur votre implication :p

[Nosferatu]

Forfait pour moi pour ce tour, j'aurais pas le temps de pondre un truc correct d'ici dimanche, à moins que vous vouliez encore un poème.

[niicfromlozane]

Ou alors juste un texte court.

C'est possible aussi

Il y a pas mal de chances pour que je n'arrive pas non plus au bout, mais je fais de mon mieux.

[quent68]

Vous avez quand même le droit de voter les derniers textes ^^

[Lamantin_Furtif]

Je vais voter les derniers, mais je ne trouve pas ça très intéressant : ça va juste donner plus de points au deuxième participant de manière un peu injuste... Mais soit.

1er texte : 1 point
En soi, c'est pas mauvais, on sent la volonté de créer un univers pas trop mal pensé, et assez clair pour qu'on comprenne facilement ses enjeux. Mais (gros mais) pour commencer, la manière dont le background est raconté est horriblement artificielle, et l'écriture manque peut-être de vie et de descriptions.

2nd texte : 3 points
Le texte est long, poétique, et colle parfaitement au sujet. L'auteur en profite pour apporter sa pierre à l'édifice en expliquant mieux la psychologie WTF de Broly, jusqu'à la rendre compréhensible. C'est bien, c'est beau, je ne sais pas si ça mérite les trois points, mais faute de mieux...

[omurah]

Je vais aussi voter pour le G2 en attendant de lire les textes du G1

Pour ce qui est du premier texte.
Perso j'ai toujours été un fervent défenseur du "cliché" en cela que j'ai trop de fois vu ce jugement s'abattre sur des récits de bonne qualité n'ayant péché qu'en cela que "ça a déjà été vu ailleurs". Et là encore, oui, l'univers du premier texte est assez convenu mais cela n'enlève en rien l'intérêt de l'idée même (à part la surprise), réitération ou pas. Je vais donc voter strictement pour l'intérêt de l'idée comme si c'était la première fois que je la voyais et même si ce n'est pas le cas, ce genre de projection sur l'hypertrophie de la stratification sociale me plait toujours autant.
Et puis la mise en scène est de bonne facture, en particulier l’ascension jusqu'au dernier étage avec la fluctuation tout en constance des forces "Loganienne". Pour finir, je n'ai jamais été friand de fioritures, droit au but ça me va très bien

Concernant le second texte, je l'ai apprécié aussi. C'est certain que c'est bien vu, ça me rappelle...ça me rappelle quoi...ça me rappelle un truc putain!...bref.
Le seul problème c'est que bien qu'il fut pertinent, je me suis un peu ennuyé à la lecture. La rançon d'un traitement tout en psychologie. Ou alors mon côté Kikoo ahaha.
Mais à part ça, vraiment bon texte.

Trois points pour le premier texte.
last but not least, Un point pour le second texte.

[niicfromlozane]

Hello!

Alors honnêtement, je pense que si je n'avais pas lu Transperceneige ou que la fin avait été plus poignante, j'aurais très volontiers voté pour le premier texte. D'une part, parce que je ne suis pas hyper fan du second, et d'autre part parce que je suis aussi relativement sensible aux métaphores sociales.

Mais là, le premier m'a frustré. Je trouve qu'il manque de profondeur et que le concept est trop proche de celui du train.

Quant au second, y a un bel effort, une bonne idée liée au titre, mais je ne sais pas. Ça m'a pas emballé plus que ça. Un peu comme pour le premier, j'ai passé le texte à attendre qu'il se passe un truc, et finalement… Broly crâme. Faut aussi dire que j'ai très vite compris de qui il s'agissait et ce qui se passait, du coup, y avait pas grand chose pour relancer mon intérêt.

Du coup, je me rabats sur la forme pour voter. Et je vote:

txt 1, 1 pt
txt 3, 3 pts


Sinon, je publie ci-dessous, avec l'aimable autorisation de Ginji, le texte que j'avais originellement prévu pour le concours, avant de me rabattre sur celui que j'ai finalement proposé. J'ai attendu un peu le dernier moment pour pas que ça influence les votes, et d'ailleurs, si qqun veut encore voter, il ne faut pas tenir compte de celui-ci, il est "hors-concours", juste pour le fun. Merci.

Spoiler

Premières leçons.


Muten courait à en perdre haleine.

Sur ses talons, les autres concurrents faisaient aussi de leur mieux. Mais seul l'un d'entre eux gagnerait le privilège de suivre l'entrainement du maître. Il le savait, et c'était la seule chose qui pouvait, en de brefs instants, détourner ses pensées de son objectif : franchir la ligne d'arrivée le premier.

Enfin, il la vit apparaître à l'horizon : un mince ruban blanc noué entre deux arbres.
Il ne se retourna pas et donna tout ce qu'il avait. Au terme d'un ultime effort, il sentit une légère pression sur son torse ; pression qui disparut rapidement pour laisser place à la sensation du tissu qu'on déchire. Une sensation enivrante qui signifiait une chose simple mais si importante à ses yeux :

Il avait gagné !

Tant d'heures, tant d'efforts, tant de privations ! Mais il y était ! Il avait atteint son but. Il allait devenir le disciple de Maître Mutaïto, le plus grand expert en arts martiaux que le monde ait connu !

Il se laissa tomber sur le dos, inspirant de larges bouffées d'air pour récupérer son souffle. Il avait utilisé toute son énergie dans cette course et n'aurait pas pu faire un seul pas de plus. Uniquement concentré sur son but, il avait laissé s'échapper toutes ses forces dans ce sprint final, symbole de l'objectif de toute une vie !

Son entrainement l'avait mené encore plus loin que ce qu'il avait espéré. Et cet entrainement, il ne l'avait pas suivi pour impressionner une fille, comme à l'époque ! Non ! Cette fois, il l'avait suivi par ambition personnelle. Pour dépasser tout ce que le monde avait connu avant lui. Pour devenir le plus fort!
Et maintenant, il avait toutes les cartes en main pour y parvenir. La formation de Mutaïto serait l'ultime étape de son inévitable ascension.

Les autres concurrents quittaient déjà les lieux, remerciés par celui dont ils avaient rêvé de suivre les enseignements. Le vainqueur, encore sous le coup de l'euphorie de la victoire, ne réalisait même pas que ses anciens rivaux avaient le même rêve que lui, la même ambition ; qu'ils avaient certainement travaillé tout aussi dur, avec tout autant de hargne. La seule chose qui occupait ses pensées, c'était qu'il était le plus fort.

Le dernier concurrent disparut sur le petit chemin de terre qui menait au village portuaire de l'île où le vieux maître avait organisé son défi.

« – Bravo, jeune homme. Tu es puissant, vif et endurant. Ce sont trois qualités essentielles dont tu as fait preuve aujourd'hui. Tu as bien mérité ta place. », lança Mutaïto en s'approchant, un large sourire bonhomme dessiné sur le visage. « Maintenant, il est temps pour toi de reprendre des forces. Les choses sérieuses commenceront dès demain matin ! »



Il fut réveillé à l'aube par le chant du coq dans la maison-capsule que Mutaïto l'avait laissé installer à proximité de la sienne. Un repas copieux et une bonne nuit de sommeil lui avaient permis de récupérer ses forces. Il passa rapidement sa tenue de kendo orange et sortit, tout guilleret, pour retrouver son nouveau maître.
Mais personne ne lui répondit lorsqu'il frappa à la porte. Discrètement, il longea la maison et tenta un rapide coup d'œil par la fenêtre. Personne.

« – Bonjour ! »

A peine la première syllabe eut-elle résonné dans son dos que le jeune homme sursauta en se retournant, adoptant instinctivement une position de combat sous le coup de la surprise.
Il aperçut Mutaïto et commença à craindre pour sa place. Regarder aux fenêtres ne se faisait pas, d'autant plus à celles de celui qui venait de vous accorder sa confiance… Mais le maître reprit comme si de rien n'était, nullement offusqué, un grand sourire aux lèvres :

« – Nous t'avons laissé dormir ce matin. J'espère que tu as profité de ta grasse matinée, car il n'y en aura plus d'autre ces prochaines semaines. »

Nous ? Il avait dit “nous” ?

Il remarqua alors un homme de son âge derrière le vieil homme. Il avait le crâne rasé, un regard insondable, un nez crochu et portait un kimono noir frappé du sigle de l'école de Mutaïto. Ce dernier perçut l'étonnement de Muten et expliqua :

« – Tu ne croyais quand même pas être mon seul élève ? Jansen est lui aussi un jeune prodige dont les qualités feront certainement un grand artiste martial. D'ailleurs, je te propose de tester immédiatement tes capacités au cours d'un match amical. Ça me permettra de me faire une idée plus précise de ton niveau et de ce que nous devrons travailler. Rien n'est plus à même de révéler les qualités d'un homme que de le pousser dans ses retranchements. »

Muten resta coi face à une telle assurance et une telle simplicité. Ses retranchements ? Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas été poussé, et ce ne serait sans doute pas aujourd'hui que ça allait arriver à nouveau ! Après des épreuves de chasse, de pêche, d'endurance et de sprint, il allait enfin pouvoir montrer ce dont il était capable en combat !

« –Alors, tu as perdu ta langue ?

– Non, non, maître ! », répondit-il précipitamment. « Je serai ravi d'accepter, évidemment ! »

Mutaïto saisit alors un bâton et traça un large cercle dans un espace de terre meuble.

« – Il s'agira de la surface de combat. Le premier qui en sortira perdra le match. Vous perdrez également si vous tombez par trois fois ou abandonnez. »

Les règles étaient claires.

Moins de deux minutes plus tard, chacun s'était placé à une extrémité du ring,

Le nouveau disciple inspira profondément tandis que son rythme cardiaque augmentait légèrement comme à chaque fois qu'il se préparait à combattre. Son adversaire, lui, semblait parfaitement détendu. Puis, Mutaïto sonna le début du combat sur un petit gong qu'il sortit de sa tenue. Les deux élèves se saluèrent alors, comme le voulait la coutume.

Muten prit immédiatement l'initiative et se rua sans attendre sur son rival, le poing droit en arrière. Profitant de son élan, il le projeta en avant de toutes ses forces. Il voulait impressionner son maître en en finissant rapidement.

Mais au lieu de fracasser le visage de Jansen, ses phalanges ne rencontrèrent que du vide. Son adversaire avait parfaitement anticipé l'attaque et avait effectué un bond formidable, de plus de deux mètres, afin d'esquiver son coup. Puis, tandis que Muten le regardait, incrédule, il fut rattrapé par les lois de la gravité et en profita pour attaquer à son tour, la jambe en avant.
Son rival fut moins prompt à esquiver et se prépara à parer, les deux bras en croix devant son visage. Le choc fut formidable et il en ressentit les vibrations dans tout son corps. Quelle force ! Si toutes ses attaques étaient du même acabit…

Il n'eut pas le temps de pousser l'analyse plus loin. Jansen s'était déjà réceptionné, et sans même prendre le temps de se rétablir correctement, il effectuait une balayette d'un large mouvement circulaire. Muten effectua un petit saut rapide afin de ne pas perdre l'équilibre.

Mais une fois dans les airs, il ne put absolument pas éviter l'uppercut assassin qui l'atteignit en plein sous le menton.

Quelle force !

Quelle vitesse !

Quelle précision !

Il n'avait rien pu faire. Emporté par son propre élan et celui du coup, il vola dans les airs. Heureusement, il parvint à contrôler sa chute et atterrit finalement sur les pieds. Mais à peine cela fut-il fait qu'il sentit une violente pression sur son torse.

Jansen ne lui avait pas laissé le temps de se reprendre et s'était jeté sur lui, la tête en avant, en plein sur le sternum. Le choc fut encore plus violent que le précédent et Muten redécolla pour aller s'écraser plusieurs mètres plus loin, le souffle coupé.

Il se redressa rapidement, à quatre pattes, pour apercevoir deux pieds juste devant lui. Il adopta une vague position de défense, mais c'était bien inutile : son adversaire ne préparait pas un nouvel assaut. Bien au contraire, tout sourire, il lui tendait une main amicale pour l'aider à se relever.

Qu'est-ce que ça voulait dire ? Ce connard se fichait de lui ! Il le croyait donc si faible ? Il allait lui montrer qu'on ne se moquait pas impunément de Muten Roshi, l'homme le plus fort du monde !
C'est alors qu'il comprit : il était sorti des limites tracées par Mutaïto. Il avait perdu, et en un seul enchainement. Il n'en revenait pas.

Le vieux maître s'approchait déjà des deux jeunes gens, l'air ravi.

« – Tu es encore plus fort que je ne l'imaginais. Ensemble, vous accomplirez de grandes choses ! Dis moi, jeune homme, qu'as-tu appris durant ce combat ? »

Muten repassa mentalement les différentes étapes tandis qu'il saisissait enfin la main de Jansen et se redressait, le souffle encore court.

« – Peuf, peuf… Je… Je n'ai rien pu faire… Peuf… J'avais perdu avant le début du combat. Jansen est trop fort pour moi. Peuf… peuf…

– Ce n'est pas exactement ça. » Muten regarda son nouvel entraineur d'un air étonné. Ce dernier poursuivit. « Tu n'avais perdu au début du combat. Par contre, tu avais perdu dès ton premier assaut. Tu y es allé trop fort, trop vite, sans te laisser le temps de jauger ton adversaire, d'évaluer ses forces et ses faiblesses. Tu avais bien trop confiance en toi, et dès sa première esquive, Jansen n'a cessé de presser l'avantage que tu lui avais procuré en ouvrant toutes tes défenses. »

Le jeune homme était ébahi par la pertinence de cette analyse. Mutaïto poursuivit :

« – Bien, maintenant que nous avons analysé les raisons de ta défaite, réponds à ma question, s'il-te-plaît. »

Sa question ? Quelle question ? Ah, oui… “Qu'as-tu appris ?”. Le disciple réfléchit à toute vitesse.

« – Je… J'ai appris à mieux évaluer mon adversaire et à mieux gérer le rythme d'un combat.

– Certes, certes… Mais il y a également autre chose de bien plus important qu'il te faudra retenir si tu veux un jour devenir un véritable maître des arts martiaux, à ton tour. Une leçon fondamentale. »

Le jeune disciple ne répondit pas. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas où il voulait en venir. Amusé par son désarroi et content de pouvoir placer son effet, Mutaïto conclut :

« – On finit toujours par rencontrer quelqu'un de plus fort que soi, Muten. Toujours. Ne l'oublie jamais. »

[San999]

J'ai vraiment du mal à départager les deux textes. Le premier est intéressant au niveau thématique et le deuxième pour le développement de Broly...

On va dire que mes trois points vont au deuxième texte et le premier récolte un point.

[niicfromlozane]

Je confirme que je posterai un truc.

Nul, tard, mais je ne forfaite pas, contrairement à ce que je pensais devoir faire.

Edit 22h: texte envoyé.

[ButterflyAway]

Ah oui, les textes du G2 !

J'ai un peu de mal à les départager. Mais je rejoins l'avis général. J'aime bien le traitement psychologique de Broly. On voit l'investissement, parfait ou imparfait.
Le premier, je trouve le format trop court pour ce type de scénario. Dommage car il y a matière... mais trop, justement...

1er texte - 1 point
2e texte - 3 points

[Ginji]

Résultat groupe 1 :
Participant 2 - Lamantin_Furtif => 9 Pts
Participant 3 - niicfromlozane => 8 Pts
Participant 4 - Batroux => 8 Pts
Participant 1 - Nosferatu => 5 Pts

Classement général :
22 Pts : Batroux,
21 Pts : Lamantin_Furtif,
15 Pts : niicfromlozane,
8 Pts : Jak-Ich'an, Davebond 00S,
6 Pt : Nosferatu,


Nouvelle battle : "Le dernier des Figther's Z"

Participant 1 :

Spoiler

Un dernier retardataire entra en hâte dans la salle, et vint s'asseoir aussi silencieusement que possible sur un des bancs en métal blanc de l'amphithéâtre. Personne ne fit attention à lui, tant ils étaient absorbés par le message radio qu'ils percevaient en direct depuis une terre à la fois si lointaine et si familière.

Peu de personnes sur la station spatiale Zakriel avaient déjà vu la terre, mais elle restait ce lieu d'origine de leur race, et personne ne l'oubliait. De plus, les non-terriens n'avaient plus de lieu de naissance depuis plusieurs années maintenant. On pouvait encore voir depuis l'espace le champ d'astéroïde qu'était devenue la planète Torres, première et plus puissante des colonies terriennes. La station était devenue le seul refuge des quelques survivants de cet affreux génocide, et peut-être bientôt, de leurs races toutes entières. Races au pluriel. Parmi la centaine de gens réunis, il s'en trouvait un qui n'était pas humain par le sang, mais d'un genre bien plus redoutable et destructeur. Son badge le confirmant comme super-sayen, protecteur de la terre n'était présent sur sa combinaison que pour des raisons formelles, car tout le monde sur la station savait parfaitement reconnaître Dercio Brief. Tanné et endurci par les ans, il gardait cette démarche droite et décidée qui le caractérisait tellement. On aurait dit un barreau de fer à qui l'on aurait donné vie et forme humaine. Ses yeux du même gris que ses cheveux ne cillaient pas, et tentaient de rester aussi impassibles que possible face au flot de nouvelles que la radio leur apportait, mais un observateur avisé aurait pu remarquer que, sous ses gants de cuir noir, ses doigts tremblaient d'anxiété.


Quand est-ce que cela avait dégénéré, exactement ? Quand l'empire galactique s'était mis en guerre contre eux ? Ou encore avant, quand les premiers vaisseaux spatiaux avaient quitté une terre ravagée par les combats des sayens en quête de planètes à coloniser ? Quand l'immonde Son Goujiun -maudit soit son nom- avait tué Boo le dieu bienveillant de la terre dans dans folle ambition de se faire sacrer empereur de l'univers, il y avait trois cent ans de cela ? Peu importe dans quel sens le problème était tourné, on en revenait toujours aux super-sayens. Ils étaient à la fois la raison de la toute-puissance de la Terre, et sa malédiction. Mais à présent que la puissance terrienne s'était effondrée, il ne restait que le mal et la destruction pour lesquels ils étaient nés.

La force insurpassable des sayens leur avait bien servit, en assurant à la Terre la domination militaire nécessaire à la création d'une coalition coloniale d'ampleur galactique, et ce malgré la présence d'un empire hostile supérieur en technologie et en organisation. Les guerres s'étaient terminées bien vite par d'écrasantes victoires terriennes, et, bien qu'il soit parvenu à emporter quatre des plus puissants sayens de son époque dans sa tombe, le tyran galactique Nordis premier était mort, ce qui avait laissé l'empire comateux et affaibli face à un envahisseur sans cesses plus hardi.


Krios, fils de Nordis, héritier du trône universel. Voilà ce qui avait tout fait basculer sans doute. Sa haine pour les terriens, et pour les sayens en particulier n'avait d'égale que l'ingéniosité qu'il avait mise en œuvre pour programmer leur chute de l'intérieur comme de l'extérieur. Il avait à lui tout seul dix fois plus de sang sayen sur les mains que son père et Son Goujin réunis. Un vrai génie de la guerre, qui était allé jusqu'à mettre à profit sa monstrueuse espérance de vie dans le combat à mort qu'il menait avec cette race toute entière. Malgré toute cette haine et cette distance entre eux, Dercio avait un immense respect pour cet ennemi, qui avait réussit à défaire petit à petit une civilisation dont le moindre des soldats pouvait le tuer instantanément. La moindre erreur de positionnement dans cette guerre de mouvement lui aurait été fatale, mais il n'en avait pas fait. Ses années de jeunesse à la recherche du démon, à travers la galaxie, recevant des nouvelles de collègues tués en vol, dans leur sommeil, ou par des armes chimiques lui revinrent dans un moment de nostalgie. Si il n'avait pas échoué, alors qu'il était encore jeune, en seraient-ils là, maintenant ?


Le bruit d'une explosion à la radio le fit revenir au présent. La femme chargé des communications poussa un cri paniqué, puis se reprit, professionnelle.


« Le bombardement s'intensifie en permanence, c'est comme si l'empire avait un stock illimité d'armes nucléaires. Les super sayens ne sont que quatre, c'est déjà un miracle qu'ils arrivent à protéger la capitale, mais combien de temps dureront-ils ? … On me signale que les bombes que nos ennemis nous envoient sont pour beaucoup dirigées par des drones très rapides conçus pour viser les sayens. Ce sont eux la cible. Je répète : Ce sont eux la cible. … »


Chacun des membres de la station retenait son souffle. Personne ne savait que faire. Les sayens étaient assez forts pour décourager tout assaillant direct, mais que pouvaient-ils contre les machines que Krios avait fait produire en série ? Et maintenant qu'ils étaient défaits ils allaient emporter tout le peuple terrien dans leur chute. Un autre bruit d'explosion retentit, encore plus proche.


« Mathia Cochen est touchée ! Je répère : Mathia est touchée ! On vient de la voir s'écraser à plusieurs kilomètres ! Pamu Brief ne va pas tenir ! MERDE, LES DRONES !!! »


Une déflagration d'ampleur apocalyptique surchargea les amplis de la salle, puis, ce fut le silence radio. Le vétéran ferma les yeux en expirant lentement. C'était bon, Krios avait gagné.

Enfin, non. Pas comme Dercio le connaissait. Le Krios que Dercio avait toujours connu ne se contenterait pas d'une victoire en demie-teinte comme celle-ci, il consommerait sa vengeance jusqu'au bout, dut-il en mourir.



Dercio parvint à garder sa contenance jusqu'à sa loge, puis, dès qu'il eu refermé la porte, il s'affaissa d'un coup, comme un pneu dégonflé. Lui qui ne buvait pratiquement jamais, il se servit un grand verre de whisky et le vida cul-sec. Il voulait dormir le plus vite possible, échapper à cette réalité. Le vieux combattant ne prit que le temps de se déshabiller avant de s'enfiler un deuxième verre, et de s'effondrer comme une masse dans son lit.



Krios prit le temps de ménager son entrée. Il fallut attendre deux mois entiers pour qu'il prenne la peine de lancer sa communication avec les survivants. En quelque sorte, Dercio en était venu à prier pour que ce moment vienne. Il n'en pouvait plus d'errer dans ce vaisseau dépressif, à attendre une mort qui ne venait pas, d'endurer les regards jaloux de ses voisins, quand il mangeait l'équivalent de six rations individuelles par repas, et de rentrer malgré tout dans sa loge les boyaux tiraillé par la faim. Il avait passé l'essentiel de ses journées au lit, ou à disputer des parties de carte avec les anciens militaires, et l'ennui lui pesait autant que le climat de défaite dans lequel l'équipage baignait.

Aussi fut-ce avec un soupir de soulagement qu'il réagit lorsqu'un jeune officiel lui annonça qu'un vaisseau de l'empire avait été détecté en approche. Il avait eu bien assez de temps pour se préparer à l'inévitable, et ce fut avec sérénité qu'il entra dans la salle de réunion supérieure, avec les officiels de la station. Tous si propres, dans leurs tenues blanches immaculées, comme si ils avaient le moindre pouvoir sur ce qui arriverait... Lorsqu'ils furent tous installés, un technicien lança le message qu'on leur avait envoyé. L'image holographique de Krios se matérialisa, et s'anima tandis que sa voix enregistrée énonçait ses conditions.


Bien qu'il soit sans doutes âgé de plus de trois siècles, Krios était toujours aussi jeune et androgyne que la première fois où Dercio l'avait vu. Il avait cette même assurance, ces mêmes manières calmes et distinguées qui enrobaient une haine glaciale et implacable. À le voir s'exprimer, à observer ce regard aussi brillant d'intelligence que de conviction, on ne doutait plus du fait qu'il ait réellement sacrifié deux cent ans de sa vie à fuir et exécuter les super-sayens. Bien que la victoire lui fut clairement acquise, Dercio ne parvint pas à discerner le moindre signe de joie sur ce visage lors du discours. Krios ne s'autoriserait à sourire que face au cadavre du dernier sayen.


Ses exigences furent logiques, impitoyables, et excessivement prudentes, comme à l'accoutumée. Il ne commencerait pas à faire des erreurs maintenant. Déterminé à en finir au plus vite, et à échapper aux misérables regards suppliants des humains, Dercio quitta la salle à toute vitesse avant même que le message ne soit terminé, bien trop rapide pour que les autres ne le détectent seulement. Il ne prit même pas de navette (trop lente), et enfila directement son scaphandre. D'un geste brusque et impératif, il convainquit le responsable de lui ouvrir le sas, et fut projeté en un instant dans le vide spatial. Seul, avec le bruit de sa propre respiration. Il éteignit rapidement sa radio, ne tenant pas à entendre un mot de plus de la part de ses pairs.

Le vieil homme se laissa dériver, porté par son élan. Si calme, si tranquille... Le vide spatial lui semblait d'un coup la chose la plus amicale et compréhensive du monde. Ne pourrait-il pas rester là pour toujours, loin des humains, loin de la guerre, loin de ses souvenirs ? Une éternité à dériver parmi les étoiles lui apparaissait comme le sort le plus enviable qui soit...

La navette impériale apparut dans son champ de vision, le rappelant à ses devoirs. Avec un soupir, il se dirigea vers celle-ci, en savourant ses deniers instants de tranquillité. Ses derniers instants...


Le sas s'emplit d'air, et Dercio pu retirer son casque. Il fut surpris de trouver des êtres vivants dans la navette, et pas uniquement des machines. Était-ce une marque de respect de la part de Krios ? Ou certains avaient-ils exprimé l'envie de voir le dernier guerrier terrien mourir de leurs propres yeux ? Quoiqu'il en soit, ce fut une douzaine d'officiels aliens de toute sortes qui l'accueillit avec crainte à l'intérieur. L'un d'entre eux portait une caméra sur son épaule, pour immortaliser la scène historique. Un grand insecte vert vif fit signe à Dercio de s'installer dans un siège mécanisé d'où dépassaient une panoplie de bras mécaniques et d'engins divers. Celui-ci s'y plaça docilement, avec la raideur qui le caractérisait, et dévisagea les personnes face à lui de son regard le plus froid et inexpressif. Il pouvait sentir aux variations subtiles de leurs faibles auras à quel point sa présence les faisait trembler, et un mince sourire s'esquissa sur ses lèvres serrées à cette pensée, augmentant encore le malaise ambiant. L'insecte, concentré sur sa tâche et nullement déconcerté, se pencha à son épaule pour lui dire de son étrange voix aiguë et chantante de se détendre pour l'injection du poison, indolore.

L'aiguille mortelle mue par son bras mécanique s'avança lentement vers une veine saillante de l'avant bras, et entra, après un temps qui sembla interminable au vétéran, finalement en contact avec la peau. Rien ne se produisit. L'insecte, visiblement frustré, laissa passer un crissement mélodieux qui passait difficilement pour un juron, programma plus de force dans le bras mécanique, sans plus de succès. L'aiguille affûtée ne parvenait pas à entamer la peau du super-sayen. Une sorte de malaise plana quelques instants dans la salle, dans un silence uniquement troublé par les bruits de clavier frénétiques de l'insecte bourreau de plus en plus paniqué.


La scène aurait pu, en un autre temps, l'amuser, mais Dercio n'avait plus le cœur à ce genre de stupidités. Il était fatigué de vivre, fatigué de se battre et de l'agitation... Il empoigna le bras mécanique, et brisa d'un seul coup son articulation, comme si il avait été fait de paille sèche et pas de titane. Il saisit ensuite le bout incluant l'aiguille sous les yeux d'une assistance tétanisée, et le planta facilement dans sa veine. Blasé, il lança un regard torve au bourreau pétrifié, et lui adressa un ordre sec et monosyllabique d'une voix rauque et désincarnée.

« Fais. »

L'être vert et squelettique quitta son immobilité totale, et lança la commande d'injection avec tout son professionnalisme, comme si l'incident n'avait pas eu lieu. Dercio put voir les fluides toxiques passer à travers les tubes, et faire gonfler ses veines. Il put compter les secondes que mettrait son cœur surpuissant à leur faire atteindre le cerveau. L'insecte n'avait pas menti, c'était indolore. On ne se souvient jamais du moment précis où l'on s'endort, mais sur le coup, Dercio se dit que cela devait y ressembler. Puis il ferma les yeux, et ne se souvint plus de rien.

Participant 2 :

Spoiler

Cela faisait un nombre d'année incalculable qu'il avait suivi les aventures de Goku. Il avait suivi dans l'ombre de leur éclats, leur victoires et leur défaites.
La rencontre avec Bulma tellement improbable qu'elle s'en retrouva extraordinaire. La découverte des Dragon Balls : ces artefacts magiques à la puissance divine, capables de matérialiser n'importe quels souhaits.
Il avait suivi les tribulations de ce duo de chocs à travers le temps, à travers l'espace.
Les premiers combats face à des brigands de grands chemins dont Oolong, Yamcha et Puerh faisaient parti à l'époque. Il les avait accompagné dans cette croisade contre Tô le lapin. Il avait participé, avec des remords, à la destruction de la montagne de feu. Il s'était lui aussi élevé et offusqué contre Pilaf : Monarque de pacotilles !
Il avait plus eu peur de Gokû transformé que par l'arrivée majestueuse de Shenron.
Il s'enragea après Yamcha, parce que Bulma lui plaisait énormément. Elle était belle, intelligente.


Il partit s'entraîner avec Gokû chez Muten Roshi et il comprit avant l'enfant à queue de singes que Krillin était quelqu'un de fourbe.
Comme Roshi, il tomba sous le charme de Lunch et fut tout autant effrayé que lui quand elle passa du noir au blond.
Il ne fut pas surpris des progrès étonnant de Gokû. Il savait qu'il allait briller lors de ce championnat du monde. Il ne s'attendait pas à ce qu'il se fasse battre par ce Jacky Chun.


Il accompagna Gokû combattre l'armée du Ruban Rouge. Ils étaient dangereux, extrêmement.
Il pleura le père d'Upa et souffrit avec Gokû face à Tao Paï Paï. Et au contraire il fût heureux de voir Gokû en finir avec cet affreux personnage.


Lors du deuxième championnat du monde, il fut bluffé par le courage et la détermination de Krillin pendant son combat contre son meilleur ami. Il fut outré par les tactiques déloyales de Tsuuru Sennin. Et il s'énerva face à la défaite de Gokû contre Ten Shin Han mais ce ne fut rien en comparaison dr la rage qu'il ressentit quand il découvrit Krillin, assassiné. Il comprit que Goku ne ferait pas dans la dentelle.
Il huma cette odeur désagréable, celle qui provenait du jus de Maître Karin, il l'aurait probablement recraché.
Il sentit son cœur battre une mesure infernale quand Gokû vint à bout de Piccolo Daimao. Il sentit l'espoir renaître quand Karin expliqua que Dieu avait crée les Dragon Balls.


Il fut heureux de tous les retrouver lors de leur troisième championnat du monde. Il fut content de voir les progrès effectués par Gokû. Il eut un moment d'émotion quand Piccolo avoua « qu'il n'aurait pas la Terre, facilement » face à Krillin. Il sourit quand Gokû enleva la ceinture de Ten Shin Han sous ses trois yeux.
Il se rendit compte que Piccolo était toujours un être abjecte et abominable. Il fut soulagé de voir Gokû enfin, sacré Champion du monde des arts-martiaux en remportant la victoire sur Piccolo.


Quatre années plus tard, il fut surpris comme Krillin, Roshi et Bulma de voir que Gokû avait un fils. Il l'avait appelé comme son Grand-Père : Son Gohan.
Autant il fut terrorisé quand il sentit Radditz arriver et autant il fut ébloui face à l'étonnant duo que formait Piccolo et Gokû.
Il cria avec Krillin quand Gokû partit dans l'autre monde.
Il s'était inquiété pour Gohan, quand Piccolo le prit avec lui.
Une année, quasiment, passa et il se retrouva en face de Vegeta et Nappa. Il vit ses amis tomber, les uns après les autres, augmentant son sentiment d'impuissance face aux pouvoirs destructeurs des Sayiens. Il donna sa force au Genkidama. Il se sentit rassuré quand Gohan et Krillin vinrent aider Gokû.
Il émettait un doute sur le fait que Vegeta puisse changer, comme Krillin. Vegeta l'effrayait.


Il se rendit sur Namek avec les deux terriens et le métis-sayien. Son sang ne fit qu'un tour quand il sentit la puissance monstrueuse de Freezer. Son sang fit un deuxième tour quand il comprit que Vegeta était là. Il éructa de dégoût quand il vit ce que firent Zabon, Doria et Freezer.
Il poussa un « ouf » de soulagement quand Gokû les rejoignit. Dans son ombre, dans son dos, son admiration ne cessait de croître et il se prit à croire à la légende.
Il fut admiratif devant les progrès de Piccolo. Il fut à la fois effrayé, terrorisé et rendu amorphe face aux transformations de Freezer. Il perdit espoir, deux fois.
Il eut peur quand il vit Gokû devenir une légende et il le pleura avec Gohan.


Il resta stupéfait par la réapparition de Freezer, sa mort et celle de son père. Il ouvrit grand les yeux en regardant la personne qui plus tard dirait : Je suis le fils de Vegeta et de Bulma.
Il s'entraîna intensivement et vit les autres toujours le dépasser. Il fut foudroyé comme Gokû par sa maladie de cœur. Il fut abasourdi par la transformation de Vegeta. Il se retrouva décomposé face à la puissance de C-17 et C-18 et encore plus quand Cell fit son apparition.
Il blâma Gokû, comme Piccolo d'envoyer Gohan se battre, comme ça.
Il voulut aller aider Gohan mais celui-ci s'en tira à merveille en dévoilant une légende, toujours pas racontée.
Il pleura Gokû, encore une fois. Il en voulut à Gohan un léger temps puis il fêta sa victoire !


Il fut joyeux d'apprendre que la bande se reformerait pour un tournoi. Il fut décontenancé par cette scène entre Gokû et Goten.
Il se moqua de Gohan et Videl.
Il regarda C-18 d'un air suspect mais fut rassuré par les dires de Krillin.
Il comprit la colère de Gohan face à Yamu et Spopovitch. Il eut du mal à comprendre Vegeta.
Il explosa de rire quand il le vit puis il prit conscience du danger que représentait Buu.
Il crut Gohan mort.
Il vit Vegeta mourir et il pensa à Trunks en se disant « Je suis désolé... »
Il trembla comme la Terre devant le super sayien de niveau trois.
Il dit au revoir à Gokû.

Il sentit l'espoir renaître quand il comprit que Gohan était toujours vivant, quand il vit la fusion atteindre le super sayien de niveau trois et ses attaques pour le moins loufoque.
Il se disait : « Tiens mange ça Buu ! » quand Gohan le matraquait de coups.
Il enragea quand Buu absorba Gotenks et Piccolo et que Gohan se retrouva désarmé.
Il remercia le doyen des Kaio Shins, pour lui, pour Gokû pour Goten, Gohan et Chichi et aussi pour l'univers. Il perdit tout espoir quand Buu s'empara de Gohan.
Il cria après Vegeta ! Lui disant d'accepter la fusion avec Goku !
Il sentit son âme d'enfant revenir quand il vit la terrible performance de Vegetto.
Il pesta contre la fusion de s'être laissée absorber parce qu'il n'avait pas compris.
Il regarda Gokû plein d'incompréhension et il le soutint quand il engagea le dernier combat pour sauver l'univers. Il pensa avec Vegeta et il se prit d'affection pour le prince, finalement.
Il se dit : « Mais oui ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ! » quand Vegeta parla de sa stratégie.
Il leva les bras au ciel, cinq fois. Il cria de joie quand Buu fut totalement détruit.
Dix ans plus tard, il fut surpris de voir la réincarnation de Buu. Mais il se rassura, dans les mains de Gokû, cela ne craignait rien.


Il tomba sur les fesses en voyant Goku rajeunir. Il n'en croyait pas ses yeux quand il partit dans l'espace avec Trunks et Pan.
Il s'était dit : « C'est pas possible ! » quand il vit Baby.
Quand celui-ci prit le corps de Vegeta, il s'était dit : « Encore ?! »
Quand il vit le super sayien de niveau quatre, il ne put s'empêcher de rougir d'excitation.

L'arrivée de Super C-17 le fit frémir. Sa mort le soulagea, il n'y eut que peu de victimes...

Les Dragons Balls se mirent à représenter un danger. Il accompagna Goku combattre les dragons.
Il fut étonné par Vegeta.
Il ria de bon cœur aux blagues de Gogeta.
Ses yeux se plissèrent quand Gokû lança son Genkidama.
Son esprit lui disait : « Non ! Non ! Non ! Ne pars pas Gokû, reste avec nous ! » il partit sur le dos de Shenron. Il dit au revoir à chacun d'entre nous.

Cent ans plus tard, il était toujours là, avec Pan. Et Raphaël se dit devant son écran de télévision :
-Putain de merde ! C'est pas possible ! Le dernier des Z Fighters cela ne peut pas être Pan ! PAN ! Non, c'est pas possible...

Puis il aperçut Son Gokû Junior ainsi que Vegeta Junior et Raphaël se dit :
-Putain de merde ! C'est pas possible ! Ils ne peuvent pas être les derniers des Z Fighters ?!

Et tandis que sa télévision affichait les belles couleurs de cet OAV de Dragon Ball GT. Il aperçut, comme Pan, c'était furtif, éphémère mais il en était sûr, c'était : Gokû.

Le dernier des Fighters Z, qu'il soit mort, vivant ou divin, il n'y avait aucun doute, c'était et ce serait toujours : Gokû.

Participant 3 :

Spoiler

Le Dernier combattant


A cette période de l'année, la chaleur des journées l'épuisait, particulièrement sous les tropiques. Ainsi, même s'il se déplaçait de moins en moins, lorsqu'il devait le faire, il profitait de la fraicheur des heures qui précédaient l'aube.
Il ne volait plus aussi vite qu'à l'époque. Il y a cinquante ans, il lui avait fallu presque deux fois moins de temps pour venir… Mais finalement, Kame House finit par apparaître à l'horizon, comme à chaque fois. D'abord, une vague silhouette qui déformait légèrement la courbure régulière de l'horizon. Puis, on distinguait les palmiers et la case. Enfin, l'inscription rose bonbon et, le plus souvent, le maître des lieux affalé sur une chaise longue devant la maison, en train de ronfler.

Mais malgré l'heure matinale, lorsqu'il atteignit la petite île et se stabilisa au-dessus de l'eau, il put constater que le vieux Kame Sennin était bien réveillé.

« – Salut, vieil homme ! Je te dérange ?

– Pas du tout ! Assieds-toi, je t'attendais. »

Muten Roshi désigna de son bâton une chaise longue installée à côté de la sienne où son invité s'installa en atterrissant.

« – Alors, toi aussi, tu sais quel jour on est ?

– Bien sûr. Tu tombes à pic : le soleil va bientôt se lever, et en cette saison, il est magnifique. »

En effet, une lueur lointaine pointait déjà, loin vers l'est.

« – Cinq siècles. Le temps passe vite.

– Oui… De plus en plus. J'ai parfois l'impression que c'était hier qu'il venait me demander de l'entrainer… »

Durant un moment, ils laissèrent le chant régulier des vagues les bercer. Les anciens ennemis portaient un regard nostalgique sur les premiers rayons qui creusaient lentement la mer à l'horizon.
Roshi ne s'en lassait pas. Après plus de mille ans, chaque nouvelle apparition de l'Astre du jour sur la mer lui semblait encore plus magnifique que la précédente. Mais en ce jour particulier, il pensait plutôt à celui qui, cinq cents ans plus tôt, s'était éteint.

« – On s'amusait bien, en ce temps-là. », finit-il par dire, brisant un long silence.

– …Oui… Je n'aurais pas dit ça sur le moment, mais avec le recul… C'est vrai qu'on s'amusait bien. Il faut dire qu'avec Goku, il était difficile de s'ennuyer… ». Ils échangèrent un sourire complice et entendu.

« Dis-moi, vieil homme, quel est ton meilleur souvenir ?

– Mmmmmmmmhhhh. Tu veux dire de cette époque ?

– Oui. »

Kame Sennin prit le temps de réfléchir à la question.

« – Je crois… Je crois que c'était lors de son combat contre toi, lors de la finale du championnat. Quand tout le monde pensait que tu l'avais vaincu et qu'il t'a achevé avec la Danse de l'Air. C'était à la fois tellement inattendu et tellement évident… C'était tellement bien pensé. Comme si tout le combat ne devait servir qu'à ça, qu'il en avait saisi l'enjeu central et l'avait exploité à la perfection bien avant que vous commenciez à vous battre, dès le début du tournoi. C'était comme si lors de son combat contre Ten Shin Han, il préparait déjà celui qu'il devrait livrer contre toi.

– Je vois ce que tu veux dire. Oui, c'était exactement ça, Son Goku : l'Art du combat dans toute sa splendeur. Dans toute sa quintessence. Il “voyait” des choses que nous ne voyions pas. Il avait toujours un temps d'avance. »

A nouveau, les innombrables rides de Piccolo affichèrent une nostalgie profonde tandis que son regard se perdait dans le vide. Ils restèrent ainsi un long moment silencieux, à regarder le soleil étendre ses rayons de plus en plus loin sur la mer. Puis Roshi brisa une nouvelle fois la monotonie du son des vagues en farfouillant dans sa glacière pour en sortir une bière.

« – Et toi ?

– Moi ?

– Oui, toi. Quel est ton meilleur souvenir, Piccolo ? »

Le namek sourit. Il y pensait justement. Il y en avait tellement ! Ses premiers pas sur Namek. La fois où il avait renvoyé son Mafuba au Tout-Puissant. Ce qu'il avait ressenti en fusionnant avec Nail. Puis la sensation de redevenir entier en s'unissant à son double. Et tant d'autres encore, au cours de sa longue vie. Enfin, il fit son choix :

« – Je pense que c'est cette année que j'ai passée dans le désert avec Son Gohan. Je n'ai plus jamais revécu quelque chose d'une telle intensité émotionnelle. »

Le soleil avait presque fini de poindre à l'horizon. Les rayons avaient atteint l'île. Les deux vieillards le regardèrent se détacher complètement de l'horizon et former enfin un disque complet. Au bout d'un nouveau silence, Muten se leva lentement, fit craquer ses os, puis secoua sa longue barbe qui tombait presque jusqu'au sol avant de saisir son bâton.

« – Je te laisse un instant. La bière et ma vessie font de moins en moins bon ménage. Je ne devrais pas, mais, à mon âge, on peut bien se permettre quelques folies ! »

Piccolo ne l'entendit pas vraiment

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pensé à Gohan.

Cela semblait à la fois tellement loin et tellement proche.
Ce qu'il avait dit était vrai. Rien n'avait jamais touché Piccolo comme la gentillesse et la simplicité du métis. Ç'avait été une révélation.
Certes, la bataille du Makaï aux côtés de Son Bloum resterait sans doute à jamais le combat le plus épique qu'il verrait jamais. Cette petite avait hérité de l'instinct du combat des Son et de la force de caractère de Vegeta, et elle avait dépassé absolument toutes les limites ! Et avec de tels adversaires, elle avait eu de quoi montrer toute l'étendue de son Art. Mais tout de même… Ça n'était pas pareil.
Puis, les générations avaient périclité. L'absence de menace. La vie facile. Le monde était comme ça ; il fallait un temps pour tout. Et celui des Super Saiyans était révolu.

Piccolo se mit à rêver tandis que les rayons réchauffaient le sable.

Dans à peu près 500 ans, ça ferait 1'000 ans… Peut-être qu'à ce moment… S'il était encore là…
C'était en tout cas ce que disait la légende.

Il fut interrompu par un bruit de chasse d'eau. Quelques instants plus tard, Roshi reparut et avança, cahin-caha, jusqu'à son siège.

« – Aaaaaaaaah ! », commenta-t'il. « Ça va mieux ! Tu n'as pas ce genre de problème, toi ? »

Piccolo le regarda d'un air à la fois las et amusé. Au mouvement de sourcil du vieil homme, il perçut le clin d'œil derrière les lunettes. Ils sourirent.

« – Dis-moi, Roshi, tu te souviens de cette fois où tu nous a assurés que tu étais immortel et que tu nous enterrerais tous ? »

Le visage de Kame Sennin se fendit d'un grand sourire satisfait !

« – Oh, oui, je m'en souviens ! C'était pour les cinquante ans de Trunks. Une des plus belles fêtes de ma vie. On savait y faire, encore, à l'époque.

– Je me suis souvent demandé si tu étais vraiment immortel ?

– Non. Bien sûr que non. Mais j'ai certains pouvoirs… A vrai dire, je ne sais pas vraiment.

– Tu ne sais pas vraiment ?

– Non. Ma mère était une sorcière. Elle a fait ce qu'il fallait pour ma sœur et moi. Mais ni elle, ni moi n'avons jamais vraiment su quelle était la teneur exacte du pacte qu'elle avait passé avec le phœnix.

– Bien. Ça veut donc dire que je peux te survivre… »

Muten haussa les sourcils.

« – C'est donc ça qui t'intéresse ? Savoir lequel de nous deux survivra à l'autre ? Lequel sera le dernier témoin de la fabuleuse puissance des Super Saiyans ? »

Durant un long moment, Piccolo se contenta d'élargir un peu plus son sourire en regardant le vieil homme en coin. Ils se connaissaient. Ils avaient beau avoir vieilli, la compétition avait toujours rythmé leur vie. Ils avaient été les premiers de leur groupe à s'affronter, bien des années avant l'arrivée sur terre d'un jeune garçon à queue de singe. Et aujourd'hui, cinq cents ans après sa mort, ils étaient tout deux assis là, à ressasser leurs souvenirs cette époque lointaine.

Puis, finalement, le namek répondit.

« – Je pense que je pondrai bientôt un œuf qui contiendra mes souvenirs. D'une certaine manière, oui, je serai le dernier survivant. Tout dépend de la manière dont on voit les choses.

– Tu sais, Piccolo, tu peux considérer que tu as gagné. Car pour ma part, je crois que je suis mort il y a bien longtemps, en même temps que Son Goku. Depuis, ça n'est plus pareil. »

Cette fois, son invité ne répondit plus. Les deux amis passèrent le reste de cette magnifique journée à regarder le soleil poursuivre sa course, en silence.

Nouveau thème : "Fin d'un monde"
Dernier délai pour le rendre + Votes : 20/03/2014


J'ose espérer que les membres du groupe 2 se souviennent que c'est demain le dernier délai, parce que pour le moment, j'ai rien du tout.

[niicfromlozane]

Juste: y a combien de rounds?