Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Vous retrouverez ici les différents événements et concours que vous auront préparé les animateurs. N'hésitez pas à participer, plus on est de fous, plus on rit !

Thèmes des quarts de finale (4e round)

•Innocence perdue
2
5%
•Légende urbaine
4
9%
•Manque de temps (oh, ironie...)
1
2%
•Le traître
2
5%
•D'amour et d'eau fraiche
2
5%
•Fallait pas me chercher
2
5%
•Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
1
2%
•Je vous avais prévenu
2
5%
•Pleins pouvoirs
4
9%
•Je peux tout expliquer !
7
16%
• Je prends très mal votre générosité
0
Aucun vote
• Malaise Tv
1
2%
• Boucle temporelle
3
7%
• Trop bon trop con
1
2%
• Le travail peut-il égaler le génie ?
1
2%
• Pouvoir de l'amitié
1
2%
•Un arbre à fruits pourris
3
7%
•Publicité mensongère
2
5%
La douleur me rend plus fort...
4
9%
•Utopie à faible prix.
1
2%
 
Nombre total de votes : 44

Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Davebond 00S le Jeu Sep 21, 2017 14:43

@ Heika :
Spoiler
*forme : Je n'ai pas souvenir d'avoir eu grand-chose à critiquer... ;p
*fond : Avec de tels noms, j'avais bien ciblé, très vite de quels êtres tu parlais. J'aurais été super déçue que ça ne soit finalement pas cela ! XD
C'était très original de nous présenter les choses ainsi. GG. Vraiment, un très beau texte.
*thème : Très belle façon d'utiliser "24h avant sa mort, il était encore en vie", de mon point de vue.

Merci !
Je suis content que tu ais compris que je parlais des anges car j'ai eu peur un moment que personne ne capte malgré la chute.
Bien heureux que tu ais trouvé mon texte original car je souhaitais l'être dans le bon sens du terme après le gros flop du premier round !


@ Max :
Spoiler
Je... sais pas quoi dire en fait. J'ai pas tellement accroché, mais ça vient de préférences personnelles. Pas de reproche en particulier, tu fais le taf, mais rien de bien surprenant.

Mince ! J'espère que j'arriverai à attirer ton attention sur ma prochaine production alors !


@ Lalilalo :
Spoiler
Un texte léger et agréable. L’idée de fond est intéressante même si la limite de mots ne permet pas de complétement la développer (en quoi nos vies seraient différentes si nous connaissions la date de notre mort ?) Je n’ai noté qu’une seule erreur. Michael qui devient Michaël puis redevient Michael. Le thème est « 24 heures avant sa mort, il était encore en vie. » Cependant, j’imaginais quelque chose de drôle avec ce thème. Mais c’est vrai que c’est difficile d’en faire quelque chose ==> 4 pts

Merci :)
C'est vrai que le texte aurait pu être plus long (je n'ai même pas utilisé la totalité des mots dont j'avais droit), mais je trouve le texte très bien tel quel car les questions qu'il amène à se poser sont à développer par le lecteur, c'est le but :D


@ Omurah :
Spoiler
C'est de la triche, si tu traites de métaphysique, je fais comment pour garder mes points moi ?

C'est gentil, mais... 5 points (: (: (:


@ RMR :
Spoiler
Très bonne ambiance apaisée pour ce récit, histoire intéressante, ça donne envie d'en savoir plus sur ce monde où la vie dure systématiquement 100 ans, et les questions que ça pose pour ceux qui arrivent au terme de leur vie. Mon texte préféré de la manche.

Merci ;)
Comme je l'ai dis à Lalilalo, les questions qu'engendre le sujet de mon texte sont à développer par le lecteur :)
C'est le genre de sujet qui me botte en tout cas et je suis ravi qu'il ai quasiment fait l'unanimité !


Merci à tous pour vos retours, ça me fait plaisir d'avoir pu proposer quelque chose de plus sympa qu'à la première manche :)

Concernant mon texte, j'ai hésité à + developper la conversation entre les deux anges.
Au début, je voulais que Michael installe le doute dans l'esprit d'Anael sur le fait qu'il puisse y avoir une vie après la "mort" (mot que je n'utilise pas volontairement dans mon texte), et quel intérêt il pourrait y avoir à celle-ci et plus encore, ce que ça pourrait engendrer de ne pas connaître la date de sa mort et donc, de pouvoir mourir à n'importe quel moment.
Anael aurait alors commencé à ressentir des émotions qu'il ne connait pas : la peur, l'appréhension, le doute, etc... Des sentiments qui sont (c'est comme ça que je le concevais dans mon texte) inexistant dans le monde des anges de par la vie qu'ils mènent et le monde dans lequel ils évoluent.

Mais ça apportait des complications pour la suite du récit et c'est pour ça que j'ai tourné celui-ci d'une autre façon.

Si nous ne connaissions pas la peur, que nous vivions dans un monde parfait et que nous connaissions la date de notre fin... Est-ce que ça serait vraiment parfait ?
Ne nous manquerait-il pas des émotions qui vaillent la peine d'être connues ?
Pourquoi avons-nous toujours envie de ce que nous n'avons pas ?

C'est grosso-merdo de quoi traite mon histoire et suis ravi qu'il ai fait mouche.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Masenko le Jeu Sep 21, 2017 15:00

omurah a écrit:Peut-être que pour RMR c'était juste un jeu de mots comme ça, il nous dira peut-être ^^

Et t'inquiètes les points ça va ça vient ! Demande à Davebond, qui est passé de la dernière place à la première à 0,5 point près 8-)


Ah ben vi, je vois maintenant :) merci pour la dimension supplémentaire du thème ! Mais je pense que tu n'étais pas le seul à en attendre plus héhé Et t'inquiète, je ne suis pas désespérée de mon viandage, je sais que parfois ça passe, parfois ça casse héhé je proposerais à chaque candidat qui se sera bien viandé à une manche de rentrer dans le club #jepasseàcotedemamanche ;D (pi c'est nous qu'avons tout compris, les autres pas, voilà !! xD)

Houuu les thèmes de la prochaine manche c'est serré là xD
- Masenko -


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Chapitre 14 : Super Trahison

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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Jeu Sep 21, 2017 16:17

En fait, comme je l'ai évoqué dans mon précédent post, la précision "il était encore en vie" est là pour montrer le contraste violent entre l'état "vie" et l'état "mort" qui survient soudainement, et donc même s'il ne reste que 24 heures avant la mort de quelqu'un, il est pourtant quand même parfaitement vivant. Ce thème invitait à raconter comment quelqu'un de parfaitement vivant vit ses dernières heures, ses derniers actes, et les implications émotionnelles voir philosophiques.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Jeu Sep 28, 2017 0:32

Bon, maintenant que j'ai rendu ma copie, je peux me pencher plus sereinement sur les remarques qui m'ont été faites pour ce 2e tour...

@desa, pour le premier tour :
Spoiler
Pour les premiers textes celui que j'ai le plus apprécié et aurait reçu le plus de point est celui avec Ian qui perds contre lui-meme. Encore que le coup de la magie vient de nulle part et me sort du texte pour un petit temps. Et je pense qu'une fin intéressante aurait été Ian clairement innocenté (victoire) mais dégoûté de lui-meme(gout de défaite). Avec peut-être une majorité de la populace le remerciant de s’être débarrassé du scélérat et le considérant comme un héros.

Ha, dire que je cherchais des mots à supprimer, des tournures à modifier, pour raboter mon nombre de points trop important, mais que ce petit bout de phrase ridicule m'a échappé et pénalisé !
Pourtant je voulais enlever toute allusion à la magie de mon texte... U__U
Mes relectrices baignant trop dans l'univers d'origine, elles n'ont pas tiqué non plus. U__U
Je suis contente qu'il t'ait quand même plu !
Je n'ai par contre pas pensé à aller sur une fin comme tu l'as décrite, vu que dans le jeu cette scène n'est jamais arrivée... XD
Par contre, la scène finale avec Diasyrme cherchait à donner la même idée, même si, au lieu des victimes, c'est la duchesse qui a tenté de lui signifier qu'il avait agi en héros...


@Heika :
Spoiler
Texte 2 :
[spoiler]*forme : Comme très souvent, pas grand-chose à y redire. Il y a un [spoiler] bizarre autant qu'étrange en plein milieu du texte, qui agresse les yeux, vu qu'en fait... What, quoi ?
*fond : Texte un peu lourd, au début, qui semble quand même décoller vers la fin. Le nom de la planète, Auteur, c'était vraiment Sarada ? Ou tu voulais écrire Sadara ?
*thème : Il est plutôt clair à deviner. L'auteur joue avec Ombre et Lumière tant au sens propre qu'au sens figuré.

Vantarde.
Vois comme tu te boites, au final... :p
Pour la peine, tu n'auras pas la réponse à ta question, na.[/spoiler]

@Max:
Spoiler
Un mythe sur les origines du SSJ, lié aux sayens / Oozaru ?
C'est plutôt sympa, et pas trop mal écrit. J'ai du mal à comprendre néanmoins pourquoi il perd sa force le jour. Cette forme de SSJ serait-il aussi lié à la lune ?Ombre et Lumière, je suppose.

Boooon, mon Démon des Ténèbres a très mal été présenté.
Oui, en effet, il n'est appelé que Ombre à un moment et Démon plus tard, jamais Démon de l'Ombre. Fail.
Pourtant, j'avais un peu de marge, côté mots, pour rajouter une première note mentionnant qu'il se retrouvait face à un Démon des Ténèbres... U__U'
Donc non, le Démon qui le possédait n'était pas lié à la Lune, mais à la lumière, car, exposé, il se voyait trop faible pour posséder Łopian.
Łopian qui signifie Bardane, au passage ! ^^
N'hésite pas à lire ce que j'ai écrit à Davebond, vos deux commentaires se complètent ! Et j'y rajoute ma 2e grosse erreur... :/


@Davebond :
Spoiler
Les origines du LSSJ, c'était une bonne idée mais comme mon VDD, je n'ai pas trop compris pourquoi il y avait une différence de personnalité entre le jour et la nuit.
Ça colle au thème que tu as choisis mais pas à l'univers que je connais... C'était déstabilisant du coup.

Pour la différence de personnalité, je te renvoie à la réponse faite à Max, juste au dessus ! ^^
Et j'en profite pour développer :
Mes connaissances personnelles concernant le Legendaire Super Saiyen/Super Saiyen de la légende remontent à la fin des années '90, quand on n'avait rien de plus que le 8e film (vu que le Retour de Broly et Bio Broly n'apportent rien sur la connaissance du personnage, il me semble) pour le connaître.
Les origines des Saiyens, elles aussi, sont, à ma connaissance, bien vagues...
Ils viennent de la planète Sadara (ou Sarada ? Je n'arrive pas encore à m'en souvenir...), ont colonisé la planète Plant, ils ont tué les Tsufurs. Ok. Je suis preneuse de toute info officielle qui n'aurait échappé durant les 20 dernières années.
A partir des informations données ci-dessus, je me suis faite mon récit, depuis bien longtemps. Bon, je n'ai développé le conflit Saiyen originel que pour le concours, mais en ce qui concerne Broly et son "handicap qui lui donne l'avantage", ça fait plus de 20 ans que j'ai statué, dans mon coin :
le Saiyen Légendaire est une histoire de possession.
La plupart du temps, c'est le Démon qui a le dessus sur l'âme de Broly, d'où sa folie meurtrière. Mais le manipulateur mental de Paragus est à mes yeux un inhibiteur de Démon, et quand Broly le porte, il est "lui-même". Le fait qu'il soit un peu... Hum... Neuneu (suis-je la seule à penser cela, au fait, sur ce forum ? Parce que je sais que mes amies ont trouvé mon raisonnement pertinent, mais cela ne signifie pas que j'aie pour autant raison, je sais) vient de ce que l'âme de Broly est en total décalage avec son apparence. Le corps a grandi avec l'âme du Démon, et se retrouve soudainement avec une âme d'enfant...
Voilà pourquoi dans les dessins que j'ai fait dans les années '90 (cf ma galerie), dessins relatifs à Sykia, mon histoire, j'ai un Broly enfant. Il a été "purifié", et un voeu lui a donné un corps en adéquation avec son âme.

Note sur le film où Baddack se retrouve dans le passé : outre le fait que l'habitant de Plant n'a aucun point commun avec les Tsufuls "d'origine", cette histoire n'est pas à l'origine de la légende du Super Saiyen, mais un élément qui aura permis à la légende de perdurer. (désolée si mon explication est confuse, il commence à être tard... @__@)

Par contre, ma 2e grosse erreur :
Quand le Démon en Łopian parle pour la dernière fois, il n'a pas dit qu'il trouverait à revenir plus puissant encore et sans handicap, cette fois.


@Lalilalo :
Spoiler
J’ai eu un peu de mal à situer quand se passait l’action et ce qu’il arrivait exactement à ce Saiyan (il n’est SSJ que le soir ?) En revanche, c’est bien écrit. Je n’ai noté qu’un petit truc : Tu qualifies de « Trublions » le "groupuscule ayant cherché à entraîner le peuple dans la voie sanglante de la conquête "… ça me parait un peu gentillet. Ce sont des terroristes, des extrémistes… Pas des trublions. Je suppose que le thème est "Ombre et lumière".

Argh !
Chaque "suppose" que je lis me montre que je n'ai pas bien fait mon taf, puisque ce verbe suggère une hésitation... U__U
Le "trublion" est en effet gentillet pour qualifier des terroristes.
C'est encore un mauvais choix... :(
Peut-être que celui de vouloir laisser le lecteur dans le flou quant à l'époque et la race presque tout du long n'était pas non plus judicieux. J'ai l'impression que cela a dérangé plus d'une personne... ?
Je voulais que le lecteur se dise "Attends, mais c'est vraiment des Saiyens, là, dont elle parle ? Mais oui, punaise !" en arrivant aux derniers paragraphes... Et ait envie de relire, même en diagonale, pour tenter de rechercher d'éventuels indices qui auraient pu leur mettre la puce à l'oreille plus tôt.
L'époque elle aussi est donnée très tard, dans les toutes dernières lignes. Ce n'était donc pas une bonne idée, n'est-ce-pas ? :/
Pour ta question, je te renvoie à la réponse faite à Max !


@Omurah :
Spoiler
Concept bien intéressant, exécution maîtrisée, que demande le peuple
1 point (j'en aurais mis plus dans l'absolu mais je dois composer avec les autres textes)

MAIS !!
Rien que la taille du commentaire me prouve que tu n'as pas eu la vibe dessus. :(
Tu auras probablement été décontenancé toi aussi par un ou tous les éléments déjà mentionnés.
*soupir de tristesse de l'artiste incompris* ;p
Et...
Je couperai la tête de ces textes qui ont eu le malheur de te plaire davantage que le mien !! è__é
Comment cela, ils n'ont pas de tête ?? je ne veux pas le savoir !


@RMR :
Spoiler
Okay, j'ai pas forcément réussi à faire tous les ponts que je devrais avec le monde de dragon ball, mais c'était bien prenant, bon texte !

Merci beaucoup, RMR !
Est-ce-que le explications données à Max et à Davebond vous aident au moins un peu ? Je peux vous fournir plus amples renseignements, au besoin ^^




Et des réponses aux réponses :

@Max :
Spoiler
J'avoue, mon propre texte m'a pas passionné, même si c'est pas tellement une excuse. Des fautes de temps though ? La flemme de me relire, mais j'dois être plus illetré que je le pensais :mrgreen:
Thanks ! Une fan de Gemmel, je suppose ?

Je ne suis pas non plus une pro de la conjugaison, et je peux me tromper... J'ai flemme de relire, j'avoue, même si j'ai adoré. ;p
Je n'ai encore pas lu un seul livre de Gemmel !! >.<
J'en vois pourtant régulièrement me passer sous le nez, au boulot. :/
Après tout, je n'ai même pas encore lu Asimov. =__=
Tant de classiques SF/Fantasy que je n'ai pas encore lu, quelle honte.


@RMR :
Spoiler
Merci, je suis content si mon texte a pu te donner des idées pour tes histoires. Je mets une pièce sur le fait que ce soit la tentative d'intimider le dieu de la planète.

J'ai été tutoyé. ' _'
J'ai été tutoyé. '_ '
Mais, c'est pas RMR qui vouvoie tout le monde ?
/me retouche ses vêtements et sa coiffure pour se remettre de sa surprise.
En fait, c'est l'intégralité de votre texte qui m'a inspiré. ^^
Dans mon univers (Sykia, la planète errante), Freeza, à l'époque où il engage les Saiyens (à plein temps), n'est qu'une des trois grandes puissances s'arrachant l'univers. J'avais deux des trois forces, et ce texte m'inspire d'un bout à l'autre pour le troisième consortium. <3


@Davebond :
Merci !
Je suis content que tu ais compris que je parlais des anges car j'ai eu peur un moment que personne ne capte malgré la chute.
Bien heureux que tu ais trouvé mon texte original car je souhaitais l'être dans le bon sens du terme après le gros flop du premier round !

Dans les quelques univers de jeu de rôle où je voyage, j'en ai un avec des Anges. ^^ (et des Démons, mais ce détail est accessoire...)
Dire que l'une des nombreuses idées que j'ai eu pour ce 2e tour était aussi un texte avec des Anges !
Mais bien plus sombre que ta cure de fraîcheur et de jouvence... <3
Pour tout dire, j'ai eu pas moins de 5 idées pour cette manche. Dont des idées pour les sujets qui ne me concernaient pas.
Et j'ai eu un mal de chien à trouver une malheureuse idée pour le 3e tour... ^^'


Malgré ma bouderie, merci infiniment pour tous vos retours très instructifs et profitables !! <3


HIIIII !!
C'est bientôt le moment où les textes seront dévoilés !!!
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Jeu Sep 28, 2017 1:32

Heika a écrit:Est-ce-que le explications données à Max et à Davebond vous aident au moins un peu ?


Oui, en fait, je me demandais si les histoires de jour/nuit prenaient leur origine dans un élément que je n'identifiais pas de dragon ball, d'où les "ponts que je n'ai pas réussi à faire", mais comme ce n'est pas le cas, je n'ai en fait pas tant raté de références que cela.

Heika a écrit:J'ai été tutoyé. ' _'
J'ai été tutoyé. '_ '
Mais, c'est pas RMR qui vouvoie tout le monde ?'


En fait, de base, je vouvoyais tout le monde. Puis je me suis familiarisé beaucoup avec quelques membres et j'ai commencé à les tutoyer, mais c'était plutôt l'exception. Puis certains membres m'ont demandé de les tutoyer et je ne voyais aucune raison de refuser. Puis j'ai perdu le compte des membres que je vouvoyais et des membres que je tutoyais et c'est devenu bordélique. Du coup, maintenant, je ne vouvoie généralement que les membres que je connais mal (bienvenue parmi les membres que je connais un peu !)
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Davebond 00S le Dim Oct 01, 2017 13:55

Heika a écrit:Ils viennent de la planète Sadara (ou Sarada ? Je n'arrive pas encore à m'en souvenir...)

Je pense que c'est "Sarada" (le "r" se prononçant "l" en japonais, ça donnerai phonétiquement "salada", ce qui serait raccord avec "salade" et donc l'inspiration de Toriyama).

Heika a écrit:en ce qui concerne Broly et son "handicap qui lui donne l'avantage", ça fait plus de 20 ans que j'ai statué, dans mon coin :
le Saiyen Légendaire est une histoire de possession.
La plupart du temps, c'est le Démon qui a le dessus sur l'âme de Broly, d'où sa folie meurtrière. Mais le manipulateur mental de Paragus est à mes yeux un inhibiteur de Démon, et quand Broly le porte, il est "lui-même". Le fait qu'il soit un peu... Hum... Neuneu (suis-je la seule à penser cela, au fait, sur ce forum ? Parce que je sais que mes amies ont trouvé mon raisonnement pertinent, mais cela ne signifie pas que j'aie pour autant raison, je sais) vient de ce que l'âme de Broly est en total décalage avec son apparence. Le corps a grandi avec l'âme du Démon, et se retrouve soudainement avec une âme d'enfant...

Je n'avais pas vu ça sous cet angle. L'idée est intéressante ! (Même si je préfère penser que Broly a simplement subit un traumatisme d'enfance qui, couplé à son parcours et sa puissance particulière, l'on amené à être ce qu'il est : un fou furieux).
Malgré tout, je comprend mieux ton approche, ça fait sens.
Donc merci pour les explications ^^

Heika a écrit:@Davebond :
Merci !
Je suis content que tu ais compris que je parlais des anges car j'ai eu peur un moment que personne ne capte malgré la chute.
Bien heureux que tu ais trouvé mon texte original car je souhaitais l'être dans le bon sens du terme après le gros flop du premier round !

Dire que l'une des nombreuses idées que j'ai eu pour ce 2e tour était aussi un texte avec des Anges !
Mais bien plus sombre que ta cure de fraîcheur et de jouvence... <3

J'aurai bien aimé lire ça ! Surtout si tu tablais sur le côté obscur :twisted:
Un petit résumé vite fait de l'idée que t'avais c'est possible ? Ou bien tu préfères garder ça sous le coude au cas où ?

Heika a écrit:Pour tout dire, j'ai eu pas moins de 5 idées pour cette manche. Dont des idées pour les sujets qui ne me concernaient pas.
Et j'ai eu un mal de chien à trouver une malheureuse idée pour le 3e tour... ^^'

Bienvenue au club !
J'ai eu un mal de chien à me décider sur mon choix final tellement j'avais moi aussi des idées sur plusieurs thèmes !
Et tout comme toi, j'ai eu du mal à trouver l'inspiration pour lancer cette troisième manche ah ah !
Même si mon texte a quand même été rendu en temps et en heure :D

------

Sinon, où en sommes-nous Omurah ? Il y a des retardataires sur cette manche aussi ?
Méritent-ils une sanction dans nos votes ? :twisted:
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Dim Oct 01, 2017 14:29

Davebond 00S a écrit:
Heika a écrit:Ils viennent de la planète Sadara (ou Sarada ? Je n'arrive pas encore à m'en souvenir...)


Je pense que c'est "Sarada" (le "r" se prononçant "l" en japonais, ça donnerai phonétiquement "salada", ce qui serait raccord avec "salade" et donc l'inspiration de Toriyama).


C'est un anagramme : Sadala
http://dragonball.wikia.com/wiki/Sadala a écrit:Planet Sadala (サダラ Sadara) [...] Sadal is an anagram of the word "Salad".


Davebond 00S a écrit:Méritent-ils une sanction dans nos votes ? :twisted:


Ah, moi, j'ai déjà tranché à la manche 2. C'est pénalisant pour le rythme du concours et pour ceux qui se dépêchent pour être dans les temps, ce genre de contretemps.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Davebond 00S le Dim Oct 01, 2017 14:41

Ah, merci pour la précision RMR :)

Concernant le vote sanction, j'aurai tendance à être d'accord avec toi.
Après, reste à voir si nous ne sommes pas que deux à avoir rendu nos textes à temps...
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Max le Dim Oct 01, 2017 16:08

J’ai rendu mon texte à temps aussi :)

Après, dévoiler qui a été en retard et qui ne l’etait pas, ça peut poser problème au niveau de l’anonymat (moi j’men fous mais c’est peut être pas le cas de tous).
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Dim Oct 01, 2017 16:16

Je pense que pour les prochains concours, il faudra prévoir dans le règlement dès le départ les pénalités de retard, parce que là y a rien de dissuasif pour inciter à respecter la limite de temps.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Dim Oct 01, 2017 18:57

@RMR :
RMR a écrit:(bienvenue parmi les membres que je connais un peu !)


La Heika gagne un niveau *o*
Ceci dit, je suis une adepte du vouvoiement IRL. J'ai tendance à vouvoyer même mes collègues plus jeunes. Au début, du moins. ^^

@Davebond :
Heika a écrit:Ils viennent de la planète Sadara (ou Sarada ? Je n'arrive pas encore à m'en souvenir...)

Je pense que c'est "Sarada" (le "r" se prononçant "l" en japonais, ça donnerai phonétiquement "salada", ce qui serait raccord avec "salade" et donc l'inspiration de Toriyama).

Il me semblait justement qu'il y avait un petit jeu de mot, comme la plupart du temps dans Dragon Ball... Mais sans être sûre de ce point...

Heika a écrit:*snip*

Je n'avais pas vu ça sous cet angle. L'idée est intéressante ! (Même si je préfère penser que Broly a simplement subit un traumatisme d'enfance qui, couplé à son parcours et sa puissance particulière, l'on amené à être ce qu'il est : un fou furieux).
Malgré tout, je comprend mieux ton approche, ça fait sens.
Donc merci pour les explications ^^

Il me faudra prendre un moment pour compléter cette histoire (sans la limite des 1500 mots) et la proposer dans un topic de One Shots nàmoi.

Heika a écrit:@Davebond :
Merci !
Je suis content que tu ais compris que je parlais des anges car j'ai eu peur un moment que personne ne capte malgré la chute.
Bien heureux que tu ais trouvé mon texte original car je souhaitais l'être dans le bon sens du terme après le gros flop du premier round !

Dire que l'une des nombreuses idées que j'ai eu pour ce 2e tour était aussi un texte avec des Anges !
Mais bien plus sombre que ta cure de fraîcheur et de jouvence... <3

J'aurai bien aimé lire ça ! Surtout si tu tablais sur le côté obscur :twisted:
Un petit résumé vite fait de l'idée que t'avais c'est possible ? Ou bien tu préfères garder ça sous le coude au cas où ?

Vu qu'une autre personne serait très intéressée par ce récit, il va me falloir le mettre noir sur blanc... ^^
Quand ce sera fait, je le mettrai sur mon sujet de présentation, puisque là ce n'est pas du Dragon Ball. :D

Même si mon texte a quand même été rendu en temps et en heure :D

Le mien aussi !! @__@/

Sinon, où en sommes-nous Omurah ?

Je pense qu'Omurah est pris en flagrant-délit d'IRLité. Au lieu de ne s'occuper QUE de nous, il privilégie sa vie à lui. Mf.
Tiens, au passage : je cherche un homme de main pour exécuter mes royaux ordres. Ici, ce serait fouetter Omurah pour son retard.
#JustCallMeMyQueen

@RMR-bis :
C'est un anagramme : Sadala
http://dragonball.wikia.com/wiki/Sadala a écrit:Planet Sadala (サダラ Sadara) [...] Sadal is an anagram of the word "Salad".

AH !
Voilà !
Il m'avait bien semblé qu'il y avait un jeu de mot, une fois de plus ! \^__^/
Désormais je n'hésiterai plus ! Merci !! <3


"Le petit Omurah est demandé sur le sujet Concours d'Ecriture, je répète : le petit Omurah est demandé sur le sujet concours..."
Je lui mets la pression avant qu'il ne finisse dans une bière ;)
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar omurah le Dim Oct 01, 2017 19:41

Spoiler
Flagrant délit d'IRLité, j'adore cette expression :lol:

Bon, nous voilà, les textes et moi (bon limite, moi, on s'en fout hein)

En fait, j'ai eu espoir jusqu'au dernier moment qu'on me remette quelque chose,

Mais c'est totalement ma faute, pas celle du participant défaillant, j'aurais pas dû forcer,

Je prends note de toutes vos remarques !

Bon, allons-y pour les textes tant attendus !

(Vraiment désolé pour ceux qui auraient voulu une séparation des poules,
mais vu le contexte et le nombre de textes, je pense que c'est plus intéressant de faire pot commun)

Sur ce, j'ai fait suffisamment de rétention de perles littéraires comme ça, il est grand temps de :


Image


Texte 1
Spoiler
∞∞∞

Lugh repoussa d’un revers la main tendue du vieillard qui s’était assis devant lui.

—Et puis quoi encore ? Veux-tu aussi un bol de café avec ça ?

L’homme décrépit — ou plutôt — le démon qui se tenait face à lui recula, toujours à genoux, pour se coller au mur de la cellule, dans une tentative comique de se faire plus pathétique qu’il ne l’était.

—La jeunesse, toujours aussi fougueuse et brave, pouffa le prisonnier, rieur. Je ne fais rien que proposer mon aide à un roi plein d’avenir.

Ledit roi secoua la tête, faisant doucement flotter la cape rouge sombre qui l’enveloppait. Malgré le poids de son armure, certes relatif car seule ses parties vitales bénéficiaient de l’acier, ses membres simplement protégés par du cuir, et de sa longue lance, Gae Assail, il se mouvait avec une grâce féline, d’autant plus renforcée par la beauté du monarque brun. Malgré ses traits durs et ses yeux bleu glacés, son coeur restait emplit de compassion pour son peuple, même dans les flammes de la guerre.

Satané guerre, qu’ils ne pouvaient d’ailleurs remporter, car leurs adversaires n’étaient pas de simples humains, mais de terribles créatures démoniaques, provenant tout droit d’un gouffre maléfique sans fond que les anciens surnommaient « Makaï ». Pratiquement imperméables à leurs lames ou à leurs flèches, ces suppôt de l’obscurité profitaient de la pénombre pour infliger de terribles pertes à la coalition humaine. À la lumière du jour, les démons se mettaient à craindre l’acier, mais le plus malingre d’entre eux pouvait toujours terrasser un homme d’un seul coup.

Hélas, la magie qui leur aurait permis de vaincre les séides de l’enfer avait depuis longtemps disparue, il y a de ça des années, lors des guerres runiques. La Sorcière du Nord avait exterminé les mages terrestres, les laissant sans défense contre les mangeurs d’humains, songeait Lugh.


La bataille faisait rage à présent.


Gae Assail virevoltait au travers du champ de bataille, comme animée d’une vie propre. La lance, transperçant les démons de part en part changeait sans cesse de direction pour toujours revenir se ficher dans la main de son maître, qui n’était pas en reste.
Le soleil brûlait encore haut dans le ciel.

Se saisissant d’un poignard court de sa main droite, il égorgea le démon de pierre qui avait eu l’audace de s’approcher un peu trop près de lui, enhardit par l’absence de l’arme légendaire, qui s’était envolée pourfendre un gobelin ailé.

La petite lame se brisa — mais pas avant d’avoir achevée son oeuvre, le démon tombant immédiatement, privé d’une partie de sa gorge.

La substance huileuse noirâtre qui leur servait de sang souilla l’armure et la cape de Lugh, mais il n’en avait cure. Bandant ses muscles, il replia les jambes, avant de les relâcher dans un saut prodigieux.

—Voyons, gamin… Des pouvoirs comme tu n’en a jamais rêvé !

—Les pouvoirs d’un démon ne m’intéressent pas.

—Ces dons sont les tiens ! C’est juste que tu ne sais pas comment les révéler. Un petit coup de pouce et la guerre est finie.


Embrassant du regard le désert sur lequel combattaient ses hommes et les esclaves de Satan, le monarque calcula la trajectoire de la lance afin d’infliger le maximum de dégâts.

C’était sans compter les immondes griffons démoniaques.

Le plus gros d’entre eux, voyant qu’un mortel osait souiller leur territoire jusque ici inviolé, l’avala tout rond.


—Bien entendu, il y a un minuscule prix à payer, ajouta le démon ridé, les yeux brillants de malice. Une bonne affaire si tu veux mon avis.



La chimère, encore en vol, implosa de l’intérieur. Reparu, couvert d’ichor, Lugh, nimbé d’une aura légèrement rosée. Cette fois ci en lévitation, il projeta sa lance à l’intention des autres bénéficiaires de l’espace aérien, les faisant chuter les uns après les autres, écrasant au passages hommes et démons en contrebas.

Mais Gae Assail ne s’arrêta pas là. Assoiffée de sang, elle se remit à creuser, plus rapidement encore, de nombreuses tranchées dans les rangs ennemis, alors que son maître mitraillait les survivants de fins rayons aussi mortels que son arme, bien que moins rapides et impressionnants.

—Je ne te vendrais pas mon âme, infâme bête.

—Ton âme ? gloussa son interlocuteur, amusé. Je ne te demande rien d’aussi extravagant. Je ne veux pas de ton premier né non plus.


Le chef de la coalition s’arrêta brusquement de tirer, sujet à une vive douleur. Son bras droit, qui lui servait jusque là de tourelle anti-personnel venait de se couvrir de veines aussi noires que de l’encre. La peau, autrefois résistante et élastique, était maintenant aussi fine qu’une feuille de parchemin.

Etait-ce là la conséquence de sa soudaine perte d’énergie ?

Il n’eut pas le temps de tergiverser sur sa condition qu’il chutait rapidement vers le sol. Il venait de voir, plus loin dans le désert, le portail vers le Makai. Si… si il parvenait à le détruire…!

Il atterrit souplement malgré la vitesse de descente à laquelle il s’était exposé, et récupérant sa lance divine de sa main valide, sprinta avec l’agilité d’une panthère en direction du cercle magique, esquivant habilement les attaques maladroites des démons qui tentaient de l’intercepter.

Dix mètres.

Huit mètres.

Trois mètres.

Il se prépara à porter le coup fatal à l’invasion qui déchirait les terres humaines quand le sol trembla soudainement, le déséquilibrant.
Le souffle court, un grognement rauque s’échappa de sa gorge quand les premières écailles émergèrent du sable mille fois maudit, comme si la Terre elle-même régurgitait cette répugnante abomination digne des plus cruelles farces de Mère Nature.

L’Hydre, les huit gueules dégoulinantes de poison, fit pivoter une à une ses têtes sombres en direction du héros humain, pour la première fois paralysé par la frayeur. Même la lance de lumière semblait luire plus faiblement dans la main hésitante et moite de son propriétaire, qui se sentait ridiculement petit face à une telle monstruosité.

L’odeur de chair pourrie imprégna l’atmosphère, sapant ses forces et son courage. La monstruosité, haute d’une trentaine de mètres exhalait de huit souffles putrides toutes les promesses de mort et de désespoir qu’elle incarnait de par son existence même.

C’est d’un rire sinistre, presque humain, qu’elle se rua sur l’humain sans défense qui venait de se porter volontaire comme apéritif.

—C’est ça, ton prix ? C’est… inattendu.

— À mon âge, c’est à fait normal. Diantre, cela doit faire bien deux cents ans que je n’ai pas connu de femelle humaine !

—Tu es répugnant.

—Mais tu es d’accord, n’est-ce pas ?

—…

—Qui ne dit mot consent.


Dire que sa vision était trouble aurait été un bien faible euphémisme. L’écran de gauche était devenu entièrement rouge depuis un moment, et le droit tremblait de manière incontrôlée, sans doute un effet du poison de l’immonde bête qui avait regagné l’Oblivion.

Il s’appuya contre sa lance, fermement plantée dans le sol. Autrefois soleil miniature, l’arme était tout juste bonne à servir de stick fluorescent dans une fête d’anniversaire, à présent. Et si le couchant de l’astre lui donnait quelque allure, son énergie mystique avait été réduite à une fraction de ce qu’elle était en début de journée.
Ses propres forces déclinaient avec le soleil. Il n’y avait plus de démons en vue, mais lorsque la sphère rougeoyante disparaîtra de l’horizon, le désert sera à nouveau grouillant de suppôt du Makai.

Il joignit ses deux mains, à présent aussi flétries qu’un tas de feuilles mortes sur la lance déclinante ; et pria.

~ ~ ~

—Hé ben ! Tu t’es drôlement ramollit ! Sérieusement, reprends toi, on dirait une courgette trop cuite.

Lugh leva faiblement la tête, méconnaissable. Il parvenait à peine à distinguer son interlocuteur, non pas à cause de la fatigue ou du sang, mais bien à cause de l’épaisse cataracte qui venait de se former à la surface de ses yeux.

Il tenta de parler mais ses lèvres gercées ne laissèrent échapper qu’un faible gémissement.

—Dans « ta jeunesse et ton statut », j’incluais aussi ton bout de bois pointu, mais tu l’as détruit en scellant l’entrée de mon royaume. Chieur jusqu’au bout hein ?

Le roi fixa fébrilement le démon qui lui avait donné la force de repousser les siens, devenu parfaite réplique de lui même. Oh, pas le lui de l’instant T, qui devait certainement ressembler à un sac d’os desséché, mais celui d’avant la bataille, aussi beau que fier.

Il entendit distraitement l’imposteur héler son fidèle lieutenant et ami, Harumo, alors que sa conscience se dissipait.

—Il a du réussir à s’échapper du donjon. Balance moi ça quelque part, tu veux ?

Et, la seule chose qui demeura, fut le ricanement hautain du démon, résonnant plus d’un millier de fois dans son crâne, avant que ne vienne la délivrance.


Texte 2
Spoiler
Je me suis fait niquer.
Il y a deux mois, sur un caillou isolé en pleine mer.

J'avais pris le large à bord de mon petit yacht pour m'aérer la tête car vous savez, quand vous ne voyez plus vos enfants parce que leur salope de mère s'est arrangée pour vous faire passer pour le roi des enculés, bah ça vous met du plomb dans l'aile.
Surtout qu'en plus, la situation a tellement dégénérée que j'ai du revendre l'entreprise dans laquelle j'avais investi tous mes ronds et bien sûr, elle s'est barré avec la moitié.

Au tribunal (car il était hors de question de faire ça à l'amiable), lorsqu'elle a dit au juge que j'étais un "gros porc dégueulasse qui l'écœurait et la battait" pour justifier le fait qu'elle soit allé se faire sauter ailleurs... Oui je l'avoue : j'ai perdu mon calme et j'ai manqué de la gifler. Réflexe.
Bon c'était pas très malin, mais je vous assure que Nadine à un don pour vous mettre dans un état second. Et sur ce coup là, elle l'aurait bien méritée sa gifle vous ne croyez pas ?
Quoi qu'il en soit, ça ne m'a pas attiré les faveurs du juge. Au contraire même puisque ça m'a couté bonbon.

Mais je m'éloigne là. Revenons-en à mon naufrage.
J'avais donc pris mon yacht, et tout comme la tempête qui m'est tombée sur la gueule, je l'ai fait sans prévenir personne.
Je suis parti sans réfléchir, tirant en ligne droite vers l'horizon en me disant "on verra bien"...

Le con.

Les vagues ont retournées mon bateau avant même que je puisse envoyer un message de détresse.
Ou alors, peut-être que je n'avais pas envie qu'on vienne me secourir ?... En tout cas, je n'étais finalement pas prêt à mourir puisque j'avais quand même mis mon gilet de sauvetage.

J'ai dérivé une journée entière avant d'échouer sur cet ilot perdu au milieu de nulle part.
Au début, j'ai cru que la marée montante allait m'emporter à nouveau, mais non. Y'avait toujours une petite partie émergée.
Il ne me restait donc plus qu'à attendre que quelqu'un s'aperçoive de mon absence et lance les recherches... Autant vous dire que j'allais mourir de faim avant que ça n'arrive !

Fort heureusement pour moi (ne me demandez pas comment), ma glacière remplie de bières m'avait suivie. De quoi tenir un peu en me rationnant.
Non. Le vrai problème, c'était la bouffe.
Je ne suis pas comme les nègres ou les niaks à pouvoir tenir sans manger pendant des jours moi. C'est pas codé dans mon ADN et si j'ai travaillé comme un fou toute ma vie, c'est bien pour pouvoir manger à ma faim et mener la vie que je veux. Je me suis bougé le cul pour ça moi. Sauter un repas, je ne sais pas ce que ça veut dire.
Pourtant, là j'avais pas le choix.
Et je vous jure qu'il n'y a pas pire torture que la faim.

Au quatrième jour, je commençais à devenir fou ! J'avais l'impression d'avoir l'appendicite tellement j'avais la dalle... Mais toujours pas de secours. Putain de Dieu.

Ils me font marrer ces films à la télé où on nous montre un connard coincé sur une île, mais qui parvient quand même à se nourrir en attrapant du poisson.
C'est du cinéma ça.
Moi j'ai essayé et je peux vous garantir que le cinéma, c'est des conneries.
Ouais.
J'allais crever de faim, ça faisait pas un pli.

J'ai hurlé à Dieu "pourquoi" il m'avait fait ça, mais jamais eu de réponse de sa part.
Enfoiré va.

Le sixième jour, je savais que ça serait le dernier.
J'avais du mal à réfléchir et surtout, ça faisait deux jours que je n'avais plus de bière.
Bah ouais, j'avais tellement faim que rien à foutre du rationnement !
Seulement maintenant en plus d'avoir la dalle, bah j'avais soif...

Le con.

Bref, j'étais là à regarder l'horizon en attendant que la fin arrive.
J'avais que ça à foutre de toute façon.
Je repensais au dernier barbuc qu'on avait fait avec les copains après une super partie de pêche. Jacky avait amené des entrecôtes de chez Casamayou, et putain qu'elles étaient bonnes !
C'est en me remémorant cette odeur de viande grillée au-dessus de la braise que j'ai lâché à haute voix que je vendrai mon âme pour une entrecôte de chez "Casa".

Et c'est là qu'il est apparu.

Je n'ai pas eu besoin de lui demander qui c'était, ni même ce qu'il branlait là.
Surtout que dans mon cas, c'était évident n'est-ce pas ?
En tout cas croyez moi : si un jour vous croisez le diable en personne, je peux vous assurez que vous saurez que c'est lui. Il n'y aura pas de doute possible.

- Alors comme ça tu veux me vendre ton âme ?

Franchement, si je n'ai pas rempli mon froc à ce moment là, c'est uniquement parce que je n'avais plus rien à chier.

- Non non... ... je... disais ça comme ça, c'est une façon de parler... Je lui ai répondu.

- Allons Alain... Tu crois vraiment que je fais le déplacement à chaque fois que quelqu'un sort cette phrase sans réfléchir ?

C'est vrai que je l'avais pensé du fond du coeur et il le savait, forcément.

- Allez détends toi ! On est dimanche et vois-tu, le dimanche, c'est... Mon jour de bonté ! Si je suis là, c'est uniquement parce que j'ai envie de te faire un cadeau !

- Parce que me prendre mon âme vous appelez ça un cadeau ?

- Alain, Alain, Alain... À la base c'est toi qui voulait me la vendre non ? T'as déjà oublié ? Puis de toute façon, je n'ai pas besoin de ton approbation pour la prendre puisque tu es destiné à venir chez moi ! Me dit-il dans un grand sourire qui me fit paniquer.

- Je... Non ! Je ne vous crois pas !

- Ah bon ? Attends une seconde. M'ordonna t-il.

Une feuille apparue d'un coup dans sa main puis, il sorti de l'intérieur de sa veste une paire de lunette qu'il mit sur son nez.
Il n'en avait visiblement pas besoin puisqu'il releva légèrement la tête pour lire par dessous celles-ci...

- Alors : "violence conjugale"... Mmmh Mmmh... , "Adultère"... Okayyy... "Racisme"... Mouuiii bon d'accord... Ah ! Voiiiiilà. On y est :"viol collectif".

- Ah non on ne l'a pas violée ! Bon c'est vrai qu'on avait tous un peu bu, mais elle était consentante hein ! C'était pas un viol !!!

- Aaaaaaah... L'alcool... Quelle merveilleuse invention ! S'extasia le diable.

Merde. Il avait raison. J'étais destiné à l'enfer.
Mon ventre fit à nouveau un bruit horrible et ma tête se mit à tourner quelques secondes.

- Et beh mon vieux, t'as vraiment les crocs hein ?! Me dit-il tout en mettant à sa bouche un sandwich sorti de nulle part.

L'idée de lui arracher des mains m'a bien traversé l'esprit... Mais même en crevant la dalle, ça reste le diable quoi.
Il prit bien son temps pour savourer son casse-croute sous mes yeux avant d'éructer un bon coup et de s'essuyer la bouche d'un revers de main.

- Bon, tu me fais de la peine là à mourir de faim. Ça doit être horrible comme sensation pas vrai ?

Mon estomac se tordit à nouveau dans un bruit indescriptible, comme s'il tentait d'approuver par lui-même.

- Alors voilà ce que je te propose : en échange de ton âme, je te garanti que tu n'auras plus jamais faim ! Ça devrait prolonger un peu ta vie et te permettre de te faire secourir. Plutôt cool non ?

Je vous avoue que je n'avais plus la force de réfléchir.
Le diable me proposait une prolongation en échange d'une âme qui de toute façon allait lui revenir. Pourquoi refuser ?

- ... Ok... C'est d'accord.

- Tu m'en vois ravi ! Me répondit-il un sourire jusqu'aux oreilles.

- Je dois signer quelque part avec mon sang ?

- AH AH AH AH ! Tu regardes trop de film mon petit Alain ! Un accord oral est suffisant.

Il claqua des doigts et l'instant suivant, je n'avais plus faim !

- Bon, on m'appelle ailleurs. Rendez-vous en enfer !

Et il disparut d'un coup, me laissant seul à nouveau.
Le lendemain, un bateau me trouvait et me ramenait chez moi.
C'était il y a deux mois.

Et donc quand je vous dis que je me suis fait niquer, c'est parce que je me suis bien rendu compte que de ne plus avoir faim, c'est tout sauf un cadeau !
Ça vous est déjà arrivé d'avoir tellement mangé que la simple idée d'avaler quelque chose vous file la gerbe ?...
Bah moi, c'est mon état permanent maintenant.
Et je suis bien obligé de me nourrir si je ne veux pas mourir de faim...

Enfin voilà : le diable m'a proposé un pacte, et la faim justifiant les moyens, j'ai accepté.

Le con.


Texte 3
Spoiler
Baddack était en train de fumer. Cela lui arrivait très rarement, mais ce jour-là, Baddack fumait.

Ils étaient cinq, assis en cercle. Cinq Saiyans. Le grand aux muscles saillants répondait au nom de Corychi. Le petit dans la quinzaine s'appelait Pickeul. La troisième, les cheveux pointus tendus sur les côtés, se nommait Niono. Le quatrième, le plus grand mais pourtant très fin, avait pour nom Cumber. Baddack était le cinquième.

La tête penchée vers le sol, il prit la parole.
-« Bon, reprenons depuis le début. »
Il tourna la tête vers Cumber.
-« Que nous est-il arrivé à l'approche de cette planète ? »
-« Ben, un système de défense anti-aérien a fait péter nos vaisseaux. Mais on était déjà entré dans l'atmosphère, donc c'était pas vraiment un souci. »
-« Peux-tu me rappeler à quoi servent nos vaisseaux, à part venir sur la planète à conquérir ? »
-« Euh... »
Baddack répondit lui-même à la question.
-« Ils nous servent à repartir de la planète à conquérir. »
-« Ben oui, mais on pouvait rien faire pour empêcher ça ! » répliqua Cumber qui avait l'impression que Baddack lui reprochait quelque chose, peut-être à cause du regard noir qu'il ne cessait de lui lancer.
-« Je te l'accorde. Maintenant, question suivante. »
Baddack mit les doigts de ses deux mains en contact devant sa bouche.
-« Imaginons que, dans cette situation, on tombe sur un spatioport autochtone. Que fait-on ? »
-« On le fait péter pour que personne ne s'enfuit ! » répondit Cumber avec certitude.
Les doigts de Baddack se crispèrent les uns contre les autres.
-« Pourquoi ?! »
La question semblait idiote à Cumber, mais il répondit quand même.
-« Pour qu'il n'y ait pas de survivants, bien sûr. »
Baddack respira un grand coup.
-« Et... ? »
-« Ben, on est des Saiyans, on aurait l'air de quoi si on laisse filer les gens ? »
-« De conquérants ? » proposa Baddack avant de développer.
-« Notre but, c'est d'éliminer toute résistance sur la planète, les fuyards, à la limite, on s'en fout un peu. »
Le concept semblait incongru aux oreilles de Cumber.
-« Et ne crois-tu pas que ces vaisseaux auraient pu nous servir à quitter cette planète ? » termina Baddack.
-« Ben, oui, mais quand même... » protesta le grand Saiyan.
-« "Quand même" n'a jamais été et ne sera jamais un argument recevable. »

Puis, Baddack se tourna vers le jeune Saiyan.
-« Pickeul ! »
-« Oui, Chef ! » s'exclama le susnommé avec enthousiasme, un grand sourire au visage.
-« Quatre mille unités de puissance, c'est bien ! Rare, même chez des adultes entraînés ! »
Pickeul rayonna de plaisir.
-« Maintenant, regarde autour de nous et dis-nous ce que tu vois. »
Pickeul regarda les environs attentivement.
-« Y a plus que des décombres, j'ai bien tout cramé ! »
La mâchoire de Baddack se crispa.
-« Peux-tu me dire pourquoi on conquiert des planètes ? »
-« Pour les revendre, non ? »
-« Et pourquoi certaines personnes achètent des planètes ? »
-« Euh... Parce qu'ils sont méchants ? »
Baddack bloqua quelques secondes sur la réponse de Pickeul.
-« Essaie de te mettre à leur place. Toi, pourquoi achèterais-tu une planète ? »
-« Hum... Parce qu'elle est belle ? »
-« Très bonne réponse ! Tu aurais aussi pu répondre "parce que mon peuple est en surpopulation". »
Pickeul hocha la tête avec assentiment, fier de comprendre le raisonnement de Baddack.
-« À ton avis, vu que tu as détruit cinquante pourcents de la surface de la planète, de combien va baisser le prix de vente de celle-ci ? »
-« Euh... De moitié ? »
-« Excellent ! Mongolito est bon en mathématiques ! » félicita Baddack.
-« Mais, c'est tonton Nappa qui m'a dit qu'il fallait effrayer les habitants ! » se défendit Pickeul.
-« Eh bien tu aurais dû faire plus confiance à ton cerveau qu'à ton oncle ! »
Pickeul baissa piteusement la tête.

Baddack se tourna ensuite vers Niono. Elle était blessée à l'épaule gauche.
-« Niono... Que doit-on faire quand on découvre que le peuple autochtone possède une arme surpuissante et inconnue ? »
Niono répondit sur la défensive, ayant compris que Baddack ne faisait pas la tournée des louanges.
-« Je sais qu'on doit essayer de s'en emparer, mais ils me tiraient dessus, et ça faisait vachement mal ! Je n'avais pas d'autre choix que de la détruire ! J'aurais dû me laisser me faire tuer ?! »
-« Tu avais bien remarqué que c'était un canon intersidéral ? »
-« Ben oui, j'suis pas conne, un gros tube tourné vers le ciel qui envoie des rayons dans l'espace, ça va, c'est pas un pistolet de poche. »
Baddack se força à sourire.
-« N'y aurait-il pas eu un endroit où tu aurais pu te mettre pour être à l'abri des tirs ? »
-« Euh... Super haut dans le ciel ? »
-« Que penses-tu du sol ? »
La réponse de Baddack semblait faire sens pour Niono, mais en y réfléchissant bien...
-« Ils auraient pu tirer si loin que le tir aurait fait le tour de la planète et me serait tombé dessus ! »
Baddack ne se donna pas la peine de répondre.

-« Au moins, Corychi, qui a assisté à la scène, a-t-il eu la bonne idée d'aller interroger les militaires de la base voisine sur le canon. N'est-ce pas Corychi ? »
Le grand Saiyan baraqué hocha gravement la tête.
-« Mais ils n'ont pas été très coopératifs, hein ? »
-« Pfff ! » fit dédaigneusement le colosse.
-« Du coup, quand on veut faire parler des gens peu loquaces, comment s'y prend-on ? »
-« On leur pète la gueule. » fit-il.
-« C'est pas faux. Maintenant, de quoi a besoin une personne pour répondre à nos questions ? »
-« De... De connaître la réponse ? »
-« Ouuuuui, forcément... Et en supposant qu'il la connaisse ? »
-« Euh... De souffle ? »
-« Juste ! Dans quel cas ne peuvent-ils plus souffler ? »
-« S'ils sont morts... »
-« Voi-là ! Comment se sentaient-ils, après ton passage à tabac ? »
-« Ben... morts. »
-« Merci. Autre sujet, tu te rappelles ce qu'on a constaté en premier en arrivant sur la planète ? »
-« Qu'on n'avait plus de vaisseaux ? »
Baddack plissa les yeux.
-« Certes... Qu'a-t-on remarqué une fois sur la planète ? »
Corychi hésita à produire une deuxième fois la même réponse, mais il craignit que ce ne soit un piège.
-« Ah, je sais, le système de communication des détecteurs ne fonctionnait pas ! »
-« En effet. Cela arrive sur certaines planètes avec un champ magnétique à la con. Rien de grave en temps normal, mais sans vaisseaux ni moyens de communication... Et donc, Corychi, quel est le tout premier bâtiment que tu as détruit ? »
-« Le... Le centre de communication spatial... C'était pour pas qu'ils appellent des renforts de l'espace ! »
Baddack se passa une main sur le visage.
-« À ton avis, comment seraient venus les renforts ? »
-« En vaisseau... »
-« Et sinon, qui d'autre aurait pu utiliser leurs moyens de communication ? »
-« Nous... Mais attends, c'était peut-être pas un centre de communication, au final ! »
-« Avec une antenne géante...? »
-« C'était peut-être un autre canon intersidéral ? » hasarda Niono.
-« Tu sais où tu peux te le mettre, ton canon intersidéral ? » demanda Baddack.

-« Hé, t'avais qu'a mieux nous superviser, à la fin ! » râla Cumber.
-« J'étais occupé avec la championne de la planète et ses sept mille unités. Vous auriez voulu vous la taper ? »
À part Niono, ils semblèrent hésiter. Baddack reformula.
-« Vous auriez voulu vous en charger ? »
Les quatre firent simultanément non de la tête.
-« En résumé, on est coincés sur une planète à moitié détruite, sans vaisseaux, sans moyens de communication, et en ayant détruit la seule arme intéressante du coin... »
Baddack tira une nouvelle latte et expulsa la fumée vers le ciel.

Trois mois plus tard, planète Végéta.
-« Te voilà enfin de retour, Baddack ! » clama le roi Végéta.
-« Z'auriez pu envoyer des vaisseaux quand vous avez vu qu'on revenait pas... » grommela Baddack.
Le roi haussa les épaules.
-« Heureusement qu'un vaisseau de la Patrouille Galactique a fini par venir voir ce qu'il se passait. »
-« À ce propos, désolé pour les tirs de semonce. » fit le roi.
-« J'ai envoyé mes codes d'identification, pourtant, non ? »
-« Oui, mais bon, un vaisseau de la Patrouille Galactique... Mais dis-moi, où sont tes camarades ? »
-« Morts au combat. Et la prochaine fois que l'on ne m'attribue pas mon équipe habituelle, ce sera non. »


Texte 4
Spoiler
    « Non merci, je n'ai pas très faim. »
C'était un mensonge. Liam n'avait pas mangé depuis cinquante heures, il mourrait de faim. Mais pas encore assez pour se résoudre à consommer le morceau de viande qu'on lui tendait. À la place, il perdit son regard dans les feuilles verdoyantes de la jungle artificielle. Le bourdonnement des ventilateurs, la chaleur, l'air surchargé en oxygène... Tout cela lui faisait tourner la tête, et le plongeait dans une heureuse béatitude. Au moins, il ne sentait plus trop son estomac qui grondait.
Entre les longues feuilles vert sombre, la devise de Brise-les-Comètes était placardée, en grosses lettres majuscules.

« Le vaisseau avance »


Mais Brise-les-Comètes n'avançait plus depuis six mois. Liam avait fini par recomposer ce qui s'était produit, aidé à part égale par sa chance, sa curiosité, et par l'éducation solide caractéristique du clan des senseurs. Rares étaient les membres de l'équipage à avoir une idée aussi précise du fonctionnement vaisseau. Tout le monde savait qu'aucun vaisseau spatial dans la galaxie ne pouvait traverser le vide entre deux systèmes solaires en moins d'un millénaire. Pour une flotte d'exploration dans un univers vide, cela restait peut-être envisageable, mais « Brise-les-Comètes » était un vaisseau de guerre (léger, certes, avec à peine 25.000 membres d'équipage à plein effectif et sûrement beaucoup moins à présent), et se devait de convertir les années-lumières en jours de voyage. Ceci impliquait de passer par « l'Immaterium » comme disaient les prêtres. Mais presque tout-le-monde l'appelait « le Warp ».
L'avantage du warp, c'était qu'il permettait de transporter des biens ou des messages beaucoup plus vite et plus loin que par n'importe quelle autre méthode. Il avait cependant deux défauts qui faisaient que Liam, comme tout autre marin de l'empire, le haïssait de tout son corps.
Premièrement, les moteurs warp consommaient une quantité monstrueuse d'énergie à chaque transfert, et toutes les zones non-prioritaires (dont les senseurs) se retrouvaient privées de gravité pour un bon quart d'heure.
Deuxièmement, il grouillait d'abominations cauchemardesques littéralement jaillies des pires cauchemars de l'équipage, qui tentaient de les dévorer au moindre signe de vacillement des champs de gellar.

Pour s'orienter dans cette dimension, il fallait absolument un mutant navigateur, et le leur avait assez mal supporté le délicat retour dans la réalité. Ce qui s'était passé exactement, Liam n'en avait aucune idée, mais cela avait suffit à pousser l'état-major à passer toute la section au lance-flamme, à sceller toutes les portes qu'ils avaient pu souder, et à recouvrir le tout d'exorcismes.

Du coup, moteurs warp et champ de gellar ou pas, ils étaient bel et bien coincés ici, à moins de tenir absolument à se jeter dans ce pandémonium sans guide à même de les en sortir. Liam n'avait pas beaucoup d'affection pour les mutants en général, qu'ils viennent d'une riche et puissante lignée de navigateurs ou des bas-fonds des ponts inférieurs, mais il plaignait quand même l'infortuné Hurzil Kek'Zan'Dro et n'avait aucune envie de partager son sort.

En fait, c'était précisément là que tout avait déraillé, se disait-il. Après avoir réglé le problème du navigateur, le capitaine et le reste de son état-major s'étaient mis en cellule de stase, gardés par une cohorte de cyborgs lourdement armés. Liam en déduisait que les secours n'étaient vraiment pas pour tout de suite, mais tout de même dans le domaine d'espérance de vie des cyborgs. Entre trente et cent ans, donc. Ils avaient vraiment dû se perdre au fin fond de la galaxie.
Toujours était-il que les forces de sécurité de Brise-les-Comètes avait immédiatement monopolisé la passerelle de commandement et les cabines de luxe, soi-disant pour les sécuriser, mais surtout parce qu'elles étaient bien plus confortables que leurs casernes.
Sans troupe armée pour les maintenir dans leurs terriers ni l'autorité divine du capitaine pour les tenir en respect, les mutants qui infestaient les quais inférieurs avaient envahi les baies de stockage dès les deux premiers mois sans rencontrer de vraie résistance, puis ils étaient arrivés aux macro-batteries.

Chaque macro-canon était capable de projeter un obus à même d'oblitérer une petite ville toute les demie-heures. Les manœuvres de rechargement se faisaient majoritairement à la force des bras de l'équipage, et cette tâche épuisante avait imposé la société la plus tribale et violente de tout le vaisseau au sein des marins chargés de l'activer. Chaque canon était en concurrence avec tous les autres, et chaque chef de tribu déployait des trésors d'ingéniosité vicieuse pour se démarquer aux yeux du capitaine. Même avec les patrouilles régulières de la sécurité du navire, les escarmouches restaient fréquentes.
Un certain Jarek avait unifié toutes les tribus, pillé ce qui restait d'armes dans les casernes d'une sécurité décadente, et mené l'équipage des macro-canons dans une violente guérilla contre les mutant. Après trois mois de conflit intensif, Jarek était d'une manière ou d'une autre parvenu à inclure les mutants dans sa nouvelle armée, et avait entrepris de conquérir le reste du vaisseau, dont la petite communauté qui veillait sur les senseurs.

Cela avait sonné l'alerte générale, et Liam se souvenait encore du chef de la sécurité, dressé au milieu de la salle de contrôle des scanners bâbord, qui exhortait les siens à prendre part à la défense du vaisseau. Liam avait été de ceux qui les avaient suivi.

En vérité, même en comptant le support des forces de sécurités bien mieux formées et équipées, l'avantage du nombre et de la férocité aurait pu faire pencher la balance du côté de l'ennemi.
Non, c'étaient bien les Kroots qui les avaient sauvés.


Liam était un bon croyant : il savait à quel point la fréquentation des mutants, des hérétiques et par-dessus tout des aliens était néfaste pour son âme, mais -l'empereur-dieu lui pardonne- il avait soupiré de soulagement en voyant ces mercenaires se joindre à leurs forces avant la bataille. Le capitaine avait eu une rudement bonne idée en les recrutant : s'ils restaient de dégoûtants non-humains, ils étaient sacrément bons lorsqu'il s'agissait de se battre (surtout au corps à corps), et avaient coupé court à tout tentative d'abordage au cours des huit dernières années. Ils avaient quitté les systèmes de recyclage d'oxygène (leur campement assigné) par centaines, et avaient absolument oblitéré les forces de Jarek dès la première bataille. Les mutants survivants étaient retournés là d'où ils venaient, et les chefs des macro-batteries avaient repris leur indépendance dès la défaite de leur leader.
Liam n'avait pas eu à tirer un seul coup de feu.

Et maintenant, ils festoyaient avec leurs alliés, chantant dans leur étrange langage caquetant. Leurs becs les empêchaient de parler le gothique, mais ils avaient enrôlé quelques interprètes, qui reprenaient leurs chants dans des tonalités inaccessibles aux kroots.

À les voir ainsi, si l'on omettait leur énorme bec, les épines de kératine qui recouvraient tout leur corps, leurs mains à quatre doigts et leurs talons inversés, ils avaient quelque chose de presque humain. L'empereur lui pardonne une fois de plus, mais Liam les aurait presque apprécié. Ils étaient forts, loyaux et avaient un bon sens de l'humour.

C'était le cannibalisme qui ne passait pas.

Les kroots étaient cannibales, c'était dans leur culture. Le capitaine avait insisté sur ce point lors de leur recrutement, et on avait frôlé la mutinerie ce jour-là. Il y avait une histoire d'assimilation dans tout ça, lui avait assuré un des membres de la sécurité. Ils conféraient certaines caractéristiques de la chair qu'ils consommaient à leur descendance, ou quelque chose comme ça. D'après le même individu, les chiens et les bêtes de somme des kroots étaient de lointains cousins dégénérés, punis par leur métabolisme pour avoir négligé leur alimentation en viande fraîche. Liam ne pouvait nier que les ressemblances physiques étaient criantes. Becs, pics de kératine, griffes... Tout y était.

Mais tout le monde s'était habitué à eux. Même les prêtres ne faisaient plus attention, et il y en avait quelques-uns pour partager le repas des kroots, qu'ils faisaient quand même attention de cuire au préalable.
Les aliens s'étaient servis dans le zoo d'animaux exotiques du capitaine, et étaient actuellement occupés à les dévorer. Il y aurait sûrement de quoi améliorer leurs générations futures, là-dedans...

Mais il n'y avait pas tellement d'animaux dans la collection du capitaine. Et ils étaient au moins trois cent kroots et autant d'humains attablés.
L'alien qui venait de lui tendre une pièce de viande blanche à peine cuite s'était rassis avec ses frères de race, et avait repris sa discussion. Il riait, à présent. Son visage se tourna vers Liam, et, même s'il lui manquait l'élasticité pour mimer une expression humaine, Liam eut la distincte impression qu'on lui adressait un sourire goguenard.
Il était presque humain, avec ses grandes mains, son dos voûté, sa queue vestigiale presque entièrement résorbée...
Le bec de l'alien arracha un quartier de chair à sa brochette.

C'en était trop pour Liam. Il se leva brusquement, arracha le bout de viande des mains du kroot, et mordit dedans à pleine dents, laissant avec délectation le jus rouge couler sur ses joues.

Il y eut un bref moment de silence, l'un des aliens fit une remarque, et ils s'esclaffèrent tous en même temps. Liam ne sortirait peut-être jamais de ce vaisseau, mais il était en vie et il avait de quoi manger.


Texte 5
Spoiler
Un cri de terreur retentit dans la pièce, tandis que des bras se tendaient vers le plafond et s’agitaient, tentant éperdument de saisir le vide.
Phenelope ouvrit ses yeux d’or dans la pénombre de sa chambre. La peur l’habitait tellement qu’elle ne voyait pas la lumière de la veilleuse installée depuis son enfance dans ses appartements. Sa panique mit plus de dix minutes à refluer, sans personne pour la réconforter.
Sans personne.
Cette vérité plus que quoi que ce fut d’autre la ramena à la réalité.
Hachiko, son fidèle Hachiko était mort. C’était un fait pire que les cauchemars l’habitant depuis des siècles, une vérité gravée dans son cœur depuis deux semaines. Pour la seconde fois de sa vie, les Elfes lui avaient tout pris.

Quelques pièces plus loin, quatre personnes, un homme et trois femmes, étaient prisonniers depuis des mois dans cette grande pièce aux murs blancs séparée en deux par une vitre incassable. L’ameublement était très sommaire d’un côté, et de l’autre inexistant : un seau pour leurs excréments dans leur moitié, des chaînes au mur, une table d’opération, et un plateau avec des instruments de torture de l’autre.
Des deux côtés le sol était parsemé de petites grilles d’évacuation, car il arrivait que La Maîtresse, prise de folie, se défoule sur l’un d’entre eux sans prendre le temps de le traîner de l’autre côté, faisant gicler le sang jusqu’au plafond.
Leur supériorité numérique ne leur avait jamais servi à rien face à elle. Même les guerriers n’étaient pas de taille face à sa monstrueuse magie. Elle avait toujours été intouchable, qu’elle fut raisonnable ou en pleine crise de démence.

La porte d’entrée s’ouvrit, et leur pire tourment entra.
Phenelope, le regard dans le vague, pénétra dans la salle de torture.
Les prisonniers déglutirent. Quand la Maîtresse venait, que ses longs cheveux noirs aux reflets bleutés étaient en pagaille et que ses formes voluptueuses n’étaient couvertes que d’une fine nuisette, cela ne signifiait qu’une chose : quelqu’un allait mourir dans la prochaine heure.

La femme passa la vitre en jetant un sort de façon machinale, et s’approcha, hagarde, de ces êtres abjectes. Elle regarda sans les voir leurs longues oreilles et leurs silhouettes fines et élancées, si caractéristiques de leur maudite race. A d’autres moments, elle aurait adoré voir la terreur sur leurs visages, mais là, plus rien ne lui importait, en dehors d’évacuer la peur et la douleur qu’elle ressentait au fond d’elle-même.
Les Elfes ! Sous leurs airs d’êtres doux, gentils et compréhensifs se cachaient des êtres retors et pervers, capables des plus vils coups bas.
Dire que le monde entier ne tarissait pas d’éloges envers les Elfes, et ce depuis toujours ! Mais les Humains n’étaient que des ignares.

Ou plutôt les Homo Sapiens n’étaient que des ignares.

Eux, la seule espèce intelligente de la planète ?
Déjà, quels idiots d’imaginer que leur monde était plein comme une orange ! Pourtant, sous moins d’un millier de kilomètres de croûte terrestre un monde plein de richesses les attendait. S’ils avaient su cela, au XXIe siècle, ils ne se seraient pas concentrés sur l’exploration spatiale, pour se sauver de la pollution et des Dragons… Dire que Jules Verne en avait parlé dans son livre Voyage au Centre de la Terre… Flirter avec le romancier avait été une agréable récréation, prolifique à l’homme pour sa carrière d’écrivain.

Mais c’était de la faute aux Atlantes, ou Homo Atlantis, si Agharta, le monde intérieur, était hors de portée de ceux vivant alors à la surface. Dupés par les Elfes, et en leur compagnie de surcroît, ils avaient fui face à la puissance de l’Anquaâ et scellé tous les accès au Monde Souterrain. L’Atlantide, la capitale faisant le pont entre les deux mondes, avait été le dernier accès à se trouver fermé, et le récit de sa disparition dans les profondeurs de l’océan avait perduré à travers les siècles, au grand dam de Maleoh.

Maleoh… Voilà une autre chose que ces imbéciles ne pouvaient connaître !
Maleoh était un Dieu. Il avait depuis toujours vu clair dans le jeu des perfides Elfes, et voulu sauver le monde de leur domination, mais personne n’avait voulu l’écouter. Il avait donc été obligé de créer une société secrète nommée Anquaâ pour prendre le contrôle du monde, pour son bien. Et il l’avait sauvée, elle, Phenelope, lorsque des Elfes avaient massacré sa famille presque sous ses yeux. Quand elle était sortie, sonnée, du buisson où son frère l’avait poussée, elle l’avait trouvé contemplant les corps sans vie de sa famille et de ses assaillants. Il l’avait emmenée et élevée, d’abord père, puis amant, lui faisant connaître une magie tellement puissante qu’elle préservait leur jeunesse depuis des millénaires. Le prix à payer pour cela était très faible. Après tout, que pouvaient bien être les vies de centaines d’Homo Sapiens face à celles d’Homo Atlantis ? Dans la nature aussi, les plus beaux, les plus forts et les plus puissants étaient ceux qui dominaient. Alors les stupides, puants et grossiers Homo Sapiens devaient au contraire se sentir honorés d’être transformés en pierre philosophale au bénéfice des êtres supérieurs.

Depuis bien cinq mille ans elle cherchait une entrée vers Agharta pour son Dieu si bon et si terrifiant à la fois.
Les deux premiers millénaires avaient été très difficiles, jusqu’à ce qu’un Elfe se faisant passer pour un Humain fasse parler de lui, sous le nom de Jésus… Maleoh avait été fort mécontent de découvrir son existence après qu’il eut été crucifié. Son corps avait été enlevé en douce, créant une folle rumeur de résurrection, pour être analysé avec la technologie Atlante qui leur restait. Au final, il s’était avéré que ce Jésus n’était qu’un Elfe n’ayant pas pu fuir à temps en Agharta, et ayant réussi à survivre à la surface durant deux mille ans après s’être coupé les oreilles pour passer inaperçu.
Et ces imbéciles d’Humains de créer une religion sur ses préceptes mielleux !

Les deux millénaires suivants n’avaient pas été très intéressants…
Il y avait eu un rabaissement du statut de la femme, en lançant une époque nommée ironiquement Renaissance, car l’intelligence féminine aurait fini par devenir un obstacle à la toute-puissance de Maleoh. Ce dernier avait appris des Elfes qu’un conflit ouvert ne menait pas forcément au dénouement espéré, et qu’il valait mieux étouffer les problèmes dans l’œuf.
Puis il avait fallu lancer l’Ère Industrielle, pour que les idiots de Sapiens puissent reproduire des pièces nécessaires au bon fonctionnement des appareils Atlantes qui commençaient à péricliter.
La Première Guerre Mondiale n’avait été qu’un prétexte pour raser des régions susceptibles d’héberger une Porte vers Agharta. Une information comme quoi une expédition Atlante aurait été vue dans le Nord de la France était à l’origine de ce chambardement. Mais l’indic’ avait finalement péri lui aussi dans le conflit…
Quelques années plus tard, la rumeur était réapparue. Un groupe s’était bel et bien infiltré à la surface, et cherchait à rentrer, après avoir évalué la situation de la surface. Il n’avait pas été difficile de manipuler ce benêt d’Hitler et de le mettre à la tête d’un contingent d’agents de l’Anquaâ dans cet adorable groupe appelé Nazis. La guerre n’avait été qu’un prétexte pour pouvoir faire des rafles n’importe où et n’importe quand, pour trouver les fuyards. A cette formidable époque, il y avait eu de gros progrès sur la collecte de l’énergie vitale.

Et les Sapiens, ces niais, de croire tous les bobards qui leur avaient été servis !
Par contre, ni elle ni Maleoh n’avaient trouvé d’explication valable quant à l’apparition des Dragons, en 2184. Tous les Humains de la surface, sans distinction, avaient dû fuir dans l’espace à bord de cités volantes sorties d’ils ne savaient où.
Ils avaient réinvesti le monde mille ans plus tard, un monde de nouveau verdoyant et purifié, où les Elfes s’étaient permis de s’installer. L’Anquaâ n’avait pas été en position de lutter les premiers siècles. Le temps dans les cités spatiales avait épuisé presque toutes leurs ressources financières et technologiques. Mais Maleoh n’avait eu aucun mal à rester dans l’ombre des dirigeants et à manipuler les nouveaux pouvoirs politiques pour relancer son entreprise. Mais une fois de plus, le mensonge sur les Elfes bienveillants et amicaux perdurait…

Hachiko.
Cet espion n’avait pas eu de chance.
Il avait été capturé alors qu’il tentait de s’infiltrer au cœur même de la base de l’Anquaâ.
Phenelope n’avait pu s’empêcher d’être impressionnée par cet homme qui ne cédait rien sous la torture. Maleoh le lui avait donné en tant que chien, une fois lobotomisé.
Il était devenu son ombre, son homme à tout faire, son garde du corps.
Son trésor.
Si seulement elle avait pu le garder toujours auprès d’elle…
Mais il avait fallu l’envoyer une fois de plus à la frontière de la forêt elfique, et cette fois, il n’en était pas revenu.
Les Elfes avaient pris ses parents.
Les Elfes avaient pris Hachiko.

Elle sortit de la salle en laissant des empreintes de pas rouges. La femme de ménage allait avoir du travail.


10 points à répartir, faites-vous plaisir, je pense que ça va encore être un casse-tête vu la qualité des textes ^^
Les votes restent ouverts jusqu'au 10 octobre et bien avant cette date, je mettrai en place un sondage pour prendre la température de la motivation des uns et des autres à partir sur une quatrième manche ou à clôturer en bôwté sur la 3e avec les statistiques qui vont bien :)

Bonne lecture et bon vote !

Ps : rappel des thèmes,

Thèmes (au choix) Poule 1

♦ Rule of cool.
♠ La faim justifie les moyens.
♥ Sans mauvaise foi aucune.
♣ Je ne pourrai le faire qu'une seule fois.


Thèmes (au choix) Poule 2

♦ Bande d'ignares.
♠ Le dernier homme.
♥ Laisse-moi t'expliquer mon plan diabolique.
♣ Un pacte avec le diable.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Dim Oct 01, 2017 21:37

Texte 1 : Bien, très bien, bon pacte avec le diable ! Texte bien écrit et prenant. Le bémol pour toi, c'est que ça fait dans ce concours déjà pas mal de texte de perso cool en pleine bataille, on connaît donc peut-être un peu trop la musique. Mais t'inquiètes, tu vas quand même prendre des points !

Texte 2 : Ah, ah, ah, okay, bien joué pour le thème ! De plus, j'aime bien le fait que tu utilises un connard comme personnage principal, c'est original. J'ai bien aimé !

Texte 3 : Ha! Ha ! J'aime bien ce genre d'humour à la japonaise avec le ou les crétin(s) et la réplique qui s'énerve (ou tente de garder son calme). Baddack en mode dents de démon ! Niveau thème, ça fait plus "bande de demeurés" que "bande d'ignares", mais la nuance reste assez mineure, ça passe.

Texte 4 : Ha, ha, le thème vendu à la première réplique ! C'était très intéressant, de voir l'évolution de ce microcosme pris au piège. Même si du coup, peu de choses sont liées au thème qui semble plus être un prétexte pour raconter cette histoire que l'élément central.

Texte 5 : Cette fois, le thème "bande d'ignares" est parfaitement respecté. Marrant, cette histoire qui semble s'inspirer de ce qui se fait de plus beau en théories du complot. Après, j'ai beau être fan de fantasy, quand on nous envoie trop de concepts fabuleux à la fois, je fais un peu un genre de bad trip, je sais plus où je suis et ce qui se passe, ça me fait un peu ça. Un univers sans doute trop vaste pour tenir en 1500 mots.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar omurah le Dim Oct 01, 2017 21:47

RMR a écrit:Ah, ah, ah, okay, bien joué pour le thème !

T'as remarqué :D
On tient un(e) mastermind là, dur de dire si c'est la poule 1 ou la poule 2 !
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Dim Oct 01, 2017 21:51

J'ai également noté que personne n'a pris "Laisse-moi t'expliquer mon plan diabolique." Avez-vous donc, tout comme moi, senti le piège de l'histoire qui se rit du cliché mais n'est du coup pas du tout originale ? J'aurais été curieux de voir si quelqu'un s'en sortait quand même malgré le thème piégeux à souhait.
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