Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Vous retrouverez ici les différents événements et concours que vous auront préparé les animateurs. N'hésitez pas à participer, plus on est de fous, plus on rit !

Thèmes des quarts de finale (4e round)

•Innocence perdue
2
5%
•Légende urbaine
4
9%
•Manque de temps (oh, ironie...)
1
2%
•Le traître
2
5%
•D'amour et d'eau fraiche
2
5%
•Fallait pas me chercher
2
5%
•Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
1
2%
•Je vous avais prévenu
2
5%
•Pleins pouvoirs
4
9%
•Je peux tout expliquer !
7
16%
• Je prends très mal votre générosité
0
Aucun vote
• Malaise Tv
1
2%
• Boucle temporelle
3
7%
• Trop bon trop con
1
2%
• Le travail peut-il égaler le génie ?
1
2%
• Pouvoir de l'amitié
1
2%
•Un arbre à fruits pourris
3
7%
•Publicité mensongère
2
5%
La douleur me rend plus fort...
4
9%
•Utopie à faible prix.
1
2%
 
Nombre total de votes : 44

Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Point le Sam Août 19, 2017 4:43

Texte 1: Sympathique. Disons que je me suis laissé envoûté par le texte et que ça ne m'a pas paru trop bizarre ce " olala elle est belle aussi " m'enfin. Le style j'aime beaucoup parce que c'est rigolo. Je suis pas difficile.

3 points.

Texte 2: J'ai beaucoup aimé ce texte ! En vrai, au début je le trouvais mauvais. Mais j'avais pas compris. Parce que réfléchir c'est rare que je le fasse. Puis j'ai tout relu en comprenant que Victoire était un nom et pas une allégorie random et j'ai apprécié.

2 points aussi.


Texte 3: Rien à dire, propre, sauf que je sais pas, j'ai pas autant accroché. Le premier j'avais une sorte de sympathie pour le perso, le deuxième pour le contenu enrobant le jeu de mot...mais là...ok.

1 point

Texte 4: C'était rigolo.

1 point.


Le dernier point c'est moi donc je le garde.
La révolte
En cours.
Le plus modeste des êtres...Un homme qui fera peur au plus grand des démons...Celui-là même qui en deviendra le guerrier le plus fidèle...


Le fruit de ses tourments
En cours.
Piégé à cause de ses origines, Thalès va tenter de survivre pour venger son peuple. Mais avant tout, il va devoir se battre contre lui-même, et ce sera bien plus dur que ce qu'il imaginait.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Masenko le Dim Août 20, 2017 12:25

Olaaa

Alors, textes lus ! Merci pour ces bons moments à tous les participants ! :D

Texte 1 :

Sympa... Thème bien respecté mais j'ai lu et trop lu ce genre d'histoire xD Cela dit c'est pas mal fait et finit bien comme j'aime :) Il manque cependant je trouve soit de l'ambiance médiévale sanglante soit du cucul la praline (deux facettes souvent exploitées dans l'univers xD) l'auteur nous a présenté ici un monde médiéval un peu trop "moderne" à mon goût.

Cependant : 2 points quand même !


Texte 2 :

Je suis comme certains... Je suis pas certaine d'avoir tout compris... Je suis pas non plus certaine que ce soit voulu/que j'ai raté un truc/qu'il manque un truc.

Cela dit, je trouve que faire ce genre de texte est risqué à donf et ça aurait sans nul doute été mon préféré si j'étais certaine que l'incompréhension était voulue... donc même si j'ai moins apprécié parce que j'ai la sensation d'avoir loupé un truc, je mets 2 points aussi !


Texte 3 :

Très bieen, très bieeen... Il souffre de quelques longueurs, je trouve qu'ici on saisit dés la seconde scène avec le suzerain que tout le crime était prévu donc l'explication du pourquoi du comment (protéger la duchesse etc.) était inutile dans ce cas-ci... parce que c'est pas le thème de protéger la donzelle en détresse...

Il est d'ailleurs admirablement respecté le thème ! J'adore ce genre de "cas de conscience"... "J'ai fait ce qu'il fallait mais bof quand même"... ;) Pauvre Ian :( (j'espère qu'il pourra pécho la duchesse pour se consoler ;) Pfff... Vous voyez que cette duchesse casse tout, elle dédramatise le déroulement poignant du texte :p)

Sans cette duchesse j'aurais mis 5 ... Pour encourager l'auteur à se rappeler que c'est pas toujours indispensable de tout expliquer/justifier quand l'idée principale est déjà passée, ici c'était le cas, il a tué un type comme prévu/comme voulu mais même quand c'est prévu il peut y avoir des quac ben... On en ressort jamais indemne !

Donc : 3 points

Bravo ! :D


Texte 4 :

Quelle déception... :( Je m'attendais à ce qu'au final au moins on ait une histoire et pas une argumentation du fait que l'auteur soit moins motivé à participer/souffre d'un manque de confiance ... Les idées étaient sympas et j'aime même bien ce côté "décalé WTF autobiographique" mais aucune des deux facettes n'a été assumée jusqu'au bout au final. L'auteur a l'air de "changer d'avis" à la fin, je pense qu'il aurait dû améliorer son texte pour que ce ne soit effectivement que ça, le texte, sans les détails du pourquoi qui gâchent un peu tout je trouve "thème de merde, je veux arrêter mais j'ose pas, mais bon, j'ai des idées mais je les assume pas et gnagnagnagna"... Même si on comprend à la fin que il se reprend et tourne le truc dans le thème j'ai pas trouvé ça courtois ni bien fichu... J'aurais préféré ressentir les craintes de ne pas faire un truc satisfaisant avec une tentative de forme plutôt que ce crachat d'idées et de ressentis genre "on verra bien si on dit que c'est nul, j'le savais haha!" ici c'est beaucoup trop "je crache mon ressenti et point"

Au final, le thème est respecté: il part perdant, il le sera sans doute mais il aura eu quelques quelques points pour l'effort et encouragements à faire mieux la prochaine fois parce que tout le monde ici est capable d'écrire un truc sympa pour quelqu'un (on est pas sur un site de spécialistes de la littérature...)

Donc : 1 point (c'est bien parce que j'ai pas envie de mettre des demis...)


Bizzuuuu à tous !
- Masenko -


Fanfiction : A.G.P.

Chapitre 14 : Super Trahison

IL EST ARRIVE
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Dim Août 20, 2017 23:49

Allez, je me risque à répondre !

Texte 1 :
C'est sympa, audacieux de par l'utilisation de tournures anciennes, et l'histoire est classique mais efficace.
OUI, MAIS... Les tournures anciennes sont mal maîtrisées. J'ai lu deux fois, en me demandant si j'avais de si gros problèmes en conjugaison que beaucoup de verbes m'ont fait tiquer...

2 points

Texte 2 :
Le fait qu'il soit court n'est pas un problème. Le souci, avec ce texte, c'est qu'il a fallu le lire, le relire, lire les commentaires des autres pour réussir à tout saisir. Les textes brouillons ont rarement l'approbation du public.
OUI, MAIS... C'était une excellente idée, ce coup de "Victoire". GG.

2 points

Texte 3 :
Texte bien écrit, histoire sympa, les éléments sont dans l'ensemble plutôt bien amenés pour faire comprendre tous les tenants et aboutissants au lecteur.
OUI, MAIS... Euh... C'est QUOI, cette histoire de magie, là, tout à coup ??? oO Sérieux, ça casse l'ambiance...

2 points

Texte 4 :
Voilà un beau brassage d'air... On dirait un texte rendu le dernier jour, à 23h59... ;p
OUI, MAIS... C'était quand même culotté. ^^ Allez, rien que pour ça, je mets aussi :

2 points
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Lun Août 21, 2017 0:53

Heika a écrit: Les tournures anciennes sont mal maîtrisées.


C'est ce qu'il me semblait, mais comme mes maigres connaissances en vieux françois ne me permettaient pas de le justifier, je me suis contenté de dire que j'avais du mal avec le style. Mais ouais, plusieurs passages m'ont fait froncer les sourcils.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Lun Août 21, 2017 1:07

RMR a écrit:
Heika a écrit: Les tournures anciennes sont mal maîtrisées.


C'est ce qu'il me semblait, mais comme mes maigres connaissances en vieux françois ne me permettaient pas de le justifier, je me suis contenté de dire que j'avais du mal avec le style. Mais ouais, plusieurs passages m'ont fait froncer les sourcils.

Je vous avoue avoir dû faire appel à ma "correctrice pas automatique" pour en avoir le coeur net... ^^
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Davebond 00S le Lun Août 21, 2017 2:28

TEXTE 1 : dans l'ensemble j'ai bien aimé.
Le pari d'utiliser un vocabulaire et des tournures de phrases adaptées au contexte est réussi, bien que j'ai moi aussi tiqué sur quelques phrases... Mais rien de bien méchant et handicapant pour la globalité du texte.
Je trouve que tu as bien géré les descriptions aussi, c'était cool, j'avais un bon visuel.
Malgré tout, la fin m'a laissé plutôt perplexe. Bertrand qui n'avait d'yeux que pour la magnifique Gwendoline, finit par tomber sous le charme du "lot de consolation" qui se révèle être encore plus joli ??? Vraiment ?...
C'est le plus gros hic de cette histoire pour moi. Sinon c'était pas loin du carton plein.

TEXTE 2 : le texte est court, mais c'est celui qui m'a le plus intéressé et intrigué des 4 !
Ce qui est dommage, c'est que c'est trop court justement et je ne suis pas parvenu à comprendre de quoi tu parlais...
Même si les zones d'ombres sont peut-être voulues pour rester dans le flou, cela rend du coup ton texte inconsistant aux yeux du lecteur (imo).
J'aurai aimé avoir une piste ou deux supplémentaires pour clarifier la situation et pour mieux comprendre à qui (ou quoi) on à affaire.

TEXTE 3 : pour moi, ton texte est le plus propre et soigné des 4. Niveau narration, tu l'emportes haut la main !
Seulement je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire...
Aussi (même si c'est un élément mineur je l'avoue), avoir inclus la magie dans ton univers m'a déstabilisé. Je ne pense pas que ce détail était utile au récit ou alors, il était mal placé et aurait simplement du arriver plus tôt.
Bon l'histoire n'était pas déplaisante pour autant et le scénario était le plus recherché des 4 textes.
Si j'avais distribué des points, tu en aurais obtenu un peu plus que les 3 autres.

TEXTE 4 : alors là, c'est le gros point d'interrogation.
Je suis d'accord avec Lamantin quand il dit que ton texte n'est pas intéressant pour le lecteur...
Qu'il se cache une réelle idée ou pas derrière ton texte, au final, ça n'apporte rien. Ou alors, comme la plupart des membres, je suis passé à côté du truc.
J'attends donc tes explications avec impatience.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar omurah le Mer Août 23, 2017 3:50

En préambule je me permets de préciser qu'il n'y aura pas d'éliminations, les joueurs accumulent les points pour le classement final (comme dans les Battles Musique), donc ça ne fonctionne pas vraiment comme un tournoi à élimination directe pour l'instant ;)

Sur ce,


Résultats Poule 1 manche 1

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#1 ~ Texte 3 (Heika) : 2,5 + 4 + 2 + 3 + 5 + 1 + 3 + 2 = 22,5
#2 ~ Texte 1 (Bushido) : 3 + 1 + 4 + 1,75 + 2 + 3 + 2 + 2 = 18.75
#3 ~ Texte 2 (Goget) : 1,5 + 2 + 2 + 2,25 + 1 + 2 + 2 + 2 = 14.75
#4 ~ Texte 4 (Davebond 00S) : 1 + 0 + 1 + 0 + 1 + 1 + 2 = 6


---------------------------------------------------------------------------------------------------

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Pour cette seconde manche, première fantaisie dans les règles (il pourrait y en avoir d'autre avant la fin en fonction de l'ambiance :P) les participants d'une poule auront le choix entre quatre thèmes, ce qui permettra de libérer les énergies disons :mrgreen:
Une fois n'est pas coutume, on envoie d'un coup les thèmes de la poule 1 et de la poule 2, je me débrouillerai de mon côté pour ne pas tout poster en même temps, tout simplement ^^

Thèmes (au choix) Poule 1 manche 2

♦ Bonsoir, je ne fais que passer.
♠ Trop vieux pour ces conneries.
♥ 24 heures avant sa mort, il était encore en vie.
♣ Seul face au reste du monde.


Thèmes (au choix) Poule 2 manche 2

♦ Ombre et Lumière.
♠ Un handicap est un avantage.
♥ Une muse assassine.
♣ Commentaires depuis l'autre-monde.

(vous aurez éventuellement la priorité sur les thèmes la prochaine fois, poule 2 ;))


Tous les participants, que vous soyez de la poule 1 ou de la poule 2, vous avez donc jusqu'au lundi 4 septembre à 18 heures au plus tard pour lâcher un texte par MP ;)
Bonne chance !

Spoiler
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Mais non j'ai pas oublié :mrgreen: :mrgreen:

C'est parti pour la publication des textes de la poule 2 (manche 1) !
Les votes sont dès à présent ouverts et ce jusqu'au bout du mardi 29 août !
Vous disposez cette fois de 12 points chacun à distribuer ! (car plus de textes que la fois précédente)

~ Sans plus de cérémonie, bonne lecture ! ~



Texte du participant 1
Spoiler
« - On vient de m'informer que la petite K22AP n'était dans son local de formation, aujourd'hui.
- Ah ? Faut aller vérifier dans son dortoir. Elle est peut-être malade. »

Je ne suis pas malade. Je suis sous le plancher du bâtiment, dans un espèce de vide-ventilé. Je regrette soudainement qu'ils aillent voir dans mon lit, ils vont bientôt comprendre que j'ai disparu. C'est bête, j'aurais pu y penser avant de m'enfuir...

« - Elle n'est pas là. Ça commence à m'inquiéter, cette histoire ! Un kidnapping ?
- Du calme, avant de penser à une disparition, il faut être certain qu'elle ne s'est pas perdue quelque part dans le centre ou blessée dans son trajet. »

C'est drôle… Ils n'ont pas l'air d'envisager que ma disparition puisse être volontaire. Et ils s'inquiètent… Pour moi ?

« - Alors, elle était toujours dans son lit ? »

Oh, madame l'institutrice ! Elle, elle a vraiment l'air de s'inquiéter pour moi… Je devrais peut-être sortir pour la rassurer ?

« - Non, lit vide et refait, elle a donc dévié de sa chemin entre le réveil et la salle d'instruction, pour une raison encore inconnue...
- Je vous l'avais dit qu'elle était défaillante ! Mais non, vous m'avez toujours assuré que ses déviances ne poseraient pas problème ! Et voilà le résultat ! Elle a disparu ! »

… Mes déviances ? Elle a l'air de me faire des reproches.

« Une chose est sûre, aucun sujet n'a passé la porte principale du domaine. Aucune alerte ni aucun signe d'effraction. Elle est toujours dans le secteur du projet et il n'y a qu'une seule sortie possible. »

Une seule sortie ? Je m'attendais à ce que ça soit plus facile… Quoi que jusque là je ne m'étais pas encore posé réellement la question de la manière dont je pourrais sortir d'ici, de ce petit village que j'ai toujours connu. Je l'ai toujours connu mais je ne l'ai jamais vraiment exploré dans son ensemble. Je ne connais que le chemin de mon dortoir à la formation ainsi que les quelques autres trajets me menant à nos activités quotidiennes… Je ne sais même pas où se trouve cette fameuse porte ! Je me demande même où je suis exactement à vrai dire… Une fois que j'ai décidé de dévier de mon chemin, je me suis mis à courir le plus vite possible et quand j'ai eu l'impression d'être repérée j'ai foncé dans la première ouverture venue.

« - Il faut la retrouver ! Elle n'a jamais réagi exactement comme les autres ! Va savoir ce qu'elle va rapporter.
- ça ne veut pas dire qu'elle comprend mieux. Et je répète, il n'y a aucun moyen pour elle de quitter cet endroit.
- Réfléchissons à où elle pourrait être allée ! Il est prévu que les sujets n'aient jamais l'idée de dévier de leur trajectoire !

Pourquoi personne ne doit changer de trajet ni sortir ? Je ne sais pas exactement ce qui m'a pris mais le fait est que, plus j'entends des choses depuis ma cachette moins je regrette mon « coup de folie ». J'ai pourtant tout ce qu'il me faut pour être satisfaite … Enfin, je crois, c'est tout ce qu'on me répète depuis toujours, que tout va bien. Pourtant j'ai changé de cap, juste pour voir. Une intuition. Celle qu'il faut partir, que ce qui se passe ici n'est pas… Bien.

« - Si elle arrive à sortir, ça peut être grave ! Elle va rencontrer des gens et parler. Personne ne doit savoir ce qui se passe ici !
- ça n'arrivera pas. Nous allons la retrouver… Et nous en débarrasser.
- N'y aurait-il aucun moyen de la reconditionner ?
- Trop de risques. Si elle a déjà dévié, elle déviera encore. »

Mon corps se paralyse en entendant ces paroles. J'ai sans doute peur. Alors il faut absolument que je trouve une sortie pour ne pas mourir. Agir, rapidement. Que faire ? Attendre qu'ils sortent tous du bâtiment ? Et après ?

« - Il faut la retrouver avant qu'elle ne parle à d'autres sujets.
- C'est peut-être déjà fait ?
- Alors il n'y a pas le choix : dorénavant dés qu'un élément aura un comportement suspect, on devra l'éliminer. »

C'était peut-être ça la solution : sortir et hurler pour avertir les autres. Mais les avertir de quoi ? Me croiraient-ils seulement ? Comprendraient-ils qu'il se passe des choses étranges ? J'entends des pas. Une personne entre d'un pas décidé dans la pièce au-dessus de moi.

« - Sa puce GPS la détecte ici. J'ai envoyé quelqu'un la chercher.
- Ici ? Dans le bâtiment principal ?
- Finalement, c'est logique… Ils sont programmés pour ne pas s'éloigner de notre base.
- Tout n'est donc pas détraqué chez ce sujet.

Je sursaute lorsque la grille par laquelle je me suis faufilée s'écarte et qu'une main m'attrape la cheville. Je me sens incapable de faire quoi que ce soit, je suis prise au piège, aucun moyen de m'échapper. C'est la fin, je vais être punie. Je n'aurais pas du sortir du rang.


Texte du participant 2
Spoiler
Basile, Lavender et Bergamo, trois frères loups, étaient réputés les meilleurs chasseurs de la région. Ils étaient forts, puissants et vicieux. Ils partageaient une tanière de laquelle personne n'osait s'approcher.
Chaque jour, deux d'entre eux partaient à la chasse et le troisième veillait sur leur garde-manger au fond de la tanière, tache somme toute assez vaine quand même Sire Lion n'aurait posé une griffe dans l'antre du dangereux trio. Mais pour un loup, on n'est jamais assez prudent avec les victuailles.

Ce jour-là, c'était Bergamo qui gardait la tanière. Bergamo était le plus fort de la fratrie. Des muscles saillants jouaient à chaque mouvement sous son pelage noir brillant. Les poils de son menton formaient un bouc à l'aspect ma foi fort maléfique. Il avait même une tête de mort tatoué sur l'épaule, cependant indécelable sous son pelage.
Il pianotait des griffes sur la table de la cuisine, s'essayait parfois à prendre des expressions menaçantes pour admirer sa propre prestance. Le temps paraissait souvent long pour le malchanceux chargé de veiller sur les réserves.

Soudain, Bergamo cru entendre un petit bruit sec venant du garde-manger.
-« Qu'est-ce cela ?! » s'écria-t-il.
-« Certainement mon imagination. Ou un os a moitié rongé qui est tombé par terre. Cela arrive. »
Mais il avait beau se creuser la tête, cela n'arrivait pas, les loups veillaient à ce que rien ne tombe par terre.
-« Personne n'oserait venir dans notre tanière ! » pensa-t-il très fort.
Pas assez fort cependant pour ne pas entendre que le bruit se répétait régulièrement.

-« Fou qui ose pénétrer ici, décline ton identité !!! » s'exclama-t-il en se redressant avec fracas, renversant sa chaise (et bombant le torse).
*toc... toc... toc...*
Toujours le même bruit. Aucune réaction.
-« Le dernier à avoir tenté de pénétrer dans notre tanière, Ours Vaillant, il y a dix ans, est reparti en se gagnant un nouveau surnom : "Ours Claudiquant". Qui pourrait... ? »
*toc... toc... toc...*
-« Seul quelqu'un de très grand et très fort oserait tenter sa chance ici... Mais je l'aurais vu traverser la pièce... »
*toc... toc... toc...*
-« Un petit animal pourrait passer sans que je ne le vois, mais quel nabot suicidaire se permettrait d'aller piller notre garde-manger... ? »
*toc... toc... toc...*
-« Je dois en avoir le cœur net ! »
Et Bergamo se dirigea à pas lourd vers le garde-manger, laissant sortir de sa gorge un grondement de bon aloi qui se répercutait en écho sur les parois de la tanière (des heures d'exercice pour réussir un tel effet à la perfection).
Arrivé au garde-manger, Bergamo ne put tout de suite discerner l'intrus dans la pièce peu éclairée. Mais une petite voix chevrotante lui parvint.
-« C'est mon tour ? »
Au milieu de la pièce, une petite poule toute voûtée et toute fripée observait le loup avec un vague air incertain.
Il fallut à Bergamo quelques secondes pour analyser la situation.
-« Une poule ?! Ici de son propre chef ?! Mais pourquoi ?! »

Il sortit les crocs, les griffes, songea brièvement combien il serait terrifiant s'il pouvait sortir des cornes, et rugit à l'adresse de la poule.
-« Que viens-tu faire là, misérable ! »
La poule rougit légèrement.
-« D'autres se vexeraient d'être appelé "vénérable", mais j'ai bien conscience de mon grand âge, alors s'il vous plaît de m'appeler ainsi, j'en serais honorée. »
Bergamo ne comprit pas la réponse de la poule.
-« Je m'appelle Codette, je suis la doyenne des poules, j'ai cent ans tout rond, et cela depuis maintenant six ans. Ne vous moquez pas de ma coquetterie, quand vous aurez mon âge, vous comprendrez que toute astuce est bonne pour se rajeunir, hi, hi, hi, hi. »
Bergamo traduisit le discours de Codette comme suit : "Je m'appelle Codette, je suis une poule vieille, bavarde, et probablement stupide."
-« Au risque de me répéter... QU'EST-CE QUE TU FAIS CHEZ MOI ?! »
-« Je viens me faire un soin de la peau, pardi. Est-ce mon tour ? Je ne vois plus très bien, mais il me semble que d'autre clients sont là depuis plus longtemps que moi. »
D'un vague mouvement de l'aile, Codette indiqua l'étagère des restes de volaille.
-« N'étant pas très patiente de nature, j'ai commencé à becqueter un ver qui passait par là, mais je ne vise plus aussi bien que dans ma jeunesse et il ne cesse de m'échapper. »
Bergamo ne savait pas par où commencer. Dans ce genre de cas, il arrive souvent que l'on s'attache curieusement à un détail.
-« Il n'y a pas de ver ici ! Il n'y a rien, ici, à part moi ! La biosphère toute entière fuit ces lieux comme l'antre de l'enfer ! »
-« Oh, loin de moi l'envie de manquer de respect à votre établissement, mais il y a un ver. Juste là. »
Codette montra de l'aile un des poils jaunes de Lavender gisant au sol.
Bergamo eut à peine le temps d'hausser un sourcil dubitatif qu'une petite voix cria : « Comme si j'ressemblais à un poil de loup !!! Je suis de l'autre côté !!! »
Avant que qui que ce soit n'eut le temps de dire ouf, Ver le ver se trouvait entre deux griffes de Bergamo.
-« Qu'es-ce que TOI tu fais là ? Tu comptes jouer la carte de la sénilité, comme la vieille ? »
-« Aha... Ahaha... Si... Si c'était le cas... je survivrais... ? »
-« Si tu es capable de survivre dans le gosier d'une poule centenaire... »
-« Atatatatattends !!! Écoute, entre toi et moi, on sait bien que tu vas la bouffer, la poulette. Alors si elle me bouffe avant, techniquement, tu me bouffes. Ça te tente ? »
Ver fit sa plus belle grimace baveuse.
-« … Ouais, okay, je te laisse partir, mais si toi ou l'un des tiens revient, mes frère et moi nous assurerons d'exterminer votre espèce. Compris ? »
« Oh ouais. Oh ouais ouais ouais. Je vais m'assurer de passer le message à mes milliards de cousins ! »
-« Hm. » fit Bergamo avant de relâcher le ver qui partit sous terre sans demander son reste.
Il se tourna ensuite vers Codette, son ombre menaçante la surplombant.

-« Manifestement, tu t'es trompée d'adresse. Tu te promènes souvent toute seule au hasard ? »
-« À chaque fois que ma petite-fille s'en va flirter avec les coqs, me laissant seule au poulailler. Comme les poussins n'arrêtent pas de me chamailler parce que je suis sourde et malvoyante, je préfère me promener »
Une petite larme perla à la paupière tombante de Codette.
Sur le visage de Bergamo, on pouvait lire toute l'empathie d'un morceau de parpaing.
Le loup se racla la gorge.
-« HÉ, LA VIOQUE !!! JE SUIS UN LOUP !!! » tempêta-t-il à bout portant avec force postillons.
-« Moche comme un poux ? Oh, je suis persuadée que vous êtes charmant. Et de toute façon, la beauté est dans le cœur. » finit-elle en posant sa tête contre le torse de Bergamo.
-« Quelle douceur, vous devez souvent faire des soins du plumage ! » ajouta-t-elle.

Bergamo observa attentivement Codette. Toute sèche, elle ne faisait pas vraiment envie. Un sourire perfide apparut alors sur le visage de Bergamo.
-« Un bol de bouillon de viande pour hydrater et un massage à la graisse pour attendrir, voilà le programme beauté d'aujourd'hui ! »
-« Vous faites aussi restaurant et massage ? » s'étonna Codette.
Bergamo dut aider Codette à boire en inclinant précautionneusement du bout de son museau le bol. Il dut essuyer la soupe qui avait couler sur son plumage tremblotant. Le massage qu'il prodigua dû être fait avec toute la délicatesse du monde pour ne pas réveiller ses rhumatismes. Bergamo, contraint à milles prévenances, ne cessait de s'étonner qu'une créature aussi fragile ait pu survivre jusque-là. Quand enfin elle fut prête pour la cuisson, Lavender et Basile revinrent au foyer.

-« Eh ben, frérot, tu n'as pas perdu ton temps ! Ou as-tu dégoté cette succulente poulette à la peau luisante ? »
Les deux frangins se mirent à tourner Codette sous toutes les coutures, la bave aux lèvres. Bergamo resta statique quelques minutes tandis que Codette gémissait des indélicatesses des deux frères.
-« OKAY, LE PROCHAIN QUI FAIT DU MAL À MAMIE CODETTE, JE LUI TAILLE LE MUSEAU EN FORME DE BEC ET IL SE DÉMERDERA POUR MANGER SA PITANCE EN BOUILLON POUR LE RESTANT DE SES JOURS !!! »
Sous le regard médusé de ses deux frères, Bergamo mit une main sur le dos de Codette pour la guider.
-« Aller, je te ramène chez toi, mamie. Reviens quand tu veux. Et si les poussins continuent à t'embêter, dis-le moi, je leur apprendrai à respecter leurs aînés... avec mes griffes ! »
-« En hiéroglyphes ? Je doute qu'ils comprennent... »
-« Avec moi, ils comprendront. Tout le monde me comprend vite. »


Texte du participant 3
Spoiler
Il était une fois une Petite Poule de village, la plus atypique d'entre toutes ; les loups en étaient fous. Son plumage rose rappelait les fleurs d’antan, celles dont le parfum vous chatouillait le bec entre deux gloussements, un peu avant la ponte.
Un jour sa maman, inquiète de voir sa Petite Poule roder devant la tanière des loups, lui tendit un gros blouson :

« Si un jour tu te retrouves à entrer dans la tanière des loups, n'oublie pas d'enfiler ce gros manteau. Comme cela, même s'ils te mordent, l'épaisseur saura arrêter les crocs. »

La petite poule, néanmoins étonnée par cette méfiance, enfila le blouson et partit se promener à la sortie du village où elle y rencontra Garou le loup, qui lui dit :

« Dans la tanière, il y a beaucoup de fleurs à cueillir, oui oui, beaucoup de fleurs au doux parfum. Des fleurs aussi belles que ton magnifique plumage. Si seulement tu pouvais passer ce soir avant-minuit... Tu pourrais sentir ma préférée... »

Sans donner de réponse, la poule reprit son chemin.

« Mince alors, pourquoi maman dit toujours que les loups sont tous pareils ? Ils ne m'ont pas l'air si méchants que ça. »

Intriguée, la Poule attendit 23h30 dans le poulailler, sa maman s'était enfin endormie. Elle hésita quelques instants mais la tentation d'en savoir plus la titillait au plus haut point, et ce qui devait arriver arriva.

Petite Poule rentra le lendemain à l'aube avant le réveil de sa maman, et s'installa dans un coin du poulailler.

Lorsque sa maman se réveilla, elle vit avec horreur que le si magnifique plumage rose de sa fille, était désormais devenu entièrement rouge.

« Je l'avais prévenue... »


:!:


Il était deux fois un Loup appelé Garou, pas vraiment atypique aux premiers abords ; les Loups le rendaient fou. Il vivait dans une tanière à la sortie de la ville avec sa meute et chaque jour, il avait le droit à son lot de railleries, lui, le 'Loup Pacifiste' incapable de chasser une poule ou même d'en attirer dans la tanière.

Contrairement aux autres, sa passion ne se résumait pas qu'au sang, lui, jardiner lui convenait mieux.

Fatigué par les moqueries, il sortit se promener dans le coin à la sortie de la ville où il y rencontra Petite Poule, celle que tous les loups convoitaient depuis des années. Pour lui, l'occasion était parfaite, il invita Petite Poule à passer ce soir à la tanière. Elle répondit :

« Je ne sais pas trop... Mais j'ai envie de sentir le parfum des fleurs. »

Le soir même, impatient de voir arriver Petite Poule, Garou resta assis jusqu'à la voir se dandiner dans son gros blouson. Ils entrèrent tous les deux dans la tanière.

Au petit matin, Petite Poule n'était plus là et Garou resta couché pendant des jours avec ses deux pattes sur la tête. Lorsque ses compagnons lui demandèrent ce qu'il avait, il répondit :

« Elle me manque... »


Texte du participant 4
Spoiler
Enfin, il rentrait chez lui. Combien de temps cela faisait qu’il n’était pas venu ? Il ne le savait probablement pas réellement lui-même. Un jour. Une semaine. Un mois. Non, trois semaines. Oui, c’était bien ça.
Il était parti un jeudi, prétextant partir chercher de la nourriture en plus. Les personnes se trouvant à l’intérieur de son habitation étaient sans doute parties. Il l’espérait, en tout cas. Si seulement ça pouvait être vrai. Si seulement elles avaient pu retourner chez elles.

Enfin, il n’avait pas réellement le droit de se plaindre. Après tout, c’était de sa faute si elles étaient toutes devenues comme ça.
À la base, elles n’étaient que de simples jeunes filles timides et tristes d’avoir été enlevées. Mais, par la suite, elles s’étaient montrées bien plus arrogantes, autoritaires et extraverties. Il en avait fait de véritables jeunes femmes pourries gâtées. Lui qui ne rêvait que de trouver l’amour, mener une vie simple, et mourir en la compagnie de la femme qu’il aime.

Mais désormais il était face à la porte d’entrée, hésitant. D’un coup, il se motiva de nouveau.

« Allez, mon cochon ! Elles ne peuvent pas être restées ! » dit-il à voix haute, pour se rassurer, avant de lentement tourner la poignée, faisant bien attention à ne pas faire le moindre bruit.

Malgré toutes ses précautions, une fois que la lumière pénétra à l’intérieur de l’entrée de la bâtisse, une demi-dizaine de jeunes filles lui sautèrent dessus en même temps, synchronisées. Comme si elles s’y étaient entraîné durant ces trois semaines.
Rapidement, beaucoup plus vite qu’il n’avait jamais fait, il trouva une ouverture et s’y engouffra, parvenant à entrer dans sa maison. Sans perdre plus de temps, il referma l’accès à clef. Il était désormais seul à l’intérieur, et pouvait enfin se relaxer sans une de ces sept filles collées à lui.

Hein ? Sept ? Mais.. mais.. le bellâtre prit alors le temps de regarder par la fenêtre. Seul cinq d’entre elles se trouvaient collées à la porte, frappant comme si c’était leur seul moyen de fuir un démon.
Il lui restait deux possibilités. Soit elles étaient encore à l’intérieur, l’attendant cachées dans un coin de la maison, soit elles étaient rentrées chez elles.

Alors, l’homme-porc se décida. Armé d’un chandelier allumé, il se mit à fouiller chaque pièce précautionneusement. Même si ses jambes pouvaient à tout moment le lâcher, tant elles tremblaient, il pénétra dans la première pièce sur son chemin. Le salon. Enfin le premier. Il y en avait trois, au total. Ben quoi ? Il lui fallait bien de la place, pour accueillir ses ‘‘conquêtes’’ et puis, il avait l’argent pour le faire, de toute façon. C’était de l’argent tout à fait légal, et propre. Il n’était tombé qu’une seule fois du camion. Enfin, il avait sauté dans un sac placé par le transformiste, voila tout. Rien de plus normal.

Le premier salon n’avait rien à signaler. Tout était à sa place, et personne ne s’y cachait. À moins de réussir à se cacher dans l’écran plat, ou la table en cristal, du moins. Quelque chose d’impossible, en soit. Après un rapide soupir de soulagement, le cochon retourna dans le long couloirs, et ouvrit la porte de la pièce opposée au premier salon.
C’était des toilettes. Sans chercher à l’intérieur, il referma la porte, de plus en plus soulagé. Plus qu’une vingtaine de pièces et il pourrait enfin rallumer la lumière, et profiter de son immense séjour.


Enfin, il devait s’avouer qu’il n’avait pas vraiment l’envie de fouiller partout, à la recherche de personnes nuisibles. Oui, il allait s’installer dans son salon, devant la télé, et, pourquoi pas, un peu de nourriture, et passerait toute son après-midi comme ça. Et, au pire, si quelqu’un venait lui causer des soucis, il se transformerait en un petit animal, comme un cafard, une araignée, ou bien même une souris, et prendrait la fuite. Comme il l’avait toujours fait, d’ailleurs.

Mais c’est au moment où il alluma la télévision qu’un bruit retentit. Il venait de la porte. C’étaient sans doute les filles, qui tentaient de la défoncer. Manque de chance, elle était faite en un bois si résistant que même lui, qui avait eu des cours d’arts martiaux à l’école ne pouvait la briser.
Pourtant, il ne leur fallut que quelques coups de la même force pour parvenir à leur but. Elles pouvaient désormais entrer, et agripper à l’homme qu’elles aimaient. Lui faire des câlins, et, surtout, ne plus jamais le laisser les quitter. Pas même pour aller aux toilettes.

Oui, elles étaient clairement flippantes. Au moment où elles entrèrent dans le salon, elle virent la télé allumée, mais aucune trace du propriétaire des lieux, et de leur cœur.
Effectivement, il s’était transformé, comme prévu, en araignée, et se trouvait suspendu au plafond, chronométrant au millième près le temps qu’il lui restait avant de reprendre sa forme originelle.

Heureusement pour lui, elles partirent à sa recherche bien rapidement. Le seul inconvénient, c’est que deux d’entre elles étaient restées devant l’entrée, lui bloquant toute chance de fuite par ici. Il allait devoir se cacher dans la maison, en attendant les secours ? Des secours ? Pour lui ? Pff, personne ne le connaissait, à part ces jeunes filles pleines de rage. Bien entendu, il y avait sans doute leur familles, mais le cochon se doutait bien que vu l’intensité de la peur qu’ils éprouvaient à chacune de ses apparitions, ils ne pouvaient venir chercher leur filles. Peut-être qu’avec un miracle, ils le feraient. Mais il fallait se montrer réaliste. Un miracle est appelé comme ça parce que ça n’arrive tout bonnement jamais.

C’est bon, il était bien caché. Jamais personne n’imaginerait qu’il se trouvait au grenier. Et même si elles arrivaient, par n’importe quel moyen, à le découvrir, il pourrait toujours se changer en mouche, et fuir de nouveau. Mais était-ce vraiment possible, avec elles ? Elles n’étaient rien d’autre que des loups, qui pourchassaient leur proie dans une tanière.

« Oolon, montre-toi. Allez, mon amour, je ne te veux que du bien ! » commença une voix féminine qui paraissait sincère.

Pourtant, moins d’une dizaine de secondes plus tard, son ton de voix changea, de même que son expression faciale. On aurait dit un véritable démon.

« BON, J’EN AI MARRE DE JOUER AVEC TOI ! TU VAS TE MONTRER?! » hurla-t-elle presque, révélant ses réelles intentions.

Cela fit sursauter l’interpellé de peur, mais il ne se montra néanmoins pas. Il savait qu’en restant caché encore quelques secondes, il pourrait rester caché jusque tard dans la nuit, au moment où elles dormiraient. Ce plan aurait sans doute marché, oui. Mais il fut annulé par un petit imprévu. Oolon, en voulant se gratter le ventre, fit tomber un objet – il n’eut pas vraiment le temps de s’y intéresser sur le coup – et, avec une rapidité dépassant la vitesse de n’importe quel coureur, la jeune fille se trouvait déjà sur lui. Il était coincé. À moins que…

Sans prendre le temps d’hésiter, il se transforma en haut-parleur, et, avec la plus merveilleuse de ses intonations, il se mit à parler.

« Venez, je suis dans le grenier, j’en ai marre de jouer à cache-cache ! » déclara-t-il, certain qu’elles seraient appâtés. Ça ne rata pas, puisqu’elles débarquèrent en moins de trois secondes. Désormais, elles encerclaient l’objet de leurs désirs.

Au moment où elles s’accordèrent pour lui sauter dessus, le petit cochon de lait se transforma de nouveau, cette fois-ci en une mouche. D’un battement d’ailes, il se trouvait dans l’escalier. D’un autre, il était descendu. Encore quelques uns et il était désormais devant la porte d’entrée. C’est à ce moment qu’il retrouva son apparence normale. Mais ça ne l’empêcha pas de continuer sa fuite. Il couru très vite, même lorsque ses petits poumons n’en pouvaient plus. Finalement, il arriva face à une étendue d’eau, devant laquelle se tenaient deux personnes, un petit garçon, et une jeune fille de seize ans.

« Tout compte fait, je vais venir avec vous. Ces ‘‘dragon ball’’ m’intéressent. »


Texte du participant 5

Spoiler
Les enfers sont exactement comme l’on pense qu’ils sont. Personne de censé ne s’y aventurerait, et les fous ne les atteignent même pas. Non, au risque de paraître idiot, seuls les démons, succubes et autres créatures diaboliques s’y rendent. On ne compte pas non plus la proportion abominable de cadavres vivants, d’âmes tourmentées et d’agglomérations suintantes des malheureux s’y étant retrouvés. Les geysers de flammes qui teintent les cieux aux nuages de sang retombent sur les plaines brûlantes, avec de la chance pas sur vous. Les colonnes de cendres surgissent des abîmes du sol et emportent les moins réactifs. Le démon lambda aussi survit. Tout y est horrible, incandescent et imprévisible.

Et l’on y vit bien.

Le seigneur des enfers se heurte au problème de l’ennui. Il cherche un moyen de divertir sa carcasse millénaire, à palier ce manque d’action par le meurtre, la torture, tout ça tout ça. Parfois, il semble la pire entité de la création, et l’est, en s’adonnant à mille-et-une expérience sur qui s’approche trop près de son trône. A d’autres moments, il demeure un peu plus gai, et joue avec les entrailles de chiens gangrenés pour savoir s’il peut les faire tourner plus d’une minute sur ses cornes. Un jour, une nuit, à un moment, le seigneur des enfers se bat contre les monstres embrasés qui peuplent son domaine infâme. Il remplit le vide devant son siège des monstres qu’il pétrifie d’un souffle puis attend pour savoir si les vents ardents mettront plus de temps que la dernière fois à tout nettoyer.

En fait, il n’est pas seul dans cette situation.

D’autres engeances s’accaparent des terrains des enfers. Il semble que l’un monte une armée d’esclaves infernaux, lesquels sont capables de déferler sur les landes rouges et d’y anéantir toute trace de matière, et qu’un autre y va de même mais seul : il avale les démons et vole leur essence corrompue pour devenir plus puissant. La rumeur chuchote parfois que le pandémonium va être renversé par les armées du Paradis. Le seigneur des enfers sait que c’est faux, l’équilibre ne peut-être rompu si facilement. Il tue ceux qui y croient. Les imbéciles sont les plus délicieux à cuisiner. Les limbes proches murmurent, et parfois le seigneur s’y attarde. Il voit les damnés, rigole un bon coup et retourne s’asseoir en se disant qu’il a de la chance d’être si beau et si parfait.

La conversation est délicieuse.

Il est la plus précieuse des compagnies que la parole. Le seigneur des enfers n’annihile pas tout de suite les diablotins et les choses qui semblent humanoïdes capables de parler. Il les mets dans une cage, et se moque de leurs réponses. Il viole l’innocence enfouie de ses invités et fais pareil avec leur âme. Puis, il la boit. Sans sucre. Quel amusement ! Le tonnerre aussi discute, celui qui grille les tympans des monstres proches, puis ces derniers. Le maître, lui, s’en sert de liane pour se balader dans son presque infini monde. Plusieurs fois, en marchant, il découvre de jolis endroits. Il déplace souvent son trône pour qu’il patauge dans de beaux marécages de tripes, qu’il flirte avec les montagnes d’os, qu’il barbote dans des mares volcaniques. C’est tout un entretien ces bêtes là.

Et en parlant de bête…

Le soleil fuse dans les ombres au dessus de la tête du seigneur des enfers à une vitesse impressionnante. C’était en vérité une boule de feu de taille exponentielle qui cherche le lieu propice où atterrir dans la joie. Le trône est juché sur le cadavre fumant d’un balrog abattu d’un coup de poing, et le seigneur des enfers n’en croit pas ses yeux jaunâtres quand il décèle – dans la fumée de poix s’étendant sur des kilomètres devant lui - plusieurs formes bien distincts. De l’araignée-humaine à la taille d’un immeuble et aux crocs ardents, du diable dans sa forme la plus primitive, de l’insecte horrible aux bras comptant plus de crochets que toutes formes de vie dans le monde de ceux qui vivent encore jusqu’au lion de braise au regard de rubis magmatique, tout le gratin de l’après-mort – coté mal – vient prêter allégeance à l’unique souverain des terres de feu.

Ou alors, viennent-ils pour en finir ?

Le seigneur des enfers baille. Ce serait gâcher le potentiel d’amusement que le temps laisse, à chercher du bonheur macabre dans chacun des démons, pour tous les capturer, puis tous les torturer. Sa première option est de prendre son siège, partir nonchalamment et les semer, gardant les jolis cadeaux pour plus tard. Il n’avait jamais joué au chat et à la souris, tiens. Sa seconde est de tous les détruire dans l’apogée du fun inter-plan dimensionnel. Après tout, il ne faudrait qu’attendre quelques siècles pour que d’autres démons resurgissent, non ?

En guise de réponse, une grenouille.

Le batracien est vêtu d’habits rapiécés mais pourtant de couleurs rares aux enfers. Seul le seigneur se targue de s’habiller avec de chatoyantes teintes. Il n’en restera qu’un. Par flemme, le seigneur se dit qu’il n’allait pas laisser cette miette s’approcher plus de lui – parce qu’elle s’approche – et la dévorer. Toute crue. Mais, soudainement, elle parle, comme la plus misérable des créatures. Elle gagne un peu de temps :

-Seigneur des enfers, tu es l’incarnation de la puissance en ces lieux.

-Et toi, l’exact opposé. Que me veux-tu ? Je veux bien t’accorder peu de souffrances.

-Je vous veux...vous.

Le cri strident de la petite ignominie lève ses bras et hurle une formule que personne ne comprends. Le seigneur des enfers lève un sourcil. Puis les deux. Et ses lèvres forment un rictus. Il cherche à éviter de pouffer de rire. Mais il ne comprends pas, et ça l’ennuie. Il fixe les petits yeux malicieux de son invité et prévois de les foudroyer. Il hésite même à se lever pour le faire. Pour se donner plus de prestance devant cette assemblée d’immondes.

Finalement, il se mets à réfléchir.

Sa vie de roi est un ennui. Il tourne en rond, il use déjà jusqu’à la corde toutes les possibilités d’amusement. Rien n’est nouveau, rien ne peut plus l’être. Rien n’est capable de le divertir plus ici. Les enfers sont devenus sa routine, son domaine qu’il a déjà visité de fond en comble, jusqu’à la dernière goutte de lave, jusqu’au dernier morceau isolé de démon, jusqu’à l’atome le plus dispersé. Il ne peut continuer comme ça. Il a le devoir pour lui-même de changer. Des milliards d’êtres vivent. Lui doit jouer avec eux. Lui doit les tuer. L’amusement se trouve autre part.

Le bonheur existe en dehors des enfers.

Le seigneur se mets finalement debout et s’approche de la grenouille. Il ne fait pas attention à la marque sur son propre front. Il ignore la présence de la ridicule créature qui lui parlait et sort du néant une lame de belle facture, tenue sur une garde d’or :

-Il n’en restera que des miettes, maître, si je me retiens.

-Montre moi ton maximum.

-Très bien.

Les démons sont alors tous déchiquetés. Certains sont proprement découpés, par chance. La corne de l’un va rejoindre le cuissot de l’autre, la queue du premier l’œil du pénultième sur la route du seigneur des enfers. Tous en morceaux, le démon primordial les rase tous d’une épaisse salve de feu qu’il crache de sa gorge incandescente.

Même les vents des enfers ne passeront plus ici, tant la puissance a été phénoménale.

La petite grenouille ricane. La totalité du monde corrompu était sous ses ordres, et maintenant, celui qui les gouvernait tous l’est aussi. L’antre du vice est de nature la plus simple à corrompre et manipuler. Pour asseoir sa suprématie, le sorcier pose ses fesses sur le trône mythique du seigneur des enfers. Maintenant, c’est lui le dieu de cet endroit maudit. Il a tant travaillé pour survivre et gagner en pouvoir que le sentiment d’accomplissement actuel est une récompense qu’il chérit bien plus que sa propre vie. Tant de siècles entre les mondes pour finalement parvenir à se procurer le maître de tout pouvoir. Bientôt, LE réveiller ne sera plus un problème.

Lui, le maître du mal. Lui, le double de la plus grande entité magique de l’univers. Lui, le gringalet qui fraie sont chemin dans les corps des plus arrogants. Lui, la petite poule qui conquiert la tanière des plus horribles loups…

...il a déjà gagné.


Texte du participant 6
Spoiler
OST

La poussière levée à l’aube était depuis longtemps retombée sur le palais d’or, qui luisait à présent des feux du crépuscule.

Autour des tours étincelantes, gisaient à même le sol, les cadavres, qui, formants une rivière de sang, réfractaient les rayons eux aussi écarlates de l’astre solaire, alors que les vapeurs qui se dégageaient des corps encore bouillants rendaient la scène d’autant plus surréaliste.

Et après des semaines de luttes, les forces de Chilled, menées par le seigneur glacé lui même, ne tarderaient plus à franchir les gigantesques portails rayonnants, grands ouverts, mais pour de bon cette fois.

La trainée de cadavre, ne s’arrêtant pas à l’extérieur des murs, continuait sa route jusqu’au coeur de la demeure de l’empereur — et Dieu — de la Terre, Gilgamesh, vainqueur des invaincus, tueur des immortels, réputé pour surpasser l’inégalable, briser les limites et anéantir même les plus invincibles.

Pendant des siècles, sa puissance avait porté à son paroxysme sa propre légende, devenue ensuite euphémisme, faisant figure de chanson paillarde à coté de l’exploit accompli durant ces dernières semaines.

Néanmoins, repousser l’empire du froid avait un prix, et le fleuve carmin qui s’écoulait de la salle du trône du Roi des Héros en était la preuve.

Les déchets puants qui obstruaient la vue du grand roi n’étaient toutefois pas ceux de son peuple, ni de son armée. Non, ceux là avaient connus depuis bien longtemps un sort bien pire que la mort.

L’absorption d’âmes était un rituel bien particulier, propre à un trésor unique, amassé au cours de son long règne. Et si ses chevaliers avaient consentis à l’opération, rendant l’assimilation totale, ce n’était pas le cas du bas peuple, ni du reste de la planète. Nombre d’humains ayant survécus allaient devoir remplir leur partielle absence d’âme, et le processus ne serait pas beau à voir. Cela donnerait même probablement des échanges symbiotiques d’énergie vitale entre humains et animaux, causant des cas d’anthropomorphisme, ou comme certain l’appelaient affectueusement, « furry ».

Mais Gilgamesh s’en moquait.

Dans son armure d’or, assis sur le trône de marbre, il n’attendait qu’une seule chose, l’arrivée imminente de Chilled et de ses troupes d’élites.

L’orbe fumant, resté viscéralement fusionné à sa main gauche depuis qu’il l’avait utilisé pour le transfert, venait de tomber sur le sol dans un bruit grotesque, alors qu’il avait heurté un alien à l’anatomie improbable.

C’était l’heure.

Le demi-dieu se leva, projetant sur la pièce intacte — si ce n’était pour les immondes résidus pourrissants — son regard rouge rubis, admirant avec flegme sans doute pour la dernière fois les colonnes gravées qui avaient fait sa fierté.

Tout cela lui appartenait. Il était né moins que rien, et avait tout arraché à l’existence. Son palais, son royaume, son titre. Il avait même vaincu Dieu en personne ! C’était sa planète, son trône, et ses sujets.

Chilled pensait pouvoir les lui prendre, et bien il se mettait la queue dans l’oeil jusqu’au coude.

« Démon du froid » ?

Il avait vaincu, humilié, emprisonné, tué, torturé, détruit nombre de démons. Et pourtant…

Il se sentait comme une poule dans la tanière des loups. La tanière étant son propre palace, autrefois vierge de toute intrusion non autorisée par son maître.

Il ébouriffa ses cheveux de sa main gantée, couleur or eux aussi, dressés sur sa tête comme dans une sarcastique tentative d’imiter la némésis de la race de son envahisseur.

Les âmes se fadaient en lui, et n’allaient pas tarder à totalement disparaitre, le laissant aussi désarmé que lors de la première attaque de l’empire spatial. Il n’était plus qu’a un dixième, peut-être à un douzième du niveau de puissance vitale qu’il avait déployé quand il avait contre attaqué, fort de l’énergie de ses semblables.

Impossible d’invoquer à nouveau l’épée de rupture, qui avait blessé le terrible démon, la semaine dernière. Impossible de provoquer une tempête d’acier comme celle de ce matin, qui avait réduit le gros des envahisseurs à l’état de fromage râpé, maculant ses terres d’un sang impur dont il se serait bien passé.

Gilgamesh avança d’un pas.

Il pouvait sentir leurs abominables présences, souillants les murs de sa propriété de leurs existences, la plus infâme étant sans doute celle du petit démon cornu.

Ce jeu du loup n’en était pas vraiment un. Ils pensaient avoir gagnés, et savaient où le trouver.

Non, ce que voulait Chilled, c’était le sport.
L’excitation de la chasse, de la proie qui fuie.
Le frisson de savoir que malgré tout ses efforts, la proie ne peut pas gagner.
La jouissance dans la contemplation du désespoir croissant chez la proie.

Il avait été humilié. Il avait été blessé. Il avait passé des semaines à tenter de conquérir ce qui était à ses yeux une misérable boule de boue, mais qui appartenait en réalité au Roi des Héros.

Roi des Héros qui n’aimait pas que l’on le prive de ses possessions.

Oui, il ne pouvait pas gagner. C’était gravé dans la roche. Et clair comme l’eau qui s’écoulait de cette dernière.

Il pouvait faire mieux.

Il avança d’un pas.

Et d’un autre.

Et d’un autre.

Malgré les répugnantes vapeurs sanguines qui imbibent les différentes salles du palais, son armure ne tâcherai pas, comme si l’immondice grouillante se heurtait à un mur incorruptible.

Pouvait-il battre Chilled ?

Une poule pouvait-elle battre, non pas un simple loup, mais l’immense Fenrir, dont il avait d’ailleurs accroché la tête au plafond d’une de ses chambres ?

Quand la poules aura des dents.

—Oh oh oh… Tu as donc décidé de sortir de ton trou à rat ? Comme c’est intéressant…

Un frisson de dégout envahit Gilgamesh.

Au milieu de la salle des banquets, accompagné de deux gardes, deux limaces bleuâtres, se tenait cet espèce de nain cornu qui se targuait de le priver de ses possessions.

Il ne répondit pas pendant quelques secondes, laissant sur son visage la moue méprisante qui l’avait investie alors qu’il entendait la voie nasillarde du démon.

—Je voulais être certain que tu sois entièrement rétabli avant de t’écraser à nouveau comme le vers que tu es. D’ailleurs, comment va cet ongle cassé ?

Il faisait bien entendu référence au bras qu’il avait réduit en compote il y a quelque jour grâce à cette fameuse épée de rupture, faisant fuir son adversaire et mettant en déroute son offensive par la même occasion.
Malheureusement pour lui, ladite épée n’était plus disponible à l’invocation, et puisque sa puissance dépendait de celle de son porteur, il n’était pas certain qu’elle fasse de toute façon l’affaire alors que ses forces déclinaient bien trop rapidement à son gout.

—Sale…. Ne me regarde pas de haut ! éructa Chilled, vert de rage. Ton pouvoir a énormément diminué ! Le détecteur…

—13 000, sire. lui souffla une des limaces.

—Tu n’est plus qu’un moucheron maintenant !


Gilgamesh referma brièvement ses paupières sur ses yeux, dont la couleur rubis scintillait bien plus que celle présente dans les prunelles du Nihilien.

—Tu sais, si tu n’étais pas si petit, je t’aurai sans doute ordonné…

Deux lames étincelantes, sorties du néant transpercèrent les deux gardes, qui tombèrent aussitôt à plat ventre, ajoutant leur propre couleur au sol déjà teinté de rouge.

—De t’agenouiller, comme tes camarades. Eux, ils ont compris.

Le sourire arrogant qui s’étirait sur les lèvres du premier des Héros atteint son zénith quand, alors qu’il allait répliquer, Chilled se figea.

Les corps. Les corps de son armée.

Ils bougeaient.

Oui, les yeux brillants, la bave aux lèvres, ceux qui n’étaient plus que plaies meurtries par les armes de Gilgamesh venaient de retrouver l’usage de leur jambes.

—Qu..Quelle est cette sorcellerie ? Tu ne m’avais pas dit que tu étais mage !

—Mage ? Quelle idiotie….

Chilled aurai pu jurer que le Dieu Soleil venait débarquer dans la salle de banquet, autrefois destiné à honorer celui qui se prétendait son successeur.

La lumière étincelante qui surgissait dans le dos de Gilgamesh, réfractée par son armure, n’était autre que celle du soleil, le mur venant d’être détruits par un millier de soldats zombies.

—J’ai changé d’avis… Incline toi devant Gilgamesh, maître des morts et du soleil. Ou périt ici même, pour devenir mon éternelle poupée.

Chilled resta un moment paralysé devant la menace, ses yeux faisant allers et retours entre ses soldats, décomposés mais obéissant bien à ce terrien arrogant, et le soleil, dont l’éclat auréolait ledit mortel dans toute sa gloire.

Il est dit encore aujourd’hui que la vitesse de Chilled à prendre la fuite vers un autre système aurait ridiculisée celle d’un Dieu de la Destruction lui même.


Alors que le Démon effaçait toute trace de la Terre dans ses systèmes, Gilgamesh posait un genoux à terre, alors que son armure et les fragments d’âmes distribués aux cadavres se volatilisaient, le laissant épuisé, mais victorieux.

Si la poule ne pouvait avoir de dents, alors peut-être lui suffisait-il de montrer les crocs.


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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Mer Août 23, 2017 16:16

Bien, bien, bien...
Il y a beaucoup de choses à dire, là.
*sur les résultats
*sur les nouveaux textes
*sur les remarques et commentaires sur mon texte

Allez, c'est parti !

Les résultats et le tour 2 :
Spoiler
Je suis en tête, avec une bien trop maigre avance pour ne pas me sentir inquiétée par la suite...
Surtout quand je vois les textes qui viennent d'être dévoilés !! oO
Comme on dit, ça envoie du lourd !

Bon, je n'ai pas u l'approbation générale, mais comme on dit, "on ne peut pas plaire à tout le monde"...
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(rappelez-vous ce qu'il dit dans ces moments-là... ;) )

En plus, le largage de Lamantin_Furtif a été effectué...
OMG, il est dans la poule 1 !!
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...
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Fuite effectuée avec succès, ouf.
J'aime mieux être une poulgouin qu'un coq de combat... :D

Donc en plus de Nada, nous avons Max qui nous a rejoint en ninchat ?

Omurah, dis, tu as senti que j'avais déjà un texte en tête pour les 4 sujets en tête ? Tu vas finir fouetté en place publique, pour ce tour de cochon !

Merci à tous et toutes pour vos votes !! <3


Les nouveaux textes :

Déjà, à tous les participants, félicitations !
J'ai eu un peu peur, lundi soir, quand certains parlaient de retourner le concours en celui qui ferait le plus médiocre, mais sincèrement, vous avez envoyé du lourd, là ! (oui, je me répète. L'âge, tout ça...)
En plus je ne vais même pas pouvoir râler sur les fautes et tournures de phrases, elles sont quasi inexistantes pour les premières, et rien ne m'a écorché les yeux avec les secondes, chapeau !!
Donc je n'aurai même pas le plaisir de faire ma chieuse à ce niveau... :D
Et chapeau, vous avez très bien géré ce thème ! Il n'était pourtant pas évident (pour moi du moins).

Malgré tout des choix étaient nécessaires, il a fallu trancher en mon âme et conscience.
Sauf que je n'ai pas réussi à le faire vraiment.
Parce qu'il y a 3 textes que j'ai adoré et que je n'arrive pas à départager, et les 3 autres, qui sont bons "oui mais..."

Texte 1 :
Spoiler
Je suis entrée dedans dès la première ligne, bravo !
Parce qu'il n'y a rien de plus difficile que de commencer. Mon propre texte ne commence pas de façon satisfaisante à mes yeux, c'est dire... ;)
Hein ? Quoi ? Oui, mes chevilles vont bien, pourquoi ?
Et tout du long, c'est passé comme... Bon, je n'aime pas le petit lait, mais c'est l'expression qui veut cela, donc c'est passé comme du petit lait.
Narration très fluide, pas de temps mort, et... Et c'est zi end ? C'est sûr ? Pas moyen de trouver quelque chose pour reprendre cette histoire, après, et en faire un roman ? Non ? Zut...

Bilan : 3 points


Texte 2 :
Spoiler
On commence en sachant immédiatement dans quel monde on se trouve.
Tiens, un texte sur DBS. Voilà qui m'a faite sourire.
Et... L'histoire est juste... Trop mignonne, quoi !! >w<
Et puis il y a un humour léger, pas de gag maladroit, que du bon, voilà.
Je n'ai pas grand chose à dire de plus...

Bilan : 3 points


Texte 3 :
Spoiler
C'est un joli texte, une jolie histoire, mais je n'ai pas réussi à tout y comprendre, cela me chagrine un peu.
J'ai beaucoup aimé l'idée du texte en 2 parties, un sur la poule, un sur le loup, mais dans un cas comme dans l'autre, je n'ai pas saisi la fin.
Je sais bien qu'il ne faut pas forcément tout livrer à ce feignant de Lecteur, mais... J'ai l'impression qu'il manque une ou deux données. J'ai pourtant essayé d'extrapoler, mais mes conjectures premières de la fin de la première partie n'ont pas été corroborées à mes yeux par ce qui est dit dans la seconde. J'attends de voir d'autres commentaires pour voir si je suis la seule dans ce cas.

Bilan : 1 point


Texte 4 :
Spoiler
Une reprise du début des aventures de Oolong, c'était bien pensé !
Mais il a manqué un quelque chose pour que je classe ce texte dans mes préférés...
Peut-être ce texte aura plus de chance auprès des autres juges.

Bilan : 1 point


Texte 5 :
Spoiler
Comme pour le texte 4, une bonne idée, bien racontée, mais je ne saurais dire ce qui lui a manqué pour obtenir plus de points...
J'ai été un peu déçue que la grenouille ne soit pas Ginyu, retrouvé ici par on ne sait quel "miracle", et qui se serait retrouvé à échanger son corps avec celui du Roi des Enfers, histoire de retrouver un vrai corps puissant, tandis que ledit Roi, sous forme de grenouille, s'en serait allé folâtrer sur Terre...
C'est un trip que je me suis fait en voyant la phrase "en guise de réponse, une grenouille.". Ok, mon trip n'aurait pas autant cadré dans le thème que ton texte...

Bilan : 1 point


Texte 6 :
Spoiler
Je pensais ma répartition faite, à savoir à bloc sur les deux premiers et les miettes aux autres parce que ils sont tous bons, dommage de ne pas donner le moindre point à ceux avec qui j'ai moins accroché, quand je suis tombée sur ce texte.
Avec musique.
Une musique qui colle nickel, je suis arrivée pile au bout du texte quand il y a le changement.
Un texte puissant, qui aurait presque pu avoir sa place dans la poule 1 du premier défi, et qui m'aurait envoyé loin dans les roses.

Bilan : 3 points


Remarques et commentaires sur mon texte :

Déjà, il m'a été très difficile de voter pour quelqu'un en particulier, parce que...
J'ai honte, mais c'est mon texte que j'ai préféré.
Et je n'ai pas voulu pour le coup faire la mauvaise joueuse qui s'attribue des points juste pour le plaisir de se voir en tête.
Donc j'ai fait un "vote blanc", tout le monde autant, avec justifications à l'appui.

@Max :
Spoiler
*Le coup du ballotage "il gagne, perd, gagne... Il fait quoi, au final ??" est censé être tranché par la phrase finale, que Omurah avait sucré... :S
Je ne sais pas si tu as vu qu'il l'avait remise ou pas, après dodo, mais je vais partir du principe que oui et donc... Bon, bah, le fait de rappeler tous les enjeux, tous les gains de son acte pour le déclarer malgré tout perdant n'a pas fait son effet sur toi... :(
*J'avais commencé en premier lieu un récit plus direct, comme tu aurais aimé le voir écrit, mais je l'avais trouvé moins pertinent, plutôt fade.
Là, si je ne me suis pas attardée plus sur l'instant présent de la mort du Duc, c'est pour laisser la croyance que Ian avait tué en réaction de panique, comme il le duit lui-même pour tenter de se justifier auprès de la Duchesse, et mieux laisser les remords faire leur œuvre en le laissant livrer sa pensée intime au lecteur : il a en fait agi froidement sur l'instant, même s'il a voulu aussitôt l'oublier de honte. Et pour placer les enjeux du meurtre -qui, donc n'aurait même pas dû avoir lieu-, ce format était plus avantageux.
*La scène du jugement a été mise pour mettre en évidence le côté "manigances et intrigues" dans lequel baigne la Cour... Et Ian, peu importe ce qu'il puisse penser de tout cela. Bien sûr qu'il ne vaut pas mieux que les autres, au final.
Après, peut-être aurait-elle pu être rétrécie à l'essentiel, à savoir dire d'une autre façon quelle était l'implication du Roi dans cette affaire. Mais je n'avais pas de phrase agréable à lire qui ne fasse pas "information catapultée juste comme ça". Donc j'ai décidé de montrer au passage qu'il y avait du background, en laissant un instant la parole à la fille du mort, qui montre au passage combien cette famille est pourrie.
Mais je veux bien croire que ce soient là des informations de trop qui peuvent perdre le lecteur, pour un texte aussi court...

Merci en tout cas pour tous ces commentaires qui, je l'espère, m'aideront par la suite à mieux doser certains éléments ?


@RMR :
Spoiler
Une histoire bien développée, vous pouvez le dire, j'ai pris un passage de partie de jeu de rôle ! :D
Donc ça aide, pour les personnages développés... ^^
Ce n'est pas de la triche, dites ? é__è


@Lamantin_Furtif :
Spoiler
Oh, l'epic fail !!
Comme dit à RMR, j'ai pris un passage de partie de jeu de rôle. Pour éviter de faire trop lourd, j'ai coupé les côtés non humains des physiques des personnages, et le fait qu'ils utilisent la magie... A une ligne près !
Quand j'ai lu ta critique sur ce point, je me serais mise des gifles ! Ca, c'est vraiment une erreur des plus grossières.
Zut, les biscuits ont dû être chipés par la table d'à côté quand tu avais le dos tourné. :/


@Arti-chou :
Spoiler
Mince, le moment où, à la fin, j'explique que le Duc aurait dû passer en jugement au lieu d'être assassiné n'a pas été bien perçu, apparemment.
On comprend pour QUI il l'a fait, mais pas POURQUOI.
Protéger Diasyrme et la Couronne, ok.
Mais il a perdu en effet contre ses bas instincts, quand il s'est dit qu'après tout, il pouvait bien se substituer à l'Autorité Suprême, au Roi.
Ah, je n'ai pas réussi à mentionner qu'il se targuait d'être pacifiste, non violent et respectueux de la vie... :/
C'est du beau, tiens, autant de la part de l'auteur que de son personnage. XD


@Lalilalo :
Spoiler
Merci :3


@Point-Zaagaan :
Spoiler
Bon, je ne referai pas le coup d'Assurancetourix, vu que je l'ai déjà fait en intro. ;)


@Masenko :
Spoiler
*Quand tu parles d'explication de trop, peut-être fais-tu référence à : Le Duc n’était pas mort sur de simples soupçons, mais bien pour protéger la Couronne et une amie chère à son cœur. Ce n’était pas un assassinat, mais de la légitime défense.
Parce que en effet, cette phrase aurait pu être supprimée. Sauf que ça a été laissé, parce que les accusés aiment à répéter leur innocence... "Oui, je me répète, mais hein, dites, vous avez bien compris ? C'était pas juste un meurtre ! C'était pour nous défendre !"
Après ce passage, je reprends un peu, mais pour expliquer comment il est arrivé au Duc, et tout ce qui en a découlé. Je ne vois donc que la ligne mentionnée au dessus pour l'explication de trop... :D
*Non, il ne pécho même pas la Duchesse, elle se marie un an après avec le Dauphin, jusqu'alors fiancé à Palilogie. Ce coquin de Dauphin a une dette envers Ian, pour le coup, parce que sans tout cela, son roi de père n'aurait pas eu d'aussi bon prétexte pour rompre les fiançailles avec la famille d'Equivoque, et permettre un mariage d'amour à la place du mariage arrangé... ;)
Pis de toute façon Ian préfère l'Archiduc.
*La Duchesse intervient pour apporter la rédemption à Ian, avec "je ne vous considère pas comme un assassin.". Mais c'est sans compter la puissance de la honte qui l'habite...


@Moi-même :
Spoiler
Vantarde.
Baffe-toi pour ton erreur sur la magie !


@Davebond :
Spoiler
Oui, la phrase sur la magie était de trop. :/
J'ai manqué de vigilance, là, et ça m'a desservie.
Et zut, je n'ai pas su te convertir toi non plus à ma toute magnificence... :(


@Omurah :
Spoiler
Je crois que tu as un peu oublié de laisser tes points, non ? :D


Fiou, c'est fini... J'ai fait ma B.A. ! XD
Je peux retourner vivre.
Et réfléchir au nouveau texte, of course.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Bushido le Mer Août 23, 2017 16:43

Idem. Je n'ai pas voté parce que je ne voulais pas m'attribuer de points. Du coup, comme ç'aurait été grillé, je n'ai voté pour personne. :mrgreen: Je félicite quand même Heika, pour avoir raflé la première personne, et je souhaite à Goget et Davebond de ne pas se décourager. Le premier, parce que j'ai pu parler avec lui, et le second parce que son texte reflète plutôt bien la panne d'inspiration. :wink:

Pour répondre aux commentaires : Merci pour les critiques constructives et les votes. Bertrand est un personnage que j'ai créé pour les récits liés à l'époque médiévale ou les histoires fantastiques, mais c'était vraiment la première fois que j'appliquais le vieux français. C'est encourageant de voir que pour certain, ça passe et que pour d'autres, cela gène. Cela montre que ce que j'ai encore des progrès à faire. Maintenant que vous le dites, je visualise comment aurait pu être amélioré le récit.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Mer Août 23, 2017 17:22

J'avais pas compris qu'on pouvait voter dans sa propre poule ! Alors...

Texte 1 : C'est un texte très intéressant parce qu'il propose la fuite d'un être (ou d'une machine) conditionnée, donc il lutte aussi contre lui-même en fuyant (son pire ennemi vu l'efficacité des "geôliers"). La conclusion tombe un peu à plat pour moi, mais bon, raconter une tentative de fuite épique qui se termine sur un suspense haletant en 1500 mots, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Texte 2 : Un texte qui se lit très facilement, on dirait un conte. C'est drôle, c'est léger, ça ne cherche pas à imposer un univers compliqué, c'est cool quoi. Le bémol va pour le revirement final de Bergamo, qui va très vite, on sent que la limite de 1500 mots t'a obligé à précipiter ton histoire (alors qu'avant tu prenais ton temps, digressant même sur un ver qui passait par là).

Texte 3 : C'est bizarre. Je n'arrive même pas à savoir si la poule est blessée ou pas, à la fin (ou morte ?!) Avoir deux points de vue était sympa, mais si le second n'éclaire pas le premier... Je pensais qu'on allait apprendre que le loup a juste renversé du ketchup sur la poule en jouant, ou je ne sais quoi. Mais au final, ce que laissait penser le point de vue 1 (poule grièvement blessée) n'est ni infirmé ni confirmé par le deuxième. Bizarre.

Texte 4 : À contrario des deux premiers qui m'ont semblé manquer d'espace, celui-ci me semble en prendre trop. Je me suis un peu ennuyé pendant les longues péripéties d'Oolon dans sa demeure. C'était pas un mauvais texte, mais ça m'a laissé indifférent.

Texte 5 : J'ai très vite identifié Dabra, j'ai aussi cru à Ginyû avant de comprendre Babidi. La malice et l'ennui du Roi des Enfers est intéressant à découvrir, bien retranscrite, beaucoup d'idées lancées à l'imagination du lecteur à travers les différents lieux, les démons en tout genre etc. La fin m'a convenu, mais j'espérais un truc un peu plus recherché montrant que bien que dominé, pour Dabra qui s'ennuyait, finalement, cette possession, c'est gagnant-gagnant.

Texte 6 : Oufti, ce personnage du charisme de la mort ! J'adore ton GIlgamesh, trop du style ! Ce lent face-à-face des titans avec Chilled, cette monté en pression, génial. Je suis pas sûr du respect du thème, vu que celui qui était en position d'infériorité, Gilgamesh, n'est pas allé dans la tanière des dominants, les démons du froid. Mais la qualité du texte, quoi !
Dernière édition par RMR le Mer Août 23, 2017 20:28, édité 2 fois.
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar omurah le Mer Août 23, 2017 18:47

J'ai eu les mêmes questionnements que vous RMR et Heika, concernant le texte 3, et je me souviens m'être cassé la tête dans ma salle de bain hier ou avant-hier pendant la douche à essayer de comprendre ce texte qui me semblait plus intéressant qu'il n'en avait l'air, et puis tout d'un coup BIM, j'ai pigé ! :mrgreen:

Sinon, par rapport aux votes pour soi-même, voilà ce que je vous propose amis participants, vous êtes autorisés à distribuer plus de 12 points dans la mesure où vous votez pour votre propre poule et donc donnez des points à votre propre texte, lesquels points ne seront pas comptabilisés dans le décompte final, ils sont juste là pour vous permettre de garder l'anonymat en gros :)
Autrement dit, vous pouvez donner un maximum de 12 points aux textes qui ne sont pas de vous, mais votre total de points donnés (incluant donc éventuellement votre propre texte) peut dépasser 12.
Je propose cela car autant dans l'absolu ça ne me dérangerait pas du tout qu'on vote pour soi-même car je suis sûr et certain que les membres participants sauront voter en toute bienséance et impartialité, autant s'il y a des gens qui ne veulent pas voter pour eux-mêmes car ne se jugent pas aptes à le faire, ça crée un décalage avec ceux qui le font, du coup autant tout harmoniser de la manière que je vous propose :)
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar RMR le Mer Août 23, 2017 19:20

Okay, j'ai modifié mon vote en conséquence.

L'os, maintenant, c'est qu'on peut mathématiquement déduire mon texte, en trouvant combien j'ai donné de points en trop et en identifiant le texte correspondant aux points en trop... Et ce sera pareil pour les autres (sauf s'ils ne donnent pas leurs 12 points aux 5 autres textes, ou s'il y a plusieurs textes auxquels ils donnent le même nombre de points qu'à leur propre texte).
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar omurah le Mer Août 23, 2017 19:46

Iz very true, du coup une solution serait d'interdire aux participants de voter pour leur propre poule, mais ce serait dommage quand même, je pense, donc par défaut autant rester sur le bluff du pauvre :')

Edit : ou alors ! Les commentaires se font ici et la distribution de points par MP (quand il s'agit de voter pour sa propre poule), en fait, je crois qu'on va partir sur ça si ça vous va à tous :)
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Re: Concours d'Écriture – édition 2017 {One Shots}

Messagepar Heika le Mer Août 23, 2017 20:09

RMR a écrit:Okay, j'ai modifié mon vote en conséquence.

L'os, maintenant, c'est qu'on peut mathématiquement déduire mon texte, en trouvant combien j'ai donné de points en trop et en identifiant le texte correspondant aux points en trop... Et ce sera pareil pour les autres (sauf s'ils ne donnent pas leurs 12 points aux 5 autres textes, ou s'il y a plusieurs textes auxquels ils donnent le même nombre de points qu'à leur propre texte).

Vous n'auriez rien dit, j'aurais passé le temps du vote sans percuter qu'on pouvait jouer aux Sherlock Holmes ! XD

Donc je pense que la dernière idée d'Omurah est à appliquer... ^^
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