
Les jeunes suisses allemands (garçons et filles) ont terminé l'école obligatoire et effectuent une sorte de 10ème année scolaire en Suisse romande, ils/elles ont donc 15-17 ans.
Non, ils sont juste nourris et logés pour s'occuper des enfants ou de différentes taches ménagères, pendant qu'ils font leurs études.Tenshirock a écrit:Ont les envoie faire des genre de formation où ils sont confrontés au monde professionnel, en continuant d'étudier, c'est ça?
Oui, les au-pairs travaillent pour des privés. Ce sont généralement des jeunes filles, mais le monde se modernisant, on trouve de plus en plus de jeunes hommes.Tenshirock a écrit:Sinon, à un hôtel où je travaillais, on avait une allemande qui faisait son stage, réceptionniste, ici, vers Bandol, pour être en même temps immergée dans le monde du travail, ça c'est encore autre chose, c'est ça?
Authentique... "Oui, d'accord. On va voir ce qu'on peut faire pour vous trouver des enfants. C'est pour un réseau pédophile, un travail forcé non rémunéré, une adoption illégale ou un vol d'organes?"Cherche des enfants
San999 a écrit:
Purée... Il y a des gens, ils savent pas formuler leur annonce... -_-Authentique... "Oui, d'accord. On va voir ce qu'on peut faire pour vous trouver des enfants. C'est pour un réseau pédophile, un travail forcé non rémunéré, une adoption illégale ou un vol d'organes?"Cherche des enfants
Et c'est pas un problème de langue. Apparemment, la dame qui a écrit ça, est portugaise. Et même en traduisant mot pour mot en portugais "procuro crianças", ça sonne toujours aussi louche.
San999 a écrit:Le système scolaire suisse est très élitiste. Les choses ont un peu changé depuis mon époque (le système scolaire suisse a pas arrêté de changer, ces dernières années), mais le principe reste le même. L'école n'est obligatoire que jusqu'au collège. Ensuite, pour certains détails, voilà comment cela se passe dans le canton où je vis, le Canton de Vaud (le système scolaire change de canton à canton). Quand tu arrives en cinquième, ce qui doit probablement correspondre au CM2 ou à la 6e, en France, les élèves sont divisés par niveaux: Les moins bons (les terminales à options), les moyens (les supérieurs) et les "meilleurs" (le prégymnasial). Les terminales à options sont directement préparés à entrer en apprentissage, voire le monde du travail. Les supérieurs peuvent entrer dans des écoles professionnelles, mais pas dans les études supérieures universitaires. Les meilleurs des supérieurs pourront, s'ils le désirent, entrer au gymnase (ce qui correspond au lycée chez les Français), mais dans une section nommée diplôme, qui ne donne pas accès direct aux études universitaires. Les prégymnasiaux sont organisés par branches (sciences, langues, économie et je ne sais plus quoi), choisies par les élèves. Comme leur nom l'indique, les prégymnasiaux pourront tous entrer au gymnase/lycée, s'ils le désirent, en maturité, la section qui permet d'accéder à toutes les études supérieures et universitaires, sans avoir à passer un examen d'entrée dans l'université, l'EPF ou toute autre école supérieure que l'on aurait choisie.
Les sections ne sont pas forcément imperméables. En gros, à mon époque, les notes étaient faites sur 10. Le 0 était pour la triche, et le 1 était la note minimale quand il n'y avait pas de triche. 6 était la moyenne, car en-dessous, on redoublait notre année. En cinquième, si on avait une moyenne entre 6 et 7.4, on passait dans la terminale à options. Entre 7.5 et 8.4, on passait en supérieur. A 8.5 et plus, on passait en prégymnasiale. Il y avait un peu de souplesse, puisqu'on pouvait entrer en matière, si on avait 7.3 ou 7.4, pour essayer de passer en supérieure. De même si on avait 8.3 ou 8.4, on aurait pu entrer en matière pour entrer en prégymnasiale.
Ensuite je vais pendre l'exemple de la supérieure. Si à la fin de n'importe quelle année en supérieure, on avait moins de 6 de moyenne, on pouvait choisir soit de redoubler en supérieure, soit de passer à l'année suivante mais en entrant dans la section terminale à options. Si on avait 7.5 ou plus (à nouveau, on pouvait entrer en matière, si on avait 7.3 ou 7.4), on pouvait soit passer à l'année suivante en supérieure, soit redoubler et passer en prégymnasiale. Si on avait 8.5 ou plus (à nouveau, on pouvait entrer en matière à 8.3 ou 8.4), on pouvait passer à l'année suivante, mais en prégymnasiale. (C'étaient, paraît-il, des cas vraiment très rares.)
Bien entendu, sous les mêmes conditions, un terminal pouvait passer en supérieure (puis en prégymnasiale, mais je ne crois pas qu'il était possible de passer directement de terminale à prégymnasiale). Et un prégymnasial pouvait passer en supérieure.
Dans mon cas, pour les curieux, en cinquième, j'ai eu quelque chose comme 8.1. Je suis donc passé en supérieure. Puis, l'année suivante, ma demande de passer en prégymnasiale avec mon 7.2 a été refusé. Enfin l'année qui suivit encore, j'ai sûrement dû voir la Vierge Marie, parce que j'ai bossé, j'ai eu un 8.5 et je suis passé en prégymnasiale sans redoubler.(Même que pour me féliciter, le directeur m'a donné un bon de cinquante francs dans une papetterie.) Cependant, une fois arrivé en prégymnasiale, le niveau était tellement différent, particulièrement en math, que j'ai finalement dû redoubler... Mais oublions ça, ce n'est qu'un détail.
Non, ils sont juste nourris et logés pour s'occuper des enfants ou de différentes taches ménagères, pendant qu'ils font leurs études.Tenshirock a écrit:Ont les envoie faire des genre de formation où ils sont confrontés au monde professionnel, en continuant d'étudier, c'est ça?
San999 a écrit:Vous avez tout compris, en Suisse ce sont des tous des pourris d'élitistes.Après, en compensation, notre université est vraiment pas chère du tout. En tout cas, l'Université de Lausanne (sans compter les bouquins, et autre matériel, bien entendu), c'est 580 chfr par semestre, donc 1160 pour un an. Soit aux environs de 900€ pour un an (je fais un arrondissement assez large, vu qu'en ce moment, l'euro est assez faible par rapport au franc suisse, mais que cela va pas nécessairement durer). Sachant que le salaire mensuel minimum en Suisse, c'est 3000-4000 chfr. On a aussi droit à des bourses ne venant pas de privés, qui varient entre 2000 et 10'000 chfr par semestre, selon les moyens que nous avons à notre disposition au départ, si on vit chez nos parents, etc.
Je peux me tromper, mais il me semble que cela fait des universités suisses des institutions financièrement assez accessibles, par rapport à pas mal de pays, y compris la France. Après, le problème, c'est surtout que tout le monde n'a pas le niveau scolaire qu'il faut pour y entrer, à cause de cette sélection qui s'effectue vachement tôt. Même s'il y a ensuite moyen de passer des concours ou d'aller à des écoles de préparation. Mais bon, je ne me suis jamais renseigné plus que ça sur ces possibilités.
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