Redd a écrit:Bon, je ne suis d'une manière générale pas ultra fan des fics qui font intervenir beaucoup de persos inventé (je préfère les aventures de perso existants), c'est pourquoi j'ai une préférence pour le tome 1 des Cold Family Chronicles que le tome 2.
Cela étant dit, la magie fonctionne quand même : j'accroche et j'ai toujours envie de lire la suite.
J'en suis conscient mais heureux que vous aimiez quand même, sans les personnages principaux de DB ^^ C'est pour cette raison que je n'étalerais pas la fic sur une période de 200 000 ans où vous ne reconnaîtrez plus personne.
Cette semaine un chapitre, peut-être qu'il n'y en aura pas la semaine prochaine, la faute à une petite convention sur le Japon, tout ça, l'Anim'Est. J'essaierais tout de même de vous le faire parvenir ^^
Chapitre 31 : Vue- Etant donné la puissance de la détonation, il s’agissait clairement d’une bombe placée là intentionnellement. Et comme personne ne pouvait pénétrer la zone sans avoir affaire à nos troupes, nous pouvons penser que c’était Gero qui en était responsable.
L’administrateur Loppeg s’efforçait de ne pas trembler et de ne montrer aucun signe de nervosité, même dans sa voix. Sa nature d’insecte lui donnait un avantage sur ce point même quand il était convoqué par les maîtres de l’univers dans leur palais, alors qu’il devait donner des explications sur un évènement que personne n’avait anticipé.
Devant lui se tenait l’Empereur Cold dans un immense trône, le surplombant de toute sa hauteur même alors qu’il était assis. Malgré ses efforts pour paraître calme, l’insecte devinait qu’il était agacé, comme beaucoup, il avait cru que les ennuis qu’apportaient Freezer 82 étaient terminés. Manifestement, il s’était trompé. De chaque côté du trône se tenait Siberia et son fils, le prince Kalta. En tout, trois paires d’yeux d’un rouge glacée, fixant le pauvre soldat avec la même intensité.
- Je ne doute pas Gero était du genre à piéger son laboratoire, gronda la voix de Cold. Ce qui m’intrigue, c’est pourquoi seulement maintenant ?
Loppeg prit son temps pour réfléchir, pesant chacun de ses mots avec soin. Il savait que le mieux à faire était de donner le plus vite possible toutes les informations nécessaires à Cold.
- Nous l’ignorons, le fait est qu’une autre pièce était dissimulée sous les décombres, cachés des radars. Peu de temps avant l’explosion, une énergie puissante a été détectée à cet endroit. Mais le temps qu’une équipe soit envoyée et commence à soupçonner l’existence d’un souterrain, les lieux avaient déjà explosés.
Un silence lourd s’installa dans la salle, d’une certaine façon, il préférait cela. Le souverain réfléchissait, même s’il n’en laissait rien paraître, et les deux autres Nihiliens faisaient de même. Finalement, ce fut Siberia qui prit la parole en première.
- Serait-il possible que cette énergie ait été libérée par une machine et qu’elle serve à déclencher l’explosion.
Il n’hésita pas un seul instant, cette hypothèse ayant déjà été inventé.
- Etant donné le génie de ce Gero, ce serait tout à fait possible. Mais nous n’avons encore jamais entendu parler de machine utilisant une énergie proche de celle d’un être vivant. Ce serait novateur mais cela pourrait expliquer l’importance de l’explosion.
- Absolument pas, rétorqua Cold d’un ton calme. Les deux dernières créations de ce vieux fou nous ont prouvés qu’il était capable de créer des bombes tout aussi puissantes voir plus sans avoir besoin d’énergie organique.
Siberia ne répondit pas, à vrai dire personne ne fit de commentaire sur le sujet. Il n’y avait pas grand-chose à dire, les plus grands scientifiques de l’Empire avaient déjà commencés à retourner la question dans tous les sens sans y trouver de logique particulière. Loppeg n’était pas persuadé d’avancer plus avec la famille impériale, il voulait juste sortir vivant de cette salle.
- La force que vous avez détectée. Se trouvait-elle toujours sur place au moment de l’explosion ?
La question, assez intelligente, il fallait l’admettre, venait du jeune Kalta.
- Non, mon Prince. Elle a disparu quelques instants plus tôt.
Une question vient brusquement à l’esprit de Loppeg, il s’empressa de la poser, sans vraiment prendre la mesure de ce qu’elle pouvait impliquer.
- L’avez-vous détecté mon Prince ?
Des rumeurs courraient dans l’armée, selon lesquelles le fils de Freezer avait appris cet art rare de sentir les énergies.
- Non, j’étais dans la Salle Blanche à ce moment.
Loppeg s’inclina aussitôt, se souvenant à ce moment qu’une telle question pouvait être vécue comme une remise en question des capacités de Kalta.
- Bien sûr mon Prince, je ne voulais pas dire que …
- Ce n’est rien, coupa le jeune Nihilien, définitif sans être trop brutal.
Il reprit quelques secondes plus tard, se tournant vers son grand-père.
- Il y avait sans doute un être vivant là-bas, puissant apparemment. Quelle puissance d’ailleurs ?
- Impossible à dire, trop forte pour être quantifiée.
Dans les yeux rouges du jeune prince, Loppeg crut percevoir une lueur … d’excitation. Il était vrai qu’une telle force devait représenter un défi inédit pour lui. Les détecteurs standards de l’Empire ne pouvaient plus afficher de nombre après 500 000.
- Et il serait mort avant l’explosion ? Demanda Cold, toujours pragmatique.
- Ou bien, il est capable de cacher son énergie, rectifia le jeune prince d’un ton toujours calme.
- Cacher son énergie ? Intervient la femme du défunt Freezer.
Kalta haussa les épaules.
- Ce n’est pas très compliqué, cela demande un minimum de contrôle de sa force mais c’est très simple à apprendre.
Toujours observateur, Loppeg vit dans les yeux de la Nihilienne un soupçon de fierté, Cold le cachait bien mieux mais c’était sans doute pareil.
- Très bien, mettez les villes alentours sous surveillance. Et dites au média que nous soupçonnons une tentative de s’emparer des travaux de Gero ayant échoués. Dites-leur que l’Empire avait été très prévoyant en mettant cette zone en quarantaine et en interdisant aux gens d’y aller.
Loppeg s’inclina prestement avant de quitter la salle d’un pas rapide. Ce n’est qu’en sortant du palais et en s’envolant qu’il s’autorisa à respirer de nouveau normalement.
- Et Gero ne vous avait jamais rien dit à propos de son sous-sol ?
Bulma acquiesça doucement, sans autres commentaires. Ce qu’Ades interpréta comme une simple constatation, elle n’était pas surprise ou choquée que le vieux scientifique leur ait caché quelque chose.
- Cela n’était sans doute pas utile, ou utilisable sur le moment.
- Il est aussi possible que cela ne soit rien du tout et simplement une autodestruction ?
- Aussi tardive ? Soit il avait une bien étrange façon de programmer cela, soit quelqu’un, ou quelque chose, là-bas avait quelque chose à cacher.
Elle le détestait vraiment quand il prenait ce petit ton condescendant. Bien sûr, elle ne doutait pas qu’il ait raison, Gero n’était pas du genre à programmer une autodestruction pour des années plus tard. Néanmoins, il ne fallait écarter aucune hypothèse, enfin c’est ce qu’on lui avait appris mais Ades n’était manifestement pas de cette école. Même à travers un écran, il restait assez antipathique dans ces moments-là. Le reste du temps, elle avait appris à discuter avec lui avec un certain plaisir, il était intelligent et se montrait assez serviable quand il le voulait. Bulma avait toujours du mal à le cerner mais ils travaillaient pour la même cause alors autant que cela se passe bien.
- Vous me disiez que les appareils avaient détectés une énergie puissance à ce moment. Le Survivant l’a-t-il aussi senti ?
Presque par réflexe, elle regarda autour d’elle, c’était stupide, personne ici ne pouvait vouloir de mal à sa fille.
- Oui, il a dit que c’était très puissant et … bizarre aussi.
Ades haussa un sourcil, elle pouvait sentir son agacement d’ici.
- Bizarre ? Je suis sûr qu’à son âge, il a d’autres mots pour décrire ce qu’il sent.
Elle poussa un soupir, il pouvait être extrêmement fatiguant quand il n’aimait pas ce qu’on lui racontait.
- Ce serait apparemment le même genre d’aura que Cold et sa famille, mais avec quelque chose de plus chaleureux aussi. Difficile à décrire.
Elle pouvait presque entendre son cerveau cliqueter pendant qu’il réfléchissait.
- Très bien. Surveillez l’affaire de près, l’Empire fera sûrement de même, cela vous facilitera la tâche. Ne prenez aucun risque avec le Survivant tant qu’on ne sait pas ce qui s’est passé.
La terrienne répondit par l’affirmative, elle tendait le bras pour couper la communication quand il l’interrompit.
- Vous avez reçu les dossiers que je vous ai envoyés ?
Nous y voilà, c’était donc de cela qu’il voulait parler avant tout. Elle choisit d’être clair et acerbe.
- Oui, je croyais que vous deviez m’envoyer des données sur des soldats puissants que nous pourrions recruter. Pas des criminels recherchés.
- Recherchés par l’Empire, ajouta-t-il d’un ton redevenu patient.
- Ce sont des tueurs.
- Tout comme l’était votre mari, répondit-il, soudainement acerbe et mordant. A ceci près que lui travaillait pour le compte de Freezer.
Ce fut comme un coup de poing dans le ventre : elle en perdit son souffle. Ades était rarement agressif mais quand il l’était, il savait toujours où frapper pour faire le plus mal. Bulma s’était efforcé durant des années de faire abstraction du travail de Végéta avant qu’il ne change, elle l’avait vu s’apaiser avec le temps, même si sa haine pour Freezer restait présente. En un sens, elle espérait qu’elle et les enfants qu’elle lui avait donné y était pour quelque chose D’un autre côté, le fait de penser à cela lui intimait qu’elle pouvait bien laisser leur chance à des gens comme ceux que préconisaient Ades. Mais il était difficile d’accepter que de tels être côtoient sa fille.
Doucement, il soupira et se massa les tempes, comme fatigué. Le jeune homme se pencha vers l’écran, comme s’il pouvait s’approcher d’elle.
- Bulma, je comprends votre inquiétude. Vous ne voulez pas mettre le survivant en danger mais le fait est que seul, il n’a aucune chance. Nous avons besoin d’une équipe pour le soutenir. Sauf que tous les soldats d’élites travaillent pour l’Empire et sont difficilement corruptible. Ces criminels comme vous dites, haïssent pour beaucoup Cold tout autant que vous et moi. Ceux qui sont encore vivants après tout ce temps témoignent d’une grande force et d’une détermination incroyable. Si nous devons trouver des bras pour nous aider, c’est là que nous devons nous tourner et pas ailleurs.
Elle ferma les yeux, sachant très bien qu’il avait raison ; elle avait déjà entendu ses arguments des dizaines de fois et elle avait fini par les comprendre et y croire presque autant que lui. Pourtant, elle se devait de le tempérer encore un peu, qu’il sache qu’elle n’acceptait pas tout sans bonne garantie.
- Je voudrais rencontrer de manière individuelle ceux que vous trouverez avant qu’ils n’entendent parler de ma … du survivant. D’accord ?
Bulma avait soufflé ce dernier mot, comme une supplication.
- Très bien. Je vous ferais parvenir les résultats de nos recherches. Au revoir Bulma.
- Au revoir …