Petite note, ce chapitre est plus long que les autres (en moyenne 5 pages Word, là on est à 7 pages et demi et dire qu'au début j'étais à 2 pages word...). Beaucoup de choses à dire, j'ai essayé de clôturer l'arc Perlea, mais, Fail, car trop de choses à raconter !
Puristes de Bojack:
J'ai pris quelques libertés avec l'histoire de Bojack, et de son peuple, j'espère que vous n'en serez pas trop déroutés, et que vous allez apprécier le récit quand même !
Bonne lecture
Chapitre 13 : La déchéance d’une réputation Part 3«-Alors comme ça tu fais partie du peuple le plus puissant de l’univers, hein ? Celui des Supa-Sayajin… Ces mêmes Sayajins qui se sont fait réduire en poussière d’étoiles par Freezer ?
-Oui… répondit sobrement Gohan qui continuait sa marche lente, avant de poursuivre. Mais je suis à un tout autre niveau que mes ancêtres.
-Hum… je vois. Je suis désolé de te décevoir gamin, mais le peuple le plus puissant de l’univers est celui de Maître Bojack, le NOTRE ! Hurla Roadjack en se lançant, poing droit prêt à frapper.
-Roadjack ! Fais gaffe ! Prévint Jido.
-Bojack ? Connais pas… désolé. Répondit doucement Gohan, en contrant, et attrapant le poing fermé de Roadjack.
-Krrr ! Enragea le pirate. »
Byanis tremblait de peur, le dos légèrement courbé en arrière, les genoux légèrement pliés en avant.
Hezya, Jizya, Bizya se relevèrent, un peu sonnées, moyennement surprises, énormément enragées. Gohan avait été le seul être de l’univers à avoir osé, et surtout réussi à leur porter un coup. Même durant les rencontres avec Cold et son armée, aucun militaire n’aurait eu l’idée d’effleurer ces beautés endiablées. Elles se souvinrent.
« -Il va de soi, que nous avons des intérêts communs, Roadjack. Continua l’empereur, montrant un faciès de marchand, plus que d’empereur galactique.
- Expliquez-vous Cold. Pria Roadjack.
- Votre but est de piller les planètes, le mien est de les fédérer, avec leurs peuples. En vous nommant à la tête de Perlea, vous aurez accès à toutes les richesses que vous souhaitez, et même au-delà de vos attentes ! Et moi je n’aurais plus à justifier, à des acquéreurs potentiels l’état des planètes sur lesquelles vous êtes passés, où à devoir reconstruire une toute une civilisation, parce que vous avez trébuché sur un Building. D’autant plus que, votre maître ayant disparu, il y a maintenant plusieurs décennies, Demandez-vous si cette vie de nomade en vaut encore le coup.
-Vous me demandez de renier un héritage culturel, pour favoriser et assoir votre prospérité galactique ? Lança, un Roadjack légèrement excédé, par les propos, du grand Cornu.
-Dit comme cela, en effet cela ne semble pas vraiment équitable mais...
-…Pas vraiment équitable ? ! Pour me proposer cela, soit vous êtes fous, soit vous êtes suicidaire Cold ! Je pourrais vous étriper rien que pour le fait d’avoir penser pouvoir me tenir en laisse !
-Fou, pas encore. Suicidaire, pas vraiment… Mais je vois ou vous voulez en venir. Il est vrai, c’est un fait, en combat, sous cette forme, je n’aurais aucune chance contre vous, ni contre vos hommes. Mais cela ne m’empêchera pas de taper là ou cela vous fera mal…
-Comment ça! ?
-Et si, par un affreux malentendu, j’envoyais l’ordre à mon armée de détruire toutes les planètes qui ne sont pas sous le joug des démons du froid ? Hein… ? Et si j’envoyais mes troupes détruire tout l’univers ? Vous deviendriez quoi, mon cher Roadjack ?
-…Je m’attaquerais à vos planètes, à votre empire, de manières plus personnelles et obsessionnelles.
-Vous avez de grands pouvoirs, vous comme vos hommes, cependant, permettez moi de douter de votre capacité à résister face à mon empire. A cela, nous pouvons rajouter les empires de mes deux fils. Loin de moi l’idée de me vanter. Mais nous avons une puissance de feu capable d’annihiler toute trace de vie dans l’univers, et quand je dis toute trace de vie, je parle, de vous aussi, bien évidemment.
C’est donc pourquoi, il me semble judicieux autant pour la prospérité de mon empire, que pour celle de votre gang, de vous proposer une alliance.
Vous prenez le contrôle d’une planète, vous la gérez comme bon vous semble, juste en veillant à ce que le commerce se fasse, à vous d’imposer les règles qui vous sembleront nécessaires. Vous n’aurez à rendre de compte à personne et en plus vous pourrez récupérer toutes les victuailles que vous désirez. Il me semble, que c’est un marché Honnête, ne trouvez vous pas ? »
Hezya se souvint alors que quelques jours plus tard, Roadjack signait le traité d’alliance avec l’empire du froid. Bluff ou pas, Roadjack ne pouvait se permettre de mourir bêtement pour un excès d’orgueil, une fois Bojack libéré de son sceau, ils auraient été en mesure de prendre le contrôle de l’empire galactique.
Jizya se souvint, elle aussi, d’une visite, plutôt récente, de l’empereur Cooler. Il y a de cela quelques années. Celui-ci était venu pour renouveler le traité, jadis signé avec l’empereur Cold.
Cooler maintenait que son père et son frère étaient morts des suites, selon la rumeur, de la main du Supa-Sayajin.
La perte de son géniteur et de son frère avait fait de lui, le maître invétéré de la galaxie, selon ses propres mots, et qu’à partir de ce jour il cherchait à exercer sa domination, aussi loin que la technologie lui permettrait d’aller dans les confins de l’univers. Mais pour cela il se devait de vérifier, et de renouveler, dans la mesure du possible, les amitiés administratives qui liaient les partenaires de son père et de son frère, avec l’empire du froid. Les conventions du traité avaient quelque peu changées : La monnaie ne s’appellerait plus le « Gel » mais le « Cooler », et l’empereur prendrait un pourcentage non négligeable des richesses emmagasinées, par les pirates.
Cette mesure visant le portefeuille, plaisait moins à Roadjack, mais finalement, les pirates sédentarisés vivaient déjà bien dans le luxe, et surtout, ils n’étaient pas obligés de tout déclarer au Seigneur.
C’était parce que les anciens pirates s’étaient bien habitués à la vie de dirigeants de planète marchande, à leur vie faste faite d’égoïsme exacerbé, qu’ils acceptèrent les nouvelles conditions. Perdre un acquis était le moindre mal, finalement.
C’était dans cet état d’esprit, que Roadjack signait encore une fois le nouveau traité qui allait continuer d’unir, les pirates et les démons du froid.
Jido, qui flottait dans les airs, quasiment à mi parcours entre RoadJack et ce jeune sayien, sentait le danger. Il avait une espèce de mauvais pressentiment.
Un mauvais pressentiment intense, qui ne diminuait pas. Chose qu’il avait déjà ressenti une seule et une unique fois dans sa vie.
Cette fois, ou son maître s’était retrouvé face à cinq ennemis. Des ennemis, qui, pour la plupart, avaient une puissance dérisoire, et complètement négligeable, face au monstre qu’était Bojack.
Seul un, petit, avec une crête en guise de coupe de cheveux, qui portait des boucles d’oreilles couleur d’or, enfilé dans un costume tiré à quatre épingles, dans les tons bleus, sortait du lot par son aura, par sa présence, et par des pouvoirs qui s’étaient révélés télékinésiques et télépathiques.
Cet être avait réussi à immobiliser le gang de Bojack dans son intégralité, juste avec deux bras tendus. Pendant que les quatre autres, dont les physiques, difformes, la couleur de peau bleus clairs, et portant tous des lunettes de soleil, étaient totalement risibles, formulaient, ce qu’il semblait être des incantations.
Dans un brouhaha infernal, un vortex s’ouvrit derrière le gang de Bojack, et tous furent aspirés dans ce tourbillon divin. Ce jour là, Bojack et son équipe disparurent de l’univers.
Byzia, elle ne pensait pas au passé, non, elle enrageait contre ce gringalet qui avait osé la frapper sans la toucher, juste par une explosion de ki, avec un dédain qu’elle se devait de lui « faire bouffer », comment avait-il osé ? Comment AVAIT-IL OSE ?!
Byzia fit exploser son énergie et se rua sur Son Gohan, pied en avant.
« Byzia Non ! » Hurla Jido.
Gohan disparut, Roadjack prit une position défensive, tout en reculant de quelques pas. Byzia frappa dans le vide, se demandant ou était passé l’avorton.
Le jeune Supa Saya-jin était dans les airs, parallèle à Jido et quasiment à la même hauteur.
Jido bouillait intérieurement, il aurait voulu faire quelque chose, mais ce pressentiment qu’il ressentait depuis maintenant quelques minutes le tétanisait. Comment faire pour éviter le drame qui paraissait inévitable.
Les trois femelles ainsi que Roadjack se mirent sur une même ligne. Ils lancèrent une offensive coordonnée. Les trois filles disparurent, et réapparurent autour de Gohan. Ayant senti les mouvements de Ki, il se mit en position défensive immédiatement. Elles se ruèrent dessus toutes les trois. Le rouant de coup, criant comme des furies, comme des harpies.
Elles semblaient frêles, mais le sembler juste. La réalité en était tout autre. Elles tapaient vite et forts, très fort même. Le métis arrêtait deux coups sur trois, une bonne moyenne, mais insuffisante. Il ne parvint pas à bloquer le coup de pied de Byzia qui lui fit percuter violemment le sol. Byzia prit une fraction de seconde pour jubiler, puis rejoignit les deux filles au sol très vite, formant un cercle autour du petit cratère fumant. Se mettant vite en position, bras et mains en avant, doigts tendus, des espèces de fils énergétiques, d’une couleur rosâtre jaillissaient de leurs doigts, en direction du jeune garçon.
Un bruit se fit entendre. Le gringalet avait déjà cogné violement Byzia d’un coup de boule, Ezya d’une bonne droite et allait s’en prendre à Jizya, quand il se retrouva pris dans une espèce d’étau viril et « humain ».
Jido était descendu, Roadjack en face, et Gohan au milieu. Les deux mâles avaient réussis à lancer l’attaque que les filles avaient échouée à faire dix secondes avant.
Le jeune Son, se retrouvait immobilisé par ses fils de Ki roses.
Son Gohan se débattait, il tentait par tous les moyens de se défaire de ses liens d’énergie. Il comprit bien vite, que lorsqu’il se débattait, l’étreinte se resserrait, et son ki s’évaporait. Il tenta de prendre quelques secondes pour réfléchir, mais il vit arriver, d’un pas menaçant, appuyé, à la limite du militaire, Byzia. Essuyant le sang qui coulait hors de ses narines, une coupe de cheveux complètement affreuse, fumante et partant dans tous les sens. Des yeux exorbités par la rage, par l’aveuglement que pouvait produire, un affront, une humiliation, quand l’orgueil et la vanité étaient des parties prépondérantes d’une vie.
Gohan avait finit par trouvé, un être femelle, plus effrayant que sa mère.
Toujours pris dans les liens, Il recommença à se débattre. Tandis que Byzia se rapprochait, sans dire mot. Le sourire qu’elle étalait, était autrement plus éloquent. Le poing légèrement relevé à hauteur des seins, prêt à frapper.
« Tu vas dérouiller, merdeux ! ».
Roadjack ajouta, en s’esclaffant « Tu es le seul étranger à qui Byzia mettra la fessée aussi rapidement, gamin. Ha ha ha. »
Byzia le regarda, l’œil meurtrier, puis exhibant un petit sourire narquois « Ne sois pas jaloux Roadjack…». Et sur ces mots elle se mit à la portée de Son Gohan.
Byzia commença à gifler l’enfant, sans retenir ses coups. Une droite, un revers, ces deux gestes répétés et ceux pendant plusieurs longues dizaines de secondes.
Elle attrapa sa tignasse de la main gauche et en même temps qu’elle levait le genou, elle abaissa la tête du jeune garçon, et ces mouvements elle les répéta aussi, plusieurs fois, de plus en plus rapidement, de plus en plus violemment.
Le visage de Son Gohan commençait à devenir méconnaissable.
Elle lâcha les cheveux du jeune Sayien. Celui-ci tituba, essaya de retrouver un équilibre. Byzia s’approcha, et d’une tendre manière caressa la joue gauche de l’enfant, qui ne comprenait pas ce geste. Les yeux grands ouverts, Il l’a regarda interrogatif –Mais que fait-elle ?- Alors qu’il se questionna, Il ne vit pas la main ouverte de son adversaire au niveau de son abdomen. Un Kiaï extrêmement violent, fit voler le gamin à l’autre bout de la pièce.
« Arf, Vegeta m’avait fait quasiment le même coup sur Namek… » Se dit Gohan, tout en continuant un tonitruant rouler boulet, le long de l’immense salle.
« Byzia, Maîtrises toi, ne le fait pas voler trop loin ! » Maugréa Roadjack.
Cette intervention, Gohan l’avait entendu, et l’avait visiblement bien comprise. Les liens énergétiques étaient moins liberticides, il redevenait maître de ses mouvements. Mais les deux grandes montagnes de muscles bleuâtres, étaient déjà apparues à quelques mètres du jeune garçon. Resserrant les liens, les faisant plus douloureux que jamais. La douleur était gérable, il avait connu bien pire.
Byzia, d’un pas détendu, d’une attitude féline, sensuelle, d’un déhanché à inspirer les scènes les plus érotiques, qu’un male, qu’importe son espèce, puisse imaginer, se rapprocha, passant voluptueusement la main droite dans ses cheveux.
Une lumière presque naturelle éclairait son visage d’aliénée, avide de sang, de sadisme, de mort. Cette énergie lumineuse, qui brillait dans la paume de sa main gauche et qui éclairait Gohan du danger que cette sphère de vengeance représentait.
Puis elle se ravisa. L’énergie concentrée disparut, puis elle parla à Gohan :
« Non, je ne tuerais pas si vite, je t’ai dit que tu allais dérouiller, et tu n’as pas assez souffert ! J’ai décidé que tu devrais mourir de douleur... »
Tout en apposant un ongle menaçant au dessus de l’oeil gauche, à cheval entre le front, et l’arcade du jeune Sayien. Elle planta son ongle, le garçon hurla de douleur.
Ne pouvant se défendre, ne pouvant se débattre sans risquer de perdre l’énergie, qui maintenait la douleur serait plus horrible qu’insupportable.
Avant que Byzia n’arrive au niveau, de l’œil, elle attrapa le menton du métis de son index et de son pouce, et lui dit, « Ne t’inquiète pas, bonhomme, je ne ferais rien à tes yeux. Je veux voir la terreur, l’horreur, la douleur qu’il s’en dégagera, quand je commencerais à te démembrer. » Roadjack en ria, et elle reprit.
Gohan ne pouvait s’empêcher de regarder avec terreur le doigt, les phalanges descendre, lentement, trop lentement, et le défigurant, à chaque millimètres parcourus.
Le sang coulait le long de l’entaille, se mêlant aux larmes de l’enfant, qui tombait à genoux, pour finir par s’affaler au sol, incapable de se mouvoir, avec une partie de son visage qui trempait dans le sang qui coulait. Pendant que tous, sauf Jido et Byanis toujours effrayé, se moquèrent allègrement et bruyamment du petit garçon.
Les femelles se rapprochèrent, comme dominées par Byzia, elles demandèrent l’autorisation pour frapper le Super-Saya-jin. Byzia donna son accord, et chacune d’entre elle roua de coups de pieds l’enfant au sol, sans aucun remord, avec en fond sonore, des rires sadiques, exprimant la grande monstruosité de leurs âmes, de leurs conditions de vie dans l’univers.
« Papa, tu m’as offert un drôle de cadeau, ta Naïveté…
Faire confiance à quelqu’un que l’on ne connait pas, il n’y a que moi et toi pour faire cela. Se faire avoir par des êtres moins forts que nous, cela, aussi, fait partie des gênes Son. Toi, tu as toujours eu la chance de ton côté, tu as toujours su te relever, par une pirouette, maladroite, mais toujours chanceuse. Il faut croire que ça, tu ne me l’as pas transmis.
Et aujourd’hui, je me retrouve à la merci d’ennemis, que j’aurais pu éliminer en une fraction de secondes, si je n’écoutais pas encore ta voix tapis au fond de mon cœur, qui me dit, ce qui est bien, et ce qui est mal, ce que je peux faire, ou ce que je devrais faire ou ce que je n’aurais pas dû faire.
Il est peut-être temps d’arrêter de vivre comme un terrien, alors que je suis à des années lumières de la Terre. Avec ce que j’ai fait, Il est peut-être temps d’arrêter d’avoir les illusions, qu’un enfant terrien pourrait avoir. Il est peut-être temps d’arrêter de renier une partie de mes origines, de mon métissage, il est peut-être temps d’assumer ma puissance, de la laisser exploser, sans me soucier des conséquences. Il est surtout, peut-être temps de grandir, autrement…»
« STOOOOP !!! » Hurla alors le jeune Métis.
Il hurla si fort, que les Diablesses se figèrent net. Le garçonnet se releva. Jido ne put s’empêcher de remarquer, que l’enfant avait changé de coiffure, encore, tandis que Roadjack s’inquiétait des éclairs qui fendaient l’atmosphère, qui fissuraient des dalles au sol.
Il releva les bras en l’air et les abaissa. Les flux énergétiques qui servaient à immobiliser le Sayien, ne fonctionnaient plus, le garnement se mouvait comme si de rien n’était « Comment est-ce possible !!! Ce n’est pas possible !!! Aucun être n’a réussit à… à… ».
Jido sentait la menace que le changement qui venait de s’opérer symbolisait.
Gohan, dont le regard ferme, venait de démontrer toute la détermination dont il allait faire preuve face à son bourreau. Bourreau qui affichait une détresse, qui voyait l’aura, le spectre de la mort qui émanait de l’enfant qu’elle avait osé balafrer, quelques minutes auparavant.
Hezya et Jyzia ne s’embarrassèrent pas de tant de sentiments de peur. Elles attaquèrent simultanément, la première visant la tête, la seconde, les jambes.
D’une simple esquive, Gohan avait attrapé le visage d’Hezya de sa main droite, et d’un geste circulaire du bras, l’a balança cruellement sur Jyzia. Toutes deux passèrent à travers le sol, pour s’écraser plusieurs mètres plus bas.
Quand le Super-Sayajin fonça sur une Byzia complètement apeurée il se retrouva face à un Jido déterminé à défendre coute que coute ses compagnons.
Les deux ennemis se retrouvèrent, mains contre mains, forçant chacun pour que celui d’en face cède. Jido forçait beaucoup plus que Gohan. Tous deux l’avaient compris.
Tétanisée derrière Jido, Byzia était dans l’incapacité de bouger.
« -Byzia Recules toi ! » Hurla Jido, avant de reprendre, Tu ne lui feras pas de mal Sayien ! Je te l’interdis !
-Pour l’instant, tu n’es pas en mesure, de la protéger » lança un Gohan hautain et narquois et, arrivant à faire plier physiquement l’adversaire en face de lui.
C’est alors que Jido, qui commençait à faiblir, sourit légèrement. Son regard changea, ses pupilles disparurent quelques secondes, la pierre qu’il portait en collier autour du cou, se mit à briller, à étinceler. Puis la musculature de Jido explosa les vêtements tout en se développant outrageusement. Gohan lâcha l’être bleu et se recula, regardant attentivement la transformation s’opérait, tout en restant méfiant.
Jido était déjà un personnage grand, et bien battit. Mais là, Il avait grandit, il avait prit beaucoup de volumes, son épiderme avait viré au vert, et il dégageait une force non négligeable.
La transformation achevée, il se retourna et dit : « Byzia, récupère Hezya, Jyzia, et fuyez. » Puis regardant Gohan : « A nous deux, Sayien ! »
A peine Jido, avait-il finit sa phrase, que le fameux Sayien lui avait sorti un coup de pied vertical, frappant sous le menton, qui le fit décoller du sol. Rapidement Gohan était au dessus de Jido et lui décocha un coup de coude au niveau du plexus, qui explosa Jido plusieurs étages plus bas. Gohan regarda le trou, dans le sol de l’étage, et vit la traversée rapide et violente de son ennemi. I n’était pas mécontent de son attaque.
Quand Roadjack le prit par surprise, et l’attrapa par derrière, passant ses bras musclés, qui eux aussi étaient devenus verts, sous les bras du jeune homme, pour l’immobiliser, et pour tenter de lui briser les os, il ne s’attendait pas à ce que Gohan lui explose la cloison nasale d’un coup de boule arrière, qui lui fit vite lâcher l’emprise qu’il avait sur le Sayien.
Reculant, se tenant le visage, beuglant « Enfoi…Enfoi…ré ! Ca fait mal !!! »
Gohan sourit.
Dans un « crac » assez malsain, Roadjack se remit le nez en place. Le sang dégoulinait des narines, sur ses lèvres, sur son menton.
Jido arriva de quelques étages plus bas, et se posa derrière Gohan. Les deux Pirates firent explosé leurs Auras, et attaquèrent conjointement. Gohan para le coup de pied avec son genou, et le coup de poing, avec sa main. Les deux adversaires reculèrent et relancèrent une offensive. Chaque coup était paré avec une aisance déstabilisante. Jido et Roadjack lancèrent plusieurs vagues de Kikohas, qui explosaient un peu tout et n’importe quoi, mais jamais ne touchaient la cible. Mais Roadjack insistait encore et encore, beuglant « Tu vas crever oui ! ». Mais Gohan apparaissait et disparaissait. Une seule vague Kikoha fit mouche, enfin c’était ce que pensait Roadjack. Gohan s’était contentait, d’arrêter la boule dans sa main et de la laisser se consumer seule, ce qui eut pour effet d’énerver encore plus le maître de Perlea ! Alors que Jido cherchait la confrontation dans un duel au corps à corps, Roadjack chargea son Aura, mis ses deux bras au dessus de sa tête, força plus que de raison, des veines apparaissaient un peu partout sur son corps, sur ses muscles, une Gigantesque boule de feu apparut dans ses mains.
Face à un tel flux d’énergie, le duel entre Jido et Gohan se stoppa. Ils regardèrent la monstruosité, l’aberration que Roadjack venait de créer entre ses mains.
« -Tu vas détruire la planète si tu rates le Sayien ! » Gohan regarda Jido, surpris.
-Et alors ? Tu crois que l’avenir de cette planète, ton avenir, ou celui des filles m’importe ? Personne ne peut m’humilier de la sorte, Personne ne peut salir la réputation que Bojack a construite ! PERSONNE ! »
-Roadjack arrête ! ARRÊTE ! »
Roadjack se courba en arrière pour utiliser son corps comme balancier.
Gohan disparut.
Dans le mouvement de Roadjack pour lançait son attaque.
Gohan réapparut devant le despote. En une fraction de seconde, Il posa sa main gauche sur l’abdomen de son ennemi, comme pour le stopper, puis lança une rafale de coups de poings, aussi puissants, rapides que décisifs. Il finit alors son enchainement d’une droite, qui envoya Roadjack plusieurs centaines de mètres en arrière. La boule de feu, parti dans les airs. Gohan se positionna rapidement en dessous, approcha ses deux mains sur son front, visa l’énorme Kikoha et cria « MAASEENKO !!! », en avançant ses bras dans la direction de la sphère d’énergie. Le Masenko prit dans sa trajectoire la masse énergétique de Roadjack pour le propulsait aussi loin que la force de frappe pourrait l’envoyer.
Dans les airs, Jido enrageait : « Roadjack, espèce d’enfoiré ! » Il entendit alors un murmure : « Tu ne vaux pas mieux que lui… » Et Jido n’eut pas le temps de se retourner, que Gohan l’avait transpercé de son poing, enveloppé d’une aura jaune, et parcouru d’éclairs. Le Maître à la couleur verdâtre s’écrasa, comme une enclume au sol, se retrouvant pris sous un tas de gravats…
Le Sayien s’était posé sur l’étage, dont la structure était bien abimée. Il marcha calmement, tranquillement, vers le corps immobilisé de Roadjack.
Roadjack qui avait du mal à respirer, qui crachait du sang. Il consuma ses dernières forces dans une tentative de dernière attaque, Il leva le bras, et le bras s’affala, il venait de rendre son dernier souffle.
Gohan entendit un bruit. Des tapements. Byanis avait osé sortir de sa cache. Il aurait dû attendre quelques instants de plus. Gohan l’attrapa pas la gorge, le souleva à un mètre du sol.
« -Avec ce que tu m’as fait, je te laisse une dernière chance de te rattraper Byanis.
-Euh c’est vrai ? Tu promets ? Tu es trop bon Son ! Je te ferais tout ce que tu veux !
-D’abord, Ou sont les cartes d’accès, pour libérer les vaisseaux ?
-Là, par là ! Regarde ! Regardes, la tienne, c’est celle là ! Tu peux me lâcher maintenant, tu me fais mal !
-Maintenant dis moi ou se trouve la planète Namek !
-Naamek ? Naamek ? Je ne sais pas, je ne connais pas !
-Tu vas me faire croire que tu n’as jamais entendu parler des Dragon Balls créées par le peuple Namek ? Demanda Gohan tout en resserrant ses doigts autour du cou du petit être bleuâtre.
-Non Son ! Je te jure ! Jamais entendu parler !
-NE ME PRENDS PAS POUR UN ABRUTI ! Et Gohan fit exploser son aura, ses éclairs.
-Noooon….. Je T’en prie, me fais pas de mal, beuweueue… ! Pleura Byanis, tout en s’urinant une fois de plus dessus. Je ne connais pas Namek, je te jure ! Si tu veux des informations sur des planètes, il faut que tu ailles sur une « fédé »… Non attends, pas n’importe laquelle il faut que tu ailles sur « Cooler 7789 » ! Cette planète a le plus grand répertoire, la plus grande base de données de l’univers, tu trouveras, toutes les planètes, toutes les civilisations répertoriées que tu cherches là-bas ! Me frappes pas, me frappes pas, je t’en supplie ! »
Un hurlement vint mettre fin à la conversation.
«- Oh mon dieu… ROADJACK !!!!!!!!!!!!... TU VAS PAYER !!!!
-Tu es revenue ? Cela m’arrange, je n’aurais pas à te courir après pour me venger ! »