Bon, comme je suis chaud, je poste le dernier chapitre de la saga Cell.
Chapitre 77 – La saga de Cell : épiloguesGero ouvrit les yeux. Il ne vit rien, cependant, il n’y avait que l’obscurité. Il se leva et ressentit le froid mordant.
Un instant ! L’obscurité ? Le froid ? Il n’aurait pas dû ressentir ça !
La lumière revint soudainement. Il était dans son labo, mais la porte avait été arrachée. Il se rendit compte qu’il était nu et, pire, de chair et de sang.
Son corps cybernétique se trouvait juste à côté, le crane vide. Il entreprit de le déshabiller. Ses vêtements de cyborg étaient résistants et non pas chaud, mais ça serait suffisant pour le moment.
La question importante était : Que s’était-il passé.
Puis il réalisa que l’obscurité d’il y’avait un instant était celle des dragon balls. Et ça posait plus de questions que ça n’en résolvait.
Il ignorait combien de temps s’était passé depuis sa mort, mais il avait bel et bien été ressuscité. Par qui ? Là était la question.
Pas par les cyborgs, qui ignorait tout des dragon balls.
Cell ? Improbable.
Il n’y avait alors qu’une explication. La bande de Kakarotto avait gagné.
Les cyborgs ne les avaient surement pas tués, à cause des puces. Alors ces maudits saiyan avaient dû trouver le moyen de devenir plus forts rapidement et de les détruire. Et Cell, sans pouvoir les absorber, avait été vulnérable.
Et les dragon balls avaient été utilisées pour faire revivre leurs victimes, dont il faisait partie.
À moins que…
C’était une possibilité.
Cell n’était peut-être pas encore sorti.
Dans ce cas, il fallait en avoir le cœur net. Il lui serait toujours possible de fabriquer deux nouveaux cyborgs pour le faire évoluer.
Le docteur alla jusqu’à la trappe et l’ouvrit.
Qu’elle était lourde.
Il regarda en bas. Tout était obscur. Étrange.
Il descendit les échelons prudemment.
En bas, tout était noir. Et il faisait froid.
L’ordinateur aurait dû être allumé. Et le chauffage aussi, les appareils étaient fragiles, au sous-sol, et nécessitaient une température correcte.
Gero avança vers le centre de la pièce. Il glissa et s’affala au sol. Il y avait du liquide par terre, et des bris de verre l’avaient blessé.
Il se releva et continua d’avancer à tâtons.
L’ordinateur était mouillé, la cuve détruite.
Cell était bel et bien sortit.
Le docteur sentit le désespoir l’envahir.
Et puis non ! Il restait une chance. Au moins pour sortir d’ici.
Prudemment, il avança vers le mur puis le longea pour trouver un grand caisson.
Il chercha et appuya sur un bouton.
Rien ne se passa.
— Enfer !
L’ordinateur avait fait disjoncter tout le sous-sol. Et le générateur était en haut. Il aurait dû le relancer avant de descendre.
Il s’approcha de l’échelle et grimpa.
La nuit tombait et le froid devenait de plus en plus mordant. L’humidité se cristallisait sur les échelons.
Alors qu’il arrivait au sommet, son pied ripa.
D’instinct, il mit son bras dans un échelon pour stopper sa chute mais le regretta quand un craquement se fit entendre.
— Aaaaah !
De son autre main, il tira de toutes ses forces pour retirer son bras cassé.
Il fallait qu’il continue. Il y’ était presque.
D’un geste vif, Il attrapa un échelon supérieur d’une seule main. Puis un autre. Et encore un autre. C’était le dernier. Il lui fallait un point d’appui pour s’extirper de là. Il bloqua sa jambe dans un échelon et lâcha la main pour chercher plus haut. Déséquilibré, il attrapa quelque chose et tira. Mais ne monta pas.
— Non !
C’était la poignée de la trappe, qui se referma d’un coup sec. Le choc le fit lâcher et il s’écrasa au sol, trois mètres plus bas.
Il hurla de douleur et de désespoir.
Il tenta de se relever mais renonça en un cri.
Sa hanche était brisée.
Il ne pouvait plus remonter. Et même s’il le pouvait, Il n’aurait pas été capable d’ouvrir la trappe.
Seul dans l’obscurité totale du sous-sol, il hurla.
— Nooooooooooooooon !
Le lendemain.
Nappa et Yajirobé discutaient autour d’un pack de bières.
— … Et là, il se met à gonfler, pour exploser, mais Baddack l’a emmené ailleurs…
La sonnette de l’entrée retentit.
— Bordel, on peut pas être tranquille.
— Je m’en occupe.
— Faudra aussi rengager des filles.
— Je m’en occupe aussi.
Le ronin ouvrit la porte.
— Monsieur le maire, quelle surprise ! Entrez, je vous en prie.
Nappa regarda entrer le maire, un homme au visage lunaire portant un costume démodé.
Yajirobé, derrière, lui faisait signe de se lever.
Le saiyan s’avança.
— Bonjour, monsieur le maire
— Bonjour monsieur Nappa.
Yajirobé enchaîna pour aider son patron, pas vraiment habitué aux mondanités.
— Que nous vaut le plaisir de votre visite ?
— Et bien, pour tout vous dire, nous voudrions organiser une petite fête en votre honneur, mon cher Nappa.
— En mon honneur ?
— Oui, nous vous avons tous vu, à la télévision. Vous êtes allé affronter ce monstre, Cell.
— C’est vrai, mais je faisais pas le poids. Il était trop fort pour moi, et il a été battu par beaucoup plus fort que moi.
— J’entends bien, à l’impossible nul n’est tenu. Mais nous avons été touchés par votre courage, et vous êtes un membre important de notre communauté. C’est pour ça que nous voudrions faire cette petite fête ce soir. Quelque chose d’informel, voyez-vous. Qu’en pensez-vous ?
Yajirobé secouait la tête en approbation.
— Et bien, d’accord.
— Fort bien. À ce soir, alors. Vingt heures, à la salle des fêtes. Dit le maire en repartant.
Avant de fermer la porte, il ajouta :
— Nous avons hâte de vous fêter, vous qui avez combattu aux côté du grand héros mister Satan.
Nappa en resta bouche bée une minute.
— Non mais j’hallucine ! Ce nul, un héros ?
Une semaine plus tard.
Krilin s’entrainait sur la plage de l’ile de Kamé house.
— Krilin ! L’appela le maitre des tortues.
— Qu’y a-t-il, maitre ?
Tortue géniale regardait son émission d’aérobic.
— Tu peux aller m’acheter un pack de bière, s’il te plait ?
— Enfin, maitre, ce n’est pas très sérieux, ça !
— Et une boite de kleenex, aussi. Bien fraiches, les bières.
Il recommença à regarder son émission, tout en émettant de petits rires pervers.
Krilin baissa la tête de dépit. Il s’envola en direction de la grosse ile la plus proche.
Il se posa à l’écart et alla jusqu’au port, ou se trouvait le magasin où il allait d’habitude.
Une vielle femme au visage rouge et édenté le tenait.
— Bonjour madame Ogg.
— Bon d’là ! Bonjour Krilin
— Je voudrais un pack bien frais de la bière habituelle, et une boite de kleenex, s’il vous plait.
La femme ouvrit la porte et cria.
— Mary ! Descend à la cave et rapporte-moi un pack de 24 bières blondes !
— Mary ? S’étonna Krilin.
— Ma nouvelle employée. Pas depuis longtemps, pauvre p’tiote. L’a perdu la mémoire. L’ai trouvée sur la plage, y’a pas une semaine. Juste après que tout a été noir. Se souvient de rien, mais vachement fortiche. Dit la commerçante en posant un pack de kleenex sur le comptoir.
Une jeune femme passa la porte et posa un gros pack de bière sur la table.
— Voilà.
Krilin la regarda en tremblant.
La blonde aux yeux bleus soutint son regard, curieuse.
— Mary, j’te présente Krilin, C’est un grand expert en art martiaux. L’habite pas loin avec son prof. Alors, bière plus boite de kleenex…
— C 18 !
— Hein ? Non, c’est 15,75. Je mets sur le compte ?
— Oui, merci.
— Attendez, je vous ouvre la porte.
La dénommée Mary se déplaça en un éclair et passa devant lui si vite qu’il eut du mal à la voir.
— Me…merci.
— Vous faites des arts martiaux ? Vous êtes bon ?
— Je… ne suis pas le meilleur, mais pas le plus mauvais non-plus.
— Moi, j’ai l’impression que j’en ai fait. Mais je ne m’en souviens plus.
— Oui, madame Ogg m’a raconté. Mais vous vous souvenez de votre nom.
— Non, c’est Madame Ogg qui me l’a donné. Enfin, elle m’en a dit plusieurs et j’ai choisi celui-ci. Il me semblait familier. Enfin, c’est pas grave. Vous croyez que vous pourriez m’apprendre quelques trucs ?
— Je…je pense que oui.
— Parfait ! On en reparlera quand vous repasserez, alors.
Elle lui fit un signe de la main et retourna dans le magasin.
Krilin resta immobile. Il n’en revenait pas.
Tout ça parce qu’il avait marmonné :
" J’aurais voulu que C18 soit gentille, et qu’elle soit avec moi. " Près de Shenron.
À suivre…>>>