Dans l'exemple bien particulier du monochrome, à titre personnel, je trouve son intérêt assez limité désormais. Tout l'intérêt du monochrome résidait dans le fait que c'était totalement nouveau et que ça relevait du génie que d'avoir cette idée.
Aujourd'hui, bof.
Pour le reste, comme je disais, je ne pense pas qu'aujourd'hui on puisse se contenter de faire quelque chose de joli et qu'il est de plus en plus difficile de faire quelque chose d'à la fois intéressant et facilement abordable.
Je suis par contre persuadé qu'analyser une oeuvre, l'étudier... Ne lui enlève pas de sa force. Je l'ai constaté sur moi-même à de nombreuses reprises : dubitatif devant une oeuvre, en lisant ce qu'on en disait, je la découvre, je la comprend et sa force me frappe alors.
Ou pas ! Comme je disais, il y a plein de ratés aussi. C'est un mal nécessaire, dira-t-on.
Après je comprend que ça "désacralise" l'art et que ça peut être désagréable de se dire que l'art s'explique, l'art se construit...
C'est ce qui fait l'intérêt de l'art aussi, c'est que personne ne le ressent de la même manière.