C'est pas une question de traumatisme. J'espère quand même qu'on n'attend pas le traumatisme, pour condamner quelque chose. C'est une question que je trouve cette légende amorale, et qu'elle sert à rien. En plus, tu te contredis: "on était décu que le père noel n'existe pas, mais on était trop content de recevoir quand même des cadeaux" et après "gâcher la magie de Noel". Faudrait savoir, soit c'est important, soit ça ne l'est pas. Les enfants, ils s'en foutent si la magie existe pas. C'est le fait d'apprendre qu'elle n'existe pas qui est une déception. Mais autrement, si on ne leur a jamais dit qu'elle existait, ils vivent la même chose que si on leur parlait de magie. La différence, c'est:
1) Pas de déception lors de la révélation de sa non-existence.
2) Pas de leçon morale douteuse dont on ne connaît pas tout à fait les effets sur l'inconscient. Renseigne-toi sur la notion de "
croyance en un monde juste". La première partie de ce que j'ai mis en lien est plutôt positive, mais la deuxième l'est moins. Je peux pas tellement dire jusqu'à quel point, mais il existe des idées que ceux qui sont pauvres méritent de l'être, car ils ne font pas assez d'efforts pour s'en sortir, etc.
Enfin, je sais pas, mais il me semble que l'inconscient est quelque chose de relativement accepté, de même que le fait que les enfants peuvent parfois être très cruels entre eux. Alors, je comprends pas pourquoi ce mythe aux fondations douteuses et à la fonction assez mal établie semble si important, combien même peu de gens seraient réellement mal influencés par celui-ci. Je crois que j'avais lu quelque part qu'il y avait genre seulement 7% des enfants qui deviennent réellement des "bullys". Mais même 1%, cela suffirait à provoquer de gros problèmes. (Je suis pas en train de dire, croire au Père-Noël conduit au bullying, je dis juste que pour un même phénomène, même à faible proportion de gens concernés, cela pose tout de même problème.) Mais bon, après, il est vrai que si ceux ayant cru au Père-Noël étaient tous devenus des psychopathes, on vivrait dans un monde à la Hokuto no Ken.

Mais les influences sociales et autres sont toujours plus subtiles que de simplement transformer 100% des gens en pile-poil ceci ou cela.