Je l'ai dit : les sentiments ne se commandent pas. Je ne me suis pas posé la question de savoir si l'homme méritait plus de mourir, c'est simplement que j'ai eu un pincement au cœur devant le cadavre du chien et pas celui de l'homme. Je ne me suis rien dit, c'est juste ce que j'ai éprouvé à ce moment là.
Sauf que le jour où la personne est confrontée à la sienne, d'un seul coup d'un seul, elle devient beaucoup moins philosophe qu'elle a été concerant la mort des autres !
Quand tu meurs d'un coup d'un seul, l'avantage, c'est que t'as pas le temps de philosopher !

Franchement, je n'ai pas peur de la mort, de ma mort. Ça me mettrait juste les boules pour ce que je n'ai pas pu finir... lol
Mais la mort elle-même n'est pas un épouvantail, je suis même curieuse de voir s'il y a un après ou pas. Sauf que je suis quasi sûre que s'il y a un après, je n'aurais plus ma conscience d'aujourd'hui pour m'en rendre compte et en penser quoi que ce soit... cette perspective est assez agaçante. MDR
Il reste que je n'ai rien de suicidaire, et que je dispose même d'un instinct de survie assez aigu... ^^"
Entre ce qu'on pense, ou ce qu'on veut bien croire penser ... et ce qu'on est ou l'inconnu en nous, il y a tout un monde... un gouffre même parfois.

Enfin, avec mon mari on s'était promis que le premier à partir ferait signe à l'autre s'il le pouvait et s'il y avait autre chose après... et ... un grand rien. Nada ! Je l'attends encore.
Alors j'en suis à me demander s'il n'y a vraiment rien, ou s'il n'a pas pu. Du coup, c'est encore plus agaçant.
