Spoiler
Foenidis a écrit:Il n'est pas question d'amour dans la brutalité du terme "homosexualité".
Foenidis a écrit:Euh... des générations d'enfants ont grandi en s'endormant le soir après la lecture de contes ultra sanguinaires... et ont très bien survécus.
C'est drôle cette manie moderne de vouloir faire des enfants de petites choses sensibles incapables de rien supporter.
T'as remarqué qu'il y a moins de génocides depuis qu'on accorde un peu plus d'importance aux gamins et qu'on arrête de leur lire des contes ultra-sanguinaires ?
Et puis c'est vrai que les jeux vidéos cultivent tendresse et poésie... Image
asm75 a écrit:Bon ba j'ai vu Iron man 3 (je me suis laissé faiblement convaincre par deux potes) et ,au risque de passer une fois de plus pour une enflure, j'ai trouvé ça bien pourrav'
Je vais pas trop m'étendre dessus mais disons qu'étant donné que je ne conçois pas le cinéma comme un simple divertissement mais avant tout comme une démarche artistique qui peut divertir (ou pas), ce genre de film me laisse généralement un gout amer.
asm75 a écrit:Sinon j'ai aussi vu "Promised Land" de Gus van Sant. Van Sant est un de mes réalisateurs favoris donc je m'attendais à une oeuvre de qualité.
Bon clairement le film est plus que correct, on ressent bien la volonté du réalisateur de nous immerger dans la campagne rurale Américaine et de nous imprégner de l'idéal de pureté, de rapport brute ,simple à la nature qui anime ces fermiers qui y vivent et transmettent leurs terres à leurs enfants de générations en générations. C'est joliment filmé (Quelques superbes plans larges sur les exploitations agricoles de nos chers "Redneck") mais c'est avant tout le propos du film qui est original puisqu'on s'y interroge sur la légitimité et les dangers de l'exploitations du gaz de schiste. Surtout ,c'est le lobbying des puissantes compagnies gazières et pétrolières qui est ici exposé et explicitement critiqué, sans pour autant que l'oeuvre vire dans une absurde réquisitoire anti entreprenarial, voir anti-capitaliste (d'ailleurs les personnages interprété par Matt Damon et l'excellente Frances McDormand ont beau travailler pour une compagnie gazière, ils n'en restent pas moins globalement sympathiques).
Seul gros bémol, la conclusion de "Promised Land", exagérément optimiste, voir incohérente au regard des motivations de son personnage principal. Disons que Van Sant n'a pas pu s’empêcher d’offrir un spectateur un fin heureuse à l'Américaine et c'est à mon sens une grosse erreur car le film aborde des thématiques et des préoccupations graves en adoptant un ton et un point de vu assez consensuel et objectif. La fin de l'oeuvre rompt brutalement avec cette optique et c'est bien dommage
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