Merci à vous deux

Voici la suite.
CHAPITRE 5 : Un monde en paix Deux mois se sont écoulés depuis le 28ème championnat et le départ de Goku pour le village de Oob. Tous les proches et les amis du Saiyen avaient plus ou moins du mal à accepter sa décision, mais au fil du temps, chacun commençait à comprendre et à accepter son choix. En effet, chacun savait par expérience, que Goku avait toujours eut par le passé des idées certes farfelues mais jamais ils n’ont eut à le regretter. Ils avaient tous une confiance absolue en lui et il restera à jamais une personne de très grande valeur dans l’estime de chacun.
À l’aube d’une nouvelle journée paisible, le soleil se levait tout doucement sur un petit village isolé et ses rayons réchauffaient agréablement l’atmosphère dans un bon parfum d’été. Ce petit village était celui du jeune Oob, et en deux mois il avait déjà beaucoup changé. Ses habitants avaient en effet mit tout leur cœur à l’ouvrage pour moderniser l’endroit grâce à l’argent qui a été généreusement offert par Goku puis partagé solidairement par les parents de Oob. Dans une de ces petites maisons, Goku dormait comme un loir quand le petit garçon ouvrit brusquement la porte de sa chambre.
- Hé !! Goku !! C’est l’heure de l’entraînement !! Réveilles-toi !!
Oob était tout excité comme à chaque fois avant de commencer l’entraînement quotidien. Il y prenait un plaisir fou et il souhaitait sans cesse s’améliorer. C’était devenu une obsession.
Son maître dormait toujours profondément. On pouvait l’entendre rêver à voix haute et prononcer des phrases comme « qu’est-ce que ça sent bon » ou « comme ça à l’air délicieux ». Le jeune garçon riait en entendant ces mots. Depuis le premier jour, Goku n’avait pas changé…
- Goku, le petit-déjeuner est servi ! finit-il par crier.
- Hein ? Quoi ? Où ça ? se leva soudainement Goku.
- Haha ! Je plaisantais ! C’était le seul moyen pour te réveiller…
- Je vois…, fit-il d’un air un peu déçu. Tu es déjà prêt ?
- Bien sûr ! Il est déjà 7 heures, je n’attends plus que toi.
- Très bien ! Je me prépare et on y va, finit-il par dire tout en s’étirant une dernière fois.
Quelques minutes plus tard, le maître et l’élève se retrouvèrent dehors. Ils avaient pris pour habitude de s’entraîner dans les montagnes pas très loin du village. Ainsi, personne ne pouvait les déranger et ils ne risquaient de rien détruire. Une fois posé sur le lieu, le Saiyen prit alors la parole.
- Bien, aujourd’hui, je ne vais rien t’apprendre de nouveau. On va simplement disputer un vrai combat pour voir où tu en es.
- D’accord !
- On va enfin pouvoir reprendre notre combat là où on l’avait laissé au championnat. Bon, tu es prêt ?
- Quand tu veux !
- N’oublie pas tout ce que je t’ai appris et surtout, bats-toi comme si j’étais ton pire ennemi.
- Ne t’en fais pas pour ça ! Allez, j’y vais !!
Les deux combattants s’élancèrent l’un sur l’autre. La puissance et la vitesse de leurs coups n’avaient rien d’un entraînement. C’était la continuation parfaite de leur combat époustouflant au tournoi il y a deux mois. Goku était très excité à l’idée de se battre contre la réincarnation de Boo et ce dernier voulait tellement que son maître soit fier de lui, et il souhaitait même plus profondément encore tenter de le dépasser. Le résultat donnait naissance à un affrontement magnifique. Petit à petit, Oob semblait prendre l’ascendant sur son adversaire qui arrivait de moins en moins à suivre le rythme de son élève. Ces deux mois d'entraînement commençait à porter ses fruits. Alors quelques coups plus tard, Goku se posa sur le sol. Il concentra son énergie et se transforma en Super Saiyen.
- Quoi ?? Mais… qu’est-ce que…
- Le combat sera plus juste ainsi.
- Mais je ne pourrais pas faire le poids !
- Tu te trompes ! Tu ne le sais peut-être pas mais tu es devenu plus fort que moi lorsque je reste sous mon apparence normale. Je m’en doutais depuis quelques temps mais j’ai pût le vérifier maintenant.
- Ce n’est pas possible…
- Bien sûr que si ! Tu as franchi un nouveau palier. Désormais, tu devras t’habituer à m’affronter en Super Saiyen.
- D’accord, je vais essayer…
Le combat repris de plus bel. Cette fois, Oob fut complètement dépassé par la vitesse de son sensei. Mais il ne baissa pas les bras pour autant et cherchait à puiser au plus profond de son être l’énergie qui lui permettrait de rivaliser avec la nouvelle puissance de Goku. Pendant le bref temps de repos que son adversaire pouvait lui accorder, le petit garçon parvint à trouver assez de force pour se ressaisir, éviter une nouvelle attaque du Super Saiyen, puis frapper ce dernier, tout cela en quelques dixièmes de secondes. Mais cet effort acheva le petit combattant qui avait du mal à reprendre son souffle.
- Je n’en peux plus, articula t-il difficilement, tu es trop fort pour moi.
- Ne t’inquiètes pas, c’est normal. Si tu veux continuer à progresser, il faudra t’y habituer. Pour ça, je ne me fais aucun souci ! le rassura Goku après avoir repris son apparence normale.
- C’est vrai, tu as sûrement raison. Je vais essayer de faire mieux cet après-midi !
- Cet après-midi ?
- Ben oui, comme on le fait tous les jours, non ? Où est le problème ?
- Je suis sincèrement désolé, j’aurais dû te le dire plus tôt. Ce ne sera pas possible.
- Quoi ?? Mais pourquoi ?? s’inquiéta le jeune Oob.
- Je… hum… Ca ne te dérange pas si je le disais avec toute ta famille autour d’un bon petit repas ? finit-il par dire d’un air gêné.
- Euh… Bien sûr !
Goku et Oob étaient rentrés chez ce dernier et se retrouvaient à table avec les parents, les frères et les sœurs de Oob. Le Saiyen, comme depuis sa plus petite enfance engloutissait tout ce qui se trouvait à sa portée, ne prêtant même pas la moindre attention aux personnes qui se trouvaient avec lui. On n’entendait que le bruit de ses couverts et de ses mâchouillements. C’est finalement Oob, perplexe, qui interrompu cet instant.
- Alors ? Pourquoi tu ne peux plus m’entraîner ? Je ne suis pas assez fort, c’est ça ?
- Hein ? s’arrêta soudainement Goku. Ah oui c’est vrai, il faut que je vous dise !
- Vous allez vraiment arrêter l’entraînement de mon fils ?
- Vous allez déjà repartir chez vous ?
- Mais non ! Qu’est-ce que vous vous imaginez ? En fait, lorsque je suis allé rendre une petite visite à ma famille la semaine dernière, ils m’ont proposés de partir en vacances avec eux. C’est pour ça que je ne vais pas pouvoir entraîner Oob pendant quelques temps, je leur ai promis !
- Ah, c’est juste ça ? lâcha le jeune garçon soulagé.
- C’est ça. Au début je ne voulais pas parce que ça ralentirait ta progression. Mais si je refusais, ma femme serait très en colère contre moi !
- Je suis désolé…, fit Oob d’un air nostalgique.
- Hein ? De quoi ?
- Ta famille doit m’en vouloir. À cause de moi ils ne peuvent plus souvent te voir.
- Haha !! Ne t’inquiètes pas, la dernière fois que je les ai vu, ils m’ont bien dit que tu n’y étais pour rien ! C’est plutôt moi qui ai passé un sale quart d’heure… Hé ! J’ai une idée ! Et si vous partiez avec nous ? On ira à la plage je crois…
- Ouais, c’est une bonne idée ça ! ne pût se retenir l’élève de Goku.
- Ça a l’air génial, la plage ! s’exclama une de ses sœurs.
- Je suis désolé mes enfants mais votre mère et moi avions prévu d’aider les autres villageois à continuer la construction de notre village.
Les pauvres enfants baissèrent la tête, déçus. Cela aurait été bien trop beau. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois !
- Mais ce n’est pas grave, on veut bien te confier à Goku et à sa famille, Oob, repris la mère. On leur fait confiance.
- Et je vous promets à tous que l’on partira tous ensemble à la plage l’année prochaine ! leur rassura leur père.
Tous les petits enfants étaient ravis par cette merveilleuse nouvelle, ils allaient très bientôt pouvoir vivre comme tous les autres enfants et connaître le sens du mot bonheur. Goku voyait les yeux de tous ces enfants briller et il ne put s’empêcher d’être fier de ce qu’il avait put faire pour eux. Mais il ne dit pas un seul mot, trop occupé à dévorer ce qu’il y avait dans son bol.
- Bien, alors on fait comme ça ? demanda une dernière fois le Saiyen après avoir terminé son festin.
- Tout à fait. Encore une fois, merci infiniment !
- Et quand allez-vous partir exactement ?
- Je crois me rappeler qu’on part dès demain, répondit Goku.
- Quoi ? Mais il faut que je te prépare tes affaires mon petit Oob !
- Bon, je retourne chez moi, sinon ma femme va s’inquiéter. Je vais revenir chercher votre fils tout à l’heure !
- Merci Goku !! cria une dernière fois le petit Oob.
D’un geste de la main, le Saiyen salua le petit garçon puis mis deux doigts sur son front pour se concentrer et se téléporter chez lui.
- Cet homme a complètement changé notre vie !
- Oui, on ne le remerciera jamais assez…
****
Sur le mont Paozu, il y avait une petite maison isolé dans un coin tranquille et il était très agréable d’y vivre. Chichi, Gohan, Videl, et Pan étaient présents à l’extérieur et semblaient occupés à ranger et à trier plusieurs affaires. Quand soudain, Goku apparut à moins d’un mètre de sa femme qui sursauta et renversa tout ce qu’elle avait pris soin de ranger.
- Héhé ! Salut tout le monde !
- Salut ! s’exclamèrent Gohan, Videl et Pan sur le même ton surpris mais enthousiaste.
- Imbécile !! Tu aurais pu faire attention !! Tu m’as fait peur et tu m’as fait tout renverser !! s’énerva Chichi.
- Ah ? Je suis désolé Chichi…
- Alors ? J’espère que tu n’es pas venu pour me dire que tu vas finalement refuser de partir avec nous ? questionna-t-elle.
- Bien sûr que non ! Je vous l’avais promis et je tiens toujours mes promesses, ne t’inquiètes pas. Même si ça va freiner l’évolution de Oob.
- Tant pis ! Tu as tout le temps devant toi, et puis la famille est plus importante que cet entraînement, n’est-ce pas ?
- Hein ? Euh… oui, tu as raison Chichi, répondit Goku d’un ton gêné.
- Tiens, justement… Où en est le petit ? demanda son fils aîné.
- Il est très fort ! En tout cas, il m’a largement dépassé lorsque je reste sous mon apparence normale !
- C’est incroyable, il progresse vite ! Dans quelques années, il sera devenu le plus fort d’entre nous.
- Moi aussi si je continue de m’entraîner, je pourrais devenir aussi forte que toi grand-père, et peut-être même plus !
- C’est possible ! Avec un entraînement régulier et intensif, on peut faire des miracles ! Tu n’as pas remporté le tournoi par hasard, crois-moi !
- Oui, c’est vrai ! s’exclama la petite Pan ravie du compliment.
- Au fait, en parlant de lui, il va venir avec nous, ses parents sont d’accord.
- Quoi ? Tu es vraiment sérieux ? s’indigna sa femme.
- Mais ils sont bien trop nombreux, non ? demanda Videl.
- Non, seul Oob viendra. Sa famille restera dans leur village.
- Ah, tant mieux ! fit Chichi soulagée. Bien, Goku, puisque tu es là, vas faire les courses pour demain !
- Quoi ? Ah non ! Je ne suis pas venu ici pour ça ! Demande à Gohan ou à Videl !
- Nous, on finit de préparer nos affaires pour demain, continua tranquillement Chichi. Et je vais également le faire pour toi parce que ça m’étonnerait que tu saches t’y prendre… Tiens, voilà la liste !
- Mais… Alors là, c’est pas juste ! Bon, j’ai pas le choix. Tu viens avec moi Pan ?
- Chouette !! D’accord !!
Goku et sa petite-fille s’en allèrent donc au supermarché. La relation entre le Saiyen et sa famille s’était belle et bien améliorée depuis deux mois, surtout qu’ils avaient maintenant la preuve que Goku acceptait de prendre de son temps pour passer un moment agréable avec eux.
****
Bien plus loin, dans la capitale de l’Ouest, se trouvait la très célèbre entreprise de M.Brief, la Capsule Corporation, qui était également devenue la demeure du Prince des Saiyens. Celui-ci se trouvait dans la salle de gravité qui était redevenue depuis deux mois la pièce principale du Saiyen. Depuis le combat contre Boo il y a dix ans, il ne s'entrainait plus vraiment sérieusement, utilisant la salle de gravité uniquement pour garder la forme. Mais dès que son rival était partit entraîner le jeune garçon, il a décidé de reprendre de plus bel son entraînement. Il s'y entrainait désormais chaque jour d’arrache-pied comme à la vieille époque, en y oubliant presque sa famille.
L’atmosphère était étouffante dans la salle, la gravité insupportable, il y faisait très chaud. Mais Vegeta n’allait pas reculer devant la difficulté, au contraire. Son corps était couvert de gouttes de sueur et de blessures, il avait de plus en plus de mal à reprendre son souffle et même à rester debout. Il souffrait horriblement mais il était décidé à continuer, à devenir encore plus fort que la veille. Et secrètement à devenir un jour, pourquoi pas, plus fort que Goku. Pas de doute, le prince des Saiyens était redevenu ambitieux.
- Carot, continue à entraîner ce gosse aussi longtemps que tu veux, je ne me laisserais jamais rattraper par un terrien, se dit-t-il pour lui-même. Et alors un jour, je pourrais peut-être enfin te surpasser !
Quelques pièces plus loin, dans le laboratoire, Bulma et son père terminaient de construire l’avion qui permettrait à toute la bande de partir en vacances. L’avion était petit, avec une vingtaine de places, mais il avait un moteur puissant, résistant, et il pouvait bien sûr se stocker dans une capsule. Une vraie petite merveille technologique comme seul la Capsule Corporation pouvait produire. Les deux ingénieurs assemblaient les dernières pièces quand ils furent interrompus par les cris d’une petite fille.
- Hé !! C’est fini oui ou non ?? Ca commence à être long !
- Bra ! Combien de fois t-ai-je dis de ne pas venir dans le laboratoire ? gronda sa mère. C’est trop dangereux pour toi !
- Mmm… Non, je ne suis pas d’accord avec toi ! répondit-elle après un petit moment de réflexion.
- Qu’est-ce que tu dis ?
- Ben oui c’est vrai ! Toi et papy, vous n’êtes pas plus forts que moi puisque je suis la fille de l’homme le plus fort sur Terre ! Alors c'est pas dangereux pour moi, je peux rester ici !
- Je m’y attendais à celle-là…, soupira Bulma. Bon, qu’est-ce que tu veux ?
- Rien, je voulais juste savoir si vous aviez finis de la construire.
- On a presque terminé, répondit son grand-père. Dans environ une heure elle sera fin prête.
- Je peux vous aider ? Ca ira plus vite !
- Surtout pas ! Allez, vas jouer dehors ou vas voir ton père, mais ne reste pas ici.
- Je peux pas, papa est dans la salle de gravité et Trunks n’est pas là. J’ai pas envie de rester toute seule !
- Encore dans la salle de gravité ? Depuis que Goku est partit, il ne s’arrête plus ! Je lui ai même demandé de se reposer à l’approche des vacances mais il ne m’écoute jamais !
- Bah de toute façon, à la plage, il devra jouer avec moi et Pan !
- N’attends pas à ce qu’il fasse des pâtées avec vous… Bon, ne nous dérange plus, maintenant.
- D’accord, je vais aller voir mamie alors…
Mais par la plus grande des coïncidences, l’insouciante mère de Bulma arriva dans le laboratoire au même moment.
- Coucou ! Je voulais vous proposer des petits gâteaux au citron avec un bon thé. Vous devez reprendre des forces pour continuer.
- Super ! J’avais faim ! s’écria la petite fille qui se jeta aussitôt sur les gâteaux.
- Maman !! s’énerva Bulma. Qu’est-ce que tu fais ici ? Ne donne pas le mauvais exemple à Bra !!
- Oh ! Je suis navrée. Alors, vous ne voulez pas goûter ?
- Non merci ma chérie. Nous avons bientôt terminé, on pourra s’en passer !
- Bon tant pis, je vais en proposer à Vegeta. Je suis sûre qu’il ne pourra pas y résister !
- C’est ça maman ! Et ne reviens plus ici !
- Ah ! Justement, voilà papa !
- Grrr… C’est pas vrai, je craque !! Qu’est-ce qu’ils ont à tous nous déranger ?? fit la femme du Saiyen au bord de la crise de nerf.
- Elle commence à se faire vieille on dirait…, ironisait Vegeta à la vue de sa femme.
- Vegeta ! Au cas où tu l’aurais oublié, on part demain ! Si tu n’as rien à faire, va préparer tes affaires au lieu de rester là !
- Keuf ! Dans ce cas, je crois que je vais retourner m’entraîner…
- Tu es sûr ? Tu ne veux pas déguster mes succulents mets ?
Le Saiyen ne répondait pas mais à son regard gourmand et son sourire satisfait, Mme Brief compris immédiatement que la réponse était positive. Bulma et son père pouvait enfin reprendre et terminer tranquillement la construction de l’avion.
Ainsi allait la vie, un jour comme un autre, à la Capsule Corporation…
****
Le temps était très agréable, le soleil brillait dans le ciel bleu et la température était très douce. Ce n’était vraiment pas un temps pour rester enfermé à l’intérieur d’une maison. Dans un parc verdoyant se trouvait Goten avec sa petite-amie Sanya. Cela faisait maintenant deux mois que leur relation durait, presque un record pour le jeune Saiyen. Ce dernier était peut-être celui qui avait le plus mal prit le départ de son père chez Oob, sûrement par jalousie ou par vexation, mais il avait fini petit à petit par le pardonner. Tout comme Trunks, il ne tint finalement qu’à moitié la promesse qu’ils avaient faits à Goku, c’est-à-dire s’entraîner davantage. Ils s’entraînaient certes plus qu’auparavant mais ils préféraient profiter de leur adolescence et de leur liberté pour s’amuser.
Goten et Sanya étaient assis sur un banc en face d’un lac et le chant des oiseaux venait apaiser agréablement l’atmosphère. Ils ne disaient rien car ils se sentaient si bien et leur seule présence réchauffait le cœur de l’autre. Mais cela n’empêcha pas Sanya de remarquer que quelque chose n’allait pas chez son copain.
- Quelque chose ne va pas Goten ?
- Hein ? Non, c’est rien…
- D’habitude, tu es beaucoup plus resplendissant que tu ne l’es maintenant !
- Non, c’est juste que je pensais à quelque chose, ce n’est pas très grave, essaya de lui rassurer le jeune homme.
- Tu ne veux pas me le dire ?
- C’est juste que je vais partir demain, alors ça me rend un peu triste de penser que l’on ne se verra plus pendant un bon moment…
- QUOI ?? C’est tout ?? Tu m’as fait peur !! s’écria la jeune femme. Je croyais que tu ne te sentais plus bien avec moi et que tu ne m’aimais plus !! T’aurais pût me le dire plus tôt !!
- Ou… Oui… C’est vrai… Je suis désolé ! répondit Goten, gêné, en se grattant l’arrière du crâne.
- Tient, justement ça me fait rappeler…
- De quoi ?
- Moi aussi je pars en vacances demain !
Goten en tomba à la renverse. Parfois, Sanya était totalement incompréhensible…
Ils restèrent encore un petit moment ensemble à savourer cet instant de bonheur qu’ils ne connaîtront plus avant quelques mois quand Goten se leva.
- Bon, j’aurais aimé rester un peu plus longtemps mais je dois rentrer. Ma mère doit sûrement m’attendre.
- Mais il est encore trop tôt ! Reste encore un peu !
- Désolé, tu ne connais pas ma mère, elle se serait folle de rage si je ne rentrais pas à l'heure et elle ne voudra plus qu'on se voit. On se reverra bientôt, je te le promets !
- D’accord… regretta l’adolescente. Moi aussi je dois rentrer de toute façon, dit-elle après s’être levée également. Où est-ce que tu pars ?
- Je vais à la plage sur la côte du Nord-Ouest. Et toi ?
- Moi, je pars dans la capitale du Sud. C’est complètement à l’opposé !
- Ce n’est pas grave, je penserais toujours à toi.
Sanya ne répondit rien mais le regardait en souriant. Il n’était pas difficile de deviner que la dernière phrase de Goten l’avait profondément touchée. La jeune femme s’approcha doucement de son petit-ami et lui déposa un doux baiser sur ses lèvres avant de le saluer une dernière fois et de s’en aller. Goten en était encore cloué sur place quand il se reprit enfin et s’envola pour rentrer chez lui. Tout en pensant à l’instant magique qu’il venait de vivre…
****
Pendant tout ce temps, Goku et Pan venait juste d’arriver au supermarché comme l’avait demandé Chichi pour acheter ce dont ils avaient besoin pour ces vacances. Mais c’était bien la première fois de sa vie que le Saiyen devait accomplir cette tâche.
- Bon, tu vas m’aider Pan ? Je dois avouer que je ne sais vraiment pas comment m’y prendre et par où commencer…
- C’est facile, il suffit de trouver tout ce que mamie a écrit sur cette liste !
- Oui mais c’est grand ici ! Comment vais-je pouvoir tout trouver ? se demanda-t-il en se grattant la tête. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin…
- C’est pas grave, comme ça c’est comme si c’était une chasse au trésor !
- Une chasse au trésor ? Si tu le dis… De toute façon on n’a pas le choix !
Mais alors qu’ils avaient plus ou moins du mal à trouver les différents produits éparpillés un peu partout à chaque rayon du magasin, un groupe d’une dizaine de malfaiteurs armés fit son apparition dans le centre commercial sous la panique générale. Tous les clients présents étaient pris en otage et les truands souhaitaient qu’on vienne leur rapporter cinq millions de zénies.
- Allez, tout le monde à terre !! Ceux qui restent debout, je leur troue la peau !!
- En attendant ces sales flics, profitons-en pour faucher tous les objets de valeur !
Les gangsters étaient bien organisés. Ils étaient nombreux, armés jusqu’aux dents et bourrés d’explosifs. Chacun surveillait une zone du magasin pendant que l’un d’entre eux guettait l’arrivée des policiers. Goku et Pan n’avaient pas vraiment réalisés ce qui se passait en ce moment-même, quand un des malfaiteurs les remarqua.
- Eh, vous ! À terre ou je vous descends !!
- Hein ? Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ? se demanda Goku, insouciant.
- Pourquoi tout le monde est par terre ? s’interrogea également sa petite-fille.
- Vous allez apprendre à la fermer et à obéir !
Et le bandit, qui n’aimait pas qu’on lui tienne résistance, n’hésita pas une seconde et tira sans pitié sur Goku sous la stupeur de toutes les autres personnes. Mais le Saiyen arrêta la balle d’une seule main sans problème et la laissa tomber. Goku avait maintenant une expression plus sérieuse et fixa sévèrement cet homme. Ce dernier ne s’en est toujours pas remis.
- Co…Comment a-t-il fait ? Ce… Ce n’est pas possible !
- Maintenant, je sais que vous êtes des hommes mauvais. Mais je vous laisse une chance. Si vous ne voulez pas que j’agisse, alors enlevez toutes vos armes et partez d’ici sans faire d’histoires, compris ?
- Ne… ne me donne pas de leçons de morale ou tu vas le regretter !!
Ses complices, attirés par le bruit du tir, le rejoignirent. Ils étaient étonnés de voir qu’aucun corps ne s’étendait sur le sol.
- Haha, crétin ! Tu ne sais pas viser ou quoi ? se moqua l’un d’eux.
- Recommence qu’on rigole un peu ! compléta un autre de ses complices.
- Vos gueules !! Vous n’allez pas me croire mais il a arrêté la balle rien qu’avec sa main !
- Hahaha !! Qu’est-ce que t’as bu ce matin ? pouffèrent-ils.
Le truand, vexé, tira à nouveau sur Goku mais celui-ci disparut. La balle explosa une cannette de soda et toute la boisson jaillit comme une fontaine. Les truands le cherchèrent des yeux et ils le retrouvèrent finalement derrière eux. Ils se turent immédiatement et leurs moqueries se transformèrent en terreur.
- Quoi ? Mais… C’est…C’est un monstre !
- C’est impossible !
- Rentrez toute suite chez vous ou je me fâche ! Ne m’y obligez pas ! prévint Goku.
Terrifiés, tous les malfaiteurs tirèrent à bout portant sur le Saiyen mais celui-ci parvint à arrêter tranquillement toutes les balles avec une vitesse déconcertante. Mais soudain, l’un d’eux se retourna et s’en prit à Pan. Il l’attrapa et pointa son arme sur sa tempe.
- Héhé ! Si tu veux que cette gamine reste en vie, ne fais plus un geste ! Laisses-toi mourir tranquillement ou c’est elle qui prendra ta place !
- Non, Pan ! Espèce de lâche ! T’en prendre à une petite fille.
- Héhé ! Tu vas mourir, enfoiré !
Tous les autres membres du groupe pointèrent leurs armes en direction de Goku, enfin certains d’obtenir sa mort. Goku préférait ne pas bouger, du moins pas tout de suite, pour éviter que l’autre ne tire sur sa petite-fille. De toute façon, il savait que les balles ne lui feraient rien. Par contre, Pan avait peur pour son grand-père et pensait que sa dernière heure était venue.
- Vous allez me le payer ! se fâcha Pan. Ne lui faites pas de mal !!
N’écoutant que son courage, elle se débarrassa de son bourreau en un instant. Ses complices n’en croyaient pas leurs yeux et ne savaient plus quoi faire. Lâchement, ils décidèrent de tirer sur la petite fille mais celle-ci s’élança vers eux en évitant toutes les balles. En moins de trois secondes, elle mit à terre tous les membres du groupe sous le regard admiratif de son grand-père.
- Waouh ! Je ne t’avais jamais vu à l’œuvre, tu es vraiment très forte ! Je suis fier de toi !
- Merci grand-père, j’ai eu peur pour toi…, sanglota t-elle en se blottissant contre lui.
- Allons, ce n’est rien. J’ai déjà connu bien pire…
Pendant que toutes les autres personnes les remercièrent, les policiers arrivèrent enfin et emmenèrent les malfrats au commissariat. Pour montrer leur reconnaissance, Goku et Pan étaient autorisés à prendre tous ce qu’ils désiraient gratuitement. Au plus grand bonheur de Pan qui prit toute une montagne de jouets, de bonbons et de gâteaux, et surtout de Goku qui venait de se rendre compte qu’il avait oublié d’emporter de l’argent avec lui…