par Batroux le Lun Nov 25, 2013 20:07
J'ai fait un rêve assez voir trop réaliste avec un putain de schéma narratif. Je suis encore choqué et patraque à cause de ce rêve. Cela m'est déjà arrivé d'être affecté par un rêve mais celui-là, il m'a dévissé la tête complet aujourd'hui et encore ce soir.
Je rentrais du travail, il faisait nuit et j'avais un accident de voiture. Je vois ce qu'il m'arrive en y étant, je fais des tonneaux, je vois mon pare-brise se briser, je sens mes entrailles se retourner. La voiture se stabilise dans un champs et je ressens une douleur dans mon avant-bras gauche (je dormais sur ma main en fait) et je vois au loin plusieurs voitures circuler, une s'arrête, je cligne des yeux, et j'entends une sirène et je vois la lumière bleue puis je perds connaissance.
Je change de perspective. Je me retrouve en face d'un lit d’hôpital. Je me vois allongé, inconscient avec une barbe de trois semaines. Je me réveille, je crie et une infirmière me sédate ou m'endort. Je vois alors des collègues de travail arriver. Elles et ils pleurent, ne parviennent pas à rester dans la pièce. Je vois ma mère discuter avec le médecin, elle porte sa main à sa bouche pour étouffer un "Oh mon dieu", le docteur continue de parler mais j'entends rien. Je vois mon meilleur pote arriver avec sa chérie. Sa chérie se morfond dans ses bras quand elle me voit. Mon pote prend ma mère dans ses bras. Je ne l'entends pas mais je comprends qu'il dit "ça va aller ! C'est Raph, il survivra !" Ils s'en vont.
Ils reviennent avec une copine, elle contourne le lit et s’assoit sur une chaise à côté de moi. Elle me caresse le bras, me fait une bise et je me réveille. Je suis dans les vapes, ils me filent de la flotte à boire. Je lève mon bras gauche et je n'ai plus de main au bout, je vois juste un bandage. Je hurle, je dévire le lit. On me sédate encore une fois.
Le plan change encore, je suis à nouveau dans mon corps. Je me réveille. Ma mère est dans le fond de la pièce, je la vois, je souris, elle est un peu sur la réserve. J'apporte mes mains au visage et je sens ma barbe, je sens le contact d'un bandage. Je regarde mon "moignon".
Ma mère me dit: "Je suis désolée. C'était le seul moyen."
Je lui réponds que je comprends.
Elle me demande si je lui en veux.
Je réponds que c'était le seul moyen, qu'elle devra recommencer à couper ma viande, en souriant.
Elle m'enlace et me dit qu'elle m'aime. Je me laisse cajoler, cela me réconforte.
Je me vois déambuler dans l'école où je travaille. Les personnes me disent bonjour avec une pointe d’appréhension, elles fixent toutes la position de mon bras, et l'endroit où devait se trouver ma main gauche. J'ai mon bras gauche à la "Jamel Debouzze", à savoir dans le jean. Je marche comme si de rien n'était, je souris, je plaisante, je continue de vivre et pourtant je sens que je ne vais pas bien mais je garde un semblant de face. Je rentre chez moi et je fracasse mes guitares à coups de pieds, je pète les plombs littéralement. Je frappe dans les murs avec mon poing droit, je laisse plusieurs petites trainées de sang. Je tente de soulever mon lit d'un bras, je n'y arrive pas, ça m'énerve, alors je lui mets des coups de pied.
Le rêve se termine par mon meilleure pote qui va dans l'école où je bosse et il leur annonce que je suis mort.
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.