return a écrit:Les spéciaux font partis intégrantes de l'histoire. Ils sont tout autant si ce n'est plus important que le tournoi en lui-même qui n'est rien d'autre au final qu'une exhibition de participants. Je vous renvoie au dernier podcast où Salagir était intervenu, il en parle pas mal.
Même si c'est une affirmation appuyée par l'auteur, elle reste très discutable. Si le tournoi n'est "qu'une exhibition de participants", alors les spéciaux ne sont "que des variantes du manga", ce qui n'est guère plus flatteur.
C'pas pour intervenir dans le débat, mais Lenidem, l'U9, c'est les Terriens, l'U19, les Nano-guerrier. ^^
Ah merde, je m'embrouille tout le temps dans les numéros d'univers! Oui, celui-là m'intéresse déjà plus que le 19. Mais on retombe dans le cas dont je parlais plus haut : une histoire tellement riche qu'il faudrait la raconter en 42 tomes, pas en quelques chapitres.
Dans ce cas, que veux-tu dire par "ça ne ralentit pas la trame principale"?
Simplement qu'on ne demande pas aux dessinateurs de la trame principal de dessiner des chapitres spéciaux. Donc que eux continue de dessiner la trame principal qu'il y ai des chapitres spéciaux, des minicomics, ou rien.
Eh bien il suffirait d'affecter les dessinateurs de spéciaux à la trame principale, et celle-ci avancerait bien plus vite.
Pas sur l'US, me semble-t-il, ou alors j'ai manqué le sujet - et personne n'a jugé utile de m'y renvoyer.
Ça a été expliqué par X personnes, dont Salagir lui même.
D'accord. Mais "pas sur l'US, me semble-t-il, ou alors j'ai manqué le sujet - et personne n'a jugé utile de m'y renvoyer". Et on ne m'y a toujours pas renvoyé, d'ailleurs : parce qu'il n'est pas si facile à trouver? C'est une des raisons pour lesquelles je me suis exprimé ici ; l'autre, c'est parce que, dans l'intitulé de ce fuseau, il y a "coup de gueule" : un coup de gueule, c'est subjectif avant tout. Si ce genre de post vous semble à ce point inacceptable, il faut demander à un modo de supprimer ces trois mots du titre du sujet.
Pour moi, c'est toi qui exagère grandement dans tes propos ; ce n'était peut-être pas voulu mais je les trouve véhément. Si tu t'étais contenter de donner ton opinion sur l'utilité des spéciaux, passe encore. Là, tu leur crachais purement et simplement dessus ; tout en remettant en cause le choix de leur existence.
Véhément, certes. Mais "cracher dessus"? Très bien, voyons ça.
- "
je m'ennuie", "
j'en ai marre des spéciaux", "
j'en ai vraiment raz-le-bol" : stricte vérité. Quand je vois qu'une nouvelle page est sortie et que c'est la suite de l'aventure sur Namek sans Végéta, je la lis, je soupire, et je me dis "vivement que le tournoi reprenne". Aucune exagération là-dedans.
- "Ils ne nous apprennent
quasiment rien" : il me semble que personne n'a vraiment contredit ce point jusqu'à présent. Même return ne le conteste pas, il considère juste que ça ne retranche pas à leur intérêt. De plus, "quasiment rien", ce n'est pas "absolument rien".
- "
Ils ne se suffisent même pas en eux-mêmes" : où est le problème dans cette phrase? Tu me soutiendras que les chapitres spéciaux lus en dehors du contexte de DBM feraient de bonnes histoires individuelles? Et quand bien même tu le prouverais, il n'y a ni véhémence ni crachat là-dedans.
- "
surtout?" : pourquoi diable avoir souligné ce mot??
- "ils ralentissent la trame principale de façon
hallucinante" : l'adjectif "hallucinant" est fort, soit.
- "J'irais presque jusqu'à parler de
parasitage." : quand on se braque sur un mot en omettant les nuances qui l'introduisent, on fait des contresens. Et de toute façon : si mon propos est de critiquer les spéciaux, c'est bien parce que je trouve qu'ils nuisent à l'ensemble, et il faut bien mettre des mots sur ce que je leur reproche.
Si tu t'étais contenter de donner ton opinion sur l'utilité des spéciaux, passe encore.
"Passe encore" : donc, rien que donner mon opinion aurait déjà été limite... Ben voyons.
Là, tu leur crachais purement et simplement dessus
Donc, j'aurais juste dû écrire "j'aime pas les spéciaux", sans argumenter...
tout en remettant en cause le choix de leur existence
C'était le but, en effet. C'est un blasphème? Un sacrilège? Je rappelle, d'abord, que j'ai réagi au fait que les spéciaux représentent désormais près d'un chapitre sur deux, et ensuite, que j'ai parlé de les placer plutôt à la fin du tournoi, où leur impact serait à mon sens bien plus grand : mais c'est tellement plus simple de caricaturer à mort.
Bref, celui de nous deux qui exagère le plus, je n'ai franchement pas l'impression que c'est moi.
Je ne parlerais même pas de ta citation pour appuyer tes dires.
Ah ben non, tiens, c'est pas comme si cette citation s'appliquait parfaitement aux spéciaux, et ce n'est pas comme si c'était le point de vue d'un auteur mondialement connu et reconnu pour son efficacité.
C'est tellement simple de faire des citations comme ça, regarde : "La critique est aisée, mais l'art est difficile".
Celle-là, j'étais sûr qu'on la sortirait. À chaque débat sur une oeuvre quelconque, il y a un ardent défenseur pour la ressortir afin de clouer le bec au méchant critique. Allez, c'est parti :
- Qui ici prétend qu'il est plus facile de créer que de critiquer? Personne.
- Même en acceptant ce postulat, que l'art est plus compliqué que la critique, cela signifie-t-il qu'il faut cesser de critiquer? Faut-il cesser de rouler à vélo parce qu'il est plus dur de conduire une voiture? Non. Faut-il accepter les œuvres, quelles qu'elles soient, sans le moindre esprit critique? Non plus.
- J'ose espérer que personne ne s'abaissera à dire que si je n'aime pas, je n'ai qu'à faire mieux.
- Je rappelle que la critique peut être positive ou négative. Bizarrement, je n'ai jamais vu adresser cette citation à quelqu'un qui faisait les éloges d'une oeuvre, ce qui ne serait pourtant que justice. La raison : quand la critique va dans le sens qui nous plaît, on la laisse faire ; dès qu'elle nous déplaît, on condamne son existence même.
- Pour répondre à ta généralité par une autre : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur."
Et je te ferais remarquer que ma première citation n'a rien à voir avec la tienne : j'ai pris la peine de la rechercher, dans un livre et sur le net, parce qu'elle s'appliquait de façon très précise aux spéciaux, qui sont, techniquement, des flashbacks, et qu'elle soutenait ma critique ; la tienne, archi-connue, est devenue une tarte à la crème dont l'usage, désormais, se borne à couper court à tout débat.