par Foenidis le Ven Fév 21, 2014 20:51
Et surtout, il figure dans le dico du CNTRL :
Misandrie : subst. fém., dér. Aversion morbide pour le sexe masculin. « Le personnage de l'amant (...) le personnage du fils, tous deux intelligemment libres et respectueux d'autrui, empêchent toute misandrie primaire (Le Nouvel Observateur, 13avr.1974, p.63, col.3). »
misandre (-andre, du gr. α ̓ ν η ́ ρ «homme»), adj. et subst. fém. : (Femme) qui a une hostilité manifeste à l'égard des hommes, qui manifeste de la haine pour le sexe masculin (attitude symétrique de la misogynie masculine)`` (Rob. Suppl. 1970).
« Dans ce joli mouvement de menton, dans la vacillante fermeté de ce regard auréolé de blanc, il y avait tant de lucidité, de courage, de noblesse, de quoi vous rendre «misandre», oui, c'est le mot, rarement employé, il est vrai (Le Monde, 22mai1974, p.27, col.6). »
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.