Hello!
Alors:
Pitet d'autre qui suivront, qui sait ?
Ah ben zut alors ! C'est vraiment ennuyeux, ça! ^^
Bref, it's time! Si jamais, vous avez le
résumé des chapitres précédents dans le premier post.
Précédemment dans Dragon Ball Timeline:
Son Gokù vient de vaincre Freezèr, provoquant la colère de Vegetà.
Quant à Marta, elle est partie pour la Tour du Muscle avec C-10 dans le but d'en apprendre plus sur l'énergie mystérieusement absorbée lors de l'attaque de Nappà contre la Capitale de l'Est.
Vegetà, lui, s'entraine toujours sur Yardràt en compagnie de Ghoùrd, tout en attendant l'arrivée prochaine de Còld.
Enfin, sur Terre, un événement inattendu a empêché Ginyù, mutilé, de prendre possession du corps de Nappà: Krilìn, revenu du Royaume des Morts, s'est interposé au dernier moment…
Chapitre cinquième – Invasion
Partie VIII : ConquêtesIl n'eut pas le temps de réaliser qu'avec lui s'évanouissait le dernier représentant de son peuple. Il ne perçut même pas cette étrange sensation de froid qui supplante toutes les autres à jamais.
Il ne sentit jamais son corps percuter la roche.
Sa vie ne défila pas devant ses yeux.
Il était déjà mort.
Le petit terrien chauve tomba en avant et s'écrasa mollement à terre. Il n'avait visiblement pas réussi à contenir l'attaque de Ginyù.
Nappà n'attendit pas plus longtemps. Il activa le KaïoKen à son meilleur niveau et poussa vers l'arrière, contre Bùtta, qu'il emporta avec lui droit sur une paroi rocheuse. L'alien voulut se dégager mais le saiyan serrait ses bras contre son torse pour l'en empêcher. Il était pris à son propre piège. Ils s'enfoncèrent dans le mur de pierre à pleine vitesse, creusant un large tunnel sur plusieurs centaines de mètres avant qu'enfin les effets de l'élan ne s'estompent. Bùtta avait encaissé presque tous les chocs. Son énergie avait notablement diminué.
« Et on repart !! », pensa Nappà en concentrant sa puissance.
Il lança une vague d'énergie vers l'avant, profitant de l'effet de recul pour continuer à comprimer son ennemi et creuser la roche sous la pression. Il pouvait ressentir les difficultés qu'éprouvait Bùtta grâce aux fluctuations dans sa force. La perception du Ki était décidément extrêmement pratique. C'était la première fois qu'il combattait un adversaire qui ne la maîtrisait pas, et l'efficacité en combat réel dépassait ses estimations.
Il savoura l'instant. Il pouvait l'avoir. Un membre du commando Ginyù était à sa portée !
Plus loin, un autre combat faisait rage. Yamchà était à son maximum et faisait jeu égal avec Jeèse sur le plan technique, mais il ressentait clairement plus les coups que son adversaire. Chacune de ses frappes était un vrai missile.
Au corps-à-corps, il avait le dessous. Il fallait qu'il change de stratégie.
Le problème, c'est que l'alien avait lui aussi pris conscience de sa supériorité en combat rapproché et qu'il ne lui laissait aucun répit ; pas le moindre temps mort pour se dégager.
Yamchà avait beau parer de son mieux, un coup particulièrement puissant et inattendu cassa sa garde, puis un deuxième, avant qu'un genou rouge ne s'enfonce profondément dans son estomac, l'obligeant à se plier en deux et lui coupant le souffle.
« Merde, il faut que je… »Mais il perdit le fil de ses pensées au profit d'une vive douleur au sommet de son crâne. Jeèce avait terminé l'enchainement par une attaque puissante en plein visage qui l'avait envoyé voler vers le sol.
« • Attention !! »
“Bulma” avait hurlé au dernier moment. Il roula sur le côté sans même regarder et évita de justesse la vague d'énergie qui l'aurait emporté.
Il voulut se concentrer sur son Vice mais
"Tèn Shin Han" refusa de se matérialiser à la place de Jeèse.
« Non !! Pas maintenant !! »À peine eut-il le temps de se ressaisir que Jeèse était déjà sur lui, l'enchainant à un rythme endiablé. À nouveau, il perça les défense du terrien qui sentit ses frappes vives et meurtrières malmener son corps avant qu'une attaque plus puissante que les autres ne l'éjecte à nouveau.
Il fallait qu'il réagisse ou il allait y rester.
« • Yamchà… » gémit une
“Bulma” terrorisée, à quelques pas de lui. Elle semblait complètement désemparée. C'était mauvais signe…
Un peu plus loin, Krilìn reprenait peu à peu ses esprits. Il passa sa main droite au dessus de sa tête, comme s'il cherchait quelque chose. Il trouva bien deux cornes temporales, mais pas la moindre trace d'auréole.
Ça avait marché !
Puis son regard se posa sur le corps inanimé qui était étendu devant lui. Un frisson désagréable parcourut son échine. Au moment où il en prit conscience, il eut soudain l'impression que son bras gauche brûlait. Une douleur fulgurante en surgit qui faillit l'assommer. Une douleur qui franchissait la limite du supportable.
Il hurla.
Chaozù se précipita vers lui.
— Ça va ? Je peux t'aider ?
— J'ai connu mieux, mais je crois bien que je suis vivant. C'est déjà une belle amélioration !
Soudain, Krilìn réalisa ce qu'il venait de dire et ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil à l'auréole de Chaozù. Ce dernier suivit son regard et comprit. Il s'empressa de rassurer son ami dans un grand sourire :
— Ne t'inquiète pas pour ça, il y a plus urgent ! Maintenant, voyons si mon entrainement a lui aussi porté ses fruit.
Il apposa ses mains sur le torse violet de Krilìn et concentra son Ki.
Yamchà tentait péniblement de se relever, à quatre pattes. Un filet de sang lui coulait des lèvres. Tous ses muscles lui faisaient mal.
Merde ! Tèn Shin Han, lui, aurait su quoi faire. Il n'aurait pas perdu son Vice dans un tel moment, il…
Deux bottes blanches surmontées de jambes rouges se matérialisèrent devant lui. Jeèse ne lui laissait aucun répit.
— Je me serais volontiers amusé encore un moment… énonça-t-il d'un ton neutre en levant le bras en direction de Yamchà. …mais on m'attend ailleurs.
Et pour la seconde fois en moins d'une heure, Yamchà sentit une boule de Ki lui perforer l'abdomen tandis que celle qu'il aimait déchirait son cœur dans un hurlement inhumain, juste à côté de lui.
« Il est complètement fou ! »Son Gokù contenait Vegetà de son mieux, mais dès le premier échange, le combat avait tourné à l'avantage du prince. Il venait de prendre un senzu et, comme à chaque fois, sa puissance avait augmenté. Qui plus est, utiliser le “KaïoKen rapide” ne servirait qu'à le fatiguer, puisque son nouvel adversaire pouvait, lui, sentir son Ki et percevoir les coups les plus puissants. Ce serait beaucoup moins efficace que face à Freezèr.
« Reste calme, Gokù. Il y a forcément une solution. »Son adversaire semblait hors de lui, il se battait sous le coup de la colère. Les coups s'enchainaient à une vitesse folle et…
« Bien sûr ! »— Arrête, Vegetà ! lança Son Gokù en reculant vivement le buste pour éviter un balayage. Ce n'est pas le moment, tu…
— Cesse de me dire ce que je dois faire, Kakaròtto !
Les yeux du prince étaient injectés de sang. Il arma un poing et augmenta son KaïoKen.
C'est ce que Gokù attendait : une réaction émotionnelle qui casserait le rythme. Il augmenta lui aussi son pouvoir, mais bien plus que Vegetà, dévia le coup d'un rapide mouvement du bras gauche et se trouva ainsi sur le côté. D'une vrille, il passa carrément derrière son adversaire et lui maintint le cou avec le bras droit, tout en passant le gauche sous son aisselle.
Il l'avait immobilisé.
Ça ne durerait pas longtemps, mais ce serait peut-être suffisant pour qu'il puisse le raisonner.
— Ça n'est pas fini, Vegetà, il faut qu'on l'achève ! Vite !
— Quoi ? Qu'est-ce que tu…
Mais il était déjà trop tard.
Un Ki encore plus monstrueux que tout ce que cette salle avait accueilli jusqu'ici explosa soudain.
Les deux saiyans blêmirent. Ils savaient parfaitement à qui il appartenait.
Gokù lâcha Vegetà et laissa retomber son aura.
— Tu vois ? Maintenant, ça va vraiment être compliqué. Tu n'avais pas senti ? Il a encore un énorme potentiel latent. Il faut qu'on l'ait avant, et qu'on ne le rate pas. On y va à fond dès le départ.
Vegetà n'en revenait pas. La puissance de Freezèr dépassait toutes ses estimations. Il y avait encore une maigre chance. Il fallait qu'ils y aillent à fond, effectivement.
Soudain, il eut une idée. Il se tourna vers son second, mais ce qu'il vit le laissa sans voix.
Kakarottò souriait.
Il souriait.Ils allaient au devant d'une mort quasi-certaine et ce fou semblait ravi.
Gokù l'arracha à sa stupeur :
— Je pense qu'il faut qu'on prenne l'initiative !
Et sans laisser au prince le temps de répondre, il s'élança dans le nuage de poussière qu'avait provoqué la nouvelle transformation de leur ennemi.
Vegetà sourit à son tour. Le frisson du combat.
— Tu vas regretter d'avoir laissé en vie des saiyans, sale ordure !!
Et il s'engouffra à son tour dans l'épaisse fumée, à pleine vitesse.
L'image de Mamie Babà juchée sur sa boule de cristal occupait tout l'écran de la salle de contrôle.
— Trouvez-moi des informations sur cette vieille peau immédiatement ! Je veux savoir comment elle a fait pour ramener ces deux macchabées !
Gerò enrageait. La situation lui échappait complètement. Il n'aurait pas dû écouter Jim. Il aurait dû garder C-10 avec eux et envoyer C-9 avec la fille.
— Factor ! Des nouvelles de votre femme ?
— Ils viennent d'atterrir à la Tour du Muscle, Docteur.
— Et… ?
— Laissez-lui un peu de temps, Monsieur. Elle va y arriver.
Du temps ? Mais ils n'en avaient pas, du temps ! Ces monstres avaient déjà lancé une attaque qui avait, à elle seule, ravagé près de 4% des terres immergées et le nouvel affrontement qui s'annonçait promettait de faire encore plus de dégâts. Même les humains, au vaisseau, avaient provoqué une explosion qui avait mis hors-service plus de la moitié de leurs instruments de mesure !
La puissance qu'atteignaient ces guerriers étaient devenue bien trop importante. Si ça continuait comme ça, ils pourraient bientôt faire sauter la planète entière ! Il fallait qu'il trouve rapidement une parade ou l'humanité allait y rester !
— Docteur, on a un signal énergétique au vaisseau !
— Au vaisseau ? répéta Gerò, incrédule. Qui est-ce ? Il y a deux minutes, vous m'avez confirmé que tout le monde était mort ou avait quitté les lieux !
— C'est ce qu'indiquaient nos instruments.
— Je m'en fous ! Évitez simplement de faire des erreurs, et surtout,
SURTOUT…
Gerò s'approcha du savant l'air mauvais.
— …Surtout,
ré-pon-dez à mes questions ! Pourquoi est-ce que je dois toujours tout demander deux fois ?
Une voix robotique se fit entendre :
— La probabilité d'une mésentente entre êtres humains dans une situation de stress telle que celle-ci avoisine les 57%. Qui plus est…
—
Tais-toi, C-9. Tais-toi. l'interrompit Gerò d'un air las, tout en prenant une profonde inspiration. Il reprit d'un ton artificiellement calme et poli, tout en se tenant la base du nez entre le pouce et l'index :
— Bien, quelqu'un pourrait-il me dire à qui appartient cette puissance qui vient de refaire surface, s'il vous plaît ?
— On n'a pas d'image, Docteur.
— Mais je suis dessus, annonça Jim tout en manipulant ses instruments.
Moins d'une minute plus tard, le portrait de Zàbon s'affichait à l'écran. Il avait de multiples contusions, ses deux bras étaient brûlés de toutes parts, son armure et ses vêtement n'étaient plus que des loques, mais il avait visiblement survécu au Kikoho.
Gerò regarda C-9 et hésita un instant.
— Contactez C-10. Envoyez-le récupérer celui-là.
— Quoi ?!
Jim s'était levé précipitamment. C-9 était déjà à ses côtés.
— Ce n'est pas possible, Marta…
— Je sais parfaitement ce que vous en pensez, Factor, mais je ne vais pas laisser l'humanité courir un risque majeur alors que votre femme ne risque rien. Cet alien est largement affaibli, nous pouvons le capturer et les informations dont il dispose sont nécessaires. Nous avons enfin l'occasion de refaire notre retard.
— Mais…
— J'ai pris ma décision. Heinrich, procédez à la réassignation de C-10, je ne veux pas avoir à me répéter encore une fois.
Jim se jeta sur Gerò, mais C-9 l'arrêta net. Le jeune analyste hurla :
— Salopard ! Ma femme et moi t'avons fait confiance ! Tu n'es qu'un…
Une main cybernétique le fit taire. Gerò conclut :
— Emmenez-le en salle de repos le temps qu'il se reprenne. Ce n'est pas ce que j'espérais, mais nous allons devoir faire avec.
Seul dans les appartements royaux du croiseur interstellaire, le Roi Còld contemplait l'espace. Il était de mauvaise humeur.
L'absence de son fils l'avait obligé à se déplacer en personne sur Yardràt : ils ne pouvaient pas laisser impuni le meurtre de deux de leurs commandos. L'événement appelait une punition exemplaire et il était nécessaire de faire une démonstration de leur puissance, en personne. Par ce symbole, le message serait reçu dans tout le Royaume.
Et Còld n'aimait pas ces voyages spatiaux.
Plus jeune, cela l'amusait : partir en guerre contre des peuples improbables, les asservir, il trouvait grisant de traverser l'espace et de se battre.
Mais aujourd'hui, il étendait son influence autrement. Il préférait les jeux de cour et les intrigues à l'aventure, qu'il laissait d'ordinaire à son fils.
Au moins, son calvaire touchait à son terme : ils seraient sur Yardràt dans moins d'une heure. Il ferait les choses rapidement, puis toute cette farce toucherait à son ter…
Quelqu'un se matérialisa soudain devant lui.
L'inconnu retira ses deux doigts de son front et adressa un sourire carnassier à Còld.
Le Roi n'eut aucun mouvement de recul. De toute manière, il ne craignait rien. Il toisa l'importun :
— Qui es-tu ? Un envoyé des Yardrats ?
— Je n'ai été envoyé par personne. Je suis ta mort.
Còld haussa un sourcil, puis un sourire amusé se dessina sur son visage.
— On t'a mal renseigné. Non, tu n'es pas MA mort. Tu ES mort, tout simplement.
Le Roi leva le bras, mais Vegeta s'en saisit et le détourna de la main gauche. Une fine lueur blanche l'entourait. Il envoya son poing droit dans l'abdomen de Còld, pulvérisant son armure et son Ki, pour l'enfoncer profondément dans son abdomen.
Le Nihilien cracha du sang, les yeux exorbités.
— Je suis Vegeta, fils du Roi Vegeta, Prince des Saiyans et je viens réclamer ta tête en paiement des humiliations que ta race a infligées à la mienne.
Còld le regardait, incrédule. Un saiyan ? Ces êtres inférieurs et si aisément manipulables ? Comment avait-il pu le blesser ainsi ? Il était si rapide, si violent ! Ça n'avait aucun sens ! Lui et son fils étaient les êtres les plus puissants qui soient.
Le Roi expérimenta alors une sensation nouvelle : la peur. Pour la première fois depuis des siècles, il n'était pas le plus fort. Il était dans la situation de ces innombrables êtres qu'il avait exécutés sans état d'âme. Mais il n'avait pas encore perdu. La force ne faisait pas toujours tout.
— Ma tête ? Et tu te dis de sang royal ? Alors tu dois savoir qu'on ne peut pas m'assassiner comme ça ! Certains équilibres doivent être respectés. Si je meurs, le Royaume s'effondrera, les guerres interstellaires gangrèneront les civilisations ! Mort, je ne vaudrai rien !
— Tu ne vaux pas mieux vivant. De toute manière, tu n'existes même pas.
— Je… Je n'existe pas ? Tu te fous de moi ? Je règne sur le plus grand Royaume planétaire que la galaxie ait connu ! »
Vegeta lui adressa un regard empli de compassion. Sa nouvelle force lui permettait de dépasser le Roi sans même avoir à se transformer ! Ce pouvoir yardrat était incroyable, particulièrement face à un ennemi incapable de sentir les forces !
— Là d'où je viens, tu es déjà mort et ton royaume a disparu avec toi et tes fils. Tu n'es pas indispensable, loin de là. Mais tu es trop confiant et sûr de ta force, comme ton fils. C'est ce qui l'a perdu. Il aurait dû exterminer tous les saiyans, mais il ne l'a pas fait. Moi, je ne commettrai pas cette erreur. Je ne suis pas faible, comme lui. Comme vous.
— Moi ? Freezèr ? Faibles ? Tu vas…
Il y eut un bruit sec, puis celui d'une tête qui se sépare d'un corps et percute le sol.
Vegeta enleva lentement ses gants ruisselants du sang du Roi Còld et les jeta sur son cadavre.
Puis il disparut.
Bon, maintenant que la partie est passée:
Végétà a maintenant une nouvelle obsession : Gokû.
Come tu peux le voir, il est vraiment en train de merder sur toute la ligne, le Vegetà… Du coup, là, Gokù n'est plus sa priorité immédiate.
Par ailleurs, je trouve ça très sympathique de mettre des illustrations (l'immersion s'en trouve plus accentuée). ^^
Merci! J'ai peut-être trouvé un vrai illustrateur; sinon je continuerai comme un grand

A l'origine, il y avait deux paragraphes pour décrire l'arrivée de Krilìn; peut-être que je réutiliserai le processus.
En tous cas, je ne m'attendais pas du tout à une intervention de Krilin. Hâte de voir comment tu vas développer tout ça !
Alors honnêtement, la combo pouvoir de mamie Babà + interception de celui de Ginyù, quand j'y ai pensé, j'étais très content de moi. J'ai même tué Krilìn exprès… J'espère que ça vous aura plu ! C'est ce que j'entends quand je dis que DB, pour moi, c'est "faire du neuf avec du vieux" et des situations classes.
A priori, la suite le week end prochain, avec une scène que j'aime beaucoup !

++
Niic