Pedro > C'est vrai que ça n'est pas tellement dans l'esprit de Vegeta, mais j'avais besoin de raconter le déroulement du combat et je ne voulais pas le décrire en parallèle du combat des autres saiyans. J'ai choisi un dialogue simple pour expliquer la chose, on peut ne pas reconnaître Vegeta là dedans mais bon tout a toujours son explication.
Slyver > Raditz ne s'est pas vraiment entraîné sur Terre et vu qu'il est d'origine assez faible il progresse beaucoup moins vite que les autres.
Chapitre 39 : Namek aux prises avec le tyran.
Le vaisseau amiral de l’Empire atterrit dans une grande plaine. C’était un véhicule impressionnant, semblable à une énorme araignée de métal au corps sphérique et à l’unique œil de verre pourpre.
Nail savait que les forces en présence dans ce vaisseau, dépassait l’entendement. Freezer était d’une puissance phénoménale et à ses yeux personne n’était en mesure de battre cet être d’exception, à part peut-être quatre saiyans immortels. Il ne sortit pas le premier, une multitude d’hommes se déversèrent du vaisseau et le mirent en joue. Il leur faisait face, sans crainte, il savait qu’il allait mourir mais ce ne saurait être définitif. Les dragon ball lui redonneront vie, à lui et à ses frères Nameks.
Freezer apparut enfin, un petit sourire mesquin sur les lèvres. Il était étrangement différent de ce qu’il s’était imaginé, petit, cornu, un regard sanglant, mais guère impressionnant, du moins physiquement car ce qui émanait de lui semblait tout droit sorti de l’enfer.
Derrière lui, deux hommes, tous deux d’une puissance bien supérieure aux soldats de l’Empire. Ses lieutenants à n’en pas douter. Nail ne pourrait tenir face à tout ce joli monde.
Le plus gros des deux s’avança vers lui, l’air menaçant.
_ Qui es-tu ?, lui demanda-t-il.
_ Nail, guerrier de Namek. Et je viens défier votre souverain.
L’énorme guerrier rose le prit comme un affront mais Freezer se mit à rire alors le rejoignit-il dans cette franche rigolade à laquelle se mêla les éclats de tous les soldats en présence. Lorsque Freezer se tut, le deuxième lieutenant ordonna le silence d’une voix tonitruante. Il regarda son maitre, puis s’avança à son tour.
_ 20 000 unités, c’est phénoménal pour un Namek. Mais le seigneur Freezer ne se donnera jamais la peine de te tuer, tu es bien trop insignifiant et indigne de combattre avec lui, néanmoins tu pourrais avoir l’honneur d’intégrer nos rangs. Tu pourrais être promis aux commandos d’élite, et ça te permettra d’avoir la vie sauve. En échange de cette opportunité hors du commun, tu présenteras tes excuses au seigneur Freezer, te soumettra à lui et tu l’aideras à trouver ce qu’il recherche sur ta planète, les Dragon Ball.
_ Je ne serais pas un énième esclave dans cette ménagerie de pantins à la botte de ce tyran.
Nail envoya un rayon sur un groupe de soldats qui disparurent instantanément, carbonisés. Les autres s’apprêtaient à contre attaqués mais Freezer les arrêta. Le siège dans lequel il était installé flotta au-dessus de ses hommes.
_ Si tu veux combattre contre moi, tu devras d’abord t’occuper de Dodoria. Si tu parviens à le vaincre, j’accepte l’affrontement, pries pour mourir des mains de mon lieutenant car je n’ai aucune clémence pour quiconque ose me provoquer ainsi.
_ J’accepte.
Sur ces mots Nail explosa dans une aura époustouflante, dévoilant sa puissance véritable. Dodoria réagit comme s’il crut voir un démon, son détecteur explosa devant la concentration de force auquel il allait devoir faire face. Le guerrier se retourna vers son maitre.
_ Mon seigneur… !
_ Le combat est déjà lancé Dodoria, tâche de ne pas me ridiculiser.
_ M…mais !
Nail apparut derrière son dos lui saisit le crâne et l’explosa comme un melon trop mur. Le corps de Dodoria tomba au sol, secoué de spasmes. Freezer se leva d’un bon et quitta son siège.
_ Zarbon, dit-il, trouvez-moi les saiyans, exécutez-les, et récupérez les dragon ball.
_ Oui mon seigneur.
_ Prenez tous les hommes avec vous, je m’occupe de celui-là.
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Kochin restait impassible, complètement indifférent à ce qui était en train de se produire. Dans la Tour Blanche tout le monde paraissait soit réjouis par les évènements, soit bouleversés, soit figés dans le marbre comme le laquais robotique du Dr. Willow.
Sur le téléviseur géant du premier étage, la scène était retransmise en direct. La même chaîne qui s’était précipitée pour filmer l’exécution du roi, s’était empressée de rejoindre la Capitale Ouest où se déroulait le drame. Gero avait l’impression qu’il était le seul à voir une mine d’or prête à disparaître.
Plus terrifiant encore, il perdait le contrôle. Kiwi s’était joué de lui. L’avait-il testé ? Avait-il échoué à l’examen « parfaite cruauté » pour intégrer l’Empire ?
Quoi qu’il en soit le commandant ne l’avait guère écouté, et voilà que le couple Brief était attaché aux murs de leur propre enceinte. Gero reconnut le guerrier Guilan et les criminelles Mai et Lunch mais il en avait cure. L’Empire exécutait à la pelle ceux qu’ils supposaient comme ennemis, aucune chance de rédemption, le Dr. Brief allait payer de sa personne et il ne pouvait rien y faire.
Il était trop tard pour lui. Il ne devait se soucier que de lui-même. Il s’empara du bras de Kochin.
_ Combien de soldats dans la tour ?
_ Ne prenez pas de risques inutiles Gero.
_ Combien ?
_ Kiwi a éparpillé ses troupes un peu partout, il n’en reste que trois ici.
_ C-10, trouves les soldats de l’Empire et massacre les. Ecoutez-moi tous, officiers. Notre alliance avec l’Empire a été écourtée, nous ne pouvons plus prendre le risque de les côtoyer. Ce sont des gens dangereux qui pourraient se retourner contre nous à tout moment, rassemblez vos hommes, prenez vos armes et débarrassez moi de cette vermine.
Les soldats crièrent leur approbation et partirent à la recherche des trois guerriers de Kiwi.
_ Vous avez perdu la tête professeur !
Sur l’écran un des soldats avait tiré, le crâne de Guilan explosa, ses restes se rependirent sur le sol et les cris affolés de la foule qui témoignaient de ce spectacle macabre contre leur grès, lui fit froid dans le dos. Le tueur répétait encore et encore « où est Bulma Brief ? », mais comme personne n’était capable de répondre, il se dirigeait vers Lunch.
_ Voyez, Kochin, si nous ne faisons rien c’est nous qui seront dos au mur. Un tir d’énergie nous explosant le crâne. Je ne le permettrais pas.
_ Vous avez paniqué et vous allez tout gâcher.
Gero ne l’écouta pas et rejoignit son laboratoire. C-11 était étendu sur son atelier, il actionna les paramètres d’activation.
_ Est-il prêt au moins ?
Le professeur ne répondit pas mais de toute évidence il ne l’était pas. C-11 n’avait pas l’énergie suffisante pour se lever.
_ Arghhhh, un jour, un jour et je peux enfin l’activer, bon sang.
_ Kiwi sera revenu avant.
Gero s’étala sur son siège.
_ Je sais.
_ Vous vous êtes précipité et vous risquez de tout gâcher. Je vais devoir prendre les choses en main professeur.
Gero passa du pâle à l’écarlate. La colère le submergea et cela ne plut pas à Kochin.
_ Vous ne pouvez-vous en prendre qu’à vous-même.
Kochin et Gero parvinrent à la salle qui cachait le second laboratoire. Soudain la structure se mit à trembler, sans doute la violence des combats qui devaient faire rage au sein de la tour. Willow était toujours branché, des câbles, allant de toute part, l’attachant à un générateur qui le maintenait en vie.
_ J’ai mis à profit les échantillons recueillis sur le lieu de bataille lorsque les saiyans sont venus attaqués la Terre. Je suis parvenu à recomposer l’ADN des saibaimans dont Kakarotto avait fait mention. Et mes expériences ont été très concluantes. Néanmoins je me réservais le droit de préserver cette armée pour plus tard, mais vu les circonstances, je crois que nous n’avons pas le choix.
Il actionna un bouton, ce qui donna sur une nouvelle salle, adjacente à l’étage du dessous, remplie de cuves à l’intérieur desquels trempaient d’étranges petits êtres gris, munis de trois doigts griffus à chacun de leur membre et au cerveau disproportionné.
_ Bien évidemment, ajouta Kochin, ils n’ont pas la puissance d’origine de leurs prédécesseurs mais ils ont une puissance qui varie entre 230 à 255 environ, cela dépend des spécimens. Ils sont pratiquement tous identiques. Mon maître les a appelé les Biomans.
_ Vous êtes parvenus à me cacher ça ? Pourquoi n’avoir rien dis ?
_ Parce que vous êtes entêté et imprévisible et que vous l’avez prouvé aujourd’hui même.
_ Ne les gâcher pas, Kiwi n’en fera qu’une bouchée.
_ Ils ne partent pas combattre professeur, il vous offre un sursis. Je vais vous montrer.
Deux cuves se vidèrent. Les Biomans s’éveillèrent instantanément. Curieux ils s’approchèrent de Kochin puis le reconnurent comme maître.
_ Comment faites-vous pour qu’ils vous obéissent ?
_ Ca n’est pas très différent d’une programmation professeur, lorsque vous fabriquez un cyborg, vous lui imposer des ordres et objectifs en bidouillant sa mécanique, eh bien moi j’ai bidouillé leur cerveau. Je les ai créés pour qu’ils ne reçoivent d’ordre que de moi, mon maître, et vous-même. Vous comprendrez pourquoi nous ne vous les avons pas montrés immédiatement.
Gero fut surpris de l’apprendre. Il s’approcha des Biomans qui reculèrent.
_ Stop, dit-il.
Et les Biomans stoppèrent. Gero sourit.
_ Montrez-moi.
_ Lorsque mes Biomans rassemblent leur puissance, ils créaient une sphère commune quasiment infranchissable, comme un bouclier mais qui peut recouvrir toute une zone, plus ils sont nombreux plus la barrière est puissante et plus elle s’agrandit.
La démonstration n’en fut que plus concluante, les Biomans élaborèrent une sphère de protection autour de lui.
_ C’est utile pour se protéger mais aussi pour enfermer. Cependant compte tenu de la puissance de Kiwi vous n’aurez pas beaucoup de temps avant que la sphère n’implose et qu’il ne s’en soit libéré. C-11 devra être prêt d’ici là.
_ Vous êtes sûr que ça tiendra ?!
_ Absolument, le Dr Willow a lui-même travaillé sur ce projet, jugeant qu’une armée de réserve ne serait pas de trop au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu. Oubliez le Dr Brief, la fille n’a pas été retrouvé, elle nous sera sans doute plus utile que son père. Concentrez-vous sur C-11.
Progressivement les cuves se vidèrent les unes après les autres, une petite troupe de douze Biomans était déjà parer au combat. Gero retourna dans le laboratoire principal en toute hâte. C-10 l’y attendait, le sabre intégré à son bras, trempé de sang violet. Devant sa porte, trois corps et deux soldats qui attendaient les ordres.
_ Des pertes ?, demanda –il.
_ Cinq hommes, monsieur.
Gero bougonna son mécontentement.
_ Débarrassez ces trois-là de leurs armures et faites les incinérer. Préparez les défenses. D’autres guerriers de l’Empire vont rappliquer.
_ A vos ordres monsieur. Euh monsieur ?!
_ Qui a-t-il ?
_ Le Dr Brief est en vie, un homme est venu les aider.
_ Quel homme ?
_ Nous n’en sommes pas sûr monsieur mais il semblerait que ce soit Tortue Génial.
_ Impossible il est mort.
_ Apparemment il ne l’est plus.
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Mai s’approcha du corps de Guilan. Le grand dragon avait survécu à tant de choses, mais le voilà condamné pour de bon. Sa cervelle était éparpillée sur le sol. Elle récupéra la corne de bronze qui avait remplacé celle qu’il avait perdu au tournoi contre Kakarotto et la plaça dans sa poche.
Lunch lui ramena son fauteuil et l’aida à s’installer.
_ Qu’en feras tu ?, demanda-t-elle.
_ Je veux me souvenir, de chaque victime, de chaque sacrifice, de chaque guerrier qui est mort pour protéger la Terre. De nous tous je pensais que le premier à craquer serait Guilan mais il n’a rien dis, il n’a pas dévoilé que Bulma était sur Namek.
_ Il savait que nous allions tous mourir de toute façon, il a épargné Bulma car elle est notre meilleure chance.
_ Mais nous ne sommes pas morts et lui si.
Le Dr Brief lui posa une main sur l’épaule.
_ Il sera bientôt ressuscité, avec tous les autres, j’ai confiance en ma fille pour cela.
Tortue Génial abandonna sa forme herculéenne pour retrouver son petit corps de vieillard fébrile. Il paraissait épuisé, ou pire encore. Il s’effondra d’ailleurs sur le sol, Brief demanda une assistance médicale parmi les gens qui s’étaient rassemblés. Un homme qui se déclara docteur l’aida à le transporter au sein de la Capsule Corporation et il le laissa à ses bons soins.
_ Il n’est jamais retourné sur son île. Il n’est pas aussi rapide.
Lunch avait raison. Tortue Génial avait veillé sur eux, il se doutait que l’Empire finirait par les trouver et s’était préparer à ça, mais il n’était pas venu à temps pour Guilan.
_ À nous, de nous préparer au pire. Des soldats vont revenir, certainement avec l’ordre de tous nous massacrer ou même de détruire la ville. Lunch, continua Mai, trouves le maire de la capitale et dit lui d’ordonner une évacuation totale. Nous devons fuir au plus vite.
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_ Je ne viens que rarement sur place, lorsque nous prenons une planète, je manque de patience, il m’arrive de la détruire lorsqu’il y a trop de résistance, c’est plus rapide, plus efficace mais ça ne plait pas à père.
Nail resta impassible et laissa Freezer s’abandonner dans son monologue. Il devait gagner du temps et précipiter le combat ne l’y aiderait pas.
_ Sais-tu comment j’ai amené celui que tu as tué dans mon armée ? Je vais te raconter cette histoire avant de te tuer. Il résistait lui aussi, à l’invasion de mon Empire sur son monde, une planète affreuse, rocailleuse habitée par pleins de petits porcs roses semblables à Dodoria. Ils vivaient nus, se prélassant dans des marais visqueux, l’air était constamment humide et il n’y avait là que putréfaction. L’odeur était épouvantable et j’ai eu l’idée de détruire ce monde infâme rien que pour m’épargner une journée de plus dans ce désert marécageux. Je suis l’Empereur et je n’ai pas à faire les sales besognes, mais cette campagne nécessitait ma présence, non parce que mes hommes n’auraient pas pu conquérir cette planète seuls mais parce qu’elle était d’une telle importance que seul un être exceptionnel tel que moi était une garantie dans la réussite de sa conquête. C’était un point stratégique, duquel mon Empire pouvait s’étendre vers de nouveaux mondes. Ces primitifs n’en avaient aucune idée, ils se complaisaient dans leur crasse et ne voulaient pas en ressortir, même pour la modernisation, pour le chef que je leur apportais, ils ont refusé un honneur qu’ils ne comprenaient pas, alors nous les avons massacré. C’était tellement facile. Ils ont finalement sus qu’ils ne pouvaient pas l’emporter mais ils avaient encore un espoir, leur héros, leur guerrier numéro un, qui se décida à montrer le bout de son nez, sûr de lui, prétentieux et convaincu qu’il allait m’abattre.
Je ne l’ai même pas touché pour le mettre à terre et il m’a supplié de le laisser vivre, il s’est excusé, m’a fait montre d’une soumission totale, s’est inclinée de tout son corps d’obèse.
Alors je lui ai demandé de tuer tous les siens, s’il voulait vivre. Il n’a même pas hésité. C’est dans les traitres que nous trouvons nos soldats les plus fidèles. Ce sont les plus abjectes créatures de l’univers qui ne vous abandonneront jamais car leur fidélité est imparable, du moment que vous êtes le plus fort. Ainsi allié au dominant, ils ne craignent plus pour leur vie, uniquement quand je les menace de la leur prendre si ils ne font pas leur travail correctement.
Tu n’es pas un traitre, tu es une sorte d’héros, un vrai et je déteste ces gens-là, je les déteste tellement, parce qu’ils croient à quelque chose qui n’existe pas, le bien, la justice, peu importe son nom, la seule loi qui s’applique c’est la loi du plus fort et ma race est faites pour dominer l’univers et je suis, moi, destiné à le faire, pour l’éternité.
_ Vous ? Pourquoi alors vous souciez vous de la déplaisance de votre père ?
Freezer se jeta sur lui, lui saisit le bras, le brisa puis l’arracha violemment avant de le repousser au loin d’un coup de queue fulgurant. Nail n’aurait jamais dû le piquer à vif, il devait gagner du temps, pas s’accorder une mort rapide.
Son bras repoussa à la grande surprise de Freezer.
_ Un guerrier Namek aurait été un bon élément pour mon élite.
_ Il est vrai que vous allez avoir besoin de vous retrouver quelques hommes. Le commando Ginue a perdu quelques membres, si ce n’est sa totalité.
Freezer se mit à rire.
_ Aussi puissant puisses tu être, tu ne pourras pas me faire croire que tu les as battu.
_ Pas seulement moi, les saiyans.
Les yeux de Freezer prirent une teinte d’un rouge plus éclatant encore.
_ Que dis-tu ?
_ Ils sont d’une puissance extraordinaire, peut-être sont-ils déjà plus forts que vous à l’heure qu’il est.
_ Tiens ta langue, Namek, tu n’as aucune idée de l’étendue de ma force.
_ Je n’ai pas besoin de vos détecteurs pour la percevoir.
_ Je vais te montrer à quel point tu as tort.
L’aura de Freezer explosa et son armure se pulvérisa en mille morceaux. Nail avait l’impression qu’il était en proie à une souffrance insoutenable mais il comprit bien vite, en constatant l’augmentation titanesque de sa puissance, qu’il se transformait en autre chose. Nail savait qu’il gagnait encore du temps ainsi, mais il n’était pas pressé de débuter un combat contre une telle créature.