Merci beaucoup I.......L.......1...*copie colle* ll5746 !
Sans plus attendre... Un nouveau chapitre ! ( sans troll cette fois ) Je remercie encore les membres de mon équipe sans qui ça serait encore en cours d'écriture...
Chapitre 3
I
Freezer n°79 était une géante gazeuse, autour de laquelle orbitaient trois lunes. L'une d'elle, habitable, avait été favorable à l'émergence de la Vie. Elle était peuplée par une végétation dense, duveteuse et au feuillage ramifié. Les premiers poissons pourvus d’arêtes y étaient apparus et elle avait connu plusieurs sorties des eaux. Un miracle correspondant principalement à l'adaptation progressive de la faune et de la flore, jusque-là exclusivement marine.
Les biologistes furent particulièrement enthousiastes et intéressés par ce phénomène ; la Vie était un don que peu de planètes pouvaient se vanter avoir reçu. Ils sollicitèrent l'appui des plus hautes instances de la galaxie et présentèrent leur projet d'étude en expliquant point par point les bénéfices que cela apporterait à la science actuelle. Malheureusement, on leur opposa un refus catégorique, de part l'absence de ressources exploitables et du manque d’intérêts des employeurs pour la science.
Cependant, le projet vit finalement le jour lorsqu'un éminent scientifique du trafic de planètes s'y intéressa. Il profita de son influence en suggérant à Freezer de les financer en échange de leur service. L'argument de l'isolement de l'astre par rapport au territoire que couvrait la patrouille galactique finit par convaincre le tyran : personne n'irait chercher le puissant Freezer sur un caillou dont on remarquait à peine l'existence.
C'est ce qu'avait appris Son Gohan durant les courtes pauses de ces six mois d'entraînements intensifs. Il les passait d'habitude auprès de Kaki, le barman qui l'avait pris d'affection et lui avait appris à jouer au jeu de carte à collectionner qu'affectionnaient les membres du trafic : Alterki the gathering.
Le principe en était simple, il suffisait de vaincre l'adversaire en amenant ses points de vie à zéro grâce aux cartes représentant des personnalités en vue dans l'univers. Le jeune métis en avait commencé la collection peu après son arrivée et était très vite devenu l'un des meilleurs joueurs du quartier général, grâce à son intelligence et ses cartes plus puissantes les unes que les autres.
« Sérieusement gamin, il va falloir que tu me dises où t'as réussi à te procurer la carte de monsieur Freezer… C'est moi qui les vends et ça fait une éternité que je la cherche sans résultats. Même avec mon Ginyu à 120 points, que veux-tu que je fasse contre ta carte à 530 ? C'est la meilleure du jeu, et de loin ! Pourquoi ne lui ont-ils pas filé 120'000'000, tant qu'ils y étaient !! »
Gohan sourit en buvant à la paille le fond de ce qui pouvait s'apparenter à un jus de fruit. Il maintenait un sac de glaçons normalement prévu pour les boissons des soldats contre son œil afin de calmer la douleur du coup que lui avait infligé Raditz. Celui-ci n'y allait pas de main morte et ils ne comptaient plus le nombre de fois où Gohan était allé à l'infirmerie. Après sa victoire, il récupéra son paquet de cartes sur la table et sauta de son tabouret en saluant Kaki, qui était déjà parti s'occuper d'autres clients.
II
Lorsque Gohan arriva à l'infirmerie, il vit son oncle baigné dans le liquide régénérateur d'une cuve. Il était encore surpris par les vertus curatrices de l'installation. Son oncle ne gardait aucune séquelle de leur entraînement musclé de son oncle.
Son entrée fut accompagnée par la voix douce de Malaka. Le vieil homme était le médecin qui s’occupait de lui depuis qu’il avait été brutalement arraché à sa famille. Une relation particulière s'était nouée entre eux : Gohan voyait en lui une figure paternelle de substitution, et lui voyait en Gohan une petite goutte de douceur dans cet océan de brutalité où il avait été plongé depuis qu’il avait été assigné comme médecin des troupes de Freeza.
« Ça va, Gohan ? »
L’enfant hocha vigoureusement la tête avec un sourire reconnaissant. Le vieil homme se souvenait de la raison pour laquelle il s’était engagé dans la médecine ; pour voir des visages heureux après la guérison. Il ressentait une chaleur au creux de son cœur qu’il avait cru disparaître après tant d’années à s’occuper de guerriers bourrins qui le regardaient de haut.
« Et mon oncle, comment va-t-il ? »
Un petit sourire s’afficha sur le visage de Malaka qui se pencha vers le petit demi-Saiyen.
« Tu lui as infligé de sacrés blessures, alors je te conseille d’en profiter. Il ne se réveillera pas avant plusieurs heures. File maintenant. »
Le docteur ponctua sa phrase d’un clin d’œil, tandis que Gohan lui sauta au cou, le prenant dans ses bras avant de quitter l’infirmerie. Il allait enfin revoir l’autre personne qui lui avait permis de supporter le traitement de Raditz.
Il s’arrêta devant un sas gardé par deux hauts gradés. Leurs physiques n’avait rien en commun l’un avec l’autre. L’un, connu sous le nom de Zarbon, était un beau jeune homme à l’aspect androgyne et à la peau verte. Ses cheveux lisses étaient correctement coiffés et tressés vers l’arrière. L’autre était une sorte de gros tas rose du nom de Dodoria, au crâne orné de piques, d’une laideur presque douloureuse pour la rétine. Gohan avait cependant appris à ne pas juger les gens par leur apparence, et au-delà de ça, il l’aimait bien.
« Bonjour monsieur Zarbon, bonjour monsieur Dodoria ! »
« Bonjour Gohan ! Tu viens voir monsieur Freeza, p’tite tête ? » Demanda ce dernier avec un petit sourire.
« Oui, monsieur ! »
« Tu peux entrer, tu sais que monsieur Freeza est toujours content de te revoir » lança Zarbon en s’écartant.
Le sas s’ouvrit devant le métis qui entra dans la pièce, se penchant vers l’avant pour saluer l’empereur de tout un empire de commerce.
« Bonjour, Monsieur Freeza ! »
« Ho ! Gohan ! Venez mon enfant ! »
Le jeune Saiyen s’approcha du petit être chétif assit sur un fauteuil volant. Ses yeux fixés droit vers le vide spatial, il secouait un verre contenant un liquide rouge. Contrairement à ce que lui avait dit son oncle, Monsieur Freeza était quelqu’un de très gentil malgré un regard assez effrayant aux premiers abords.
« Comment allez-vous, aujourd'hui ? »
« Très bien, monsieur. J'ai battu oncle Raditz ! »
« Oh ! » Fit le parrain d'un ton surpris. « Bravo. »
Un petit sourire releva les lèvres violettes de Freeza, tandis que Gohan s'asseyait à même le sol pour lui raconter sa journée. Ne l'écoutant qu'à moitié, il but une gorgée de sa liqueur en jetant son regard toujours plus loin vers les étoiles. Il y a des années de cela, il se revoyait, assis dans ce même siège, buvant une autre de ses boissons au prix exorbitant. Deux jeunes saiyans, dont un farouche et l'autre plus timide. Moins puissant que le jeune prince qu'était Vegeta. Freezer avait porté son choix sur celui-ci, espérant pouvoir l'exploiter et le manipuler... Sans résultat.
Aujourd'hui, le destin lui donnait une seconde chance d'avoir son ''super saiyan'' personnel. Qui lui obéirait au doigt et à l’œil. Qui dévasterait des planètes en son nom. Un genou à terre face à son seigneur et maître en brandissant la tête de ses ennemis. Le destin lui donnait une chance de voir ce que serait devenu ce petit Raditz numéro 2 sous sa tutelle.