Pour éviter que ma réponse à ton commentaire ne disparaisse avec l'arrivée prochaine de C-32, je vais rebondir sur les quelques points que tu as relevés. Désolé du retard.
Fiou, si vous saviez ce qui est arrivé... C-32 a fait une crise de malade. C’était abusé, il ne voulait même pas que je le poste aujourd’hui alors qu’il fait beau et tout. Je me rends véritablement compte maintenant que plus le temps passe et plus mes C- deviennent énergiques et enragés. Je vais prochainement prendre des mesures drastiques pour éviter que ça se reproduise, tenez-le vous pour dit.
C-31 a écrit:Le combat entre Végéta et Nail fait rage. Les deux guerriers, aussi puissants l’un que l’autre, ne parviennent pas à se départager, jusqu’au moment où le prince décide de laisser sa roublardise légendaire prendre les choses en mains. Après avoir tenté de faire d’une pierre deux coups en prenant pour cible Dendé, Végéta échoue et décide de solder cet affrontement dans un ultime duel énergétique. Malgré sa défaite au cours de ce bras de fer, le prince respire toujours et transperce par surprise l’enfant en plein cœur.
De leur côté, les terriens se mettent à discuter avec les trois Nameks venus leur rendre visite. Tortue Géniale essaie d'en savoir plus et tente de pénétrer leurs esprits, mais contre toute attente, il se fait très vite repérer et « repoussé ». Ne voyant pas d'autre alternative si ce n’est coopérer, le vieux maître se résigne et convainc difficilement ses deux amies de les suivre dans leur village où, semble-il, tout un tas de réponses leur seront données.
Pendant ce temps, dans une minuscule planète située dans l’Autre-Monde, Krilin et Chiaotzu attendent avec impatience leur résurrection. Maintenant que leur entrainement initial est enfin bouclé, Maître Kaïo décide qu’il est temps pour eux d’avoir leur niveau catastrophique de jeux de mot mis à jours.
Planète Namek – A l’opposé de la région Maïa.Après s’être fait escorter tout le long du chemin par leurs nouveaux compagnons, les trois terriens aperçurent leur destination finale : un petit patelin où la majorité des maisons se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, à quelques exceptions près. Lorsque leurs pieds foulèrent le sol, l’aura nébuleuse qui leur avait permis de jouir des propriétés de la Danse de l’Air s’évapora comme elle s’était manifestée : par magie. Au même instant, pas moins d’une trentaine de paires d’yeux se mirent à les fixer d’un air interrogateur. Si la grande majorité des autochtones avait été mise au courant de leur arrivée, ils n’en restèrent pas moins surpris de constater que les convives arboraient une couleur de peau atypique et qu’ils étaient dénués d’antennes sur le crâne.
État de fait qui fut très vite partagé par les humains. Ils avaient certes eu l’occasion d’établir un premier contact avec le trio Namek un peu plus tôt, mais alors toute une armada qui vous toise, c’était une autre paire de manches. Aussi, s’apercevant que ses deux compagnes ne tenteraient rien de leur côté, Tortue Géniale se porta volontaire pour briser la glace. Mais avant d’avoir eu le temps d’amorcer un début de conversation, le troupeau se dispersa soudainement pour laisser une autre silhouette faire son entrée ; et compte tenu de la vitesse à laquelle les villageois s’étaient dépêchés de s’écarter, le nouveau venu devait constituer une figure importante dans leur hiérarchie.
— Soyez les bienvenus, chers amis.
Je suis Muri, le chef de ce modeste village.
D’une taille égale à celle de Tortue Géniale, le chef arborait une peau d’un vert sapin plus sombre que la plupart de ses congénères ; de même qu’à la place d’un rose transpirant de vitalité, les protubérances élastiques visibles sur ses avant-bras et estomac dévoilaient un beige mastic. Tous ces éléments hétérogènes associés aux rides inscrites sur son visage témoignaient de son âge avancé. Enfin, en plus d'être vêtu d’un gilet rouge et d’un pantalon blanc bouffant propres à leur style de vie, Muri tenait au creux de sa main gauche un bâton similaire à celui qu’avait jadis possédé le Tout-Puissant ; détail supplémentaire qui ne fit qu’augmenter le pourcentage de chance qu’ils étaient peut-être en présence du doyen de tous les Nameks.
— Merci pour votre accueil,
Grand Chef. Nous sommes enchantés d’enfin pouvoir faire votre connaissance. Je m’appelle Tortue Géniale et voici Bul...
À peine le vieux maître avait-il entamé les présentations que les autres Nameks, à l’entente du titre énoncé, eurent un brusque mouvement de recul. Pourquoi diable un tel sursaut ? Ils avaient réagi comme s’il avait proféré une énorme absurdité. Lorsqu’il s’attarda sur les regards offensés qui semblaient presque le dévisager, il commença à se demander s’il n’avait pas commis une bourde quelque part.
— « Grand Chef » vous dites..., répéta Muri, gêné. Vous m’honorez en m’attribuant ce titre prestigieux mais je ne dispose pas (encore) d’un tel statut.
Tortue Géniale esquissa un sourire béat et se gratta l’arrière de la tête, embarrassé. Zut, alors ! Au vu des caractéristiques physiques particulières qui différenciaient Muri du reste des autres indigènes, et de sa présence pour le moins charismatique, il aurait pourtant juré avoir eu affaire à la plus grande autorité de la planète...
— Ne vous en faites pas, il n’y a pas de mal, rassura le vieux Namek qui sentit l’indisposition du tricentenaire. Vous devez surement avoir beaucoup de questions. Suivez-moi, nous serons plus à l’aise chez moi pour en parler.
D’un pas lent, Muri ouvrit la marche et se dirigea vers la plus imposante maison circulaire du village ; maison qui se situait très exactement à l’opposé de l’endroit où ils se trouvaient. Les trois terriens échangèrent d’abord un bref regard indécis, puis s’empressèrent de le talonner, assoiffés de réponses. De toute façon, au vu de leur hospitalité et de l’atmosphère apaisante qui se dégageait de l’endroit, le doute et l’inquiétude n’étaient plus de mise.
Au fur et à mesure de leur progression ils eurent le temps d’admirer une grande partie de la bourgade dans ses moindres détails. Tout était rustique, simple et fait à la main. On pouvait apercevoir plusieurs planches de travail disposées près de chaque habitat et sur lesquelles étaient déposée une sorte de pousse de plante, prête à être triturée de toutes les manières possibles et imaginables. Bulma remarqua - comme elle aimait bien les appeler - la présence de plusieurs « mini-Piccolo » jouer entre-eux. Lorsque son regard se focalisa davantage sur leur physique elle se rendit compte que leurs traits tendaient exclusivement vers le genre masculin. Étrange, songea-t-elle. Les Nameks seraient une sorte d’espèce hermaphrodite ? Elle sauvegarda cette réflexion dans un coin de sa tête et se promit de remettre le sujet au goût du jour le moment venu.
— Nous y sommes, dit Muri, un sourire sur le visage. Après vous, je vous prie.
Les humains ne se firent pas prier et pénétrèrent en premier dans la gigantesque bâtisse. Après avoir jeté quelques coups d’œil, ils s’aperçurent que tous les éléments présents semblaient être composés en terre cuite ; ce qui rejoignait et confirmait leur réflexion de tantôt. Muri les invitèrent ensuite à entrer dans une autre salle, une pièce confinée dans le fond où seuls un trône blanc disproportionné et un ensemble de mobiliers de taille plus modeste étaient visibles, puis furent conviés à prendre place autour d’une table où ils entamèrent une longue discussion ; discussion qui fit affluer plusieurs expressions faciales étonnées.
Comment étaient-ils au courant de leur arrivée ?
Pourquoi leur venir en aide aussi facilement ?
Qui les avait prévenus ?
Toutes ces questions qui les taraudèrent finirent par avoir des réponses claires et précises.
— Ça, pour une surprise ! s’exclama Tortue Géniale, encore sous le choc. Je n’aurais jamais cru que Maître Kaïo interviendrait en notre faveur ! Il nous a une fois de plus été d’un grand secours...
— C'est vrai mais il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas : S’il pouvait communiquer avec les Nameks depuis le début, pourquoi nous avoir fait faire tout ce voyage...? demanda Chichi, un index posé sur sa lèvre inférieure.
Tortue Géniale et Bulma se regardèrent, hébétés. Cette dernière se sentit d'ailleurs presque vexée de n’y avoir pas pensé plus tôt.
— C’est parce que notre planète se situe en dehors de sa juridiction, s'empressa de révéler Muri. Maître Kaïo nous a avoué avoir eu beaucoup de difficultés avant de pouvoir établir un contact télépathique. Ce n'est que très récemment qu'une connexion a pu avoir lieu.
— Mmh... Ca tombe sous le sens en effet, rebondit Bulma. Et puis, en plus d’être une figure paternelle, votre Grand Chef est un peu comme notre défunt Gardien de la Terre en fin de compte ; lui aussi était doté de privilèges « mystiques » dans le même genre.
La stupéfaction gagna Muri.
— Vous voulez dire qu’un Namek vivait parmi vous ? Mais alors ça signifie qu’il est issu de l’ancienne génération, celle des miraculés. Incroyable, dire qu’un autre membre de notre race a survécu à la
catastrophe...
Ce fut cette fois au tour de Tortue Géniale d’être assez surpris. Il aspirait à en savoir plus sur cette histoire au passif visiblement sombre, mais au risque de paraître discourtois, il évita de brusquer les choses et se montra le moins direct possible.
— Une... catastrophe ? répéta-t-il lentement.
— Oui, une terrible tragédie, confirma aussitôt Muri d’une voix grave. Voyez-vous, il y a de cela plusieurs siècles auparavant, notre planète a été ravagée par un cataclysme qui chamboula notre écosystème et qui dans le même temps faillit causer notre perte à tous. Seul
Arion - notre Grand Chef actuel - survécut à cette calamité, ajouta-t-il, les doigts entrelacés, tremblants.
— C-C’est vraiment terrible ce qui vous ai arrivé, compatit Chichi, la main sur le cœur.
— Oui, c'est le moins qu’on puisse dire..., nota Muri avant de poursuivre. Puis, après plusieurs décennies à essayer de rendre à Namek son éclat d’antan, notre vénérable doyen s’aperçut qu’il n’y arriverait jamais seul et décida par conséquent de repeupler notre espèce pour l'aider dans cette tâche. C’est depuis ce jour seulement que Namek retrouve peu à peu sa splendeur passée.
Malgré le récit tragique, cela n'empêcha pas Bulma de tiquer sur un point particulier qui avait déjà attiré son attention au cours de leur visite. Avide d’en savoir plus et ayant bien moins de tact que Tortue Géniale, elle osa soumettre son interrogation sans tourner autour du pot.
— J'aimerais savoir quelque chose : Lorsque vous dites que votre Grand Chef a repeuplé votre espèce, ça signifie qu’il est une sorte de « femme », c’est ça ?
Muri souleva un sourcil qu’il n’avait pas, interloqué par cette remarque. Malgré toute la sagesse et les connaissances acquises au fil du temps, le terme « femme » lui était un concept totalement étranger.
— Une femme...? Qu’est-ce donc ? finit-il par demander, curieux. J’ignore comment procèdent les terriens pour se reproduire - vous me montrerez peut-être plus tard - mais nous autres Nameks, pondons par la voie orale comme ceci :
Muri prit une grande inspiration, se disloqua la mâchoire à la manière d'un anaconda près à engloutir sa proie d'une traite et régurgita un œuf blanc gigantesque. Une fraction de seconde plus tard, le temps que le liquide buccale ne s'évapore dans les air et sous les yeux médusés des trois humains, la coquille se fissura dans un petit craquement et dévoila un nouveau-né Namek de la taille d’un nourrisson humain, encore inconscient.
Ils étaient à la fois fascinés et écœurés par cette démonstration en direct, même si dans les faits ce fut Tortue Géniale le plus déçu de tous : il était désormais certain qu’il ne verrait jamais de Namek femelle ; encore un rêve et une opportunité de se vanter auprès d'Oolong qui s'envolaient à tout jamais. Décidément, en terme de rencontre féminine ce voyage était un véritable fiasco.
— Mon Dieu, mais alors vous n’avez pas de sexe !! tonna Bulma, les mains plaquées sur les joues. Eh ben je suis bien contente de ne pas être née Namek, la vie doit être sacrément ennuyeuse chez vous...
Nonobstant la remarque de la jeune femme, maintenant que tous les doutes avaient été éclaircis — et aussi parce qu’il commençait à ressentir une gêne indescriptible — Muri se racla la gorge et refocalisa les esprits sur ce qui importait vraiment : leur requête initiale. Après tout, c’était principalement pour cette raison qu’ils étaient venus. Il quitta sa place, déposa l’œuf contenant le bambin dans un coin plus approprié, claqua une fois des doigts et, dans un petit bourdonnement loin d'être désagréable, plusieurs sphères orangées familières se matérialisèrent au centre de la table.
— Comme vous pouvez le voir, nous avons pris les devants et rassemblé six de nos Dragon Balls. Encore une et nous pourrons invoquer le
dieu des rêves afin qu’il puisse exaucer votre souhait.
A la vue des artefacts locaux, si la mâchoire de Bulma s’ouvrit si grande qu’elle faillit se décrocher, Tortue Géniale, lui, en tomba presque à la renverse.
— Mais ! Elles sont gigantesques, vos boules ! C’est fou, en comparaison celles qu’on avait étaient au moins dix fois plus petites ! s’exclama-t-elle, sidérée.
Chichi, qui n’avait jusqu’à aujourd’hui jamais vu à quoi ressemblaient des Dragon Balls, fut la seule à continuer d’arborer un calme olympien. Elle saisit l’une des sphères
au hasard – celle qui avait deux étoiles - et la contempla longuement, laissant son regard plein d’espoirs se noyer dans son reflet trouble. C’était donc avec ça que Krilin et tous les autres allaient revenir à la vie...
— Vu que vous en avez que six, je suppose que vous rencontrez des difficultés pour trouver la dernière, nota Bulma, impatiente de procéder à l'invocation du dragon local. Pas de problème, vous savez ! J’ai avec moi un radar spécial qui peut la localiser où qu’elle soit, même si
une bête l’a avalée !
Sur le coup, Muri ne tint pas compte de la proposition de la jeune femme, ou plutôt il serait plus juste de dire qu'il ne l’avait écoutée qu’à moitié.
— Ce ne sera pas nécessaire, la Dragon Ball manquante se trouve au village du regretté chef Tsuno, à une heure de vol d’ici, révéla-t-il d’une voix nouée. Malheureusement, nous avons aussi appris qu’un autre individu avait atterri sur notre planète mais, contrairement à vous, ses intentions sont purement maléfiques.
La joie et l’espoir qui avaient habités les trois humains se volatilisèrent instantanément. Ils déglutirent, puis restèrent silencieux lorsqu’ils comprirent à qui le chef faisait référence : ils avaient complètement oublié la présence de Végéta.
— Fort heureusement, poursuivit Muri, notre plus puissant guerrier est parti à sa rencontre pour le neutraliser. Lorsqu’il en aura terminé avec lui, il reviendra avec la dernière Dragon Ball.
Pendant ce temps, près des ruines du village Tsuno.Lorsque Nail s’aperçut que la signature énergétique de Dendé s’était s’évaporée, il tourna promptement la tête par réflexe mais il était d’ores et déjà trop tard. La vie du pauvre enfant s’en était allée, son dernier souffle envolé, ne laissant derrière qu’une enveloppe corporelle suspendue tel un vulgaire jambon sur le grappin sanglant qu’était le bras de Végéta.
Le responsable du spectacle atroce ne tarda pas d'ailleurs à se débarrasser de la nuisance dont il commençait à sentir le poids peser sur lui. Une vingtaine de kilos supplémentaire lorsque l'on se trouvait dans un tel état était un véritable supplice. Sans une once de délicatesse, il attrapa Dendé par les antennes et retira brusquement son bras de la dépouille inerte qu’il balança un peu plus loin.
— Et merde,
je n’ai presque plus de forces ! pesta-t-il, hors d’haleine.
Végéta s’était presque vu mourir, et l’ampleur des dégâts qui frôlait le catastrophique ne fit que confirmer cette désagréable impression. Il luttait déjà comme un beau diable pour reprendre un semblant de souffle, mais dès qu’il tentait de faire ne serait-ce qu’un pas en avant, son corps chancelait dans une direction totalement aléatoire, comme un rappel pour lui signaler qu’il devait limiter ses mouvements et rester tranquille. Mais quelle ironie tout de même de se retrouver dans une telle condition. Dire qu’il s’était servi de ce sale gosse pour justement en finir au plus vite avec son adversaire et ressortir en assez bonne forme...
— TOI !! hurla tout à coup Nail.
Animé par une colère démesurée, sa haine viscérale devint son principal moteur, l’instrument même de sa vengeance. Prit au dépourvu, Végéta eut à peine le temps de pivoter la tête vers la voix enragée qu'il eut la gorge agrippée par la poigne vengeresse et se retrouva plaquer au sol.
— Dendé n’était encore qu’un enfant !! hurla-t-il, fou de rage.
— Un sale gosse qui m’a crevé l’œil ! rétorqua Végéta, la voix étouffée.
Les mains libres, il gratta le sol, se saisit d’un amas de terre qu’il venait de broyer, et projeta l’ensemble de minéraux poussiéreux sur le visage de Nail. Aveuglé, ce dernier relâcha bien malgré lui sa prise et poussa un juron, frustré de s’être fait avoir par une tactique aussi basique. Végéta profita sans plus tarder de cette opportunité pour saisir sa chance et l’attaqua un bref instant avant de laisser la suite des événements reprendre son cours incertain.
Les deux adversaires étant presque tous deux logés à la même enseigne, seules leurs bonnes étoiles respectives allaient décider du futur vainqueur. Les assauts portés étaient animés par deux motivations différentes : le désespoir de survivre coûte que coûte pour l’un et la volonté de venger à tout prix les siens pour l’autre. Les majestueuses techniques, les enchaînements spectaculaires, les
rayons destructeurs, les dévastations démesurées... tous ces artifices superflus n’avaient plus leur place dans ce duel. Il s’agissait désormais d’un affrontement à mort, d'une lutte sans merci entre deux charognes furibondes qui n’avaient plus grand-chose à perdre.
Moins d’une minute plus tard, la joute acharnée arriva à son terme et déclara finalement un victorieux. Sans surprise, la limite physique de Végéta avait fini par tirer sa révérence, l’obligeant bien malgré lui à devoir rendre les armes. Debout en face du vaincu, Nail fixait d’un air plein de dédain l’état pitoyable de son adversaire couché sur le ventre, complètement vulnérable, semblant presque supplier qu'on lui porte le coup de grâce. Il en avait bien bavé, faillit perdre la vie à plusieurs reprises mais maintenant tout était terminé. Les yeux exorbités, Végéta haletait à allure saccadée sans jamais retrouver son souffle. Il était si blessé, si fatigué, si mal en point qu’il avait l’impression qu’il pouvait s’évanouir à tout moment.
— Tu vas enfin répondre de tes crimes, monstre.
Prit de panique, Végéta rampa sur plusieurs mètres sans se soucier de son futur bourreau qui le talonnait de près, puis glissa discrètement une main sous le col de son armure et sortit un objet similaire à une télécommande. Cela lui coûtait beaucoup de devoir fuir la queue entre les jambes mais il n’avait pas d’autres choix que d’accepter la cruelle vérité : aujourd’hui était sa défaite et il devait battre en retraite. Malheureusement pour lui, avant d’avoir eu le temps de taper quoique ce soit, Nail se rendit compte de l’entourloupe et intervint aussitôt. Il rattrapa le prince, lui coupa la route et lui asséna un violent coup de pied en pleine mâchoire qui le fit voltiger dans les airs avant de le faire s’écraser sur le dos, la bouche ensanglantée, mais la main tenant toujours aussi fermement l'objet.
— N’y pense même pas, déclara Nail, les yeux rivés sur l’appareil avant de le briser d’un coup sec.
Dans un crac sinistre, le poignet déjà meurtri se cassa à son tour. Sur le coup, Végéta n’eut plus la force d’extérioriser sa douleur via un hurlement et poussa à la place un cri sans son. Même s’il ne pouvait la distinguer avec ses iris de mortel, pour la première fois de sa vie, il sentit véritablement l’ombre menaçante de La Grande Faucheuse planer au-dessus de lui.
— Un aller simple pour l’Enfer... c’est tout ce que tu auras droit.
Végéta écarquilla les yeux de terreur, totalement à la merci du Namek résolu à aller jusqu’au bout. C’était donc ainsi que son existence tant mouvementée allait s’achever, c'était de cette manière pathétique qu'il allait rendre son dernier souffle. Il s’attendit à avoir une dernière pensée liée au regret de n’avoir pu obtenir ce pourquoi il était venu, il s’attendit à se maudire d’avoir été incapable de prendre sa revanche sur Freezer, il s’attendit à pester contre lui-même sur sa propre impuissance... mais contre toute attente, une vague image d’un lieu volcanique longtemps oublié et une voix sucrée distincte lui asséna le cerveau.
« Oh, tu t’appelles Végéta ? C’est marrant ça parce qu’un des membres de la patrouille m’a déjà parlé d’un mot comme ça. Je crois que dans sa langue natale c’est pour signifier qu’on a des gaz... »
— Maintenant, crève ! s’écria Nail, une main tendue vers lui.
La voix comminatoire fit sortir Végéta de sa torpeur, laissant la brève représentation imagée d’une
Mirty au sourire radieux et plein d’empathie s’estomper doucement. Par réflexe, il ferma son unique œil valide, grinça des dents, et guetta l’inévitable sentence. Cependant, ce à quoi il s’attendait ne se produisit pas.
Aucune détonation.
Aucune lumière.
Aucun choc.
Aucune douleur.
Rien.
Sa mort avait-elle été instantanée ? Était-il possible que tout se soit déroulé en un laps de temps si court qu’il n’ait rien ressenti ? Pourtant, il pouvait encore s’entendre respirer et écouter son pouls battre à toute vitesse. Il pouvait aussi toujours sentir le goût désagréable du sang dans sa bouche et éprouver un martèlement lancinant sur tout le corps...
Lorsque Végéta rouvrit la paupière pour s’assurer de ce qui se passait réellement, il entrevit Nail, un index collé sur sa tempe. Bien que son regard ne fût plus focalisé sur sa personne, la paume de sa main gauche était toujours dirigée vers lui avec, en son creux, une petite sphère bleutée qui virevoltait à allure lente, n’attendant que le feu vert de son maître pour s’élancer sur sa cible.
— Mais vous n’y pensez pas, Grand Chef ! invectiva Nail, effaré. Ce monstre a exterminé bon nombre des nôtres, il ne mérite pas une telle clémence ! Il doit forcément y avoir un autre moyen ! Oui, je comprends parfaitement, ajouta-il, mais quand même c’est juste... ! Peut-être mais... ! Oui, Grand Chef... Comme vous voudrez.
Végéta ne comprit rien de tout ce charabia, mais il était au moins sûr d’une chose : ce mystérieux interlocuteur invisible était déterminé à l’épargner coûte que coûte. Malgré son état critique et l’inconfortable position dans laquelle il se trouvait, il s’accouda de sorte à balancer tout son poids en arrière et releva la tête, un sourire victorieux sur le visage.
— Hé ! Hé ! On dirait que tout compte fait... c’est moi le vainqueur..., se moqua-t-il, le souffle court.
La limite de son seuil de tolérance dépassée depuis longtemps, Nail réagit au quart de tour. La dernière chose que vit Végéta arriver, avant le noir total, fut un poing verdâtre foncer à toute allure sur son visage couvert de contusions.
Deux heures plus tard — Village du chef Muri.— Ah, ça y est ! Nail est en vue ! Venez vite ! s’écria un enfant Namek.
Tout le monde abandonna son occupation du moment et dirigea son regard vers les cieux. Les agriculteurs, précédemment occupés à planter des ajissas et à travailler la terre, s’accordèrent une pause dans leur tâche pénible, tandis que les rares Nameks plus âgés et moins propices aux aménagements manuels stoppèrent les lectures quotidiennes relatant l’histoire de leur peuple à la future génération.
Au moment d’atterrir, Nail prit soin de déposer avec toute la délicatesse du monde la Dragon Ball au sol et jeta sans aucune once de considération le corps de Végéta, toujours dans les vapes. De son côté, bien qu’elle eût remarqué la présence de la boule de cristal, Bulma s’en désintéressa aussitôt lorsque son regard s’attarda sur l’invité surprise, étalé non loin de là.
— R-Regardez ! C’est bien
l’ennemi qui est étalé là-bas, il se trouvait vraiment sur cette planète en fin de compte ! s’exclama-t-elle, le doigt pointé vers le prince.
Tortue Géniale croisa, comme à l’accoutumée, ses bras derrière son dos et s’approcha de Végéta d’un air nonchalant. Il sentit que son aura ne dégageait aucune palpitation, aucune vibration menaçante, et que par conséquent il ne risquait rien, mais son instinct le poussait tout de même à rester sur ses gardes.
— Alors c’est à ça que tu ressembles de près..., murmura-t-il, le regard vague.
La personne qui avait causé tant de remous sur Terre, provoqué la mort de bon nombre de ses amis, dévasté la Capitale de l’Est et embrigadée Tenshinhan se tenait juste là, devant lui, aussi vulnérable qu’un enfant en bas-âge. Si son statut de Maître ne l’obligeait pas à arborer sans cesse un respect digne de ce nom envers la vie, il aurait déjà envoyé cet être infâme dans l’Autre-Monde.
— Maître Muri, interpella soudainement Nail, peiné. Le village Tsuno était déjà détruit à mon arrivée. Je n’ai rien pu faire, je suis dés... !
Muri leva une main pour lui faire signe de s’arrêter là. Il partit à sa rencontre, agrippa ses épaules et, tout en entamant le processus de guérison et de restauration d’énergie, le réconforta du mieux qu’il put.
— Le Grand Chef m’a déjà informé de ce que tu as fait et de votre
discussion là-bas. Tu n’as pas à te sentir responsable. Sans toi ce monstre se serait attaqué à tous les autres villages et nous serions tous morts à l’heure actuelle, tu nous as sauvés. Et puis, n’oublie pas qu’il n’y a rien que les Dragon Balls ne puissent résoudre, rassura-t-il d’une voix emplie d’espoir.
Nail sourit, à la fois soulagé qu’on lui ait ôté cet immense poids des épaules mais aussi parce qu’il ne ressentait plus aucune douleur dans son corps. Âgé et faible comme il était, le Grand Chef n’avait pu le soigner tantôt, mais à la place il eut droit à une toute autre
faveur ; et cette dernière valait mine de rien son pesant en or.
— Dites, désolée de vous couper, intervint Chichi, mais on ne devrait pas plutôt se débarrasser de ce monstre pendant qu’on en a l’occasion ? J’veux dire, sans chaînes ou menottes pour le retenir, il peut se réveiller à tout instant...
Ses réserves d’énergies désormais remplies à leur maximum, Nail s’étira avant de s’asseoir en tailleur à même le sol, le genou droit levé pour lui permettre de s’accouder dessus.
— C’était mon intention au départ mais notre Grand Chef en a décidé autrement, répondit-il. De toute façon, même s’il venait à se réveiller maintenant, dans son état actuel il n’y a rien à craindre.
— Dans ce cas pourquoi le garder en vie ? rebondit Tortue Géniale. Si jamais vous comptez le laisser partir, vous pouvez être sûrs qu’il reviendra pour se venger.
Nail soupira.
— J’en suis bien conscient mais nous n’avons pas le choix pour le moment. Ça me coûte de devoir l’avouer mais ce Saïyen nous est indispensable pour
la suite.
— L-La... suite ? répéta Bulma, inquiète.
Alors que Nail s’apprêtait à divulguer ce qui allait constituer un gros choc pour tout le monde, Muri lui transféra une onde télépathique dans laquelle il lui demanda de garder le silence. Le Grand Chef lui avait aussi fait part de cette terrible nouvelle et, en bon orateur qu’il était, il préférait prendre les choses en main à partir de maintenant. Ainsi, comme à chaque fois avant de s’exprimer, Muri se racla la gorge et tapa plusieurs fois le sol de son bâton ; petite routine qui non seulement l’aidait à centraliser ses pensées mais qui avait aussi la particularité de capter immédiatement l’attention de tout le monde.
— Chers amis, chers frères, je vous prie de bien vouloir m'écouter. Au moment même où je vous parle cinq forces maléfiques se dirigent droit vers notre planète, révéla-t-il sans tourner autour du pot. Selon nos estimations, elles ne devraient pas tarder à arriver et, tels que nous sommes actuellement, nous n’avons aucune chance de survivre. C’est pour cette raison que la force de ce criminel nous est primordiale.
A la fois intrigué et étonné, Tortue Géniale voulut s’en assurer et dirigea son regard vers les nuages.
Trois petites secondes plus tard, il se mit à trembler comme une feuille. Quelles puissances inouïes ! Elles étaient encore loin et pourtant c’était comme si elles se trouvaient près de lui. En comparaison, le précédent déferlement énergétique de Végéta et Nail serait presque mignon... Malgré tout, l’affaire n’était pas claire pour autant. Les Nameks semblaient avoir une confiance quasi aveugle sur le fait que le prince allait docilement accepter de combattre ses frères d’armes. Pourquoi choisirait-il une telle option alors qu’ils se trouvaient dans le même camp ? Cela n’avait pas de sens, songea-t-il avant que Muri ne s'empresse de lui révéler le pot au rose avant même qu’on ne le lui ait posé la question.
— Les pensées de ce Végéta ont préalablement été sondées par notre Grand Chef et il s’avère qu’il n’est plus des leurs depuis un bon moment. Je ne connais pas les détails mais ces mercenaires semblent déterminés à s'accaparer sa tête. Croyez-moi, lorsqu’il s’apercevra de leur présence, il n’aura pas d’autre choix que de collaborer avec nous.
— C'est plutôt ingénieux comme plan... En gros « les ennemis de nos ennemis sont nos ennemis », fit remarquer Bulma.
Muri fit part de son assentiment d'un signe de la tête.
— Toutefois, excepté Nail ici présent, personne parmi nous ne maîtrise vraiment l’art du combat. Je doute fort que même avec ce Saïyen en soutien la victoire nous soit acquise... précisa-t-il avant d’aller droit au but. J'ai cru comprendre que vos défunts amis se trouvent être des combattants aguerris. Est-ce que vous pensez qu’il serait possible pour eux de se joindre à nous une fois de retour dans notre monde ?
À des milliards de milliards de kilomètres de là, dans une toute autre dimension où une minuscule planète gravitait au milieu d’un nombre presque infini de petits nuages ensoleillés, une voix vive, très familière pour certains et inconnue pour d’autres, résonna dans l’esprit de toutes les personnes présentes. La paume de sa main droite collée sur un dos courbé et légèrement enrobé, le timbre s’époumona :
— Vous pouvez compter sur moi, chef Muri ! Je combattrai volontiers à vos côtés !— Pareil pour moi ! ajouta une seconde voix reconnaissable.
À l’entente de cette première intonation, Chichi plaqua une main sur son visage et resta silencieuse. C’était
lui, cela ne pouvait être que
lui. Elle aurait bien aimé dire quelque chose, elle ouvrit même plusieurs fois la bouche dans ce but, mais aucun mot ne daigna se manifester ; au contraire de Bulma qui laissa sa joie éclater sans retenue.
— Krilin ! Chiaotzu ! Quel bonheur de pouvoir vous entendre ! Vous allez bien là-haut ?
—
Pour des morts on ne se porte pas trop mal ! rétorqua l’ancien moine.
Bulma ricana.
— Et Yamcha, alors ? Il va bien lui aussi ? Dites-lui de se manifester, ça fait beaucoup trop longtemps qu’il me manque !
Un silence glacial s’installa. Tortue Géniale était l’un des rares à avoir été mis au courant de ce léger « problème ». Mais le moment n’était pas propice pour faire éclater la vérité, surtout à l’heure actuelle où ils avaient de plus gros poissons à chasser ; aussi il décida de garder sa langue dans sa poche au risque de rajouter de l'huile sur le feu. Il ne manqua pas néanmoins d’esquisser un petit sourire en coin, heureux d’avoir pu entendre les voix de ses chers disciples.
De son côté, Krilin ne savait pas trop quoi répondre. La pensée d’imiter la voix de Yamcha lui traversa un bref instant l’esprit mais il se désista aussitôt : il se ferait reconnaître à coup sûr. Lorsque son regard se porta sur Olibu, le colosse au physique herculéen, ce dernier avait d'ores et déjà anticipé et formait un X avec ses bras ; pas question d’être entraîné là-dedans. A court d'idées bancales, Krilin décida de jouer franc-jeu, advienne que pourra.
— Écoute Bulma, il y a quelque chose que tu dois savoir à propos de Yamcha. On a gardé le silence jusque là pour ne pas t'inquiéter mais pour te dire la vérité, il se trouve qu'il est... ! dit-il avant d’être brusquement coupé.
Sur la minuscule planète, le maître des lieux venait de s'écrouler à genoux, exténué. Si communiquer au moyen de la télépathie ne lui causait en temps normal aucun problème, le fait de transférer les pensées de plusieurs personnes et de les connecter à autant de monde était en revanche extrêmement énergivore. De son côté, Bulma resta pantoise, la paupière droite tremblante. Ne sachant pas de quelle manière interpréter les paroles de Krilin, et plus globalement la scène étrange qui venait de se produire, elle laissa sa colère éclater.
— Revenez tout de suite !! Qu'est-ce que c'est que ces cachotteries à la fin ?! Pourquoi Yamcha refuse de me parler ?! Il s’est entiché d’une revenante, c’est ça, hein ! Malotru ! Infidèle ! Coureur de jupon ! Tu peux rester là où tu es pour la peine !!
Chichi tenta tant bien que mal de la calmer, mais ce fut Tortue Géniale qui parvint à apaiser le courroux de la jeune femme en lui promettant que Krilin lui apporterait toutes les réponses désirées une fois revenu à la vie ; promesse dont le principal concerné n’était pas au courant.
Sur ces entrefaites, Muri s’empressa de rassembler les Dragon Balls dissimulées dans sa demeure avec la boule à quatre étoiles qui se trouvait à l’extérieur. Une fois que ces dernières s’étaient mises à briller simultanément, il psalmodia une longue formule incompréhensible pour les trois terriens.
— « 나에게 가지 큰 쥬라기 도마뱀 가자 ! 당신의 엉덩이를 가져와 ! »
Soudain, le ciel dans son immense totalité devint aussi sombre que s’il faisait nuit. Si des éclairs foudroyants se manifestèrent comme s’il en pleuvait, le vent soufflait si fort que des ouragans dévastateurs commençaient à se former. Enfin, dans un grondement de tonnerre assourdissant, les sphères magiques scintillèrent avec encore plus d’intensité et libérèrent un rayon lumineux vertical qui transperça le tas de cumulonimbus déchaînés.
— Incroyable, c’est encore plus impressionnant que sur Terre ! commenta Tortue Géniale, fasciné.
Au bout de quelques secondes, le faisceau éclata de toutes parts et dévoila le corps d’une gigantesque créature. Bien plus intimidant que son cousin terrestre, l’hôte des Dragon Balls locales ressemblait davantage à un alligator mutant survitaminé qu’à un véritable dragon traditionnel.
— TOI QUI M’A INVOQUÉ, DEMANDE-MOI CE QUE TU VEUX MAIS RÉFLÉCHIS BIEN ! JE NE POURRAI EXAUCER QUE TROIS VŒUX SELON LA TRADITION !
— Hé ! Je n’ai pas rêvé, il a bien dit trois vœux, non ?! s'exclama Bulma, surprise.
— Oui, confirma Muri, mais il faut obligatoirement les formuler en Namek sinon ça ne fonctionnera pas. Faites-moi part de vos souhaits et je me chargerai de faire la traduction.
— Eh ben, il est bien généreux ce Shenron mais nous n’en avons besoin que d’un seul, dit Tortue Géniale. Maître Muri, nous aimerions que certains de nos amis reviennent à la vie. Ils se prénomment Krilin, Chiaotzu, « le Tout-Puissant » et...
Yamcha.Muri réfléchit avant de s’exécuter. Pour être parti intégrante du Clan du Dragon et pour avoir jadis lu quelque chose sur le sujet, il eut quelques doutes sur la faisabilité de ce vœu, mais il tenta malgré tout le diable et fit part de la demande à Porunga.
— C’EST IMPOSSIBLE, JE REGRETTE ! CELA VA A L’ENCONTRE DU RÈGLEMENT !
— Hum... C’est bien ce que je craignais.
Sous les yeux révulsés des humains, Muri voulut en avoir le cœur net. Il posa un genou à terre, colla les deux paumes de ses mains sur le sol et psalmodia un ensemble de vers indéchiffrables que cette fois même les Nameks présents ne pouvaient comprendre. Soudain, un cercle de lumière rouge couvert hiéroglyphes se dessina autour de lui et s’estompa dès qu’un grand grimoire en lévitation fit son apparition. Il se saisit de ce dernier, le feuilleta rapidement et tomba sur l’information qu’il recherchait.
— Oui, il y a malheureusement bien une norme établie par les Grandes Instances de l’univers dans notre Livre des Légendes. Je cite :
Page 757 du Livre des Légendes a écrit:La régulation des Dragon Balls
« Afin d’éviter toute forme d'abus et ainsi respecter l’équilibre primordial dans la balance mystique de la Vie et de la Mort, l’utilisation des Dragon Balls sera soumise à de nombreuses règles immuables ; et plus particulièrement lorsqu’il s’agira de transmigration licite d’âme et d’esprit. Toute violation volontaire de ce code entraînera des conséquences chaotiques qui ne resteront pas impunies. »
Nota bene :- Un être qui ressuscite plusieurs fois verra son espérance de vie diminuer progressivement
- Le Roi Enma se réserve le droit d’accepter de libérer une âme selon sa propre discrétion
- Un individu décédé après une année universelle ne peut revenir à la vie
- Une mort naturelle n’est pas prise en compte
- Le pudding est un met légendaire Grande Instance de la Création : Grand Maître Kaïoshin.
Statut : divinité suprême.
Grande Instance de la Destruction : Whis.
Statut : Whis.
— Hum... C’est problématique, en effet, chuchota Tortue Géniale avant de se tourner vers ses compagnes. Il n’est pas si généreux que ça, ce Shenron.
— ALORS ? VOUS N’AVEZ AUCUN SOUHAIT À FORMULER ? SI C’EST LE CAS, JE M'EN VAIS !
— 젠장 하지만 루프 기다려! 그것은 하지 당신이 호출 할 때마다 날 , 젠장! 우리는 손님 이 외에도 , 당신은 정말 우리가 섹스 수치를 원한다! 조금 분쇄 ! implora Muri avant de se tourner vers les Terriens. Porunga s’impatiente ! Il faut prendre une décision maintenant !
Dans le feu de l’action, une idée germa dans la tête du vieil ermite. C’était un pari risqué mais qui ne tentait rien n’a rien. Formulé d'une certaine manière cela pouvait fonctionner.
— Maître Muri, j’ai peut-être la solution ! Demandez à Porunga de... !
— RENDS-MOI IMMORTEL !!Tout le monde se tourna vers la voix tonitruante qui venait de s’exclamer. Végéta, à genoux, un bras qui pendait et l’autre agrippant son épaule déboîtée, avait repris connaissance. Toutes les forces qu’il avait pu emmagasiner jusqu’à maintenant s’étaient presque volatilisées dans ce cri du désespoir, mais il n'hésita pas pour autant à user de tout ce qui lui restait dans une ultime tentative.
— TU M’AS ENTENDU ESPÈCE DE MONSTRE ?! DONNE-MOI LA VIE ÉTERNELLE MAINTENANT !!L’expression de surprise chez Bulma laissa vite place à un sourire goguenard. Si cela avait été Shenron ils auraient été dans de beaux-draps. Elle colla ses poings sur ses hanches, se courba légèrement vers l’avant et s’exclama d’un air moqueur :
— Niiiih ! Bien essayé gros malin mais pas de chance pour toi ! Il faut parler le Namek pour que ton vœu soit exaucé !
— Ignorez-le et dépêchez-vous de procéder à vos vœux, coupa Nail d’une voix ferme. Ses compagnons ne devraient plus tarder désormais, je les sens proches.
Ses compagnons ? Végéta ne comprit pas dans l’immédiat mais lorsqu’il vit le guerrier Namek fixer les cieux d’un air inquiet, il se désintéressa de la sombre idiote aux cheveux turquoise qui continuait de le narguer avec des grimaces, en fit de même et tomba des nues. Il ouvrit grand la bouche, horrifié. Un... Trois... Cinq... Cinq ! C’était eux ! Cela ne pouvait être que ces monstres vu le chiffre !
— B-Bordel..., pesta-t-il, le souffle court. C-C'est le... Commando Ginyu !
— C’est donc comme ça qu’ils s’appellent, nota Tortue Géniale. Mais nous sommes déjà au courant de leur arrivée et du fait qu’ils sont redoutables.
— T-Tu n’as aucune idée de qui ils sont, vieillard...! Ces cinq monstres, reprit Végéta, la voix entrecoupée, ces cinq monstres sont au moins aussi forts que moi !
Malgré son état, il s’avança (ou plutôt se traîna) tant bien que mal de quelques pas et pointa sa personne avec son pouce.
— É-Écoutez-moi ! Le seul moyen de survivre... c’est de me rendre immortel... Je suis le seul à posséder la force... et les informations nécessaires pour les vaincre.
Nail eut l’impression d’avaler des aiguilles. Comment pouvait-il avoir le culot de faire part d’une telle requête après tout le mal qu’il avait fait ? Le rendre éternel c'était juste condamner l’univers entier.
— Ils sont vraiment aussi forts ? Je veux dire, à ce point-là... ? demanda Chichi, effrayée de voir qu’un être de la trempe du prince puisse paniquer à ce point.
— Mais merde ! Qu’est-ce que je gagnerais à exagérer ?! craqua Végéta, dans un effort surhumain avant de reprendre une voix hachée. Juste... dépêchez-vous de me... !
— VOS TROIS VŒUX ONT ÉTÉ EXAUCÉS ! JE REPARS MAINTENANT, ADIEU !!
Sans plus tarder, Porunga disparut dans un éclat de lumière éblouissant. Leur rôle terminé, les Dragon Balls fusèrent aussitôt dans les cieux et se dispersèrent aux quatre coins de la planète à la surprise de tout monde... ou presque. Muri avait fait un signe de la tête à Tortue Géniale pour lui confirmer que tout avait été fait selon ses directives.
— Q-Quoi ?! Mais on a encore rien eu le temps de formuler !! s’époumona Bulma, sidérée, avant de se tourner vers un Végéta tout aussi incrédule. C’est toi qui as fait quelque chose, hein ?! Avoue que tu savais parler le Namek, espèce de menteur !
— Écrase, tu veux... ! Si j’étais devenu immortel... je l'aurais forcément remarqué, idiote.
De l’autre côté de la planète, au sein d’une petite maison ovoïde située au sommet d’un pic rocheux, deux petites silhouettes venaient d’apparaître.