par Satan sama le Ven Mars 18, 2016 16:57
Chapitre 14 modifié par soucis de cohérence et/ou de compréhension. Et un nouveau chapitre.
Chapitre 15: Une issue inattendue
C-16 disparut dans une déflagration monstrueuse, le feu ardent de l’explosion alla jusqu’à raser les forêts luxuriantes de 52, des milliers d’arbres s’écroulèrent et brûlèrent, de quoi changer profusément le paysage sylvestre du monde témoin de la plus grande bataille spatiale depuis plus d’un millénaire. Le gros des dégâts se concentra sur la planète même, Broly faisant probablement parade au déferlement d’énergie et épargnant ainsi l’ensemble de ses adversaires.
S’il paraissait évidemment qu’une telle attaque, au sacrifice du cyborg C-16, devrait théoriquement suffire à abattre le super saiyan légendaire, déjà gravement blessé, personne ne le crut vraiment mais tout le monde voulait y croire.
Et pourtant, la silhouette immobile de Broly, dès lors entourée par les flammes, bougea fébrilement.
Kakarotto s’approcha doucement, le désespoir renaissant lui étreignant le cœur et la douleur martyrisant son corps meurtri. Mais rien n’égalait certainement l’état de souffrance dans lequel devait se trouver Broly. Le saiyan se redressa de tout son corps, dévoilant des muscles calcinés, la chair déchirée et ses deux jambes visiblement pulvérisées, ne restaient de ses deux membres que des lambeaux de peau se détachant progressivement de ses os brisés.
Et c’est là que Broly hurla, un cri sauvage, qui donnait sens à tout une accumulation de sentiments, entre la douleur et la colère, le désespoir, et une once de détermination qu’il réservait à n’en pas douter à sa revanche, mais tout ce mélimélo s’estompa et s’acheva sur un cri beaucoup plus faible et saccadé, le signe d’une mort approchante, et d’un supplice prépondérant.
_ Père, appela alors Broly, père viens m’aider.
C’était une créature seule et abandonnée, blessée et consciente de la mort qui la guettait, c’en était presque pitoyable à voir, un spectacle déchirant qui n’était agréable pour personne, voir un si grand guerrier se rabaisser à cet état de désolation leur rappelait tous leur propre faiblesse.
Les saiyans étaient accoutumés à autant de violence mais rarement s’appliquant à l’un des leurs que la folie avait détourné de ses frères de race, un innocent en soit, imprégné d’une colère irrationnelle et d’une envie de détruire sans fondement. Kakarotto songea à son propre surnom et ne lui trouva plus beaucoup de sens, le véritable Destructeur était devant lui, agonisant après un combat acharné, un combat sans but, si ce n’est celui de détruire pour Broly et de survivre pour les autres.
Kakarotto lui aurait volontiers concéder cette appellation mais ce qui décrivait le mieux Broly c’était certainement l’invincible. Allait-il mourir au moins ? Ou son statut de super saiyan légendaire lui donnait-il une sorte d’immortalité en plus de l’infinité de sa puissance et l’importance démesurée de sa résistance ?
Quelle étrange race que la leur, faire naître un guerrier aussi accompli mais incapable de raison, c’était comme détenir l’arme la plus puissante de l’univers, tout en risquant d’en subir la pleine puissance en l’activant. Une arme à double tranchant.
Broly souffrait tellement désormais que personne ne songeait à l’achever, c’était pourtant plus cruel de l’observer que de consentir à l’abattre. Mais c’était certainement la peur qui gouvernait encore les guerriers s’étant frottés de près à Broly, une peur que Kakarotto comprenait très bien.
Il n’avait plus le gout de se battre, il n’avait même plus la force pour fuir, s’il était nécessaire de fuir. Son crâne était brûlant, et son corps gelé. Non pour lui le combat était terminé et n’en déplaise à son frère et sa fierté, il ne bougerait plus pour attenter à la vie de Broly, afin de ne pas perdre la sienne.
_ Il faut le tuer maintenant.
C’était Sauzer. Kakarotto se demandait bien qu’est-ce qui pouvait pousser le commandant à poursuivre ce combat ? Broly n’en avait que faire de lui, Cooler n’était plus là pour lui exiger quoi que ce soit, l’Empire s’était effondré avec sa mort et avec la destruction de ses dernières forces. Mais Sauzer semblait entretenir une certaine forme de rancœur vis-à-vis de Broly, quand Kakarotto y aurait vu un libérateur, puisqu’il a tué le seul maître auquel le commandant avait juré fidélité. Sauzer lui voyait l’homme qui avait détruit tout le sens qu’il avait donné à sa vie, une vie de servitude pour la famille la plus puissance de la galaxie. C’était aussi pour ça que Kakarotto n’avait pas encore gouté de sa lame, Sauzer voulait Broly en priorité. Une priorité qu’il se forçait de garder à l’esprit alors qu’il s’approchait du saiyan qui l’avait trahi.
_ Si tu ne peux plus te battre, je t’achève, grogna Sauzer.
_ Essaie pour voir, intervint Raditz.
_ Tu n’es pas de taille, pas plus que ton frère dans son état, alors garde tes menaces pour quelqu’un en mesure de les craindre.
Yamcha rejoignit le groupe à son tour, le terrien n’allait faire qu’envenimer les choses, c’était lui qui avait bouleversé tout le combat tout à l’heure, en s’attaquant à Kakarotto alors qu’il venait de lui sauver la vie.
_ Je suis prêt à m’allier avec toi si tu choisis de t’en prendre aux saiyans, dit-il à Sauzer.
_ Il est pire que nous, grogna Kakarotto à l’adresse du terrien.
_ Peu importe son passif, il est seul et vous êtes trois, Broly, toi et Raditz, vous êtes la menace, et tous les moyens sont bons pour éliminer cette menace.
_ Je n’ai pas besoin d’aide, répliqua Sauzer, je peux me les faire tout seul.
_ Regardez, les interrompit Raditz, le cyborg fonce sur Broly.
Alors qu’ils se querellaient C-17 s’était décidé à agir. Pendant que Broly tentait de survivre à ses multiples blessures, le cyborg avait débuté l’assaut pour lui donner la mort. Kakarotto resta attentif, se refusant de manquer le décès du super saiyan légendaire, il avait besoin de le voir de ses yeux pour s’en convaincre.
C-17 brandit son poing, toute l’énergie de son corps s’était incarnée en une aura brillante, aux airs d’un étendard coloré qu’on brandissait pour la victoire.
Puis Broly, qu’on pensait immobile et incapable de réaction à l’approche de l’inévitable coup fatal, se saisit du poing de C-17 et le broya instantanément avec la facilité qui lui était propre.
Le cyborg hurla en tenant son moignon sur lequel sa main en bouillie, parsemée d’éclats de métal tranchants et d’où s’échappait sang et autres fluides, semblait prête à tomber.
Enfin l’aura de Broly explosa, il prit la tête de C-17 dans ses mains et serra de toutes ses forces. Incapable de se défendre le cyborg hurla et gigota comme une proie se débâtant entre les crocs d’un prédateur.
Soudain un rayon d’une puissance prodigieuse évita de justesse le groupe de combattants pour s’abattre sur Broly, Kakarotto se retourna, le tir venait du vaisseau. Gero était sorti de sa cachette, le professeur paniquait certainement à l’idée de perdre une autre de ses créations, il ne pouvait pas s’y résoudre de toute évidence, surtout qu’il avait déjà plusieurs fois insisté sur la valeur inestimable de C-17, pourtant bien moins puissant que C-16, à croire que Gero lui accordait un attachement bien particulier ainsi qu’à sa sœur C-18.
Quoi qu’il en soit, Broly ne s’en accommoda même pas. Impossible de défaire le cyborg de son étau, c’était assez évident pour quiconque n’ait l’idée d’intervenir.
Kakarotto fut le spectateur impuissant de l’effroyable mort de C-17, dont la tête finit par exploser sous la pression exercée par la force incommensurable de Broly. Tout le monde resta bouche-bée.
La peur était encore bien présente mais la colère et l’agacement s’imprégnaient plus largement dans l’air, Kakarotto pouvait sentir l’impatience de son frère. Ce combat devenait insupportable et tout le monde semblait vouloir en finir, Broly devait mourir, ce n’est plus un objectif nécessaire lié à leur propre survie mais une envie, le désir de voir le super saiyan légendaire s’effondrer.
Voilà ce qui titillait l’esprit des autres, mais Kakarotto s’enfermait dans la peur et dans l’issue fatale de ce combat, il ne pouvait y avoir autre chose que la défaite.
Et pourtant Gero mena la danse en envoyant un salve d’énergie droit sur Broly. Suivirent Yamcha, Sauzer et Raditz qui se lancèrent comme un seul homme à l’assaut du super saiyan. Pendant que Kakarotto, honteux, restait à l’arrière, et n’ayant ni la volonté, ni la capacité de combattre.
Broly était certes dépassé par la technique et le nombre de ses adversaires maintenant qu’il lui manquait deux membres, il n’en domina pas moins l’affrontement de par une résistance à toute épreuve. Kakarotto reporta son attention sur son frère, attentif, sans doute de peur de le voir périr. Mais il ne se cachait plus, non pas l’affection qu’il avait pour lui, mais plutôt l’attachement primaire qu’il lui accordait, le besoin d’avoir au moins un frère de race et de sang à ses côtés, pour s’éviter la solitude qu’il avait dû subir pendant 10 longues années.
Raditz le faible, qui combattait à sa place, le plus puissant adversaire de l’univers. Quelle honte, Kakarotto ne le supportait plus. Il se faisait simple observateur d’un combat qu’il aurait du mené en leader.
Broly frappa violemment Yamcha à la tempe, et le terrien s’effondra immédiatement, se stabilisant au dernier moment dans l’air, mais incapable de retourner combattre. Sauzer subit un sort similaire, à ceci près qu’il s’éloigna de lui-même après avoir été gravement blessé au bras, sans doute cassé. Et Raditz combattait toujours, désormais seul contre cette montagne de puissance qu’il n’avait aucune chance de faire plier.
Kakarotto s’entendit lui dire de fuir, mais à cette distance il ne pouvait pas l’entendre, et l’aurait-il écouté au moins. Puis ce fut la fin. Raditz se retrouva noyé dans le feu verdoyant projeté par un Broly dément. Il tint bon, pendant deux à trois secondes puis il céda et tomba, d’une chute inéluctable qui le menait tout droit s’écraser sur 52.
Cette fois Kakarotto oublia toute peur, il n’y avait plus que de la colère, une colère dévastatrice, il oublia la douleur, il oublia ses blessures, il oublia tout, fixant ses yeux rougis par la haine vers le super saiyan légendaire. Son aura éclata de mille feux. L’air vibrant, brûlant autour de lui. La peur était le frein, la colère le moteur. La haine l’essence même de la puissance qu’il gardait au plus profond de lui. Cette fois Kakarotto se laissa submergée par son animosité, sa bestialité, et concentra toute cette agressivité nouvelle, vive et éclatante, sur le super saiyan légendaire.
Au loin Yamcha regarda la scène avec un air de déjà-vu.
_ Lui aussi, s’exclama-t-il.
Le Kakarotto qu’il avait connu disparut. Un guerrier aux cheveux d’or avait pris sa place, le noir de jais de ses cheveux fut remplacée par une tignasse dorée, hérissée, et synonyme d’une montée de puissance exceptionnelle. Un super saiyan. Yamcha sut dès cet instant qu’il était devenu un simple spectateur, et qu’il ne pouvait plus s’accomplir comme combattant, cet affrontement le dépassait. C’est un combat de géants et il n’était pas assez grand. Il devait tenter sa chance, et survivre aujourd’hui pour combattre un autre jour. Il devait essayer, ne serait-ce que pour retrouver sa famille et préserver la Terre de tous ces conflits.
Il était incapable de conduire un vaisseau spatial, mais il restait probablement dans l’espace des capsules de secours susceptibles de le ramener chez lui. Il réajusta sa combinaison et réinstalla son appareil de respiration, développa son kaioken et le multiplia par dix, suffisamment pour fuir le plus vite possible, il jeta un dernier coup d’œil à Kakarotto, priant pour qu’il ne meurt lui aussi, mais regrettant presque de ne pas pouvoir le tuer lui-même, puis il partit, dans l’indifférence totale des autres combattants qui fixaient Broly et le Destructeur.
Broly était complètement perdu, se retrouvant face à un être capable d’une transformation similaire à la sienne, il hésita quelques secondes à l’attaquer, mais il reconnut dans les yeux de cet homme à la chevelure dorée son ennemi de toujours.
_ KAKAROTTO, hurla-t-il.
Broly avança fébrilement vers le nouveau super saiyan, qui gardait un calme surréaliste. Le premier coup Kakarotto l’évita avec facilité, le deuxième, il l’accepta sans broncher, le troisième lui brisa le nez. Mais il ne bougea pas et se laissa saisir à la gorge. Broly le tenait pour de bon et il lui était impossible de se dégager.
_Il n’y a de la place que pour l’un de nous deux dans cet univers, lui dit Kakarotto.
Broly serra plus fort pour l’empêcher de parler.
_ Et ça ne peut pas être toi, parvint-il à articuler entre deux gémissements étouffés.
Kakarotto plongea son poing dans la blessure de Broly, son torse ainsi exposé, le super saiyan de légende n’avait aucune chance de le protéger. Cooler lui avait fait depuis le début le chemin à franchir pour abattre le monstre, et il avait enfin la puissance nécessaire pour atteindre cette faille.
Broly hurla, lâcha le cou de Kakarotto, et tenta de l’éloigner de lui, mais le Destructeur s’était déjà aventuré trop profond et Broly le sentit littéralement se saisir de son cœur.
Ses yeux blancs fixèrent le saiyan avec étonnement et un sentiment de mort imminente totalement justifié. D’un coup sec, Kakarotto retira le cœur palpitant du super saiyan légendaire qui mourut sur le coup.
Il l’écrasa entre ses doigts comme pour s’assurer qu’il ne reviendrait pas et observa son corps tomber vers 52. Il le rattrapa et l’apporta aux pieds de Gero avec le plus grand calme du monde. Broly n’avait plus sa masse musculaire hors norme, ni ses cheveux émeraudes mais ses yeux gardèrent un blanc immaculé, plus aucun doute possible Broly avait enfin succombé.
_ Je veux que tu gardes son corps jusqu’à notre arrivée à 52, je lui y offrirais le tombeau qu’il mérite.
_ Si tu veux, grogna Gero.
Le professeur n’était certainement pas ravi de devoir s’acquitter de cette besogne, Broly avait détruit C-17 et Gero semblait le prendre comme une catastrophe d’envergure, d’où son manque d’enthousiasme à la mort attendue du super saiyan légendaire.
_ Envoies les Biomen retrouver mon frère.
Kakarotto jeta ensuite un regard à Sauzer, qui tenait son bras fracturé, et tentait de rester conscient.
_ Et occupe-toi de Sauzer, je le veux vivant, ne le laisse pas fuir. Tu me rejoindras au palais de 52.
Toujours sur sa forme de super saiyan, Kakarotto plongea vers la jungle de la planète, se déplaçant avec une vitesse hors du commun.
Une foi au palais il sauta dans la salle du trône et chercha le corps de Paragus, mais il ne trouva que celui de Slugh dont le visage était complètement méconnaissable, totalement renfoncé, et noyé dans son sang violacé.
Paragus se présenta à Kakarotto, boitillant jusqu’à lui, visiblement mal en point.
_ Il était plus vieux que moi, blessé, vidé de son énergie et moi dans ma forme bestiale, mais il m’a quand même donné du mal. A vrai dire, j’étais convaincu de perdre, mais je suis parvenu à l’atteindre, et à lui faire payer sa traîtrise.
Paragus remarqua tout juste le nouvel état de transformation de Kakarotto.
_ Qu’est-il arrivé à tes cheveux ? Tu t’es transformé toi aussi ? Comme Vegeta ! Ah je savais ton potentiel mais je ne l’imaginais pas si grand. Où est mon fils ?!
_ Je lui ai arraché le cœur.
Paragus baissa la tête, sans nul doute ressentit-il une quelconque sorte de tristesse mais c’est plutôt du soulagement que Kakarotto vit dans ses yeux.
_ J’ai senti sa mort, mais je ne la pensais pas possible.
_ Plusieurs ont péris pour tenter de le vaincre, Thalès, les cyborgs du professeur Gero, probablement mon frère aussi.
_ Qu’est-il arrivé à Raditz ?
_ Il est parti s’écraser sur 52. J’ai envoyé une équipe le retrouver.
_ Garde espoir, il a survécu à tant d’épreuves, peut-être survivra-t-il aussi à celle-ci.
_ Et maintenant, que doit-on faire ?
Paragus éclata de rire, et prit la tête de Kakarotto dans ses mains.
_ Regarde toi, tu n’es plus un pion désormais, tu es un roi. Tu as l’avenir de notre race entre tes mains. Je ne suis plus en mesure de diriger notre camp, dès lors c’est à toi de prendre la décision.
Kakarotto acquiesça et marqua un temps de réflexion. Ses cheveux retrouvèrent leur couleur naturelle et l’intensité de son aura s’estompa.
_ J’en ai marre de servir tel ou tel Empire, affirma-t-il, il est temps pour les saiyans d’avoir le leur.
[Six mois plus tard]
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_ Piccolo est parti vers le Nord, et Muten veut rendre visite à Krillin, va savoir pourquoi, ce n’est pas par là que j’aurais entrepris mon voyage, c’est complètement inutile, n’est-ce pas Hope ?
Le petit robot émit un son affirmatif.
_ Encore faut-il que ce petit tour du monde improvisé ait une utilité, à quoi pouvait bien penser père ? C’est vrai, son idée d’entraînement était excellente mais avec notre niveau actuel on ne va tout de même pas perdre une année à parcourir la planète alors qu’on pourrait directement réclamer à Ten Shin Han nos deux jours dans la salle de l’esprit et du temps.
Une nouvelle série de « bip ».
_ Ça va, je sais que je dois avoir confiance en lui mais je ne vois pas ce qu’il attend de nous. Peut-être pourrions-nous débusquer quelques bandits, il doit y en avoir dans la région, au moins on se rendra utile, puis après on passera à l’entraînement, avec de la chance je vais prendre de l’avance sur Piccolo. C’est encore lui le plus fort après tout, mais je vais faire en sorte que ce ne soit plus le cas.
Hope sembla décliner cette proposition.
_ T’as peut-être mieux à proposer ? Ça devient ridicule, maman aurait dû te construire avec un cerveau ma parole, elle a oublié quelques boulons à ce niveau.
Il lui tapota son crâne métallique.
_ Il n’y a pas une seule chose que je puisse faire, aucun challenge, c’est vraiment désagréable, on n’aurait pas dû se séparer des autres tu ne crois pas ?
Hope répondit à sa façon. Il envoya tout un ensemble de signaux lumineux sur le sol.
_ Recherchez des criminels, ce n’est pas une mauvaise idée, mais lequel ?
Hope matérialisa l’image d’un vieil homme que Trunk reconnut.
_ C’est le type que maman a voulu cherché pendant des années, Gero, il parait qu’il construit des machines puissantes, c’est peut-être ça mon challenge. Mais il faudrait commencer par les ruines de la Tour Blanche et les soldats du général Kranz gardent l’endroit jalousement, je ne peux quand même pas les attaquer.
Hope émit un sifflement d’exaspération.
_ Oui il faudra peut-être la jouer plus finement, c’est une enquête spéciale Hope il va falloir le faire sérieusement, au final ça pourrait vraiment s’avérer intéressant.
_ C’est là, regarde, hurla le fantôme de Baba, le village Namek.
Piccolo observa les huttes à l’architecture si particulière et se sentit comme sur une autre planète, même la faune était différente, avec de grands dragons roses aux ailes plumées ou ces centaines d’amphibiens bleus qui nageaient dans le grand Lac où se prélassait le peuple de Guilan.
_ Les dragons de Guilan se sont parfaitement mélangés avec leur communauté, constata Piccolo. Les Nameks ont su s’intégrer.
Si les dragons paraissaient peu soucieux de son arrivée, les Nameks devinèrent assez rapidement qu’il n’était pas un des leurs et cela sembla les inquiéter, il n’y avait d’autres Nameks que ceux présents dans ce village, sa présence était une véritable curiosité.
Il marcha parmi eux jusqu’à une maison construite plus haute que les autres et qui était également bien plus grande, située au centre du village.
En sortirent un vieux Namek assez mince, et un dragon qui se déplaçait avec vivacité.
_ Qui es-tu ?, demanda le dragon.
_ Je suis Piccolo, fils adoptif de Yamcha et Bulma Brief.
Le Namek chuchota à l’oreille du reptile qui lui laissa la parole.
_ Piccolo. Nous t’avons vu au tournoi, que nous vaut l’honneur de ta visite jeune guerrier ?
_ Il porte le nom du Roi démoniaque, éructa le dragon.
_ Parce qu’il est mon père biologique, lui apprit Junior, enfin en partie. Mes parents ne me l’ont jamais caché.
Le dragon grogna.
_ Il y ait un autre fils, pourtant, à qui les Brief ont caché sa vraie nature.
_ Que voulez-vous dire ?
_ Entre à l’intérieur, lui demanda le chef Namek, quelqu’un voudrait te parler. Nous avons des réponses et des requêtes à te soumettre, tu es le bienvenu.
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_ Maître Roshi ? Krillin ?
_ Krillin n’est pas ici Muten !
Tortue Génial rejoignit le jeune homme à l’encadrement de la porte, visiblement peu enclin à accepter de la visite.
_ Où est-il alors ?, demanda Muten.
_ Tu ne devrais pas être ici mon garçon, Yamcha t’as demandé de parcourir le monde, pas de rendre visite aux amis de ton père.
_ Je voulais juste me confronter à Krillin pour lui montrer l’étendue de mon niveau actuel, et prendre ma revanche.
_ Où sont partis tes frères ?
_ Bonne question, Trunks semblait un peu indécis et je crois que Piccolo s’est rendu au village des Nameks.
_ Bien, il ne faudra pas leur dire ce que je vais te raconter pour le moment, et tu devras me promettre de ne pas agir stupidement, j’espère que tu n’es pas aussi têtu que ne l’était Yamcha, aller rentre, je vais tout t’expliquer.
_ Qui a-t-il à expliquer ?
Tortue Génial s’assit sur le fauteuil et alluma la télé. Une chaîne rediffusait un discours du général Kranz affirmant que ses parents étaient des traîtres, que Yamcha avait rejoint les rangs du Destructeur et que sa mère était en prison en ce moment même.
_ C’est n’importe quoi. Il a enfermé ma mère, ça ne se passera pas comme ça.
_ Tais-toi veux-tu, je n’ai pas fini, la suite ne va pas te plaire non plus. Pendant le tournoi Hercule Satan a été exécuté par mon vieil ennemi Tsuru Sennin, il a manipulé l’esprit de sa fille, dès lors convaincu que Yamcha était le responsable, suite à leur combat pendant la compétition. Yamcha m’a confié Videl le temps d’arranger le problème mais Tsuru l’a capturée ici-même sans que je ne m’en rende compte, Kranz est convaincu ou alors veut-il convaincre les autres que Yamcha l’a fait disparaître pour cacher son meurtre et a profité du retour de Kakarotto pour partir avec lui et échapper à la justice. Ta mère devrait être jugée pour complicité, et peut-être bien que moi aussi.
On soupçonne Bulma de copinage avec le Destructeur et je suis le suspect numéro un quant à la disparation de Videl.
_ Je dois aller sauver ma mère de cette injustice.
_ Non ! Bulma s’est laissée prendre, elle sait ce qu’elle fait, Krillin était avec elle ce jour-là et elle lui a demandé de s’en aller. Tu ne dois pas interférer.
Muten croisa les bras.
_ Alors que suis-je supposé faire ? Et ça ne me dit pas où se trouve Krillin.
_ Lui et Tomei ont demandé à Ten Shin Han de consulter ma sœur dans l’au-delà pour pouvoir retrouver Videl, et elle l’a localisé dans les environs de la Capitale Sud, c’est aussi là qu’on a su que Tsuru était derrière tout ça. Cependant en retournant dans le monde du dessus Ten Shin a été contraint de se séparer de ses filles et de Lunch, le royaume des morts l’attendait. Il a confié à Krillin sa famille et elles ont résidé ici jusqu’à ce que…
_ Jusqu’à quoi ?!
_ Eh bien, Krillin, Tomei et Lunch, se sont rendus à la Capitale Sud et ont retrouvé Tsuru Sennin, mais cette vieille corneille dégarnie avait prévu le coup, j’étais à la recherche de l’arbitre du tournoi, le seul susceptible d’innocenter Bulma pour cette histoire avec Kakarotto, mais il était introuvable, pendant mon absence un gang engagé par Tsuru est venu s’en prendre à la famille de Krillin, ils avaient ainsi un moyen de pression pour l’empêcher de repartir avec Videl. Après l’attaque on a compté deux disparus, le fils de Krillin, Arob, que le gang a enlevé, et Nicy, la fille de Lunch, qui les a poursuivis. Krillin est donc parti à la recherche de son fils, et Lunch, eh bien Lunch doit être en ce moment à la Capitale Sud pour retrouver sa fille.
_ Bon sang c’est horrible.
_ Le mieux que tu puisses faire pour le moment, c’est filer d’ici. Mai est déjà venu m’avertir qu’on risquait de me mettre aux arrêts très bientôt, tu ne dois pas te faire voir ici, sinon Kranz voudra aussi t’enfermer.
_ Kranz peut crever, je ne laisserais pas ma mère croupir en prison.
_ Muten s’il te plait, je te l’ai dit, elle a accepté son sort et c’est pour une bonne raison.
_ Tu sais au moins ce qu’elle encourt ? La traîtrise c’est la peine de mort dans le gouvernement du général Kranz, et c’est ce qui va aussi t’arriver si tu te laisses faire. Aucun soldat ne peut m’arrêter, je libérerais ma mère quoi qu’il m’en coûte.
Muten sortit, ignorant les protestations du vieux maître. Plume l’attendait sur la plage, prenant le temps de se reposer au soleil mais cette distraction fut de courte durée, Muten l’intima de le rejoindre sur le champ.
_ On s’en va !
_ Tu ne fais pas ton combat avec Krillin ?
_ Ma mère est en prison Plume, et on va la délivrer.
Dernière édition par
Satan sama le Dim Jan 01, 2017 19:25, édité 1 fois.