Le pitch: Dans un monde uchronique où des millions de supporteurs japonais se pressent pour assister à des matchs d'équipes lycéennes de Basketball, le collège Teiko pouvait se targuer d'avoir une équipe composée de 5 surdoués tellement forts qu'ils écrasaient toute opposition à chaque match.
Arrivés au lycée, ces 5 génies se sont séparés et sont devenus les leaders de 5 équipes différentes.
Le collège de Teiko comptait cependant dans ses rangs un sixième joueur dont les capacités exceptionnelles (faire des passes, sic !) lui avaient valu la reconnaissance de ses pairs: Kuroko Tetsuya.
Ce dernier a intégré une sixième équipe, celle du lycée Seirin. Il y rencontre un autre joueur formé aux Etats-Unis, Kagami Taiga. A eux deux, ils sont bien décidés à faire mordre la poussière aux 5 autres joueurs de cette génération des miracles !
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Bon autant le dire, c'est beau, c'est même très beau. Les dessins, l'animation, les musiques, les bruitages (on a même le crissement des baskets sur le parquet) tout est quasiment parfait dans cet animé. Les relations de rivalité entre les personnages principaux sont
Ce que j'adore par dessus tout, c'est que cet animé n'a jamais peur d'aller trop loin.
Ainsi, un personnage a un sharingan qui lui permet de copier n'importe quelle technique de son adversaire.
Un autre pourra marquer un panier à trois points depuis n'importe quel emplacement sur le terrain (oui, oui, même sous son propre panier).
Et puis surtout, il y a "l'entrée dans la zone". Imaginez un joueur qui aime tellement son sport et qui a une telle rage de vaincre que pendant une courte période, tous ses sens, toutes ses aptitudes se voient décuplées. Il devient alors capable de dribler seul les 5 joueurs de l'équipe adverse et de marquer dos au panier. Tout cela avec un visuel exceptionnel puisque des spaghettis de couleur semblent littéralement sortir de ses globes oculaires.
Bref, si vous aimez quand ça va trop loin, Kuroko no Basuke est fait pour vous.
Franchement, j'ai pas de reproches à faire. C'est un animé qui rempli tous ses objectifs. On aurait peut-être juste pu attendre un peu plus d'enjeux ou d'intensité dramatique, en instaurant des relations amoureuses plus développées en arrière fond par exemple (comme dans Touch) ou en donnant une histoire et des problèmes persos aux joueurs principaux (comme dans Captain Tsubasa)... Mais bon, il n'y a pas grand chose à critiquer je trouve.